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Dossier Presse 2014 Planète Autisme

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Dossier

Presse 2014 Planète Autisme

Nérac (47) - ils nous ont envoyé leurs vœux

Si une cocarde devait être décernée pour la carte de vœux la plus originale

reçue à la rédaction de «La Dépêche», ce serait, à n’en pas douter, au club

taurin que nous la donnerions. Vous êtes nombreux à nous présenter vos

vœux pour 2014, à notre tour, nous vous disons «Bonne année!»: Club taurin

de Nérac (et à Henriette), le proviseur et personnel du lycée De-Romas, le

Nérac Handball-Club, l’USN rugby, Studio Vicente, la Chaîne de l’Espoir, Le

Cristallin à Vianne, le club de volley-ball de Nérac, le RSP, l’hôtel Henri-IV, le

Restaurant d’Albret, Planète Autisme, Ana-Paula Bès, la gendarmerie, Le Cha-cha-Club, Michel Gardère, France Libertés, l’AFM 47, La Concade à

Calignac, les associations viannaises, les conseils municipaux de Nérac,

Andiran, Xaintrailles, Espiens, Condom, le conseil général, Les Vignerons de

Buzet, Resp’Air, Black-Limousine, L’Orée des bois et l’ASSADà Mézin, leses

producteurs d’asperges de Fargues, TGV en Albret, GeorJacLéo, G.

Desméroux (country Lavardac), Maison du floc de Gascogne, office du

tourisme du pays d’Albret. - A suivre.

Nérac. Nous présentons les nôtres

Les œuvres des écoliers et de l'artiste Philippe Issandou devraient envahir toute la rue Debussy d'ici la fin des travaux./Photo Jean-Michel Mazet

L'école Herriot reprend des couleurs

De la peinture sur les mains, sur le visage, sur les

vêtements… les élèves de l’école élémentaire

Édouard-Herriot se sont amusés hier après-midi.

L’organisation de l’atelier décoration a fait tourner

en bourriques les maîtresses, mais Alexandra Dibon

est satisfaite, le projet arrive à son terme. Depuis

octobre déjà, la coordinatrice de l’association CEDP

47 accompagne les élèves aidés par l’artiste

Philippe Issandou, pour qu’ils imaginent leur «ville

rêvée». «Ça s’inscrit dans le cadre de la rénovation

du quartier ,explique-t-elle. En dix semaines de travail

on a vu naître des villes-champignons peuplées de

fées».

Urbanisme bigarré

En plus des trois classes d’Édouard-Herriot, les

associations Tom Enfant Phare et Planète Autisme

ont aussi joué le jeu. «Le 18 janvier, tout sera exposé

pour l’inauguration du quartier» annonce Alexandra

Dibon.

Les urbanistes en herbe sont ravis que l’on se soit

adressé à eux pour des questions d’aménagement

généralement réservées aux grands. Ménelle n’est

qu’en CE1 mais elle a déjà le génie des plus grands

architectes : «Moi j’aimerais habiter dans la ville que

j’ai dessinée, comme ça, j’aurais une piscine dans

les nuages.» Sa petite voisine, Yasmine approuve

«quand les adultes verront les couleurs de nos

peintures devant l’école, ils seront jaloux, ils diront :

j’aimerais bien habiter là.» L’imagination des enfants

fait rire Philippe Issandou : «Ils font toujours des soleils

avec des sourires, ou des cœurs, ils en mettent

partout et ils ne savent pas dire pourquoi. Mais

quand on voit leur travail, avec ces aplats de

couleurs, on voit que Miro s’est inspiré d’eux». Voilà

un bon conseil pour les urbanistes agenais : prendre

exemple sur les écoliers et bâtir des piscines dans les

nuages.

Planète Autisme voit sa liste d’attente s’accroître. Mais les

responsables de l’association doivent gérer une situation

économique compliquée pour continuer leurs actions.

«Nous sommes une association pauvre qui fait un travail

énorme.» À l’heure du bilan 2013, Laurence Franzoni, la

présidente de Planète Autisme, tire la sonnette d’alarme.

L’association qui prend actuellement en charge trente-six

enfants autistes doit maintenir un budget de 70 000n € par an.

«La première année, nous avions la conviction que les choses

allaient bouger rapidement. Malheureusement, il n’y a pas

beaucoup d’avancées. On vit grâce aux subventions, aux

participations, aux dons», déplore Laurence Franzoni.

La présidente a présenté les difficultés rencontrées par

l'association./Photo Jean-Michel Mazet

Bonne santé

Planète Autisme a multiplié les actions l’an dernier pour

pouvoir maintenir sa bonne santé. L’association a ainsi

organisé des conférences, des rencontres avec des

professionnels de la santé, des soirées-concerts, théâtre et

a enregistré un CD, «L’Amour dans les yeux», toujours en

vente. Des fonds espérés et recherchés qui permettraient à

la structure d’aider davantage de malades : «Nous avons

une liste d’attente d’une trentaine de personnes que nous

ne pouvons, pour l’instant, pas accepter.» Au cœur du

problème, un plan autisme datant de mai 2013 et qui n’a

toujours pas été mis en place. Un plan qui permettrait, entre

autres, une meilleure prise en charge psycho-éducative et

phycho-analytique des enfants, des formations pour le

personnel dans les structures spécialisées. Des appels à

projets pour la création d’établissements seraient

également possibles. Mais la situation ne semble pas

pouvoir évoluer. Si les activités de l’année n’ont pas encore

été décidées, les membres de Planète Autisme vont à

nouveau devoir redoubler d’efforts pour offrir leur aide.

Des demandes mais peu de

moyens

Planète Autisme voit sa liste d’attente s’accroître. Mais les

responsables de l’association doivent gérer une situation

économique compliquée pour continuer leurs actions.

«Nous sommes une association pauvre qui fait un travail

énorme.» À l’heure du bilan 2013, Laurence Franzoni, la

présidente de Planète Autisme, tire la sonnette d’alarme.

L’association qui prend actuellement en charge trente-six

enfants autistes doit maintenir un budget de 70 000n € par an.

«La première année, nous avions la conviction que les choses

allaient bouger rapidement. Malheureusement, il n’y a pas

beaucoup d’avancées. On vit grâce aux subventions, aux

participations, aux dons», déplore Laurence Franzoni.

La présidente a présenté les difficultés rencontrées par

l'association./Photo Jean-Michel Mazet

Bonne santé

Planète Autisme a multiplié les actions l’an dernier pour

pouvoir maintenir sa bonne santé. L’association a ainsi

organisé des conférences, des rencontres avec des

professionnels de la santé, des soirées-concerts, théâtre et

a enregistré un CD, «L’Amour dans les yeux», toujours en

vente. Des fonds espérés et recherchés qui permettraient à

la structure d’aider davantage de malades : «Nous avons

une liste d’attente d’une trentaine de personnes que nous

ne pouvons, pour l’instant, pas accepter.» Au cœur du

problème, un plan autisme datant de mai 2013 et qui n’a

toujours pas été mis en place. Un plan qui permettrait, entre

autres, une meilleure prise en charge psycho-éducative et

phycho-analytique des enfants, des formations pour le

personnel dans les structures spécialisées. Des appels à

projets pour la création d’établissements seraient

également possibles. Mais la situation ne semble pas

pouvoir évoluer. Si les activités de l’année n’ont pas encore

été décidées, les membres de Planète Autisme vont à

nouveau devoir redoubler d’efforts pour offrir leur aide.

Des demandes mais peu de

moyens

L'association demande des structures adaptées aux enfants autistes " Le bilan de l'année 2013 ? Et bien nous sommes au regret de dire que les constats sont identiques à ceux avancés lors de notre assemblée générale sur l'année 2012 ", ont

fait remarquer Laurence Franzoni et Nathalie Bongibault, respectivement présidente et vice-présidente de Planète Autisme, lors de l'assemblée générale, mardi soir. Des constats peu optimistes : " Nous continuons de manquer royalement de structures adaptées à l'autisme sur le département. On nous répond "moyens financiers", mais c'est cette réponse qui n'est pas adaptée. Car les moyens existent mais ils ne sont pas utilisés comme il le faudrait !

« Planète Autisme a essayé d'apporter une réponse à la hauteur de ses maigres moyens. " Notre structure accueille 37 enfants mais il y en a autant sur liste d'attente ! Et nous ne pouvons pas à l'échelle de notre association financer un poste de psychologue supplémentaire.

Le nouveau cri d’alarme de

Planète Autisme La sonnette d'alarme est de nouveau tirée par les parents d'enfants autistes et leurs soutiens. Et qu'est-ce qui est prévu en 2014 ? Le même combat… pour faire avancer les choses. Ainsi que des manifestations comme Planète Autisme et ces parents bénévoles s'emploient à les organiser chaque année. " Des manifestations qui nous permettent de récolter des fonds pour financer une partie du soutien que

nous avons mis en place. Et bien évidemment, nous partirons à la recherche de nouvelles subventions. "

Rendez-vous le 10 avril Si Planète Autisme fait appel aux associations pour lui proposer des opérations ouvertes sur le public, l'association a d'ores et déjà quelques atouts dans sa manche. " Nous avons notre CD qui est à la vente et le 10 avril

prochain, nous recevrons la réalisatrice Sophie Robert avec un nouveau documentaire " Quelque chose en plus ", sur les fondamentaux de la prise en charge éducative, comportementale et développementale de l'autisme, aussi appelée ABA ", a ajouté Nathalie Bongibault. À noter que Sophie Robert est l'auteur du documentaire " Le Mur, la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme ", attaqué au tribunal par des psychanalyses qui avaient obtenu au retrait de sa diffusion sur Internet. La

documentariste avait fini par obtenir la fin de deux années de censure auprès de la cour d'appel de Douai. Planète Autisme, 10 rue Debussy, 47000 Agen. Tél. : 09 65 27 57 95

Laurence Franzoni et Nathalie Bongibault ont rappelé la faiblesse des

moyens de l’association. © Photo E. Drouinaud

L'association Planète Autisme propose, jeudi 10 avril, une soirée

autour du documentaire «Quelque chose en plus» sur une

méthode éducative précoce de l'enfant.

«Souvent, on vous dit que ça évolue, que dans dix ans, on aura

trouvé comment aborder l'autisme. Mais pour des parents

d'enfants autistes, dix ans, c'est toute une vie. On ne peut

accepter cela.»

Laurence Fanzoni, présidente de l'association Planète Autisme,

et Nathalie Bongibault-Julien, doivent faire preuve d'une

patience infinie. Comme toutes ces mamans, et papas, qui se

rendent régulièrement dans les locaux de l'association, rue

Debussy, derrière l'école Edouard-Herriot. Car bien peu

d'endroits existent qui prennent en charge, spécifiquement, les

enfants autistes. «Et trop souvent, les professionnels se

contentent d'observer l'enfant, d'analyser. Or, il a été mis en

évidence qu'ils ont besoin d'un apprentissage. Aux États-Unis,

l'autisme est abordé autrement qu'ici en France. On apprend à

repérer un enfant autiste avant qu'il ait atteint l'âge de 18 mois.

Ici, le diagnostic est posé bien trop tard». Les deux mères de

famille se regardent, hésitent à peine une seconde, avant de

poursuivre :

Atelier jeu de cartes à Planète Autisme, un mardi après-midi./Photo

Jean-Michel Mazet

Pour mieux comprendre l'autisme

«Lorsqu'une mère interroge le pédiatre parce qu'elle a remarqué

que «quelque chose n'allait pas», il lui répond très souvent qu'une

mère exagère toujours, qu'elle se fait trop de souci pour rien. Et pire

encore. Lorsque le diagnostic est établi, les psychanalystes vous

disent que c'est un problème de relation mère-enfant. Certains

vont jusqu'à faire patauger l'enfant dans de l'eau pour qu'il

remonte à l'époque intra-utérine. Évidemment, vous imaginez la

culpabilité de la mère !» Il existe une méthode qui a fait ses preuves

pour contrer cette maladie. L'ABA est basé sur l'enseignement,

adaptée à chaque enfant car «chaque autisme est différent».

Dans les locaux de l'association Planète Autisme, c'est ainsi que les

psychologues interviennent. Tous les jours, du lundi au vendredi.

«Nous les accueillons entre une heure trente et deux heures par

semaine. Mais la prise en charge est chère. Les familles ne

participent qu'à hauteur de 195 € par mois. Nous prenons le reste à

notre charge, pour un coût réel de 400 €». 36 enfants sont accueillis

actuellement. Trente sont sur liste d'attente. «Il faut montrer aux

enfants que l'on peut communiquer, qu'une personne n'est pas un

objet, car c'est ainsi qu'ils la voient, ne sachant pas faire de

différence. Ils ne perçoivent pas l'autre. Mais ils peuvent apprendre.

Et plus ils commencent tôt, meilleurs sont les résultats».

Les familles s'endettent et sacrifient souvent tout pour aider leur

enfant : vie professionnelle, vie sociale. En France, un enfant sur 150

est touché par l'autisme.

> Jeudi 10 avril, à 20 h 30, amphithéâtre de la fac du Pin à Agen,

«Quelque chose en plus» de et en présence de Sophie Robert.

Renseignements au 09 65 27 57 95.

Documentaire : «Quelque-chose en plus» Ce documentaire est signé Sophie Robert, productrice du film «Le

Mur» qui avait été retiré de la diffusion sur Internet après la plainte

de trois des psychanalystes filmés puis à nouveau autorisé.

«Quelque chose en plus» traite de la méthode ABA. depuis 2012, la

Haute Autorité de la santé recommande une prise en charge

éducative et comportementale précoce de l'autisme. l

C.D.V.

Un documentaire sur l'autisme " Quelque chose en plus sera projeté ", c'est le titre du documentaire diffusé ce soir, à 20 h 30, à l'amphithéâtre de la fac du Pin, à l'initiative de l'association Planète Autisme. " Ce film raconte ce qui se passe à l'intérieur des établissements qui appliquent la méthode ABA « , explique Laurence Franzzoni, présidente de l'association. Cette méthode est la seule reconnue par la Haute Autorité de santé pour la prise en charge des enfants atteints d'autisme; une méthode reconnue aussi par les parents, bien loin de la prise en charge psychiatrique aujourd'hui dénoncée, " mais encore trop souvent pratiquée. " Le documentaire sera projeté en présence de sa réalisatrice, Sophie Robert.

Atelier jeu de cartes à Planète Autisme, un mardi après-midi

Un documentaire sur l'autisme

" Quelque chose en plus ", c'est le titre du documentaire qui sera projeté ce soir à l'amphithéâtre de la faculté du Pin, à Agen, à l'initiative de l'association Planète autisme. " Ce film raconte ce qui se passe à l'intérieur des établissements qui appliquent la méthode ABA « , explique Laurence Franzzoni, la présidente. Cette méthode est, aujourd'hui, la seule reconnue par la Haute autorité de santé (HAS) pour la prise en charge des enfants atteint d'autisme. Une méthode reconnue aussi par les parents, bien loin de la prise en charge

psychiatrique aujourd'hui dénoncée, mais encore " trop souvent pratiquée ". C'est pour apporter ces témoignages positifs, ce regard sur la maladie de leurs enfants que les membres de Planète Autisme proposent ce film, dans le cadre de la Journée de l'autisme (qui s'est déroulée le 2 avril). Du positif dont ont besoin les familles au quotidien. En effet, " le quotidien, c'est la guerre ", estime Nathalie Bongibault-Julien, la viceprésidente. " Le plan autisme va dans le bon sens. Mais il manque de moyens, sur la scolarisation,

recommandée, mais pas toujours possible, la prise en charge précoce, préconisée par la HAS ". Ce film s'adresse à tous, concerné ou non par l'autisme. À 20 h 30 en présence de la réalisatrice, Sophie Robert. Tarif : 3 euros.

Un documentaire sur l'autisme

Comme tous les ans à pareille époque le club inter générations

des Carcinols de Bargalona vous convie à assister à son

spectacle théâtral qui aura lieu le vendredi 11 le samedi 12 avril

à 20h30 et le dimanche 13 avril à 14h30, à la salle des fêtes de

St Paul d'Espis.

Générations Mouvement 82, telle est la nouvelle appellation

des Aînés Ruraux et cela afin de prendre en compte la

présence de plusieurs générations au sein d'un même club : les

Carcinols sont très représentatifs de ce mélange des âges

puisque des enfants, des «quinquas» et des seniors mettent en

commun leurs talents pour vous divertir au cours de ces

représentations.

Cette année s'y ajoute un engagement de solidarité et d'aide

en faveur d'associations qui par leurs actions contribuent à

aider les enfants autistes et leurs familles : Planète Autisme d'

Agen et L'Ovalie autrement de Valence d'Agen recevront

chacune un don résultant des bénéfices acquis lors de ces

représentations.

Une partie de la recette sera destinée aux associations d'aide aux

enfants autistes. /Photo DDM, D.G.

Saint-Paul-d'Espis. Théâtre et

solidarité avec les jeunes Cette année, comme d'habitude, vous rirez en entendant les

répliques pleines de drôlerie, vous serez émus par le spectacle

présenté par les enfants, vous admirerez le talent des plus

anciens : ces efforts accomplis dans la bonne humeur soutenue

par un dévouement sans faille seront récompensés par votre

présence. Mais en plus, vous aurez l'occasion, en venant nous

voir, de faire œuvre de générosité envers ces deux associations.

L'aide financière que nous leur procurerons contribuera à

améliorer l'ordinaire car l'autisme commence à être connu du

grand public mais les structures en faveur des autistes et de

leurs familles sont loin d'être à la hauteur des besoins.

Après chaque représentation sera offert le pot de l'amitié : ce

sera là un moment de partage et d'explication de la nouvelle

orientation que nous souhaitons donner à notre activité.

Rendez-vous est donc pris pour le vendredi 11 et le samedi 12 à

20h30, le dimanche 13 avril à 14h30 pour la bonne humeur et la

générosité générations des Carcinols de Bargalona.

Voilà que les trois jours de représentations théâtrales des

Carcinols de Bargalona sont terminés et que vient le moment

des bilans: la satisfaction se lit sur le visage de tous les acteurs et

des organisateurs. L'assistance a été nombreuse et a goûté le

spectacle: rires et applaudissements ont fusé au détour d'une

réplique cocasse ou d'une situation comique. La rencontre

après chaque spectacle autour du pot de l'amitié a été un

moment de partage et d'échanges gratifiants et riches

d'émotions.

Le pari des Carcinols en faveur des enfants autistes et leurs

familles, au travers des associations Ovalie autrement et

Planète autisme, est gagné.

.

Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle./Photo DDM, D.G.

Saint-Paul-d'Espis. Théâtre et

solidarité : pari gagné

En plus des spectateurs, des sponsors ont apporté leur concours

à cette généreuse entreprise; qu'ils soient ici remerciés: le maire

de Saint-Paul-d'Espis et son équipe municipale, le Crédit

agricole de Valence d'Agen, les magasins Intermarché de

Castelsarrasin et Valence-d'Agen, la biscuiterie Poult de

Montauban, la société Interoil lubrifiants Mauran, la cave de

Donzac, Thierry et Stéphanie Meffre.

Cette manifestation est donc un encouragement à poursuivre

et nul doute que l'imagination et la générosité continueront à

animer les Carcinols de Bargalona afin de favoriser les valeurs

de solidarité, partage et lien social.

Journée «Rugby sans différence»

L'Agenais Dexter Saint-Louis est sacré champion de France vétérans à Saint-Dié-des-Vosges. …..

Comme chaque année, le comité départemental de rugby de Lot-et-Garonne organise avec le comité départemental de sport adapté du Lot-et-Garonne, la journée «Rugby sans différence» à destination des établissements de jeunes inadaptés mentaux, des jeunes de Planète Autisme et de Tom Enfant Phare, le mercredi 14 mai, sur les annexes du stade Armandie à Agen, de 10 heures à 15 h 30. Yvon Le Mab, responsable de la commission cohésion

sociale et insertion du comité départemental de rugby de Lot-et-Garonne, et Marina Cezard, cadre technique du comité de sport adapté de Lot-et-Garonne, ont réuni leurs équipes afin de préparer activement cette journée. Francis Portes, Christian Lagarde, Thierry Milani et Christian Zanini, membres de la commission cohésion sociale et insertion du comité départemental de rugby de Lot-et-Garonne élaboreront les ateliers et tournois de cette journée, assistés de Laurent Marches, cadre technique au comité départemental de rugby. D'autre part, les présidents du Sporting Union Agenais et leurs cadres sportifs ont donné leur accord pour adjoindre quelques espoirs du SUA et quelques joueurs de Pro D2 pour la signature des posters du SUA 2013-2014. Pour améliorer cette journée ludique, des structures

gonflables seront mises à disposition des jeunes. Il s'agit des structures gonflables Equaliseur Rugby et Funny Rugby, d'Ambian's Animation, de Castelculier. .

Cette journée préparera les jeunes de ces établissements pour la journée régionale qui se déroulera sur le stade Robert-Brettes, de Mérignac, le mercredi 4 juin. Elle sera aussi l'aboutissement des cycles de formation rugby mais aussi les cycles qui seront mis en place dès la rentrée 2014-2015 dans certains établissements Le programme 9 h 45. Arrivée des participants. 10 h 15 : Démarrage des ateliers de découverte de la balle ovale sous la responsabilité de Christian Lagarde, membre de la commission cohésion sociale et insertion du comité de rugby de Lot-et-Garonne. 12 heures : Repas offert aux encadrants et organisateurs par le comité de rugby de Lot-et-Garonne. 13 h 30 : En fonction des niveaux, initiation au toucher ou au flag et mini-tournoi de rugby. 15 heures : Remise des récompenses (tee-shirts, revue Rugbymag et posters du Sporting Union Agenais, offertes par le comité de rugby de Lot-et-Garonne et par le SUA). 15 h 15 : Goûter des participants et encadrants offert par le comité de rugby de Lot-et-Garonne. 15 h 30 : Fin de la journée et retour des jeunes dans leurs établissements. Cette journée sera encadrée par les cadres techniques des établissements, du comité sport adapté, du comité départemental de rugby et de Drop de béton, avec l'aide des joueurs du centre de formation du Sporting Union Agenais et les éducateurs bénévoles du comité départemental de rugby de Lot-et-Garonne.

Le club de L'Eternel printemps et les enfants du centre de loisirs des Iles chanteront ensemble samedi 24 mai, sur la scène du théâtre Ducourneau. La 6e Fête de la famille rassemblera, samedi 24 mai, veille de Fête des mères, les associations et structures municipales à

Agen. De nombreuses animations sont prévues (lire le programme) autour du thème "Le jeu autour du Moyen Age". Temps fort de cette journée : le spectacle qui se déroulera au théâtre municipal Ducourneau, à 17h30. Cette année encore, Cédric Moulié est à la commande. Il accompagnera, avec un autre musicien, une grande chorale intergénérationnelle,

formée des anciens du club L'Eternel printemps et des enfants du centre de loisirs des Iles. Le programme Des animations petite enfance (moins de 6 ans) seront proposées, de 9h30 à 12h30, à la Maison des enfants, par le personnel Petite Enfance de la ville (Crèche collective, RAM, centre de loisirs de Donnefort), l'Udaf et la société People and Baby : jeux d'adresse, de

construction, de société, conte et farandole, la magie de Merlin... Tout tournera autour du Moyen Age. Buffet partenaires et familles, salle des Illustres entre 12h30 et 13h30.

Agen : premières répétitions avant la Fête de la famille

Animations pour tous l'après-midi de 14 heures à 17 heures, place de la Mairie : - ALSH Donnefort : Les duels des chevaliers, la joute endiablée - ALSH Les Iles : Sherwood en fête - ALSH Rêcrè : La taverne des 5 sens - Maison pour Tous La Masse : Le monde des châteaux - Maison pour Tous St Exupéry : Studio médiéval

- Comité départemental handisport 47 : Activités médiévales handisport - Planète autisme /AFM : Parcours médiéval, - CEDP 47 : Bienvenue à Médié-ville - Comité départemental escalade 47 : Les grimpeurs de l'agenais - Agenux : Les clics Agenux - Association LA BAL : Jeux de mains, jeux d'hier - Musée : Livret-jeux du Bestiaire

- CCAS Montesquieu : Le grimoire de Merlin - Association Arts Tifices : Jeux joue - Maquillage par une professionnelle sur le thème du bestiaire. - UNICEF : Ecris ton message Lâcher de ballons à 17 heures. Goûter offert par la Ville pour les participants entre 17 heures et 17h30. Spectacle au théâtre municipal

Ducourneau à 17h30.

Jeudi dernier, la cour dau mois d'avril, au cours de leurs représentations théâtrales, en faveur des enfants autistes et de leur famille. C'est donc en présence des maires de Saint-Paul-d'Espis et de Saint-Vincent-Lespinasse que «Ginette» Gay et Danièle Lacan ont remis à chaque responsable des associations L'Ovalie autrement et Planète autisme un chèque de 1 200 €. Ce furent là des moments de grande émotion, et les mots étaient bien faibles pour traduire ces sentiments de partage et de gratitude. Nul doute que ces dons seront mis à profit pour améliorer le quotidien des enfants dont s'occupent ces associations : «Les besoins sont loin d'être satisfaits, mais ce petit apport est un réconfort et un encouragement pour aller de l'avant.» Cette soirée s'est terminée autour d'un repas sous les marronniers, avec la projection de photos représentatives du théâtre, permettant à chacun de se remémorer les bons moments qui ont jalonné cette généreuse aventure.

La générosité des «Carcinols de Bargalona»

Les associations L'Ovalie autrement et Planète autisme l'ancienne école de

Saint-Jean-de-Cornac était à nouveau animée par les «Carcinols de Bargalona». En effet, ils étaient plus d'une centaine, petits et grands, à avoir

répondu présent pour matérialiser l'élan de générosité né e dotées par les

«Carcinols de Bargalona»./Photo DDM

.

Après la Ligue contre le cancer 47 l'année passée et quelque 5 000 € récoltés, le marathonien Sébastien Larrieu et ses amis s'apprêtent à rechausser les baskets pour la bonne cause. Au programme, «Les 100 km de Millau», les 27 et 28 septembre prochain. Pour l'édition 2014 de la longue course dans l'Aveyron, c'est l'association lot-et-garonnaise Planète Autisme 47 qui sera soutenue financièrement. Une action de solidarité à mettre à l'initiative de l'asso «La Caz à Loulou», présidée par Hélène Péberat. Tous les dons

permettront d'aider Planète Autisme à soutenir l'éveil et l'épanouissement des enfants atteints de troubles autistiques. Pendant que les coureurs avaleront les kilomètres, un soutien sera organisé à Agen avec un flashmob, le 27 septembre à 15 heures, place Wilson. Rappelons que l'autisme concerne un enfant sur cinquante. Planète Autisme 10, rue Debussy à Agen

09 65 27 57 95 ou 06 83 41 86 66

100 km et des dons pour l'autisme

Le 27 septembre, alors que le marathonien Sébastien Larrieu s'élancera pour la course "les 100 km de

Millau", en Aveyron, afin d'aider l'association Planète Autisme, un flashmob sera organisé place Wilson

pour soutenir les coureurs à distance.

Les Agenais sont invités à participer le 27 septembre à 15 heures. © Photo Archives Jean-Louis Borderie

Dans le cadre de la course "les 100 km de Millau", qui aura lieu en Aveyron les 27 et 28 septembre, et à

l'initiative de l'association La Caz à Loulou, présidée par Hélène Peberat, Sébastien Larrieu participe avec

cinq amis à cet événement sportif pour soutenir financièrement l'association Planète Autisme. L'an dernier,

c'est à la Ligue contre le cancer 47 qu'ils avaient dédié leurs pas, lui permettant de recevoir 5 000 euros

de dons.

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L'objectif, pour Hélène Peberat comme pour les coureurs, est donc cette année encore de recueillir le

maximum de dons et de soutiens.

Pour l'occasion, le 27 septembre à 15 heures, un flashmob sera organisé sur la place Wilson. Une manière

de soutenir les sportifs à distance. Pour apprendre la chorégraphie et être fin prêts à la date prévue, une

vidéo a été mise en ligne. Sur celle-ci, tous les mouvements sont expliqués... Il ne reste plus qu'à s'y mettre !

Créée en 2010, l'association Planète Autisme, qui compte 200 adhérents, oeuvre notamment pour la mise

en place d'une prise en charge adaptée aux enfants autistes. Elle se donne également pour mission de

former et d'aider les familles mais aussi de les orienter vers des professionnels. Actuellement, 35 enfants sont

pris en charge. L'association emploie deux psychologues et un moniteur-éducateur.

Agen : un flashmob pour soutenir

l'association Planète Autisme

Les 27 et 28 septembre, Sébastien Larrieu et cinq amis participent à l'épreuve pédestre les 100 km de Millau (Aveyron), et ce à l'initiative de l'association La Caz à Loulou. Ils soutiendront financièrement Planète autisme. L'association encouragera les coureurs en organisant le 27 septembre, à 15 heures, un flashmob, place Wilson. La chorégraphie est à voir sur

Planète autisme, flashmob spécial

100 km de Millau

PLANETE AUTISME : « HAPPY »

flashmob aujourd’hui

Le Droit à l’école Planète autisme dénonce des décisions nuisant à la rentrée d'enfants autistes. L'association est plus habituée aux événements festifs qu'aux coups de gueule. Mais là, « on ne se sent vraiment pas soutenus », estiment ses « Une dizaine d'enfants parmi ceux soutenus par l'association ne feront

pas une rentrée normale faute d'auxiliaires de vie scolaire (AVS) », explique Laurence Franzoni, présidente de l'association Planète autisme. Elle n'a pas l'habitude d'élever la voix. Mais alors qu'aujourd'hui des milliers d'enfants vont franchir la porte des écoles, de jeunes autistes risquent de voir les grilles se fermer devant eux. Lors de la commission « droit à l'autonomie » de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), au

mois de juin, certaines familles ont vu la dotation de ces précieuses heures d'auxiliaires de vie scolaire diminuer pour leur enfant, rendant leur scolarisation dans une école classique compliquée, voire impossible. « Nous avons tiré la sonnette d'alarme dès juillet à la MDPH, avec qui nous entretenons d'ailleurs de bonnes relations. Mais là, on ne se sent vraiment pas soutenus », continue la présidente avec une colère contenue dans la voix. Parcours du combattant

Ce qui fait sortir de ses gonds cette femme au naturel plutôt calme, « c'est le fait que ces heures ont été demandées par les équipes éducatives, réunies en commissions pour évaluer les besoins en heures. Là, ce sont des personnes dans un bureau qui passent outre les avis du terrain ! ». « Nous n'avons pas répondu favorablement à certaines demandes », confirme de son côté la MDPH. La commission du droit à l'autonomie, qui prescrit ces heures d'AVS, a en

effet estimé que, dans certains cas, les demandes étaient trop anticipées, « notamment pour des collégiens, les demandes ont été faites avant d'avoir eu les emplois du temps ».

Même si l'Éducation nationale se doit d'accueillir ces enfants, cette décision est « en totale contradiction avec la loi de 2005 sur l'égalité des chances », estime Nathalie Bongibault, vice-présidente de Planète autisme. Cette loi affirme le droit pour chacun à une

scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile. C'est un coup dur pour ces familles, pour qui le quotidien ressemble au parcours du combattant. Pour scolariser l'enfant, mais aussi, en attendant que la situation se débloque, pour gérer un travail, s'occuper des autres enfants... « Dans certaines familles, on est proche de la déprime », soupire Laurence Franzoni.

L'association a déposé des recours. « Nous sommes en train de les étudier », souligne la MDPH. La commission du droit à l'autonomie doit se réunir le 18 septembre. « Après, cela peut aller très vite. Dans les jours qui suivent, les notifications partent dans les familles et à l'Éducation nationale. » « Cela veut dire une rentrée pour l'enfant au mieux début octobre. Ce sont des actes en contradiction avec le plan autisme. » La présidente ne décolère pas.

Les parents de ces enfants seront, en tous les cas, devant les écoles ce matin. « Si cela se passe mal, nous allons faire du bruit », avancent presque à regret les deux mamans. Un bruit qui a déjà commencé et qui va en s'amplifiant avec la parution d'une pétition « Le Grand Jour », lancée par une association nationale, Vaincre l'autisme. Si elle n'a pas de lien avec les difficultés rencontrées par les familles lot-et-

garonnaises, elle illustre une problématique bien plus large, en dénonçant l'exclusion scolaire des enfants autistes. L'association prépare une flash mob. Anne Gresser [email protected]

Le Droit à l’école

LOT-ET-GARONNE Planète autisme dénonce une baisse des heures Ils sont les auxiliaires de vie scolaire indispensables à la scolarisation de jeunes handicapés. Mais, en juin dernier, la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) n‘a pas répondu positivement à la demande d'une dizaine de familles de jeunes autistes de disposer de ces heures. L'association Planète autisme

a déposé une dizaine de recours pour espérer bénéficier de ces heures nécessaires à la scolarisation en milieu ordinaire. La MDPH a commencé son travail, la commission se réunit le 18 septembre. " Mais si elle accède aux demandes de ces familles, cela veut dire que les enfants n'iront pas à l'école normalement avant le mois d'octobre ", dénonce Laurence Franzoni, présidente de l'association Planète autisme.

Ca danse place Wilson,

Ça court à Millau

Laurence Franzoni, présidente de Planète Autisme 47, était samedi soir l'invitée de l'association Cinq, vingt, cent animations. Pour la deuxième année consécutive, les bénévoles ont décidé d'organiser une manifestation pour soutenir cette cause, déclarée grande cause nationale en 2012 qui peut toucher un enfant sur 150. Le choix d'une action s'est arrêté sur l'organisation d'une

randonnée. Marche contre la maladie le 5 octobre, une date à retenir «Marcher pour Planète Autisme», un appel lancé à tous ceux qui souhaiteraient participer à cette randonnée de 8 km le dimanche 5 octobre qu'il convient de noter d'ores et déjà sur les agendas. Le départ sera donné dès 8 h 30 sur le parking du village avec possibilité en amenant son pique-nique d'un déjeuner commun à l'arrivée (renseignements au 05 53 68 06 01).

La présidente de Planète Autisme a chaleureusement remercié les membres de l'association pour cette action de solidarité qui, espère-t-elle, fera des émules.

Planète Autisme en invitée

Laurence Franzoni et le bureau organisateur de la marche pour

Planète Autisme./Photo DDM, P. G.

Association en quête de dons

Toute participation financière est la bienvenue pour

faire vivre son association qui emploie trois

psychologues nécessaires à l'épanouissement

d'enfants atteints de troubles autistiques.

Un parcours du combattant pour Planète Autisme

qui se bat à longueur d'année pour arriver à boucler

son budget. Le risque de cessation de la structure

existante serait une nouvelle exclusion pour les

enfants, déplore-t-elle. Lasse parfois mais toujours

combattante, Laurence Franzoni l'a encore prouvé

à l'occasion de la rentrée scolaire qui excluait les

enfants autistes du système éducatif alors que c'est

pour eux la meilleure des thérapies.

L'association Cinq, Vingt, Cent a tenu une réunion

jeudi 18 afin de préparer la deuxième édition de la

randonnée au profit de Planète Autisme. Une

réunion à laquelle a assisté Laurence Franzoni,

présidente départementale de l'association.

Course solidaire

Les bénévoles de Cinq, Vingt, Cent, structure

présidée par Thierry Bonfils, soutenus par Colette

Bonnet, ont ainsi décidé d'organiser, dimanche 5

octobre, une randonnée pédestre de 8 kilomètres

sur les coteaux du village. Le départ sera donné dès

8 h 30, sur le parking du village, à quelques pas de la

salle des fêtes. Une pause-café sera prévue sur le

parcours, et l'apéritif offert après la marche.

Une randonnée pédestre pour

soutenir Planète Autisme

Les bénévoles de Cinq, Vingt, Cent, et Laurence Franzoni (au fond),

lors de la préparation de la randonnée. © Photo Photo F. S.

Laurence Franzoni a chaleureusement remercié les

membres de l'association pour leur action de

solidarité qui, espère-t-elle, fera des émules. En ce

qui concerne sa structure, elle emploie trois

psychologues nécessaires à l'épanouissement des

enfants atteints de troubles autistiques.

Ces derniers touchent un enfant sur 150. La

présidente a également rappelé que toute

participation financière serait la bienvenue pour

faire vivre son association. En effet, les choses ne

sont pas simples pour Planète Autisme qui se bat à

longueur d'année pour parvenir à boucler son

budget. « Le risque de cessation serait une nouvelle

exclusion pour les enfants », déplore-t-elle.

Francis Sigl

Participation de 5 euros au profit de Planète

Autisme. Possibilité de déjeuner sur place, avec un

pique-nique sorti du panier. Renseignements au 05

53 68 06 01.

Les enfants autistes ont fait leur rentrée

En fin d'après-midi, Laurence Franzoni, présidente de Planète Autisme (lire notre édition dhier) assurait que les enfants, qui avaient vu le nombre d’heures d auxiliaires de vie scolaire (AVS) diminuer avaient pu faire leur rentrée « grâce à la bonne volonté des équipes pédagogiques » Dans plusieurs cas, en effet, les directeurs des écoles ont accepté d'accueillir les jeunes sur les plages horaires prévues, en mobilisant leurs équipes. Dans un autre cas, un chef d'établissement s'est retrouvé avec un AVS sans élève qu « il a attribué à l’élève qui n'en avait plus ». « Des bonnes volontés que nous saluons >, souligne la présidente, qui dénonce cependant « le bricolage », alors que ces enfants, souvent fragiles,

ont besoin « d'être rassurés ». jeudi 18 septembre, les familles seront fixées sur le sort de leurs enfants.

Planète Autisme a organisé un flashmob dansant, samedi après-midi, place Wilson. Une façon de faire connaître l'association au public et d'accompagner Sébastien Larrieu qui courrait les 100 km de Millau. Sébastien Larrieu vient tout juste de franchir la barre symbolique des 42 km du côté de Millau, qu'à Agen, la musique «Happy» de Pharrell Williams retentit place Wilson. Ils sont une petite trentaine à enchaîner les pas

pour une chorégraphie de 3' 50”, devant les regards amusés de quelques curieux. Les chorés terminées, Hélène Peberat, présidente de Planète Autisme qui organisait ce flashmob, ne cache pas une petite frustration. «Je suis un peu déçue du manque de monde», lâche-t-elle devant un boulevard de la République pour le moins calme un samedi.

Le chat court, les souris dansent

Un soutien dans l'effort «Mais ça s'est bien passé, il y avait des enfants et c'est sympa de se lancer ce genre de défi.» Toute la semaine,

les volontaires ont pu s'entraîner chez eux grâce à une vidéo postée sur Youtube. Les passants du boul'sont, eux, restés un peu plus timides et n'ont pas osé se lancer. Un flashmob qui vise, dans un premier temps, à faire connaître une association qui compte 200 adhérents, prend en charge 35 enfants et qui aide les familles dans leurs démarches. Mais cette journée du samedi était particulière. Un peu plus loin, Sébastien Larrieu s'était lancé à l'assaut des 100 km de Millau et soutenait

financièrement, par la même occasion, Planète Autisme. La danse collective de la place Wilson était une manière de l'accompagner dans l'effort. «C'est une façon de le remercier pour ce qu'il fait et lui montrer qu'on le soutenait et que nous n'étions pas restés dans le canapé à ne rien faire.» Le sportif envoyait régulièrement des petits textos à la présidente pour la tenir informée de l'évolution de la course. Mieux, il a demandé à ce que l'événement parraine Planète Autisme. Une «bonne nouvelle en termes financiers» pour l'association qui a besoin de dons et de soutien pour continuer son engagement pour les enfants. Des efforts moins physiques qu'un raid de 100 bornes mais primordiaux pour le quotidien de dizaines de personnes. K.P.

Dimanche matin, à la grande surprise des organisateurs, 150 personnes ont répondu à leur appel de la marche pour l'autisme. Des particuliers, des familles accompagnées de leur enfant concerné par ce

handicap mais aussi des marcheurs d'associations sportives à l'image de celle de Bon-Encontre, tous unis pour une cause utile. Un chiffre de participants qui a doublé par rapport à l'année dernière. Une opération caritative qui a mobilisé et encouragé à pérenniser cette action. La marraine de la journée Mme Vianneyte de Sinety et la présidente de Planète Autisme 47 Laurence Franzoni

se sont jointes à cette marche. Elles ont répondu et informé sur ce handicap qui touche un enfant sur 150.

Des pas qui font avancer

Loan a remis le chèque à la présidente de Planète Autisme 47. Photo DDM./Photo, PG.

Evoquées également les difficultés rencontrées pour faire vivre la structure qui accueille et aide les enfants autistes par le biais d'ateliers animés par des professionnels. Avec des frais de fonctionnement de 190 000 € par an, Laurence Franzoni est à la recherche chaque année de 90 000 € pour boucler son budget.

Subventions de communes, dons, actions associatives elle lance un appel pour cette cause encore peu reconnue. Le chèque de 800 € remis dimanche par Loan, ira abonder ce budget. Le président de l'associaton Cinq, Vingt, Cent loisirs a remercié tous les participants en leur donnant rendez-vous au premier dimanche d'octobre 2015. Le pique-nique pris en commun a permis d'échanger sur

ce handicap, chacun ayant promis de servir de relais à cette cause dans son propre entourage.

Depuis sa création en janvier 2010, l'association Planète Autisme a su prouver son dynamisme à travers diverses actions au profit des personnes atteintes d'autisme et de

troubles apparentés, des familles et professionnels : conférences, mise en place d'ateliers éducatifs, formations pour les parents et les professionnels… Avec un taux de prévalence d'un enfant sur 150, l'autisme fait en effet partie à ce jour des causes nationales les plus importantes. L'association compte actuellement 200 adhérents mettant en évidence cette nécessité de prise en compte.

Concert à l'église, au bénéfice de

Planète Autisme, ce soir

À ce jour, 36 enfants sont pris en charge et l'association emploie 3 psychologues et un moniteur éducateur. À l'heure où des établissements financés par l'ARS

poursuivent encore une prise en charge psychanalytique pour nos enfants, l'association se bat au quotidien pour obtenir un agrément permettant un financement complet des prises en charge, pour poursuivre son activité et essayer de répondre à toutes les familles qui la sollicitent, faute de prises en charge adaptées dans le département et les départements limitrophes. Afin que Planète Autisme puisse continuer à œuvrer

auprès des familles pour une meilleure prise en charge des enfants (petits et grands) atteints de troubles du spectre autistique, elle a besoin de soutiens financiers. C'est dans ce cadre que l'ensemble de cuivres de Villeneuve-sur-Lot organise un concert le samedi 18 octobre, à 20h30, en l'église de Layrac, afin de pouvoir récupérer des fonds. Entrée libre avec une quête organisée à l'entracte.

L'orchestre de cuivres de Villeneuve sera en concert à l'église, aujourd'hui./Photo B. G.

Depuis sa création en janvier 2010, l'association Planète Autisme a su prouver son dynamisme à travers diverses actions au profit des personnes atteintes d'autisme et de

troubles apparentés, des familles et professionnels : conférences, mise en place d'ateliers éducatifs, formations pour les parents et les professionnels… Avec un taux de prévalence d'un enfant sur 150, l'autisme fait en effet partie à ce jour des causes nationales les plus importantes. L'association compte actuellement 200 adhérents mettant en évidence cette nécessité de prise en compte.

Concert à l'église, au bénéfice de

Planète Autisme, ce soir

À ce jour, 36 enfants sont pris en charge et l'association emploie 3 psychologues et un moniteur éducateur. À l'heure où des établissements financés par l'ARS

poursuivent encore une prise en charge psychanalytique pour nos enfants, l'association se bat au quotidien pour obtenir un agrément permettant un financement complet des prises en charge, pour poursuivre son activité et essayer de répondre à toutes les familles qui la sollicitent, faute de prises en charge adaptées dans le département et les départements limitrophes. Afin que Planète Autisme puisse continuer à œuvrer

auprès des familles pour une meilleure prise en charge des enfants (petits et grands) atteints de troubles du spectre autistique, elle a besoin de soutiens financiers. C'est dans ce cadre que l'ensemble de cuivres de Villeneuve-sur-Lot organise un concert le samedi 18 octobre, à 20h30, en l'église de Layrac, afin de pouvoir récupérer des fonds. Entrée libre avec une quête organisée à l'entracte.

L'orchestre de cuivres de Villeneuve sera en concert à l'église, aujourd'hui./Photo B. G.

Le cross du lycée des métiers Jacques-de-Romas se déroulera demain, de 9 heures à 17 heures. Organisé par les élèves de terminale SPVL (services de proximité et de vie locale) et les professeurs d'EPS, Mme Bonneau et M. Brunet, il aura pour cadre le parc de la Garenne.

Cette année, les élèves courront pour l'association Planète Autisme qui lutte contre un trouble qui touche les enfants. L'autisme, qui n'est pas une maladie mentale, est défini par l'Organisation mondiale de la santé comme un trouble neuro-développemental.

Les lycéens courront pour Planète Autisme

Des dons au profit de l'association Le but des élèves est de récolter un maximum de dons. Ils l'ont fait depuis plusieurs semaines à travers la vente

de «carnets de sponsors». Ils le feront également le jour du cross où des ateliers de jeux permettront aux visiteurs de participer à la collecte. Les fonds récoltés seront directement remis à la présidente néracaise Laurence Franzoni. Le cross comportera six courses avec un circuit pour les filles de 2,5 km et de 3 km pour les garçons. Il y aura un classement et les cinq premiers remporteront un prix. à signaler également la présence de la section aide-

soignante du lycée qui organisera la prise des paramètres vitaux. Venez nombreux soutenir les élèves et participer à une bonne action. Article réalisé par les élèves de la classe 2SPVL

L'an dernier, les élèves ont couru pour l'association ELA./ Photo DDM, D.R.

Laurence Franzoni, le combat d’une vie Deuxième volet de la série sur les femmes qui font

bouger le terroir au quotidien. Cette semaine, une

Néracaise d’origine, élue de l’opposition,

présidente de Planète Autisme et vice-présidente

de Cap Emploi.

L’Hebdo : A propos, vous êtes fortement impliquée au sein de

Planète Autisme. Qu’est-ce qui vous a décidé à agir ?

L. F. : Avec Nathalie Bongibault, nous avons créé cette

association le 12 janvier 2010. On s’est rencontrées à Toulouse,

alors que nous y amenions, plusieurs fois par semaine, nos

enfants atteints de troubles autistiques. Un jour, nous nous

sommes dit « pourquoi pas monter la même chose à Agen ? ».

L’Hebdo : Comment avez-vous pu mettre en place un tel

projet ?

L. F. : Nous avons été très vite soutenues par Jean Dionis, le

maire d’Agen. Le local appartient à la mairie. Nous portons à

trois, la vice-présidente, le trésorier et moi, le projet et son

développement, comme un travail alors que nous sommes

bénévoles. Aujourd’hui, nous avons recruté trois psychologues

et un moniteur éducatif. Beaucoup de familles viennent vers

nous, dirigées pour la plupart par les collectivités.

Malheureusement, nous sommes obligés d’en inscrire sur une

liste d’attente par manque de moyens. Nous avons la grande

reconnaissance morale de toutes les institutions, mais pas de

financement de l’Etat. D’où la difficulté de faire plus pour ces

familles en souffrance, qui attendent beaucoup de

l’association et notamment la prise en charge des enfants.

L’Hebdo : D’où vient l’argent nécessaire ?

L. F. : On arrive à survivre grâce à de petites subventions, grâce

à des dons et à l’organisation d’événements. Cette année,

Mme la députée Lucette Lousteau nous a beaucoup aidés à

travers la réserve parlementaire. Mais ça reste ponctuel. Devant

la pression importante et constante des familles, c’est difficile.

On vient vers nous, on compte sur nous et souvent les familles

sont très en colère. Et moi, je veux bien soutenir les familles, mais

pas dans la menace et la colère, même si je les comprends. Je

suis dans le même cas qu’elles. Il faut que nous ayons des aides

pérennes afin de poursuivre. Augmenter la participation

financière des parents voudrait dire exclure une frange de la

population. J’ai l’impression que je passe mon temps à chercher

de l’argent. Nous perdons du temps, alors que nous pourrions

agir pour les enfants. Les pays anglo-saxons sont en avance sur

le plan de l’autisme par rapport à la France. Les enfants sont pris

en charge, c’est naturel là-bas. Ici, il faut continuellement se

battre. Nous en sommes au 3e plan autisme lancé par l’Etat et

pas grand-chose n’a bougé. C’est un bon plan, mais il n’y a pas

de ligne budgétaire. A ce rythme, on peut espérer que ça

changera d’ici 20 à 30 ans.

L’hebdo : On sent chez vous, peut-être, une lassitude ?

L.F. : On est tous fatigués, épuisés. Nous représentons une

centaine de familles et prenons en charge 36 enfants, il y en a

autant en attente. Il y a des organismes et il y a Planète Autisme.

Je regrette que des familles attendent durant des années, c’est

perdre du temps sur la progression des enfants, car il est prouvé

que la prise en charge adaptée fonctionne bien. C’est du

gâchis humain et financier de devoir les inscrire dans des

structures très chères, car avec moins de moyens, on pourrait

faire mieux. La prise en charge coûterait alors 1 million d’euros

de moins à la société. On compte 600 000 personnes atteintes

de troubles autistiques en France. Je pense, aussi, qu’il faudrait

faire des évaluations et même sanctionner ceux qui ne font pas

leur travail.

Cathy Montaut

Jusqu'au 20 décembre, à la galerie des Tanneries à

Nérac, se tient l'exposition collective «L'Art d'offrir» avec un large choix de peintures, sculptures et artisanat d'art où Ana-Paula Bes présente une vingtaine de tableaux. «N'étant pas une exposition à thème, le visiteur trouvera des toiles acryliques et croquis à l'encre de Chine. Un choix aussi entre figuratif et plus d'abstraction vers laquelle je tends de plus en plus», explique l'artiste. C'est en 2009 qu'Ana se décide à présenter au public

son travail : «À l'époque, je peignais avec la référence au concret, j'utilisais la peinture acrylique pour sa commodité. C'est une activité de détente qui me déconnecte de journées chargées», précise- t-elle.

Ana-Paula Bes expose ses œuvres aux Tanneries

Ana-Paula Bes devant une de ses dernières œuvres./ Photo DDM Henri Nouilhan

C'est en 2012 qu'Ana explore un autre domaine avec l'encre de Chine ; d'abord le tracé est précis et rigoureux, puis s'enrichit de couleurs. «Devant l'accueil positif de mes nouvelles toiles, j'ai renouvelé mon soutien à Planète Autisme en offrant des croquis à l'association pour réaliser des cartes postales. Cinq modèles ont été choisis qui ont été imprimés gratuitement par ICA Concept à Agen».

L'encre de Chine comme médiateur Délaissant quelque peu plumes et pinceaux, c'est au couteau qu'elle travaille à présent en soignant une technique «de glissé en toute liberté», précise-t-elle enjouée. Et en effet, cette liberté qu'elle s'accorde fait naître des personnages, des scènes de la vie courante qu'elle rehausse de quelques couleurs sans jamais trop charger la scène.

C'est frais, spontané, les personnages vivants inspirent le calme et la douceur ; c'est une philosophie qui lui réussit et qui plaira certainement pour offrir un cadeau original. La galerie est ouverte du jeudi au samedi de 14 h à 18 h (sur RV les autres jours). [email protected]

Nérac : lycéens et aides-soignants sensibilisés à l’autisme

les étudiants aides-soignants du LEP et leur responsable pédagogique Agnès Lopez

.

Les élèves du lycée Jacques-de-Romas ont couru au profit de Planète Autisme

Coordonné par Danièle Bonneau, aidée de Philippe Brunet, le cross du lycée des métiers Jacques-de-Romas s'est déroulé cette année sous le signe de la solidarité. Luc, un jeune souffrant d'autisme, licencié au club

d'athlétisme d'Agen, a d'ailleurs réalisé une belle performance en se classant à la troisième place. Sa présence a notamment permis aux lycéens de prendre conscience des difficultés des parents et enfants confrontés à ce trouble du développement. Laurence Franzoni était auparavant intervenue face à l'ensemble des lycéens sur le thème de l'autisme, mais aussi face aux étudiants de l'antenne néracaise de l'Institut de formation aide-soignant (Ifas) de Cenon. Cette formation, existant depuis sept ans au sein du lycée Jacques-de-Romas, est ouverte aux titulaires de la mention complémentaire d'aide à domicile ou du diplôme d'État d'auxiliaire de vie sociale, préparés au sein de l'établissement. La responsabilité pédagogique de cette formation est assurée par Agnès Lopez, par ailleurs adjointe de direction à l'Ifas.

Exposition Chaque année, dans le cadre du cross et au titre de l'éducation à la santé, les futurs aides-soignants interviennent auprès des coureurs pour leur prendre la tension artérielle ou encore le pouls. Cette année, en parallèle, forts de la rencontre et des échanges avec Laurence Franzoni, ils ont souhaité mettre en place une information sur l'autisme. Ils ont effectué des recherches

pour regrouper des documents qui font l'objet d'une exposition dans le hall de l'établissement, destinée aux élèves et aux personnels. Des documents qui mettent à mal des clichés comme celui voulant que l'autisme soit une maladie mentale. Depuis 1980, l'Organisation mondiale de la santé définit l'autisme comme un trouble neuro-développemental. Les étudiants vont approfondir leurs connaissances sur le sujet avant d'entreprendre diverses actions. Ils vont ainsi

intervenir auprès d'aides-soignants et d'auxiliaires de puériculture du centre hospitalier agenais. « Au départ, nous ressentions une appréhension parce qu'on savait que c'était compliqué pour ceux qui souffrent de ces troubles. Elle a disparu après notre rencontre avec Laurence Franzoni et Luc (le jeune athlète agenais). Ces rencontres et le travail que nous effectuons sur l'autisme nous seront aussi utiles lorsque nous exercerons notre métier »,

commentent les futurs aides-soignants. Les bénéfices réalisés grâce aux jeux et tickets vendus par les élèves sont destinés à l'association Planète Autisme 47.