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Douleurs de la personne âgée La prise en charge non médicamenteuse

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Douleurs de la personne âgée

La prise en charge non médicamenteuse

La prise en charge non médicamenteuse

• Le 3e plan de lutte contre la douleur 2006-2010 consacre un axe au développement des moyens non pharmacologiques.

« Le traitement médicamenteux ne constitue pas la seule réponse à la demande des patients douloureux. Les techniques non médicamenteuses de prise en charge de la douleur existent. Les professionnels et les usagers les reconnaissent comme efficaces. Il s’agit de traitements réalisés par des professionnels de santé qualifiés : traitements physiques (massages, kinésithérapie, physiothérapie…), méthodes psycho-corporelles ou comportementales (hypnose, relaxation, sophrologie) ».

Un axe du plan de lutte contre la douleur 2006-2010

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La prise en charge non médicamenteuse

• Les douleurs sont très fréquentes chez le sujet âgé – La personne âgée est souvent polypathologique et polyalgique

(causes multiples, localisations multiples). – La « presbyalgie » n’existe pas mais l’expression de la douleur peut

changer avec l’âge (moindre expression de la plainte, changements comportementaux, troubles cognitifs altérant l’expression verbale, etc.).

– Les douleurs induites par les soins sont particulièrement fréquentes et doivent être prévenues.

Généralités (1)

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La prise en charge non médicamenteuse

• De lourdes conséquences sur la personne – Perte d’autonomie dans les actes de la vie quotidienne, entraînant

isolement social et dépendance. – Apparition de troubles psychologiques et comportementaux.

• Agitation agressivité, apathie, anxiété, dépression, anorexie, mutisme, refus de soins, perte du goût de vivre, etc.

– Troubles du sommeil, entraînant fatigue et diminution de la vigilance et des activités pendant la journée.

– Diminution de la qualité de vie.

• Des retentissements sur les proches et les soignants — Angoisse des proches et risque d’agressivité envers les soignants. — Souffrance et frustration des soignants, avec risque d’épuisement et

de démotivation.

Généralités (2)

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La prise en charge non médicamenteuse

• Diminuer la souffrance c’est-à-dire la douleur ET la détresse émotionnelle associée

• Optimiser le fonctionnement physique et social – Autonomie fonctionnelle – Communication, relations avec les autres, activités – Développer la capacité de coping (le coping englobe l'émotion

produite et le mécanisme ou, en d’autres termes, il désigne le plan d'action mis en place pour s'adapter à ce stress).

• Optimiser la santé, dont le bien-être psychologique

Les objectifs de la prise en charge

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La prise en charge non médicamenteuse

• Une prise en charge de qualité nécessite une attention de tous les instants, de tous et de chacun. – Dans un souci permanent de confort, de sentiment de sécurité et de

bien-être de la personne, notamment lors de la réalisation des soins. – Dans le repérage, le diagnostic, l’évaluation et le traitement

(médicamenteux et non médicamenteux) de la douleur. – Parce que la prise en charge de la douleur doit prendre en compte les

aspects cliniques, biologiques, mais aussi psychologiques et sociaux.

Les compétences cliniques et techniques des médecins, soignants et professionnels non soignants sont certes nécessaires, mais aussi leurs qualités relationnelles (savoir-être) et la qualité de leur environnement professionnel (organisation).

Une pluridisciplinarité nécessaire (1)

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La prise en charge non médicamenteuse

• Chacun peut agir, à son niveau d’intervention, pour soulager la personne. – Même sans avis médical, des moyens simples sont à la disposition de

tous, notamment dans la prévention des douleurs induites. – Le soulagement de la douleur ne se limite pas à la prescription

d’antalgiques : aspects organisationnels, savoir-être, techniques non médicamenteuses.

Dans ce contexte de nécessaire pluridisciplinarité, la qualité des relations entre les professionnels au sein de l’équipe est primordiale.

Une pluridisciplinarité nécessaire (2)

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La prise en charge non médicamenteuse

• L’implication du directeur et de l’équipe d’encadrement (médecin coordonnateur, cadre soignant) est indispensable pour optimiser à la fois le confort de vie des personnes accueillies et le confort des personnels dans l’exercice de leur profession. – La qualité de l’organisation de l’établissement doit être

régulièrement réinterrogée : adéquation entre les moyens humains et techniques et les besoins des personnes accueillies, ressources extérieures, relations entre les professionnels, coordination des soins et de l'accompagnement, planification et anticipation des soins, protocoles, outils de transmission, etc.

L’amélioration de la prise en charge de la douleur peut passer par des changements organisationnels et nécessiter une véritable analyse stratégique au sein de l’établissement.

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Les aspects organisationnels (1)

La prise en charge non médicamenteuse

• La prise en charge de la douleur intervient à tous les niveaux de l’organisation de l’établissement (1) – La formation des personnels

• Qui est formé à quoi ? Quelles compétences sont disponibles au sein de l’établissement ? Quelle complémentarité des compétences ?

– La définition de la responsabilité légale ou déléguée de chacun à son niveau d'intervention

• En termes d’organisation et planification des soins, de prescription, de réalisation d'un soin technique, de réalisation des soins quotidiens d'hygiène et de confort, d’organisation des repas, etc.

• La responsabilité est-elle acceptable et acceptée ? • La valeur donnée au soin est-elle partagée, consentie ?

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Les aspects organisationnels (2)

La prise en charge non médicamenteuse

• La prise en charge de la douleur intervient à tous les niveaux de l’organisation de l’établissement (2) – La circulation et la traçabilité de l’information

• Les moyens de la transmission orale (temps disponible, réunions d’équipes, etc.).

• Les moyens de la transmission écrite (cahier de transmission, dossier de soin, etc.)

– La continuité des soins • Liens informels ou formels établis avec les structures ressources de

proximité : services hospitaliers, centre de lutte contre la douleur (CLUD) équipe mobile, structures de soins palliatifs, etc.

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Les aspects organisationnels (3)

La prise en charge non médicamenteuse

• La prise en charge de la douleur intervient à tous les niveaux de l’organisation de l’établissement (3) – Les moyens humains et matériels alloués au confort des personnes

accueillies, notamment pour prévenir les douleurs induites • Comment sont évalués les besoins des personnes ?

– Capacités de communication, participation spontanée ou non aux activités, pathologies et handicaps, incontinence, fatigabilité, souffrance et douleur, état émotionnel, habitudes de vie, etc.

• Quelles réponses sont possibles en termes de confort physique ? – Installation, mobilisation, déplacement, prévention des douleurs induites par

les soins, savoir-faire, etc.

• Quelles réponses sont possibles en termes de confort moral ? – Information des personnes sur les soins, nombre et disponibilité des

personnels, savoir-être, respect de l'intimité et de la pudeur, repas, personnalisation des soins, de la chambre, du mobilier, souplesse dans l'organisation des soins et des activités, dans les horaires, etc.

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Les aspects organisationnels (4)

La prise en charge non médicamenteuse

• La prise en charge de la douleur intervient à tous les niveaux de l’organisation de l’établissement (4) – Les moyens humains et matériels alloués au confort des personnels

• Le nombre des intervenants professionnels permet-il des relais ou un travail en binôme si besoin ?

• La charge de travail de chacun permet-elle une disponibilité suffisante des professionnels avant, pendant et après les soins ?

• Les locaux et les matériels permettent-ils une ergonomie correcte du soin ? • Le personnel est-il soutenu (groupe de parole, analyse de la pratique, etc.) ?

En termes d’organisation, la prévention des douleurs induites passe par 3 objectifs prioritaires : - anticipation et planification des soins, - temps et disponibilité des personnels, - traçabilité des informations.

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Les aspects organisationnels (5)

La prise en charge non médicamenteuse

• Repérer la meilleure manière d’entrer en contact avec la personne (paroles, regard, toucher, etc.). – Se placer à la hauteur de la personne et la regarder dans les yeux. – Recourir au toucher de façon prudente et appropriée, dans le respect

de l’intimité et de la pudeur de la personne. – Rassurer par des gestes enveloppants, s’ils sont acceptés.

Le vécu douloureux d’une personne est influencé par son environnement affectif et émotionnel, notamment lors de la réalisation d’un soin. La qualité de la relation entre le soignant et la personne est donc primordiale.

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Le savoir-être et le soin relationnel (1)

La prise en charge non médicamenteuse

• Écouter et observer la personne avec respect et sans jugement, instaurer un climat de confiance – Réaffirmer la réalité de la douleur. – Tenter de décoder les comportements, les mimiques, les postures,

les changements de voix, de ton, etc. – Rassurer par des attitudes empathiques.

• Informer la personne de façon adaptée – Sur la maladie causant la douleur. – Sur la douleur. – Sur les traitements possibles, sur leurs avantages et leurs

inconvénients. – Avant la réalisation d’un soin (modalités de réalisation, raison du soin,

bénéfices attendus, etc.). 14

Le savoir-être et le soin relationnel (2)

La prise en charge non médicamenteuse

• Elles ont peu de contre-indications. – Chez des personnes souvent polypathologiques et polymédicamentées…

• Elles sont une alternative ou un complément efficace au traitement médicamenteux ou à d’autres techniques non médicamenteuses, notamment en cas de douleur chronique. – Elles tendent à améliorer l’humeur, réduire l’anxiété, augmenter le

sentiment de contrôle de la personne, relaxer les muscles, améliorer la qualité du sommeil et la qualité de vie en général.

• Certaines sont très simples à mettre en œuvre. – Leur diversité permet un choix possible par la personne de son

traitement, voire son appropriation pour certaines techniques (relaxation, électrothérapie, etc.).

– Certaines ne sont pas remboursées par la sécurité sociale. Leur mise en œuvre exige donc un plus grand engagement de l'établissement.

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Intérêt des techniques non médicamenteuses

La prise en charge non médicamenteuse

• Les manipulations physiques et les exercices de rééducation • Le massage antalgique et le toucher thérapeutique • Les méthodes de physiothérapie • Les techniques cognitives et comportementales • Les aides techniques au positionnement, à la mobilisation,

au transfert • Les techniques médicales et chirurgicales

– La mésothérapie – La radiothérapie antalgique – Les techniques antalgiques chirurgicales

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

La prise en charge non médicamenteuse

• Ces méthodes ont un double objectif 1. Diminuer la douleur. 2. Augmenter la mobilité.

• En redonnant de l’assurance à la personne, elles contribuent à diminuer la peur et l’anxiété.

• La palette des techniques possibles est large – Rééducation par la kinésithérapie, l’ostéopathie, la chiropraxie, la

vertébrothérapie (tractions, manipulations…), etc. • Il est conseillé de demander l’avis d’un kinésithérapeute pour le choix de la

technique la mieux adaptée.

— Des méthodes psycho-corporelles liées à une activité physique sont également possibles : gymnastique douce, méthode Feldenkrais, Yoga, Tai Chi Chuan, Qi Gong, etc.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Manipulations physiques et exercices de rééducation

La prise en charge non médicamenteuse

• Généralités (1) – Le massage est la technique manuelle la plus connue.

• Le contact physique est souvent très apprécié par les personnes âgées, s’il est établi avec prudence, attention, dans le respect de leur intimité et de leur pudeur.

– Les effets antalgiques du massage sont en partie d’origine mécanique et font surtout intervenir des mécanismes réflexes (vasomoteurs, neuromusculaires, psychomoteurs) au niveau de la peau, des tissus conjonctifs et des muscles.

Définition du massage selon le Code de santé publique (Article R4321-3)

On entend par massage toute manœuvre externe, réalisée sur les tissus, dans un but thérapeutique ou non, de façon manuelle ou par l'intermédiaire d'appareils autres que les appareils d'électrothérapie, avec ou sans l'aide de produits, qui comporte une mobilisation ou une stimulation méthodique, mécanique ou réflexe de ces tissus.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le massage thérapeutique (1)

La prise en charge non médicamenteuse

• Généralités (2) – À son action antalgique, s’ajoutent d’autres bénéfices : une détente

physique et psychique ainsi qu’une redécouverte et une réappropriation de son corps par la personne.

• Avant une séance de réadaptation par exemple, le massage favorise la mise en condition de la personne et réduit l’anxiété liée à la possible survenue d’une douleur.

• La qualité de la relation entre le masseur et la personne douloureuse est prépondérante (capacité d’écoute, empathie, etc.).

– Le massage peut être associé à d’autres techniques (thermothérapie, cryothérapie, balnéothérapie…).

– Les contre-indications sont rares (maladies inflammatoires aiguës, fragilité vasculaire, certaines lésions cutanées, hyperesthésie, etc.).

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le massage thérapeutique (2)

La prise en charge non médicamenteuse

• Le déroulement d’une séance de massage – La durée d’une séance varie de 15 minutes à une heure.

• Selon la tolérance de la personne, l’étendue de la région à traiter ou la pathologie en cause.

– Il est conseillé de pratiquer une séance de massage dans un lieu calme, suffisamment chauffé, bénéficiant d’une lumière douce et permettant de respecter l’intimité de la personne.

– La personne est confortablement installée, en recourant si besoin à du matériel spécifique (chaise ergonomique, coussins, supports divers…).

• La position de la personne n’est pas imposée mais choisie en accord avec elle, de façon à obtenir un relâchement musculaire et une position des articulations permettant une détente des éléments péri-articulaires.

• Autant que possible, préférer une position qui permet de voir le visage de la personne et ses réactions.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le massage thérapeutique (3)

La prise en charge non médicamenteuse

• Le respect des règles d’hygiène – Tous les éléments en contact avec la personne massée sont recouverts

d’un drap de massage qui est changé à chaque séance et à chaque personne.

– Le masseur a les mains propres, les ongles coupés courts. Il ne porte pas de bijoux aux mains ni aux poignets.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le massage thérapeutique (4)

La prise en charge non médicamenteuse

• Les 6 manœuvres de base (1) 1. Les pressions glissées

• Les effleurages consistent à glisser les mains sur la peau sans l’entraîner, sans appuyer.

• Les pressions glissées superficielles consistent à glisser les mains sur la peau en cherchant à comprimer et déplacer la peau et le tissu sous-cutané.

• Les pressions glissées profondes consistent à glisser les mains sur la peau en cherchant à comprimer les muscles, voire les tissus péri-articulaires et certains viscères.

2. Les pressions statiques • Les pressions superficielles sont un appui manuel local et superficiel,

sans glissement (peau et tissu sous-cutané). • Les pressions profondes intéressent le muscle, voire les tissus péri-

articulaires et certains viscères. 22

Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le massage thérapeutique (5)

La prise en charge non médicamenteuse

• Les 6 manœuvres de base (2) 3. Les pétrissages

• Les pétrissages superficiels consistent à soulever la peau, à former un pli et à le mobiliser par un mouvement régulier d’allongement longitudinal et transversal.

• Les pétrissages profonds consistent à saisir, soulever et mobiliser les muscles dans un mouvement régulier associant pression, allongement et torsion.

4. Les percussions • Les percussions superficielles consistent à frapper de façon

intermittente les tissus superficiels (peau et tissu sous-cutané). • Les percussions profondes consistent à frapper de façon intermittente

une partie du corps pour atteindre les muscles, voire les tissus péri-articulaires et certains viscères.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le massage thérapeutique (6)

La prise en charge non médicamenteuse

• Les 6 manœuvres de base (3) 5. Les vibrations

• Superficielles, elles consistent à générer des tremblements rapides qui seront transmis aux tissus superficiels sans perte de contact avec la peau.

• Profondes, elles assurent une transmission de ces mêmes tremblements aux tissus musculaires, voire aux tissus péri-articulaires et à certains viscères, sans perte de contact avec la peau.

6. Les frictions • Superficielles, elles consistent à mobiliser le plan des couches

superficielles par rapport aux couches profondes. • Profondes, elles consistent à mobiliser les couches profondes les unes

par rapport aux autres.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le massage thérapeutique (7)

La prise en charge non médicamenteuse

• Définition et mode d’action – Le toucher thérapeutique est un contact cutané direct (peau à peau)

ou indirect (utilisation d’un élément intermédiaire) entre le soignant et la personne, dans le respect de son intimité et de sa pudeur.

– Il permet un relâchement musculaire, une stimulation sensorielle et émotionnelle, un apaisement et un réinvestissement corporel.

• Objectifs – Restaurer la communication entre la personne qui a mal et son

environnement. – En détournant l’attention de la personne de sa douleur, le toucher

l’oriente vers une sensation plus positive. – Par la détente obtenue, il vise à diminuer les tensions musculaires

secondaires à la douleur. – Il vise à favoriser la réappropriation du corps dans son ensemble.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le toucher thérapeutique (1)

La prise en charge non médicamenteuse

• Indications – Le toucher thérapeutique est particulièrement indiqué en cas de

douleur associée à un repli sur soi, une angoisse, des troubles émotionnels, des troubles de l’image et de l’investissement corporels (perception négative du corps, sensation de morcellement, perception exacerbée de la zone douloureuse et moindre du reste du corps, etc.).

• Les précautions – Il est utilisé avec prudence en cas de troubles sensitifs, de certaines

lésions cutanées. – Il n’est pratiqué qu’avec l’accord de la personne, qu’il soit verbal ou

comportemental. • Certaines personnes peuvent vivre le toucher comme une intrusion, une

menace ou une agression.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le toucher thérapeutique (2)

La prise en charge non médicamenteuse

• En pratique – Une séance de toucher thérapeutique se pratique dans un lieu calme,

respectant l’intimité de la personne. – Le contact direct s’exerce par pressions, effleurages, touchers glissés,

percussions, mobilisations passives, etc. – Des éléments intermédiaires peuvent être utilisés (huile de massage,

tissu, balle, etc.). – Le soignant adapte le toucher au fil des réactions corporelles de la

personne (réactions de défense ou relâchement, mimiques, respiration, etc.).

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Le toucher thérapeutique (3)

La prise en charge non médicamenteuse

• La cryothérapie (le froid) • La thermothérapie (le chaud) • La vibrothérapie (ultrasons, ondes de choc) • L’électrothérapie (neurostimulation électrique transcutanée

- TENS) • L’acupuncture et l’électroacupuncture • La réflexothérapie

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (1)

La prise en charge non médicamenteuse

• La cryothérapie (1) – Les propriétés du froid

• Il a une action anti-inflammatoire et vasomotrice. • Il a une action antalgique. • Il a une action relaxante sur le muscle.

– Les indications de la cryothérapie • Douleurs traumatiques (ostéo-articulaires, hématomes, etc.). • Douleurs rhumatismales aiguës ou chroniques. • Douleurs neuropathiques. • Céphalées et douleurs dentaires.

– Les contre-indications et précautions d’emploi • L’hypersensibilité au froid, l’artérite, le syndrome de Raynaud.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (2)

La prise en charge non médicamenteuse

• La cryothérapie (2) – Les modalités pratiques

• La durée d’application du froid dépend de l’épaisseur de la couche de graisse (25 à 60 minutes).

– L’objectif est de diminuer la température cutanée aux alentours de 10-11°C.

• Il existe une grande variété de techniques cryogènes : immersion dans de l’eau refroidie, séjour en chambre froide, utilisation locale de glace (glace pillée dans un linge humide par exemple), gels pré-réfrigérés, sprays cryogènes, attelles isothermes, etc.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (3)

La prise en charge non médicamenteuse

• La cryothérapie (3) – Une technique particulière : la neurocryostimulation (NCS)

• Autrement appelée cryothérapie gazeuse hyperbare, la NCS se base sur un effet antalgique provoqué par un choc thermique.

– La projection de microcristaux de dioxyde de carbone (CO2) à très basse température (-78°C) et à haute pression sur la zone douloureuse provoque un refroidissement brutal.

– Le choc thermique provoque des réactions en cascade : effet anti-inflammatoire, vasomoteur, myorelaxant et antalgique par action sur la conduction de l’influx nerveux.

• Elle est simple d’utilisation et sans grand danger si les précautions nécessaires sont prises :

— Respect d’une distance minimale entre le pulvérisateur et la peau. — Ne pas fixer un point, au risque de lésions cutanées. — Respecter le temps d’application (3 secondes à 1 minute et 30 secondes).

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (4)

La prise en charge non médicamenteuse

• La thermothérapie (1) – La chaleur a trois modes d’action

• Un effet vasodilatateur, qui favorise les conditions métaboliques locales. • Un effet myorelaxant : elle diminue le tonus musculaire. • Un effet antalgique direct par son action sur les récepteurs cutanés à la

douleur et la conduction des influx nerveux. – Ses contre-indications

• Les douleurs inflammatoires et traumatiques. • Certaines affections cutanées. • Une phlébite active.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (5)

La prise en charge non médicamenteuse

• La thermothérapie (2) – La chaleur agit par différents mécanismes selon la source.

• Par conduction, lorsque la source de chaleur est appliquée directement sur la zone douloureuse (boue chauffée - fangothérapie, mélange boue et paraffine chauffé, compresses de gel chauffées, etc.).

– Techniques conseillées pour le soulagement de l’ankylose matinale, des contractures musculaires, des douleurs articulaires chroniques, en préparation à une séance de rééducation, etc.

• Le réchauffement par rayonnement (lampes à infrarouges par ex.) permet une bonne pénétration de la chaleur dans les muscles et les articulations.

– Cette technique présente un risque de brûlure superficielle.

• Le réchauffement par convection après immersion dans un bain d’eau chaude ou de paraffine chauffée.

– Technique contre-indiquée en cas de dermatose avec perte de substance. – Elle ouvre sur tout le champ de la balnéothérapie.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (6)

La prise en charge non médicamenteuse

• La vibrothérapie (ultrasons et ondes de choc) (1) – Les ultrasons

• Ce sont des vibrations acoustiques non perçues par l’oreille humaine. – Leur effet antalgique est lié à leurs propriétés thermiques et mécaniques

(fibrolytiques).

• Ils sont indiqués pour le soulagement des douleurs osseuses, articulaires, tendineuses, et liées à des séquelles fibreuses.

– Ils sont souvent associés à des programmes d’exercices physiques (mobilisations, étirements).

• En pratique, ils sont émis par un appareil appliqué directement sur la zone douloureuse, soit en immersion dans l’eau soit par l’intermédiaire d’un gel de contact.

– Chaque séance dure environ 10 minutes et peut être renouvelée plusieurs fois par semaine.

• Leurs nombreuses contre-indications en limitent l’utilisation chez le sujet âgé (hypoesthésie, tissu cancéreux ou infectés, zones mal vascularisées, prothèses, etc.). 34

Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (7)

La prise en charge non médicamenteuse

• La vibrothérapie (ultrasons et ondes de choc) (2) – Les ondes de choc (ODC)

• Ce sont des vibrations électro-magnétiques, dont l’application nécessite un guidage par échographie afin de cibler la zone d’impact.

– C’est une technique lourde et coûteuse.

• De nouveaux appareils plus maniables produisent des ondes de plus faible puissance.

• Leurs indications majeures sont les calcifications tendineuses et les tendinites chroniques.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (8)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’électrothérapie ou Neurostimulation électrique transcutanée (TENS) (1) – Généralités

• L’électrothérapie utilise les propriétés antalgiques des décharges électriques (théorie du gate-control de Wall et Melzack) transmises par le biais d’électrodes placées sur la peau

– 3 types de courants sont utilisés, selon les combinaisons des valeurs d’intensité et de fréquence (courant I, courant E et courant H).

• Elle est facile à réaliser, d’un coût faible, et souvent très appréciée des personnes.

• Une prise en charge par la Sécurité sociale est possible depuis 2000 (location, achat d’un appareil et des consommables) si la prescription initiale émane d’une structure d’évaluation et de traitement de la douleur.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (9)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’électrothérapie (2) – Les indications

• Soulagement des douleurs neuropathiques, myofaciales, rhumatologiques.

• Soulagement de certaines céphalées. – Déroulement d’une séance

• L’appareil est un petit boîtier relié pendant la séance à la personne par des électrodes autocollantes.

• La position des électrodes dépend du site douloureux et du type de courant utilisé.

• Il est possible pour la personne, après un court apprentissage, de s’auto-administrer le courant antalgique, après réglage des paramètres par le thérapeute.

• La durée du traitement varie de quelques minutes à plusieurs heures, avec plusieurs séances possibles dans la même journée.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (10)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’électrothérapie (3) – Le courant par inhibition sensitive segmentaire ou TENS

conventionnel (courant I) • Il est de faible intensité et de fréquence élevée. • Il provoque une sensation de fourmillements. • L’antalgie produite est localisée, d’installation rapide et de courte durée. • Il est indiqué pour le soulagement des douleurs aiguës et localisées. • Il implique la participation de la personne, qui selon son seuil de

sensibilité, définit l’intensité du courant. • Il est contre-indiqué en cas de stimulateur cardiaque, de phlébite et de

troubles cognitifs sévères.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (11)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’électrothérapie (4) – Le courant par libération d’endorphines (courant E) ou TENS

acupuncture • Il associe une fréquence faible et une forte intensité. • L’effet antalgique est secondaire à la libération d’endorphines. • L’effet antalgique est retardé, progressif et généralisé, et plus durable

que celui produit par le TENS conventionnel. • Il est conseillé pour le soulagement des douleurs chroniques et diffuses. • Il peut déclencher des secousses musculaires rythmées désagréables,

souvent mal vécues par les personnes âgées. • Il est contre-indiqué en cas de stimulateur cardiaque et de phlébite.

– Le courant par hyperstimulation nociceptive (courant H) • Ce courant associe une fréquence élevée et une intensité forte. • Il est peu adapté à la personne âgée.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (12)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’acupuncture – Technique d’origine chinoise, elle est basée sur l’hypothèse de

l’existence de courants énergétiques couvrant la surface du corps. • Ces courants sont stimulés par l’insertion d’aiguilles sur des points

d’acupuncture. • La théorie la plus répandue est que l’effet antalgique serait lié à la

libération d’opiacés endogènes, provoquée par les piqures d’aiguille. • Les indications proposées par le National Instituts of Health américain

(NIH) sont le soulagement des douleurs de type épicondylites, fibromyalgies, lombalgies, myofaciales, céphalées et arthroses, en traitement adjuvant.

– L’électroacupuncture combine acupuncture et TENS. • Elle est contre-indiquée en cas de stimulateur endocardiaque et

d’épilepsie.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (13)

La prise en charge non médicamenteuse

• La réflexothérapie – La réflexothérapie est une forme non traditionnelle d’acupuncture,

dans le sens où les points cibles sont différents des points chinois. • Le principe est fondé sur la supposition que l'on peut agir à distance sur

les viscères en activant un réflexe au niveau d'une zone de l'épiderme. • Elle se pratique en exerçant une pression soutenue, avec le bout des

doigts, sur des zones ou des points réflexes situés sur les pieds (podoréflexologie), les mains et les oreilles. Ces points correspondent à des organes ou des fonctions organiques.

– Les points ciblés par la réflexothérapie se basent sur l’anatomie et la neurophysiologie.

• Ils peuvent associer des points cutanés, sous-cutanés, musculaires et situés sur des trajets nerveux.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les méthodes de physiothérapie (14)

La prise en charge non médicamenteuse

• Objectifs – Ces techniques tentent d’améliorer le vécu de la douleur, en

particulier de la douleur chronique (perception de la douleur et réactions à la douleur).

• Diminution de la douleur rapportée. • Diminution des symptômes dépressifs, de l’anxiété. • Meilleure gestion du stress et développement des stratégies personnelles

de gestion de la douleur (coping). • Amélioration du fonctionnement psycho-social et augmentation de

l’activité physique.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les techniques cognitives et comportementales (1)

La prise en charge non médicamenteuse

• Deux principes d’action – La restructuration des pensées « dysfonctionnelles »

• Analyse de la façon dont les sentiments, les attitudes, les croyances parfois irrationnelles influencent la perception de la douleur.

• Quelle représentation de la douleur ? • Quelle représentation de la cause de la douleur ? • Quelle attitude vis-à-vis de la douleur ?

– La modification des comportements • Diminution des « comportements de douleur » (description de la douleur,

réduction des activités, consommation des médicaments, postures corporelles et mimiques exprimant la douleur, etc.).

• Favoriser les activités apportant du bien-être.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les techniques cognitives et comportementales (2)

La prise en charge non médicamenteuse

• La relaxation, la sophrologie – Ces techniques recherchent un relâchement musculaire et une

détente psychique et émotionnelle. • Elles permettent un meilleur contrôle du stress, facteur d’aggravation de

la douleur. – Elles permettraient un meilleur contrôle de la douleur par une prise

de conscience du corps dans son ensemble. – La personne peut s’approprier certaines techniques de relaxation ou

sophrologie pour les utiliser au quotidien, lui donnant un sentiment de contrôle.

– Les indications principales seraient les douleurs associées à une angoisse, à un mal-être, à des troubles du schéma corporel, etc.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les techniques cognitives et comportementales (3)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’hypnose – La personne est mise dans un état de conscience modifié

temporairement, qui lui permet de faire abstraction de la réalité environnante.

• Le thérapeute suggère à la personne que son expérience douloureuse se modifie en termes de sensation, de perception, de ses pensées et de ses comportements.

• Une séance suit généralement les étapes de pré-suggestion, suggestion puis renforcement de la suggestion.

• L’imagerie guidée – Cette technique utilise l’imagination pour influencer l’état physique,

émotionnel ou spirituel. • Elle est très liée à l’hypnose et suit généralement les mêmes étapes. • Des évocations suscitent des sensations agréables (la chaleur du soleil sur

la peau, le son des vagues, etc.).

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les techniques cognitives et comportementales (4)

La prise en charge non médicamenteuse

• Le biofeedback – Cette technique utilise généralement un instrument de surveillance

d’un paramètre physiologique afin de donner à la personne des informations dont elle n’est pas consciente.

– Le biofeedback électromyographique (mesure de l’activité musculaire) est souvent utilisé en cas de douleur chronique.

– L’efficacité du biofeedback dans le traitement de la douleur chronique n’a cependant pas encore été clairement démontrée.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les techniques cognitives et comportementales (5)

La prise en charge non médicamenteuse

• La distraction (dessin, livre, musique, chant, vidéo, etc.) • Fixer l’esprit sur d’autres centres d’intérêt (télévision, musique,

conversation amicale, loisirs, repas chaleureux, lecture…) atténue la perception de la douleur.

• À l’inverse, l’inactivité laisse l’esprit disponible pour la douleur, qui monopolise l’attention.

• Maintenir des activités et des centres d’intérêt est donc un élément fort de parade à la douleur.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les techniques cognitives et comportementales (6)

La prise en charge non médicamenteuse

• Méthodes de coping • Le coping est la capacité à faire face à une situation. • Les méthodes de coping cherchent à renforcer les moyens de la

personne pour s'adapter au stress lié à la douleur.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

Les techniques cognitives et comportementales (7)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’installation confortable des personnes et la prévention de la douleur au moment d’un transfert, d’une mobilisation sont des éléments essentiels de la prise en charge de la douleur, notamment dans le cadre de la prévention des douleurs induites par les soins. – Améliorer le positionnement dans le fauteuil et dans le lit pour éviter

les répercussions douloureuses, mais aussi fonctionnelles, sociales et psychologiques d’un mauvais positionnement.

– Prévenir la douleur éventuellement provoquée par une mobilisation, par des aides humaines et/ou techniques adaptées.

Ne pas hésiter à demander l’avis

d’un ergothérapeute ou d’un psychomotricien

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Les différents types de techniques non médicamenteuses Les aides au positionnement, à la mobilisation et au transfert (1)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’installation au fauteuil – Le choix du fauteuil (type et taille) dépend de la morphologie de la

personne, de sa ou ses pathologies, et des objectifs prioritaires définis avec elle :

• Confort, sécurité, stabilité, autonomie dans les déplacements, etc. • Ne pas hésiter à demander l’avis d’un ergothérapeute.

– Le réglage des différents paramètres du fauteuil est adapté. • Hauteur et inclinaison de l’assise • Hauteur des accoudoirs • Réglage du dossier et de l’appui-tête • Repose-pieds, repose-jambes

– Le recours à des matériels supplémentaires peut être nécessaire. • Cale-tronc, plot d’abduction, coussin anti-escarre, coussin de dossier,

coussin de déclive, coussin demi-lune, écharpe de maintien, etc. 50

Les différents types de techniques non médicamenteuses Les aides au positionnement, à la mobilisation et au transfert (2)

La prise en charge non médicamenteuse

• L’installation au lit – Les objectifs d’une installation correcte dans le lit

• Le confort, notamment pour une meilleure qualité de sommeil. • La prévention , le soulagement ou la prévention d’une exacerbation

douloureuse, notamment d’origine ostéo-articulaire. – Les paramètres à prendre en compte

• Le choix du lit et des accessoires : lit électrique, potence, matelas, coussins de décharge, coussins de déclive, cales de positionnement, arceaux, etc.

• La position de la personne dans le lit : sur le dos, tête et pied du lit relevés de 30°C (semi-fowler à 30°), sur le côté (préférer une inclinaison à 30°), etc.

• Le positionnement correct des articulations permet d’éviter les douleurs et les phénomènes de rétractions.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses Les aides au positionnement, à la mobilisation et au transfert (3)

La prise en charge non médicamenteuse

• La mobilisation et les transferts – Il est possible de soulager la personne lors des mobilisations et des

transferts par une aide humaine adaptée, en fonction des zones douloureuses.

• Techniques d’aide au transfert du lit au fauteuil, du fauteuil au lit. • Techniques d’aide lors d’un déplacement. • Lors de toute mobilisation nécessitée par la réalisation d’un soin (toilette,

pansement, etc.) ou d’un geste du quotidien (habillage ou déshabillage, prendre son repas, etc.).

– Des aides techniques peuvent également être utiles. • Canne, déambulateur, etc. • Sangle de rehaussement, drap de glissement, barre de redressement,

appareils aidant la personne à se mettre debout (verticalisation), lève-personne, etc.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses Les aides au positionnement, à la mobilisation et au transfert (4)

La prise en charge non médicamenteuse

• Le principe général – La mésothérapie consiste à injecter au site de la lésion par voie

intradermique ou sous-cutanée superficielle des médicaments allopathiques à très faibles concentrations par rapport à leur utilisation par voie orale.

• Les injections associent 2 ou 3 produits : antalgiques, anesthésiques locaux, vasodilatateurs, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), enzymes protéolytiques, cicatrisants, vitamines, etc.

• En pratique, les injections se pratiquent à l’aide d’aiguilles très fines dont la longueur (4 à 8 mm) varie en fonction de la profondeur de la zone à atteindre.

• Elle doit être pratiquée par des praticiens spécifiquement formés.

• Les indications – Les pathologies rhumatologiques, traumatiques et certaines

migraines. 53

Les différents types de techniques non médicamenteuses

La mésothérapie

La prise en charge non médicamenteuse

• Elle est essentiellement réservée au soulagement des douleurs d’origine cancéreuse – Notamment, les douleurs secondaires à des métastases osseuses. – Elle est utilisée à but antalgique palliatif, en association à la chirurgie,

aux traitements spécifiques de la pathologie en cause et aux traitements médicamenteux de la douleur.

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Les différents types de techniques non médicamenteuses

La radiothérapie antalgique

La prise en charge non médicamenteuse

• La prise en charge de la douleur est nécessairement pluridisciplinaire.

• Elle associe un ensemble de mesures complémentaires : – des traitements médicamenteux, – des techniques non médicamenteuses, – une relation de qualité entre le soignant et la personne, – et des éléments d’organisation.

• Chacun peut contribuer, à la place qu’il occupe, au soulagement de la personne.

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Conclusion