DOSSIER DE PRESSE - Valenciennes...« Une histoire du monde en 100 objets » du British Museum 19 avril au 22 juillet 2018 Musée des Beaux-Arts de Valenciennes 2 Éditorial de Laurent

« Une histoire du monde en 100 objets » du British Museum 19 avril au 22 juillet 2018 Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

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DOSSIER DE PRESSE


2

Éditorial de Laurent Degallaix, maire de Valenciennes P3

I. Une exposition, reflet de l’histoire de l’humanité P5

II. Un parcours au travers des siècles P6 Les commencements / Les premières cités / Pouvoir et philosophie / Rites et croyances / Commerce et invasions / Innovations et adaptations Rencontres et contacts / Le monde que nous fabriquons

III. Visuels libres de droits P11

IV. La collaboration avec le British Museum P15

V. Des activités pour tous au sein de l’exposition P16

Un Jeu video made in valenciennes P14

Autour de l’exposition P15

Cinéma P16

Manifestations nationales P17

Des actions en résonance ou « hors les murs » P19

La programmation de l’exposition, c’est aussi … P21

Une journée de rencontres professionnelles P22

VI. Le musée des Beaux-Arts de Valenciennes P26

VII. Valenciennes, une ville ouverte sur la culture, les cultures P27

Informations pratiques P28


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EDITORIAL

Laurent Degallaix, Maire de Valenciennes

Président de Valenciennes Métropole

Madame, Monsieur,

"Une histoire du monde en 100 objets" constituera l’une des expositions les

plus importantes de l’année 2018 dans la Région Hauts-de-France et, je

l’espère de tout cœur, au niveau national.

D’abord parce qu’elle va venir enrichir l’épopée des grandes expositions dont

notre musée aime ponctuer sa programmation, à l’exemple de la première

exposition consacrée à Antoine Watteau en 2004, "Watteau et la fête

galante", présentée à l’heure de "Lille capitale européenne de la culture", ou

encore plus récemment l’exposition "Rêveries italiennes. Antoine Watteau et

les paysagistes français au XVIIIe siècle", là encore labellisée dans le cadre

de la programmation de Mons, capitale européenne de la culture 2015.

Ensuite parce qu’elle mettra en lumière un établissement culturel qui, vingt

ans après un premier programme conséquent de rénovation signée des

architectes Jean Copin et Christian Germanaz, a récemment fait l’objet de

nouveaux travaux d’embellissement et de valorisation, visant à améliorer

encore le parcours scénographique, la qualité d’accueil du public et la

conservation des œuvres.

Cet écrin unique détient des collections remarquables, où l’on trouve des

chefs-d’œuvre signés du grand maître baroque flamand Rubens, du

sculpteur valenciennois Jean-Baptiste Carpeaux et bien sûr d’Antoine

Watteau.


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"Une histoire du monde en 100 objets" va témoigner aussi de la capacité du

musée des Beaux-Arts de Valenciennes à coopérer avec les plus grands

musées du monde. Le British Museum nous a ainsi fait le grand honneur de

nous accorder sa confiance et de proposer ici, à Valenciennes, une

exposition jamais montrée en Europe.

Notre musée a également conventionné récemment avec The Metropolitan

Museum of Art de New-York, en vue de la restauration et du prêt de La

tapisserie du tournoi, dont cet illustre musée international fera l’une des

pièces maîtresse d’une exposition en 2019.

L’exposition "Une histoire du monde en 100 objets" proposera enfin un

événement culturel majeur pour Valenciennes, et pas seulement pour son

musée des Beaux-Arts, et soulignera ainsi la capacité de notre Ville à

organiser des manifestations de grande envergure, tels que nos concerts du

14 juillet (qui drainent jusqu’à 40 000 spectateurs) ou l’accueil de matches de

football de la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France

2019™.

Comme le révèlent le projet de transformation du Mont de Piété, l’ouverture

récente du centre culturel du quartier Chasse Royale, la réhabilitation

complète et l’agrandissement des locaux tricentenaires du Conservatoire de

musique ou encore les futurs travaux à la bibliothèque classée Bibliothèque

numérique de référence par le ministère de la Culture, Valenciennes, qui

compte en France le plus de sculptures au kilomètre carré sur son espace

public, reste convaincue que la culture, pour tous et par tous, fait partie des

fondations de l’action publique et du développement durable et dynamique

des villes et des territoires.

Cette présente exposition vient illustrer avec force cette politique volontariste

au service du mieux vivre ensemble et de l’attractivité de Valenciennes.


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I. UNE EXPOSITION, REFLET DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITE

Pour la première fois en Europe, l’exposition "Une histoire du monde en 100 objets" se

dévoile au musée des Beaux-Arts de la Ville de Valenciennes. Cette invitation à voyager dans

le temps et dans l’espace, à travers toute la planète raconte une histoire du monde à travers

100 pièces issues des collections du British Museum. Qu'ils soient sculptés dans la pierre ou

finement ciselés dans l’or, les objets rassemblés ici évoquent deux millions d'années

d'histoire humaine.

Le parcours chronologique de cette exposition montre l’évolution de

l’humanité dans sa globalité mais également individuellement.

L’histoire humaine se développe au travers de son rapport à l’objet. Les objets

font réfléchir, interrogent, enchantent ou amusent. Plus que tout, ils racontent

des histoires.

De nombreuses sociétés n’ont laissé aucune trace écrite, mais les vestiges

qu’elles ont légués peuvent parfois nous en dire long sur leurs pratiques.

Enfin, les objets révèlent simultanément les différences et les nombreux

points communs entre notre monde moderne et les cultures du passé.

Du galet de Tanzanie datant de 2 millions d’années avant notre ère aux

lampes solaires actuelles, cette exposition unique au monde propose une

réflexion sur nos sociétés, leurs évolutions, leurs parallèles aux quatre

coins du monde.

De nombreux aspects de nos modes de vie actuels sont nés il y a plus de

4 500 ans ; l’un des bouleversements les plus considérables pour la société

humaine, après l’agriculture sédentaire, fut la création des grandes cités et

des États. Ils apparurent dans les vallées fertiles des rivières d’Asie du Sud et

de l’Est, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, il y a plus de 5 000 ans.

Après l’installation de grands centres urbains, de nombreuses sociétés

commencèrent à regarder au-delà de leurs frontières. Cités et États se

muèrent parfois en empires de plus en plus redoutables selon la puissance de

leurs chefs et de leurs armées.

À travers le monde et l’histoire, les différentes religions ont souvent utilisé

l’objet pour rapprocher les croyants de leurs dieux.

De 500 à 800, l’émergence de nouvelles forces à travers le monde conduisit à

accentuer les échanges commerciaux internationaux par terre ou par mer.

La période entre 900 et 1550, généralement appelée Moyen Âge, fut une

époque d’immenses progrès artistiques et technologiques. À travers le

monde, les développements scientifiques dans tous les domaines, de

l’économie à l’astronomie, permirent la création d’objets magnifiques et

sophistiqués.

Au XVIe siècle, les explorateurs européens voyagèrent avec succès autour du

globe pour la première fois de l’histoire. Cet exploit considérable annonça le

début de ce qui allait devenir un véritable monde connecté.

La révolution industrielle qui débuta en Europe et aux États-Unis au XIXe

siècle se diffusa à travers le monde au XXe siècle. Elle donna naissance au

développement des usines et à la production en série et cette révolution

globale se poursuit aujourd’hui encore.

Main arabe en bronze, bronze,

100-300 apr. J.-C., Yémen

La lyre de la reine, coquillages, lapis-

lazuli, pierre calcaire rouge, or et

bitume, vers 2500 av. J.-C., Ur (Irak)


6

C

II. UN PARCOURS A TRAVERS

LES SIECLES

ette exposition se veut une invitation à voyager dans

le temps et dans l’espace. Elle raconte une histoire

dumonde à travers 100 pièces issues des

collections du British Museum. Qu'ils soient sculptés

dans la pierre ou finement ciselés dans l’or, les

objets rassemblés ici évoquent deux millions

d'années d'histoire humaine.

Nous dépendons des objets que nous fabriquons. À l’image

de nos plus lointains ancêtres humains façonnant les premiers

outils en pierre, nous avons besoin des objets pour de

multiples raisons. Ceux-ci peuvent résoudre certaines de nos

difficultés, affirmer notre statut ou nous rapprocher des dieux.

Les objets font réfléchir, interrogent, enchantent ou amusent.

Plus que tout, ils racontent des histoires. De nombreuses

sociétés n’ont laissé aucune trace écrite, mais les vestiges

qu’elles ont légués peuvent parfois nous en dire long sur leurs

pratiques. Enfin, les objets révèlent simultanément les

différences et les nombreux points communs entre notre

monde moderne et les cultures du passé.


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Galet taillé, dit “chopping tool”

Pierre 1,8 à 2 millions d’années

Gorges d’Olduvai, Tanzanie

Cet outil en pierre est le plus vieil objet

conservé au British Museum et l’un

des plus anciens outils connus, réalisé

par nos premiers ancêtres. Sa

découverte dans le nord de la

Tanzanie en lien avec des vestiges

fossilisés d’espèces humaines éteintes

sont la preuve que la vie, comme la

technologie, commencèrent toutes

deux en Afrique. De tels ustensiles

étaient particulièrement pratiques pour

ouvrir les os d’animaux afin d’en

extraire la moelle, grasse et nutritive.

Riche en calories, cette dernière fut un

des facteurs importants permettant le

développement du cerveau humain.

Les commencements (entre 2 000 000 d’années et 2 500 ans avant notre ère) De nombreux aspects de nos modes de vie actuels sont nés il y a plus de

4 500 ans. Les objets de cette section célèbrent ces premières avancées vers

la modernité, de la naissance de l’agriculture aux arts premiers. Notre histoire

commence il y a 2,5 millions d’années, lorsque nos ancêtres africains créent

pour la première fois des outils. Ces derniers accompagnent les premiers

humains lors de leur migration hors d’Afrique à travers le Moyen-Orient,

l’Europe et l’Asie, et même jusqu’en Amérique. Plus tard, à la fin de l’ère

glaciaire, un changement radical se produit. Graduellement, les chasseurs

nomades trouvent des moyens pour cultiver les plantes et domestiquer les

animaux, et deviennent ainsi des fermiers établis. La sédentarisation implique

l’apparition d’objets, comme des outils qui facilitent l’agriculture et assurent

une subsistance plus aisée. Cette évolution conduit à des innovations, à

l’image de l’utilisation de la vaisselle en terre cuite pour la cuisine ou la

domestication du bétail. Le désir humain de créer de belles pièces apparaît

très tôt, puisque les hommes commencent à dessiner, à peindre et à sculpter

dès le dernier âge glaciaire. De l’utile au beau, tous les objets de cette section

évoquent nos commencements.

Les premières cités (3 000–700 av. J.-C.)

L’un des bouleversements les plus considérables pour l’homme, après

l’agriculture sédentaire, fut la création des grandes cités et des États. Ils se

formèrent dans les vallées fertiles des rivières d’Asie du Sud et de l’Est,

d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, il y a plus de 5 000 ans. Pour la

première fois, les individus se rassemblèrent pour former des groupements de

population plus importants que de simples villages. L’accroissement

démographique nécessita de nouveaux modes d’organisation et de contrôle

des populations. Rois et autres dirigeants firent leur apparition, et, avec eux,

d’importantes inégalités de richesses et de pouvoir. Les habitants des

grandes communautés urbaines ne pouvaient plus désormais connaître tous

les individus qui les entouraient, aussi l’écriture se développa-t-elle en tant

que moyen de communication et de conservation des données.

Vivre dans des communautés urbaines induisait aussi une vie plus aisée et

certains membres de ces sociétés pouvaient d’ailleurs dédier leur temps à des

activités de loisirs. Jouer de la musique et faire du sport devinrent des

pratiques prisées et les premiers textes littéraires furent alors écrits. Dans les

cités urbaines, mais également rurales, les populations apprirent à travailler le

métal. Cette nouvelle technologie permit parfois la création d’œuvres

précieuses et complexes en bronze et en or, témoignages de pouvoir et de

richesse destinés à marquer les esprits.

Tablette du Déluge

Argile 700–600 av. J.-C.

Kuyunjik (Ninive), Irak

Cette tablette écrite en cunéiforme

relate un épisode du premier grand

poème épique de la littérature

mondiale, l’Épopée de Gilgamesh.

Dans celle-ci, un homme est averti par

son dieu d’une inondation imminente

et il lui est demandé de construire un

bateau pour sauver sa famille et « tous

les êtres vivants ». Cette légende est

similaire au récit de Noé et de son

Arche dans l’Ancien Testament, bien

que cette version soit bien antérieure

au récit biblique. Pour cette raison

d’ailleurs, la publication de cette

traduction en 1872 suscita à la fois un

grand intérêt et une importante

controverse.


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Pouvoir et Philosophie (700 av. J.-C. – 100 apr. J.-C.)

Après l’installation de grands centres urbains, de nombreuses sociétés

commencèrent à regarder au-delà de leurs frontières. Cités et États se

muèrent parfois en empires de plus en plus redoutables selon la force de

leurs chefs et de leurs armées. C’est l’ère des empires, chacun d’entre eux

étant plus grand et plus puissant que le précédent. Les dirigeants impériaux

se devaient d’être des stratèges, s'appuyant sur une force militaire et une

propagande efficaces pour garantir leur succès.

Aux alentours de 700 avant notre ère, le roi assyrien Sennachérib bâtit un

empire qui s’étendait sur la plus grande partie du Moyen-Orient. 400 ans

après son règne, les armées d’Alexandre le Grand conquirent un territoire

allant de la Grèce à l’Inde, bien au-delà de ce que les Assyriens n’avaient

jamais atteint. L’expansion des empires est également une réalité en Europe

et en Asie. Ils s’épanouirent grâce à une meilleure organisation et une gestion

raisonnée des ressources. Pour prospérer, ils avaient besoin d’argent, c’est

ainsi qu’en Chine et en Europe apparut un nouveau type d’objet, qui devint un

pouvoir en lui-même : la monnaie.

Durant le Ve siècle avant notre ère, les peuples se mirent à envisager

différemment la nature de la société et à réfléchir sur eux-mêmes et la

manière dont ils étaient gouvernés. À Athènes, le poète Sophocle écrivit des

pièces interrogeant la relation du citoyen à l’État, tandis que la construction de

monuments bouddhistes décorés, en Inde, rendait hommage à l'héritage du

grand roi Ashoka et démontrait les liens puissants tissés entre la religion et la

politique.

Rites et croyances (1– 800 apr. J.-C)

À travers le monde et l’histoire, les différentes religions ont souvent utilisé les

objets pour rapprocher les croyants de leurs dieux. Les pièces de cette

section sont toutes liées à la foi, se focalisant particulièrement sur le rite

religieux et cérémoniel. Nombre d’entre elles, enterrées avec leurs

propriétaires, nous renvoient directement aux croyances et aux aspirations de

la société qui les a produits. Aux alentours de 300 apr. J.-C., le paysage

religieux dans le monde se transforma. C’est la période de l’Empire romain en

Europe et de la dynastie Han en Chine. En Asie et en Europe, un petit nombre

de croyances se développèrent et les iconographies reconnaissables du

bouddhisme, de l’hindouisme et du christianisme, se firent jour. En 570 naquit

le prophète Mahomet et le Moyen-Orient fut bientôt transformé par la diffusion

de l’islam. Tandis que les nouvelles fois se propageaient, les croyances

anciennes déclinèrent et, à travers l’Europe et le Moyen-Orient, nombre de

cultes religieux locaux disparurent face à l’émergence du zoroastrisme, du

judaïsme, du christianisme et de l’islam.

Stèle funéraire Pierre calcaire 100 av. J.-C. – 100 apr. J.-C. Égypte La puissante dynastie égyptienne

ptolémaïque débuta avec Ptolémée Ier,

général grec d’Alexandre le Grand. Le

grec devint la langue officielle de

l’administration, mais les nouveaux

gouverneurs avaient besoin de

communiquer avec leurs sujets

égyptiens. Cette stèle funéraire

rapporte le décès d’un homme nommé

Didymos, mort à l’âge de 27 ans. Son

texte est rédigé dans trois écritures

différentes : en grec, en hiéroglyphes et

en démotique, qui était l’écriture usuelle

des Égyptiens lettrés. De la sorte, elle

était compréhensible à différents

niveaux de la société égyptienne.

Après la mort de Cléopâtre VII en 30

avant notre ère, l’Égypte devint une

province de l’Empire romain.

Main arabe en bronze

100–300 apr. J.C. Yémen

Il y a 1 700 ans, nombre de dieux

étaient adulés de par le monde. Les

dieux régionaux étaient courants en

Arabie, mais ils disparurent avec

l’arrivée de l’islam. Cet objet est dédié

à Ta’lab Riyam. Riyam était une ville

montagneuse yéménite et Ta’lab

protégeait sa population. Cette main

présente des ongles inhabituels, taillés

en forme de cuilleron, ainsi qu’un petit

doigt cassé. Elle a probablement été

moulée d’après modèle vivant.

L’inscription sollicite la chance pour le

donateur, également nommé Ta’lab.


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Commerce et invasions (300–1 100 apr. J.-C)

De 500 à 800, l’émergence d’États puissants à travers le monde conduisit à

accentuer les échanges commerciaux internationaux par la terre ou par la

mer. Ce commerce reposait sur des réseaux tels que la Route de la soie, qui

reliait la Chine au bassin méditerranéen et permettait aux marchands de

transporter de luxueux produits, comme les épices et la soie, sur de vastes

distances. La dynastie Tang en Chine et les califats islamiques au Moyen-

Orient dominaient la plus grande part de ce commerce lucratif. Ces importants

réseaux d’échanges internationaux encouragèrent la dispersion des

populations et des idées, tout autant que des marchandises. Le bouddhisme

s’étendit plus loin que jamais auparavant, atteignant la Corée, le Japon et

Java vers l’an 700. Le florissant commerce dans l’océan Indien favorisa la

présence de marchands musulmans en Afrique de l’Est, et l’arrivée de l’islam

entraîna des changements dans les religions régionales et les langues

locales.

En Europe, de nouvelles forces gagnèrent le continent. La vision de

l’empereur Charlemagne d’une grande Europe conduisit à une importante

renaissance culturelle, tandis que le contrôle des Vikings sur les routes

commerciales s’étendait d’Ouest en Est, du Nord de l’Amérique jusqu’à

Samarcande. Alors que l’Europe et l’Asie devenaient de plus en plus liées, les

cultures d’Amérique centrale et du Sud continuèrent de se développer

séparément du reste du monde.

Innovations et adaptations (900–1 550 apr. J.-C)

La période entre 900 et 1550, généralement appelée Moyen Âge, fut marquée

par d’immenses progrès artistiques et technologiques. Les développements

scientifiques dans tous les domaines, de l’économie à l’astronomie, permirent

la création d’objets magnifiques et sophistiqués. Les érudits et les habiles

artisans de l’Europe médiévale s’appuyèrent sur le savoir classique pour

produire certains des instruments scientifiques les plus avancés de l’époque,

tandis que les arts du Pérou inca, comme le travail du métal, s’épanouissaient

comme jamais auparavant. Le désir humain de produire de beaux objets, qui

expriment une croyance en le divin, perdura. Les nouvelles technologies

médiévales conduisirent à la production d’objets religieux complexes sculptés,

dorés ou peints, à travers le monde entier.

Les objets médiévaux font souvent preuve d’innovations surprenantes dans

leur conception et leur production, et nombre de ceux présentés dans cette

section sont désormais considérés comme des symboles. La faïence d’Iznik

en Turquie ottomane, la porcelaine blanc et bleu de l’époque des Yuan en

Chine et les sculptures du Nigeria sont toutes des productions emblématiques

qui sont venues définir les sociétés qui les ont créées. Elles témoignent d’un

niveau d’accomplissement et d’excellence qui demeure inégalé.

Cristal de Lothaire

Cristal de roche, or, cuivre

Vers 855–869 apr. J.C.

Probablement réalisé à Aix-la-

Chapelle, Allemagne

L’un des plus fins exemples de

l’artisanat de l’Empire carolingien,

probablement réalisé pour le roi Lothaire

II de Lotharingie. Il représente l’épisode

biblique de Suzanne et des vieillards,

dans lequel la jeune femme fut accusée

d’adultère avant que son innocence ne

fût prouvée par le prophète Daniel. Le

royaume de Lotharingie était alors

menacé d’invasion à l’est et à l’ouest.

Préoccupé par son absence d’héritier

face à cette situation géopolitique,

Lothaire II accusa sa femme d’adultère

pour tenter de faire annuler son

mariage. Cependant, le pape la déclara

innocente. Il est probable que le cristal

ait été commandé pour illustrer

l’indépendance de la justice et le devoir

du roi de se conformer à la loi.

Lama inca en or

1400–1550 apr. J.C.

Pérou

Les incas régnaient sur 12 millions de

personnes dispersées sur près de 5 000

kilomètres dans les Andes. Ils

partageaient leurs montagnes avec les

lamas, hautement prisés. Les lamas

vivants et ceux en or, comme celui-ci,

étaient offerts en sacrifices rituels au

moment de la plantation et de la récolte.

Ils étaient également enterrés à côté

des corps des enfants de l’élite inca,

offrandes destinées à apaiser les esprits

des montagnes. Les incas sont célèbres

pour leurs merveilleux objets d’or, dont

un grand nombre fut détruit après

l’invasion espagnole au XVIe siècle.


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Contrefaçon d’un maillot de foot

Fibre synthétique - 2010

Fabriqué en Indonésie

Cette tenue est celle du club de foot de

Chelsea, club londonien appartenant à un

Russe, sponsorisé par la compagnie

coréenne Samsung. Ce maillot porte le

nom du footballeur né en Côte d’Ivoire,

Didier Drogba, qui a grandi en France.

Cependant, il s’agit d’un faux, fabriqué en

Indonésie et vendu au Pérou. Il a donc un

lien avec presque tous les continents de

la planète, mettant en évidence le fait

qu’aujourd’hui le football est un

phénomène vraiment global apprécié

dans un monde interconnecté.

Rencontres et contacts (1 500–1 800 apr. J.-C)

Au XVIe siècle, les explorateurs européens voyagèrent avec succès autour du

globe pour la première fois de l’histoire. Cet exploit considérable annonçait le

début de ce qui allait devenir un véritable monde connecté. Il marquait aussi

le commencement de l’expansion impériale, coloniale et commerciale

européenne, qui allait avoir des conséquences profondes sur tous les pays.

Ce nouvel impérialisme permit un accroissement économique et commercial,

mais il aboutit aussi à l’esclavage et à l’exploitation des ressources à une

échelle jusque-là inimaginable.

Les sociétés durent s’adapter aux changements et aux nouvelles connexions

qui marquèrent leur identité culturelle. Les rencontres entre des cultures qui

étaient alors restées étrangères conduisirent à des échanges positifs aussi

bien qu’à des conflits. Au Bénin (Nigeria), le commerce profita à la fois aux

populations locales et aux marchands européens. Ce fut également une

époque de changements et d’expansion religieux, menant soit à la tolérance

et à l’intégration, soit à la division et au conflit. À Java, les anciennes traditions

coexistèrent avec une nouvelle foi, tandis qu’en Europe les différences

religieuses aboutirent à des décennies de guerre.

Le monde que nous fabriquons (1 800 apr. J.-C à nos jours)

La révolution industrielle qui débuta en Europe et aux États-Unis au XIXe

siècle s’étendit à travers le monde au XXe siècle. Elle donna naissance au

développement des usines et à la production en série. Cette révolution

globale se poursuit aujourd’hui encore. Elle marqua aussi l’apogée de l’empire

européen et de son contrôle colonial à travers le monde.

Les ruptures politiques et idéologiques se multiplièrent au XXe siècle, qui fut

une période de conflits internationaux et de changements sociaux sans

précédent. Tout autour du monde, des pays luttèrent contre les règles

impérialistes, tandis que les combats qui commençaient en Europe menèrent

aux deux plus grandes guerres que le monde n’ait jamais connues à ce jour.

Désormais, grâce à l’utilisation des plastiques et autres matériaux bon

marché, nous produisons plus d’objets qu’auparavant. Nous sommes

également de plus en plus conscients des effets que notre mode de vie

« jetable » a sur l’environnement et les ressources mondiales. Ces angoisses

sont parfois exprimées et abordées à travers ce que nous produisons. Nous

continuons à nous entourer d’objets qui traduisent nos espoirs, nos

préoccupations ainsi que notre ingéniosité ; ils nous survivront et

témoigneront de notre monde pour les générations futures.

Plaque du Bénin : l’Oba avec des

Européens

Fonte de laiton 1500–1600 apr J.C.

Benin City, Nigeria

L’expansif État du Bénin, correspondant

à l’actuel Nigeria, atteignit le sommet de

son pouvoir à la fin des années 1500.

Sa capitale, l’actuelle Benin City, était –

et est toujours – dirigée par un Oba

(roi), la plus haute autorité spirituelle et

politique des Edos. Cette plaque

représente le souverain flanqué de deux

serviteurs, avec deux négociants

portugais en arrière-plan. Les relations

au XVIe siècle entre le Bénin et le

Portugal étaient basées sur un

commerce lucratif : le Bénin échangeait

l’ivoire, l’huile de palme et le poivre

avec le Portugal contre du laiton, dont

étaient faites les plaques de ce type.


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III. LES VISUELS LIBRES DE DROITS

Pour toute utilisation des visuels ci-après, faire mention du crédit : © Trustees of the British Museum


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ʺ ʺ

Pierre, 1,8 à 2 millions d’années,

Gorge d’Olduvai, Tanzanie, 1934

© Trustees of the British Museum

Bois peint, environ 800 av. J.-C., Louxor, Égypte


Argile, 700–600 av. J.-C.,

Kuyunjik (Ninive), Irak



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100–300 apr. J.-C., Yémen


Céramique, 100–700 , Pérou


Argent et dorure, 350–400, découverte à Hoxne, Angleterre



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Céramique , environ 728 , province du Henan, Chine


Ivoire de morse, 1150-1175, découvertes sur l’île de Lewis,

probablement réalisées en Norvège


Fonte de laiton, 1500–1600, Benin City, Nigeria


Bois et dorure 1600–1700, Goa, Inde



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IV. LA COLLABORATION AVEC LE BRITISH

MUSEUM

’accueil de l’exposition “Une histoire du monde en 100 objets” est le fruit d’un partenariat entre le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes et le British Museum.

Ce prestigieux musée Londonien s’impose comme le site touristique le plus visité de Grande-Bretagne, en accueillant plus de 6 millions de visiteurs chaque année. Son fond de plus de 7 millions d’objets est organisé sur 10 départements de recherches (“Préhistoire et Europe”, “Asie”, “Pièces et médailles”...) et retrace l’histoire de l’humanité depuis ses origines.

L


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. DES ACTIVITES POUR TOUS AU SEIN DE

L’EXPOSITION

ne programmation culturelle avec des temps forts d’exception

De grands rendez-vous populaires se

dérouleront lors des Turbulentes (Le Boulon, Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public (4, 5 et 6 mai), du Carrefour international de l’Espace Pasolini (du 11 mai au 10 juin), du festival Embar(o)quement immédiat (du 12 mai au 3 juin), au phénix, Pôle européen de création, avec le conservatoire Eugène Bozza, Art Zoyd et l’Odyssée (Le Chant de la mine, oratorio d’Eugène Bozza, création musicale), lors du Temps des enfants du monde (jardins du musée les 2 et 3 juin), avec la compagnie Zapoï, avec les structures du champ social.

UN JEU VIDEO MADE IN VALENCIENNES P14

AUTOUR DE L’EXPOSITION P15

CINEMA P16

MANIFESTATIONS NATIONALES P17

WEEK-ENDS / THEMATIQUES DECOUVERTES

DES ACTIONS EN RESONANCE OU « HORS LES MURS » P19

LA PROGRAMMATION DE L’EXPOSITION, C’EST AUSSI … P21

UNE JOURNEE DE RENCONTRES PROFESSIONNELLES P22

U


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UN JEU VIDEO MADE IN VALENCIENNES DEDIE A

L’EXPOSITION DISPONIBLE DES LE MOIS DE

MARS !

Un jeu vidéo Made in Valenciennes

autour de l’exposition

A l’occasion de l’exposition « Une Histoire du monde en 100

objets » au musée des Beaux-Arts de Valenciennes du 19

avril au 22 juillet 2018, un jeu vidéo pour vivre une aventure

interactive et ludique est disponible sur Android et IOS depuis

le 5 mars !

Dans cet Escape Game digital, le joueur recoit une

mystérieuse lettre de son voisin… Ce dernier, amateur de

curiosités historiques est coincé dans une autre époque. Il

besoin d’aide pour être sauvé ! Comment ? En résolvant des

énigmes liées aux objets de l’exposition qui permettront de le

ramener dans le présent.

Créé par le studio de jeu vidéo

Valenciennois YS Interactive avec le

concours de l’agence de communication et

d’innovation culturelle, Entrée Public, ce

jeu vidéo invite l’utilisateur à découvrir

l’exposition à travers une expérience

ludique, innovante et facile d’accès, autant

à destination des adultes que des plus

jeunes.


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AUTOUR DE L’EXPOSITION

Vendredi 20 avril > 18 h – musiques actuelles Galerie Rubens - Gratuit Margaret Catcher, groupe de rock chercheur et plein d’audace, s’associe à Rebecca Féron, harpiste exploratrice, pour un concert mêlant l’acoustique naturelle de l’instrument aux traitements sonores de l’informatique musicale. Dans le cadre du Contrat Local d’Éducation Artistique de Valenciennes Métropole.

Samedi 5 mai > 11 h – Les Gonflés de la compagnie Didier Théron Parvis du musée - Gratuit Didier Théron se forme à la danse auprès de Merce Cunningham, Dominique Bagouet, Trisha Brown et suit au Japon l’enseignement du maître Zen Harada Tangen. Les Gonflés, danseurs et performers, déroulent « La grande phrase » dans l’espace urbain pour partir à la conquête du monde ! Didier Théron a reçu le Grand Prix de la Triennale Internationale d’art contemporain de Setouchi pour cette création (2013). Dans le cadre des Turbulentes, festival des Arts de la Rue de Vieux-Condé

Samedi 12 mai et dimanche 13 mai – L’épopée de Gilgamesh Auditorium du musée Françoise Barret du Théâtre Dire d’Étoile raconte la plus ancienne épopée transcrite au monde, en Mésopotamie, il y a plus de 5 000 ans, celle de Gilgamesh, roi de la ville d’Uruk… La comédienne en propose une adaptation simplement accompagnée de son hang (instrument de musique) et d’un masque pour faire apparaître le vieil Utanapisti, l’ancêtre de Noé.

Vendredi 18 mai > 19 h – De la musique à ses objets et ses images Auditorium du musée - Réservation au + 33 (07) 81 86 94 68 Conférence de Florence Gétreau, historienne de l’art, musicologue, chef de projet du musée de la musique de Paris. Dans le cadre du festival Embar(o)quement immédiat ! de l’association Harmonia Sacra Dimanche 3 juin > 15 h à 19 h – Voyage dans les musiques du monde Galerie Rubens - Gratuit Behrang Baghayee, musicien iranien interprètera au Diwan et au Tambour plusieurs extraits de musique persane. Sliman Kouidri, Mallem Gnawa du Maroc, révèlera les richesses ancestrales de sa culture en s’accompagnant de son Guembri (luth). Jieun Kang, musicienne coréenne permettra à tous de découvrir la sonorité unique du « Haegum », vielle à archet. Dans le cadre du Carrefour international de l’Espace Pasolini Mercredi 20 juin > 14 h 30 & 16 h – Concert-découverte Gratuit La Lyre de la Reine inspire les jeunes élèves du Conservatoire de Valenciennes et Martine Dompierre, leur professeur, lors d’un concert-découverte en hommage à cet instrument mythique. En partenariat avec le conservatoire de Valenciennes Mercredi 20 au samedi 23 juin - Deep Forest et les musiques du monde Éric Mouquet, co-fondateur du groupe Deep Forest, revient dans sa ville natale pour une présence exceptionnelle durant quelques jours. Né en 1991, le groupe a créé des compositions métissées de musiques du monde, de new age, de musique électronique et d’influences diverses (jazz, fusion, rock) qui continuent à faire son succès à travers la planète. En partenariat avec le conservatoire de Valenciennes Vendredi 29 juin > 18 h 30 – Conférence-découverte avec Philippe Charlier Médecin archéo-légiste, présentateur d’Enquête d’ailleurs, Philippe Charlier est célèbre pour ses recherches sur les fausses reliques de Jeanne d’Arc et la tête supposée d’Henri IV


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CINEMA Auditorium du musée Dimanche 22 avril > 15h30 – La route de la soie et autres merveilles de Xavier Lefebvre (2017, 1h44, VF) Le reporter Alfred de Montesquiou part sur les traces de Marco Polo avec cette série Arte consacrée à la route de la soie, dont quatre épisodes sont diffusés. Un voyage entre l’Orient et l’Occident qui montre les échanges entre les cultures, de Venise à Xi’an. Mercredi 25 avril > 15h30 – Le Tour du monde en 80 jours de la série Les Voyages extraordinaires de Jules Verne de Henri Heinsick (2000, 47 min., VF) À la suite d’un pari (un peu fou), Phileas Fogg et son valet Passepartout tentent de tenir leur promesse de faire le tour du monde en seulement 80 jours. Adapté du célèbre récit de Jules Verne, ce dessin animé nous entraîne dans une aventure haletante semée d’embûches. Vendredi 27 avril > 16h – Des Indiens comme nous, documentaire de Sylvie Jacquemin (2010, 56 min., VF) suivi d’un débat avec la réalisatrice. Un groupe de Français de Picardie, passionné par les indiens d’Amérique, part à la rencontre de vraies tribus du Midwest aux États-Unis. Le tête-à-tête de ces deux cultures entraîne une remise en question de leur vision idéalisée face la réalité de la communauté Amérindienne. Dimanche 29 avril > 15 h 30 - The Lost City of Z de James Gray (2017, 2 h 20, VOSTFR) Adapté du roman de David Grann, La cité perdue de Z, le film retrace les aventures de Percy Fawcett, un major britannique parti cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie en 1906. Son exploration le pousse à découvrir ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. Cette découverte lui amènera-t-elle la gloire qu’il convoite tant ? Dimanche 24 juin > 16h - Des Pas (2016-17) de Nils Caneele et Klara Garczarek (2016-17, 1h20, VF) Célébrer les différences culturelles par la danse ? C’est le projet de Nils et Klara, un réalisateur et une danseuse qui sillonnent le monde pour montrer la beauté, la richesse et la diversité des cultures sous l’angle de la danse.


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MANIFESTATIONS NATIONALES La Nuit des musées – samedi 19 mai Gratuit > 16h – Une histoire de l’Homme en trois pas. Auditorium du musée. Découvrez trois âges comme trois pas de danse dans le parcours de l’homme au travers de son histoire avec comme points d’entrée trois objets de l’exposition. Par Xavier Mauméjean, philosophe, écrivain et essayiste. Rencontre également programmée le samedi 21 avril et le mercredi 16 mai > 19 h à 21 h. Place à la médiation Des élèves du collège de Raismes en binômes avec des lycéens de Wallon vous présentent l’exposition dans le cadre du parcours d’excellence. À 21 h, 21 h 30, 22 h, 22 h 30, les guides conférenciers vous accompagnent à leur tour dans les espaces temporaires. > 21 h 30 – Bal intercontinental « Le Global ». Place Verte. Le Global, bal intercontinental de la Compagnie du Tire-Laine, jette un pont insolite entre l’Amérique du Sud, les Caraïbes, l’Europe et la Méditerranée… Ses musiciens de haute-voltige vous feront danser jusqu’au bout de la nuit !

Les Journées Nationales de l’Archéologie - les 15, 16 et 17 juin Au musée et dans les jardins du musée. Gratuit. Dans la limite des places disponibles.

Vendredi 15 juin > 15h : Théâtre d’objets. Origine/Monde. Comment on épelle le monde par le geste de Daniel Lemahieu, écrivain de théâtre, et François Lazaro, metteur en scène, interprète et auteur, directeur du Clastic Théâtre. Plongez au cœur des gestes primitifs pour découvrir quel lien secret existe entre les objets, la main qui les montre et l’œil qui les voit. >18h30 : Conférence-démonstration autour du spectacle Origine/Monde avec François Lazaro. Samedi 16 juin > 10h et 14h : ateliers d’initiation aux techniques de fouilles par les archéologues du Service Archéologie (jardins du musée) > 14 h 30 : L’enfance du monde. Premiers contacts entre Français et Tupinambas dans le Brésil du XVI

ème siècle

Par Laurent Olivier, Conservateur du département d’archéologie celtique et gauloise au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye > 16 h 30 : Apport des fouilles du gisement paléolithique (250 000 ans av. J.-C.) de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) à la connaissance de l’Homme de Néandertal. Par Alain Tuffreau, professeur des universités (Lille 1), directeur du laboratoire de Préhistoire et Quaternaire (UMR 8018 du CNRS) > 18 h 30 : André Poutré, l’histoire d’un valenciennois parti « bâtir pays » en Nouvelle-France au XVII

e siècle

Par Vincent Hadot, directeur du musée des Beaux-Arts


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Dimanche 17 juin > 10 h et 14 h : ateliers d’initiation aux techniques de fouilles par les archéologues du Service Archéologie (jardins du musée) > 16h – Les peuples du soleil – Mayas, Aztèques, Incas

(2007) de Pierre Combroux (2007, 52 min., VF) Auditorium du musée. Pourquoi les civilisations Mayas, Incas et Aztèques ont-elles disparu ? Ce documentaire en trois parties propose d’y répondre grâce à des reconstitutions, des images de synthèse ainsi que des entretiens d’historiens.

La Fête de la musique – jeudi 21 juin Gratuit - Kiosque du musée Ou comment revisiter la Route de la Soie de manière musicale et surtout originale ! Dès 20 h : concert d’Oriental Groove proposé par Émir Tatane avec Étienne Caugant au baglama électrique (guitare turque), Xavier Leloux à la mandoline électrique et kemençe (violon turc), Guillaume Retail au hautbois classique et clavier, Victor Rahola à l’hélicon et Édouard Feuvrier à la batterie. Ce concert de compositions originales et de mélodies traditionnelles revisitées de l’Inde à la Turquie et des Balkans au Sahara sera suivi d’un DJ live set avec les Frères Tatane…. musiciens déambulent à proximité du musée des Beaux-Arts. Les plus attentifs et les fins polyglottes identifieront les emprunts aux idiomes du monde lors de leur marche cadencée : Mujhee galee lagaatee bok tsou knoutchène hanaroka ahy….

Dimanche 8 juillet > 12 h - Brunch du monde Gratuit Un brunch du monde prend place dans les jardins du musée dans l’esprit de la fête des voisins. Venez ajouter votre spécialité aux talents culinaires des quartiers ! Durant le brunch, participez à un atelier de création textile avec l’artiste Valérie Maniglier pour « danser le fil » et créer une sculpture tissée. Avec la participation des centres sociaux, de la Maison de quartier Centre Ville et de l’AGFAIH Du 14 au 21 juillet : Construire une architecture éphémère avec Olivier Grossetête… Gratuit- Jardins du musée Ce rendez-vous artistique avec Olivier Grossetête, artiste plasticien marseillais, fédère toutes les énergies lors de la construction d’une architecture utopique monumentale en carton. Ce rêve de gamin se vit et se prépare en atelier avec l’artiste et ses collaborateurs jusqu’à la construction de l’architecture éphémère. Rejoignez-nous le jeudi 19/07 pour vivre une expérience artistique unique en participant à l’édification d’un bâtiment sans grue, ni machine, uniquement avec l’énergie humaine et la force des bras ! Éphémère par nature, l’architecture sera déconstruite le samedi 21/07 lors d’un temps de fête et de joie faisant partie intégrante de l’œuvre. Avis à tous les amateurs ! Participez aux deux temps d’ateliers afin de préparer les éléments de la construction : - du 14 au 15 juillet au centre social de Dutemple, s’inscrire au 03 27 46 46 64. - du 16 au 18 juillet à la Maison de Quartier Centre-Ville, s’inscrire au 03 27 22 43 90. En collaboration avec l’édition de Nos quartiers d’été 2018, l’AGFAIH et Valenciennes Métropole


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DES ACTIONS EN RESONANCE OU « HORS LES MURS »

Avec les Archives municipales Samedi 17 mars et samedi 26 mai à 20h - L’affaire Arnoulette : un cas de sorcellerie à Valenciennes. Gratuit - auditorium Saint-Nicolas. Né d’un registre de criminalité conservé aux archives municipales, et d’un événement, le dernier procès de sorcellerie (1663) condamnant Arnoulette Defrasne au bûcher sur la place d’Armes. À travers des séquences vidéo, des reconstitutions théâtrales, du chant et de la danse, le spectateur est plongé au cœur de ce procès hors norme. Était-elle une véritable sorcière ou une simple marginale qui dérangeait le voisinage ? Mise en scène de Nadia Duval et Didier Kerckaert. En collaboration avec les classes CHAM de Léocadie Danel, danses de Florence Delhaye, sur des créations musicales de Thibault Bruniaux.

Avec le phénix et le conversatoire de Valenciennes Vendredi 13 avril > 20 h – Le Chant de la mine Grand théâtre – Le phénix, scène nationale de Valenciennes Direction : Nicolas Bucher, Conservatoire de Valenciennes Le Chant de la mine, oratorio composé par le Prix de Rome Eugène Bozza, alors directeur du Conservatoire de Valenciennes, est une œuvre populaire et régionale à la gloire des « gueules noires ». L’orchestre Valentiana, l’octuor à vent Eugène Bozza, un chœur de 200 chanteurs du Valenciennois, 4 solistes et un récitant ressuscitent cette œuvre magistrale qui n’avait plus été jouée depuis sa création en 1956.

Vendredi 1

er et samedi 2 juin > 21 h – La mine aujourd’hui

Gratuit - Galerie Rubens – musée des Beaux-Arts Direction : Léo Margue, conservatoire de Valenciennes Le concert-création « La mine aujourd’hui » fait écho à l’oratorio d’Eugène Bozza. L’orchestre Valentiana et l’octuor à vent du Conservatoire de Valenciennes interprètent quatre œuvres contemporaines. La symphonie Les quatre éléments et la suite de 10 miniatures inspirées par des objets de l’exposition ont été composées par Françoise Chauveaux, pianiste internationale, tandis que Gérard Hourbette, directeur artistique d’Art Zoyd, a écrit le chemin noir et danses sur le terril avec dispositifs électroacoustiques et vidéo. À noter : le dim. 3/06 à 18 h, ce concert-création sera accueilli à Hordain, salle Nelson-Mandela. Réservation au 03 27 19 04 43, tarif unique de 5 € Avec la bibliothèque de Valenciennes Rue Ferrand, tél. 03 27 22 57 00 Durant le week-end du Temps des enfants, les conteuses de la bibliothèque vous feront voyager à travers les comptines et contes du monde. Les bébés, les enfants et le public familial sont invités à venir les écouter dans l’atmosphère chaleureuse de la yourte ! - Animations autour du volume de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, monument de la pensée du XVIII

e siècle, consacré aux écritures, avec des planches des différents alphabets (à

partir de 12 ans) ; - Ateliers pour les enfants (« grattage » et encre sympathique) et conférence autour du palimpseste Le Sermon de Jonas, l’un des textes fondateurs de la langue française, découvert par des procédés « modernes » chimiques et radiographiques.


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Dimanche 1er

juillet : les arts dans les remparts Gratuit Par le comité de quartier Faubourg Sainte-Catherine, Faubourg de Paris, Dampierre, Le Vignoble. Cette fête populaire et historique se déroule sur le site de l’ancienne citadelle construite par Vauban et rend hommage au siècle de Louis XIV à travers de nombreuses animations. Dans les centres sociaux Dans le cadre de Nos quartiers d’été 2018 Maison de quartier Beaujardin, tél. 03 27 46 92 23 ; Centre socioculturel Georges Dehove, tél. 03 27 46 52 39 ; Centre social de Dutemple, tél. 03 27 46 46 64 ; Centre socio-culturel du Faubourg de Cambrai, tél. 03 27 46 18 58 ; Maison de quartier de Saint-Waast, tél. 03 27 29 98 40 ; Maison de quartier Centre Ville, tél. 03 27 22 43 90 ; Association des Comités de Quartiers de Valenciennes, [email protected] Soyez un relais dans votre quartier en devenant « ambassadeur » de l’exposition ! Rencontres ludiques, ateliers et projets participatifs y sont proposés. Participez aux animations familiales en lien avec une histoire de l’humanité en 12 jeux emblématiques et universels dans le cadre de l’édition « Nos quartiers d’été » et prolongez la découverte des Cultures du monde jusqu’au mois d’août !

Le tour du monde des Valenciennois en 101 objets Ce projet permet de partager l’histoire d’un objet personnel qui raconte un pays, un peuple, une culture à travers l’écrit et une mise en scène photographique. Une exposition itinérante se déroulera dans les centres sociaux avec un final sur la place d’Armes à partir du 8/07. Inscriptions et renseignements au 03 27 22 43 90 (Maison de Quartier Centre-Ville) ou au 03 27 22 57 20 (musée des Beaux-Arts).

Avec l’Odyssée Chasse Royale Sur réservation au 03 27 22 46 60 Autour du thème de la mine, organisation d’ateliers d’écriture, d’un concours de dessin avec les centres sociaux, les ateliers de Gauthier Leroy et de Philippe Bertaux et auditions panachées avec les élèves de l’atelier théâtre de l’Odyssée et du Conservatoire, sam. 23/06 après-midi, au Conservatoire (journée portes ouvertes) et le 30/06 à l’Odyssée. Autour de la découverte de la harpe, vend. 22/06 à 9 h et 10 h 15, à l’Odyssée Autour de l’exposition, sam. 27/04 à 14 h, découverte et carnet de voyage à utiliser lors de la visite de l’exposition (sam. 19/05 à 13 h 30), avec Gaëlle Cordier Avec l’Université de Valenciennes Pour tout renseignement, 03 27 51 17 61, Charlotte Meurin-Uystepruyst, Chargée de la politique culturelle et des animations, SCD de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis - Exposition photographique des objets par les étudiants de l'Université à partir de la mi-juin dans les bibliothèques de l'Université - Jeu de piste autour de Gilgamesh : Site de la bibliothèque des Tertiales, ancienne caserne Ronzier Valenciennes, Tourisme et Congrès Tous les week-ends, Valenciennes Tourisme & Congrès propose aux visiteurs de découvrir Valenciennes et son territoire avec des visites commentées originales et une petite touche So’ British : Valenciennes en bus à impériale, Valenciennes à l’essentiel, et visite théâtralisée… Retrouvez également le Point d’information Mobile de l’Office de Tourisme devant le musée le dimanche. Renseignements et réservations au 03 27 28 89 10 ou www.tourismevalenciennes.fr

mailto:[email protected]

http://www.tourismevalenciennes.fr/


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LA PROGRAMMATION DE L’EXPOSITION C’EST AUSSI :

Une médiation digitale : promenade à travers le temps avec Maestro Chrono ; Jeu vidéo de type escape game sur mobile et tablette ; Chatbots pour converser avec dix objets de l’exposition (compatible Messenger) ; Vidéos de Nota Bene, chaîne YouTube (605 395 abonnés) ; Site web www.histoiredumondeen100objets.fr ; Facebook ; Snapchat

le livret du découvreur avec Maestro ! pour visiter l’exposition en famille ;

une visite guidée le dimanche à 11h visiteur individuel.(sur réservation et avec le billet d’entrée.)

un cycle de conférences, de rencontres, démonstrations et découverte > Vendredi à 18h30 et durant les week-ends thématiques ;

des projets participatifs avec les habitants ;

des visites en français, anglais et néerlandais

des ateliers pour les bébés (dès 9 mois), les 3/6 ans et les 7/14 ans durant les vacances de Pâques et en juillet) ;

des visites descriptives et tactiles pour le public handicapé (sur réservation) ;

des visites en Langue des Signes Française samedi 2 juin > 16 h et dimanche 10 juin à 17 h, inscriptions auprès de Pascale Dehont et Isabelle L’Herminé, association [email protected].

Des objets du passé rencontrent objets du présent à

la boutique du musée avec une imprimante 3D

http://www.histoiredumondeen100objets.fr/



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UNE JOURNEE PROFESSIONNELLE INNOVATION, MEDIATION,

COMMUNICATION EN ESPACE MUSEAL

> 6 juin 2018 au musée des Beaux-Arts de Valenciennes.

Innovation, médiation, communication en espace muséal. Dans le cadre de l’exposition “Une Histoire du Monde en 100 objets” au Musée

des Beaux-Arts de la Ville de Valenciennes, en partenariat avec le British Museum.

10h – Accueil avec du café! 10h15 – Introduction de la journée Vincent Hadot, directeur du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes. 10h30 – Visite guidée de l’exposition + World Café - ateliers participatifs ● En quoi les innovations techniques peuvent réinterroger notre rapport aux œuvres ? Présentation du dispositif “Imprimante 3D” installé dans le cadre de l’exposition Intervention : Machine 3D, spécialiste du scan et de l’impression 3D (Les serres numériques) ● La ludification est-elle une porte d’accès vers des contenus scientifiques, documentaires ou culturels ? Présentation du jeu vidéo conçu dans le cadre de l’exposition Intervention : YS interactive, studio de création de jeu vidéo (Les serres numériques) ● Comment détourner les supports de médiation / communication traditionnels ? Présentation du site internet, des affiches trompe l’œil et des chatbots conçus dans le cadre de l'exposition. Intervention : Entrée Public, agence conseil en communication culturelle. 12h30 - Repas champêtre au cœur du marché de Valenciennes 14h – Restitutions des étudiants 14h30 – Présentation des questions ouvertes lors des ateliers world café 14h45 - Table ronde "les dispositifs innovants au service de la démocratisation des musée”


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!

VI. LE MUSEE DES BEAUX-ARTS DE VALENCIENNES

e musée des Beaux-Arts de Valenciennes constitue l'un des fleurons de notre patrimoine

régional. Ses collections recèlent des trésors signés entres autres du grand maître baroque

flamand Rubens, du sculpteur valenciennois Jean Baptiste Carpeaux et bien sûr d'Antoine

Watteau. Rouvert en septembre 2015 au terme d'un important programme de travaux, le musée,

vous propose une nouvelle scénographie dans un environnement contemporain, plus épuré, laissant

place à l'expression des œuvres de ses collections

Le musée de Valenciennes appartient à cette génération de palais des Beaux-Arts édifiés sous la IIIe

République conçus avec de larges espaces et des proportions monumentales mettant ici

admirablement en valeur une collection prestigieuse, de l’archéologie gallo-romaine jusqu’au XXe

siècle, avec comme temps forts la peinture flamande du XVIIe siècle et la grande sculpture du XIXe

siècle. Il s’étend sur une surface de 4400 m² associant salles d’exposition et lieux d’accueil pour le

visiteur (auditorium, bibliothèque, ateliers, cyberespace).

Les plus anciennes collections du musée ont été constituées pendant la Révolution. En tant

qu’ancienne capitale du Hainaut, Valenciennes bénéficiait d’une réelle tradition artistique, ce qui

peut expliquer que les confiscations des biens de l’Eglise et des émigrés aient été importantes. Les

XVIIIe et XIXe siècles voient s’épanouir nombre d’artistes de premier plan, dont les personnalités

emblématiques d’Antoine Watteau puis de Jean-Baptiste Carpeaux. Dès 1782, une Académie de

peinture et de sculpture est fondée, dont le règlement prévoit que tout académicien doit présenter

un " morceau de réception ". Ainsi s’est formé un premier ensemble dont quelques éléments sont

toujours conservés au musée (Olivier Le May, François Watteau).

Plus d'un siècle après sa création, ce fleuron du patrimoine régional, dispose aujourd'hui, et après

une année de profonde rénovation en 2015, d'un cadre contemporain, épuré, laissant place à

l'expression des œuvres.

Le musée programme deux à quatre expositions-dossier par an pour faire vivre ses collections au

rythme des saisons, deux à trois grandes manifestations annuelles (grandes périodes de l'histoire de

l'art, culture extra-européennes, art contemporain). Après l’exposition consacrée à Antoine Watteau

en 2004, « Watteau et la fête galante », ou encore récemment l’exposition « Rêveries italiennes.

Antoine Watteau et les paysagistes français au XVIIIe siècle », le musée accueille cette année, en

collaboration avec le British Museum, une exposition jamais montrée en Europe.

« Une histoire du monde en 100 objets » constituera, en effet, l’une des expositions les plus

importantes de l’année 2018 dans la région Hauts-de-France et témoignera aussi de la capacité

du musée des Beaux-arts de Valenciennes à coopérer avec les plus grands musées du monde.

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VII VALENCIENNES, UNE VILLE OUVERTE

SUR LA CULTURE, LES CULTURES

alenciennes est une ville d’art et d’histoire très attachée

à conserver et à transmettre ce patrimoine culturel

constitué de lieux et d’artistes emblématiques.

Il s’agit ici d’ancrer l’Histoire et la culture dans la modernité en

réinventant le musée, le conservatoire, la bibliothèque dans le

quotidien des Valenciennois.

La démocratisation de la culture est une volonté forte de la Ville

de Valenciennes.

Le musée, la bibliothèque, l’Odyssée, le conservatoire

contribuent à valoriser et à ouvrir ce patrimoine aux habitants.

À Valenciennes, la culture tient une place fondamentale dans la

diversité sociale. Cette préoccupation alimente la volonté de

développer et d’ancrer de nouveaux lieux culturels, ouverts,

conviviaux, modernisés, renouvelant la proposition artistique,

comme le centre culturel L’Odyssée, ou le projet de la

bibliothèque numérique de référence.

Elle mène à des partenariats forts pour faire entrer la culture

dans d’autres espaces comme l’Université ou l’Hôpital pour créer

des passerelles vers des publics empêchés ou éloignés de la

culture, vers les scolaires et les jeunes.

Le souci de la diversité et de l’accessibilité à tous les publics

guide aussi l’engagement en faveur de la vie associative. La Ville

apporte accompagnement, soutien logistique et financement aux

associations oeuvrant pour la création et la diffusion de la culture

ou soutenant des artistes locaux.

V


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INFORMATIONS PRATIQUES

Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

Boulevard Watteau 59300 – Valenciennes

Horaires

Du lundi au dimanche, de 10h à 18h30

Fermé le mardi matin

Nocturne le vendredi et le samedi jusqu’à 21h

Ouvert les jours fériés, sauf le 1er

mai

Tarifs

Entrée individuelle : 12 € (tarif plein) ; 8 € (tarif réduit, Ami du musée, enseignant, personne handicapée et son accompagnateur) ; 6 € (demi-tarif, demandeur d’emploi, bénéficiaires de minimas sociaux, étudiant, de 12 à 18 ans) ;

Gratuité pour les moins de 12 ans ;

Visite guidée individuelle du dimanche matin à 11 h : avec le billet d’entrée ; Sur réservation au 03 27 22 57 20 (dans la limite des places disponibles) ;

Groupes adultes (tarif plein) : 150 € + 6 € (par personne). Sur réservation ; (tarif réduit) : 50 € + 6 € (par personne) pour adultes en formation, CCAS, Centres sociaux, personnes en situation de handicap. Sur réservation.

Scolaires, structures Petite Enfance… Contactez le service Réservations [email protected];

Spectacles : 8 € (tarif plein) ; 6 € (étudiants), 5 € (tarif réduit et unique pour tous les spectacles payants, sur présentation du billet d’entrée à l’exposition, à conserver précieusement !) ; 3 € (moins de 12 ans)

Accès

Voiture depuis Lille (A23 puis A2) ou Paris-Bruxelles (E19/A2) > sortie Valenciennes-centre, suivre ensuite les boulevards Carpeaux puis Watteau

Train gare TGV Paris (Gare du Nord) – Valenciennes : 1h45

Tramway arrêt sous-préfecture puis 10 min à pied Parking Boulevard Watteau et place Verte (payant)

Retrouvez l’exposition sur

www.histoiredumondeen100objets.fr

Contact presse : Agence Verbatim Florence Limousin - Rosenfeld 06 07 01 65 65 – 01 44 61 70 26 / [email protected]




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www.histoiredumondeen100objets.fr

Contact presse :

Agence Verbatim Florence Limousin - Rosenfeld

06 07 01 65 65 – 01 44 61 70 26 [email protected]


Documents

DOSSIER DE PRESSE - Valenciennes...« Une histoire du monde en 100 objets » du British Museum 19 avril au 22 juillet 2018 Musée des Beaux-Arts de Valenciennes 2 Éditorial de Laurent