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NIORT Les Rencontres de la jeune photographie internationale 2016/Niort dossier de presse

Dossier de presse RJPI 2016 - Relations Media · donnant ainsi à voir lautre, les autres et lautrement. PATRICKDELAT. 4 22eRencontres de la jeune photographie internationale Les

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NIORT

Les Rencontres de la jeune photographie internationale

2016/Niort dossier de presse

2 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Ouvertures

Les 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

2016/Niort

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 3

Ouvertures est le titre de cette 22e édition des Rencontres de la jeune photographieinternationale de Niort et ce, pour plusieurs raisons :

• En premier lieu, le projet que nous menons de longue date est résumé ainsi dansnotre texte d’intention artistique :

Surprendre et par là… questionner.Ouvrir et par là… découvrir.

À découvrir cette année, le remarquable éclectisme de la programmation :

– l’exposition des différents travaux d’Olivier Culmann qui vous donneraà voir les multiples facettes de cet artiste inclassable ;

– la présentation des approches particulièrement diverses et singulières desartistes en résidence de création, mais aussi celles proposées dans la program-mation des expositions autour de la résidence ;

– ce sont en tout 17 artistes internationaux émergents autour d’OlivierCulmann qui investissent la ville dans 10 superbes lieux et, pour la premièrefois, dans l’espace public.

• L’ouverture exceptionnelle au public des salons de l’étage de la Villa Pérochon avanttravaux, qui accueilleront une partie de la magnifique exposition d’Olivier Culmann.

• Un nouvel espace d’exposition temporaire au cœur de la ville : l’espace Michelet, 3rue du musée où sera présentée l’exposition consacrée aux œuvres des photographesinvités en résidence de création.

Enfin la photographie joue avec l’ouverture de l’objectif, c’est l’art de la lumière et dela rencontre, et en ces temps où les portes ont une fâcheuse tendance à vouloir sefermer il est important que chaque acteur de la vie culturelle, éducative et sociale enentrouvre quelques-unes, offrant de nouveaux éclairages au plus grand nombre etdonnant ainsi à voir l’autre, les autres et l’autrement.

PATRICK DELAT

4 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Les rendez-vous

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 5

Samedi 2 avril

10h00: à l’espace MicheletRencontre publique avec les artistes en résidence et toutes les personnes quisouhaitent suivre leurs créations au plus près, les soutenir et les accompagner.

Vendredi 15 avril

À partir de 16h00: début du parcours des visites des expositions commentéespar les artistes.

programme à définir

Samedi 16 avril

Dès 11h00: suite du parcours des visites des expositions commentées par lesartistes.

12h30 : au CACP-Villa Pérochon• Discours officiels, buffet, présentation de l’exposition par Olivier Culmann.

• 14h00: signature de livres par Olivier Culmann et Viktoria Wojciechowska.

15h00: reprise des visites des expositions commentées par les artistes.

18h30 : à l’espace Michelet• Vernissage et présentation par les artistes de l’exposition réalisée durant larésidence.• Suivi de la soirée de clôture au CAMJI (Scène de musiques actuelles).

6 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Olivier CulmannLe conditionnement social et le libre arbitrehabitent l’œuvre d’Olivier Culmann. À chevalentre l’absurde et le dérisoire, son œuvreanalyse avec une acuité millimétrée la questionde nos vies quotidiennes et de nos rapportsavec les images. Revenant sans relâche sur sesobsessions – et les nôtres – il nous emporte parson humour et son art de la narration.

Invité d’honneur

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CACP-Villa Pérochon64 rue Paul-François Proust

9 mars au 28 maidu mercredi au samedi

de 13h30 à 18h30Ouvertures exceptionnelles les dimanches 2 et 17 avril

OLIVIER CULMANNwww.tendancefloue.net/olivierculmann/

The Others, Autour, Watching TV et Atlantiques

1993 – 1999 : Il réalise, en collaboration avec MatJacob, le projet Les Mondes de l’école qui obtientla bourse de la Villa Médicis hors les murs en 1997.

2001 : Parution de Les Mondes de l’école, éditionsMarval et de Une vie de poulet, éditions Filigranes.

2003 : Prix Scam Roger Pic pour sa série Autour,New York 2001 – 2002.

2004 : Parution d’Intouchables, éditions Atlantica.

2006 : La série Watching TV est présentée auxRencontres internationales de la photographied’Arles.

2008 : Exposition de la série Les Mondes de l’écoleà la Tour Eiffel à Paris. 3e prix World Press Photopour sa série Watching TV (catégorie « sujetscontemporains »).

2011 : Parution de Watching TV, éditions Textuel.Exposition Watchers au Pavillon Carré de Baudouinà Paris.

2014 : Expositions The Others et Diversions au Festi-val Images à Vevey en Suisse.

2015 : Exposition The Others au Musée NicéphoreNiépce à Chalon-sur-Saône et parution de TheOthers, éditions Xavier Barral.

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 7

The Others est un travail sur les codes sociétaux del’Inde et ses modes de représentation.Son matériau de base est une série de portraitsrendant compte des spécificités visuelles etvestimentaires définissant chaque indien. Dans unesociété aussi cloisonnée que celle de l’Inde, il s’agitde retranscrire la variété des éléments constituantl’identité de l’individu : religion, caste, classe sociale,profession, origine géographique…

Ces portraits se déclinent ensuite de façonprotéiforme et selon les différents procédés decréation iconographique pratiqués en Inde :photographie de studio de quartier, utilisation dePhotoshop par les laboratoires numériques,peinture…

The Others propose un voyage virtuel à traversl’une des sociétés les plus compartimentées aumonde et dont la production visuelle est l’une desplus prolifiques.

Par ces photographies, Olivier Culmann exploreles limites de la photographie et questionnel’élaboration du statut social à travers la constructionde l’image de soi.

Autour, New York 2001-2002.

« Les premières images des attentats du 11 septembre2001 me sont parvenues, comme à des millionsd’autres personnes, dans l’irréalité la plus totale. Àtravers l’écran de télévision, la dimension de lacatastrophe restait confinée dans l’ordre ducinématographique, de la fiction, de l’impensable. Ilfallait y aller pour tenter de réaliser l’événement. Audébut, il y avait encore quelque chose : des pans demurs continuaient à fumer. Et, très vite, il n’y eut plusrien à voir. Mais les gens venaient malgré tout etregardaient le vide. Eux-mêmes essayaient de vérifierl’anéantissement. C’est en photographiant lespassants autour des ruines du World Trade Centerquelques jours, puis quelques mois après lesattentats, que l’expression de leurs visages s’estimposée. Le reflet de leurs doutes sur la réalité de ladestruction, leur tentative de se représenterl’inimaginable répondaient à mon propre effortd’appréhension.

Après la brutalité de l’événement, restait alorsà explorer ce hors-champ de la catastrophe, larépercussion de l’actualité, sa résonance sur lesvivants. J’ai volontairement tourné le dos au lieu del’attentat pour observer ceux qui s’en approchaient.Figés, hébétés, puis passants, furtifs, spectateurs dequelques secondes: les Américains portaient sur leursvisages les abyssales interrogations apparues avecla destruction. » O.C.

The Others, Phase 3, 2009-2013 © Olivier Culmann

Autour, New York, septembre 2001 © Olivier Culmann

8 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Watching TV, 2003-2007

« Olivier Culmann photographie les gens qui regardentla télévision. Et leur téléviseur. Les téléspectateurs yplongent leur regard, hypnotisés par les images quidéfilent sur l’écran. Olivier Culmann capte cet instantoù l’attention se relâche, où la conscience s’endort, bercéepar la phosphorescence des tubes cathodiques…/…Maroc, Inde, États-Unis, Mexique, Nigeria, Royaume-Uni,Chine, France : les téléspectateurs de ces pays reçoiventdes nouvelles les uns des autres sans jamais serencontrer. Face au téléviseur, nous avons l’impressionde les connaître. Face à eux, Olivier Culmann nousregarde. » Cécile Cazenave, journaliste.

Watching TV a obtenu le 3e prix World Press Photo(catégories Sujets contemporains) en 2008. Le livreWatching TV est paru en 2011 aux éditions Textuel.

Watching TV, Inde, 2005 © Olivier Culmann

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 9

Atlantiques, 2001

Hambourg – Montréal. Dix jours en gestation à regarderla mer qui vient. Et les mille deux cents containers aucontenu inconnu. Mystérieuses boîtes qui promènentles inutiles marchandises indispensables à nos viesconsommatrices.

Atlantiques, 2001 © Olivier Culmann

10 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

LES PHOTOGRAPHESEN RÉSIDENCEDE CRÉATION

L’exposition des huit résidents se déroule endeux temps :• du 9 mars au 15 avril, exposition des œuvresqui ont été présentées au jury de sélection ;•du 16 avril au 28 mai, exposition des œuvresréalisées lors de la résidence à Niort.

Performance : le public pourra voir sur les deuxjours du 15 et 16 avril les deux expositions(démontage et montage dans la nuit du 15 au16 avril!)

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Espace Michelet3 rue de l’Ancien Musée

9 mars au 28 maidu mercredi au samedi

de 13h30 à 18h30Ouvertures exceptionnelles les dimanches 2 et 17 avril

JEANNIE ABERT

HERIMAN AVY

ANTOINE BRUY

REBEKKA DEUBNER

PATRICIA ESCRICHE

ENRICO FLORIDDIA

SOHAM GUPTA

MANA KIKUTA

MARION CHEVALIER

ET ANAÏS MARION

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 11

Jeannie Abert vit et travaille à Arles. Elle est diplômée de l’Écolesupérieure d’art et de design de Saint-Étienne (2009) et de l’Écolenationale supérieure de la photographie d’Arles (2013).

Les maîtres silencieuxLe geste de collecte, de prélèvement et de détournement atoujours été familier pour Jeannie Abert. Ses collages émergentde détails choisis et assemblés généralement à partir de fondsiconographiques existants abordés comme une matière brutemalléable. Son travail pouvant mêler photographie, dessin, pein-ture et textile introduit une forme de résistance à l’évanescenceet questionne le réel en en proposant une autre lecture.

JEANNIE ABERTwww.jeannieabert.com

Heriman Avy est né à Madagascar en 1991, il étudie et travailleactuellement en France, à Toulouse.

« Je déménage en France à quinze ans afin de poursuivre mesétudes universitaires en sciences humaines.

Je découvre au début de mon adolescence l’usage personnelde la photographie à travers l’appareil photo de mon téléphoneportable. Bien qu’utilisant à l’heure actuelle de “vrais” appareilsphotographiques argentique, j’entretiens cette pratique à lapremière personne du singulier, à portée de main accompagnantmon quotidien, mes questionnements et compagnons de marelation au monde. Que ce soit à Toulouse dans les quartiers ditssensibles du Mirail où j’ai décidé de vivre et travailler ou dansd’autres régions de la France aussi bien qu’à l’étranger, madémarche photographique s’inscrit dans un questionnement etnon à la (dé) monstration d’un monde bien trop riche et complexepour être dépeint comme une seule réalité. Se projeter, se ques-tionner et se laisser étonner par le dit banal, mais égalementtenter de comprendre car “comprendre c’est se libérer, soit d’unpréjugé, soit d’une ignorance, soit d’un malentendu. Et compren-dre l’autre c’est se libérer encore plus : de la peur, du mépris, dela haine ; c’est déjà aimer.” O. Reboul.

Dans cette démarche de mise en friction de la réalité à l’ima-ginaire, je m’intéresse plus particulièrement à la construction del’identité, l’appropriation et l’accommodation des individus etgroupes dans la société. »

HERIMAN AVYwww.herimanavy.com

Exposition inédite

12 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Né en 1986, Antoine Bruy est un photographeFrançais diplômé de l’École supérieur de photo-graphie de Vevey en Suisse. Son travail se concen-tre principalement sur la relation que l’Hommeentretient avec son environnement physique etintime en lien avec les conditions économiqueset intellectuelles qui les déterminent. Son travaila été présenté dans de nombreuses expositionsà travers le monde, aux États-Unis, Paris, Dhaka,Barcelone, Seoul, Angkor.Antoine Bruy a été récompensé par LensCultureEmerging Talent Awards, Getty Images EmergingTalent Awards, Critical Mass 2014 and PDN’s 30in 2015.Il est aujourd’hui basé à Lille.

ANTOINE BRUYwww.antoinebruy.com

Rebekka Deubner a été diplômée de l’École desGobelins en 2013, elle est membre du studio HansLucas et membre fondatrice du collectif Insolance.Elle a exposé en 2015 au festival ManifestO, àMarseille à la Straat Galerie, en 2013 à la Manu-tention à Paris et en 2011 à Berlin.« Qu’elle soit lumineuse, consistante ou impal-pable, j’interroge la matière autant dans mesimages que dans leur mise en scène. Dans ununivers qui associe la photographie à l’installa-tion, j’explore la notion de projection en stimulantnotre capacité à aller au-delà de l’image, vers unmonde invisible que le spectateur construit parson expérience sensible et par la force de sonimagination. »

Des filles, la mer et une grotte« Les photographies sont issues de mon voyageau Japon et plus particulièrement à Fukushima.

Sur les 800 photographies prises lors de monséjour, j’ai choisi d’associer trois sujets récurrents,des portraits de jeunes filles, des images de meret de grottes. Ces trois éléments entrent parfai-tement en résonance par leur caractère narratif,mythologique et symbolique. Cette série s’orga-nise sous forme d’une fable visuelle, où chaqueimage a une portée symbolique.

REBEKKA DEUBNERwww.rebekkadeubner.com

Le spectateur est invité à suivre le cheminementdes images composant une histoire cyclique, mise enplace par la présence d’éléments qui reviennent demanière récurrente. » Extrait de l’entretien mené par PointContemporain, nov 2015.

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 13

Après des études en droit à Barcelone,Hambourg et Stockholm, PatriciaEscriche participe à plusieurs sémi-naires photographiques à Berlin avecLinn Schröder et Ebba Dangschat eten 2014, avec Michael Ackerman àBarcelone. Depuis 2013 elle a exposéplusieurs fois à Berlin des travauxdifférents dont la série Tobu sakana en2015.

« J’ai toujours un appareil photo avecmoi, comme témoin de mes errances.Ce n’est pas un concept qui me faitphotographier, mais la photographieelle-même. Tel est le cas avec ma sérieintitulée Tobu Sakana. Chaque photo-graphie est un voyage unique et laraison de mes déplacements. Sanstechnique ou format préféré, unephoto après l’autre crée un pont entremes émotions et le lieu ou les gensque je rencontre. »

PATRICIA ESCRICHEwww.patriciaescriche.com

Enrico Floriddia est né en Sicile en 1984 ou il aétudié les arts et la littérature, puis il a appris laphotographie à l’école Louis Lumière à Paris.Actuellement il est professeur assistant à l’ÉESI-École européenne supérieure de l’image à Poitierset Angoulême.

« Dans tout processus industriel, le produit sestandardise. L’image photographique réussit-elleà échapper à cette homogénéisation ? Shakehands mobilise la résistance du langage photo-graphique à se normer, il explore les intersticeset les différences entres des images qui sontcensées exprimer le même concept. Presquemalgré elle, cette recherche fait remonter à lasurface des interrogations autour des représen-tations des genres et des différences ethniques. »

ENRICO FLORIDDIAwww.slanted.cc

Pour la première fois en France

Exposition inédite

14 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Soham Gupta est diplômé en journalisme du Asian Center forJournalism. C’est un solitaire et il fait la chronique de la solitude.Il a exposé à Delhi Photo Festival, Inde (2015) ; Auckland Festivalof Photography, Nouvelle-Zélande (2015) ; Chobimela, Bangladesh –Confluence, organisée par Françoise Callier et Sohrab Hura (2015) ;10e Angkor Photo Festival, Alumni Showcase (2014).Il est nominé pour le Joop Swart Masterclass du World Press Photo2013 et 2014.

« Ils ne connaissent pas les terreurs qui passent par la tête lorsqu’on est allongélà dans la fosse à attendre un soupçon de lumière qui annonce que la nuit estterminée. » Hubert Selby Jr., La Geôle (1971)«Angst est ma réaction aux épreuves par lesquelles doivent passerles faibles dans notre société.

Ce travail a ses racines dans mon enfance, quand j’étais l’objetde graves crises d’asthme et dans mes années difficiles d’adoles-cence passées à essayer de me réconcilier avec les attentes dumonde. Au plus profond d’Angst se trouve toute ma colère, toutesmes frustrations, toute ma haine pour ce monde où il n’y a pasde place pour les faibles, où les faibles sont laissés à pourrir. Nourripar cette colère, cette haine, ce cynisme, ce travail photographiqueest devenu un conte désespéré d’un enfer fictif de la nuit, dontles coins et recoins sont habités par des âmes en décomposition.

En fin de compte, j’aimerais qu’ Angst se présente commeun témoignage du requiem d’innombrables rêves dans notremonde et aussi comme une trace de ma jeunesse angoissée. »

SOHAM GUPTAwww.soham-gupta.com

Mana Kikuta est née à Hiroshima.Après y avoir vécu 18 ans, elle est partieà Tokyo pour entrer à l’université etétudier la photographie pendant 4 ansavec une spécialisation en communi-cation visuelle. Ensuite, elle travailleen tant que photographe éditorialependant 4 ans puis elle part à l’étran-ger et commence une année à Arlesen résidence artistique avec la volontéde diversifier sa pratique artistique ens'inscrivant en parallèle à l’EMA (ÉcoleMédia Art). Elle obtient le DNAP.

Comme la lunePour « Comme la lune » l’artiste ademandé à douze filles qui habitentloin de leurs amants de penser à eux.Pour chacune, elle a superposé deux,trois ou cinq portraits d’elle sur desplaques de verre à l’aide du collodionhumide. Grâce à la transparence des

MANA KIKUTAwww.cargocollective.com/mannakikuta/comme-la-lune

plaques de verre, l’image se retrouve projetée sur le muren arrière-plan. Si le mur est noir, l’image est positive.Et si le mur est blanc, l’image est négative.

Pour la première fois en France

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 15

MARION CHEVALIER

ET ANAÏS MARION

Étudiantes à l’École européenne supérieure de l’image (Poitiers-Angoulême).

Le CACP-Villa Pérochon et l’ÉESI s’associent pour offrir à deuxétudiants un espace de création conjuguant démarche personnelleet commissariat d’exposition à partir du fonds photographiquedu CACP-Villa Pérochon.

Un espace dédié d’exposition leur est réservé, qu’ils investironten trois temps : un temps ou sera présenté leurs intentions artis-tiques, un temps (durant la résidence de création) où ils investirontl’espace et enfin le 3e temps à partir du 16 avril pour la propositionartistique finalisée.

Ils profiteront de la dynamique de création de cette résidenceau même rythme que les artistes invités.

Résidence 2016

Images libres de droits disponibles pour la presse sur simple demande : [email protected] [email protected]

Exposition inédite

Sans titre, 2015 (extrait de lasérie Les maîtres silencieux)© Jeannie Abert

Sans titre © Heriman Avy

Sans titre © Soham Gupta

Des filles la mer et une grotte, Fukushima prefecture, Japon, 2014© Rebekka Deubner

Sans titre © Enrico Floriddia

From the series Tobu Sakana © Patricia Escriche

El Pardal, Sierra de Cazorla, Espagne, 2013 © Antoine Bruy

Retrouvailles © Mana Kikuta

16 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Autour de la résidence

ANAÏS BOUDOT

JOSEPH GALLIX

JULIEN LOMBARDI

JEAN-MICHEL MONIN

LE TEMPS DE VOIR avec CLAUDE PAUQUETartiste associé

SELVAPRAKASH L

LISA WILTSE

WIKTORIA WOJCIECHOWSKA

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 17

ANAÏSBOUDOTwww.anaisboudot.net

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Espace d’arts visuels le Pilori

1 place du Pilori24 mars au 23 avrildu mercredi au vendredi

de 10 h à 12h et de 14 h à 19hle samedi de 14 h à 19h

dans le cadre de la programmation annuelle de l’Espace d’arts visuels le Pilori partenaire associé

Fêlures

Entre la photo et la vidéo, Anaïs Boudot offre sousdes formes nouvelles des poèmes photogra-phiques inactuels. Résidente des Rencontres de lajeune photographie internationale en 2011, elleréinvente dans cette nouvelle série le photo-gramme. Ici la fêlure ne semble pas un signeannonciateur de rupture, mais apparaît plutôtcomme une faille qui nous permet d’atteindrel’image même.

Anaïs Boudot, diplômée de l’École nationale supérieure de laphotographie en 2010 et du studio du Fresnoy en 2013, explorele processus d’apparition de l’image, des liens entre image fixeet animée, et les interstices entre temps et mouvement. Ellecherche à créer des images à la fois énigmatiques et hypno-tiques, hors du temps, au plus proche de la sensation.

Fêlures, 80x80, 2014 © Anaïs Boudot

18 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

JOSEPHGALLIXwww.josephgallix.com

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Librairie des Halles1 bis rue de l’Hôtel de Ville1er avril au 30 avrildu lundi de 14 h30 à 19h

du mardi au samedide 10 h à 19

avec la Librairie des Hallespartenaire associé

EL

Joseph Gallix était en résidence des Rencontresde la jeune photographie internationale l’annéepassée. À cette occasion, il nous avait présenté untravail photographique documentaire sur le thèmede l’ingénierie agronomique et notamment àL’INRA. Approche précise, technique, allant mêmevers une forme d’inventaire, quasiment clinique.

Mais Joseph, durant toute la résidence, étaiten lien étroit avec son père, malade, et entretenaitune relation épistolaire hebdomadaire. Son pèrelui envoyant chaque jour un négatif dont il étaitl’auteur. Joseph quant à lui, au dos de prospectussyndicaux des usines Goodyear, terrain de sonmagnifique reportage social qu’il avait présentéau jury et sur lequel il avait été sélectionné, a écritde très sensibles textes liés à ces échangespostaux.

EL rassemble ces éléments enrichie de photosréalisées par Joseph Gallix.

Ce travail textes/images ne pouvait pastrouver meilleure place qu’à la Galerie de laLibrairie des Halles.

Joseph Gallix a 23 ans, il vit à Mâcon. C’est un photographedont la pratique se développe autour de sujets personnels trou-vant écho dans la réalité. En effet, durant ces trois dernièresannées les thématiques de l’exil, du travail et de la vie après laperte de l’être aimé ont traversé l’ensemble de ses travaux.Depuis sa participation aux Rencontres de la jeune photographieen 2015 il poursuit un travail portant sur les multiples aspectsde l’agriculture. Le combat continu a poursuivi son cheminnotamment à la Quinzaine photographique nantaise en 2015ainsi qu’au festival ManifestO de Toulouse.

Pour la première fois dans son intégralité

Sans titre, 2015 © Joseph Gallix

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 19

JULIENLOMBARDIwww.julienlombardi.com

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GalerieAtelier du cadre

62 bis avenue de Limoges1er avril au 30 avrildu mercredi au samedi

de 14 h à 18h 30Ouvertures exceptionnelles les dimanches 2 et 17 avril

avec l’Atelier du cadrepartenaire associé

Dérive 2010et Processing Landscape

2012-2014

Processing Landscape est né du désir d’inaugurer des destinationset des temporalités lointaines où il ne reste de l’homme quedes vestiges. Les images nous invitent à un voyage immobileet à nous perdre dans un territoire où la différence entre réelet artificiel s’effrite.

Ces espaces plongés dans une nuit spatiale sont des échos,de vagues réminiscences d’un monde qui nous échappe. Sansréférents, ces photographies sont d’inexplicables documentsqui s’offrent à l’imaginaire du regardeur comme des paysagesécrans à habiter de projections personnelles.

« Un jour, on construira des villes pour dériver. »Guy Debord, Théorie de la dérive, 1956.

Le véritable sujet de cette série Dérive est une ville,peu importe où, ce n’est pas son identité qui esten jeu mais les possibilités singulières de dérivequ’elle offre.

L’environnement urbain est chargé d’unesurabondance d’informations, de signes, l’espaceest plein. Le désir de s’extraire de ces flux est unenécessité pressante. On ne songe qu’à dévier dansdes espaces plus intimes, moins visibles, à se trou-ver hors-champ.

La nuit, certains éléments s’effacent et ondérive intuitivement en suivant la lumière, dephare en phare. On conçoit des parcours aléatoiresqui proposent une cartographie émotionnelle deslieux. De ces fragments de paysages éclairés sedégage une nouvelle poétique et l’on se déplaceainsi d’une scène à l’autre, animé par le désir d’ima-giner une autre ville.

Photographe autodidacte et diplômé d’ethnologie, JulienLombardi appréhende la photographie comme un outil d’ex-périmentation et d’investigation visuelle. Il est lauréat en 2009de la Bourse du Talent. À cette occasion, plusieurs tirages de lasérie Artefact entrent dans des collections publiques – BNF,Château d’Eau, Artothèque du Lot – et privées. Depuis, il exposerégulièrement dans des galeries, des festivals et des centresd’art en France et à l’étranger. Il participe en 2013 à Art-o-rama,Foire internationale d’art contemporain, avec sa série Untitledqui évolue sur deux ans en plusieurs chapitres. Entre 2012 et 2015,il entreprend un projet photographique en Arménie grâce auprogramme de résidence Hors les murs de l’Institut Français.Cette dernière série a reçu le Marco Pesaresi Award en Italie.

Processing Landscape # 3 – 2012/2014 © Julien Lombardi

20 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

JEAN-MICHELMONINwww.camji.com

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Le Camji3 rue de l'Ancien Musée

1er avril au 30 avrilVisible lors des concerts voir programmation Le Camji

www.camji.comVisible lors des concerts

et des temps forts des Rencontres

avec Le Camjipartenaire associé

Face à faces

Jean-Michel Monin, photographe niortais, hanteles couloirs des scènes de musiques actuelles etautres spectacles à Niort. Au cours d’un workshopque nous avions organisé, animé par XavierLambours et dont le terrain de jeu était le festivalde musique d’artistes émergents « Nouvelle(s)Scène(s) » j’ai pu remarquer la détermination deJean-Michel Monin pour aller à la rencontre desartistes backstage.

Là, il prend rendez-vous pour leur tirer leportrait, ou bien les met en scène recherchant sansdélai les détails de leur personnalité, leur plastiquesingulière, plongeant l’objectif au plus profond deleur regard.

Le nouveau partenariat lié avec le Camji, Scènede musiques actuelles de Niort nous permetaujourd’hui de présenter au cœur de ce lieu de vieJean-Michel Monin et sa sélection de portraitsd’artistes ayant foulé cet espace spécifique.

Patrick Delat.

Jean-Michel Monin, son itinéraire photographique récentprovient notamment d'images de diverses scènes musicales,musiques improvisées et musiques actuelles.Il lui manquait un vrai contact avec les artistes. La pratique duportrait en sortie de scène(s) initiée depuis bientôt deux ansfut la bonne démarche pour combler ce manque.Souvent furtives, parfois durables, ces rencontres humaines conti-nuent de lui apporter énormément, de le nourrir, en complément,supplément des vibrations reçues pendant les spectacles.Force, énergie, poésie, engagement, sensibilité, tendresse, déme-sure et surtout intégrité sont autant de visages de ces acteursdu spectacle vivant qu’il souhaite graver, avec eux et avec leurslumières.

Exposition inédite

Camille © Jean-Michel Monin

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 21

CLAUDEPAUQUETwww.claudepauquet.fr

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Espace Du GuesclinPlace Chanzy

Bât C, salles du rez-de-chaussée1er avril au 30 avril

Exposition restituant les temps de résidence en milieu scolaire

de Claude Pauquet dans plusieurs établissements de Niort et du département

avec Canopé et la Direction du service départemental

de l’éducation nationale, partenaires associés

Questions de territoiresEn relation étroite avec l’éducation nationale, leCACP-Villa Pérochon organise régulièrement desactions d’éducation à l’image par la pratique, autravers de projets fédérateurs, parcours d’éducationartistiques et culturels, ainsi que le dispositif « Desclics et des classes » à l’initiative de Canopé.

La thématique « Questions de territoires »qui anime tous nos ateliers pédagogiques de cetteannée, a été développée par les élèves des écolesniortaises pour le projet fédérateur et de Saint-Vincent-la-Châtre pour le projet « des clics et desclasses ». Tous ont été accompagnés par le photo-graphe Claude Pauquet*.

Celui-ci est intervenu dans chaque établisse-ment pour mettre en œuvre les idées négociéesavec les enfants, s’ensuivent des mises en scènede lieux, urbains ou ruraux, choix d’un point devue, d’un cadrage, ajout de lumière, toute uneconstruction de l’image, théâtre de création où semêlent l’étrange et l’absurde dans un territoirefamilier, quotidien, celui du chemin de l’école.

Claude Pauquet est distribué par l'Agence VU' depuis 2003.Freelance et photographe itinérant, il travaille entre Paris etPoitiers.Il construit depuis plus de vingt ans une œuvre attachée auxchamps photographiques que sont le paysage et le portrait. Ila publié en 2002 Convoi vers l'Est et Retour, réflexion sur l’itiné-raire de déportation de sa mère, du Fort de Romainville jusqu’àAuschwitz, Birkenau, Ravensbrück et Mauthausen.En 2006, il publie Au bout des Certains, périple le long du littoralfrançais.Il collabore avec la presse (Libération, Le Monde, Télérama, etl’Actualité Poitou-Charentes) et dirige des workshops au seinde l’université de Poitiers.En 2013, il était en résidence dans deux établissements scolairesdu Poitou et une partie de ce travail a été exposée aux Rencon-tres d’Arles en juillet 2013.

LE TEMPS DE VOIRCLAUDE PAUQUET

artiste associé

* Claude Pauquet a été sollicité pour mener ces ateliers pour sa grande expé-rience de la mise en scène du réel et de la « direction de figurants ». C’est unevéritable théâtralisation du quotidien qu’il organise savamment par le choixd’une composition soignée, rehaussée par l’ajout de lumières qui transformeen quelques secondes un salon en studio provisoire et enfin, photographiés àla chambre, la représentation de couples et de familles au sein de leur foyer.

Exposition inédite

Sans titre, 2016 © Claude Pauquet

22 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

SELVAPRAKASH L

www.selvaprakash.com

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Galerie Nomadedans l’espace public

(lieu non déterminé à ce jour)

Vanishing TribesConcours de Photographie Man And Sea au 2e

Festival International de la Photographie Photovisaà Krasnodar, Russie 2010, et ses œuvres ont étéexposées à la galerie du San Francisco Art Commis-sion.Il a remporté le Robert Bosch Art Grant 2009-2010,et la NFI National Media fellowship 2011-2012. Sesphotographies ont été publiées dans le New YorkTimes, NYT Lens Blog, Outlook Traveler, OPEN, AsianGeo, New Internationalist, et divers grands jour-naux et magazines en Inde.

Selvaprakash a fait partie de la résidence desRencontres en 2008 qui fêtait sa 15e édition. Il avaitété parrainé par Philip Blenkinsop. Nous présen-tons un tout nouveau travail qu'il mène en Inde :le portrait des personnes exerçant des métiers derue qui sont en voie de disparition.

Selvaprakash L ne se contente pas de faire uninventaire froid et purement documentaire, ilessaie de sublimer ces personnes en œuvrant aucrépuscule et ainsi nous offre une magnifiquemise en lumière de ces derniers métiers de rue.

Selvaprakash L est né en 1978, à Tirunelveli, Inde. Photographeindépendant basé à Bangalore, il a obtenu sa maîtrise encommunication à l’Université Manonmaniam Sundaranar. Il acommencé sa carrière dans la photographie en tant que photo-graphe pour Dinamalar, un journal majeur tamoul. Plus tard, ila été chef de photographie avec Dinakaran, DNA et Time OutMagazine.Il a participé au Festival Photographie d’Angkor et a égalementremporté le Prix Paris Match en 2007. Il a reçu une bourse pourassister à la TPW Changing Idea Workshop. En 2008, il aremporté le India.Ses travaux ont été exposés au 2008 World PhotojournalismFestival (ChinaTOPS), Singapore International Photo Festival2008 (SIPF), Angkor Photo Festival (Projection) 2010 et à l’Inter-national Photo Festival de Photographie, Russie 2010, Noorder-licht International Photo Festival 2011, Delhi Photo Festival 2011et Lagos Photo Festival 2011. Il a remporté le Prix Grant au

Exposition inédite

MilkMan © Selvaprakash L

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 23

LISAWILTSEwww.www.lisawiltse.com

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Belvédère duMoulin du Roc

9 boulevard Main9 mars au 28 maidu mercredi au samedi

de 13 h 30 à 18h 30Ouvertures exceptionnelles les dimanches 2 et 17 avril

avec le Moulin du Rocpartenaire associé

Bolivian Mennoniteset Charcoal Kids

Bolivian Mennonites [Les mennonites Boliviens]Quand j’ai visité les mennonites du Manitoba, en Bolivie,une tension régnait dans la colonie, bien que la vie fût commeelle l’avait été pendant des siècles. Environ à 150 kilomètresau nord de Santa Cruz, 2000 habitants de la colonie doiventleur prospérité à la discipline sociale stricte et aux traditionsjalousement gardées contre les influences extérieures. Lescommodités modernes sont évitées. Les enfants étudientseulement les mathématiques et la religion. Vers l’âge de lapuberté, les garçons quittent l’école pour rejoindre leurspères dans les champs et les usines, et les filles rejoignentleurs mères au foyer familial. Toute autre forme de travailest interdite aux femmes. Au cours de mon séjour, j’allaisdécouvrir à quel point leurs mœurs sociales les obligeaientà garder le silence.

Charcoal Kids [Les enfants du charbon]Ce projet a été réalisé dans la communauté Ulingan àManille, où des milliers de Philippins habitant des bidonvillesvivent au milieu des ordures et des tourbillons de fuméestoxiques. À l’entrée du village on est accueilli par l’odeurdense de la mer mélangée à celle de la combustion du char-bon et celle des déchets en décomposition, préfigurant lesconditions de vie extrêmes au sein de la communauté. Lesenfants, qui représentent une partie vitale de la main-d’œu-vre, travaillent sans masque de protection, sans gants nibottes. Certains sont nus. […] Ces enfants sont l’objet de montravail : les enfants du charbon d’Ulingan.

Lisa Wiltse, américaine, est une photographe documentairequi voyage beaucoup et dont les sujets de prédilection sont lesocial et le culturel en mettant l’accent sur la condition desenfants, sur les communautés marginalisées comme au Bangla-desh, en Ouganda, aux Philippines, en Bolivie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis. En 2013, elle a remporté la bourseMarty Forscher pour Charcoal Kids of Ulingan, une série sur leshabitants et les enfants vivant dans les bidonvilles, main-d’œu-vre des producteurs de charbon à Manille.Sélectionnée en 2009 pour la résidence à Niort, elle avait réaliséun excellent portrait d’une famille niortaise en difficulté sociale.Son écriture photographique est dans la lignée des plus grandsphotographes humanistes, elle allie maîtrise du cadrage et duhors-champ, elle joue magnifiquement bien avec la lumière etson engagement auprès des sujets est totalement sincère.Pour la première fois

en france

Les Mennonites Boliviens, 2009 © Lisa Wiltse

Charcoal Kids of Ulingan 2008-2011 © Lisa Wiltse

24 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

WIKTORIAWOJCIECHOWSKAwww.wiktoriawojciechowska.com

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GalerieStéphane Grappelli

56 rue Saint-Jean9 mars au 28 mai

du mercredi au samedide 13 h 30 à 18h 30Ouvertures exceptionnelles les dimanches 2 et 17 avril

Wiktoria Wojciechowska, photographe et artiste visuelle, aété lauréate de la Oskar Barnack Leica Newcomer Award 2015pour son projet Short Flashes, de La Quatrième Image YoungTalents 2015 et Humanity Photo Awards 2015 dans la catégoriedocumentaire, avec deux mentions honorables pour le Prix IPA2015. Sa série Own Place a remporté le Photo Diploma Award2013, concours international des diplômes photographiques.Actuellement, elle est complète la réalisation du projet Sparksdans le territoire de conflit en Ukraine. Le projet en cours aremporté la Lecture de Portfolio au Photomonth de Cracovie2015. Elle a participé à des résidences d’artistes à Reykjavik età Beijing.Ses œuvres ont été présentées pendant les festivals d’Arles, Lille,Minsk, Bratislava, Varsovie et Ljubljana.

Sparks

« La série photographique Sparks est la tentative de montrerdes gens qui sont confrontés à la guerre et qui sont empêtrésdans la machine de guerre. Au cours d’une année, j’ai rencontréde jeunes soldats qui se battaient en Ukraine. La plupart d’entreeux n’avaient pas de formation professionnelle ni de préparationpsychologique pour ce qui les attendait. Ils avaient laissé leursoccupations antérieures et sont devenus soldats volontairement.J’ai parlé avec eux, j’ai fait des portraits, enregistré leurs paroles,travaillé sur leurs archives – photos et vidéos qu’ils avaientprises avec leurs téléphones mobiles – puis j’ai fait des collages,des vidéos et je les accompagnais sur la ligne de front. J’ai suivicertains d’entre eux presque un an. Je voulais en savoir plus surleurs motivations, leurs doutes et la situation actuelle dans leurvie. La guerre et le pays changeaient d’un mois à l’autre. Lesbatailles étaient moins féroces qu’avant et un grand nombrede soldats volontaires sont rentrés chez eux parce qu'ilssentaient que la guerre n’allait plus changer quoi que ce soitpour le mieux. Beaucoup de soldats de l’armée ont été démo-bilisés à l’été 2014. Maintenant, ils essaient de trouver leur placedans la société. Ils pensent souvent aux nombreux amis quisont morts pendant le conflit et ils sont en colère que ces décèssoient retés vains.

Tout en faisant ces portraits, je me demandais si je pouvaiscapter des changements apparemment invisibles qui se sontproduits dans leurs visages. Je sais que leurs yeux avaient vubeaucoup plus que les miens, qu’ils savaient ce qu’est la vie etce qu’est la mort, qu’ils tuaient et étaient tués. J’ai essayé defixer ce moment particulier de l’état psychologique de lapersonne dans ce 1/80 de seconde pris par mon appareil photo. »

Exposition inédite

Sans titre © Wiktoria Wojciechowska

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 25

WIKTORIAWOJCIECHOWSKAwww.wiktoriawojciechowska.com

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Galerie Nomadedans l’espace public

(lieu non déterminé à ce jour)

Short Flashes

« J’ai accompli Short Flashes en Chine. Je voulaisfiger les gens qui passaient dans la rue pour mesouvenir de leurs visages. J’ai ainsi créé un album,une typologie de la diversité des résidents desgrandes villes et du phénomène du cyclisme enChine. »

Passant en un clin d’œil : Wiktoria Wojcie-chowska a photographié des cyclistes chinois dansle mauvais temps, la pluie continue. Elle considèreces images instantanées comme de véritablesportraits, qui parlent de la vérité d’un momentsans distinction.

Sans titre © Wiktoria Wojciechowska

26 22e Rencontres de la jeune photographie internationale

Autour de la résidence

Images libres de droits disponibles pour la presse sur simple demande : [email protected] [email protected]

Fêlures, 80x80, 2014 © Anaïs Boudot Sans titre, 2015 ©Joseph gallix

Processing Landscape # 3 – 2012/2014 © Julien Lombardi

Sans titre, 2016 © Claude Pauquet

Camille © Jean-Michel Monin

Charcoal Kids of Ulingan 2008-2011 © Lisa WiltseLes Mennonites Boliviens, 2009 © Lisa Wiltse

MilkMan © Selvaprakash L Sans titre © Wiktoria Wojciechowsk Sans titre © Wiktoria Wojciechowska

Partenaires associés

CACP-Villa Pérochon – dossier de presse 27

Le CACP–Villa Pérochon est conventionné avec le ministère de la culture et de la communication – DRAC Poitou-Charentes, la Ville de Niort et le Conseil régional Poitou-Charentes. Il reçoit les soutiens du Conseil général desDeux-Sèvres, de la société Avis location de véhicules, de la Nouvelle République du Centre ouest.Le CACP–Villa Pérochon fait partie des membres fondateurs du réseau national « Diagonal » qui regroupe unevingtaine d’acteurs de la photographie en France. Il est membre du réseau Cartel (structures d’art contemporain enPoitou-Charentes).

ANGOULÊME & POITIERS

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1 >> CACP-Villa Pérochon64 rue Paul-François ProustOLIVIER CULMANN

2>> Espace Michelet/Le Camji3 rue de l’Ancien MuséeArtistes en résidenceET JEAN-MICHEL MONIN

3 >> Espace d’arts visuels le Pilori1 place du PiloriANAÏS BOUDOT

4 >> Espace d’exposition Librairie des Halles1 bis rue de l’Hôtel de VilleJOSEPH GALLIX

5 >> Galerie Atelier du cadre62 bis avenue de LimogesJULIEN LOMBARDI

6 >> Galerie NomadePour raisons techniques l’emplacement de la galerie Nomade peut être modifiéSELVAPRAKASH L ET WIKTORIA WOJCIECHOWSKA

7 >> Espace DuguesclinPlace ChanzyLE TEMPS DE VOIRAVEC CLAUDE PAUQUET

8 >> Belvédère du Moulin du Roc9 boulevard MainLISA WILTSE

9 >> Galerie Stéphane Grapelli56 rue Saint JeanWIKTORIA WOJCIECHOWSKA

10 >> Le Fort FoucautLIEU DE LA RÉSIDENCE

11 >> Le Coin photoATELIER DE PRODUCTION

Contacts

Catherine Philippot – Relations Media& Prune Philippot

248 boulevard Raspail75014 Paris

Tél. : 0140476342E-mail : [email protected]

[email protected]

CACP–Villa Pérochon

Patrick DelatBP 5913579061 Niort CEDEX 9

Tél. : 0682110526E-mail : [email protected]

www.cacp-villaperochon.com

Maquette: M

ichel Paradinas

NIORT