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DOSSIER DE PRESSE POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE MARDI 4 MAI 2010 / 14H30

Dossier de presse - Première pierre - 4 mai 2010

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Dossier de presse réalisé à l'occasion de la pose de la première pierre de la Cité des Arts et de la Culture de Besançon, le 4 mai 2010, en présence de l'architecte japonais Kengo Kuma.

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DOSSIER DE PRESSE

POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE MARDI 4 MAI 2010 / 14H30

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Sommaire Communiqué de presse ....................................................... 3 La genèse du projet ............................................................... 4 Le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) du Grand Besançon ............................................................... 5 Le Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Franche-Comté ................................................................ 6 L’évolution du site en 4 photos .......................................... 7 Parti pris architectural du projet ...................................... 9 Parti pris paysager ..............................................................13 Les espaces fonctionnels...................................................15 L’exemplarité environnementale et énergétique .......................................................................17 Un chantier ouvert, pédagogique et qualifiant ..........19 Présentation de Kengo Kuma .........................................21 Budget et financement .......................................................23 Les intervenants ...................................................................24 La Cité des Arts et de la Culture en images...............25 Contacts presse ....................................................................30

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Communiqué de presse Première commande publique française de l’architecte japonais Kengo Kuma et premier bâtiment culturel de cette importance en France à être labellisé BBC Effinergie, la Cité des Arts et de la Culture ouvrira début 2013.

A l’initiative de Raymond Forni, alors Président du Conseil régional, le Grand Besançon, la Région Franche-Comté et la Ville de Besançon se sont associés en 2006 pour construire ensemble un grand pôle culturel. La Cité des Arts et de la Culture abritera ainsi, sous une même toiture monumentale et pixellisée, le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) du Grand Besançon et le Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Franche-Comté, sur 11 000 m² environ. Dessinée par Kengo Kuma, architecte japonais de renommée internationale qui réalise ici sa premiè-re commande publique française, la Cité des Arts et de la Culture est un projet architectural excep-tionnel, qui fait écho au paysage environnant. Exemplaire d’un point de vue environnemental et énergétique, elle est le premier bâtiment culturel de cette importance en France à s’inscrire dans la démarche BBC Effinergie (Bâtiment basse consommation), grâce aux choix techniques rete-

nus, en particulier l’installation de 1 200 m² de panneaux photovoltaïques sur la toiture monu-mentale et la mise en place d’une pompe à chaleur qui servira à réchauffer/rafraîchir le plancher en utilisant la nappe phréatique du Doubs, qui coule juste à côté. La construction de la Cité des Arts et de la Culture est lancée ce mardi 4 mai 2010, en présence de Kengo Kuma. Les travaux doivent s’achever à la fin de l’année 2012. Le CRR et le Frac devraient pren-dre possession de leurs nouveaux locaux dès début 2013. Le montant total de l’opération est de 46,4 M€ toutes dépenses confondues, dont 26,2 M€ HT de travaux (montant HT des marchés de travaux à la signature). Outre la participation des trois maîtres d’ouvrages, la Cité des Arts et de la Culture reçoit le soutien financier de l’État, de l’Europe, de la DRAC de Franche-Comté, du Conseil général du Doubs et de l’ADEME.

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La genèse du projet Agglomération, Région et Ville se sont associées dans un groupe-ment de commande pour mener à bien, ensemble, ce grand projet culturel, architectural, environnemental et urbain. Travailler ensemble La Cité des Arts et de la Culture est réalisée en maîtrise d’ouvrage conjointe par trois collectivités (constituées en groupement de commande) :

le Conseil régional de Franche-Comté pour le Fonds régional d’art contemporain (Frac),

la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon (coordonnateur) pour le Conserva-toire à rayonnement régional (CRR),

la Ville de Besançon pour l’aménagement des

deux hectares de l’ancien port fluvial le long du Doubs et le mur de protection contre les crues.

Ce projet contribue à la création d’un grand pôle culturel à l’entrée de la capitale régionale. Il est

soutenu par l’État, l’Europe, la DRAC de Franche-Comté, le Conseil général du Doubs et l’ADEME. Les trois collectivités se sont associées en 2006 pour engager cette opération de reconquête ur-baine d’une friche portuaire unique, située à l’intérieur de la Boucle, cœur historique de Besan-çon, en entrée de ville, au pied de la Citadelle Vau-ban, le long du Doubs et en lien vers le quartier des Prés de Vaux, qui a commencé sa mue en un véri-table quartier culturel et touristique. Ce nouvel équipement réunira en un ensemble fédérateur le nouveau Conservatoire et le Frac, autour d’un espace de transition urbaine (le « Pas-sage des Arts ») et de deux halls d’accueil du public qui donneront accès à des espaces communs (audi-torium, salle de conférence, centre de documenta-tion, café/brasserie, boutique/librairie).

Les grandes dates

Mi-2006 : Agglomération, Région et Ville déci-dent d’unir leurs réflexions et de créer une Ci-té des Arts et de la Culture.

Décembre 2006 : lancement du concours de

maîtrise d’œuvre sur la base d’un programme d’opération commun pour les 3 collectivités.

Février 2007 : le jury de concours se réunit

pour analyser près de 100 candidatures d’équipes architecturales locales, nationales et internationales. Quatre candidats sont ad-mis à concourir : Kengo Kuma & associates, Agence Manuelle Gautrand, Chaix & Morel et associés, Massimiliano Fuksas Architecture.

Juillet 2007 : le jury analyse les 4 projets pré-sentés anonymement et établit un classement, qui place Kengo Kuma & associates à la pre-mière place, à l’unanimité.

2008-2009 : études de conception et validation

de l’APS et de l’APD.

4 février 2010 : début des travaux de décons-truction des bâtiments présents sur le site de l’ancien port de commerce de Besançon (à l’exception du bâtiment en brique).

4 mai 2010 : pose de la première pierre en

présence de Kengo Kuma. Les travaux démar-rent pour 30 mois.

Fin 2012 – début 2013 : fin de travaux de cons-truction et ouverture du bâtiment.

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Le Conservatoire à rayonnement régional (CRR) du Grand Besançon Chaque année, plus de 1 400 élèves suivent les formations de plus de 40 disciplines au Conservatoire du Grand Besançon. Le Conservatoire Municipal s’implante dans l’ancien Grenier d’Abondance sur la place de la Révolution (construit entre 1720 et 1726) et devient École Nationale de Musique en 1957, puis Conser-vatoire National de Région en 1968. En 2006 : transfert de l’établissement de la Ville de Besançon à la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. En 2007 : le Conservatoire National de Région devient Conservatoire à rayonnement régional (CRR). Les objectifs principaux du Conservatoire à rayon-nement régional sont :

favoriser l’éveil des enfants à la musique, la danse, le théâtre ;

développer une pratique artistique et cultu-relle vivante ;

former des musiciens, danseurs, comédiens amateurs autonomes ;

faire éclore des vocations constituer un noyau dynamique de la vie artis-

tique au sein du Grand Besançon ;

préparer à la vie professionnelle les étudiants en ayant le potentiel.

Plus de 40 disciplines sont enseignées et regrou-pées en départements :

Musique : bois, claviers, cordes, cuivres, ins-truments polyphoniques, voix, musiques an-ciennes, jazz et musiques actuelles, direction d’orchestre et de chœur, pratique collective

Danse : danse classique, danse contemporai-

ne, danse jazz, culture musicale et chorégra-phique

Théâtre : interprétation, culture musicale et

chorégraphique, école du spectateur, travail vocal, travail corporel

Une action de sensibilisation en milieu scolaire est engagée dans différents quartiers. Le corps enseignant est formé de 72 professeurs, assistants spécialisés et assistants d’enseignement artistique qui dispensent, chaque semaine, environ 1 170 heures d’enseignement aux 1 450 élèves inscrits au CRR. Le Conservatoire du Grand Besançon s’est doté d’un service d’action culturelle qui contribue au rayonnement de l’établissement à travers la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon et au-delà de ce bassin de compétences.

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Le Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Franche-Comté Le Frac de Franche-Comté participe à la diffusion de l’art contempo-rain auprès des publics de la région. Depuis sa création en 1982 à l’initiative de la Ré-gion et de l’État, le Fonds régional d’art contempo-rain de Franche-Comté poursuit les missions sui-vantes :

la constitution et la conservation d’une collec-tion représentative de la création artistique contemporaine

la sensibilisation des publics à l’art contem-porain

le développement et la mise à disposition d’une documentation sur l’art contemporain

le soutien à la création (résidences d’artistes, productions d’œuvres…)

sa diffusion dans la région et au-delà. La Collection Aujourd’hui, la collection du Frac Franche-Comté concerne 255 artistes.

Elle comprend 473 œuvres qui relèvent de domai-nes variés : peinture, photographie, sculpture, installation, œuvre graphique, œuvre textile, œuvre audiovisuelle.

Diffusion / sensibilisation Le Frac produit des événements artistiques, conçoit des expositions, organise des rencontres… permettant à chacun de découvrir l’art contempo-rain ou de poursuivre une réflexion sur la création plastique contemporaine.

Des actions spécifiques sont mises ainsi en place en direction de différents publics : spécialistes, ama-teurs ou néophytes, enfants et adultes, visiteurs individuels ou en groupes. Le Frac répond à toutes structures régionales qui souhaitent accueillir des expositions et poursuit auprès d’elles sa politique de prêt d’œuvres.

 

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L’évolution du site en 4 photos

Construction du bâtiment en brique du port de commerce de Besançon

D’importants remblais ont été nécessaires pour créer le port de commerce entre les bastions Bregille et Rivotte

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Les 2 hectares du site accueillaient de nombreux bâtiments liés à l’activité du port. L’espace était devenu en partie une friche industrielle après l’arrêt des activités du port de commerce.

Le 4 février 2010, les travaux de déconstruction des bâtiments encore présents sur le site ont pu débuter, afin de laisser place à la Cité des Arts et de la Culture.

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Parti pris architectural du projet

Ce projet, au pied de la citadelle de Vauban, per-mettra de requalifier les espaces publics et de valoriser l'empreinte industrielle de l'ancien port fluvial. La réalisation de la Cité des Arts et de la Culture représente un enjeu urbain important pour la ville de Besançon. Cet établissement crée une nouvelle entrée dans la ville et un pôle d’attraction culturel et touristique de la région. Le site du projet est splendide : d’un coté, les ber-ges du Doubs. De l’autre, les collines. A l’intérieur du site lui-même, des vestiges du passé témoignent de l’histoire et de l’évolution de la ville et de la région : le bastion de la Citadelle de Vauban et le bâtiment en briques des années 1930.

Aujourd’hui, avec le nouveau Fonds régional d’art contemporain et le Conservatoire à rayonnement régional, ce sont deux nouveaux éléments structu-rants qui vont être bâtis. Pour palier l’hétérogénéité caractéristique du site, plutôt que de construire des bâtiments isolés sans lien avec le paysage et les édifices alentours, l’ensemble du site est couvert par une généreuse couverture paysagère. L’espace créé sous la couverture est unique : cons-tituée de pixels de végétation, d’éléments opaques et transparents, la toiture filtre et diffuse une lu-mière changeante, à la manière des feuilles des arbres qui laissent pénétrer la lumière d’une façon différente en fonction du vent, de l’heure et de la saison.

Vue aérienne de la Cité des Arts et de la Culture, le long du Doubs.

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Ce morceau de paysage fédérateur qu’est la toitu-re constitue une cinquième façade unique et inno-vante, visible depuis la citadelle, sous laquelle hommes et éléments naturels pourront vibrer ensemble et se fondre dans l’environnement.

Le caractère patrimonial du site est mis en valeur : le bâtiment est en retrait des bastions pour leur permettre de « respirer » suffisamment. Le trai-tement paysager, sobre et en léger décaissé, ren-forcera l’aspect original des fortifications.

Accès et organisation Les deux bâtiments sont desservis à l’Ouest par l’avenue Arthur Gaulard, l’unique voie publique longeant le site, à l’Est par un passage en bordure du Doubs, uniquement accessible pour les piétons, les vélos et les dessertes techniques. Le Passage des Arts est un lieu polyvalent : c’est à la fois un espace de transit et de connexion entre la ville, son fleuve et les différents édifices de la Cité des Arts et de la Culture, ainsi qu’une place où l’on se repose, où l’on s’arrête pour contempler le Doubs. Situé au centre du site dans le prolonge-ment de la rue de Raye, il est pensé comme un plateau traversant reliant la ville et son fleuve. Sa position souligne le caractère propre des deux pôles réunis sous un même toit. C’est depuis ce lieu que l’on accède à toutes les fonctions distinctes ou

partagées du Fonds régional d’art contemporain et du Conservatoire de rayonnement régional. La relation avec le Doubs est un élément essentiel du projet : la relation physique et visuelle depuis le Passage des Arts jusqu’au niveau de la halte fluvia-le est traitée de manière simple et directe. L’absence de garde corps est essentielle pour ne pas nuire à la contemplation du paysage naturel. Un escalier descend directement à la halte fluviale. Le Conservatoire à rayonnement régional est constitué de 3 niveaux. Une terrasse encercle le bâtiment au dernier niveau. Le Fonds régional d’art contemporain est constitué du bâtiment en briques existant ainsi que d’une partie neuve qui le ceinture sur 2 cotés. Il est com-posé de 3 niveaux et d’un étage intermédiaire.

Le Passage des Arts, ouvert aux déambulations et aux rencontres, est à la fois le trait d’union entre le Conservatoire et le Frac, ainsi qu’une liaison entre le centre ville et le Doubs.

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La toiture La toiture paysagère constitue la pièce maîtresse du projet. Comme une fine feuille d’arbre, elle se pose sur les bâtiments neufs, et dans ce même mouvement, unifie l’ensemble du projet. Les pixels de végétation, d’aluminium, de verre et de pan-neaux photovoltaïques qui la constituent créent un motif qui fait écho au paysage environnant, aux collines boisées, aux berges du Doubs. Leur disposition, en apparence aléatoire, répond en réalité aux besoins des espaces abrités : les foyers sont plus transparents, les espaces de tra-vail et d’exposition sont opaques. Les espaces extérieurs sont abrités par des pixels opaques et transparents, afin de protéger des intempéries et du soleil tout en laissant apparaitre le ciel à travers la charpente de bois.

La charpente est constituée d’une structure de bois-poutres principaux tous les 5 m dans le sens transversal et de poutres secondaires dans le sens longitudinal. Cette charpente est visible des foyers, du Passage des Arts et de quelques espaces spéci-fiques aux derniers étages.

Le clos Sous la grande toiture paysagère, le CRR et le Frac sont clairement identifiables. Leurs façades neuves expriment leurs différences et leur identité propre à travers le rythme et la trame de leurs façades : horizontale pour le Fonds régional d’art contem-porain, verticale pour le Conservatoire. Les façades principales sont constituées de maté-riaux en bois, aluminium et verre, dont le motif unique en France est propre à Kengo Kuma :

ICHIMASU : le motif en damier est présent dans les textiles japonais depuis plusieurs siècles. Il est ici réinterprété de façon architecturale par l’utilisation de panneaux de bois en alternance avec des panneaux aluminium gris et verre.

Deux systèmes différents sont utilisés : bardage pour les parties opaques, système mur rideau pour les parties transparentes.

La toiture pixellisée forme une délicate vague, d’où émerge le sommet du bâtiment en brique, tel une pagode bouddhiste

Dans le Foyer du Frac, on peut observer les jeux de lumière naturelle grâce à la toiture et aux façades, qui produisent comme un effet de sous-bois où les rayons du soleil filtrent de manière douce et irrégulière.

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Les façades en retrait expriment, contrairement au motif expliqué ci-dessus, calme et simplicité. Elles sont recouvertes d’un enduit de couleur grise. La patine du bâtiment existant témoigne du passé industriel du site, ancien port fluvial. Kengo Kuma

désire le conserver et considère que de le recons-truire à l’identique serait un non sens. Ainsi, seules les parties nécessitant d’être reconstruites seront refaites. Les façades seront nettoyées et gardées dans leur état. Le bâtiment sera isolé de l’intérieur afin de répondre aux exigences thermiques.

 

 

Plan-masse du projet

Vue depuis le pont de Bregille, la Cité des Arts et de la Culture dialogue avec la Citadelle Vauban, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Parti pris paysager

Besançon est une ville façonnée par le Doubs. L’eau travaille le méandre en rongeant la berge extérieure et en frôlant la berge intérieure. De ce fait, l’homme s’est implanté à l’intérieur du méan-dre (rive gauche) plus à l’abri de l’eau, des inonda-tions et de l’érosion. En rive droite, on trouve les extensions récentes de la ville et des berges très naturelles, parce que davantage soumises aux caprices du fleuve. En rive gauche, où se situe le projet, on trouve la ville ancienne, de beaux quais « construits » agréa-bles et continus, des glacis, des bastions et des masses articulées clairement coordonnées.

Le site le long du Doubs prolonge le système de promenades des quais de la rivière et participe au système de protection contre les crues. Sa situation à l’entrée de ville et de la boucle du Doubs démontre l’importance du rôle de l'avenue Gaulard, unique voie publique à proximité du site. Anciennement appelée chemin de halage, la pro-menade haute accueille tous les modes doux dans une continuité verte Nord-Sud importante. Elle donne accès au parking Saint-Paul pour la Cité des Arts et de la Culture et l’Association « Le Bastion ».

Aménagements Le jardin de l’Harmonie Situé vis-à-vis de la façade nord-est, ce micro jar-din d’environ 250 m², s’installe entre les façades du Conservatoire à ciel ouvert et constitue la touche végétale à contempler à l’abri de son couvert ar-boré. Ses coursives en bois peuvent accueillir une dizaine de musiciens.

Le bassin des Arts et sa noue bordent l’avenue Gaulard et permettent le transit de l’eau de la nappe phréatique utilisée par la pompe à chaleur pour la rejeter dans le Doubs.

Le jardin de l’Harmonie, au cœur du Conservatoire

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Les abords du bastion Bregille L’espace dégagé et protégé entre le bastion et le Conservatoire à rayonnement régional constitue un lieu appelé Théâtre de Verdure pour manifesta-tions culturelles. Les abords du bastion Rivotte L’intervention sur les abords du bastion Rivotte est volontairement minimaliste et à caractère naturel afin de respecter le biotope existant, agrémenté par des végétaux adéquats. Le cheminement est réduit. L’ouvrage de lutte contre les crues et les batardeaux Un mur anti-crue, équipé de batardeaux, est instal-lé pour contenir les crues du Doubs. Sa majeure partie est insérée sous le bâtiment.

Les bassins des Arts et la noue Un bassin haut miroite le bâtiment du Fonds régio-nal d’art contemporain et une noue en contrebas permet de stocker les eaux pluviales tout en of-frant un cheminement ouvert à l’eau et en appor-tant une qualité végétale au site, avec la plantation de végétaux formant des pixels. Ces deux espaces ont pour fonction de ré-oxygéner une partie de l’eau issue de la pompe à chaleur des bâtiments. Cette eau provenant de la nappe phréa-tique ne nécessite a priori pas de traitement biolo-gique avant sa restitution au milieu naturel. La noue se déversera (via un passage à travers l’ouvrage de lutte contre les crues avec présence de clapets anti retour) à débit régulé dans un esca-lier d’eau longeant la rampe PMR (personnes à mobilité réduite) sud vers le quai bas. Il se jette lui-même dans un jardin humide. Enfin, l’eau sera rejetée dans le Doubs.

 

 

 

 

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Les espaces fonctionnels La Cité des Arts et de la Culture a été conçue avec le souci constant d’une fonctionnalité optimale pour l’utilisation des locaux du Conservatoire et du Frac. Le nouvel équipement culturel comprendra en particulier :

80 salles d’enseignement musical et des arts de la scène, dont 3 salles de plus de 60 m² et 4 salles de plus de 140 m², ainsi qu’un audito-rium de 290 places,

deux salles d’exposition de 490 m² et 100 m², une salle de conférence de 110 places, des réserves de 400 m².

Le CRR et le Frac mutualisent les fonctions re-groupées en rez-de-chaussée autour du Passage des Arts :

deux foyers d’accueil du public, un centre de ressources documentaires

(290 m²) regroupant les fonds du CRR et du Frac avec une salle de consultation commune,

un café brasserie et une boutique.

Les espaces extérieurs comprennent les principaux éléments suivants :

des cheminements pour les piétons et cyclis-tes,

des espaces paysagers et des bassins un mur de protection contre les inondations,

en grande partie dissimulé dans les aména-gements paysagers et les bâtiments eux-mêmes.

L’animation culturelle de la Cité pourra ainsi s’organiser autour de l’auditorium, largement utilisé par le CRR, de la salle de conférences, dédié majoritairement aux activités du Frac, et égale-ment des espaces extérieurs qui pourront être investis en période estivale.

L’Auditorium

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L’exemplarité environnementale et énergétique Les trois maîtres d’ouvrage et Kengo Kuma ont travaillé de concert pour faire de la Cité des Arts et de la Culture, un bâtiment basse consommation de très haute qualité. Panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur, isolation, matériaux, confort… : les choix sont vo-lontaristes, ambitieux et innovants. Le projet a intégré dès son lancement une forte exigence de qualité en ce qui concerne la fonction-nalité, l’architecture et l’approche environnemen-tale, notamment pour répondre aux objectifs fixés dans le cadre de l’Agenda 21 (Ville de Besançon et Grand Besançon) et de la mise en place du label Effinergie (Région Franche-Comté).

Du fait des performances attendues, la démarche de certification pour l’obtention du label BBC Effinergie a ainsi été engagée. Cela devrait faire de la Cité des Arts et de la Culture l’un des premiers bâtiments culturels de cette importance en France à en bénéficier.

L’acoustique, le confort visuel et l’éclairage L’acoustique, l’éclairage et le confort visuel doivent répondre aux usages respectifs du Conservatoire et du Frac pour l’enseignement de la musique, de la danse, de l’art dramatique et les expositions d’art contemporain. Ils sont donc l’objet d’une at-tention particulière. L’énergie Très faible consommation énergétique La consommation d’énergie du bâti sera très faible et comprise entre 85 et 90 kWh/m².an, soit entre 60 et 65 en déduisant environ 25 kWh/m².an de pro-duction photovoltaïque, ce qui représente un gain d’environ 52 % par rapport au référentiel RT 2005. Ces très bonnes performances répondent à l’objectif du programme initial. Elles sont obtenues

grâce à leur intégration dès les premières études par l’équipe de maîtrise d’œuvre tant dans la conception architecturale et constructive (avec un haut niveau d’isolation) que dans les modes de fonctionnement ultérieurs retenus. La sobriété et la simplicité ont été privilégiés cha-que fois que possible, notamment par le recours au renouvellement naturel de l’air intérieur et l’absence d’une climatisation générale à laquelle a été préféré un plancher rafraîchissant par échange direct avec l’eau de la nappe. Pour autant, hormis dans quelques salles qui feront l’objet de disposi-tions spécifiques, le taux d’inconfort d’été (tempé-rature supérieure à 27°C) est quasiment nul. Il faut noter que ces performances seront atteintes aussi dans l’ancien bâtiment industriel présent sur le site, qui représentera environ 1 200 m² de surfa-ce utile réhabilitée.

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Pompe à chaleur Pour la production et diffusion d’énergie, après étude comparative des différentes filières envisa-geables, le choix s’est porté sur une production d’énergie chaud/froid par pompes à chaleur (PAC) fonctionnant sur la nappe du Doubs. Cette pompe à chaleur est essentiellement dédiée au chauffage. Elle produira aussi de l’eau glacée pour la climatisation qui n’a pu être évitée dans certaines salles du fait de leur volume ou de leur fréquentation importante (auditorium, salle d’orchestre, salles de danses, salle de conférence, salles d’exposition…). Le chauffage se fera essentiellement par le plan-cher. Il sera réversible pour permettre également le rafraîchissant avec simple échangeur sur l’eau de la nappe d’accompagnement du Doubs. Panneaux solaires photovoltaïques La sur-toiture de 5 600 m² comportera une part importante de panneaux solaires d’une surface cumulée d’environ 1 300 m² pour une production attendue de 125 000 kWh/an qui participe à l’atteinte des performances du bâtiment. Les panneaux solaires seront complètement inté-grés à la couverture et participent ainsi pleinement au concept architectural des bâtiments. De ce fait, leur installation ne peut être dissociée de la réali-sation du reste de la couverture dont la réalisation constitue donc un élément remarquable du projet. Le traitement de l’air Dans un grand nombre de salles situées côté riviè-re et à la fréquentation faible, la ventilation natu-relle par les ouvrants est prévue, complétée par la mise en place de sondes d’indication de la qualité de l’air.

Une VMC double flux et des centrales de traite-ment de l’air sont prévues pour les petites salles (côté avenue Gaulard pour se protéger du bruit de l’avenue et se préserver de la pollution) ainsi que dans les salles déjà évoquées ayant un volume et une fréquentation spécifiques (auditorium, salle de danse…). Les matériaux A partir de l’analyse en cycle de vie et d’énergie grise, le choix a été fait de recourir de manière importante à certains matériaux :

le bois : charpente en lamellée collé, pare-ment de façade, second œuvre des grandes salles comme l’auditorium, la salle d’orchestre et la salle de conférence.

les revêtements de sol (~ 10 200 m²) : caout-chouc, béton ciré, béton; parquet, terrasse bois.

La prise en compte des éléments naturels La gestion des eaux pluviales, pour une recherche de l’équilibre thermique, de la qualité des rejets des pompes à chaleur et le développement de la biodiversité, se fera par l’intermédiaire des deux bassins décrits plus haut. Un travail a également été fait pour tenter de pré-server la colonie nicheuse d’hirondelles des fenê-tres présente sur le site avec la mise en place de structures artificielles.

 

 

 

 

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Un chantier ouvert, pédagogique et qualifiant La responsabilité de maîtres d’ouvrage publics est aussi de garantir un chantier exemplaire, préservant au maximum les riverains des nuisances sonores, favorisant l’insertion par l’emploi et étant réso-lument ouvert et pédagogique pour tous. Un chantier à faibles nuisances environnementales La maîtrise des nuisances environnementales doit être abordée selon 5 thématiques :

Organisation du chantier : maintenir la fluidité de l’avenue Gaulard, gérer l’approvi-sionnement des matériaux en limitant les transports routiers, organiser et valoriser la propreté du chantier lui-même et de ses abords.

Maîtrise des impacts, des pollutions de l’air,

de l’eau et du sol.

Réduction des nuisances aux riverains : la question du bruit, prise en compte du voisinage notamment le bâtiment « le Ségur » par le respect des horaires d’ouverture du chantier

et l’utilisation de matériels et équipements conformes à la réglementation en matière de nuisances acoustiques (voire plus perfor-mants). Prendre en compte les flux des modes doux aux abords du chantier

Gestion des déchets : travailler sur les mé-

thodes d’approvisionnement et de condition-nement des matériaux afin d’éviter les embal-lages superflus et les chutes de découpe, met-tre en place un système de tri compatible avec les filières locales, dans le cadre du plan dé-partemental d’élimination des déchets du BTP.

Communication avec les riverains : mise en

place d’une communication permettant aux ri-verains de s’intéresser au chantier, prise en compte des réclamations.

Un chantier pédagogique et “ouvert” L’objectif est d’avoir pendant toute la durée des travaux un chantier visible que les habitants du quartier, les passants, les Bisontins et les Francs-Comtois pourront s’approprier :

Panneaux de chantier explicatifs et évolutifs. Clôture : approche paysagère, création

d’encoche permettant de voir le chantier,

« Maison du chantier » de la Cité des Arts pour permettre de : ― recevoir des groupes (scolaires, visites

techniques, etc…) pour présenter, expli-quer le projet voire même dispenser des cours à des élèves et des apprentis.

― former et sensibiliser les ouvriers du chantier.

― voir le chantier et préparer les visites ― utiliser des supports de communication

pour toucher un large public.

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Un chantier exemplaire et qualifiant Le chantier doit montrer l’exemple en matière de respect des conditions de travail des ouvriers et prévoir qu’il y aura des locaux (vestiaires, sanitai-res, zone de repas…) confortables, organisés et propres. Les ouvriers devront avoir le sentiment d’être respectés et valorisés dans les tâches qu’ils exécutent. Pour garantir la qualité de la mise en œuvre et donc l’atteinte des objectifs du programme, no-

tamment énergétique et acoustique, une qualifica-tion / formation appropriée sera dispensée, au fur et à mesure de l’arrivée sur le chantier, aux ou-vriers pour rappeler les règles de l’art à chaque corps d’état dans l’exécution de ses tâches dans ce type de projet. Pour leur permettre de comprendre en quoi leur travail agit sur la qualité générale, cette formation inclura une information vis-à-vis du projet dans son ensemble, des bâtiments BBC, de la démarche QEB (énergie, environnement, santé…).

L’insertion et l’emploi L’opération doit permettre de favoriser l’insertion par l’emploi des personnes en difficulté. L’exécution des marchés de travaux comporte donc une clause d’insertion par l’activité économique obligatoire pour un certain nombre de lots, à hau-teur d’environ 19 500 heures. Une Cellule Emploi portée par le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE) du Grand Besançon et

associant notamment Pôle Emploi, le Conseil ré-gional et les fédérations professionnelles s’est constituée. Elle sera une interface entre les employeurs et les demandeurs d’emploi pour l’ensemble des recru-tements à venir, y compris ceux relatifs à la clause d’insertion. Cette offre de service a pour objectif de faciliter les mises en relation entre les besoins des entreprises et les compétences des candidats.

 

 

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Présentation de Kengo Kuma Kengo Kuma est né dans la préfecture de Kana-gawa (Japon) en 1954. Il suit des études d’architecte et d’ingénieur à l’Université de Tokyo, et obtient son diplôme en 1979. Pour se perfectionner, il effectue un séjour d’un an comme chercheur à l’université de Columbia (1985-86). En 1987, il ouvre un cabinet de design et, en 1990, il fonde son cabinet d’architecture, Kengo Kuma & Associates. En 1998, il devient professeur émérite à la Faculté d’Études Environnementales de la Keio University, puis au sein de la Faculté des Sciences et Techno-logie de cette même université.

En 2008, il crée “Kengo Kuma & Associates Euro-pe” à Paris. En 2009, il devient professeur à la Graduate School of Architecture de l’Université de Tokyo.

Son style Son œuvre se présente avant tout comme une critique des académismes, des formalismes et de toute complaisance au style et à la mode. Il réalise une synthèse entre orient et occident, invention et tradition. Son architecture ne souhaite pas produire d’objet mais donner un sens à la construction et la fondre le plus possible dans son environnement. Il est dans une recherche élaborée et travaillée entre la nature et le construit. En permanence, Kengo Kuma réactualise, sans aucun passéisme, de nombreuses techniques traditionnelles, plus en accord avec l’environnement. Tour à tour, il reprend tantôt la pierre brute, ou le bois ou même un procédé local du Hanchiku (sorte de pisé) et exploite ses qualités techniques (régula-

tion de l’humidité, ventilation naturelle). C’est une technique ancestrale de claustras de bois qu’il emploie pour le projet d’une maison de bain à Gizan Onsen tandis que Great (Bamboo) Wall, opé-ration de logement au creux d’un vallon, est une construction poétique à base de tiges de bambous. Kengo Kuma se nourrit de ses contradictions : « Je veux effacer l’architecture, écrit-il, c’est ce que j’ai toujours voulu faire et il est improbable que je change jamais d’avis. » Effacer l’architecture, la rendre transparente à elle-même, empêcher tout objet d’apparaître est une problématique récurrente dans son œuvre déjà abondante et multiple. Mais en proclamant ceci, il invente en permanence de nouveaux procé-dés et de nouveaux objets.

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Ses récompenses

1994 : Good Design Architecture attribué par le ministère de l’industrie

1995 : Grand Prix, JCD Design Award 1997 : Premier prix, Architectural Institute of

Japan Award, AIA DuPont Benedictus Award 1997 : Unbuilt Architecture Design Award 2000 : Grand Prix, AIJ, Tohoku Chapter, for

Design 2000 : Grand Prix, INTER INTRA SPACE de-

sign selection 2008 : Energy Performance + Architecture

Award, Salon Interclima, Paris Ses principales réalisations

1991 : Immeuble M2, Setagaya-ku, Tokyo 1992 : Kinojo Golf Club Soja, Prefecture

d’Okayama 1994 : Observatoire Kiro-San, Yoshiumi, Ochi-

gun, préf. d’Ehime, Shikoku 1995 : « Water/Glass », Atami, préfecture de

Shizuoka 1996 : « River/Filter », Tamakawa, préfecture

de Fukushima 1996 : « Glass / Shadow » Tomioka, préfecture

de Gunma (clubhouse) 1996 : « Noh Stage in the Forest », Toyoma,

Tome-gun, préfecture de Miyagi 1998 : Memorial Park (projet) 1998 : « Valley/Slats (projet) 1998 : « ater/Slats » (projet)

1999 : Musée Kitakami Canal , Miyagi 1999 : Wood/Slats, Hayama, Miura-gun, pré-

fecture de Kanagawa 2000 : Musée d’Ando Hiroshige, Bato, préfec-

ture de Tochigi 2000 : Musée de pierre (Stone Museum), Nasu,

préfecture de Tochigi 2001 : Sakushin Gakuin University Utsunomiya,

préfecture de Tochigi 2002 : Plastic House, Centre de Tokyo 2003 : Mur de Bambou (Great Bamboo Wall),

village SOHO, Badaling, Chine 2004 : Immeuble LVMH, Osaka 2005 : Nagasaki Prefecture Art Museum 2007 : Suntory Museum of Art Mintao-ku, To-

kyo 2007 : Water Block House

 

 

 

 

 

 

Hiroshige Museum Hôtel de Ville de Takaok

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Budget et financement Montant de l’opération “Cité des Arts et de la Culture”

46,4 M€ toutes dépenses confondues dont 26,2 M€ HT de travaux (montant HT des

marchés de travaux à la signature) Répartition des dépenses entre les maîtres d’ouvrage

Grand Besançon : 26,3 M€ TDC (22,1 M€ HT), dont 50 % en autofinancement, soit 13,3 M€ TDC

Région Franche-Comté : 14,65 M€ TDC

(12,4 M€ HT), dont 75 % en autofinancement, soit 11,1 M€ TDC

Ville de Besançon : 5,45 M€ TDC (4,7 M€ HT),

dont 79 % en autofinancement, soit 4,3 M€ TDC

Subventions obtenues par les maîtres d’ouvrage Europe

FEDER pour le Conservatoire : 2,5 M€ FEDER pour les aménagements extérieurs :

0,4 M€ État

CPER pour le Frac : 3,6 M€ CPER – volet territorial pour le Conservatoi-

re : 0,35 M€ CPER – volet territorial pour les aménage-

ments extérieurs : 0,35 M€ Ministère de la Culture, pour le Conservatoi-

re : 1 M€ ADEME

AMO HQE pour la Cité des Arts : 30 000 € Géothermie sur eau de nappe : 112 224 € Bâtiment exemplaire basse consommation :

874 884 € Région Franche-Comté

CPER – volet territorial pour le Conservatoi-re : 1,5 M€

Financement exceptionnel pour le Conserva-toire : 1,5 M€

Fonds régional d’aménagements urbains, pour les espaces extérieurs : 400 000 €

Conseil général du Doubs

Dotation aux projets territoriaux pour le Conservatoire : 2 M€

Ville de Besançon

pour le Conservatoire : 3,16 M€

 

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Les intervenants Maîtrise d’ouvrage

Communauté d’Agglomération du Grand Be-sançon (coordinateur)

Région Franche-Comté Ville de Besançon

Maîtrise d’œuvre

Architecte mandataire : Kengo Kuma & Asso-ciates (Tokyo), Kuma & Associates Europe (Paris)

Architectes associés : Archidev (Cachan) Bureau d’études techniques : Iosis Grand Est

(Schiltigheim) Paysagiste : Agence de paysage L’Anton (Ar-

cueil) Scénographe : Changement à vue (Paris) Acousticien : Jean-Paul Lamoureux (Paris) Économiste : Cabinet Guy Cholley (École-

Valentin) Bureau d’études techniques HQE : Alto ingé-

nierie (Lyon) Autres intervenants

Assistant MOUV : Gescem (Sophia-Antipolis) OPC : SARL Francis Klein (Salbris) Bureau de contrôle : Socotec (Besançon) Coordinateur SPS : Qualiconsult Sécurité

(Oberhausbergen) Coordinateur SSI : Iosis Grand Est (Dijon)

Entreprises mandataires

Lot n°1 – Démolition, terrassement : SARL Dromard (Morteau)

Lot n°2 – Fondations, gros œuvre, VRD : Cam-

penon Bernard (Étupes), avec Verazzi, Sole-tanche Bachy Pieux et Revetec & Cie

Lot n°3 – Aménagements extérieurs : ISS Es-

paces verts (Besançon), avec Oudot Dévelop-pement

Lot n°4 – Charpente bois : Avenir Bois Structu-

res (Bletterans)

Lot n°5 – Charpente métal : Béjean (Cour-lans)

Lot n°6 – Couverture, étanchéité, photovoltaï-

que : en cours d’attribution

Lot n°7 – Façades, bardages : SAS Laubeuf (Saint-Mande), avec Sodex Obliger et Bove

Lot n°8 – Ventilation, chauffage, plomberie :

Imhoff (Gerardmer), avec Est Énergie

Lot n°9 – Électricité : Forclum Alsace Fran-che-Comté (Baviliers)

Lot n°10 – Appareils élévateurs : Thyssen-

Krupp (Dijon)

Lot n°11 – Plâtrerie, faux plafonds : SAS Per-rin (Pontarlier)

Lot n°12 – Menuiserie, agencement : Martel

(Ornans), avec VD Menuiserie

Lot n°13 – Peinture, revêtement de sol : Bi-sontine de peinture (Serre-les-Sapins), avec JLG Peinture

Lot n°14 – Métallerie, serrurerie : Sodex Obli-

ger (Miserey-Salines)

Lot n°15 – Serrurerie, machinerie scénique : Ates (Thise), avec Mécascenic

Lot n°16 – Fauteuils : MTOP (Paris)

Lot n°17 - Signalétique : en cours d’attribution

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La Cité des Arts et de la Culture en images… L’extérieur  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue depuis l’Avenue Gaulard

Vue depuis le pont de Bregille

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Vue aérienne de la toiture monumentale et pixellisée

Le Passage des Arts

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Le Foyer du Frac

L’Auditorium

L’intérieur  

 

 

 

 

 

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Le Foyer du Conservatoire

Le centre de documentation, commun au Frac et au Conservatoire

 

 

 

 

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Une salle de danse

La salle de conférence

 

 

 

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Contacts presse  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grand Besançon Florent SERRETTE Attaché de presse [email protected] Tél. : 03 81 65 17 86 Port. : 06 73 86 29 75 Région Franche-Comté Hélène WOKOWSKI Attachée de presse [email protected] Tél. : 03 81 61 61 08 Port. : 06 14 37 17 26 Ville de Besançon Catherine ADAM Attachée de presse [email protected] Tél. : 03 81 61 50 88