Heb

domad

aire de la fé

dératio

n du

Parti commun

iste fra

nçais - 9

7ean

née - 1

,20€

300 douaniersen lutte

La COP 21 et après?conférence-débatsamedi 2 avril

SolidaritéRajaeGueffar

HôpitalNéracdanger

Sommaireen bref p 2 et 3Menaces : fermetures de trésoreries - É.Bousquet-Cassagne - Solidarité Rajae - Tollé auMEDEF - Congrès de l’ADRA 47 - 30000signatures - Budget départemental - Décès dePaul Ardouin - 300 douaniers - La COP21 etaprès? - 15e liste de souscripteursà mon avis p 3actu p 4 à 6Le forum du 24 mars - Seule nouveauté àgauche : l’offre politique du PCF -Nérac/hôpital/danger - le 31 mars 2016à propos de p 6locales p 7Lamontjoie - Marmande - Albret - Agenais -Aiguillonculture p 8Le jardin d’Élie - Un livre à lire et à offrir -Semaine espagnole

Mouvement social, offre politique

Moteur de la

transformation

Mouvement social, offre politique

Moteur de la

transformation

TLeTravailleurdu Lot-&-Garonne

vendredi 1er avril 2016

N° 4657

conférence-débat

à Casteljaloux le1er avril

enbref

En 2013, Paul Ardouin, syndicaliste detoujours passait le relais de la présidencedépartementale de l’association desanciens exploitants agricoles retraités,conjoints, aides familiaux de Tarn-et-Garonne. Paul rappelait l’historique del’ADRA 82 créé en 1994, il déclarait« Ensemble, nous avons toujours recherchéquel était le moyen d’obtenir une retraitedécente tout en prêchant l’unité d’action ».« Je suis devenu syndicaliste en 1943 »confiait Paul. « Adhérent à la 5e compagniede l’unité secrète, j’ai effectué ce virage lorsd’une réunion clandestine qui devait mettreen place le front national de libération » Ilajoutait « J’ai participé alors au Comité dedéfense et d’action paysanne qui a été à la

base de la fédération des syndicats

d’exploitants ». C’est aussi là que Paul seretrouva secrétaire de la fédération deTarn-et-Garonne des fermiers etmétayers.Paul éditera ses carnets de mémoire etde luttes qui permettent de pénétrer dansce qui de 1936 à nos jours a été l’histoiredu mouvement paysan.Paul participait chaque année au débatqu’organise la fédération de Lot-et-Garonne du PCF, autour de l’Aubergegasconne à la fête de l’Humanité sur lesquestions de l’avenir du monde agricoleet de ceux qui travaillent, l’agriculturefamiliale. La fédération de Lot-et-Garonnedu PCF et Le Travailleur, s’associent à lafamille, aux camarades et aux amis pourpartager leur peine. <

sociale de la cour d’appel. »Il finit cette citation en seplaignant du devoir deréserve de chacun. Deplus, il saisit officiel-lement les chefs de Couret Madame le préfet. Onpourrait se poser laquestion, pourquoi unresponsable MEDEFmonte-t-il au créneaucomme si c’était lui quil’avait écrite (la loi)? <

Congrès del’ADRA 47

communiquéL'association de défensedes retraites agricolesinforme qu'elle tient soncongrès annuel

vendredi1er avril14h30 salle des fêtes

de Lévignac-de-GuyenneÀ cette occasion, seracélébré le XXe anniver-saire de l'association. Lethème de cette assem-blée « Pour une ère deprospérité » sera forte-ment débattu en pré-sence de très nombreuxdélégués et de tous lesparlementaires du dépar-tement.Pour tout renseignement,

Tél. 0553872738ou 0682394174

C'est dans l'intérêt detous, de participer trèsnombreux à cette réu-nion. <

Guy Soulageprésident ADRA 47

30000signaturesC’est le nombre designataires français quiexigent l’accès aux soinspour Mumia Abu-Jamal,injustement enfermé de-puis 34 ans! Pour signerla pétition :mumiabujamal.com<

Menacesfermeture detrésoreries

La direction départe-mentale des finances pu-bliques de Lot-et-Garon-ne projette de fermer au1er janvier 2017, lestrésoreries de Duras et dePenne-d'Agenais, déjàmenacées l'an dernierS'ajoute maintenant cellede Sainte-Livrade.La lutte a payé l'andernier, il ne reste plusqu'à recommencer pourmaintenir ces servicespublics de proximité, ga-rants du lien social, indis-pensable aux populationsen milieu rural. <

Michel Rabillardpour la CGT

É. Bousquet-Cassagne

Le leader du FN 47, n’apas résisté à reprendresur Tweeter les propos dumaire de Béziers, RobertMénard, pendant lesattentats de Bruxelles :« Peu de chance que cesoit l’œuvre de militantsnéonazis… », en allusionà la campagne contre leracisme et l’antisémi-tisme initiée par le gou-vernement français.On cherche encore lerapport. <

SolidaritéRajae

Depuis 2001, cette mèrede famille effectue le net-toyage des trains en gared’Agen. Le 7 décembre2015, Rajae Gueffar tra-verse une voie sur unpassage plancher et nonpar le souterrain. Le17 décembre, dix joursplus tard, elle est licen-ciée pour faute grave.Trois mois se sont écou-lés sans que l’employeur,

BudgetdépartementalRaymond Girardi répondà la question: que doit-onpenser du budget?« Le Département estenlisé dans des contraintesbudgétaires très compli-quées, par le désenga-gement de l’État, depuisplusieurs décennies. Lesfiscalités propres auDépartement ont presquetoutes disparu, sauf la taxefoncière qui ne rapportequ’environ 29 % du budgetde Lot-et-Garonne. Lesmissions régaliennes del’État sont données auDépartement tout en luidiminuant les dotations(RSA, APA). »Dernièrement, l’État a faitencore plus fort avec laloi NOTRe qui est la miseà mort des Départements.« Le bilan est que les Lot-et-Garonnais vont en payerla facture…L’État rompt le pacte répu-blicain. Les lois étouffent lapopulation alors que lesriches continuent d’engran-ger toujours plus… ».D’autant que, par exem-ple, Carlos Tavares, pdgde PSA, s’est augmentéson salaire de plus de50 %… ! <

300douaniersLes douaniers de lagrande région, avec leurintersyndicale, se sontrassemblés au poste desdouanes d'Agen. Leurcontestation vise laconcentration des ser-vices qui supprime ceuxde proximités, comme ladouane d'Agen où serendent les entreprisesdu secteur, mais aussi oùsont contrôlés les flux dematières alimentaires…qui ne respectent pas les

Onet France, ne mani-feste l’intention de reve-nir en arrière.Aujourd’hui, le dossierGueffar prend une autredimension. Mercredi30 mars, le documentvidéo réalisé à Agen parle cinéaste FrançoisRuffin, auteur de « Mercipatron », a été rendupublic. La salariée licen-ciée s’exprime et s’adres-se à Onet. <

Tollé auMEDEF

M. Laffore, déléguégénéral du GPI-MEDEF 47et vice-président du con-seil des prud'hommesd’Agen, s’indigne devantla création du comité dedéfense du Code dutravail. « Je regrette l’amal-game qui conduit à penserque l’ensemble des con-seillers prud'hommesd’Agen pourraient être as-sociés de près ou de loin àce groupe (...). Vous com-prenez mon étonnementde la présence d’une ma-gistrate, au surplus prési-dente de la chambre

Décès de Paul ArdouinSyndicaliste, militant depuis 1936

2

À l’appel des syndicats, de toutes lesorganisations de jeunesse, des partisprogressistes, lycéens, étudiants etcitoyens, jeudi nous étions dans la rue,en rangs serrés, pour que ce projet de loirétrograde d’un siècle soit tout bonnementretiré! Le nombre de manifestantsdétermine toujours le résultat recher-ché; gageons qu’il va encore grandir.Ce gouvernement sourd et aveugle qui,depuis le début du quinquennat n’a prônéque l’austérité pour ne pas augmenterles salaires et servir le capital, poursuitsa manœuvre au service du patronat et,afin de freiner la convergence des luttes,augmente le point d’indice des fonction-naires (gelé depuis plusieurs années)d’1,2 % sur deux ans, soit 7,50 € par mois…Ce mouvement social naissant ne doit pass’arrêter! Au contraire, il a besoin derenfort car le plus dur est devant nous.La droite, poussée par son extrême,n’hésite pas dans la surenchère:suppression du statut de fonctionnaireterritorial, notamment. L’ubérisation dela société est en marche. Cette évolutiondu système fait rêver les patrons. Il n’yaurait plus de salaire indirect donc finice qu’ils appellent « les charges »…Qu’adviendrait-il de la retraite, de lacouverture maladie, du chômage…?La nécessaire transformation de la sociéténe passe pas par un recul de civilisation.Seul un front populaire progressisteet citoyen peut être moteur de transfor-mations, de développement économique,social et solidaire, économe en énergie.Aujourd'hui, l’heure est à la confrontationà gauche pour construire du communà vocation majoritaire, pour qu’un nouveauprintemps de la gauche puisse voir le jour.C’est toute l’actualité du moment et l’offredu Parti communiste français permetd’y répondre.

Vincent Santoro<

à monavisMoteur de latransformation

3

TLeTravailleurdeLot-et-Garonne

Le Travailleur de Lot-et-Garonnefondé par RenaudJean, premier député communiste de France

directrice de la publication : Jacqueline Debord - rédaction : MichelCeruti, Lysiane Chantre, Edmond Coëdelo, Roger Déjean,Jean-Claude François, Marie-Renée Gérard, DanielHeinrich, Monique Mirande, Guy Rauzières, Vincent Santoro,Claude Vaccariédité et imprimé par SARL Le Travailleur du Sud-Ouest18, rue Jules Ferry 47 006 AgenTél. 0553668259 - Fax 0553476101letravailleur@orange.frCCP 1309 19X Bordeaux 2e trimestre 2 016 - ISSN 1627-2471 - CPPAP N° 0620 C 86962

normes. Ils avaient lesoutien des syndicats du47 qui se sont rassemblésl'après-midi pour s'oppo-ser à la loi El Khomri. Ilsont eu également le sou-tien de la fédération duPCF par Michel Ceruti et

Thomas Portes pour leMJCF. Raymond Girardiest venu apporter sonsoutien d'élu communisteet du conseil départemen-tal qui a voté la délibé-ration pour le maintien dela douane d'Agen. <

15e liste souscripteursLes souscripteurs poursuivent leur contribution aufinancement de la campagne officielle et non officielle desélections régionales.

Michel Ceruti Marmande 50 €Daniel Heinrich Villeneuve s/L 20 €

souscription exceptionnelle 17000 €élection régionale

Appel aux démocrates

La COP 21 et après?conférence-débat

Le Lot-et-Garonne est un lieu plein d'atouts naturels.

Comment s'en saisir pour porter un développement qui

promeut les humains et respecte l'environnement ?

Écologie et économie, l'humain au centre…

Animée par Amar Bellal, rédacteur en chef de la revue

Progressistes, cette conférence-débat se tiendra également

en présence de deux acteurs sociaux environnementaux.

samedi 2 avril

9h00 accueil café-viennoiseries

9h30 conférence d’Amar Bellal, débat jusqu'à midi,

puis auberge espagnole13h15 intervention des invités débat jusqu'à 16h00

4

Les groupements hospitaliersde territoire (GHT) : une logi-que de désertification hospita-lière des territoires.La loi HPST dite Bachelot,sous Sarkozy-Fillon a créé lescommunautés hospitalièresde territoire. La loi Hollande-Valls les a transformés enGHT. Deux noms, une mêmeambition : refonder l'offre desoins hospitalière à l'échellede la région.

Supposée tenir compte de laréalité des bassins de vie ré-gionaux et de la désertificationmédicale, supposée aussi fa-voriser la coopération médi-cale, cette reconfiguration del'offre hospitalière repose envérité sur des objectifs comp-tables. Il s'agit de concentrerl'offre de services hospitalierssur l'établissement pilote duterritoire afin d'accroître lesvolumes d'activité des servi-

ces et d'en diminuer les coûtsunitaires. Austérité et baissesbudgétaires obligent!Conséquences : si les établis-sements de proximité ne dis-paraissent pas immédiate-ment, ils sont vidés de leursubstance sanitaire ! Leursplateaux techniques disparais-sent progressivement avec lesservices hospitaliers, ce quiéloigne l'offre de soins desgens qui en ont besoin sur les

territoires. Avec le finance-ment par la tarification à l'ac-tivité (la T2A), cette baissed'activité des établissementsles mettra rapidement et im-manquablement en difficultébudgétaire. Leurs recettes se-ront fonction de leur activitéréalisée, si l'activité de l'annéediminue, les recettes de l'an-née suivante diminueront mé-caniquement. Ce qui entraî-nera un déséquilibre budgé-taire et des plans de retour àl'équilibre, et donc des ferme-tures de lits ou de servicespour réduire les coûts et re-staurer les équilibres budgé-taires. Cette logique construitun cercle vicieux régressif quiconduit toujours à la déserti-

Nérac – Hôpital – DangerDans une lettre invitation signée JC Baury, les communistes néracais alertent la population : « Nousvoulons garder notre hôpital, ses services et ses professionnels de santé, ici à Nérac ! » Ils exigentson maintien et son développement pour répondre aux besoins des populations du territoire.

Forum du 24 mars

une première!Quatre-vingts personnes ont participé auforum organisé par le PCF, jeudi 24 mars, à

la Rotonde du Stadium d’Agen.Cette soirée d’un nouveau typeétait, reconnue par tous, commenécessaire ; une première. Ellefaisait se rencontrer des militantsde diverses sensibilités degauche, dans le but de réfléchirà comment remobiliser à gaucheles femmes et les hommes quiont élu un pouvoir qui appliqueune politique à l’inverse duprogramme annoncé.Dans la présentation liminaire, ilétait fait état de la colère quimonte, notamment celle desjeunes contre la loi Travail, maisaussi de la crise systémique ducapitalisme… et de la nécessitéde ne pas tomber dans le piègetendu pour 2 017 avec, audeuxième tour, l’absence de lagauche et face au FN, une droitequi surfe sur les thèses extré-mistes…Il s’agissait donc de réfléchir etmener une bataille pour ras-sembler tous ceux qui ne sereconnaissent pas ou plus dansla politique actuelle, de donnerses appréciations, ses propo-sitions sur les questions de

l’emploi, priorité numéro un desFrançais, des services publics, dudéveloppement durable et,notamment, sur l’avenir d’UPSA,de la filière bois, de la solidaritéd’action avec Rajae Gueffar…Pour Mathilde Bœuf, porte-parole d’EELV, « Avec les motscompétitivité, concurrence, crois-sance… les politiques publiquesimprégnées de néolibéralisme… »d’entrée, l’objectif consiste « àreconstruire autre chose ». « On n’apeut-être pas tout à inventer…mais ». « Quel progrès voulons-nous? »… J.-P. Claverie qui repré-sente dans le PS le courant « Agauche pour gagner » précise

que des divergences existentavec le PCF mais « l’essentiel estdans nos valeurs ». Il souhaite lesprimaires, avec un programme,un socle minimum et « desrencontres ouvertes ». Pour J PCaseneuve, d’Ensemble, « Lagauche n’est pas morte mais bienmalade… » « A Ensemble, on n’estpas d’accord avec les primaires… ».R. Pontens, entreprise écono-mique sociale et solidaire,« l’objectif doit être de vivremieux », s’interroge sur « le man-que d’espoir » sur la « création de

richesses », sur une « économiede partage ». Tarick Laouani quireprésentait le PS, a insisté surla crise démocratique, la crisesociétale… la primaire c’est de ladynamique mais avec une feuillede route… quant à la loi Travail,« si elle crée autant de ressenti-ment, ça n’est pas bon ; il faut sonretrait ». F. Rauch, économiste duPCF, a insisté sur la perspectivedu travail en commun. « On abesoin de sortir du jeu politicien… »« En 2012, Hollande a fait un parisur la croissance mondiale… maisc’est l’échec ! » C’est toute lanécessité de reconstruire autre-ment : car la baisse du coût dutravail conduit a la baisse de lademande… « Les entreprises ontbesoin d’investir, de rechercher, deformer… » « Quel type de crois-sance voulons-nous faire émer-ger? » « pour peser sur les choixde société » « de façon à débloquerl’argent »…Le débat s’est rapidement dé-

actu

5

fication de l'offre de soins hos-pitaliers classiques sur nosterritoires. Alors que la né-cessité de réponses aux be-soins de santé des gens est deplus en plus importante!Ce scénario est annoncé pournotre hôpital de Nérac, àcompter du 1er juillet pro-chain!À Nérac, après avoir subi lafusion de sa direction, celle deson administration est envisa-gée dès le 1er juillet prochainavec l'hôpital d'Agen. Au diredu syndicat CGT de l’établisse-ment, les services de radiolo-gie, de médecine et desurgences pourraient suivre lemême chemin.En d'autres termes, pour se

faire soigner, lorsque l'on ha-bite Nérac et ses environs, ilfaudra se rendre à Agen! Avectout ce que cela implique decontraintes supplémentairesde déplacements pour la fa-mille !Le risque de désertificationmédicale est grand sur notreterritoire. Car, l'offre de soinsde notre maison de santé,

malgré la qualité de ses pro-fessionnels, ne pourra pas sesubstituer à l'offre de soinshospitalière. Au contraire, l'ex-périence montre que la dis-parition de l'offre hospitalièrede proximité entraînait pres-que systématiquement la dis-parition progressive de l'offrede soins de ville libérale. C'estl'enseignement de l'enquête

du livre blanc de l'associationdes petites villes de France(APVF) sur l'offre de soinsdans les petites villes et enterritoire rural. La raison, lamédecine s'exerce de manièrecollaborative. Pour continuerd'être la ville dynamique,Nérac a besoin de son hôpitalde proximité, de ses person-nels médicaux et paramédi-caux, et des soins de méde-cine qui y sont dispensés.Le parti communiste de Lot-et-Garonne, vous convie à uneréunion publique d'informa-tion sur le sujet, pour en dé-battre, ensemble :mercredi 6 avril

à 20h00 - salle des écuyersà Nérac <

Nous sommes dans une période inédite d'affrontement où le capital,avec le MEDEF, cherche les meilleures réponses à sa propre crisesystémique, avec l'aide des pouvoirs politiques en place, en France eten Europe, sur le dos du monde du travail et de la création.Pour rester à l'essentiel, noussommes dans une périodeinédite d'affrontement où lecapital, avec le MEDEF, chercheles meilleures réponses à sapropre crise systémique, avecl'aide des pouvoirs politiques enplace, en France et en Europe, surle dos du monde du travail et dela création. Dans cette quête, il

accélère la remise en cause detout ce qui structure les rapportssociaux, au profit du capital :pacte de responsabilité, assèche-ment les dotations des collecti-vités locales notamment, allon-gement de la durée du temps detravail, de la semaine et sur toutela vie, avec la précarisation et laflexibilité du travail… Il tente

d'utiliser la division des forces deprogrès de gauche, écologistes etsyndicales. Il veut porter un coupdurable en s'attaquant à ce quistructure les relations entre lemonde du travail et du patronatau profit de celui-ci : le Code dutravail. Mais cela ne se déroulepas comme prévu. L'irruption dela jeunesse, à côté du mouve-ment social, après une succes-sion de colères qui s'exprime de-puis quelques semaines, agricul-teurs cheminots… en est letémoin. Une contestation degauche monte du pays, jusquedans les rangs de la direction duParti socialiste, contre cette loirégressive.C'est durant cette période qu'avecl'offre politique du PCF etl'aspiration à des « primaires », le

débat à gauche reprend de lavigueur pour l'immédiat et2017…C'est dans ce cadre que l'ini-tiative communiste à gaucheconstitue une véritable offrepolitique nouvelle, à tous lesprogressistes, à toute la gauchepour déjouer le piège ou lescénario écrit droite/FN de 2017.Élaborer une plate-forme surquatre grands axes, à débattreavec tous (Europe, argent,démocratie, vie quotidienne…),élaborer de manière populaire unvéritable contrat de majorité degauche jusqu'aux législatives.C'est la porte d'entrée pour uneprimaire avec plusieurs candida-tures, dont une communiste, quidéboucherait sur une candidaturecommune pour laisser une chan-ce à la gauche d'être présente ausecond tour, sur un contenu degauche.Voilà la seule chose neuve àgauche, en France, pour aller versun front populaire progressiste etcitoyen moteur de la transfor-mation de la société sur lechemin d'un mode de déve-loppement économique, social etsolidaire, économe en énergie.Cette offre politique vise à sortirde la logique de « l'hommeprovidentiel », de la présiden-tialisation mortifère de cetteélection inhérente à la Ve Répu-blique.C'est aussi la condition pour allervers une majorité (suite page 6)

veloppé sur les questions sou-levées, notamment sur la loiTravail, le soutien aux salariésd’UPSA pour éviter le risque decasse…, ainsi que le soutien à lalutte de Rajae Gueffar. Cette

réunion est un début, cela doitnous aider à faire réfléchir, àrassembler et faire du com-mun…Plusieurs initiatives sont an-noncées et vont dans ce sens: le

30 mars à St-Pierre-du-Dropt,1er avril à Casteljaloux, le 6 avrilà Nérac, le 22 avril à Marmande.Tout le monde semble repartiavec la ferme envie de réussir le31, contre la loi Travail. <

Seule nouveauté à gauche:

l'offre politique du PCF

6

de gauche à l'Assem-blée nationale, avec denombreux députéscommunistes.Aujourd'hui, il s'agit deconfronter à gauchepour construire ducommun à vocation

majoritaire, pour aller vers unnouveau printemps de la gauche,une nouvelle espérance progres-siste qui fait tant défaut au-jourd'hui, pour éviter que lagauche et le PCF ne soientlaminés pour des décennies parune droite qui s'extrémise de plusen plus, sous la pression du FN(supprimer la fonction publique,doubler la réduction des dépen-ses publiques, institutionnaliserla précarité, allonger toujoursplus le temps de travail, jusqu'àretarder encore le départ à laretraite…) alors que le chômagecroît, sans parler des menacessur les libertés et la paix…Oui ! pour toutes ses raisons,cette offre politique du PCF doitêtre portée à un haut niveau.Progression des populismes del'extrême droite, jusque danstoute l'Europe, tensions géné-rées par les conflits guerriers des

pays riches sur des pays sousdéveloppés (Irak, Libye, Scierie,Palestine…), migrations massi-ves, terrorisme de Daech,l'Europe au bord du clash… auregard de cette réalité, cette offrepolitique prend toute sa dimen-sion. Il est salutaire pour la démo-

(suite de la page 5)

actucratie, pour l'avenir de notre payset au-delà, pour la gauche, pourle PCF, que cette initiative se frayeun chemin, dans une période oùbeaucoup parlent de la nécessitéde faire de la politique autrement.C'est une porte ouverte pour unnouvel avenir, le moyen de don-

Il a fallu des siècles de luttes courageuses, toujoursdouloureuses, parfois sanglantes pour conquérir de meilleuresconditions de vie. Ces luttes apportent une contribution décisiveà l’avancée de l’humanité.Ne se contentant pas de l’histoire « officielle », des historiensont fait des recherches approfondies et découvert que descentaines de mouvements de grèves ont eu lieu au temps desrois et des seigneurs.À la suite de mon article de la semaine dernière, je me borneraià citer quelques autres cas, parmi les plus connus.En 1280 (sous Philippe le Hardi), à Provins, 5 000 ouvriersfont grève parce qu’on veut leur imposer une heure de travailsupplémentaire par jour, sans la payer.Huit siècles plus tard, croyez-vous que la mentalité dupatronat a beaucoup changé?…Face à un refus catégorique des autorités, excédés et emportéspar la fureur, ils tuent le maire et quelques fabricants.On imagine la suite : la répression fut impitoyable.En 1644, à Lyon, les ouvriers de la soie font grève pourconserver le droit de vendre eux-mêmes une partie de leurproduction. Ils obtiennent satisfaction et la libération de plusieurscamarades emprisonnés.

En 1750, sous Louis XV, les employés des courriers postauxobtiennent de meilleures conditions de travail, à l’issue d’unelongue grève.En 1752, grève et « Révolte de la faim » des ouvriers desfilatures de Rouen, pour protester contre le rétablissement d’unimpôt qui avait été supprimé et les mises au chômage. Cinqd’entre eux furent pendus, un autre condamné aux galères.En 1789, à Toulouse, sous Louis XVI et Marie-Antoinette, lesservantes, réunies en assemblée, se plaignent d’être humiliées,renvoyées selon les caprices des patrons et condamnées sur laseule parole du maître (une jeune fille avait été pendue pourquelques mouchoirs volés). Et elles ne veulent plus être appelées« goujates » mais demoiselles. Elles obtiennent partiellementsatisfaction.Les mineurs de fer de l’Ariège ont souvent fait grève au coursdu Moyen Âge, malgré la répression parfois féroce. Nombred’entre eux ont été tués ou blessés par des armes fabriquéesavec le fer qu’ils extrayaient.Mais, comme les compagnons (voir Le Travailleur de la semainedernière) ils avaient un atout : le fer était indispensable auxdiverses fabrications (outils, armes, constructions) ce qui leurpermit de conquérir de meilleures conditions de travail et desaugmentations de salaires. Pas de travail, pas de fer !C’est un enseignement qu’il ne faut pas oublier concernant lagrève: pas de travail, pas de profits pour le patron; pas de travail,pas de capital. Seul le travail produit de la valeur.Prochain d’article : Révoltes en Agenais.<

Edmond Coëdelo

À propos de : (3/8)Luttes et conquêtes sociales

ner de la force, de la perspective,de l'espoir, du dynamisme… àtous les mouvements qui s'orga-nisent de nouveau sous la formedu commun, avec l'ère du numé-rique, ce qui se transforme, secrée, s'organise, se déploie…<

Michel Ceruti

Le 31 mars?Gageons que la journée du 31 mars dernier aura vuune bonne participation des Lot-et-Garonnais à Agenle matin, comme à Marmande l’après-midi.Comme le précisait la CGT 47, ce ne sont pasles quelques « modifications » au projet de loiqui peuvent satisfaire les salariés. Avec ceprojet de loi, c’est := une remise en cause des 35 heures ;= le temps de travail pourrait être modulésans aucune contrepartie salariale ;= la suppression de la règle la plus favorablepour les salariés ;

= le licenciement facilité pour les salariésrefusant une baisse de salaire ;= la baisse de la majoration des heures sup-plémentaires ;= le temps d'astreintes pouvant êtredécomptés des temps de repos ;= la possibilité de mise en temps partiel surdécision unilatérale de l'employeur ;= le plein pouvoir aux employeurs pourcontester l’avis de la médecine du travail.Le syndicat exige le maintien de la hiérarchiedes normes et du principe de faveur. Il reven-dique une véritable négociation collective por-teuse de progrès social dans la branche etl’interprofessionnel ainsi que l’améliorationdes droits existants (garanties collectives,temps de travail, heures supplémentaires…).Les milliards de cadeaux fiscaux et d’exoné-ration donnés au patronat depuis des annéesn’ont fait qu’accentuer la précarité et lapauvreté. Le MEDEF n’a pas à dicter les loisde la République! Retrait du projet de loi !Nous reviendrons la semaine prochainesur cette grande journée du 31 mars.<

Les militants CGT de Casteljaloux préparent leur participationà la grande journée du 31 mars contre la loi dite « travail »P

ho

to J

CF

7

47local

(au travers de l’Agropole) pour conserver,voire développer les emplois dans le bassinagenais. N’oublions pas qu’UPSA c’est1450 emplois directs et, au minimum, 3000induits. Donc, sa perte fragiliserait énor-mément le département. < V.S

Motion sur:les dotations

Motion contre la baisse des dotations del'État aux collectivités locales adoptéeau conseil municipal d'Aiguillon, le 1er mars2016, à l’initiative des élus Front de gauche

« Comme les années précédentes, lapréparation du budget 2016 se fait dans uncontexte d'aggravation des politiquesnationales d'austérité, qui se concrétise auniveau communal par une nouvelle baissedes dotations de l'état.Ces baisses successives nous pénalisentlourdement dans nos actions, projets, danstous les domaines : emploi, éducation,sport, culture, environnement…Elles fragilisent les services publics. Ellessont inefficaces car elles nous entraînentdans un cycle infernal de récession et dechômage. Comme nous le disions lors dudébat sur les orientations budgétaires, del'argent, il n'en manque pas pour le CICE,le pacte de responsabilité, ainsi que du côtéde l'évasion et de la fraude fiscale. Dans cecontexte, la municipalité s'échine à bouclerle budget et à ne pas augmenter les tauxd'imposition. Cependant, le fonctionne-ment et l'investissement s'en ressentent,malgré les efforts déployés par les servicesmunicipaux.L'efficacité et la justice, c'est une réformefiscale d'ensemble qui combat le gâchis dela spéculation en la taxant et qui encouragela relance par le pouvoir d'achat, l'emploi,les services publics. Le conseil municipald'Aiguillon :< demande que l'argent soit consacré auxinvestissements utiles à nos concitoyens ;< utiles à l'emploi, utiles à la relance ;< demande l'arrêt immédiat de cetteaustérité injustifiée, imposée aux collec-tivités et la taxation des actifs financiers(actions et obligations) des entreprises.

75 milliards, c'est nettement plusque la baisse des dotations.Augmenter les recettes pourréduire les déficits, c'est plusefficace! » <

Aiguillon

Participationau marché de lahalle à CondomCommuniqué du collectif de défense

de la ligne de bus Agen-Condom

Autour de notre bus, la mobilisation du26 mars 2016 aura souligné deux aspectsparmi d'autres de notre ligne : les lienssociaux et économiques, sur un lieu idéalsymbolisé par le marché de la halle deCondom. Là se conjuguent convivialité,petit commerce, agriculture de proximité,autour de produits de qualité à des prixabordables.L'échange sera renouvelé ici à Condom etd'autres verront le jour sur l'axe reliantAgen, la prochaine initiative, impliquant lacité du pruneau, liée à celle de l'Armagnac,avec deux produits merveilleux, source deleur renommée.Dans l'immédiat, le collectif de défenseappelle à une importante participation autraditionnel loto de Laplume (47), mardi12 avril 2016 à 21h00 salle du foyer. <

Lait maternelLe lactarium lance un appel aux dons

de laits maternels

Le lactarium de Marmande est, depuis2012, géré par la Croix rouge, rattaché auCHU de Bordeaux. Avec 12000 litres de laitmaternel par Anxiolaberre, il est le seul aumonde à le lyophiliser pour le moment. Surtoute la grande nouvelle région et midiPyrénées, 19 salariées collectent pour untotal de 2 500 femmes qui font le don deleur lait. Une fois contrôlé, le lait pasteuriséest réduit en poudre. Il ira approvisionnerle territoire national. Le lactarium aurait

Lamontjoie

Marmande

besoin dans l'idéal de 30 % de donssupplémentaires… <

Contrer ledésert médical

La situation n’est pas encore dramatique.Mais les élus se préoccupent de la situationet anticipent en allant à la rencontre desétudiants en médecine originaire del’Albret. « On discute avec eux pour lesconvaincre, une fois leurs études terminées,de revenir au pays » confie une élue. « Lesmédecins généralistes ne sont plus dans descabinets privés, dans les villages. Ils préfèrentinvestir des bâtiments comme la Maison deSanté. »… voir article en actualité. <

UPSA, toujoursdans le flou

Le comité d’entreprise d’UPSA qui s’esttenu jeudi n’a pas ragaillardi les troupes,ni même soulagé la migraine persistantequi assaille les représentants du personnel.Lors de cette réunion, à laquelle quelqueshauts représentants de Bristol-MyersSquibb ont participé, de nombreusesquestions sont restées sans réponses.Notamment, celles concernant le départ dunouvel ex-directeur général, Jean-ClaudeBacos. Éviction, départ volontaire ? Lescirconstances de la mise en retrait du cadren’ont pas été éclairées. Arrivé avec uneappréciable réputation, avec le statutd’homme providentiel pour avoir servidans des groupes industriels tels L’Oréal etCoca-Cola, Jean-Claude Bacos devaitsoutenir une partie de la nouvelle stratégiede la marque au trèfle. Ni aurait-il plus destratégie pour cette entreprise clé dudépartement?Pourtant, il existe des pistes que les com-munistes du département essaient de fairevivre au travers de débats, de réunionspubliques et d’informations auprès destravailleurs d’UPSA. Bien sûr, avant tout,les lignes de productions d’UPSA-SASdoivent être remises à neuf (ce que BMSne fait pas…). Les progressistes, PCF 47 entête, ont contacté une spécialiste del’estomac pour réfléchir à une diversi-fication des produits, et pourquoi ne pascréer une production d’alicaments quimixerait la recherche médicale et agricole

Albret

Agenais

Poivron : commencez bien au chaud!Avez-vous déjà tenté un semis de poivron ? C’est le moment. Comme pour lestomates ou l’aubergine, on opère sous abri chauffé (température ambiante del’ordre de 20 °C). On remplit à moitié un bac à semis d’un terreau neuf. On arroseen pluie fine et on égalise. On remplit à nouveau avec le terreau sec et on égalise.Le fond est donc humide. Si l’on arrose juste après le semis, les graines peuventglisser au fond du bac. On tire un trait de 2 cm sur lequel on sème clair les graines.On les couvre de terreau mais, cette fois-ci, bien tamisé, donc très fin. On plombelégèrement à la planchette et on couvre d’une plaque de verre. On laisse le bac àla lumière et on attend environ huit jours pour voir apparaître les premièresplantules. On repiquera quinze jours plus tard en godets individuels avant deplanter en terre dans la seconde quinzaine d’avril. Après le premier repiquage,placez sous serre froide pour éviter que les plants ne filent.Hortensia : la bonne taille quand il faut!

Les sujets appelés couramment hortensias sont des Hydrangea macrophylia. Qu’ilsportent des têtes globuleuses ou plates, il faut les tailler au printemps. On attendla fin avril, voire début mai, car on craint des gelées tardives fortes. Ailleurs, onlibère les arbustes dès le mois de mars. Deux gestes sont à pratiquer,d‘abord supprimer toutes les fleurs fanées laissées sur tige en coupant 2 à 3 cmau-dessus de la première paire de bourgeons située sous la fleur ; ensuite rabattreau ras du sol les tiges plus vieilles pour aérer le bouquet de tiges, faciliter lacroissance des plus jeunes, aider l’émergence de nouvelles. Si vous réduisez lalongueur des tiges, vous n’aurez pas de fleurs car ces hortencias fleurissent sur lebois d’un an, c’est-à-dire à partir du segment de rameau ayant poussé l’an dernier.Si vous pratiquez cette taille chaque année vous aurez peu de tiges à supprimer.On peut aussi aérer l’arbuste qu’un an sur deux, en fonction de sa vigueur. Unarrosage copieux aidera le réveil des sujets plantés depuis moins de deux ans.

Buis : plantez-le en avril !Comme tous les persistants, le buis est à planter de préférence en avril (etseptembre). Il faut baigner la motte dans une bassine d’eau pour bien l’imbiberau cœur, juste avant de la mettre en terre. Le trou de plantation est deux fois pluslarge et profond que la motte. Apportez un bon compost pour faciliter la reprise.Arrosez copieusement et régulièrement notamment durant le premier été.<

cultureLe livre de Pierre Laurent, intitulé 99 % sort en librairie le 7 avril. Le livre part de l'étude d'Oxfam international publiée débutjanvier sur les inégalités mondiales et notamment le chiffre« bombe » : les 1 % les plus riches de la planète détiennent plusde richesses que les 99 % restants.Il a deux ambitions essentielles : faire la pédagogie du systèmecapitaliste qui permet aux 1 % d'imposer leur loi et démontrerque les 99 % (et notamment les Français) peuvent reprendre lamain sur le cours de l'histoire. Contrairement à tous les livrespolitiques du moment, il dit "nous" (et non "je") et porte sur lebesoin d'unité et de réinvestissement populaire dans la politique.On y retrouve des éléments d'analyse, de projet, la question del'engagement, de la France et du PCF. Contrairement à ce qu'ona pu lire dans certains médias, les questions soulevées vont au-delà de 2017!Destiné au grand public, 99 % est un atout pour la batailleidéologique. Il met en cause les idées reçues et on peut direqu'il tombe bien dans cette période de mouvement social contrela loi El Khomri !C'est l'outil idéal pour aller au contact des citoyens. Cela peutaussi être un outil de formation pour les nouveaux adhérents.C'est un livre à lire, mais aussi à offrir aux personnes qui,proches des communistes, se questionnent peut-être sur lapossibilité de s'engager au parti.Son prix de vente en librairie est de 9,80 eurosUn petit film "teaser" annonçant la sortie sera diffusé sur lesréseaux sociaux dès lundi.<

Unlivre à lireet à offrirUn

livre à lireet à offrir

8