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Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL DOSSIER DE PRESSE 22 NOVEMBRE 2017

DOSSIER DE PRESSE - Innovatech · et ses coûts. Bref, une sorte de profil Facebook privé mixée à une application similaire aux programmes mobiles d’entrainements de sportifs

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Dossier de presse réalisé avec le soutien d’InnovaTech ASBL

DOSSIER DE PRESSE22 NOVEMBRE 2017

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EKISM ID : Your Horse Day by Day

Avec cette application mobile, vous suivrez au jour le jour les entrainements et les soins de votre équidé. La filière équestre wallonne, en plein renouveau, méritait bien cette solution digitale.

On ne le sait pas encore assez mais, bien loin devant la Normandie, qui jouit pourtant d’une réputation la positionnant comme la première région équine d’Europe, voire du monde, la Belgique et même la Wallonie se placent devant cette région française. En termes de concentration de chevaux par habitant en tous cas.

C’est qu’en Belgique, on trouve un cheval pour 27 habitants, ce qui est nettement supérieur à la France. Un pays, une région, une ville (Deauville) qui a pourtant accueilli les Jeux équestres mondiaux de 2014. Au total, 984 athlètes et 1.243 chevaux ont participé à cette édition des JEM, devant 574.000 spectateurs au total.

La différence ? Elle se joue plutôt sur le nombre d’éleveurs (36.000, dont 13.000 pour la course), le nombre de courses (18.000 par an), le nombre d’hippodromes (42 contre 1 seul en Wallonie) et le nombre de centres de formation aux métiers du cheval (37).

Pourtant, la filière équestre wallonne se professionnalise chaque jour un peu plus. Avec 6.600 équivalents temps plein, dont 3.630 emplois directs (du moniteur à l’ostéopathe, en passant par le dentiste, l’entraineur, le palefrenier, l’étalonnier, le maréchal ferrand ou… le boucher), son impact économique annuel est d’ailleurs désormais supérieur à 1 milliard d’euros.

Tout cela valait bien un gros coup de projecteur sur un secteur plein de promesses pour notre région. A son échelle, c’est ce à quoi contribue Sophie Roscheck, la créatrice d’Ekism, une SPRL installée à Saive.

Elle vient d’éditer la seconde version d’une application équestre (Android et ITunes) dédiée aux « cavaliers branchés » et baptisée elle aussi Ekism. Outre toute une série d’informations utiles (un annuaire complet de tous les praticiens de la santé du cheval, les liens vers les fédérations, les reprises de dressage, d’attelage mais aussi un agenda des manifestations ou des conseils en matière d’équipement, de soins, de santé ou de nutrition), son application géolocalisée permet d’identifier sur une carte le professionnel dont le cavalier ou le transporteur d’équidé pourrait avoir besoin.

Imaginez que votre véhicule avec les chevaux tombe en panne sur l’E411 : Ekism vous permettra d’identifier rapidement un transporteur de chevaux voisin qui vous tirera de ce mauvais pas. Ou un vétérinaire tout proche, si l’animal requiert des soins.

Plus fort encore : la seconde version, baptisée Ekism ID, va vous permettre de créer la carte d’identité de votre cheval. Elle vous permettra de créer son profil, de consigner ses entrainements et ses soins, de dresser un récapitulatif des activités du cheval, des relations avec lesquelles l’utilisateur choisit de partager ses données mais aussi son temps d’activité et ses coûts. Bref, une sorte de profil Facebook privé mixée à une application similaire aux programmes mobiles d’entrainements de sportifs. A un moment où le sport équestre se démocratise, où il a le vent en poupe, il était temps de le faire entrer dans l’ère digitale.

Sophie Roscheck, capteuse de tendances

Soyons clairs : Sophie Roscheck n’est, à la base, ni une cavalière professionnelle, ni une déve-loppeuse d’applications mobiles, tout au plus une passionnée des chevaux et des nouvelles technologies, entourée de passionnés des deux secteurs. Venue du monde de la presse et du marketing, elle est plutôt attentive aux opportunités et laisse ses oreilles grandes ouvertes pour capter les tendances du moment. Sophie a remarqué que le smartphone est devenu le seul objet qui est commun à tous les cavaliers, surtout aux écuries.

«Le smartphone est généralement utilisé pour ses fonctionnalités de base (téléphoner) et est sous exploité, car les besoins ne sont pas identifiés» nous explique Sophie.

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L’objectif est de faire découvrir les fonctionnalités du smartphone à travers une application qui apporte une multi-tude de fonctionnalités utiles dans la pratique de l’équitation, que l’on soit simple amateur, sportif ou professionnel.

Lors de sa rencontre, en 2016, avec Didier Hanin, ce dernier lui a présenté les développements d’Apptree et son générateur d’application. Au fil des semaines elle a découvert l’outil en l’utilisant pour développer «Ekism».

Intégrée au sein de l’équipe d’Apptree, elle va rapidement « flairer » l’intérêt de développer des applications des-tinées à l’écosystème du monde équestre wallon.

Après avoir identifié les besoins auprès de ± 450 cavaliers par le biais d’une enquête, le développement du projet a pu commencer. Aujourd’hui les 2 applications sont publiées et disponibles dans Google Play et App Store gratuitement. La première est déjà utilisée par plus de 1.500 utilisateurs.

Avec le soutien d’Apptree, elle va se lancer dans l’aventure. «Ils m’ont laissé utiliser leur «générateur» pour me per-mettre de créer des applications dédiées au monde équestre».

Ekism partenaire du Salon du Cheval (Wex) - Apptree développe l’application du BEEM

Par exemple, en avril dernier, et durant tout le weekend de Pâques, l’application mobile de Sophie avait offert aux participants toutes les informations sur l’évènement ; programme, itinéraire, conférences, animations équestres et pour enfants.

En août, on passe à la vitesse supérieure. A l’occasion du Brus-sels Equestrian Endurance Masters (BEEM) 2017 – durant deux jours, plus de 200 couples cavalier/cheval du monde entier participaient à Bruxelles aux Championnats d’Europe et du Monde d’endurance – L’application Brussels Endurance per-mettait déjà aux participants de ne pas se perdre sur le site, grâce au GPS de leurs smartphones. «L’application mobile était l’entonnoir de la communication. Elle a pris le relais du ou plutôt des sites Internet pour les visiteurs mais aussi pour les participants. On y retrouvait les informations concernant les boucles, les résultats, le live... Pour l’assistance, c’était un plus non négligeable. A l’aide de la géolocalisation, l’application Brussels Endurance devenait un guide vers le point suivant. Le cavalier, quant à lui, pouvait vérifier s’il était sur le bon parcours, appeler le vétérinaire ou le maréchal ferrant en cas de soucis...».

Une révolution ! Jusque-là, les participants et surtout les assistances recevaient un roadbook indiquant les boucles ainsi que les points de ravitaillement. « Aujourd’hui, tout est dans l’app ! On peut même suivre les chevaux sur le parcours grâce au système de T-track GPS. Ou encore suivre le streaming et les résultats en live».

Pour l’organisateur, cette application permettait d’envoyer instantanément des messages (« notifications ») directement sur le smartphone de sa communauté, en utilisant l’instant mobile que ce soit pour la promotion ou la communica-tion, mais aussi en cas d’incident ou accident.

Création de la sprl Ekism

Suite logique de ces premiers développements, Sophie Roscheck a créé sa SPRL le 09 août dernier. Avec le soutien de Vincent Quoilin (Apptree), de Didier Langevin et de Didier Hanin (Groom Service). Elle a surtout capitalisé sur ces solutions – avec le concours d’un développeur sous Android et IOS – et les a adapté à l’univers du monde équestre.

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Créer un écosystème

Pour aller un peu plus loin encore, Sophie Roscheck va s’intégrer dans un écosystème en transformant Ekism en un portail d’applications mobiles équestre. Qu’est-ce que BEEM, La Cabrade, Equidéo et Poney’s Club du Geer ont en commun avec Ekism? Un univers qui tourne autour du cheval en général et de l’équitation en particulier.

Le BEEM, c’est le Brussels Equestrian Endurance Masters qui est tout simplement le plus gros événement mondial d’endurance équestre de l’année 2017! Présentation de l’évènement et résultats dans l’app!

La Cabrade est un grand (1100m2) magasin d’articles spécialisés pour cavaliers situé en région liégeoise. L’application présente leurs produits et services ainsi que des conseils pratiques.

Equidéo, c’est la chaîne online des cavaliers créée par Claude Collard d’ XL Studio . L’application permet aux ama-teurs de suivre tous les évènements en live streaming mais aussi de les revoir à tout endroit et à tout moment.

Enfin, le Poney’s Club du Geer, c’est un manège mais c’est aussi un élevage familial reconnu depuis plus de 30 ans pour produire de nombreux poulains s’illustrant en concours internationaux de saut d’obstacles. L’application per-met d’avoir facilement accès aux informations sur l’infrastructure, l’activité, le calendrier et l’actualité du manège mais aussi de présenter l’ensemble de l’élevage.

« Tous ces acteurs ont donc en commun la passion du cheval et peuvent aussi compter sur une communauté pas-sionnée. Et quoi de mieux qu’une application mobile pour communiquer avec elle » explique Sophie.

Une première application devenue un portail

Au départ, Ekism, c’est une seule application. Après la phase de « débug », Sophie et son équipe y ont vite ajouté d’autres fonctionnalités.

Dans sa première version, on y trouve un annuaire dans lequel se retrouvent tous les métiers liés au monde équestre, les cliniques, les transports dédiés, les ostéopathes, les dentistes, les selleries, les fédérations, les écoles. Plus les coor-données ajoutées gratuitement de tous les praticiens du sport. Ils sont membres de base dans EKISM. On y trouve aussi un agenda reprenant tout le calendrier des fédérations. « Je suis le «couteau suisse» du cavalier branché ».

« Vous voulez un cas concret ? Imaginez que je suis en panne sur l’autoroute avec deux chevaux. Je cherche un transporteur pour m’aider. Je vais dans l’application, je regarde dans la catégorie « transport », j’obtiens une liste de transporteurs qui s’affiche sur une carte. Je me géolocalise, je constate que j’ai un transporteur tout près du lieu et je l’appelle ».

« Pour tous les acteurs professionnels du monde équestre, Ekism devient un nouveau support de communication. J’accole une description de celui-ci dans la rubrique conseil. Elle décrit le service, sa spécificité, pour qui, pour quoi. Prenons l’exemple des selles : il en existe pour toutes les disciplines (dressage, obstacle, endurance, randon-née, western, ... des grandes aux petites tailles), comment bien choisir ? L’application envoie ainsi une notification à des cibles clairement pertinentes. Cette notification est envoyée aux cavaliers mais uniquement sous forme de conseil. Il voit d’abord les 20 premiers caractères de toute une fiche. Ce n’est donc pas polluant pour l’utilisateur».

Outre les disciplines et les parcours dédiés, Ekism offre à ses utilisateurs un outil de balades. «Nous avons ajouté des parcours validés par Randobel, le cavalier est guidé par le gps intégré de son smartphone jusqu’au point de départ. Ensuite, il se visualise grâce à la géolocalisation sur le parcours à l’écran. Plus question de se perdre !».

Déjà plus de 1500 utilisateurs

En l’état actuel des choses, cette application est gratuite. Et le restera, même dans sa seconde version qui vient d’être achevée au bout d’un mois de travail intense. Deux développeurs à temps plein y ont travaillé full-time.

Au programme cette fois, Ekism ID va permettre de créer «la carte d’identité » de son ou de ses chevaux. On y retrou-vera dans son profil les informations suivantes :

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• Nom

• Date de naissance

• Robe

• Taille

• Studbook

• Photo

• Origines

• Identification

• Alimentation

Mais aussi, une « check list » le concernant. On pourra aussi y consigner les informations relatives aux entrainements

• Date

1. Durée

2. Type d’entrainement

3. Les compétitions

• Les coûts

Sans oublier les soins «il m’est arrivé à plusieurs reprises d’être en retard pour les rappels de vaccin, et cela peut être disqualifiant pour la participation à une compétition» ajoute Sophie.

• Date su soin

• Type

1. Vaccin

2. Vermifuge

3. Dentiste

• Conserver des photos

• Les coûts

• Définir des rappels dans le calendrier du smartphone

L’application donnera aussi un récapitulatif de :

• Des activités par cheval

• Du profil

• Des relations avec lesquelles l’utilisateur partage ses données

• Du temps d’activité et des coûts

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Quel intérêt pour le cavalier ?

« L’idée m’est soufflée par ma fille Marine qui a bien cerné les besoins des cavaliers dont elle fait partie, explique Sophie Roscheck, Marine et moi sommes les propriétaires de Stradivarius, un hongre de 9 ans, que monte ma fille. La nouvelle version d’Ekism, EkismID, disponible depuis le 12 novembre sur AppStore et le 15 novembre pour Android, me permet de gérer son quotidien. Je gère ses heures d’entrainement, ses rappels de vermifuge. Je peux y ajouter des intervenants (vétérinaire, dentistes). Je peux partager avec Marine et d’autres utilisateurs, y compris les imageries médicales (radios), le suivi de ses entrainements».

Et, last but not least, si un utilisateur veut vendre son cheval, il dispose ainsi de sa fiche complète de manière instan-tanée».

L’application est disponible dans 7 versions linguistiques : Français, Néerlandais, Allemand, Anglais, Espagnol, Italien et Portugais et elle sera bientôt disponible en Arabe et en Mandarin.

Un sport qui se porte bien !

Contrairement au secteur de l’élevage, où entre 2009 et 2016, la filière connait une petite baisse de régime des naissances (de 12.408 à 10.373), le sport équestre, lui, se porte bien. Malgré la crise financière de 2008. Le nombre d’adhérents est en hausse (de 29.000 à 35.845 - + 24%) ainsi que le nombre de cercles (de 513 à 721).

Le saut d’obstacle reste la discipline reine, avec plus de 9.000 cavaliers inscrits à la Fédération Royale Belge des Sports Equestres (FRBSE) contre un peu plus de 2.000 au dressage.

On trouve «grosso-modo», trois types de chevaux en Wallonie :

Les chevaux de luxe, qui représentent 20% de la population équine (26.200) et qui représentent la bagatelle de 1.211€ de dépenses et d’investissements en moyenne mensuelle, s’agissant pour la plupart d’animaux pratiquant un sport de haut niveau, nécessitant des boxes, des couvertures, des soins assidus.

Les chevaux mixtes (manège ou loisir actif, box en hiver, prairie en été), qui représentent les 3/5e de la population équine (78.000) et une somme mensuelle de 429€ pour leurs propriétaires.

Les chevaux rustiques, qu’on retrouve essentiellement en prairie (loisir occasionnel et petit élevage), représentent 20% de la population équine et coûtent 121€ mensuellement à leurs propriétaires.

Le sport et l’élevage représentent chacun 25% de l’usage des équidés, le loisir (50%) restant son activité reine.

Plus d’infos :

Sophie Roscheck

EKISM

[email protected]

T. +32(0)483 07 56 59

A propos d’InnovaTech :

Ce dossier de presse a été réalisé avec l’aide d’InnovaTech.InnovaTech accompagne les porteurs de projets et entreprises innovantes dans leur projet d’innovation technologique et les aide à se promouvoir auprès de la presse. InnovaTech est financée par le Fonds social européen et la Wallonie.

Plus d’infos sur www.innovatech.be