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Dossier NEXUS 65 novembre-décembre 2009 42 Après la psychose entrete- nue par les médias au deuxième trimestre, il est maintenant avé- ré que la grippe A n’est qu’une « grippette ». De quoi les Français ont-ils peur ? Du vaccin ! Non seulement, ils ont bien compris qu’une dan- gereuse mutation du virus ren- drait caduques les 94 millions de doses commandées (comme il faut refaire chaque année le vaccin contre la très mutante grippe saisonnière), mais ils en- trevoient surtout les dangers que recèle un remède préparé à la hâte et qui pourrait s’avérer pire que le mal. Alors que nous mettons sous presse, il y a fort à parier que la campagne vaccinale se soldera par un fiasco, à moins qu’un paramètre ne revienne en force : la peur. En effet, dans un contexte économique vacillant, les incertitudes du lendemain et l’angoisse de perdre son travail pourraient être les véritables détonateurs d’une baisse collective de nos systèmes immunitaires, préparant ainsi le terrain à une potentielle épidémie. Il est curieux de remarquer que les deux remèdes homéopathiques majoritairement prescrits durant la grippe de 1918 aux populations anéanties par quatre ans de guerre sont Gelsemium et Bryonia, dont les symptômes mentaux collent bien à la présente situation : « Tout semble se passer comme si le ciel envoyait une épidémie pour que toute l’humanité puisse se libérer de ses appréhensions et de ses peurs face à la crise économique, commente un homéopathe via un billet posté sur Internet. Avec Gelsemium (en 30 CH ou 200 K), les appréhensions, la paralysie ou la peur d’entreprendre vont

Dossier - e-monsites2.e-monsite.com/2010/04/15/2934515m65p779-pdf.pdf · de la souche de la grippe de 1918, mais à commander en Suisse !) pour compléter le protocole. Face à la

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Après la psychose entrete-nue par les médias au deuxième trimestre, il est maintenant avé-ré que la grippe A n’est qu’une « grippette ». De quoi les Français ont-ils peur ? Du vaccin ! Non seulement, ils ont bien compris qu’une dan-gereuse mutation du virus ren-drait caduques les 94 millions de doses commandées (comme il faut refaire chaque année le vaccin contre la très mutante grippe saisonnière), mais ils en-trevoient surtout les dangers que recèle un remède préparé à la hâte et qui pourrait s’avérer pire que le mal.

Alors que nous mettons sous presse, il y a fort à parier que la campagne vaccinale se soldera par un fiasco, à moins qu’un paramètre ne revienne en force : la peur. En effet, dans un contexte économique vacillant, les incertitudes du lendemain et l’angoisse de perdre son travail pourraient être les véritables détonateurs d’une baisse collective de nos systèmes immunitaires, préparant ainsi le terrain à une potentielle épidémie. Il est curieux de remarquer que les deux remèdes

homéopathiques majoritairement prescrits durant la grippe de 1918 aux populations anéanties par quatre ans de guerre sont Gelsemium et Bryonia, dont les symptômes mentaux collent bien à la présente situation : « Tout semble se passer comme si le ciel envoyait une épidémie pour que toute l’humanité puisse se libérer de ses appréhensions et de ses peurs face à la crise économique, commente un homéopathe via un billet posté sur Internet. Avec Gelsemium (en 30 CH ou 200 K), les appréhensions, la paralysie ou la peur d’entreprendre vont

© AP Photo/Laurent Cipriani

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▲ p. 44 Dr Girard : « Une épidémie inventée de toutes pièces »

▲ p. 46 Adjuvants vaccinaux : ils sont partout !

▲ p. 48 Effets secondaires : qui sera responsable ?

▲ p. 50 Les non-vaccinés seront-ils fichés ?

▲ p. 52 Premiers vaccins, premiers dégâts

▲ p. 55 Les remèdes qui marchent et qu’on nous cache aux mille pétales

Dogme vaccinal

Sauf qui peut !

faire place à la sérénité et à l’esprit d’entreprise et avec Bryonia (30 CH ou 200 K), ce sera la peur de la pauvreté qui sera fortement diminuée ». On pourrait aussi ajouter Oscillococcinum, Influenzinum et même Influenzinum Hispana (dilution de la souche de la grippe de 1918, mais à commander en Suisse !) pour compléter le protocole. Face à la « Peur », certains naturopathes penseront aussi immédiatement aux Fleurs de Bach spécifiques avec Mimulus (peur connue) et Aspen (peur plus diffuse). Face à l’angoisse

de la maladie, d’autres remèdes ne manqueront pas d’apporter des solutions rassurantes tout en remplaçant efficacement les vaccins contre la grippe A, B C ou Z et dont on cherche toujours les études d’efficacité ! De fait, leur promotion par nos blouses blanches s’apparente davantage à une doctrine religieuse basée sur la peur irrationnelle que l’homme ne peut se défendre seul face à d’éventuels agresseurs. Notre article en fin de dossier montrera au lecteur qu’il n’en est rien. ●

Réalisé par Pryska Ducoeurjoly

© AP Photo/Laurent Cipriani

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Nexus : D’après les sondages, la majori-té des Français se dit opposée à la cam-

pagne de vaccination de masse. Comment ex-pliquer qu’aujourd’hui l’opinion réagisse ? Marc Girard : Je crois qu’Internet y est pour beaucoup ! En 1995, à propos des dangers du vaccin contre l’hépa-tite B, j’avais adressé une lettre prophétique aux auto-rités sanitaires françaises1. Présageant du scandale à venir, elle est malheureusement restée sans réponse. Cette année, j’ai écrit une mise en garde similaire, mais je l’ai diffusée sur Internet. Avec le relais des internau-tes, beaucoup plus actifs qu’il y a quinze ans, il s’est passé un phénomène sans précédent qui n’est pas étran-ger, me semble-t-il, au recul du gouvernement ! Vous pensez que le gouvernement est en train de mo-difier ses positions ?Je suis persuadé qu’une « campagne obligatoire » a très sé-rieusement été envisagée. Lorsque le Journal du Dimanche lâche le mot, il s’agit d’une opération de test de l’opinion publique. C’est d’ailleurs à ce moment-là que j’ai décidé d’entrer dans le débat parce que je pensais qu’on retour-nait à la catastrophe, comme avec l’hépatite B. Il semble que mes interventions aient fait mouche puisque depuis fin août début septembre, le gouvernement n’en finit plus de s’emmêler les pinceaux autour de cette question de l’Auto-risation de mise sur le marché (AMM) ! Le débat a basculé. Qu’est-ce qui cloche avec l’AMM dans le cas précis du vaccin anti-H1N1 ?On n’a même pas bouclé la phase 2 qu’on est déjà à la phase 3. Bref, on met la charrue avant les bœufs. Je m’explique : la phase 2, dans le développement d’un médicament, c’est déterminer le nombre optimal de doses auxquelles le pro-duit est efficace tout en veillant à en évaluer la tolérance. Elle détermine les conditions de réalisation d’essais sur un plus grand nombre de patients. La phase 3, c’est dé-terminer si le médicament est vraiment effi-cace pour une population donnée par rapport au traitement de référence. C’est le premier round de la pratique réelle. Au terme de cette étape intervient la demande d’AMM. Or, ici, on ne connaît même pas la dose et on affirme déjà que la vaccination s’adresse aux popu-lations les plus sensibles, exclues des essais, à savoir les femmes enceintes et les nourrissons. Les autorités sanitaires s’apprêtent à faire de l’expérimentation humaine à grande échelle !

C’est complètement illégal, mais c’est ce qui s’est passé avec le vaccin contre l’hépatite B : alors que les premiers effets secondaires étaient connus, l’État a assumé la pour-suite des vaccinations en ces termes : « La Commission natio-nale de pharmacovigilance souhaite que l’enquête reste ouverte, afin d’évaluer la sécurité d’emploi des vaccins anti-hépatite B chez les enfants et les nourrissons » 2. Peut-on qualifier cette attitude de « criminelle » ?Au sens commun du terme, oui, c’est criminel. Au sens pé-nal et quoique je ne sois pas juriste, je pense qu’on pourrait sérieusement évoquer la « tromperie » et la « mise en danger de la vie d’autrui ». Pour le chef d’« homicide », il faudra attendre qu’il y ait des morts… À ce propos, passer commande pour le vaccin H1N1 à des laboratoires déjà mis en examen pour tromperie ou pour homicide, à savoir GlaxoSmithKline et Aventis, me semble être un acte de confiance inconscient ! Placeriez-vous votre enfant dans un cours de piano dont le professeur est mis en examen pour abus sexuel sur mineur ? La présomption d’innocence a aussi ses limites…

Vous fustigez souvent les excès des anti-vac-cinalistes, pensez-vous que le vaccin contre la grippe saisonnière soit meilleur ?Absolument pas, j’ai toujours été un farouche opposant à ce vaccin dont la neurotoxicité est reconnue. C’est l’un des vaccins neurologique-ment les plus dangereux avec celui de la co-queluche et de l’hépatite B. Il est par ailleurs inefficace : il suffit de lire les rapports du Projet Cochrane, groupe de chercheurs indépendants qui a analysé toutes les études produites sur

Derrière ce grand n’importe quoi apparaît surtout la grande misère de l’épidémiologie française et ses incompétences.

Dr Marc Girard :Ancien expert judiciaire impliqué dans de

grandes affaires de santé publique (hormone de croissance, vaccin contre l’hépatite B,

Distilbène, éthers de glycol…), le Dr Marc Girard tire la sonnette d'alarme

à propos du vaccin contre la grippe A.

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la grippe depuis quarante ans [voir notre précédent numéro, ndlr]. Sa neurotoxicité est connue depuis longtemps. Ce n’est qu’à partir des années 2000 que le sujet, auparavant notoire, est devenu tabou. C’est aussi à partir de ces années que les bénéfices pour les laboratoires ont été plus diffici-les. Leurs bénéfices ont été menacés par l’épuisement des grands brevets et c’est alors que les vaccins (peu onéreux à développer) sont devenus un enjeu commercial. La commande de 94 millions de doses serait-elle un moyen de soutenir l’industrie pharmaceutique ? C’est tout à fait possible. Aventis est notoirement dans une situation délicate. On a inventé de toutes pièces une épidé-mie qui n’existe pas : le nombre officiel de victimes varie chaque semaine entre 5 000 et 20 000 ce qui représente un énorme écart, où l’on fait par ailleurs volontiers l’amalga-me avec la grippe classique. Les tests rapides ne sont abso-lument pas fiables et celui basé sur la technique PCR coûte bien trop cher pour être manipulé en routine. Derrière ce grand n’importe quoi apparaît surtout la grande misère de l’épidémiologie française et ses incompétences. Ensuite, on a bien le droit de soupçonner une subvention déguisée à l’un de nos géants pharmaceutiques en difficulté3. Depuis la fin des années 90, on sait que cette industrie a besoin des vaccins pour se refaire une santé. Comment faire alors pour limiter ce lobbying ?C’est hypocrite de limiter les critiques au secteur phar-maceutique. Dans cette affaire, il y a plusieurs verrous qui devraient fonctionner : l’Afssaps, les médecins, et les orga-nismes de remboursement. Tous sont complices des dérives d’une politique coûteuse au contribuable et inefficace, qui

exclut le débat sur les effets secondaires au nom de la pré-vention. À ce titre, je suis contre la prévention !

Vous n’êtes même pas pour un petit vaccin sans adjuvant ?Je me méfie aussi de celui-là ! Baxter est le premier à avoir annoncé sa mise au point en faisant valider un nouveau procédé de production virale sur des cellules de singe et non d’œuf. C’est extrêmement risqué ! Par rapport à une modification aussi considérable, les études auraient dû prendre des années avant d’obtenir une autorisation. Si on devait me vacciner de force, je préférerais encore un vaccin avec adjuvants ! ●

Propos recueillis par Pryska Ducoeurjoly

Notes1. Adressée en mai 1995 au Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (le journal de l’InVS), lettre disponible sur le site de Marc Girard sous le titre « Un précédent inquiétant mais pas imprévisible »2. Commission nationale de pharmacovigilance. Extrait du procès-verbal de la réunion du 12/10/953. Il y a un an, Gérard Le Fur, le PDG de Sanofi-Aventis, était remercié pour mauvais résultat, après l’échec de l’Acomplia, la pilule anti-obésité, retoquée en juin 2007 par les experts de la Food & Drug Administration au vu des troubles dépressifs qu’il pouvait provoquer. Le cours de l’entreprise franco-allemande a perdu 30 % en trois ans.

À propos de l’auteurMarc Girard vient de publier Alertes grippales, comprendre et choisir, chez Dangles. Mathématicien de formation, il a développé, en France, la première activité libérale de conseil en pharmacovigilance (étude des effets secondaires des médicaments) et en pharmaco-épidémiologie (application des méthodes épidémiologiques à l’évaluation des effets médicamenteux, qu’ils soient bénéfiques ou indésirables). Son site : www.rolandsimion.org.

« Une épidémie inventée de toutes pièces »

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La polémique autour du vaccin contre la grippe A a relancé le débat au sujet de

l’utilisation des adjuvants. Les infirmières ont communiqué leur méfiance à propos du vaccin antigrippe A, 70 % d’entre elles refusant la vac-cination : « Le vaccin H1N1 est particulier (fabriqué rapidement dans un cadre réglementaire dérogatoire, avec présence discutable d’un adjuvant) », explique Thierry Amouroux, le secrétaire général du Syn-dicat national des professionnels infirmiers SNPI CFE-CGC (communiqué du 17 septembre 2009). Fait très surprenant pour des professionnels de santé, le syndicat ignore visiblement que tous les vaccins en contiennent ! Cette in-formation n’est pourtant plus un scoop, sur-tout pour les victimes des vaccinations. Plus déconcertant encore : « Nous estimons néces-saire de se faire vacciner contre la grippe saisonnière, car cela permet de réaliser rapidement un diagnostic différentiel : une personne vaccinée qui présente un syndrome grippal aurait a priori une grippe H1N1, et pourrait être mise rapidement sous Tamiflu ». Outre le fait que le Tamiflu soit inefficace (lire notre précédente édition), c’est oublier que l’un des vac-cins contre la grippe saisonnière, le Gripguard* non seulement contient déjà une souche H1N1 en plus de la H3N2 (sans que le risque de croi-sement viral inquiète vraiment les autorités sanitaires), mais contient également le même adjuvant que celui utilisé dans au moins deux vaccins pandémiques H1N1, le fameux squalène.

Parcours du combattantVu leur niveau d’information, peut-on avoir confiance en nos professionnels de santé pour bénéficier d’un consentement éclairé, quel que soit le vaccin ? Pour y voir plus clair sur les étiquettes, Nexus publie une liste (non exhaustive !) des substances incorporées dans les vaccins. Que penser du cu-mul des doses auxquelles sont soumis les jeunes enfants si l’on respecte le calendrier vaccinal ? Dix injections de 0 à 9 mois, dix-huit au total jusqu’à 6 ans, soit une injection tous les quatre mois, un vrai parcours du combattant ! À voir la réaction des Français à propos du seul vaccin H1N1, nul doute qu’ils deviendraient su-bitement « anti-vaccinalistes » si les médias leur martelaient toutes ces données parfaitement vé-rifiables avec le même zèle dont ils font preuve pour le H1N1... ●

Adjuvants vaccinaux : Le vaccin contre le H1N1 n’est pas la seule injection potentiellement dangereuse...

Note*Aussi appelé Fluad (AMM accordée à Novartis), qui a déjà été injecté à 45 millions de personnes en Europe.

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ils sont partout !

Source : Le Courrier d’Alis, n° 67, à paraître en décembre, revue de l’Association Liberté Information Santé (sur abonnement : www.alis-france.com). Pour approfondir la question, Nexus encourage la lecture de ce site. Voir également www.infovaccin.fr/composants.html

Composition, excipients & effets indésirables Vaccins

Les adjuvants de l'immunitéMF59 ou AS03 (squalène émulsionné)Contient notamment du polysorbate 80… (voir émulsifiants)Bien que le squalène soit une substance naturelle du corps, son injection provoque la création d’anticorps contre le squalène. Les mêmes anticorps ont été retrouvés chez les porteurs du syndrome de la Guerre du Golfe, vaccinés avec certains lots du vaccin contre l’anthrax contenant du squalène (experimental and molecular pathology 2002 Aug ; 73(1):19-27, « Antibodies to squalene in recipients of anthrax vaccine ».)Ce syndrome se manifeste par des problèmes rénaux et respiratoires, des cancers, des atteintes du système nerveux, des leucémies, des éruptions cutanées.

Gripguard ou Fluad (grippe), qui contient à la fois la souche saisonnière et le H1N1 (AMM 5/02/2001 puis août 2009). Vaccins contre la grippe A (Pandemrix et Focetria).

Aluminium (hydroxyde ou phosphate ou sulfate amorphe d’hydroxyphosphate)Impliqué dans les maladies d’Alzheimer, de Parkinson, dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et autres dégénérescences neurologiques. Selon l’immunogénéticien Herman Hugh Fudenberg, spécialiste de l’autisme, un individu ayant reçu 5 vaccins consécutifs contre la grippe a 10 fois plus de chances d’avoir une maladie d’Alzheimer qu’un non-vacciné. Le Pr Gherardi attribue aussi à l’aluminium vaccinal « la myofasciite à macrophages ». Pour en savoir plus sur l’aluminium, lire l’étude réalisée par le Dr Jean Pilette et qui se trouve dans la rubrique « Documents » du site www.alis-france.com

Avaxim, Boostrixtetra, Infanrixtetra, Infanrixquinta, Infanrixhexa, repevax (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche voire hépatite B), Gardasil (papillomavirus), la plupart des vaccins contre la méningite et contre l’hépatite B et A, entre autres.

Les agents de conservationPhénoxyéthanolÉther de glycol reconnu hautement toxique. Il sert de solvant dans de nombreux produits courants (peinture, cosmétiques, produits ménagers, etc.). C’est aussi un allergène responsable d’allergies cutanées et de troubles neurologiques. Paradoxalement, aucune étude de toxicité n’a été menée au niveau des vaccins, il n’existe pas d’études sur les risques cancérogènes.

Avaxim, DTPolio Sanofi Pasteur MSD, Havrix, Imovax Polio, Infanrixtetra, Infanrixquinta, Infanrixhexa, Pentavac, Repevax, Revaxis, Tetravac-Acellulaire, Twinrix, Tyavax (hépatite A, typhoïde)

Les dérivés mercuriels (Thimérosal ou Thiomersal ou encore Mercuthiolate).Le mercure est un neurotoxique bien connu. Une fois absorbés, les sels de mercure sont susceptibles de s’accumuler dans certains organes : foie, globules rouges, moelle osseuse, rate, reins, intestins, poumons, peau, système nerveux central. Ils entraînent toute une cascade de dysfonctionnements neurologiques et sont liés à l’augmentation exponentielle des syndromes autistiques (nombreuses études). En 2000, l’Agence européenne d’évaluation des médicaments (EMEA) a recommandé que les vaccins contenant du mercure ne soient plus administrés aux nourrissons et aux jeunes enfants. Néanmoins, les vaccins contre l’hépatite B ont contenu du mercure jusqu’en 2002.

Engerix B, Fluarix, Fluvirine, Influvac (grippe), Spirolept (leptospirose), Twinrix.Le vaccin H1N1 en contiendra : Pandemrix et Focetria notamment.

Les stabilisantsGélatinePlusieurs études ont montré les très nombreuses allergies (y compris chocs anaphylactiques) provoqués par la gélatine (Allergy Clin Immunology, 1999, vol 103 : 321-325).

Dans pratiquement tous les vaccins

AlbuminePossible risque d’allergie et de choc anaphylactique.

Imovax rage, Infanrix, ROR, DTP, Varilrix...

Les émulsifiantsPolysorbate 20 ou polysorbate 80, sorbitol, glycine, lactose, sucrose, saccharose, aspartame, glutamate et dextran (polymère du glucose). Tous ces produits ont des effets secondaires sur certaines personnes sensibilisées et allergiques. Le dextran (ou dialdéhyde), utilisé comme fixateur n’est présent que dans le BCG et le Rotarix. Il a donné des chocs anaphylactiques relatés dans la littérature médicale ainsi que des réactions d’hypersensibilité chez les nouveau-nés. Les Japonais ont montré qu’il augmentait le stress oxydatif et diminuait le taux de glutathion. Autrement dit, il achemine le vacciné, surtout s’il est jeune, sur le terrain de l’autisme.

Pratiquement tous les vaccins contiennent un ou plusieurs de ces produits. Havrix (hépatite A), Agrippal, Boostrixtetra (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche), Fluarix, Gardasil (papillomavirus), Imovax Polio, Influvac, Previgrip, Repevax, Rotateq (gastro-entérite à rotavirus), Tyavax, Genhevac B.

Les contaminants et impuretés des vaccinsLes virus ou les bactéres doivent être cultivés sur des substrats afin d’en obtenir de grandes quantités pour une production industrielle de masse.Dans un rapport technique de 1987, un groupe d’étude de l’OMS écrivait : « un des grands problèmes soulevés est le risque de malignité que pourrait présenter à long terme un ADN contaminant hétérogène… Ce point est réellement préoccupant ».

Possible présence dans tous les vaccinsExemple : on a retrouvé le virus de la diarrhée bovine dans le vaccin ROR et un vaccin contre la grippe en Europe, aux États-Unis et au Japon (Veterinaria Italiana, Vol 44, n° 2, p. 319-345, 2008).

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En cas de gros pépin après la campagne de vaccina-

tion massive organisée par le gouvernement, les éventuelles victimes pourront-elles atta-quer les laboratoires ou l’État ? Rien n’est moins sûr. Les labo-ratoires, au même titre que les praticiens de santé, bénéficient d’une immunité grâce à l’arti-cle L3110-3. Si quelques médias ont parlé de l’immunité des laboratoires aux États-Unis, ils ont totalement passé sous si-lence cette loi française. « Le fabricant d’un médicament ne peut être tenu pour responsable des dommages résultant de l’utilisation d’un médicament en dehors des indications thérapeutiques ou des conditions normales d’utilisation prévues par son autorisation de mise sur le marché ou son autorisation temporaire d’utilisation, ou bien de celle d’un médicament ne faisant l’objet d’aucune de ces autorisations, lorsque cette utilisation a été recommandée ou exigée par le ministre chargé de la santé en application de l’article L. 3110-1. Il en va de même pour le titulaire de l’autorisation de mise sur le marché, de l’autorisation temporaire d’utilisation ou de l’autorisation d’importation du médicament en cause. Les disposi-tions du présent alinéa ne les exonèrent pas de l’engagement de leur

responsabilité dans les conditions de droit commun en raison de la fabrication ou de la mise sur le marché du médicament ». À moins de prouver que les laboratoires ont intentionnel-lement mis des poisons dans leurs vaccins, ce qui est extrê-mement difficile, il s’agit d’une voie juridique sans issue. Il est curieux de noter que les fabricants de médicaments ne possèdent cette protection que depuis la loi n° 2007-248 du 26 février 2007 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire dans le domaine du médicament. L’article L3110-3 se limitait alors aux seuls professionnels

Effets secondaires :Pourra-t-on attaquer les laboratoires en cas d’effets secondaires

après la vaccination contre le H1N1 ? Ce n’est pas sûr car, depuis 2007, ils sont protégés par le Code de la santé publique.

9,5milliardsd’Euros

25 %

25 %

17 %

15 %

7 %

6 %

5%

Merck(États-unis)

Wyeth(États-unis)

Sanofi Pasteur Merck(France/États-unis)

Novartis(Suisse)

Autres

Sanofi Pasteur(France)

GSK(Grande-Bretagne)

Le marché mondial des vaccins : plus de 80 % entre les mains de quatre industriels.

6 %

Le Comité technique des vaccinations (pour le Haut

conseil de la santé publique) est chargé d’établir des avis sur les priorités sanitaires d’utilisation des vaccins pandémiques. C’est au CTV que l’on doit les recommandations sur la vaccination des personnels de santé, des femmes enceintes et des jeunes enfants. Or, sur vingt membres, seuls cinq n’ont pas travaillé, de près ou de loin, avec des laboratoires. Sur les quinze membres ayant exercé

une activité de conseil, de travaux scientifiques, de rapport d’expertises ou de conseil scientifique, quatorze l’ont fait avec des laboratoires qui vont commercialiser le vaccin H1N1. Parmi ces scientifiques, celui qui détient le nombre record de collaborations privées n’est autre que le président de ce comité (Sanofi-Pasteur, Wyeth, GSK) ce qui lui a valu de nombreux voyages en 2008 (Autriche, Islande, États-Unis, sur invitation). Largement de quoi de douter de

l’impartialité du CTV. Le Canard Enchaîné a lui aussi épinglé les experts d’un autre organisme : le Comité de lutte contre la grippe. Ce dernier rassemble plusieurs experts du CTV, mais également d’autres spécialistes dont plusieurs ayant des liens avec le fabricant du Tamiflu, en tant qu’expert ou membre du conseil scientifique de Roche. Par ailleurs, le Canard a rappelé que la représentante de la France à l’Agence européenne du médicament travaille elle aussi

pour Roche depuis 2006, et conseille contre rémunération MSD, GSK, Wyeth et Baxter, tous fabricants de vaccins. Quant au directeur de l’École des hautes études en santé publique, il fait aussi état, dans ses déclarations d’intérêts, de collaborations récentes avec les laboratoires Sanofi-Pasteur et Sanofi-Aventis. Coïncidence, son épouse, en tant que directrice médicale pour le syndicat des industries pharmaceutiques, siège à la Commission d’autorisation de

.Trop d’experts rémunérés par les laboratoires

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de santé (premier paragraphe de l’article remanié). Il sem-ble que l’épisode grippe aviaire de 2006 les ait aidés à obte-nir cette « avancée ».

Ni les labos ni l’État Exit donc la responsabilité des médecins et des labora-toires dans le cadre de la campagne de vaccination de masse. Pourra-t-on dès lors se retourner contre l’État ? Là encore, rien ne le garantit. « La jurisprudence montre clai-rement, notamment dans l’affaire du vaccin contre l’hépatite B,

que c’est contre les laboratoires que les gens doivent se retourner lorsqu’il ne s’agit pas d’une obligation vaccinale. une vaccination, même fortement recomman-dée par les pouvoirs publics, est consi-dérée comme un acte volontaire », pré-cise Jean-Marie Mora, président de la Ligue nationale pour la liberté des vac-cinations (Alis). Par ailleurs, le fonds d’indemnisation des victimes des vaccinations ne peut être saisi que dans le cas d’une vacci-nation obligatoire. Celle-ci ne demeure que pour le DTP. Or, le DPT est désormais vendu avec une ou plusieurs souches

ajoutées, qui elles ne sont pas obligatoires. Actuellement, en France, il est donc matériellement et juridiquement impos-sible d’être reconnu comme victime d’un vaccin (sauf pour les personnels médicaux avec le vaccin contre l’hépatite B obligatoire). Dans le cas du vaccin contre la grippe A, plus que tout autre, les laboratoires ont donc de nom-breuses années devant eux pour préparer leur défense. Contacté par la rédaction, le ministère de la Santé n’a pas souhaité répondre à la question épineuse des responsabili-tés. Embarrassé ?●

qui sera responsable ?En France, il est donc matériellement et juridiquement impossible d’être reconnu comme victime d’un vaccin.

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mise sur le marché (celle qui donne son feu vert aux vaccins).

Conflits d’intérêt Les hommes politiques sont-ils plus neutres ? Le site Pharmacritique rappelle que Roselyne Bachelot a passé au moins douze ans au service de l’industrie pharmaceutique. Ce parcours professionnel n’est malheureusement pas signalé sur son CV (site du gouvernement). « Docteur en pharmacie, Roselyne Bachelot a occupé, avant d’entrer

dans la politique au début des années 1980, le poste de déléguée à l’information médicale au sein du laboratoire ICI Pharma (devenu Astra Zeneca depuis) et chargée des relations publiques chez soguipharm ». Depuis, ICI Pharma est devenu la multinationale Astra Zeneca qui a des intérêts dans la commercialisation du Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’utérus, un vaccin activement promu par le ministère de la Santé. Certes, ces liens sont

anciens, mais ils entachent malgré tout l’impartialité de la ministre. La famille du président de la République gravite aussi dans la sphère pharmaceutique, comme le rappelle le Figaro (16 avril 2008). François Sarkozy, frère de Nicolas « poursuit dans l’ombre un parcours sans faute dans la santé. (...) il vient de prendre la présidence d’AeC Partners, important cabinet œuvrant dans le domaine de la santé, dont il est associé depuis 2001.

et il se prépare aussi à lancer, le 22 avril, (…) LongeviTV, premier WebTV magazine dédié à l’anti-âge. LongeviTV a déjà fédéré des sponsors comme Nestlé, sanofi Aventis ou HsBC Assurances. François sarkozy est aussi depuis 2005 vice-président du conseil de la société de biotech cotée Bio Alliance Pharma ». Ce n’est donc pas de ce côté-là que le président de la République trouvera un point de vue contradictoire aux intérêts des laboratoires.

.Trop d’experts rémunérés par les laboratoires

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« Des projets de textes modifiant l’organisation et le fonctionnement de la justice ont été transmis, dans

le plus grand secret, aux chefs de cour en juillet 2009 », a dé-noncé le Syndicat national de la magistrature, en septem-bre dernier, qualifiant l’ensemble de ces mesures de « dis-positif liberticide ». Sous couvert de protéger la population contre une éventuelle épidémie de grippe A, les pouvoirs publics ont donc montré qu’ils étaient prêts à mettre en place des mesures dignes d’un état d’exception. La volonté de traçabilité individuelle, assez nouvelle en France, invite aussi à la vigilance. « La nécessité d’une traçabi-lité individuelle systématique liée aux exigences de la pharmaco-vigilance », est bien rappelée dans le document ministériel intitulé « Planification logistique d’une campagne de vacci-nation contre le nouveau virus A(H1N1) ». Le gouvernement se garde bien de parler de « fichage », mais c’est pourtant ce qu’on peut lire entre les lignes des diffé-rents arguments avancés : « Il est indispensa-ble de garantir que les deux injections se feront avec le même vaccin. Pour une vaccination de masse, avec un vaccin nouveau, les exigences de la pharmacovigilance sont majeures. Enfin, la tra-çabilité individuelle sera également utilisée pour assurer un suivi du taux de couverture de la po-pulation par l’Institut de veille sanitaire (InVs) ». Flacon à la poubelle Pour s’assurer d’un taux de vaccinés « suffisant », l’État aurait tout aussi bien pu choisir une comptabilité anonyme, comme dans le cas du recensement dé-mographique. Les vaccinateurs auraient alors délivré un reçu avec les données nécessaires au suivi conforme des rap-pels vaccinaux, tandis qu’un numéro vert à disposition des médecins de ville aurait permis le signalement des effets secon-daires. Le simple fait de vacciner dans des centres spécialisés (et non dans le cadre d’une consultation médicale habituelle), permet de savoir, via le numéro de sécuri-té sociale ou la carte vitale, qui est vacciné et qui ne l’est pas. Ce dispositif exclut de fait tous les médecins opposés à la vacci-nation, et ceux qui auraient été tentés de coller l’étiquette « Vacciné » tout en ayant jeté le flacon à la poubelle…

Les non-vaccinés doivent-ils avoir peur d’être fichés ? Tant que le vaccin n’est pas obligatoire, ils peuvent tout au plus être incommodés par de nombreuses lettres de rappel. Mais en cas d’alerte sanitaire grave, qu’elle soit naturelle ou bio-terroriste (une menace de plus en plus évoquée), l’obligation vaccinale peut néanmoins revenir dans l’actualité. Dans un scénario du pire, « la mise en place de “checkpoint” est une pos-sibilité. Ils pourraient se situer sur des axes routiers. Les gens de-vraient alors montrer leur certificat de vaccination, faute de quoi ils seraient arrêtés et placés en quarantaine », déclare le journa-liste, Mike Adams1. « Mais je ne pense pas que les gens voudront porter des bracelets RFID, ça fait un peu Allemagne nazie, et ça ne plaît pas. Toutefois, il est plus prudent d’acquérir le plus vite possible la preuve de cette vaccination », conseille Mike Adams. Expérience de Boston

Aussi farfelu qu’il puisse sembler, ce scénario s’ins-pire de faits réels. Il y a un an, une expérience menée à Boston2, parmi des volontaires, a permis d’équiper des centaines de personnes vaccinées contre la grippe saisonnière avec des bracelets portant un code identifiant unique. But de l’opéra-tion : permettre la traçabilité des vaccinés et créer un registre communal. La carte permettrait ainsi une intervention rapide dans des quartiers vulné-

rables. Devant une attaque bioterro-riste ou une épidé-mie mondiale de grippe, le registre

pourrait être utilisé pour surveiller qui a reçu

un vaccin ou l’antidote à un ger-me mortel. Ou alors pour savoir qui est porteur du virus ou pas, grâce à une technologie nouvelle. Sur ce dernier point, la technologie RFID3 a bien avancé. VeriChip, société

américaine leader sur le marché des puces-implants, a annoncé

en mai dernier qu’elle était en mesure de fabriquer des implants à radio-fréquence capables de détecter des vi-rus comme le H1N1 ou le sta-phylocoque doré. VeriChip et Receptors ont publié un livre blanc intitulé système de cap-

Les non-vaccinésMise en place au nom de la sécurité sanitaire,

la traçabilité individuelle sera-t-elle vraiment placée entre de bonnes mains ?

Aussi farfelu qu’il puisse sembler, ce scénario s’inspire de faits réels.

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teur intégré pour la détection de bio-menaces, des pandémies au Bioterrorisme4. Ces innovations permettront de développer à court terme un nouveau test de dépistage du H1N1 (à partir d’un échantillon) ou de créer des implants sensibles au H1N1, capables d’émettre et de recevoir des informations. Elles n’attendent plus qu’un marché, les brevets étant assurés. En admettant qu’un réseau de lecteurs de puces soit rapide-ment mis en place, comme on le voit déjà dans la traçabilité des marchandises et dans les codes-barres, il serait donc possible d’interdire ou d’autoriser l’accès à certains lieux, en fonction du statut d’immunité des passants. Quand on sait que la loi sur la Santé publique au Québec permet d’isoler de force et pendant trente jours toute personne non vaccinée en cas de campagne obligatoire5, on se dit qu’un tel système serait un bon moyen de repérage des individus à risque. Fiction d’inspiration conspirationniste ou proche réalité ?●

seront-ils fichés ?

Notes 1. Swine flu vaccine recipients could be tracked with RFID bracelets using Big Brother medical technology, www.naturalnews.com.2. « Boston launches flu shot tracking », 21 novembre 2008, Boston Globe.3. La radio-identification plus souvent désignée par le sigle RFID (de l’anglais Radio Frequency IDentification) est une méthode pour mémoriser et récupérer des données à distance en utilisant des marqueurs appelés « radio-étiquettes ». Ce genre de technologie est déjà utilisé, par exemple, pour le marquage du cheptel bovin 4. www.verichipcorp.com. VeriChip Corporation (Delray Beach, Floride), a développé le système VeriMed™. Pour rapidement identifier les personnes qui arrivent aux urgences, ce système utilise la première micro-puce humaine implantable et passive RFID et un disque de santé personnel correspondant. Ses systèmes de protection infantile de Hugs® et HALO servent également à éviter les kidnappings d’enfants. http://fr.wikipedia.org/wiki/VeriChip5. Article 109, 123 et 126, L.R.Q., chapitre S-2.2, disponible sur le site du ministère de la Santé du Québec, www.msss.gouv.qc.ca.

lmplant sensitif, ici pour le glucose, comprenant

un système intégré avec transduction de signal et capacité de communication RFID (source : VeriChip).

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Premiers vaccins,

C’est à la variole que l’on doit l’invention de la vac-cination par le médecin anglais Jenner. En 1810,

The London Medical Observer signalait, après la vaccina-tion, « 535 cas de variole, 97 décès et 150 cas de graves acci-dents, dont 10 parmi des médecins ». Jenner supprima alors les études qui montraient que sa « trouvaille » causait davantage de morts qu’elle ne sauvait de vies. En 1871, en Bavière, sur 30 472 cas de variole 29 429 étaient vaccinés. La même année, le Privy Council d’Angleterre demanda une enquête sur la vaccination imposée en 1867, car 97,5 % des gens morts de la variole avaient été vaccinés contre la maladie. Le 26 janvier 1909, le New York Press publiait un rap-port du Dr W.B. Clark qui affirmait : « Le cancer était pra-tiquement inconnu avant la vaccination contre la variole. J’ai observé 200 cas de cancer, et je n’en ai jamais vu un seul chez une personne non vaccinée. » Un demi-siècle plus tard, le Dr Albert Schweit-zer (prix Nobel en 1952) aurait partagé ce constat, car il avait remarqué que les premiers cancers en Afrique étaient apparus cinq ans après les premières campagnes vaccinales. La barrière des espèces franchie En outre, le vaccin de Jenner a permis de fran-chir pour la première fois la barrière d’espèce en introduisant directement dans le corps humain des gènes provenant d’un animal et qui plus est, d’un animal malade. Dès cet instant, l’homme a bouleversé l’écosystème en facilitant le passage de micro-orga-nismes d’une espèce à une autre, ce qui n’est jamais pris en considération par les scientifiques alors cela initie tout un ensemble de phénomènes contre-nature, dont nous commençons à mesurer tou-tes les conséquences avec les grippes actuelles. On retrouvera plus tard cette animalisa-tion avec le vaccin BCG préparé à partir d’une souche atténuée de bacille tuberculeux bovin. De nos jours, on ne cesse de répéter que la dispa-rition de la maladie est due à la vaccination, ce qui est totalement faux, car en 1962, l’OMS lançait à l’échelle mondiale une dernière cam-pagne « d’éradication », dont les débuts fu-rent catastrophiques, des épidémies se déclarant dans des populations vaccinées à 95 %, notamment en Inde et au Brésil. L’OMS préconisa alors d’abandonner la vaccination de masse au profit d’une straté-gie dite de « surveillance-endigue-ment », c’est-à-dire l’isolement

des malades et leur traitement. En quelques années, ces deux pratiques d’hygiène élémentaire ont triomphé de la maladie en interrompant la chaîne des transmissions, là où la vaccination avait ostensiblement échoué. Pasteur, le mythe fait toujours rage Dès l’école, nous apprenons que Pasteur qui est officiel-lement le « père de la vaccination » a sauvé le petit Joseph Meister, mordu à la main par un chien enragé. Or, il n’exis-te aucune certitude que le chien était enragé, car il mor-dit d’autres enfants du village qui ne manifestèrent pas la

maladie. De plus, le risque pour le jeune Meister était infime, car un animal réellement enragé ne trans-met la maladie que dans 5 à 15 % des cas. Édouard Rouyer, un autre enfant dont on parle

beaucoup moins, fut la malheureuse victime de Pasteur. Il fut mordu le 8 octobre 1886 par

un chien et Pasteur lui inocula son vaccin. Le 26 octobre, l’enfant mourut et fut offi-

ciellement déclaré « mort d’urémie ». Ces mensonges concernant le vaccin contre la rage sont une réédition des mensonges concernant le vaccin contre la variole, et l’exemple même des mensonges de Pasteur, qui ont été tellement ré-pétés et introduits dans la mémoire collective qu’ils sont devenus des vérités inattaquables. Autre mensonge, le vaccin antirabique ne fut pas créé par Pasteur, mais par Henri Toussaint, pro-fesseur à l’École vétérinaire de Toulouse, dont le nom a été oublié par l’histoire. Le vaccin créé par Pasteur, à base de moelle desséchée, était très dangereux, au point qu’il fut bien vite aban-donné. À cette époque, 40 étrangers et 34 Fran-çais étaient déjà morts à cause de Pasteur. Le Pr Michel Peter, membre éminent de l’Académie de médecine, concluait : « Monsieur Pasteur ne guérit pas la rage, il la donne » ! À son tour, l’écri-vain Léon Daudet s’éleva contre ce qu’il appela

« la nouvelle morticoli » et publia une série d’ar-ticles sur le sujet.

Pasteur a maquillé les résultats des ex-périences qui ne lui étaient pas favo-

rables comme l’aurait fait un vrai faussaire, mais en France, il

est « interdit » de critiquer cet homme idolâtré car toute l’industrie du vac-cin repose sur ses recher-ches et ses « succès ». Tous les défenseurs acharnés de Pasteur devraient lire

Il est évidemment bien triste que l’un des plus grands héros

des Français soit un imposteur…

Le grand public ignore les échecs des premiers vaccins, comme celui de la variole,

et les accidents qu’ils ont engendrés.

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premiers dégâts

les ouvrages du Dr Philippe Decourt, de Xavier Raspail, d’Ethyl Douglas Hume, ou de Gerald Geison, professeur d’histoire des sciences et de la médecine de l’université de Princeton, qui rapportent tous des faits parfaitement authentifiés qui devraient suffire à faire tomber ce per-sonnage de son piédestal. Mais le mythe pasteurien est tellement ancré dans l’esprit populaire, il a créé une telle idéologie, que rien n’a encore pu l’ébranler. Et en

février 1993, le très sérieux magazine science dénonça « l’imposture pasteurienne », mais en France, personne n’en a entendu parler. Il est évidemment bien triste que l’un des plus grands héros des Français soit un im-posteur, d’autant qu’il inaugura une cer-taine forme de mensonge qui règne actuel-lement sur l’information scientifique et particulièrement en ce qui concerne les vaccins. Quand la polio rencontrait le virus simien En 1923, Gaston Ramon, vétérinaire à l’Institut Pasteur, créa les premières anatoxines contre le tétanos et la diphtérie. Alors que 63 249 cas de diphtérie furent traités par l’antitoxine, plus de 8 900 décédèrent, soit une proportion de 14 %, alors que sur 11 716 autres cas non traités par l’antitoxine, 703 moururent soit seulement 6 %.En 1954, le vaccin Salk contre la poliomyélite provoqua immédiatement une « épidémie » de cas de polio. Ainsi, l’état du Vermont signala une augmentation de 266 % des cas, le Rhode Island de 454 %, et le Massachusetts de 642 %. Les cas de polio ne cessèrent d’augmenter et l’on commençait à savoir que les médecins qui faisaient partie du personnel des institu-tions de santé évitaient de vacciner leurs pro-

pres enfants. En 1956, le gouvernement octroya 53,6 millions de dollars pour aider les États à vacciner gra-tuitement les moins de 20 ans, alors que le Dr Peterson, directeur de la Santé de l’Idaho, signalait que la maladie ne touchait que les enfants vaccinés dans les districts où aucun cas ne s’était produit depuis l’automne précédent. Dans 90 % des cas, la paralysie concernait le bras dans le-quel le vaccin avait été injecté. Dès lors, on appliqua la cen-sure aux rapports d’accidents causés par ce vaccin.

Alors que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a commencé en France le 25 septembre,

selon les résultats d’études préliminaires conduites au Canada, ce vaccin pourrait augmenter le risque de contracter la grippe porcine (dite A pour ne pas blesser les marchands de cochons de batteries).Ces informations sont issues de quatre études canadiennes auxquelles ont participé environ 2 000 personnes. Les chercheurs ont découvert que les personnes qui avaient reçu le vaccin contre la grippe saisonnière dans le passé étaient plus susceptibles d’être infectées par le virus H1N1. Une étude a été soumise pour publication. Ses principaux auteurs, le Dr Danuta Skowronski, du Centre de contrôle des maladies de Colombie-

Britannique, et le Dr Gaston de Serres, de l’université Laval (Québec), ont décliné toute interview.Au Québec, où les autorités sanitaires avaient prévu de vacciner dans un premier temps contre la grippe saisonnière, puis contre la grippe A (H1N1), cette découverte a changé le nouveau calendrier des vaccinations. Le 25 septembre, le Dr Horacio Arruda, du ministère de la Santé, a décidé d’inverser les campagnes de vaccination ; celle contre la grippe A (H1N1) débutera le 15 novembre, tandis que celle contre la grippe saisonnière est reportée à janvier 2010. Exception à cette règle : les populations à risque recevront le vaccin saisonnier en premier, avant le 15 novembre.

Sylvie Simon

. Le vaccin de la grippe saisonnière augmenterait le risque de H1N1 !

Par Sylvie Simon

Vaccination contre la variole par un médecin de campagne en France en 1955.

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En 1960, Bernice Eddy, chercheur sala-riée par le gouvernement américain, découvrit que le vaccin contenait un vi-rus qui générait des sarcomes chez ses cobayes de laboratoire et en parla lors d’une conférence sur le cancer. Elle fut immédiatement démise de ses fonctions et interdite de laboratoire. Cette année-là, Benjamin Sweet et Mau-rice Hilleman isolèrent le virus incriminé qui fut appelé SV40 car il était le quaran-tième virus simien découvert dans ces conditions. Des expériences ont démontré que des cultures de tissus humains se can-cérisaient au contact de ce virus (cf. New england Journal of Medicine, 9-4-92). Malgré ces nouvelles plutôt inquiétantes, la commercialisation du vaccin cultivé sur ces cellules empoisonnées fut poursuivie. C’est alors que le vaccin oral Sabin fut mis au point, et la campagne d’immu-nisation avec ce vaccin commença en 1961. Les candidats à la vaccination avaient dès lors le choix entre deux vac-cins, tous deux infectés par le virus simien SV40. Des millions d’enfants vaccinés jusqu’en 1963 En 1962, le volume 48 des Rapports de l’Académie nationale des sciences des États-Unis démontrait que les métamor-phoses cellulaires induites par ce virus entraînaient en particulier des anomalies à la fois dans la leucémie myé-loïde chronique et dans le mongolisme chez l’homme, ainsi qu’une recrudescence des leucémies de tous types chez les enfants mongoliens. On a pourtant continué à inocu-ler les vaccins anti-polio infectés à des millions d’enfants à travers le monde en garantissant leur innocuité jusqu’en 1963, où, ne pouvant différer l’annonce de la contamina-tion du vaccin par ce virus du singe rhésus, on suspendit enfin sa commercialisation. Le Dr Heinonen, qui effectua des recherches sur le taux de cancer des enfants dont les mères avaient été vaccinées contre la polio au cours de leur grossesse entre 1959 et 1965, trouva un taux de tumeurs cé-rébrales treize fois plus élevé chez les enfants nés de mères vaccinées que chez les autres1. À cette époque, les pouvoirs publics n’ont cessé de répéter sur tous les tons qu’il était pratiquement certain que ce virus ne provoquait pas le can-cer. À présent, la recherche a pu démontrer la façon dont le SV40 contribue à l’apparition de cancers2. Ainsi, il est possible d’introduire un virus dans des mil-lions de doses de vaccin « par mégarde », comme l’avouait

alors l’OMS, et il est très inquiétant de constater que cela n’a pas entraîné un scandale mondial, d’autant que, durant trois ans, on connaissait son danger. Mais ce scandale n’a pas altéré la foi des médecins en la probité et la compétence des laboratoires. Et en mars 2009, nous apprenions que la compagnie pharmaceutique Baxter International a fabriqué un vaccin expérimental qui a acci-dentellement été contaminé par le virus H5N1 de la grippe aviaire, ce qui n’a pas gêné les pays qui lui ont commandé des milliers de doses de vaccin contre la grippe A. D’autres scandales ont été mis au jour ensuite, particuliè-rement avec les vaccins contre l’hépatite B, le ROR ou le Gardasil, mais nous n’avons pas la place de les citer ici et le ferons dans un autre numéro. ●

Notes 1. Intern. J. epidem. vol. 2 n° 3 – 1978.2. On prétend à présent que la poliomyélite est « éradiquée » alors qu’il y a des flambées épidémiques après des vaccinations massives dans le monde. Et depuis la « disparition » de la polio, ces cas sont à présent classés sous la rubrique des méningites virales qui ont explosé. Voilà comment on « éradique » certaines maladies et l’on fausse totalement l’information, grâce à l’industrie du médicament.

L’institut Pasteur dans les années 60.

À propos de l’auteure Sylvie Simon est journaliste, auteure des Dix plus gros mensonges sur les vaccins (Éd. Dangles), et de Ce qu’on nous cache sur les vaccins (Éd. Delville), et de Vaccins, mensonges et propagande aux Éditions Thierry Souccar.

Il est possible d’introduire un virus dans des millions de doses de vaccin « par mégarde »…

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Pourquoi les médias ne produisent-ils pas plus de su-jets sur la prévention naturelle et sur les traitements

alternatifs en cas de grippe ? Presse, radio, télévision nous vantent les mérites des vaccins et des antiviraux comme le Tamiflu. Sans ces remèdes, point de salut ?Rien n’est moins vrai en réalité. Dès la fameuse épidémie de 1918, l’arsenal thérapeutique était bien plus développé. Édouard Prouvost, dans ses Remarques Cliniques et Théra-peutiques sur l’épidémie de grippe de 1918 (paru en 1919 chez Jouve Cie), saluait ainsi les très bonnes performances en intraveineuse de l’argent colloïdal (un remède millénaire) et l’efficacité des abcès de fixation comme draineurs des toxines1. Le vaccin n’avait pas vraiment fait son apparition, malgré quelques administrations de sérums qui faisaient davantage office de tests que de réels remèdes. Sur ce point, le jeune Prouvost, alors interne dans un hôpital militaire, avoue d’ailleurs ne pas avoir obtenu de résultats significa-tifs. Il documente davantage les effets de l’argent colloïdal (lire notre encadré p. 56).

Dans la psychose H1N1, on oublie également que la méde-cine dispose aujourd’hui des antibiotiques, une solution en cas de surinfection que ne connaissait pas Édouard Prouvost ! C’est un atout de poids en cas de complications, plus effica-ce sans doute que le Tamiflu. Mais pas d’antibiotiques sans probiotiques ! Ces derniers aident à préserver la flore intes-tinale, garante elle aussi de l’immunité. Mais ce ne sont pas les seules solutions à notre portée, d’autres remèdes ont été découverts depuis 1918, dont l’efficacité met à mal la doc-trine du « tout vaccin ». Il est urgent de leur redonner une place de choix dans la pharmacie familiale.

Contre la polio, la grippe, le cancer, etc. On doit au professeur Pierre Delbet (1861-1957) de nom-breux travaux sur les bénéfices nombreux du chlorure de magnésium2. Médecin, chef de clinique, chirurgien des hôpitaux et membre de l’Académie de médecine, il fut ob-sédé, durant son internat, par la nocivité des antiseptiques utilisés à son époque pour nettoyer les plaies. La guerre de

Les remèdes qui marchent… et qu’on nous cache

Si les propriétés du chlorure de magnésium avaient été reconnues en leur temps par l’Académie de

médecine, plusieurs vaccins seraient sans doute inutiles.

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14-18, au cours de laquelle il est mobilisé comme chirurgien, lui permet de constater que la solution de chlorure de magnésium (MgCl2) donne des résultats extraordinai-res. Pour les blessés, il va faire l’expérience de l’efficacité du MgCl2 par voie interne comme dynami-sant cellulaire. Plus tard, il fera la relation entre la rapide augmentation des cancers et la carence généralisée en ma-gnésium. Il écrira à ce sujet deux livres : Politique préventive du cancer, dans lequel il démontre l’incidence de la carence en magnésium dans le développement de cette maladie, et L’agriculture et la santé, en collaboration avec d’autres spé-cialistes, où il montre que les modes de cultures intensifs et le raffinage carencent les aliments en Mg.

Des résultats spectaculairesCes deux livres n’ont guère suscité l’intérêt de l’Académie de médecine, pas plus que les travaux de son successeur, le Dr Neveu, sur le traitement de la diphtérie (dès 1932), du té-tanos et de la poliomyélite avec le chlorure de magnésium. Le Dr Neveu a exposé dans Le traitement cytophylactique de la poliomyélite par le chlorure de magnésium quinze cas victorieux de maladie. Or, il affirme avoir obtenu des résultats probants non seulement en appliquant immédiatement le traitement au début de la maladie, mais encore nota des améliorations sur des patients traités par les médicaments allopathiques et étant déjà atteints de paralysies étendues et parfois totales. On doit aussi au Dr Neveu ce constat durant l’épidémie de grippe sévère de l’hiver 1934-35 : « Les vieillards furent à peu

près tous contaminés et tous s’en tirèrent par la solu-tion de chlorure de magnésium. Ce médicament leur coupe la fièvre ». Bon à savoir !Malheureusement, ces travaux n’ont pas fait le poids face à l’orientation de la recherche vers

les vaccins, en plein démarrage. À cette époque, les premiers vaccins commencent à sortir de l’Institut Pasteur et la méde-cine de terrain n’est pas la bienvenue. Aujourd’hui, le chlo-rure de magnésium, vendu environ 2 euros en pharmacie, concurrence directement le vaccin DTP… Est-ce pour cela qu’on n’en entend pas parler ?

Aliment pour la cellule nerveuse Pour les récalcitrants au goût amer du chlorure de magné-sium, et même pour les autres, il est encore mieux d’opter pour le Chlorumagène3 pour tous les usages internes. Ce médicament prescrit pour la constipation se transforme en chlorure de magnésium à l’état naissant dans l’estomac. Le Dr Martin Du Theil, son grand défenseur, écrivait, après quinze ans d’utilisation du produit : « Il constitue un véritable aliment d’épargne pour la cellule nerveuse dont il compense immédiatement les dépenses. Le grand sympathique [système qui préside à l’état d’éveil, ndlr], grâce à l’énergie ainsi conservée intacte, maintient l’organisme à l’abri de la maladie en rendant vaine toute attaque microbienne. Il n’est pas de meilleur agent prophylactique [de pré-vention, ndlr] contre toutes les maladies de nature infectieuses et c’est à ce titre que je conseille d’en faire un usage quotidien ou du moins assez fréquent »4. Mais aussi : « Il convient à tous les âges, il n’irrite pas la muqueuse intestinale ».

L’argent colloïdal Utilisé depuis l’Antiquité, c’est l’un des remèdes les plus utilisés dans la première moitié du XXe siècle. Depuis, les médicaments modernes l’ont chassé de nos officines. L’argent colloïdal est une solution contenant de l’argent en suspension. On ne peut plus se le procurer en pharmacie (par quel mystère ?), mais on peut en trouver sur Internet (à terme, le mieux reste de le fabriquer soi-même, après un investissement d’environ 200 euros). Ses usages sont multiples et ont été rappelés par Frank Goldman, dans une Arme secrète contre la maladie (2004, le Lotus d’Or), un ouvrage malheureusement épuisé. D’autres rares remèdes contenant de l’argent colloïdal ou du nitrate d’argent sont néanmoins disponibles en pharmacie comme les cuivre-or-argent chez Oligostim. C’est davantage sous forme de pommade que l’on trouve l’argent colloïdal (en externe seulement donc). Nexus consacrera prochainement un dossier plus complet sur ce remède qui obtient des résultats absolument prodigieux sur des pathologies aussi complexes que le HIV, la malaria, la maladie de Lyme, d’après de récentes études effectuées par des chercheurs, américains notamment.

Le MMS Jim Humble est le grand vulgarisateur de l’usage de ce qu’il a appelé le Miracle Mineral Supplement. Il s’agit en fait d’une solution de bioxyde de chlore, obtenue à partir de chlorite de sodium, un produit couramment utilisé comme désinfectant (piscine, aliments industriels, etc.) et qu’il a expérimenté depuis une bonne dizaine d’années en Afrique (notamment pour la

malaria). On lui doit deux ouvrages, dont le tome I, gratuit, raconte l’histoire de sa découverte. Humble explique pourquoi ce produit est, selon lui, le plus puissant tueur de germes jamais connu : « le MMs ne soigne pas la maladie, mais il aide le système immunitaire ». L’auteur précise que, pendant quatre-vingts ans, des centaines de milliers de personnes ont ajouté quelques gouttes d’oxygène stabilisé à leur eau de boisson, et l’ont bue pensant que cela apportait de l’oxygène à leur organisme. « Ils n’ont pas réalisé que les bénéfices venaient du bioxyde de chlore ». Pour obtenir directement la production de bioxyde de chlore, Humble ajoute du citron à une solution de 28 % de chlorite de sodium (le MMS). La posologie se fait évidemment au goutte à goutte ! De 2 à 30 gouttes par jour (mélangées avec le double de gouttes de jus de citron) en fonction de la gravité du mal-être. Selon Humble, ce produit utilisé pour désinfecter les locaux américains pendant les attaques de l’anthrax convient donc parfaitement en cas d’attaque bactérienne ou bactériologique. Site officiel : www.mmsfrancais.com

Autres solutions naturelles L’extrait de pépins de pamplemousse, les huiles essentielles (lavande, ravintsara, tea tree), les vitamines C (naturelle) et D (huile de foie de morue), les produits de la ruche (propolis, pollen frais congelé et gelée royale), bryonia et gelsemium en homéopathie (lire notre introduction au dossier, page 42), ou encore l’échinacéa (en teinture mère, comprimés ou en extrait de plantes fraîches standardisées avec le Cyprès, EPS).

. Remèdes ignorés à se procurer

Vendu environ 2 euros, le chlorure de magnésium, concurrence directement le vaccin DTP...

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Et la grippe ? Justement, le Dr Martin du Theil en parle dans son ouvrage. Son témoignage mérite ici reproduc-tion : « J’ai commencé à l’appliquer dès le mois de septembre 1918. Démobilisé à cette date, je suis revenu à Neuilly au moment où la fameuse grippe de 1918 faisait son apparition. Je fus amené à constater, dès le début, que les person-nes les plus sérieusement atteintes étaient, en général, de jeunes femmes, et j’en compris bientôt la raison. Éloignées de leurs maris, depuis août 1914, ces jeunes femmes vivaient dans une angoisse perpétuelle, dans l’attente de nouvelles. Puis, la lettre désirée lue, l’anxiété revenait à l’idée que le signataire ne vivait peut-être déjà plus. Leur système nerveux épuisé les avait laissées sans défense devant l’attaque microbienne. Sans hésitation, remontant de l’effet à la cause, je concentrai tous les efforts sur le système nerveux. (…) Le

succès fut aussi complet qu’il pouvait l’être, puisque j’eus la satisfaction de n’avoir pas un seul décès à constater. (…) Cette méthode m’a donné des résultats dans deux maladies considérées comme des plus redoutables, c’est-à-dire la tuberculose et le cancer. (….) Depuis dix ans, je soumets systématique-ment tous mes malades opérés de cancer à un traitement comportant l’usage, quo-

tidien au début, de chlorumagène, qu’il s’agisse de cas anciens ou récents – l’un d’eux date de fin 1918 – depuis dix ans, dis-je, je n’ai eu à constater qu’une seule récidive », écrit le médecin en mars 1929. Inutile de préci-ser que ce remède convient aussi aux déprimés ! ●

Notes 1. Un abcès de dérivation ou « de fixation », est un abcès provoqué, dans un but thérapeutique, par l’injection hypodermique d’essence de térébenthine. Prouvost constate qu’il provoque une crise curative salutaire dans les cas les plus atteints. La technique est aujourd’hui (malheureusement) abandonnée. 2. Toujours disponible en pharmacie (sachet de 20 g, à dissoudre dans 1,5 litre d’eau, à boire tout au long de la journée, par petites gorgées. Une bouteille peut faire deux jours). C’est le nigari,

en boutique bio. Précautions nécessaires pour les insuffisants rénaux.3. Également en pharmacie ! Un quart de cuillère à café dans un verre d’eau, deux à quatre fois par jour environ. Pas d’action nocive sur le rein d’après le Dr Martin du Theil.4. Dans La Défense du système nerveux, librairie scientifique et médicale Amédée Legrand, 1933. Réédité plusieurs fois et que l’on peut se procurer, en occasion, sur Internet.

À propos de l’auteure

Pryska Ducoeurjoly, journaliste indépendante, est par ailleurs naturopathe de formation. Contact : [email protected]