DOSSIER Le temps des reprises - ville-courbevoie.fr · 2 COURBEVOIE MAG› numéro 162 › mai-juin 2020 mai-juin 2020 › numéro 162 › COURBEVOIE MAG 3 04 DOSSIER Le temps des

Toute l’info à portée de main N° 162 - MAI-JUIN 2020 - HAUTS-DE-SEINE

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Courbevoie Mag n° 162 est édité  par la Ville de Courbevoie - Tél. : 01 71 05 70 00 - [email protected] • Directeur de la publication : Jacques Kossowski, maire de Courbevoie • Codirecteur de la publication : Marie-Pierre Limoge, adjointe au maire • Coordination éditoriale : Cendrine Avisseau, directrice de la communication  et des relations publiques • Rédactrice en chef : Jenaïe Attar • Rédaction : Yaël Simon, E-media • Crédit de couverture : Yann Rossignol • Iconographie : Vera Senesi • Tirage : 50 000 exemplaires • Diffusion en boîtes aux lettres • Création des maquettes et conception : 

 7, villa de Guelma, 75018 Paris – entrecom.com • Impression, papier et façonnage : Desbouis Gresil, ZI du Bac-d’Ablon, 10-12, rue Mercure, 91230 Montgeron. Tél. : 01 69 83 44 66. Papier issu de forêts durablement gérées • Dépôt légal : 1er semestre 2020 • N° ISSN : 00960792.

Peggy Duverne, INFIRMIÈRE LIBÉRALE AU CABINET DU PARC

L'invité du maire

MERCI« 16 mars 2020 : nous entrons dans une phase de confinement. Nous, infirmières, savons pertinemment que nous allons en prendre pour "perpète" ! 

Notre métier d’infirmière libérale va changer. Non seulement nous allons devoir suivre nos patients habituels, mais nous allons en plus en récupérer de nouveaux : des patients sortis précocement d’hospitalisation (pour désengorger les hôpitaux) ou suspectés d’être infectés par le Covid, dont les pathologies diffèrent les unes des autres. Le plus difficile dans cette nouvelle pandémie, c’est de soigner tout en protégeant nos patients et nos familles. Nous entrons, inconsciemment, dans une période d’isolement et d’incertitude quant à notre avenir, celui des patients et celui de nos familles.

J’ai décidé malgré tout, comme tous les professionnels libéraux, d’aller au front et de tout faire pour que les patients s’en sortent. Une fois les enfants pris en charge par les enseignants, les agents de la Ville et les animateurs du Val, mes associées et moi-même avons pu pleinement  nous consacrer à notre métier. En manque de matériel, nous avons frappé à toutes les portes : entreprises, commerçants, mairie, pour demander des protections  (masques, blouses, surblouses...).

Je dois avouer que, en plus de vingt ans de pratique, je n’avais jamais vu un tel élan de solidarité se créer en si peu de temps. Nous avons ainsi pu nous fournir en matériels de protection, pour nous-mêmes, mais également pour l’ensemble des infirmiers libéraux de Courbevoie. Nous avons tous été équipés de manière à pouvoir pratiquer notre activité sereinement.

Puis, le centre Covid-19 a été ouvert, sur l'initiative de l’Amicale des médecins. La Croix-Rouge et mon cabinet ont été impliqués dans l’organisation et la gestion des tests PCR, avec le soutien de la Ville, de l'ARS et des laboratoires biologiques de Courbevoie. Nous avons tout mis en œuvre pour que ce centre voie le jour.

Ensuite, la phase de déconfinement est arrivée. Je peux dire que, malgré la tension et les risques de propagation de ce virus, nous avons tous et toutes vécu une aventure humaine extraordinaire, tant au niveau des patients que des personnes que nous avons eu la chance de rencontrer.

Même si, tous les soirs, nous avons été applaudis, aujourd’hui les vrais héros sont tous les Courbevoisiens qui nous ont soutenus durant ces 56 jours de confinement et qui seront à nos côtés pour sortir de cette crise que nous n'aurions jamais imaginé vivre. Merci à tous (enseignants, entreprises, particuliers, commerçants et Ville) pour votre soutien indéfectible. »

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ÉDITO SOMMAIRE

MERCI

QUE DIRE QUI N’AIT DÉJÀ ÉTÉ DIT SUR CEUX QUI, JOUR APRÈS JOUR, ONT SECOURU,

SOIGNÉ, AIDÉ LES MALADES DU CORONAVIRUS ? Beaucoup vous expliqueront qu’ils ne font que leur travail. D’autres exprimeront le regret qu’il ait fallu attendre la pandémie pour prendre conscience de l’état alarmant de notre système de santé. Et ils ont raison. Passées l’émotion et la crise sanitaire – qui, à l’heure où j’écris, semble s’éteindre progressivement–, cela constituera une priorité pour que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets.

Mais la crise n’aura pas seulement rappelé l’importance et le dévoue-ment des soignants, au sein et à l’extérieur de l’hôpital. Elle aura été l’occasion de mettre sur le devant de la scène des professions qui, pendant la période de confinement, auront assuré la continuité des services publics les plus élémentaires.

Je pense aux policiers à qui revient encore aujourd’hui la mission de faire respecter les directives du gou-vernement, mais qui ont aussi veillé à faire appliquer le couvre-feu que nous avions décidé d’instaurer. Les Courbe-voisiens se sont montrés globalement disciplinés, mais nous savons que cela n’a, hélas, pas été le cas partout. Il leur est donc revenu, une fois de plus, la

mission de faire preuve de fermeté et de sang-froid, ce qui représente un tour de force que nous ne saurions trop saluer.

Je pense également aux agents char-gés de la propreté urbaine et de l’en-tretien, sans qui nos villes seraient rapidement devenues invivables. Eux aussi ont fait preuve de courage, a for-tiori au début de la crise, quand nous en savions si peu sur la maladie et son mode de transmission. Si nous pou-vons les remercier, c’est en respectant leur travail, en prenant soin de ne pas nous débarrasser de ce dont nous ne voulons plus n’importe comment, mais aussi, pourquoi pas, en les saluant lorsqu’il nous est donné de les croiser. Une façon comme une autre de ne pas nous comporter comme s’ils étaient invisibles, comme s’ils n’existaient pas.

Je pense aux caissières et aux cais-siers, aux personnels des magasins d’alimentation, petits ou grands, qui ont parfois le sentiment de se confondre avec leur caisse et avec les murs, certains clients n’hésitant pas à parler au téléphone comme si de rien n’était au moment de payer ou à demander un renseignement sans même dire bonjour. Les remer-cier d’avoir répondu présent au plus fort de la crise, c’est aussi considérer ces métiers avec tout le respect qu’ils méritent, c’est ne pas oublier que si

nous pouvons nous procurer les pro-duits les plus élémentaires aussi sim-plement, sans même y penser, c’est en grande partie grâce à eux. Je pense aux agriculteurs, aux trans-porteurs routiers, aux livreurs. Encore des métiers essentiels. Mal rémuné-rés. Souvent précaires. Eux aussi, heureusement, étaient là. Grâce à eux, nos concitoyens ont pu faire leurs courses sans se déplacer et permettre à de nombreux commerçants de conti-nuer à travailler. Souhaitons que leur activité soit valorisée comme il se doit.

Je pense également aux chauffeurs de taxi qui ont continué de travailler, aux conducteurs de bus et de métro, aux techniciens de maintenance dans tous les secteurs, aux fonctionnaires de l’État et des collectivités, sans oublier bien sûr les associations et les simples citoyens qui, durant cette période, ont fait plus – et parfois même beaucoup plus – que ce qui était demandé.

Qu’ils en soient ici tous remerciés.

Jacques Kossowski

Jacques KossowskiMAIRE DE COURBEVOIE ET PRÉSIDENT DU TERRITOIREPARIS OUEST LA DÉFENSE

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Le temps des reprises

DOSSIER COVID-19

Le 28 avril dernier, le Premier ministre présentait, devant l’Assemblée nationale, la stratégie de déconfinement adoptée par le gouvernement au terme d’une période exceptionnelle de confinement général de la population française, décrétée du 17 mars au 11 mai. Confirmée lors de la conférence de presse interministérielle du 7 mai, celle-ci repose sur une reprise progressive et encadrée des activités économiques, sociales, éducatives, culturelles et sportives, selon les situations régionales et en vertu de réévaluations régulières, tandis que l’état d’urgence sanitaire est prolongé jusqu’au 10 juillet. Dans ce contexte, les collectivités territoriales se sont énergiquement préparées à la relance d’une vie publique mise en sommeil depuis l’annonce de la fermeture des établissements scolaires, alors même que la persistance de la pandémie commande la plus grande vigilance. Le point sur les mesures mises en œuvre à Courbevoie.

G énéralisation des tests et isolement des personnes présentant des symptômes, réouverture partielle, conditionnelle ou localisée des entreprises, marchés,

commerces, parcs et jardins, bibliothèques, musées, crèches, écoles et collèges, mise en place de protocoles sanitaires dans les établissements recevant du public et les transports en commun, incitation à poursuivre le télétravail, exhortation à observer en toutes circonstances les « gestes barrière », élargissement du périmètre de déplacement toléré, autorisa-tion des rassemblements jusqu’à dix personnes… À la faveur des dispositions gouvernementales énoncées à l’issue de la

phase de confinement strict, les occupations collectives retrouvent peu à peu droit de cité dans notre pays. Privés, 55 jours durant, de l’usage de la liberté fondamentale d’aller et venir, les Français semblent partagés entre le désir de renouer, fût-ce graduellement, avec une existence normale et la crainte de nouveaux foyers de contagion, en particulier lors-qu’ils ont été meurtris par la maladie ou le deuil. Pour leur part, les acteurs communaux s’emploient à accompagner ce nécessaire mouvement de reprise, déclinant les orientations nationales en fonction des réalités de terrain et des attentes des usagers du service public.

Reprise des cours à l'école primaire Camille-Claudel, le 15 mai dernier. Chaque classe reçoit quinze élèves au maximum et bénéfice d’un

aménagement spécial, dont des protections individuelles en plexiglas.

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DOSSIER COVID-19

I ls sont devenus l’une des marchan-dises les plus convoitées du moment, en concurrence avec le gel hydroalcoolique

et les lingettes désinfectantes : les masques de protection font désormais l’objet d’une demande inégalée dans le monde entier. Qu’il s’agisse des très recherchés FFP2, du modèle chirurgical à trois plis, voire de productions artisanales en tissu, nombre de Français s’en sont peu à peu équipés lors de leurs déplacements. Face à une pénurie qui en a longtemps réservé l’usage aux personnels les plus exposés, les autorités locales se sont également fait fort de s’approvisionner, afin

que leurs administrés puissent en bénéficier à moindre coût. En effet, même si notre pays ne peut se prévaloir d’une culture de port du masque en cas d’épidémie, l’exemple offert par certaines nations asiatiques tend à prou-ver que leur emploi généralisé réduit consi-dérablement les risques de propagation des virus respiratoires.

Des réserves substantielles Dans un contexte d’urgence, la Ville de Courbevoie a tout d’abord fait usage de ses reliquats de l’alerte sanitaire liée à la grippe H1N1 de 2010, soit 16 800 masques

professionnels FFP2 (N95), dont une partie a été donnée à la préfecture en faveur des hôpitaux, une autre a été affectée à l’Ami-cale des médecins de Courbevoie et aux soi-gnants du centre médical Pompidou et une dernière, aux agents municipaux de terrain et membres du personnel des maisons de retraite de la commune. Quant aux écoles et aux crèches, elles disposaient de boîtes de masques FFP2 et chirurgicaux. Par ailleurs, des distributions ponctuelles ont permis de répondre aux attentes de certains profes-sionnels (infirmiers libéraux, maisons de retraite, etc.). Signalons aussi les généreux

dons des entreprises de La Défense et de la Région Île-de-France aux secteurs médical et pharmaceutique (lire interview page 8).

Des sources d’approvisionnement diversesMalgré ces mesures de prévoyance, les capa-cités étaient menacées d’épuisement à court terme. C’est pourquoi la Ville a passé, en mars, une première commande de 2 000 masques FFP2 à destination des professionnels en contact avec des publics sensibles ou poten-tiellement porteurs du virus. Pour sa part, le territoire Paris Ouest La Défense (Pold), pré-sidé par Jacques Kossowski, a décidé de faire appel à une entreprise portugaise de fabrica-tion de masques en tissu pour l’ensemble des communes membres, auxquels se sont ajoutés 25 000 exemplaires issus d’une filière francilienne. Ainsi, Courbevoie s’est vu attri-buer un stock de 85 000 masques alterna-tifs, lavables et réutilisables, afin d’en équiper ses habitants et agents. Chaque foyer en a reçu un dans sa boîte aux lettres. À partir du 13 mai, nos concitoyens ont été invités à s'en procurer gratuitement d’autres, sur présenta-tion d’un justificatif (carte d’identité et livret de famille), à l’hôtel de ville et dans les mairies de quartier.

« Fabriqué à Courbevoie »La crise a du reste donné lieu à des initiatives originales dans notre ville (lire aussi encadré ci-contre). Tel est le cas de la manufacture de masques, où quelque 60 agents municipaux volontaires se sont affairés à tour de rôle, dès la mi-avril, pour confectionner des modèles en tissu selon les recommandations publiées par l’Association française de normalisation (Afnor). « Notre fabrique se composait de plu-sieurs ateliers, détaille sa responsable, Valérie Heurtin, par ailleurs directrice des sports : le

dessin des patrons, la découpe des tissus, l’assemblage des pièces, le repassage et, enfin, la couture proprement dite. » Pour ce faire, une quinzaine de machines à coudre ont été réparties dans la salle Marius-Guerre

de l’hôtel de ville. L’équipe a reçu le soutien d’une centaine de couturières et coutu-riers courbevoisiens, travaillant à domicile à partir de kits préparés à la mairie. « Tout au long du processus de fabrication, nous avons adopté des règles rigoureuses d’hy-giène et de distanciation physique, ajoute Valérie Heurtin. Les agents étaient équipés de masques, de visières s’ils le souhaitaient et de gel hydroalcoolique. Cela n’exclut pas de laver les masques à 60 degrés ou de les repasser avant leur première utilisation ! » À raison de 200 pièces par jour environ, près de 4 000 masques ont été produits en moins d’un mois. Une première distribution a été effectuée par le CCAS aux administrés ins-crits sur le fichier des personnes isolées et vulnérables et aux Courbevoisiens en diffi-culté domiciliés au CCAS. « Chaque volontaire avait à cœur de contribuer de son mieux à ce projet collectif et solidaire », conclut la respon-sable de la manufacture municipale.

Distribution de masques par la Ville dans les boîtes aux lettres, le 4 mai dernier.Fabrication de visières à l’Écollectif.

SORTEZ MASQUÉS !Soucieuse de pourvoir en masques les professionnels en première ligne pendant le confinement et d’anticiper les besoins croissants qui allaient se faire jour à l’heure du déconfinement progressif, la Ville de Courbevoie s’est investie, dès le mois de mars, dans la mobilisation et la constitution de stocks pour tous les publics. Inventaire.

Masques, mode d’emploi Quel que soit le type de masque utilisé, il convient de se laver soigneusement les mains avant de le placer sur son visage. Il doit couvrir intégralement le nez, la bouche et le menton. Une fois convenablement ajusté, il ne doit plus être touché ni repositionné avant son retrait définitif. Ce geste doit être effectué avec précaution, à l’aide des élastiques. Le masque doit ensuite être replié vers l’avant et immédiatement jeté dans un contenant hermétique (s’il s’agit d’un modèle jetable) ou mis de côté pour être lavé selon les instructions de la

notice éventuelle (s’il s’agit d’un modèle réutilisable). Un nouveau nettoyage minutieux des mains s’impose dans la foulée. Les masques ne doivent pas être portés au-delà d’une demi-journée. Les modèles en tissu doivent être lavés en machine à 60 degrés, pendant au moins une demi-heure, sans produit adoucissant et, si possible, avec du linge de maison. Après lavage, il est recommandé de les sécher rapidement, à l’aide d’un sèche-linge ou d’un sèche-cheveux. À la moindre trace d’usure, le masque en tissu doit être remplacé.

Un bouclier contre les gouttelettesLes Courbevoisiens ne manquent pas d’imagination pour venir en aide à leurs concitoyens. La preuve avec cette suggestion de Florence Valot, qui a immédiatement trouvé écho, sur les réseaux sociaux, chez un autre volontaire, Alexandre Barakat, doté de compétences en impression 3D. Avec le soutien de Karine Martin, directrice de l’éducation, d’Anna Kouadio, directrice de l’Écollectif Briand, et de Clémentine Leoni, fab manager au sein de l’équipement, et l’aide bienvenue des jeunes de Vinci fab lab, ces deux bénévoles se sont relayés, à partir de la mi-avril, pour

fabriquer des visières dans l’atelier de la nouvelle maison de la jeunesse. Celles-ci se composent d’un serre-tête, réalisé à partir de fibre de maïs grâce à une imprimante 3D, et d’une feuille de rhodoïd (couverture plastique utilisée pour les reliures). « Début mai, nous avions déjà produit 375 visières, destinées, en priorité, aux agents en contact avec le public, se réjouit Anna Kouadio. Elles peuvent constituer un complément au port du masque, voire une alternative pour les personnels recevant des administrés malentendants, qui ont besoin de lire sur les lèvres. »

Manufacture de masques mise en place par la Ville à la mi-avril et animée par une soixantaine d'agents municipaux volontaires.


DOSSIER COVID-19

UN DÉCONFINEMENT ENTRE SOLIDARITÉ ET ESPOIR Bien que les agents municipaux aient assuré leurs missions indispensables sans discontinuité pendant toute la période de confinement, certains services ont été provisoirement astreints à la fermeture, et des démarches non-urgentes ont dû être reportées. Avant l’échéance du 11 mai, les équipes de la Ville ont travaillé d’arrache-pied pour amorcer au mieux la réouverture des sites concernés et le redéploiement des activités affectées par la crise du coronavirus, dans le respect des nouvelles normes sanitaires. De même, un effort tout particulier a été consenti pour adapter l’espace public aux contraintes liées à la pandémie de Covid-19 et pour soutenir les commerces de proximité durement frappés par deux mois de marasme économique.

La Région a fait don de 3,6 millions de masques chirurgicaux aux pharmacies d’Île-de-France au mois d’avril. Comment a été organisée cette opération ? Valérie Pécresse : Nous avons commandé 30 millions de masques dès que l’État a levé la réquisition et autorisé les Régions à le faire. Nous les avons distribués en priorité aux soignants, aux hôpitaux, aux Ehpad et aux médecins de ville. Nous avons également été saisis par de nombreux malades qui n’arrivaient pas à en obtenir. Il nous est apparu comme une évidence que, parmi les tiers de confiance naturels susceptibles d’en distribuer, les pharmaciens figuraient en première ligne. C’est parce que nous avons confiance en ces professionnels, qui représentent aujourd’hui un maillon de proximité essentiel, que nous avons choisi de leur adresser ce don de masques, d’autant plus que leur mission a été compliquée par la pénurie à laquelle notre pays a été confronté. Chaque officine a ainsi reçu une dotation de mille masques.

Quelle est, selon vous, l’utilité collective du port du masque et comment l’encourager auprès du grand public francilien ? V. P. : Le port du masque est crucial pour enrayer l’épidémie, se protéger et protéger les autres. Dans une région aussi dense que la nôtre, il est impératif d’en porter dans l’espace public. C’est pourquoi nous avons décidé d’en distribuer pendant plusieurs semaines aux abords des gares et des stations, par mesure pédagogique auprès des usagers. Des masques sont aussi vendus dans les distributeurs des métros et des gares. La Région a ouvert sa centrale d’achat aux collectivités et entreprises pour qu’elles puissent équiper leurs salariés. Enfin, Île-de-France mobilités a mis à la disposition de chaque abonné Navigo un masque en tissu.

ENTRETIEN AVEC VALÉRIE PÉCRESSE, PRÉSIDENTE DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE

Les marchés ont de nouveau ouvert leurs portes le 13 mai, à la faveur de mesures d’hygiène renforcées. Ici, la halle Charras.

Valérie Pécresse lors de l'inauguration du lycée international Lucie-Aubrac, le 3 septembre 2018.

Les dispositions précisées ci-après correspondent à l’état des lieux à l’heure où nous bouclons ce magazine. Elles sont susceptibles d’être modifiées en fonction des décisions gouvernementales.


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ENFANCE, JEUNESSE ET FAMILLE Crèches : montée en puissance des capacités d’accueil Les structures d’accueil de petite enfance ont été de nouveau ouvertes au public à partir du 13 mai, dans la limite de dix enfants par section et selon la disponibilité effective du personnel. « Bien qu’elles soient en progression constante, leurs capacités réduites obligent à définir des règles de priorité (professions médicales et paramédicales, personnel travaillant dans les écoles, les crèches, les maisons de retraite et les commerces, familles monoparentales ou précaires), explique Géraldine Arsac, directrice générale adjointe en charge des solidarités. Les familles relevant de critères secondaires (autres métiers exigeant une présence sur site, télétra-vailleurs, chercheurs d’emploi, etc.) peuvent bénéficier d’un accueil de leur enfant à temps partiel, en fonction des places restantes. » Les membres du personnel observent bien entendu

toutes les règles d’hygiène indispensables en période de crise sanitaire : aménagement et désinfection des locaux, prise de température, lavage des mains, ports de masques ou de visières, etc. Par ailleurs, le relais assistantes maternelles (Ram), qui a poursuivi, à distance, son activité de conseil auprès des assistantes maternelles indépendantes et des familles pen-dant toute la durée du confinement, a rouvert ses portes le 11 mai, sur rendez-vous unique-ment, en application des « gestes barrière » de rigueur. Les ateliers jeux avec les assistantes maternelles indépendantes sont, quant à eux, limités à des groupes de dix enfants.

Maison de la famille : accueil physique et consultations téléphoniquesEngagée dans le soutien aux familles et l’ac-compagnement parental, la maison de la

famille a partiellement repris ses activités le 18 mai, bien qu’elle se situe au cœur du square des Brunettes, actuellement fermé au public. « Si le lieu d’accueil parents- enfants L’Esperluette ne retrouvera ses habi-tués qu’en septembre, les usagers peuvent d’ores et déjà être reçus individuellement sur rendez-vous », souligne Isabelle Brunet, direc-trice de la structure. De plus, le dispositif de consultations par téléphone mis en place depuis le 31 mars par le pôle écoute parents se poursuit. Il permet de s’entretenir avec la psychologue de l’établissement, un médecin pédopsychiatre (association Question d’en-fance, paroles de parents) ou encore une conseillère conjugale et familiale (association Temps d’écoute). Quant aux ateliers du pôle associatif, ils sont annulés jusqu’à nouvel ordre. Les inscrits sont invités à se renseigner directement auprès des organisateurs.

PLUS D’INFORMATIONS Renseignements et rendez-vous auprès de la  maison de la famille : 01 80 03 60 66 ou  [email protected]

Écoles : un protocole de retour graduel Les écoles primaires sont gérées par la Ville, à l’exception du personnel enseignant qui relève de l’Éducation nationale. Ces deux partenaires institutionnels ont travaillé main dans la main pour organiser le retour progressif des éco-liers des 295 classes que compte Courbevoie. Après une prérentrée des professeurs du 11 au 13 mai, les élèves ont été accueillis sur le prin-cipe du volontariat, à partir du 14 mai selon les niveaux, à raison de dix enfants au maxi-mum par classe en maternelle et de quinze enfants en élémentaire. Un ordre de priorité a été établi en vertu de critères nationaux afin que les places disponibles soient attribuées en premier lieu aux enfants des personnels indispensables en période d’état d’urgence sanitaire (soignants, pompiers, policiers, ensei-gnants, agents travaillant dans les écoles ou les maisons de retraite, etc.). Par ailleurs, deux groupes par classe ont été constitués par rou-lement et en alternance sur deux semaines, de manière à ce que le maximum d’enfants puissent retrouver les bancs de l’école pen-dant deux journées pleines par semaine (lundi et mardi ou mercredi matin, jeudi et vendredi matin). L’Éducation nationale s’est engagée à assurer le suivi des petits Courbevoisiens

Guichet famille : des démarches dématérialisées en toute sécurité Vous souhaitez inscrire votre enfant à la crèche, à l’école, aux activités péri et extrascolaires ? Rien de plus simple : la plate-forme « Courbevoie chez moi », facile à utiliser, vous permet d’effectuer toutes vos démarches en ligne, sans avoir à vous déplacer. Et pour toute question dont vous n’auriez pas trouvé la réponse, n’hésitez pas à contacter le service par téléphone ou par e-mail. Les usagers qui ressentent néanmoins le besoin de se rendre au guichet famille de l’hôtel de ville sont invités à prendre rendez-vous, afin de limiter les flux de l’accueil physique.

Guichet famille : 01 71 05 79 38 ou [email protected] Plate-forme en ligne : courbevoie-chez-moi.fr

L’Écollectif, toujours au service des jeunesBien qu’il ne puisse pas encore rouvrir ses portes aux jeunes Courbevoisiens, l’Écollectif Briand n’a pas renoncé à sa vocation d’information et de conseil. Ainsi, le service information jeunesse propose de nombreux contenus sur les réseaux sociaux et se tient à la disposition des jeunes, par téléphone ou e-mail, pour les accompagner dans leurs choix d’orientation, leur préparation d’examens, leur recherche d’emplois saisonniers, leurs projets et démarches (CV, lettres de motivation, etc.). L’espace santé jeunes est accessible du lundi au vendredi (de 13 h 30 à 18 h), sur rendez-vous téléphonique, à celles et ceux qui s’interrogent sur leur santé ou réclament un soutien psychologique.

Service information jeunesse : 01 80 03 60 25 ou 06 10 69 64 11 ou [email protected] Facebook : sij cbv Instagram : sijcourbevoie Espace santé jeunes : 0800 835 790 ou [email protected]

restés, partiellement ou non, à domicile. « La Ville a mis en œuvre un protocole pour la sécurité sanitaire des enfants et du per-sonnel, rappelle Karine Martin, directrice de l’éducation : accueil individuel des écoliers et prise de température à l’entrée, lavage des mains régulier et apprentissage pédagogique adapté des “gestes barrière”, signalisation et aménagements des locaux respectant la distanciation physique et limitant les croi-sements, protections individuelles en plexi-glas, créneaux de récréation décalés et sans brassage, déjeuners froids, gratuits pour

les familles*, servis dans la salle de classe, dûment nettoyée, désinfection des locaux et du matériel, réduction au minimum du transfert d’objets entre les enfants et entre le domicile et l’école, port du masque pour l’encadrement et les enfants présentant des symptômes, etc. » Pour le confort des parents, un service de garderie sur inscription est assuré jusqu’à 18 heures au sein de la salle de classe (y com-pris le mercredi et le vendredi après-midi), en remplacement des études surveillées et des activités postscolaires. En revanche, l’accueil du matin de 8 h à 8 h 30 est suspendu.

PLUS D’INFORMATIONS Protocole « Réouverture progressive des écoles  à Courbevoie » téléchargeable sur ville-courbevoie.fr >  Vivre à Courbevoie > Réouverture des écoles à Courbevoie

* Ce service de restauration, adapté à la situation sanitaire en accord avec les fédérations de parents d’élèves, sera intégralement pris en charge par la Ville du 14 mai au 3 juillet.

Les élèves se tiennent à distance les uns des autres avant de s’installer pour déjeuner. Ici, à l’école Camille-Claudel, le 15 mai.

Reprise des apprentissages à l'école maternelle Louis-Hubert-Allié, le 14 mai.

Un, deux, trois, soleil ! Les élèves redécouvrent des jeux qui respectent les règles de distanciation physique. Ici, dans la cour de récréation de l’école Camille-Claudel, le 15 mai.


DOSSIER COVID-19

ACTION SOCIALE ET SOLIDAIRE

Le CCAS à votre écouteMobilisé pendant toute la durée du confine-ment, le centre communal d’action sociale a procédé, à partir du 12 mai, à une réouverture plus large de son accueil et de ses services, pour répondre, notamment, aux besoins sociaux qui ont émergé depuis le mois de mars. Pour ce faire, les dispositions adoptées de bonne heure par ses équipes en matière de distanciation physique et d’hygiène (mar-quage au sol, sièges condamnés, mise à disposition de gel hydroalcoolique, désinfec-tion, etc.) ont été pérennisées, renforcées et étendues à tous les sites annexes. « L’accueil sur rendez-vous est privilégié et le port du masque, fortement recommandé, signale Anna Schwarzkopf, directrice du CCAS. Il est d’ailleurs obligatoire pour tout entretien avec une assistante sociale. » Il est rappelé

aux familles courbevoisiennes qui ont des enfants mineurs qu’elles doivent se rappro-cher directement du service de solidarité ter-ritoriale des Hauts-de-Seine (01 41 30 04 50).

Activités seniors : une reprise différéeCompte tenu de la vulnérabilité de nos aînés à la pandémie de Covid-19, la Ville a décidé de se montrer particulièrement prudente afin d’éviter tout risque d’exposition des seniors au virus. Ainsi, les sorties, voyages et ateliers ont été annulés et ne reprendront que si des conditions sanitaires satisfaisantes sont réunies. Le restaurant vermeil Schweitzer ne pourra rouvrir qu’après décision gouver-nementale en ce sens et réorganisation des locaux (mesures de distanciation physique). En revanche, les actions de lutte contre

l’isolement seront maintenues jusqu’en juin au moins (appels téléphoniques aux Courbevoisiens inscrits sur le registre des personnes vulnérables, livraisons à domi-cile de courses et de médicaments par les agents de la Ville). « Nous accordons une attention particulière aux seniors et réfléchis-sons à de nouvelles formes de lien social en cette période de restriction des contacts », annonce Cécile Lefevre, directrice adjointe du CCAS. La prestation de transport des per-sonnes âgées ou en situation de handicap sera progressivement rétablie à la faveur d’un protocole d’hygiène et de distanciation.

Épicerie solidaire : un service ininterrompuOuverte tout au long du confinement grâce à la Croix-Rouge, l’épicerie solidaire reste bien entendu accessible sur rendez-vous aux per-sonnes orientées par un travailleur social. Les bénéficiaires sont invités à confier, à l’entrée, leur liste de courses à un bénévole qui se chargera de préparer leur panier.

L’Escale : de nouvelles règles Réservé aux personnes domiciliées au CCAS (sans domicile stable), l’accueil de jour L’Escale reçoit de nouveau ses usagers depuis le 12 mai. Toutefois, en raison de la configuration des locaux et des contraintes d’hygiène, ceux-ci ne peuvent y être admis qu’individuellement pour récupérer leur cour-rier, utiliser la machine à laver ou les équipe-ments sanitaires. Le port du masque y est obligatoire.

Centre médical Pompidou : objectif dépistage Géré par la Croix-Rouge, le centre médical installé au gymnase Pompidou s’est réorienté vers le dépistage par voie de test PCR, en lien avec plusieurs laboratoires courbevoisiens. Les patients, impérativement munis d’une ordonnance, y sont adressés par leur médecin traitant ou le Samu et reçus sur rendez-vous par des infirmières libérales. Rappelons que, sur décision gouvernementale, les tests sont réservés aux personnes présentant des symptômes et à leur entourage (« cas contact »).

Le cimetière des Fauvelles a rouvert ses portes le 11 mai aux horaires habituels (de 8 h à 18 h).

CULTURE, SPORT ET LOISIRSBibliothèques : « click & collect »Après le retour des membres du personnel le 11 mai, les bibliothèques ont rouvert au public le 19 mai, selon des modalités adaptées à l’état d’urgence sanitaire. « Ainsi, les usagers sont conviés à réserver leurs documents sur le portail des bibliothèques de Courbevoie ou à en vérifier la disponibilité par téléphone ou e-mail, précise Gilles Marcellin, directeur général adjoint aux services à la population. Un créneau de retrait de leur commande leur est ensuite attribué, du mardi au samedi, de 14 h à 18 h. Les prêts sont à restituer via les boîtes de dépôt et font l’objet d’une quaran-taine de dix jours avant d’être réintroduits dans le circuit, de façon à éliminer tout trace potentielle de virus. » Réservé aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer, le portage de livres à domicile a repris le 19 mai.

PLUS D’INFORMATIONS bibliotheque.courbevoie.fr

Parcs et jardins, musée, cinéma, centres culturels, conservatoire, activités associatives : réouverture différéeLes Villes de la région Île-de-France, situées en zone rouge, n’ayant pas reçu, à l’heure où nous bouclons ce magazine, l’autorisation de lever l’interdiction d’accès aux parcs et jardins, les Courbevoisiens devront encore patienter avant de profiter des espaces verts de la com-mune. Il en est de même pour le musée, situé dans l’enceinte du parc de Bécon. Lorsque celui-ci sera de nouveau en mesure d’ouvrir ses portes, il ne pourra accueillir, dans un pre-mier temps, que des groupes limités à dix per-sonnes. Le cinéma, qui bénéficie d’un accès direct, demeure lui aussi fermé jusqu’à nouvel ordre, bien que des agents soient présents sur place pour informer le public. Concernant les activités culturelles et de loisirs (centres culturels, conservatoire, maison des asso-ciations, etc.), seuls les accueils sont ouverts depuis le 11 mai. Les cours reprendront en septembre.

Événements culturels et festifs : une offre en cours d’ajustement Le calendrier événementiel courbevoisien est bien entendu bousculé par le contexte pandé-mique. « Nous nous mobilisons pour proposer de nouvelles formes d’animations adaptées

à l’évolution de la situation sanitaire », indique Gilles Marcellin. La billetterie des spectacles de la saison 2020-2021 (CEC et Espace Carpeaux) sera ouverte début septembre, une fois que seront arrêtées les conditions d’accueil des spectateurs à la rentrée. Les tra-ditionnelles présentations publiques sont, elles aussi, reportées en septembre. En revanche, il est d’ores et déjà possible de commander la carte passion pour la saison prochaine. La bil-letterie des cinémas sera pour sa part acces-sible dès que les projections seront autorisées.

Sport : activités individuelles et extérieures Les sports collectifs, de contact ou en salle étant frappés d’interdiction au moins jusqu’au 2 juin, la piscine, la patinoire et les gymnases resteront clos jusqu’à nouvel ordre. Les disciplines individuelles et extérieures sont autorisées (marche, course à pied, cyclisme, aviron, tennis, pétanque, etc.) pour autant que les pratiquants observent les distances de sécurité idoines (dix mètres entre chaque joggeur, par exemple). À la demande des associations, la Ville met en place, au cas par cas, des protocoles de reprise enca-drée des activités physiques, intégrant les normes sanitaires définies par les fédéra-tions sportives et les dispositions générales liées au Covid-19 appliquées localement. La

direction des sports se réserve la possibi-lité d’effectuer des contrôles inopinés pour s’assurer de leur bonne exécution. Ainsi, par exemple, les amateurs de tennis ont la pos-sibilité de réserver l’un des courts extérieurs du club Jean-Borotra, à condition de respec-ter les restrictions suivantes : seul le jeu en simple (et à distance suffisante) est permis, et chaque joueur ne peut toucher que ses propres balles, préalablement identifiées par un marquage. Les vestiaires et douches leur sont néanmoins fermés.

Quid des inscriptions, réinscriptions et abonnements ? Les réinscriptions aux activités proposées par les centres culturels et le conservatoire s’effectueront en septembre. Une réduction sur la nouvelle saison sera proposée pour toute réinscription, tandis que les personnes qui ne souhaitent pas poursuivre leur activité l’année prochaine bénéficieront d’un remboursement proportionnel au temps de fermeture des structures. Les cartes d’abonnement au cinéma, aux bibliothèques et à la piscine seront prolongées du nombre de semaines directement affectées par le confinement.

Préparation de paniers par les bénévoles de l'épicerie solidaire.

Les courts de plein air du club de tennis Jean-Borotra sont ouverts au public sur réservation, jeu en simple uniquement et sans partage de balles entre partenaires.


DOSSIER COVID-19

STATIONNEMENT, VOIRIE ET TRAVAUX PUBLICSStationnement : gratuité prolongée sur la voie publique Adoptée pendant le confinement, la gra-tuité du stationnement sur voirie a été pro-rogée jusqu’au 31 mai inclus, sur décision du maire. Le stationnement payant est de nouveau de rigueur depuis le 2 juin. Les abonnements acquittés pendant la période de confinement seront prorogés du nombre de jours concernés.

Voirie : des pistes et bandes cyclables provisoiresBien des citadins manifestent actuellement de l’appréhension à l’égard des transports en commun – lieux confinés où il s’avère souvent compliqué d’appliquer les mesures de distanciation physique recommandées par les autorités sanitaires – et se sont pro-noncés en faveur de solutions alternatives réduisant les risques et difficultés relatifs à la promiscuité et à la surfréquentation des rames et autobus en service. C’est pourquoi la Ville et le Département ont décidé de créer des voies cyclables temporaires, signalées en jaune, sur les principaux axes de dépla-cement domicile-travail, en complément du maillage existant. « Le boulevard Circulaire, l’avenue Gambetta, le boulevard Clemenceau, les rues du Général-Audran et Louis-Blanc, une partie des rues de Colombes et Ségoffin, ainsi que le pont de Neuilly, ont notamment été dotés de voies bidirectionnelles ou uni-directionnelles selon la configuration de l’espace, ce qui représente quatre kilomètres d'aménagements, sans compter les quais de Seine, qui seront bientôt traités, note Olivier Texier, directeur de la voirie. La Ville a égale-ment sollicité le Département pour que les ponts de Courbevoie et de Levallois en soient pourvus. » Rappelons du reste que la Ville et la Région proposent des aides à l’achat d’un vélo à assistance électrique.

PLUS D’INFORMATIONS Plan du réseau cyclable consultable sur ville-courbevoie.fr >  « Toutes les actualités » > De nouvelles pistes cyclables temporaires

Chantiers : un redémarrage contraint Empressées de réinvestir les chantiers bru-talement interrompus par le confinement,

les entreprises ont anticipé la reprise de leur activité bien avant le 11 mai. Cependant, une phase d’adaptation sera nécessaire pour renouer avec leur rythme de croisière. « La remise en route des chantiers est tri-butaire de la disponibilité des matériaux et de la sécurisation des approvisionnements d’une part et des contraintes particulières relatives à la distanciation physique d’autre part, précise Gérald Chirouze, directeur

général des services techniques. Tous les effectifs et tous les corps de métiers ne pourront pas intervenir de concert, en par-ticulier en milieu clos, ce qui aura pour effet de ralentir la productivité à court terme. » Ainsi, si les travaux ont notamment repris à la halle Charras, au parc Freudenstadt et au théâtre de verdure du parc de Bécon, les chantiers ne tourneront pas immédiate-ment à plein régime.

COMMERCES, ÉCONOMIE ET EMPLOIMarchés : réouverture sous contrôleSollicitée par la Ville, auprès de la préfecture, depuis le début du confinement, la réouverture des marchés est entrée en vigueur le mercredi 13 mai, aux dates et horaires habituels. Afin de préserver la sécurité sanitaire des clients et des professionnels, le public est filtré à l’entrée des marchés couverts. Les Courbevoisiens sont tenus d’y respecter les règles d’hygiène renforcée et de distanciation physique. Le port du masque pour tous est recommandé.

Commerces sédentaires : coup de pouce pour une transition efficaceEn complément des dispositifs mis en place par l’État, la Région et le Département pour soutenir les entreprises réduites à l’inactivité pendant deux mois, la Ville a engagé plu-sieurs actions en faveur des commerçants

courbevoisiens depuis le 16 mars. Parmi celles-ci, l’on retiendra la suspension des loyers relevant de l’OPH et de la commune elle-même (les bailleurs privés ayant été incités à faire preuve de mansuétude à cet égard), l’exonération des droits d’occupation du domaine public et des droits de place des commerçants pendant la fermeture imposée des marchés, ainsi que le déploiement d’une communication de crise, dont un annuaire numérique des commerçants qui proposaient des livraisons à domicile de produits frais pendant le confinement. « Nous avons égale-ment distribué aux commerces restés ouverts 16 000 masques offerts par la Région Île-de-France, et nous avons mis en relation ceux qui le souhaitaient avec une centrale d’achat pour qu’ils puissent renouveler leurs équipements sanitaires », rapporte Albin Tournier, chef du service commerce. « Des opérations com-plémentaires sont mises en œuvre depuis le

11 mai, dont des aménagements temporaires de l’espace public sur les axes commerçants, destinés à améliorer l’attractivité et l’accessi-bilité des magasins, et une sensibilisation au respect des mesures de lutte contre le virus, indique Raphaël Boutes, directeur de l’aména-gement urbain. Nous étudions aussi la possi-bilité de recourir à des abattements et report de taxes locales. Par ailleurs, la direction du développement économique propose un numéro de téléphone et des Webinaires pour répondre aux interrogations des entreprises courbevoisiennes (cf page suivante). » L’enjeu consiste désormais, pour ces acteurs écono-miques, à surmonter un épisode chaotique de durée indéfinie, marqué par des réglementa-tions limitatives – et coûteuses – en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire, une perte prévisible du pouvoir d’achat de la clientèle, ainsi qu’une réorientation probable des com-portements de consommation.

Comment s’accommoder d’une situation critique en développant de nouveaux canaux de distribution ? Naïma Zermani et Sébastien Michel en ont fait la démonstration pendant le confinement en élaborant, en urgence, un système de livraisons à domicile qui leur a permis de transformer une épreuve en opportunité. Tout a commencé le 23 mars, lorsque le Premier ministre a annoncé la fermeture des marchés aux comestibles. Naïma Zermani, maraîchère à Charras et Villebois-Mareuil, avait déjà investi dans un stock de denrées périssables qu’elle ne pourrait plus écouler. C’est alors qu’elle a reçu le soutien de son ami Sébastien Michel, ingénieur santé confiné. « Je lui ai suggéré d’inviter les contacts de mon groupe Facebook à passer commande à distance, raconte ce dernier. Une aubaine pour les personnes qui craignaient de se rendre au supermarché. » L’initiative a rapidement trouvé son public. « La demande est devenue exponentielle lorsque la Ville a publié son annuaire des commerçants livrant à domicile, révèle Naïma Zermani. De marchande de fruits et

légumes, je me suis muée en gérante de société de logistique ! » Avec méthode,  les deux partenaires se sont promptement adaptés à ce succès inespéré, éditant un catalogue de références mis à jour quotidiennement et des bons de commande formalisés. « Par solidarité envers nos concitoyens, notamment isolés et vulnérables, nous avons offert les livraisons sans minimum d’achat, proposé des œufs et de la farine en dépannage et des paniers antigaspillage à un euro, souligne Naïma Zermani. La sécurité sanitaire étant au cœur de nos préoccupations, nos livreurs étaient équipés de gants et de masques et déposaient les colis au pied des résidences, sauf pour les personnes qui avaient du mal à se déplacer ou à risque. Nous avons aussi ouvert à notre clientèle la possibilité de régler par virement pour éviter les contacts. » Pas moins de 300 foyers de Courbevoie et des communes alentours ont ainsi été fidélisés en un temps record. Le chiffre d’affaires de la commerçante s’en est même trouvé légèrement augmenté. « Nous avons

réalisé un sondage, et 40 % des clients ont souhaité que nous poursuivions les livraisons à domicile après le 11 mai », ajoute Sébastien Michel. Entre-temps, le duo aux compétences complémentaires a inscrit, dans son plan de déconfinement, une nouvelle modalité de commande : le retrait « en drive » à l’entrée des marchés. 

Contact : [email protected]

De marchande de fruits et légumes, je me suis muée en gérante de société de logistique ! » Naïma Zermani, Le Marché de Nana

Bande cyclable provisoire du boulevard Georges-Clemenceau. Un soutien aux modes de déplacement alternatifs aux transports en commun.


Ils ont été pris d’assaut dès le 11 mai,  tant leur réouverture était impatiemment attendue : les salons de coiffure figurent incontestablement parmi les commerces qui ont le plus manqué aux Français pendant les deux mois de confinement. Tout comme les clients ont fait défaut à des professionnels obligés de fermer boutique du jour au lendemain. « Nous avons subi 

de plein fouet l’impact de cette décision, confirme Karl Mateus, gérant du salon de coiffure Franck Provot de Bécon depuis 1999. Nos salariés ont été placés en activité partielle ou en arrêt-maladie pour ceux qui devaient garder des enfants. Sur le plan financier, notre chiffre d’affaires a été instamment réduit à zéro, alors que les frais fixes couraient toujours. Nous avons dû 

attendre les aides de l’État concernant  le report de charges et les facilités de trésorerie. Mais surtout, nous avons préparé activement la reprise en mettant  en place un nouveau modèle économique. » Ainsi le salon a-t-il adapté son mode de fonctionnement au contexte sanitaire :  il est désormais nécessaire de prendre rendez-vous, des distances d’un mètre au moins sont observées entre chaque client, le port du masque est obligatoire pour la clientèle et les collaborateurs (également équipés de lunettes de protection), du gel hydroalcoolique est mis à la disposition de tous sur les tablettes, le vestiaire n’est plus assuré, et des ponchos jetables remplacent les traditionnels peignoirs. « Comme cela  a toujours été le cas, nous désinfectons,  à chaque utilisation, les ciseaux, peignes, brosses et tondeuses, complète Karl Mateus. Les fauteuils et les bacs sont nettoyés juste avant que le client ne prenne place. Il est fondamental que tout le monde se sente en sécurité dans notre salon. » Le défi ? Satisfaire une demande importante dans le strict respect des nouvelles contraintes d’hygiène et de distanciation. Tout un univers à repenser pour un lieu de bien-être et de convivialité. 

Franck Provost Bécon : 112, rue Armand-Silvestre - Tél. : 01 47 89 27 33

« Nous avons préparé activement la reprise » Karl Mateus, salon de coiffure Franck Provost de Bécon

Recherche d’emploi : une dynamique à relancerEn berne pendant la période de confinement, les recrutements pourraient souffrir, dans les prochains mois, du ralentissement de la croissance et d’une confiance écornée des acteurs économiques. Investi dans le retour à l’emploi, Attractive emploi, service de la direction du développement économique, de l’emploi et de l’innovation, a donc résolu de redoubler d’inventivité pour apporter un soutien actif aux chercheurs d’emploi. Ainsi, la saison 2 de coaching à leur attention a pu être maintenue en version digitale, tandis que la reprise des ateliers sur site devait intervenir dès que les conditions sanitaires le permet-tront. Les usagers peuvent aussi bénéficier d’entretiens individuels sur rendez-vous. Un programme enrichi d’une nouvelle offre de

services est en préparation pour la rentrée. Côté recruteurs, Attractive emploi accom-pagne les entreprises dans la sélection des candidatures, y compris à distance.

PLUS D’INFORMATIONS01 71 05 76 73 ou [email protected]  ou developpementeconomie.courbevoie.fr

Entreprises : bien négocier la reprisePassé au tout-numérique au mois de mars, le guichet unique de l’entrepreneuriat de la direction du développement économique, de l’emploi et de l’innovation propose, à l’heure du déconfinement, des conférences en ligne consacrées à la reprise de l’activité, dont un focus sur les difficultés liées à une trésore-rie insuffisante et à l’accumulation de dettes. Dans l’attente du prochain Rendez-vous des

entrepreneurs (lire page 19), porteurs de projet, entrepreneurs, créateurs/repreneurs et com-merçants peuvent ainsi compléter leur forma-tion en expertise-comptable, marketing digital, stratégie commerciale et communication. Les permanences individuelles animées par des experts de la création d’entreprise sont toujours d’actualité, par téléphone ou en visioconfé-rence. Signalons enfin que les entreprises de Courbevoie peuvent poser leurs questions juridiques, fiscales, comptables ou commer-ciales au numéro indiqué ci-après, dédié à la reconstruction économique post-Covid.

PLUS D’INFORMATIONS « Covid-19 SOS entreprises Courbevoie » :  01 80 03 61 31 Guichet unique de l’entrepreneuriat :  01 71 05 72 17 ou  [email protected]  ou developpementeconomie.courbevoie.fr

DOSSIER COVID-19 ACTUALITÉS ACTUALITÉS

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B ouleversé par la mise en œuvre du confinement, le calendrier électoral a fait l’objet d’incertitudes pendant plus

de deux mois. Si les électeurs de quelque 30 000 villes et villages français ont désigné leurs conseillers municipaux dès le premier tour, les 4 897 communes dans lesquelles la majorité absolue n’a pas été atteinte le 15 mars attendaient le feu vert pour organi-ser la deuxième convocation électorale de ce printemps 2020. Un enjeu de taille, puisque le Conseil d’État a estimé, le 18 mars, que le report du deuxième tour ne pouvait excé-der trois mois, sous peine d’annulation des résultats du premier tour dans les communes concernées. Après consultation du conseil scientifique Covid-19, des maires et des états-majors des partis, l’exécutif a tranché le

22 mai dernier : le second tour aura lieu dans les temps impartis, à savoir le 28 juin, sauf évolution négative du contexte épidémique.

Distanciation physique et gel hydroalcooliqueLa crise sanitaire n’étant pas révolue quoi qu’il en soit, les Villes sont tenues d’appor-ter un soin tout particulier à la préparation de ce rendez-vous démocratique. À ce titre, Courbevoie avait appliqué, dès le premier tour, des mesures d’hygiène strictes, qui seront bien évidemment reconduites le 28 juin : tout d'abord, les bureaux de vote ont été désinfectés avant (et après) le scru-tin. Informés des « gestes barrière » par voie d’affichage, les électeurs ont été invités à observer une distance physique d’au moins

ÉLECTIONS MUNICIPALES

LE 28 JUIN, AUX URNES, CITOYENS ! Après avoir été ajourné pour cause de pandémie, le second tour des élections municipales, initialement prévu le 22 mars, se tiendra finalement le dimanche 28 juin, sous réserve d’une clause de revoyure. Une échéance placée sous haute vigilance sanitaire.

un mètre dans les files d’attente, matériali-sée par un marquage au sol. Afin de limiter les contacts avec les assesseurs, ils ont été priés de leur présenter leur pièce d’identité et leur carte d’électeur de manière visible et de se munir de leur propre stylo (encore noire ou bleue) en vue des opérations d’émargement. Les Courbevoisiens ont par ailleurs inauguré un nouveau rituel à cette occasion : la désinfection des mains au gel hydroalcoolique avant et après l’utilisation de la machine à voter (que l’on peut aussi actionner avec la pointe d’un stylo), nettoyée toutes les vingt minutes. Des points d’eau fléchés ont également été mis à leur dispo-sition, dans les écoles, pour qu’ils puissent se laver les mains.

Masque obligatoire Conformément aux consignes rappelées le 22 mai par le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur, les principes de précaution se verront renforcés lors du second tour. Ainsi, le port du masque sera requis pour tous, et les électeurs ne seront admis qu’au compte-gouttes au sein du bureau de vote. Les personnes fragiles sont conviées à pri-vilégier les procurations, dont la procédure sera simplifiée (lire encadré). Celles qui sou-haitent malgré tout se déplacer bénéficie-ront d’une file prioritaire. Les membres du bureau de vote porteront des visières en plus du masque de rigueur. Autant de contraintes qui visent à assurer aux électeurs et aux organisateurs des conditions de salubrité optimales. De quoi accomplir son devoir citoyen en toute sérénité.

PLUS D’INFORMATIONSPour toute question sur le scrutin,  contactez le service élections au 01 80 03 60 74

PROCURATION : MODE D’EMPLOIEn principe, toute personne souhaitant donner procuration à un autre électeur de sa commune doit se rendre personnellement au commissariat ou au tribunal de proximité munie de sa pièce d’identité et de l’état civil de son mandataire (nom, prénom, adresse, date  et lieu de naissance). À la faveur d’une circulaire du ministère de l’Intérieur du 9 mars 2020, les personnes fragiles peuvent solliciter, auprès du commissariat,  le déplacement à leur domicile d’un officier de police judiciaire. À l’heure où nous bouclons ce magazine,  les nouvelles directives de simplification de la procédure annoncées par le ministre de l’Intérieur,  dont la levée de la limitation à une procuration  par personne, n’ont pas encore été publiées. 

Commissariat de police de Courbevoie : 01 41 16 85 00

Application des règles de distanciation phyique au premier tour des élections municipales, le 15 mars dernier.


ACTUALITÉS

« Patrick Devedjian était un homme de culture et de projets. Il a su mettre ces qualités au service de l’intérêt général.

En tant que président du Département des Hauts-de-Seine, mais aussi à la tête de l’éta-blissement public Paris-La Défense, il a porté une vision ambitieuse du territoire appuyée sur sa fine connaissance des réalités et des élus locaux. À Courbevoie, nous avons mené à bien de nombreux projets communs, tels que l’amé-nagement des berges de Seine, et d’autres sont en cours. Il aurait souhaité que cela se pour-suive, et c’est ce que je m’attacherai à faire avec son successeur, Georges Siffredi », a souligné le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski.

Avocat de profession, Patrick Devedjian est élu député de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine en 1986 et occupe cette fonc-tion jusqu’en 2017. Maire d’Antony pendant près de vingt ans, il devient conseiller dépar-temental en 2004, avant de prendre la tête du conseil départemental en 2007.

Il occupe également plusieurs fonctions gou-vernementales. En tant que ministre délégué chargé des Libertés locales, très attaché à l’autonomie des collectivités territoriales, il pilote les lois de l’acte II de décentralisation de 2002 à 2004. Ministre délégué à l’Indus-trie de 2004 à 2005, il œuvre notamment à la libéralisation des télécommunications. Enfin, en tant que ministre chargé du plan de relance auprès du Premier ministre, il contri-bue, de 2008 à 2010, à redresser l’économie française après la crise financière mondiale grâce à un programme d’investissement sans précédent.

Président de l’établissement public d’amé-nagement de La Défense (Epad) de 2007 à 2009, puis président de l’établissement public de gestion de La Défense (Defacto) de 2009 à 2018, il travaille à la fusion des deux établissements pour créer l’établisse-ment public Paris-La Défense, dont il prend la présidence en janvier 2018.

HOMMAGE À PATRICK DEVEDJIAN Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, hospitalisé après avoir été diagnostiqué positif au Covid-19, est décédé dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 mars. Retour sur une carrière particulièrement riche.

Un homme de cultureAdministrateur du musée du Louvre, vice-président de la Société des amis du Louvre, Patrick Devedjian est convaincu que la culture peut être un instrument de cohésion sociale et d’intégration. À l’initiative de la construction de La Seine musicale à Boulogne-Billancourt et de Paris-La Défense Arena à Nanterre, il porte également le projet de création du musée du Grand Siècle dans la caserne Sully à Saint-Cloud.

Président du syndicat Paris Métropole et coprésident de la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris de 2014 à 2016, il est favorable à une métropole inclusive à l’échelle de la région et engage une fusion entre les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Il était, à ce titre, président de l’établissement public interdépartemental Yvelines-Hauts-de-Seine depuis sa création, en 2017.

E n ces temps de coronavirus, l’équipe du développement économique de Courbevoie a choisi de faire appel à

un entrepreneur qui s’est spécialisé dans le domaine médical : Steve Abou Rjeily, cofon-dateur de Doctolib, sera présent pour une heure d’échanges avec des créateurs et des chefs d’entreprise, le 18 juin prochain,

dans le cadre du Rendez-vous des entre-preneurs. Chaque année à cette occasion, près de 150 personnes assistent à la confé-rence d’un entrepreneur, qui fait part de ses réussites et des difficultés qu’il a rencon-trées – et surmontées – tout au long de son parcours et répond aux questions de l’assistance. Compte tenu de l’impératif de

RENDEZ-VOUS DES ENTREPRENEURS

ÉCHANGEZ, EN DIRECT, AVEC LE FONDATEUR DE DOCTOLIB Le 18 juin, le Rendez-vous des entrepreneurs reçoit l'un des cofondateurs de Doctolib, Steve Abou Rjeily, qui évoquera sa réussite entrepreneuriale. Pandémie oblige, cet événement incontournable du mois de juin sera diffusé en ligne pour la première fois.

distanciation physique, la manifestation se déroulera, cette fois-ci, en « live » sur le site Internet d’Attractive Courbevoie. À l’écran, le maire introduira la vidéoconférence, avant de laisser la parole à l’animateur et son invité.

Un diplômé de Léonard-de-Vinci« Steve Abou Rjeily a été Courbevoisien, puisqu’il a suivi ses études au pôle Léonard-de-Vinci, explique Éric Aumaitre, respon-sable des relations entreprises au sein de la direction du développement économique, de l’emploi et de l’innovation de la Ville. Je l’ai rencontré lors du Startup Day de Léonard-de-Vinci le 10 mars dernier et lui ai proposé cette intervention, qu’il a aussitôt acceptée. » Un ancien étudiant qui affiche aujourd’hui une brillante réussite. En effet, Doctolib a connu, ces dernières années, un succès croissant grâce à son service de prise de rendez-vous en ligne pour des consultations médicales. La société propose également à ses clients médecins ou centres de santé un service de téléconsultation. Compte tenu de la situation sanitaire actuelle, Doctolib a mis gratuitement ce service à la disposition de tous les médecins de France dès le 5 mars.

Vos questions par SMSLa diffusion de ce Rendez-vous des entrepreneurs en ligne présente un autre avantage que celui de la sécurité des partici-pants : le nombre de places n’est pas limité. Il convient cependant de s’inscrire préala-blement en ligne sur le site. Les auditeurs pourront poser leurs questions à Steve Abou Rjeily par SMS, via une ligne télépho-nique spécialement créée pour favoriser l’interactivité.

PLUS D’INFORMATIONSInformations et inscriptions :  developpementeconomie.courbevoie.fr

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET EMPLOI, OPTION DIGITALERappelons que la direction du développement économique, de l’emploi et de l’innovation de la Ville  a basculé l’ensemble de ses prestations en numérique  le 24 mars dernier pour une durée d’au moins trois mois. Elle a aussi mis en place, pour les entreprises en difficulté qui souhaitent obtenir des conseils d’experts, un numéro dédié, accessible gratuitement du lundi  au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

« Covid-19 SOS entreprises Courbevoie » : 01 80 03 61 31

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Discours de Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, aux côtés de Jacques Kossowski, maire de Courbevoie, de Marie-Pierre Limoge, adjointe au maire de Courbevoie, et de Marie-Célie Guillaume, conseillère régionale et directrice générale de Defacto, lors de l’inauguration du parc Diderot, le 7 mai 2016.

Steve Abou Rjeily, co-fondateur de Doctolib.

VIE ÉCONOMIQUE


ACTUALITÉS

1 / Courbevoie au temps du confinementRetour en images sur une période iné-dite, celle du confinement lié à l’épidémie de Covid-19, cette exposition évoque les rues vides, les habitants confinés, dont les seules sorties se résument à faire les courses ou prendre un peu l’air, der-rière un masque, et les travailleurs de la « première ligne » assurant des fonctions indispensables. Les clichés de Jelena Stajic, photographe indépendante et habitante du Cœur-de-Ville, rendent compte d’un quotidien bousculé par l’épidémie, du silence qui envahit les rues alors que le printemps éclot, d’une ambiance parfois étrange. Un témoi-gnage en trente images de Courbevoie au temps du confinement.

2/ Transformation autour de GambettaSi vous n’avez pas eu l’occasion de vous rendre sur la place Hérold pour découvrir cette exposition sur l’évolution de l’avenue Gambetta, il est temps d’y remédier. À tra-vers des clichés issus des archives de la Ville, du musée Roybet Fould ou pris par plusieurs photographes, elle témoigne des mutations urbaines, de l’évolution des modes de vie à travers les temps forts qui ont rythmé cette voie d’entrée historique de Courbevoie, de 1900 à nos jours. On y retrouve notamment la construction de la caserne Charras, la création d’une place d’armes et d’un kiosque à musique, l’émergence de La Défense, le centre commercial Charras, l’autopont, puis les réaménagements de l’avenue qui rendent l’espace public aux habitants.

3/ Printemps des artistes Ils étaient prêts à ouvrir leur atelier les 4 et 5 avril dernier. Mais le confinement a perturbé leurs plans. Les artistes courbevoisiens qui devaient partici-per au Printemps des artistes, ce ren-dez-vous annuel prisé des habitants, sont donc passés au virtuel, avec une galerie numérique proposant une sélec-tion de leurs œuvres. Peinture, sculpture, photographie, céramique, dessin, bande dessinée…, l’étendue des talents courbe-voisiens est vaste. Organisée par quartier (boucle artistique du Cœur-de-Ville, du Faubourg-de-l’Arche ou de Bécon), l’ex-position permet également de découvrir les travaux qui devaient être exposés à l’Écollectif, au centre culturel, à l’hôtel de ville ou à l’Espace Carpeaux.

DES EXPOS À DÉCOUVRIR CHEZ SOI Si tu ne vas pas à l’expo, l’expo viendra à toi ! Alors que nous devons limiter nos sorties et éviter les rassemblements, les outils numériques nous permettent aujourd’hui de bénéficier d’une fenêtre sur le monde et notamment de poursuivre la visite d’expositions virtuelles. C’est à cet effet que le site Internet de Courbevoie s’est doté d’un module permettant de retrouver en ligne les expositions habituellement proposées en ville.

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mai-juin 2020 › numéro 162 › COURBEVOIE MAG 21

ZOOM

Quand la vie reprend ses droits Après deux mois de confinement, pendant lesquels les déplacements étaient réduits au strict nécessaire, les Courbevoisiens de tous âges renouent peu à peu avec leur rythme habituel et profitent davantage des rayons généreux du soleil printanier. Il convient toutefois de rester prudent et de respecter, en toute circonstance, les règles d’hygiène et de distanciation physique. En effet, un civisme à toute épreuve s’impose pour mettre un terme à la propagation du coronavirus et préserver les plus fragiles d’entre nous.

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Un 8 mai pas comme les autres

Malgré le confinement lié à la pandémie de Covid-19, le maire de Courbevoie, Jacques Kossowski, a tenu à rendre hommage aux victimes du nazisme et à célébrer les 75 ans de l’armistice de la Deuxième Guerre mondiale le 8 mai dernier. En raison des circonstances, la cérémonie s’est exceptionnellement tenue en petit comité cette année : seuls étaient présents, aux côtés du maire, Serge Desesmaison, adjoint délégué à la sécurité, à la 

prévention de la délinquance, aux anciens combattants et à la mémoire de la Nation, et Arthur Saint-Gabriel, conseiller 

municipal délégué à la gestion des dossiers militaires et aux cérémonies commémoratives des anciens combattants.

Dans l’impossibilité de se rendre physiquement aux commémorations comme ils le font chaque année, les jeunes du 

conseil municipal des jeunes ont tout de même souhaité participer au devoir de mémoire en réalisant une vidéo composée de dessins, poèmes, messages et chants, diffusée sur les pages Instagram et Facebook du CMJ (facebook.com/cmjcourbevoie/).

Bibliothèques sans contact Comment emprunter des livres à l’heure de la distanciation physique ? Comme nombre de services municipaux, le réseau des bibliothèques de Courbevoie s’est adapté, en proposant, dès le 19 mai, un système de « drive ». La réservation de documents se fait sur leur portail, par téléphone ou par e-mail, puis un créneau de retrait est attribué aux usagers, du mardi  au samedi, de 14 h à 18 h. Les emprunts sont ensuite restitués dans des boîtes de retour et mis de côté pendant une dizaine  de jours, afin d’éviter toute propagation de virus.

Bon retour au marché Réclamée par la Ville auprès de la préfecture depuis leur 

fermeture par décret le 24 mars dernier, la réouverture des marchés de Courbevoie est intervenue le 13 mai. Afin d’assurer 

la sécurité sanitaire des clients et des détaillants, le port du masque y est fortement recommandé, et des protections 

permettent de préserver les produits des risques de contamination sur les étals. De plus, le nombre maximal 

d’usagers admis dans les enceintes des marchés a été revu à la baisse. Les Courbevoisiens n’ont sont pas moins ravis d’y 

retrouver leurs commerçants habituels !

PHARMACIES DE GARDE DU 1ER JUIN AU 14 JUILLET 1er juin : pharmacie Guillain 34 bis, avenue Marceau n01 43 33 20 857 juin : pharmacie Pasteur 44, avenue Pasteur n01 43 33 02 0214 juin : pharmacie de l'Europe 112, avenue du Général-de-Gaulle La Garenne-Colombes n01 42 42 24 0221 juin : pharmacie du Faubourg-de-l’Arche 36, boulevard de la Mission-Marchand n01 47 88 94 3328 juin : pharmacie de la Gare de Bécon 3, rue Séverine n01 43 33 04 095 juillet : pharmacie Reggiani 48, rue Voltaire - La Garenne-Colombes n 01 42 42 05 0912 juillet : pharmacie Léonard-de-Vinci 23, avenue Léonard-de-Vinci n01 46 67 11 1114 juillet : pharmacie Milczarek 2, rue de l’Aigle - La Garenne-Colombes n01 42 42 15 25Sous réserve de modifications. La liste des pharmacies de garde peut également être consultée sur le site Internet de la Ville (ville-courbevoie.fr, rubrique « Santé & solidarité »), sur les panneaux lumineux ou auprès du commissariat.

CARNETLa publication des naissances, mariages et décès dans le magazine municipal est soumise à autorisation expresse et écrite des personnes et familles concernées. Cette déclaration est à effectuer à la mairie principale, au service de l’état civil (se munir d’une copie de l’acte concerné).

Bienvenue aux nouveau-nésAUBRUN Céleste - BARADIER Inès - BELTRAN Mathilde - BERRIM Naelle - BOUSCAL Emma - CANET Charlotte - CHENARD Nolwenn - FAGOT Elissa - FAUVEL Mathis - HUBER-GRABENWARTER Léon - JLASSI Miran - ROUMANI Alya - SAINT-JEAN Ness-Maxwell - SALOMON Coralie - SEROUX Lola - YUAN Léon - BEN AISSA Adam - CHAOUKI Rayan - GHARBI Adam - GOUESBIER Gabriel - KONTER RICCI Angelo - LAGAUTERIE Manon - LE GOFF Arthur - RIQUIN DESNOYERS de BIÉVILLE Alix - YOU Lana - da SILVA Anaïs - BAROUDI Cilina - BENLAATMANIA Zayn - BERRAHMOUN Assil - EL AIDY Sima - ÉON Maxence - ITZAKIAN Eliya - KAHOUADJI Mayssa - KAHOUADJI Lina - MATOT Charlotte - CAMARA Cataleya - CLAIRET Naya - GOLUBIEWSKI Kaya - GUILLOU COUSIN Juliette - JAMIA Melya - KATIF Isaac - KLOEK Maxine - MORAIN Athéna - SAHAÏ Jade - SAMBILA NDZONGA Jean-Baptiste - SEBASTIAMPILLAI Alicia - BOUAABDALLI Célya - CHAIGNON Joseph - CORBEAUX Adam - DANGETI Dhriti - DJEBARRI Rayan - FAN Loïc - FOURTANÉ de RICOU Loup - GANE ROCHE Côme - GREGOIRE Margaux - JOUAN Auguste - KASSEM Farès - LANGLOIS Valentin - LEDRAA Ismaël - MAHMOUDI Sophia - MIELLE Maxence - MONNERAT Jeanne - ORHAN Leyâ - SIGNE Louis - SIVAPALAN Adinayan - VEYRES Olivia - ZHANG Lina - ASSOULINE Maël - BADINGA-HENRIQUET Jade - BRUEL Charlotte - CHANGUEL Jendel - EVINAH JOSEPH Timothée-Aaron - GESIPPE Valentine - HONORÉ Raphaël - LINDNER Leil -  MOUIGNE YOUSSOUF Imane - NDIAYE Moussa - OUARGHI Manel - OUSSALAH Kenz - PASION Andrei-Joaquinn - RAMBAUD Faustine - SAUVAGE Chloé - STOFER DELGOSHA Evaëlle - TAOUBANI Hanna - TRAN LUU Victor - VIDAL COUTAULT Stella - ANDRÉ Nahïl - BEN LASSOUED Malak - BESSAAD Yasmine - CHARIFI Aymen - DJEDDI Amélia - HARICH Manal - HOSNI Nourane - JERNIVAL JOSSOT Alanna - KASSIR Amir - MARICHAL Théodore - MIHINDUKULASURIYA ARACHCHIGE Kiaan - OMARI Ilhaf - SOMASEKAR Kayden - THIREAU Clément

Ils nous ont quittésSCHILDE Éléonore, veuve JUST, 102 ans - SUTTER André, 95 ans -  HAMMOUTENE Malika, veuve HADJ-BACHIR, 84 ans - MAYEUR Irma, épouse MALIGOT, 91 ans - CUSSAC Monique, veuve TOUREILLE, 86 ans - DUNOYER Pierre, 89 ans - PENOU Louis, 89 ans - THOUMY Françoise, veuve GIBBON, 83 ans - CUINELT Louis, 81 ans

POINT D’ACCÈS AU DROIT 39, rue Victor-Hugo n01 71 05 74 44

SERVICE INFORMATION JEUNESSE 1, bd Aristide-Briand n01 80 03 60 25

ESPACE SANTÉ JEUNES SIMONE-VEIL Rue de Colombes n0 800 835 790  (n° Vert, gratuit depuis un téléphone fixe)

CURVIA BUS Navette municipale de Courbevoie n09 70 81 21 00

ENCOMBRANTS Le mercredi dans l’ensemble de la ville (dépôts du mardi soir à 20 h au mercredi  matin à 7 h) - n01 71 05 75 35

NUMÉROS D’URGENCESamu : n15  Pompiers : n18 Samu social : n115Police municipale• Poste principal : n01 47 88 52 76•  Poste de quartier Faubourg-de-l’Arche : n01 49 97 03 75•  Poste de quartier Bécon : n01 41 25 78 03Commissariat de police de Courbevoie : n01 41 16 85 00Commissariat de police de La Défense : n01 47 75 51 00Police secours : n17Médecins, vétérinaires, dentistes et pharmacies de garde : n15SOS dentaire : n01 43 37 51 00Hôpital Courbevoie-Neuilly (urgences) : n01 40 88 62 23SOS 92 gardes et urgences médicales : n01 46 03 77 44 (24 h/24)Centre antipoison : n01 40 05 48 48Centre SOS main : clinique La Montagne n01 47 89 46 36 


PRATIQUE

MAIRIE PRINCIPALEHoraires d’ouverture au public de la mairie de Courbevoie : Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 8 h 30 à 17 h 30Mardi de 13 h à 17 h 30 Permanences du service à la population (état civil, cartes d’identité et passeports sur rendez-vous) et du guichet famille : le jeudi jusqu’à 19 h 30 (sauf juillet et août, fermeture à 17 h 30) et le samedi de 9 h à 12 h. Les attestations d’accueil sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.Le service à la population et le guichet famille reçoivent exclusivement sur rendez-vous pour toutes les démarches, à l'exception des décès. Possibilité de prendre rendez-vous en ligne sur ville-courbevoie.fr.

MAIRIES DE QUARTIER MAIRIE DU FAUBOURG-DE-L’ARCHE40, avenue de l’ArcheTél. : 01 71 05 76 26 / 76 27 Lundi : fermé.Mardi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 19 h 30. Mercredi, jeudi et vendredi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30. Samedi : de 8 h 30 à 12 h. Les attestations d’accueil sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

MAIRIE DE BÉCON86, rue Armand-SilvestreTél. : 01 71 05 71 35 / 71 36 Lundi : fermé.Mardi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30.Mercredi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 19 h 30.Jeudi et vendredi : de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30.Samedi : de 8 h 30 à 12 h. Les attestations d’accueil sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

MARCHÉS MARCHÉ MARCEAU Place du 8-Mai-1945Les mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ CHARRAS18, rue de l’AlmaLe jeudi de 8 h à 13 h, le vendredi de 15 h à 19 h, le dimanche de 8 h à 13 h.MARCHÉ VILLEBOIS-MAREUIL86-88, rue Armand-SilvestreLes mercredi et samedi de 8 h à 13 h.MARCHÉ DU FAUBOURG-DE-L’ARCHEAvenue Léonard-de-VinciLes mercredi et vendredi de 15 h à 21 h.

PERMANENCES DES ADJOINTS AU MAIRE ET DES CONSEILLERS MUNICIPAUX DÉLÉGUÉSSauf indication contraire, pour prendre rendez-vous, contactez la mairie au 01 71 05 70 00 ou les services rattachés aux délégations.

Mme Marie-Pierre Limoge,première adjointe au maire déléguée à la démocratie locale et à la ville numérique, reçoit sur rendez-vous.

M. Éric Cesari, adjoint au maire délégué au développement territorial  et solidaire, reçoit  sur rendez-vous.

M. Daniel Courtès, adjoint au maire délégué aux sports et aux loisirs,  reçoit sur rendez-vous.

Mme Nicole Pernot, adjointe au maire déléguée à la solidarité (action sociale), à la santé et aux seniors, reçoit les mardi et jeudi de 14 h à 16 h 30, uniquement sur rendez-vous auprès du centre communal d’action sociale  au 01 71 05 71 32.  Pour les sujets liés à la santé  et aux seniors, elle reçoit  également sur rendez-vous  auprès du service des aînés, au 01 71 05 72 02. 

M. Patrick Gimonet, adjoint au maire délégué aux finances, reçoit  sur rendez-vous.

Mme Martine Boragno, adjointe au maire déléguée  aux demandes de logement social et à l’animation  dans les parcs et jardins,  reçoit sur rendez-vous.

M. Jean Spiri, adjoint au maire délégué à l’éducation, à la jeunesse et aux relations avec l’enseignement supérieur, reçoit sur rendez-vous le lundi matin, le jeudi après-midi et le vendredi.

Mme Catherine Morelle, adjointe au maire déléguée  à la famille et à la petite enfance, reçoit le jeudi  et vendredi sur rendez-vous auprès du service de la petite enfance au 01 71 05 74 23.

M. Bernard Accart, adjoint au maire délégué à l’aménagement urbain durable, au paysage, à la mobilité  et à la qualité de vie, reçoit du lundi au vendredi de 9 h à 12 h, uniquement sur rendez-vous.

Mme Charazed Djebbari, adjointe au maire  déléguée à l’emploi et au développement économique, reçoit sur rendez-vous.

M. Yves Jean, adjoint au maire  délégué à la culture et au patrimoine culturel,  reçoit sur rendez-vous.

Mme Sandrine Locqueneux, adjointe au maire déléguée  à l’établissement public  Val Courbevoie  et au projet éducatif,  reçoit sur rendez-vous.

M. Serge Desesmaison, adjoint au maire délégué à la sécurité, à la prévention  de la délinquance, aux anciens combattants et à la mémoire de la nation, reçoit sur rendez-vous.

Mme Laëtitia Devillars, adjointe au maire déléguée  à la restauration collective  et au conseil municipal des jeunes, reçoit sur rendez-vous.

Mme Nathalie Renault, adjointe au maire déléguée  aux ressources humaines,  à l’égalité femmes-hommes, aux sous-commissions départementales et aux commissions communales pour la sécurité, reçoit sur rendez-vous.

Mme Sybille d’Aligny, conseillère municipale déléguée au développement durable, reçoit sur rendez-vous.

M. Arthur Saint-Gabriel, conseiller municipal délégué à la gestion des dossiers militaires et aux cérémonies commémoratives des anciens combattants, reçoit  sur rendez-vous au Cercle  des anciens combattants  le mercredi de 10 h à 12 h et  le dimanche de 10 h à 12 h 30.

Mme Solange Rossignol, conseillère municipale déléguée au handicap, reçoit le mercredi soir sur rendez-vous auprès  du pôle élus, au 01 71 05 71 75.

M. Khalid Ait Omar, conseiller municipal délégué aux événements sportifs,  reçoit sur rendez-vous.

M. Reynald Mongin, conseiller municipal délégué au suivi du contrôle de gestion,

M. Stéphane Fichant,conseiller municipal délégué aux marchés aux comestibles et au garage municipal,

M. Hervé Chatelain, conseiller municipal délégué pour représenter la ville  au sein des copropriétés,

Mme Marion Jacob-Chaillet, adjointe au maire déléguée au quartier Faubourg-de-l’Arche, 

M. Hervé de Compiègne, adjoint au maire délégué au quartier Bécon,

M. Michel Georget, adjoint au maire délégué au quartier Cœur-de-Ville,

Mme Catherine Morelle, adjointe au maire déléguée  au quartier Gambetta,

reçoivent sur rendez-vous auprès du service démocratie locale et vie des quartiers au 01 71 05 72 49.

TRIBUNES La rédaction du magazine n’ayant pas la possibilité d’intervenir sur le fond des textes, les tribunes sont publiées sous la seule responsabilité de leurs auteurs.

En raison de la législation qui s’applique en période préélectorale, la tribune de la majorité municipale ne paraîtra pas ce mois-ci. 

Courbevoie Bleu Marine

Crise sanitaireL’actuelle crise sanitaire mondiale a révélé nos faiblesses et  la dépendance de la France vis-à-vis de l’étranger en matière de santé. Alors que nous consacrons 11 % de notre PIB pour la santé, nous pouvions espérer une meilleure organisation de la lutte contre cette épidémie. 

Faute d’anticipation et de réaction rapide et afin d’éviter la saturation des hôpitaux et des morts supplémentaires, l’État a imposé un strict confinement national alors que nos régions étaient inégalement touchées. Une situation qui résulte de la politique d’économie menée depuis 10 ans, ayant entraîné la fermeture de près de 100 000 lits d’hôpitaux. 

Cette pandémie nous a fait retrouver d’anciens réflexes comme le lavage des mains avec un simple savon de Marseille ! Les écrans en plexiglas dressés aux caisses des magasins et des administrations annoncent le retour des hygiaphones, une invention française créée suite à l’épidémie de grippe de 1945 ! Ils retrouvent maintenant tout leur intérêt pour protéger efficacement les employés recevant du public. 

Que penser de l’utilité du masque ? Suite aux nombreuses déclarations contradictoires du gouvernement, les qualifiant d’abord d’inutiles, puis de contre-productifs, ils sont finalement devenus obligatoires, notamment dans les transports en commun. Alors que l’Académie de médecine a recommandé le port du masque pour tout le monde, l’arrêté du maire de Sceaux obligeant ses habitants à en porter dans l’espace public a été suspendu ! 

Là où le gouvernement a manqué de réactivité, de nombreux maires, comme à Courbevoie, ont su prendre les décisions qui s’imposaient pour protéger leurs habitants : dépistage, distribution de masques gratuits, mise en place d’un couvre-feu, désinfection des rues... 

Avec la consommation de masques jetables apparaît une nouvelle pollution : des masques ou des gants jonchant le sol. Des incivilités inadmissibles et potentiellement dangereuses ! 

En matière de médicaments, cette crise a souligné notre désastreuse dépendance au marché mondial : 80 % de nos principes actifs sont fabriqués essentiellement en Chine et en Inde, suite aux délocalisations progressives cherchant à toujours produire aux plus bas coûts. Cette politique entraîne déjà des ruptures gênantes et s’avère catastrophique en période de pandémie.

À la sortie de cette épreuve, notre pays doit absolument réagir pour retrouver son indépendance et sa souveraineté en matière de santé. Pour cela, nous devons en priorité réindustrialiser notre pays : c’est une question de survie.

Floriane Deniau, conseillère municipale [email protected]

Tél. : 06 51 73 26 85


Tous pour Courbevoie

Après le confinement, des priorités pour mieux vivre à CourbevoieNotre pays sort d’un confinement de 8 semaines, sans équivalent dans notre histoire. À Courbevoie, l’épidémie a frappé durement avec le décès en avril de 116 personnes, 3 fois plus qu’en avril 2019 et 2018. Nous saluons leur mémoire et témoignons notre soutien à leurs proches, ainsi qu’à ceux qui les ont accompagnées dans leurs derniers moments. 

La crise sanitaire n’est pas finie, loin s’en faut. Mais, à l’heure où notre pays tente de retrouver une vie normale, cette épreuve collective peut nous permettre de modeler notre futur différemment en revenant à l’essentiel.

L’école a été le premier service public fermé et sa remise en route  laborieuse montre combien elle est  vitale pour notre société et pour notre avenir. La Ville est d’abord responsable des bâtiments et elle doit assurer les nombreux travaux rendus nécessaires, notamment dans  les sanitaires, par  les  règles d’hygiène renforcées qui vont longtemps nous accompagner.  Dans la campagne municipale, nous plaidions aussi pour une restructuration complète du Val, afin que cette structure joue bien mieux son rôle auprès des familles et porte une ambition éducative renforcée pour nos jeunes.

Dans le domaine fondamental de la santé, Courbevoie se distingue par des dépenses quasi nulles, là où Nanterre et Puteaux consentent des efforts de 7 et 3 millions d’euros par an. Nous proposions de mettre en place une maison de santé avec des professionnels en secteur 1. Cela nous semble plus nécessaire que jamais. 

Pour les mobilités, il aura fallu cette crise sanitaire sans précédent pour qu’enfin soit favorisée la mobilité à vélo, efficace et incontournable compte tenu de la promiscuité des transports en commun. Il y aura enfin des pistes cyclables sécurisées à Courbevoie, nous nous en félicitons. 

De même voulions-nous donner priorité aux piétons et aux personnes à mobilité réduite. Là encore, un partage de voirie plus en leur faveur est rendu indispensable par la distanciation physique d’un mètre. Mais le maire de Courbevoie n’en est pas encore là, pour qui « l’esprit des Courbevoisiens n’est pas à une rue piétonne avec des commerces »…

Notre Ville ira de l’avant avec des idées, des équipes et des fonctionnements nouveaux. Nous sommes fiers d’avoir apporté beaucoup de propositions neuves ces derniers mois. Nous ne désespérons pas que soit un jour mieux valorisé le potentiel de Courbevoie, en assumant de nouvelles priorités.

Alban Thomas, conseiller municipalPrésident de groupe

[email protected]

Tél. : 07 83 73 05 92

Ensemble, agissons pour Courbevoie !

Et si ensemble on imaginait le Courbevoie d’après ?La crise sanitaire va nous obliger à nous réinventer, à Courbevoie comme ailleurs. 

Administrer la ville seul dans un bureau ne suffit plus. 

Au contraire, la sortie de crise va exiger de l’énergie, du dialogue, de l’audace. 

C’est pourquoi j’ai demandé au maire de réunir un conseil municipal et de le diffuser en ligne.

Pourtant, les mesures effectivement mises en œuvre par la Ville ne sont pas à la hauteur de la situation, bien loin des annonces qui nous ont été faites : distribution tardive d’un seul masque par foyer, par exemple. Pourquoi les Villes voisines sont-elles plus réactives ? Les vieilles méthodes montrent plus que jamais leurs limites : absence de concertation, autosatisfaction confortable, y compris lorsque ça ne marche pas.

Je mesure l’ampleur du défi :  la crise va continuer d’affecter profondément notre quotidien, beaucoup d’entre nous vont se retrouver plus vulnérables qu’avant. Cependant, je suis convaincue que ce défi nous offre aussi l’opportunité de faire ce que certains disaient impossible.

Imaginons Courbevoie plus attentif, plus solidaire, avec une mairie qui agit fortement pour soutenir les Courbevoisiens, en particulier les plus fragiles. 

Ainsi, nous avons proposé lors du dernier conseil municipal la gratuité de la cantine pour toutes les familles – proposition reprise par le maire ; et pour nos commerces, le remboursement du loyer ainsi que l’installation de plexiglas et la distribution de kits sanitaires. 

À plus long terme, ce sera un engagement fort pour l’accès aux soins, pour nos seniors, pour le logement.

Imaginons Courbevoie plus soutenable, plus apaisé, en repensant le partage de l’espace public. Se déplacer à pied ou à vélo doit être plus facile, plus sûr : engageons une réflexion sur la piétonisation de certaines rues, comme la rue de Bezons, pour permettre la distanciation et participer à la transition écologique. 

Nous avons tous pu apprécier l’apaisement de la RD7 sur les quais de Seine, pendant le confinement. Nous continuons de proposer sa transformation pour accueillir des allées arborées, cyclables et piétonnes. 

Les difficultés économiques toucheront aussi les finances de la Ville. Mais plutôt qu’une excuse pour l’inaction, cela doit nous donner le courage de revoir nos priorités, de mettre fin aux dépenses pharaoniques. Plus que jamais, nous devons nous projeter dans l’avenir, ensemble – il n’y a pas de meilleur moyen de sortir d’une crise. 

Aurélie Taquillain, Catherine Écran, Guy Rayer, Jean-Philippe Élie, Dominique Fratellia

Ensemble, agissons pour Courbevoie !

Europe Écologie les Verts

Vivement l'été (2)Des journées d'activités sportives individuelles se tiendraient au stade Jean-Pierre-Rives, proposant par exemple des initiations avant les inscriptions de la rentrée, suivies de séances de cinéma en plein air le soir. Les berges de Seine seraient réservées aux vélos et aux piétons les week-ends, offrant des aires de jeux pour enfants et des tables de pique-nique dans les parcs.

Tout en maintenant des règles de distanciation physique, la Ville transformerait ainsi l'été en un temps régénérateur avant la rentrée.

Ghizlaine Guessous, conseillère municipale é[email protected]

Conseiller municipal non-inscrit

Vivement l'été (1)Depuis le 11 mai, Courbevoie est sortie du confinement. Après cette période éprouvante reviendra bientôt l’été et peut-être de meilleurs jours, nous le souhaitons tous pour notre commune.

L’occasion se présente de faire un effort autour des animations et donner à la ville un air de vacances ; pensons aux nombreux habitants qui n’auront pas la chance de partir cette année et de pouvoir se changer les idées.

Quelques propositions :

La piétonisation temporaire de zones commerçantes permettrait de rendre des rues plus agréables et respirables...

Karim LARNAOUThttps://karimlarnaout.blogspot.com/

TRIBUNES

Conseiller municipal non-inscrit

Pour un hommage aux victimes du coronavirusChers amis, nous avons tous rendu hommage à nos soignants et à tous ceux qui œuvrent pour notre pays.

Mais il convient de rendre hommage à nos morts.

Dans notre République, accompagner ses morts est une marque de respect.

En France, beaucoup vont mourir du coronavirus dans la solitude.

Pour les proches, cette situation est déshumanisante et triste.

Ce problème va pourtant bien au-delà du drame familial. C’est un deuil qui nous concerne tous. Toutes ces victimes qui sont tombées méritent de mourir dans la dignité.

Honorons nos morts en décrétant un deuil national.

Arash Derambarsh06 60 29 40 46

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