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/press.mhi www.maroc-hebdo.com PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME ! INDICE DE SÉCURITÉ SANITAIRE MONDIALE 2021 LE MAROC PARMI LES PAYS LES MOINS PRÉPARÉS POUR FAIRE FACE AUX PANDÉMIES EDITION N°: 306 Du vendredi 10 décembre 2021 Quotidien VERNISSAGE À CASABLANCA D’UNE EXPOSITION COLLECTIVE L’ART AU SERVICE DE LA SOCIÉTÉ LE FAUX PAS DE AOUATIF HAYAR GOUVERNEMENT Le Royaume ne dispose pas d’outils et de moyens suffisants pour faire face efficacement aux pandémies, dont le nouveau coronavirus. Un clignotant rouge à prendre en considération dans le cadre de la stratégie de santé actuelle. La ministre de la Solidarité a finalement renoncé à nommer son mari en tant que directeur de son cabinet. Bien que ce dernier soit reconnu pour sa compétence, l’affaire n’en vient pas moins entacher l’image de l’Exécutif et en particulier du Parti de l’Istiqlal, dont la concernée est issue. Il n’est pas possible d’élaborer des programmes culturels sérieux sans l’engagement et l’implication de tous.. Au P. 02 P. 04 P. 08

Du vendredi 10 décembre 2021 Au Quotidien

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PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

INDICE DE SÉCURITÉ SANITAIRE MONDIALE 2021

LE MAROC PARMI LES PAYS LES MOINS PRÉPARÉS POUR FAIRE FACE AUX PANDÉMIES

EDITION N°: 306Du vendredi 10 décembre 2021

Quotidien

VERNISSAGE À CASABLANCAD’UNE EXPOSITION COLLECTIVE

L’ART AU SERVICEDE LA SOCIÉTÉ

LE FAUX PASDE AOUATIF HAYAR

GOUVERNEMENT

Le Royaume ne dispose pas d’outils et de moyenssuffisants pour faire face efficacement aux pandémies,

dont le nouveau coronavirus. Un clignotantrouge à prendre en considération dans le cadre

de la stratégie de santé actuelle.

La ministre de la Solidarité a finalement renoncéà nommer son mari en tant que directeur de soncabinet. Bien que ce dernier soit reconnu poursa compétence, l’affaire n’en vient pas moinsentacher l’image de l’Exécutif et en particulierdu Parti de l’Istiqlal, dont la concernée est issue.

Il n’est pas possible d’élaborer des programmesculturels sérieux sans l’engagement et l’implication de tous..

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Edition 306 - Du vendredi 10 décembre 2021

Quoiqu’il a réussi à juguler l’im-pact de la pandémie du coro-navirus depuis son apparition, le Royaume reste mal préparé

pour faire face aux pandémies. Ce constat atterrant a été relevé par l’indice de sécurité sanitaire mondiale pour l’année 2021, publié mercredi 9 décembre 2021. Il en ressort que le Maroc fait partie des pays les moins préparés à faire face aux épidé-mies, y compris celle du nouveau coronavirus émergent (Covid-19). Le Maroc est ainsi clas-sé au 108e rang mondial sur 195 pays, avec un total de 33,6 points sur 100. Il perd deux places par rapport au classement de l’année

dernière. Dans le détail, le Royaume arrive à la 86e place mondiale par rapport à la préven-tion de l’émergence ou du déclenchement de pathogènes (29,3 points) et à la 86e place (30,8 pts) en rapport avec un système de santé so-lide et capable de traiter les malades et proté-ger les agents de santé. Le pays est aussi 110e pour la détection précoce et signalement des épidémies de préoccupation internationale possible, 115e pour le sous-indice de réponse rapide et atténuation de la propagation d’une épidémie, 169e pour les engagements pour améliorer les capacités nationales, les plans de financement pour combler les lacunes et le respect des normes mondiales et 110e pour l’environnement à risque global et vulnérabili-té du pays aux menaces biologiques.

(3e), le Canada (4e), la Thaïlande (5e), la Slové-nie (6e), la Grande-Bretagne (7e), l’Allemagne (8e), la Corée du Sud (9e), la Suède (10e). En bas du classement, on retrouve la Syrie à la 192e place, suivie de la Corée du Nord, du Yémen et de la Somalie. L’écrasante majorité des pays qui ont une capacité faible pour répondre à une crise sanitaire sont situés en Afrique. Par rapport à nombre de critères de l’indice mon-dial de sécurité sanitaire, le Maroc n’arrive pas en tête du classement des pays africains mais il devance au moins ses voisins maghré-bins. La position actuelle du Maroc devra être perçue comme un clignotant rouge à prendre en considération dans le cadre de la stratégie de santé actuelle afin de prévoir une riposte beaucoup plus organisée face à de nouvelles menaces sanitaires l

Cette deuxième édition de l’indice a été réa-lisée, entre autres, par l’université de Johns Hopkins et John Hopkins Center for Health Se-curity de la Bloomberg School of Public Health ainsi que le magazine The Economist.Les auteurs du rapport ont choisi pour établir le classement les critères de la prévention, de la détection, du signalement rapide, de la ri-poste, des systèmes de santé, du respect des normes internationales et l’environnement de risque dans chacun des 195 pays ayant fait l’objet de ce rapport.

Prévoir une riposte Au niveau mondial, les États-Unis d’Amérique arrivent en tête avec un score de 75,9. Suivis de l’Australie à la deuxième place, la Finlande

LE MAROC PARMI LES PAYS LES MOINS PRÉPARÉS POUR FAIRE FACE AUX PANDÉMIES

INDICE DE SÉCURITÉ SANITAIRE MONDIALE 2021

Le Royaume ne dispose pas d’outils et de moyens suffisants pour faire face efficacementaux pandémies, dont le nouveau coronavirus. Un clignotant rouge à prendre en considération

dans le cadre de la stratégie de santé actuelle.

LE PAYS EST AUSSI 110E POUR LA DÉTECTION PRÉCOCEET SIGNALEMENT DES ÉPIDÉMIES DE PRÉOCCUPATION

INTERNATIONALE POSSIBLE.

Marouane KABBAJ

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Edition 306 - Du vendredi 10 décembre 2021

L’INDEMNITÉ DE LA CNSS PROLONGÉE

CESE

TOURISME

Le Conseil du gouvernement, réuni jeudi 9 décembre 2021 à Rabat sous la présidence du Chef

de gouvernement, Aziz Akhannouch, a adopté un projet de décret édictant des mesures exceptionnelles au profit des employeurs affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), leurs salariés déclarés ainsi que certaines catégories de travailleurs indépendants

et de personnes non-salariés assurées auprès de la caisse, touchées par les répercussions de la prorogation du Covid-19 en ce qui concerne le secteur touristique. Présenté par le ministre délégué chargé du Budget, Faouzi Lakjaa, ce projet de décret intervient dans le cadre de la poursuite des efforts du gouvernement visant à soutenir les secteurs impactés par la pandémie du Covid-19, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue du Conseil. Ce projet de décret a pour objectif l’octroi de l’indemnité pour une période supplémentaire allant du premier septembre au 31 décembre 2021, au profit des salariés et stagiaires en formation pour insertion, déclarés

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) lancera en 2022 une plateforme participative

pour recueillir les avis, suggestions et recommandations des citoyens marocain sur différentes thématiques. C’est ce qu’a annoncé récemment son président, Ahmed Reda Chami, lors de sa présentation du budget sectoriel de l’institution pour l’année prochaine devant les deux chambres du Parlement. D’après lui, ce portail numérique baptisé «Je participe», «permettra aussi au Conseil d’être à l’écoute des besoins, attentes et aspirations du citoyen et de les prendre en considération dans l’élaboration de son programme d’action annuel». Ce projet inclusif a été surtout motivé par l’important trafic constaté sur le site internet du CESE, précise-t-il. Ses pages et comptes sur les réseaux sociaux affichent d’importantes

statistiques avec plus de 110.000 abonnés sur Facebook, plus de 130.000 sur Twitter et 4.692 sur LinkedIn. Lors de son passage dans l’hémicyle, M. Chami a même déclaré que le premier sujet qui sera ouvert au débat public sur la nouvelle plateforme portera sur «le harcèlement sexuel dans le milieu universitaire». D’autres sujets comme «la prise en charge des patients dans le système des urgences médicales» ou «la réforme du système d’octroi des licences d’exploitation des ressources naturelles» figurent aussi au menu des discussions. Il a également indiqué que le Conseil prévoit de révéler, avant fin 2021, les résultats des travaux qu’il a menés dans le cadre d’auto-saisines, notamment sur l’économie du sport, la réforme des services publics en lien avec le développement territorial, l’aménagement urbain durable du littoral marocain, la

UNE PLATEFORME POUR RECUEILLIR LES AVIS DES MAROCAINS

valorisation du capital humain dans les secteurs public et privé, ou encore le transfert de compétences et de savoirs au sein des institutions. Le CESE travaille également sur un sujet lié à la santé mentale au Maroc, après une saisine du Chef du gouvernement, indique-t-il l

Ahmed Reda Chami.

E.S

auprès de la CNSS au titre du mois de février 2020 par les employeurs exerçant dans certains sous-secteurs relevant du tourisme et au profit des guides touristiques, y compris ceux qui n’ont pas bénéficié de cette indemnité, sous réserve de la régularisation de leur situation et le renouvellement de leurs documents du travail avant le 31 décembre 2021, a-t-il fait savoir. Ces sous-secteurs comprennent les établissements d’hébergement touristique classés, les agences de voyages autorisées par l’autorité gouvernementale chargée du tourisme et les opérateurs du transport touristique autorisés par l’autorité gouvernementale chargée du transport et les entreprises de sous-traitance liées par contrat avec les employeurs dans les sous-secteurs susmentionnés, signé avant fin février 2020, a ajouté M. Baïtas l

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Edition 306 - Du vendredi 10 décembre 2021

Certes, personne ne viendra remettre en cause la com-pétence d’El M’Kaddem Kheddioui, que l’on connaît

notamment pour être le vice-président de l’Université Hassan-II de la ville de Casablan-ca, dont il a la charge du partenariat, de la coopération et du développement. Mais le fait qu’il se soit retrouvé directeur de cabinet de son épouse, la ministre de la Soli-darité, de l’Insertion sociale et de la Famille -et ancienne présidente, soit dit en passant, de l’Université Hassan-II-, Aouatif Hayar, a été plus que contestable, en ce sens qu’elle donne au gouvernement Aziz Akhannouch l’image d’un gouvernement népotiste, et rien de plus légitime que d’avoir vu une le-vée de boucliers venir s’y opposer. Finalement, Mme Hayar a également renon-cé, sous la pression, à nommer son mari en

rection istiqlalienne elle-même? Au cours d’une intervention en date du mer-credi 8 décembre 2021 sur l’émission Confi-dences de presse de la chaîne 2M, le secré-taire général du PI, Nizar Baraka, a, certes, pris la défense de la concernée, insistant qu’elle avait bel et bien le droit de s’atta-cher les services de qui bon lui semble au sein de son cabinet du moment qu’il avait les épaules assez larges pour assurer ses fonctions -ce sur quoi il n’a bien sûr, dans le fond, pas tout-à-fait tort. Mais la gêne semblait tout de même palpable chez lui. Pour le PI en particulier, qui a souvent fait l’objet par le passé d’ac-cusations de favoritisme familial -M. Bara-ka n’est lui-même autre que le petit-fils du fondateur du parti, à savoir Allal El Fassi-, l’affaire tombe, en tout cas, mal et vient

plomber les efforts qu’il réalise depuis une demi-décennie pour que son offre politique soit perçue comme crédible par les citoyens. Et pour en rester au département de la So-lidarité, une nouvelle controverse pourrait bel et bien encore éclater dans le futur, dans la mesure où d’aucuns s’attendent que cer-tains de ses principaux responsables, dont le futur secrétaire général, soient nommés au sein du PI, et ce en faisant passer au second plan le critère de compétence sur lequel les partis de la majorité insistent depuis qu’ils se sont coalisés fin septembre 2021 l

tant que conseiller, alternative qu’elle avait trouvée pour le maintenir dans son cercle proche. Ce qui fait que M. El Kheddioui n’a désormais plus aucune relation avec le mi-nistère de la Solidarité.

Nouvelle controverseMais la question demeure: pourquoi en être à la base arrivé là? Politique, dans la mesure où elle est depuis belle lurette en-cartée au Parti de l’Istiqlal (PI), et non pas technocrate comme le sont nombre de ses collègues au sein de l’Exécutif, Mme Hayar ne pouvait-elle vraiment pas voir la contro-verse venir? Et que dire par ailleurs de la di-

LE FAUX PAS DE AOUATIF HAYARGOUVERNEMENT

La ministre de la Solidarité a finalement renoncé à nommer son mari en tant que directeur de son cabinet. Bien que ce dernier soit reconnu pour sa compétence, l’affaire n’en vient pas moins entacher

l’image de l’Exécutif et en particulier du Parti de l’Istiqlal, dont la concernée est issue.

MME HAYAR A ÉGALEMENT RENONCÉ À NOMMER SON MARIEN TANT QUE CONSEILLER, ALTERNATIVE QU’ELLE AVAIT TROUVÉE

POUR LE MAINTENIR DANS SON CERCLE PROCHE.

W. EL BOUZDAINI

Aouatif Hayar,ministre de la Solidarité,

de l’Insertion socialeet de la Famille.

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Edition 306 - Du vendredi 10 décembre 2021

L’administration pénitentiaire marocaine et sa consœur eu-ropéenne amorcent un jume-lage institutionnel dont le bi-

lan final a été présenté lors d’une conférence de presse, jeudi 9 décembre 2021 au siège de la délégation européenne à Rabat. Le secrétaire général de la Délégation géné-rale de l’administration pénitentiaire, Younes Jabrane, et Jean-Christophe Filori, chef de la Coopération de l’UE au Maroc, ont présidé cette conférence, faisant savoir que ce pro-jet, qui s’inscrit dans le cadre du processus de convergence réglementaire vers l’acquis communautaire et les standards internatio-naux (règles pénitentiaires européennes, règles Nelson Mandela…), avait pour but de s’inspirer des meilleures pratiques euro-péennes en matière de formation et de gou-vernance pénitentiaire.

sionnelles, également finalisé, ainsi que la formation des formateurs du Centre national de formation des cadres ont permis de pour-suivre la professionnalisation des agents pé-nitentiaires sur des bases claires et normées. Malgré toutes les difficultés liées aux me-sures sanitaires, presque tous les objectifs ont été atteints.

Pratiques professionnellesLe ministère français de la Justice, partenaire de ce jumelage, accompagné par le Service Public Fédéral Justice belge et le ministère italien de la Justice, ont mobilisé au final, au Maroc, une cinquantaine d’experts euro-péens issus de différents corps et organismes de ces 3 Etats membres de l’UE, notamment: directions de l’administration pénitentiaire (directions régionales, écoles de formation pénitentiaire et établissements péniten-tiaires), dans l’objectif de contribuer au ren-forcement des capacités institutionnelles de la DGAPR.D’une durée de 33 mois (juin 2018-décembre 2021 avec une suspension de 9 mois), ce jumelage financé par l’Union européenne à hauteur de 1,5 million d’euros et piloté par l’opérateur Expertise France, a été géré avec l’appui de la direction du Trésor et des Finances Extérieures -cellule d’accompagne-ment du Programme Réussir le Statut Avan-cé- relevant du ministère de l’Économie et des Finances.Ladite conférence de clôture a eu lieu en vi-sioconférence en présence des acteurs maro-cains et européens impliqués dans ce jume-lage, mais aussi de partenaires nationaux et internationaux investis dans le champ péni-tentiaire l

Cet évènement était l’occasion de dresser un bilan très favorable des résultats at-teints. Ainsi, 643 hauts cadres marocains ont participé à des formations et 42 autres ont conduit des missions d’étude en Europe, alors que l’administration pénitentiaire ma-rocaine s’est dotée d’un référentiel métiers/compétences/formations actant un socle de modernisation de son administration très prometteur.Les fiches de poste en établissement péni-tentiaire, le référentiel des pratiques profes-

JUMELAGE ENTRE LES ADMINISTRATIONS PÉNITENTIAIRES MAROCAINE ET EUROPÉENNE

RAPPROCHEMENT

643 hauts cadres marocains ont participé à des formations et 42 autres ont conduit des missions d’étude en Europe, alors que l’administration pénitentiaire marocaine s’est dotée d’un référentiel actant un socle de modernisation très prometteur.

MALGRÉ TOUTES LES DIFFICULTÉS LIÉES AUX ME-

SURES SANITAIRES, PRESQUE TOUS LES OBJECTIFS ONT ÉTÉ

ATTEINTS.

A.AMOURAG

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Edition 306 - Du vendredi 10 décembre 2021

Le Maroc constitue un pays pivot pour la croissance de l’es-pace euro-méditerranéen, a af-firmé, jeudi 9 décembre 2021,

à Rome, le président de la Confédération italienne des fédérations autonomes (CIFA Italia), Andrea Cafà.Le partenariat entre l’UE et le Maroc, fondé sur «la confiance et le respect mu-tuel», apporte une «valeur ajoutée non seulement à l’Europe mais également à l’ensemble du Maghreb», a indiqué M. Cafà, dans un entretien à la revue ita-lienne Interris.«La création d’un espace euro-méditer-ranéen est dans l’intérêt commun de l’Europe et de l’ensemble du continent africain», a-t-il relevé, notant que «l’UE a une grande responsabilité dans la réali-sation de cet objectif».

bilatérales et leur détermination à pour-suivre la coopération pour atteindre les objectifs communs de croissance et de développement durables». En effet, si le projet de l’espace eu-ro-méditerranéen est tant important, il devient, alors, urgent de faire preuve d’une ferme volonté politique afin de contribuer à la stabilité de la région dans un contexte marqué par les transforma-tions profondes et complexes.

Transformations technologiquesD’ailleurs, Le Maroc ne ménage aucun effort pour traduire dans les faits l’ob-jectif de renforcer la stabilité au niveau africain. Car les défis auxquels doivent faire face le continent et plus particu-lièrement le pourtour euro-méditer-ranéen, sont énormes et complexes. Outre le terrorisme, le crime organisé et

l’extrémisme, il est essentiel de prendre en considération d’autres défis liés aux effets des changements climatiques et aux impacts des transformations techno-logiques sur les sociétés et la structure de l’économie. D’où l’intérêt de changer les mécanismes du projet d’intégration euro-méditerranéen, adopter des ap-proches différentes, développer l’écono-mie et à accélérer l’investissement en vue de contribuer à la stabilité l

Il a estimé que chaque pays de l’UE est appelé à apporter sa propre contribu-tion pour soutenir ce projet, se félicitant du rôle régional du Royaume, qui a fait preuve de «solidité et de stabilité écono-miques, politiques et sociales».«Le Maroc a toujours œuvré pour ren-forcer son partenariat stratégique avec l’Europe», a souligné le responsable italien, se félicitant de la dernière dé-claration commune dans laquelle Rabat et Bruxelles «réaffirment leurs relations

UNE INTÉGRATION RÉFLÉCHIE POUR FAIRE FACE AUX DÉFIS COMMUNS

L’ESPACE EURO-MÉDITERRANÉEN

Le partenariat entre l’UE et le Maroc, fondé sur la confiance et le respect mutuel, apporte une valeur ajoutée, non seulement à l’Europe, mais également à l’ensemble du Maghreb.

“LA CRÉATION D’UN ESPACE EURO-MÉDITERRANÉEN EST DANS L’INTÉRÊT COMMUN DE L’EUROPE ET DE

L’ENSEMBLE DU CONTINENT AFRICAIN.”

Seddik MOUAFFAK

Andrea Cafà.

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Edition 306 - Du vendredi 10 décembre 2021

L a Confédération générale des entre-prises du Maroc (CGEM) a organisé, le jeudi 9 décembre 2021, la cérémonie

de remise des trophées du Label de Respon-sabilité Sociétale des Entreprises (RSE) à 28 entreprises opérant dans différents secteurs, en reconnaissance de leur engagement en la matière. Après avoir félicité les entreprises primées, le président de la CGEM, Chakib Alj, a souligné que la Confédération «promeut, depuis 2006, la RSE, à la fois en tant que dé-marche porteuse de nouvelles façons d’organi-ser l’entreprise et de dynamiser sa relation avec la société au sens large, mais aussi en tant que modèle pour transformer positivement les relations entre l’entreprise et ses différentes parties prenantes, au service d’un développe-ment socio-économique harmonieux, inclusif et fondé sur le respect de la règle de droit». Il a également rappelé que «la CGEM a été l’une des premières organisations patronales à l’échelle mondiale à formaliser un code de responsabilité sociétale précis, complet et de portée internationale».Au total, 108 entreprises ont bénéficié du Label RSE de la CGEM, dont un tiers de PME et 30% d’entreprises cotées, à la suite d’une évaluation de leurs pratiques relatives aux neuf

domaines d’actions constituant la Charte RSE de la Confédération, en conformité avec les objectifs universels de responsabilité sociétale et de développement durable. Ce label permet aux entreprises bénéficiaires d’améliorer leur compétitivité et leur accès aux marchés, de fédérer leurs équipes et de renforcer leur cohésion et leur efficience afin de répondre aux attentes de toutes leurs parties prenantes.Les entreprises qui ont reçu la première attribu-tion du label RSE sont: Holding Al Omrane, CAT Assurance & Réassurance, Label’Vie, la Société de Gestion de la Loterie Nationale (SGLN), SOMIFER, la Société Royale d’Encouragement du Cheval (SOREC) et Vivo Energy Maroc. Les entreprises qui ont renouvelé leur label sont: La Bourse de Casablanca, EMS Chrono-post Maroc, Eramedic, Hightech Payment Sys-tems, les Eaux Minérales d’Oulmès, Maroclear, Safran EPM, Salam Gaz, la Société d’Aménage-ment de Zenata, Tanger Med Port Authority, Taqa Morocco, Tragem, la Compagnie de Tifnout Tighanimine, la Compagnie Minière de Guemassa, Samine, Techsub, Phone Academy, Phone Active, Phone Assistance, Phone Out-sourcing et Phone Serviplus l

LA CGEM DISTINGUE 28 ENTREPRISES

CAMPAGNE MONDIALEL’OCP S’ACTIVE CONTRELES VIOLENCES BASÉES SUR LE GENRE

Le groupe OCP-Site de Safi participe à la campagne mondiale d’activisme contre les

violences basées sur le genre en illuminant en orange son château d’eau et ce, jusqu’au 10 décembre 2021. Ce château d’eau est situé au cœur de Ma-roc Chimie, un édifice national emblématique construit en 1965 et chargé de la production de différents produits dérivés du phosphate. Cette action marque ainsi, l’engagement du groupe OCP en faveur de l’éradication des violences à l’égard des femmes et des filles, indique un communiqué du groupe OCP-Site de Safi. Les façades du campus de l’Univer-sité Mohammed VI Polytech-nique (UM6P) à Benguérir et ses campus annexes à Rabat et à Laâyoune, sont également illuminées en orange pour la circonstance l

M. A. HAFIDI

RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES

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Une exposition collective a été ouverte, mercredi 8 dé-cembre 2021, à Casablanca sous le signe «l’art au ser-

vice de la société» avec la participation d’environ 85 artistes. L’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 22 décembre, est organisée à la médiathèque de la fondation de la Mosquée Hassan II à l’initiative de l’association «Insaf» sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication.Dans une intervention lue en son nom, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a souligné que cette exposition marque une nouvelle page

de l’engagement du ministère au ser-vice de l’art et la solidarité, exprimant sa gratitude aux artistes qui ont contri-bué avec leurs œuvres au profit de l’ex-position dont les revenus seront consa-crés au financement des programmes et des initiatives de l’association Insaf qui œuvre au service des enfants et des femmes en situation de vulnérabilité.Le ministère s’emploie à mettre l’édu-cation culturelle et artistique au centre de cet engagement, a indiqué M. Ben-said dans cette intervention lue en son nom par le directeur des arts au dépar-

tive et solidaire. Cette noble action de solidarité permettra à l’association de poursuivre ses programmes en vue de protéger les droits des femmes et des enfants, a affirmé la présidente de l’as-sociation Insaf.De son côté, le plasticien et membre du comité d’organisation de cette ma-nifestation, Abderrahman Ouardan, a souligné qu’en dépit des conditions dif-ficiles dues à l’arrêt des manifestations artistiques à cause de l’épidémie du Coronavirus, les artistes ont fait preuve d’une grande générosité pour aider les enfants et les femmes en situation dif-ficile.La plasticienne Ahlam Lemseffer a, pour sa part, exprimé sa grande joie de participer à cette exposition artistique solidaire, notant qu’un grand nombre d’artistes ont répondu favorablement à l’invitation l

tement de la Culture, Mohamed Benya-coub, ajoutant qu’«il n’est pas possible d’élaborer des programmes culturels sérieux sans l’engagement et l’implica-tion de tous».

Noble actionM. Bensaid a, en outre, indiqué que cette exposition reflète «notre ambi-tion commune de faire face aux diffi-cultés rencontrées dans ces conditions difficiles».La présidente de l’association Insaf, Meriem Othmani, a, pour sa part, ex-primé ses remerciements aux artistes qui ont généreusement offert leurs œuvres au profit de cette action carita-

L’ART AU SERVICE DE LA SOCIÉTÉVERNISSAGE À CASABLANCA D’UNE EXPOSITION COLLECTIVE

Il n’est pas possible d’élaborer des programmes culturels sérieux sansl’engagement et l’implication de tous..

CETTE ACTION DE SOLIDARITÉ PERMETTRAÀ L’ASSOCIATION DE POURSUIVRE SES PROGRAMMES EN VUE

DE PROTÉGER LES DROITS DES FEMMES ET DES ENFANTS. Seddik MOUAFFAK

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DIALOGUE INTERRELIGIEUX :5ÈME ÉDITION DU FESTIVAL INTERNATION-AL DE MARRAKECH POUR L’ÉCHANGE DES CULTURES La cinquième édition du Festival international de Marrakech pour l’échange des cultures se tiendra du 25 au 27 septembre 2022 au Palais des Congrès de Marrakech sous le slogan : «La diplomatie spirituelle sous l’Emirat des fidèles, Sa Majesté le Roi Mohammed VI». Cette édition sera l’occasion de consacrer les valeurs de tolérance et de dialogue entre les différentes civilisations et religions, comme l’a affirmé à Marrakech, le président de l’Association Moulay Ali Cherif pour la Culture, le Patrimoine et le Développement et directeur du festival, Mohamed Alaoui. M. Alaoui ajoute qu’il est plus que jamais nécessaire aujourd’hui de promouvoir un dialogue constructif entre les peuples et les civilisations, de consolider la compréhension et la communication entre les peuples à l’ère de la mondialisation et de confronter les idées noires. Il a appelé dans ce sens toutes les parties prenantes, y compris les politiciens, les universitaires, les ONG, les organisations internationales et les médias, à travailler ensemble pour développer des mécanismes pratiques capables de faciliter la coexistence et de diffuser les valeurs de tolérance. Cette session accueillera également des personnalités diplomatiques, culturelles, artistiques et religieuses et des célébrités mondiales, et le programme du festival présentera diverses activités culturelles et artistiques et des colloques scientifiques auxquels participeront des chercheurs spécialisés dans le dialogue interreligieux et interculturel de différents pays du monde.

U n cycle du cinéma marocain a été inauguré, jeudi 9 décembre 2021, à Bue-nos Aires, en mettant à l’honneur cinq longs-métrages. Les films au pro-gramme sont «Adios Carmen», de Mohamed Amin Benamraoui; «Sotto Voce», de Kamal Kamal; «Traitors», de Sean Gulette; «Death for Sale», de

Faouzi Bensaidi; et «The Unknown Saint», de Alaa Eddine El Jem. Les longs-métrages seront disponibles du 9 au 22 décembre sur une plateforme culturelle de la capitale argentine à l’adresse suivante: vivamoscultura.buenosaires.gob.ar.Organisé par l’ambassade du Maroc en Argentine, le cycle du cinéma marocain béné-ficie de la collaboration de l’association de promotion de la diversité culturelle Ciné Fertil, qui organise depuis une dizaine d’années le festival international du cinéma latino-arabe à Buenos Aires. En lançant ce cycle cinématographique, l’ambassadeur du Maroc en Argentine, Yassir Fares, a mis en exergue le développement qu’a connu le secteur du cinéma au Maroc au cours des dernières années, avec une production prolifique et une projection internationale saluée par de grands cinéastes.M. Fares a fait savoir que le cinéma marocain a été un témoin privilégié des change-ments politiques, sociaux et culturels depuis les années 60, avec un souci constant d’exprimer l’identité marocaine, son authenticité et sa grande richesse. Avec le temps, le Maroc est devenu une destination attractive des grandes productions ciné-matographiques grâce à la diversité de ses paysages naturels et la richesse de son pa-trimoine culturel. Le diplomate marocain a cité à ce propos la région de Ouarzazate, devenue une sorte de Hollywood du désert qui a abrité les tournages de productions de renommée internationale. L’ambassadeur du Maroc a mis en avant également les nombreux festivals de cinéma organisés au Maroc, qui ont donné une forte impul-sion à la culture cinématographique. Les films choisis dans le cadre de l’actuel cycle du cinéma marocain à Buenos Aires sont un petit échantillon de cette production cinématographique marocaine riche et diversifiée qui raconte la réalité d’un pays ancestral. Le lancement de ce cycle du cinéma a eu lieu en présence de plusieurs ambassadeurs accrédités à Buenos Aires, de hauts responsables argentins, de professionnels de l’industrie cinématographique d’Argentine, d’acteurs culturels et d’hommes des médias l

LE MAROC FAIT SA PROMOTION GRÂCE AU CINÉMA

A.A.

ARGENTINE

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