Département de la Haute-Savoie (74) Commune de …...Mettre à jour le plan du système d’assainissement pluvial su l’ensem le du teitoie ; Diagnostiue le fontionnement hydauli

Commune de Dingy-Saint-Clair - 74 1

Elaboration d’un schéma de gestion et zonage des eaux pluviales Rapport de phase 3

Département de la Haute-Savoie (74)

Commune de Dingy-Saint-Clair

Elaboration d’un schéma de gestion et zonage des eaux pluviales

Rapport de phase 3



Suivi de l’étude

Numéro de dossier :

130214/MW

Maître d’ouvrage :

Commune de Dingy-Saint-Clair

Assistant au Maître d’ouvrage :

-

Mission :

Elaboration d’un schéma de gestion et zonage des eaux pluviales

Avancement :

Phase 1 : Inventaire des réseaux et des équipements

Phase 2 : Diagnostic

Phase 3 : Propositions d’aménagements

Phase 4 : Zonage des eaux pluviales

Date de réunion de présentation du présent document :

-

Modifications :

Version Date Modifications Rédacteur Relecteur

V1 09/2013 Document initial ED MW

V2 10/2013 Modification ED MW

V3 01/2014 Modification ED MW

Contact : Nom et signature du chef de projet :

Réalités Environnement Marc WIRZ

165, allée du Bief – BP 430

01604 TREVOUX Cedex

Tel : 04 78 28 46 02

Fax : 04 74 00 36 97

E-mail : [email protected]

mailto:[email protected]



Sommaire

Phase 3 : Propositions d’aménagements .................................................................. 5

I Programme de travaux ............................................................................................ 7

I.1 Méthodologie générale ............................................................................................................... 7

I.2 Rappel des dysfonctionnements ................................................................................................. 8

I.3 Propositions d’aménagement ..................................................................................................... 8

I.4 Synthèse des aménagements .................................................................................................... 39

II Investigations à venir ............................................................................................. 40



Avant-propos

Suite à plusieurs évènements pluvieux récents ayant provoqués des problèmes d’inondation importants au droit du chef-lieu communal de Dingy-Saint-Clair, et globalement sur une grande partie du territoire communal, la commune a souhaité engager une réflexion sur la gestion des eaux pluviales de son territoire.

Au-delà des obligations réglementaires, la commune de Dingy-Saint-Clair souhaite, au travers de cette étude, alimenter sa réflexion sur le développement de l’urbanisation du territoire communal.

Le document final sera annexé au document d’urbanisme et certaines prescriptions seront intégrées dans le règlement du PLU en cours de révision.

La présente étude doit permettre de répondre à l’ensemble de ces problématiques, notamment en apportant des réponses concrètes en termes de choix et de positionnement des zones d’urbanisation, de réduction des risques d’inondation et de protection des biens et des enjeux.

Réalités Environnement a ainsi été missionné pour la réalisation du schéma directeur de gestion des eaux pluviales. Cette étude doit permettre de :

Dresser un état des lieux du réseau hydrographique et du réseau de collecte des eaux pluviales ;

Mettre à jour le plan du système d’assainissement pluvial sur l’ensemble du territoire ;

Diagnostiquer le fonctionnement hydraulique des axes d’écoulement (réseaux d’eaux pluviales, fossés, talwegs, etc.), notamment au droit des zones d’urbanisation ;

Comprendre et identifier l’origine et l’ampleur des dysfonctionnements rencontrés ;

Proposer des aménagements préventifs et curatifs ;

Définir des principes de gestion des eaux pluviales (gestion à la parcelle, stockage, infiltration, réduction et contrôle de l’imperméabilisation, etc.) ;

Délimiter les zones où des mesures particulières doivent être prises pour d’une part améliorer la situation actuelle et d’autre part accueillir les projets d’urbanisation de la commune.

L’étude menée par Réalités Environnement s’articule autour de 4 phases :

Phase 1 : Inventaire des réseaux et des équipements ;

Phase 2 : Diagnostic ;

Phase 3 : Propositions d‘aménagements ;

Phase 4 : Zonage des eaux pluviales

Le présent rapport constitue le rapport de phase 3 de l’étude de l’Elaboration d’un schéma de gestion et zonage des eaux pluviales.



Phase 3 : Propositions d’aménagements





I Programme de travaux

I.1 Méthodologie générale

Les phases précédentes de l’étude ont permis de comprendre le fonctionnement hydrologique et hydraulique du territoire et ont également permis d’identifier les dysfonctionnements liés aux écoulements des eaux pluviales ainsi que l’origine de ceux-ci.

Sur la base de ce constat, des aménagements sont proposés afin de :

Améliorer le fonctionnement actuel des réseaux d’eaux pluviales ;

Prendre en charge les futurs apports générés par le développement urbanistique de la commune.

Les aménagements sont dimensionnés, chiffrés et décrits à un niveau étude de faisabilité.

A noter qu’en état futur, les aménagements seront dimensionnés en prenant en compte les prescriptions relatives à la gestion des eaux pluviales dans le cadre du zonage pluvial. Il sera impératif que ces prescriptions soient respectées par les aménageurs et la commune.

Dans le cas contraire, les dimensionnements effectués dans la présente étude ne seront pas suffisants.

Le coût des travaux est déterminé sur la base d’un bordereau de prix forfaitaires établi par Réalités Environnement. Les coûts indiqués intègrent un montant de 10 % de l’investissement correspondant aux études de maîtrise d’œuvre, aux aléas et aux imprévus.

Ils ne tiennent cependant pas compte :

Des éventuelles acquisitions foncières ;

Des éventuelles concomitances avec d’autres travaux ;

D’une éventuelle mutualisation avec d’autres maîtres d’ouvrage ;

Des difficultés de réalisation liées à des contraintes non connues à ce jour.

La norme NF-EN 752-2 précise que la fréquence d’inondation par débordement des réseaux ne doit pas excéder une fois tous les 20 ans en zones résidentielles et une fois tous les 30 ans en centre ville, ce qui sous-entend que le infrastructures de collecte et de gestion des eaux pluviales doivent être dimensionnées à minima pour une pluie de période de retour 20 ans.

A l’issue de la réunion de présentation, la collectivité délibérera sur les scénarios d’aménagement à mettre en œuvre. Le programme de travaux définitif sera mis en forme dans le rapport final.



I.2 Rappel des dysfonctionnements

I.2.1 Dysfonctionnements recensés sur le système d’assainissement des eaux pluviales

Les anomalies suivantes ont été mises en évidence par la commune et dans le cadre du diagnostic :

Défaut d’interception des eaux de ruissellement et phénomènes d’inondation au droit du

hameau « Cloûtre » ;

Coulées de cailloux et phénomènes de ruissellement sur le secteur du hameau « les

Molliats » ;

Problèmes d’inondations au niveau des caves des habitations situées au droit de l’Impasse

des Tailles ;

Phénomène de ruissellement sur voirie dû à un effondrement d’un ouvrage cadre au droit de

la Voie Romaine du hameau « Nanoir » ;

Phénomène de ruissellement sur route, dû à la dégradation du fossé de la route de la Frasse,

sur le secteur des Hauts Curtils ;

Rejet des eaux pluviales au droit du champ de captage, au Nord du hameau la « Blonnière » ;

Inondation au droit du hameau « Chessenay » ;

Inondations de certaines habitations au droit du hameau « Bessant », dues à un rejet d’eaux

pluviales ;

Inondation du chemin rural, chemin de Poussy, au droit du hameau « Poussy » ;

Effondrement de la buse (rejet des filières ANC + eaux pluviales) localisée au droit du

hameau « Combe à Bullier ».

Ecoulement sur route sur le secteur de la Blonnière ;

Risque de ruissellement route des Tappes ;

Phénomène de ravinement et de ruissellement au droit du lotissement du chemin du Clu ;

Phénomène de ravinement au droit du chemin des Chavenettes/Route de Thônes ;

Phénomène d’érosion route de Cornet, au droit du hameau « les Tailles » ;

Risque de débordement sur voirie des eaux de ruissellement, route de Provenat ;

I.3 Propositions d’aménagement

I.3.1 Chemin des Mélis

Présentation du dysfonctionnement

Des phénomènes de ruissellement ont été observés sur le chemin des Mélis du hameau « Cloûtre », lors de forts épisodes pluvieux. Ces phénomènes de ruissellement, engendrant des problèmes d’inondations, seraient, d’une part, dus aux débordements du ruisseau de la Fontaine au droit de sa traversée (buse Ø500) en amont du chemin des Mélis et d’autre part, dû aux eaux de ruissellement du champ situé en amont du chemin des Mélis. A noter que le chemin d’écoulement de ce ruisseau a certainement dû être détourné de son axe d’écoulement préférentiel, suite aux aménagements urbains réalisés sur ce hameau.



Proposition d’aménagement

Le bassin drainé au droit du chemin des Mélis présente une superficie d’environ 12,3 ha pour une pente moyenne de 12%. Le débit généré par ce bassin, pour une occurrence de 100 ans, est estimé à 924 l/s. D’après la phase 2 de la présente étude, la traversée Ø500 du ruisseau de la Fontaine serait capable de collecter un débit de pointe de 904 l/s.

La buse Ø500 du ruisseau de la Fontaine est donc dimensionnée pour une pluie de période de retour comprise entre 30 et 100 ans, ce qui, au vue des dysfonctionnements sur ce secteur n’est pas satisfaisant.

Il est proposé le remplacement de la buse Ø500 par une buse Ø600 pour une pente minimale de 6%. Ainsi ce nouvel aménagement permettra de collecter un débit de pointe de 1, 471 m³/s et assurer la gestion d’une pluie de période de retour 100 ans.

Un ouvrage d’entonnement préconisé, en amont de la buse Ø500 existante.

Afin de favoriser l’interception des eaux de ruissellements et donc de pallier à ces phénomènes de débordements sur voirie, il est proposé le remplacement du chemin de grille localisé en amont du chemin de Mélis par un passage canadien aux dimensions 50 cm x 50 cm pour une pente minimale de 3,5%. Cet aménagement permettra de collecter un débit de pointe de 991 l/s, soit une pluie de période de retour supérieure à 100 ans.

Les travaux seront réalisés sur un linéaire total de 45 ml.

Un recalibrage du cours d’eau en amont de l’ouvrage est également proposé. Les dimensions du cours d’eau seraient 30 cm x 30 cm pour une pente linéaire minimale de 6% et une pente des parements droit et gauche de 10%. Ce dimensionnement permet de collecter un débit de 1 196 l/s et ainsi assurer la gestion des pluies d’une période de retour supérieur à100 ans.

La figure page suivante illustre les aménagements proposés sur le chemin des Mélis.

A noter que ces aménagements engendreront probablement la réalisation d’un Dossier Loi sur l’Eau.

Chiffrage

Le montant des travaux est estimé à 15 000 € HT.

Hiérarchisation

Au regard des dysfonctionnements occasionnés et de leur fréquence d’apparition, il est proposé de réaliser cet aménagement en Priorité 1.



La figure suivante présente un exemple d’un passage canadien.



I.3.2 Chemin Vers le Bois


D’après la commune de Dingy-Saint-Clair, des problèmes d’inondations et de coulées de cailloux ont

été recensés au droit de l’habitation située en amont du chemin Vers le Bois, lors de forts épisodes

pluvieux.

Aucun ouvrage d’interception des eaux de ruissellement ou de cailloux n’a été repéré au droit des habitations du chemin Vers le Bois.


Le bassin drainé au droit des habitations du chemin vers le Bois présente une superficie d’environ 14,5 ha pour une pente moyenne de 53%. Le débit généré par ce bassin, pour une occurrence de 100 ans, est estimé à 1 128l/s.

Afin de pallier à ces dysfonctionnements il est proposé la mise en œuvre d’un piège à cailloux en amont du chemin vers le bois, afin de bloquer les rochers et/ou cailloux dévalant la pente sans phénomène de rebond.

Les eaux collectées par le piège à cailloux seront par la suite évacuées, via la création d’une buse Ø600 pour une pente minimale de 4%, jusqu’au fossé bordant le chemin Vers le Bois, puis de façon gravitaire, jusqu’au ruisseau de la Grande Taille. La capacité de collecte de cette buse Ø600 étant de 1 200 l/s, cet aménagement permettra de gérer une pluie d’occurrence 100 ans.

Les travaux seront à réaliser sur un linéaire total de 15 ml.

La figure page suivante illustre les aménagements préconisés sur le chemin Vers le Bois.

Chiffrage

Le montant des travaux est estimé de 9 000 € HT.

Hiérarchisation




Les photos suivantes présentent un exemple de piège à cailloux.



I.3.3 Impasse des Tailles


D’après la commune de Dingy-Saint-Clair, les caves de certaines habitations de l’impasse des Tailles

auraient subi des inondations, lors de forts épisodes pluvieux.

Ces phénomènes d’inondations seraient dus à un débordement du fossé au Nord de l’impasse des

Tailles, ainsi qu’à des remontées des eaux souterraines.


Afin de pallier aux phénomènes d’inondations, il est proposé l’aménagement de protections individuelles au droit des habitations inondées.

L’aménagement de ces protections individuelles sera à la charge des particuliers.



I.3.4 Hameau « Nanoir »


D’après la commune, les habitations situées au Nord du hameau « Nanoir » subiraient des inondations, lors de forts épisodes pluvieux.

D’après les témoignages des riverains, le Sud du hameau « Nanoir » subirai également des inondations, dont l’origine correspondrait à l’effondrement de l’ouvrage cadre situé sur le ruisseau des Planches, au droit de la Voie Romaine.

Propositions d’aménagement

Le bassin versant drainé au droit de la buse Ø400, en amont du fossé traversant les parcelles privées, présente une superficie d’environ 3,9 ha pour une pente moyenne de 18,2%. Ce bassin est caractérisé par un coefficient d’imperméabilisation de 8% environ. Les débits de pointes générés par ce bassin sont estimés à 430 l/s (occurrence de 100 ans), 360 l/s (occurrence 30 ans) et 304 l/s (occurrence 10 ans).

La capacité maximale de la buse Ø400 est estimée à 350 l/s. Cette dernière ne peut gérer que les eaux de pluie de période de retour comprise entre 10 et 30 ans. AU vue des dysfonctionnements énoncés sur ce secteur le dimensionnement de la buse Ø400 est insuffisant.

Il est donc proposé le remplacement de la buse Ø400 par une buse Ø500 pour une pente moyenne de 1,5% minimum, sur un linéaire de 5 ml.

Le bassin versant drainé au droit du fossé, situé en aval de la buse Ø400 précédemment mentionnée, présente une superficie d’environ 5ha, pour une pente moyenne de 19,2%. Ce bassin versant est caractérisé par un coefficient d’imperméabilisation de 11%. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 558 l/s.

Il est proposé de redimensionné ce fossé aux dimensions suivantes : largeur de base = 30 cm, hauteur = 25 cm, pente linéaire moyenne minimum = 3% et pente des parements gauche et droit = 10%. Ce recalibrage du fossé permettra de collecter un débit de pointe de 564 l/s et ainsi assurer la collecte des pluies de période de retour de 100 ans.

D’après le diagnostic réalisé lors de la phase 2 de la présente étude, la capacité de la buse Ø300 de la voie romaine est limitante pour une période de retour de pluie supérieure à 30 ans. Au vue des dysfonctionnements recensés sur ce secteur, ce dimensionnement n’est pas satisfaisant. Il est donc proposé de remplacer les deux tronçons Ø300 de la voie romaine par des buses Ø400 pour une pente minimale de 3,5%. Ces aménagements permettront de collecter un débit de pointe de 381 l/s et par conséquent assurer la gestion des eaux de pluie d’une période de retour de pluie de 100 ans.

Par la même occasion, il est proposé de recalibrer le fossé de la voir romaine, situé en amont des buses Ø300 précédemment citées, aux dimensions suivantes : largeur de base = 40 cm, hauteur = 20 cm, pente linéaire moyenne minimale = 3,5% et pente des parements gauche et droit = 10%. Ce dimensionnement permettra de collecter un débit de pointe de 368 l/s et donc assurer la gestion des eaux de pluie d’une occurrence de 100 ans.



Enfin, d’après le diagnostic réalisé en phase 2 de la présente étude, la capacité de la traversée Ø400 du ruisseau des Planches s’avère être insuffisante pour une période de retour de pluie inférieur à 5 ans.

Le bassin drainé au droit de cette traversé présente une superficie d’environ 13,5 ha pour une pente moyenne de 86% environ. Le débit généré par ce bassin versant est estimé à 1 194 l/s pour une occurrence de 100 ans. Il est donc proposé le remplacement de la traversée Ø400 par une traversée Ø600 pour une pente minimale de 4%. Cet aménagement permettra de collecter un débit de pointe de 1 200 l/s et dons assurer la gestion des eaux de pluie d’une occurrence de 100 ans.

Le linéaire des travaux est estimé à environ 435 ml.

Chiffrage


Hiérarchisation


La figure page suivante illustre les aménagements proposés sur le hameau « Nanoir ».





I.3.5 Secteur les Hauts Curtils


D’après la commune de Dingy-Saint-Clair, des problèmes d’inondations auraient été recensés au

droit du secteur des Hauts Curtils.

Lors des investigations sur le terrain, deux traversées Ø300 collectées par une buse Ø400 ont été repérées route des Curtils.


Le bassin versant drainé au droit des tronçons Ø300 et Ø400 présente une superficie d’environ 8,5 ha pour une pente moyenne de 34,5%. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 760 l/s, pour une occurrence de 100 ans.

Le diagnostic des buses Ø300 ainsi que de la buse Ø400 a été réalisé lors de la phase 2 de la présente étude. D’après les résultats obtenus, la capacité des buses Ø300 est limitante pour une période de retour de pluie supérieure à 10 ans. Quant à la capacité du tronçon Ø400, cette dernière est limitante pour une période de retour de pluie supérieure à 100 ans.

Toutefois, au vue des dysfonctionnements recensés sur ce secteur, ces dimensionnements sont acceptables.

Un ouvrage d’entonnement sera aménagé en amont des tronçons Ø300 afin d’améliorer l’interception des eaux de ruissellement du bassin versant amont et de les rediriger vers le réseau pluvial de la route des Curtils.

Une discussion sera engagée avec le propriétaire de la parcelle située en amont des traversées Ø300 concernant l’aménagement de ce merlon.

Les travaux seront réalisés sur un linéaire total de 30 ml.

La figure page suivante illustre les aménagements proposés sur le secteur les Hauts Curtils.

Chiffrage


Hiérarchisation






I.3.6 Hameau « Bessant »


D’après la commune de Dingy-Saint-Clair, certaines habitations de la route de Thônes, au droit du hameau « Bessant », se voient inondées par le rejet d’un ouvrage de délestage, caractérisé par une traversée Ø200.


Afin de pallier à ces phénomènes d’inondations, il est proposé la suppression de cet ouvrage de délestage.

Le bassin versant drainé au droit de la traversée Ø200 présente une superficie d’environ 4,5 ha et génère un débit de pointe estimé à environ 218 l/s pour une occurrence de 30 ans et de 348 l/s pour une occurrence de 100 ans.

La capacité de la buse Ø800 du ruisseau de Bessant est de 471 l/s pour une occurrence de 30 ans et de 742 l/s pour une occurrence de 30 ans.

Dans le cas où les eaux de ruissellement collectées par la traversée Ø200 seraient dévoyées en direction de la buse Ø800 du ruisseau de Bessant, la capacité résiduelle de cette dernière serait de 252 l/s pour une occurrence de 30 ans et de 390 l/s pour une occurrence de 100 ans.

Toutefois, la capacité des buses Ø300 situées en aval de la traversée Ø200 est sous-dimensionnée. Afin que ces dernières puissent assurer la collecte d’une pluie d’une période de retour de 30 et 100 ans, il faut les remplacer par une conduite Ø400, pour une pente minimale de 2%.

Le dévoiement des eaux de la route de Thônes au droit du hameau « Bessant » n’engendrera donc aucun dysfonctionnement hydraulique en aval du réseau pluvial de la route de Thônes.

La figure page suivante illustre les aménagements préconisés au droit du hameau « Bessant ».

Chiffrage


Hiérarchisation




I.3.7 Chemin de Poussy


D’après la commune, d’importants débordements auraient été recensés au droit du chemin de Poussy, lors de forts épisodes pluvieux.


La grille localisée au droit du chemin de Poussy semble présenter un défaut d’interception des eaux de ruissellement.



Il est donc proposé l’aménagement de 5 passages canadien sur le chemin de Poussy, dont un en lieu et place de la grille actuelle.

Le bassin versant drainé au droit de la grille présente une superficie d’environ 0,5 ha, pour une pente moyenne de 8,5%. Le débit de pointe généré au droit de cet ouvrage est d’environ 47 l/s pour une occurrence de 30 ans et de 71 l/s pour une occurrence de 100 ans.

L’aménagement de 5 passages canadien aux dimensions : largeur = 1 m, profondeur = 0,60 m, pour une pente minimale de 1% permettra de collecter un débit de pointe de 136 l/s. Ainsi ces aménagements permettront de gérer les pluies d’une période de retour de 100 ans. A noter que les ouvrages devront être posés de façon à ce que leur pente transversale soit très importante, afin de favoriser leur rôle d’interception des eaux de ruissellement.

Afin de compenser toutes dégradations des berges et du lit du ruisseau des Champs Vions, du fait du nouveau rejet du passage canadien, il est préconisé l’enrochement du cours d’eau du point de rejet du passage canadien jusqu’à la buse Ø1000, pour un volume total d’environ 15 m³.

Le linéaire total des travaux est de 30 ml.

La figure suivante illustre les aménagements préconisés au droit de ce secteur.

Chiffrage


Hiérarchisation


La figure ci-dessous illustre le type de passage canadien adapté pour ce secteur.





I.3.8 Hameau « Combe à Bullier »


D’après la commune, la buse localisée au droit du hameau « Combe à Bullier » s’est effondrée. Cette buse collectant les rejets des filières d’assainissement non collectif de 2 habitations ainsi que les eaux pluviales du bassin versant amont, des problèmes de pollutions ainsi que d’inondations ont été recensés.


Le bassin versant drainé au droit de cette buse présente une superficie d’environ 14,7 ha et génère un débit de pointe d’environ 857 l/s pour une occurrence de 30 ans et de 1 310 l/s pour une occurrence de 100 ans.

Le diamètre de la buse actuelle reste inconnu. Toutefois, afin que cette dernière puisse assurer la collecte d’une pluie de période de retour de 30 ans, cet ouvrage devrait avoir un diamètre Ø600, pour une pente minimale de 2,5 %.

Actuellement aucun projet d’extension de la buse n’est envisagé.

Le linéaire des travaux de rénovation de la buse actuelle est de 10 ml.

Il sera nécessaire de connaitre la nature du talweg busé. Si ce dernier correspond à un cours d’eau, alors le projet de rénovation et/ou d’extension de la buse sera soumis aux rubriques XXXXX du code de l’environnement. Un Dossier Loi sur l’Eau (Déclaration ou Autorisation) sera réalisé avant toutes interventions sur ce secteur.

A noter que les rejets d’eaux usées des filières d’assainissement non collectif doivent être infiltrés dans le sol, autant que faire se peut. Dans le cas contraire, le rejet d’eaux usées dans une conduite nécessitera une dérogation validé par le SPANC.

La figure page suivante illustre les aménagements préconisés au droit de ce secteur.

Chiffrage

Le tableau suivant présente le montant des travaux en fonction des différentes options, à savoir :

Remplacement du tronçon existant

Remplacement + Extension du tronçon

existant

Aucune contrainte réglementaire 35 000 € HT 80 000 € HT

Dossier de Déclaration (4 000 € HT)

39 000 € HT 84 000 € HT

Dossier d’Autorisation (7 500 € HT)

42 500 € HT 87 500 € HT



Hiérarchisation




I.3.9 Secteur de la Blonnière


Un champs de captage a été localisé en amont du hameau la « Blonnière ». lors des investigations sur

le terrain, le rejet d’une buse Ø300 au droit de ce périmètre de capatge a été recensé.


Le bassin drainé au droit de la buse localisée au droit du captage présente une superficie d’environ 18,3 ha, pour une pente moyenne de 46,5%. Le débit de pointe généré par ce bassin est de 818 l/s pour une occurrence de 30 ans et de 1 293 l/s pour une occurrence de 100 ans.

Pour des questions de préservation de la qualité des eaux souterraines au droit du champ de captage, le dévoiement des eaux de ruissellement d’une partie de la route de la Blonnière est préconisé. Le nouvel exutoire de ces eaux pluviales déviées correspond au ruisseau du Frêne.

L’aménagement d’une conduite Ø600, pour une pente minimale de 2%, permettra de collecter un débit de 849 l/s et ainsi gérer une pluie de période de retour de 30 ans.

L’aménagement de cette traversée Ø600 sera accompagnée de la mise en œuvre d’un ouvrage d’entonnement afin d’améliorer l’interception des eaux de ruissellement.

Une traversée Ø600, en lieu et place de la traversée actuelle, pour une pente minimale de 2% sera également aménagée en aval du champ de captage, afin d’évacuer les eaux de ruissellement déviées jusqu’au ruisseau de Frêne.

Le linéaire total des travaux est estimé à 30 ml.

La figure suivante illustre les aménagements préconisés sur le secteur de la Blonnière.

Chiffrage


Hiérarchisation






I.3.10 Route des Tappes


Lors des investigations sur le terrain, un risque de débordement sur voirie a été identifié en amont de

la route des Tappes. De plus, d’après des photos fournies par la commune de Dingy-Saint-Clair, des

débordements sur voirie seraient déjà survenus au droit de la buse Ø400 du réseau pluvial de ce

hameau.


Comme il a pu être énoncé en amont de ce rapport, actuellement deux caniveaux de type CC1 ont été aménagées au droit du hameau « Les Tappes » afin d‘évacuer les eaux de ruissellement de la voirie vers le ruisseau des Fournets.

Toutefois, les phénomènes d’inondations en amont des habitations du hameau « Les Tappes » n’ont toujours pas été résolus.

Le bassin drainé au droit de la buse Ø300, qui correspond à la tête du réseau pluvial de la route des Tappes, présente une superficie d’environ 1,2 ha pour une pente moyenne de 28%. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 146 l/s pour une occurrence de 100 ans.

Le bassin drainé au droit de la buse Ø400 du réseau pluvial de la route des Tappes présente une superficie d’environ 2,2 ha pour une pente moyenne de 27,8% environ. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à environ 266 l/s pour une occurrence de 100 ans.

La capacité maximale de la buse Ø300, pour une pente de 5%, est de 211 l/s. Quant à la buse Ø400, sa capacité maximale de collecte est de 266 l/s.

Le réseau pluvial de la route des Tappes assure donc la collecte des eaux de ruissellement pour une occurrence de 100 ans de façon correcte.

Les dysfonctionnements recensés au droit de la buse Ø400, sont donc certainement dus aux coulées de cailloux, lors de forts épisodes pluvieux. C’est pourquoi il est proposé l’aménagement d’un piège à cailloux au droit de la buse Ø400 ainsi qu’un ouvrage d’entonnement afin d’améliorer l’interception des eaux de ruissellement.


La figure page suivante illustre les aménagements préconisés sur le hameau les « Tappes ».

Chiffrage


Hiérarchisation




Les photos ci-dessous illustrent un chemin de grille ainsi que les caniveaux de type CC1.

Caniveaux de type CC1 Chemin de grille



I.3.11 Chemin du Clu


Lors des investigations de terrains, des traces d’érosion ont été repérées au droit du chemin du Clu,

sur le chemin en direction du chemin de Dingy à la Frasse, ainsi qu’au droit du local technique, en

amont du lotissement.


Le bassin drainé au droit du chemin érodé présente une superficie d’environ 0,8 ha pour une pente minimale de 24%. Ce bassin est caractérisé par un coefficient d’imperméabilisation d’environ 3,6%. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 280 l/s.

Afin de pallier aux phénomènes d’érosion recensés sur le lotissement du chemin du Clu, il est proposé l’aménagement d’un passage canadien en travers du chemin de Dingy à la Frasse, en amont de la goulotte existante. Ce dernier sera connecté au réseau pluvial du chemin du Clu, via la création d’un réseau Ø400 pour une pente minimale de 2%. Cette conduite assurera la collecte d’un débit de pointe de 288 l/s et pourra donc gérer une pluie de période de retour 100 ans.

A noter que le bassin drainé au droit du réseau Ø400 (exutoire du lotissement du chemin du Clu) présente une superficie d’environ 4,4 ha pour une pente minimale de 21,3%. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 308 l/s pour une occurrence de 30 ans et de 465 l/s pour une occurrence de 100 ans.

La capacité du réseau pluvial Ø400, pour une pente de 3,5%, est de 380 l/s. Ce réseau peut donc assurer la collecte des eaux de ruissellements pour une occurrence comprise entre 30 et 100 ans. Au vue des dysfonctionnements recensés sur ce secteur, le dimensionnement de ce réseau est satisfaisant.


La figure suivante illustre les aménagements préconisés sur le lotissement du chemin du Clu.

Chiffrage


Hiérarchisation




I.3.12 Chemin des Chavenettes


Lors des visites sur le terrain, des traces d’érosions ont été repérées au droit du chemin des

Chavenettes.

De plus, il a été recensé un risque de débordement sur voirie le long du chemin des Chavenettes, en

amont de son intersection avec la route de Thônes.




Afin de pallier aux phénomènes d’érosion sur le chemin des Chavenettes, il est proposé l’aménagement d’enrochement sur un linéaire de 5 m, le long du fossé existant.

Le bassin versant drainé au droit du chemin des Chavenettes, au niveau de l’intersection avec la route de Thônes, présente une superficie de 0,9 ha environ pour une pente moyenne de 25,8%. Caractérisé par un coefficient de ruissellement de 2,8%, le débit de pointe généré par ce basin est estimé à 119 l/s pour une occurrence de 100 ans.

Afin de pallier à tout risque éventuel de ruissellement en aval du chemin des Chavenettes, il est proposé la restructuration du réseau pluvial Ø300 du chemin des Chavenettes, ainsi que la mise en œuvre d’un passage canadien en amont du chemin des Chavenettes.

De plus il est proposé la mise en œuvre d’un chemin de grille 30 cm x 30 cm pour une pente minimale de 1%, sur un linéaire de 5 m. Cet ouvrage sera relié au réseau pluvial de la route de Thônes via la création d’un réseau pluvial Ø300 pour une pente minimale de 2%, sur 5 mètres. Ces aménagements permettront de collecter un débit de pointe de 135 l/s environ et ainsi gérer une pluie de période de retour de 100 ans.


La figure page suivante illustre les aménagements préconisés sur le chemin des Chavenettes.

Chiffrage


Hiérarchisation


La photo suivante présente un exemple d’enrochement.





I.3.13 Route de Thônes


Le diagnostic réalisé lors de la phase 2 du présent rapport indique un défaut de capacité du réseau

pluvial Ø300 de la route de Thônes, au droit de l’intersection avec la route du Chef-lieu.


Le bassin versant drainé au droit du réseau pluvial Ø300 existant de la route de Thônes présente une superficie d’environ 6,1 ha pour une pente moyenne d’environ 26%. En état futur, le coefficient d’imperméabilisation de ce bassin est estimé à 8%, en prenant en compte 40% d’imperméabilisation pour la zone à urbaniser de 1,6 ha.

Le débit de pointe généré en état futur par ce bassin est estimé à 935 l/s, pour une occurrence de 100 ans.

Il n’est pas conseillé de remplacer le diamètre du réseau pluvial de la route de Thônes/route du Chef-lieu étant donné les enjeux aval (Ø500 limitant pour une occurrence de pluie supérieure à 30 ans).

Une régulation des eaux rejetées par la zone à urbaniser 1AUb sera imposée aux aménageurs. Ainsi l’imperméabilisation de cette zone permettra de pallier aux dysfonctionnements recensés sur ce réseau.

La figure page suivante illustre les aménagements préconisés sur la route de Thônes.



I.3.14 Hameau des Tailles


Lors des investigations sur le terrain, d’importantes traces d’érosions ont été repérées route de

Cornet.

Aucun ouvarge d’interception des eaux de ruissellements n’a été identifié en amont des zones

d’érosions.




Le bassin drainé au droit de la zone d’érosion (1) présente une superficie d’environ 0,83 ha pour une

pente moyenen de 34% environ. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 205 l/s, pour

une occurrence de100 ans.

Quant à la superficie du bassin versant de la zone d’érosion (2), cette dernière est estimée à 0,75 ha

pour une pente moyenne de 39% environ. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 178

l/s, pour une période de retour de pluie de 100 ans.

Afin de pallier à ces phénomènes d’érosions, il est proposé des travaux de stabilisation des talus ou un adoucissement des pentes, au droit des zones érodées.

Les aménagements réalisés seront à la charge des propriétaires des terrains.

La figure suivante illustre les aménagements préconisés sur le hameau des Tailles.



I.3.15 Route de Provenat


Lors des visites sur le terrain, un fossé de part et d’autre de la route de Provenat a été identifié.

Le fossé en bord droit de la route de Provenat (en directon du cours d’eau le Fier) s’estompe peu à peu en direction du ruisseau des Champs Vions. Les eaux de ruissellement collectées par ce fossé risquent donc de déborder sur la voirie et ainsi inonder les habitations situées en aval, lors de forts épisodes pluvieux.


Le bassin drainé au droit de l’exutoire du fossé est d’une sueprficie d’environ 0,25 ha pour une pente moyenne de 12,7%. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 134 l/s, pour une occurrence de 100 ans.

Afin de prévenir tout risque d’inondaion, il est proposé la création d’un réseau pluvial Ø300 pour une pente minimale de 2%. Cet aménagement permettra de collecter un débit de pointe de 134 l/s et ainsi gérer les eaux de pluie de période de retour de 100 ans.


La figure page suivante illustre les aménagements préconisés sur la route de Provenat.

Chiffrage


Hiérarchisation






I.3.16 Chemin de la Maison Forestière


D’après les résultats du diagnostic réalisé lors de la phase 2 de la présente étude, le réseau pluvial du chemin de la Maison Forestière est sous-dimensionné pour une occurrence inférieure à 5 ans.


Le bassin drainé au droit du réseau pluvial Ø400 du chemin de la Maison Forestière présente une superficie d’environ 3,8 ha pour une pente moyenne de 13,7%. Le débit de pointe généré par ce bassin est estimé à 533 l/s, pour une occurrence de 100 ans et de 370 l/s pour une occruence de 30 ans.

Il est proposé le remplacement du réseau pluvial du chemin de la Maison Forestière par un réseau pluvial Ø500 pour une pente minimale de 3%. Cet aménagement permet de collecter un débit de pointe de 640 l/s et ainsi asurer la gestion des eaux de pluie d’une période de retour de 100 ans.

L’aménagement d’un nouveau réseau Ø400 nécessite le redimensionnement du réseau Ø400 existant passant derrière la Maison Forestière. Le remplacement de ce réseau par un réseau Ø500, pour une pente minimale de 2,5%, permettra de gérer une pluie de période de retour de 100 ans, un collectant un débit de pointe de 584 l/s.


La figure page suivante illustre les aménagements préconisés sur le chemin de la Maison Forestière.

Chiffrage


Hiérarchisation




I.4 Synthèse des aménagements

Le tableau suivant présente une synthèse des aménagements proposés :

Aménagement Montant des travaux Priorité

Chemin de Mélis 15 000 € HT Priorité 1

Chemin Vers le Bois 9 000 € HT Priorité 2

Hameau « Nanoir » 25 000 € HT Priorité 1

Secteur des Hauts Curtils 3 000 € HT Priorité 2

Hameau « Bessant » 5 000 € HT Priorité 1

Chemin de Poussy 6 500 € HT Priorité 1

Hameau « Combe à Bullier » 35 000 à 42 500 € HT Priorité 1

Secteur de la Blonnière 15 000 € HT Priorité 1

Route des Tappes 11 000 € HT Priorité 1

Chemin du Clu 10 000 € HT Priorité 1

Chemin des Chavenettes 22 000 € HT Priorité 1

Route de Provenat 15 000 € HT Priorité 1

Chemin de la Maison Forestière 70 000 € HT Priorité 1

TOTAL 241 500 à 249 000 € HT -



II Investigations à venir

Les prochaines phases consisteront à :

Zonage des eaux pluviales

Enquête publique

Documents

Département de la Haute-Savoie (74) Commune de …...Mettre à jour le plan du système d’assainissement pluvial su l’ensem le du teitoie ; Diagnostiue le fontionnement hydauli