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- 1 Chorus Tolosa 14 page Le 115, au cœur de l’urgence sociale 4 page Les travaux du centre ville 3 page La place de la nature en ville dossier Le journal d’information du personnel http://sesame.extranet.toulouse.fr 03 n°05

dossier La place de la nature en ville - Site en …mediatheque.cap-com.org/files/benchmark/2012/ppt12toulouse_mag.pdf · - 1 Chorus Tolosa 14 page Le 115, au cœur de l’urgence

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Chorus Tolosa

14page

Le 115, au cœur de l’urgence sociale

4page

Les travaux du centre ville

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La placede la nature en villedo

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Le journal d’information du personnelhttp://sesame.extranet.toulouse.fr

03 n°05

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vu sur Sésame

Directeur de la publication : P. MahéCoordonnateur de la publication : F. DecourtSecrétariat de rédaction : G. PavinComité de rédaction : F. Decourt, L. Lecerf, M. Gautier, D. Paternoster, M. Birou, S. Henry, G. Charlas, E. Blanco, K. Kirpane, F. Pietschmann, F. de San Matéo, A. Etcheverry, A. Pactat, S. Melilli , S. Mathon, M. Gantet, MA. Akkouche, L. Fabre, C. Pédron, L. Veyssière, E. Subra-Madern, A Vaysse, B. Managau, C. Jonniaux, A. Roussillon, H. Flye Sainte-Marie, S. Soules, P. Casini, M. Waroquier, G. Pavin.Photos   : P. Nin (dont couverture), F. Maligne, Maryline Gr imber t / DJE V, P. Massacret , D. Cousy, J. HocineConception, mise en page et impression  : Imprimerie du Grand ToulouseAdressage : IMDNous contacter : Direction de la communication interne. Tél. 05 81 91 78 [email protected]

somm ire

le zappingImage, date et phrase p 2 à retenir

Les travaux de Toulouse p 3 centre, c’est parti !

la vie des servicesLe 115 au cœur p 4 de l’urgence sociale

Trois questions à p 5

À savoir p 5

le dossierLa place p 6/7 de la nature en ville

Interviews p 8/9

l’info RHMissions de p 10 la communication RH

L’actualité en bref p 11

les agentsRencontres et images p 12/13

hors serviceChorus Tolosa p 14

2 minutes p 15 pour vous parler de...

le zapping

138agents ont procédé au recensement de la population toulou-saine entre le 19 jan-vier et le 25 février 2012. À Toulouse, au 1er janvier dernier, la population s’élevait à 440 204 habitants, selon l’Insee sur la base du recense-ment de 2009. La communauté urbaine du Grand Toulouse comptait quant à elle 700 292 habitants.

Coup de jeune sur les crèchesLe Centre communal d’action sociale (CCAS) mène un grand chantier de rénovation de ses établissements. En 2011, trois structures ont vu le jour (Saint-Michel, Reynerie, Négreneys) et 60 places ont été créées. D’ici 2013, les crèches Bagatelle, Taur et Jules-Julien seront réno-vées et des projets sont en cours sur Varsovie, Jolimont, Minimes et Sainte-Lucie. Objectifs : ren-forcer l’offre, faciliter la cir-culation au sein des espaces et l’entretien, permettre aux enfants de réaliser des expé-riences variées, adaptées à leur niveau de développement et en toute sécurité. En 2014, dix établissements sur 16 auront bénéficié de ce programme. n

Les travaux de Toulouse centre, c’est parti !

Depuis mi-février, les premiers travaux de réaménagement du centre-ville de Toulouse ont débuté rues Pargaminières et Romiguières.

Objectif du projet : valoriser le formidable patrimoine architec-tural, naturel et paysager de la ville rose tout en permettant aux Grands-Toulousains de se l’approprier. L’ambition de l’architecte-urbaniste Joan Busquets et du paysa-giste Michel Desvigne, lauréats du concours d’urbanisme, n’est pas de transformer l’hyper-centre. Il s’agit plutôt de réaménager progressivement 630 hectares pour un meilleur partage de l’espace entre les piétons, les vélos, les transports en commun et les voitures. Une belle place est accordée à l’eau et à la nature : les accès à la Garonne depuis le Capitole seront facilités et mis en valeur, de nombreuses plantations d’arbres ponctueront les rues toulousaines.

Pour coordonner l’ensemble du projet, une équipe interservices a été constituée. Elle réunit la DGA services urbains (en charge des travaux), les pôles territoriaux Centre-Sud et Centre-Nord, la DGA développement urbain et durable, la direction de la démocratie locale et la direction de la communication. Fin de la première tranche : fin 2013. n

Le conseil municipal est désormais retransmis en direct sur le site Internet de la Ville. Les internautes peuvent voir ou revoir les délibérations prises par les élus. Traduites en langue des signes et sous-titrées, ces séances séquencées permettent à chacun d’accéder à l’information qui l’intéresse. n

+ d’infos : www.toulouse.fr

S’il est arrivé que des parents prénomment leur enfant Zorro, Zidane…, Arthur et Emma sont les prénoms les plus donnés aux 15 019 enfants nés à Toulouse en 2011. En 20 ans, les collègues de l’état civil ont vu évoluer les choix des parents, des prénoms d’origine anglo-saxonne tels que Kevin ou Jennifer dans les années 1990, aux prénoms que portaient grands-parents ou arrières grands-parents aujourd’hui. n

+ d’infos sur : Sésame > A la Une > Archives de la Une > Une du 23 janvier 2012

In-Imen-Nay.s-Nebou.T, c’est le nom de la momie conservée au musée Georges-Labit, entrée dans les collections entre 1835 et 1840 et remise en état depuis les années 1990. Les études menées ont permis de collecter des informations précises concernant cette momie à l’état de conservation exceptionnel. On sait maintenant que cette dame, issue de la haute société, a vécu en Egypte entre 780 et 525 avant JC. n

+ d’infos sur : Sésame > A la Une > Archives de la Une > Une du 17 janvier 2012

Polarisation des bases de loisirsDepuis fin 2011, la gestion des bases de loisirs communautaires, auparavant de la compétence de la mission qualité et cohérence (DGA ser-vices urbains) relève des pôles territoriaux et de certaines directions. Objectifs : faciliter la relation avec le public, les acteurs du sport,

des loisirs, de l’espace public, développer les animations et activités et mettre en place des circuits opérationnels directs. Le personnel a donc été réparti par corps de métiers, notam-ment auprès des pôles Nord, Sud-Ouest, Est, Sud-Est et Nord-Ouest, pour assurer la propreté, l’entretien et l’aménagement voirie des bases. Les pôles deviennent les premiers garants des sites. Une cellule de coordination des bases

et de l’événementiel, pilotée par Christian Bourgeois, est rattachée à la DGA éducation jeunesse, animation, sport et loisirs. D’autres agents ont rejoint la direction des sports pour la réservation, la gestion et l’entretien des installa-tions sportives municipales et communautaires. Enfin, les techniciens, accomplissant la mission paysage, poursuivent leur activité au sein de la direction des jardins et espaces verts. n

Fin mars, la médiathèque Grand M ouvre ses portes au Mirail. Petite dernière des bibliothèques de quartier (la 19e), elle est néanmoins la plus grande (1 400 m2), fonctionne sur des horaires élargis et offre 24 000 documents, dont 5 000 CD et 4 000 DVD. De nombreuses animations y seront programmées. + d’infos sur : http://grandm.bibliotheque.toulouse.fr

Lundi 5 marsPremière du genre, la maison de la citoyenneté du secteur Sud-Est a ouvert ses portes sur le site de l’ancienne caserne Niel. QG de l’équipe démocratie locale du secteur, cet équipement de proxi-mité offre une large palette de services aux usagers : formalités administratives proposées par la mairie annexe qu’elle abrite (passeport, etc.), accès aux droits (consultation d’avocats, aide aux victimes,etc.), ressources pour les associations et habitants. C’est également un espace dédié au débat public avec des expositions et rencontres relatives aux projets urbains. Cinq autres suivront. n

81 rue Saint-Roch.

« En 2009, nous avons décidé de nous unir pour bâtir un avenircommun. Nous avons créé la Communauté urbaine. En 2011, nous

l’avons élargie à 12 nouvelles communes. En 2012, nous changeonsson nom. La communauté urbaine du Grand Toulouse devient

la communauté urbaine Toulouse Métropole. Ce changementd’appellation ne modifie en rien les compétences de la communauté

urbaine. Il traduit la mise en œuvre de notre projet métropolitain (…)qui passe par l’aide à la croissance économique et à l’emploi, par le

développement de grands équipements structurants (…)lui permettant d’affirmer son rayonnement international. »

Pierre Cohen, Président de la Communauté urbaine lors des vœux au personnel, au Zénith de Toulouse, le 19 janvier 2012 n

la Une

Henri Maury, Laurent Vuillet et Stéphane Jourdain, services urbains, à l’entrée de la rue Pargaminières

4 - - 5

Intr@mag : Quel est votre rôle ?Bruno Garcia : Je coordonne la veille sociale, c’est-à-dire l’ensemble des dispositifs de premier accueil des sans-abri, sur le dépar-tement. Il s’agit d’essayer de répondre aux besoins vitaux des personnes à la rue : aide alimentaire, vestimentaire, hébergement. C’est ici qu’arrivent toutes les demandes d’hébergement d’urgence du département, notamment par le 115. D’autre part, j’ai des missions d’observation sociale : produire des connaissances sur le public, les demandes et les réponses qui peuvent être apportées. Ces informations constituent une aide à la décision pour les pouvoirs publics en matière de lutte contre l’exclusion.

Intr@mag : Quels sont les publics qui sollicitent le 115 ?B G : Il y a tout type de situation. Des hommes isolés, certains à la rue depuis longtemps, mais aussi des travailleurs en situation de précarité. Et de plus en plus de familles avec enfants. Il s’agit de femmes victimes de violences conjugales, de

familles expulsées de leur logement, d’étrangers dans une situation humanitaire grave,…

Intr@mag : Quelles sont les difficultés auxquelles est confrontée la veille sociale aujourd’hui ?B G : Nous sommes dans une situation parti-culière car la veille sociale s’inscrit dans une politique municipale (voir encadré en page 4) mais c’est l’Etat qui nous finance et à qui nous rendons des comptes. Le principal obstacle aujourd’hui est la baisse des crédits d’héber-gement d’urgence en raison du lancement de la politique du « logement d’abord » par le gou-vernement. Celle-ci est encore en chantier et n’a pas produit ses effets, elle ne devrait donc pas remettre en cause la mise à l’abri des personnes vulnérables et de leur famille. Parallèlement, les demandes augmentent, certainement en raison de la crise. Le taux de satisfaction a considéra-blement chuté ces derniers mois. Aujourd’hui, on laisse des femmes et des enfants à la rue… n

Derrière le 115, ce sont sept personnes qui se relaient 24h/24, 365 jours par an. Ces « écoutants » sont deux en journée et trois le soir en hiver. La nuit, une autre équipe prend le relais. Leurs missions consistent à orienter les

demandeurs vers les diffé-rents centres d’hébergement du département. Le 115 re-çoit 1600 appels par jour et parvient à en décrocher envi-ron 20 %. « Il y a 444 places d’hébergement d’urgence sur la Haute-Garonne, mais les personnes restent parfois longtemps dans un centre : en réalité, il faut compter sur 10 à 20 places seulement par jour  », explique Bruno Garcia, coordinateur de la veille sociale, qui regroupe le 115, le Pôle d’accueil d’information et d’orientation (PAIO) et l’Equipe mobile so-ciale et de santé (EMSS) qui sillonne la ville à la rencontre des sans-abri. « Le contexte n’est pas favorable : les cré-dits d’urgence sociale de l’Etat baissent en raison des nouvelles politiques mises en place et beaucoup de familles n’ont pas de droits ouverts par les services de l’Etat… » indique Bruno.

Face à la détresse des appelantsCes derniers mois, pour dix demandes, le 115 formule neuf refus liés à une insuffisance de places d’hébergement d’urgence. Il faut alors faire un choix parmi les demandeurs. Aujourd’hui, c’est le premier appelant qui bénéficie de la place. Sauf pour les situations très critiques. Mais comment différencier des situations toutes aussi dramatiques les unes que les autres ? « Pour les agents, c’est très difficile : ils doivent faire face la détresse des gens » témoigne Bruno.

Système D« Mais il ne s’agit pas simplement de dire oui ou non » complète Valérie Gratias, assistante sociale. « Il faut écouter les gens, chercher d’autres solutions en activant les « réseaux parallèles », notamment les associations d’aide, évaluer la situation de la personne, bien connaître la ville pour guider les demandeurs,... On fonctionne au système D. »A savoir : aux côtés de la veille sociale, l’accueil du CCAS, rue de Belfort, effectue un suivi social, instruit les demandes de Revenu de solidarité active (RSA), et fournit une adresse postale aux sans-abri. n

la vie des services et des agents

« La Ville de Toulouse, à travers son CCAS, est gestionnaire de la veille sociale départementale, dans le cadre d’un service public, ce qui constitue une originalité en France. C’est éga-lement une opportunité pour coordon-ner les actions de la Ville et du CCAS. » souligne Corinne Bouic, coordinatrice lutte contre les exclusions au sein de la direction municipale des solidarités. Par exemple, la Ville dispose de l’es-pace social du Grand-Ramier, qui offre des services aux publics en situation de grande précarité (150 000 repas par an, douches, laverie, consultations vété-rinaires pour les chiens…) et qui est régulièrement mobilisé en période de grand froid pour assurer des héberge-ments de nuit en lien avec le 115. La Ville met ainsi en œuvre une politique de solidarité qui vient compléter l’inter-vention de l’Etat. n

587 750 appels au 115 sur 2010-2011 (avril à mars)

20% d’appels décrochés

34 817 demandes d’hébergement sur 2010-2011 (avril à mars), par 6500 personnes

50% de réponses positives

35% d’augmentation des demandes de 2009-2010 à 2010-2011

savoir

L’accompagnement des sans-abri est une des missions du Centre communal d’action sociale (CCAS). Au cœur du dispositif : l’équipe du 115, le numéro d’urgence pour les sans-abri. Rencontre.

Deux « écoutantes » du 115. Au bout du fil, des demandeurs d’hébergement d’urgence.

Bruno Garcia,

coordinateur de la veille sociale au CCAS

3 questions à Bruno Garcia

Bruno Garcia, coordinateur de la veille sociale au sein du CCAS de Toulouse

Le 115,au cœur de

l’urgence sociale

Le domaine gestion des voies d’eau a fait son ap-parition au sein de la direction générale des services urbains. Ses missions sont relatives aux opérations sur le réseau fluvial  : Garonne, canaux et rivières. Il est composé d’un ingénieur, de deux techniciens issus de la direction jardins et espaces verts et de trois agents pour la gestion du port Saint-Sauveur.

Prépa concours  : annales corrigées de technicienL’essentiel pour réussir : sujets des épreuves écrites et orales, corrigés, exemples de bonnes copies, méthodologie,… + Contact : Documentation, Jeanne-Marie Edouard Tél. 05 62 27 68 12

Hors série de la Dépêche du Midi  : Toulouse, naissance d’une métropole

Quelle ville sera Toulouse en 2020 ? Découverte des projets qui vont changer votre ville, votre quartier, votre banlieue… + Contact : Documentation, Jeanne-Marie Edouard Tél. 05 62 27 68 12

Une politique concertée Ville-CCAS contre les exclusions

Le 115 en chiffres :

6 - - 7

Toulouse, capitale de la biodiversité. Ce prix, décroché en oc-tobre 2011*, récompense la gestion écologique des espaces verts de la Ville de Toulouse. « C'est une très belle distinction » confie Addy Amari, directeur adjoint des jardins et espaces verts, en charge du programme d'éco-gestion depuis mai 2008. Objectif : permettre aux espèces animales et végétales de trouver une place en ville, alors que les aménagements (route, bâtiment, équipement…) artificialisent le milieu.Mais l'éco-gestion vise aussi le bien-être des habitants. « L'homme a besoin d'être en contact avec la nature pour se détendre et trouver un équilibre » explique Addy. Or, Toulouse a doublé sa population en 20 ans. C’est maintenant la quatrième ville de France en nombre d'habitants et elle s'étend sur un large territoire. On a consommé beaucoup d'espaces... Il est donc temps de penser la ville autrement.

Concilier les usages des espaces verts et la biodiversitéAvec la mise en œuvre du programme, en 2008, les pratiques ont totalement changé. On adapte la fréquence des tontes à chaque lieu, on respecte les cycles de la nature. Et lors de nouveaux aménagements, on reconstitue des structures paysagères plus naturelles (un pré avec un verger, des bosquets arborés, des haies champêtres,...) pour favoriser la constitution d’écosys-tèmes (voir encadré).« Mais l'idée n'est pas de transformer tous les espaces naturels » explique Addy. Le véritable objectif est de concilier les usages (pique-nique, football, promenade,...) et la protection de la na-

ture. Les espaces très fréquentés comme les squares de quartier sont tondus souvent alors qu’on laisse des prairies urbaines se développer dans des zones périphériques.

Et pour aller plus loin, trois sites pilotes ont été choisis : le Canal du midi, le parc de la Grande Plaine et les coteaux de Pech David. On y expérimente différentes techniques pour donner un air de campagne à la ville (voir interviews en page 9).

Changer la perception des agents et habitantsDès 2008, l'éco-gestion a constitué un axe fort de la politique

municipale. Le programme a alors été mis en œuvre dans tous les quartiers de Toulouse. « Il fallait marquer le changement, lancer

un signal fort aux agents et aux habitants » indique Addy. Mais tout ne fut pas simple. A la vue des herbes hautes, les habitants ont eu l'impression qu'on négligeait l'entretien des espaces verts. Ils

ont été nombreux à se manifester auprès de la direction. Les agents ont ainsi vu leur professionnalisme remis en cause... Puis les équipes elles-mêmes ont été dans l'incompréhension. « Les pratiques d'entretien, ancrées de longue date et qui donnaient satisfaction, ont été bousculées » explique Addy. « Ce fut une révolution pour la vie de la direction ». Alors, comment changer la perception des uns et des autres

et faire accepter le changement ? « En faisant preuve de pédagogie, en accompagnant » ré-pond Addy. Des formations ont été proposées. En quatre ans, la majorité des agents du service entretien ont suivi une formation sur mesure. Parallèlement, un dispositif de communication a été imaginé en direction des habitants : un « plan médias », des supports d'informations sur sites, des manifestations grand public telles que « Toulouse prend la clef des champs ». Il a fallu deux ans pour avoir les premiers retours positifs... n* catégorie : villes de plus de 100 000 habitants

Proposer aux Toulousains des espaces verts agréables tout en respectant la nature : voici l’objectif du programme d’éco-gestion lancé en 2008 au sein de la direction des jardins et espaces verts. Un projet d’envergure qui a suscité beaucoup d’interrogations chez les agents et les habitants. Explications.

L’équipe de Pech David sur le terrain.

Zone humide du parc de la

Grande plaine, une végétation

luxuriante

La place de la nature en ville p 6/7

Point d’étape avec Addy Amari p 8

Trois sites pilotes de l’éco-gestion : p 9 témoignages

Les espaces verts en chiffres p 9som

mai

re

Les trois acteursde l’éco-gestion

Trois directions collaborent pour le projet global de présentation de la biodiversité en ville :

• la direction des jardins et espaces verts, qui met en œuvre le programme d’éco-gestion dans les parcs et les jardins

• le Muséum d’histoire naturelle, qui mène des actions pédagogiques sur la théma-tique « homme, nature, environnement »

• la direction du développement durable, qui travaille sur l’aménagement de l’espace et la préservation de la place de la nature en ville.

L’éco-gestion en trois mots-clés

Biodiversité :

diversité des espèces animales et végétales. Mammifères, insectes, oiseaux, amphibiens, plantes…

Corridor écologique :

liaison entre espaces permettant d’assurer la circulation des espèces sur un vaste territoire.

Ecosystème :

ensemble d’espèces qui vivent sur un même territoire et entretiennent des relations entre elles, ce qui assure l’équilibre du système. Ex : des insectes se cachent dans le bois mort et fabriquent l’humus qui va permettre à d’autres espèces de se développer.

le dossier d’actualité

On respecte les cycles de la

nature.

Ce fut une révolution pour la vie de la

direction

La placede la nature en ville

8 - - 9

Addy Amari, directeur adjoint à la direction des jardins et espaces verts, a conçu la stratégie d’éco-gestion de la Ville de Toulouse lancé en 2008. Le challenge  : rapprocher la nature du citadin.

Intr@’mag : Le programme d’éco-gestion porte-t-il ses fruits aujourd’hui ?

Addy Amari : Oui. Aujourd’hui, les résultats sont bien visibles et depuis 2010 nous avons des retours positifs des agents et des habitants. Ce qui était perçu comme du désordre au lancement du programme est vu maintenant comme la nature qui reprend ses droits. Pour les Toulousains, c’est une source d’équilibre. Les espaces verts sont propices aux loisirs, à la détente... Sans compter leur fonction pédagogique : les lieux reconquis par la faune et la flore deviennent des zones d’observation pour des classes et des familles... Peu à peu, on rapproche la nature du citadin. C’est un vrai objectif en termes de politique publique et une satisfaction pour moi car c’est un pari que je fais depuis plusieurs années.

Intr@’mag : Comment va-t-il se poursuivre ?

Addy Amari : Après avoir recréé des espaces favorables aux espèces grâce à notre programme d’éco-gestion, il faudra déve-lopper les connexions entre les espaces. L’objectif consiste ainsi à former des corridors écologiques (voir encadré page 7 ) pour favoriser la circulation des espèces et ainsi la biodiversité. On parle de maillage écologique. Puis, il sera possible de définir une politique globale à l’échelle de l’aire urbaine, c’est-à-dire l’agglomération. Belle perspective ! n

Le Canal du midi : un vrai paysage de campagne, mais en ville

150C’est le nombre d’hectares de prai-ries urbaines à Toulouse. Association d’herbes diverses, une prairie se forme sur plusieurs années. n

Thierry Teulié, Canal du midiDe cinq espèces végétales prédominantes sur le Canal du Midi, nous sommes passés à une trentaine. Avant, nous faisions un en-tretien régulier des berges. Aujourd’hui, on ne fauche plus, on suit les cycles de la na-ture. Nos priorités sont la sécurité, le retour de la biodiversité puis l’embellissement, qui était le premier critère auparavant ! Des espèces se réinstallent : le martin-pêcheur, le héron bihoreau,... Personnellement, je suis convaincu par la nécessité de l’éco-gestion. Mais cette nouvelle approche n’a pas été facilement acceptée par tous les habitants. Des convictions perdurent. Cependant, on ne se fait plus interpeller sur le terrain. n

Eric Pilotti, Grande PlaineNous adaptons l’entretien aux différentes zones de ce parc de 12 hectares. A l’entrée, qui est bien fréquentée, on tond régulièrement et on fleurit. Plus loin, le long de la piste cyclable, on a recréé une partie plus naturelle en plantant 8 000 arbustes champêtres et en minimisant nos interventions. Cette zone constitue un corridor (voir encadré page 7 ) de 2,8 km de long. Le passage à l’éco-gestion a suscité beaucoup d’interrogations. Il a fallu remettre en cause ses pratiques, se former, mobiliser les agents,... Mais aujourd’hui je suis satisfait du résultat. n

Stéphane Giuseppin, coteaux de Pech-DavidNous sommes ici sur un des grands sites verts de Toulouse, peu fréquenté. La mise en place de l’éco-gestion a constitué un chan-gement radical pour le métier. Depuis, on ne tond plus la prairie urbaine qu’une seule fois par an. La prairie fait donc son cycle sur une année, les plantes fleurissent et produisent leurs graines. Il nous reste à intervenir de façon plus fine pour enlever les plantes invasives. Parallèlement, on a multiplié les plantations sur la prairie urbaine pour densifier et diversifier la végétation, qui servira de garde-manger aux insectes et papillons. On accueille aussi les élèves de Pouvourville dans notre verger, au sein d’ateliers de plantation de fruitiers, afin de les familiariser avec la nature. n

Addy Amari

La placede la nature

en ville

Les espaces verts en chiffres

• 800 hectares gérés par le service jardins et espaces verts

• 420 agents dont 240 au service entretien, plus de 40 équipes réparties sur les quartiers

• Une vingtaine de métiers représentés (jardinier polyvalent, élagueur, concepteur, conducteur d’opération, organisateur de manifestation, assistante de direction, etc)

• 174 squares et jardins

• Trois sites classés « jardin remarquable » : jardin japonais de Compans Caffarelli, parc de la Reynerie, jardin royal

• Un plan de fleurissement englobant tous les quartiers : 240 massifs fleuris (soit 14 000 m²), 16 000 m² de prairies fleuries, 15 000 m² de rosiers, 400 000 bulbes fleurissant chaque printemps

• 80 000 arbustes champêtres

• 10 hectares de bois urbains

• 550 arbres fruitiers

• Trois grandes manifestations organisées par la direction : « La Fête de la Violette » début février, les portes ouvertes aux serres municipales en mai, « Toulouse prend la clef des champs » début octobre

+ d’infos : Sésame > Services > DGA ser-vices urbains > Jardins et espaces verts

point d’étapeTrois espaces de nature différente sont des laboratoires de l’éco-gestion. Témoignages.

le dossier d’actualité

trois sites pilotes de l’éco-gestion

Concours photos biodiversité

A l’occasion de la semaine du développement durable, début avril, la direction des jardins et espaces verts lance un concours photos sur le thème de la biodiversité. Chaque collègue est invité à photographier plantes ou animaux obser-vés en ville.

+ renseignements : 05 62 27 48 87 / 05 62 27 48 04 Les berges du Canal du midi : un côté sauvage, un côté propice à la promenade

10 - - 11

Pourquoi une communication RH ?Parce que la mairie et la communauté urbaine de Toulouse comptent près de 12 000 agents, la DRH s’organise autour de 17 services et représente à elle seule près de 180 agents. Cette organisation nécessite au quotidien une communication spécifique à plusieurs niveaux : entre les services de la DRH, auprès de tous les agents de nos deux collectivités, auprès des Correspondants ressources humaines (CRH) dans les directions.

Trois cibles et des missions variées…La communication RH a fait sienne la devise : « Etre au service des services ». A ce titre, elle participe activement à la mise en relation des services entre eux et à une circulation transverse de l’information. Elle prend donc en charge, entre autres, l’accueil des nouveaux arrivants au sein de la direction, la conception et l’actualisation du trombinoscope RH, la réalisation de supports de communication et l’organisation de réunions entre services afin de croiser les pratiques et construire des projets communs.Le service dispose également d’un volet documentation spé-cialisé dans l’information RH. De la presse quotidienne à celle plus spécialisée (Gazette des communes, Lettre du cadre,...)

en passant par des ouvrages de référence (Code de la fonction publique territoriale Papyrus, répertoire des carrières territo-riales…), la documentation est un lieu ressource important et accessible à tous les agents de la DRH.

Auprès des agents de nos deux collectivités, l’objectif est celui de la transparence et de la lisibilité des thématiques RH : défi-nition de termes, explicitation des procédures, actualité des textes… Un objectif que les deux chargées de communication (voir photo) réalisent essentiellement à travers deux outils : le menu RH sur l’intranet et les deux pages RH du journal interne que chaque agent reçoit à son domicile chaque mois.

Quant aux CRH, véritables relais de l’information RH, ils sont régulièrement informés et sollicités : des informations en avant-première, un espace collaboratif dédié, des réunions théma-tiques tout au long de l’année…

Ainsi, le service accueil-communication crée du lien et dans une collectivité qui aspire encore à grandir il y a fort à parier que cette activité a de beaux jours devant elle. n

Du service accueil-communication Ressources humaines (RH), on retient surtout la fonction d’accueil car cette dernière bénéficie d’une grande visibilité auprès de tous les agents. Pourtant, la fonction communication constitue elle aussi un outil central au sein de la DRH. Zoom sur un service aux nombreuses facettes.

Vous avez ditcommunication RH ?

L’équipe de la com RH (de g. à d.) : Evelyne Carrière, documentaliste RH, Fabienne De San Matéo, chargée de communication, Florence Pietschmann, responsable du service et Anaïs Etcheverry, chargée de communication

l’information ressources humaines

Ils nous ont quittés...

Aïcha Hamdy Bey - direction de l’éducation, le 12 décembre 2011

Jean-Camille Bresse moyens généraux Valade, le 19 décembre 2011

décès

Le chiffre

217C’est le nombre de postes qui on été créés en 2011.139 à la Ville de Toulouse et 78 à la Communauté urbaine.

Stages écoles juin : ne tardez pas !

Vous êtes nombreux à souhaiter faire décou-vrir à vos enfants nos deux collectivités à l’occasion de leur stage de fin d’année. Pour que votre démarche puisse aboutir dans les délais, voici les grandes lignes de la procédure à suivre.

1. C’est à vous de contacter, au moins deux mois avant la date de stage prévue, le / les services municipaux ou communautaires sus-ceptibles d’accueillir votre enfant.Transmettez leur par courrier ou par mail une lettre de motivation et un CV.

2. Les trois exemplaires de convention doivent être remplis et signés par vous-même et si possible par l’école au moins un mois avant le début du stage.

+ d’infos : Sésame > Menu RH > Stages et apprentissage > Accueillir un stagiaire > formulaire : « Démarches à suivre pour les candidatures spontanées »

Répertoire des absences : présent !Après plusieurs mois d’absence il est de retour ! Le répertoire des droits aux congés et absences liste l’ensemble des absences autorisées et vous permet de connaître les procédures qui les ré-glementent. Désormais commun à la Ville et à la Communauté urbaine, il est consultable sur Sésame : Carrière et Vie Sociale > Menu RH > Temps de travail Congés Absences ou sur demande à l’accueil de la DRH / DSI. n

Réjouissances de fin de moisLe nouveau calendrier des paies et des tickets restaurant est consultable sur Sésame > Carrière et vie sociale > Rémunération. A savoir : les dates indiquées le sont à titre indicatif. En effet, en ce qui concerne le salaire, la date du versement sur le compte diffère selon les banques : un écart de deux

ou trois jours est donc possible. Quant aux tickets restaurant, si la date de réception est la même sur tous les sites, celle de leur dis-tribution varie selon la dimension du service. Il peut ainsi s’écouler un ou deux jours entre leur arrivée et leur diffusion. Tout vient à point à qui sait attendre ! n

Vos heures DIFSi vous souhaitez connaître le nombre d’heures de Droit individuel à la formation (DIF) dont vous dis-posez au 1er janvier 2012, il vous suffit de consul-ter votre bulletin de salaire du mois de février. Vous trouverez l’information dans la rubrique « Commentaires », située en bas de page. n

Le dispositif du Droit individuel à la formation (DIF), plus direct et accessible à l’ensemble des agents, encourage à se former ou s’informer dans des domaines différents des missions exercées au quotidien.

L’éventail des thématiques proposées telles que le développement personnel ou l’environ-nement territorial, auparavant réservées à une minorité, contribuent à favoriser l’épanouisse-ment de l’ensemble du personnel. Cela permet aussi à nos collectivités d’avoir de nouvelles opportunités et de nouveaux champs d’action pour former les agents.

A ce propos, nous décernons une médaille au guide formation : c’est une véritable bible !

Les nombreuses procédures en matière de ressources humaines régulièrement mises en places ou actualisées, constituent un parcours du combattant pour les correspondants RH. Les

divers supports et les réunions thématiques organisées tout au long de l’année sont donc un précieux outil de travail pour mener à bien notre rôle de CRH.

Quant au portail Sésame, il contribue à élargir l’information à tous les agents. Nous apprécions que le registre des absences soit en ligne.

Merci à l’équipe accueil et communication de la DRH qui déploie un maximum d’énergie pour «  être au service des services » dans une direc-tion en perpétuelle mutation. n

Maité

Almeida (à gauche) et Sylviane Edelmann,

direction bâtiments

énergies

regard de CRH

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versionvecto.ai 16/02/2012 13:19:45

FormationConcoursExamens

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Agent de police municipale depuis dix ans, je suis passion-née par les chiens depuis toujours. En 2007, j’ai suivi une formation pour devenir maître de chien et continue à me former une fois par semaine avec mon berger belge mali-nois, Fox. Sur le terrain, mon rôle consiste à assurer une présence dissuasive ou à soutenir mes collègues pendant les interventions. Depuis septembre 2010, je travaille sur le secteur du Mirail. Mon chien est comme un collègue pour moi ! On parle d’ailleurs d’auxiliaire canin. Il y a une vraie confiance à établir entre soi et le chien. Et on ne se quitte pas car quand je ne travaille pas, je l’emmène à la maison. Je suis actuellement seul maître de chien parmi les agents de proximité. Une formule qui permet de combiner ma passion du travail avec le chien et mon intérêt pour le contact avec les gens. n

En 1976, j’ai intégré l’IME de Montaudran en tant qu’auxi-liaire de puériculture. C’était une pouponnière à l’époque. Puis, en 1980, j’ai rejoint la crèche Saint-Michel où j’ai travaillé 15 ans, avant de réintégrer cet IME en 1995. J’ai aimé mon parcours professionnel, aussi bien en crèche qu’à l’IME. Etre en contact quotidien avec les enfants, les aider à grandir, à découvrir, a été une joie permanente. Avec les personnes en situation de handicap lourd, voire très lourd, j’ai beaucoup donné, car ces personnes ont constamment besoin de nous. Mais quel bonheur lorsqu’ils sourient en retour… Lorsque je serai à la retraite, je ne m’ennuierai pas car je me consacrerai au sport, au brico-lage, au jardinage, et j’envisage même de devenir auto-entrepreneur pour proposer des spécialités culinaires réunionnaises ! n

Depuis janvier, je suis journaliste sur intr@mag, le jour-nal interne, au sein de la direction de la communication interne mutualisée. J’arrive de l’agglomération nantaise, plus particulièrement de la ville de Rezé, où j’étais web-master éditorial du site web et chargée de communica-tion interne sur le journal interne et l’intranet. C’est avec plaisir que je me consacre dorénavant à temps complet à la communication interne. Mes missions consistent à mettre en valeur l’action des agents et expliquer les pro-jets de la Ville de Toulouse, de la Communauté urbaine et du CCAS. La diversité des sujets à traiter est un des intérêts de mes missions, qui comportent un challenge : la mensualisation du journal. Nouvelle Toulousaine, j’apprécie également cet environnement coloré que je découvre peu à peu. n

Laëtitia

Marie-Danielle

J’ai intégré la mairie de Toulouse en 2006. Après avoir effectué divers remplacements jusqu’en 2010, j’ai sou-haité me stabiliser au sein d’une structure. Et j’ai eu cette opportunité lorsque la crèche collective Fourtanier a ouvert. J’ai été recrutée en tant qu’agent d’entretien stagiaire, puis titularisée en décembre dernier. Je suis ravie de travailler dans cette crèche car, dès le départ, nous avons été associés à son fonctionnement et à son organisation afin de tout mettre en place. D’autre part, étant maintenant titularisée, je peux me projeter sur le long terme et participer aux projets de la crèche, dans le périmètre de mes missions mais aussi en étant force de propositions sur d’autres secteurs. En rejoignant ce nouvel établissement, j’ai vraiment trouvé un équilibre et une sérénité dans mon travail. n

Jocelyne

Géraldine

Jeudi 26 janvier, 30 nouveaux agents de la mairie de Toulouse visitent, dans le cadre de leur journée d’accueil, le stadium de Toulouse et ses coulisses.

les rencontres d’agents

Laëtitia Dauriac, agent de la police municipale, a suivi une formation de conducteur canin.

Marie-Danielle Hellec sera prochainement retraitée de l’Institut médico-éducatif (IME) de Montaudran (CCAS).

Jocelyne Contaut vient d’être titularisée en tant qu’adjoint technique de 2e classe à la direction de la petite enfance.

Géraldine Pavin a rejoint la direction de la communication interne en janvier dernier.

A l’occasion de la journée de la femme, le 8 mars, nous vous proposons des rencontres féminines pour ce numéro... Quatre portraits parmi les 47 % des effectifs féminins que comptent nos deux collectivités.

Le 7 décembre dernier, visite commentée de l’exposition Petits théâtres de l’intime au musée des Augustins. Au total, 180 personnes ont participé à ces visites spécialement organisées pour le personnel.

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This machine kills fingers / Les Malpolis. Mosaïc Music 2009

La chanson humoristique, caustique, empreinte de rimes cinglantes et de clins d’œil parodiques est dignement représentée à Toulouse par Les Malpolis.

A l’origine, un duo composé de Pierrick et Stéphane (chant guitare et basse) et qui devient en 2001 le trio bien connu aujourd’hui avec l’arrivée d’André, batteur et multi-instru-mentiste. Leur nom, ils le portent bien. Leur répertoire aux ritournelles ludiques, décapant et jamais vulgaire, brosse un tableau de notre « belle » société et surtout de ses aberrations ; tout le monde en prend plein son grade et leur talent nous rappelle que la chanson humoris-tique et la musique peuvent avoir une utilité, et qu’il est bon d’en rire ! n

Disponible à la médiathèque José-Cabanis

+ d’infos : www.bibliotheque.toulouse.fr

Céline Cohen, de la direction mobilité urbaine et déplacements, est une adepte du covoiturage depuis toujours. Une affaire qui roule… à plusieurs !

J’ai minutes pour vous parler de...2covoiturage

J’ i lu pour vous J’y ser i

Dans les b cs

Pourquoi personne ne me collectionne  ? / Robert Benchley. Rivages, 2008.

Réédition de plusieurs textes de ce chroni-queur américain né en 1889, d’une étonnante modernité tant dans la forme linguistique que dans l’humour icono-claste. Impertinence et décalage ont fait de lui un

des écrivains les plus appréciés du XXe siècle, qui n’est pas sans nous rappeler un certain Desproges… Dans ces textes, petits soucis de la vie quotidienne ou interrogations politiques et métaphysiques entrent en collision pour notre plus grand plaisir.

Disponible à la bibliothèque Rangueil et à la médiathèque José-Cabanis n

Intramag : Pouvez-vous nous parler de Chorus Tolosa ?Alain Chilemme : Chorus Tolosa allie détente, convivialité et sérieux et j’apprécie l’implication des choristes dans leur travail. Au fil des ans, des liens d’amitié se sont créés au sein de ce groupe. Nous avons beaucoup de plaisir à nous produire à l’occasion de concerts donnés au profit d’associations, nous nous sentons utiles.

Intramag : Quel est le programme des deux soirées ? A C : Les concerts seront tournés vers l’opéra français et italien, avec des extraits

d’œuvres de Bellini, Puccini, Gounod, Verdi, Delibes,… Nous proposerons plusieurs solos interprétés par mes collègues du Chœur du Capitole. Les choristes seront accompagnés au piano par une élève du conservatoire de Toulouse. Nous réservons aussi quelques surprises au public…

Intramag : Des artistes du Chœur du Capitole chanteront aux côtés de Chorus Tolosa. Pouvez-vous nous parler de cette association amateurs-professionnels ? A C : Mes collègues du Chœur du Capitole se joignent à Chorus Tolosa lors de concerts au profit d’associations. Ils le font

par amitié mais aussi par plaisir. Ils sont heureux d’apporter leur concours lors des concerts pour le personnel. De leur côté, les choristes de Chorus Tolosa se sentent portés par les artistes du Chœur du Capitole.

+ Gratuit. Sur réservation. Informations sur le carton joint. n

n du 6 au 22 mars

Exposition : « Des hommes, des femmes, des métiers » (photos de Shirley Herment) Espace Bonnefoy

4, rue du Faubourg-Bonnefoy

n le 8 mars à 21h

et le 9 mars à 15h et 21h

Théâtre : « Cravate club » par la Cie Victor Régia (comédie) Chapeau Rouge, Espace Saint-Cyprien

56, allées Charles-de-Fitte

n le 9 mars à 21h

Théâtre-improvisation : « Improviz ta vie dans un autre monde » Centre culturel Henri-Desbals

128, rue Henri-Desbals

n le 10 mars à 21h

Musique : Ana Leonora (rock, pop, chanson) Salle Ernest-Renan

5, chemin d’Audibert

n le 20 mars à 21h

Cirque : entracte avec orchestre Centre culturel Henri-Desbals

128, rue Henri-Desbals

n du 20 mars au 13 avril

Exposition : Dessins de presse et d’humour - Biz, Jiho, Lerouge, Samson Centre culturel des Mazades

10, avenue des Mazades

n le 21 mars

Carnaval de Toulouse + d’infos : carnavaldetoulouse.fr

n du 23 mars au 1er avril

Cinéma : festival « Rencontres d’Amérique latine » Centre culturel Bellegarde

17, rue de Bellegarde

Le buzzChorus Tolosa et le Chœur du Capitole

la vie en dehors des services

Les 10 et 12 avril prochains, Chorus Tolosa, chorale des agents de la Ville, du CCAS et de la Communauté urbaine, associée au Chœur du Capitole donneront un concert à l’auditorium de Saint-Pierre-des-Cuisines. Rencontre avec le chef de chœur, Alain Chilemme, ténor au Choeur du Capitole.

Intr@mag  : Comment êtes-vous venue au covoiturage ?Céline Cohen : Dès mon premier poste, je par-tageais régulièrement les trajets avec une per-sonne habitant mon quartier, chacun prenant sa voiture à tour de rôle. Dans mon second travail, à Nice, où j’utilisais le bus, j’attendais à un arrêt devant lequel passait tous les jours un collègue qui m’a proposé de faire route avec lui. Lorsque la direction mobilité urbaine et dépla-cements s’est installée à Marengo en avril 2009, j’ai testé le train, mais les fréquences ne suffisaient pas. J’ai donc opté pour le métro et, depuis un an, je covoiture deux jours par semaine avec une collègue d’un autre service de Marengo qui habite sur mon trajet.

Intr@mag : Ce n’est donc pas un covoiturage exclusif ?C C : Non, d’abord parce qu’il faut que les horaires correspondent avec ceux de l’autre personne. On évite aussi que l’un ou l’autre des modes de trans-port ne devienne une contrainte ou une routine. Si davantage de gens covoituraient ainsi quelques jours par semaine, sur au moins une partie de leur trajet, on réduirait facilement les embouteillages

et la pollution. De plus, le covoiturage permet de rencontrer des collègues et le trajet passe plus vite ! Et à Marengo, covoiturer permet d’avoir accès au parking.

Intr@mag : C’est donc un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable ?C C : Oui, il m’a toujours semblé naturel de par-tager un trajet sans y voir un intérêt particulier. Il suffit souvent de demander autour de soi pour trouver quelqu’un qui habite sur sa route et travaille dans le même secteur. J’ai, par exemple, un autre collègue qui vient travailler à vélo. Quand il pleut les jours où j’utilise la voiture, je passe le prendre. Ma portière reste d’ailleurs ouverte aux personnes qui effectuent le trajet Saint-Jean/l’Union/La Roseraie vers Marengo. n

Le covoiturage, c’est aussi sur le site de Tisséo : http://covoiturage.tisseo.fr. Voir guide Repères « Le Plan de mobilité des employés » pour la prise en charge de l’abonnement par la collectivité.

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MAQUETTE vecto.ai 27/02/2012 17:04:47