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Dossier de presse Exposition « Sur les traces des Becquerel · Le parcours de la visite débute dans la Chapelle où une aire de stationnement permet aux cars d’y demeurer le temps

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Dossier de presse Exposition « Sur les traces des Becquerel »

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Communiqué de presse

Du 4 septembre au 30 novembre 2011, la Municipalité de Pornichet met la science à l’honneur en accueillant l’exposition « Sur les traces des Becquerel : la radioactivité ». Ce projet est associé à l’exposition « La robe et le nuage », présentée au Hangar 21 à Nantes depuis le 9 juin et jusqu’au 15 octobre.

Située dans la villa « Ar Bann » ayant appartenu à Jean Becquerel, l’exposition revient sur la découverte de la radioactivité grâce aux travaux pionniers des Becquerel, des Curie et des Joliot-Curie, tous prix Nobel de physique ou de chimie. A travers la présentation d’instruments scientifiques emblématiques, de films et de démonstrations, l’exposition propose un parcours autour de six grandes thématiques :

- Présentation de la lignée Becquerel - Jean Becquerel, ancien propriétaire de la maison «Ar Bann» - Découverte de la radioactivité naturelle par Henri Becquerel et travaux de Pierre et Marie Curie sur la quantification de la radioactivité naturelle - Découverte de la radioactivité artificielle par Irène et Frédéric Joliot-Curie - Premières applications médicales - Mesure de la radioactivité

La chapelle Sainte-Marguerite, située à 400 mètres de la villa « Ar Bann », propose au public plusieurs expériences et dispositifs pédagogiques, des films et posters, traitant de l’incidence des rayons cosmiques, de la radioprotection, de l’application médicale dite radio-immunothérapie et du rôle du cyclotron Arronax. Les étudiants de l’Ecole des Mines de Nantes (laboratoire Subatech) et de l’Université de Nantes ont spécialement mis en place pour l’événement, un circuit didactique afin que chacun puisse, par l’expérimentation, comprendre les phénomènes de la radioactivité. Cette exposition retrace une véritable épopée scientifique et médicale !

Infos pratiques : Exposition du 4 septembre au 30 novembre 2011 à la Chapelle Ste-Marguerite, 37 avenue du littoral, et à Villa Ar Bann, 9 av des Chênes Verts à PORNICHET Horaires d’ouverture :

- Les samedis et dimanches (du 4 septembre au 23 octobre) : de 10h30 à 13h et de 14h à 17h30

- Vacances de la Toussaint (du 25 oct. au 1er nov) : de 14h à 17h30 Visites scolaires : exclusivement sur rendez-vous : [email protected] DUREE DE LA VISITE : Environ 2H ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE RENSEIGNEMENTS ET INFOS PRATIQUES : 02 40 11 55 55

Partenaires : Mairie de Pornichet, l'IRSN, Mr. Doré, propriétaire de la villa Ar Bann, le Musée Curie et le Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, le laboratoire de recherche Subatech, la Mission de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique de l'Université de Nantes, le GIP Arronax, l'Ecole des Mines de Nantes.

Site Internet de la Ville de Pornichet : www.mairie-pornichet.fr

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Edito

Sur les traces des Becquerel : la Science à l'honneur à Pornichet !

La ville de Pornichet accueille à Sainte Marguerite, une exposition sur la radioactivité. A l'heure ou l'énergie nucléaire fait débat, une telle présentation à la fois d'œuvres matérielles mais aussi de différentes expériences, offre un éclairage passionnant sur les origines d'une révélation scientifique de premier ordre. La tenue de cette exposition fait écho à l'exposition nantaise « la robe et le nuage ». Elle revient pour une grande part au Pornichétin Jean-François Chatal, Professeur Émérite des Universités et ancien chef de service de médecine nucléaire au Centre Régional de Lutte Contre le Cancer, René Gauducheau à Nantes. Je tiens ici à le remercier sincèrement ainsi que toute l'équipe de scientifiques qui l'accompagne. Pornichet se devait d'organiser un tel événement, parce que Jean Becquerel, le dernier grand physicien d’une lignée exceptionnelle, y a vécu pendant près de 50 ans dans une maison qu’il a acheté en 1907 et baptisée Ar Bann, « les rayons » en breton, en hommage à son père Henri Becquerel, récompensé en 1903 par le prix Nobel de physique pour la découverte de la radioactivité naturelle. Le propriétaire actuel d’Ar Bann, Alain Doré, nous ouvre généreusement les portes de sa villa. Le public pourra ainsi être plongé dans l'ambiance de l'époque à travers les murs de cette belle maison typique du patrimoine balnéaire de Pornichet en passant par la chapelle de Sainte Marguerite où débute la visite. Organisée en partenariat avec l'IRSN, Nantes Métropole, la Région des Pays de la Loire, l'Université de Nantes, l'École des Mines de Nantes, le CNRS, Subatech, Arronax et l'ASN, l’exposition « Sur les traces des Becquerel » est un parcours original où le visiteur va de découvertes en découvertes. Bonne visite ! Robert Belliot, Maire de Pornichet

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Une exposition pédagogique ouverte aux collèges et lycées

Cette exposition est ouverte aux établissements scolaires sur rendez-vous.

Un ou deux animateurs sont présents sur les lieux pour présenter les expériences et assurer l'exploitation scientifique de l'exposition.

Un dossier pédagogique sera disponible et adressé aux enseignants qui s'inscriront pour la visite.

Cette exposition s'adresse bien évidemment aux classes de terminales scientifiques des lycées dont la radioactivité est au programme de Physique Chimie, mais plus généralement à tous les niveaux des classes de lycée que le sujet touche comme les Sciences de la Vie et de la Terre (datation radioactive), l'Histoire-Géographie (Tchernobyl, Hiroshima et Nagasaki), les Mathématiques (fonctions logarithme et exponentielle), l'éducation civique.

Les classes de collèges et tous les enseignants sensibilisés par ce sujet trouveront également ici l'occasion de travailler sur un sujet sensible, complexe et terriblement d'actualité.

Le parcours de la visite débute dans la Chapelle où une aire de stationnement permet aux cars d’y demeurer le temps voulu. Après une découverte introductive des notions scientifiques nécessaires, le public est invité à se rendre dans la maison par une promenade de quelques minutes, puis de revenir à la Chapelle.

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Pornichet patrimoine

Ar Bann, villa de physicien

A partir du 4 septembre, la villa Ar Bann, située au 9 avenue des Chênes Verts, accueille une exposition sur la découverte de la radioactivité par Henri Becquerel et Pierre et Marie Curie. L'occasion de revenir sur l'histoire de cette belle demeure...

En 1899, Lucy Hack achète à son beau-frère Charles Spiers, marié à sa soeur Mélicent Hack, un terrain situé en face de leur propriété Ker Gaidic. Elle fait construire une villa de style italien composée de pierres de roche, de pitchpins, surmontée de tuiles de Beauvais.Elle la dénomme « Marie-Claire » mais elle sera plus communément appelée la "Villa Hack", du nom de sa propriétaire. Lucy Hack loue la villa à la belle saison et notamment à Alfred Bruneau qui y compose son opéra "L'Ouragan" en 1901.

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En 1903, Henri Becquerel reçoit le Prix Nobel de Physique qu'il partage avec Pierre et Marie Curie pour leurs travaux sur la radioactivité. A cette époque, il est remarié avec Louise Lorieux et séjourne régulièrement au Manoir de Pen Castel au Croisic, appartenant à sa belle-famille. Il fréquente également la plage de Sainte-Marguerite et c'est là que son fils Jean décide d'acquérir une villa. Jean Becquerel achète la villa Marie-Claire en 1908 et, la même année, son père décède. C'est sans doute pour lui rendre hommage, qu'il rebaptise la villa Ar Bann signifiant « les rayons » en breton.

Sur le fronton, au-dessus de la porte d'entrée, il fait ajouter les armoiries de la famille Becquerel datant du 17ème siècle. Réalisées par R. Chedeville, elles représentent deux oiseaux se disputant une grappe de raisins, définies dans le langage héraldique d'Hzier : "D'azur à un rocher d'argent portant deux oiseaux affrontés et becquetant une grappe de raisins d'or feuillée et tigée de même, mouvant du chef". Certains y voient là, une querelle de becs, anagramme de Becquerel...

Egalement physicien et ancien élève de l'Ecole Polytechnique, Jean a succédé à son père à la chaire de Physique Appliquée au Muséum National d'Histoire Naturelle. Ses recherches portent alors sur l'étude des propriétés optiques et magnétiques des cristaux à basses températures.

Bien qu'en vacances à Sainte-Marguerite, il ne peut arrêter ses expériences et aménage au deuxième étage de sa villa, un petit laboratoire isolé de panneaux de liège de 5 cm d'épaisseur.

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Egalement musicien, il y joue de l'orgue sous l'égide du compositeur Marcel Dupré, titulaire des Grandes Orgues de Saint-Sulpice à Paris, lors des séjours de ce dernier à Sainte-Marguerite.

En 1946, Jean est élu membre de l'Académie des Sciences. Le 4 juillet 1953, il décède dans sa villa à l'âge de 75 ans, sans descendance. Son épouse vivra encore de nombreuses années à Ar Bann... Source : Office de tourisme http://www.pornichet-patrimoine.com/article-ar-bann-villa-de-physicien-82172019.html

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Partenaires et co-organisateurs du projet

YVES THOMAS Yves Thomas est Professeur des Universités émérite de l'Université de Nantes et de son école d'ingénieurs (Polytech). Il a vécu tous les métiers de l'enseignement supérieur: chercheur en automatique, enseignant à tous les niveaux, directeur d'établissements (IUT, école d'ingénieurs, GIP), Directeur Régional de la Recherche et de la Technologie au Ministère chargé de la Recherche, Président de la société filiale de l'université de Nantes, responsable de contrats internationaux (USA, Chine, Algérie...) et de grands contrats avec l'industrie (EDF, France Télécom, Essilor, GDF-SUEZ..), chef de projets académiques, contributeur à la diffusion de la culture scientifique et technique. A ce dernier titre, il est notamment le co-instigateur de la mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain placée sous l'égide du Musée des Arts et Métiers du CNAM Paris, co-fondateurs de la revue régionale trimestrielle "Têtes Chercheuses".

JEAN-FRANCOIS CHATAL Jean-François Chatal est Professeur émérite de classe exceptionnelle en médecine nucléaire à l’université de Nantes. En 1975 il a fondé une équipe de recherche dédiée à l’utilisation diagnostique (imagerie scintigraphique) et thérapeutique (radioimmunothérapie) d’anticorps monoclonaux radiomarqués en cancérologie. Cette équipe de recherche était intégrée dans un groupe de recherche plus large, spécialisé en immunologie et en cancérologie et sous la tutelle de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l’université de Nantes. A la fin des années 1980 il a contribué au développement clinique d’une nouvelle méthode de ciblage tumoral appelée pré-ciblage, initiée et développée par la société Immunotech de Marseille. En 2006 un article publié dans le journal américain « Journal of Clinical Oncology » a rapporté, pour la première fois, un gain significatif de survie avec la radioimmunothérapie pré-ciblée chez des malades avec un cancer médullaire de la thyroïde métastatique et en progression rapide. A la fin des années 1990 il a, pour la première fois, introduit en France l’utilisation d’un radionucléide émetteur de particules alpha, le bismuth-213, pour une utilisation en alpha-immunothérapie. Enfin il a initié, avec 2 autres collègues, le projet d’installation à Nantes, d’un cyclotron de haute énergie et haute intensité appelé Arronax et dédié à la production de radionucléides innovants pour la recherche en médecine nucléaire en Europe. Il est également à l’initiative de l’accueil du projet d’exposition « La robe et le nuage » sur les thèmes des rayons X, de la radioactivité et de la radioprotection, présentée à Nantes depuis juin 2011au Hangar 21.

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BERNARD KUBICA Entré au laboratoire de physique nucléaire d’Orsay en 1976, Bernard Kubica a exercé l’essentiel de sa carrière au CNRS, et plus particulièrement à l’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3). Son parcours professionnel l’a amené en 1993 au laboratoire de physique de Nantes, devenu depuis le laboratoire SUBATECH. De formation scientifique, Bernard Kubica a contribué au développement d’expériences de physique nucléaire auprès de divers accélérateurs de particules internationaux. En 1999, il crée à Nantes les cafés scientifiques, et en 2003, prend progressivement en charge la communication de son laboratoire. En 2005 il devient responsable de la communication de SUBATECH, et s’investit dès lors dans la médiation et la vulgarisation de la culture scientifique et technique.