JUILLET/AOÛT/SEPTEMBRE #16

Vivre en Lozère

UNESCO : s'organiser pour honorer le label

Actualités

Festivals d'été, la culture au zénith

Détente

Faites une pause bien-être

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Actualités q p. 3

Vivre en Lozère q p. 10

S'organiser pour honorer le label de l’Unesco

Culture q p. 21Rencontre au jardin

Tribunes politiques q p. 22

Agenda q p. 23

Rencontre q p. 14Maurice Bourbon

Histoireet patrimoine q p. 15La grotte de Dargilan !

Lozère autrement q p. 16Montbrun

Économie q p. 17Yaourt « La Bergerie de Lozère »

Découverte q p. 18Couleurs Lozère innove avec le bimédia

Sport q p. 20Via ferrata, entre randonnée et escalade

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DÉTENTEFAITES UNE PAUSE BIEN-ÊTRE

A u travers de ce numéro de votre magazine "Couleurs Lozère", nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir le visage estival de notre département.En effet, il est agréable et encourageant pour tous de voir poindre les

beaux jours, leur promesse de vacances et de détente.Pour fêter l'été, nous vous emmenons à la découverte du bien être en Lozère ou de merveilles naturelles comme la grotte de Dargilan. Vous découvrirez aussi que le territoire s'organise pour valoriser notre classement au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO au titre du paysage façonné par l'agropas-toralisme sur les Causses et les Cévennes. Bien sûr la culture, qui nous est chère au Conseil général, sera au rendez-vous avec le programme des festivals de l'été. Enfi n, en accord avec la célèbre citation de Juvénal "Mens sana in corpore sano – un esprit sain dans un corps sain”*, le sport de pleine nature sera aussi de la partie. Avec ses 6 via ferrata et un agenda sportif bien étoffé, la Lozère est sans aucun doute un département attractif. À nous de le mettre en valeur. La Lozère possède un vrai potentiel de développement touristique. C'est pour-quoi le Conseil général investit chaque année près de 4 Millions d'Euros dans cette fi lière importante de notre activité économique en soutenant les pro-jets touristiques structurants et encore bien d'autres acteurs du tourisme du département.La Lozère poursuit son développement, fi ère de ses spécifi cités et ses entre-preneurs. C'est un pan de ce renouveau, de ce dynamisme économique et tou-ristique, animé par des hommes et des femmes, que nous vous présentons régulièrement au fi l de ces pages comme nous le faisons dans chaque numéro.Je tiens également à mettre l'accent sur une nouveauté de ce numéro. C'est la possibilité qui vous ait offerte d'en savoir plus sur certains sujets grâce à des vidéos que vous pouvez consulter sur le site du Conseil général de la Lozère (www.lozere.fr)Je vous souhaite à tous un bel été plein de soleil et de découvertes sur les che-mins de notre Lozère.

Jean-Paul PourquierPrésidentdu Conseil général

Directeur de la publication : Éric Debenne / Rédactrice en chef : Ludivine Marbrier / Direction de la communication / Conception, rédaction, réalisation : Scoop communication / Tirage : 63 000 exemplaires / Périodicité : Trimestrielle / Dépôt légal : Deuxième trimestre 2012 / ISSN : 1968-7125 / Éditeur : Conseil général de la Lozère - 4, rue de la Rovère - 48000 Mende - Tél. : 04 66 49 66 66 - Courriel : communication@cg48.fr / Imprimeur : Maury imprimeur / Photo de couverture : Régis Domergue

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LES SEMAINES DE L'AGNEAULe Civil 48 organise une opération estivale du 14 juillet au 15 août autour de l'agneau de Lo-zère en association avec les commerçants et les restaurateurs. Des visites à la ferme seront aussi proposées. Autre temps fort, une journée d'animations pour la fête des Pâturages qui aura lieu le 5 août au lac du Moulinet.

SPOrTS

8e édition d'Été Sport Nature Au-delà de la découverte ludique des sports de nature, c’est bien l’accès de tous les jeunes à la pratique sportive qui motive le Conseil général de la Lozère qui participe à hauteur de 27 000 €, et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations pour l'organisation de cette manifestation. Escalade, équitation, canoë-kayak… 19 disciplines sont au programme cette année, avec des tarifs préférentiels proposés aux jeunes (jusqu’à moins 40 % du tarif habituel). Pour profi ter de l'opération, les jeunes de 8 à 18 ans doivent se présenter avec leur coupon d'inscription chez les professionnels recensés dans le livret Été Sport Nature (disponible sur www.lozere.fr).

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Nouvelle saison des Marchés des Producteurs de Pays Composés uniquement de producteurs fermiers et artisanaux, les Marchés des Producteurs de Pays ont pour ambition de rapprocher producteurs et consommateurs. Ils valorisent pleinement la richesse et la diversité de nos terroirs.Un événement organisé par la Chambre d’agriculture de la Lozère en partenariat avec l'association De Lozère.

Rendez-vous tout au long de l'été pour remplir votre panier : • Rimeize

Dimanche 15 juillet 2012 (journée) • Langogne

Jeudi 19 juillet 2012 (en soirée)Jeudi 9 août 2012 (en soirée)

• Le Pont-de-Montvert Samedi 21 juillet 2012 (en soirée)Samedi 11 août 2012 (en soirée)

• Le Malzieu-Ville Vendredi 27 juillet 2012 (en soirée) Vendredi 17 août 2012 (en soirée)

• Nasbinals Vendredi 17 août 2012 (Foire aux bestiaux en journée)

EN SAVOIR + // plaisirsauthentiques.com

MArchÉS

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Rencontre DANS LE CADRE DE LA DÉMARCHE INITIÉE PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL SUR L'ATTRAC-TIVITÉ DE LA LOZÈRE, le Président Jean-Paul Pourquier a reçu le 30 mai dernier l'Ambassadrice d'Islande en France et re-présentante permanente de l'Islande au-près du Conseil de l'Europe et de l'UNESCO.

Attention à la forêt !Comme chaque année, le Conseil général de la Lozère soutient les actions de prévention des feux de forêt mises en place au travers de la Défense de la Forêt Contre les Incendies (DFCI). Une plaquette d'information sur les bons gestes à adopter en forêt est disponible dans les mairies, offi ces de tourisme, campings et sites touristiques du département, et distribuée lors des patrouilles de l'ONF, du SDIS et de la Gendarmerie nationale.

EN SAVOIR + // www.lozere.fr

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Exposition d'Alain BrasseurFaune et flore en Cévennes

Du 2 mai au 28 septembre 2012, le Conseil général présente dans le hall du Département une cinquantaine d'œuvres photographiques d'Alain Brasseur. Exploration…

Être au plus proche de la nature, telle pour-rait être la devise de ce photographe. Après avoir suivi des cours du soir à l’École de Photographie de Vaugirard

en 1961, il fonde son studio photo VBM, à Saint- Germain-des-Prés, spécialisé dans la mode et la publicité. Il travaille parallèlement au journal Âge tendre et tête de bois durant deux ans.En 1971, il décide de quitter Paris pour s'installer dans les Cévennes. Changement de cap, il aborde

une nouvelle vie comme agriculteur. Mais en 1992, il renoue avec la photographie quand arrive le numérique.Sans militantisme excessif, Alain Brasseur est très sensible à l’écologie pratique. L’abandon de la photo et l’installation en Cévennes sont liées au « ras-le-bol » des produits chimiques du laboratoire pho-tographique et à la qualité de vie dans le monde rural. La photo numérique lui a ainsi permis d’allier son éthique à son goût pour l’art photographique.

La diversité, la beauté, la poésie et même la férocité de la nature se sont prêtées à l’objectif d’Alain Brasseur.

DES MODÈLES « SYMPA »Là aussi se cache une « idée » : magnifier la nature, particuliè-rement les insectes, ces petites bêtes que l’on écrase ou que l’on « insecticide » sans scru-pule, indifférents à la décrois-sance du nombre des espèces. La société s’émeut de l’ours blanc polaire qui meurt sur sa banquise, mais pas de la dispa-rition des insectes pourtant tout aussi indispensables à la survie de l’humanité.

EN SAVOIR + // Retrouver ou commander ce travail photographique sur : www.brasseuralain.com

« Faites le tour du monde, moi je fais le tour de mon jardin. »

De l'image pour l'apaisement, l'évasion de l'esprit, la méditation… pour nous faire oublier un instant le

monde furieux et nous ressourcer grâce à la simplicité d'une nature que l'on n'a plus le temps de voir, dont on ne se soucie guère ou mal, et que l'on « azotopesticide » à outrance. Je reprends pour cette collection une idée d'Alphonse Karr qui disait : « Faites le tour du monde, moi je fais le tour de mon jardin. » il est vrai que l'inattendu, donc l'aventure, est souvent au rendez-vous dans une nature éblouissante, pour peu que l'on veuille bien y porter attention.

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Canton de Saint-Germain-du-TeilRD 56 Recalibrage et réfection de chaussée vers le Monastier-Pin-Moriès.

Montant des travaux :

300 000 €

Canton du Bleymard Station thermale de Bagnols-les-BainsRequalifi cation du secteur thermal, rénovation et extension du secteur remise en forme. Fin des travaux avril 2013.

Aides du Conseil général :

563 000 €

Canton de MendeFuture Maison de l'éducation, de la formation et de l'innovation Chantier dans une aile des bâtiments abritant l'IUFM et le CDDP. Ce centre de ressources multisupports et multidisciplinaires sera opérationnel à partir de septembre 2012.

Montant des travaux : 50 000 €

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Canton de Saint-Chély-d'ApcherCréation d'une rocade à Saint-Chély. Le chantier vient de s'achever.

Montant des travaux :

950 000 €

Téléphonie mobileTéléphonie mobile3e tranche du plan de résorption des zones blanches de téléphonie mobileTravaux en cours d'achèvement. Mise en service des pylônes de Saint-Pierre-le-Vieux, Le Malzieu-Ville et Lachamp, dans le courant de l'été.

Les actions du Conseil généralLe Conseil général agit pour améliorer le quotidien des Lozériens.

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Festivals d’été, la culture au zénith

Rendez-vous des estivants et des festivaliers, la Lozère offre un agenda culturel de grande qualité et riche en saveurs. Un régal pour les yeux et les oreilles. Soucieux de participer à l'épanouissement de la vie culturelle des territoires, le Conseil général est un partenaire privilégié et actif auprès des associations culturelles et apporte chaque année plus de 50 000 € de subventions aux festivals d'été.

48e de rueMENDE 6-9 JUILLETFestival des arts de la rue, 48e de rue se veut un lieu d'expression libre à travers des spectacles au cœur de la cité.

Les bulles de Sainte-ÉnimieSAINTE-ÉNIMIE 12-15 JUILLETLe festival de la BD médiévale revient pour sa 5e édition avec au programme spectacles médiévaux et musique baroque.

www.enimie-bd.fr

Détours du mondeCHANAC 19-21 JUILLET Le festival Détours du Monde revient pour une 9e édition au pied de la tour de Chanac. Festival des civilisations vivantes et populaires, Détours du Monde invitera de nouveau cette année à un voyage des sens et de l'esprit, à la découverte du monde et de l'humain et offrira des œuvres vivantes fortes, cosmopolites, sans frontière sociale ni ethnique. Cette année encore, Détours du Monde fera entendre les réflexions de ceux qui inventent et expérimentent des alternatives pour la Terre et l’humain au travers de rencontres artistiques et humaines porteuses de sens et de valeurs, éclectiques et métissées, appelant aux échanges. Au-delà de son positionnement sur le spectacle vivant en milieu rural, Détours du Monde s'inscrit aussi dans une démarche de développement durable.

www.Detoursdumonde.org

InterfolkLANGOGNE 19-23 JUILLET Le festival international folklorique de musiques, de chants et de danses vous invite pour sa 10e édition à un voyage très riche en couleurs et en découvertes. Représentations et expositions mettront à l'honneur le Mexique, l'Iran, Bali, l'Afrique du Sud, la Hongrie, l'Écosse et la Martinique.

www.langogneenfete.fr

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Festival Cultures du MondeLA FAGE-SAINT-JULIEN 10-15 AOÛTPendant six jours, partez à la découverte des cultures et des traditions du monde aux populations vivant en milieu rural. Ce festival offre de nombreuses représentations de groupes folkloriques venant de tous les continents.

www.festivalculturesdumonde.org

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Rencontres du PompidouLE POMPIDOU 7-8 JUILLET Au cœur des Cévennes, ce festival réunit plus de 60 auteurs et quelques maisons d'édition avec au programme des conférences, lectures, expositions, ateliers, spectacle musical et dédicaces avec les auteurs.

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Saint-Chély-d'ArteSAINT-CHÉLY-D'APCHER 8-11 AOÛTCe festival pluriartistique pour petits et grands offre quatre jours d'immersion dans le temps de la représentation. Ce temps privilégié qui rassemble et suscite l'échange et où se pose avec rire et émotion le problème de la place de l'homme dans la société. Cette année, c'est le thème du fantastique qui a été retenu.

ccl.barraban.free.fr

Festival international du filmVÉBRON 17-21 JUILLET Pour son 25e anniversaire, le festival de Vébron met en compétition amateurs et professionnels autour du court métrage de tous genres et venant de tous pays. Cette édition portera sur la thématique de la planète Terre et l'écologie. Ce village cévenol sera placé pendant cinq jours

sous le signe de la fête et de la convivialité. www.festivalvebron.new.fr

Festival Jean-Guy BaillyAUMONT-AUBRAC 7-8 JUILLET En hommage au compositeur Jean-Guy Bailly, ce festival fait la promotion de la musique d'aujourd'hui. Des rencontres entre plusieurs formes d'art – musique, arts plastiques et danse – animeront le temps d'un week-end cette manifestation.

04 66 31 42 66

Festival du roman policierLA CANOURGUE 3-5 AOÛTFil conducteur de la manifestation, le roman policier se décline autour de différentes activités telles que le livre, le spectacle vivant et le cinéma. Ce festival se présente comme une invitation à découvrir ce genre auprès d'un public populaire.

Journée de la BêteLE MALZIEU 3-4 AOÛT La Bête du Gévaudan sera abordée sous toutes ses formes avec comme point d'orgue une randonnée pédestre itinérante empruntant les chemins parcourus par la Bête elle-même.

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Les rencontres d'Aubrac SAINT-CHÉLY-D'AUBRAC 20-24 AOÛTCe festival littéraire fait la part belle à la lecture et aux spectacles avec des acteurs, conteurs ou encore mucisiens. Des rencontres et des temps conviviaux autour de repas font le charme de cette manifestation sur les hauts plateaux de l'Aubrac.

www.rencontresaubrac.free.fr

Réfl exions sur l'avenir de la Lozère : questionnaire en ligneDans le précédent numéro de Couleurs Lozère, nous vous invitions à répondre à un questionnaire pour recueillir votre avis et vos réfl exions pour mettre en avant le département, nous préparer et organiser au mieux le territoire avec l'ensemble de nos partenaires. Ce questionnaire est disponible sur le site du Conseil général : www.lozere.fr. Nous vous remercions de votre participation.

S'organiser pour honorer le label de l’Unesco

Il ne suffit pas d’être classé au patrimoine mon-dial de l’humanité pour obtenir les fruits de cette reconnaissance. Un an après la fameuse distinction, le travail ne fait que commencer.

Jean-Paul Pourquier, Président du Conseil géné-ral de Lozère, l'affirme : « D’abord, il faut mettre en place une gouvernance, la valorisation de cette dis-tinction passe par cette première étape. »

INDISPENSABLE GOUVERNANCEAfin de garantir la bonne gestion du Bien Causses et Cévènnes, trois organes complémentaires ont été mis en place. La Conférence territoriale, pilotée par le Préfet de la Lozère, rassemble tous les acteurs concernés, l'État et les quatre Conseil Généraux : Lozère, Aveyron, Gard, Hérault mais aussi les acteurs du tourisme, les parcs naturels, les gestionnaires des grands

sites, les chambres d'agriculture… En charge de la gestion et de la conservation, la Conférence définit des orientations. L’Entente interdépartementale des Causses et des Cévennes, composée des quatre Départements, est elle chargée de la mise en œuvre. Elle est prési-dée par Jean-Paul Pourquier, Président du Conseil général de la Lozère. Dotée d’un budget, elle est

chargée de décliner les décisions en actions concrètes. Pour cette première année de plein exercice, le budget s’élève à 200 000 €. La Lozère participe à hauteur de 25 %, comme les trois autres Départements. Pour plus d’efficacité, l’Entente va d’ici à la fin de l’année recruter trois personnes qui seront en charge de la valorisation du périmètre qui s'étend sur 3 000 km². Enfin, le troisième organe regroupe tous

les autres acteurs concernés : villes portes, parcs naturels, offices de tourisme et les associations culturelles et environnementales. Ce Comité d’orientation, qui est aussi assisté d'un comité

scientifique, représente une centaine d’organismes. Son rôle : identifier les besoins et les attentes du territoire et les porter à la connaissance de la Conférence, pour qu’ils soient ensuite mis en œuvre par l’Entente. La boucle est bouclée.

VALORISER ET BIEN RESPECTER LE LABELTravail de l’ombre, la mise en place d’une bonne gouvernance a pris un certain temps, mais elle était indispensable à la valorisation de la recon-naissance Unesco. « Ce label est une grande chance pour le territoire de la Lozère, souligne Jean-Paul Pourquier. Mais si l’on veut en tirer tous les fruits, il est indispensable de s’organiser pour ensuite pouvoir accompagner les visiteurs dans leur découverte de nos paysages. » Le label Unesco est un incroyable coup de projecteur sur un territoire. Les retombées touristiques sont avérées. « Il nous faudra structurer l’offre, proposer des produits clés en main, créer une signalétique. Les visiteurs voudront découvrir les sites phares, voir des bergeries, goûter les produits. »

En juin 2011, Les Causses et les Cévennes (un tiers de la Lozère) ont été classées au patrimoine mondial de l’Unesco, en tant que paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen. Un an après cette reconnaissance mondiale, le Conseil général de la Lozère et les trois autres Conseils généraux concernés oeuvrent afin de valoriser ce label prestigieux.

La valorisation de cette distinction passe

d'abord par la mise en place

d’une gouvernance.

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vivre en Lozère

L'AGROPASTORALISME Benjamin Saindon est éleveur de brebis à Meyrueis. Les 250 mères de sa ferme Mille pattes produisent du lait pour le roquefort mais il transforme aussi une partie de sa production en confiture de lait, une gamme aujourd’hui riche de 14 parfums. Sa ferme est labellisée ferme de découverte, et ouverte au public. Éleveur fixe, Benjamin ne transhume pas, production de lait oblige. Pour autant, lui et son troupeau jouent un rôle dans la distinc-tion reçue par la Lozère. « L’agropastoralisme, c’est l’entretien du paysage par le biais de nos animaux mais aussi grâce au travail de l’homme, explique-t-il. Je ne transhume pas avec mon troupeau mais je fais pâturer mes bre-bis sur quelque 200 hectares de prairie, un peu

sur le Causse Méjean, un peu vers le massif de l’Aigoual et c’est primordial : cela évite “l’em-broussaillement”, par les buis, les pins. Et pour les endroits où les brebis n’apprécient pas trop de se nourrir, on pratique l’écobuage. Sans le pâturage à l’année, les paysages se fermeraient à vue d’œil. » Modeste, M. Saindon veut rendre hommage surtout au travail des anciens dans l’obtention du label Unesco : « C’est grâce à eux si l'on obtient cette distinction aujourd’hui. Ce sont eux qui ont maintenu l’activité et le paysage dans des conditions pas toujours évi-dentes. » Pour lui, le label va certainement donner un coup de pouce à son activité.

EN SAVOIR + // www.fermemillepattes.com

« Ce label est une grande chance pour le territoire de

la Lozère. Mais si l’on veut en tirer tous les fruits, il est indispensable

de s’organiser pour ensuite pouvoir accompagner les visiteurs dans leur

découverte de nos paysages. » Jean-Paul Pourquier

Chaque chose en son temps : la première action concertée consiste à organiser la communica-tion. « Nous devons faire connaître la distinction, ajoute Sandrine Lagloire, du service Agriculture - Environnement du Conseil général. Il faut que tous les acteurs prennent conscience que garder ce label dépend de chacun : ils doivent se l’approprier, en mon-tant des projets qui vont dans le sens de la préserva-tion de nos paysages. Nous aurons aussi un regard à porter sur les conditions d'utilisation du label Unesco pour les actions de communication ou manifestations qui souhaiteraient valoriser cette reconnaissance. Il ne peut être utilisé à des fins commerciales et il est de notre devoir de bien le contrôler. » En effet, l’Unesco peut décider à tout moment de retirer son label, s’il considère que le cahier des charges n’est plus res-pecté.

EN SAVOIR + // www.causses-et-cevennes.com www.lozere.fr (pour les conditions d'utilisation de l'emblème)

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4 M€ chaque année sont consacrés au tourisme par le Conseil général

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Faites une pause bien-être Des bienfaits de l’eau au charme d’un mas niché en Cévennes, la Lozère propose, dans un cadre naturel propice à l’évasion et à la détente, un panel de lieux et d’activités pour se relaxer.

EN SAVOIR + // Toutes les bonnes adresses « bien-être » et « détente » figurent sur les sites Internet lozere.fr et lozere-tourisme.fr

Stations thermalesSe ressourcer dans des sites d’exceptionAu pays des sources, les établisse-ments thermaux de Bagnols-les-Bains et La Chaldette, gérés par la SELO, la Société d’Économie Mixte de la Lozère et satellite du Conseil général, pro-posent également des soins bien-être et détente. « Au-delà de la qualité cura-tive de leurs eaux qui apporte une valeur de label, ces établissements ont souhaité répondre à une demande dans l’air du temps », explique Jean-Louis Rouvière, directeur adjoint du CDT et de la SELO.

EAUX DE BAGNOLS ET DE LA CHALDETTEAu pied du mont Lozère, les eaux de Bagnols sont connues depuis l’époque romaine. Et ces bains ont le charme d’un décor empreint des mystères de l’histoire. Réputé pour soigner les

affections rhumatologiques ou arti-culatoires, l’établissement accueille plus de 1 200 curistes par an. Avec les activités du centre de remise en forme, il continue de faire battre le cœur de cette petite ville de montagne. À l’autre bout du département, au milieu des immenses plateaux de l’Aubrac, la station de La Chaldette a ouvert ses portes en 1994. Son eau de source, plus légère, est utilisée pour soigner les affections ORL. À Bagnols comme à La Chaldette, l’accès au centre de remise en forme comprend sauna, hammam, Jacuzzi, piscine, douche pour une demi-jour-née. On peut opter pour un forfait à la semaine et choisir à la carte diffé-rents soins de balnéothérapie basés sur une relaxation douce : bains aux

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Fitness et sport détenteDes décors de rêve pour prendre soin de soiRepris par la famille Brunel en 2009, le château d’Orfeuillette a été entiè-rement rénové dans un esprit déco, ultracontemporain. Classique, féerique ou glamour, les chambres et suites de cet hôtel quatre étoiles sont propices à un séjour de rêve.Balancelles, Jacuzzi, lit rond, etc., chacune bénéfi cie d’un décor unique, d’une salle de bains hors du commun. Afi n que le conte soit parfait, l’hôtel est également doté d’un Spa, « La grange aux bulles », au cœur de la Garde. En accès privatif, même pour un public extérieur, on peut y profi ter, dans une ambiance cocoon, des bienfaits de l’eau, de différents modelages, d’une salle fi tness, d’un sauna et d’une piscine chauffée avec système de nage à contre-courant. Près de Langogne, également, le Domaine de Barre dispose d’un espace détente et d’une salle de fi tness refaite à neuf, avec une quinzaine d’ap-pareils. Remise en forme physique, massages ou soins beauté, pour une prise en charge individualisée, une esthéticienne est désormais rattachée à l’hôtel. Alors que l’espace détente est accessible sur rendez-vous aux gens de l’extérieur, l’établissement organise aussi les Vendredis du Domaine de Barre, formule séduisante alliant plaisirs de la remise forme et déjeuner gastronomique. Privilégiant la formule gîte, la Grange d’Émilie, entre Aubrac et Margeride, propose elle aussi une salle de fi tness moderne dans une ambiance de charme.

huiles essentielles, hydrothéra-pie, etc. Différents modelages sont également assurés par des esthéti-ciennes diplômées comme celui aux pierres chaudes, très bénéfi que pour la détente, ainsi que des soins beauté pour le visage ou le corps.

S’ÉVADER DU QUOTIDIEN« Les soins par l’eau constituent une excellente façon de se détendre. Mais, pour encore mieux apprécier les bien-faits des centres et s'octroyer un vrai moment pour soi, il n'y a rien de tel que de se laisser tenter par un modelage », estime Jean-Louis Rouvière. « Cette offre, complémentaire aux Spa, est aussi en pleine harmonie avec l’esprit nature de nos établissements », précise-t-il.À proximité du Parc National des Cévennes, l’établissement de Bagnols jouit d’un environnement privilégié, d’un air pur, propice à la remise en forme. C'est dans cet esprit que Francis Castan, hôtelier de Bagnols-les-Bains

à la tête des « Chemins Francis », propose des séjours d’une semaine alliant soins par l’eau aux mérites de la randonnée. Contrairement à bien des stations ther-males implantées dans des villages, La Chaldette, dont le bâtiment a été conçu par l’architecte Wilmotte, privilégie une immersion totale dans la nature. Sur les rives du Bès, au cœur de l'Aubrac, ce spectacle sans cesse renouvelé apporte un charme indéniable à cette station atypique. « Dans cette structure à taille humaine, nous avons l’habitude d'apporter une attention particulière à chacun de nos clients », précise Jean-Louis Rouvière.

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VIDÉODécouvrez la station thermale de La Chaldette en vidéo sur le site Internet du Conseil général www.lozere.fr

Centres et instituts de remise en formeS'offrir un moment pour soi Au cœur de La Canourgue, la petite « Venise lozé-rienne », le centre de bien-être « Dans ma bulle » est un endroit à part. Un lieu qui permet de se retrouver. Dans cette maison ancienne, de bois et de pierre, tout respire le calme, la détente et la sérénité. Dès l'entrée, dans un salon cosy, aux tons vert et choco-lat, comme l’a souhaité Céline d’Auria, la maîtresse de maison, on s’y sent un peu comme chez soi. On se laisse tenter par les bienfaits d’un modelage bien-être et y associer un bain en Jacuzzi.

BIEN « DANS MA BULLE »« Le touché reste quelque chose de mal connu dans notre culture, indique Céline. Les modelages bien-être soulagent et apaisent pourtant les angoisses. Après avoir longtemps exercé pour mes proches, j’ai eu envie de partager ce savoir. Quand on prend du temps pour soi, on n’a pas forcément envie de se retrouver au milieu d’un groupe ou de ses collègues. »S’ils n’ont rien de thérapeutiques, les différents types de modelages bien-être sont cependant conseillés par Céline en fonction de chacun. « Le modelage bien-être chinois équilibre les énergies, celui aux huiles favorise la détente, le cocooning. Quant à la pose de pierres chaudes, elle enveloppe le corps et pénètre dans la peau pour apaiser les tensions. » Ouvert toute l’année, sur rendez-vous, « Dans ma bulle » propose un accueil individuel. Mais l’on peut choisir d’y venir avec ses proches.

BIENFAITS DU « SPA EN AUBRAC »Au cœur du village de Rimeize, le centre de remise en forme « Spa en Aubrac » offre pour sa part les bienfaits d’un hammam, d'une piscine chauffée de 100 m2, d'un Jacuzzi et d'une salle de fitness. Jean Odoul, maître des lieux, pré-cise : « Nous limitons le nombre de visiteurs à une vingtaine par demi-journée. Autre avantage, le Spa peut être loué à usage privatif par des groupes, avec possibilité d’hébergement ou la mise à disposition d’une salle hors sac. » Dans un bâtiment neuf mariant bois et verre, l’établissement a trouvé sa place dans la cour d’une ancienne ferme du XVIIIe siècle qui compte une partie hébergement de charme. Les deux structures sont reliées par un souterrain bai-gné par une lumière bleue monochrome qui vous plonge déjà dans une ambiance à part. Alimenté en énergie par une chaudière à bois, « Spa en Aubrac » offre à la fois le confort d’un bâtiment moderne et spacieux et la vue sur une construction de caractère. Des chaises longues ont été disposées tout autour de la piscine, chauf-fée à 29 °C, et sur la terrasse dès les beaux jours. Outre les services d’une esthéticienne, pour des soins de beauté ou de remises en forme, « Spa en Aubrac » offre plusieurs prestations comme un hydromassage à sec agréé par la profession médicale.

Cuisine et bien-êtreDes saveurs pour éveiller les sensEntre Causses et Gorges du Tarn à Montbrun, la maison d’hôtes La Chadenède a fait de la détente et du bien-être ses maîtres mots. Proposant des modelages à la carte, Lilian et Flore organisent des séjours à thème autour de la culture ayurvédique. Promenades, modelages, ces séjours font appel à une cuisine à base de légumes du jardin et céréales bio pour retrouver l’équilibre intérieur.Selon la culture ayurvédique, chaque être humain est composé de trois doshas (Vata, Pitta, Kapha) qui correspondent à des tempéraments de base, structures corporelles et façons de se mouvoir. « Après avoir fait connaissance avec nos visiteurs, nous essayons de déterminer les caractéristiques de chacun. Ce sont elles qui permettent de choisir le bon modelage ainsi que les épices qui doivent être asso-ciées à notre cuisine ayurvédique. Quand on revient de balade, après avoir mangé un pique-nique, le repas du soir fera appel à un plat digeste de type Kitchari, à base de riz basmati et de lentilles. Le choix des épices fera le reste. Une tasse de lait, aromatisée d’un peu de mus-cade, permet de trouver plus facilement le sommeil. Il faut savoir utiliser les bonnes épices au bon moment. » Ayurvédique ou non, un voyage au pays des saveurs constitue une bonne façon d’éveiller les sens. Cet été à La Garde en Margeride, le Rocher blanc pro-pose une étonnante trilogie sur le foie gras et les volailles, ainsi qu’une variation sur le thème du fromage !

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Détente en CévennesPartager un nouvel art de vivreAu Mas du Coupétadou, un gîte de charme en Cévennes, c’est Stéphane Dupré qui vous accueille. Après avoir longtemps exercé le métier de nutritionniste à Lille, Stéphane Dupré souhaite désormais partager un art de vivre. « Niché dans un petit hameau de la commune de Viala, ce lieu est parfait pour le repos. Toutes les chambres sont labellisées quatre épis et ont un thème différent. Les pay-sages exceptionnels du Parc national des Cévennes participent aussi à la détente. Le Mas est labellisé gîte Panda et son adhésion à Cévennes écotourisme l’engage sur la voie du développement durable. » L'accueil ne dépasse jamais plus de douze personnes. À l’intérieur du Mas, les hôtes disposent d’une salle détente, d’un espace dédié aux massages tandis qu’à l’extérieur, une terrasse en bois avec vue sur la vallée est réservée à ceux qui pratiquent yoga, tai-chi, etc. Élaborée par Stéphane Dupré, une cuisine inventive à base de produits du terroir soigne la présentation. « Pris en commun, le repas est un moment convi-vial où tout le monde se retrouve à la même table. Et pour ceux qui souhaitent se retirer en toute intimité, plusieurs coins détente permettent de profi ter de la douceur du jardin. »La rivière, accessible à pied, offre de grandes vasques d’eau fraîche. C'est le moment de se laisser aller au bienfait d’une petite sieste sur un rocher ou se détendre, tout simplement…

EN SAVOIR + // Toutes les bonnes adresses « bien-être » et « détente » de l’été fi gurent sur les sites Internet lozere.fr et lozere-tourisme.fr

3 QUESTIONSHenri Blanc, Président de la Commission des Affaires économiques et du Tourisme

s Couleurs Lozère Quelles sont les grandes orientations du Conseil général en matière de tourisme ?

Suivant le schéma départemental adopté en juin 2010, pour la période 2010-2016, nous souhaitons renforcer l’image touristique de la Lozère. Pour cela, nous modernisons la promotion du Département avec un nouveau plan marketing pour le CDT. Nous tablons aussi sur la réorganisation du réseau des offi ces de tourisme et travaillons sur la qualité à tous les niveaux : accueil, patrimoine et villages, hébergements, espaces naturels, etc.

s Couleurs Lozère Pour quelles raisons le Conseil général s’est-il engagé sur la voie de l’excellence touristique ?

En Lozère, la nature a du caractère. L’offre touristique doit être en adéquation avec ces paysages d’exception. En accordant son soutien à la rénovation d’hébergements touristiques (hôtellerie, gîtes, et chambres d’hôtes, proposés au sein de demeures anciennes), le Conseil général œuvre en faveur du patrimoine lozérien. Il veut aussi répondre aux attentes de la clientèle qui vient chercher détente et bien-être.

s Couleurs Lozère Cette image de bien-être colle-t-elle à la Lozère ?

Il y a le cadre d’abord, qui permet de se ressourcer, ainsi que toutes les activités nature (randonnée sous toutes ses formes : pédestres, équestres, cyclo-tourisme, VTT…) favorables à la détente et à l’évasion. Le thermalisme vient également compléter cette offre. Source de bien-être, il se décline en centres de remise en forme, répartis sur le département : à la Chaldette et Bagnols-les-Bains où le Conseil général a engagé un vaste programme de modernisation des équipements.

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Maurice Bourbon, voix d’ici et d’ailleurs

Cette année encore, les Cévennes résonne-ront de ses voix. Malgré ses innombrables facettes, toute la vie de Maurice Bourbon tourne autour du chant, et plus particulière-

ment de la polyphonie vocale. Devenu baryton profes-sionnel, chef de chœur et compositeur, ce musicien professionnel explique : « La colonne vertébrale, ce sont les concerts car tout est orienté vers ce moment-là, que ce soit la composition, les répétitions, la formation d’amateurs ou de jeunes talents. Mais ces activités sont en réalité indissociables, elles forment un tout… »

CRÉATEUR DE L'ATELIER VOCAL Maurice Bourbon est bien connu à Molezon, dans les Cévennes, où il vit depuis plus de vingt ans. Lorsqu’il s’est installé dans la maison familiale,

il lui a en effet semblé naturel de faire profiter le pays de son art. Il a ainsi créé l’Atelier vocal en Cévennes, qui propose des stages de formation, et un ensemble vocal amateur de haut niveau, l ’Ensemble vocal de Molezon. Il donne aussi chaque été des concerts en Lozère, tantôt avec Métamorphoses et Biscantor !, les ensembles profes-sionnels qu’il a créés et qu’il dirige, tantôt avec les choristes de Molezon. Ses lieux préférés sont l’église de Javols où il enregistrera encore cet été un des volumes de l’intégrale des messes de Josquin Des Prés, le temple de Sainte-Croix-Vallée-Française et l’église de Molezon – « trois lieux à l’acoustique superbe », précise-t-il. Nombre de ceux qui appré-cient Maurice Bourbon habitent néanmoins bien au-delà des frontières de la Lozère…

« J’ai atteint mon but quand toutes les voix disparaissent pour n’en faire plus qu’une, celle de l’ensemble », explique ce chef de chœur en perpétuelle quête d’harmonie. Cette recherche musicale se retrouve non seulement lorsqu’il interprète des chefs-d’œuvre du passé, mais aussi lorsqu’il compose des œuvres vocales d’aujourd’hui, nourries de diverses influences. « À mon âge, sourit-il, je n’ai plus d’enjeu de carrière. Alors, lorsque je compose dans mon paradis de Molezon, je cherche seulement à ce que ce soit le plus beau possible… »

EN SAVOIR + // www.avec-molezon.fr/avec/ensemble_vocal.html (concerts en Lozère et stages de formation)

Chercheur au CNRS, Maurice Bourbon s’est un jour passionné pour les polyphonies vocales de la Renaissance et a entamé une seconde vie.

BIO EXPRESS1989 : création de Métamorphoses, ensemble de choristes professionnels interprétant de grandes polyphonies vocales.

1989 : fondation de l’Atelier vocal en Cévennes, dont l’Ensemble vocal de Molezon.

1994 : enregistrement a cappella de l’intégrale des motets de Bach avec Métamorphoses.

1998 : premières compositions.

2006 : début de l’enregistrement de l’intégrale des messes de Josquin Des Prés (1440-1521) avec Métamorphoses.

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Voyez la vie en rose à la grotte de Dargilan !Surnommée la « grotte rose », la cavité de Dargilan, située sous le Causse Noir, au sud du département, invite tout au long de la saison Lozériens et touristes à admirer ses formations calcaires aux couleurs chaudes et aux formes envoûtantes.

Une histoire de famille, la grotte de Dargilan ! Marie-Laure Dhont-Passet, la cogérante, a repris il y a une vingtaine d’années le fl am-

beau de ses parents qui avaient acquis la grotte en 1977. Une histoire pour laquelle elle n’est pas la seule à se démener : « Mon frère et ma belle-sœur travaillent à mes côtés, explique Marie-Laure. Ma fi lle de six ans accueille les visiteurs, et ma mère, même si elle a pris sa retraite, n’est jamais bien loin… » La grotte rose, ils en sont fi ers. Fiers aussi des plus de 60 000 visiteurs qui viennent leur rendre visite chaque année, pour admirer la grotte mais aussi le pano-rama unique sur les gorges de la Jonte. Les beautés souterraines de Dargilan ne sont pas pour rien dans cette belle réussite. Surnommée la « grotte rose » en raison des colorations naturelles de ses nombreuses concrétions aux teintes allant de l’ocre à l’orangé, Dargilan est la plus grande grotte aménagée des Causses et Cévennes. « Dargilan, c’est un développement souterrain de plus d’un kilomètre, avec une très grande salle ainsi qu’une grande galerie, explique

Marie-Laure Dhont Passet. La visite, tou-jours commentée, commence par la décou-verte de la grande salle et de sa concrétion unique : 107 m de long pour 20 m de hauteur où s’exposent toutes les couleurs de la grotte. On l’appelle la cascade pétrifiée, mais les visiteurs l’assimilent souvent à un superbe coucher de soleil. Ensuite, la visite se pour-suit dans la salle des lacs, avant d’arriver au point d’orgue de la visite : le clocher. Cette concrétion, très grande, mesure 15,4 m de haut pour 9 m de circonférence. On estime son poids autour de 120 tonnes ! » Découverte en 1880 par un jeune berger qui poursuivait un renard, puis explorée en 1888 par Édouard-Alfred Martel (considéré comme le père de la spéléologie moderne), Dargilan fut la première grotte ouverte au public, en 1890. Plus de 120 ans après, la famille Dhont-Passet perpétue la tradition de ces premiers amoureux de grottes et cavités qui avaient ouvert la voie du tou-risme en Lozère. Et cet été, pour la deuxième année consé-cutive, une conteuse professionnelle viendra peupler la grotte de personnages

imaginaires deux après-midi par semaine. Une manière originale de donner vie aux formations millé-naires.

EN SAVOIR + // Entrée : 8,70 € ; 5,80 € pour les enfants de 6 à 18 ans. www.grotte-dargilan.com

L’AVEN ARMAND, L’AUTRE GROTTE DES CAUSSES Situé à 20 km à vol d’oiseau, l’aven Armand, c’est l’autre grotte lozérienne. Doté d’un système d’éclairage sophistiqué et télécommandé, il tire sa notoriété de la taille de sa principale cavité : située à 120 m sous terre, elle pourrait contenir Notre-Dame de Paris !

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VIDÉOPlus en vidéo sur le site Internet du Conseil général www.lozere.fr

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Montbrun, à la reconquête de son terroir

La demande vient de tous les bords. » Ce constat, Laurence Bouvier n’en aurait pas fait le pari il y a un peu plus d’un an

quand elle, son compagnon, Benoît Lapeyssonie, et leur fille Lena se sont installés en tant que maraîchers à Montbrun. Cela remonte à juillet 2010 : ils venaient d’être sélectionnés pour le projet de ferme de reconquête lancé par la mairie avec le concours de la Chambre d’agriculture. Le Conseil général a investi 60 000 € pour la construction d’un bâtiment agricole, portée par la mairie de Montbrun. Un outil de travail que les deux agricul-teurs pourront commencer à utiliser très prochainement. En attendant, ils ont fort à faire : il faut tuteurer, faire les semis, veiller sur les vaches, tout en gérant les l ivraisons ainsi que leur v ie de famille. Leurs produits, tous bio, sont dispo-nibles au magasin Biocoop de Mende et à la Boutique paysanne® de Florac, mais ils fournissent aussi la cantine de Sup’Agro et la crèche de Chanac.Ce succès ne doit pas faire oublier le com-bat mené par le maire de Montbrun, Régine Gerbail, pour convaincre suffisamment de

petits propriétaires de mettre à disposition leurs terrains. Aujourd’hui, Laurence et Benoît occupent 54 hectares, dont 1,5 disponible pour le maraî-chage. Et les propriétaires sont contents du résultat : « Ces ter-rains sont désormais entretenus

par les vaches qui pâturent, ajoute Laurence. De plus, cela permet de réduire les risques d’incendie aux abords immédiats du village. » Sans compter que l’installation d’un jeune couple d’actifs est une aubaine pour ce hameau qui compte peu d’habitants pendant les mois d’hiver.

À Montbrun, Laurence et Benoît réhabilitent 54 hectares de landes et terres labourables grâce à du maraîchage et un troupeau de vaches. Cette ferme de reconquête est en bonne voie.

L'objectif de la démarche ?

Redynamiser le territoire.

« Les terrains appartiennent à des propriétaires de Montbrun qui ont accepté de les mettre à disposition. Ils sont désormais entretenus par nos vaches et par le maraîchage. D’autres communes devraient s’investir dans ce genre de projets pour dynamiser le territoire et permettre à des jeunes de s’installer dans de bonnes conditions, car il est difficile d’accéder au foncier. »

Laurence Bouvier et Benoît Lapeyssonie

ET L’ÉTÉ, UN MARCHÉ DE PRODUCTEURSLaurence et Benoît participent également à un marché de producteurs tous les dimanches de l’été. Ils proposent leurs produits de saison aux côtés de deux autres producteurs de Montbrun, dont les exploitations sont sur le Causse. Une apicultrice du Mont Lozère, les vins d’Ispagnac et un fromager de Saint-Étienne-du-Valdonnez sont aussi présents sur ce marché. Une animation non négligeable pour un village qui compte de nombreuses résidences secondaires.

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Lozère autrement

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INFO EN PLUS

Créée en 1995 par Claude Meynet à Banassac, La Bergerie de Lozère a été rachetée en 1999 par la lai-

terie Triballat Noyal. Détenteur de la marque Soja Sun, le groupe est impliqué dans la bio depuis trente-cinq ans. Dopée par l’engouement pour ce type de produits, La Bergerie de Lozère, qui collectait 330 000 litres de lait en 1999, atteint aujourd’hui les 2,8 mil-lions de litres de lait « Nous embau-chons dix-sept salariés et travaillons avec vingt-trois éleveurs de la Lozère et de l’Aveyron. Parties prenantes de l’entreprise, ces derniers bénéfi cient de la plus-value apportée par le bio et de conseils techniques, notamment sur la qualité du lait », explique Pascal Vieville, responsable de production. Après avoir abandonné les fromages, La Bergerie de Lozère s’est concen-trée sur les produits frais : faisselles, yaourts nature, desserts bicouches aux fruits dont un à la châtaigne. « Un produit terroir par excellence puisque nous nous approvisionnons auprès de l’entreprise Verfeuille en Cévennes, précise Pascal Vieville. Quant au dernier-né de la gamme, il s’agit d’un yaourt demi-écrémé nature, citron ou vanille. Tous les ingrédients utilisés sont bio et les yaourts sont entière-ment fabriqués en Lozère. »

INNOVERL’entrepr ise, qui tr ansfor me 10 000 litres de lait par jour, expédie quotidiennement un semi-remorque de yaourts pour la ville de Noyal, le siège du groupe. « Vendus sous la marque “Vrai” en grande surface et “Bergerie de Lozère” dans les maga-sins bio, nos yaourts alimentent ainsi la France entière et l’Europe. Avec une seule chaîne de fabrication, les ins-tallations actuelles étaient devenues insuffi santes. Nous travaillons depuis trois ans sur un projet de nouveau

Yaourt « La Bergerie de Lozère », un produit ambassadeur

bâtiment et allons nous implanter sur la zone industrielle de La Tieule, gérée par la Société d’Économie Mixte de l’A 75. » Dans ce nouveau bâtiment, quatre fois plus grand que l’ancien, trois chaînes de production permettront de développer la production. « Pour séduire la clientèle, il faut proposer régulièrement de nouveaux produits. Un fromage blanc et un yaourt brassé type yaourt à la grecque devraient compléter notre offre. À La Tieule, dans un premier temps, l’objectif est d’augmenter la production de 10 % à 20 % et de créer des emplois supplémentaires. »

LOZÈRE : UNE IMAGE NATURE

Pionnier dans la collecte de lait bio, Triballat Noyal a fait le choix de s’implanter au cœur des bassins de production, avec de petites unités de transformation à taille humaine. Être présent en Lozère fait partie d’une stratégie qui colle à ses principes. Le groupe y a trouvé, outre des agriculteurs soucieux de produire un lait de qualité, un terroir d’exception qui contribue à son image.En réalisant à La Tieule un bâtiment en matériaux naturels (bois et pierre) qui s’intégrera parfaitement dans le paysage, le groupe continue de s’impliquer en faveur de l’environnement. Il devrait s’achever prochainement pour un déménagement prévu cet été.

Produisant des yaourts bio au lait de brebis vendus dans toute la France et dans le monde entier, La Bergerie de Lozère va déménager à La Tieule et développer sa gamme.

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Couleurs Lozère innove avec le bimédia

Depuis avril, Couleurs Lozère s'est étoffé et met en avant trois sujets du magazine avec des vidéos, toutes disponibles sur le site Internet du Conseil général.

Après la refonte graphique du magazine, le Conseil général a décidé de se lancer dans ce que l’on appelle, dans le jargon communication, le bimédia. De quoi

s’agit-il ? Le principe est simple. Il s'agit de com-pléter quelques articles de vidéos, visibles sur lozere.fr. Images et sons complètent à merveille textes et photos.Depuis deux numéros, trois articles – voir le pic-togramme en forme de caméra sur le magazine - ont un lien avec une vidéo. Le Conseil général en a confi é la réalisation à Scoop Communication, l’agence qui réalise le magazine depuis sa créa-tion. « Il s’agit avant tout de donner plus de relief à certains sujets, explique Bernard Chauvet, chargé de projets chez Scoop. Nous répondons à une

tendance actuelle tout en permettant aux projets et aux acteurs du territoire Lozère de s’exprimer plus largement. »

UN RÉSULTAT INNOVANT, BIEN DANS L’AIR DU TEMPS« Les vidéos sont un support idéal pour mettre en avant les Lozériens, leurs initiatives, renché-rit Ludivine Marbrier, directrice adjointe de la communication au Conseil général. Ce sont les ambassadeurs de leur territoire. Nous voulons leur donner la parole et valoriser leurs projets, les actions qu'ils mènent au quotidien. » Les vidéos viennent en complément du contenu de l’article. L’ajout de vidéos vise à enrichir

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l’article écrit, grâce à un autre canal de com-munication. Dans ce numéro, le sujet « Histoire et Patrimoine », en page 15, s’intéresse à la grotte de Dargilan. Si les deux médias visent à faire découvrir ce lieu souterrain et féerique, chacun le fait à sa façon. Dans un lieu pareil, les images en mouvement permettent aux lec-teurs de se faire une bien meilleure idée de ce qu’ils découvriront sur place. Autre avantage : ce nouvel outil de communication permet de

DANS LES COULISSES DE COULEURS LOZÈRE

Aux côtés des rédacteurs qui composent Couleurs Lozère, un vidéaste professionnel ajoute désormais sa patte. Le Comité édi-torial du Conseil général défi nit chaque tri-mestre les trois sujets qui seront agrémen-tés d’une vidéo. Le vidéaste prend ensuite rendez-vous avec les futurs « acteurs » pour réaliser les images dont il a besoin. Puis il fait ses choix pour le montage. Comprise entre 1,5 et 3 minutes, chaque vidéo apporte une valeur ajoutée au sujet. « Nous avons fait le choix de faire des images de qualité afi n que la vidéo apporte vraiment quelque chose de valo-risant au sujet », insiste Ludivine Marbrier.

toucher un public plus large : les lecteurs habitués au papier sont invités à découvrir le site Internet via les vidéos ; pour les Lozériens plus adeptes des nouveaux médias, la vidéo est un bon moyen de leur faire redécouvrir le magazine. Mais pas seulement : « Ces vidéos sont un excellent moyen de faire la pro-motion du territoire, ajoute Ludivine Marbrier. Elles peuvent être vues par tous les internautes qui visitent notre site, des personnes qui cherchent des informa-tions sur le département, soit parce qu’ils souhaitent nous rendre visite, soit qu’ils envisagent de s’installer ici. Il est très important de montrer à l’extérieur qu’il y a en Lozère de très nombreux porteurs de projets, beaucoup d’initiatives. »

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L'INFO EN PLUS

Une brochure regroupant l’ensemble des parcours et consignes de sécurité sera disponible cet été dans les offi ces de tourisme et en numérique : www.sportnature.lozere.fr

132 700 €Investissement réalisé par le Conseil général pour les six via ferrata. Soit 25,5 % du budget total de 520 000 €, aux côtés de l’État (30 %), de la Région (24,5 %) et des six collectivités territoriales, maîtres d’ouvrage (20 %).

VIDÉODécouvrez la via ferrata en vidéo sur le site Internet du Conseil généralwww.lozere.fr

Une première en France : au Malzieu, la via ferrata s’ouvre aux déficients visuelsC’est une première en France : la via ferrata du Malzieu sera également adaptée aux défi cients visuels. Ce pari audacieux nécessite d’inventer certains outils : « Nous faisons des tests avec des personnes défi cientes visuelles qui ont accepté de nous accompagner dans cette aventure, explique Emmanuelle Solignac du Conseil général. Il nous faut mettre au point un système d’audioguide à déclenchement automatique, qui donne aux défi cients visuels les informations nécessaires pour se déplacer en sécurité, ainsi que des éléments sur l’environnement et les paysages traversés. » L’objectif ? « Même s'ils seront nécessairement accompagnés, nous souhaitons leur donner un maximum d’autonomie », ajoute Emmanuelle Solignac.

La via ferrata est un itinéraire sportif accessible à tous permettant d’évo-luer le long de parois rocheuses en toute sécurité. « Certaines collec-

tivités souhaitaient créer de tels parcours, souligne Alain Astruc, président de la Commission des sports au Conseil géné-ral. Créer un plan d’équipement à l’échelle départementale s’est rapidement imposé afi n de structurer et d’accompagner le déve-loppement de cette nouvelle offre. » L’inves-tissement global pour l’équipement des six parcours est de près de 520 000 €, dont 25,5 % émanent du Conseil général. « Un projet global, cela attire les ama-teurs de via ferrata, renchérit Marc Fabre,

responsable des sports de nature au sein du service de l’État, à l’origine du projet. Ils peuvent toutes les découvrir, en passant plusieurs jours dans le département. Cela génère des retombées économiques non négligeables. » Et Alain Astruc de pour-suivre : « Ce réseau va devenir un véritable produit touristique ».

DES PARCOURS DIVERSIFIÉSLes quatre premières via ferrata, ouvertes l’été dernier à La Canourgue, Mende, Villefort et Les Rousses, ont déjà rencontré un vif succès. Celles du Malzieu et de Florac viendront, dès cet été, compléter l’offre. Ce réseau va permettre d'attirer de nouveaux

passionnés et touristes dans notre dépar-tement. À fl anc de rocher, chacune d’elles permet de découvrir un aspect des mer-veilles naturelles de la Lozère. Les accès, libres et gratuits, imposent tou-tefois quelques restrictions et précautions. Les enfants de moins de six ans ne sont pas autorisés. Jusqu’à 12 ans, ils doivent être encadrés de deux adultes. Des panneaux, à l'entrée de chaque parking, rappellent les consignes de sécurité ainsi que le matériel obligatoire : baudrier, casque, gants, etc. Une bonne condition physique est vivement conseillée. Et pour une première sortie, il est recommandé de se faire accompagner par un professionnel.

Avec l’ouverture de deux nouveaux parcours cet été, la Lozère propose désormais aux amateurs un réseau de six via ferrata. Un projet global à l’échelle du département.

Via ferrata, entre randonnée et escalade

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LES PRODUITS BIO FONT LEUR SHOWUn grand marché aux produits du terroir bio et des artisans d’art aura lieu le samedi 1er septembre. Dans l'esprit du festival, on n'y vient pas seulement pour acheter mais aussi pour partager. Des artisans proposeront des démonstrations et les producteurs de quoi se restaurer sur place.

Rencontre au jardinLe Festival environnemental de Langlade, Rencontre au jardin, propose six jours d'animations avec cette année, une large place dédiée aux arts du cirque.

Du 27 août au 1er septembre, le festival de Lan-glade investit les rues du village au rythme de spectacles, concerts, animations, débats et expositions autour de l'environnement.

Organisé par le foyer rural de Langlade-Brenoux, ce festival « mobilise une cinquantaine de bénévoles, dans l'esprit des mouvements d’éducation populaire », explique Irène Delaporte, animatrice. « Chacun est partie

prenante et peut s'épanouir dans ce projet qui compte de nombreux partenaires dont le Conseil général, le REEL 48, le Parc national des Cévennes et le Pays d'art et d'histoire. » Si le festival comprend deux têtes d'affi che, un groupe de blues, Mountain Men, et Les Incubés, mais aussi un spectacle de cirque, la programmation repose largement sur des compétences locales. « Anthony Lagarde, potier dans le Valdonnez, propose une création collec-tive, un arbre de feu, une compagnie de danse, “Cie corps accords”, un spectacle inédit, etc. La plupart de ces créations ont été conçues spécialement pour le festival. Les ateliers bien-être, également, sont animés par des locaux. Et d'autres bénévoles ont choisi de partager leurs coups de cœur musicaux en invitant les Golden Parapluies, les Flantaisistes ou le groupe Freed Worms », précise l’animatrice.

UN TEMPS DE PARTAGE ET D'ÉCHANGES Le village tout entier va être investi, ses champs, ses jardins, quatre scènes, dont une sous chapiteau. Et des animations seront disséminées dans tout Langlade parmi lesquelles une projection du fi lm réalisé en 2010 par Véronique Pélissier dans le Valdonnez, sur les savoir-faire au jardin, des balades à thèmes, une création d'Alain Imbert mettant en scène les élèves du CAT Bouldoire, au pied de la tour, au coin d'une rue. Des lieux intimes et conviviaux, petits salons ou coin lecture, permettront aussi de se retrouver. Bref, le festival de Langlade vous réserve bien des sur-prises.

EN SAVOIR + // Site du Festival www.festival.foyer-langlade.fr/

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culture

Ces propos sont sous la stricte responsabilité de leurs auteurs. Loi de démocratie de proximité (27/02/2002).

RN 88 : informations ou rideau de fumée ?

À la veille de la présidentielle, des communiqués annon-çaient que le gouvernement avait décidé d'ouvrir sans attendre un complément de 100 000 euros pour le contournement Langogne ! Une misère !

La vérité sur ce prétendu « complément » ? Aucun crédit d'études inscrit pour ce projet au PDMI 2009/2014 et aucune commande d'études passée par le ministère à la DRE en janvier 2009 ! Ce n'est que fin août 2009 que, suite notamment aux démarches en-treprises par les élus locaux concernés, la reprise de ces études a été ordonnée mais sans moyens financiers nouveaux ! Difficile d'en rester là ! Donc un nouveau communiqué (Midi libre du 19 mai), intitulé « Des avancées pour les travaux », a annoncé que « l'axe de la RN 88, sur l'ensemble des 4 régions traversées, devrait bénéficier d'un soutien de l'État de 428 millions d'euros au titre du PDMI ». Alors, pourquoi ne pas préciser la part dévolue à la LOZÈRE sur ces 428 ME en crédits d'études ? Et, en particu-lier, au projet de contournement Langogne/Pradelles ? Quant aux « avancées pour les travaux », où sont-elles en LOZÈRE ?

Et les études préalables, prétendument « lancées » aujourd'hui, pour un démarrage des enquêtes publiques « prévu fin 2013 », n'étaient-elles pas, en fait, déjà assez avancées en juin 2006 pour que le Premier ministre d'alors ait pu annoncer le début du lan-cement des enquêtes d'UP « dès 2007 ou tout début 2008 pour approbation fin 2008/début 2009 » ?

Jean-Claude ChazalGroupe Lozère Gauche unie

Dessiner ensemble la Lozère de demain

Dans la continuité des engagements pris par le Président et la Majorité du Conseil général à travers le Plan d'actions Lozère 2007-2013, un impor-

tant travail sur l'attractivité du département est en cours. Il est fondamental de se donner les moyens de valoriser la Lozère et d'affron-ter une concurrence aujourd'hui plus forte des territoires. Dans cet objectif, plusieurs actions sont en cours. Elles se veulent concrètes et pragmatiques avec toujours en ligne de mire le développement de la Lozère. C'est ainsi que des responsables politiques, associatifs, éco-nomiques et des personnes de la société civile ont été auditionnées. Les maires du départe-ment ont également été consultés. Il nous a semblé aussi indispensable de recueillir les avis et réflexions des Lozèriens en les asso-ciant à cette démarche.

C'est le but du questionnaire diffusé dans le Magazine et sur le site internet du Conseil général. Le fruit de cette large concertation nous apportera des pistes de réflexions pré-cieuses pour construire collégialement une Lozère plus forte et fière de ses atouts. Le travail sur l'image de la Lozère est lancé. Afin de valoriser au mieux notre département dans ses différentes composantes et le faire rayon-ner à l'extèrieur, il s'agit aujourd'hui de trouver un message porteur et positif que nous nous emploierons tous à relayer en tant qu'ambas-sadeurs de la Lozère.

Un Réseau Accueil a été mis en place sur le département par le Conseil général et ses partenaires pour répondre aux porteurs de

projets et rencontrer les personnes qui, par choix, souhaitent venir travailler et vivre en Lozère pour construire un projet profession-nel et bénéficier d'une meilleure qualité de vie. Nous sommes persuadés que nous avons tout pour séduire. Encore faut-il le faire savoir et mettre en place les conditions permettant aux nouveaux arrivants de créer de l'activité en Lozère et développer l'emploi. C'est la voie que suit le Conseil général en s'impliquant dans la politique d'accueil des nouvelles populations actives et en participant en octobre prochain au salon parisien Prov'Emploi.

Toujours dans cette dynamique d'actions, nous préparons les Assises du tourisme du 18 oc-tobre prochain, conscients de l'importance de cet enjeu pour notre économie. Cette journée sera un moment fort avec les professionnels de cette filière.

Enfin, nous allons lancer la réflexion Lozère 2014-2020, afin de poursuivre l'action enga-gée et mieux construire, avec et pour vous, la Lozère de demain..

La majorité départementale

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tribunes

Du 3 au 5 aoûtRens. : 04 66 46 87 30

q RÉCITAL DE HARPE, HAUTBOIS ET COR ANGLAISAu temple de Vialas 6 août Rens. : 04 66 41 00 05

FESTIVAL CULTURES DU MONDELA FAGE-SAINT-JULIEN Du 10 au 15 aoûtwww.festivalculturesdu-monde.org

q CONCERT - COLLEGAS À Saint-Chély-d'Apcher, gymnase du Sacré-Cœur16 août à 20 h 30Rens. : 04 66 31 03 67

q LES INCUBÉSLanglade, espace scénique du Pré de la Tour1er septembre à 21 h 30Rens. : 04 66 48 00 19

sa 40e édition. Ralliez les 22 km qui séparent ces deux villes de Lozère, dans un cadre aussi exceptionnel que montagneux, et mesurez-vous aux concurrents venus de toute la France, mais également de l’étranger. 22 juilletRens. : 04 66 49 30 29

q FESTIV'ALLIER

À Langogne, Tour de Ville, place des MoinesDu 1er au 4 aoûtRens. : 04 66 46 17 35

q GRANDE FÊTE DE PRÉVENCHÈRESPrévenchères, place du village

q MARCHÉS NOCTURNES « LES LUNDIS SOIR DE VILLEFORT »Villefort, place du Bosquet de 18 h à 23 h.Lundis 9, 16, 23 et 30 juillet et lundis 6, 13 et 20 août de 18 h à 23 hRens. : 04 66 46 87 30

q RANDONNÉES À CHEVAL OU À PONEY

Marvejols, départ de la ferme équestre du petit canyonDu 13 au 17 juillet et du 11 au 15 aoûtRandonnée de cinq jours, traversée de la Margeride et de l'Aubrac.Rens. : 04 66 32 46 08

q RANDONNÉE-BALADEÀ la Maison de Champlong-de-Bougès, Le Pont-de-Montvert 17 juillet Histoire de Champlong-de-Bougès.Rens. : 04 66 45 81

q XINARCA, CHANT ET CISTRE CORSES

À l’église Saint-Hippolyte, Le Malzieu-Ville21 juillet à 20 h 30Rens. : 06 71 93 18 58

q SEMI-MARATHON MARVEJOLS-MENDEVenez participer au semi-marathon mythique Marvejols-Mende pour

q Chants sacrés gitans de Provence à MendeConcert

Amateurs de musique et de tradition, laissez-vous porter par les chants sacrés que nous proposent les gitans de Provence dans le cadre du 7e festival Les

Troubadours. Au cœur de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de Mende, ces voix à l’unisson créent une atmosphère toute particulière, s’inspirant des croyances et de la culture de la région. Un voyage entre langues kalo (gitane), espagnole, provençale et latine qui émerveillera toute la famille.Rendez-vous le 9 août à 21 h, à la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Privat de MendePour plus de renseignements : tél. 04 66 94 00 23

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23JUILLET /// AOÛT /// SEPTEMBRE 2012

agenda q MUSIQUE q SPECTACLE & DANSE q FESTIVAL & FÊTE q BROCANTE q EXPOSITION q SPORT

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TOUR DECHANAC

CHÂTEAU DESAINT-ALBAN

CASCADEDU DÉROC

POINT SUBLIME

LE VIEUXLOGIS

SOURCEDE QUÉZAC

PANORAMA DU ROCDES HOURTOUS

AVEN ARMAND

BÂTELIERS DELA MALÈNE

FERMECAUSSENARDEDE HYELZAS

LA GARDEGUERIN

Hures-La-P arade

Le Mas-St-Chély

Sabotde Malepeyre

Col deMontmirat

CHAOS-DE-NÎME SLE-VIEUX

CHEVAUX DE PRZEWALSKI

Gorge

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Roc de Fenestre1485 m

Col de la Pierre Plantée

Signal de Randon

Ribennes

COL DE BONNECOMBE

Monts d’AubracLe Moure

de la Gardille

LA FORÊTDE MERCOIRE

CHÂTEAU DECASTENET

Montagne du Goulet

St-André-Capcèze

Roc des LaubiesMont-Lozère

Montagne du Bougès

Col de Jalcreste

St-Étienne-Vallée-Française

Le Pompidou

LE GÉOSCOPEMUSÉE GÉOLOGIQUE

VILLAGE FORTIFIÉDU MALZIEU

TOURD'APCHER

CHÂTEAU DELA BAUME

CENTRE PERMANENTDE LA PHOTOGRAPHIE

RÉSERVE DESBISONS D’EUROPE

LACS D'AUBRAC

LOUPS DUGÉVAUDAN

DE JAVOLS

TRANSHUMANCE

LA FERMEDE FIOUGAGE

UTOPIX

DOMAINEDES BOISSETS

ECOMUSÉEDU MONT LOZÈRE

MAGNANERIE DE LA ROQU E

MAISON DELA CHÂTAIGNE

COLLECTIONSELIE CELLIER

VALLON DUVILLARET

LA TOURDU VILLARET

MAS DELA BARQUE

LA TOISON D'OR

MUSÉED’ART SACRÉ

CHÂTEAUDU TOURNEL

STATION DUMONT LOZÈRE

CHÂTEAU DE LUC

Fraissinet-de-Lozère

Mont Chabrio

CHÂTEAUDE CALBERTE

BruxellesParisClermont-Ferrand

Mont Mouchet

Corniche des cévennes

Abîme deBramabiau TRANSHUMANCE

BELVEDÈREDES VAUTOURS

GROTTEDARGILAN

OBSERVATOIREDU MONT-AIGOUAL

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Chemin de St Jacques GR 65

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MAUSOLÉEDE LANUÉJOLS

Sommetde Finiels1699 m

LA CHAMDES BONDONS

Viaducde Millau

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NîmesMarseille

AlèsNîmes

Montpellier

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BéziersPerpignanBarcelone

RodezToulouse

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ST-PIERRE-DES-TRIPIERS

RIMEIZE

CHÂTEAU DUPARC NATIONALDES CÉVENNES

FOURNELS

NASBINALS

LE MALZIEU-VILLE

ST-ALBAN-SUR-LIMAGNOLE

ST-AMANS

GRANDRIEU

LANGOGNE

CHATEAUNEUF-DE-RANDON

LE BLEYMARD

VILLEFORT

LE PONT -DE-MONTVERT

FLORAC

BARRE-DES-CÉVENNES

MEYRUEIS

ST-GERMAIN-DE-CALBERTE

LE MASSEGROS

LA CANOURGUE

CHANAC

MARVEJOLS

ST-GERMAIN-DU-TEIL

SAINTE-ÉNIMIE

MENDE

ST-CHÉLY-D’APCHER

AUMONTAUBRAC

Le Chastel-Nouvel

Aire de la Lozère2

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LES RUCHERS D’ODETTE

Bouvals - 48310 NOALHACContact : Marie-France THOMASTél : 04 66 31 61 78

Le Village - 48260 NASBINALSContact : Patricia SOUCHONTél : 04 66 32 50 07

BOUCHERIE - CHARCUTERIE SOUCHON

Les Nègres - 48260 NASBINALSContact : Laurent CHAMPREDONDETél : 04 66 32 57 02

LA FERME NÈGRES

LE BURON DU BÈS

Pont du Gournier48260 RECOULES D’AUBRACContact : Martine et Bernard BESSIERETél : 04 66 32 41 75

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1 GAEC RESSOUCHE

Le Mazet - 48100 LACHAMPSContact : Olivier RESSOUCHETél : 04 66 32 91 66

GAEC AMARGER

Le Giraldès - 48170 ARZENC-DE-RANDONContact : Alexis AMARGERTél : 04 66 47 92 70

3

Prat-Claux - 48250 CHASSERADESTél : 04 66 46 06 64

GAEC FERME DE PRAT-CLAUX

5

ZAE Route du Causse d’Auge48000 LE CHASTEL NOUVELContact : Jean-Pierre JULIENTél : 04 66 45 97 69

FROMAGERS DE LOZERE - DUO LOZERE

4

Le Village - 48800 PREVENCHERESContact : Eric CHAZALETTETél : 04 66 46 83 35

GAEC CHAZALETTE - LOU PALHIO

2

1 EARL LES VACHERIES EN ABONDANCE

Finiels - 48220 LE PONT-DE-MONTVERTContact : Guillaume ROMEROTél : 04 66 49 15 24

GIE PRODUITS FERMIERS DU VENTALON

Les Bastides48220 ST-MAURICE-DE-VENTALONTél : 04 66 45 80 95

3

Conches - 48240 ST-FREZAL-DE-VENTALONContact : Gérard ALISETél : 04 66 45 57 43

ALISE GÉRARD

5

Lavit - 48160 ST-HILAIRE-DE-LAVITContact : Philippe GIRALTél : 04 66 45 49 19

LA FERME DE LAVIT

4

La Blichere - 48160 ST-JULIEN-DES-POINTSContact : Robert AIGOINTél : 04 66 45 53 12

LES FAISSES DE LA BLICHERE

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4

1 AUX SAVEURS D’AUTRE FOIE

Le Village - 48500 LA TIEULEContact : Jean-Claude AULASTél : 04 66 48 82 93

LOU CABANELLE

Nozières - 48320 ISPAGNACContact : Anne WYZGALTél : 06 63 79 10 97

Le Village - 48320 ISPAGNACContact : Sylvain GACHETTél : 06 75 75 15 95

LE DOMAINE DE GABALIE

Le Veygalier - 48400 FRAISSINET-DE-FOURQUESContact : Françoise BOUSQUETTél : 04 66 45 65 45

LA FERME AUBERGE DU CHAOS

5

Salvinsac - 48150 MEYRUEISContact : Benjamin SAINDONTél : 04 66 45 44 31

LA FERME MILLE PATTES

SITE ARCHEOLOGIQUE

Viande

Charcuterie

Fromage

Miel

Autres plaisirs

Châtaigne

Produits

Tables gourmandes

5

Le Village - 48100 ST-BONNET-DE-CHIRACContact : Cédric IBANEZTél : 06 81 50 65 56

GAEC DES BLEUETS

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