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ANESTHÉSIE EN UROLOGIE
Dr Stéphanie RoulletUF Uro-Vasculaire et Transplantations
Service Anesthésie Réanimation I
OBJECTIFS (www.cfar.org)
CONNAITRE :
Les spécificités chirurgicales (techniques,
positions, etc.) des principales interventions
urologiques
Savoir reconnaître et prendre en charge un
syndrome de levée d'obstacle
Savoir reconnaître et prendre en charge un TURP
syndrome
Les principes de l'antibioprophylaxie et de
l'antibiothérapie en urologie
RAPPELS ANATOMIQUES
PARTICULARITÉS DU TERRAIN
INFECTIONS DES VOIES URINAIRES
Geste chirurgical quand urines stériles ECBU préopératoire systématique Infection (>105 germes et réaction cellulaire)
augmente la morbidité. Reporterl’intervention d’au moins 48h après avoirstérilisé les urines par antibiothérapie
Germes les plus fréquents: Escherichia coli,Proteus, Klebsiella, Enterobacter, Serratia,Pseudomonas, Enterococcus, Staphylococcus
Chirurgie sous antibioprophylaxie (cf infra) Sondage urinaire le plus bref possible
INSUFFISANCE RÉNALE (1)
Longtemps asymptomatique et méconnue IRC connue, dialysée ou non, ou découverte
lors du bilan préopératoire, chronique ouaiguë
Signes cardiovasculaires prédominants: HTA,HVG, coronaropathie, favorisée par diabèteet dyslipidémies
Troubles neurologiques: altération de laconduction nerveuse, fonctions supérieures
Hyperkaliémie chronique bien tolérée Acidose métabolique, hypocalcémie,
hyperphosphorémie
INSUFFISANCE RÉNALE (2)
Acidité gastrique Anémie multifactorielle, thrombopathie,
hypercoagulabilité, réponse immunitairealtérée
Troubles endocriniens Préserver le capital veineux
IRC dialysée: complications cardiovasculaires Abords de dialyse (anse, FAV, cathéter)
précieux+++ Modifications de la pharmacologie,
adaptation des posologies; éviter ou adapterles néphrotoxiques
LÉSIONS NEUROLOGIQUES MÉDULLAIRES (1)
La moitié des interventions relève del’urologie
Lésions médullaires traumatiques Spina bifida Maladies dégénératives du SNC
Sclérose en plaques
LÉSIONS NEUROLOGIQUES MÉDULLAIRES (2)
Lésions médullaires traumatiques Interventions urologiques très fréquentes
Après le traumatisme phase de « choc spinal »: hypotension, bradycardie, vasoplégie diffuse, aréflexie
ostéotendineuse, paralysie du territoire sous-lésionnel Stimulation: décharge parasympathique
A 2 mois, phase dysautonomique: perte du contrôle inhibiteur descendant, néoconnexions
synaptiques anarchiques sous-lésionnelles restaurant untonus sympathique
Stimulation: réponse sympathique intense: HTA,céphalées, bradycardie, sudation, érythème sus-lésionnels; pâleur, pilo-érection, contractures sous-lésionnelles
CONDUITE ANESTHÉSIQUE CHEZ LES PATIENTS TRAUMATISÉSMÉDULLAIRES
Préopératoire: infections urinaires fréquentes, hypovolémieComplications postopératoires: respiratoires, thromboemboliques, infectieuses
LÉSIONS NEUROLOGIQUES MÉDULLAIRES (3)
Spina bifida avec myéloméningocèle: la plus fréquente des myélodystrophies Paralysie flasque avec abolition des ROTs Chirurgie orthopédique puis urologique Enfants ou adolescents Allergie au latex plus fréquente (sensibilisation
précoce)
Maladies dégénératives du SNC SEP: atteinte démyélinisante du SNC Risque de poussée en périopératoire Controverse AG/ALR Maintenir la température corporelle
POSITIONS
POSITION CIRCONFLEXE
Tête déclive et membres inférieurs proclives Abord de la loge prostatique lors des
prostatectomies radicales par voieabdominale
Séquestration volémique dans les MI Etirement des dernières racines
rachidiennes, source de douleurspostopératoires
POSITION TÊTE BASSE, DE TRENDELENBURG
Utilisée en cœliochirurgie et chirurgierobotique
Pression s’élève dans le système cavesupérieur, favorisant le retour veineux
Course diaphragmatique réduite en raison dela pression exercée par les viscèresabdominaux
POSITION DE LITHOTOMIE
Equivalent de position gynécologique Cuisses fléchies à 80° sur l’abdomen, jambes
à 90° par rapport aux cuisses Toutes les endoscopies du bas appareil
urinaire et des uretères Favorise le retour veineux mais remise à plat
doit être progressive Mouvements diaphragmatiques atténués,
diminuant Vt et compliance pulmonaire,surtout si obésité
POSITION DE LITHOTOMIE HYPERFLÉCHIE
Hanches fléchies à 100° Abord périnéal de la chirurgie prostatique Compression abdominale avec répercussions
respiratoires plus marquées Etirement important des nerfs rachidiens 1,5% de neuropathies des membres
inférieurs, favorisées par la duréed’intervention N. obturateur, sciatique, fibulaire
DÉCUBITUS LATÉRAL, POSITION DE LOMBOTOMIE
Voie d’abord de référence de la chirurgie durein
Ouvre espaces intercostaux et espacedernière côte-crête iliaque; MI abaissés parangulation table
Hémodynamique modifiée par le billot placésous le patient, par compressions des grosvaisseaux; retour veineux diminué
Appuis iliaques et thoraciques CRF diminuée En VC poumon supérieur mieux ventilé que
poumon inférieur; risque d’atélectasies
DÉCUBITUS VENTRAL
Abord de la région lombaire par voiepostérieure (chirurgie bilatérale, NLPC…)
Compression abdominale, VCI et aorte, avecdiminution du retour veineux et du VES, trèsmarquée lors du passage en DV
Coussin sous les crêtes iliaques impératif Pression veineuse cérébrale et du LCR sont
augmentées Amplitude de la course diaphragmatique et
volume pulmonaire réduits
PRÉVENTION DE LA MALADIETHROMBOEMBOLIQUE VEINEUSE
RPC SFAR 2005
RISQUE THROMBOEMBOLIQUE
Chirurgie ouverte Facteurs de risque (âge, cancer, chirurgie
pelvienne) comparables à la chirurgie digestive En l’absence de prophylaxie, le risque de TVP est
évalué entre 10 et 30 %, le risque d’EP entre 1et 10 %
Après chirurgie endoscopique du basappareil, risque faible (fréquence des TVPsymptomatiques 0,1-0,75%, des EP cliniques0,1%-0,84%)
CLASSIFICATION DU RISQUE D’ÉVÈNEMENTSTHROMBOEMBOLIQUES SYMPTOMATIQUES
THROMBOPROPHYLAXIE (1)
THROMBOPROPHYLAXIE (2)
Attention à l’insuffisance rénale préopératoire ou après néphrectomiePlace du fondaparinux à déterminerFavoriser le lever précoceProphylaxie prolongée en cas de cancer
CHIRURGIE DU HAUT APPAREILURINAIRE
CHIRURGIE À CIEL OUVERT (1)
Reins: organes rétropéritonéaux, protégéspar les dernières côtes
Innervation sensitive: T8 à L5 Néphrectomies et cure de JPU à ciel ouvert
par lombotomie: incision intercostale basseet dans le flanc
DL, billot sous le flanc opposé ou DD et voietranspéritonéale
Risque hémorragique faible sauf sinéphrectomie partielle ou cancer
Cancer du rein: 3% des tumeurs malignes del’adulte, 3ème cancer urologique
CHIRURGIE À CIEL OUVERT (2) Complication: effraction pleurale,
pneumothorax; RP systématique en SSPI Quand thrombus veine cave risque
hémorragique plus important. Parfoisthrombus remonte dans l’OD: chirurgie sousCEC
Embolisation préopératoire Cas particulier de la polykystose rénale
Interventions sous AG avec VC. Risqued’insuffisance rénale postopératoire
Chirurgie très douloureuse jusqu’à J3; APDou ALR pariétale (TAP bloc)
Prophylaxie anti-thrombotique indispensable
CHIRURGIE CŒLIOSCOPIQUE ETRÉTROPÉRITONÉOSCOPIQUE
DL, insufflation de CO2
Résorption de CO2 plus importante par voierétropéritonéale
Emphysème sous-cutané fréquent Diminution des douleurs et de la durée
d’hospitalisation
CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE
Néphrolithotomie per cutanée Extraction des lithiases rénales Abord du rein et du bassinet par néphrostomie DD pour sonde urétérale puis DV Endoscopie et irrigation par glycocolle
AG, IOT, VC Fragmentation des lithiases avec risque de
bactériémie Risque de TURP syndrome, de saignement Sonde de néphrostomie laissée en place Peu douloureux en postopératoire
LITHOTRITIE EXTRA-CORPORELLE
Fragmentation des lithiases par voiepercutanée via des ultra-sons
Ambulatoire, analgésie Lithiases rénales en DL, lithiases de l’uretère
pelvien et vésicales en DV Douleurs post-opératoires à type de colique
néphrétique Syndrome de levée d’obstacle possible
CHIRURGIE DU BAS APPAREILURINAIRE
GÉNÉRALITÉS
Prostate et vessie sont sous-péritonéaux Innervation de la vessie:
Racines sacrées S1 à S5 Nerfs hypogastriques: T10 à L2 Fibres parasympathiques: S1 à S3
Nerfs obturateurs (S3 à S5) passent de partet d’autre de la vessie
Prostate et col vésical innervés par racinessacrées (S1 à S5)
Innervation somatique pénienne parbranches des nerfs pudendaux et innervationsympathique par nerfs caverneux issus desplexus pelviens, qui comportent des nerfssympathiques (T10-L2) et para (S2-S4)
ADÉNOMECTOMIE PROSTATIQUE
HBP symptomatique de la prostate(incidence 750 pour 100 000 hommes)
Exérèse des lobes prostatiques, laissant enplace la coque externe
Abord chirurgical sus-pubien, positioncirconflexe
AG ou ALR Hématurie postopératoire constante,
drainage vésical efficace et maintien d’unediurèse abondante pour éviter le caillotage
Antibioprophylaxie et thromboprophylaxie
PROSTATECTOMIE RADICALE
Adénocarcinome in situ sans envahissementlocorégional ni métastatique
1er cancer chez l’homme de plus de 50 ans Exérèse des lobes et de la coque externe Voie sus-pubienne, périnéale ou
cœlioscopique (robot)+++ Saignement modéré mais peut être brutal et
peu prévisible Saignement important par voie transvésicale Hématurie postopératoire constante Douleur modérée à sévère; APD, bloc
paravertébral bilatéral, TAP bloc bilatéral Thromboprophylaxie
CYSTECTOMIES ET DÉRIVATIONS URINAIRES
Cancer infiltrant de vessie: 2ème cancerurologique. CT ou CPT
Laparotomie, DD Intervention longue, risque hémorragique,
suites opératoires comme chirurgie digestive Drainage urinaire de remplacement
Urétérostomie cutanée directe Anse iléale réalisant une dérivation continente
(entérocystoplastie) ou incontinente (Bricker)
Proposé aussi dans vessies« neurologiques »
Iléus postopératoire AG ± APD thoracique basse (T9-T11)
COMPLICATIONS MÉTABOLIQUES
Modifications transferts eau et électrolytes Réabsorption H+, Na+, Cl-, sécrétion
bicarbonates. K+ échangé pour garderl’électroneutralité. Eau suit Na+ et Cl-.
Acidose métabolique hyperchlorémique TTT: apports d’ions et drainage des urines Troubles moindres avec réservoirs iléaux et
gastriques que sigmoïdiens Disparition en moins de 1 an par
modification de la muqueuse digestive del’entérocystoplastie
CURES D’INCONTINENCE URINAIRE
Interventions brèves Laparotomie ou cœliochirurgie Insertion de dispositifs périnéaux
CHIRURGIE ENDOSCOPIQUEPROSTATIQUE (1)
REP: résection des lobes à partir desvoies urinaires. Poids maximum 80g
HBP ou cancer avec envahissement Distension de la vessie avec liquide ne
conduisant pas l’électricité, isotonique,transparent, peu toxique, n’entraînant pasd’hémolyse et vite excrété si résorption
Position de lithotomie, résection de la pièceopératoire par copeaux avec anse derésection diathermique
Patients âgés, nombreuses comorbidités,gestion des AAP et anticoagulants, anti-HTAet -bloquants
CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE PROSTATIQUE(2)
Intervention urines stériles Complications: saignement, perforation
vésicale (douleur irradiant vers les épaules),résorption massive du liquide d’irrigation(TURP sd), infections, chute d’escarre avechématurie (J10), troubles de la continencevésicale, sténose col prostatique ou urètre
IdM première cause de mortalité après REP Douleurs sur sonde vésicale AG ou rachianesthésie avec niveau T9-T10 Estimation du saignement difficile Fibrinolyse réactionnelle au caillotage intra-
vésical
CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE DE LA VESSIE
Complications chirurgicales et conséquences anesthésiques identiques à la RTUP
Bloquer le nerf obturateur en cas de localisation latérale de la tumeur
HIFU (ABLATHERM™)
US focalisés de haute intensité DL Sonde d’échographie endorectale US sur la prostate Nécessité d’une immobilisation parfaite
(curarisation) Risque de perforation rectale
RÉSORPTIONS DU LIQUIDED’IRRIGATION VÉSICALE OU
TURP SYNDROME
DÉFINITION
Ensemble des signes cliniques et biologiquesliés au passage du liquide d’irrigation à basede glycocolle 1,5% dans la circulationsystémique
Fréquence: entre 2 et 8% selon les études,mortalité 0,2-0,8%
Circonstances Résection endoscopique de prostate et de vessie Gynécologie Chirurgie rénale per cutanée
MÉCANISME
Sang veineux prostatique drainé par largessinus veineux ouverts lors de la résection
Passage intravasculaire du liquide induit unsyndrome de résorption Forme aiguë lors des effractions des sinus Forme retardée due à l’effraction de la capsule
vésicale
Si gradient de pression entre vessie et sangveineux>15 cmH20 passage du liquide dansla circulation systémique
Liquide hypo-osmotique sans électrolyte:glycocolle 1,5%
Glycine: aa non essentiel
SIGNES CLINIQUES ET BIOLOGIQUES
ALR permet la détection précoceTroubles visuels caractéristiques et évocateurs
PHYSIOPATHOLOGIE
Glycine stimule la synthèse d’ADH
TRAITEMENT
Urgence thérapeutique Arrêter l’intervention dès que possible Traiter poussée hypertensive, OAP, état de
choc… Dosages biologiques: électrolytes,
hématocrite, Hb, protidémie Traitement de l’hyponatrémie: arrêt des
solutés hypotoniques, apport de sodium ±diurétique de l’anse secondairement
Correction prudente de l’hyponatrémie Traitement chirurgical de l’effraction
PRÉVENTION
Limiter le temps de résection à 90 min (45g) Résecteur à double courant Contrôle per opératoire des pressions
vésicales Poches à moins de 60 cm au-dessus de la
vessie Bilan entrées-sorties permanent
Nouvelles approches de traitement de l’HBP:laser, vaporisation en cours d’évaluation
SYNDROME DE LEVÉE D’OBSTACLE
PHYSIOPATHOLOGIE
Libération de la voie excrétrice aprèsobstruction des voies urinaires de quelquesheures à quelques jours Diabète insipide néphrogénique
Perte du pouvoir de concentration des urines par lésionde la portion distale du néphron
Augmentation modérée de la diurèse (4 l/j), altérationmodérée de la fonction rénale
Hypodensité urinaire non corrigée par vasopressine Peut persister plusieurs mois
Ou polyurie osmotique Levée brutale d’une obstruction aiguë Elimination de grandes quantités d’urines
hypertoniques (20 l/j) Densité normale ou élevée, excrétion de K+
TRAITEMENT
Compenser les pertes hydriques sansentretenir la polyurie osmotique
Remplacer les pertes potassiques Ionogramme sanguin
Solutés cristalloïdes avec électrolytes
ANTIBIOPROPHYLAXIE ENUROLOGIE
ANTIBIOPROPHYLAXIE
Chirurgie des voies urinaires sous couvertd’une antibioprophylaxie débutée avant legeste
Si infection urinaire en cours antibiothérapiependant 48h avant le geste sauf urgence
Recommandations SFAR 1999 révisées en2010
Recommandations du CIAFU 2009, retenuesau CHU de Bordeaux
SFAR 2010Acte Produit Dose initiale Ré-injection et durée Chirurgie de la prostate.
Résect ion endos copique de la prostate
Céfazoline Allergie : gentamicine
2 g IV lente 5 mg/kg
Dose unique Dose unique
Prostatectomie radicale Pas d’ABP
Biopsie t ransrectale de la prostate
Ofloxacine per os Allergie : ceftriaxone
Dose unique 200 mg (1 heure avant la biopsie) 1g
Dose unique
Chirurgie rénale
Traitement endoscopique des lithiases rénales et urétérales, néphroli thotomie percutanée, néphrostomie.
Céfazoline Céfamandole ou céfuroxime Allergie : gentamicine
2 g IV lente 1,5 g préop +0,75g au priming 5 mg/kg
Dose unique (si durée > 4 h réinjecter 1 g) 1 réinjection de 0,75g toutes les 2h en per-opératoire Dose unique
Néphrectomie
pas d'ABP
Li thotripsie ext ra-corporelle pas d’ABP Chirurgie de la vessie Cystectomie (Bricker, poche de Koch…) Résect ion t rans-urétrale de la vessie
Céfoxitine 2 g IV lente
Dose unique (si durée >2h réinjecter 1g)
Allergie: gentamicine + métronidazole
Céfazoline
5 mg/kg 1g en perfusion 2g IV lente
Dose unique Dose unique Dose unique
Divers Chirurgie scrotale (sauf prothèse) Explorations urodynamiques Incontinence urinaire Chirurgie de la verge (sauf prothèse)
Pas d’ABP
Uréthrotomie, uréthroplast ie, cystoscopie, fibroscopie urétrale
Pas d’ABP
Prothèse pénienne ou testiculaire, sphincter art ificiel de l’urèt re.
Céfazol ine Allergie : vancomycine *
2 g IV lente 15mg/kg/60 min
Dose unique (si durée > 2h, réinjecter 1 g) Dose unique
CIAFU 2009 INTERVENTIONS CIAFU 2008
REIN Néphrectomie et autre chirurgie du haut appareil
0
CALCULS Lithotripsie ext ra- corporelle (LEC)
0
Traitement endoscopique des calculs urinaires :
Uétéroscopie, néphrolithotomie
percutanée (NLPC), montée de JJ, néphrostomie
Céfamandole 1,5g Ou Céfurox ime 1,5g Allergie : Gentamicine 3 mg/kg
SURRENALES Surrénalectomie 0
URETERE Réimplantat ion,
urétérolyse, résection-anastomose
0
VESSIE Cystectomie
Amoxici lline + acide clavulanique 2g ou c éfotétan ou c éfoxi tine Allergie : Flagyl 1g + gentamycine 3 mg/kg
RTUV
Céfamandole 1,5g Ou Céfurox ime 1,5g Allergie : Gentamicine 3 mg/kg
PROSTATE Prost atectomie totale 0
Biopsies de prostate
Fluoroquinolones per os 1 heure avant ( ofloxacine 400 mg ou ciprofloxac ine 500 mg) Allergie : Ceftriaxone 1g
RTUP Adénomectomie
Céfamandole 1,5g Ou
Incision cervico-prostatique
Céfamandole 1,5g Ou Céfuroxime 1,5g Allergie : Gentamicine 3 mg/kg
APPAREIL GENITAL MASCULIN Chirurgie de la verge 0
Chirugie des bourses 0
Prothèse pénienne ou testiculaire
Amoxicilline + acide clavulanique 2g ou céfotétan ou céfoxitine Allergie : Flagyl 1g + gentamycine 3 mg/kg
ENDOSCOPIES DIAGNOSTIQUES Prévention de l’endocardite
chez les sujets à risque
INCONTINENCE URINAIRE TOT-TVT
Amoxicilline + acide clavulanique 2g ou céfotétan ou céfoxitine Allergie : Flagyl 1g + gentamycine 3 mg/kg
APPAREIL GENITAL FEMININ
Cure de prolapsus toute voie d’abord
Céfotétan ou céfoxitine Allergie : Flagyl 1g + gentamycine 3 mg/kg
URETHRE Sphincter artif iciel
Amoxicilline + acide clavulanique 2g ou céfotétan ou céfoxitine Allergie : Flagyl 1g + gentamycine 3 mg/kg
Uréthrotomie endoscopique
Céfamandole 1,5g Ou Céfuroxime 1,5g Allergie : Gentamicine 3 mg/kg
Uréthroplastie
Céfamandole 1,5g Ou Céfuroxime 1,5g Allergie : Gentamicine 3 mg/kg
TRANSPLANTATION RÉNALE
TRANSPLANTATION RÉNALE
2011: 2976 greffes (302 donneur vivant),3884 nouveaux inscrits
Survie du greffon: 63% à 10 ans IRC dialysée ou non Compatibilité ABO et HLA Progrès des immunosuppresseurs Evaluation des co-morbidités (cardio-vasc);
abords veineux et de dialyse Si VVC privilégier voie jugulaire interne Intervention extra-péritonéale, non
hémorragique. Greffon en fosse iliaque Optimisation hémodynamique Sd de levée d’obstacle AG+ TAP bloc
RÉFÉRENCES
Lepage JY, Rivault O, Malinovsky JM, Le Goedec G,Pinaud M. Anesthésie et chirurgie de la prostate. In:SFAR, editor. Conférences d'actualisation 46e Congrèsnational d'anesthésie et de réanimation. Paris:Elsevier SAS; 2004. p. 197-224.
Malinovsky JM, Renaud G. Anesthésie pour chirurgieurologique. In: Dalens B, editor. Traité d'anesthésiegénérale à mises à jour périodiques: Arnette; 2004.
Margerit A, Becq M, Boucebci KJ, Jacob L. Anesthésieen chirurgie urologique de l'adulte. EncyclopédieMédico-Chirurgicale: Elsevier SAS; 2004. p. 36-592-A-10.
Tauzin-Fin P, Adam N, Sztark F. Le TURP syndrome enchirurgie urologique. In: SFAR, editor. 51e Congrèsnational d'anesthésie et de réanimation InfirmiersInfirmier(e)s anesthésistes diplômé(e)s d’état (IADE).Paris: Elsevier Masson SAS; 2009.
Roullet S, Ottolenghi L, Sztark F. Anesthésie selon laspécialité. Urologie. Samii, in press.