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DOSSIER DE PRESSE 2012

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DOSSIER DE PRESSE 2012

Dix raisons d’y plongerIl existe un lieu où l’océan accepte de dévoiler ses mystères sous-marins, et laisse approcher ses abysses à pieds secs.La Cité de la Mer de Cherbourg qui s’est consacrée à ce thème, retrace la grande aventure de l’homme sous la mer. Logée sous la grande voûte Art Déco de l’ancienne gare maritime, elle investit ce patrimoine unique d’architecture, construit en 1933. Figure de proue de la grande rade, l’une des plus vastes au Monde.

Il y a quinze ans, une poignée de passionnés réu-nis autour de Bernard Cauvin, élu local et ancien des chantiers navals de Cherbourg, jetaient les bases de cet ambitieux projet de la Cité de la Mer et sauvaient ainsi l’édifice menacé de disparition. Dix ans après son inauguration, toujours sous la présidence de Bernard Cauvin, elle compte parmi les grands parcs de loisirs français grâce à une programmation qui propose au visiteur une série d’expériences exaltantes et instructives. Ce n’est pas un hasard si le cinéaste Jacques Perrin y a élu domicile pour tourner la scène finale de son dernier film Océans, en y créant La Galerie des Espèces Disparues.

Une journée de visite n’est pas de trop pour découvrir les exploits des aventuriers des grands fonds, s’émerveiller des richesses de la vie sous-marine et s’immerger à bord du Redoutable, premier sous-marin nucléaire français construit à Cherbourg, le plus grand sous-marin visitable au monde.En 2012, la Cité de la Mer fête ses 10 ans d’exis-tence, ses 2 500 000 visiteurs… et redonne âme à son patrimoine et à sa vocation de port trans-atlantique. De cette gare unique par sa taille, ont en effet transité dès l’année 1870 les plus grands paquebots en partance vers les Amériques dont le célèbre Titanic pour sa seule escale continen-tale avant l’ultime traversée.

Cent ans après, la Cité de la Mer se souvient…

1 Découvrir un patrimoine architectural unique

2 Suivre l’aventure des conquérants des profondeurs

3 Comprendre la vie sous-marine

4 Rêver à l’odyssée des hommes poisson

5 Se glisser dans la peau d’un océanographe

6 S’offrir des émotions fortes en « marchant sous la mer »

7 Explorer le Redoutable

8 Poursuivre Octobre Rouge

Dès avril 2012… 2000 m2 et une heure supplémentaire de visite

9 Cap sur les Amériques

10 Titanic, retour à Cherbourg

Annexe : La Cité de la Mer en chiffres

Infos Pratiques

Alors prêts à plonger ?

En voici dix bonnes raisons.

Poussez la porte de la grande halle de la Cité de la Mer, et vous découvrez la formidable architecture de l’ancienne gare maritime de Cherbourg. Son horloge trônant en haut d’une volée d’escaliers, ses passerelles, ses rails dont on voit encore la marque au sol, ses vingt-huit arches suppor-tant une impressionnante voûte de béton, ses éléments de décor imitant le granit.

Découvrir un patrimoine unique

Inaugurée le 30 juillet 1933, cette splendeur Art Déco conçue par l’architecte Levavasseur devient la plus grande gare maritime du monde et aussi la plus vaste construction de France après le Château de Versailles. C’est dire l’importance accordée alors au trafic transatlantique. Depuis la fin du XIXe siècle, ils sont nombreux, hommes et femmes, qui décident d’aller tenter leur chance dans le Nouveau Monde. Clin d’œil de l’histoire, l’américain Boeing teste cette même année le premier vol commercial d’un de ses avions, qui signera vingt ans plus tard le déclin des paque-bots de ligne.Deuxième port français après Marseille, Cherbourg a vu grand et beau. À l’époque, jusqu’à sept trains en provenance de Paris débarquent chaque jour leurs passagers prêts à voguer vers les Amériques. La plupart sont anonymes mais certains - Charlie Chaplin, Richard Burton ou Liz Taylor - figurent parmi les stars les plus glamour de l’époque. Partis de la gare Saint-Lazare, ils sont quelques heures plus tard au pied de l’un de ces liners aux couleurs de la Cunard ou de la White Star.

Dans le Hall des Transatlantiques où se passent les formalités de douanes et d’embarquement, ils découvrent déjà l’atmosphère soignée qu’ils retrouveront une fois à bord. En témoigne aujourd’hui la salle des pas perdus, toujours en parfait état, avec ses boutiques, sa poste, ses cafés que l’on croirait fermés de la veille.« Notre-Dame des Queens », son surnom d’avant-guerre, subira un destin contrarié. Minée par les Allemands en 1944, elle est reconstruite mais ne connaîtra jamais plus l’affluence. La montée en puissance de l’aviation commerciale cause sa perte. Au point d’être abandonnée à la fin des années 70. Par miracle, elle échappe à la destruction en devenant Monument Historique et retrouve une nouvelle vie grâce à la ténacité de Bernard Cauvin avec l’ouverture de la Cité de la Mer le 29 avril 2002.

La Gare Maritime Transatlantique de Cherbourg, un patrimoine unique en Europe, dernier vestige Art Déco Maritime

Suivre l’aventure des conquérants des profondeursSoucoupes volantes ou navires du Capitaine Némo ? Dès l’entrée de la Cité de la Mer, le visiteur est accueilli par les champions des grandes profondeurs. De drôles d’appareils, qui peuplent la « Grande galerie des engins et des hommes ». Ils s’appellent « Nautile », « Archimède », « Shinkai », « Cyana », « Globule ».

Ce sont eux qui ont permis aux océanautes, pionniers des abysses, d’aller toujours plus loin dans l’exploration de ces fonds marins moins connus à ce jour que la lune ! Certains comme le Nautile français, le Mir russe et l’Alvin américain, ont plongé sur l’épave du Titanic. Quant à l’Archimède, il est descendu en 1962 à 9 545 mètres sous le niveau de la mer.Au-delà de l’exploit scientifique, l’exploration sous-marine est une aventure humaine. La Cité de la Mer met à l’honneur ces aventu-riers, depuis la première cloche de plongée du XVIe siècle jusqu’aux scaphandres les plus modernes.

Hommage aux américains William Beebe et Otis Bardon, qui dès 1934 est descendu à – 900 mètres dans son bathysphère d’1,45 m de diamètre relié par un câble à la surface.

Hommage au Suisse Auguste Piccard, « modèle » du Professeur Tournesol pour Hergé, génial inventeur en 1948 du premier bathyscaphe. 26 ans plus tard, son fils Jacques bat le record absolu des profondeurs à bord du Trieste : - 10 916 m.

Hommage enfin à Henri-Germain Delauze. Cette figure de l’aven-ture des grandes profondeurs a créé la Comex, connue dans le monde entier pour ses compétences en matière d’ingénierie sous-marine.

La Grande Galerie des engins et des hommes et ses engins « grandeur nature »

Conçu par l’architecte de la mer et Académicien Jacques Rougerie, ce bassin unique en Europe s’observe à trois étages différents, histoire de mieux comprendre l’organisation d’un tel éco-système. Sous la mer aussi, on s’allie, on se déteste et on protège son territoire à tout prix. La fierté des responsables de cet aquarium hors normes ? Avoir réussi le peuplement uniquement avec des « post-larves » récoltées dans la nature (avant les prédateurs naturels) et élevées dans les nurseries de la Cité de la Mer. Une politique qui s’inscrit dans une démarche résolument durable et écologique. Elle s’applique aussi pour la reconstitution des coraux qui sont implantés tout bébés pour orner les différents bassins.

La promenade se poursuit entre les seize autres aqua-riums réservant autant de surprises et de merveilles. Chacun est destiné à faire comprendre les différents modes de propulsion des poissons et des invertébrés.

Comprendre la vie sous-marineTout d’abord un aquarium d’eau de mer géant ! Imaginez un mur de verre de 11 mètres de hauteur et de 4,10 m de diamètre, derrière lequel virevolte une myriade de 1200 poissons et invertébrés. Précisément le spectacle que l’on découvrirait en plongeant du côté de Tahiti. Un spectacle éblouissant. Au-delà de l’enchantement des couleurs et des formes, il montre comment 200 variétés s’adaptent, se nourrissent et co- habitent parfois dans des milieux extrêmes. Le tout dans les conditions tropicales fidèlement reproduites, jusqu’à suivre l’intensité des lumières du jour et de la nuit.

Mention spéciale à la fascinante collection de méduses Aurélie, dont la Cité de la Mer est devenue le grand spécialiste en Europe. Enfin on saluera comme il se doit l’incroyable nautile, ce crustacé préhistorique dont les ballasts se vident et se remplissent selon qu’il cherche à monter ou à descendre. Une technique de dépla-cement vieille de 400 millions d’années dont se sont directement inspirés les inventeurs de sous-marins. Le clou pour les enfants, le bassin tactile qui leur permet de mettre les mains dans l’eau et de caresser une colonie de raies et de poissons dociles. Gare aux coups de foudre !

Possibilité de visiter les quarantaines avec un biologiste de la Cité de la Mer

La volonté des hommes d’explorer les fonds marins ne date pas d’hier, selon qu’ils rêvaient d’exploits ou de conquêtes guerrières. On raconte que quatre siècles avant notre ère, la jeune grecque Cyana mit en déroute la flotte perse en plongeant sous les navires ennemis pour rompre leurs amarres. Aujourd’hui, le défi de l’augmentation de la pression sur le corps n’est plus un obstacle. Qu’il s’agisse du matériel de protection ou du système de respiration, tout est très au point. Il s’agit pourtant d’une décou-verte récente, comme le révèle la Cité de la Mer, où les hommes poisson sont à l’honneur. Leur fantastique odyssée est retracée à travers une galerie d’illustrations et d’objets d’époque qui laissent rêveur… Ou font froid dans le dos.Honneur aux croquis du scaphandre à casque imaginé par Léonard de Vinci au XVIe siècle, bien avant l’invention en 1864 du premier modèle autonome avec réserve d’air comprimé par les français Rouquayrol et Denayrouze.

Rêver à l’odyssée des hommes poisson

Ce même système qu’avait imaginé Jules Verne dans Vingt Mille Lieux sous les Mers.Il faut attendre 1933 pour voir l’invention du détendeur, ce petit appareil respira-toire qui permet d’évoluer librement sous l’eau. Dix ans plus tard, le commandant Cousteau perfectionne le système, et démocratise la plongée avec bouteilles. Aujourd’hui, les hommes repoussent leurs limites grâce aux caissons hyper-bares reliés à des systèmes embarqués à bord.

Record à battre : - 10 916 mètres !

Les océans ont beau recouvrir les trois-quarts de la planète, ils gardent aujourd’hui autant de secrets que notre système solaire. C’est dire si le travail des chercheurs océano-graphes peut encore réserver de grandes sur-prises. Question stratégie, les grands fonds intéressent les industries pharmaceutiques et énergétiques pour toutes les richesses qu’ils pourraient contenir. À l’aide de films et de témoi-gnages, la Cité de la Mer explore ces abysses aux paysages lunaires où la lumière n’entre jamais. Entre éruptions volcaniques et plateaux désertiques, on y découvre des animaux vrai-ment effrayants qui seraient pourtant nos lointains cousins. Car si l’on en croit de nombreux scientifiques, la vie terrestre aurait bien pu appa-raître dans ces territoires extrêmes…

Se glisser dans la peau d’un chercheur océanographe

De nombreux films et témoignages sont disponibles à la médiathèque

et ses 2 500 références

À gauche, Henri-Germain Delauze.

Rendez-vous est donné sur le parvis de la Cité de la Mer à la porte d’embarquement de cette attraction phare. Petits et grands, tous doivent réserver leur créneau pour tenter l’aventure d’« On a marché sous la mer ». Suivant les ins-tructions du Capitaine Glass, voilà nos héros prêts pour un voyage au cœur des abysses pas si virtuel que ça. Après avoir subi les tests d’aptitude règlemen-taires et appris les gestes des plongeurs, les voilà à bord de la capsule Hadalys.

S’offrir des émotions fortes en « marchant sous la mer »

Ce « simulateur de dernière génération » comme l’assure le capitaine, les conduit directement à moins 10 000 mètres sous le niveau de la mer. Gare aux éruptions volcaniques, aux rencontres avec d’inquiétantes créatures et aux turbulences de rigueur. Trente minutes plus tard, les voilà de retour à la surface, salués comme il se doit par une superproduction dont tous sont les héros grâce à un habile procédé vidéo. Surprises et dépaysement assurés.

Inscription obligatoire à l’accueil, durée de l’attraction : 50 minutes.

Une animation virtuelle et interactive

à vivre en famille : On a marché sous la mer

Explorer le Redoutable

Un moment fort de la journée à la Cité de la Mer : l’occasion unique de décou-vrir ce bijou de la marine française, sauvé par la volonté de Bernard Cau-vin qui en a fait la pierre angulaire de son projet. Construit à Cherbourg puis lancé le 29 mars 1967, le Redoutable a été le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins français, une vedette de la Guerre Froide. Après 20 ans de service et l’équivalent de 32 fois le tour du monde, ce géant de 128 mètres a été désarmé. Il accueille désormais les visiteurs guidés par la voix de son commandant.

Audio-guide à l’oreille, pas question de ne pas suivre les instructions à la lettre pour découvrir les différentes parties de l’habitacle, « un cocktail particulièrement complexe où devaient cohabi-ter 130 membres d’équipage pendant 70 jours, 16 missiles capables d’atteindre une cible à 3 000 km et une centrale nucléaire qui aurait pu alimenter tout Cherbourg en électricité ».Entre bruitages, vibrations et consignes du pacha, on se prend presque pour un membre d’équipage en plongée. On imagine même se faufiler dans les coursives pour regagner sa couchette dans le plus pur style années 60. Tout y est, jusqu’à la machine à café d’époque.

Durée de la visite (interdite au moins de 5 ans) : 35 minutes.

Pour les groupes, des visites guidées par d’anciens sous-mariniers.

La privatisation possible pour un dîner à bord !

Plantons le décor : Une salle aux équipements sophistiqués, le top du top en matière de simu- lateurs de pilotage en trois dimensions, le tout baignant dans la pénombre éclairé par les signaux lasers des écrans. Imitant Sean Connery dans le film

À la poursuite d’Octobre Rouge dans le rôle d’un commandant soviétique prêt à livrer son sous-marin à la marine améri-caine, la Cité de la Mer propose au visiteur de se replonger dans la Guerre froide. Dans une atmosphère mystérieuse emplie de bruits de sonars, d’ordres de transmissions et de ron-ronnement des machines, on se retrouve à la manœuvre, installé dans l’une des quatre cabines de pilotage virtuel du Furtif.

Poursuivre Octobre Rouge

Et là, gare aux obstacles, la défense nationale est en jeu. C’est à qui identifiera un convoi suspect tout en restant aussi discret que pos-sible, et effectuera une plongée en réglant au millimètre les commandes des gaz et des ballasts.

Autre expérience à vivre grandeur nature, le poste de travail des « Oreilles d’or », ces hommes à l’audition extrêmement fine. Dans les sous-marins, il leur revient de détecter tout bruit suspect à des kilomètres à la ronde pendant la plongée. Eh oui, malgré tous les progrès techniques, on n’a pas encore trouvé mieux !

Fortement recommandé pour les ados : des simulateurs fidèles à la réalité

On a tous en tête ces images de paquebots rangés le long du quai, de la foule qui se presse à son pied, des passagers penchés sur les balustrades qui tentent d’adresser un dernier adieu à leur famille déjà à peine visible.

On ne peut parler de Cherbourg sans évoquer les 150 années d’épopée transatlantique.

Construit en près d’un siècle de travaux titanesques, le port de Cherbourg était un mouillage sûr qui a permis le développement de paquebots toujours plus grands et plus rapides dont le Titanic, qui fit escale pour quelques heures le 10 avril 1912.

L’épopée transatlantique de Cherbourg 22 juin 1847 : La frégate Union, un steamer de la Compa-gnie Générale des Paquebots Transatlantiques, appareille pour New York avec 139 passagers.Première traversée transatlantique – en 15 jours et demi – à partir de Cherbourg.

1867 : Le gouvernement français désigne Le Havre comme tête de ligne des relations entre la France et les États-Unis.Mais les compagnies étrangères, l’Allemande Hamburg Amerika Linie et la Britannique Royal Mail Steam Pachet Company, choisissent Cherbourg pour port d’attache.

1899 : Deux nouvelles compagnies s’y installent, l’Allemande Norddeutscher Lloyd et l’Américaine American Line. De quatre en 1900, elles passent à sept en 1913, moins d’un an après la destinée tragique du Titanic. Quand celui-ci se présente au large, le 10 avril 1912, la nouvelle Gare Maritime destinée à supplanter les premiers baraque-

Cap sur les Amériques

ments en bois est encore en travaux. Elle devait être utilisée, en théorie, pour l’escale inaugu-rale de l’Olympic (compagnie White Star). Posée sur 225 mètres de long (un bâtiment en briques encadré par deux annexes en bois) elle ne sera inaugurée que le 3 juillet 1912. D’où le transbor-dement des passagers et des bagages, colis et sacs postaux, à bord de tenders luxueux à faible tirant d’eau, le Traffic et le Nomadic.

Avec le flux grossissant de l’émigration, Cherbourg prend une dimension internationale dès les années vingt et pendant l’entre-deux-guerres.En 1927, le port normand devient le port d’attache de 11 compagnies internationales, dont les prin-cipales sont : American Line, Canadian Pacific, Cunard Line, Lloyds Royal Hollandais, Red Star Line, Royal Mail Line, United American Line, Uni-ted States Line, White Star Line. Il compte jusqu’à 18 transbordeurs. Les drapeaux de 22 consulats flottent sur les quais.

Avril 2012, 100 ans après la tragédie et son escale à Cherbourg :Titanic, retour à Cherbourg

Pour les cent ans de la commémoration du naufrage et de l’escale à Cherbourg, une nouvelle exposition permanente est dédiée à l’événement. Trois espaces supplémentaires (2000 m2), s’ouvrent au public : la galerie des croisiéristes, avec vue panoramique sur la rade, le port, la mer… ; la Salle des Bagages, hommage aux 50 millions d’émigrants ainsi qu’aux 281 passagers embarqués sur le Titanic à Cherbourg

le 10 avril 1912 ; l’espace Titanic, enfin, pour revivre les quatre jours de la traversée, qui l’ont conduit jusqu’au naufrage au large de Terre-Neuve. À la barre, Clémence Farrell. La jeune scénogra-phe est une spécialiste du « design d’espaces ». Diplô-mée de l’École nationale supérieure des Arts déco-ratifs, elle se distingue à l’Exposition Universelle de Shanghai et à La Cité des Sciences et de l’Industrie, à Paris, où elle met en place l’exposition « L’Observeur du design ». À Cherbourg, on lui doit déjà la mise en scène de la Grande Galerie des engins et des hommes.

Première étape de l’exposition, la Salle des Bagages, dernier vestige Art Déco d’Europe. Un patrimoine ouvert à la mémoire des plus grands musées d’émigration tels qu’Ellis Island : trousseaux, papiers divers, objets de culte, mais aussi projection d’espoirs et de misère, défilent en diaporamas sur un « mur dynamique ». Puis c’est la descente le long de la coque du Titanic. L’évocation du pont saisit le visiteur dans une ambiance de jour et de nuit. De quoi s’im-prégner de la vie à bord. Dès l’espace central avec une projec-tion du grand escalier et de sa célèbre coupole, on est immergé dans l’ambiance des coursives de première classe menant aux cabines de luxe, au gymnase ou aux salons de la jet-set à travers des images en relief ; on se retrouve aussi au centre de tri postal installé au milieu des 3e classe, certains accès séparés par des grilles se révélant alors fatales à nombre de naufragés.

Le scénario du film Horizon, projeté sur un écran géant de 24 m, rythme la visite selon trois séquen- ces : traversée, collision, naufrage. Le parcours utilise les techniques de pointe du cinéma et de l’audiovisuel. Dans la coursive des pre-mières classe, on retrouve les Astor, Benjamin Guggenheim, Lady Duff Gordon ou Molly Brown, côté 1ère classe, mais aussi les Laroche, en 2e classe et les émigrants de 3e. On y entend ou on lit des citations vérité recueillies en son temps : « Le navire est si grand que je n’ai pas encore réussi à y trouver mon chemin. J’espère ne pas me perdre à bord d’ici à New York », plaisante un passager. Clémence Farrell n’a pas oublié les capitaines d’un jour. La passerelle de navigation et les centres de commandement sont à la dispo-sition du public.On peut y croiser les membres clé de l’équipage à grand renfort de portraits.

Revivez l’escale cherbourgeoise du 10 avril 1912 et la tragique traversée

Elle n’a pas oublié non plus les férus d’investiga-tion historique et de mystère abyssal. La dernière salle, en effet, est consacrée à l’enquête à l’aide de documents d’époque et de « Unes » à sensation relatant le bilan de la catastrophe. 1 490 morts…

La Cité de la Mer en chiffres :

2 500 : nombre de livres sur le thème des profondeurs consultables à la Médiathèque 5 heures : durée moyenne de la visite8 000 tonnes : poids total du Redoutable20,80 € : prix du menu Titanic Groupe qui sera servi en avril 2012 au restaurant « Le Quai des mers » 49 : points de commentaires dispensés par l’audioguide dans le parcours de visite (Aquarium, Grande galerie des engins et des hommes, pavillons des expositions permanentes) pour 3 €

500 000 : nombre de litres d’eau de mer contenus dans les 17 aquariums4 500 : nombre de poissons28 degrés : température de l’eau des aquariums

Pour prolonger votre visiteVisite nautique sur

les « Traces du Titanic » à Cherbourg

Faites le tour de la plus grande rade artificielle du monde.

Durée : 1h15.

2002 : année de création 2,5 millions : nombre de visiteurs depuis son lancement 78 % : part des familles parmi les visiteurs67 % : visiteurs hors Basse Normandie15 % sont des étrangers

SAEML Cité de la MerGare Maritime Transatlantique50100 CHERBOURG-OCTEVILLE

HORAIRES D’OUVERTURE :9h30-10h – 18h-18h30 : selon les mois

TARIFS :Basse Saison (Du 29 janvier au 31 mars et du 1er octobre au 31 décembre) : •adultes(18ansetplus):15,50€ •enfants(5à17ansinclus),10,50€ / gratuit pour les moins de 5 ans* Haute Saison : (du 1er avril au 30 septembre) : •adultes(18ansetplus):18€ •enfants(5à17ansinclus):13€ / gratuit pour les moins de 5 ans*

Audio-Guide de la visite mis gratuitement à la disposition des visiteurs.

La Cité de la Mer c’est aussi :Une boutique, une médiathèque, un snack et un restaurant, un parking voitures gratuit, et 10 emplacements pour bus.

Contact Presse : Tel direct : 01 70 74 11 17Agences ACCOM’S / IncognitoAgnès Suils, Fanny Milcent-BaudoinNicolas Milcent

Contact pour le public : 02 33 20 26 69 www.citedelamer.comhttp://cherbourg-titanic.com

Infos pratiques

conception graphique : zamwww.zam-edition.com