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Rapport du Comité National de Politique Economique Surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA 4° Trimestre 2018 Avril 2019 République du Sénégal ------------ Un Peuple – Un But – Une Foi ---------- MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ----------- DIRECTION GENERALE DE LA PLANIFICATION ET DES POLITIQUES ECONOMIQUES ------------- DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES

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Rapport du Comité National de Politique Economique

Surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA

4° Trimestre 2018

Avril 2019

République du Sénégal------------

Un Peuple – Un But – Une Foi----------

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN-----------

DIRECTION GENERALE DE LA PLANIFICATION ET DES POLITIQUES ECONOMIQUES

-------------DIRECTION DE LA PREVISION ET DES ETUDES ECONOMIQUES

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SOMMAIRE

SOMMAIRE............................................................................................................................................................1

RESUME................................................................................................................................................................2

I. Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE..............................................................4

I. Secteur Primaire............................................................................................................................................4

II. Secteur Secondaire........................................................................................................................................5

III. Secteur Tertiaire.....................................................................................................................................10

IV. IV- INFLATION ET COMPETITIVITE............................................................................................12

4.1. Evolution de l'IHPC...........................................................................................................................12

4.2. Evolution du taux de change effectif réel..........................................................................12

V. V- COMMERCE EXTERIEUR................................................................................................................13

5.1 Exportations des principaux produits....................................................................................13

5. 2. Importations des principaux produits.................................................................................14

VI. VI- FINANCES PUBLIQUES...............................................................................................................15

6.1. Recettes budgétaires........................................................................................................................................15

6.2. Les Dons..........................................................................................................................................................16

6.3. Les Dépenses budgétaires...............................................................................................................................16

VII. VII- DETTE PUBLIQUE.......................................................................................................................16

7.1. Encours de la dette..........................................................................................................................16

7.2. Service de la dette publique extérieure..............................................................................17

VIII. VIII - EVOLUTION DE LA SITUATION MONETAIRE................................................................17

8.1. Evolution des actifs extérieurs nets......................................................................................17

8.2. Evolution du l’encours du crédit intérieur.........................................................................18

8.3. Evolution de la masse monétaire............................................................................................19

IX. Chapitre II - SURVEILLANCE MULTILATERALE AU SENS DE L’UEMOA...........................20

I- CRITERES DE PREMIER RANG......................................................................................................20

II- CRITERES DE SECOND RANG.......................................................................................................20

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RESUME

L’environnement économique international a été marqué, au courant de l’année 2018, par des facteurs aggravants, notamment, les nouvelles normes antipollution en Allemagne, les catastrophes naturelles au Japon, le Brexit et la guerre commerciale entre les USA et la Chine qui ont entrainé l’économie mondiale dans un essoufflement. Ainsi, la croissance économique mondiale est ressortie à 3,7%, soit un ralentissement de 0,1 point de pourcentage en 2018, selon les dernières estimations du Fonds monétaire international (FMI).

Sur le marché financier, l’année 2018 est principalement marquée par la normalisation de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), en liaison avec le dynamisme de l’économie américaine. La Fed a ainsi relevé de son principal taux directeur, d’un quart de point de pourcentage, jusqu’à une fourchette comprise entre 2,25% et 2,50%. En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé ses taux directeurs inchangés au courant de l’année, soit à zéro (0%) pour le taux de refinancement des banques, à -0,40% pour le taux de dépôt et à 0,25% pour celui du prêt marginal, tout en abandonnant progressivement son vaste programme d’achats d’actifs lancé en 2015.

Sur le marché des matières premières, les sanctions américaines contre l’Iran ont plombé les exportations de pétrole brut de ce dernier. Egalement, la demande a substantiellement progressé au courant des trois premiers trimestres de l’année. Ainsi, le cours du Brent a cru de plus de 30% au courant de l’année. Le cours moyen s’est établi à 71,07 dollars US.

Au plan interne, l’activité économique interne, mesurée par l’indice général d’activité hors agriculture (IGA), fait ressortir un raffermissement de 9,3%, en variation trimestrielle, principalement portée par les secteurs primaire (+28,3%) et secondaire (+7,7%), en plus du renforcement des activités du secteur tertiaire (+2,5%). En cumul, sur l’année, l’IGA a progressé de 6,3% par rapport à 2017.

Au titre de l’inflation, les prix à la consommation sont restés stables, en variation trimestrielle. Par ailleurs, l’inflation moyenne sur l’année 2018 est ressortie à 0,5%.

En termes de compétitivité-prix, le taux de change effectif réel (TCER) de l’économie sénégalaise s’est amélioré de 0,8%, en variation trimestrielle, sous l’effet conjugué de la dépréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des partenaires commerciaux (-0,5%) et du différentiel d’inflation favorable (-0,3%). Toutefois, sur l’année 2018, il a été enregistré des pertes de compétitivité évaluées à 2,6%, par rapport à

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l’année précédente, sous l’effet de l’appréciation du franc CFA (+5,7%), atténuée par un différentiel d’inflation favorable (-3,1%).

Au titre des finances publiques, l’exécution budgétaire s’est déroulée selon les orientations du programme ISPE en termes de maîtrise du déficit, grâce au renforcement de la mobilisation des ressources internes et à l’exécution satisfaisante des charges, au terme de l’année 2018. Au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 478,4 milliards contre un déficit de 362,2 milliards un an auparavant.

S’agissant de la dette publique, l’encours total est estimé à 7039,6 milliards à fin décembre 2018 contre 6845,4 milliards à fin septembre 2018, soit une légère hausse de 2,8%.

Pour ce qui est des échanges extérieurs, au quatrième trimestre de 2018, le déficit commercial du Sénégal s’est établi à 464,9 milliards contre 458,3 milliards au trimestre précédent, soit une détérioration de 6,6 milliards. En variation trimestrielle, cette situation traduit une hausse des exportations de biens (+60,5 milliards) moins importante que celle des importations (+76,2 milliards).

Enfin, concernant la situation monétaire, l’évolution, au cours du quatrième trimestre de l’année 2018 est caractérisée, en variation trimestrielle, par une hausse de la masse monétaire (+7,0%), en liaison avec la progression de la position extérieure nette du Sénégal (+5,0%) et l'accroissement des créances intérieures (+7,3%). Sur l’année, la masse monétaire s'est consolidée de 14,2%, reflétant une amélioration de 40,7% des actifs extérieurs nets des institutions monétaires et de 2,9% des créances intérieures.

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I. Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE

Au quatrième trimestre 2018, l’évolution de l’activité économique interne hors agriculture et sylviculture, mesurée par l’Indice Général d’Activité (IGA) fait ressortir un raffermissement de 9,8%, en variation trimestrielle. Cette performance interne de l’économie entre les deux derniers trimestres de l’année, est particulièrement tirée par les secteurs primaire (+28,3%) et secondaire (+7,7%). Toutefois, le tertiaire (+ 2,5%) et l’administration publique (+ 2,5%) se sont également bien comportés sur la période.

En glissement annuel, l’activité économique, ainsi mesurée par l’IGA, s’est confortée de 8,3% par rapport au quatrième trimestre de l’année précédente, sous l’influence du dynamisme de l’ensemble des secteurs primaire (+ 10,9%), secondaire (+5,9%) et du secteur tertiaire (+6,6%). En définitive, sur l’année, l’IGA a progressé de 6,3% par rapport à 2017, consolidant le raffermissement de l’activité économique au quatrième trimestre de l’année 2018. En effet, l’ensemble des secteurs primaire, secondaire et tertiaire se sont nettement confortés respectivement de 7,4%, 5,7% et 6,3%. L’Administration publique, pour sa part, s’est réconfortée de 7,8% en glissement annuel.Tableau 1 : Indice Général d’Activité hors agriculture base 100 en 2006

SECTEURSPond (2015)

2017 2018 variation en %

T4 (1)

T3 (2)

T4 (3)

(3)/(2)

(3)/(1)

2018

PRIMAIRE (Elevage et Pêche) 5,6 107,0 92,5 118,6 28,3%

10,9%

7,4%

SECONDAIRE 23,1 163,7 161,0 173,4 7,7% 5,9% 5,7%

TERTIAIRE 53,6 166,9 173,6 177,9 2,5% 6,6% 6,3%

ADMINISTRATION PUBLIQUE 6,1 162,3 171,7 176,0 2,5% 8,5% 7,8%

TAXE SUR BIENS ET SERVICES 11,6 176,5 132,1 210,5 59,3%

19,3%

6,2%

IGA (base 100=2006) 100,0 163,7 161,5 177,3 9,8% 8,3% 6,3%

Source : DPEE

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I. Secteur Primaire

Le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est raffermi de 28,3% entre les deux derniers trimestres de 2018, porté, aussi bien, par l’élevage (+30,7%) que par la pêche (+17,6%). En cumul sur l’année 2018, la croissance du secteur primaire s’est consolidée à 7,4%.

La performance de l’activité de pêche est attribuable à sa composante artisanale (+30,0%), la pêche industrielle s’étant contractée (-7,1%) sur la période. En effet, le renforcement de la pêche artisanale au quatrième trimestre est principalement tiré par les débarquements dans les régions de Ziguinchor (+25,4%), Saint-Louis (+310,6%) et Thiès (+20,9%). Les prises artisanales se sont, par contre, repliées à Dakar (-4,7%), en rapport avec le repli des débarquements de sardinelle (plate, ronde) et d’anchois.

S’agissant de l’activité d’élevage, la performance enregistrée au quatrième trimestre 2018 est essentiellement soutenue par les augmentations respectives des productions contrôlées de viande bovine (+33,1%), ovine (+25,1%) et caprine (+27,8%).

En glissement annuel, l’activité de pêche s’est consolidée de 16,6%, au quatrième trimestre 2018, portée toujours par sa composante artisanale (+25,5%). Le bon comportement de cette dernière traduit les performances enregistrées dans les régions de Dakar (+10,4%), Saint-Louis (+848,2%) et Thiès (+27,5%), en liaison avec l’augmentation de l’effort de pêche au courant du trimestre. Dans le cas particulier de la région de Saint-Louis, une reprise est observée après une année 2017 catastrophique, marquée par la non signature d’accords de pêche avec la Mauritanie et des facteurs climato – biologiques difficiles.

Pour ce qui concerne l’élevage, le sous-secteur s’est renforcé de 9,8% au quatrième trimestre 2018, à la faveur des bonnes évolutions des abattages de bovins (+5,8%), caprins (+31,1%) et ovins (+14,2%).

En définitive, sur l’année 2018, l’activité de pêche a enregistré une croissance de 3,3%, sous l’influence de la pêche industrielle (+25,1%). La bonne orientation de la pêche industrielle est notamment attribuable aux captures de « poulpe, seiche, sole, rouget, raie, filet de poisson » (+27,7%) et thon (+11,6%).

L’élevage, pour sa part, s’est aussi raffermi (+8,4%), comparativement à 2017. En particulier, les productions contrôlées de viande bovine (+4,6%), caprine (+22,0%) et ovine (+15,8%) se sont bien orientées grâce, notamment, à une meilleure fréquentation des structures formelles par les professionnels, suite au renforcement de la lutte contre les abattages clandestins et à la mise en niveau du matériel des abattoirs. Par ailleurs, l’entrée sur le territoire national de bêtes embouchées en

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provenance de la Mauritanie et du Mali a entrainé une augmentation du poids moyen des carcasses.

II. Secteur Secondaire

Au courant du quatrième trimestre 2017, le secteur secondaire a enregistré une bonne dynamique (+7,7%) relativement au trimestre précédent. Cette situation est principalement soutenue par la construction (+11,8%), l’« égrenage de coton et fabrication de textiles », les activités extractives (+18,9%), la fabrication de matériaux de construction (+10,2%) et la production de sucre. La production énergétique (+3,7%) et la fabrication de cuir (+97,8%) se sont également bien comportées sur la période. Cependant, des contre-performances ont été enregistrées dans les conserveries de viande et de poissons (-5,5%), les industries chimiques (-5,1%) et le raffinage (-14,3%).

La dynamique du secondaire fait ressortir une consolidation de 5,9%, au quatrième trimestre 2018, en glissement annuel, essentiellement soutenue par les conserveries de viande et de poissons (+27,3%), la construction (+5,5%), la production d’énergie (+5,6%) et la fabrication de matériaux de construction (+8,2%).

En cumul, sur l’année 2018, la croissance du secteur secondaire s’est établie à 5,7%, principalement tirée par la construction (+14,2%), la production énergétique (+4,5%), le travail de bois (+22,3%) et les activités extractives (+9,5%). Cependant, la fabrication de produits céréaliers (-28,5%), la fabrication de machines (-88,1%) et le raffinage (-15,9%) se sont, particulièrement contractées sur la période.

Les industries extractives sont marquées, en variation trimestrielle, par une croissance de 18,9%, au quatrième trimestre 2018, portée par les productions d’or et de sel. La production d’or est ressortie en hausse de 5,4% sur la période. Elle a été soutenue par la forte teneur des fosses exploitées sur la période, dans un contexte de hausse des cours sur le marché international, passant ainsi de 1213$/once à 1228$/once entre 2017 et 2018. S’agissant de la production de sel, une croissance de 17,1% est notée, en variation trimestrielle, en rapport avec une bonne politique commerciale des exploitants qui vise à accroître la compétitivité du produit dans un environnement interne et externe fortement concurrentiel. En effet, la baisse des prix de vente sur le marché intérieur (-0,4%) et dans l’espace UEMOA (-6,8%) a permis de doper la demande locale (+36,4%) et étrangère (+78,2%).

Cependant la progression des industries extractives a été atténuée par le repli de 3% de la production de phosphate, sous l’effet d’une réduction volontaire de la production d’acide phosphorique (produit dérivé), compte tenu des difficultés d’acheminement du produit vers le

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port de Dakar. Ces difficultés d’accès notées au niveau du port de Dakar, en relation avec les travaux du chemin de fer dans le cadre du projet de Train Express Régional (TER), ont également eu des effets négatifs sur la production d’attapulgite, en sus de la contraction de la demande étrangère. La production d’attapulgite s’est repliée de 30,1%, en variation trimestrielle.

Au quatrième trimestre 2018, les activités extractives sont ressorties en baisse de 4,5% par rapport à la même période de l’année précédente, en rapport avec les productions d’or et d’attapulgite. En effet, la production d’or a subi un fléchissement de 12,5%, comparativement à la même période de 2017, en liaison avec le repli (-3,6%) des cours sur le marché international. La production d’attapulgite, pour sa part, est ressortie en baisse de 43,8% au quatrième trimestre 2018, en phase avec le repli (-16%) de la demande étrangère. Toutefois, la production de sel s’est bonifiée de 3,9% au dernier trimestre 2018, stimulée par la bonne orientation des exportations (+12,0%) vers l’UEMOA, suite à la baisse des prix, en moyenne, de 49 283 FCFA à 48 462 FCFA la tonne. La production de phosphate, pour sa part, a enregistré une croissance de 8,3%, comparativement à la même période de l’année 2017.

En cumul, les activités extractives se sont bonifiées de 9,5% en 2018, sous l’impulsion des productions d’or et de phosphate. En effet, l’exploitation d’or est marquée, en 2018, par une production de 245 230 onces, excédant les prévisions (240 000 onces) des exploitants et signant la troisième année consécutive de hausse. L’exploitation d’or a porté sur des sites à forte teneur, dans un contexte de hausse de la demande mondiale. Selon le dernier rapport du World Gold Council (WGC), la demande mondiale a progressé de 4% en 2018, dopée par la forte hausse des achats des banques centrales (+74%), au regard des tensions géopolitiques accrues, de la volatilité des marchés financiers et des craintes de ralentissement de la croissance du PIB mondial. La production de phosphate a connu une progression de 28,7%, en glissement annuel. Depuis la recapitalisation des ICS, la production de phosphate est passée de 752 245 tonnes en 2014 à 1 782 000 tonnes en 2018 pour une capacité totale de 2 000 000 de tonnes. Ce progrès traduit les efforts d’investissement consentis par les Indiens (actionnaires majoritaires) au niveau de la partie mine, avec notamment la réhabilitation totale des engins et la construction d’une nouvelle centrale électrique de 20 MW qui a considérablement réduit les arrêts de production dus aux ruptures dans la fourniture d’électricité. La production de sel, pour sa part, s’est repliée, en cumul sur l’année 2018, de 8,5%, imputable à la baisse des ventes locales (-12,6%) et étrangères (-5,0%).

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Au quatrième trimestre 2018, la production énergétique s’est accrue de 3,7%, en variation trimestrielle, particulièrement portée par les ventes d’électricité (+4,2%) qui se sont établies à 934,4 gigawatt/h. Cette situation est expliquée par les augmentations respectives des consommations en basse et moyenne tension, de 3,5% et 5,6%. Le dynamisme de la tranche basse tension reflète la hausse de 2,1% (+29 629 nouveaux abonnements) de la clientèle attirée par l’offre Woyofal (+8,0%). La consommation en moyenne tension est soutenue par les nouveaux abonnements de la catégorie tarif général (+6,0% ou 143 nouveaux abonnements), en liaison avec la bonne tenue de la production industrielle (+4,1%). En outre, la production d’eau potable s’est améliorée de 1,2% sur la période.

En glissement annuel, la production énergétique s’est, également, consolidée (+5,6%), au quatrième trimestre 2018, à la faveur des renforcements simultanés des ventes d’électricité (+5,9%) et d’eau potable (+4,1%). La hausse des ventes d’électricité est, essentiellement, portée par les tranches moyenne (+9,5%) et haute tension (+34,4%).

En cumul, le sous-secteur de l’énergie s’est consolidé de 4,5% en 2018 par rapport à 2017, tirée par la production d’électricité (+5,6%). Cette dernière traduit une bonne progression d’ensemble de la consommation des différentes sections, à la faveur du dynamisme de l’activité économique (+6,3%1). L’offre a, en effet, largement couvert la demande grâce à la mise en service de trois nouvelles centrales, en 2018, dont deux solaires (Kahone, 20 mégawatts et Kasal, 20 mégawatts) et une en charbon (Sendou, 115 mégawatts). Par ailleurs, la production d’eau potable s’est confortée de 3,0%, sur la période.

Dans la fabrication de sucre, confiserie et chocolaterie, l’activité s’est fortement consolidée (>100%), en rapport avec le redémarrage du raffinage du sucre, après les arrêts techniques du trimestre précédent.

En glissement annuel, la branche s’est confortée de 7,3% durant le dernier trimestre de l’année 2018, à la fois portée par la fabrication de « confiserie et chocolaterie » (+7,9%) et la production de sucre (+60,9%) dont la reprise a été plus précoce que l’année dernière.

En cumul, sur l’année 2018, l’activité de fabrication de « sucre, confiserie et chocolaterie » s’est confortée de 14,7%, comparativement à 2017, soutenue par les productions de « confiserie et chocolaterie » (+7,9%) et de sucre (+23,3%). En particulier, la fabrication de sucre s’est raffermie de 19,4% entre les deux dernières années, passant de 122045 tonnes à 145662 tonnes, du fait, essentiellement, des résultats du projet KT150.

1 Evolution de IGA

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Au quatrième trimestre de l’année 2018, l’activité des cimenteries a augmenté de 9,9%, en variation trimestrielle, à la faveur d’une hausse saisonnière de la demande locale (+11,1%) après la saison hivernale et de l’accroissement des exportations (+11%).

En glissement annuel, la fabrication de ciment a, également, progressé (+8,9%) au quatrième trimestre 2018, portée par les ventes locales (+14,2%). Par contre, les ventes à l’étranger ont diminué de 4,8% sur la période, principalement plombées par les exportations vers le Mali (-5,6%). En cumul sur l’année 2018, la production de ciment est ressortie en progression de 5,7%, comparativement à l’année 2017. Cette évolution est principalement expliquée par la bonne tenue des ventes locales (+23,2%), en liaison avec les grands travaux de l’Etat et la demande intérieure privée. Cette dernière est favorisée par le repli des prix (-1% en moyenne sur les douze mois de 2018, comparativement à l’année 2017) sur la période. Toutefois, les exportations de ciment, pour leur part, ont enregistré une contraction de 22,2% en 2018, essentiellement attribuable à leurs composantes à destination du Mali (-13%). En effet, le ciment du Sénégal, à la destination du Mali, principal partenaire, connaît une forte concurrence par rapport aux produits en provenance du Maroc, de la Côte d’Ivoire et de l’Inde, plus compétitif en termes de prix.Pour ce qui concerne la fabrication de cuir et d’articles en cuir, la branche de « fabrication de cuir et d’articles en cuir » s’est fortement renforcée (+97,8%) au quatrième trimestre 2018, dans un contexte de baisse des prix.

En glissement annuel, des croissances respectives de 73,1% et 46,9% de la branche sont également relevées au quatrième trimestre et en cumul sur l’année 2018. Cette embellie est particulièrement expliquée par la bonne orientation de la demande consécutive à la baisse des prix. Toutefois, le secteur de la tannerie continue de fonctionner en deçà de ses capacités, face aux exportations clandestines de la matière première d’origine locale. En rythme trimestriel, l’activité de raffinage de pétrole s’est contractée de 14,3% durant le quatrième trimestre 2018. Cette contraction est également notée, en glissement annuel, au dernier trimestre de l’année (-21,9%), sous l’effet du contexte défavorable sur marché international qui fait face à une remontée des cours du Brent.

Sur l’année 2018, un recul (-15,9%) de l’activité de raffinage est aussi enregistré, comparativement à l’année précédente. Cette situation est en phase avec la diminution des importations d’huiles brutes de pétrole (-6,2%), dans un contexte marqué par la hausse du prix du baril.

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Relativement au trimestre précédent, la fabrication de produits chimiques s’est contractée de 5,1%, attribuable à l’acide phosphorique (-3,0%), aux produits pharmaceutiques (-26,1%) et aux produits d’« entretien, détergents et savons » (-37,2%). En revanche, les productions d’engrais (+36,5%) et de matières plastiques (16,1%) se sont bien orientées sur la période, sous l’effet d’une bonne orientation des commandes.

En variation glissante sur un an, les industries chimiques se sont consolidées en 2018, affichant des croissances respectives de 2,9% et 7,0% au quatrième trimestre et en cumul sur l’année. Cette performance est portée par l’acide phosphorique (14,1% au quatrième trimestre 2018 et 17,4% sur l’année), les produits pharmaceutiques (34,9% au quatrième trimestre 2018 et 9,4% sur l’année) et les matières plastiques (12,3% au quatrième trimestre 2018 et 6,7% sur l’année).

En variation trimestrielle, la production des industries meunières s’est repliée de 1,3%. Cette situation est essentiellement imputable aux productions de farine de blé (-5%) et d’aliment de bétail (-38,5%). Pour sa part, la production d’aliment de volaille a progressé de 17,8% sur la période, du fait de l’augmentation de la demande lors des fêtes de fin d’année.

Cependant, en variation glissante sur un an, la production des industries meunières s’est raffermie de 3% au quatrième trimestre 2018, en rapport avec les productions de farine de blé (+14,6%) et d’aliment de bétail (+39,5%).

Le cumul sur l’année 2018 révèle, néanmoins, une contraction de 2,5% de l’activité meunière, principalement expliquée par les contreperformances notées dans les fabrications de farine de blé (-5,4%) et d’aliment de volaille (-13,1%), partiellement atténuées par la bonne tenue de la fabrication d’aliments de bétail (+24%).

Au cours du quatrième trimestre de 2018, la fabrication de corps gras alimentaires s’est consolidée de 22,1%, en variation trimestrielle, essentiellement portée par la production d’huile brute d’arachide (+39%), à la faveur d’une meilleure gestion de la trituration ; aucune production d’huile raffinée n’a été réalisée sur la période.

En glissement annuelle, la fabrication de corps gras alimentaires s’est fortement renforcée de 164,1% au quatrième trimestre 2018, en liaison avec les performances de la trituration (+278,1%) et en l’absence de production d’huile raffinée.

En cumul, sur l’année 2018, la branche des « corps gras alimentaires » est restée dynamique (+17,8%), à la faveur de la bonne tenue du raffinage d’huile brute d’arachide (4082 tonnes à fin décembre

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2018 contre 52 tonnes un an plus tôt). L’évolution de cette activité reflète la signature, le 13 mars 2018, d’une convention entre les acteurs de la filière huile et l’Etat du Sénégal. Le protocole d’accord vise à faciliter la commercialisation de l’huile raffinée d’arachide, à travers sa consommation au niveau local. A cet effet, il stipule la vente de toute la production d’huile brute d’arachide aux industriels qui sont chargés du raffinage et de la cession du produit fini aux distributeurs. La production d’huile brute d’arachide s’est également confortée de 54,7% en 2018, en liaison avec l’augmentation de 95,1% du niveau de collectes de graines (187 366 tonnes de graines d’arachide en 2018 contre 96 024 tonnes en 2017). Au total, les exportations d’huiles brutes d’arachide ont augmenté de 249% et les ventes locales d’huile raffinée d’arachide se sont bien orientées (1119 tonnes vendues à fin décembre 2018 contre 4 tonnes en 2017).

III. Secteur Tertiaire

La dynamique du secteur tertiaire révèle un raffermissement de 2,5% entre les deux derniers trimestres de 2018, essentiellement porté les services financiers (+17,8%), les services d’«hébergement et de restauration» (+28,0%) et les activités immobilières (+6,2%). Sur une base annuelle, des croissances respectives de 6,6% et 6,3% sont notées dans le secteur tertiaire, au quatrième trimestre 2018 et en cumul sur l’année, particulièrement soutenues par les « transports et télécommunications » (6,0% au quatrième trimestre et 5,9% sur l’année 2018), le commerce (+3,4% au quatrième trimestre 2018 et +5,2% sur l’année 2018) et les services financiers (+9,1% au quatrième trimestre 2018 et +6,7% sur l’année 2018).

En variation trimestrielle, l’activité commerciale a légèrement crû (+0,7%), au quatrième trimestre 2018, tirée par les ventes de détail (+15,7%) et le commerce de gros (+1,7%). Par ailleurs, en glissement annuel, l’activité s’est nettement consolidée de 3,4% au quatrième trimestre 2018 et de 5,2% en cumul sur l’année. Ce regain de dynamisme des activités commerciales est expliqué par le bon comportement des ventes de carburant (+6,2% au quatrième trimestre 2018 et +16,7% sur l’année 2018), de pièces détachées (+5,7% au quatrième trimestre 2018 et +13,3% sur l’année 2018) et de véhicules (+6,4% au quatrième trimestre 2018 et +10,4% sur l’année 2018), à la faveur d’une augmentation de la demande.

S’agissant des services d’hébergement et de restauration, l’activité s’est consolidée de 28,0%, en variation trimestrielle, au quatrième trimestre 2018, en liaison avec la haute saison touristique. En glissement annuel, les services d’hébergement et de restauration se sont

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également bien comportés au quatrième trimestre (+14,4%) et en cumul sur l’année 2018 (+8,7%). Cette bonne orientation confirme la reprise observée sur la période récente, à la faveur, notamment, d’un dynamisme du tourisme d’affaires.

Concernant les services financiers, ils ont fortement progressé (+17,8%) entre les deux derniers trimestres de 2018, après une faible évolution (+0,3%) au trimestre précédent. En glissement, ils ont respectivement crû de 9,1% et 6,7% au quatrième trimestre 2018 et sur l’année, en phase avec l’évolution de l’encours des créances bancaires au secteur privé. Au total, le ralentissement des services financiers en 2018, comparativement à 2017, est en partie lié à l’adoption d’un nouveau Plan Comptable Bancaire (PCB). Par ailleurs, le processus de renforcement du capital des banques, à la faveur des nouvelles conventions de Bâle, a entraîné une décélération des efforts de financement bancaire à l’endroit du secteur privé productif.

Relativement au trimestre précédent, la branche des « transports et télécommunications » est restée stable, au quatrième trimestre 2018. En effet, le raffermissement du transport (+3,9%) a été totalement contrebalancé par un repli de 1,1% de la sous-branche des transports et télécommunication sur la période.

En outres, les hausses respectives des activités de « transports et télécommunications » au quatrième trimestre 2018 (+6,0%) et en cumul sur l’année (+5,9%) sont à la faveur d’une bonne progression d’ensemble des « postes et télécommunications » et du transport, aussi bien au dernier trimestre de 2018 (respectivement +5,5% et +7,6%) qu’en cumul sur l’année (respectivement +4,4% et +11,3%). Les télécommunications ont, en particulier, tiré profit du déploiement progressif du réseau 4 G sur le territoire national et de la baisse des prix. Concernant le transport, il est porté par les bons résultats du « port et des auxiliaires de transport » et de sa composante aérienne.

IV. IV- INFLATION ET COMPETITIVITE4.1. Evolution de l'IHPC

Au quatrième trimestre 2018, les prix à la consommation ont enregistré une hausse de 0,3%, en variation trimestrielle, en liaison avec les produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+0,8%) et l’enseignement (+2,3%).

Comparativement à la même période de 2017, le niveau général des prix a également progressé (+0,6%), tiré par les produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+1,4%) et l’enseignement (+2,3%). Pour sa part, l’inflation moyenne sur l’année 2018, est ressortie à 0,5%.

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4.2. Evolution du taux de change effectif réel

S’agissant de la compétitivité-prix de l’économie sénégalaise, au quatrième trimestre de l’année 2018, elle s’est améliorée de 0,8%, en variation trimestrielle, sous l’effet conjugué de la dépréciation du franc CFA par rapport aux monnaies des partenaires commerciaux (-0,5%) et du différentiel d’inflation favorable (-0,3%). Toutefois, vis à vis des partenaires commerciaux membres de la zone UEMAO, une perte de compétitivité de 0,7% est enregistrée, en liaison avec un différentiel d’inflation défavorable. Face aux membres de la zone euro, la compétitivité est, pour sa part, stable entre les deux derniers trimestres de 2018, le différentiel d’inflation étant ressorti nul.

En glissement annuel, des gains de compétitivité de l’économie nationale évalués à 2,8% sont observés au quatrième trimestre 2018. Cette situation traduit l’effet favorable du différentiel d’inflation (-4,1%), toutefois atténué par l’appréciation de la monnaie locale par rapport à celles des principaux partenaires commerciaux (+1,3%). Relativement aux pays de l’UEMOA et de la zone euro, la compétitivité nationale s’est respectivement améliorée de 0,8% et 4,1%, du fait de différentiels d’inflation favorables.

En revanche, sur l’année 2018, il est noté des pertes de compétitivité de l’économie sénégalaise estimées à 2,6%, comparativement à 2017, en rapport avec l’appréciation du franc CFA (+5,7%). Le différentiel d’inflation est, pour sa part, ressorti favorable (-3,1%) sur la période.

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Tableau 2   : Evolution des taux de change   2017 2018 Variation

T4 (1) T3 (2) T4 (3) (3)/(2) (3)/(1) Cumul 12 mois

TCERGlobal 97,3 95,3 94,6 -0,8% -2,8% 2,6% Pays UEMOA 95,9 94,5 95,2 0,7% -0,8% -0,3% Pays africains hors UEMOA 103,7 97 94,3 -2,9% -9,1% 8,5% Zone EURO 102,1 97,8 97,8 0,0% -4,1% -2,0% Pays industrialisés hors EURO 89,2 91,6 90,5 -1,2% 1,5% 7,1%TCENGlobal 118,3 120,2 119,6 -0,5% 1,2% 5,7% Pays africains hors UEMOA 214 211,6 208,1 -1,6% -2,8% 14,8% Pays industrialisés hors EURO 117,4 124,3 123,2 -0,8% 4,9% 4,4%Prix intérieurs 122,2 122,6 123 0,3% 0,6% 0,5%Prix extérieursGlobal 148,5 154,6 155,5 0,6% 4,7% 3,6% Pays UEMOA 127,5 129,7 129,3 -0,3% 1,4% 0,7% Pays africains hors UEMOA 252,3 267,3 271,5 1,6% 7,6% 8,6% Zone EURO 119,8 125,3 125,7 0,3% 5,0% 2,6% Pays industrialisés hors EURO 161 166,2 167,4 0,7% 4,0% 3,3%

Source : DPEE

V. V- COMMERCE EXTERIEUR

Au quatrième trimestre de 2018, le déficit commercial du Sénégal s’est dégradé de 6,6 milliards, en variation trimestrielle, pour s’établir à 464,9 milliards. Cette situation traduit une hausse des exportations de biens (+60,5 milliards) moins importante que celle des importations (+76,2 milliards). Cependant, le taux de couverture des importations par les exportations a augmenté de 3,2 points après s’être situé à 46,4% au troisième trimestre 2018. 5.1 Exportations des principaux produits

Au dernier trimestre de 2018, les exportations de biens sont estimées à 456,7 milliards contre 396,3 milliards au trimestre précédent, soit un renforcement de 15,3% (+60,5 milliards). Cette performance est principalement attribuable à l’or non monétaire (+113,2 milliards), aux produits pétroliers (+1,8 milliard) et au zircon (+1,5 milliard). En revanche, les exportations d’acide phosphorique (-26,2 milliards), de produits alimentaires (-22,1 milliards), d’engrais chimiques et minéraux (-7,0 milliards) et de titane (-1,8 milliard) se sont repliées sur la période. Le recul des ventes de produits alimentaires est, essentiellement, lié aux produits halieutiques (-27,9 milliards) dont les quantités expédiées ont baissé de 23,8%.

En glissement annuel, les exportations de biens ont augmenté de 41,1% (+133,1 milliards), du fait, notamment, du regain des ventes d’or non monétaire (+76,7 milliards), de produits alimentaires (+23,3 milliards), d’acide phosphorique (+13,0 milliards) et de zircon (+7,6

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milliards) dont les quantités vendues ont respectivement progressé de 98,1%, de 28,0%, 36,6% et 38,6%. Les exportations de produits pétroliers et de titane se sont également confortées de 6,5 milliards et 2,1 milliards sous l’effet des prix alors que celles de ciment ont reculé de 1,1 milliard du fait d’une contraction simultanée des quantités vendues et des prix.

Sur l’année 2018, les exportations de biens se sont renforcées de 183,6 milliards (+12,3%), comparativement à 2017, à la faveur d’une bonne orientation des ventes d’or non monétaire (+93,2 milliards), de produits alimentaires (+79,4 milliards), d’acide phosphorique (+61,3 milliards), de zircon (+21,3 milliards), de produits pétroliers (+7,3 milliards) et d’« engrais minéraux et chimiques » (+5,9 milliards). A l’inverse, les ventes à l’étranger de ciment et de titane ont, pour leur part, affiché des replis de 31,2 milliards et de 3,9 milliards, en rapport avec les baisses respectives des quantités vendues de 24,1% et 10,3%.

S’agissant des exportations du Sénégal vers les pays de l’UEMOA, elles sont évaluées à 85,8 milliards au quatrième trimestre de 2018 contre 82,9 milliards au trimestre précédent, soit une hausse de 2,9 milliards (+3,4%). Leur part dans les exportations de marchandises du quatrième trimestre de 2018 s’est établie à 18,8%, en recul de 2,2 point de pourcentage. La part du Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l’Union, a augmenté de 0,3 point sur la période pour se situer à 54,9%. Les exportations de marchandises vers ce partenaire ont notamment porté sur le ciment et les « produits pour préparations, soupes, potages et bouillons » avec des parts respectives de 38,6 % et 7,8%. En glissement annuel, les exportations vers les pays de l’UEMOA ont augmenté de 2,0% (+1,7 milliard).5. 2. Importations des principaux produits

Les importations de biens du quatrième trimestre de 2018 sont évaluées à 1 047,3 milliards contre 971,1 milliards au trimestre précédent, soit un accroissement de 7,9% (+76,2 milliards). Cette évolution reflète le renforcement des achats de produits pétroliers (+58,5 milliards), alimentaires (+29,0 milliards), de « machines, appareils et moteurs » (+12,0 milliards) et de produits pharmaceutiques (+1,3 milliard). S’agissant des produits alimentaires, la consolidation des importations est particulièrement tirée par les fruits et légumes comestibles (+9,9 milliards) et le riz (+3,4 milliards). Pour leur part, les achats de produits pétroliers sont imputables aux huiles brutes de pétrole (+51,6 milliards). A l’inverse, les importations de « véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles » (-37,5 milliards), métaux communs (-11,6 milliards), « pierre céramique et verre » (-4,2 milliards) et engrais (-3,3 milliards) ont reculé sur la période.

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Sur une base annuelle les importations de biens du dernier trimestre 2018 se sont confortées de 11,3% (+106,3 milliards), en rapport avec les produits pétroliers (+112,9 milliards) et les « pierres céramiques et verres » (+3,8 milliards). En revanche, les importations de « machines, appareils et moteurs », de produits alimentaires, de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » et de « métaux communs » se sont respectivement, contractées de 16,0 milliards, 14,5 milliards, 6,1 milliards et 6,1 milliards. Au titre des importations de produits alimentaires, la baisse enregistrée est liée au repli des achats d’huiles et graisses animales et végétales (-12,1 milliards), de riz (-6,5 milliards) et des fruits et légumes comestibles (-2,2 milliards).

En cumul, sur l’année 2018, les importations de biens se sont consolidées de 379,8 milliards, soutenues par les produits pétroliers (+214,3 milliards), les « véhicules, matériels de transport et de pièces détachées automobiles » (+64,6 milliards), les métaux communs (+32,3 milliards), les « pierres céramiques et verres » (+21,1 milliards) et les produits pharmaceutiques (+11,8 milliards). Par contre, les importations de « machines, appareils et moteurs » (-69,7 milliards) et de produits alimentaires (-49,0 milliards) se sont contractées.

En provenance des pays de l’UEMOA, les importations de biens du Sénégal se sont établies à 16,2 milliards au quatrième trimestre de 2018 contre 20,3 milliards au trimestre précédent, soit une baisse de 4,1 milliards. Elles ont représenté 1,5% de la valeur totale des importations de biens, en recul de 0,5 point de pourcentage. La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 55,4% au quatrième trimestre de 2018 contre 61,7% au trimestre précédent. Les importations, en provenance de ce partenaire ont essentiellement porté sur les « fruits et légumes comestibles », les « bois et ouvrages » et les « matières plastiques artificielles » avec des parts respectives de 15,1%, 11,8% et 11,6%.

VI. VI- FINANCES PUBLIQUESAu terme de l’année 2018, l’exécution budgétaire s’est déroulée

selon les orientations du programme ISPE en termes de maîtrise du déficit, grâce au renforcement de la mobilisation des ressources internes et à l’exécution satisfaisante des charges. En effet, les ressources et dons mobilisés au cours de l’année 2018 sont évalués à 2424,1 milliards augmentant de 2% comparativement à l’année 2017 alors que les dépenses (2902,9 milliards) ont progressé de 6% sur la période. Au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 478,4 milliards contre un déficit de 362,2 milliards un an auparavant.

6.1. Recettes budgétaires

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En cumul sur l’année 2018, les ressources mobilisées sont estimées à 2424,1 milliards et sont composées de recettes budgétaires chiffrées à 2136 milliards, de dons estimés à 256,5 milliards ainsi que des ressources au titre du FSE pour 31,6 milliards. La progression des ressources est imputable, notamment, à la dynamique des recettes fiscales (+144,1 milliards) et non fiscales (+50,1 milliards), atténuée, toutefois, par la baisse des dons (-8 milliards). Le bon niveau de recouvrement des recettes fiscales est imputable à la bonne tenue des impôts sur le revenu, des droits de douane et de la TVA intérieure hors pétrole qui se consolidées respectivement, de 62,9 milliards (+20,7%), 26,9 milliards (+10,2%) et 15,5 milliards (5,4%) comparativement à l’année 2017.

Les recettes pétrolières sont globalement évaluées à 260,9 milliards, enregistrant une hausse de 2,4%, en liaison notamment avec les droits de porte et la taxe spécifique pétrole qui ont augmenté respectivement de 80,7% et 7,8%. Toutefois, cette performance a été atténuée par la baisse des recouvrements du FSIPP (-34,3%) et de la TVA sur le pétrole (-5,9%).

6.2. Les Dons

Les dons ont baissé de 8 milliards (-3%), passant de 264,5 milliards à 256,5 milliards en 2018. Cette baisse est imputable aux dons budgétaires qui ont enregistré une diminution de 60,5%, s’établissant à 19,5 milliards contre 49,4 milliards en 2017. Quant aux dons en capital, ils se sont positionnés à 237 milliards et représentent 92,4% du montant global des dons. En glissement annuel, ils sont en hausse de 21,9 milliards (+10,2%).

6.3. Les Dépenses budgétaires

Au terme de l’année 2018, les dépenses sont évaluées à 2902,5 milliards, progressant de 6% (+163,7 milliards) comparativement à 2017. Ce résultat traduit l’accroissement des dépenses courantes, atténué, toutefois, par le repli des dépenses en capital.

Pour ce qui est des dépenses courantes, elles enregistrent une augmentation de 12,5%, tirée aussi bien par la masse salariale (682 milliards), les dépenses de fonctionnement (925,1 milliards) et les paiements d’intérêts sur la dette publique (263,1 milliards) qui enregistrent des progressions respectives de 13,7%, 11,7% et 12,5%, comparativement à l’année précédente.

S’agissant des dépenses en capital, évaluées globalement à 1032,3 milliards à fin décembre 2018, elles ont diminué de 44,8 milliards (−4,2%), imputable notamment aux investissements financés sur ressources intérieures. Ces derniers ont reculé de 105,9 milliards (-17,1%) pour

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s’établir à 514,6 milliards (25,9% des recettes fiscales). En revanche, les dépenses en capital sur ressources extérieures, estimées à 517,7 milliards en 2018, se sont accrues de 61,2 milliards (+13,4%).

VII. VII- DETTE PUBLIQUE 7.1. Encours de la dette

L’encours de la dette publique extérieure est estimé à 6152,4 milliards à fin décembre 2018 contre 5876,5 milliards à fin septembre 2018, soit une hausse de 4,7%. Par rapport à l’année 2017, l’encours de la dette publique extérieure a augmenté en 2018 de 1606,1 milliards (+35,3%).

Concernant la dette publique intérieure, elle a baissé de 81,7 milliards (-8,4%) entre fin septembre et décembre 2018 en passant de 968,9 milliards à 887,2 milliards. En glissement annuel, le stock de la dette intérieure a reculé de 31,9% à fin décembre 2017.

Au total, la dette publique est évaluée à 7039,6 milliards à fin décembre 2018 contre 6845,4 milliards à fin septembre 2018, soit une hausse trimestrielle de 2,8% (+194,2 milliards). En glissement annuel par rapport à l’année 2017, l’encours de la dette publique totale en 2018 a enregistré une hausse de 20,4%. Ainsi, le ratio de l’endettement par rapport au PIB ressort à 54,0% en 2018 contre 47,7% en 2017.

7.2. Service de la dette publique extérieure

Le service de la dette publique extérieure au titre du quatrième trimestre de 2018 se chiffre à 80,5 milliards contre 85 milliards au trimestre précédent, soit une variation négative de 5,2%. S’agissant du service de la dette publique extérieure cumulé à fin décembre 2018, il est évalué à 458,2 milliards contre 262,2 milliards en 2017, soit une augmentation de 74,8%. Il est composé de 268,1 milliards au titre du principal et de 190,1 milliards portant sur les paiements d’intérêts et commissions.

S’agissant de la dette intérieure, le service payé au quatrième trimestre de 2018 est ressorti à 96,4 milliards, soit un repli de 1,6% par rapport au troisième trimestre 2018. En cumul sur l’année 2018, le service de la dette intérieure s’est établi à 488,1 milliards, soit en progression de 6,7% relativement à 2017. Il est constitué du paiement d’’intérêts et commissions’’ et de remboursement du principal pour des montants respectifs de 73 milliards et 415,1 milliards. Quant aux intérêts et commissions, les paiements sont répartis sur le Sénégal pour 42,2 milliards et la zone UEMOA pour 30,8 milliards.

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VIII. VIII - EVOLUTION DE LA SITUATION MONETAIRE

La situation monétaire à fin décembre 2018, comparée à celle arrêtée à la fin du trimestre précédent, est caractérisée par une hausse de la masse monétaire (+345,1 milliards, +7,0%), en liaison avec la progression de la position extérieure nette du Sénégal (+86,6 milliards, +5,0%) et l'accroissement des créances intérieures (+321,4 milliards, +7,3%).

En glissement annuel, la masse monétaire s'est consolidée de 652,0 milliards (+14,2 %), reflétant une amélioration de 527,2 milliards (+40,7%) des actifs extérieurs nets des institutions monétaires et de 134,7 milliards (+2,9%) des créances intérieures.

8.1. Evolution des actifs extérieurs nets

A la fin du quatrième trimestre de l'année 2018, la position extérieure nette du Sénégal s'est améliorée de 86,6 milliards comparée au troisième trimestre de 2018. Cette hausse est attribuable à l'évolution positive des actifs extérieurs nets des Autres Institutions de Dépôt (AID), ceux de la Banque Centrale s'étant inscrits en baisse. En effet, la position extérieure nette officielle s'est repliée de 148,5 milliards, passant de 1.319,6 milliards en septembre 2018 à 1.171,1 milliards en décembre 2018, en liaison avec la contraction des créances sur les non-résidents de 206,3 milliards. Cette évolution a été légèrement contrebalancée par le fléchissement des engagements extérieurs de 57,9 milliards.

S'agissant des actifs extérieurs nets des AID, ils sont évalués à 652,7 milliards à fin décembre 2018, en hausse de 235,1 milliards par rapport à leur niveau à fin septembre 2018. Cette évolution est expliquée par l'accroissement des créances sur les non-résidents (+288,0 milliards), en raison notamment de l'acquisition de titres autres que les actions (+140,6 milliards), de la constitution de dépôts à l'étranger par les banques sénégalaises (+123,0 milliards) ainsi que de l'octroi de crédits à la clientèle non résidente (+3,3 milliards).

Les engagements extérieurs ont progressé de 53,0 milliards, en liaison principalement avec l'accroissement des dépôts des non-résidents dans les livres des banques commerciales établies au Sénégal.

Sur une base annuelle, les actifs extérieurs nets des institutions monétaires se sont inscrits en hausse de 527,2 milliards, du fait de l'évolution de la position de la Banque Centrale (+382,1 milliards) et de celle des AID (+145,1 milliards).

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8.2. Evolution du l’encours du crédit intérieurA fin décembre 2018, les créances intérieures sont évaluées à

4.742,8 milliards, en progression de 321,4 milliards par rapport à la fin du trimestre précédent, en liaison avec la hausse des créances sur l'économie et des créances nettes sur l'Administration Centrale.

Les créances nettes des AID sont passées de 672,7 milliards au troisième trimestre à 644,3 milliards au quatrième trimestre de l'année 2018, soit une détérioration de 28,4 milliards. Cette baisse est liée essentiellement à la hausse des engagements des banques commerciales, les créances s'étant inscrites en stabilité entre les deux trimestres.

A la fin du quatrième trimestre de l'année 2018, les concours des AID aux autres secteurs de l'économie ont progressé de 238,7 milliards (+5,9%) comparés au trimestre précédent, pour s'établir à 4.275,0 milliards, en liaison exclusivement avec l'augmentation des créances sur le secteur privé (+318,1 milliards).

Ces évolutions ont néanmoins été atténuées par le remboursement de prêts par le secteur financier non bancaire à hauteur de 135,2 milliards.

8.3. Evolution de la masse monétaireA fin décembre 2018, la masse monétaire s'est établie à 5.259,7

milliards, sous l'effet d'une augmentation des dépôts transférables, des autres dépôts et de la circulation fiduciaire.

Les dépôts constitués par la clientèle privée auprès des institutions de dépôt sont ressortis à 4.072,6 milliards à fin décembre 2018 contre 3.742,2 milliards un trimestre plus tôt, soit un accroissement de 330,4 milliards. Cette évolution est expliquée par la progression des dépôts transférables (+296,3 milliards) et des autres dépôts (+34,1 milliards).

La circulation fiduciaire, pour sa part, est passée de 1.172,4 milliards à fin septembre 2018 à 1.187,0 milliards à fin décembre 2018 et représente 22,6% de la masse monétaire.

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IX. Chapitre II - SURVEILLANCE MULTILATERALE AU SENS DE L’UEMOA

I- CRITERES DE PREMIER RANG

Le déficit budgétaire global s’est établi à 3,7% du PIB à fin décembre 2018, soit au-dessus du seuil de 3% retenu dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de la UEMOA ;

Le taux d’inflation est ressorti en moyenne à 0,5% à fin décembre 2018, soit en dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de la UEMOA ;

L’encours de la dette publique est estimé à 54,0% du PIB à fin décembre 2018, soit en deçà du seuil de 70%.

II- CRITERES DE SECOND RANG

Le ratio masse salariale sur recettes fiscales est ressorti à 34,3%, à fin décembre 2018, soit en dessous du plafond communautaire de 35%.

La pression fiscale est ressortie à 15,2% à fin décembre 2018, soit en dessous du seuil de 20%.

Au total, le Sénégal respecte trois (03) critères de convergence sur les cinq (5) retenus dans le cadre de la surveillance multilatérale.

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ANNEXES

Secteur réel : Indice général d’activité

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synthèse IGA Pond (2015

)2017 2018

variation en %

  2018 2018/2017

SECTEURS   trim.

04trim. 03

trim. 04

(3)/(2) (3)/(1) Cumul

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    (1) (2) (3)PRIMAIRE (hors agriculture & sylviculture) 5,6 107,0 92,5 118,6 28,3% 10,9% 7,4%

                Elevage 4,55 112,6 94,6 123,6 30,7% 9,8% 8,4% Pêche 1,05 85,1 84,3 99,2 17,6% 16,6% 3,3%               SECONDAIRE 23,1 163,7 161,0 173,4 7,7% 5,9% 5,7%                Activités extractives 1,1 283,0 227,3 270,2 18,9% -4,5% 9,5%

Corps gras alimentaires 0,1 12,6 27,3 33,3 22,1%164,1

% 17,8% Autres industries 13,5 130,8 136,2 142,2 4,4% 8,7% 0,7% Conserves de viande et poissons 3,3 92,8 125,1 118,2 -5,5% 27,3% 2,5% Travail de grains 0,3 84,1 87,8 86,6 -1,3% 3,0% -2,5%

Fabrication de produits céréaliers 0,6 106,5 85,1 82,4 -3,2% -22,6%-

28,5% Fabrication de sucre 0,5 56,3 12,8 60,4 373,0% 7,3% 14,6%

Fabrication autres produits alimentaires 0,7 140,9 106,2 113,8 7,1% -19,2%-

28,8% Fabrication de boissons 0,3 84,7 120,3 112,7 -6,3% 33,0% 6,2% Fabrication de tabac 0,2 134,1 137,5 131,3 -4,5% -2,1% -8,2% Egrenage de coton et fabrication de textiles 1,0 36,9 2,9 50,6

1615,8% 37,2% -1,0%

Fabrication du Cuir 0,1 150,9 132,1 261,3 97,8% 73,1% 46,9% Travail de bois 0,5 144,3 170,8 155,4 -9,0% 7,7% 22,3% Fabrication de papier, carton 0,5 121,3 103,6 114,5 10,5% -5,6% -1,2%

Raffinage 0,3 187,4 170,8 146,4 -14,3% -21,9%-

15,9% Industries de produits chimiques 1,3 192,0 208,1 197,5 -5,1% 2,9% 7,0% Fabrication de produits en caoutchouc 0,3 172,2 166,6 193,4 16,1% 12,3% 6,7% Fabrication de verre, poterie 1,5 213,7 210,0 231,3 10,2% 8,2% 5,3% Métallurgie, fonderie 0,6 103,8 108,6 110,9 2,1% 6,8% 9,6%

Fabrication de machines 0,1 180,7 7,6 28,6 277,2%-

84,2%-

88,1% Construction de matériels de tranports 0,1 173,5 114,0 191,5 67,9% 10,3% -4,0% Fabrication de mobilier 1,1 199,2 247,4 232,6 -6,0% 16,8% 1,6% Energie 3,0 193,9 197,4 204,8 3,7% 5,6% 4,5% Construction 5,4 196,9 185,8 207,8 11,8% 5,5% 14,2%               TERTIAIRE 53,6 166,9 173,6 177,9 2,5% 6,6% 6,3%                Commerce 17,5 194,2 199,4 200,8 0,7% 3,4% 5,2% Transports et Télécommunications 15,2 178,3 189,0 189,0 0,0% 6,0% 5,9% Transports 4,2 151,7 157,1 163,3 3,9% 7,6% 11,3% Postes et Télécommunications 11,0 188,0 200,7 198,4 -1,1% 5,5% 4,4% Activités de santé et action sociale 1,8 121,8 165,5 154,1 -6,9% 26,6% 5,5% Services d'hébergement et restauration 0,6 114,6 102,5 131,2 28,0% 14,4% 8,7% Services financiers 4,5 163,1 151,1 178,0 17,8% 9,1% 6,7% Activités immobilières 5,5 58,5 62,6 66,5 6,2% 13,6% 10,7% Autres services 8,4 175 184 191 3,9% 9,1% 8,4%               

Activités d'administration publique 6,1 162,3 171,7 176,0 2,5% 8,5% 7,8%               Taxes sur biens et services 11,6 176,5 132,1 210,5 59,3% 19,3% 6,2%

IGA (base 100=2006) 100,0 163,7 161,5 177,3 9,8% 8,3% 6,3%Source : DPEE

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FINANCES PUBLIQUES Tableau des opérations financières de l’Etat (TOFE)

2017 Réalisation

2018 Réalisation

(en milliards FCFA) réal. réal.Compte Administration centraleRecettes 2 377 2 424,1

Recettes fiscales 1 845 1 989,0Impots sur le revenu, les benefices et les gains en capital 544 603,3Impots sur les salaires et main d'œuvre 14 5,3Impots patrimoine 34 39,2Impots sur les biens et services (y compris FSIPP) 955 1 016,2Impots sur le commerce exterieur et les transactions internationales266 289,0Autres recettes fiscales 32 36,0Mesures modificat° CGI, dépenses fiscales, PEC 0,0Mesures nouv fisc et douanières (or non monét. et soutes) 0,0Recettes fiscales issues de l'exploitat° PétroleRecettes Artp

Cotisations sociales - Dons 264 256,5

Budgetaire 49 19,5En capital 215 237,0

Autres recettes 267 178,6dont recettes non fiscales 97 147,0

dont Télécom 4G 0,0dont recettes propres du FSE 31 31,6 dont autres reversements 140

dont Recettes non fiscales / exploitat° Pétrole

Depenses 2 739 2 902,5Charges 2 214 2 314,9

Remuneration des salaries 600 682,0Utilisations de bien et services 326 305,1

Consommation de capital fixe - Interets 234 263,1

Exterieur 178 210,3Interieur 56 52,8

Subventions 43 130,2Dons (courants et en capital ) 725 649,8

Dons courants yc FSE 190 207,1dont SENELEC (compense)

dont différentiel transport

dont dépenses FSE

dont Transferts courants aux Universites

Dons en capital 535 442,7 dont Dépenses ajustées /LFI/LFR

dont Dépenses additionnelles Sécurité

Prestations d'assistance sociales 7 7,1Autres depenses 280 277,6 Autres charges courantes 263 275,6 Autres charges en capital 18 2,0

Solde brut de gestion (1-2+23+NOBz) 162 109,2

TRANSACTIONS SUR ACTIFS NON FINANCIERS:Acquisition nette actifs non financiers 525 587,6

Actifs fixes 525 587,6Investissement financé/ressources internes et exécuté par l'Etat 68 69,9

dont nouveaux projets coupés

dont Autres nouv Investissement porteurs de croissanceInvestissement des autres entités financés sur dons de l'EtatInvestissement financé/ressources externes et exécuté en projet457 517,7

Variation de stocksObjets de valeur

Capacite/besoin financement (excedent/deficit) -362,2 -478,4Source : DPEE/DGCPT

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SITUATION MONETAIRE

Source : BCEAO/AP

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