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1 ETAPES - M ISSION PYROALLIANCE REGLEMENTATION & NORMES Actualisation : Amériques, Asie, EuropehorsUE. E1 VEILLE TECHNOLOGIQUE Technologiesde substitution produit PYROALLIANCE Technologiesémergentes ModificationssouhaitablesdusystèmePYROALLIANCE E2 SEGMENTATION TECHNICO-APPLICATIVE Secteursd’application, pointsfortset pointsfaiblesdusystèmePYROALLIANCE Avantagesconcurrentielsdelasolution PYROALLIANCE E3 VEILLE CONCURRENTIELLE Entreprisesconcurrenteset partsdemarché de cesdernièressur segmentsexploitéspar PYROALLIANCE Entreprises(et partsde marché) dansles secteursexploitablespar PYROALLIANCE E4 ANALYSE DE TROIS SEGM ENTS D’APPLICATION Qualification du marché, exigencespropresàcemarché Quantification du marché: Entreprisesindustriellesintéresséespar la solution(actuellement sanssolution) Lesautresentreprisesdu secteur industriel susceptiblesdes’intéresser àlasolution Lesentreprisesnonsatisfaitesdelasolutionenplacepouvant faireappel à lasolution PYROALLIANCE Lesacteursdu marchéet critèresdechoix Lesprescripteursdumarché E5 SIM U LATIO N FIN AN C IER E Prévisionnel d’activité sur troisans Préconisationspour l’appropriationdumarché E6

Dossier Pyroalliance

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Préparé avec les étudiants de l'ESCTT

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Page 1: Dossier Pyroalliance

1

ETAPES - MISSION PYROALLIANCE

REGLEMENTATION & NORMES

Actualisation : Amériques, Asie, Europe hors UE. E1

VEILLE TECHNOLOGIQUE

Technologies de substitution produit PYROALLIANCE Technologies émergentes Modifications souhaitables du système PYROALLIANCE

E2

SEGMENTATION TECHNICO-APPLICATIVE

Secteurs d’application, points forts et points faibles du système PYROALLIANCE Avantages concurrentiels de la solution PYROALLIANCE

E3

VEILLE CONCURRENTIELLE

Entreprises concurrentes et parts de marché de ces dernières sur segments exploités par PYROALLIANCE Entreprises (et parts de marché) dans les secteurs exploitables par PYROALLIANCE

E4

ANALYSE DE TROIS SEGMENTS D’APPLICATION

Qualification du marché, exigences propres à ce marché Quantification du marché : Entreprises industrielles intéressées par la solution (actuellement sans solution) Les autres entreprises du secteur industriel susceptibles de s’intéresser à la solution Les entreprises non satisfaites de la solution en place pouvant faire appel à la solution

PYROALLIANCE Les acteurs du marché et critères de choix Les prescripteurs du marché

E5

SIMULATION FINANCIERE

Prévisionnel d’activité sur trois ans Préconisations pour l’appropriation du marché

E6

Page 2: Dossier Pyroalliance

1. Réglementation et normes

On peut observer que si la législation française accompagne les modifications de comportement et d’acceptation de la société (contrôle des naissances, PACS, ..), de manière analogue la génération des normes techniques de sécurité est consécutive aux accidents/catastrophes survenues au niveau d’usines chimiques/pétrolières ou nucléaires

Le but de cette partie est de faire un point précis de la norme française (ATEX) qui s’applique aux produits PyroAlliance en matière de sécurité. Il est à noter qu’une grosse partie de ce travail a été effectué par M. Pierre Zyromski lors de son stage de fin de deuxième année.

La note Atex Néo, synthétique et très pédagogique nous a permis de faire un point sur les notions fondamentales des normes ATEX et de leur impact sur le monde industriel.Le contenu de cette note est consultable en annexe 1.

Nous avons extrait de cette note les grandes lignes des principes et prescriptions des normes ATEX

1a) Notion d’atmosphère explosive

2

1966 Feysin (France, pétrole)

1974 Flixborough (Angleterre) 1976 Seveso (Italie, dioxine)

De nombreuses réactions dans l’opinion publique et au niveau du parlement européen

1982 Directive Seveso I 1984 Bhopal (Indie, methyl isocyanate)

Changement profond dans la manière de travailler

1986 Chernobyl (Ukraine, gas radioactif)

1996 Directive Seveso II

2001 Toulouse (France, nitrate d’amonium) 2003 ATEX

2005 Londres (Angleterre, incendie d’un dépôt d’hydrocarbures)

Page 3: Dossier Pyroalliance

1b) Quand peut-on être en présence d’une atmosphère explosive ?

1c) Dans quelles circonstances une Atex explose-t-elle

3

Page 4: Dossier Pyroalliance

1d) Quelles sont les substances les plus dangereuses

Deux classements différents1 : Groupes de gaz (ou subdivisions)2. Classes de températures

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Page 5: Dossier Pyroalliance

1.2. Directive ATEX 1999/192/CE

5

Page 6: Dossier Pyroalliance

La Directive ATEX s’appuie sur la définition de zones à risques d’exploitation

6

Page 7: Dossier Pyroalliance

Les normes auxquelles ont peut se référer sont les suivantes

1.3 Directive européenne 94/9/CE

7

Page 8: Dossier Pyroalliance

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Page 9: Dossier Pyroalliance

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Page 10: Dossier Pyroalliance

10

Page 11: Dossier Pyroalliance

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Page 12: Dossier Pyroalliance

1.4 Analyse de la réglementation et des normes européennes et internationales

Un état de l’art de la réglementation et des normes françaises (certificats ATEX, Ineris, ADR) a été réalisé.Selon Pyroalliance, les normes françaises sont parmi les plus exigeantes (conséquences de Seveso, AZF, ..).Une comparaison des réglementations internationales (ISO),francaises (NF), européennes (EN, IEC), américaines (ASTM, ANSI, …), allemandes (DIN, LN), japonaises (JIS), … sur le champ des segments visés et des équipements étudiés (vannes de sécurité au sens large).Des entretiens amont ont été conduits auprès de responsables de la DRIRE ; des entretiens seront réalisés auprès d’un groupe d’assurance ou de réassurance (Llyod’s ou …) et d’une structure de certification (Veritas, …)Bien que les organisations internationales (comme WTO) tendent à harmoniser les standards, des différences majeures continuent d’existerUne étude approfondie a été réalisée par rapport aux normes américaines et russes.Pour pénétrer ces marchés, les produits Pyroalliance doivent recevoir plusieurs certifications En Europe, CENELEC est l’institution de réference.L’institution russe est le Goststandard.

Analyse des directives américainesAux Etats Unis, l’industrie est régulée par l’OSHA, mais chaque secteur professionnel est soumis aux accords de son association professionnelle de tutelle (ASME, AichE, …).Finallement, ces standards doivent être approuvés par des institutions telles que UL, FM or CSA. Avec quelques différences, des directives semblables à ATEX existent dans ces 2 pays.Aux USA, la directive s’appelle “Hazardous location” ; elle est assez semblable à la directive ATEX, les unités étant identifiées par classe, divisions et groupes. Mais la segmentation intègre le taux de risque.

Le tableau suivant présente les différentes définitions

CLASSES

CLASS I (NEC-500-4) - Those areas in which flammable gases or vapors may be present in the air in sufficient quantities to be explosive or ignitable.

CLASS II (NEC-500-4) - Those areas made hazardous by the presence of combustible dust.

CLASS III (NEC-500-6) - Those areas in which there are easily ignitable fibers or flying present, due to type of material being handled, stored, or processed.

--------------------------------------------------------------------------------

DIVISIONS

DIVISION 1 (NEC-500,4,5,6) - Division One in the normal situation, the hazard would be expected to be present in everyday production operations or during frequent repair and maintenance activity.

DIVISION 2 (NEC-500,4,5,6) - Division Two in the abnormal situation, material is expected to be confined within closed containers or closed systems and will be present only through accidental rupture, breakage, or unusual faulty operation.

--------------------------------------------------------------------------------

GROUPS

GROUPS (NEC-500-2 & 502-1) - The gases of vapors of Class I locations are broken into four groups by the code. A, B, C, and D. Theses materials are grouped according to the ignition temperature of the substance, its explosion pressure and other flammable characteristics.

CLASS II - dust locations - groups E, F, and G. These groups are classified according to the ignition temperature and the conductivity of the hazardous substance.

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Page 13: Dossier Pyroalliance

Le système “Hazardous location “est décrit au niveau du Chapître 5 du « National Electric Codes », écrit par une des associations professionnelles. Comme la marque CE, l’équipement doit être marqué UL aux Etats Unis.

Après un essai concluant, un rapport de test autorise le fabricant à lancer le produit sur le marché. Le produit est marqué avec des détails de certification comme les groupes de gaz A, B, C, D … la zone d’utilisation .. par exemple Classe 1 Division 1. Ces groupes sont définis par la suite.

Les produits exportés doivent remplir les conditions nécessaires … et dans notre cas spécifique les normes pour vannes et réservoirs sous pression. L’existence de mécanismes pyrotechniques nécessite une conformité avec la norme NFTA 1126, un norme pour l’utilisation de pyrotechniques à proximité de personnes.

Heureusement des tables de correspondance existent entre directives françaises et européenne

European & IEC Classification Definition of zone or division North American

Classification

Zone 0 (gases)"G" An area in which an explosive mixture is continuously present or

present for long periods

Class I Division 1 (gases)

Zone 20 (dusts)"D" Class II Division 1 (dusts)

Zone 1 (gases)"G" An area in which an explosive mixture is likely to occur in normal

operation

Class I Division 1 (gases)

Zone 21 (dusts)"D" Class II Division 1 (dusts)

Zone 2 (gases)"G"

An area in which an explosive mixture is not likely to occur in

normal operation and if it occurs it will exist only for a short time

Class I Division 2 (gases)

Zone 22 (dusts)"D" Class II Division 2 (dusts)

Class III Division 1 (fibres)

Class III Division 2 (fibres)

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Page 14: Dossier Pyroalliance

La classification comparée des gaz est présentée dans le tableau ci-dessous

Typical gas European/I.E.C. Gas Group North American Gas Group

Methane I -Acetylene IIC AHydrogen IIC BEthylene IIB CPropane IIA DMetal dust - ECoal dust - FGrain dust - G

Analyse des directives russes

En Russie, les directives Atex doivent être traduites en russe. Le nombre officiel est GOST 12.1.004-85. L’équipement doit être marqué GOST-R

Recommandations pour Pyroalliance

Pyroalliance doit s’engager dans un processus de certification.Pour vendre de nouveaux équipements, Pyroalliance doit se conformer aux exigences de la directive ATEX.Il est donc nécessaire d’obtenir la certification E EX d II C T6 et CE xxx Ex II 2 G d’un organisme certifié tel qu’Ineris, UL-Europe ou le Bureau Veritas. Avoir des équipements « marqués » UL et GostR constitue une condition « sine qua non » pour pénétrer les marchés américain et russe.Pour ce faire, PyroAlliance doit présenter aux organismes de certification les documents suivants : dossier technique et résultats d’essai, plans

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REGLEMENTATION & NORMES

Actualisation : Amériques, Asie, Europe hors UE. E1

VEILLE TECHNOLOGIQUE

Technologies de substitution produit PYROALLIANCE Technologies émergentes Modifications souhaitables du système PYROALLIANCE

E2

SEGMENTATION TECHNICO-APPLICATIVE

Secteurs d’application, points forts et points faibles du système PYROALLIANCE Avantages concurrentiels de la solution PYROALLIANCE

E3

VEILLE CONCURRENTIELLE

Entreprises concurrentes et parts de marché de ces dernières sur segments exploités par PYROALLIANCE Entreprises (et parts de marché) dans les secteurs exploitables par PYROALLIANCE

E4

ANALYSE DE TROIS SEGMENTS D’APPLICATION

Qualification du marché, exigences propres à ce marché Quantification du marché : Entreprises industrielles intéressées par la solution (actuellement sans solution) Les autres entreprises du secteur industriel susceptibles de s’intéresser à la solution Les entreprises non satisfaites de la solution en place pouvant faire appel à la solution

PYROALLIANCE Les acteurs du marché et critères de choix Les prescripteurs du marché

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Prévisionnel d’activité sur trois ans Préconisations pour l’appropriation du marché

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Page 16: Dossier Pyroalliance

Il s’agit de mettre en évidence les solutions de substitution, solutions émergentes par rapport aux systèmes Pyroalliance

2.1. Solutions de substitution

Le travail à réaliser dans cette partie est la découverte des solutions de substitution. Les questions à se poser sont : qui (concurrent) ?, quoi (quelle technologie) ?, comment ?, avec qui ?

Ce travail rejoint celui effectué dans la partie veille concurrentielle. Les personnes contactées sont les suivantes :

DRIRE : RDV le vendredi 2 Décembre M. Deladreue à 15hrs Contact INPI Contact TOTAL (à déterminer) pour atteindre les cabinets d’ingénierie

Afin d’étudier les solutions de substitution, nous avons élaboré un tableau comparatif entre la solution pyrotechnique de PyroAlliance et les solutions électriques, pneumatiques, autonomes, hydrauliques et air utilisées par les concurrents.

Pour chaque solution technologique, nous avons croisé les valeurs techniques des solutions afin de donner une valeur moyenne pour chaque aspect.

Le tableau présente sept colonnes :

1. Adapté à : détermine le secteur d’activité où le produit est applicable2. Diamètres des vannes3. Temps de réaction : temps nécessaire au dispositif pour répondre à l’alerte4. Pression : pression maxi supportable par le dispositif5. Température de fonctionnement : gamme de température où le dispositif est

opérationnel6. Matériaux utilisés : matériaux composant le dispositif7. SAV : comment se présente le service après vente

Les « ? » présents dans le tableau sont les informations manquantes. Des contacts avec les entreprises ont été conduits par mail ou par téléphone pour affiner les informations.

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Page 17: Dossier Pyroalliance

Tableau comparatif des différentes solutions technologiques pour les actionneurs

Type de système(actionneur) Adapté à Diamètre des

vannes Temps de réaction Pression (bars) jusqu'à

Température de fonctionnement

Matériaux utilisés SAV

Pyrotechnie (PyroAlliance)

Satellites / Lanceurs / Industrie / Défense / Aéronautique 457,2 mm 100 à 300

millisecondes De 20 à 500 - 54 °C à + 80 °C

titane, acier inoxydable ou alliage

léger

Tous les 10 ans

Electrique Industrie / Pétrochimie ? Entre 4 et 1050 secondes ? - 40 °C à + 70 °C Bronze,

Aluminium ?

Pneumatique Industrie / Pétrochimie ? ? 10

-30° à +90°C

titane, acier inoxydable ou alliage

léger

?

Autonome Industrie pétrolière / Transports / Pétrochimie ?

Variable : par consommation de

l'énergie? ? ? ?

Hydraulique Offshore ? 250 millisecondes 100 -60°C à 121°CStainless steel or

ductile iron?

Air Industrie ? 10 secondes 6.9 ? Aluminium, acier ?

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Page 18: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

2.2. Mécanismes de vannes

Vanne à ressort

Un ressort est maintenu en position comprimée et est connecté à un actionneur électrique ou pneumatique. A la libération du dispositif de sécurité, le ressort se détend et ouvre la vanne (vanne quart de tour ou à clapet).

Vanne

La vanne est connectée à un actionneur quelconque ou un mécanisme à ressort. La vanne dans sa position initiale laisse le fluide passer.Lors que le mécanisme est déclenché, la vanne vient obturer le passage du fluide.

Vannes quart de tour ou papillon

Une vanne quart de tour ou papillon se compose d’un opercule ouvert permettant le passage du fluide dans sa position de base et obturant le passage en position de sécurité.La vanne est actionnée par un actionneur quelconque.

Système autonome

Un arrête flamme est un dispositif de sécurité autonome. Le coeur du système est constitué de’un ou de plusieurs disques permettant une dispersion de l’énergie grâce au principe de laminage de la flamme.

Tableau de comparaison des différentes vannes

Le tableau suivant compare les avantages/inconvénients des différents types de

vannes

SystèmeDomaine

d’applicationDiamètre

Time of

reaction

Pression maxi

admissible

Température de

fonctionnementFiabilité

Vanne Industrie/pétrochimie 467 mm100 to 300

mm/s10 Pas d’info. Non connue

Vanne à

ressortIndustrie/pétrochimie 427 mm

100 to 300

mm/s10 Pas d’info. Non connue

Vanne quart

de tourIndustrie/énergie 457 mm

100 to 300

mm/s10

de -10 °C to +200

°CNon connue

AutonomeIndustry /

Petrochemistry / Energy

Info non

dispo.

Info non

dispo.Info non dispo. Pas d’info. Non connue

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Page 19: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

2.3.Solutions émergentes

Le but de cette approche est de déterminer ce qui peut menacer les solutions PyroAlliance comme par exemple l’utilisation de Systèmes à Intelligence Artificielle. Toutes ces solutions émergentes qui ne sont parfois qu’au stade idée peuvent s’avérer dangereuses pour PyroAlliance dans le cas d’une industrialisation future. Les contacts pouvant aider dans nos recherches sont les mêmes que ceux précédemment cités.

Le Centre National d’Etudes Spatiales

Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), le Centre national d’études spatiales (CNES), créé en 1961, est chargé de proposer au gouvernement la politique spatiale de la France au sein de l’Europe et de la mettre en oeuvre.

Acteur majeur de l’Europe spatiale, le CNES est force de propositions pour maintenir la France et l’Europe en tête de la compétition mondiale.

Il s’entoure de partenaires scientifiques et industriels avec lesquels sont réalisés les programmes spatiaux qu’il conçoit. Il est engagé dans de nombreuses coopérations internationales, indissociables de toute politique spatiale d’envergure. Plus de 2 400 collaborateurs au savoir-faire spécifique travaillent sur ses différents sites. Cet effectif est composé de près de 1 800 ingénieurs et cadres, dont 35% de femmes.

Le CNES, par sa capacité d’innovation et d’anticipation, participe à l’émergence de nouvelles technologies au service de tous dans les domaines suivants :

• L’accès à l’espace, • Les applications de l’espace pour le grand public, • La maîtrise du développement durable, • La recherche scientifique et technologique, • Les activités liées à la défense.

Conception et test d’une vanne à base d’AMF

L’objectif de ce projet est de proposer une alternative aux vannes pyrotechniques et aux vannes solénoïde d’isolation des circuits fluides des systèmes de propulsion satellite.

Pour cela, c’est un composant en Alliage à Mémoire des Formes (AMF) qui est envisagé pour actionner l’ouverture et la fermeture de la vanne. Les principaux avantages d’une telle solution technologique sont : autorise un nombre de fonctionnements importants, à une consommation électrique réduite, permet des efforts exercés relativement élevés et donc une meilleure étanchéité.En outre, les paramètres « clefs » agissent directement sur le mécanismes

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Page 20: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

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Actualisation : Amériques, Asie, Europe hors UE. E1

VEILLE TECHNOLOGIQUE

Technologies de substitution produit PYROALLIANCE Technologies émergentes Modifications souhaitables du système PYROALLIANCE

E2

SEGMENTATION TECHNICO-APPLICATIVE

Secteurs d’application, points forts et points faibles du système PYROALLIANCE Avantages concurrentiels de la solution PYROALLIANCE

E3

VEILLE CONCURRENTIELLE

Entreprises concurrentes et parts de marché de ces dernières sur segments exploités par PYROALLIANCE Entreprises (et parts de marché) dans les secteurs exploitables par PYROALLIANCE

E4

ANALYSE DE TROIS SEGMENTS D’APPLICATION

Qualification du marché, exigences propres à ce marché Quantification du marché : Entreprises industrielles intéressées par la solution (actuellement sans solution) Les autres entreprises du secteur industriel susceptibles de s’intéresser à la solution Les entreprises non satisfaites de la solution en place pouvant faire appel à la solution

PYROALLIANCE Les acteurs du marché et critères de choix Les prescripteurs du marché

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Prévisionnel d’activité sur trois ans Préconisations pour l’appropriation du marché

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Page 21: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

4. Généralités

Aucune activité ne peut être traitée en abstraction de la concurrence. Dans presque toutes les activités industrielles (sauf pour les produits en phase d’innovation), des concurrents offrent des produits/équipements similaires (avec des fonctionnalités voisines).Les objectifs des concurrents sont les mêmes : se développer, réussir et gagner de l’argent. Les concurrents sont en guerre, combattant pour les mêmes ressources et les mêmes territoire.Il est nécessaire en tout état de cause de connaître ses opposants/concurrents.

“ Si vous êtes ignorant d’à la fois de votre ennemi et de vous même, vous êtes fou et serez battu à chaque bataille

Si vous vous connaissez vous-même, mais pas votre ennemi, à chaque bataille vous subirez une perte.

Si vous connaissez votre ennemi et vous même, vous gagnerez chaque bataille”

Afin d’être compétitif avec vos concurrents, il est nécessaire de faire une veille compétitive et identifier :

Sociétés offrant des produits comparables Sociétés susceptibles d’offrir des produits comparables à CT ou MT Sociétés qui remplaceront le besoin du/des type(s) de produits offerts par

Pyroalliance

Les étapes de travail pour Pyroalliance sont les suivantes :

Collecter les informations sur les sociétés offrant les mêmes équipements; les sociétés concurrentes peuvent être identifiées sur internet où les sociétés présentent leurs produits/équipements.

Transformer l’information collectée en intelligence économique (CIA -Collate and catalogue, Integrate it and Analyse). Il est ainsi possible de recueillir le descriptif produits/équipements avec une brève description de la société, des clients principaux.

Il est donc nécessaire de classer/traiter l’information recueillie.

Deux tableaux présentent les concurrents sur les 2 parties d’équipement (actionneurs et vannes) avec un descriptif des équipements et les coordonnées des entreprises (téléphone, …).

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Page 22: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

Company Product Picture System Features Contact

PyroAlliance Fail-safe

actuatorsPyrotechnic

Fire-safe/explosion proof

04 94 22 86 35

Easy installation

Few maintenance

High reliability / Speed reaction

Can be installed on existing equipment

Fail safe

Actuators FQ

Range

Electric

High reliability / Speed reaction

01 34 07 71 00

Durability

Resist to very harsh conditions

Spring return technology

Automatic return of the valve to a safe position

ISO9001-2000/ATEX/NEMA

Hytork Air Fail

Safe Actuator AIR pressure

Reliability & Flexibility in Process Control

+44 (01453) 827710For larger, higher torque requirement valves

High performance in the fail and powered strokes

High reliability/ Heavy duty design

ALGAS-QA

ActuatorPneumatic

High reliability Norm ISO 9000

450 978 6640Corrosion resistance

Quick-acting operation

Spring return

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Page 23: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

Company Product Picture System Features Contact

Actuator Pneumatic

System "Pignon crèmaillaire"

+41 (0)41 798 22 33ATEX, ISO 5211, NAMUR

Corrosion resistance

Can be installed on existing equipment

EGAI Actuator ARIS

Gamme pPneumatic

High reliability01 60 26 20 25

Use of comprehensive accessories

Servomotor Pneumatic

Adaptable to linear valves

04 72 04 75 17

High reliability

Need few maintenance

Good price

Not bulky

Servomotor with

springElectric

Positive security thanks to the spring

01 34 07 71 00

Speed reaction

Need few maintenance

Protection IP67

Norm ATEX and NEMA

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Page 24: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

Company Product Picture Features Contact

PyroAlliance Industrial valves

Tube diameter: 50 or 150 mm

04 94 22 86 35Pressure : until 50 bar

Material : Steel

Working temperature: - 40°C to + 60 °C

Electric EH 2020

Ball Valve for

Effluent Control

Low Pressure Hydraulic System

(414) 461 9200No accidental discharge

Low Maintenance Cost

NEMA

Butterfly valve

ACRIS

Provide tight shutoff at the full rated pressure of

the valve

7 136 820 000Can be used with corrosive fluids

Reliable

Butterfly valves

Using minimal piping space

04 66 28 28 10

100% factory tested

Low maintenance

Resistance to many inorganic chemicals

Available standards: ISO/DIN…

Electric and pneumatic actuators available

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Page 25: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

Company Product Picture Features Contact

quarter turn

Sturdy

01 34 07 71 00Norm ISO, ATEX, NEMA

Electronic control mechanism

Irreversible mechanical

Fusible link

emergency shut

down check

valves

High performance

05 45 29 60 00

Protect storage tanks for highly flammable

liquids

Safety for personnel

Training program for all customers

Applications in the chemical industries

SEPARFEU®

RANGE valves

Non-return of the liquid

03 85 67 31 00

Remote control

Utilizes the natural force of gravity to close

Sturdy

Low maintenance

Routine inspection twice yearly

Flame arrester

Autonomous  03 89 60 62 70

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Page 26: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

Après une longue recherche sur internet pour trouver les concurrents de PyroAlliance, et une analyse de leurs brochures de présentation, nous en avons déduit que Pyroalliance a des concurrents directs et indirects notamment dans le domaine pétrolier. Les concurrents offrent les mêmes solutions globales pour réduire le risque d’occurrence d’explosion catastrophique, mais avec des actionneurs sifférents (électrique, à pression, pneumatique ou hydraulique) … Avant de conclure cette partie d’étude, il est nécessaire d’interviewer certains concurrents sur des critères importants tels que efficacité, fiabilité, services +, prix ) et à partir de celà en déduire les avantages et faiblesses des produits Pyroalliance.

Company Contact Job Product Service of maintenance Efficiency Availability (time max.) Price (euros)

L.Bernard 01 34 07 71 00   Sells service Motorisation with spring     8 weeks  

Servomotor with batteryEGAI

01 60 26 20 25 M. Guillaumet Manager Electric Actuators   Certification DIN   150 to 3000Pneumatic Actuators

Samson Regulation

04 72 04 75 17M. Boutry Technical

manager

Valves

Depend of the contract If it is included 1 visit / year

Possibility to put 2 valves in parallel

Norm SIL 6 months 100 to 100 000

Pneumatic Actuators with spring

Electrical Actuators

Accessories: Electro valves...

CEPEX 04 66 28 28 10

M. Thomas Etienne

Technical-Commercial

Manual and motorised valvesSell of spare part

Reparation possible Not maintenance

NF et AFNOR certification 15days Public price of 1512Option security

ex. Tap 29505 diameter 50

SNRI 05 45 29 60 35

M. Pairault Jean-Claude

Technical-Commercial

Pneumatic Actuators

       Security valves

ValvesBuracco 03

85 67 31 00   Sells responsible Security valves   Norm SIL 6 weeks 1 000 to 10 000

Emerson (fisher) 04 72 15 98 00

Mme Charmeux Delphine

Technico-Commercial

Positioners and valvesDepend of the contract   15 days 1 000 to 2 000

Example DVC 2000

SED 01 64 45 23 88

M. Vanhaecke Alain

Product manager Valves with membrane   International norms 2 months  

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Page 27: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

D’autres informations ont pu être recueillies auprès des interlocuteurs suivants

Société GEMO (M. Philippe Decroix, 01 39 64 50 16), qui fournit des vannes pour les domaines de la Pharmacie et du Traitement de l’eau.

Société RACO ( M. Claude Guillet, 02 37 46 61 76), qui fournit des vannes pour le secteur nucléaire

Société BRADY ( M. Guillem, 06 11 98 06 45), qui fournit des solutions préventives

La 1ère réunion de restitution des résultats (le 07.02.2006) a été l’occasion d’un réflexion marketing approfondie donnant lieu à des 1ères orientations marketing qu’il convient d’étayer/de valider.

(+) Très grande vitesse de réaction, très faible besoin de maintenance et peu de concurrents avec le même type de technologie

( - ) Certains techniciens sont effrayés/repoussés par le terme “pyrotechnique” et le caractère dangereux porté par le terme pyrotechnique; la voie de solution paraît de parler de réserve d’énergie,

( - ) L’offre présentée actuellement parait un peu courte; il parait plus intéressant de vendre des systèmes de mise en sécurité avec vente d’un catalogue de réponse aux différents types de dangers.

(-/+) Recherche de partenaires pour une co-vente de systèmes de protection absolue contre les dangers Atex (Pyroalliance = airbag de la sécurité) …il convient de garder un positionnement démarqué/d’excellence par rapport à des fournisseurs de clapets à ressort (offre de bas de gamme).Les partenaires doivent choisis avec la plus grande attention (capacité d’entrisme chez les grands pétroliers, industrie chimique … avec complémentarité de positionnement par rapport à Pyroalliance.

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Page 28: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

En ce qui concerne les services

Prestations de maintenanceDes sociétés offrent une prestation de maintenance après installation des équipements

( - ) Pyroalliance ne peut pas offrir ce type de prestation; l’offre pourrait être d’offrir une maintenance/test une fois par an avec un coût de maintenance couvrant largement les moyens engagés.

Les avantages de cette option seraient d’augementer la marge, de rester en contact avec les clients, de rester vivants dans les bases de données fournisseurs … en bref, d’être là …

A propos des stocks( - ) Pyroalliance n’a pas de stock, ce qui lui interdit une opération rapide chez le client ; la

solution pourrait être de constituer des stocks de piéces standard et de rationnaliser la gamme offerte aux clients

Instruction d’utilisation

( - ) Certains concurrents transmettent aux utilisateurs/clients des instructions qui expliquent “Comment installer les actionneurs et les vannes, comment les utiliser … Il s’agit juste d’un papier qui rassure les clients.

Instruction de sécurité sur les vannes

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Page 29: Dossier Pyroalliance

ESCT – Promotion 2006

Quand une vanne est installée, il peut arriver que quelqu’un repeigne les vannes et les instructions de sécurité. Une solution pourrait consister à placer un plastique de protection sur les instructions.

Le produit Pyroalliance ne marche qu’une fois (lors de son fonctionnement) => Par conséquent, il est impossible de prouver l’efficacité du produit.

(-) Une action de promotion consiste à organiser un test public en conviant la presse spécialisée, les clients des compagnies pétrolières, … afin d’expliquer comment l’équipement fonctionne et démonter sa fiabilité

A propos des certifications :

Normes internationales:(-) PyroAlliance n’est pas certifié par les normes. Celà pourrait poser un problème

grave, car la norme “Sil” qui mentionne les objectifs de fiabilité sera vraisemblablement de plus en plus demandée.

Public liability:Avec les nouvelles réglementations, les sociétés industrielles sont responsables de leur sécurité.Pyroalliance peut développer des slogans sur la base de la peur de la catastrophe et de ses conséquences ; elle peut offrir des solutions de doublage des vannes actuellement en place.Il est certainement encore plus efficace de plaider « sécurité/air bag » lorsque le timing exige des remplacer les vieux équipements de sécurité (vannes à clapet par exemple)

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ESCT – Promotion 2006

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ESCT – Promotion 2006

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ETAPES - MISSION PYROALLIANCE

REGLEMENTATION & NORMES

Actualisation : Amériques, Asie, Europe hors UE. E1

VEILLE TECHNOLOGIQUE

Technologies de substitution produit PYROALLIANCE Technologies émergentes Modifications souhaitables du système PYROALLIANCE

E2

SEGMENTATION TECHNICO-APPLICATIVE

Secteurs d’application, points forts et points faibles du système PYROALLIANCE Avantages concurrentiels de la solution PYROALLIANCE

E3

VEILLE CONCURRENTIELLE

Entreprises concurrentes et parts de marché de ces dernières sur segments exploités par PYROALLIANCE Entreprises (et parts de marché) dans les secteurs exploitables par PYROALLIANCE

E4

ANALYSE DE TROIS SEGMENTS D’APPLICATION

Qualification du marché, exigences propres à ce marché Quantification du marché : Entreprises industrielles intéressées par la solution (actuellement sans solution) Les autres entreprises du secteur industriel susceptibles de s’intéresser à la solution Les entreprises non satisfaites de la solution en place pouvant faire appel à la solution

PYROALLIANCE Les acteurs du marché et critères de choix Les prescripteurs du marché

E5

SIMULATION FINANCIERE

Prévisionnel d’activité sur trois ans Préconisations pour l’appropriation du marché

E6

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ESCT – Promotion 2006

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Explicatif des opérations de raffinage

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ESCT – Promotion 2006

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. Plus de 30 procédés de raffinage du pétrole ou sous produits du pétrole

. Le but du raffinage est de séparer différents éléments ou composants du pétrole afin d’obtenir des éléments ou composants afin d’obtenir des produits utilisables.

. En fonction des produits souhaités, des procédés de craquage, viscoréduction, filtration, lavage, extraction au solvant, isomérisation, reformage, alkylation et désulfuration peuvent être utilisés et combinés.

. Le craquage correspond à une réduction de la taille des molécules. Il peut être thermique ou catalytique. La viscoréduction est un exemple de craquage thermique et permet de réduire la viscosité des résidus lourds issus de la distillation sous vide en « coupant » ces produits. On obtient par exemple des fiouls lourds. Un craquage catalytique transforme du distillat lourd (issu de la première distillation) en petites molécules : gaz, essences et gazole. Le reformage catalytique est un processus d'amélioration des naphtas lourd pour obtenir des essences dont l'indice d'octane est élevé.

. Branche industrielle soumise à plusieurs contraintes l’obligeant à modifier ses orientations de production (exigences qualité et variabilité des nappes exploitées) . Evolution possible : Production artificielle de la molécule souhaitée à partir de molécules simples (H2 et CO2) A l’origine, cette méthode fut utilisée pour transformer le gaz naturel en produits plus complexes

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ESCT – Promotion 2006

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La Sécurité au travail - 1- données CNAMTS 1980 2003

Industries chimiques,

phama-ceutiques,

et pétrolières

Toutes branchesCNAMTS

Industries chimiques,

phama-ceutiques,

et pétrolières

Toutes branchesCNAMTS

Nombre de salariés 350 311 14 075 205 274 366 17 632 798

Taux de fréquence des accidents avec arrêt (1) 29 35 13,7 26,9

Taux de gravité des incapacités temporaires (2) 0,81 0,98 0,69 1,35

Sécurité au travail

La première exigence requise de l'industrie chimique est la sécurité des personnes et des biens.

En matière de sécurité au travail, les progrès, certes entâchés en 2001 à Toulouse, sont considérables. Les indicateurs annuels en témoignent et placent la chimie dans le peloton de tête des branches ayant les plus faibles taux d'accident du travail en fréquence et en gravité.

Ce que nous dit l’UIC (Union des Industries Chimiques)

CNAMTS : Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés 1) Taux de fréquence des accidents avec arrêt = Nombre d'accidents par million d'heures travaillées 2) Taux de gravité des incapacités temporaires = Nombre de journées perdues par millier d'heures travaillées