D’UNE RIVE À L’AUTRE P. 2 et 15 RENCONTRE P. 5 … · Père Olivier de Scitivaux et Marie-Christiane Guénon (Cléry), Jean-Philippe Gabelotaud ... Bernard Rouilly • Publicité

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DOSSIER

La fête

SPIRITUALITÉDes fêtes païennesaux fêtes chrétiennesp. 13

■ D’UNE RIVE À L’AUTRE P. 2 et 15Les infos de l’été et l’agenda

■ RENCONTRE P. 5Avec Isabelle, 10 ansà l’aumônerie Képhas

■ NATURE P. 11Les Jardins de Roquelinet le Conservatoire d’Ilex

Vent d’OuestNO85 ❚ JUIN 2017 ❙ 2 E

JOURNAL DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE • ARDON - BUCY-SAINT-LIPHARD - CHAINGY - CLÉRY-SAINT-ANDRÉ – DRY - INGRÉ - JOUY-LE-POTIER - LA CHAPELLE SAINT-MESMIN - LIGNY-LE-RIBAULT - MAREAU-AUX-PRÉS –

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D ’ U N E R I V E À L’ A U T R E

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D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R E N G A G É S P I R I T U A L I T É I N F O S P R A T I Q U E S C A R N E T P R I È R E

Journal catholique des paroisses des secteurs ouest d’Orléans et Cléry-Portes de Sologne • Rédaction et administration : “ Association Les Quatre Vents ” - 25, rue du Parc - 45 380 La Chapelle-Saint-Mesmin • directeur de la publication : Marie-Denise Pellé • Comité de rédaction : Père Olivier de Scitivaux et Marie-Christiane Guénon (Cléry), Jean-Philippe Gabelotaud (Saint-Ay), Andrée Javoy et Denise Faucheux (Mareau-aux-Prés), Marie-Denise Pellé (Ormes).• Responsable de la distribution : Bernard Rouilly • Publicité : Bayard Service Édition Centre - Ouest • rue du Pré Long - BP 97 257 - 35 772 Vern-sur-Seiche Cedex - Tél. 02 99 77 36 36 • Édition et mise en page : Bayard Service Édition Centre - Ouest. Secrétaire de rédaction : Jean-Noël Desoulle. • Impression : Chevillon imprimeur - Sens (89) - Tél. 03 86 65 04 78 • Tirage : 24 600 exemplaires • ISSN : 1269-5696 • Dépôt légal : à parution.Vent d’Ouest est distribué gratuitement dans les Communes du doyenné ouest d’Orléans et du groupement de Cléry. Pour aider au développement du journal : CCP “Les 4 Vents du Secteur Ouest” - 3059-99Y La Source (avec mention Vent d’Ouest). N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions, en vous adressant aux personnes du Comité de rédaction, ou en écrivant à l’Association des Quatre Vents (Courrier des lecteurs de Vent d’Ouest), adresse ci-dessus, ou par e-mail : [email protected] ou [email protected]

ÉditorialLa fête nourrit notre espérance

Dans notre monde qui évolue, la fête garde tout son statut et continue à rythmer la vie des hommes.Le monde de la Bible reflète un

monde agraire : de nombreuses fêtes sont mentionnées suivant les mois et les saisons, les semailles et les récoltes. En regardant plus largement le monde qui nous entoure, on pourrait faire de la fête une caractéris-tique du genre humain et de ses différentes composantes.Fête des voisins, commémoration des ser-vices rendus, perspective des vacances, temps de dépaysement et de fêtes locales, fêtes familiales dont les étapes de la vie chrétienne servent souvent de support pour resserrer les liens familiaux. Cependant, nous ne célébrons pas nos fêtes à jet continu. Elles sont espacées afin d’être mieux appré-ciées : la fête se prépare parfois de longue date, comme un mariage. Nos fêtes litur-giques sont précédées d’un temps de pré-paration et même de pénitence.Fête de saint Pierre et saint Paul, ordinations dans les cathédrales, 15 août, fête mariale - anciennement fête de la France - Noël et Pâques, fêtes de la chrétienté, c’est un bon exercice que de préparer et de vivre nos fêtes.Au bout de notre chemin est annoncé le ban-quet des noces éternelles ! Alors rien n’est assez grand, assez beau en ce monde pour anticiper cet événement, et toute fête, petite ou grande, en est la préfiguration et nourrit notre espérance. ■

Père Régis Cuisinet

Missionnaire du Sacré Cœur

Les 60 ans de la Mission OuvrièrePour cet anniversaire, une journée de rencontre, d’échange et de

partage sur le thème du Travail, ouverte à tous, est organisée par les mouvements d’action catholique du Loiret. Au programme : expo-sition, témoignages, repas en commun, ateliers, débat, échange, ani-mation pour les enfants et célébration eucharistique avec l’évêque.Dimanche 15 octobre, de 10 à 17 h, à Sully-sur-Loire, 5, place Maurice-Sully. Renseignements : [email protected] - 06 12 75 33 20.

Le spectacle Son et lumière de Cléry redonne vie aux grands

moments de l’Histoire de France. Cette saison encore, il présentera

la Renaissance, période de rayon-nement extraordinaire pour le Val-de-Loire.

La Renaissance, le Val de Loire éblouissant

Photo de couverture : Les artistes de Cléry raconte au défilé des fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans.

mailto:[email protected]


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D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R D É B A T S P I R I T U A L I T É C A R N E T D É T E N T E - P R A T I Q U E P R I È R E

C’est à Rocamadour, haut lieu de pèlerinage dédié a

la vierge marie, que trente-trois jeunes de l’aumônerie Képhas, accompagnés du père Philippe et de leurs animateurs, se sont rendus pour vivre la semaine sainte.Le thème des 3 “A” (Attention Aux Autres) avait été retenu : prendre soin des autres, oser aller à leur ren-contre mais aussi à celle de saint Amadour et de son histoire. Nous avons partagé un beau moment de fraternité le long du chemin de Saint-Jacques de Compostelle avant de découvrir la Vierge Noire. “Toute marche commence par un pas” a dit Alain, l’un des anima-teurs et nous avons franchi, entre

autres, les 216 marches du grand escalier pour recevoir le sacrement de réconciliation. Avec chants et sourires, nous avons, le Jeudi saint, participé à la Cène célébrée par le père Philippe, et reproduit le lave-ment des pieds.La marche de Gramat à Rocamadour nous a permis d’ad-mirer les paysages du Lot. Divertis par de joyeuses veillées, après avoir écouté des témoignages, nous nous sommes endormis heureux.Un grand merci aux animateurs qui ont su nous motiver malgré la fatigue et merci à Isabelle pour ce beau pèlerinage. Et sur-tout, n’oubliez pas : faire plaisir chaque jour est une fête !

Elise et Claude

À partir de trois ans (âge de l’entrée en école maternelle), l’Église considère

qu’un enfant est en capacité de comprendre ce que l’on accomplit sur et pour lui.Une équipe spécifique accompagne ensemble parents et enfants de moins de 7 ans dans le chemin vers le bap-tême, sacrement célébré dans un esprit communautaire.Pour le secteur ouest, Marlène Chassin, Bernard Lefèvre et Aline Clichy-Ribert sont heureux d’accueillir de nouvelles familles et leur enfant, bien aimé de Dieu.

Pour le secteur ouest, s’adres-ser à Isabelle Compin via [email protected] ou 02 38 43 80 43 (matin).

Cœurs en fête à Rocamadour

Accompagnement des enfants de moins de 7 ans vers leur baptême

Confirmation à CléryLe dimanche 23 avril, dimanche de la Divine Miséricorde, Mgr Blaquart est venu à Cléry pour confirmer Elisa, Domitille, Bénédicte et Léa.

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infos de l’étéSECTEUR OUESTMESSE DU 15 AOÛT, à 10 h 30, à La Canaudière (centre de loisirs d’Ormes, commune de Bucy-Saint-Liphard), suivie d’un repas partagé.Informations pour les messes de l’été et sur le blog des paroisses (voir page 15).

À LA BASLILIQUE DE CLÉRY :• NUIT DE PRIÈRE : associée au Réseau des sanc-tuaires qui prient pour la France, elle restera ouverte toute la nuit du 14 au 15 août. De 20 h 30 à minuit, possibilité de rencontrer un prêtre et de célébrer la réconciliation. Lecture continue de l’Évangile selon saint Matthieu, chants, adoration…• MESSE DU 15 AOÛT à la basique, à 11 h.• PÈLERINAGE ANNUEL, jeudi 8 septembre (procession, messe à 10 h 30, angélus, chape-let et vêpres à 16 h), et dimanche 10 septembre (marches vers la basilique, angélus, chapelet et messe à 15 h 30). Repas sur réservation. Informations : http://notredamedeclery.blogspot.fr.• FESTIVAL MARIAL sur le thème “Marie au pied de la Croix”, tout le mois de septembre.• CONCERTS “Stabat Mater” par le Grand Chœur de Cléry accompagné de l’orchestre du Chapitre, les vendredi 29 septembre et samedi 30 septembre, à 20 h 30. Les choristes intéressés peuvent rejoindre la formation en contactant le 06 29 27 96 13 ou [email protected]

Ils sont tous là : Leo, Lalao, Eline, Lucie, Raphaël, Lisa-Lou, Marion, Loucas, Lilly, Ewen, Nathan, Jade, Enola, Alycia, Lilween.


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Les bulletins météo de nos chaînes de télévision font sou-vent de la Loire la limite entre le nord et le sud de la France.

Mais je dois bien avouer qu’après avoir passé plusieurs années de ma vie sur l’une des rives de la Loire avant de m’établir sur l’autre, je n’y ai pas vu de grande différence…

Lorsqu’on me demande comment les pierres qui ont servi à bâtir la basilique de Cléry sont arrivées jusque-là, je réponds invariable-ment : “Par la Loire”. Cette grande voie d’eau, autrefois navigable, per-mettait en effet aux bateaux de relier entre elles les principales villes éta-blies au long de son cours. Du port du Trépoix, aujourd’hui sur la com-mune de Mareau-aux-Prés, jusqu’au

chantier de la basilique, la distance n’était pas si longue qu’on ne puisse y transférer les blocs de pierre !

Mais à y regarder de plus près, même si aujourd’hui on ne traverse le fleuve royal que sur des ponts, il y eut autrefois d’autres moyens de le franchir. Une voie pavée, encore visible quand l’étiage du fleuve est bas, traverse ainsi la Loire entre Cropet (Saint-Ay) et Fosse-Longue (Mareau-aux-Prés)… Un bac fut même mis en service à la fin du XIXe siècle entre L’Évêché (entre Saint-Ay et Fourneaux) et le vieux bourg de Mareau… Il n’est qu’à regarder les registres paroissiaux anciens pour constater que nombre de familles se sont ainsi unies “en traversant la Loire” ! Certaines sont

toujours bien présentes dans nos communes, elles se reconnaîtront !

Mais les transports modernes, trains, voitures et autres véhicules à moteur, ont fait oublier ces proximités trans-ligériennes… Cependant, depuis plusieurs années, au début du mois de septembre, le pont de Meung-sur-Loire est devenu le lieu d’une fête réunissant les habitants de Cléry, Mareau et Meung. Cette année, ce sera le samedi 2 septembre.

Mais plus encore, dans un même pôle missionnaire, des deux rives de la Loire, nous avons à ré-inventer notre Loire pour qu’elle ne nous sépare pas, mais qu’elle fasse notre unité ! ■

Père Olivier de Scitivaux

La Loire, une frontière ou un trait d’union ?

Il en est de ce fleuve comme souvent d’une route, d’une autoroute ou d’une voie ferrée… Et pourtant, il n’en fut pas toujours ainsi ! Ve

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Gabare fluviale similaire à celles utilisées pour transporter les marchandises et les personnes.

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R E N C O N T R E


Arrivée à Ingré en 2002, à la suite de la mutation de mon mari, nos trois enfants d’âge scolaire

fréquentaient le catéchisme, puis l’aumônerie. Pour accompagner mes enfants, j’ai proposé d’y rendre quelques services.

“J’ai fait confiance”. Ces trois mots résument ces douze années. Confiance réciproque et partagée avec ceux et celles qui m’ont per-mis de mener à bien, du moins je l’espère, cette mission d’Église à laquelle je n’étais pas vraiment pré-parée. L’aide, le soutien et les encou-ragements de Fabrice, mon mari, ont contribué à conduire cette aven-ture humaine où il n’a pas hésité à mettre à profit ses compétences et talents de technicien. Je reconnaîs avoir pris un peu de ces années à mes enfants, même si aujourd’hui ils en tirent une certaine fierté.

L’aumônerie, une belle expérience de fraternité et de foiVenir à l’aumônerie, c’est déjà se sentir accueilli là où l’on se trouve dans son chemin de vie, avec ses questionnements, ses aspirations, mais aussi avec la volonté de créer des liens, d’intégrer un groupe. C’est un laboratoire où il n’y a pas l’objec-tif du résultat mais où écoute, res-pect, bienveillance et tolérance sont maîtres mots. C’est un lieu de ren-contre avec le Christ, de partage de moments forts autour de la Parole de Dieu, une invitation à faire Église.

C’est ce même Christ - celui qui n’ap-pelle pas à Lui des gens capables, mais rend capable celui qu’il appelle - que j’ai rencontré, appris à connaître, à comprendre au cours de ces douze années. Par les prêtres accompagnateurs : Olivier qui m’a aidé à “franchir le pas”, Richard dont la marque a été révélatrice et durable, Sylvestre apportant une culture et un regard nouveaux, maintenant Philippe trouvant le mot juste et la bonne idée au bon moment, et par le père Louis Basseville qui m’a sou-tenue avec bienveillance. Par tous les animateurs et animatrices qui ont su faire preuve d’audace et de compé-tence pour la réalisation de beaux et

grands projets. Par tous les parents qui m’ont encouragée. Et aussi, et surtout, par et avec tous les jeunes qui m’ont permis de m’épanouir pleinement dans cette mission en vivant une expérience humaine, fra-ternelle et chrétienne extraordinaire.

Il est temps pour moi, et surtout pour l’aumônerie, de passer à autre chose. Je n’éprouve aucune lassitude mais de la sérénité, du bonheur et de la satisfaction. Avec celles et ceux qui m’ont précédée et accompagnée, nous avons fait grandir l’aumônerie Képhas. J’ai confiance, d’autres vont prendre le relais. ■

Propos recueillis par MD Pellé

12 ans de confiance réciproque et partagée

Isabelle Fouché, responsable de l’aumônerie Képhas pendant douze ans, arrive au terme de la mission qui lui a été confiée. Pour Vent d’Ouest, elle témoigne avec la modestie qui la caractérise.

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Merci Isabelle pour tout ce que vous avez semé par votre com-pétence et votre gentillesse mais aussi pour transmettre une image d’Église rajeunie. Bon vent (d’Ouest) pour l’orientation que vous allez prendre maintenant.

Une aventure de 12 ans pour Isabelle accompagnée de Fabrice.

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D O S S I E R


LA FÊTEChaque fête est une parenthèse de détente bouleversant les repères habituels du temps, une rupture avec le quotidien. Préparer une fête, c’est faire preuve de motivation et d’organisation. Venir à la fête, c’est accepter de participer à des moments d’humanité, de rencontres, de partage pour communiquer joie et bonne humeur.Fêtes familiales et religieuses, petites fêtes non carillonnées ou grandes fêtes populaires médiatiques, fête du calendrier, beaucoup sont issues de traditions locales.

Ballons et confettis, deux composants pour la réussite d’une fête.

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D O S S I E R


L’été est sans doute la saison la plus favorable pour faire la fête. Le soleil revenu, les vacances, la longueur des

jours, ce sentiment de liberté qui nous enveloppe, tout nous incite à respirer plus profondément, à vivre plus intensément.Faire la fête, oui, quel beau pro-gramme ! Mais quelle fête ? Si elles sont nombreuses, elles sont éga-lement très variées, elles existent dans toutes les langues, dans toutes les cultures. Elles sont de partout et de tous les temps. Elles permettent aussi bien d’oublier les tracas de chaque jour, que de se souvenir du passé. Elles nous offrent l’occa-sion de reprendre des forces, nous redonnent le goût d’affronter les sou-cis quotidiens, nous font retrouver le plaisir de vivre avec les autres. Elles sont un remède souverain contre la morosité et la banalité du monde qui nous entoure et parfois nous lasse.

La fête, moment de vie partagé.La fête peut être simple et intime comme celle de deux amoureux, ou bruyante et exaltée comme le pèlerinage de plusieurs millions de fidèles pour les Journées mondiales

de la jeunesse (JMJ) ou du Hadjj de la Mecque. Entre ces deux extrêmes, un choix presque infini s'offre à nous. Cousinades, kermesses, bro-cantes, fêtes de village, soirées disco…, toutes ont comme point commun de nous faire partager avec des proches, des amis ou même des inconnus, un moment unique de vie.Bien sûr, célébrations ou commémo-rations du temps passé ont parfois perdu un peu de l’enthousiasme de leur jeunesse. Cependant, certaines résistent bien à l’érosion du temps. La fête de la Pâque, instituée il y a environ 3500 ans, régénérée par la Passion du Christ, est toujours célé-brée avec ferveur partout dans le monde.

Savoir s’habiller le cœur.Mais avant de pouvoir “faire la fête”, encore faut-il la préparer et il est arrivé à nombre d’entre nous de vou-loir en organiser une, ou au moins, de participer à l’organisation de l’une d’entre elles. Que ce soit seul (quelle galère !), ou en groupe pour la kermesse de l’école, nous avons ressenti tout ce qu’il faut mettre en œuvre pour y parvenir : temps, idées, patience, déco, musique, et des bras… beaucoup de bras. Mais préparer c’est déjà, malgré la fatigue, un merveilleux moment de partage. Si nous avons souvent rencontré le succès escompté, récompense de nos efforts, il est parfois advenu

que cela ne marche pas, que la fête ne prenne pas. Pourquoi ? Peut-être manquait-il la motivation, l’attente joyeuse, la préparation du cœur et de l’esprit des invités. Comme le disait si joliment le renard du Petit Prince, avant la rencontre attendue, il faut s’y préparer, il faut “s’habiller le cœur”. Ainsi, tous pourront vrai-ment “participer à la fête”.

Faisons la fête, pas la tête !Oui ! Prenons part aux fêtes aux-quelles nous sommes invités. Sans doute pas à celles qui sont folie et déraison mais à celles qui sont joie de vivre ensemble. Elles créent ce lien social sans lequel la solitude et le repli sur soi nous enferment. Elles renforcent les amitiés existantes. Elles ouvrent un regard bienveillant sur les autres. Elles nous font décou-vrir qu’en chacun il y a des richesses insoupçonnées.Alors, si notre vie est partage et ami-tié, chaque jour pourra devenir une fête à laquelle la Bible elle-même nous invite souvent. À des noces, bien sûr, comme au banquet de Cana, mais surtout à la plus belle de toutes, celle à laquelle le Seigneur convie tous les hommes. Le Festin qui rassemblera dans le Royaume les enfants des Béatitudes, pour la Vie Éternelle. ■

Jean-Philippe Gabelotaud

Bienvenue à tous, la fête commence !Qu’elles soient profanes ou religieuses, les fêtes se succèdent. Elles rythment l’année comme une respiration, de grandes bouffées d’un air nouveau, vivifiant, un peu grisant. Folles ou sages, à nous de choisir et de savoir en profiter.

■“SI NOTRE VIE EST PARTAGE ET AMITIÉ, CHAQUE JOUR POURRA DEVENIR UNE FÊTE”. ■

Aux JMJ, joie et ferveur riment avec fête

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D O S S I E R

D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R E N G A G É S P I R I T U A L I T É I N F O S P R A T I Q U E S C A R N E T P R I È R E ■

Aujourd’hui, le marché du tourisme pèse lourd dans le budget mondial. En France, tout par-ticulièrement, il ne faut pas oublier que c’est en obtenant deux semaines de congés payés

pendant l’été 1936 que la classe ouvrière a lancé les prémices de cette industrie qui ne cesse de s’accroître avec une période de pointe en été.

À chacun ses vacances, à chacun sa formule : avaler des kilomètres en camping-car, jouer à la pétanque chaque année sur le même terrain de camping, occuper la mai-son de famille du bord de mer pour y réaliser des tra-vaux, profiter de la plage entre baignade et bronzage, louer un gîte rural, faire une croisière, lire ou écrire, aller au bout du monde, faire une retraite spirituelle, marcher sur le chemin de Saint-Jacques ou ailleurs, profiter de son chez-soi…

Les critères pour choisir une destination sont aussi variés qu’insolites : une abbaye ou un plus beau village de France

à visiter, une randonnée à faire, une fête folklorique, une manifestation sportive à laquelle on veut participer ou assister, ou encore rendre visite à une cousine que l’on n’a pas vue depuis longtemps… Pour l’hébergement, le raisonnement ne sera pas le même si l’on part seul, avec des amis, en couple, en famille avec des jeunes enfants ou des ados, son chien ou son chat. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est primordial de calculer sérieu-sement son budget en tenant compte d’une marge pour les imprévus.

Partir en vacances, c’est aussi faire une valise. La prépa-rer longtemps à l’avance ou dans l’urgence au moment du départ ? À chacun son organisation, mais l’essentiel est de ne pas s’encombrer de l’inutile et du superflu. Le bagage léger permettra, sans doute, à l’esprit de se libérer plus rapidement.

Éviter les jours où Bison Futé voit rouge, prendre des pauses durant le trajet, être détendu, tous ces ingré-dients permettront d’appréhender sereinement le cadre offert dès l’arrivée. Et n’oublions pas ceux qui ne peuvent s’offrir ce changement ou ceux qui travaillent pour vous faire plaisir. De nouveaux paysages s’offrent à vous… la fête peut commencer, mais pour en profiter au rythme que vous vous serez imposé, il faut surtout avoir la volonté d’ouvrir de nouveaux yeux et de nouvelles oreilles ! ■

Marie-Denise Pellé

À chacun ses vacancesPar définition, les vacances sont une période de découverte, d’aventure, une parenthèse où il est possible de se reposer, de se ressourcer, de prendre du temps pour soi et pour ceux qu’on aime. Elles font aujourd’hui partie du paysage social et culturel.

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OUVRIR NOS ÉGLISES

Les clochers sont des appels à pousser la porte des églises pour découvrir ce qu’elles abritent tant elles sont liées à l’histoire des villes et des villages. Pour la plu-part, depuis la loi de 1905, elles sont propriété des municipalités qui les entretiennent du mieux qu’elles peuvent.Après celles de la Poste, des com-merces, du bar…, les portes des églises demeurent aussi fermées, faute de personnes pour les tenir ouvertes tant les vols et dégrada-tions sont à redouter.Les chrétiens s’y rassemblent pourtant pour les baptêmes, mariages, obsèques, messes… Ils y viennent pour y célébrer la vic-toire d’un VIVANT.Il faut porter le souci de les ouvrir régulièrement afin d’accueillir ceux qui, paroissiens ou visiteurs, pèlerins ou touristes, souhaitent en franchir le seuil. Ils sont tous des cadeaux que le Seigneur nous envoie !


D O S S I E R


■

Chaque année, du mois d’avril au mois d’octobre, nos églises accueillent de nombreux couples qui viennent y célébrer, devant Dieu, leur mariage… Mais qu’en est-il réellement ?

Il y a encore cinquante ans, lorsqu’ils choisissaient de se marier, les futurs époux vivaient toujours chez leurs parents res-

pectifs, et le mariage constituait la première étape d’une vie commune. Et pourtant, à l’époque, il n’y avait pas de préparation au mariage ! Aujourd’hui, les choses ont bien changé. Ils sont rares ceux qui ne vivent pas déjà ensemble, et par-fois, même, ont déjà des enfants du conjoint qu’ils désirent épouser, ou d’unions précédentes… Nous pour-rions penser que, vivant ensemble, ils n’ont plus rien à apprendre de la vie commune et que la prépara-tion demandée par l’Église, pourrait se limiter à la mise en œuvre d’une célébration.Cependant, en y regardant de plus près, on se rend compte qu’un tiers des mariages célébrés (sur un simple plan civil) se soldent par un divorce. Il nous faut donc constater que mal-gré le désir de tous d’unir leur vie “pour toujours”, certains obstacles les en empêchent.En réalité, le mariage, ce n’est pas seulement “le plus beau jour de notre vie”, au risque de déchanter rapide-ment et, si la célébration vient consa-

crer l’amour des futurs époux, elle ne constitue en rien une recette magique “pour réussir”. La proposition de l’Église, à travers des rencontres CPM (Centre de Préparation au mariage) vise en effet à partager avec d’autres couples, mais aussi avec un couple animateur, certains points essen-tiels : la question du dialogue dans le couple, le respect, le pardon, établir un projet de vie, comprendre ce que veut signifier la liberté du consente-ment, l’indissolubilité de l’union, la fidélité, la fécondité du mariage… Une approche des textes de la Parole de Dieu, vient donner à l’ensemble de la cohérence.Bien davantage qu’un choix de chants et musiques, la préparation du mariage est donc bien une interpella-tion de chacun à vérifier sa disponibi-lité à se donner totalement à l’autre.


La petite église deBucy, rarement ouverte

Préparer son mariage, ou se préparer au mariage ?

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Dominique Mendes


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dossier


Depuis toujours, hélas, des hommes trouvent leur plaisir au rabaissement et même à la des-truction de l’autre. Que ce soit dans le cadre du travail, de l’école, de la politique, voire de

la famille. Se grandir au détriment de l’autre, voilà un poison bien venimeux qui conduit tant de personnes à perdre confiance en elles et dans les autres. Sans doute est-ce une des grandes raisons qui conduit au burn-out, terme malheureusement bien à la mode aujourd’hui.Et nous-même, reconnaissons que parfois nous pouvons être acteurs ou même simplement spectateurs de ces scènes et y trouver un plaisir malsain sans chercher ou sans oser nous mettre du côté du plus faible.Télévision, livres, films, la violence gratuite fait de l’audi-mat et, confortablement installés dans notre fauteuil, nous participons peut-être, et pas seulement en virtuel, à cette chaîne de violence latente.

Méchants et victimes d’hier et d’aujourd’huiLa Bible est pleine de ces récits de complots, de men-songes, de vengeance et de trahisons entre frères (histoire de Joseph), entre père et fils (Absalom et David) ou roi et sujet (Saül et David), d’assassinats de prophètes, jusqu’à la trahison de Judas envers Jésus. La société actuelle est bien, en cela, un reflet de la société de l’époque biblique. Rien de neuf sous le soleil !

Mais le souci des narrateurs de ces histoires bibliques n’est pas de montrer au lecteur, encore moins de glo-rifier les forces (ruses, mensonges, armes et titres de gloire) aux services du Mal. Ces récits ont surtout pour but de nous donner à voir la conduite exemplaire des victimes, humbles et fidèles, tenaces dans l’épreuve, fortes dans la prière et la foi en Dieu qui les sauve et leur promet la Résurrection.

Oui, les vraies valeurs pour Dieu sont celles des Béatitudes, bien loin de celles que voudraient encore nous présenter nombre de personnes influentes d’aujourd’hui.Douceur, humilité, fidélité, cela peut paraître à certains bien irréel. Pas étonnant alors que ceux qui montrent de telles qualités soient des victimes toutes désignées pour ceux qui ne croient pas en de telles bêtises et “aient envie de leur faire leur fête… !”, au lieu de les “inviter à faire la fête”. ■

Vincent Berger

On va lui faire sa fête !Que d’agressivité dans cette forme édulcorée de l’enfantin : “J’te casse la g… à la récré !”. Force est de constater que les mots, même les plus joyeux, les plus doux, les plus amicaux, peuvent parfois cacher un sens bien différent et devenir menace ou injure.

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Le loup n‘attaque que pour se nourrir, jamais pour le plaisir.

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dossier


Les belles fleurs donnent de la joie en agrémentant les événements de la vie car il n’y a pas de fête sans fleurs.

En toutes occasions : anniversaires, mariages, célébrations, offrir des fleurs est destiné à apporter la gaîté, la joie. Qu’elles soient en pot ou en bouquet, avoir des fleurs dans une maison est toujours un plaisir, et avoir un jardin bien fleuri est une fête perpétuelle comme par exemple Les jardins de Roquelin près du pont de Meung-sur-Loire.Depuis plus de 10 ans, Stéphane Chassine, son épouse et leurs enfants, y vivent après avoir restauré une ancienne ferme et aménagé un terrain d’un hectare devenu par leurs soins Jardin remarquable en 2010, véritable havre de paix.Au gré des allées, vous découvrirez un magnifique jardin à l’anglaise, où s’épanouissent quelque quatre cents variétés de roses, avec un subtil mélange de jardins médié-vaux. Vous y rencontrerez des roses anciennes délicatement parfumées, des arbustes, des plantes vivaces et même des rosiers entrelacés dans les arbres.Vous serez peut-être surpris de ren-contrer des paons, oies, canards, poules et poussins, d’avoir la possibi-lité de vous reposer au calme comme

de pique-niquer sur place et d’ap-prendre que la plupart des plantes du jardin sont disponibles à la vente.Comme un voyage aux accents romantiques, Les jardins de Roquelin constituent une vraie fête de la nature.Merci aux propriétaires de continuer à nous faire partager ce bonheur. ■

Marie-Christiane Guénon

Les jardins de Roquelin, une vraie fête de la nature

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Situés sur le trajet de La Loire à Vélo, en bordure du fleuve, Les jardins de Roquelin offrent un écrin de verdure, de beauté et de senteurs exceptionnels.

Jardins ouverts tous les jours, sauf le mardi, d’avril au 8 octobre 2017, de 10 à 18 h.Tarifs : Jardins de Roquelin : à partir de 5 euros. Jardin d’Ilex : 7 euros. Pass Jardins de Roquelin + Jardin Arboretum D’ilex : 11euros. Gratuit jusqu’à 18 ans. Renseignements : 06 70 95 37 70http://www.lesjardinsderoquelin.com

LE CONSERVATOIRE NATIONAL D’ILEXOn dit qu’un bonheur n’arrive jamais seul et, de fait, en 2016, Stéphane a pris en charge, au nord de Meung-sur-Loire, un autre Jardin remarquable classé en 2004, L’arboretum Des Prés Des Culands, Conservatoire National d’ilex. Situé au milieu des méandres des Mauves, ce lieu créé en 1987 par Pierre Paris, bien connu dans l’Orléanais, renferme des arbres remarquables, des plantes vivaces et de nombreux arbustes botaniques.À l’origine, il y avait des sources émanant de la nappe phréatique de Beauce, mais leur eau circulait dans une grande zone marécageuse. C’est le moine saint Liphard qui, retiré à Meung avec ses disciples, assainit les marécages et eut l’idée de canaliser ces cours d’eau en créant une berge artificielle, sorte de digue. L’eau, ainsi domptée, devint une force motrice, capable d’actionner les roues à aubes, permettant ainsi l’installation de moulins.

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E N G A G É


À Mareau-aux-Prés, nous célébrons la Saint-Fiacre le premier week-end de septembre. La municipalité organise pour la soirée du samedi un grand concert suivi d’un feu d’artifice très attendu et apprécié. Le

dimanche matin, la messe solen-nelle rassemble paroissiens et admi-rateurs de l’église particulièrement décorée. Les bénévoles du comité paroissial ont œuvré à partir de végétaux de leurs jardins ou offerts, de fruits et légumes, d’outils anciens témoins du travail de la terre selon le thème choisi : le pain, la vigne, la Création, la forêt, les animaux de la Bible,...La procession d’offertoire s’avance, portant le pain, le vin, la gerbe de blé, la pièce qui sera bénie par l’officiant ainsi que le bouquet offert par des enfants. “Sois fier paysan” résonne sous les voûtes pendant le partage et la distribution du pain bénit. Le Comité paroissial offre ensuite le pot de l’amitié et propose les ovales* traditionnels.Vers midi, tous peuvent se rendre sous la halle pour le concert de l’har-

monie municipale La Fraternelle et le vin d’honneur offert par le Comité des fêtes qui prépare et sert ensuite le traditionnel moules-frites et invite une troupe musicale pour animer l’après-midi. Notre mémoire garde fidèlement le souvenir de nombreux tracteurs fleuris défilant l’après-midi dans le bourg accompagnés par les membres de la municipalité…

À Ligny-le-Ribault, la Sainte-Anne

est fêtée aussi le dimanche le plus proche du 26 juillet. La messe est célébrée le samedi soir avec chants choisis pour la circonstance. Fleurissement de l’église, mosaïque de sainte Anne au-dessus de l’autel et pain bénit sont mis en évidence. Le Comité d’animation communale choisit son thème chaque année. Le 23 juillet prochain La Sainte-Anne fête la nature. La forêt solognote pré-sente un cadre rêvé pour la démons-tration et les techniques de pêche de chasse et vénerie : les trompes de chasse, le piégeage et le déterrage intéresseront les amateurs. Des éle-veurs de chèvres proposeront leurs produits bio…Puis chacun quittera les rues attrayantes pour le Jardin des écoliers présentant les fleurs et légumes soi-gnés durant l’année.Vous pensez que la nature mérite une fête ? C’est à Ligny-le-Ribault, le 23 juillet prochain !

Denise Faucheux et Andrée Javoy

*ovale : gâteau de forme ovale en pâte feuilletée.

Fêtes paroissiales devenues fêtes communales

Avec les beaux jours, reviennent les envies de retrouver et recevoir ses amis, de passer du temps ensemble, de découvrir de nouveaux paysages, d’organiser des activités de plein air et de profiter du soleil…

50 ANS POUR LA FOIRE HORTICOLE ET FLORALE DE CHAINGY

Le Portugal était à l’honneur, cette année. Ce thème était bien choisi puisque nous avons une importante communauté d’origine portugaise. La paroisse, sollicitée par la commune et soutenue avec enthousiasme par le père Régis Cuisinet, prêtre référent, a proposé une exposition sur les fêtes religieuses et traditions. La ville de Fatima et son lieu de pèlerinage y ont tenu une grande place en cette année du centenaire de l’apparition de la Vierge Marie aux petits bergers.Après la messe, et tout l’après-midi, les visiteurs ont apprécié la présentation ainsi que la décoration florale de l’église.

Merci à Maria et Bernadette pour le prêt des objets, des photos et des cartes postales, ainsi qu’à l’équipe qui a conçu l’exposition (visible ensuite durant trois semaines) et réalisé le fleurissement de l’église.

Anne, Brigitte et Pauline

Vent

d’O

uest

À Mareau, la statue de saint Fiacre trône auprès de la corne d’abondance.

À Ligny, la mosaïque de saint Martin partageant son manteau.

Présentation de la pièce

à la bénédiction.

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S P I R I T U A L I T É


Vent

d’O

uest

Le christianisme est une reli-gion de l’INCARNATION. Nous croyons et proclamons que

notre Dieu s’est fait homme, dans un contexte et un temps particuliers. Les premiers Chrétiens ont d’ailleurs continué à prier dans les synagogues des Juifs avant d’avoir leurs propres églises.

Dans un premier temps, ils se ser-vaient de leurs maisons (qu’on appe-lait titulus) avant qu’ils ne transfor-ment les temples des anciennes divinités abandonnées en églises ou qu’ils n’en construisent de nou-velles. Le christianisme n’a pas cher-ché à faire table rase du passé. Il a préféré le transformer.

Il en est de même pour les fêtes de la vie ! Le désir des chrétiens a toujours été dans le fait de donner une dimension chrétienne aux fêtes

qui préexistaient, en leur donnant parfois un sens nouveau en lien avec leur signification première. C’est ainsi que Noël, naissance du Christ lumière des nations, a été fixée le jour des saturnales, fête de la renaissance de la lumière. Pour Pâques, c’est l’enracinement de la fête chrétienne dans la fête juive de la Pâque…

Mais cette incarnation a aussi fait en sorte d’associer chaque acti-vité humaine à une fête de saint : les musiciens avec sainte Cécile, les pompiers avec sainte Barbe, les vignerons avec saint Vincent… ■


Des fêtes païennes aux fêtes chrétiennes

UN PRÉNOM POUR LA VIE

Bien avant la naissance d’un enfant, les parents cherchent à trouver le prénom qu’ils lui donneront, réser-vant souvent la surprise à leur entourage. Chez les chrétiens, on aime à donner le nom d’un saint ou d’une sainte à son enfant, mais aussi celui d’un ancêtre, ou d’un prénom de famille. Et, chaque année, le jour de la fête du saint, on célèbre aussi la fête de l’enfant !

Aujourd’hui, les manières de faire ont évolué, et souvent de nouveaux prénoms se font jour… Sauront-ils résister à l’usure du temps aussi bien que le faisaient ceux des saints ? Lorsque ces enfants sont baptisés, et qu’ils n’ont pas de saint patron, j’invite les familles à retenir la date du baptême pour en faire la date de la fête de l’enfant (on peut aussi le faire pour les autres enfants) mais on peut aussi retenir la date de la fête d’un second ou troisième prénom !

C’est par ce prénom que nous sommes appelés par Dieu, et c’est pourquoi je me méfie toujours des surnoms qui peuvent naître d’un raccourci ou d’une facilitation d’un prénom… Ainsi, pourquoi surnom-mer “Gibet” le beau prénom de Jean-Baptiste ?


À Rome, l’Église San Lorenzo in Miranda construite à l'intérieur du temple d’Antonin et Faustine.

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I N F O S P R A T I Q U E S


Le carnetCarnet des mois de février, mars et avril 2017Ces informations sont publiées avec l’accord des familles.

Paroisses du secteur ouest d’OrléansBAPTÊMESChaingy : Benjamin Grezes-Besset, Sandro De SàIngré : Francis et Alban Camarasa, Léo Consani, Jean Foucher, Emma Deplaine, Emma Gaugry, Blanche Guerrero, Lucie Tuataane.La Chapelle-Saint-Mesmin : Thomas Olofsson, Alycia et Liwenn Gouedan, Anaïs Lima de Araujo, Lana de Lemos, Hugo Da Cunha.Saint-Ay : Dorian Duval-Fortes.Saint-Jean-de-la-Ruelle : Shana Pacheco, Ninon Vasseur, Sandy Blot, Raphaël Lecugy.

OBSÈQUESChaingy : Daniel Chartier, Didier Rivierre, Catherine Rousseau née Logeay.Ingré : Jacqueline janvier née Hu, Bernadette Luquet, Paulette Lambert née Menant, Roberte Legrand née Girard, Romaine Piedallu née Legrand, Roger Demanez, Jeannine Périer née Yani, Rémy Lefèvre, José De La Cruz.La Chapelle-Saint-Mesmin : Daniel Bourdon, Christian Chevet, Renée Charles, Jacques Tardif, Georgette Dubus, Jacques Bosseret, Maurice Tressou, Marie-Thérèse Marduzzi, Jeannine Mechain.Ormes : Gilbert Joannet, Fernande Bristeau née Thibault, Maryse Hurault née Boré, Pierrette Perault née Guillemain, Laëtitia Perdroux née Gasselin (à Bucy-Saint-Liphard).Saint-Ay : Pierrette Rodriguez née Le Flohic, Maria Lessant née Andrÿs.Saint-Jean-de-la-Ruelle : Marcel Dubois, Jacqueline Micheau née Gourdet, Ginette Simonneau née Ancel, Dany Cottignies, Monique Avaline née Brisson, Bernard Borel, Albert Poulain, Roland Perloger, Yvonne Gaudron née Faine, Paul Micheau, Madeleine Chanteloup, Angèle Quiles née Gentile, Marie Valentine Pinsard née Pepion, Susanne Le Gravier née Auger.

Paroisses du groupement de Cléry-Porte de SologneBAPTÊMESArdon : Célian LasnierCléry-Saint-André : Augustine Ouellet, Théo Lemoine, Mina Deliant-Tabart, Mathéo Grandvillain.Mareau-aux-Près : Evan Da FonsecaMézières-lez-Cléry : Léna Boulas, Jeanne Goard, Lou Renault

MARIAGESCléry-Saint-André : Corinne Yollant et Claude Dunois, Sheila Mamodaly-Hiridjee et David Jouin.

OBSÈQUESArdon : Alice Gudin née Ranchet.Cléry-Saint-André : Frantz Bidet, Yvonne Pautout, Liliane Deshayes née Bouazza, Catherine Kuntz veuve Stephan, Daniel Courmarcel, André Berthe, Pierre Boissay.Dry : Georges Hatton, Noëlise Asselos née Laurent.Jouy-le-Potier : Claire Billiot née Desvergnes, Philippe Moreau.Ligny-le-Ribault : Didier Angenault, Marcel Gabillou, Bernard Dyevre, Gaston Pasquier, Marcel Boulard, Denise Marois née Asselineau.Mareau-aux-Près : Frédéric Golf.

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C A R N E T


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C A R N E T

D ’ U N E R I V E À L ’ A U T R E R E N C O N T R E D O S S I E R E N G A G É S P I R I T U A L I T É I N F O S P R A T I Q U E S C A R N E T P R I È R EL’ÉGLISE VOUS ACCUEILLEVOUS ARRIVEZ,FAITES-VOUS CONNAÎTRE !

Vous voulez préparer le baptême de votre enfant, vous envisagez de vous marier, l’un de vos proches est décédé, vous souhaitez connaître les horaires des messes, confier un souci, une intention de prière, prendre rendez-vous avec un prêtre, n’hésitez pas !

■ Pour les paroisses du secteur Orléans :P e r m a n e n c e d ’ a c c u e i l a u presbytère de la chapelle Saint-Mesmin, 25 rue du Parc, du lundi au vendredi, de 9 à 12 h (le samedi, sur rendez-vous), par Isabelle Compin, assistante pastorale. Joignable par téléphone au 02 38 43 80 43 (en cas d’absence, possibilité de laisser un message sur répondeur), ou par courriel à [email protected] informations paroissiales diffusées par la feuille Eole sont consultables et actualisées sur le blog des groupements paroissiaux :La Chape l le -Sa in t -Mesmin : http://blogsaintmesmin.blogspot.frIngré - Ormes - Bucy : http://blogstloup.blogspot.frSaint-Jean-de-la-Ruelle : http://blogstjeanruelle.blogspot.fr

■ Pour les paroisses du groupement de Cléry-Portes de Sologne :La permanence assurée tous les matins au presbytère de Cléry est provisoirement suspendue.Pour vous adresser au groupement paroissial, merci de privilégier l e s e - m a i l s à l ’ a d r e s s e : [email protected]. En cas d’impossibilité de nous joindre par e-mail, vous pouvez appeler le 02 38 45 70 05, de préférence le mardi et le vendredi, de 10 h à 12 h.Les informations paroissiales diffusées par la feuille du dimanche sont consultables sur le blog du groupement paroissial : http://notredamedeclery.blogspot.fr

POUR L’AUMÔNERIE KÉPHASSi vous êtes intéressé(e) et motivé(e) pour vous engager auprès des jeunes collégiens et lycéens, l’Aumônerie de l’Enseignement Public recherche un ou une responsable (poste à 2/3 temps à compter du 1er septembre 2017). Informations et candidature à [email protected]

AgendaSECTEUR OUEST :-Durant l’été les messes dominicales gardent la même alternance, sauf :La Chapelle-Saint-Mesmin (une messe tous les 15 jours) soit les 2 et 16 juillet et 6 et 20 août, à 10 h 30.Pas de messe à Bucy-Saint-Liphard le 30 juillet (5e dimanche).Pas de messe à Ormes, le 6 août (1er dimanche).-Inscriptions pour la catéchèse, enfants baptisés ou non (à partir du CE2) et l’éveil à la foi (dès 4 ans) : en paroisse, les samedi 9, mercredi 13 septembre et aux forums des associations.

AUMÔNERIE KÉPHAS :FÊTE DE L’AUMÔNERIE, SAMEDI 1ER JUILLET, à partir de 17 h30 dans l’en-clos du presbytère, derrière l’église d’Ingré. Messe animée par les jeunes et l’orchestre de l’aumônerie, à 18 h 30. Barbecue sur inscription.Informations complémentaires et pour la rentrée : [email protected] - T. 02 38 74 77 92

GROUPEMENT PAROISSIAL CLÉRY-PORTES DE SOLOGNE :Durant la période de l’été (du 1er juillet au 31 août, les messes du samedi soir, à 18 h 30, sont maintenues dans les paroisses de Sologne ainsi que celle du dimanche, à 11 h, à Cléry. Les messes du dimanche matin, à 9 h 30, dans les paroisses du Val sont supprimées durant le mois de juillet.Les inscriptions au catéchisme peuvent être faites par Internet sur le blog de Notre-Dame : http://notredamedeclery.blogspot.fr/Durant l’été, la parution de la feuille paroissiale est suspendue… Toutes les informations paroissiales sont mises à jour sur le blog de Notre-Dame.

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C A R N E T



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P R I È R E

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Seigneur, fais-nous vivre notre vieNon comme un jeu d’échecs où tout est calculé,

Non comme un match où tout est difficile,Non comme un théorème qui nous casse la tête,

Mais comme une fête sans fin où ta rencontre se renouvelle. Comme un bal, comme une danse, entre les bras de ta grâce

Dans la musique universelle de l’amour.

Madeleine Delbrêl

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Documents

D’UNE RIVE À L’AUTRE P. 2 et 15 RENCONTRE P. 5 … · Père Olivier de Scitivaux et Marie-Christiane Guénon (Cléry), Jean-Philippe Gabelotaud ... Bernard Rouilly • Publicité