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Moniteur de Bobet, commune de Picherande (limite de Besse) ; Sections de Redondel et autres, comprises entre les lignes de faîte des côtes 1092,' 1114, 1085 et 1232, la cîme des prés Esquerot 1166, 1090 et les limites des sections de Fresse et du Chaumeil, commune d'Egliseneuve-d'Entraigues : M. Sandouly, vétérinaire à Besse- en-Chandesse. ; . ,.. ;. v Théâtre Municipal Femme Varie C'est le dimanche 27 août à 21 h. au théâtre d'Issoire que la Tournée de " Femme Varie " donnera sa re- présentation de gala avec le con- cours de l'exquise comédienne : Hania Pavloska, dans le rôle qu'el- le a créé. Femme Varie est la pièce la plus amusante de la saison et le specta- cle de famille par excellence. Les jeunes filles peuvent sans crainte as- sister au spectacle, aucune situa- tion équivoque, de l'esprit et sur- tout l'interprétation incomparable de Pavloska. La location est ouverte aux prix habituels des places. , . # Le Doyen des Enfants de Choeur avec Maxime LERY, et Le Trou dans le Mur Les tournées Ch. Baret nous an- noncent pour bientôt à l'occasion de la fête deux représentations de gala : Dimanche 10 septembre, Le Doyen des Enfants de Choeur, la désopilante comédie-bouffe de Ma- xime Léry et Guy d'Abzac, dont le succès a été unanimement procla- par la critique et ratifié par le public. Dans cette comédie à la fois hu- maine et fantaisiste, et qui est le type même de la pièce convenable' où rierr ne choque, c'est#. Maxime- Lérj, entouré d'artistes choisis, qui interprêtera le rôle d'Opportun si pittoresque qu'il a créé à Paris. Lundi 11 Septembre, Le Trou dans le Mur, de M. Yves Mirande qui fut joué à Paris plus de 300 fois et qui a obtenu un triomphal succès. Le Trou dans le Mur est une pièce vraiment désopilante qui plaît énormément parce qu'elle va franchement à son but et surtout parce qu'elle est saine et parfaite- ment honnête. Nous y reviendrons. Un Vol de 3.600 Francs au Château d'Hauterive Les époux Favier, domestiques au château d'IIauterive ont été dans le courant de la semaine der- nière, victimes d'un vol de 3.600 fr. Informée, la gendarmerie d'Issoi- re ouvrit une enquête. Les soupçons dès le début, se portèrent sur une jeune fille, nommée Paule Peygue, âgée de 22 ans, actuellement sans domicile fixe, qui fut, autrefois, bonne au château. Paule Peygue avait passé la nuit qui précéda la découverte du vol, dans une cham- bre contiguë à celle des époux Fa- vier. Elle avait ensuite quitté Hau- terive avec empressement. Sur les indications de la gendar- merie d'Issoire, l'ancienne bonne fut interrogée, vendredi dernier dans un hôtel de Clermont-Fd. Tout d'abord, Paule Peygue, nia énergiquement, puis enfin, pressée de questions, elle avoua sa faute et fut arrêtée. Ministère de la Justice L'honoiariat a été conféré à M. Martin, ancien notaire en résidence à St-Germain-Lembron. Nos félicitations. DROGUERIE CENTRALE - Aimé BARDY - Droguiste 45, Place de la République (près le Théâtre) - ISSOIRE Peinture Produits d'entretien Toutes préparations de Peinture et Droguerie. Dons Généreux A l'occasion du mariage de leurs enfants, les familles Paulin et Ta- vernier ont versé 100 francs au bur- reau de bienfaisance et 50 francs à l'hospice. Pharmacien de Garde Pour dimanche 27 et lundi matin 28 août, M. Especel, boulevard de la Halle. Le plus beau choix de Laines se trouve chez Mme DEBEL. MODERN 1 CINEMA Café du Globe. Télé. 0,44 Vendredi, Samedi à 20 h. 30 Dimanche à 15 h. 30 et 20 h. 30 Le premier film de Spinelly dans L'Amour à l'Américaine la pièce amusante de Mouezy-Eon et Ro- bert Spitzer. Spinelly remporta dans ce film une victoire complète. Plus irrésisti- ble encore qu'à la scène par la voix, l'atti- tude, la jolie flamme intérieure qui l'ani- me, elle subjugua le public et fut accla- mée. Excellente réalisation de Claude Hey- mann avec la collaboration de Paul Fre- jos, superviseur éminent. Film très soigné avec de beaux décors et' de suaves éclai- rages. Et de l'entrain continuel. *• Facteur incandescent. Flip ouvre un caié. Actualités parlantes. DE ETAT CIVIL LA VILLE D'ISSOIRE du 10 au 22 Août 1933 . . ••.•••• N A I S S A N C E S :;: - r " ' Archimbaud Monique-Jeanne, fil- le de Georges Paul, employé de bureau et de Paulec Marthe, d'Is- soire. Roussel Marie-Thérèse, fille de Joseph-Jean, négociant et de Ver- net Louise-Pédne, du Breuil-sur- Couze. Manuel Huguette-Marie-Thérèse, fille de Antoine, ouvrier carrier et de-Méry Suzanne, de Paris. MARIAGE Tavernier Théophile-Marcel, ga- ragiste à Auxerre et Paulin Jeanne, d'Issoire. DÉCÈS Josse Henriette-Jeanne, 18 ans, de Paris. Avis Utile La gêne respiratoire, l'oppression, l'es- soufflement, la-toux opiniâtre qui persis- tent après une bronchite ou une pleurésie disparaissent rapidement en employant la poudre Louis Legras, ce remède incompa- rable qui a obtenu la plus haute récompen- se à l'Exposition Universelle de 1900. Le soulagement est instantané, les complica- tions sont évitées et la guérison définitive survient rapidement. Une boîte est expédiée contre mandat de S fr. 25 (impôt compris) adressé à Louis Legras, 1, Bd Henri-lV. Paris. Combinez vos Voyages en Chemin de Fer et en Autocar Vous pouvez excursionner com- modément et à bon compte, en uti- lisant les billets d'aller et retour à prix réduits pour voyages com- binés en-ehemin-tle'-fer et en auto-; car. Ces billets vous permettent d'atteindre la région: Savoie, Dau- phiné, Jura, Côte d'Azur, etc.. où fonctionne le Service automobile que vous désirez emprunter, de parcourir ce Service et de revenir, par le train, à votre point de départ. Ils comportent pour le voyage en chemin de fer une réduction de 25 °/ 0 en l ro classe, de 20 % en 2 e et 3° classes, sans que vous ayez à remplir d'autre condition que celle d'effectuer au moins 300 km. en chemin de fer et 200 km. en auto- car. Pour des indications plus détail- lées, veuillez vous renseigner au- près des gares P. L. M. car toutes peuvent vous procurer ces billets. A la manière de ..... Fumer, c'est rêver un peu... . C'est rêver à ce qu'on aime, Oh ! ce retour sur soi-même En toute heure et dans tout lieu ! Fumer, c'est rêver un peu. Lorsqu'une Veek End on fume, C'est du ciei bleu que l'on hume. Voulez-vous en fumer une ? • Fumer,' c'est rêver un peu. Les Colis express vont aussi vite que les Lettres Vous allez partir en vacances. N'aurez - vous pas à vous faire adresser des objets urgents oubliés au dernier moment Ne dési- rerez vous pas aussi envoyer rapi- dement, à vos parents ou à vos amis des produits de la région vous vous trouverez. Quel meilleur moyen pourrez-vous employer que de les expédier'par le train com- me colis-express? Reçus dans toutes les gares, aux guichets des bagages et dans les principaux bu- reaux de ville, les colis express sont acheminés par les trains les plus rapides. Dans les villes fonctionne un service de factage, ils sont, sur simple demande, enlevés à domi- cile et dirigés sur leur destination sans que vous ayez à vous déran-» ger. De 'même, si vous le désirez ils peuvent être livrés, par exprès, au domicile du destinataire, dans les deux heures après l'arrivée du train. Pour des indications plus détail- lées, veuillez vous renseigner au- près des gares. MONNAIES d'Or et d'ARGENT Ne laissez pas plus longtemps impro- ductives vos pièces démonétisées. Adres- sez-vous dans les localités ci-dessous dé- signées, de 9 h. à 14 h. 30, vous obtiendrez pour vos Louis d'Or suivant poids et effi- gies jusqu'à 125 Francs. (Déd. frais: trans.). Paiement de suite. Vendredi / er Septembre . ' Pionsat, Grand Hôtel. ISSOIRE, Hôtel de Paris. Du Capital qui rapporte 10 à 20 y, Vous pouvez en pleine sécurité aug- menter vos revenus en souscrivant une rente immédiate à la Caisse Nationale des Retraites pour la Vieillesse. à 60 ans le taux est de 10.31 % à 65 ans 12.22 % à 70 ans 14.60 °/ 0 à 7o ans 17.28 % Pour notices et renseignements s'adresser à l'ancienne Recette des Finances, 40, Boulevard Jules Cibrand, à Issoire, qui vous indiquera les combinaisons les plus variées dans les conditions les plus avantageuses. 40 par A. ACHARD PREMIERE PARTIE LE PRIEURÉ BÉNÉDICTIN CHAPITRE III La Fondation du Monastère L'Eglise recommandait la suppression de l'esclavage, mais elle conservait les esclaves qu'elle trouvait dans ses do- maines : c'était son intérêt et peut être aussi le leur. Car ce n'étaient déjà plus des esclaves, au sens romain du mot, vivant en commun et travaillant sous la férule d'un intendant. Attachés comme un cheptel à la culture d'un domaine, ils y vivent entourés de leur famille : ce sont déjà des serfs (1). (1) Fustol et Coulange. Origine du Servage l'Allen et le domaine rural à l'époque mérovingienne. On peut s'en rendre compte, en feuil- letant les cartulaires de Sauxillanges et de Brioude. Nous y trouvons seulement deux cessions de serfs ou esclaves non attachés à la terre, le mot latin servus désignant les tins et les autres et l'une d'elle a pour but leur émancipation (1). Partout ailleurs, bien que le serf soit cédé avec sa femme, ses enfants vivants ou à naître, c'est toujours avec le do- maine auquel il est attaché (2). Nous avons vu déjà (ch. 13) que beaucoup de biens ne sont désignés que par le nom de leurs serls. La vérité est, qu'au siècle le ser- vage a déjà atténué si rigueur primitive et nous voyons au cours des siècles, le paysan Sauxillangeois conquérir peu à peu des droits sur cette glèbe qui, primitive- ment l'avait possédé tout entier, comme un cheptel. Nous en trouvons la preuve dans le fait, cité par notre commentateur, qu'au début du x° siècle, un serl se vendait 36 sous 1/2 (alors qu'une paire de boeufs (1) Cart. de Sauxillanges cli. 696, 808. (2) Imprimerie Générale de Bussnc (1929). valait trois fois plus) ; deux siècles plus lard, ce prix était tombé à 15 sous (Charte 808) et même 12 sous. "Ne voyons, dans ces comparaisons au- cune marque de mépris pour le serf, mais plutôt le signe qu'il valut de moins en moins pour son maître ; le profit qu'on en lirait étant moindre, c'est que son indépendance était plus grande. Une nouvelle preuve de cet affranchis- sement, lent mais progessif et continu, nous est offerte par la transaction qui, en 1403, régla les droits et les devoirs entre le seigneur de Montboissier et les serfs et tenanciers de ses seigneuries. J'ai analysé celte pièce dans mon livre Sugè- res et ses habitants (1). L'homme libre. A l'époque où com- mence l'histoire du Monastère, la situa- tion de l'homme libre n'est guère plus enviable que celle du serf. Dans ces temps de désordre et d'anarchie ; qui vont de la fin du ix e siècle au milieu du xi% il n'est d'autre loi.que la violence et la force. (1) Les origines de l'ancienne France I. 1880. Le propriétaire rural, indépendant mais isolé, ne peut, avec ses propres moyens, défendre son bien : pas davan- tage son existence et celle des siens. Aussi doit-il rechercher la protection d'un puissant, entre les mains duquel il re- met sa liberté et son bien, en échange de la sécurité. « On assiste, dit Fustel de Coulan- ges (1) dans un ouvrage où il a utilisé comme sources les cartulaires de Sauxil- langes et de Brioude, du'ix e au xi° siècles, à un naufrage de la petite propriété et de la liberté individuelle. Les couvents, la léodalité en sauvent les épaves : elles n'absorbent pas la petite propriété, mais la préservent d'une spoliation plus com- plète ». On assiste là à la naissance d'une nou- velle classe de serfs, de tenanciers beau- coup plus indépendants, sans doute, car leur sujétion résulte d'un contrat libre- ment consenti, aux termes duquel ils mettent leur personne et leurs biens sous une dépendance qui leur assurera (1) Gartulaire de Sauxillanges. Ch. Gl, 146, 340, 428, 696, 720, 775, 895.

Du Capital qui rapporte 10 à 20 y,archives.issoire.fr/content/download/40299/454448/file/...A l'occasion du mariage de leurs enfants, les familles Paulin et Ta-vernier ont versé

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Moniteur

de Bobet, commune de Picherande(limite de Besse) ;

Sections de Redondel et autres,comprises entre les lignes de faîtedes côtes 1092,' 1114, 1085 et 1232,la cîme des prés Esquerot 1166,1090 et les limites des sections deFresse et du Chaumeil, communed'Egliseneuve-d'Entraigues : M.Sandouly, vétérinaire à Besse-en-Chandesse. ; .... , . .

;. v Théâtre MunicipalFemme Varie

C'est le dimanche 27 août à 21 h.au théâtre d'Issoire que la Tournéede " Femme Varie " donnera sa re-présentation de gala avec le con-cours de l'exquise comédienne :Hania Pavloska, dans le rôle qu'el-le a créé.

Femme Varie est la pièce la plusamusante de la saison et le specta-cle de famille par excellence. Lesjeunes filles peuvent sans crainte as-sister au spectacle, aucune situa-tion équivoque, de l'esprit et sur-tout l'interprétation incomparablede Pavloska.

La location est ouverte aux prixhabituels des places. , .

#Le Doyen des Enfants de Chœur

avec Maxime LERY, etLe Trou dans le Mur

Les tournées Ch. Baret nous an-noncent pour bientôt à l'occasionde la fête deux représentations degala :

Dimanche 10 septembre, LeDoyen des Enfants de Chœur, ladésopilante comédie-bouffe de Ma-xime Léry et Guy d'Abzac, dont lesuccès a été unanimement procla-mé par la critique et ratifié par lepublic.

Dans cette comédie à la fois hu-maine et fantaisiste, et qui est letype même de la pièce convenable'où rierr ne choque, c 'est#. Maxime-Lérj, entouré d'artistes choisis,qui interprêtera le rôle d'Opportunsi pittoresque qu'il a créé à Paris.

Lundi 11 Septembre, Le Troudans le Mur, de M. Yves Mirandequi fut joué à Paris plus de 300fois et qui a obtenu un triomphalsuccès. Le Trou dans le Mur estune pièce vraiment désopilante quiplaît énormément parce qu'elle vafranchement à son but et surtoutparce qu'elle est saine et parfaite-ment honnête.

Nous y reviendrons.

Un Vol de 3.600 Francsau Château d'Hauterive

Les époux Favier, domestiquesau château d'IIauterive ont été

dans le courant de la semaine der-nière, victimes d'un vol de 3.600 fr.

Informée, la gendarmerie d'Issoi-re ouvrit une enquête. Les soupçonsdès le début, se portèrent sur unejeune fille, nommée Paule Peygue,âgée de 22 ans, actuellement sansdomicile fixe, qui fut, autrefois,bonne au château. Paule Peygueavait passé la nuit qui précéda ladécouverte du vol, dans une cham-bre contiguë à celle des époux Fa-vier. Elle avait ensuite quitté Hau-terive avec empressement.

Sur les indications de la gendar-merie d'Issoire, l'ancienne bonnefut interrogée, vendredi dernierdans un hôtel de Clermont-Fd.Tout d'abord, Paule Peygue, niaénergiquement, puis enfin, presséede questions, elle avoua sa faute etfut arrêtée.

Ministère de la JusticeL'honoiariat a été conféré à M.

Martin, ancien notaire en résidenceà St-Germain-Lembron.

Nos félicitations.

DROGUERIE CENTRALE- Aimé BARDY -

Droguiste45, Place de la République (près le Théâtre)

- ISSOIRE —Peinture — Produits d'entretien

Toutes préparations de Peinture etDroguerie.

Dons GénéreuxA l'occasion du mariage de leurs

enfants, les familles Paulin et Ta-vernier ont versé 100 francs au bur-reau de bienfaisance et 50 francs àl'hospice.

Pharmacien de GardePour dimanche 27 et lundi matin

28 août, M. Especel, boulevard dela Halle.

Le plus beau choix de Lainesse trouve chez Mme DEBEL.

M O D E R N 1 C I N E M ACafé du Globe. Télé. 0,44

Vendredi, Samedi à 20 h. 30Dimanche à 15 h. 30 et 20 h. 30

Le premier film de Spinelly dansL'Amour à l'Américaine

la pièce amusante de Mouezy-Eon et Ro-bert Spitzer. Spinelly remporta dans cefilm une victoire complète. Plus irrésisti-ble encore qu'à la scène par la voix, l'atti-tude, la jolie flamme intérieure qui l'ani-me, elle subjugua le public et fut accla-mée.

Excellente réalisation de Claude Hey-mann avec la collaboration de Paul Fre-jos, superviseur éminent. Film très soigné

avec de beaux décors et' de suaves éclai-rages.

Et de l'entrain continuel. *•Facteur incandescent.Flip ouvre un caié.Actualités parlantes.

DEETAT CIVIL

LA VILLE D'ISSOIREdu 10 au 22 Août 1933 . .

• ••.•••• N A I S S A N C E S : ; : - r " 'Archimbaud Monique-Jeanne, fil-

le de Georges Paul, employé debureau et de Paulec Marthe, d'Is-soire.

Roussel Marie-Thérèse, fille deJoseph-Jean, négociant et de Ver-net Louise-Pédne, du Breuil-sur-Couze.

Manuel Huguette-Marie-Thérèse,fille de Antoine, ouvrier carrier etde-Méry Suzanne, de Paris.

MARIAGETavernier Théophile-Marcel, ga-

ragiste à Auxerre et Paulin Jeanne,d'Issoire.

DÉCÈSJosse Henriette-Jeanne, 18 ans,

de Paris.

Avis UtileLa gêne respiratoire, l'oppression, l'es-

soufflement, la-toux opiniâtre qui persis-tent après une bronchite ou une pleurésiedisparaissent rapidement en employant lapoudre Louis Legras, ce remède incompa-rable qui a obtenu la plus haute récompen-se à l'Exposition Universelle de 1900. Lesoulagement est instantané, les complica-tions sont évitées et la guérison définitivesurvient rapidement.

Une boîte est expédiée contre mandat deS fr. 25 (impôt compris) adressé à LouisLegras, 1, Bd Henri-lV. Paris.

Combinez vos Voyagesen Chemin de Fer et en Autocar

Vous pouvez excursionner com-modément et à bon compte, en uti-lisant les billets d'aller et retourà prix réduits pour voyages com-binés en-ehemin-tle'-fer et en auto-;car. Ces billets vous permettentd'atteindre la région: Savoie, Dau-phiné, Jura, Côte d'Azur, etc. . oùfonctionne le Service automobileque vous désirez emprunter, deparcourir ce Service et de revenir,par le train, à votre point de départ.

Ils comportent pour le voyageen chemin de fer une réduction de25 °/0 en lro classe, de 20 % en 2e et3° classes, sans que vous ayez àremplir d'autre condition que celled'effectuer au moins 300 km. enchemin de fer et 200 km. en auto-car.

Pour des indications plus détail-lées, veuillez vous renseigner au-près des gares P. L. M. car toutespeuvent vous procurer ces billets.

A la manière de.....Fumer, c'est rêver un peu... .C'est rêver à ce qu'on aime,Oh ! ce retour sur soi-mêmeEn toute heure et dans tout lieu !

Fumer, c'est rêver un peu.

Lorsqu'une Veek End on fume,C'est du ciei bleu que l'on hume.Voulez-vous en fumer une ? •

Fumer,' c'est rêver un peu.

Les Colis express vontaussi vite que les Lettres

Vous allez partir en vacances.N'aurez - vous pas à vous faireadresser des objets urgents oubliésau dernier moment Ne dési-rerez vous pas aussi envoyer rapi-dement, à vos parents ou à vosamis des produits de la région oùvous vous trouverez. Quel meilleurmoyen pourrez-vous employer quede les expédier'par le train com-me colis-express? Reçus danstoutes les gares, aux guichets desbagages et dans les principaux bu-reaux de ville, les colis expresssont acheminés par les trains lesplus rapides.

Dans les villes où fonctionne unservice de factage, ils sont, sursimple demande, enlevés à domi-cile et dirigés sur leur destinationsans que vous ayez à vous déran-»ger. De 'même, si vous le désirezils peuvent être livrés, par exprès,au domicile du destinataire, dansles deux heures après l'arrivée dutrain.

Pour des indications plus détail-lées, veuillez vous renseigner au-près des gares.

MONNAIESd'Or et d'ARGENT

Ne laissez pas plus longtemps impro-ductives vos pièces démonétisées. Adres-sez-vous dans les localités ci-dessous dé-signées, de 9 h. à 14 h. 30, vous obtiendrezpour vos Louis d'Or suivant poids et effi-gies jusqu'à 125 Francs. (Déd. frais:trans.). Paiement de suite.

Vendredi /er Septembre . 'Pionsat, Grand Hôtel.ISSOIRE, Hôtel de Paris.

Du Capital qui rapporte 10 à 20 y ,Vous pouvez en pleine sécurité aug-

menter vos revenus en souscrivant unerente immédiate à la Caisse Nationale desRetraites pour la Vieillesse.

à 60 ans le taux est de 10.31 %à 65 ans — 12.22 %à 70 ans — 14.60 °/0à 7o ans — 17.28 %

Pour notices et renseignements s'adresserà l'ancienne Recette des Finances,40, Boulevard Jules Cibrand, à Issoire,qui vous indiquera les combinaisons lesplus variées dans les conditions les plusavantageuses.

40

par A. ACHARD

PREMIERE PARTIE

LE PRIEURÉ BÉNÉDICTIN

CHAPITRE III

La Fondation du Monas tère

L'Eglise recommandait la suppressionde l'esclavage, mais elle conservait lesesclaves qu'elle trouvait dans ses do-maines : c'était son intérêt et peut êtreaussi le leur. Car ce n'étaient déjà plusdes esclaves, au sens romain du mot,vivant en commun et travaillant sous laférule d'un intendant. Attachés comme uncheptel à la culture d'un domaine, ils yvivent entourés de leur famille : ce sontdéjà des serfs (1).

(1) Fustol et Coulange. Origine du Servage l'Allenet le domaine rural à l'époque mérovingienne.

On peut s'en rendre compte, en feuil-letant les cartulaires de Sauxillanges etde Brioude. Nous y trouvons seulementdeux cessions de serfs ou esclaves nonattachés à la terre, le mot latin servusdésignant les tins et les autres et l'uned'elle a pour but leur émancipation (1).

Partout ailleurs, bien que le serf soitcédé avec sa femme, ses enfants vivantsou à naître, c'est toujours avec le do-maine auquel il est attaché (2). Nousavons vu déjà (ch. 13) que beaucoup debiens ne sont désignés que par le nomde leurs serls.

La vérité est, qu'au x° siècle le ser-vage a déjà atténué si rigueur primitiveet nous voyons au cours des siècles, lepaysan Sauxillangeois conquérir peu à peudes droits sur cette glèbe qui, primitive-ment l'avait possédé tout entier, commeun cheptel.

Nous en trouvons la preuve dans lefait, cité par notre commentateur, qu'audébut du x° siècle, un serl se vendait36 sous 1/2 (alors qu'une paire de bœufs

(1) Cart. de Sauxillanges cli. 696, 808.(2) Imprimerie Générale de Bussnc (1929).

valait trois fois plus) ; deux siècles pluslard, ce prix était tombé à 15 sous(Charte 808) et même 12 sous.

"Ne voyons, dans ces comparaisons au-cune marque de mépris pour le serf,mais plutôt le signe qu'il valut de moinsen moins pour son maître ; le profitqu'on en lirait étant moindre, c'est queson indépendance était plus grande.

Une nouvelle preuve de cet affranchis-sement, lent mais progessif et continu,nous est offerte par la transaction qui,en 1403, régla les droits et les devoirsentre le seigneur de Montboissier et lesserfs et tenanciers de ses seigneuries. J'aianalysé celte pièce dans mon livre Sugè-res et ses habitants (1).

L'homme libre. — A l'époque où com-mence l'histoire du Monastère, la situa-tion de l'homme libre n'est guère plusenviable que celle du serf. Dans cestemps de désordre et d'anarchie ; quivont de la fin du ixe siècle au milieu duxi% il n'est d'autre loi.que la violence etla force.

(1) Les origines de l'ancienne France I. 1880.

Le propriétaire rural, indépendantmais isolé, ne peut, avec ses propresmoyens, défendre son bien : pas davan-tage son existence et celle des siens.Aussi doit-il rechercher la protection d'unpuissant, entre les mains duquel il re-met sa liberté et son bien, en échangede la sécurité.

« On assiste, dit Fustel de Coulan-ges (1) dans un ouvrage où il a utilisécomme sources les cartulaires de Sauxil-langes et de Brioude, du'ixeau xi° siècles,à un naufrage de la petite propriété etde la liberté individuelle. Les couvents,la léodalité en sauvent les épaves : ellesn'absorbent pas la petite propriété, maisla préservent d'une spoliation plus com-plète ».

On assiste là à la naissance d'une nou-velle classe de serfs, de tenanciers beau-coup plus indépendants, sans doute, carleur sujétion résulte d'un contrat libre-ment consenti, aux termes duquel ilsmettent leur personne et leurs bienssous une dépendance qui leur assurera

(1) Gartulaire de Sauxillanges. Ch. Gl, 146, 340,428, 696, 720, 775, 895.