Dossier de Presse Martine 60eme Album

8/3/2019 Dossier de Presse Martine 60eme Album

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Martine est née en 1954, époque où la litté-

rature de jeunesse n'avait pas encore reçu ses

lettres de noblesse. Tout le monde, à com-mencer par ses auteurs, Gilbert Delahaye au

stylo et Marcel Marlier au pinceau, ignorait

alors quel serait le succès de cette nouvelle

héroïne de papier.

Aujourd'hui, après plus d'un dem

d'existence et soixante albums différen

tine demeure une référence unique monde de l'édition jeunesse. Un vé

phénomène éditorial avec plus de 65 m

d’exemplaires vendus en langue fran

35 millions en langues étrangères.

Depuis leur création en Belgique, à Tournai, les aventures

de Martine ont été traduites dans une trentaine de

langues. Martine est actuellement présente dans 15

pays, de l’Italie à la Chine en passant par la Serbie,

la Turquie, la Hongrie, la Pologne ou la Corée.

Selon les langues, elle s'appelle Anita,

Tiny, Maja, Zana, Debbie, Aysegül ouencore Marika.

Un phénomène éditorial« Quel bonheur de dessiner et de

raconter… le bonheur. »René Haussman




Le monde de Martine, c’est la réalité à laquellerêve toute petite fille : une juxtaposition heu-reuse entre ce que la nature et l'homme peu-vent proposer de plus aimable et pur. Un éden

enfantin.

Si Martine vit dans un monde idéal, elle ne vitpourtant pas des aventures exceptionnelles. Sesdésirs et ses questionnements sont très simple-ment humains. C’est une petite fille comme lesautres à laquelle chacune (et chacun !) peuts’identifier.

« Ressembler à l’héroïne de papier,danser comme elle…, ont été

pour beaucoup de fillettes, un but ultime… »Martine Sadion, Conservateur en chef

du Musée de l'Image à Epinal

Comme beaucoup d’enfants de son âge, Mar-tine est curieuse, énergique, entreprenante.De Martine à la ferme, le premier album paruen 1954, à Martine et le Prince mystérieux en

2010, en passant par Martine en voyage, Mar-tine fait du théâtre, Martine fait l a cuisine, Mar-

tine, un amour de poney… ses aventures vontlui permettre de découvrir et faire découvrir àses jeunes lectrices de nombreux milieux et mé-tiers et de multiples environnements.

Dans un catalogue du Musée d’Épinal consa-cré aux « Années Martine », Harry

Morgan dira très justement :« Martine occupe dans la fic-tion la position de la petitelectrice, invitée à consulter,album après album, unesorte de mode d’emploidu monde. »

Une réalité rêvée...

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un rêve possible

En faisant ses propres expériences, Martinecontribue à l’apprentissage de la vie.Son enthousiasme la confronte parfois à dessituations délicates dont elle tire les leçons : mais

qu'elle doive prendre le train seule ou organiserune manifestation, Martine est « toujours prête ».

Daniel Fano explique : « Loin de les préparerau rôle de femmes conformistes, Martine auradonné l’assurance aux filles qu’elles étaient ca-pables d’affronter, de surmonter même, toutessortes de situations… ».

Martine, une amie pour la vie, clamaitgan déjà ancien. L'éditeur ne croyait padire : à entendre les nombreux témoignlectrices que Martine a accompagnées

difficultés, on mesure mieux de jour enrichesse de cet univers à l’apparence lé

La lecture d’un bonheur aide parfà vivre…

« Enfant star de l’édition, elle trace dcinquante ans le chemin du bonhe

Mathias Debureaux, journaliste


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Les premiers albums sont en phase avecl’air du temps des années cinquante. GilbertDelahaye et Marcel Marlier expriment les aspi-rations d’une génération éprouvée par la

guerre et qui souhaite un monde meilleur pourses enfants.Parallèlement, de nombreuses bandes dessi-nées de l’époque traduisent la même confiancedans le savoir et l’avenir. Ce n’est pas unhasard si Martine partage avec Modeste et

Pompon de Franquin, Tif etTondu, de Will et Blondin, etCirage, de Jijé, le goût des archi-tectures et intérieurs modernistesdans des paysages bucoliques àsouhait. Le style graphique deMarcel Marlier se rapproche del’esthétique américaine en vogueà ce moment : réalisme du dessinprécisément documenté, vivacité

des gouaches utilisées, impactvisuel des couvertures…

Mais le réalisme des sujets abordés n’empêchepas Marcel Marlier de développer une certainefantaisie. Martine au cirque est à cet égardreprésentatif : on y trouve des références aux

dessins animés et au cinéma burlesque :le bébé de Trompette, la maman éléphant, setrouve être le sosie de Dumbo ; on y voit éga-lement Laurel et Hardy faire de la figuration.Bien que ces références s’effacent au début desannées soixante, Patapouf, le teckel de Martine,est resté une créature tout à fait humoristique :on s’amuse de le voir se brosser les dents, mul-tiplier les grimaces, les bêtises… sans jamaiss’étonner de le voir doté de la parole !

Vers 1970, Marcel Marlier, qui travaillejusqu’alors à l’aquarelle, passe aux techniquesnouvelles que sont l’acrylique et les encresécolines. Son style évolue vers une esthétiqueévoquant la peinture romantique allemande.La touche nuancée et le travail de lalumière poussé à la perfection créentdes ambiances proches du réalismefantastique. Le pouvoir de fascination deMartine issu de l’association du docu-mentaire et du merveilleux s’incarneparfaitement dans ce nouveau traitéplastique.

À cette époque aussi, Marcel Marliermodifie ses mises en page, leur donnantune dynamique toute singulière. Desdessins en pleine page, des bords per-dus sont confrontées à des illustrationsplus petites se succédant comme dansune bande dessinée. Denis Coulon ana-

lyse ce changement radical comme unevraie liberté acquise par l’illustrateur.

« … un homme rare qui a conjugla dextérité technique et la passion

la mise au net, le don de la compoet la volonté de la chose bien fait

Sébastien Ministru, journaliste

Au fil des ans, Marcel Marlier a affiné nique, étudiant sans fin la justesse d’unesion ou d’un geste… Ce soixantième aencore été précédé de centaines de croqexceptionnels les uns que les autres ! Marlier est désormais un des rares, sinoillustrateur jeunesse, à maîtriser aussi exment à la fois le portrait, l’attitude, le ment, le paysage, le détail documenl’interprétation fictionnelle.

Des livres d’images…

« Marlier... capable d'allier savoir-faire et délicatesse, réalisme et sensibilité,

puissance d'évocation et dépouillement.Michel Oleffe, scénariste

évoluant avec le temps


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La longévité éditoriale de Martine ne se limitepas au nombre de ses albums. Elle la doit à lajustesse de ton qu’a su prendre Gilbert Dela-haye dès le début de la série. Elle la doit évi-

demment aussi au talent de dessinateur deMarcel Marlier et à son acuité d’observationpour le monde qui l'entoure. La collection est,aujourd'hui à cet égard, un témoignage incon-tournable de la société de la seconde moitié du

XXe siècle et du début du XXIe siècle.

C'est une véritable chronique. Martine a eneffet toujours suivi la mode, de la petite robechasuble dans les années soixante, aux jeanset baskets de nos jours, en passant par les pan-

talons pattes d’ef et gilets à franges dans lesannées soixante-dix.

Les illustrations de Marcel Marlier sont aussiune merveilleuse vitrine de l'évolution techno-logique et de la modernisation de nos pays.

Un présent toujours renouvelé Le bonheur au naturel

Martine a cependant, de manière constante, euun rapport particulier à la nature. Bruno Belvaux,directeur du Domaine de Chevetogne en Bel-gique, décrit même son comportement comme

précurseur : « Dans le premier album, Martineà la ferme, elle est résolument environnementa-liste. On est pourtant 30 ans avant l'émergencede l'écologie politique. Mais Martine se situe toutà fait clairement dans un courant de penséerousseauiste qui envisage le bonheur dans lanature, au contact des éléments.»

55 ans plus tard, la petite fille devient dcarrément militante dans Martine

la nature.Cet attrait n’est évidemment pas étran

passions de Marcel Marlier, habitué deplus jeune âge à croquer sur le vif les pet les animaux. La faune et la flore font dl’objet d’une étude minutieuse et quasgique dans certains albums.Citons Martine et le chaton vagabond,

protège la nature, Martine, il court, il cour

Le succès retentissant du détournement des couvertures martine sur Internet a prouvécombien notre héroïne était devenue l’emblème de chacun de nous. Par ailleurs,ce prénom associé à un verbe d’action est entré dans le langage populaire pour

traduire une situation quotidienne récurrente, teintée d’un certain bonheur. Quel autrepersonnage peut s’enorgueillir d’une telle notoriété ?

martine, c’est l’air du temps…et l’immuable à la fois.

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Marcel Marlier dessine depuis tout petit. Déjàà l’école primaire, son instituteur lui demandede dessiner au tableau noir les sujets desrédactions que les élèves auront à écrire. Il n’a

pas dix ans qu’il est déjà initié à la peinture depaysages par un artiste de sa région natale.

À 18 ans, il travaille pour un important éditeurde manuels scolaires, tout en poursuivant sesétudes en section des Arts Décoratifs de Saint-Luc à Tournai.C’est à 21 ans qu’il débute chez Casterman enillustrant des romans d’Alexandre Dumas et dePearl Buck, et à 23 ans qu’il publie lesdeux premiers albums de la sérieMartine.

Depuis, de l’aquarelle à l’ordina-teur, cet illustrateur virtuose n’acessé de multiplier les expériencesnouvelles tout en restant fidèle à une

règle fondamentale : observer avantd’inventer, dessiner d’après natureafin de voir toujours les choses, lesanimaux et les êtres humains « envolume », de donner toujours dans lesqu’il produit l’impression d’un spectacledimensions.Les travaux préparatoires de chaque s’ils durent des mois, constituent pour luplaisir. Il aime rechercher toutes les sopossibles, rejetant toute espèce de mdans les attitudes de son héroïne. Il soigticulièrement la composition.Son immense succès n’a pas émoussé saexemplaire : « Une illustration en aucunpeut être considérée comme une peintulustration relève essentiellement de l’anelle raconte une histoire. Un illustrateucroirait peintre serait un peintre pompie

« Le temps de la recherche, c’est

temps du plaisir de dessiner et

des illusions. Ici tout paraît possi

Né en 1923, Gilbert Delahaye entre, en 1944,chez Casterman comme ouvrier typographe.Connu par ailleurs pour ses écrits poétiques (ilobtiendra le prix Prévert en 1985), il se voit

confier par la maison d'édition la mission dedonner vie au personnage de Martine. Voici ce qu’en dit Daniel Fano, journaliste etécrivain :« Gilbert Delahaye aurait pu se contenter demettre son savoir-faire au service des objectifsdidactiques souhaités par son éditeur, mais ilfait mieux que cela : il donne à la série Martineune véritable dimension poétique. “Fêter lapoésie dans le quotidien”, il l’a fait de diversesmanières. Par l’emploi des métaphores : “L’airest plein d’ailes. On dirait qu’il neige des pi-geons.” Par des notations rapides, claires,denses : “Dehors, il fait froid. Le vent siffle dansles branches. Les feuilles mortes s’envolent. Lesparapluies se retournent.” Par des emprunts aumontage cinématographique : “Le navire estloin sur la mer. Il disparaît à l’horizon. Onn’aperçoit plus que son panache de fumée quimonte vers le ciel.” – ou à la magie de l’inven-taire : “Il y avait là dix sabres ornés de rubis,de colliers de perles fines, des pièces d’or ettrois barils de poudre à canon.” L’informationest juste, précise et très rythmée : “New York.On vient d’amarrer le paquebot. Voici les gruesgéantes, les cargos ventrus, les gratte-ciel auxmille fenêtres. Le beau voyage en mer est ter-

miné.” Gilbert Delahaye écrit ses histoires sousforme de dialogues et didascalies, usant d’une

formule narrative dont la comtesse de Ségur aprouvé la pertinence et l’efficacité. »Gilbert Delahaye est mort en1997, lui qui atant aimé les enfants est parti un jour de Saint-

Nicolas, une manière de leur adresser un sou-rire de connivence.

Le fils de Marcel Marlier, Jean-Louis Marlier a,depuis, pris la plume avec talent. Excellentconnaisseur de l’univers de Martine, il a su,sans rupture et avec fidélité au personnage,poursuivre la série.

«… l’essentiel, c’est de savoir

distinguer l’universel de l’accessoire,

ce qui appartient au cœur et ce qui

revient à l’intelligence. »

Gilbert Delahaye Marcel Marlier





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1er SEMESTRE

Raconte-moi

• Follet le petit chat

• Le chat Follet veut tout savoir

• Le chat Follet sur la patinoire

• Picolo le poussin curieux

• Pic-pique le hérisson

• Deux lapins tout pareils

• Cotcodac et poussemin

• Le poussin inattendu

Je commence à lire avec martine

• Martine à la montagne T7

• Martine fait du théâtre T8

• Martine a une étrange voisine T9

• Martine en classe de découverte T10

• Martine se dispute T11

• Martine déménage T12Recueils martine

• Recueil Martine T10

• Recueil Martine T11

Carnets martine

• Martine mon premier carnet secret

Livres CD

• Bonnes vacances

• En pleine activité

Activités martine

• Cahier de vacances de la maternelle au CM2

Fac-similé martine

• Martine en avionDivers martine

• Mon livre jeux Martine (été 2010)

2e SEMESTRE

Pop-up martine

• Imagine Martine et la fête

• Imagine Martine et les chatons

• Imagine Martine la nuit de Noël

Je commence à lire avec martine

• Martine et le cadeau d’anniversaire T13

• Martine monte à cheval T14

• Martine la nuit de Noël T15

Albums

• Martine et le prince mystérieux

• Martine la nuit de Noël (éd. 2010)

Papeterie martine

• Calendrier Martine 2011

Divers martine

• Martine l’album de l’année 2010/2011

Carnets martine

• Carnet secret luxe 2011

Gommettesmartine

• Martine fête Noël

Livres CD

• Martine la nuit de Noël (éd. 2010)

• et en 2011 : un dessin animélong métrage produit par Les Armateurs.

L ’actualité de l’univers martine en 2010 Le nouveau siteUne nouvelle occasion pour les fans de martine de retrouver leur héroïne pré

p _ p g g




Martine et le prince mystérieux 20,2 X 25,2 cm, 24 pages quadri

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Édition de luxeformat 28,5 X 35,5 cmcouverture cartonnée, dos toiléédition enrichie de cartes postales

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La nouveauté

1954 Martine à la ferme

Martine en voyage1955 Martine à la mer1956 Martine au cirque1957 Martine, vive la rentrée !1958 Martine à la foire1959 Martine fait du théâtre

Martine à la montagne1960 Martine fait du camping1961 Martine en bateau1962 Martine et les quatre saisons

Martine à la maison1963 Martine au zoo1964 Martine fait ses courses

Martine en avion1965 Martine monte à cheval1966 Martine au parc

1967 Martine petite maman1969 Martine fête son anniversaire1970 Martine embellit son jardin1971 Martine fait de la bicyclette1972 Martine petit rat de l’opéra1973 Martine à la fête des fleurs1974 Martine fait la cuisine1975 Martine apprend à nager1976 Martine est malade1977 Martine chez tante Lucie1978 Martine prend le train1979 Martine fait de la voile1980 Martine et son ami le moineau1981 Martine et l’âne Cadichon1982 Martine fête maman1983 Martine en montgolfière1984 Martine à l’école1985 Martine découvre la musique1986 Martine a perdu son chien

1987 Martine dans la forêt

1988 Martine et le cadeau d’anniversaire1989 Martine a une étrange voisine1990 Martine, un mercredi pas comme les autres1991 Martine, la nuit de Noël1992 Martine va déménager1993 Martine se déguise1994 Martine et le chaton vagabond1995 Martine, il court, il court, le furet !1996 Martine, l’accident1997 Martine baby-sitter1998 Martine en classe de découverte1999 Martine, la leçon de dessin2000 Martine au pays des contes2001 Martine et les marmitons2002 Martine, la surprise2003 Martine et l’arche de Noé

2004 Martine, princesses et chevaliers2005 Martine, drôles de fantômes2006 Martine, un amour de poney 2007 Martine, j’adore mon frère !...2008 Martine et un chien du tonnerre2009 Martine protège la nature2010 Martine et le prince mystérieux

Les titres phares de la collectionD’un titre à l’autre, on ne note pas d’écartimportant. Toutefois, les dix titres suivantspeuvent figurer au top du hit-parade :

1 Martine petit rat de l’opéra2 Martine petite maman3 Martine monte à cheval4 Martine à la mer

5 Martine à la ferme6 Martine aux pays des contes7 Martine se déguise8 Martine à l’école9 Martine au cirque

10 Martine apprend à nager

Les 60 albums de la série martine

La dernière planche du soixantième album,que nous fêtons aujourd’hui, présente Martinrêvant devant un ciel étoilé…

et nous rêvons avec elle à sesprochaines aventures !

« C’est une valeur sûre, c’est une collection.C’est presque un héritage, c’est quelque chose que l’on construit…

C’est tout un imaginaire.Ça saute de génération en génération. »

Une acheteuse questionnée lors d’une étude de marché.

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FRANCE & SUISSE :

Kathy Degreef

– Tél. : + 33 (0)1 55 28 12 39

– [email protected]

Mona Fatouhi

– Tél. : + 33 (0)1 55 28 12 26


BELGIQUE (Apropos) :

Valérie Constant

– Tél. : + 32 (0) 81 21 17 16


CANADA (Flammarion) :

Alain-Napoléon Moffat

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