Numéro 37 • Juin 2017LE MAGAZINE DES LOCATAIRES D’ARCHIPEL HABITAT

www.archipel-habitat.fr

La vie des quartiers Une fête des voisins exceptionnelle au Blosne

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P. 5

> En pratiqueLe tri des déchets se simplifie

P. 13DOSSIER

Les ascenseursP. 8

> Nouveau programme de renouvellement urbainLancement de la concertation

P. 3

questions à

Plaisirs d'habiter N°37 I Juin 2017 I Directrice de la publication : Nathalie Appéré I Rédactrice en chef : Cécile Belard du Plantys I Rédaction : Arnaud Guillou I Conception et réalisation : www.liner-communication.fr I Crédit photos : Gwénaël Saliou I Tirage : 14 500 exemplaires I Impression : Imprimerie Tirex Docuworld.

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<NATHALIE APPÉRÉ,PRÉSIDENTE D’ARCHIPEL HABITAT

Le 16 février dernier, j’ai signé avec le Président de la République François Hollande en déplacement à Rennes un protocole d’engagement qui marque une nouvelle étape dans l’élaboration de notre dossier de rénovation urbaine. L’État a ainsi confirmé son souhait de soutenir ce beau projet dont l’ambition est d’apporter un cadre de vie agréable et accessible à tous, en accompagnant à hauteur de 100 millions d’Euros sur 500 millions ces investissements qui profiteront aux quartiers prioritaires de notre ville.

Cette recherche d’un engagement fort de l’État a été pour moi une priorité de mon mandat de maire comme de présidente d’Archipel habitat. Ce programme de rénovation urbaine est un levier majeur dans mon ambition de réduire les inégalités sur le territoire.

Pour Archipel habitat, l’impact sera majeur. Le Blosne et Maurepas sont deux quartiers retenus comme prioritaires d’intérêt national pour ce nouveau programme de renouvellement urbain et le secteur Normandie Saumurois à Villejean a été retenu comme quartier prioritaire d’intérêt régional. Notre parc de logements y est développé, tout particulièrement sur le Gros-Chêne à Maurepas.

Désormais, la concertation avec les habitants va pouvoir débuter : ensemble, nous allons réfléchir au contenu du projet et aux modalités de sa mise en œuvre.

Cette phase d’élaboration du projet se fera avec les locataires d’Archipel habitat. À Maurepas, où nous allons engager une grande opération de restructuration-requalification, de nombreux ateliers urbains et réunions publiques vont débuter. Nous comptons sur vous pour réussir à nos côtés l'amélioration de la vie dans le quartier.

Je vous souhaite une agréable lecture de ce nouveau numéro de Plaisirs d’habiter.

LE NOUVEAU PROGRAMME DE RENOUVELLEMENT URBAIN

Désormais, la concertation avec les habitants va pouvoir débuter : ensemble, nous allons réfléchir au contenu du projet et aux modalités de sa mise en œuvre.

Tours de Maurepas

LES ÉQUIPES D’ARCHIPEL HABITAT VIENNENT À VOTRE RENCONTRE AU PIED DE VOTRE IMMEUBLE.

MERCREDI 28 JUIN

Quartier Le Blosne, Square des Grisons

JEUDI 29 JUIN

Quartier Villejean, Rue Vincent Auriol

DU 28 AU 30 JUIN 2017

3 ATELIERS DANS VOTRE QUARTIER

POUR VOUS METTRE AU VERT,

VOUS AVEZTOUTES LES

CARTES EN MAIN

RECYCLER, RÉPARER, RÉCUPÉRER,

JARDINER, IMAGINER

VENDREDI 30 JUIN

Quartier Maurepas, Allée de Brno

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la vie des quartiers> MIEUX VOUS CONNAÎTRE

Jennifer habite dans le quartier. Elle est venue avec sa fille sur les stands de création de figurines à partir de bouteilles de lait recyclées : « ce sont mes enfants qui m’ont appris le tri » explique-t-elle. Face à elle, Martine, une autre maman, avoue qu’elle ne sépare pas encore ses déchets : « je suis située au dernier étage, je n’ai pas envie de descendre trois poubelles différentes ! » Elle remarque cependant que toute cette semaine les services de la Ville de Rennes et de Rennes Métropole ont installé des bennes un peu partout à Bréquigny dans le cadre de l’opération Tritou. « Elles prennent des places de parking, mais il faut avouer que ça peut être utile pour les gens qui ne peuvent pas aller en déchetterie se débarrasser d’encombrants, faute de permis de conduire ou de voiture. » Sous les tentes, les bénévoles en service civique de

l’association Unis-cité animent les ateliers auprès des enfants et discutent avec eux de situations qu’ils connaissent, le jet de déchets par la fenêtre des immeubles sur leur terrain de jeu, par exemple. Arrive Joëlle qui passe ici par hasard : « je me promenais, j’ai voulu voir ce qu’il se passait. Je suis contente, car on vient de m’informer de l’existence d’un numéro vert gratuit que l’on peut appeler lorsqu’on a de gros objets à se débarrasser, ce qui est mon cas. Et je ne voulais pas déranger mes amis pour ça ! »

Au cours des vacances scolaires, des

enfants de Bréquigny ont participé à des ateliers de

sensibilisation sur le recyclage à travers des jeux au pied de

leurs immeubles. Une action qui a

également permis d’informer les

parents.

RENNES

QUARTIER BRÉQUIGNY

RENNES

QUARTIER CLEUNAY

RENNES

QUARTIER LE BLOSNE

DÉCHETS : LES FAMILLES S’INFORMENT

Ce sont mes enfants qui m’ont appris le tri

> Retrouvez plus d’informations sur le tri des déchets dans ce numéro en page 14, rubrique en pratique ou sur http://dechets.rennesmetropole.fr

« C’est un quartier agréable, annonce Marie, 72 ans, qui habite à Cleunay depuis 46 ans. Un village dans la ville, en quelque sorte. » Christiane, le même âge, venue s’installer ici après son mariage, confirme : « Avec son collège, son lycée, la campagne juste à côté, et bientôt le métro, je pense même qu’il va être très prisé par les jeunes couples ! » Nicole, de deux ans leur cadette, apprécie le fait que tout le monde se connaît ici, au moins de vue. Dans le hall d’entrée, autour d’une table où trônent jus de fruits, boissons chaudes et petits gâteaux, tous ces habitants se retrouvent pour

échanger et rencontrer d’autres voisins. Cité et Médiation et différents bailleurs sociaux dont Archipel habitat ont organisé pendant quelques mois ce moment de convivialité. Pour Marjorie, animatrice à Cité et Médiation, « c’est également l’occasion de présenter notre association. Les gens peuvent ainsi nous appeler lorsqu’ils rencontrent des problèmes de voisinage. Nous les recevons sur rendez-vous au centre social, sur le secteur ouest de Rennes. C’est gratuit, il suffit de nous appeler au 09 83 75 28 23. »

Et un café, pour se rencontrer ! Tous les derniers mardis du mois, pendant le premier semestre, les habitants sont invités à l’heure du thé dans le hall du 21, rue Ferdinand de Lesseps. Un moment sympathique, en fin d’après-midi, pour discuter ensemble. Les gens

peuvent ainsi nous appeler lorsqu’ils rencontrent des problèmes de voisinage.

Traditionnellement la fête des voisins de l’îlot Grisons/Le Strat est toujours un grand moment de convivialité et d’échanges. Cette année, à l’occasion du départ à la retraite de Marcel Lévêque, agent de proximité d’Archipel habitat et véritable figure du quartier, nombreux sont les locataires qui ont tenu à lui « faire sa fête ». Un couscous géant préparé par une locataire a été dégusté par plus de 150 personnes. Square Alexis Le Strat, au pied des immeubles, barnums, tables, bancs, sono, toute une organisation pour une fête qui s'est poursuivie toute la soirée. Le soleil n’était pas dans le ciel mais dans les cœurs !

UNE FÊTE DES VOISINS EXCEPTIONNELLELa fête des voisins de l’ilot Grisons/ Le Strat a été exceptionnelle cette année par son ampleur. Séquence émotions…

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la vie des quartiers> MIEUX VOUS CONNAÎTRE

Le festival Coquecigrues, qui propose des spectacles jeunes et tous publics, a organisé une journée spéciale sur la dalle de Villejean au mois de mars, dont le Magic Meeting qui a mobilisé des enfants du quartier pour sa préparation. De nombreux spectateurs se sont déplacés pour voir ces manifestations gratuites qui se sont déroulées sous un grand soleil ; les locataires d’Archipel habitat avaient été conviés par affichage dans tous les halls. Archipel habitat a apporté une aide financière à la réalisation du Magic Meeting.

RENNES

QUARTIER ITALIE

DERNIÈRES LIVRAISONS

BONJOUR VOISINS !

ACIGNÉ, « L’ALLEGRO »19 logements locatifs

Architecte : XD Architectes

CHAVAGNE, « LOBÉLIA »19 logements locatifs

Architecte : Paumier Architectes Associés

RENNES, « LA BADIANE »27 logements locatifs et une cellule commerciale

Architecte : Atelier WRA

BETTON, « LE LÉGUER » 32 logements locatifs

Architecte : JP Meignan Architecte : Convergence Architecture

ORGÈRES, « LA DENTELLIÈRE »25 logements locatifs

Festival Coqueci-grues

RENNES

QUARTIER ATALANTE-BEAULIEU

Savez-vous qui cuisine la meilleure soupe de Rennes ?Comme chaque année, les habitants de différents quartiers se regroupent à la fin de l’hiver pour préparer ce plat chacun à leur façon. Nous avons suivi ceux du square Quentin, sous l’impulsion de Guillaume : « Nous avons parlé de ce projet entre voisins lors d’une réunion sur la réhabilitation de nos logements, il y a quelques jours. Cette soupe, c’est une bonne occasion de faire quelque chose ensemble, de mieux se connaître. Square Quentin, il y a déjà une petite vie de quartier, les gens sont sympas ! » Autour de lui, quelques habitants préparent les

légumes, dont Samuel et Christine. « C’est une création, explique-t-elle en souriant, la soupe du roi Arthur ! Aidés par Archipel habitat, nous avons fait nos courses dans une épicerie bio et ramené patates douces, panais, carottes et oignons. Le secret, c’est la crème fraîche pour l’onctuosité et la cannelle pour l’exotisme ! ». 24 soupes ont été goûtées le soir. Malgré tous leurs efforts, l’équipe a été devancée cette année par la préparation du conseil des parents d’élèves de Trégain suivie du collectif Vivre ensemble Maurepas !

LA BONNE SOUPE !

C’est une création, la soupe du roi Arthur !

Quand je vois qu’une rencontre Bonjour voisins a lieu, je descends tout de suite !

« J’aime bien la vie du quartier. Mais ce n’est pas toujours facile de discuter ensemble : les gens ne se connaissent pas tous, ici. Alors quand je vois qu’une rencontre Bonjour voisins a lieu, je descends tout de suite ! » Pour Marie-Jo, pas question de rater une occasion de croiser des nouvelles personnes. Cet après-midi, c’est elle qui met l’ambiance, accompagnée de son accordéon. « Je joue pour différents événements, parfois même je m’installe sur un banc, dans les espaces verts. En vrai, depuis que je joue de la musique, c’est plus facile, on vient m’écouter jouer,

les gens me connaissent ! » Autour d’elle, des habitants des tours des différents bailleurs sociaux de l’allée de Lucerne prennent le goûter ensemble et échangent. Hans-Clovis, médiateur social de Carrefour 18, explique : « Habituellement, nous organisons ces moments de rencontre dans le hall d’un immeuble. En ce début de printemps, nous avons choisi de les faire à l’extérieur pour profiter du beau temps, mais aussi pour permettre aux habitants de différents immeubles de se connaître. »

RENNES

QUARTIER VILLEJEAN

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le dossier> LES ASCENSEURS

Les ascenseurs, une priorité pour les cinq ans à venir

...

Des ascenseurs plus accessibles pour les habitants, des normes de sécurité qui évoluent, à la fois au profit des utilisateurs mais aussi des ascensoristes en charge de leur réparation : un peu plus d’un ascenseur sur cinq va être bientôt changé, avec des travaux qui ont déjà commencé dans certains bâtiments. « Nous allons installer de plus grandes cabines là où c’est possible, pour plus de confort, avec également des machineries moins sonores pour les voisins, explique Nicolas Decouvelaere, le directeur du développement et du patrimoine d’Archipel habitat. Une meilleure accessibilité, cela signifie aussi des touches tactiles et l’indication sonore des étages pour les personnes malvoyantes. Plus de sécurité, c’est par exemple des détecteurs de présence sur toute la hauteur de la porte, pour repérer également les enfants. »

Un budget en hausseTrois millions d’euros ont été consacrés à la modernisation des ascenseurs lors du précédent plan stratégique de patrimoine d’Archipel habitat (2006-2015). Une somme importante, nécessaire pour répondre à l’urgence des problèmes liés au fonctionnement des ascenseurs, constatés par les locataires dans les enquêtes de satisfaction. Pour cette nouvelle feuille de route (2016-2025), ce sont désormais six millions d’euros dédiés uniquement au renouvellement des ascenseurs, « mais nous n’attendrons pas dix ans pour réaliser ces travaux : l’essentiel sera fait d’ici cinq ans ». Les contrats de maintenance ont aussi été revus, avec un objectif : des délais d’interventions plus réalistes, avec pour la majorité d’entre elles, une durée d’immobilisation ne dépassant pas 24 heures et des charges locatives en baisse sur ce poste.

63 ascenseurs sur les 322 de notre parc seront remplacés dans les prochaines années. En parallèle, nous avons travaillé avec les entreprises en charge de leur entretien pour améliorer les délais, le confort des locataires et pour optimiser les charges.

Nicolas Decouvelaere, le directeur du développement et du patrimoine d’Archipel habitat

L’essentiel des travaux sera fait d’ici cinq ans

Un peu plus d’un ascenseur sur cinq va bientôt être changé

le dossier> LES ASCENSEURS

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Entretien des ascenseurs : vers une meilleure qualité de service

Le matériel neuf est mieux respecté.

Vous constatez que l’ascenseur de votre immeuble ne fonctionne pas bien ou est victime d’une panne ? Un seul réflexe : appeler l’entreprise en charge de son entretien. Son numéro, non surtaxé, est situé dans le hall d’entrée. En effet, le délai contractuel d’intervention commence seulement au premier appel. N’attendez pas que quelqu’un d’autre le fasse à votre place, auquel cas les nouveaux délais inclus dans les contrats d’entretien en cours seraient bien plus longs que prévus.

Contrats d’entretien actuels (depuis 2016)• Remplacement de petites pièces : 4 h* ;• Remplacement de grosses pièces (la

majorité des interventions) : 24 h* ;• Interventions majeures (portes,

moteur…) : 5 jours*.

Ces nouveaux délais d’intervention ont été établis après une enquête de satisfaction réalisée en 2013 auprès d’un panel de 700 locataires de l’agence Ouest qui portait sur les ascenseurs. 40 % d’entre vous avaient répondu et votre avis a été pris en compte. Le remplacement des ascenseurs les plus anciens ou ne répondant plus aux normes actuelles a permis également de réduire le nombre de pannes.

*après le premier appel d’un locataire : ne perdez pas de précieuses heures. Plus tôt l’entreprise est appelée, plus l’intervention aura lieu rapidement.

VOICI QUELQUES EXEMPLES SUR NOS IMMEUBLES PAPU, YVES LE MOINE ET LÉON ÉTIENNE :

En 2010 : 13 pannes par appareil, sur du matériel vétuste.

Après les travaux, évolution vers des ascenseurs entièrement neufs

Depuis 2014, 2,6 pannes par appareil en moyenne par an.

Le remplacement des anciens ascenseurs et les nouveaux contrats d’entretien devraient permettre la réduction du nombre de pannes et de meilleurs délais d’intervention.

Et vous, quelle couleur auriez-vous choisi ?

Les locataires sont maintenant consultés à chaque changement de matériel. Les motifs et des couleurs des matériaux dans les nouvelles cabines dépendent de leur choix.

Rue Andrée Récipon, à Cleunay. Colette et Ange sont venus dans le hall du n°5 participer à la réunion organisée par Archipel habitat pour décider de l’esthétique des prochains ascenseurs, installés entre juin et juillet. « Ils vont entièrement être changés. Une affiche dans notre hall nous a prévenus de la date de ces travaux. Il nous était également proposé de faire un choix sur les futures couleurs dans les ascenseurs. » Autour d’un verre de jus de fruit et de quelques gâteaux sur la table, les voisins entament une discussion sur le sujet. Joëlle utilise les ascenseurs quatre fois par jour. Et se réjouit de ce changement, car elle constatait que les miroirs étaient piqués ; ici, elle se renseigne sur la durée des travaux, un peu inquiète, car sa mère ne peut pas utiliser les escaliers pour monter chez elle. Le personnel d’Archipel habitat la rassure. Patrice regarde les différents modèles de matériaux proposés et indique son choix. Joëlle hésite, puis se décide. D’autres locataires arrivent au fur et à mesure et une dizaine d’entre eux vont ainsi être consultés. Le choix se fera à la majorité.

ASCENSEURS SUR LES 322 DE NOTRE PARC SERONT REMPLACÉS DANS LES PROCHAINES ANNÉES

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Loïc Capitan, agent de proximité au Banat

Didier Cortillot, agent de proximité à Cleunay

« Sur les anciens ascenseurs, le sol en PVC n’était pas plat, la saleté pouvait s’incruster plus facilement, note Didier Cortillot, agent de proximité à Cleunay. Maintenant, ils sont en carrelage et c’est bien plus facile à laver, c’est plus propre pour les locataires. » Les constats faits au quotidien par les agents de proximité ont permis de modifier les matières utilisées pour les sols, parois ou les portes des ascenseurs. Autre exemple, les aluminiums utilisés ont une texture légèrement granuleuse : ils sont moins sensibles aux traces de doigts ou aux rayures. Sur les murs, ce sont désormais des stratifiés d’aspect bois très lisses, loin des moquettes murales qui étaient autrefois posées. « Les cabines sont également moins tristes, éclairées par des spots à LED » termine Didier.

Même constat au BanatDepuis ce printemps, les ascenseurs sont changés dans nos immeubles autour de la place du Banat, au sud de Rennes. Loïc Capitan, l’agent de proximité du secteur, précise qu’un accompagnement a été proposé aux personnes à mobilité réduite pendant la durée des travaux. « Maintenant, les cabines sont plus larges. C’est plus confortable et mieux pour les déménagements, on peut y faire entrer un canapé sans problème. Ça n’a pas forcément été simple pour tout le monde à cause du bruit pendant la durée de l’installation. Mais maintenant, tout le monde est très content ! L’intérieur est tout neuf et les locataires respectent mieux le matériel, tout le monde y gagne. »

COMMENT SONT SÉLECTIONNÉS LES MATÉRIAUX ?Une réflexion avec les habitants mais aussi les agents de proximité permet de proposer des matières à la fois esthétiques et pratiques à nettoyer.

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en pratique

Le tri des déchets se simplifie

EMBALLAGES MÉTALLIQUES• conserves• canettes• bidons• aérosols…

CARTONS• briques

alimentaires• cartonnettes…

ATTENTION !

EMBALLAGES PLASTIQUES• bouteilles• flacons• films et suremballage

de packs d’eau• pots de yaourts et de

crème fraîche• barquettes…

EN VRAC DANS

LE CONTENEUR

PAPIERS• journaux• magazines• courriers et

enveloppes• magazines et

catalogues• papiers…

ORDURES MÉNAGÈRES

VERRE• Bouteilles• bocaux • pots en verre

• Déchets à déposer dans un sac bien fermé

À PARTIR DU 3 JUILLET TOUS LES PAPIERS ET EMBALLAGES SE TRIENT

ET VONT DANS LE CONTENEUR JAUNE

50LMAXI

BIEN VIDER, INUTILE DE RINCER

Les lingettes et les rouleaux de papier toilettes (même indiqués comme biodégradables) ne se jettent pas dans les WC.

Ils créent des bouchons dans les canalisations et des débordements d’eaux usées dans les sous-sols, nécessitant des interventions régulières des techniciens. Les lingettes se déposent dans la poubelle des ordures ménagères. Les rouleaux de papier toilette se déposent dans le bac jaune.

de vous à nous

Il est important qu’Archipel habitat investisse dans le renouvellement des ascenseurs

Sans ascenseur le locataire est très pénalisé

Question aux associations de locatairesNous avons posé cette question aux associations de locataires présentes au conseil d’administration d’Archipel habitat : Archipel habitat double son budget ascenseur et va remplacer 63 d’entre eux sur les 322 de son parc, pour l’essentiel dans les cinq ans à venir. Qu’en pensez-vous ?

Lucienne Mazurais , CLCVLa CLCV est favorable au remplacement de ces ascenseurs. Ils sont un élément de confort nécessaire pour certains locataires, comme les personnes âgées, handicapées, les mamans avec enfants, ou juste pour monter les courses. Sans ascenseur le locataire est très pénalisé. Certains immeubles subissent des pannes répétitives, il faudrait remplacer ceux-ci en priorité. Nous serons très vigilants.

CLCV 02 99 14 23 23 ille-et-vilaine@clcv.org

Jean-Paul Tual, CNLIl est effectivement important qu’Archipel habitat investisse dans le renouvellement des ascenseurs, mais sans oublier de changer les structures lourdes, c’est-à-dire les mécanismes de montée/descente. Ne changer que les cabines ne répond pas aux multiples pannes qui relèvent des autres structures.

CNL 02 99 22 20 50 Cnl35malmoe@orange.fr

Annick Dubois, Indécosa-CGTArchipel habitat a procédé depuis plusieurs années à la mise en conformité de son parc d’ascenseurs vis-à-vis de la loi du 2 juillet 2003 dite urbanisme et habitat. Le remplacement par des matériels neufs nous semble plus judicieux que de coûteux travaux de réfection. La future mise en place du loyer unique oblige à offrir des services égaux à tous les locataires quel que soit l’âge du bâtiment.

Indécosa-CGT 02 99 79 44 47 indecosa35@orange.fr

Michel Guérin, DAL 35Il était temps de changer certains ascenseurs qui commençaient à être âgés. Nous pensons que l’occasion sera saisie d’acquérir un matériel au top de la technologie et de l’esthétique tout en transportant plus de passagers. Le DAL35 ne peut être que pour ces rénovations en espérant que celles-ci supprimeront les comportements de vandales dans les ascenseurs, bien sûr, mais aussi dans tous les espaces communs.

Droit Au Logement 35 06 70 54 72 05 dal35@droitaulogement.org

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Programme accessible en VEFA

Pour en savoir plus renseignez-vous au 02 99 22 26 14 ou sur www.archipel-habitat.fr

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* après déduction des aides de Rennes Métropole 15 14

La réception de l’informationChauffage qui ne dépasse pas les 18 °C, problèmes d’eau chaude : certains locataires sont venus signaler le problème aux chargées de relations locataires de l’agence Sud, Anne Châtillon et Céline Alvarez.

Le diagnosticAnne et Céline alertent le responsable de proximité du secteur, à l’époque Christophe Saint-Georges, en charge de la gestion technique des immeubles : la multiplication des constats des habitants lui fait penser à un problème général. Sur le terrain, il part à la rencontre des locataires pour faire un premier diagnostic et rapidement prévient les prestataires de la sous-station : en effet, pour ces immeubles, l’eau chaude collective est montée en température grâce à une sous-station de chauffage, alimentée par des chaufferies municipales. Le prestataire constate alors que tout est normal auprès de la sous-station mais qu’une perte de pression existe au niveau du réseau côté Archipel habitat.

La prise en chargeAu siège d’Archipel habitat, Stéphane Cadoret, chargé d’exploitation spécialisé, fait intervenir une équipe de prestataires pour réaliser une tranchée de 50 mètres et remplacer ces canalisations par des neuves, plutôt que de colmater la fuite. Pour ne pas pénaliser les habitants, un circuit provisoire est installé pour alimenter les chauffages et l’eau chaude sanitaire sans impacter les charges des locataires.

La communicationLes chargées de relations locataires de l’agence Sud ont régulièrement tenu informés les locataires venus les voir. Le responsable de l’agence Sud a également informé les locataires par annonces dans les halls puis a organisé une réunion avec les locataires début février pour présenter de vive voix le problème auquel tous avaient été confrontés et la manière dont il était pris en charge pour que tout rentre dans l’ordre, ce qui a été rapidement le cas.

à la rencontre des services > LA GESTION D'UN SINISTRE

À SAVOIREn cas de problème de chauffage ou d’eau chaude, n’hésitez pas à discuter avec vos voisins pour savoir s’ils sont également concernés. Si c’est le cas, venez rapidement signaler le problème à votre agence. À l’inverse, si vous êtes seul concerné, contac-tez l’entreprise sous contrat en charge des travaux de plomberie dont le nom est indiqué dans le hall d’entrée de votre immeuble

Quels services interviennent lors d'un sinistre ?Un exemple au BlosneAu milieu du mois de janvier 2015, une canalisation amenant l’eau chaude sanitaire et celle du chauffage a fui dans le sous-sol de l’îlot Banat, dans le quartier du Blosne. Les habitants des quatre bâtiments d’Archipel habitat ont constaté ce dysfonctionnement et prévenu nos services qui ont ensuite pris en charge ce sinistre.

RENNES - VILLEJEAN Les Villas del Sol

Appartements duplex T4 et T5

Rencontre avec...

Au cœur du quartier de la Madeleine, après le pont de Nantes, se trouve le Foyer rennais, le premier ensemble de logements construits par l'office en 1931. Nous y croisons Mme R. et ses 91 printemps, locataire ici depuis 1950, qui nous fait découvrir ces lieux et leur histoire.De nos jours, la rue de Nantes est un long boulevard urbain, cerné sur plusieurs kilomètres par les habitations. « C’était la rue qui traversait notre faubourg, entre le pont de chemin de fer et l’octroi situé un peu plus haut. Après, la ville s’arrêtait, pour laisser place à la campagne. » Entre 1928 et 1932, sous la responsabilité d’Emmanuel Le Ray est édifié le Foyer rennais, la première réalisation de l’Office d’habitations à loyers modérés -qui deviendra Archipel habitat. À cette époque, l’architecte rennais a déjà beaucoup œuvré dans la capitale bretonne : on lui doit la Maison du peuple (1924), la piscine Saint-Georges (1926) ou les Halles centrales, boulevard de la Liberté (1926). « Je suis venue vivre ici en 1950, mais mon mari a été,

avec ses parents, le tout premier habitant à loger au Foyer, en 1931 ! C’était un lieu dans lequel on était très fier d’habiter : il y avait du confort : des toilettes, un grenier, une cave et un séchoir ! » Dès lors, les familles s’installent dans ces habitations modernes. Les enfants jouent autour de la cité-jardin ou sur les buttes encore vierges de l’autre côté de la rue Ange Blaize. Dans ces terrains vagues, ils courent autour des fils à linge tendus par les femmes du quartier. « Ici, nous avions la chance d’avoir des séchoirs en haut des immeubles et nous faisions chacun notre tour notre lessive au sous-sol. »

Une vie de quartierBeaucoup d’ouvriers habitant ici travaillaient aux chemins

de fer. Mme R se souvient aussi de logements réservés aux familles de militaires, aux agents du gaz. « Il n’y avait pas d’usines autour, mais par contre beaucoup de petits commerces, boulangeries, boucheries, grainetiers, merceries, tous les rez-de-chaussées depuis le pont de Nantes étaient occupés ainsi. » Pendant longtemps, de nombreux épiciers de la ville venaient se fournir dans l’entrepôt du grossiste situé en face, désormais rasé. « La vie a changé, pour des raisons multiples. Maintenant, les gens vivent un peu plus renfermés sur eux-mêmes, chacun chez soi. » Pas question pour elle d’agir ainsi : entre ses deux piscines par semaine, son marché du samedi matin, les visites de sa famille ou ses activités en association, Mme

R est bien occupée ! Que ce soit pour le renouveau des jardins ou la réhabilitation du Foyer rennais, elle apprécie qu’on écoute son avis : « Vous vous rendez compte, nous ne sommes que locataires et on nous demande ce que nous voudrions : c’est une chance, quand même. » Aussi imagine-t-elle des solutions qu’elle juge utopiques pour que les gens se parlent : du simple bonjour dans les cages d’escalier jusqu’aux activités collectives, comme le jardinage entre voisins. « Il y a bien longtemps, les gens étaient obligés de se croiser dans les immeubles, ne serait-ce que pour utiliser les buanderies collectives. C’est peut-être ça qu’il faudrait retrouver. » Les travaux de réhabilitation du Foyer rennais devraient débuter en 2018.

Une habitante du Foyer rennais

« Mon mari était un des premiers habitants du Foyer rennais »