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ESH____________________________________________________________________________________________ Dossier du chapitre 2 Classe d’ECO1 // 2013-‐2014.
1 Chapitre 2 ________________________________________________________ Les acteurs et les grandes fonctions économiques C. RODRIGUES. // LYCEE MILITAIRE, AIX EN PROVENCE
Economie – Sociologie – Histoire Classe d’ECO1
Chapitre 2 Les acteurs et les grandes fonctions de l’économie
C. Rodrigues
« L'opposition du XIXe siècle entre les sciences de la nature et les sciences historiques, comme la croyance à l'objectivité et à la précision absolue des sciences de la nature, sont aujourd'hui choses du passé ». H. Arendt : « Le concept d'histoire » (1956) in, La crise de la culture, Gallimard, Coll. Idées, 1972, (p. 67).
1. Les principaux acteurs de l’économie nationale 1.1. Les organisations productives : entreprises, administrations, ISBLSM 1.1.1. Qu’est ce que la production ? 1.1.2. Entreprises et production marchande 1.1.3. Administrations et ISBLSM : la production non marchande 1.2. Ménages et consommation 1.2.1. Revenus et patrimoine des ménages 1.2.2. Consommation et épargne des ménages 1.3. Etat et redistribution 2. Les grandes opérations économiques 2.1. Le PIB : intérêts et limites 2.2. L’équilibre emplois-‐ressources et les échanges extérieurs
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2 Chapitre 2 ________________________________________________________ Les acteurs et les grandes fonctions économiques C. RODRIGUES. // LYCEE MILITAIRE, AIX EN PROVENCE
Dossier documentaire Document 1 //
Les fonctions économiques dans la Comptabilité nationale La comptabilité nationale a trouvé sa forme contem-‐poraine au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un contexte de forte intervention de l'État dans l'activité économique et d'affirmation de la croissance comme base d'un compromis social. Mais ce n'est pas la première fois dans l'histoire, loin de là, que les économistes envisagent de dresser les comptes de la nation. Dans son extraordinaire récit sur Les comptes de la puissance, François Fourquet nous rappelle que la naissance de la comptabilité nationale « est contemporaine de l'économie politique et lui est strictement coextensive » : au XVIIe siècle, « les premiers économistes sont des conseillers d'État, des amis du souverain, qui entendent l'aviser sur la meilleure façon de faire croître la richesse nationale et d'y puiser par l'impôt la matière de sa puissance » (F. Fourquet, Les comptes de la puissance, 1980). L'économie politique classique reste longtemps marquée par cette préoccupation initiale et ce n'est qu'au cours du XIXe siècle, avec le triomphe du libéralisme, qu'elle s'affirme comme une science positive indépendante du pouvoir. L'État glisse alors à la marge ou même en dehors du champ de l'analyse économique. Les deux guerres mondiales et la crise des années 30 marquent un tournant radical dans la perception éco-‐nomique de l'État. La guerre de 1914-‐1918 replace brutalement l'État-‐nation au-‐devant de la scène économique. Son rôle actif ne s'estompe que partiel-‐lement une fois la paix reconquise. Avec la crise, l'interventionnisme s'accentue à nouveau. Tandis que Keynes amorce un revirement de la pensée économique en y réintégrant l'État, les instituts de conjoncture se multiplient et se donnent de plus en plus explicitement pour mission de guider les décisions des gouvernements. Mais l'appareil statistique est à cette époque bien fragile. Or pour conseiller les pouvoirs publics dans leurs efforts de relance de la production et de l'emploi, il importe de connaître précisément les grands agrégats caractéristiques de l'économie nationale : produit national, revenu national, consommation privée et publique, investissement, exportations et importations. La nouvelle vague d'interventionnisme étatique apportée par la Seconde Guerre mondiale a pour effet de hâter la recherche en matière statistique. L'idée d'une comptabilité d'ensemble, qui semble germer à la veille de la guerre, se précise pendant celle-‐ci. Dès 1941, les premières versions de la comptabilité nationale contemporaine apparaissent simultanément dans plusieurs pays. La hantise du chômage et de l'inflation, la volonté d'éviter les erreurs des années 1920 préparent le terrain de nouvelles recherches.
A la Libération, de nouveaux facteurs accélèrent la mise sur pied systématique d'une comptabilité nationale. Dans de nombreux pays, un compromis social noué sur la croissance se précise : autrefois adversaires farouches, syndicats et patrons tendent de plus en plus explicitement à collaborer à une fin commune : l'augmentation du « gâteau » de revenus monétaires à se partager. Par ailleurs, les Etats-‐Unis subordonnent le consentement d'une aide pour la reconstruction des économies européennes à des motivations chiffrées présentées à l'appui des demandes. En 1950, l'OECE (Organisation Européenne de Coopération Economique créée en 1948 regroupe les pays bénéficiaires du plan Marshall ; en 1961, elle devient l’OCDE), institution créée dans la foulée du Plan Marshall, publie un système de comptes normalisés qui servira de modèle aux comptes occidentaux. Au moment de sa consécration, la comptabilité nationale est explicitement conçue comme un outil destiné à guider la politique économique dans sa tentative de stimuler la croissance, l'expansion matérielle de biens et services. Cet objectif de base imprègne les conventions comptables retenues depuis lors. (…). Production, revenus et dépenses La comptabilité nationale, à vrai dire, ne mesure pas toutes les opérations économiques effectivement existantes dans la nation. Elle appréhende l'activité économique comme un flux de revenu qui circule dans l'économie, d'une catégorie d'agent économique à l'autre, essentiellement du groupe des particuliers au groupe des entreprises et vice versa. Le circuit de base (simplifié) est le suivant : toute production de biens et services par les entreprises donne lieu à une distribution de revenus, essentiellement aux particuliers ; les revenus permettent à leur tour des dépenses pour l'acquisition finale des biens et services produits. Le flux de revenu monétaire circule dans l'économie comme dans une grande tuyauterie. L'existence de deux catégories d'agents économiques supplémentaires – l'État et le « reste du monde » – rend le circuit un peu plus complexe mais n'en modifie pas la logique. Le flux de revenu peut être appréhendé selon trois optiques : celle de la production de biens et services, dans laquelle l'apport de chaque entreprise ou secteur se mesure par sa valeur ajoutée ; celle des revenus, où se recensent les principales catégories de revenus : salaires, bénéfices, loyers etc. ; celle des dépenses : consommation privée ou publique, investissement, exportations nettes. A quelques nuances près (stock d'invendus, taxes indirectes, amortissements ...), la valeur monétaire de la production
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totale de la nation égale la somme des revenus qui égale aussi la somme des dépenses. Ce total, mesurable selon les trois optiques, est appelé le produit national brut ou PNB. La croissance économique d'une nation est généralement mesurée par le taux de croissance du PNB à prix constants. Les comparaisons d'un pays à l'autre se ré-‐fèrent le plus souvent au PNB par habitant. Comptabilité nationale et activités marchandes L’activité étant appréhendée comme la circulation du flux de revenu monétaire, ce n'est donc pas toute l'activité économique de la nation qui entre dans le PNB, mais uniquement celle qui se prête, à un stade ou à un autre, à un échange marchand. Le système normalisé de comptabilité nationale définit l'activité de production comme une activité socialement organisée destinée à créer des biens et des services habituellement échangés sur un marché et/ou obtenus à l'aide de facteurs de production s'échangeant sur un marché. La production de biens et services est généralement évaluée à la valeur que leur confère le marché, c'est-‐à-‐dire leur prix. Les services non marchands, comme ceux fournis par les pouvoirs publics – éducation, réseau routier, éclairage public, défense nationale – ne peuvent pas être évalués à leur prix puisqu'ils n'en ont pas : ils sont alors comptabilisés à leur coût de production, sur la base notamment des traitements des fonctionnaires qui ont assuré la production de ces services. A quelques exceptions près, les biens et services qui ne s'échangent pas sur un marché et ne sont pas produits par des facteurs de production s'échangeant sur un marché n'entrent pas dans le PNB. En pratique, cela signifie que tout le travail domestique (celui des femmes au foyer, des bricoleurs ...) et tout le travail bénévole (associations sans but lucratif) échappent à la comptabilité nationale. Selon Edith Archambault, cette exclusion est compréhensible, dans la mesure où cette production est mal connue, difficilement mesurable, et surtout du fait qu'elle n'engendre aucun circuit économique monétaire et ne
peut donc pas faire l'objet d'une régulation de la part des pouvoirs publics. En outre, la majeure partie de l'activité souterraine ou « noire » d'une économie échappe à la comptabilité nationale bien qu'elle réponde en principe à ses critères de sélection, faute d'être déclarée, faute de pouvoir être recensée ou même évaluée. Une vision quantitative de la vie économique La comptabilité nationale propose une mesure quantitative de l'activité économique et ne se prête guère à une interprétation qualitative de celle-‐ci. Si nous apprenons grâce à elle que la consommation privée a augmenté d'un quart au cours de la décennie passée, que savons-‐nous de la qualité des biens et services consommés ? Viandes et légumes sont-‐ils aussi sains qu'autrefois ? A-‐t-‐on gagné en variété des produits ? De nouveaux produits sont apparus, d'autres ont définitivement quitté le marché : qu'en sait-‐on ? Rien. Cette connaissance n'est pas l'objet de la comptabilité nationale. La valeur marchande des biens ne nous dit pas grand chose sur leur contenu, leur qualité, les fonctions qu'ils remplissent dans une société. Il est vrai que la théorie économique néoclassique avance parfois que les prix des biens reflètent le supplément de bien-‐être qu'ils apportent à ceux qui les acquièrent ; en ce sens la valeur marchande des biens incorporerait déjà une évaluation qualitative : si les biens n'apportaient aucun bien-‐être, leur prix serait nul ; inversement, la valeur marchande des biens serait d'autant plus grande que leur contribution au bien-‐être serait élevée. Mais attention : cette proposition néoclassique fréquemment utilisée dans les modèles théoriques ne tient que sous des hypothèses extrêmement restrictives (telles que la concurrence parfaite sur tous les marchés), hypothèses qui ne correspondent aucunement à la réalité complexe et multiforme d'une économie nationale. Isabelle Cassier. Contours et limites de la Comptabilité Nationale. Cahiers Français n°286, La Documentation
française, juin 1998 Document 2 //
Les agents économiques dans la Comptabilité nationale – 1
On entend par « agent économique » un individu ou un groupe d’individus constituant un centre de décision économique indépendant. Chaque individu et chaque organisation composant une société est donc un « agent économique ». Toutefois, l’analyse économique regroupe tous ces centres de décision en quelques catégories seulement, selon leurs activités économiques principales. Cette attitude correspond d’abord à une simplification abstraite mais nécessaire. Le discours théorique ne peut considérer simultanément des millions de centres de décisions autonomes. Il doit faire comme si il n’existait que quatre ou cinq types d’agents différents, et considérer que tous les individus composant chacune de ces grandes catégories ont un comportement identique. De plus, la réalisation des comptes de la Nation rend nécessaire le regroupement des milliards d’opérations économiques individuelles réalisées dans l’année dans des catégories économiquement significatives et relativement simples à manier. (…) Dans la réalité, en effet, tout le monde ne fait pas tout. Il existe une certaine division du travail entre les agents. Dans une économie développée, la plupart des agents ne produisent pas eux-‐mêmes les biens ou les services nécessaires à la satisfaction de leurs besoins. Ils ont tendance à se spécialiser dans les productions pour
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lesquelles ils sont les plus efficaces. Grâce aux revenus acquis dans leurs activités respectives, ils obtiennent ensuite les autres biens. Dans leur activité productive, certains agents louent leur force de travail, d’autres apportent leur fortune, certains jouent le rôle d’entrepreneur. Il existe aussi une division du travail assez marquée entre secteurs d’activité. Il en va ainsi en particulier entre les services financiers et les autres productions. De même certains services sont fournis gratuitement et d’autres sont vendus. Ainsi, dans le monde réel, la plupart des individus appartiennent à des groupes relativement distincts quant à la nature de leur activité. Il est donc possible de regrouper les différents agents selon leurs fonctions économiques principales.
J. Généreux. Introduction à l’économie, 4ième édition, Seuil, 2001 Document 3 //
Les agents économiques dans la Comptabilité nationale – 2
Les comptes de la nation regroupent les agents en 6 secteurs institutionnels : les ménages, les sociétés non financières, les sociétés financières, les administrations publiques, les institutions sans but lucratif au service des ménages et le reste du monde. Les ménages Le ménage est constitué par tout individu ou tout groupe d’individus vivant sous le même toit. (…) Les fonctions économiques principales des ménages consistent à fournir des facteurs de production (force de travail et capitaux) aux autres agents, et à utiliser les revenus de ces facteurs pour la consommation et l’épargne. (…) Cette catégorie est la seule qui concerne tous les membres d’une société. Toute personne constitue ou appartient à un ménage, quelles que soient par ailleurs ses autres fonctions (banquier, entrepreneur, chef de l’Etat, …). Les sociétés non financières (SNF) Les sociétés non financières regroupent toutes les organisations dont l’activité principale consiste à produire des biens ou des services non financiers marchands. Les biens sont des produits matériels. Les services sont des produits immatériels. (….) Les sociétés financières (SF) Les institutions financières regroupent les organisations qui produisent des services financiers et d’assurance. Elles comprennent les banques et les autres établissements de crédit, les caisses d’épargne, les organismes de placement collectif en valeurs mobilières, la banque centrale et le Trésor public. Les services financiers consistent à assurer l’émission, la collecte, la circulation et les échanges des différents instruments de paiement, de placement et de financement. La fonction principale des institutions financières consiste donc à assurer le financement de l’économie, ce qui recouvre en fait trois fonctions : un rôle d’intermédiaire entre les agents disposant de capacités de financement et les agents ayant des besoins de financement ; un rôle de transformation de l’épargne des ménages, souvent disponible à court terme, en ressources disponibles à long terme pour les entreprises ; un rôle de création de la monnaie nécessaire au fonctionnement de l’économie. Les administrations publiques (APU) Les administrations publiques regroupent toutes les organisations dont l’activité principale consiste à produire des services non marchands ou à redistribuer le revenu et les richesses nationales. Les administrations publiques sont principalement financées par des prélèvements obligatoires (taxes, impôts et cotisations sociales). Elles comprennent les administrations centrales (Etat), les administrations de sécurité sociale et les administrations locales (commune, département, région). (…) Les institutions sans but lucratif de service aux ménages (ISBLSM) (…) Il s’agit des organisations privées dont la fonction principale consiste à fournir des services non marchands aux ménages et qui sont pour l’essentiel financées par des dons et des cotisations volontaires. Concrètement, cela recouvre une grande partie des associations, les églises, les partis politiques et les syndicats. Le reste du monde : un agent fictif Enfin, pour retracer l’ensemble des opérations des agents économiques d’un pays avec l’étranger, on imagine un agent « reste du monde ». Cet agent regroupe en fait les ménages, les entreprises, les administrations et les institutions financières non-‐résidents qui effectuent des opérations avec des agents résidents. Un agent est considéré comme résident s’il exerce une activité sur le territoire national pendant au moins un an.
J. Généreux. Introduction à l’économie », 4ième édition, Seuil, 2001.
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Document 4 // Un exemple de circuit économique
S. Tulet. Le circuit économique. Cahiers Français n°315, La Documentation française, Juillet 2003.
Document 5 //
La fonction des agents dans la Comptabilité nationale
S. Tulet. Le circuit économique. Cahiers Français n°315, La Documentation française, Juillet 2003.
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Vocabulaire du chapitre § Richesse, produit, bien, service, bien libre, bien
économique, rareté, production, production marchande, production non marchande, bien et service de consommation, bien et service de production, bien et service intermédiaire, bien d’équipement, entreprise, administration, ISBLSM
§ Revenu, patrimoine, revenu primaire, revenu de transfert, salaire, convention collective, SMIG, SMIC, revenu du patrimoine, revenu mixte, revenu disponible brut, excédent brut d’exploitation, répartition personnelle des revenus, répartition fonctionnelle des revenus, répartition sociale des revenus, rente foncière,
profit, taux de marge, taux de salaire, taux de salaire réel, taux de salaire nominal.
§ Consommation, consommation finale, consommation intermédiaire, consommation finale totale, consommation de capital fixe, consommation effective des ménages, consommation élargie, épargne, taux d’épargne.
§ Valeur ajoutée, PIB, inflation, externalité, externalité pécuniaire, externalité technologique, économie informelle, économie domestique, capital technique, capital naturel
§ Equilibre ressources – emplois, exportation, importation, balance commerciale, solde commercial, taux de couverture.
Sujets de colles potentiels • Le PIB est-‐il un indicateur pertinent pour mesurer
la richesse ? • Richesses et produits • Les limites du PIB • Comment mesurer la production ? • Production marchande et production non
marchande
• La diversité des entreprises • PIB et effets externes • Comment mesurer les richesses ? • La consommation des ménages depuis 1945 • Qu’est ce que le partage de la valeur ajoutée ? • …
Bibliographie du chapitre Manuel d’ESH Armand Colin : Chapitre 1 « Les fondements de l’économie – Les acteurs et les grandes fonctions de l’économie » : pages 7 à 24. Manuels : § Beitone A. et alii. Economie. Dalloz / Sirey, 2012. Chapitres 3, 4, 5 et 6 (reprise partielle des lectures estivales !) Sur la toile : • Le site Internet de l’Insee présente de nombreuses ressources : www.insee.fr • Les Tableaux de l’économie française sont librement téléchargeables en ligne sur le site de l’Insee :
http://www.insee.fr/fr/ffc/tef/tef2013/tef2013.pdf • Thomas Piketty, économiste français de l’Ecole d’économie de Paris (EEP) publie librement en ligne sur sont
site des données sur le patrimoine des français. A consulter ici : http://piketty.pse.ens.fr/fr/capital21c
Bon travail et bon courage !