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Moniteur

de Bobet, commune de Picherande(limite de Besse) ;

Sections de Redondel et autres,comprises entre les lignes de faîtedes côtes 1092,' 1114, 1085 et 1232,la cîme des prés Esquerot 1166,1090 et les limites des sections deFresse et du Chaumeil, communed'Egliseneuve-d'Entraigues : M.Sandouly, vétérinaire à Besse-en-Chandesse. ; .... , . .

;. v Théâtre MunicipalFemme Varie

C'est le dimanche 27 août à 21 h.au théâtre d'Issoire que la Tournéede " Femme Varie " donnera sa re-présentation de gala avec le con-cours de l'exquise comédienne :Hania Pavloska, dans le rôle qu'el-le a créé.

Femme Varie est la pièce la plusamusante de la saison et le specta-cle de famille par excellence. Lesjeunes filles peuvent sans crainte as-sister au spectacle, aucune situa-tion équivoque, de l'esprit et sur-tout l'interprétation incomparablede Pavloska.

La location est ouverte aux prixhabituels des places. , .

#Le Doyen des Enfants de Chœur

avec Maxime LERY, etLe Trou dans le Mur

Les tournées Ch. Baret nous an-noncent pour bientôt à l'occasionde la fête deux représentations degala :

Dimanche 10 septembre, LeDoyen des Enfants de Chœur, ladésopilante comédie-bouffe de Ma-xime Léry et Guy d'Abzac, dont lesuccès a été unanimement procla-mé par la critique et ratifié par lepublic.

Dans cette comédie à la fois hu-maine et fantaisiste, et qui est letype même de la pièce convenable'où rierr ne choque, c 'est#. Maxime-Lérj, entouré d'artistes choisis,qui interprêtera le rôle d'Opportunsi pittoresque qu'il a créé à Paris.

Lundi 11 Septembre, Le Troudans le Mur, de M. Yves Mirandequi fut joué à Paris plus de 300fois et qui a obtenu un triomphalsuccès. Le Trou dans le Mur estune pièce vraiment désopilante quiplaît énormément parce qu'elle vafranchement à son but et surtoutparce qu'elle est saine et parfaite-ment honnête.

Nous y reviendrons.

Un Vol de 3.600 Francsau Château d'Hauterive

Les époux Favier, domestiquesau château d'IIauterive ont été

dans le courant de la semaine der-nière, victimes d'un vol de 3.600 fr.

Informée, la gendarmerie d'Issoi-re ouvrit une enquête. Les soupçonsdès le début, se portèrent sur unejeune fille, nommée Paule Peygue,âgée de 22 ans, actuellement sansdomicile fixe, qui fut, autrefois,bonne au château. Paule Peygueavait passé la nuit qui précéda ladécouverte du vol, dans une cham-bre contiguë à celle des époux Fa-vier. Elle avait ensuite quitté Hau-terive avec empressement.

Sur les indications de la gendar-merie d'Issoire, l'ancienne bonnefut interrogée, vendredi dernierdans un hôtel de Clermont-Fd.Tout d'abord, Paule Peygue, niaénergiquement, puis enfin, presséede questions, elle avoua sa faute etfut arrêtée.

Ministère de la JusticeL'honoiariat a été conféré à M.

Martin, ancien notaire en résidenceà St-Germain-Lembron.

Nos félicitations.

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Dons GénéreuxA l'occasion du mariage de leurs

enfants, les familles Paulin et Ta-vernier ont versé 100 francs au bur-reau de bienfaisance et 50 francs àl'hospice.

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28 août, M. Especel, boulevard dela Halle.

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Vendredi, Samedi à 20 h. 30Dimanche à 15 h. 30 et 20 h. 30

Le premier film de Spinelly dansL'Amour à l'Américaine

la pièce amusante de Mouezy-Eon et Ro-bert Spitzer. Spinelly remporta dans cefilm une victoire complète. Plus irrésisti-ble encore qu'à la scène par la voix, l'atti-tude, la jolie flamme intérieure qui l'ani-me, elle subjugua le public et fut accla-mée.

Excellente réalisation de Claude Hey-mann avec la collaboration de Paul Fre-jos, superviseur éminent. Film très soigné

avec de beaux décors et' de suaves éclai-rages.

Et de l'entrain continuel. *•Facteur incandescent.Flip ouvre un caié.Actualités parlantes.

DEETAT CIVIL

LA VILLE D'ISSOIREdu 10 au 22 Août 1933 . .

• ••.•••• N A I S S A N C E S : ; : - r " 'Archimbaud Monique-Jeanne, fil-

le de Georges Paul, employé debureau et de Paulec Marthe, d'Is-soire.

Roussel Marie-Thérèse, fille deJoseph-Jean, négociant et de Ver-net Louise-Pédne, du Breuil-sur-Couze.

Manuel Huguette-Marie-Thérèse,fille de Antoine, ouvrier carrier etde-Méry Suzanne, de Paris.

MARIAGETavernier Théophile-Marcel, ga-

ragiste à Auxerre et Paulin Jeanne,d'Issoire.

DÉCÈSJosse Henriette-Jeanne, 18 ans,

de Paris.

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soufflement, la-toux opiniâtre qui persis-tent après une bronchite ou une pleurésiedisparaissent rapidement en employant lapoudre Louis Legras, ce remède incompa-rable qui a obtenu la plus haute récompen-se à l'Exposition Universelle de 1900. Lesoulagement est instantané, les complica-tions sont évitées et la guérison définitivesurvient rapidement.

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A la manière de.....Fumer, c'est rêver un peu... .C'est rêver à ce qu'on aime,Oh ! ce retour sur soi-mêmeEn toute heure et dans tout lieu !

Fumer, c'est rêver un peu.

Lorsqu'une Veek End on fume,C'est du ciei bleu que l'on hume.Voulez-vous en fumer une ? •

Fumer,' c'est rêver un peu.

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par A. ACHARD

PREMIERE PARTIE

LE PRIEURÉ BÉNÉDICTIN

CHAPITRE III

La Fondation du Monas tère

L'Eglise recommandait la suppressionde l'esclavage, mais elle conservait lesesclaves qu'elle trouvait dans ses do-maines : c'était son intérêt et peut êtreaussi le leur. Car ce n'étaient déjà plusdes esclaves, au sens romain du mot,vivant en commun et travaillant sous laférule d'un intendant. Attachés comme uncheptel à la culture d'un domaine, ils yvivent entourés de leur famille : ce sontdéjà des serfs (1).

(1) Fustol et Coulange. Origine du Servage l'Allenet le domaine rural à l'époque mérovingienne.

On peut s'en rendre compte, en feuil-letant les cartulaires de Sauxillanges etde Brioude. Nous y trouvons seulementdeux cessions de serfs ou esclaves nonattachés à la terre, le mot latin servusdésignant les tins et les autres et l'uned'elle a pour but leur émancipation (1).

Partout ailleurs, bien que le serf soitcédé avec sa femme, ses enfants vivantsou à naître, c'est toujours avec le do-maine auquel il est attaché (2). Nousavons vu déjà (ch. 13) que beaucoup debiens ne sont désignés que par le nomde leurs serls.

La vérité est, qu'au x° siècle le ser-vage a déjà atténué si rigueur primitiveet nous voyons au cours des siècles, lepaysan Sauxillangeois conquérir peu à peudes droits sur cette glèbe qui, primitive-ment l'avait possédé tout entier, commeun cheptel.

Nous en trouvons la preuve dans lefait, cité par notre commentateur, qu'audébut du x° siècle, un serl se vendait36 sous 1/2 (alors qu'une paire de bœufs

(1) Cart. de Sauxillanges cli. 696, 808.(2) Imprimerie Générale de Bussnc (1929).

valait trois fois plus) ; deux siècles pluslard, ce prix était tombé à 15 sous(Charte 808) et même 12 sous.

"Ne voyons, dans ces comparaisons au-cune marque de mépris pour le serf,mais plutôt le signe qu'il valut de moinsen moins pour son maître ; le profitqu'on en lirait étant moindre, c'est queson indépendance était plus grande.

Une nouvelle preuve de cet affranchis-sement, lent mais progessif et continu,nous est offerte par la transaction qui,en 1403, régla les droits et les devoirsentre le seigneur de Montboissier et lesserfs et tenanciers de ses seigneuries. J'aianalysé celte pièce dans mon livre Sugè-res et ses habitants (1).

L'homme libre. — A l'époque où com-mence l'histoire du Monastère, la situa-tion de l'homme libre n'est guère plusenviable que celle du serf. Dans cestemps de désordre et d'anarchie ; quivont de la fin du ixe siècle au milieu duxi% il n'est d'autre loi.que la violence etla force.

(1) Les origines de l'ancienne France I. 1880.

Le propriétaire rural, indépendantmais isolé, ne peut, avec ses propresmoyens, défendre son bien : pas davan-tage son existence et celle des siens.Aussi doit-il rechercher la protection d'unpuissant, entre les mains duquel il re-met sa liberté et son bien, en échangede la sécurité.

« On assiste, dit Fustel de Coulan-ges (1) dans un ouvrage où il a utilisécomme sources les cartulaires de Sauxil-langes et de Brioude, du'ixeau xi° siècles,à un naufrage de la petite propriété etde la liberté individuelle. Les couvents,la léodalité en sauvent les épaves : ellesn'absorbent pas la petite propriété, maisla préservent d'une spoliation plus com-plète ».

On assiste là à la naissance d'une nou-velle classe de serfs, de tenanciers beau-coup plus indépendants, sans doute, carleur sujétion résulte d'un contrat libre-ment consenti, aux termes duquel ilsmettent leur personne et leurs bienssous une dépendance qui leur assurera

(1) Gartulaire de Sauxillanges. Ch. Gl, 146, 340,428, 696, 720, 775, 895.

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