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2016
16ème Festival de Théâtre de Figeac
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Responsable presse
Vincent Serreau06 07 63 69 83
Direction artistique : Michel Fau et Olivier Desbordes
Du 22 juillet au 4 août 2016
Le Festival de Théâtre de Figeac 2016
Qui sommes-nous ?
Une journée type à Figeac
Deux Festivals, un concept unique - Éditorial 2016 par M.Fau et O.Desbordes
Les lieux du Festival
Calendrier du Festival de Théâtre de Figeac
Créations du Festival de Théâtre de Figeac 2016
Nevrotik Hôtel / Nouveau récital théâtral de Michel Fau
L'Opéra de Quat'Sous / Kurt Weill - Bertolt Brecht
Le Frigo / Copi
Caligula / Albert Camus
Monsieur de Pourceaugnac - comédie-ballet / Molière-Lully
Le Cinéma en chansons
Les spectacles invitésThe Servant / Robin Maugham - production Théâtre de Poche-Montparnasse
Richard II / William Shakespeare - collectif Eudaimonia
Kvetch / Steven Berkoff - compagnie Eulalie
Brasseur et Les Enfants du Paradis / Alexandre Brasseur - Daniel Colas
Une Leçon d'Histoire de France / Maxime d'Aboville
Pour Louis de Funès / Valère Novarina - Frédéric le Sacripan
Ulysses(s) / D'après James Joyce
Le Chat Botté / Charles Perrault
Des rendez-vous gratuits / Tous les jours, toute la journée
La Scène Conventionnée pour le Théâtre et Théâtre Musical - Figeac / Saint-Céré
Informations pratiques
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Sommaire
p.4
p.5
p.6
p.7
p.8
p.12
p.16
p.20
p.24
p.28
p.30p.32
p.34
p.36
p.37
p.38
p.39p.40
p.41
p.42
p.44
Le Festival de Théâtre de Figeac
Le festival de Figeac est un festival de théâtre, qui présente des textes du répertoire, des textes contemporains, du théâtre musical, dans des esthétiques très différentes Il se tient dans la ville de Figeac pendant une quinzaine de jours chaque année en juillet. Il offre aux spectateurs une programmation riche et de qualité.
✦ Un festival de créations, 6 créations cette année !
2 créations in situ, suite à une résidence au Théâtre de l’Usine à Saint Céré : Nevrotik Hôtel (nouveau récital théâtral de Michel Fau), Le Frigo de Copi,
3 créations de la saison travaillées également en résidence au Théâtre de l’Usine, Caligula de Camus, Monsieur de Pourceaugnac la comédie-ballet de Molière et le Cinéma en chansons conçu et interprété par Eric Perez,
et la création de L’Opéra de Quat’Sous de Brecht et Weill, création de la Scène Conventionnée en coproduction avec le Centre Lyrique de Clermont-Auvergne
✦ 15 jours de programmation, plus d’une trentaine de représentations, lectures, projections de film, une quinzaine d’apéro-rencontres
✦ Plusieurs lieux dans la ville de Figeac
✦ Visibilité locale, nationale
✦ Des spectacles toute la journée
✦ 10 000 spectateurs
✦ Taux de remplissage des salles à plus de 92%
Une journée type à Figeac 11h30 : Jardin des écrituresRencontre autour d’un verre avec les artistes du festival pour échanger sur la représentation de la veille ou celle à venir
18h : Lecture. Ouvert à tous (entrée libre). Tous les jours au jardin des écritures ou au Musée ChampollionCes lectures sont réalisées par les comédiens des troupes invitées et en résidence à Figeac pendant la durée du festival.
19h30-20h : premier spectacle de la soirée, L’Astrolabe ou la Salle Balène.Un petit train est mis à disposition gratuitement pour rejoindre le deuxième spectacle de la soirée
21h30-21h45 : deuxième spectacle de la soirée, Espace Mitterrand
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Qui sommes-nous ?
Deux festivals, un concept unique
En associant les deux festivals de Saint-Céré, avec son « théâtre musical », et Figeac, avec son « théâtre », nous avons choisi de créer un lien entre ces deux rendez-vous artistiques parce que c’est une même famille d’artistes qui en sont les inspirateurs et les « conspirateurs ».
Cet « espace de création unique en France » abolit les frontières entre deux expressions artistiques, permettant à chacun d'apporter sa théâtralité ou son espace musical, son émotion et son éloquence. C'est, pour chacun de nous, le fond de notre projet : les mêmes créateurs transcendant les genres ! Voilà notre rêve depuis des années.Ce rêve est devenu réalité et nous partons à la rencontre du public avec ces deux festivals qui ne font qu’un !
Cet été nos deux festivals vous offrent un jeu de masques !
Le spectacle est un lieu d’apparence et d’artifice qui est le moyen de découvrir ce qu’il y a au-delà : la « farce » sociale et la « face » intérieure.
Avec Le Frigo d’un auteur-illusionniste, La Traviata qui se dépouille de son habit social, Richard II qui jette son masque de roi, Monsieur de Pourceaugnac qui porte le grotesque sur son masque, Michel Fau qui touche des vérités en se « grimant », Pierre Brasseur qui choisit la parole contre le mime, La Périchole qui travestit ses origines par arrivisme, Brecht qui utilise les clichés bourgeois, Caligula qui se déguise en Dieu, nous voilà mélangeant allégrement musique, théâtre, chant au service de cette traversée des apparences.
Cet été traduit joyeusement ou tragiquement le monde des illusions et fait voir sous le fard des clichés et des conventions l’épaisseur charnelle des êtres humains...
Saint-Céré et Figeac 2016 c’est la fête d’un théâtre incarné et d’une musique sensuelle.
Michel Fau et Olivier Desbordes
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Éditorial 2016
Le Festival de Théâtre de Figeac
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Jardins des Écritures, Figeac
L’Espace Mitterrand, Figeac
Salle Balène, Figeac
Quelques lieux
(c) Festival de Figeac (1, 2, 3)
Calendrier
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Calendrier FigeacVendredi 22 juillet
Nevrotik-Hôtel / 21h / Espace Mitterrand - Figeac
Samedi 23 juillet
Les Entretiens de Figeac / 14h30 / Jardins de la Mairie - FigeacArchicube / 18h30 / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - FigeacL’Opéra de Quat’Sous / 21h30 / Espace Mitterrand - Figeac
Dimanche 24 juilletLe Cinéma en chansons / 20h / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - FigeacBrasseur et « Les Enfants du Paradis » / 21h45 / Espace Mitterrand - Figeac
Lundi 25 juillet
Ulysse(s) / 21h / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - Figeac
Mardi 26 juilletPour Louis de Funès / 20h / Salle Balène - FigeacRichard II - Shakespeare / 21h30 / Espace Mitterrand - Figeac
Mercredi 27 juillet
Richard II - Shakespeare / 21h / Espace Mitterrand - Figeac
Jeudi 28 juilletPour Louis de Funès / 20h / Salle Balène - FigeacNevrotik-Hôtel / 21h30 / Espace Mitterrand - Figeac
Vendredi 29 juilletCaligula - Camus / 19h30 / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - FigeacL’Opéra de Quat’Sous / 21h45 / Espace Mitterrand - Figeac
Samedi 30 juilletLe Chat Botté - Jeune public / 19h / Terrasses du Puy - FigeacThe Servant / 21h / Espace Mitterrand - Figeac
Dimanche 31 juillet
Une Leçon d’Histoire de France : de l’an Mil à Jeanne d’Arc / 18h / Salle Balène - FigeacUne Leçon d’Histoire de France : de 1515 au Roi Soleil / 20h / Salle Balène - FigeacMonsieur de Pourceaugnac / 21h30 / Espace Mitterrand - Figeac
Lundi 1er aoûtLe Frigo - Copi / 20h / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - FigeacL’Opéra de Quat’Sous / 21h30 / Espace Mitterrand - Figeac
Mardi 2 aoûtCaligula - Camus / 19h30 / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - FigeacMonsieur de Pourceaugnac / 21h45 / Espace Mitterrand - Figeac
Mercredi 3 aoûtLe Cinéma en chansons / 20h / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - FigeacKvetch / 21h45 / Espace Mitterrand - Figeac
Jeudi 4 aoûtLe Frigo - Copi / 20h / Salle Charles Boyer - l’Astrolabe - FigeacNevrotik-Hôtel ** / 21h30 / Espace Mitterrand - Figeac (Bus depuis Saint-Céré)
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Création
(c) Marcel Hartmann (1)
Photos non contractuelles, spectacle en création
Toutes les photos haute définition sont disponibles sur simple demande ou sur le site internet
Le Festival de Théâtre de Figeac
22, 28 juillet & 4 août, Espace Mitterrand, Figeac
Création Festival de Théâtre de Figeac le 22 juillet 2016
Avec et de Michel FauAccompagné d’Antoine Kahan
Trame et dialogues Christian SiméonChansons Michel Rivgauche, Julie Daroy…Musiques Jean-Pierre Stora arrangement Mathieu El Fassi
Piano Mathieu El FassiAccordéon Laurent DeracheVioloncelle Lionel Allemand
Décor Emmanuel CharlesCostumes David Belugou Lumières Joël FabingMaquillages Pascale FauAssistant à la mise en scène Damien Lefèvre
Reprise aux bouffes du Nord du 2 au 8 janvier 2017
Plus d’informations : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/304/nevrotik-hotel/
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Nevrotik HotelLe nouveau récital théâtral de Michel Fau
Après son Récital Emphatique Michel Fau crée un nouveau spectacle, en compagnie du charismatique Antoine Kahan. À partir de chansons inédites de Michel Rivgauche et d’autres, vous allez assister à l’étrange histoire d’une vieille dame dévastée par la vie, seule dans une chambre d’hôtel en bord de mer, qui propose à un joli groom agaçant un contrat funèbre et délicat... Cela ressemble à une vertigineuse mise en abyme des clichés humains, mais c’est aussi un hommage décalé et poignant à la grande chanson française.
Toutes les musiques sont de Jean-Pierre Stora arrangement Mathieu El Fassi
Si y'avait pas les vagues…La moustiquaire du CaireUn loft avec vousLe printemps dans le SussexA chaque fois qu'on aimeCoup de foudre sur la montagneA quoi ça tient un amourparoles Michel Rivgauche
Je croyais et Hôtel des fous - paroles Julie DaroyFleurs de papiers peints - paroles Pascal BonafouxChanson du premier amour perdu - paroles Jean-François DeniauIl passa - paroles Hélène VacarescoChacun sa limonade - paroles Claude Delecluse et Michelle Senlis Syndrome de Stockholm - paroles Christian Siméon
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Nevrotik HôtelLe nouveau récital théâtral de Michel Fau
Michel FauAprès une formation avec Y.Pignot et J.Ravix, il entre au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique dans les classes de P.Vial, M.Bouquet et G.Desarthe. Sa rencontre avec le poète Olivier Py est décisive. Michel Fau a mis en scène et joué : Le Misanthrope de Molière avec J.Depardieu, Demain il fera jour de Montherlant avec L.Drucker, Que faire de Mister Sloane ? de Joe Orton avec C. de Turckheim et G.Ulliel, Britannicus de Racine avec G.Page et A.Bonitzer, Nono de S.Guitry avec J.Depardieu et B.Catillon, Maison de poupée d’Ibsen avec A.Tautou, American buffalo de D.Mamet avec M.Vuillermoz et N.Duvauchelle, Créanciers de Strindberg, Thérèse Raquin d’après Zola... & à l’opéra : Ciboulette, Bastien et Bastienne, Madame Butterfly, Eugène Onéguine, Rigoletto, Cosi fan Tutte... Il joue Shakespeare, Labiche, Maeterlinck, Racine, Feydeau, Claudel, Eschyle, Copi, Genet, Bernhard, Sade, Courteline, Durif ... sous la direction de J.Deschamps, P.Calvario, E.Vigner, E.Daumas, J.Deschamps, S.Rajon, P.Desveaux, O.Desbordes, J-M.Rabeux... On a pu le voir dans des films réalisés par A.Dupontel, J-M.Ribes, D.Moll, F.Ozon, B.Jacquot, S.Blondy, N.Lvovsky, M.Hassan, N.Companeez, J.Le Gris... En 1998, il a reçu le prix Gérard Philipe de la Ville de Paris et en 2006 le prix du meilleur comédien du syndicat professionnel de la critique, en 2014, il est nominé aux Molières du comédien et du metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé pour Le Misanthrope, en 2015 il reçoit le grand Prix du meilleur spectacle lyrique du Syndicat de la critique pour sa mise en scène de Dardanus sous la direction de R.Pichon, en 2016, il est nominé aux Molières du comédien et du metteur en scène d’un spectacle de théâtre privé pour Fleur de Cactus ainsi qu’au César du meilleur acteur dans un second rôle pour le spectacle Marguerite. Depuis 2011, il est co-directeur artistique du Festival de Théâtre de Figeac. En 2013, il est nommé Officier de l’ordre des Arts et des Lettres. Cette saison, il met en scène Brûlez-la de C.Siméon avec C.Perron et B.Schol au Rond-Point (créé au Festival de Théâtre de Figeac 2014).
Antoine KahanAprès un parcours de gymnaste, il se forme à l’art dramatique au Conservatoire du 18e arrondissement de Paris puis à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg (promotion 2008). En 2009, il joue dans deux mises en scène de C. Guiéla : Macbeth (Inquiétudes) d’après I.Kadare et Andromaque de J.Racine, puis dans L’Affaire de la rue de Lourcine d’E.Labiche mis en scène par D.Jeanneteau et M-C. Soma. En 2009, commence sa collaboration avec le Collectif les Possédés; il joue Gareth l’enfant et le Roi de Cornouailles dans Merlin où la Terre Dévastée, créé en 2009 à la Ferme du Buisson. Il retrouve la direction de M-C.Soma en septembre 2010 avec la création de Les Vagues de Virginia Woolf. En 2011, avec les Possédés, il interprète Tony Nailles dans Bullet Park d’après J.Cheever, créé par les Possédés au Théâtre Vidy Lausanne. En 2012/2013, il interprète Sigismond dans La vie est un rêve de Calderon mise en scène de J.Vincey et reprend Le Crocodile trompeur (d’après Didon et Enée), mis en scène par S.Achache et J.Candel. En 2014, il joue Kirill Porfirievitch Glogoliev dans Platonov créé en 2014 par Les Possédés. En 2016, il joue dans le coup droit lifté de Marcel Proust, premier volume d’À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, Combray, mise en scène de R.Dana.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/304/nevrotik-hotel/
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Nevrotik HôtelLe nouveau récital théâtral de Michel Fau
12(c) Thierry Lindauer (1) Frédéric Stéphan (2, 3)
Toutes les photos haute définition sont disponibles sur simple demande ou sur le site internet
CréationLe Festival de Théâtre de Figeac
23, 29 juillet & 1er août, Espace François Mitterrand, Figeac6, 10 & 14 août, Théâtre de l’Usine, Saint-Céré
Coproduction : Centre Lyrique Clermont-Auvergne - Festivals de Figeac et Saint-Céré / Opéra Éclaté
Direction musicale Manuel PeskineMise en scène Éric Perez et Olivier Desbordes
Mackeath Éric PerezMonsieur Peachum Patrick ZimmermannMadame Peachum Nicole CroisillePolly Anandha SeethanenJenny Flore BoixelLucy Sarah LazergesBrown Marc SchapiraFlich Clément ChébliBrigands Alexandre Charlet, Yassine Benameur, Manuel Peskine, Antoine Baillet-Devallez, Josselin MichalonProstituées Nathalie Schaaff, Fanny Aguado, Anne-Sophie Domergue
Décor Patrice GouronCostumes Jean-Michel Angays
Orchestre Opéra Éclaté
Version française de Jean-Claude Hémery
Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=WI18bY_12pQ
Plus d’informations : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/322/lopera-de-quatsous/
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L’Opéra de Quat’SousKurt Weill / Bertolt Brecht
Avec l’Opéra de Quat‘sous, Brecht et Weill brouillent les cartes de l’opéra traditionnel, ils mélangent sans complexe des références à Bach, au Jazz, au choral luthérien. Ils se situent en fait dans ce vaste champ de réflexion sur la place de l’opéra dans la société, réflexion entamée par tous les contemporains de la République de Weimar.L’art explose ses frontières, que ce soit par l’architecture, par le cinéma ou la peinture, dans un milieu industriel florissant.C’est dans ce contexte que naît cette proposition désordonnée de mise en abyme de l’opéra « bourgeois ». Mais une mise en abyme à l’image de la société des années 30, où de grandes utopies se mettent en place, où la crise sépare encore plus les pauvres des dirigeants, où un monde souterrain et interlope tente de survivre.C’est dans le cabaret-cirque de Jenny des Lupanars, dans ce bouge proche de l’Ange bleu que se préparent les provocations envers les bourgeois, les repus, les riches. C’est ainsi que trahisons, mensonges, coups bas et couteaux dans le dos, ouvrent le bal.Il n’y a pourtant pas de sang dans le spectacle, pas de chagrin, pas de morts : tout est faux, les billets, les baisers, les larmes et les moignons des mendiants.On est au cirque !Monsieur Peachum fait tourner les clowns autour de la piste au son des grincements de dents ! Il lancera ainsi vers la surface du monde une meute de clowns, de vieux cabotins, de saltimbanques, d’artistes.Chaque numéro est bien rodé ; les pirouettes sont impressionnantes, les tours de passe-passe réussis, l’illusion est parfaite. Le tigre lui-même est si bien dressé qu’il entre seul dans sa cage et se met à pleurer ...Alors, on rit, on applaudit, on en redemande ! Tout le monde sait pourtant que sous les maquillages, les faux crânes, les perruques des clowns, il y a la tristesse, l’amertume, le dérisoire et l’absurde.On reste jusqu’au bout, afin de voir tomber le funambule et se réjouir de n’être que les spectateurs du cirque grotesque de notre vie !
Éric Perez et Olivier Desbordes
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L’Opéra de Quat’Sous
Note d’intention
Kurt Weill / Bertolt Brecht
Mise en scène / Macheath - Éric Perez Ayant une double formation de comédien et de chanteur, Éric Perez privilégie le répertoire du théâtre musical et de la chanson française, il interprète les poèmes d’Aragon, Ferré, Caussimon, Queneau, Vian, Prévert, Gainsbourg. En 2000, pour la création en France du Lac d’Argent, Éric Pérez joue le rôle principal de Séverin. En 2009, il participe à la création du spectacle Berlin années 20 ! mis en scène par Oliver Desbordes. Au festival de Figeac 2013, il interprète le rôle de Jan dans Le Malentendu de Camus. Depuis 2003, il met en scène plusieurs opéras parmi les plus récents La Flûte Enchantée, Eugène Onéguine, Don Juan en 2013... En 2014-2015, il joue le maître de cérémonies dans Cabaret, et l’homme dans Ionesco / Feydeau - Délire à Deux / Par la Fenêtre.
Madame Peachum - Nicole CroisilleD’abord danseuse de Modern Jazz, Nicole Croisille se lance comme chanteuse et enregistre en 1961 son premier disque : une adaptation d’une chanson de Ray Charles Halleluyah, I love him so chez Fontana. En 1966, elle enregistre la musique du film un homme et une femme qui devient un immense succès international. Dès lors, Nicole Croisille enchaîne les tubes avec Quand nous n’aurons que la tendresse, Parlez moi de lui, La Garonne, Téléphone-moi, Femme… En 1992, elle joue au Théâtre du Châtelet dans la comédie musicale Hello Dolly, elle reprendra ensuite des rôles créés par Jacqueline Maillan. Elle tournera dans des téléfilms dont Dolmen pour TF1. En 2010, elle joue Jalousie en trois mails. Elle était l’an passé à l’Opéra de Toulon dans la comédie musicale Follies. En 2014-15, elle interprète Frau Schneider dans le spectacle Cabaret de la compagnie Opéra Éclaté.
Monsieur Peachum - Patrick ZimmermannAprès une formation auprès de Gabriel Cousin, Patrick Zimmermann a fait ses débuts au théâtre en 1973, à Grenoble. Au cinéma, il a tourné, entre autres, avec François Truffaut, Raul Ruiz, Jacques Rouffio, Bernard Rapp, Sam Karmann et Claude Chabrol. Patrick Zimmermann a consacré une grande partie de sa carrière à la pédagogie, en particulier au conservatoire à rayonnement régional de Grenoble où il a enseigné pendant treize ans et où il a été nommé responsable du département d’art dramatique. Il s’est attaché, durant cette période à transmettre sa passion pour toute forme d’écriture (y compris celle de ses propres élèves) ainsi que pour la poésie, en particulier la poésie contemporaine. En 2014 et 2015, il joue dans le spectacle Péguy-Jaurès créé au Festival de Théâtre de Figeac et dans Cabaret de la compagnie Opéra Éclaté.
Polly - Anandha SeethanenAnandha s’est formée au théâtre à l’École Réunionnaise d’Acteurs, puis à l’Institut des Arts et Métiers du Spectacle de Paris. Elle s’est attachée à diversifier ses expériences dans les milieux du théâtre (Feydeau, Steve Gooch, création contemporaine...), de la musique (concerts et tours de chant France, Japon ...) et du cinéma (Nouvelle Cuisine...). C’est dans l’univers de la comédie musicale (Swinging Life, Le Roi Lion, Hair, Hairspray...) qu’elle a surtout évoluée ces dernières années. Elle joue dans Lost in the Stars et Cabaret de la compagnie Opéra Éclaté.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/322/lopera-de-quatsous/
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L’Opéra de Quat’SousKurt Weill / Bertolt Brecht
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Toutes les photos haute définition sont disponibles sur simple demande ou sur le site internet
CréationLe Festival de Théâtre de Figeac
(c) DR
1er & 4 août, Salle Charles Boyer - L’Astrolabe, Figeac
Production Le Carnaval Théâtre et ID productionCoproduction Scène Conventionnée pour le Théâtre et Théâtre Musical – Figeac / Saint-Céré
Mise en scène Sébastien RajonavecNadine Capri, Yannis Ezziadi, Laure Portier
Costumes & décors (en cours)Création maquillages Valentine Portier Son Arnaud JolletLumières Florent Barnaud
Plus d’informations : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/325/le-frigo/
C’est l’anniversaire de L., un ancien mannequin devenu écrivain qui fêterait ses 50 ans... Est-ce réellement son anniversaire ? Ou celui de sa mère que L. sublime comme une cérémonie excentrique ? Quoi qu’il en soit, sa mère, en guise de cadeau pour son vrai-faux anniversaire, lui fait livrer un frigo. Oiseau de mauvaise augure dont l’arrivée perturbante pour L. précède le chaos. Les va-et-vient chez elle, l’encombrement du réfrigérateur et la visite de sa mère mettent L. dans tous ses états. Le frigo n’est pas là pour L. mais pour nous. Il est le réceptacle de nos projections de spectateur-voyeur, il est notre espoir, notre mauvais oeil. Enfin il est pour l’auteur-illusionniste, le vecteur du suspens.
Copi nous plonge dans une prodigieuse et terrifiante fable égotique. Dans un jeu pathétique et drôle, l'auteur-acteur imagine son personnage comme un enfant profane qui dans un grenier plein de costumes et d'accessoires, s'invente une vie d'artiste lumineuse et mouvementée, pleine de soucis et de tracas, dont les autres, sorte de miroir déformant, subiront les conséquences. Petit tyran grotesque qui s'essaye, L. éructe, vocifère, chante et crache ses élucubrations excentriques. L. manipule les autres et met en scène un jeu dont elle seule connaît les règles, les enjeux et la finitude. Son jeu, tout à la fois obscur, par l’incompréhension qu'il nous laisse et lumineux, par sa bouffonnerie, révèle et dissimule tour à tour sa puérilité et son inflexibilité, sa beauté et sa monstruosité. Scandaleuse et ambiguë, L. est l’émanation de l'acteur aux yeux du spectateur, qui tout à la fois fascine, consterne et menace.
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Le FrigoCopi
Note d’intention
Entre le simulacre théâtral, le spectacle de music-hall, le défilé de haute couture, l'illusion, la revue de cabaret, la prestidigitation, le numéro de dressage ou de marionnettiste, Copi, sorte de Kazuo Ono de ''pacotille'', strass et plumes en avant, donne à voir l'image fantoche et funambulesque d'un Théâtre Nô à la sauce argentine. Dans un joyeux bordel, il délivre une sorte d'hydre trans-genre, une apparition superbe et grossière qui tente par le jeu de sublimer son ennui et sa médiocrité, un animal fabuleux équivoque qui nous répugne et nous attire. L'arrivée du frigo dans sa vie semble venir tout dérégler. Dans un bal incessant de sorties et d'entrées de scène, Copi, tel un montreur de foire, envoie sur le plateau à manger à sa chimère et fait sortir de la coulisse un véritable bestiaire d'archétypes théâtraux : une gitane, un détective, la bonne, une psychiatre, un chien..., puis comme une apparition, la marâtre apothéotique, la créature démiurge émettrice de l'offrande frigorifique. Avec Le Frigo, comme un défilé, un grand bal de folles, c'est un triple hommage que Copi, arrogant et bouffon, organise. Hommage aux femmes (peut être même aux mères), au travestissement, au théâtre (et plus spécifiquement aux actrices).
Sébastien Rajon
Comédien et metteur en scène, formé par Hébé Lorenzo au Petit chêne théâtre à Cluny, à la Scène Nationale de Mâcon par E.Cosmas, puis au Studio 34 à Paris par P.Brigaud, V.Boulay et J.Garsi. Il a par ailleurs suivi des stages dirigés par B.Théberge et D.Danis, A.Hakim, D.Boissel et P.Adrien, P.Ferran, P.Papini, puis à l’Académie des arts de Minsk (Biélorussie). En 1999, il a créé la Cie Acte 6, avec neuf autres comédiens issus de sa promotion du Studio 34. Par ailleurs, il a dirigé des stages et des ateliers d’art dramatique, notamment au sein des Ateliers 34 à Aubervilliers. En 2010, il crée une nouvelle Cie, le Carnival Théâtre. Au théâtre, il a joué sous la direction de E.Cosmas, V.Boulay, F.Ozier, Y.Burnier, F.Chappuis, L.Metssitane, E.Bertrand, L.Giacomoni, H.Lebarbier et V. Zagreba, un répertoire de textes classiques et contemporains dont X. Durringer, B.Strauss, T. Middletown & W. Rowley, Molière, J.Genet, G.Leroux, F. Von Schiller, G.Maupassant, B.Vian, G.Feydeau... Par ailleurs, il a participé à plusieurs créations d'auteurs contemporains dont Bastringue d'A.Ragougneau et Rêve d'A d'O.Bruhnes. Il a également travaillé avec le chorégraphe MA.Ganiko (disciple de Kazuo Ono). D'autre part, il a assisté l’auteur K.Kwaulé sur sa mise en scène de Blues-Cat créée au Festival d'Avignon puis C.Célarié sur la tournée de La Danse (Im)mobile. Il a aussi participé plusieurs saisons au Festival de la Correspondance de Grignan en tant que comédien, adaptateur et metteur en scène sur diverses lectures. Il a mis en scène Peer Gynt (H.Ibsen), au théâtre 13, Le Balcon (J.Genet) avec M.Fau, invité de la Cie acte6, Les courtes lignes de Mr Courteline (d'après G.Courteline) avec la Cie acte6, au Théâtre de l’Athénée - Louis Jouvet à Paris et Sixième solo (S.Valetti) interprété par J.Frantz. Enfin, il collabore depuis une dizaine d'années avec le jeune auteur contemporain P.Vignes, dont il a mis en scène, Séjour et Cavales. Il met en scène La cantatrice chauve de Ionesco et Le Frigo de Copi.
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Le FrigoCopi
Nadine CapriComédienne de théâtre et d'opérettes, elle a jouée sous la direction de Jérôme Savary dans Tartarin de Tarascon (A. Daudet), d'A.Sachs, dans La femme du boulanger (M. Pagnol), de M.Fagadeau, dans Les marchands de gloire (M.Pagnol), de JC.Brialy dans Les affaires sont les affaires (O.Mirbeau), de F.Perrin dans Moi (E.Labiche), et aussi dirigée par M.Risch, D.Colas, J.P. Dravel et O.Macé. Elle a jouée aussi dans des pièces de J.Galabru : Les casseroles, Bon appétit Messieurs...etc, et dans des mises en scènes de lui : dans On purge bébé, Mais ne te promènes donc pas toute nue et Feu la mère de Madame (G.Feydeau), Le voyage de Monsieur Perrichon (E.Labiche), Le riche convoité et Les rustres (C. Goldoni) et entres autres spectacles, Les lettres de mon moulin (A.Daudet) avec la compagnie de M.Galabru. Elle a par ailleurs participé à plusieurs opérettes de J. Strauss, J. Offenbach, F. Lehar, F. Lopez, H, Christiné.
Yannis EzziadiComédien né en 1991 en banlieue parisienne. Dès son plus jeune âge, il donne des spectacles dans son jardin pour les autres enfants du quartier, en jouant des saynètes de film. À 12 ans, il commence les cours de théâtre dans la ville de Coulommiers. Après son exclusion du lycée à l'âge de 16 ans, il intègre le cours de son acteur fétiche : Michel Galabru qui le forme durant trois ans, puis devient le parrain de ses spectacles. À sa sortie de cours, il joue et met en scène Les dialogues tristes d'Octave Mirbeau, L'ultime et périlleux tour de chant de Rosa Joly (revue travesti), J'ai Devos à vous dire d'après Raymond Devos, Les Fourberies de Scapin de Molière. En 2015, il met en scène une soirée hommage à René de Obaldia (doyen de l'Académie française), dans laquelle il joue Les fantasmes de demoiselles. Parallèlement à son parcours d'acteur, il chante la musique latino-américaine accompagné de son Combo loco composé de musiciens cubains et colombiens.
Laure PortierComédienne formée par J-L.Borg à Nanterre, par F.Haziot à L'oeil du huit, et P.Brigaud, V.Boulay et J.Garsi au Studio 34 à Paris, elle suit différents stages sous la direction de A.Delbée, P.Chéreau, P.Calvario et T.De Perreti, ainsi qu'à l’Académie des Arts de Minsk (Biélorussie). En 2004, elle remporte le prix de Tragédie Silvia Monfort. Au théâtre, elle travaille avec le collectif Odylliade dirigé par B.Duval dans Enfanquillage et l'Ograltère (d'après les textes d'A.Mulpas) au théâtre de la Jonquières et à Reims. Elle travaille aussi sous la direction de X.Carrarre dans Vivre (d'après l'oeuvre de T.Nasreen) au théâtre de Levallois Perret et celle d’A.Delbée dans le Cid (P. Corneille) au théâtre R.Desnos à Ris-Orangis. Avec la Cie du Conte Amer, elle joue dans une adaptation du Le Rouge et le noir (Stendhal) et dans Hiroshima, mon amour (M. Duras). Puis, avec la compagnie Guépard Échappée, elle joue dans J’ai mal à Platonov, (d'après A. Tchékhov) au théâtre de l'Épée de bois, dans Pierre et Jean (d’après G.Maupassant) et dans Le dindon (G.Feydeau) au théâtre 13. Dernièrement, elle a travaillé sur En haut, une création de et dirigé par l'auteur contemporain H.Paviot.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/325/le-frigo/
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Le FrigoCopi
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CréationLe Festival de Théâtre de Figeac
(c) Katty Castellat (1,2) photos de répétition
29 juillet & 2 août, Salle Charles - L’Astrolabe, Figeac
Production LabOrateurs et Ah ! Le Destin Coproduction Scène Conventionnée Théâtre et Théâtre Musical Figeac/Saint Céré, Théâtre Jules Julien
Mise en scène Clémence Labatut
Avec Clément Bayart, Charlotte Castellat, Yoann Daunay, Thibault Deblache, Quentin Quignon, Mélanie Rochis, Sébastien Ventura Scénographie-Création lumière et vidéo Julien DubucCréation sonore Cédric SoubironMusique de scène Charlotte CastellatAide à la dramaturgie Dominique DaniCostumes Pauline Montana-Lescos, Jules NassarDessin de l'affiche Baptiste GourdenGraphisme Sophie DoléansAssistante à la mise en scène Jessica Laryennat
Avec l’aide de la Région Midi-Pyrénées, de la Ville de Toulouse. Avec l’aide à la création de l’Adami, le soutien du Pavillon Mazar / Groupe Merci, du Théâtre Sorano, du Théâtre d’Aurillac, du Centre culturel du Grand Figeac, du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse.
Plus d’informations : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/321/caligula/
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CaligulaAlbert Camus
Camus avait 25 ans, en 1938, lorsqu’il commença à écrire Caligula. Un texte porté par un jeune homme de 25 ans encore inconnu, Gérard Philipe, en 1945, au sortir de la guerre. Aujourd’hui, 70 ans après, je veux m’appuyer sur cette même force et énergie brûlante de la jeunesse en réunissant une équipe de jeunes comédiens pour s’emparer de ce monument théâtral et, sur les traces de Camus et de son théâtre de l’Equipe, tenter de questionner le monde.
La passion de l’impossible (...). La montrer dans sa fureur, en illustrer les ravages, en faire éclater l’échec (...). Albert Camus, Edition Américaine du théâtre, 1957
Caligula, c’est un adolescent qui est en train de devenir un homme. C’est un homme qui refuse l’absurdité de la condition humaine et qui veut se jouer de la mort. C’est un empereur qui joue au Dieu et qui s’invente un monde où il se fait Destin. C’est un provocateur qui veut surpasser la nature, prouver que sa liberté est absolue. Il nous invite à ses jeux funestes, à son blasphème des dieux, à sa terrible excentricité. Place au cabaret mortuaire. Place au ballet grotesque.
C’est une œuvre terriblement actuelle, celle d’un théâtre populaire, susceptible de réveiller les consciences endormies, une pièce dramaturgiquement riche, aux multiples registres, du tragique au comique, de l’absurde au poétique ; et au delà du questionnement politique, celle d’une pièce qui s’inscrit dans le cycle de l’absurde, et qui s’interroge sur les questions fondamentales chères à Camus : le sens de la vie, son absurdité, l’idée de fin, la fuite des hommes devant la mort, la liberté absolue, le destin, la révolte.
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Caligula Albert Camus
La compagnie les labOrateursLabOrateurs – Pépinière d’artistes est une association créée fin 2013 par les comédiens/ porteurs de projets issus de l’année d’insertion, dite « Classe Labo », instaurée en partenariat entre les Chantiers Nomades et la section Art Dramatique du Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse / Midi-Pyrénées. Cette association, favorisant la transition entre l’univers de la formation et le monde du travail, a par ailleurs pour vocation d’assurer l’implantation et l’insertion de ses membres dans la région Midi-Pyrénées, et de s’ancrer artistiquement et culturellement sur ce territoire. Pensée comme une « pépinière de projets » où la réussite des projets des uns renforce celle des autres, l’association se revendique comme un laboratoire théâtral qui, sans se référer de façon dogmatique à une ligne artistique prédéterminée, entend cependant affirmer des valeurs fortes :« Notre théâtre sera citoyen, en ce qu’il s’interrogera sur sa place dans la cité, dans l’espace politique et social qui l’accueille et dans lequel il décidera d’intervenir, d’agir. Notre théâtre sera contemporain en ce qu’il s’aventurera, se risquera à penser le monde, les conduites humaines et les changements à venir. Notre théâtre sera un théâtre d’art, un théâtre métaphysique, poétique et universel. »
Mise en scène - Clémence LabatutFormation au Cours Florent / professeur d’art dramatique Cours Florent jeunesse / Meurtres Hors Champs de Durif – création collective / mise en scène d’Une visite inopportune de Copi, Aktéon Théâtre/ mise en scène de [Je] d’échec et Mon corps est à moi, créations lors des festivals A court de forme 2010 et ON n'arrête pas le théâtre 2011, direction J.Kosellek et S.Auvray-Nauroy, Estrarre, ensemble théâtral (L'Etoile du nord, Paris) / mise en scène Lkbhar f'lmasrah au sein de la Cie Dabateatr, direction J.Essounani, Festival Migrant' scène en partenariat avec le Gadem, Rabat / comédienne sur Je dis non, création 2012, Casablanca, mise en scène Fatym Layachi / intègre en 2013 la première promotion de la Classe Labo et travaille avec divers metteurs en scène et directeurs d’acteurs dont S.Bournac, Y-J. Collin, J-L.Hourdin, E.Lopez, P.Papini... / Création Collective Hyperland avec Les labOrateurs sur le site d’AZF, régisseur général P.Papini / Assistante de J-M. Rabeux, stage d’acteurs sur Sarah Kane, 104, Paris / Talents Adami Cannes 2015 / Assistante à la mise en scène de J.Kosellek, Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Festival Esquisses d’été 2015, Le Menteur Volontaire en partenariat avec Estrarre, ensemble théâtral, La Roche-sur Yon.
Caligula - Quentin QuignonFormation au CRR de Toulouse (P.Papini) et au sein d’une troupe lotoise / Tournée sur la Mastication des morts de Kermann - Groupe Merci / création Electronic City de Richter - G.Bailliart / expériences de travail auprès du jeune public / intègre en 2013 la première promotion de la Classe Labo et travaille avec divers metteurs en scène et directeurs d’acteurs dont S.Bournac, Y-J.Collin, J-L.Hourdin, E.Lopez, P.Papini… / création Hyperland par l’association LabOrateurs sur le site d AZF à Toulouse, régisseur général P.Papini / Joue dans C’est quoi le théâtre et RendezVU avec Gilles, créations de la compagnie MegaSuperThéâtre dont la direction artistique est assurée par T.Oliver / acteur sur Par les villages de Verdun à Constantinople 14-18, adaptation et mise en scène J-P.Beauredon - Cie BDP le Tracteur.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/321/caligula/
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CaligulaAlbert Camus
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CréationLe Festival de Théâtre de Figeac
(c) DR (1,2,3)
31 juillet & 2 août, Espace Mitterrand, Figeac
Production Théâtre de l’Éventail et Ensemble la RêveuseCoproduction Ville d’Olivet, avec le soutien de la Scène Conventionnée pour le Théâtre et
Théâtre Musical - Figeac / Saint-Céré
Mise en scène Raphaël de AngelisDirection musicale Benjamin Perrot et Florence BoltonAssistant à la mise en scène Christian DupontChorégraphe Namkyung KimAvec du Théâtre de l’Éventail
Kim Biscaïno, Brice Cousin, Raphaël de Angelis, Maëva Husband, Cécile Messineo, Nicolas Orlando
de l’Ensemble la Rêveuse soprano Sophie Landy, ténor Raphaël Brémard, basse Lucas Bacro, violons Stéphan Dudermel, Béatrice Linon, viole de gambe Emily Audouin, théorbe Thibaut Roussel, clavecin Jean-Miguel Aristizabal.
Scénographie Raphaël de Angelis et Brice CousinRégie lumière Sylvain Blocquaux Régie son Emmanuel Clémenceau
Habilleuse Paula DartiguesCostumes Lucile Charvet, Jessica Geraci, L’Atelier 360, avec l’aide de Cécile Messineo et
Paula DartiguesDécor Luc Rousseau et l’équipe des ateliers de construction de l’Agglomération
Montargoise et Rives du Loing
Accessoires Brice CousinMasques DenMarionnettes à gaine Irene Vecchia et Selvaggia FilippiniMarionnette géante Yves Coumans et la compagnie Les Passeurs de Rêves
Avec le soutien de la Région Centre, de la Scène Conventionnée pour le Théâtre et le Théâtre
Musical Figeac/ Saint-Céré, l’Agglomération Montargoise et Rives du Loing, du Centre Culturel La
Passerelle-Scène Régionale de Fleury-les-Aubrais, de l’Institut Français de Naples-Le Grenoble, du
108 Maison Bourgogne. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Avec le soutien
du Fonds d’insertion professionnelle de l’Académie - ESPTL, DRAC et Région Limousin. Le Théâtre
de l’éventail est soutenu par la Région Centre, la Ville d’Orléans, le Conseil Général du Loiret, et est
membre du collectif 108.
Plus d’informations :http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/296/monsieur-de-pourceaugnac/
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Monsieur de Pourceaugnac - comédie-ballet
Molière / Lully
Monsieur de Pourceaugnac est la huitième comédie-ballet de Molière, la musique est composée par Lully. C’est l’une des plus abouties sur les rapports qu’entretiennent musique, danse et comédie. En effet, Molière, qui a jusqu’ici inséré la musique dans ses pièces sous forme d’intermèdes cloisonnés venant ponctuer l’histoire, opère dans Monsieur de Pourceaugnac une véritable fusion des genres entre musique et action : on passe très naturellement dans certaines scènes du texte à la musique et de la musique au texte, du langage parlé au chant… La frontière, très mince, est vite franchie et Molière et Lully parviennent à tirer des effets comiques en utilisant notamment la musique dans les scènes burlesques et on atteint, dans cette pièce, un niveau exceptionnel de comique musical. À l’image des pièces de Nô et de Kyôgen japonais, les parties de musique, de chant et de danse, seront intégrées au jeu et à la dramaturgie du spectacle. L’ensemble La Rêveuse cherchera à reconstituer une petite forme «de voyage», de la même manière que le Roi, en déplacement, emmenait avec lui une troupe réduite de musiciens qui jouait des pièces de circonstances arrangées pour être exécutées par un effectif plus modeste. Cette formation réduite n’est pas non plus sans évoquer le théâtre de tréteaux qui se jouait dans les foires et aux grands carrefours de la ville de Paris avec notamment le grand Tabarin, ses farces et ses mascarades, dont Molière évoque l’esprit à travers le personnage de Sbrigani. Les musiciens ne resteront pas, selon une pratique plus moderne, cantonnés dans la fosse mais viendront souvent sur scène se mêler à l’action, comme on le faisait fréquemment à l’époque. Les comédiens interpréteront les parties dansées en s’inspirant des intermèdes des pièces de commedia dell’arte, des danses de carnaval et des chorégraphies de Kyôgen japonais. Ce spectacle auquel quinze artistes prendront part, sera non seulement l’occasion de faire revivre la comédie-ballet mais aussi et surtout, de proposer au public une mascarade dans laquelle le grotesque et la bouffonnerie des situations théâtrales seront portés par la musique, le chant et la danse.
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Monsieur de Pourceaugnac - comédie-balletMolière / Lully
Raphaël de AngelisAprès des études au conservatoire d’Orléans, il intègre le Jeune Théâtre Régional d’Orléans dirigé par C.Maltot. Durant deux ans, il travaille avec C.Maltot (La quittance du diable d’Alfred de Musset, L’île des esclaves de Marivaux), P.Lanton (Parasites de Mayenburg), L.Bayle (Hansel et Gretel des Frères Grimm). Après avoir fondé le Théâtre de l’Éventail en 2006, il se forme à la commedia dell’arte auprès de F.Soleri et E.Bonavera (Piccolo Teatro de Milan) et d’E.Stiefel. En 2007, il met en scène le premier spectacle du Théâtre de l’Éventail La Jalousie du Barbouillé et Le Médecin volant de Molière en commedia dell’arte, spectacle qui a été joué plus de 200 fois depuis sa création. Le Médecin malgré lui, sa seconde mise en scène, a été créé en 2011 et a été joué plus de 300 fois depuis, en France et à l’étranger. En 2013, il a adapté Le Médecin malgré lui dans une version bilingue franco-italienne. Depuis une dizaine d’années, il poursuit une formation sur le Théâtre Nô et Kyôgen. En 2012, il joue dans Jeanne d’Arc en théâtre Nô créée par Maître Kano et sa troupe. Depuis septembre 2013, il suit une formation de second cycle (master) au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Sa recherche est axée sur le rapport entre le théâtre Nô et le théâtre occidental à travers les pièces de Nô modernes de Yukio Mishima. Il a reçu le Prix Européen Engagement et Initiatives Jeunes dans l’Union Européenne pour le projet Molière et la comédie italienne. En 2014, il met en scène Monsieur de Pourceaugnac et interprète le rôle de Sbrigani.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/296/monsieur-de-pourceaugnac/
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Monsieur de Pourceaugnac - comédie-balletMolière / Lully
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Le Festival de Théâtre de Figeac
(c) Opéra Éclaté (1, 2, 3)
Création
24 juillet & 3 août, Salle Charles Boyer - L’Astrolabe, Figeac30 juillet, Cour de l’Archidiaconé, Cahors12 août, Château, Cavagnac13 août, Château, Aynac
Écriture et chant Éric PerezPiano et autres ustensiles musicaux Manuel Peskine
Mon spectacle sera consacré aux chansons de cinéma, aux chansons de films, de films non musicaux. J’ai choisi ces musiques car elles ont marqué les films d’une manière ou d’une autre soit en s’insérant dans l’intrigue, dans ce cas les chansons sont généralement chantées par les acteurs qui peuvent être doublés ou pas, ou une chanson que l’on entend au générique, le thème musical du film qui devient une chanson, cette mélodie devient alors indissociable du film, de son ambiance, du souvenir que l’on garde du film. Concernant le choix des chansons, ce fut délicat car j’avais au départ envie de chanter près de 100 chansons au fur et à mesure des essais, les voix des femmes se sont imposées. Les acteurs représentent souvent l’action, le rythme, le pouvoir, la violence mais les actrices évoquent le désir, le rêve, ce sont elles qui véhiculent le plus souvent l’émotion. Les chansons de film sont le reflet de leurs états d’âme.
Écriture et chant - Éric PerezCf page 15
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/323/le-cinema-en-chansons/
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Le Cinéma en chansonsCréation
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The Servant
(c) Brigitte Enguerrand (1, 2)
Robin Maugham
30 juillet, Espace François Mitterrand, Figeac
Production Théâtre de Poche-Montparnasse
Mise en scène de Thierry HarcourtTraduction de Laurent Sillan
AvecMaxime d’Aboville (Barrett), Roxane Bret (Vera et Kelly), Xavier Lafitte (Tony), Adrien Melin (Richard), Alexie Ribes (Sally)
Lumières Jacques Rouveyrollis assisté de Jessica Duclos
Costumes Jean-Daniel VuillermozDécor Sophie JacobCréation sonore Camille Urvoy
Assistante à la mise en scène Stéphanie Froeliger
Avec le soutien de la Fondation Jacques Toja pour leThéâtre
À Londres,Tony, un jeune aristocrate paresseux, emménage dans une confortable maison de ville. Il engage Barrett. Ce dernier se révèle un valet modèle, travailleur et intelligent. Une certaine complicité s’établit peu à peu entre eux, mais rapidement les rôles s’inversent et le maître se retrouve être l’esclave de son serviteur.Adapté de la pièce de Robin Maugham par Laurent Sillan, The Servant se situe dans la période de l’après-guerre où chacun veut accéder à ce monde privilégié jusque-là réservé à peu de gens. Comme dans un film en noir et blanc où le suspens psychologique se marie à la comédie toute en nuances anglaises, le spectateur est plongé dans un huis clos passionnant où la lutte des classes mène un combat acharné pour la domination, dans un mélange de thriller, de surréalisme et d’humour noir. Une sorte de barbarie où l’on badine avec la vie.Tel Iago avec Othello, le personnage de Barrett, rendu célèbre par Dirk Bogarde dans l’adaptation cinématographique de l’œuvre par Joseph Losey sur un scénario de Harold Pinter, est tout en charme vénéneux, tel le serpent qui s’insinue dans la pomme. Entre possession et identification, l’esclave cache un maître, et vice-versa. La mise en scène fluide traverse les différents temps forts de l’action sur un rythme de jazz, mouvement perpétuel en chute plongeante. Elle n’impose rien aux spectateurs, mais elle leur propose un univers, une réflexion qui les tiendra en haleine jusqu’au dernier souffle de la résolution.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/302/the-servant/
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The ServantRobin Maugham
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Richard II
(c) Loran Chourrau (1, 2, 3)
William Shakespeare
26 & 27 juillet, Espace François Mitterrand, Figeac
Production déléguée Le collectif Eudaimonia Coproduction Théâtre de l’Archipel-Scène nationale de Perpignan, Les théâtres Aix-Marseille / Gymnase-Bernardines, Le théâtre Montansier de Versailles, Le Cratère-Scène Nationale d’Alès.
Conception Guillaume Séverac-Schmitz / Collectif EudaimoniaTraduction, adaptation, dramaturgie Clément Camar-Mercier
Avec Jean Alibert, François de Brauer, Olivia Corsini, Baptiste Dezerces, Pierre Stefan Montagnier, Thibault Perrenoud et Nicolas Pirson. Scénographie Emmanuel ClolusCréation lumière Pascale BongiovanniCréation costume Emmanuelle ThomasCréation sonore Yann France / Guillaume Séverac-Schmitz Régisseur général / son Yann FranceRégisseur lumière Héla SkandraniConstruction Les Ateliers du Grand T, Théâtre de Loire AtlantiqueAide à la création du Ministère de la culture et de la communication-DRAC Languedoc Roussillon, du Conseil Régional Languedoc Roussillon, du Conseil départemental de l’Aude et de la SPEDIDAM. Avec le soutien: du dispositif d’insertion de l’Ecole du Nord, soutenu par la Région Nord-Pas-de-Calais et la DRAC Nord-Pas de Calais, de l’ARCAL-Cie Nationale d’art lyrique, du théâtre Jacques Coeur de Lattes, de la Cie Sandrine Anglade et de Réseau en scène Languedoc Roussillon/réseau de diffusion.
Si l'on continue encore de monter Shakespeare aujourd'hui, c'est qu'il y a dans son œuvre quelque chose d'immortel, d'intemporel, d'infini mais aussi quelque chose qui demande toujours à être ré-interroger, redécouvert, réinterpréter. L'ambition du spectacle tente de réunir ces deux pôles : embrasser la poésie géniale de Shakespeare et l'ampleur de sa pensée tout en comprenant aujourd'hui la portée du discours de la pièce que ce soit d'un point de vue humain, politique mais aussi théâtral. En effet, si Richard II est l'histoire d'un roi qui chute, c'est aussi celle d'un acteur qui laisse le premier rôle. Rarement ce geste, souvent assimilé à la quintessence même du tragique, est interprété comme une gloire, une réussite : comme s'il n'y avait pas plus royal que de laisser sa place... Tant de contradictions et de questionnements sont soulevés quand vous êtes confrontés à l'œuvre du dramaturge anglais : si en cerner toutes les ambiguïtés est une priorité, savoir les éclairer pour les rendre lisibles et efficaces lors du passage au plateau est une nécessité. C'est dans cette perspective d’efficacité et de lisibilité que la mise en scène se doit d'être tout aussi épique et spectaculaire qu'intime et poétique. L'oeuvre est étoffée pour pouvoir être jouée par une troupe de sept acteurs. Ainsi le théâtre est sans cesse mis en abyme, il se construit à vue par les acteurs eux-mêmes. En entretenant un rapport concret avec les spectateurs, le lieu de représentation devient plus qu'une simple salle de spectacle mais l'Angleterre entière du roi Richard. Shakespeare l'avait compris : que le théâtre a bien les épaules pour rêver de grande Histoire.L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/301/richard-ii/
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Richard IIWilliam Shakespeare
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Kvetch
(c) Loran Chourrau (1, 2, 3)
Steven Berkoff
3 août, Espace François Mitterrand, Figeac
Production Compagnie Eulalie. Coproduction Espace Philippe-Auguste de Vernon.
Mise en scène : Sophie LecarpentierTraduit de l’anglais par Geoffrey Dyson et Antoinette Monod
Avec Stéphane Brel, Fabrice Cals, Anne Cressent, Julien Saada Alto Bertrand CausseTravail corporel Yano Iatrides,Nathalie Hervé
Costumes Nathalie Saulnier Sons Tom MénigaultLumières Orazio TrottaAvec le soutien du Festival du Mot de la Charité-sur-Loire – Le Conseil Régional de Haute-Normandie La DRAC Haute-Normandie – La SPEDIDAM – Le Théâtre de l’Ouest Parisien de Boulogne-Billancourt – La Ménagerie de Verre de Paris dans le cadre du Studiolab.
On échangera nos kvetchs, j’veux dire les histoires qui nous tracassent.Comédie satirique, farce cruelle, la pièce explose les tabous du petit milieu juif new-yorkais. Les petits-bourgeois se raccrochent à des habitudes de petits-bourgeois. Ils s’invitent à dîner, ils dînent. Frank, sa femme, son collègue Hal et sa belle mère se retrouvent autour de la table. Routine implacable. On se parle, on joue le jeu, on observe le protocole des convenances. Mais les personnages de Kvetch ne s’en tiennent pas là. Ils énoncent à voix haute ce qui leur passe par la tête, les hargnes, les frustrations, pensées tordues et désirs secrets. Ils suivent la monotonie d’un quotidien normé, mais ils se révèlent, au bureau, au lit, à table. Ils balancent tout, font entendre ce qui grouille, « les mots à l’arrière de nos têtes ». Et le rire, jaune parfois, naît des abcès crevés.Icône du cinéma américain, Steven Berkoff joue dans Rambo II ; Barry Lyndon ; James Bond ou The Borgias. Il écrit Greek ; Decadence et Kvetch dans les années quatre-vingts. Comédie satirique ou drame intime, Kvetch met le doigt sur le nerf de l’inavouable, les mensonges d’un milieu juif new-yorkais aisé, hypocrisies universelles. Sophie Lecarpentier a dirigé les œuvres de Beaumarchais, Nathalie Sarraute, Dieudonné Niangouna. Au Rond-Point, elle a présenté Le Fait d’habiter Bagnolet de Vincent Delerm. Elle conçoit la pièce comme un vaudeville et une tragédie, un cauchemar où se percutent joyeusement les trahisons, les hontes de soi et de l’autre, les soifs de pouvoir, comme autant de petits crimes entre « gens bien ».
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/298/kvetch/
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KvetchSteven Berkoff
24 juillet, Espace François Mitterrand, Figeac
Une pièce écrite et mise en scène par Daniel Colas,sur une idée et avec la complicité d 'Alexandre Brasseur
Dans les années 50 à Paris, Pierre Brasseur, grand acteur de ce temps, se souvient et raconte la création d'un film français mythique : Les Enfants du paradis. Il nous parle de lui et aussi d'Arletty, de Jean-Louis Barrault, mais surtout de l'écriture du film, pendant l'occupation allemande, en Provence, dans une maison que Prévert avait louée à cet effet. Il nous raconte aussi le tournage du film, les difficultés, les interruptions et du rapport avec les autorités : sur quelle fine ligne faut-il danser pour que les actes qui ne sont pas d'opposition ne soient pas pour autant des actes de participation ? L'histoire d'un film. L'histoire de plusieurs vies, l'histoire d'un peuple aussi opprimé et de ses réactions, plus ou moins héroïques ou sujettes à caution. L'histoire d'un moment de l'Histoire.
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Brasseur et «Les Enfants du Paradis»Alexandre Brasseur / Daniel Colas
31 juillet, Salle Balène, Figeac
Production Théâtre de Poche
En deux spectacles
18h : de l’an Mil à Jeanne d’Arc
de Maxime d’Aboville (Molière du comédien dans un spectacle privé) d’après François-René Chateaubriand, Jules Michelet, Victor Duruy, Jacques BainvilleMise en scène et lumière Jean-Laurent Silvi
Maxime d’Aboville endosse l’habit de l’instituteur et reprend les cours. Le royaume de France revit. Louis VI, qui n’est pas encore gros, tente de s’imposer aux seigneurs ; Louis VII épouse « la sublimissime » Aliénor d’Aquitaine qui s’ennuie et le trompe avec un Sarrasin ; couronné à 14 ans, Philippe Auguste chasse les Plantagenêts de Normandie, défait Anglais et Allemands à Bouvines (1214). Menant son auditoire à la baguette, d’Aboville vibrionne comme un seigneur sur le champ de bataille. Philippe le Bel défie le pape, écrase les Templiers. À Crécy, les Français sont donnés gagnants, mais leur précipitation conduit à une défaite historique face aux Anglais. On croirait voir l’image du XV de France. Le moral du pays est en berne. Laid, mais valeureux, le brigand Du Guesclin met son épée au service de Charles V. Charles VI devient fou, le duc de Bourgogne fait assassiner son rival et cousin, le duc d’Orléans. À Azincourt, les chevaliers français s’enfoncent dans la boue sous le poids de leurs armures. En 1431, Jeanne d’Arc sera brûlée vive, mais les Anglais finiront par être chassés. L’histoire est une leçon ; continuer à l’enseigner, c’est entrer en résistance. Bernard de Saint Vincent
20h : de 1515 au Roi Soleil
Mise en scène et interprétation Maxime d’Aboville d’après Alexandre Dumas, Jules Michelet, Victor Hugo, Duc de Saint-Simon
Pour cette deuxième Leçon d’histoire de France, Maxime d’Aboville fait revivre les plus belles pages d’œuvres mythiques de notre littérature, comme Les Trois Mousquetaires ou les Mémoires de Saint-Simon, pour conter l’histoire de France à la manière d’un palpitant récit d’aventures ou d’une savoureuse chronique de mœurs. De la très célèbre victoire de
François Ier à Marignan qui consacre la suprématie du royaume de France, à la mort de Louis
XIV sonnant le glas de la monarchie absolue, en passant par les guerres de religion, cette nouvelle « leçon » revisite les « riches heures » de ces deux siècles de tragédie et de grandeur. L’histoire, ainsi, s’invite au théâtre...
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/303/lecon-dhistoire-de-france/
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Une Leçon d’Histoire de FranceMaxime d’Aboville
26 & 28 juillet, Salle Balène, Figeac
Pour Louis de Funès : une réflexion exaltée sur le métier d’acteurDe et avec Frédéric le Sacripan
Note d’intention
J’ai rencontré ce manifeste pour l’acteur au début de ma formation théâtrale au Conservatoire de Grenoble et depuis il m’accompagne. Il revient régulièrement à la surface comme un retour aux sources, aux origines. Il purge comme une tisane, il vous enlève toutes les saletés, toutes les fioritures que le métier nous impose. Alors « Loin d’ici Monsieur Purgon , mettez les loin d’ici » !!! Merci !Être acteur ? Qu’est-ce que c’est que cette maladie-là ?Être acteur « c’est pas aimer paraître, c’est aimer énormément disparaître » , « Le vrai acteur qui joue aspire à rien avec autant de violence qu’à pas être là. » Quel paradoxe ! Comme c’est fascinant !J’entends Rimbaud qui me souffle son « Je est un autre. » et dans mon panthéon personnel, Mère Térésa lui répond d’un « on ne devient soi même que dans l’oubli de soi. »Ouf ! Voici l’homme ! Voici l’acteur ! Faites entrer Louis de Funès !Et que l’hommage aux grands acteurs nous fasse entrer en danse ! Allez Valère ! Comme au bal musette !Pour Bruno Sermonne, Daniel Znyk, Jules Berry, Michel Simon, Arletty, Bette Davis et aussi pour Jack Nicholson, Gérard Depardieu, Michel Galabru et Michel Fau…et aussi pour mon père !Allez venez, venons, dansons comme au bal musette portés par les mots, le souffle au joyeux trou du monde !En scène !
Valère Novarina à Frédéric Le Sacripan
Bravo encore, vaillant, bouillant!, Frédéric Le Sacripan !Vous avez bien raison d’écrire « Frédéric Le Sacripan » avec L majuscule…. ça fait breton : Le Guen, Le Foll, Le Gouedic, Le Trouhadec, Le Gall, … Catherine SALVIAT ( avec qui nous avons travaillé à la Comédie française) était hier aussi au milieu de vos spectateurs... et elle a été emballée par votre travail !A bientôt, Frédéric.La lutte continue !Valène Novarina
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/299/pour-louis-de-funes/
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Pour Louis de FunèsValère Novarina
25 juillet, Salle Charles Boyer - l’Astrolabe, Figeac
Production Compagnie Oui, Bizarre. Coproduction Théâtre Garonne - Scène Européenne, Scène Conventionnée de Théâtre et Théâtre Musical Figeac-Saint-Céré, Le Parvis / Scène Nationale de Tarbes, Théâtre Le Hangar / association Lohengrin, le Ring - scènes périphériques, Théâtre 2 l'Acte.
Metteur en scène / comédienne Isabelle Luccioni
Accompagnement artistique Laurence BienvenueDramaturgie Céline AstriéVidéaste Bruno WagnerCréateur lumières Christian ToullecCréation costumes SohutaScénographe Toni CasalongaMusicien Philippe GeldaTraduction Tiphaine SamoyaultAide de la Région Midi-Pyrénées dans le cadre du dispositif Résidence-association
Isabelle Luccioni est une artiste inclassable : dans un monde obsédé par le temps elle décide d'accorder deux ans à l'œuvre de Joyce, elle rencontre la traductrice d'Ulysse, s'imprègne du roman... Avec son double regard de metteuse en scène et comédienne, Isabelle Luccioni se lance le pari de jouer le monologue de Molly, ultime chapitre du roman de Joyce. Dans ce chapitre, la femme de Léopold Bloom, personnage central du livre, est allongée dans son lit et laisse aller le flot de ses pensées. À la lisière du sommeil, cette femme délivre un monologue torrentiel. La parole s'écoule librement et nous offre une plongée au cœur de l'inconscient. La comédienne reprend ce texte et l'adapte à la scène accompagnée d'un musicien. Sur scène, Isabelle Luccioni mêle les disciplines (le jeu, le chant) et captive le public. Le tout est mis en relief par les lumières par Bruno Wagner.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/307/ulysses/
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Ulysse(s)D’après James Joyce
30 juillet, Terrasses du Puy, Figeac
Production Théâtre de l’Éventail
Mise en scène : Cécile Messineo et Brice Cousin
Avec Nastasia Berrezaie, Brice Cousin, Cécile Messineo, Maxime Vambre
Scénographie Brice CousinRégie générale Noémie BoggioMasque Den
Ce spectacle a bénéficié d’une aide à la résidence de la DRAC Centre Val de Loire et a été réalisé
grâce au soutien de la Région Centre Val de Loire. Avec l’aide de la Ville d’Orléans, de la Ville de
Chalette-sur-Loing, du Musée du Théâtre Forain d’Artenay, et du Collectif 108 Maison Bourgogne. La
compagnie Théâtre de l’éventail bénéficie du soutien de la Ville d’Orléans, de la Région Centre Val
de Loire, du Conseil Départemental du Loiret et est membre du collectif 108 Maison Bourgogne.
Nous avons choisi de poursuivre notre travail sur le conte initié lors de notre première mise en scène Le Petit Chaperon Rouge. Le jouer près d’une centaine de fois a été pour nous un vrai plaisir. Le conte a cette magie, cette puissance archaïque, de venir des fonds des temps et de nous parler encore.
L’ensemble des biographies est à disposition sur le site internet : http://festivaltheatre-figeac.com/spectacles/295/le-chat-botte/
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Le Chat BottéD’après Charles Perrault
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et aussi des rendez-vous gratuits Tous les jours, toute la journée
Samedi 23 juillet11h30 / Jardins des Écritures : apéro-rencontre avec Michel Fau autour de son spectacle Nevrotik-Hôtel15 / Jardins de la Mairie - Figeac 12ème édition des Entretiens de Figeacanimé par Monique Canto-Sperber La condition des jeunes aujourd’hui : leur présent, leur avenir
Dimanche 24 juillet 11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec les artistes de l’Opéra de Quat’Sous18h / Jardins des Écritures lecture jeune public Ma grotte noire de Franck Achard avec Hélène Poussin et Jacques Kaki Perrin (violoncelle) de l'association Lire à Figeac.
Lundi 25 juillet11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec Alexandre Brasseur et son spectacle les Enfants du Paradis18h / Jardins des Écritures lecture par les comédiens de L'Opéra de Quat’Sous
Mardi 26 juillet11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec Isabelle Luccioni et sa compagnie autour du spectacle Ulysse(s)18h / Jardins des Écritures lecture par Isabelle Luccioni
Mercredi 27 juillet11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec le collectif Eudaimonia autour du spectacle Richard II18h / Jardins des Écritures lecture par les comédiens de Richard II
Jeudi 28 juillet11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec Frédéric le Sacripan autour de son spectacle Pour Louis de Funès18h / Jardins des Écritures lecture de Franck V de F. Dürrenmatt par les comédiens du spectacle, en écho à L'Opéra de Quat’Sous
Vendredi 29 juillet11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec Éric Perez et Manuel Peskine autour du spectacle Le cinéma en chansons18h / Musée Champollion lecture de la correspondance des frères Champollion par Pauline Moulène et Benjamin Moreau
Samedi 30 juillet11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec la compagnie des labOrateurs autour du spectacle Caligula18h / Jardins des Écritures lecture par les comédiens de Caligula
Dimanche 31 juillet11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec les artistes du spectacle The Servant
Lundi 1er août11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec la compagnie du Théâtre de l’Éventail et de l’ensemble la Rêveuse autour du spectacle de Monsieur de Pourceaugnac18h / Jardins des Écritures lecture de Farces du Moyen-âge par la cie du Théâtre de l’Éventail
Mardi 2 août11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre avec les artistes du spectacle Le Frigo18h / Jardins des Écritures lecture par les comédiens de Kvetch
Mercredi 3 août11h30 / Jardins des Écriture apéro-rencontre avec la compagnie Eulalie autour du spectacle Kvetch18h / Jardins des Écritures lecture par les comédiens du Frigo
Jeudi 4 août11h30 / Jardins des Écritures apéro-rencontre pour la clôture du Festival avec Olivier Desbordes et Michel Fau
La Scène Conventionnée pour le Théâtre et Théâtre Musical
Le Centre National de Production de Théâtre et Théâtre Musical – Figeac / Saint-Céré conventionné par le Ministère de la Culture depuis 2014, développe un projet unique en milieu rural, basé sur la création et favorisant l’accès de tous à la culture et au spectacle vivant. Le projet artistique et culturel 2016 se décline selon les grands axes suivants :
• La Création4 créations au Festival de Saint Céré :La Traviata de Verdi, mise en scène Olivier Desbordes avec la collaboration artistique de Benjamin Moreau, Splendeurs d'Andalousie et Accord'Orient Quartet - Printemps musical avec des musiciens de l'orchestre Opéra Éclaté, violon, accordéon, oud et percussions, Le Cinéma en chansons, conception de et avec Éric Perez, orchestration Manuel Peskine.
1 création au Festival de Figeac et 3 créations accueillies et soutenues : Nevrotik-Hôtel conçue et interprétée par Michel Fau, et des 3 créations accueillies au festival, qui ont bénéficié d'un soutien en coproduction et/ou en résidence au théâtre de l'Usine, sur la saison (Caligula, Le Frigo, Monsieur de Pourceaugnac).
• Les TournéesLes spectacles créés pour les festivals sont en tournée nationale les saisons suivantes. La Périchole, L’Opéra de Quat’Sous, La Traviata, Le Cinéma en chansons tourneront en 2016 / 2017. L’une des créations du festival de Figeac de 2014 Brulez-là ! de C. Siméon, mise en scène Michel Fau est reprise en mai / juin 2016 au Théâtre du Rond Point à Paris (23 représentations).
• Les Festivals, des temps forts dédiés à la créationLe Festival de Saint-Céré direction d’Olivier Desbordes. Ce sont 150 artistes, plus de quarante représentations. En 2016, la Création de La Traviata, la reprise de L'Opéra de Quat’Sous et de La Périchole, des créations de concerts de musique du monde, de chants traditionnels, qui sont appelés à tourner les saisons suivantes.
Le Festival de Théâtre de Figeac direction artistique Olivier Desbordes et Michel Fau. En 2016, 2 spectacles seront créés au festival Nevrotik-Hôtel récital théâtral de Michel Fau et Le Frigo de Copi mise en scène Sébastien Rajon, 4 spectacles sont des créations qui ont été accueillies en résidence au Théâtre de l'Usine, il y aura aussi L’Opéra de Quat’Sous de Brecht et Weill, création de la Scène Conventionnée en partenariat avec le Centre Lyrique de Clermont-Auvergne
• La Saison du Théâtre de l’UsineL'ouverture du Théâtre de l'Usine en janvier 2016, nous permet de développer dès le 1er semestre 2016, des résidences de création et une programmation pluridisciplinaire avec un axe fort sur la musique et le théâtre musical.
• Un Projet de territoire / Nord du LotLes artistes accueillis au Théâtre de l’Usine vont rayonner sur le Causse et la Vallée de la Dordogne lotoise, à la rencontre de tous les publics, avec des représentations itinérantes organisées en partenariat avec les associations culturelles, les établissements scolaires, les communes et communautés de communes, en préfiguration de la mise en place du projet culturel de Cauvaldor.
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Figeac / Saint-Céré
36 ans d’histoire
1981 : Olivier Desbordes crée le Festival d'art lyrique de Saint-Céré. Le festival se déroule chaque année à la fin du mois de juillet et début du mois d’août. C’est le 1er festival d’art lyrique en Midi-Pyrénées. Il rassemble autour de 13 000 spectateurs, 150 artistes sur trois semaines, pour une quarantaine de représentations dans différents lieux mythiques du Lot (dont les châteaux de Montal et de Castelnau-Bretenoux). Ce festival reste la rampe de lancement de jeunes chanteurs, un lieu d’expériences et de prise de risques sur l’opéra, un festival de créations. Les choix artistiques ont toujours été dans le sens d’un accès pour tous à la culture. Les livrets sont réécrits, rendus plus contemporains et les œuvres sont fréquemment présentées avec les dialogues en français.
1985 : Création de la compagnie lyrique Opéra Éclaté. Les spectacles créés pour le festival tournent les saisons suivantes en France et à l’étranger. Ces mises en scène sont modulables et donc facilement exportables dans différentes salles, opéras ou théâtres dans l’optique d’apporter la culture sur les territoires moins irrigués culturellement.
1998 : Opéra Éclaté devient une Compagnie Nationale Lyrique, reconnue par le Ministère de la Culture. Opéra Éclaté a, en 35 ans, donné plus de 2 000 représentations d'opéra et de théâtre musical dans toute la France, en Europe (Belgique, Espagne, Suisse) et en Afrique du nord (Maroc, Algérie).
2008 : Olivier Desbordes lance une saison d’hiver pluridisciplinaire au Théâtre de l’Usine à Saint-Céré et sur le bassin de vie (une trentaine de représentations d’octobre à mai).
2011 : Olivier Desbordes et Michel Fau reprennent la direction du Festival de Théâtre de Figeac (précédemment porté par les Tréteaux de France – Marcel Maréchal). Le festival se déploie sur la ville les deux dernières semaines de juillet, deux salles de spectacle et des lieux de plein air pour des lectures et apéros-rencontres. C’est un festival de création, qui n’hésite pas à mélanger les genres, les textes du répertoire et les textes contemporains.
2014 : Toutes les activités sont réunies au sein d'une seule structure le CNPTTM (Centre National de Production de Théâtre et Théâtre Musical), le Ministère de la Culture et l'ensemble des tutelles reconnaissent la qualité du projet artistique en signant une Scène Conventionnée pour le Théâtre et le Théâtre Musical.
2016 : Ouverture du Théâtre de l’Usine, lieu de résidences d’artistes et de diffusion.
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Informations pratiques
Festival de Figeac
18 avenue du Docteur Roux / F-46400 Saint-Céré Tél: +33(0)5 65 38 28 08 -Fax : +33(0)5 65 38 35 94
www.festivaltheatre-figeac.com
RéservationsDu 5 avril au 10 juillet à l’Astrolabe - services culturels du Grand Figeac,2 bd Pasteur 46100 Figeac / Tél : 05 65 34 24 78. Du mardi au jeudi de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h30, le vendredi de 10h30 à 18h30.
Du 5 avril au 11 juillet à l’Office de tourisme de Figeac / Tél : 05 65 34 06 25. Du lundi au
samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h. Du 1er au 11 juillet, tous les jours de 9h à 19h.
À partir du 12 juillet à la boutique du festival, 6 rue Séguier (à 20 m de la place Champollion : téléphone direct : 09 72 55 12 20. Du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h30, les dimanche 24 et 31 juillet de 10 à 13h.
Tarif jeune : 10€ pour les jeunes de moins de 18 ans ou étudiant sur tous les spectacles
Nouveauté 2016 : un bus reliant Figeac à Saint-Céré est mis en place : Pour les spectateurs de Saint-Céré venant assister à Nevrotik Hotel le 4 août (rdv Place de la République à 20h). Pour les spectateurs de Figeac venant assister à La Traviata le 7 août (rdv Place du Foirail à 20h)
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Contacts
Attaché de presseVincent Serreau
[email protected] 07 63 69 83
Chargée de communication et des relations extérieuresLouise Lemercier
[email protected] 88 17 45 23
