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DOSSIER DE PRESSE Exposition Magies & Enigmes PHOTOGRAPHIES et DESSINS du 11.10.12 au 01.12.12 vernissage le 11 octobre à 19h SYLVAIN COUZINET-JACQUES * FLORENCE GRANDIDIER * K.I.M (Florence Lucas) * MATTHIAS OLMETA * TTY * WENJING WANG

Dossier de presse, exposition Magies & Enigmes

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Exposition du 11 octobre au 1 décembre

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DOSSIER DE PRESSE

Exposition

Magies & EnigmesPHOTOGRAPHIES et DESSINS du 11.10.12 au 01.12.12

vernissage le 11 octobre à 19h

SY LVA I N C O U Z I N E T - J A C Q U E S *

F LO R E N C E G R A N D I D I E R*

K.I.M (Florence Lucas)*

MATTHIAS OLMETA*

TTY*

WENJING WANG

Galerie LE MAGASIN DE JOUETSwww.lemagasindejouets.fr

19 rue jouvène - 13 200 Arles Mercredi au samedi de 13h30 à 19h30

Le Magasin de Jouets, c’est quoi ?

C’est un espace permanent, depuis 2009, de découverte et de promotion d’artistes émergents. Il s’organise autour d’un espace d’exposition, d’un multishop “Arlette” et d’une librairie. Soucieux de l’accessibilité des oeuvres, le Magasin de Jouets s’attache, en collaboration avec les artistes, à pratiquer une politique commerciale permettant à chacun de trouver une image ou un objet, signés, à la hauteur de ses moyens. Le Magasin de Jouets, épicerie d’art contemporain, se veut un lieu de vie, d’échanges, de découverte et de vie culturelle. La galerie organise des rencontres avec les artistes, des signatures, des écoutes d’œuvres sonores, projections d’œuvres vidéo et des stages notamment en direction du jeune public. En 2012, la galerie vous entrainera dans un “cabinet de curiosités” en constante évolution.

La galerie fait partie du réseau Arles Contemporainwww.arles-contemporain.com

© K

.I.M

(Flo

renc

e Lu

cas)

Magies & EnigmesL’exposition Magies & énigmes, présente un dialogue entre les oeuvres de six artistes contemporains : SYLVAIN COUZINET-JACQUES * FLORENCE GRANDIDIER * K.I.M (Florence Lucas) MATTHIAS OLMETA * TTY * WENJING WANG

Oscillant entre pensées magiques et exploration cartésienne du langage de l’image, entre aléatoire et détermination, l’exposition tente d’établir une discussion entre les modes d’apparition de l’Image, ou comment les artistes d’aujourd’hui s’engagent entre le flux des images numériques et la création d’objets uniques, précieux, qui confèrent une aura retrouvée à la re-présentation de notre monde.

En rassemblant ces oeuvres qui abordent cette relation à la création grâce au dessin, à la photographie, à la modélisation 3D… (la création n’est pas une question de technique mais de sujets)… le Magasin de jouets vous convie à un voyage entre ces deux mondes qui peuvent et doivent continuer à dialoguer afin de défricher, aussi rapidement qu’apparaissent les nouveaux territoires, notre place face à la création et à la diffusion des images, entre magies et énigmes.

Nicolas Havette / Direction artistique contact : [email protected]

Cette exposition fait partie du programme de la manifestation: Octobre Numériquewww.octobre-numerique.fr / + d’info voir page n°7

GENERALMOTORS

Mon travail s’articule pour l’essentiel en le ré-enchantement d’icônes de notre culture contemporaine. Ce déplacement souligne alors la dimension fictionnelle propre au régime des images, et permet de regarder à nouveau un monde – le notre – devenu alors étranger et magique, souvent en crise.

La pièce présentées est issue de recherches que j’ai mené en résidence d’artiste à Deauville durant l’été 2012, alors invité avec d’autres jeunes photographes par Patrick Rémy (éditions STEIDL). Le projet que j’ai mené à Deauville intitulé General Motors s’articulait autour de la figure mythologique de la voiture, en tant que cette figure non seulement pouvait symboliser une dérive des images (metaphorai en grec signifie un transport) mais aussi par glissement s’associait à une autre figure tutélaire et symbolique de la ville normande, les chevaux. L’écart entre les activités hippiques de la ville de Deauville et la puissance des moteurs de voitures calculée en chevaux a été un des lieux mentaux que j’ai arpenté durant la résidence.

Né en 1983, Sylvain Couzinet-Jacques est diplômé de l’Ecole supérieure des Beaux-arts de Marseille et de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2010 et 2012. Il vit et travaille à Toulouse.

SYLVAIN COUZINET-JACQUES“Le ré-enchantement d’icônes”

© Sylvain Couzinet-Jacques

CYCLE

Bousculée par son histoire personnelle, traversée simultanément par l’expérience de la mort et de la vie, elle parle à travers ses images de son histoire intime, qui résonne comme une interrogation universelle sur l’existence et la finitude.

Florence Grandidier est née à Paris en 1974.Elle débute des études d’Histoire de l’Art à la Sorbonne à Paris, puis se dirige vers une formation d’Arts Appliqués et sort diplômée de l’ESAG (Ecole Supérieure d’Arts Graphiques) en 1999.

Habituée des cartes blanches , elle conçoit les images de nombreuses affiches et identités pour des theatres et festivals culturels. Sa rencontre avec Philippe Arlaud, metteur en scène de théâtre et d’Opéra, marque le début d’une collaboration riche autour de projets tels les Opéras Fidelio à Baden Baden et l’Amour de loin à Darmstadt pour lesquels elle crée les photographies qui seront projectees et mises en espace.

Exposition collective: « La Cour des Miracles » à la Galerie Artcore à Paris, en 2004Exposition solo: Feldkirch , Autriche en 2011

La rencontre entre Florence Grandidier et la galerie du Magasin de jouets a pu se faire grâce aux lectures de portfolio des Voies-Off (Arles)

FLORENCE GRANDIDIER

Florence Lucas alias K.I.M. est une thésauriseuse compulsive d’images. Qu’il s’agisse de ses propres clichés (sa série « Time Out » sur Facebook est riche de près de 300 images), des images qui illustrent chacun des morceaux de sa playlist YouTube – la Flokimothèque –, des photographies qu’elle glane sur Internet et qu’elle s’approprie en dessin, son iconographie est pointue, pertinente, cohérente. Chacune de ses images interloque, instille un savant effet d’étrangeté.

Changer le banal en obscène, parer l’ordinaire, l’inoffensif, d’une monstrueuse beauté : c’est à une expérience de nature schizophrène que nous convie Florence Lucas en nous présentant ses dessins. Cette perfectionniste qui se définit comme un « artisan » plutôt que comme une artiste nous enjoint, dans sa froide générosité, à regarder à travers ses yeux. Elle nous force la main dans son imaginaire fécond et nous invite à nous prêter à des jeux d’associations hypnotiques.

Aucune faute de goût dans ce cabinet de curiosités mental qui relève du surréalisme ethnographique. Une collection horrifique, une poétique dans la perversion, chaque dessin est comme un coup de théâtre savamment orchestré qui fait clapoter la surface du réel. Caroline Dumoucel

K.I.M. (Florence Lucas)“Une thésauriseuse compulsive d’images”

La technique de l’ambrotype alliée à la découverte du chamanisme, permet à Matthias Olmeta de produire des œuvres libérées de la peur de soi et de l’Autre. Elles nous rapprochent davantage de celui-ci et appellent à la méditation, à une reconnexion avec le monde et le divin.

On perçoit dans ces photos à la fois ce qui est et ce qui ne sera plus, ensemble mis en lumière par l’ambrotype qui ne fixe pas l’image mais lui donne toute sa liberté. Matthias Olmeta appelle cela les vibrations de l’argent.

Ses œuvres font partie des collections suivantes : le Vancouver Art Gallery au Canada, la DRAC PACA, la DRAC Alsace, le Wilson Centre for Photography en Angleterre, Elton John, le musée Nicephore Niepce, la BNF, Agnès b. et diverses collections privées en Hollande, Belgique, France et Etats-Unis.

MATTHIAS OLMETA“Des œuvres libérées de la peur de soi et de l’Autre”

ETERNAL HEADS / ETERNAL FLOWERSDans un contexte de recherche et d’innovation, TTY vise à développer de nouvelles œuvres liées aux enjeux contemporains et futurs de l’image. L’exploration, avec le traitement numérique de celle-ci, et son impression grand format également numérique, sont essentielles.

L’objet de ses recherches est la création d’un ensemble cohérent ayant pour thématique, « une histoire humaine » ; son évolution, une mutation génétique, la transformation de son cadre de vie et une dématérialisation physique dans le sens où nous l’entendons aujourd’hui.

Ce travail invite le spectateur à se positionner, par rapport à ses réflexions et intuitions, sur les idées d’évolution et de transformation de l’espèce humaine qui, dans sa forme future se définira plus par des flux d’informations que par des besoins ou des fonctions.

TTY“ Trouver la forme simple et fondamentale ; l’Urform “

BLISSEst-ce une coïncidence si Nièpce a pris la première photo du monde à travers sa fenêtre? L’arrivée de l’écran (que ce soit la télévision, l’ordinateur, le téléphone mobile, etc) nous ouvre une autre fenêtre. Par sa lumière, il insère sans arrêt un autre espace-temps dans le monde réel. C’est ainsi que Paul Virilio dit que l’écran est le lieu des dimensions de l’espace perdu et les transformations technologiques du temps. Il modifie notre relation à l’espace, il est une surface de montage pour sa “virtualisation accélérée”. L’image n’est plus seulement attachée à la lumière réelle. La lumière de l’écran nous envoie des images, elle devient une autre source de l’empreinte. J’ai mis le papier photo argentique directement sur l’écran. Les produits chimiques sur le papier réagissent selon la lumière émise par l’écran. J’ai eu une photogramme de cette image à ce moment-là sur cet l’écran.

Wenjing Wang / 2012

WENJING WANG“ L’écran nous ouvre une fenêtre “

fond d’écran de Windows Vista / 7

fond d’écran de Windows 8 / vista

Édito

Octobre Numérique est un label créé par la Ville d’Arles afin de fédérer énergies et talents au carrefour de la création, de l’innovation et de l’économie numérique.Simples utilisateurs ou passionnés, nous vivons dans un monde où le numérique est de plus en plus présent. Il touche la création contemporaine, les métiers, la recherche… notre vie quotidienne. Pour que chacun d’entre nous ait l’opportunité de s’approprier ces technologies, la Ville d’Arles organise en octobre ces rencontres afin de donner à voir, à apprendre et à comprendre en multipliant les opportunités d’échanges entre un large public d’amateurs, de professionnels, de chercheurs et de créateurs, au cours de projections, de débats, d’expositions et de festivités.Car il en va de même pour toutes les innovations, ce n’est que grâce à la transmission du savoir – à la connaissance donc – que nous ne les subissons plus, mais au contraire, que nous pouvons tenter de les maîtriser.

Le Magasin de jouets & Octobre Numérique

Par ce que les artistes ne sont pas en marge de la société mais au coeur de ses préoccupations,Par ce que la génération des images et leur diffusion par les flux et les techniques numériques sont des données incontournables aujourd’hui et qu’il faut les prendre à bras le corps,Par ce que la création à pour charge de donner à penser autant qu’à voir, Par ce que la galerie du Magasin de jouets désire être au coeur de la vie de la ville d’Arles,

J’ai souhaité par l’exposition Magies & Enigmes participer à l’énergie mise en oeuvre par la Ville d’Arles grâce au soutien de la région PACA par le biais d’Octobre Numérique

Nicolas Havette / Direction artistique