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La cinquième réunion du Groupe de travail sur l’éducation pour tous (EPT), tenue à l’UNESCO

à Paris les 20 et 21 juillet 2004, a montré le développement des partenariats du mouvement

de l’EPT. Aux côtés de représentants des gouvernements, de la société civile et des organismes

bilatéraux et multilatéraux, elle a rassemblé des partenaires des fondations, du secteur privé et

de l’Equipe spéciale des Objectifs de développement du Millénaire sur l’éducation et le genre.

Soucieux d’améliorer la cohérence et l’efficacité du soutien international à l’EPT,

les participants ont fait part de leurs points de vue sur des questions urgentes :

� l’amélioration des données et des statistiques sur l’éducation

� le renforcement du financement externe

� l’engagement de la société civile

� le partenariat avec le secteur privé

� la contribution au rapport de l’Equipe spéciale des ODM sur l’éducation

� la préparation de la réunion du Groupe de haut niveau au Brésil en novembre 2004

Tout au long des débats, les participants ont tenu à affronter directement les problèmes

et à proposer des actions spécifiques. Dans un esprit de transparence et de débat dynamique,

les présentateurs des thèmes ont formulé des idées inspirées de diverses perspectives,

qui ont été complétées par de longs échanges de vues en séance.

Le Groupe de travail remplit la fonction importante de facilitateur du dialogue

international sur l’EPT au niveau professionnel et technique. Ce faisant, il offre une plateforme

pour la clarification des questions et des positions, pour un échange de vues en profondeur

et pour la construction du consensus sur la voie à suivre pour aller de l’avant. La visibilité

de l’EPT et sa mise en œuvre efficace sur le terrain seront la mesure de son impact.

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Pour toute information, prière de contacter :Division de la coordination internationale et du suivi de l’EPTSecteur de l’éducationUNESCO7, place de Fontenoy75352 Paris 07 SPFranceTéléphone : +33 (0) 1 45 68 08 80Fax : +33 (0) 1 45 68 56 26Courriel : [email protected] web : www.unesco.org

La version provisoire de ce rapport a été partagée avec tous les participants

à la cinquième réunion du Groupe de travail sur l’Éducation pour tous

Texte rédigé par � Clinton Robinson

Impression � UNESCO

© UNESCO 2004Printed in France(ED-2004/WS/42 cld 17696)

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P r é f a c e

Je suis particulièrement heureuse de présenter ce rapport de la cinquième réunion du Groupe de travail

sur l’Éducation pour tous (EPT) car la réunion a clairement démontré la volonté et le souci croissants

de voir l’éducation de base progresser. Ce qui en témoigne de la manière la plus éclatante

est le grand nombre et surtout la diversité des participants. Cette réunion a rassemblé non seulement

des représentants des gouvernements, de la société civile, des organismes de fi nancement bilatéraux

et des organisations internationales, mais aussi, à cette occasion, des représentants du secteur privé

et de fondations, ainsi que des collègues de l’Équipe spéciale des Objectifs de développement

du Millénaire (ODM) sur l’éducation et le genre.

Quelle est la raison de ce surcroît d’intérêt et de participation ? C’est certainement la conviction croissante,

fondée sur l’expérience collective, que l’éducation est au cœur du développement humain et

que la réalisation du potentiel humain constitue la base du développement social, humain et culturel.

Cette conviction a donné une puissante motivation aux débats du Groupe de travail. L’examen

des progrès accomplis pour ce qui est d’obtenir des données et des statistiques de qualité,

des fi nancements extérieurs, l’engagement de la société civile ou des partenariats avec le secteur privé a révélé

le souci de passer à l’action. Il n’est plus temps de se contenter de reposer les questions – il faut désormais agir.

C’est dans cet esprit que l’ordre du jour du Groupe de travail a repris les questions que le Groupe

de haut niveau sur l’EPT, réuni à New Delhi en 2003, avait signalées à son attention. Ces questions

comprenaient la fourniture en temps voulu des données sur l’EPT et leur qualité et le renforcement en cours

de l’Initiative de mise en œuvre accélérée (IMOA) comme mécanisme extérieur de fi nancement.

Le Groupe de travail a aussi fait des propositions concernant l’ordre du jour et la structure

de la prochaine réunion du Groupe de haut niveau sur l’EPT à Brasilia en novembre 2004.

La présentation du projet de rapport de l’Équipe spéciale des ODM sur l’éducation a indiqué un moyen

particulièrement utile de renforcer la coordination entre les membres de la communauté internationale.

Les observations formulées par le Groupe de travail à partir de la perspective plus large de l’EPT

constitueront une contribution utile et pertinente – dont l’Équipe spéciale s’est félicitée – au rapport.

Ceci laisse bien augurer de l’amélioration de la cohérence et de l’effi cience de l’action

en faveur de l’éducation de base dans le monde d’aujourd’hui.

Le Groupe de travail sur l’EPT offre un forum pour l’échange d’avis professionnels et techniques – et cette

cinquième réunion a montré qu’il est aussi un lieu où se forgent la détermination et l’engagement collectifs.

Aïcha Bah DialloSous-Directrice générale pour l’éducation p.i., UNESCO

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Ta b l e d e s m a t i è r e s

I. Introduction 7Organisation de la réunion et du rapport 7

II. Le suivi des progrès : données et statistiques sur l’éducation 8Le point de vue de l’Institut de statistiques de l’UNESCO 8Un point de vue africain 9Un point de vue chinois 9Un point de vue de la société civile 9Thèmes-clés 10

III. Le financement externe de l’EPT 11Où en est l’IMOA 11L’IMOA et ses bénéfi ciaires 12Préoccupations bilatérales 12L’IMOA : quel type de potentiel ? 12Un riche débat 12

IV. L’engagement de la société civile dans l’EPT depuis Dakar 14Rôles de la société civile 14Dialogue avec l’UNESCO 15Tirer le meilleur parti de l’avantage comparatif 15Coopération avec les gouvernements 15Vers des partenariats intègres 16

V. L’équipe spéciale des ODM sur l’éducation et le genre :Rapport d’étape sur l’objectif de l’enseignement primaire universel 18Conclusions intérimaires 18Commentaires et réactions 19

VI. Le partenariat avec le secteur prive dans le domaine de l’EPT 21Une perspective éducative 21Le partenariat en action 1 : États-Unis 22Le partenariat en action 2 : Inde 22Le partenariat en action 3 : Afrique du sud 22Réfl exions sur la question 23

VII. Vers Brasília 2004 : planification en vue de la réunion du Groupe de haut niveau sur l’EPT 24

VIII. Établir des liens – remarques finales 26Des liens plus nombreux 26De meilleurs liens 27D’autres liens ? 27

IX. Annexes 28Allocution d’ouverture du Directeur général de l’UNESCO 28Ordre du jour de la réunion 30Liste des participants 33

X. Acronymes et sigles 40

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

La présente réunion du Groupe de travail sur l’Éducation

pour tous (EPT) – la cinquième depuis le Forum de Dakar sur

l’Éducation pour tous en 2000 – a rassemblé le plus grand

nombre de participants et d’observateurs jamais enregistré

jusqu’ici. Outre les partenaires de longue date que sont les

gouvernements, la société civile et les organismes multilatéraux

et bilatéraux de fi nancement, la réunion a accueilli cette année

des participants du secteur privé, des fondations, d’une Équipe

spéciale des Objectifs de développement du Millénaire (ODM)

et d’une banque d’investissement. Ceci laisse bien augurer

du renforcement de la compréhension, de la coopération et

surtout de l’engagement en faveur de la cause de l’EPT.

Souhaitant la bienvenue à Paris à tous ces participants,

M. Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, a

souligné l’esprit croissant de collaboration qui règne sur

l’EPT – dont témoignait le fait que la réunion du Groupe

de travail était l’occasion d’une série d’autres rencontres

en rapport avec l’EPT qui se tenaient la même semaine. Il

a noté que cette réunion du Groupe de travail aborderait

quelques unes des questions évoquées à la réunion du

Groupe de haut niveau sur l’EPT tenue à Delhi en 2003,

à savoir les questions de la fourniture des données et des

statistiques en temps voulu et de leur fi abilité, des progrès

réalisés en matière de possibilités de fi nancement extérieur

telles que l’Initiative de mise en œuvre accélérée (IMOA), de

l’engagement de la société civile depuis Dakar et du partenariat

avec le secteur privé. Sur ce dernier thème, M. Matsuura

a rappelé les dispositions spécifi ques du Cadre d’action de

Dakar qui soulignaient la nécessité de larges partenariats.

Suite aux résultats de la réunion d’Oslo du Groupe

des bailleurs de fonds de l’IMOA en novembre 2003, le

Directeur général a exhorté le Groupe de travail à poursuivre

ses efforts en vue de continuer d’améliorer l’Initiative, ainsi

que de rechercher de nouvelles possibilités de fi nancement.

Notant avec satisfaction l’engagement de la société civile et

des ONG dans les processus de l’EPT, il a demandé que soient

intensifi és les efforts visant à garantir leur participation légitime

et soutenue au niveau national, qui dans certains cas reste

faible. L’inscription à l’ordre du jour du rapport d’étape de

l’Équipe spéciale des Objectifs de développement du Millénaire

(ODM) sur le genre et l’éducation a fourni au Groupe de travail

l’occasion d’apporter une contribution à l’examen par l’ONU,

en 2005, des progrès accomplis vers la réalisation des ODM.

M. Matsuura a mis le Groupe de travail au courant de

l’avancement de l’examen stratégique du rôle de l’UNESCO

en matière d’EPT, examen demandé par le Conseil exécutif en

avril 2004. Il a noté que « l’UNESCO considère cet exercice

comme une occasion de renforcer l’effi cacité de son rôle de

chef de fi le pour la coordination de l’EPT, notamment en

mieux utilisant le Groupe de travail et le Groupe de haut

niveau… ». Ce processus devrait conduire non seulement à un

resserrement de la collaboration entre les partenaires de l’EPT,

mais aussi à une action nouvelle et surtout plus conséquente

dans les domaines de programme de l’UNESCO tels que

l’alphabétisation, la formation des enseignants, l’éducation

pour la prévention du VIH/sida et la qualité de l’éducation. Le

Directeur général a conclu que la réussite de ces entreprises

ne saurait être assurée que sur la base d’un dialogue actif

et de partenariats soutenus et transparents. A cette fi n, les

commentaires et réactions du Groupe de travail constitueront

une contribution importante à l’examen stratégique.

Organisationde la réunion et du rapport

Le Groupe de travail s’est réuni au Siège de l’UNESCO à Paris

pendant deux jours, sous la présidence de Sir John Daniel,

ancien Sous-Directeur général pour l’éducation de l’UNESCO

et aujourd’hui Président et Directeur du Commonwealth of

Learning. Pour faciliter les délibérations du Groupe de travail,

un panel de présentateurs a introduit chacun des cinq thèmes

de fond de la réunion, présentation suivie d’un débat en séance

plénière et, pour trois des thèmes, d’un débat supplémentaire en

petits groupes. Le retour d’information fourni au groupe plénier

a permis d’échanger des idées sur ces thèmes à partir d’un plus

grand éventail de perspectives. Les séances plénières ont chacune

été dirigées par un membre différent du Groupe de travail.

Le présent rapport rend compte des débats de la

réunion selon l’ordre prévu par l’ordre du jour, qui est annexé

au rapport. Après une vue d’ensemble de chacune des

présentations relatives aux différents thèmes, les éléments du

débat en plénière et en petit groupe sont brièvement résumés.

Outre l’ordre du jour, l’allocution d’ouverture du Directeur

général, la liste des participants et la liste des documents

sont annexées au présent rapport. �

I. I n t r o d u c t i o n

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

II. L e s u i v i d e s p r o g r è s– d o n n é e s e ts t a t i s t i q u e s s u rl ’ é d u c a t i o n

Des données et des statistiques de haute qualité constituent

le fl uide vital du suivi des progrès de l’EPT ; non seulement

ce sont les indicateurs des acquis et des besoins, mais elles

représentent aussi des apports essentiels à la formulation

des politiques. Quatre ans après Dakar, où en est-on ?

C’est en formulant cette question que M. Christopher

Colclough, Directeur du Rapport mondial de suivi sur l’EPT,

a présenté les contributions des quatre présentateurs.

Le point de vue de l’Institut de statistique de l’UNESCO

Mme Denise Lievesley, Directrice de l’Institut de statistique

de l’UNESCO (ISU), s’est appuyée sur un document rédigé

pour l’Examen stratégique du rôle de l’UNESCO en matière

d’EPT, notant que la réalité fondamentale est que le cœur

de la collecte des données statistiques se situe au niveau

national. Le rôle de l’ISU, dont le transfert à Montréal a gêné

les travaux durant quelque deux années, est d’interpréter

ces données dans un cadre de comparabilité internationale

et de veiller à ce que les statistiques acquièrent une visibilité

à travers de grands rapports comme le Rapport mondial

de suivi sur l’EPT. Le traitement des données à ces fi ns fait

qu’il arrive que les pays ne reconnaissent plus leurs propres

données ou mettent en question le tableau statistique qui

en a été tiré. De plus, d’autres facteurs peuvent compliquer

les choses, comme des discordances affectant les données

démographiques entre les sources nationales et la Division

de la population de l’ONU. L’ISU fonde ses analyses sur les

données démographiques fournies par cette dernière alors

que d’autres institutions internationales peuvent ne pas

utiliser les mêmes données démographiques à cet égard.

Mme Lievesey a aussi évoqué la nécessité d’améliorer

la collecte des données aux niveaux sous-nationaux, de

façon qu’il soit possible d’obtenir une évaluation plus fi ne

des réalités locales. Les moyennes nationales refl ètent

un biais dans la collecte des données nationales, et il y

a particulièrement lieu d’être préoccupé par le fait que

les groupes défavorisés ou marginalisés ne sont pas

équitablement ou pleinement représentés dans les données.

Pour obtenir des données crédibles et d’une intégrité

reconnue au niveau national, il faut notamment collecter

systématiquement des données sur les disparités sous-

nationales – ce qui est particulièrement important pour les

grands pays présentant une diversité régionale considérable.

L’ISU a noté la demande croissante de nouvelles

informations sur l’éducation et il s’efforce d’y répondre à la fois

en améliorant sa propre collecte et son propre traitement des

données et en renforçant les capacités des systèmes statistiques

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9

Groupe de travail EPT – Rapport 2004

nationaux au niveau des pays. La complexité croissante des

besoins d’information et des parties prenantes, de même

que l’accroissement des attentes et le resserrement des délais

qu’impliquent les efforts visant à atteindre les objectifs de l’EPT

font du rôle de l’ISU et de la poursuite du développement de

son potentiel un élément central de l’entreprise de l’EPT.

Un point de vue africainReprésentant le Groupe de travail de l’ADEA sur les statistiques

de l’éducation, dont il était précédemment le modérateur,

M. Wim Hoppers a donné un aperçu des activités statistiques

de l’UNESCO en Afrique. Les progrès, bien que lents, ont été

réels. Le programme des Systèmes nationaux d’information

statistique sur l’éducation (SISED) a été créé précisément

pour combler les lacunes des données et des capacités

statistiques, de manière que les statistiques puissent être

plus facilement utilisées par les décideurs. Le but principal

étant de renforcer les capacités des statisticiens et des

services statistiques aux niveaux national et sous-régional,

l’accent a été mis non pas tant sur les techniques de collecte

des données que sur l’utilisation des données statistiques

pour apporter une contribution pertinente au processus de

décision, aux fi ns de planifi cation, de gestion et de mise en

œuvre. Sur la base de cette expérience, il apparaît que les

principaux défi s que doivent relever la collecte et le traitement

des données relatives à l’EPT en Afrique sont les suivants :

� mise au point d’instruments appropriés

� élaboration d’indicateurs adaptés à la région Afrique

� ventilation des données aux fi ns de

l’analyse sous-régionale et locale

� extension de la collecte des données à l’apprentissage

de la petite enfance et à l’éducation non formelle

� renforcement des capacités et des réseaux statistiques africains

� facilitation de l’utilisation des données par les

non spécialistes, tels que les responsables de la

formulation des politiques et la société civile

Un point de vue chinoisÉvoquant l’immense défi que représente l’EPT pour la Chine,

M. Han Jin, directeur adjoint du Département du

développement et de la planifi cation du Ministère de

l’éducation, a souligné les progrès accomplis en matière de

développement et de fi nancement de l’éducation depuis 2000.

Le suivi annuel de l’éducation a mis en évidence un certain

nombre de domaines appelant une attention spécifi que.

L’enseignement obligatoire est maintenant d’une durée de neuf

ans, mais certaines provinces économiquement défavorisées

de la Chine de l’Ouest n’ont pas encore pu appliquer

entièrement cette mesure. Le fi nancement de l’éducation

est un autre domaine sur lequel le processus de suivi a attiré

l’attention. Dans ce domaine, le gouvernement chinois suit

une politique à trois volets, dans la perspective de la poursuite

du développement de l’éducation ; cette politique prévoit :

� une augmentation annuelle du budget de l’éducation

qui est plus forte que celle du budget général

� une augmentation progressive de la dépense par élève

� une augmentation progressive des traitements des

enseignants et des dépenses administratives par élève

Cette politique est maintenant intégrée dans les budgets, mais

sa mise en œuvre n’est pas encore systématiquement suivie dans

les comptes annuels – ce processus a néanmoins été engagé

en 2003.

Un point de vue de la société civilePrésentant la perspective de la société civile, M. Thierno Aliou

Diaouné, d’Aide et Action (France), a identifi é les données et

les statistiques comme des outils-clés pour responsabiliser la

communauté internationale à l’égard des engagements relatifs

à l’EPT. Dans le cadre de ce processus, un principe de base

doit être la pleine participation, s’étendant à toutes les parties

prenantes et s’appliquant aux décisions concernant les politiques

et la mise en œuvre : analyse, planifi cation, suivi et évaluation.

Parmi les actions essentielles pour optimiser l’utilisation des

données et des statistiques, il a noté les actions suivantes :

� mettre à la disposition des organismes locaux des méthodes

et des instruments appropriés de collecte des données,

de façon qu’ils puissent les utiliser dans la planifi cation et

l’évaluation de leurs propres plans de développement

� offrir aux décideurs l’accès à des statistiques fi ables pouvant

servir de base à des décisions et des choix rationnels

� veiller à ce que les données nationales tiennent

pleinement compte des réalités locales et à ce qu’elles

soient suffi samment transparentes pour que tous

puissent les utiliser pour prendre des décisions

� démystifi er les statistiques et les rendre plus

aisément compréhensibles par les communautés

� élargir le champ de la collecte des données de

façon à y inclure les groupes marginalisés, à

l’aide d’indicateurs sensibles au contexte

� renforcer les capacités de collecte et

d’utilisation des données

M. Diaouné a conclu en adressant trois recommandations

au Groupe de travail : tout d’abord, celle de renforcer

la participation locale, communautaire, à la collecte et

à l’analyse des données ; en second lieu, d’utiliser au

mieux les systèmes existants lorsque ceux-ci fonctionnent

bien ; troisièmement, de renforcer la coopération locale

avec les services gouvernementaux afi n de mettre

au point des indicateurs adéquats et pertinents.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Thèmes-clés

Les débats en plénière comme en petits groupes ont

mis l’accent sur des thèmes clés exigeant une attention

particulière dans les efforts visant à maximiser l’utilité

pour l’EPT des données et des statistiques.

Qualité des données : tous les membres du Groupe

de travail sont tombés d’accord sur la nécessité de données

de haute qualité dans le processus de suivi de l’EPT. La

qualité et l’intégrité des données ne sauraient faire l’objet

de compromis, car sinon l’image des progrès de l’EPT et

les décisions prises ensuite seraient affectées de distorsions.

De fait, il est crucial de démontrer comment l’utilisation

de données de qualité permet d’économiser les ressources

et d’éviter d’autres écueils tels que des politiques erronées

ou mal informées. La qualité et l’intégrité dépendent de

la cohérence des méthodes de collecte des données et de

l’existence de capacités institutionnelles adéquates, surtout

au niveau national. Seules des données qui évitent les lacunes

et les incohérences permettent d’asseoir sur une base solide

l’évaluation des progrès de l’EPT aux niveaux national et

international. L’amélioration de la qualité des données consistera

aussi à développer la capacité de la société civile de collecter

des données sur les organisations non gouvernementales

(ONG) et les organisations de la société civile (OCS).

Des données fournies en temps utile : durant les

quatre années qui se sont écoulées depuis Dakar, il a souvent

été observé que les données disponibles pour évaluer les progrès

sont relativement anciennes. Il y a un décalage d’un à trois ans

entre la période à laquelle se réfèrent les données et la date de

leur diffusion. Certains se sont dits préoccupés par le fait que les

rapports internationaux utilisant ces données ne peuvent pas,

en conséquence, donner une image actualisée d’une situation

nationale. Comment collecter, traiter et publier les données plus

rapidement sans pour autant en sacrifi er la qualité et l’intégrité ?

L’ISU continuera de s’employer à résoudre ce problème, à

la fois en poursuivant ses efforts pour renforcer les capacités

nationales et en examinant les possibilités de recourir davantage

aux technologies de l’information. Le Programme alimentaire

mondial a fait part de son expérience d’utilisation du système

ARGOS de technologie satellitaire avec un certain nombre

d’écoles à travers le monde, système qui permet de collecter

des données mensuelles de qualité. D’autres moyens d’avancer

peuvent inclure la mise en commun de système entre pays et

l’externalisation de la collecte et du traitement des données.

Utilisation des données : pour le Groupe de travail, tout

aussi important que l’utilisation des données pour évaluer

les progrès est le souci que des données de qualité, exactes

et fi ables servent de base à l’élaboration des politiques et à

la prise des décisions. Là encore, la capacité d’analyse des

données statistiques est cruciale et elle doit inclure l’aptitude

à présenter les données sous des formes accessibles aux

décideurs gouvernementaux et non gouvernementaux.

La transparence et la clarté doivent être les deux objectifs

de la mise à disposition des données aux non spécialistes

et à ceux dont les décisions dépendent de la bonne

compréhension d’une situation nationale ou locale.

Une stratégie pour les statistiques : ces préoccupations

avaient déjà été formulées précédemment, et le Groupe de

travail a exprimé son vif désir que l’on passe à l’action pour

améliorer les capacités et la rapidité de la collecte et de l’analyse

des données dans le domaine de l’EPT. Le consensus s’est fait

quant à la nécessité d’une stratégie en matière de statistiques,

pour laquelle les suggestions suivantes ont été émises :

� désigner un champion – un porte-drapeau infl uent,

de préférence d’un pays en développement (et

un non statisticien !) qui pourrait faire partager au

Groupe de haut niveau et, par exemple, aux réunions

du G8, le sentiment de l’urgence de ce besoin.

� harmoniser les demandes de données des pays, afi n d’éviter

les doubles emplois et de réduire les demandes ; cette

action pourrait inclure la mise en commun des données

entre les organismes et l’acceptation d’indicateurs agréés

� prêter attention à l’ensemble du système statistique

d’un pays au lieu d’en optimiser de petits éléments ;

cette action inclut le renforcement des capacités des

gouvernements comme de la société civile, en prenant en

compte de nouvelles approches comme par exemple le

renforcement modulaire des capacités et la reconnaissance

du fait qu’un modèle uniforme ne convient pas à tous.

Le débat s’est conclu par un appel à « un sursaut majeur

en matière de ressources, d’énergie et

d’engagement pour améliorer les données aux

niveaux national et international ». �

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

III. L e f i n a n c e m e n te x t e r n e d e l ’ E P T

« L’Initiative de mise en œuvre accélérée (IMOA) est-elle à la

hauteur de son potentiel ? » Tel était le sous-titre provocateur

de la séance consacrée au fi nancement extérieur. A cette

séance, dirigée par M. Laurent Fontaine, sous-directeur du

Développement humain au Ministère français des affaires

étrangères, les quatre présentateurs ont fait connaître les points

de vue de la Banque mondiale, qui abrite le Secrétariat de

l’IMOA, d’un pays en développement participant au processus

de l’IMOA, d’un bailleur de fonds bilatéral et de la société civile.

Où en est l’IMOA ?Mme Rosemary Bellew, chef du secrétariat de l’IMOA à

la Banque mondiale, a informé le Groupe de travail de

l’évolution de l’IMOA résultant de sa réunion d’Oslo

en novembre 2003, qui faisait suite à la réunion du

Groupe de haut niveau sur l’EPT. Deux aspects marquent

une évolution majeure de l’idée de l’IMOA :

� L’IMOA est passée d’un concept de programme vertical à la

reconnaissance pleine et entière du fait que l’action se situe au

niveau national ; cela signifi e que l’IMOA doit être structurée

de façon à fournir le meilleur soutien possible à ce niveau.

� L’IMOA est désormais ouverte à tous les pays à faible

revenu – ce qui aura des conséquences quant à la manière

dont est approuvée la participation des pays à l’IMOA.

Ces deux changements font souligner la nature de l’IMOA :

celle d’un pacte entre les pays et les organismes de

fi nancement, dans la ligne du Consensus de Monterrey qui

prévoyait une « aide accrue pour des résultats ». Mme Bellew

a énuméré les trois moyens par lesquels l’IMOA était

supposée générer des ressources accrues pour l’éducation :

� un « fonds virtuel » mobilisant une aide accrue par

les voies bilatérales et multilatérales normales ; ce

fonds a toutes les chances de représenter le principal

moyen de mobiliser des ressources supplémentaires

� un « fonds catalytique » fournissant des ressources

aux pays dans lesquels peu de bailleurs de fonds se

sont engagés. Cinq pays ont reçu un soutien de ce

fonds, et au moins cinq bailleurs de fonds bilatéraux

ont promis au total 250 millions de dollars EU

� un fonds pour l’élaboration des programmes,

encore au stade de projet ; l’objectif est de fournir

une assistance aux pays pour l’élaboration de plans

d’éducation qui rempliraient les critères requis

pour bénéfi cier d’un fi nancement de l’IMOA

L’IMOA n’est pas qu’un mécanisme de fi nancement ; elle

vise aussi à harmoniser les procédures de fi nancement entre

les organismes, par la mise au point d’un cadre indicatif

de paramètres d’évaluation de leurs performances. Quatre

groupes de travail ont été créés, sur l’harmonisation entre

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12

Groupe de travail EPT – Rapport 2004

les bailleurs de fonds, les fi nances (comment comptabiliser

le soutien budgétaire, évaluer le défi cit de fi nancement),

les communications et le fonds pour l’élaboration des

programmes. Mme Bellew a conclu en exposant les défi s

qui restent à relever alors que l’IMOA se développe :

� accroître la prévisibilité des fi nancements extérieurs, sans

laquelle les pays ont du mal à conclure un contrat

� étendre l’IMOA de 12 à éventuellement 40 pays

� soutenir les processus au niveau des pays

� collecter des données adéquates pour assurer

le suivi des performances tant des pays que

des organismes de fi nancement.

L’IMOA et ses bénéficiairesLe Ministre de l’éducation du Honduras, S. Exc. M. Carlos Avila

Molina, a offert un témoignage évoquant la participation de son

pays à l’IMOA. Retraçant l’historique du processus depuis que le

Honduras a été invité en 2002 à participer à l’IMOA, le Ministre

a noté que le plan national d’éducation a été approuvé par

tous les bailleurs de fonds, l’aboutissement du processus ayant

été la signature du mémorandum d’accord fi nal en mai 2004.

Cela signifi e que pour la première fois, une réelle coopération

internationale s’est instaurée entre les bailleurs de fonds,

permettant de réduire la complexité et d’accroître l’effi cacité de

l’aide. Faisant observer que l’IMOA « est une réelle solution pour

de nombreux pays », le Ministre a indiqué que le Honduras

fait maintenant part de son expérience aux pays voisins.

Préoccupations bilatéralesM. Scott Walter, de l’Agence canadienne pour le développement

international (ACDI), a souligné que l’IMOA n’est pas qu’un

mécanisme de fi nancement, malgré les présomptions initiales

et un nom qui peut induire en erreur. Si le fi nancement

est une composante cruciale de l’initiative, celle-ci est plus

précisément centrée sur la qualité, l’effi cience et l’équité

de l’éducation de base. Elle vise aussi à mettre fi n à la

fragmentation des processus entourant l’aide à l’éducation.

« L’IMOA », a-t-il fait observer, « signifi e un processus national

de planifi cation unique et l’élaboration d’un plan national du

secteur de l’éducation ». Le leadership gouvernemental est

une condition sine qua non, de même que des procédures

cohérentes de la part des organismes de fi nancement.

Pour être crédibles et viables, les plans d’éducation

doivent respecter les critères du cadre indicatif, c’est-à-dire

éviter des coûts unitaires trop élevés et par conséquent

ineffi cients et impossibles à maintenir sur la durée. Il a noté

que les demandes présentées au titre de l’IMOA ont mobilisé

200 millions de dollars EU pour les sept premiers pays, et

que 250 millions supplémentaires ont été promis au Fonds

catalytique ; il faut cependant comparer ces chiffres au montant

estimé à 4 à 5 milliards de dollars EU par an qui est nécessaire

pour réaliser l’enseignement primaire universel dans les pays

les moins avancés. Dans les années à venir, l’IMOA obligera

à faire preuve de persévérance et à apprendre par l’action.

L’IMOA : quel type de potentiel ?Reformulant ainsi la question liminaire du débat : « l’IMOA

a-t-elle réellement un potentiel ? », Mme Anne Jellema, de la

Campagne mondiale pour l’éducation, y a rapidement répondu

que l’IMOA a le potentiel voulu pour faire avancer les choses de

manière décisive et que c’est la seule initiative de fi nancement

de l’EPT qui ait été lancée depuis Dakar. La notion de contrat

occupe une place centrale dans sa réussite, impliquant une

fourniture de l’aide mieux coordonnée et simplifi ée. Un accord

transparent entre les pays et les bailleurs de fonds encouragera

les deux parties à être plus performantes. La cause de l’éducation

doit être plaidée avec encore plus de vigueur de manière à

tirer le parti maximum des opportunités politiques de l’année

2005 – l’examen par l’ONU des Objectifs de développement

du Millénaire (ODM) et le sommet du G8 centré sur le

développement. Revenant à la question initiale, Mme Jellema a

estimé qu’en fait, l’IMOA n’est pas pour l’instant à la hauteur de

son potentiel, constatant que douze pays seulement y participent

quatre ans après Dakar. Elle a suggéré quelques mesures :

� faire connaître les exemples de succès dans lesquels

les changements apportés au fi nancement et

aux systèmes ont entraîné de réels progrès

� se préoccuper des pays en marge de l’IMOA,

en les aidant à élaborer leurs plans

� souligner la réciprocité du contrat, évitant ainsi de donner

l’impression que l’IMOA est un « club de bailleurs

de fonds »

� renforcer le suivi des performances des bailleurs

de fonds en poursuivant les travaux sur le

« cadre indicatif des bailleurs de fonds »

Elle a conclu en soulignant l’importance des autres

objectifs de l’EPT pour atteindre celui de l’enseignement

primaire universel, et notamment de mesures nouvelles

et plus audacieuses pour intégrer l’alphabétisation des

adultes dans les plans et les budgets d’éducation.

Un riche débatCes quatre présentations ont suscité un débat animé et

riche en plénière et en petits groupes ; les participants

ont soulevé des questions très diverses concernant

la nature, la portée et les progrès de l’IMOA.

Capacité : Si l’effi cience et l’effi cacité de l’aide, tout autant

que l’accroissement des ressources, sont désormais au centre

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

de l’IMOA, alors la question de la capacité est cruciale : la

capacité organisationnelle ou institutionnelle et la capacité

d’absorption sont les plus fréquemment mentionnées comme

domaines qui pèsent sur l’utilisation et la gestion de l’aide.

Le renforcement des capacités pour l’EPT inclut la capacité

de planifi cation de l’éducation mais il doit aller au-delà, pour

s’étendre à la gestion des ressources humaines, à la planifi cation

budgétaire et aux marchés – certains ont parlé d’un souci plus

général de gouvernance. Afi n de placer les gouvernements aux

commandes et de garantir une capacité institutionnelle solide

et durable, les bailleurs de fonds doivent éviter de mettre en

place des structures ad hoc telles que des unités parallèles pour

les projets ; cela peut les obliger à prendre plus de risques. De

plus, il faut une totale clarté en ce qui concerne la nature des

plans qui sont la base des fi nancements de l’IMOA : doit-il s’agir

d’un plan national d’EPT pour les six objectifs de l’EPT ou d’un

plan ne portant que sur l’enseignement primaire ? A mesure que

l’IMOA deviendra un processus qui sera de plus en plus impulsé

par les pays, ces questions feront l’objet de négociations.

Suivi des performances : Le Groupe de travail a clairement

admis la nécessité de suivre à la fois les performances des

pays et celles des organismes de fi nancement, ce suivi faisant

partie intégrante de celui de la mise en œuvre de l’IMOA.

Des questions se posaient néanmoins : quelle est la relation

entre le cadre indicatif de l’IMOA et les 18 indicateurs de

l’EPT utilisés pour dresser le bilan de l’EPT pour Dakar en

2000. Il est nécessaire de discuter pays par pays des moyens

d’adapter et d’appliquer les paramètres du cadre indicatif.

De plus, des questions continuent de se poser au sujet

du suivi de l’ensemble de l’agenda de l’EPT : dans quelle

mesure l’IMOA inclura-t-elle les autres objectifs de l’EPT que

l’enseignement primaire dans ses fi nancements et son suivi ?

Autres sources et modes de fi nancement : La

décision de la Banque européenne d’investissement de

consentir des prêts pour l’éducation a introduit sur la scène

une autre source majeure de fi nancement – sur un fonds

d’investissement dans le capital humain de 6,7 milliards

d’euros, 4 milliards sont alloués à l’éducation. Il est besoin

de préciser la relation de ce fonds avec l’IMOA. Pour ce

qui est de faire les choses différemment, les organismes de

fi nancement devraient envisager la possibilité de concentrer

les dépenses en début de période sur les innovations ou sur

d’autres stratégies plus risquées, là où de telles stratégies sont

nécessaires pour faire des progrès décisifs en direction de l’EPT.

Harmonisation entre les bailleurs de fonds : Bien que les contraintes internes et juridiques fassent

que certains bailleurs de fonds éprouvent des diffi cultés à

harmoniser leurs procédures avec celles des autres, une telle

harmonisation est fort nécessaire. Une planifi cation conjointe

et la présentation de rapports (fi nanciers et de fond) communs

seraient des mesures importantes, qui permettraient de

réduire considérablement les coûts de transaction imposés

aux pays en développement. D’autres initiatives en matière

d’harmonisation, telles que celle du CAD de l’OCDE, pourraient

fournir un cadre à l’harmonisation des fi nancements au

titre de l’EPT. A sa réunion de 2004, le Groupe de haut

niveau devrait prendre des décisions concrètes à ce sujet.

A l’issue du débat, le Groupe de travail a posé

d’autres questions qui restent pour l’instant sans réponse :

� Si l’IMOA est un processus impulsé par les pays,

dans quelle mesure des fonds pourront être dégagés

pour les priorités touchant l’EPT défi nies

au niveau national, y compris les objectifs

autres que l’enseignement primaire ?

� Alors que l’UNESCO procède à un examen

stratégique de son rôle en matière d’EPT, quel est

le meilleur moyen de structurer son implication au

niveau national en ce qui concerne l’IMOA ?

� Le fi nancement externe fera-t-il en fait une différence pour

l’EPT au niveau national, quand l’exigence première est que

chaque gouvernement ait la volonté politique d’allouer

� à l’éducation des ressources adéquates ? �

Les partenaires de l ’EPT – des rôles complémentairesNotant que l’IMOA a pour objectif un soutien effi cace et effi cient à l’EPT,

un participant a proposé le schéma suivant pour montrer la valeur ajoutée par chaque

partenaire de l’EPT :

Gouvernement -----------------------------------------------� persévérance et engagement

Société civile -----------------------------------------------------� innovation et fl exibilité

Communauté internationale ---------------------� soutien aux politiques

NB : tous les partenaires apportent des ressources

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

IV. L ’ e n g a g e m e n td e l a s o c i é t é c i v i l ed a n s l ’ E P Td e p u i s D a k a r

Dirigée par M. Abhimanyu Singh, Directeur de la coordination

internationale et du suivi de l’EPT à l’UNESCO, la séance a

posé la question de savoir quelle valeur ajoutée la société

civile a apportée au mouvement de l’EPT depuis le Forum

mondial sur l’éducation de Dakar en 2000. Les quatre

intervenants ont présenté les points de vue des coalitions

de la société civile, de l’UNESCO, d’un bailleur de fonds

bilatéral et du gouvernement d’un pays en développement.

Rôles de la société civileS’appuyant sur un document établi par le CCONG/EPT sur

l’expérience de l’engagement de la société civile dans huit

pays en développement de différentes régions, et en sa

qualité de coordonnateur du Réseau africain de campagne

pour l’EPT (ANCEFA), M. Gorgui Sow a énuméré les rôles

majeurs des organisations de la société civile dans l’EPT :

� faire offi ce de fournisseurs alternatifs de services

� mener une réfl exion critique et innover

� plaider la cause de l’EPT

� être des partenaires pour les politiques

M. Sow a centré son propos sur le rôle de la société civile

en tant que partenaire pour les politiques et souligné un

certain nombre de conditions qui permettent un dialogue

sur les politiques entre les gouvernements et la société

civile ; ces conditions sont un fort engagement commun en

faveur de l’EPT, une politique gouvernementale ouverte et

claire en matière de coopération et un système politique

démocratique et stable, ainsi qu’un mécanisme reconnu pour

structurer le dialogue. Il faut en outre renforcer les capacités

de la société civile pour qu’elle puisse devenir un partenaire

utile du dialogue sur les politiques. Quand elle a bénéfi cié

d’un environnement favorable de ce type, la société civile a

pu apporter des contributions importantes sur le plan des

politiques ; M. Sow a donné l’exemple de cinq domaines :

� la constitution de coalitions et de réseaux et l’échange

de bonnes pratiques au sein de la société civile,

qui servent à accroître la cohérence des

messages au niveau national

� Le dialogue sur les politiques avec les gouvernements

et les autres partenaires de l’EPT : collaboration au sein

de comités techniques sur des objectifs spécifi ques

de l’EPT et participation à des forums sectoriels

� les campagnes et le lobbying, à l’échelon

national et international, par exemple à

l’occasion de la Semaine annuelle de l’EPT

� le renforcement des capacités de la société civile :

avec l’aide des ONG internationales, de l’UNESCO

et d’autres organismes, la capacité de mener

des politiques et un dialogue s’est accrue

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

� le suivi et l’observation indépendants : des réseaux

régionaux mènent des recherches ou des études de cas

sur la mise en œuvre d’objectifs particuliers de l’EPT

Pourtant, ces activités ne sont pas exemptes de problèmes.

Il y a en particulier encore des progrès à faire pour que

la société civile devienne un partenaire à part entière du

dialogue sur les politiques au niveau national – trop souvent,

les gouvernements ne consultent la société civile qu’à des

fi ns d’information ou sur des questions techniques. De

plus, dans certains contextes, il faut poser une question

fondamentale : comment la participation de la société civile

peut-elle devenir un principe et cesser d’être une faveur ?

Dialogue avec l’UNESCOLa collaboration de l’UNESCO avec les organisations non

gouvernementales (ONG) date de 1984, avec la création

de la Consultation collective des ONG sur l’alphabétisation

(CCONG). Décrivant ces débuts du dialogue avec la société

civile, Mme Susanne Schnüttgen, spécialiste du programme à la

Division de l’éducation de base de l’UNESCO, a noté comment

le champ d’action de la CCONG s’est étendu à l’EPT en 1990

et a connu une nouvelle extension en 2000 afi n d’inclure un

rôle en matière de politiques. A cette époque, le CCONG a

aussi adopté une nouvelle structure et s’est ouvert à toutes

les ONG ayant des activités dans le domaine de l’EPT. C’est

ainsi que le réseau compte actuellement 650 organisations. Le

CCONG a permis à la société civile d’exprimer son point de

vue collectif dans les forums internationaux et de promouvoir

le dialogue sur les politiques avec les gouvernements ; à

cet effet, le CCONG a identifi é des fi nancements pour un

programme de renforcement des capacités des ONG/OSC

en Afrique subsaharienne qui couvre à ce jour onze pays.

Quels enseignements l’UNESCO a-t-elle

tirés de ce processus de dialogue avec la société

civile ? Mme Schnüttgen en a noté quatre :

� une meilleure compréhension de l’évolution

du rôle de la société civile

� une connaissance plus approfondie des moyens

de faciliter le dialogue sur les politiques d’EPT

� une compréhension de la diversité et la

création de nouvelles alliances

� une croyance plus forte en la valeur du dialogue

permanent pour façonner les stratégies d’éducation

Tirer le meilleur partide l’avantage comparatif

Faisant écho à la liste présentée précédemment des rôles

de la société civile et enrichissant cette liste, M. Desmond

Bermingham, conseiller principal pour l’éducation auprès

du Département du Royaume-Uni pour le développement

international (DFID), a mis en avant les quatre points suivants :

� Plaidoyer : dans les pays bailleurs de fonds où le

lobbying a suscité de nouvelles initiatives importantes,

comme au Royaume-Uni par exemple, et dans les pays

en développement où l’éducation se voit désormais

accorder une plus grande priorité politique

� Responsabilisation des partenaires : la société civile a parlé

avec les gouvernements et les membres des parlements

pour les mettre au défi de tenir leurs engagements

� Permettre aux autres voix de se faire entendre : les

bailleurs de fonds se rapprochant des gouvernements

centraux, il y a un risque que d’autres groupes,

comme les enfants, les parents, les enseignants et les

populations marginalisées, soient exclus du dialogue.

La société civile les associe souvent à ce dialogue.

� Fourniture de services : en Afrique et en Asie du Sud,

par exemple, où la société civile et notamment les

organisations confessionnelles sont des fournisseurs

non publics essentiels de services éducatifs.

M. Bermingham a ensuite énuméré trois défi s que

doivent relever la société civile et les ONG :

� Il faut qu’elles soient claires, cohérentes et constantes

dans leurs messages aux partenaires de l’EPT.

� Bénéfi ciant d’une place de plus en plus assurée à la

table de l’EPT, elles doivent user de leur infl uence de

manière responsable. Les gouvernements disposent

déjà de mécanismes de reddition de comptes,

et les ONG ont besoin elles aussi de prouver

qu’elles sont capables de rendre des comptes.

� A mesure que les investissements dans l’éducation et dans

le développement en général augmentent, la société civile

devrait surtout s’attacher à demander des modalités de

dépenses qui conduisent au développement durable, en

faisant en sorte que la voix des gens soit entendue.

Coopération avec les gouvernementsM. Salum Mnjagila, coordonnateur de l’EPT pour la République-

Unie de Tanzanie, a décrit comment le dialogue s’est développé

entre le gouvernement et la société civile depuis le Forum

de Dakar en 2000. Après avoir noté les deux raisons d’être

de l’engagement de la société civile dans l’EPT, à savoir le

plaidoyer et la fourniture de services bénévoles, il a mis l’accent

sur les processus de décentralisation qui ont conduit à des

améliorations dans le partenariat entre le gouvernement et

la société civile. Une Équipe spéciale pour le suivi de la mise

en œuvre de l’EPT a été créée, ce qui a entraîné la création

de divers autres forums de collaboration, pour les questions

de politique et pour l’éducation de base et l’enseignement

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

professionnel. Dans ces processus, le Réseau tanzanien pour

l’éducation (TEN-MET) a été le partenaire clé. Au lieu d’observer

une attitude critique et distanciée, les réseaux et organisations

de la société civile sont devenus d’authentiques partenaires pour

affronter les défi s de l’EPT. Pour sa part, le gouvernement

a reconnu qu’il avait besoin de la coopération de la société civile

à la fois pour élaborer des politiques et pour fournir des services.

Ce processus de plus en plus positif requiert

maintenant des stratégies aux orientations suivantes :

� Les contrôles excessifs institués par le gouvernement et

la société civile doivent être supprimés, étant donné la

démocratisation croissante de la société et de l’éducation

et la dévolution de responsabilités fi nancières et de gestion

aux communautés locales via les collectivités locales,

les écoles et les centres d’éducation non formelle.

� Il est indispensable d’assurer la communication et la

transparence mutuelle entre le gouvernement et la société

civile, et celle-ci doit être aussi ouverte au sujet des fl ux

de fi nancement que le gouvernement

doit l’être au sujet de ses budgets.

� Il est nécessaire d’établir à tous les niveaux des structures

de gestion et des mécanismes de communication.

� Les ONG, dont l’activité est concentrée dans les zones

urbaines, doivent étendre leurs actions aux zones

rurales où se trouvent les populations marginalisées.

� Les OSC doivent éviter de travailler isolément ; elles

doivent au contraire coopérer avec les réseaux

de la société civile et avec le gouvernement.

� La gestion démocratique doit caractériser les OSC,

qui doivent éviter l’impression d’appropriation

personnelle que donnent certaines.

Ces présentations claires et bien centrées ont suscité un large

débat en plénière et en petits groupes, résumé ci-après.

Vers des partenariats intégrésUne grande partie du débat a été consacrée aux moyens

d’intégrer les organisations de la société civile (OCS) en tant

que partenaires dans tous les processus et à tous les niveaux

de l’EPT. Ces processus englobent les phases initiales

de la formulation des politiques, puis la planifi cation,

l’allocation des crédits budgétaires et la mise en œuvre,

et enfi n le suivi et l’évaluation. Les niveaux de l’EPT

sont les niveaux communautaire, national, régional

et international. A l’heure actuelle, le bon niveau de

participation aux forums internationaux ne s’accompagne

pas de l’intégration dans le dialogue au niveau national.

Responsabilité sociale partagée : Une plus

grande intégration des OSC requiert une meilleure

compréhension de la diversité de la société civile, de sa

relation avec elle-même et avec les autres, et de la façon

dont la notion de partage des responsabilités dans l’EPT

se traduit concrètement dans différents contextes.

Institutionnalisation de la participation : Pour

l’instant, la société civile n’est pas très présente dans les

forums d’élaboration des politiques, particulièrement au niveau

national. Pour remédier à ce manque de participation, la société

civile devrait faire des propositions, appropriées au contexte,

en vue de mécanismes de pérennisation du dialogue et de la

participation, et les gouvernements devraient systématiquement

donner leur appui à un cadre institutionnel convenu.

Suivi indépendant : Les OSC ont un rôle à jouer – qu’elles

ne jouent pas toujours – dans le suivi de la mise en œuvre

de l’EPT, surtout au niveau national. La transparence au sein

des OSC et du gouvernement, ainsi que dans leurs relations

mutuelles, est une condition cruciale de cette fonction.

Coalitions nationales : L’élan donné par la Semaine

mondiale d’action doit inspirer les législateurs et les leaders

traditionnels. La voix de la société civile sera plus audible et

plus cohérente lorsque les OSC constitueront des coalitions,

que les organismes de fi nancement devraient soutenir.

Partenariat avec les syndicats : En tant qu’éléments

clés de la société civile, les syndicats, en particulier les syndicats

d’enseignants mais aussi les organisations de travailleurs et

d’employeurs, sont des partenaires essentiels du dialogue.

Partage des expériences : De même que la société

civile met en place des réseaux de soutien mutuel et

d’échanges, les organismes de fi nancement et les institutions

multilatérales devraient établir des réseaux de communication

et d’échange sur leurs relations avec la société civile, en

vue de tirer les leçons de l’expérience et de renforcer leur

coopération avec la société civile. La coopération Sud-Sud est

un moyen utile d’échange des expériences entre les pays.

Développement des capacités : Les organismes

de fi nancement et les gouvernements devraient soutenir

le renforcement des capacités de la société civile, surtout

au niveau local, afi n d’améliorer la portée et l’effi cacité

de sa participation, en particulier dans les domaines de

l’action de plaidoyer et de la formulation des politiques,

mais aussi en ce qui concerne l’utilisation des données

statistiques ou l’amélioration de ses services. Cela

implique une volonté de favoriser le développement

institutionnel des OSC de façon qu’elles puissent

pleinement jouer leur rôle de partenaires de l’EPT.

Fourniture de services : Les OSC continuent de combler

les lacunes et d’améliorer l’éducation (voir l’encadré). Les

gouvernements et les organismes de fi nancement devraient

reconnaître et soutenir l’avantage comparatif des OSC,

surtout pour ce qui est d’atteindre les groupes vulnérables

et marginalisés. L’externalisation vers les OSC (par exemple

le faire faire) représente aussi une opportunité, mais elle doit

inclure l’apport de la société civile à la phase de conception.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Acheminement des fi nancements : Il faudrait

explorer les implications pour les OSC, y compris

les ONG internationales, du regroupement des

fonds par secteur et du soutien budgétaire.

En conclusion du débat, l’idée a été émise qu’un cadre

mondial serait peut-être utile pour faciliter la participation

de la société civile à l’EPT et pour donner une impulsion et

des idées afi n de soutenir les partenariats dans différents

contextes. Ce cadre pourrait aussi servir de forum où l’on

pourrait parler des attentes mutuelles complexes de la société

civile et des autres partenaires de l’EPT. Faisant la synthèse

du débat, le modérateur de la séance, M. Abhimanyu Singh,

a noté que l’amélioration des relations entre la société civile

et les gouvernements exige – et est déjà marquée par – un

authentique partenariat, la transparence, la confi ance et une

réduction de la distance physique et psychologique qui

les sépare. �

La coopération entre la société civile et les gouvernementsKenya : En 2003, le gouvernement a institué la

gratuité de l’enseignement primaire, d’où un

affl ux de 1,5 million d’enfants dans le système

scolaire et la nécessité de fournir des enseignants

et des matériels dans des classes surpeuplées.

D’autres problèmes sont rapidement apparus,

concernant par exemple l’eau, les programmes

d’alimentation, les sanitaires, l’action de promotion

de l’enseignement gratuit, en particulier parmi les

groupes de population les plus pauvres. La société

civile est venue répondre à certains de ces besoins

et travailler avec les écoles pour vérifi er que les

ressources étaient utilisées de manière appropriée.

Alors que le gouvernement considérait auparavant

la société civile comme un adversaire, une forme de

coopération transparente et positive s’est mise en

place depuis l’an dernier.

Bangladesh : Les contraintes qui pèsent sur le

gouvernement en matière de fourniture de services

éducatifs sont sévères, en ce qui concerne tant les

ressources humaines que les ressources fi nancières.

Les innovations dues aux OSC sont été reprises

au niveau national et la société civile a fourni des

preuves de qualité et d’économie. La société civile

a aussi renforcé les capacités gouvernementales en

formant des formateurs et des responsables.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

V. L ’ é q u i p e s p é c i a l ed e s O D Ms u r l ’ é d u c a t i o ne t l e g e n r e :

Rapport d’étape sur l’objectif de l’enseignement primaire universel

Cette séance, dirigée par Mme Ruth Levine, du Centre for

Global Development, visait à informer le Groupe de travail des

conclusions du projet de rapport de l’Équipe spéciale des ODM

sur l’éducation et le genre, ainsi qu’à solliciter sa contribution

alors que le rapport progresse vers sa version fi nale, qui

doit être publiée à la fi n de 2004. Outre sa coordonnatrice

pour l’éducation, au moins neuf autres membres de l’Équipe

spéciale ont participé à la réunion du Groupe de travail.

Conclusions intérimairesMme Amina Ibrahim, coordonnatrice de l’EPT pour le Nigeria et

coordonnatrice de l’Équipe spéciale, a introduit ses remarques

en notant que l’Équipe spéciale a travaillé sur deux rapports,

l’un consacré à l’éducation et l’autre au genre. Le rapport

sur l’éducation est centré sur le contenu du deuxième ODM,

à savoir la réalisation de l’enseignement primaire universel.

Avant de présenter les principaux messages du rapport,

Mme Ibrahim a évoqué deux perspectives fondamentales :

� Il ne suffi ra pas de développer les systèmes actuels

� Des actions de transformation sont nécessaires pour

� faire en sorte que l’école apporte une éducation

� remédier à l’inégalité entre les sexes dans l’éducation

� donner une éducation aux enfants

vulnérables et marginalisés

L’Équipe spéciale propose six messages clairs :

1. Ce sont les mères qui importent le plus : les mères éduquées font des choix éducatifs plus

stratégiques pour leurs enfants, elles ont plus de ressources

à consacrer à l’éducation de leurs enfants et elles

maintiennent leurs enfants à l’école plus longtemps.

2. Une petite quantité d’éducation ne suffi tpas : pour retirer des bénéfi ces de l’éducation, il faut

avoir été scolarisé jusqu’à neuf années, et cinq ou

six années de scolarité sont nécessaires pour maîtriser

les compétences de base. Une éducation postprimaire

est essentielle pour réduire la mortalité et la fécondité.

Il convient aussi de noter que le monde se trouve

aujourd’hui avec la cohorte d’adolescents la plus

nombreuse qui ait jamais été enregistrée.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

3. Les parents, et les autres citoyens, ont le droit de savoir : la reddition de comptes aux niveaux local,

national et international dépend de la production et de

la diffusion de meilleures informations – sur les systèmes

budgétaires, les ressources et les performances des écoles, les

tendances économiques, les politiques et l’effi cacité de l’aide.

4. Davantage de fonds, et des fonds mieux employés : les ressources additionnelles, quelle qu’en soit

l’importance, ne suffi ront pas pour réaliser l’enseignement

primaire universel, parce que l’augmentation des

dépenses ne conduit pas toujours à une amélioration des

performances. Les capacités, la gouvernance, la gestion

et l’absorption sont toutes des questions critiques.

5. L’accent doit être mis sur les groupes diffi ciles à atteindre : pour atteindre les enfants qui

restent exclus de l’école, il ne faudra pas se contenter

d’intensifi er l’action déjà menée – il faudra des actions

spécifi ques, consistant par exemple à supprimer les

frais de scolarité, à opérer des transferts de ressources

sous conditions, à mettre en place des repas scolaires

et des programmes de santé scolaire ainsi que des

environnements d’apprentissage accueillants aux fi lles.

6. Penser de manière holistique : à elle seule,

l’éducation ne conduira pas à une réduction signifi cative

de la pauvreté – elle devra être accompagnée

d’une réforme économique bien conçue,

reposant sur une large base.

Afi n d’étayer les conséquences pratiques de ces

messages, le rapport formule six recommandations :

� Les fi nancements accordés par les bailleurs de fonds

devraient être liés à l’action des gouvernements :

une « facilité dédiée » d’au moins un milliard de

dollars EU devrait être établie au titre de l’IMOA.

� Le fi nancement de l’éducation postprimaire devrait être

accru, ce qui permettrait de maintenir les adolescents

à l’école et de motiver les parents et les enfants de

sorte que ces derniers achèvent le cycle primaire.

� Un suivi vigoureux devrait accompagner la mise en

œuvre des changements et des améliorations des

performances du système éducatif – ce qui implique

des moyens de fournir des informations pertinentes

et des indicateurs de performance élargis.

� Un suivi vigoureux des performances des bailleurs de fonds

est essentiel, dans un cadre commun de présentation

d’informations sur les engagements, les décaissements et

l’harmonisation, qui pourrait utiliser les processus de l’IMOA.

� Il convient de soutenir les interventions

novatrices émanant des intéressés pour faciliter la

scolarisation des populations les plus pauvres.

� Une évaluation en bonne et due forme est cruciale

pour savoir ce qui fonctionne – il faut lui consacrer

au moins 5 % des ressources, utiliser de bonnes

méthodologies et assurer la diffusion des résultats.

Commentaires et réactionsA titre de contribution à la suite des travaux sur le rapport, les

membres du Groupe de travail ont soulevé certaines questions

dont il fallait traiter. Ces questions concernaient : les enfants

handicapés, les enfants dans les situations de confl it, de sortie

d’un confl it ou d’autres formes de crise, les pays les plus

éloignés des objectifs de l’EPT, le VIH/sida en tant que question

contextuelle, l’utilisation des technologies de l’information

et de la communication (TIC) pour renforcer les capacités et

la question de la qualité en rapport avec la disposition des

parents à envoyer leurs enfants à l’école et à les y maintenir.

Le sentiment était que le rapport de l’Équipe spéciale

devrait être intégré avec d’autres rapports sur l’EPT et plus

généralement avec le mouvement de l’EPT. Le rapport devrait

inscrire ses conclusions dans le contexte des progrès de l’EPT et

des débats sur l’EPT. En outre, il importera de relier ce rapport

à ceux qui sont consacrés aux autres ODM, car ceux-ci ne

sauraient être atteints sans qu’on investisse dans l’éducation.

Les ODM 1 (réduire la pauvreté), 4 (réduire la mortalité

infantile), 5 (améliorer la santé maternelle) et 6 (combattre

le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies) ont des

liens évidents avec les objectifs relatifs à l’éducation

et au genre. La mise en réseau avec d’autres équipes

spéciales sera utile pour veiller à ce que l’éducation

soit bien en évidence au regard des autres ODM et à

ce qu’elle soit mise en relief dans leurs rapports.

L’Équipe spéciale ayant souhaité connaître son

avis sur des points spécifi ques, le Groupe de travail a

apporté une contribution sur les questions suivantes :

� Pourquoi il faut donner la priorité à l’alphabétisme des adultes : l’alphabétisme chez

les adultes a-t-il pour conséquence une plus grande

probabilité que les parents envoient leurs enfants à l’école,

comme c’est le cas des parents ayant été scolarisés ? Les

participants ont vigoureusement exprimé leur appui à

l’idée de la nécessité de l’alphabétisme des adultes, en

particulier des femmes. Cette nécessité est pressante

dans les zones rurales – l’alphabétisme est en effet la

base des apprentissages ultérieurs de tous les types.

Cependant, certains pays ne demandent pratiquement

pas de fonds pour cette alphabétisation, car ils ont le

sentiment que les bailleurs de fonds sont réticents à la

fi nancer. Les organismes de fi nancement doivent être plus

ouverts à de telles demandes et montrer qu’ils le sont.

� La nécessité de regarder au-delà de l’enseignement primaire : cette question a besoin

d’être discutée localement afi n de comprendre l’équilibre

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20

Groupe de travail EPT – Rapport 2004

entre les investissements à différents niveaux. Toutefois, il

est évident qu’il faut s’occuper de l’éducation au-delà du

primaire, car sinon ceux qui en sortent iront dans d’autres

pays y faire des études secondaires et supérieures, d’où un

exode des compétences. Faute de possibilités de poursuivre

des études, l’EPT devient une source de désillusion. Si de

telles possibilités existent, le mouvement vers la réalisation

de l’enseignement primaire universel sera renforcé.

� L’idée d’une facilité ou d’un fonds mondial : les avis ont été partagés quant au bien-fondé de cette idée,

certains participants ayant le sentiment qu’elle n’avait

guère eu d’échos favorables lors des débats

antérieurs. D’autres, estimant que les enseignements

de l’IMOA n’étaient pas refl étés dans le rapport,

ont souligné la nécessité de processus conduits

par les pays et fondés sur les pays.

D’autres intervenants se sont interrogés sur le défaut

de représentation des gouvernements au sein de l’Équipe

spéciale ou ont souligné certains des messages clés du rapport

pour le mouvement de l’EPT. Il y avait notamment le fait que

le monde compte maintenant le plus grand nombre

d’adolescents jamais enregistré, qui aspirent à des

possibilités d’éducation et à des emplois, la nécessité de se

focaliser sur les groupes diffi ciles à atteindre et l’invitation

à penser de manière holistique. A cet égard, l’ODM

relatif à l’enseignement primaire doit être situé dans un

contexte plus large afi n d’éviter que l’EPT ne se réduise

à la réalisation de l’enseignement primaire universel.

M. John Daniel a conclu en soulignant l’importance

de la séance, qui avait permis de rassembler tous les acteurs

et d’ancrer les travaux de l’Équipe spéciale des ODM dans

le contexte plus large de l’EPT. �

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

VI. L e p a r t e n a r i a t a v e c l e s e c t e u r p r i v é d a n s l e d o m a i n ed e l ’ E P T

Le modérateur de cette séance, M. Philipp Müller-Wirth,

spécialiste du programme pour les nouveaux partenariats à

l’UNESCO, a noté que l’UNESCO cherche depuis quelque

temps à forger des relations de coopération et d’intérêt

mutuel avec le secteur privé. C’était pourtant la première fois

que le secteur privé participait aux délibérations du Groupe

de travail sur l’EPT. Dans le cadre de l’injonction à « forger de

nouvelles alliances », les quatre présentateurs ont fait part du

point de vue de la planifi cation de l’éducation et des réseaux

des milieux d’affaires aux États-Unis, en Inde et en Afrique

du Sud.

Une perspective éducativePlaçant le partenariat avec le secteur privé dans le contexte

de l’éducation scolaire, M. Serge Peano, de l’Institut

international de planifi cation de l’éducation (IIPE),

a mentionné les parents, les communautés, les ONG et

les entreprises qui, individuellement ou en groupe, coopèrent

à la fourniture de services éducatifs. Les exemples de

participation des parents et des communautés à l’éducation

de leurs enfants abondent – il s’agit principalement

d’une participation fi nancière. Cependant, tous

ces groupes peuvent jouer un rôle dans l’éducation non

seulement en apportant des fonds, mais aussi en participant

à sa gestion et en fournissant une expertise ou

en facilitant les relations avec

l’environnement socio-économique.

Au Bénin, par exemple, les parents et les

communautés fournissent 24 % de tous les fonds de

l’éducation de base. On trouve des situations similaires dans

d’autres pays en développement où le principe de gratuité

de l’enseignement primaire n’a pas encore été appliqué. Les

ONG peuvent être des moyens importants d’acheminement

des ressources (6 % au Bénin). Les entreprises, pour

leur part, tendent à privilégier la formation technique et

professionnelle et la formation des adultes, avec quelques

dispositifs de parrainage des élèves via des fondations.

Pour ce qui est des fonctions de gestion,

les communautés peuvent prendre l’initiative de créer

des écoles, comme par exemple au Mali, au Niger, au Tchad

et au Togo, tandis que les organismes non gouvernementaux

tels que les églises peuvent jouer un rôle majeur dans

le fonctionnement des écoles (c’est par exemple le cas

de 82 % des écoles primaires au Cameroun). Dans les

deux cas, la question du soutien de l’État se pose, avec

une grande diversité de systèmes de fi nancement. Les

écoles que possèdent et que gèrent des particuliers

tendent à créer un système à deux composantes,

l’une pour les riches et l’autre pour les pauvres.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Le partenariat en action 1 :États-UnisM. Charles Kolb est président du Committee for Economic

Development, réseau d’entreprises des États-Unis qui cherche

à promouvoir l’éducation. Il a parlé de la nature et de la

diversité des partenariats que le secteur des entreprises

entretient avec l’éducation. Le contexte général des entreprises

– la main-d’œuvre, la démocratie et la réforme, les questions

macroéconomiques – signifi e que les questions de politique

d’éducation revêtent une grande importance. Pourquoi les

chefs d’entreprise souhaitent-ils développer les contacts avec le

monde de l’éducation ? Il y a à cela trois raisons principales :

� leur intérêt propre : la collaboration avec la communauté

peut améliorer leur image et leurs relations

� le changement : les entreprises s’intéressent et sont ouvertes

au changement dans leurs stratégies et leurs pratiques, et

elles sont désireuses de soutenir les changements appropriés

� l’impatience : les entreprises veulent souvent voir se

concrétiser rapidement des résultats et des effets tangibles

M. Kolb a donné des exemples de participation des entreprises

à un programme de soins de santé et d’éducation au

jardin d’enfants, suite à des problèmes rencontrés par les

employés, et d’une campagne réussie de lobbying menée

par les dirigeants des milieux d’affaires pour le rétablissement

du fi nancement public de la prise en charge des jeunes

enfants. Dans leurs relations avec le secteur des entreprises,

les éducateurs auraient intérêt à adopter cinq principes :

� être orientés vers des objectifs et concrets

� être ouverts mais fl exibles, avec des buts contextualisés

� rechercher les moyens de maximiser le nombre des acteurs

� être effi cients et comptables des ressources

� ne pas tenir le soutien des entreprises pour acquis mais

collaborer avec elles dans une perspective stratégique

Le partenariat en action 2 :Inde

Partant de cette présentation, M. Madhav Chavan, directeur

des programmes de Pratham, en Inde, a souligné que l’EPT est

un projet de société et non la propriété exclusive des pouvoirs

publics. Pratham a créé une interface entre le gouvernement

et le secteur privé, mobilisant 2,25 millions de dollars EU par

an à des fi ns éducatives. Un des principes de cet engagement

est de soutenir les écoles publiques existantes, sans chercher

à en créer de nouvelles ; ainsi, les subventions aux écoles

sont pour la plupart d’une durée de trois ou quatre ans,

en vue de renforcer leurs capacités et leurs performances :

« La principale tâche en Inde est de pourvoir aux besoins

des écoles publiques et d’assurer leur fonctionnement ».

Selon M. Chavan, les entreprises préfèrent être associées

à des solutions qui sont faciles à reproduire, et la meilleure

façon de travailler avec les entreprises est de travailler avec

leurs dirigeants. C’est à ce niveau que les engagements

sont pris et les réseaux mis en place dans le secteur des

entreprises. Les motivations peuvent être diverses : sens des

responsabilités des entreprises, engagement social, souci

du développement et de l’émergence du pays. Cependant,

la position idéologique adoptée par certaines ONG risque

de ne pas séduire les entreprises qui souhaitent souvent

éviter de prendre une position explicite sur les questions

sociales et politiques. En Inde, le besoin essentiel en matière

d’éducation n’est pas de formuler des politiques – il y en a

foison ! – mais de les mettre en œuvre. Cela concorde avec

le souci des entreprises d’obtenir des résultats tangibles.

Le partenariat en action 3 :Afrique du Sud

Parlant en sa qualité de président de la South African Liberty

Foundation, M. Hylton Appelbaum a noté que le système

éducatif sud-africain continue de souffrir des effets de la

« sous-éducation délibérée » de la majorité de la population

durant l’ère de l’apartheid. Il y a un besoin urgent d’action

et d’innovation pour stimuler le changement. C’est pourquoi

la Liberty Foundation a adopté un modèle d’intervention

fondé sur le concept de développement durable, mettant

clairement l’accent sur les nouvelles solutions éducatives. Ce

modèle comporte de grands risques et est très ambitieux

en matière d’innovation et d’impact ; il est conçu comme

un engagement stratégique et infl uence les partenaires clés

et les autres ressources. Cela est conforme à l’approche de

l’entreprise, qui recherche des résultats concrets et souhaite

voir ses modestes ressources utilisées pour obtenir le

maximum de changements positifs. Ce modèle prend aussi

avec l’argent des actionnaires des risques que ne pourraient

pas prendre les gouvernements avec les recettes fi scales.

M. Appelbaum a ensuite décrit la mise en place du

Mindset Network Channel comme un exemple de partenariat.

Cette initiative entendait réagir au niveau déplorablement

bas des performances des élèves sud-africains en sciences

et en mathématiques ; elle est centrée sur la fourniture de

contenus éducatifs aux écoles, aux communautés, aux

centres de santé et aux ménages par des moyens combinant

la télévision et la vidéo, les matériels imprimés, l’Internet

et les liens interactifs. Commençant par les sciences et les

mathématiques dans les classes supérieures, l’initiative est

appelée à s’étendre à six chaînes de télévision couvrant de

larges domaines du programme du primaire et du secondaire,

auxquels il faut ajouter des informations sur la santé pour les

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

patients et les dispensaires. Ce programme en expansion a

forgé des partenariats avec tout un ensemble d’acteurs :

� les entreprises de communication par satellite,

qui offrent gratuitement des espaces pour

la transmission des programmes

� les journaux, qui publient gratuitement et

régulièrement les matériels imprimés de soutien

� d’autres partenaires du secteur des

entreprises, qui apportent des fonds

� les fondations, qui aident à nouer de nouveaux

contacts et fournissent des fonds

� les services publics de santé et d’éducation, qui

apportent le soutien des pouvoirs publics à l’initiative

� les bailleurs de fonds bilatéraux, qui soutiennent les

composantes de l’initiative concernant la recherche et

l’évaluation afi n d’en maintenir la qualité sur la durée

� les entreprises et les particuliers au niveau local, qui

fournissent une formation et équipent les écoles

locales pour qu’elles puissent participer à l’initiative.

Ainsi, les fi nancements, l’expertise et l’expérience, la

connaissance des environnements locaux et les réseaux

de contacts concourent à faire de ce projet complexe

une entreprise viable et effi cace. Selon M. Appelbaum,

dans ce partenariat aux multiples facettes…

« chacun des partenaires apporte une valeur ajoutée à

l’initiative et la plupart en retirent des avantages qui se

superposent au bénéfi ce évident qu’en retire le pays. Et

surtout, chacun fait le bien et est perçu comme faisant le

bien par ses parties prenantes – ses clients, ses employés,

ses actionnaires, les syndicats et le gouvernement. »

A la lumière de cette expérience, M. Appelbaum a

conclu que « la communauté des entreprises peut et doit

constituer des alliances avec l’Éducation pour tous ».

Réflexions sur la questionCes contributions sur ce qui était un nouveau sujet

pour le Groupe de travail ont suscité un échange

de vues vigoureux et dynamique qui peut être

résumé sous la forme d’une liste de questions :

� Puisqu’il ne faut pas s’adresser au secteur privé

seulement parce que le secteur public est faible,

comment la participation privée peut-elle être rendue

complémentaire de la participation publique ?

� Le fi nancement par le secteur privé se révélera-

t-il une source fi able de fonds pour répondre

aux besoins à long terme de l’EPT ?

� Quels enseignements pouvons-nous tirer de partenariats

existants tels que le programme entrepreneurial

du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le

domaine des opérations d’alimentation scolaire ?

� Dans quelle mesure le secteur privé peut-il contribuer

à combler l’énorme défi cit de fi nancement de l’EPT ?

� Dans la recherche d’authentiques alliances, centrées sur

des objectifs, les éducateurs et les partenaires de l’EPT

peuvent-ils apprendre à parler le langage des affaires ?

� Puisqu’il serait erroné d’imaginer l’existence de gens

qui attendent de signer des chèques et de donner de

l’argent, le mouvement de l’EPT peut-il développer

des partenariats avec le secteur privé autour d’une

vision partagée et d’objectifs communs ?

� Là où les entreprises veulent des résultats tangibles,

comment les partenaires de l’EPT feront-ils pour

déterminer quels sont les effets réels au niveau

des pays et au niveau des organismes ?

� A mesure que les entreprises qui souhaitent

coopérer sont intégrées dans l’EPT, quel type

de processus d’approbation sera utilisé pour les

intégrer ? Que souhaitent-elles promouvoir ?

� Comment établir des relations entre les

entreprises intéressées et les partenaires de

l’EPT, et quels critères seront utilisés ?

� Les partenaires de l’EPT peuvent-ils maintenant

collaborer avec le secteur privé sur les mêmes bases

qu’avec les communautés et les gouvernements ?

Reconnaissant la nécessité de poursuivre le dialogue pour

clarifi er des questions comme celles-ci et rechercher des

partenariats effi caces avec le secteur privé dans le domaine

de l’EPT, un présentateur a fait observer pour terminer

qu’une huître ne produit pas de perle sans friction ! �

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

VII. Vers Bras i l ia 2004 :

Planification en vue de la réunion du Groupe de haut niveau sur l’EPT

Le Groupe de travail sur l’EPT joue un rôle clé dans la

préparation et la planifi cation de la réunion annuelle du

Groupe de haut niveau qui a été établi par le Forum mondial

sur l’éducation de Dakar pour contribuer à « renforcer la

volonté politique et la mobilisation des moyens techniques et

fi nanciers » et qui est « composé de décideurs représentant

au plus haut niveau les gouvernements et la société civile

des pays développés et en développement ainsi que les

organismes de développement » (Cadre d’action de Dakar,

par. 19). Afi n d’atteindre ces objectifs aussi effi cacement

que possible, il a été demandé au Groupe de travail de

débattre de la nature, de l’ordre du jour et de la portée

de la prochaine réunion du Groupe de haut niveau (GHN)

qui doit se tenir à Brasilia du 8 au 10 novembre 2004.

M. John Daniel a, en sa qualité de modérateur de la séance,

transmis au Groupe de travail les résultats des travaux du

groupe des « sherpas » qui s’était réuni le 20 juillet. Six

préoccupations essentielles ressortaient de cette réunion :

� Le GHN devrait se pencher sur les questions relatives

au prochain examen par l’ONU des ODM, qui doit faire

l’objet d’un sommet en 2005, en ayant particulièrement

en vue l’objectif relatif à l’équité entre les sexes ; des

énoncés clairs sur l’EPT permettront de conquérir

un espace politique pour l’éducation en prévision

du sommet du G8 centré sur le développement.

� Le GHN devrait mettre en évidence les progrès

positifs accomplis depuis Dakar en ce qui concerne :

les plans d’EPT, la défi nition et la mise en œuvre

de l’IMOA, l’engagement de la société civile, les

perspectives de partenariats avec le secteur privé.

� Le GHN devrait placer sous son égide les réunions

connexes qui doivent se tenir à Brasilia, comme

la réunion de l’UNGEI et le Parlement des enseignants,

leur fournissant une vision globale et un cadre

cohérent.

� Le GHN devrait s’assurer le niveau le plus élevé

de représentation dans le monde entier, afi n

d’exploiter au mieux les opportunités offertes

par la date et l’ordre du jour de la réunion.

� Le GHN devrait promouvoir les aspects plus généraux

de l’équité dans l’éducation. De même que l’accent mis

sur le genre, une plus grande attention aux exclus doit

s’étendre aux plus pauvres et aux plus désavantagés,

aux pays et aux communautés les plus touchés par

le VIH/sida et aux populations marginalisées par la

géographie, la langue, la religion ou l’ethnicité.

� Le GHN devrait relier clairement et

directement l’EPT à l’agenda des ODM.

Le débat qui a suivi a abordé un certain nombre de ces points

et porté sur les aspects plus généraux de la fonction du GHN.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

M. Abhimanyu Singh, directeur de la coordination

internationale et du suivi de l’EPT à l’UNESCO, a donné

un aperçu du processus du GHN jusqu’ici, notant que

certains signes montrent qu’il évolue vers un mécanisme

plus effi cace dans le cadre du mouvement de l’EPT,

sous l’effet d’un certain nombre de facteurs :

� la tenue des réunions du GHN dans des pays en

développement a suscité l’intérêt des médias ;

toutes ses réunions depuis 2002 se sont tenues

dans des pays de l’E-9 comme ce sera encore

le cas de la réunion de 2005 (en Chine)

� l’ordre du jour est mieux centré et le débat plus interactif

� le communiqué est plus incisif et plus clair

� le GHN attire d’autres événements

Toutefois, un souci majeur est la nécessité d’attirer une

représentation au plus haut niveau : chefs d’État et ministres

des pays en développement comme des pays industrialisés.

Une défi nition plus claire du rôle des chefs de secrétariat des

institutions encouragera aussi une participation à ce niveau. La

réunion doit veiller à éviter une simple participation symbolique

à une cérémonie d’ouverture, et chercher à mobiliser des

participants de haut niveau pour créer une dynamique politique.

Le soutien technique à ces participants est bienvenu, mais il ne

s’agit pas d’une réunion d’experts. Si l’ordre du jour du GHN

est centré sur les grandes questions et orienté vers l’action, il a

plus de chances d’attirer des participants au plus haut niveau.

Une esquisse d’ordre du jour pour la réunion de 2004

du GHN a été soumise aux participants en sollicitant leurs

contributions. Le Groupe de travail a souligné la nécessité

d’inscrire à l’ordre du jour des questions mondiales clés

comme l’impact dévastateur de la pandémie de VIH/sida,

l’impact de l’éducation sur l’économie, l’importance de

l’élimination du travail des enfants et, surtout, les liens avec

la situation mondiale en matière de sécurité, qui détourne

des ressources de l’EPT. Une autre source de préoccupation

majeure est la lenteur avec laquelle sont générées les ressources

nouvelles, vu que quatre années se sont déjà écoulées depuis

Dakar. L’UNESCO a accueilli favorablement ces suggestions,

faisant observer que le Rapport mondial de suivi sur l’EPT, qui

alimentera les débats du GHN, évoquera nombre d’entre

elles, en particulier celles qui ont trait au VIH/sida et à

l’éducation des adultes. La question de l’élargissement des

partenariats avec le secteur privé sera également abordée.

Les plans visant à tenir une réunion de l’IMOA

immédiatement après la réunion du GHN ont suscité des

objections, un certain nombre de participants estimant qu’il

conviendrait de fusionner en une seule les deux réunions au

lieu de tenir séparément la réunion des bailleurs de fonds.

Cette proposition a reçu l’appui de certains organismes

bilatéraux qui souhaitent que le tout soit coordonné par

l’UNESCO. Les participants se sont aussi félicités de l’accent

mis sur les enseignants, à travers le Parlement des enseignants,

en tant qu’acteurs-clés de la réalisation de progrès réels en

matière d’EPT. Sous la bannière commune de l’EPT, il a aussi

été demandé d’intégrer la réunion relative à l’UNGEI prévue

pour la même période. Il est besoin de veiller à ce que les

diverses réunions soient mieux intégrées et qu’elles partagent

un ordre du jour commun. Le Groupe de travail a soumis ces

possibilités, qui font ressortir la fonction fédératrice du GHN,

au Directeur général de l’UNESCO pour qu’il les examine.

Afi n de structurer au mieux l’ordre du jour du

GHN, et en vue d’assurer de la manière la plus effi cace la

participation de chefs d’État et de ministres, les participants

ont proposé un certain nombre de formules pour faire

de la réunion un événement d’une durée de trois jours,

ce qui a conduit à un débat sur les moyens de mettre

en œuvre les décisions et les directives adoptées par

ces dirigeants. Les suggestions spécifi ques qui ont été

émises feront partie du processus de planifi cation.

La nécessité de démontrer des résultats clairs et

concrets pour ce qui est de la réalisation des ODM a été

soulignée. Cela comprend la volonté d’agir pour développer

l’éducation des fi lles, renforcer la coordination internationale

et accroître les ressources consacrées à l’éducation.

Lorsqu’on considère le rôle de structures de l’EPT comme

le GHN ou le Groupe de travail, il faut tenir pleinement compte

de l’Examen stratégique en cours du rôle de l’UNESCO après

Dakar. Il faut espérer que cet examen clarifi era les rôles dans

le système international et conduira l’UNESCO à faire preuve

de plus de leadership dans l’EPT et à accroître son action de

plaidoyer en sa faveur. Il devrait aussi faciliter le renforcement

et la rationalisation de la coopération au sein du système

multilatéral, ainsi que permettre une meilleure évaluation des

résultats obtenus par l’UNESCO au regard du « monde réel ».

En guise de conclusion du débat, M. Abhimanyu Singh,

directeur de la coordination internationale et du suivi de l’EPT

à l’UNESCO, a formulé deux questions et deux exhortations :

� Comment donner suite aux conclusions du GHN par

des mécanismes légers, fl exibles et informels ?

� Comment transmettre un message d’urgence

et d’espoir à tous les participants ?

� Le GHN devrait se vouloir ambitieux et infl uent.

� Le GHN doit être persévérant et cohérent

� dans sa vision. �

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

VIII. É t a b l i r d e s l i e n s– r e m a r q u e s f i n a l e s

Un des résultats attendus des travaux du Groupe de

travail sur l’EPT est le renforcement de l’alliance mondiale

en vue de la réalisation des objectifs de Dakar et des

Objectifs de développement du Millénaire. A cette fi n, il

est essentiel d’établir des liens – entre les individus, entre

les institutions et entre les questions qui sont soulevées.

Ces liens doivent devenir « serrés et denses », pour

employer le langage des réseaux sociaux, plutôt que « lâches

et dispersés ». Les réunions permettent à ce processus de se

produire ou, au moins, de s’engager. Les liens sont « serrés »

si les parties prenantes partagent de multiples éléments d’un

agenda commun, de telle sorte que les progrès accomplis par

une partie profi tent directement à une autre. La « densité »

vient de la multiplicité des relations, les parties prenantes se

connaissant de mieux en mieux et connaissant d’autres que

connaissent aussi d’autres parties prenantes. En bref, le fait de

partager un ensemble de préoccupations communes et d’évoluer

dans les cercles appropriés fournit une bonne base au type

d’alliance dont l’EPT a besoin. Des signes d’une évolution dans

cette direction ont été donnés à la réunion du Groupe de travail.

Des liens plus nombreuxLa réunion du Groupe de travail a rassemblé plus de

participants que jamais auparavant. Ce n’est pas là seulement

une indication de la force et de l’ampleur de l’engagement

en faveur de l’EPT sous ses divers aspects. C’est aussi le signe

qu’on attend davantage à la fois du mouvement de l’EPT en

général et d’une réunion des parties prenantes comme celle-

ci. Cependant, ce qui est peut-être encore plus révélateur,

c’est l’accroissement de la diversité des participants. Comme

l’indique le présent rapport, le secteur privé était représenté

pour la première fois, illustrant la diversité des expériences

en matière de soutien de l’éducation. Ces expériences,

qui concernent les services éducatifs préscolaires,

les actions visant à atteindre les exclus et le renforcement

du système scolaire public, sont manifestement

au cœur de l’EPT, et ces acteurs constituent des

partenaires précieux du mouvement de l’EPT.

La décision d’associer les membres de l’Équipe spéciale

des ODM sur l’éducation et le genre aux délibérations

du Groupe de travail a introduit une série d’acteurs tels

que des fondations, une banque d’investissement et des

centres de recherche, qui apportent avec eux leurs propres

réseaux de contacts et leurs propres parties prenantes. Ils

renforcent aussi le lien entre les forums des Nations Unies

où sont mis en œuvre les processus touchant les ODM,

et l’alliance plus large de l’EPT. Pour les gouvernements

et pour d’autres qui sont souvent désorientés devant la

pléthore d’initiatives internationales, il est crucial de savoir

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

que ceux qui sont responsables de ces entreprises se parlent

et cherchent à coordonner et harmoniser leur action.

Des liens plus nombreux devraient signifi er de plus

grandes chances de suivi et de coopération au lendemain

de la réunion. Toutefois, leur nombre ne suffi t pas à

garantir qu’il en sera ainsi. C’est quand les participants

reviennent dans leurs institutions résolus à consacrer plus

d’énergie à la communication et à l’établissement de liens

avec les partenaires anciens et nouveaux - résolus en fait à

développer les éléments communs de leur agenda – que ces

relations commenceront à porter visiblement leurs fruits.

De meilleurs liensLa réunion du Groupe de travail a été l’occasion d’améliorer

les liens entre les questions centrales de l’EPT. Comme le

discours d’ouverture du Directeur général de l’UNESCO

l’a bien dit, la réunion s’est penchée sur les questions

spécifi ques soulevées par le Groupe de haut niveau. Cela

milite en faveur d’une approche plus coordonnée au niveau

international et offre une occasion de forger un consensus

sur les moyens de parvenir à des solutions communes.

D’autre part, la réunion a aussi mis en évidence les liens

organiques qui unissent beaucoup de ces questions.

La qualité des données et des statistiques, par exemple,

a une incidence directe sur le fi nancement de l’EPT, que ce soit

par l’intermédiaire de l’IMOA ou par d’autres moyens. Avec

l’amélioration des délais de fourniture des données et de leur

fi abilité, les organismes de fi nancement savent mieux à quelles

lacunes et à quels besoins il y a lieu de remédier. D’autre part,

les gouvernements obtiennent une image plus claire de leur

système éducatif, ce qui leur permet de mieux cibler leurs

allocations budgétaires et leur offre une base plus solide pour

mobiliser le soutien du public et des parlementaires et obtenir

la collaboration du secteur privé. De même, une plus grande

participation de la société civile aux forums sur les politiques,

en particulier au niveau national, élargit l’appropriation et le

pouvoir mobilisateur des plans et des processus qui en résultent.

Le Groupe de travail a souligné l’importance des liens

entre l’EPT et les ODM, demandant qu’une liaison étroite soit

établie entre l’éducation et tous les ODM et qu’il soit reconnu

avec force que l’ensemble de l’agenda de l’EPT doit faire partie

intégrante des efforts visant à réaliser l’ensemble des ODM, et

pas seulement celui qui se rapporte directement à l’éducation.

D’autres liens ?Il y a encore d’autres liens à établir. Les efforts déployés

pour trouver d’autres parties prenantes à tous les niveaux

doivent être poursuivis. Il faut continuer à mener une

réfl exion spécifi que et des travaux détaillés pour faire

en sorte que les liens conceptuels, organisationnels et

pratiques entre les différentes facettes de l’EPT soient décrits

et défendus de manière convaincante. Deux domaines

particuliers appellent l’établissement d’autres liens :

� La formulation des politiques au niveau national : la participation à ce processus a besoin

d’être renforcée. Bien que la société civile soit totalement

engagée au niveau international dans le cadre des

forums de l’EPT, cette participation est inégale au niveau

national. Le large dialogue que l’on veut instaurer doit

s’étendre aux partenaires de la société civile et inclure

des débats et des négociations sur les politiques, et pas

seulement sur les modalités d’application. Il est aussi,

bien entendu, constamment nécessaire d’améliorer

la communication entre les différents ministères qui,

dans un pays, sont parties prenantes à l’EPT.

� La mise en œuvre de l’ensemble de l’agenda de Dakar : lors des présentations et des débats

du Groupe de travail, il a surtout été question de la

réalisation des objectifs 2 et 4 de l’EPT : la réalisation de

l’enseignement primaire universel et celle de l’égalité

entre les sexes. Ce sont les seuls objectifs de l’EPT qui

sont inclus dans les ODM. Lorsqu’il a été fait mention

des quatre autres objectifs de l’EPT, cela a été pour

souligner le soutien qu’ils apportent à l’objectif 2 :

autrement dit, pour atteindre l’objectif 2, il faut aussi

atteindre les autres objectifs. Cela implique cependant

un réel danger que les quatre autres objectifs de l’EPT

soient réduits à la fonction de simples supports de

la réalisation de l’enseignement primaire universel,

danger auquel il faut ajouter le risque concomitant

qu’il ne soit pas tenu compte de la nécessité de

fi nancer leur réalisation. Nous devons garder à l’esprit

que c’est tout l’agenda qui doit être mis en œuvre :

pour les jeunes enfants, qui ont le droit de voir leur

apprentissage commencer sur de bonnes bases, pour

les adolescents et les jeunes qui ont désespérément

besoin de compétences leur permettant de fonctionner

de manière productive dans la société, pour les adultes

qui attendent encore l’occasion de bénéfi cier de la

communication écrite, pour la qualité requise de toutes

les possibilités d’apprentissage, sans laquelle tout le

système n’a guère de sens. En termes de planifi cation,

de coopération, de mise en œuvre, de fi nancement et

de suivi, il faut faire beaucoup plus pour établir les liens,

tant conceptuels qu’institutionnels, qui permettront

� d'atteindre l’ensemble des six objectifs. �

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

IX. A n n e x e s

Allocution d’ouverture du Directeur général de l’UNESCO

Chers collègues,Mesdames et Messieurs,Permettez-moi tout d’abord de vous souhaiter chaleureusement la bienvenue à l’UNESCO et à la cinquième réunion du Groupe de travail sur l’Éducation pour tous (EPT). Permettez-moi aussi de saluer le retour de Sir John Daniel, ancien sous-directeur général pour l’éducation, et de le remercier d’avoir accepté, à ma demande, de revenir à Paris pour présider cette réunion du Groupe de travail. Sir John (comme je me sens libre de l’appeler maintenant puisqu’il n’est plus membre du personnel de l’UNESCO) a beaucoup contribué à l’EPT et continuera sans aucun doute à le faire dans ses nouvelles fonctions. Je suis sûr que nous lui souhaitons tous de réussir dans son nouveau rôle de Président et Directeur général du Commonwealth of Learning.

Depuis sa première réunion en novembre 2001, le Groupe de travail a su affi rmer son identité auprès des partenaires internationaux de l’EPT et des États membres. Il a aussi fait preuve de son aptitude à donner des orientations sur des questions techniques, ainsi qu’à prendre en compte les résultats de la réunion précédente du Groupe de haut niveau pour préparer la réunion suivante. Cette affi rmation du Groupe de travail est le résultat de réunions effi caces et bien préparées sur le plan professionnel, qui ont profi té d’une plus large consultation des principaux partenaires et d’une meilleure participation de ces derniers.

Je note avec satisfaction l’intérêt croissant de la communauté internationale pour l’EPT, comme l’indique la participation élargie à cette réunion, en particulier le nombre de représentants de pays en développement et de la société civile. Les comptes rendus positifs sur la dernière réunion du Groupe de travail en juillet 2003 et le nombre accru de demandes de participation à la présente réunion sont des signes encourageants.

Je note également avec satisfaction l’esprit de collaboration plus large qui se manifeste chez les partenaires de l’EPT dans la préparation de la réunion du Groupe de travail et

au cours de la réunion elle-même. Ainsi, le Groupe de travail est en passe de devenir le pivot d’autres réunions et activités liées à l’EPT faisant appel à de multiples partenaires. Une série de réunions sur l’EPT est prévue cette semaine à l’occasion de cette réunion du Groupe de travail, pour profi ter de la présence de nombreux partenaires de l’EPT. C’est le cas des réunions du Comité directeur de l’Initiative de mise en œuvre accélérée, de l’Équipe spéciale sur l’éducation et l’égalité entre les sexes du Projet des Nations Unies pour le Millénaire, de l’équipe d’experts internationaux créée dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation, et de la Table ronde sur l’éducation d’urgence.

Cette cinquième réunion examinera un certain nombre de questions transversales soulevées lors de la troisième réunion du Groupe de haut niveau à New Delhi (Inde), à savoir la qualité des données et statistiques pour suivre les progrès vers l’EPT, le fi nancement externe de l’EPT compte tenu de l’évolution récente de l’Initiative accélérée, l’engagement de la société civile vis-à-vis de l’EPT après Dakar et les partenariats avec le secteur privé en matière d’EPT. Une séance sera aussi consacrée à la présentation et à l’examen du rapport intérimaire sur la réalisation de l’Objectif du Millénaire pour le développement relatif à l’éducation primaire universelle. Cela donnera au Groupe de travail l’occasion de contribuer à l’Examen des OMD en 2005. Ce programme, ainsi que la participation de toutes les parties prenantes à l’EPT, assurera des liens effi caces entre les travaux de ce Groupe, ceux du Groupe de haut niveau et ceux du Groupe de partenaires de l’Initiative accélérée.

La question des données et des statistiques pour le suivi des progrès vers l’EPT a été au centre des débats internationaux après la parution du Rapport mondial de suivi et en particulier depuis la réunion du Groupe de haut niveau l’année dernière à New Delhi. Étant donné la demande croissante de suivi au niveau mondial, en particulier en ce qui concerne les OMD et les objectifs de l’EPT, la production de statistiques comparables au plan international et de bonne qualité sur l’EPT qui soient à

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

jour, exactes et fi ables, s’avère une mission considérable qui doit être prise en charge collectivement, en particulier au profi t des pays dont les systèmes statistiques sont insuffi sants.

Le Communiqué de New Delhi a souligné la nécessité, pour les organismes internationaux de fi nancement et d’assistance technique, de remplir les engagements qu’ils ont pris à Dakar et à Monterrey. En particulier, le Groupe de haut niveau, à sa réunion de l’année dernière à New Delhi, a souhaité qu’un cadre soit clairement défi ni pour améliorer l’effi cacité de l’Initiative accélérée et mobiliser des ressources pour les pays éligibles.

La réunion du Groupe de donateurs pour l’Initiative accélérée qui a ensuite eu lieu à Oslo (Norvège) du 20 au 22 novembre 2003 a répondu en préconisant les trois mesures suivantes : d’abord, l’extension de l’Initiative à tous les pays à faible revenu ; deuxièmement, la création d’un fonds catalytique multidonateurs pour aider les pays de l’Initiative qui ne bénéfi cient pas encore d’une présence adéquate de donateurs ; troisièmement, la création d’un fonds pour la préparation de programmes afi n d’aider les pays n’ayant pas de plan pour le secteur de l’éducation à en préparer un.

Il est vital que le Groupe de travail analyse les incidences du nouveau cadre de l’Initiative accélérée et étudie les moyens d’améliorer l’effi cacité de celle-ci dans la mobilisation de ressources pour l’EPT. Parallèlement, nous devons poursuivre nos efforts conjoints concernant de nouvelles initiatives de fi nancement, en particulier pour les pays qui ne sont pas visés par cette Initiative.

Je constate avec plaisir la participation croissante de la société civile à l’EPT. Cette réunion est pour nous une bonne occasion de réfl échir à cette évolution importante depuis Dakar. De plus, il nous faut défi nir les domaines dans lesquels nous pouvons faire mieux au niveau mondial ainsi qu’au niveau des pays, en particulier lorsque les ONG ne peuvent pas encore assumer le rôle et la place qui leur reviennent dans l’EPT.

Je voudrais mentionner ici en particulier la Semaine mondiale d’action pour l’EPT, qui contribue de mieux en mieux à faire comprendre l’importance de l’EPT. C’est un excellent exemple des efforts conjoints de la Campagne mondiale pour l’éducation, de l’UNESCO et d’autres partenaires. Les préparatifs sont déjà en cours pour l’organisation de la Semaine d’action de 2005 pour l’EPT, qui mobilisera l’attention sur l’objectif concret de l’égalité entre les sexes dans l’enseignement primaire.

Le Cadre d’action de Dakar, aux paragraphes 10 et 46, soulignait la nécessité d’élargir les partenariats de l’EPT au secteur privé. Cette réunion nous donne l’occasion d’étudier avec des experts internationaux, les questions conceptuelles et les problèmes ainsi que les possibilités de renforcer les partenariats et les alliances avec le secteur privé pour l’éducation, en particulier l’EPT. J’apprécie les efforts que l’USAID a déployés pour dynamiser et préparer cette session. Nous nous appuierons sur les résultats de celle-ci à l’avenir.

Vous noterez que nous avons prévu une brève séance intitulée « Stratégies pour l’avenir » afi n d’encourager tous les partenaires à partager des responsabilités et des activités dans le suivi des délibérations de cette réunion. Nous nous efforcerons de le faire sans créer de nouveaux mécanismes mais en utilisant un système de consultation « léger », souple et informel pour prendre en compte les questions nouvelles.

Mesdames et Messieurs,Permettez-moi de saisir cette occasion pour vous tenir au courant d’un processus dans lequel l’UNESCO est actuellement engagée. À la demande du Conseil exécutif à sa 169e session en avril dernier, l’UNESCO a entrepris un examen stratégique de son rôle après Dakar en matière d’EPT. L’UNESCO considère que c’est l’occasion de renforcer l’effi cacité de son rôle de coordonnateur principal de l’EPT, en s’appuyant notamment sur le Groupe de travail et le Groupe de haut niveau, pour que tous les partenaires collaborent afi n d’atteindre un ensemble d’objectifs partagés de manière cohérente, conséquente et constructive. Cette démarche est particulièrement adaptée lorsque les partenaires de l’EPT, y compris l’UNESCO, sont appelés à jouer un rôle subsidiaire ou à apporter leur contribution à des initiatives internationales et à des programmes phares d’EPT.

Nous avons beaucoup travaillé ces deux derniers mois à cet examen stratégique et, au début de la semaine dernière, j’ai présenté un rapport intérimaire lorsque j’ai réuni les délégations des États membres. Des exemplaires de mon discours ont été distribués aux participants à la présente réunion. Les premières réactions que j’ai reçues ont été positives et encourageantes. La version fi nale de mon rapport sera achevée sous peu, et sera prête pour la prochaine session du Conseil exécutif à l’automne.

J’ai l’espoir, et c’est en tout cas mon intention, que cet examen stratégique renforcera notre collaboration avec nos partenaires de l’EPT, à savoir les pays en développement, les donateurs, les organismes multilatéraux et les organisations de la société civile. Le fonctionnement des mécanismes de coordination et leurs liaisons effi caces sont certes une préoccupation essentielle, mais il faut aussi contribuer davantage aux activités de plaidoyer en faveur de l’EPT, aux débats sur l’EPT aux niveaux international, régional et national et à la mobilisation des efforts nationaux et du soutien international. De plus, nous examinerons notre propre programmation afi n de préconiser une action plus déterminée de la part de l’UNESCO dans des domaines tels que l’alphabétisation, la formation des maîtres, l’éducation pour la prévention du VIH/sida et l’éducation de qualité. Mais nous savons bien que nos efforts redoublés exigent des partenariats et des soutiens pour être couronnés de succès.

À cette fi n, il est important que nous participions à un dialogue actif avec nos partenaires multilatéraux en matière d’EPT et nos partenaires de la société civile concernant l’orientation qui nous sera dictée par l’examen stratégique. Nous sollicitons vos avis et nous avons besoin de vos réactions. Demain après-midi, le Directeur général adjoint de l’UNESCO, M. Marcio Barbosa, qui préside l’Équipe spéciale de l’UNESCO sur l’examen stratégique de l’EPT, commencera à recueillir vos propositions. Les avis des différentes parties prenantes de l’EPT sont importants pour nous permettre de comprendre vos attentes ; faites-nous part de vos réactions afi n que nous puissions mieux servir l’ensemble du mouvement de l’EPT.

Mesdames et Messieurs,Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une réunion enrichissante et constructive dans les deux prochains jours. J’attends avec intérêt les résultats de cette réunion. Je vous remercie.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Ordre du jour de la réunion

Résultats attendus

� Planifi cation coordonnée de la quatrième réunion du Groupe de haut niveau et de la réunion des partenaires

de la FTI qui doit se tenir juste après ; resserrement des liens entre les réunions du Groupe de travail, du

Groupe de haut niveau et des partenaires de la FTI ; prise en compte des problèmes liés à l’effi cacité et le suivi

de ces réunions.

� Vue d’ensemble et compréhension commune des questions clés en rapport avec la production de données

et d’indicateurs comparables d’un pays à l’autre, leurs incidences sur le suivi de l’EPT et recommandations en

vue d’améliorer la qualité des statistiques.

� Étude des problèmes et défi s liés au fi nancement extérieur de l’EPT à la lumière des initiatives internationales

fondées sur le Consensus de Monterrey, en particulier l’Initiative de mise en œuvre accélérée (FTI).

� Soutien à l’engagement durable de la société civile en faveur de l’EPT, sur la base d’un examen de son rôle et

de sa contribution au cours de la période qui a suivi le Forum de Dakar.

� Partage de l’information et des connaissances relatives à l’EPT et action en faveur de la participation du

secteur privé aux activités d’EPT.

� Indications relatives au Rapport intérimaire sur l’éducation primaire préparé par l’Équipe spéciale sur

l’éducation et l’égalité entre les sexes du projet des Nations Unies pour le Millénaire et

� Renforcement de l’alliance globale pour la réalisation des objectifs du Millénaire et de Dakar pour le

développement.

Les questions clés seront présentées par un groupe en séance plénière sous différents angles :

organismes multilatéraux, bailleurs de fonds bilatéraux, ONG et pays en développement. Le Groupe

de travail s’efforcera de parvenir à une compréhension commune et formulera des recommandations

en vue d’accélérer les progrès dans la voie de la réalisation des objectifs de l’EPT.

La réunion sera présidée par l’ancien Sous-Directeur général pour l’éducation de l’UNESCO,

M. John Daniel (Président et Directeur général de The Commonwealth of Learning). Chaque séance plénière

commencera par un exposé d’orientation sur le thème à l’étude, dans lequel seront présentées les questions

importantes qui se posent et la façon de les aborder (15 minutes). Les intervenants procéderont à un examen

critique de cette communication (10 minutes) selon le point de vue du groupe qu’ils représentent.

Les modérateurs faciliteront le débat, récapituleront les principaux domaines d’accord ou de désaccord,

et orienteront le débat vers la formulation d’actions et de recommandations à la lumière des résultats

attendus.

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Mardi 20 jui l let

8 h 30 - 9 h 15 Enregistrement 9 h 30 - 9 h 45 Accueil des participants et présentation de l’EPT (Koïchiro Matsuura, Directeur

général de l’UNESCO) 9 h 45 - 10 heures Présentation du Groupe de travail sur l’EPT (John Daniel) 10 heures - 10 h 45 Données et statistiques de l’éducation pour le suivi des progrès : quels sont les

problèmes le plus souvent posés et leurs éventuelles solutions ? Exposé du groupe conduit par l’Institut de statistique de l’UNESCO (Denise Lievesley), avec Wim Hoppers (ancien Président du Groupe de travail de l’ADEA sur les statistiques de l’éducation), Chine (Han Jin), Aide et Action (Thierno Diaouné)Modérateur : Équipe du Rapport mondial de suivi (Chris Colclough)

Il est crucial de pouvoir disposer en temps utile de données et d’indicateurs précis relatifs aux systèmes d’éducation pour pouvoir suivre les progrès accomplis dans la voie de la réalisation des objectifs de l’EPT. L’ISU travaille continuellement pour améliorer la qualité et la disponibilité des données éducatives, en particulier de celles qui sont indispensables pour le suivi de l’EPT. Le groupe traitera des questions fréquemment posées au sujet du retard et des lacunes qui caractérisent la production de données et d’indicateurs comparables d’un pays à l’autre et des incidences qui en découlent pour le processus de suivi de l’EPT, et formulera des recommandations en vue d’améliorer la qualité de ces données.

10 h 45 - 11 heures Pause café 11 heures - 11 h 45 Débat sur les données et les statistiques de l’éducation 11 h 45 - 12 h 30 Financement extérieur de l’EPT : la FTI donne-t-elle la pleine mesure de ses

capacités ?Compte rendu relatif aux faits nouveaux intervenus dans le cadre de l’Initiative de mise en œuvre accélérée (FTI)Exposé du groupe dirigé par la Banque mondiale (Rosemary Bellew), avec Honduras (S. Exc. Carlos Avila Molina), le Canada (Scott Walter), la Campagne mondiale pour l’éducation (Anne Jellema), Mauritanie (Mohamed Lemine Ould Moulaye Ahmed)Modérateur : France (Laurent Fontaine)

La réunion du Groupe de donateurs de la FTI (Oslo, 20-22 novembre 2003) a constitué une avancée décisive dans le développement de l’Initiative, avec pour résultats : l’extension de l’Initiative à tous les pays à faible revenu ; la constitution d’un fonds initial multidonateurs susceptible de générer d’autres apports de fonds en faveur des pays couverts par cette Initiative mais ne bénéfi ciant pas d’une présence suffi sante des donateurs et la création d’un fonds pour la préparation des programmes destiné à aider les pays qui ne sont pas encore dotés d’un plan pour le secteur de l’éducation à en élaborer un. Le groupe examinera les conséquences du nouveau cadre de la FTI et les moyens d’en améliorer l’effi cacité en mobilisant des ressources pour les pays parrainés. Il s’efforcera de susciter l’intérêt en faveur de la FTI et suggérera les moyens d’y parvenir.

12 h 30 - 13 h 15 Débat sur le fi nancement extérieur de l’EPT 13 h 15 - 14 h 30 Déjeuner 14 h 30 - 15 h 15 L’engagement de la société civile en faveur de l’EPT après Dakar :

quelle valeur ajoutée ?Exposé du groupe dirigé par la Consultation collective des ONG (Gorgui Sow), avec l’UNESCO (Susanne Schnuttgen), le DFID (Desmond Bermingham) et la République-Unie de Tanzanie (Salum Mnjagila) Modérateur : UNESCO (Abhimanyu Singh)

Depuis le lancement du mouvement en faveur de l’EPT (Jomtien, 1990), les organisations de la société civile ont été des partenaires actifs, éclairant le débat de leurs critiques et de leurs expériences concrètes en vue de réaliser les objectifs de l’EPT. Conformément au Cadre d’action de Dakar, l’UNESCO a renforcé la Consultation collective des ONG sur l’EPT pour améliorer les relations de partenariat avec les organisations de la société civile afi n qu’elles s’investissent activement dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi de stratégies de développement de l’EPT. Le groupe abordera la discussion de l’engagement de la société civile en faveur de l’EPT sous l’angle des leçons acquises, des possibilités offertes et des défi s à relever.

15 h 15 - 16 heures Débat sur l’engagement de la société civile en faveur de l’EPT après Dakar. 16 heures - 16 h 15 Pause café 16 h 15 - 17 h 30 Groupes constitués* sur les thèmes suivants : (1) données et statistiques de

l’éducation ; (2) fi nancement extérieur de l’EPT ; (3) engagement de la société civile en faveur de l’EPT après Dakar

Les principales questions soulevées en séance plénière seront résumées par les rapporteurs afi n que les groupes de travail constitués puissent en discuter de manière approfondie en vue de préconiser un éventail de stratégies qui permettront de

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

relever ces défi s. Chacun des groupes constitués sera présidé par le participant chef de fi le. Les autres participants apporteront leur concours aux travaux en tant que spécialistes. Chaque groupe nommera un rapporteur qui présentera le rapport du Groupe lors de la plénière. La présentation des rapports de chaque groupe en plénière sera effectuée sur PowerPoint, durera 15 minutes et sera suivie d’une courte discussion.

19 heures - 20 heures Réception offerte par l’UNESCO

Mercredi 21 jui l let

9 heures - 9 h 30 Présentation du Rapport intérimaire sur la réalisation de l’objectif de développement du Millénaire relatif à l’enseignement primaire universel (Amina Ibrahim)

9 h 30 - 10 heures Débat sur le Rapport intérimaire sur la réalisation de l’objectif de développementdu Millénaire relatif à l’enseignement primaire universel (Modérateur : Ruth Levine)

10 heures - 10 h 15 Pause café 10 h 15 - 11 h 45 Rapport des groupes en séance plénière (15 minutes) suivi d’un débat sur le rapport

de chacun des groupes (15 minutes) 11 h 45 - 12 h 30 Participation du secteur privé à l’EPT : forger de nouvelles alliances

Exposé du groupe dirigé par l’Institut international de planifi cation de l’éducation (Serge Peano), avec le Committee for Economic Development, Washington D.C. (Charles Kolb), Pratham, Inde (Madhav Chavan) et Liberty Group Limited, Afrique du Sud (Hylton Appelbaum)Modérateur : UNESCO (Phillip Muller-Wirth)

Il est communément admis qu’il est nécessaire de nouer de multiples relations de partenariat pour atteindre les objectifsde l’EPT. Le secteur privé participe de plus en plus à l’éducation. Il intervient aussi bien dans la mise en place, la gestion etle fi nancement d’institutions éducatives que dans l’offre de services éducatifs. On assiste de la part du secteur des entreprises à une prise de conscience accrue des responsabilités sociales qui sont les siennes. Pourtant, des problèmes continuentde se poser dans le domaine de la commercialisation, de la mondialisation et de l’équité. Le groupe rassemblera des experts internationaux qui débattront des concepts et des problèmes ainsi que de la possibilité de renforcer les partenariats etles alliances avec le secteur privé dans le domaine de l’éducation, notamment de l’EPT.

12 h 30 - 14 heures Déjeuner 14 heures - 14 h 45 Débat sur les relations de partenariat avec le secteur privé pour l’EPT 14 h 45 - 15 heures Planifi cation de la quatrième réunion du Groupe de haut niveau et de la réunion

des partenaires de la FTI qui doit se tenir juste après (Abhimanyu Singh)

Le Gouvernement du Brésil accueillera la quatrième réunion du Groupe de haut niveau sur l’EPT (Brasilia, 8-10 novembre 2004). Cette réunion sera immédiatement suivie d’une réunion du Groupe des partenaires de l’Initiative de mise en œuvre accélérée. L’ordre du jour de la réunion de Brasilia du Groupe de haut niveau s’inspirera directement du Rapport mondial de suivi de l’EPT 2005 relatif au thème de la qualité de l’EPT. La planifi cation concertée de ces réunions, à l’aide d’une consultation élargie des principaux partenaires, devrait tenir compte de l’expérience acquise lors des précédentes réunionsdu Groupe de haut niveau ainsi que des préoccupations manifestées dans le passé au sujet de son effi cacité et de son impact politique. Les moyens d’optimiser davantage les liens entre le Groupe de travail, le Groupe de haut niveau, le Groupedes partenaires de la FTI et d’autres instances compétentes pourraient être recherchés.

15 heures - 15 h 30 Débat sur le Groupe de haut niveau 15 h 30 - 16 heures Stratégies de suivi

La réunion devrait déboucher sur la formulation de recommandations concernant le rôle et les responsabilitésdes groupes participant au suivi de Dakar et les moyens d’accélérer les progrès dans la voie de la réalisation des objectifsde développement de l’EPT et du Millénaire.

16 heures - 16 h 15 Observations fi nales (John Daniel)

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Liste des participants et des observateurs

1. Pays

BrésilVitoria Alice Cleaver (Mme)Head, Advisory Offi ce for International AffairsMinistry of EducationEsplanada dos Ministerios, bloco L, sala 824Brasilia DF – cep 70047-900Tél. : +55 61 2104 9527Fax +55 61 2104 9229e-mail : [email protected]

Claudia Maria P. C. Baena Soares (Mme)Education SpecialistMinistry of EducationTél. : +55 61 2104 9527Fax +55 61 2104 9229e-mail : [email protected]

Accompagnée par :Marcia Alvim (Mme)AssessoraSecretaria de Educação do Estadode Sao PauloPraga da República, São Paulo, BrazilTél. : +5511 3327 4000e-mail : [email protected]

Roberto Grobman (M.)Secretaria de Educação do Estadode São PauloDéveloppement en Education et TechnologieAv. São Gabriel 201, São Paulo / SP BrazilTél. : +5511 81 42 6863e-mail : [email protected]

Milú Villela (Mme)PrésidenteFaça Parte – Institut Brésil VolontaireR.M. Mesquita Mota Esilva 459 Sao PauloBrazil

ChiliSergio Martinic (M.)Jefe Programa DoctoradoCiencias de la Educación (Director, CIDE)Pontifi cia Universidad Católica de ChileVicuña Mackenna 4860C.P.7810000Tél. : +56-2-6865311Fax +56-2-6860092e-mail : [email protected]

ChineHan Jin (M.)Deputy Director-General of Developmentand Planning DepartmentMinistry of EducationN° 37 Damucang Hutong, Xidan, Beijing, 100816The People’s Republic of ChinaTél. : +86 10 66096249Fax : +8610 66097635e-mail : [email protected]

Accompagné par :Dong Jianhong (Mme)Director of Education DivisionNational Commission of the People’s Republic of China for UNESCO37 Damucang Hutong, Xidan, 100816, BeijingTél. : +86 10 6609 6844Fax +86 10 66017912e-mail : [email protected]

La République du CongoDaniel Lukubama Mayungu (M.)Secretary GeneralMinistère de l’Enseignement Primaireet Secondaire et Professionnel185, rue Kokolo, Commune Bumbu, Kinshasa, R D Congoe-mail : [email protected]

HondurasS. Exc. M. Carlos AvilaMinistre de l’ÉducationMinistère de l’Éducation,1° Street 2nd and 3rd Ave Comayaguela TegucigalpaTél. : +504 222 0700e-mail : [email protected]

KenyaSalome Gichura (Mme)National EFA CoordinatorMinistry of Education, P.O. Box 30040, NairobiTél. : +254 2 334411 ext 30452Fax +254 2 213025e-mail : [email protected]

NicaraguaEmilio Porta (M.)National Director of Planning, Assessment and Training,Ministerio de Educación, Cultura y DeportesDivisión de Cooperación, ManaguaTél. : +505 265 0182 / 265 0444Fax +505 265 0881e-mail : [email protected]

Accompagné par :Violeta Malespin Lopez (Mme)Directora General de EducaciónTél. : +505 265 09 84Fax : +505 265 09 84e-mail : [email protected]

NigeriaAmina Ibrahim (Mme)EFA National CoordinatorFederal Ministry of Education, AbujaTél. : +234 9 3143990Fax +234 9 314 3990e-mail : efa@nigeriafi rst.org

[email protected]

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

République de MoldovaLarisa Virtosu (Mme)Deputy-Secretary GeneralNational Commission/UNESCO/EFA Country AdviserUnited Nations Moldova24 H, Corobceanu street, Chisinau – Republic of MoldovaTél./Fax +373 22 235189e-mail : [email protected]

[email protected]

République Unie de TanzanieSalum Mnjagila (M.)EFA CoordinatorMinistry of Education and CulturePO Box 9121, Dar -Es-SalaamTél. : +255 22 212 1220Fax +255 22 211 3271Mobile : +255 74 868 8628e-mail : [email protected]

[email protected]

2. Organisations régionales

Commission EuropéenneMaria Karjalainen (Mme)Square Marie-Louise 9, 1000 Brussels, BelgiumTél. : +32 2 299 63 80e-mail : [email protected]

Association pourle développement (ADEA)Joris van Bommel (M.)Programme Offi cer7-9 rue Claude Lorrain ParisTél. : +33 1 45 03 77 79Fax : +33 1 45 03 84 52e-mail : [email protected]

3. Organismes Donateurs Bilatéraux

BelgiqueNadine Dusepulchre (Mme)Conseiller AdjointDirection générale de la Coopérationau DéveloppementService appui à la politique de l’éducationMinistry of Foreign Affairs,Rue des Petits Carmes 15,1000 Brussels - BelgiumTél. : +32 2 519 0523e-mail : [email protected]

CanadaScott Walter (M.)Principal Advisor, Education, Policy BranchCanadian International Development Agency (CIDA),200 Promenade du Portage, Hull,Quebec K1a 0G4Tél. : +1 819 997 0892email : [email protected]

Accompagné par :John F. Morris (M.)Senior Advisor EducationCanadian International Development Agency (CIDA),200 Promenade du Portage, Hull,Quebec K1a 0G4Tél. : +1-819-997 1543, Fax +1 819 953 8058e-mail : [email protected]

DanemarkKnud Mortensen (M.)Senior Technical Advisor, EducationRoyal Danish Ministry of Foreign Affairs, DanidaAsiatisk Plads 2, DK-1448 Copenhagen K, DenmarkTél. : +45 33 92 00 00Fax +45 33 92 07 90e-mail : [email protected]

FranceLaurent Fontaine (M.)Sous-Directeur, Développement HumainMinistry of Foreign Affairs,20 rue Monsieur, 75007 ParisFax +33-1-53 6942 50e-mail : [email protected]

Accompagné par :Jean-Claude Mantes (M.)Ministère des Affaires ÉtrangèresChargé de missionTél. : +33 1 53 69 31 24e-mail : [email protected]

Marion Ginolin (Mme)Chargée de missionMinistère des Affaires Étrangères.Tél. : +33 1 53 69 41 89e-mail : [email protected]

AllemagneStefan Lock (M.)Senior Programme Offi cer for EducationGerman Ministry for Economic Co-operation and Development Division 415 Education Friedrich-Ebert-Allee 40, 53113 BonnFax : +49 228 535 4698e-mail : [email protected]

Accompagné par :Ulf Metzger (M.)Senior Education AdviserGTZTél. : +49 6196795460e-mail : [email protected]

JaponTeiichi Sato (M.)Ambassador and Permanent Delegateof Japan to UNESCOPermanent Delegation of Japan to UNESCOe-mail : [email protected]

[email protected]

Naoki Yokobayashi (M.)Research and Programming Division,Economic Cooperation BureauMinistry of Foreign AffairsKasumigaseki 2-2-1, Chiyoda-ku,Tokyo 100-8919Tél. : +81 3 3580 3311e-mail : [email protected]

Accompagné par :Naoko Tsubuki (Mme)Researcher, Offi ce for International Cooperation, International AffairsDivision Minister’s SecretariatMinistry of Education, Culture, Sports,Science and TechnologyTél. : +81 3 6934 2406e-mail : [email protected]

Yuzuru Imasato (M.)Minister-CounsellorPermanent Delegation of Japan to UNESCOe-mail : [email protected]

Mariko Kobayashi (Mme)First SecretaryPermanent Delegation of Japan to UNESCOe-mail : [email protected]

Yumiko Yokozeki (Mme)Senior Advisor (Education)Japan International Cooperation Agency (JICA)e-mail : Yokozeki. [email protected]él. : +813 3269 9043Fax : 81 3 3269 6992

Pays-BasRonald Siebes (M.)Coordinator Basic Education DivisionMinistry of Foreign Affairs of the NetherlandsPO Box 20061, 2500 EB The Hague – The Netherlandse-mail : [email protected]él. : +31 70 348 43 01Fax : +31 70 348 6436

NorvègeOlav Seim (M.)Senior AdviserNorwegian Ministry of Foreign Affairs7. juni-plassen/ Victoria TerrassePO Box 8114 Dep. N-0032 OsloTél. : +47 2224 39 32Fax : +47 22 24 3790e-mail : [email protected]

Kristian Ødegaard (M.)Deputy Director GeneralMinistry of Foreign AffairsPB 8114 Oslo 0032 NorwayTél. : +47 2224 3940e-mail : [email protected]

Hildegunn Olsen (Mme)AdviserNORADTél. : +47 22 24 2044Fax : +47 22 24 20 31e-mail : [email protected]

SuèdeEwa Werner Dahlin (Mme)Head, Education DivisionDepartment for Democracy and Social DevelopmentSIDA, Swedish International Development Agency, 105 25 StockholmTél. : + 46 8 698 50 23Fax + 46 8 698 56 47e-mail : [email protected]

Accompagnée par :Anders Frankenberg (M.)Education AdvisorTél. : +46 8 698 50 00e-mail : [email protected]

Royaume-UniDesmond Bermingham (M.)Senior Education Advisor/Head of Profession(Africa Great Lakes and Horn Department)Department for International Development (DFID)1 Palace Street, London SW1E SHETél. : +44 20 7023 1749e-mail : d-bermingham@dfi d.gov.uk

Yusuf Sayed (M.)Education for All Team LeaderTél. : +44 20 7023 0287e-mail : y-sayed@dfi d.gov.uk

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Accompagné par :Bridget Crumpton (Mme)AdviserEducation and Skill Teame-mail : b-crumpton@dfi d.gov.uk

États-UnisJames Smith (M.)Deputy Assistant AdministratorBureau for Economic Growth,Agriculture and Trade (EGAT)USAID 1300 Pennsylvania Avenue NW,Room 3.9-76Washington, D.C. 20523e-mail : [email protected]él. : +1 202 712 0670Fax : +1 202 216 3235

John Grayzel (M.)Director, Offi ce of Education, EGAT, USAIDTél. : +1 202 712 0732Fax : +1 202 712 0077e-mail : [email protected]

Gregory P. Loos (M.)Education Program Specialist & Team LeaderBasic Education/Technical Leadership, USAIDTél. : +1 202-712-4175Fax +1 202-216-3229e-mail : [email protected]

Donald Mackenzie (M.)Senior Policy AdvisorOffi ce of Education, EGAT, USAIDTél. : +1 202 204 2599e-mail : [email protected]

Seema Agarwal-Harding (Mme)Senior Education AdvisorAsia and Near East Bureau, USAIDTél. : +1 202 712 5004e-mail : [email protected]

4. Organismes Multilatéraux

Organisation internationaledu travail (OIT)Sule Caglar (Mme)In-Focus Programme on Child Labour4 route des Morillons, CH-1211 Geneva 22Tél. : +41 22 799 8746Fax : +41 22 799 8771e-mail : [email protected]

Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)Bernard Hugonnier (M.)Deputy Director, Directorate for Education, OECDTél. : +33 1 4524 9210Fax +33 1 4430 6171e-mail : [email protected]

UNFPADelia Rarela-Barcelona (Mme)Senior Technical AdvisorReproductive Health BranchTechnical Support Division220 East 42 Street, New York, NY 10017Tél. : + 1 212 297 5233 Fax + 1 212 297 4915e-mail : [email protected]

UNICEFCream Wright (M.)Chief, Education Section3 United Nations Plaza, NY 10017Tél. : +1 212 824-6619Fax +1 212 326-7129e-mail : [email protected]

Accompagné par :Ellen van Kalmthout (Mme)Programme Offi cer, Education SectionTél. : + 1 212 326 7409Fax : + 1 212 326 7129e-mail : [email protected]

Programme alimentaire mondiale (PAM)Arlene Mitchell (Mme)Chief, School Feeding SupportWorld Food ProgramVia C.G. Viola, 68/70,Parco de Medici, 00148 RomaTél. : + 39 06 6513-2534Fax : + 39-06-6513 -2854e-mail : [email protected]

Accompagnée par :Alice Martin-Daihirou (Mme)Deputy Chief, School Feeding SupportWFP

Pascale Micheau (Mme)Programme Offi cerWFPTél. : +39 06 651 3 3007e-mail : [email protected]

Banque mondialeRosemary Bellew (Mme)Lead Education Specialist, Head, FTI Secretariat1818 H Street, N.W., Washington, D.C.20433, U.S.A.Room G8-025Tél. : +1 202-473-4836e-mail : [email protected]

Birger Fredriksen (M.)Senior Education AdvisorTél. : +1 202 473 5033Fax : +1 202 477 2900e-mail : [email protected]

Mercy Tembon (Mme)Senior Education SpecialistTél. : +1 202 473 5524e-mail : [email protected]

Helen Abadzi (Mme)e-mail : [email protected]

5. Société Civile :Organisations non Gouvernementales, Fondationset Autres

Aide et ActionJoel Bedos (M.)Responsible des PartenariatsAide et Action53 boulevard de Charonne,75545 Paris Cedex 11Tél. : +33 1 55 25 70 00Fax : +33 1 55 25 70 29e-mail : [email protected]

[email protected]

Thierno Aliou Diaouné (M.)Aide et Action

Chikezie Anyanwu (M.)Coordinator, Commonwealth Education FundActionAid United Kingdon3rd fl oor Hamlyn House, Macdonald Road, Archway, London N19 5 PGTél. : +44 207 561 7677Fax : +44 207 561 7626e-mail : [email protected]

Campagne de réseau de l’Afriquesur l’éducation (ANCEFA)Gorgui Sow (M.)Regional CoordinatorVilla n° 24AZone B BâtimentsDakar Yoff, Dakar, SénégalTél. : +221.824 22 44Fax : +221 824 13 63e-mail : [email protected] [email protected]

Arab Resource Collective (ARC)Samir Jarrar (M.)Director, Board MemberArab Resource Collective – Regional Focal PointPO Box 13-5936 ChouranBeirut, LebanonTél. : +961 1 74 20 75Fax : +961 1 74 20 77e-mail : [email protected],

[email protected]

ASPBAENani Zulminarni (Mme)Board DirectorThe Centre for Women’s Resource Development Pusat Pengembangam Sumberdaya Wanita (PPSW)Duren Sawit Asri Kav 1 No.1AJl. Swadaya Raya, Rawa Domba,Jakarta 13440, Indonesia.Fax : + 62 21 866 03789 / 865 1922e-mail : [email protected]

Coalition de l’éducation de BaseGeorge Ingram (M.)de Base Executive Director1825 Connecticut Avenue NW,Washington DC 20009e-mail : [email protected]él. : 202 884 8364

Campagne mondiale pour l’éducationAnne Jellema (Mme)Advocacy CoordinatorP.O. Box 18 Kalk Bay, South AfricaTél. : +27 21 788 67 83Fax : +27 21 788 5901e-mail : [email protected]

MDG Task ForceRuth Levine (Mme)Director of Programme and Senior FellowCenter for Global Development1776 MassachusettsAvenue NW, Suite 301, Washington DC 20036Tél. : 202 416 0707Fax : 202 416 0750e-mail : [email protected]

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Kelly Tobin (Mme)Program AssociateCenter for Global Development3533 W. Place NW Washington DC 20007 U.S.A.Tél. : +1 202 333 3534Fax : +1 202 416 0750e-mail : [email protected]

ONG Coalition de l’AfriqueWambua Nzioka (M.)Coordinator of the GCEELIMU YETU Campaign CoalitionBox 42814 NairobiTél. : +254 2440440,e-mail : [email protected]

ONG Coalition de l’Arabe régionalesThe Algerian Association for LiteracyPO Box 377, Ben Aaknoun, AlgeriaTél. : + 213 21 73 52 47Fax : 213 21 35 45 64e-mail : [email protected]

ONG Coalition d’AsieKazi Rafi qul Alam (M.)National NGO coalition CAMPEExecutive DirectorDhaka Ashania MissionHouse no : 19, Road no : 12 (New),Dhanmondi RoadDhaka 1209, BangladeshTél. : +880 28 11 95 21 22/ 59 09Fax : +880 2 811 30 10 / 8185 22e-mail : [email protected]

Invités spéciauxPhyllis McGrab (Mme)Professor PediatricsGeorgetown University,Center for Child and Human Development3307 M Street NW, Suite 401,Washington DC 20007Tél. : +1 202 687 8834Fax : +1 202 687 8899e-mail : [email protected]

Willem Hoppers (M.)Former Chair of the ADEA Working Groupon Education Statistics Professor of EducationInstitute of International Education,University of Stockholmc/o Stottingsgrand 1, bv, 129 45 Hägersten, Stockholm, Sweden(Private address)Tél. : +46 8 715 46 24Fax +46 8 15 31 33e-mail : wim.hoppers@Télia.com

6. Secteur PrivéCharles E.M. Kolb (M.),PresidentCommittee for Economic Development (CED)Washington DC Offi ce2000 L Street NW, Suite700, Washington DCTél. : +1 202 296-5860 ext. 19Fax : +1 202 223-0776New York Offi ce414 West 51st Street, New York, NY 10019Tél. : +1 212 688-2063 ext. 274Fax : +1 212 758-9068e-mail : [email protected]

Madhav Chavan (M.),Programme DirectorPratham, IndiaY.B. Chavan Center, Gen. Bhosale Rd, Nariman Pt, Mumbai, India 400021Tél. : + 91 98211 84632e-mail : [email protected]

[email protected]

Hylton Appelbaum (M.)DirectorLiberty CentrePO box 10499, Johannesburg, South AfricaTél. : +27 11 408 3200Fax : +27 11 408 4038e-mail : [email protected]

Heather Pace Clark (Mme)Project ManagerWorld Economic Forum91-93 route de la Capite, CH-1223 Cologny - Geneve, SwitzerlandTél. : +41 22 869 1214e-mail : Heather-Pace. [email protected]

[email protected]

Viviane Senna (Mme),PresidentAyrton Senna InstituteRua Dr. Olavo Egidio, 297 - 10°andarSantana, São Paulo, SP, CEP : 02037-000Tél. +55 11 6974 3000Fax : + 55 11 6950-0050e-mail : [email protected]

(Mme Goldemberg - Deputy) : [email protected]

7. ObservateursOrganismes Multilatéraux

Agence Intergouvernementalede la FrancophonieAmadou. Waziri (M.)Responsable de projets13, Quai André Citroën, 75015 ParisTél. : +33 1 44 37 71 68Fax : +33 1 44 37 33 48e-mail : Amadou. [email protected]

International Finance CorporationArthur Levi (M.)Special Representative EuropeIFC, 66 avenue d’Iena, 75116 ParisTél. : +33 1 4069 3060Fax +01 4720 777 1111e-mail : [email protected]

UNRWAKabir Shaikh (M.)Director, UNRWA/UNESCO Department of EducationPO Box 140157, Amman 11814, JordanFax +962 6 58 64156e-mail : [email protected]

Commonwealth SecrétariatNancy Spence (Mme)Director, Social Transformation Programme DivisionMarlborough House, Pall Mall, London SW1Y 5HXTél. : +44 207 747 6460Fax +44 207 747 1647e-mail : n. [email protected]

Société Civile : O.N.G, Fondations et Autres

Académie pourle Développement éducatifStephen F. Moseley (M.)President and Chief Executive Offi cer1825 Connecticut Avenue NW, Washington DC 20009-5721Tél. : +1 202 884-8400 / 884 8102Fax : +1 202 884 8430e-mail : [email protected]

Bureau international de l’enseignement catholiqueFulgence Kone (M.)CCNGO/EFA Coordination Group representativeOffi ce International de l’Enseignement Catholique (OIEC)277 rue St Jacques, 75005 ParisTél. : +33 1 53 73 73 60Fax +33 1 53 73 73 37e-mail : [email protected]

[email protected]

Forum de femmes éducatrices africaines (FAWE)Thuli Nhlengetfwa (Mme)Education ConsultantPO Box 42 Malkerns - SwazilandTél. : + 268 614 77 85 e-mail : [email protected]

[email protected]

Forum des parlementaires Africains pour l’éducation (FAPED)Elizabeth Magano Amukugo (Mme)Vice PresidentNational Assembly, Private Bag 1332, Windhoek, NamibiaTél. : +264-61-2882525Fax : +264-61 246776e-mail : e. [email protected]

[email protected]

Save the Children, UKKaty Webley (Mme)Education AdvisorCambridge House, 100 Cambridge Grove, London W6 0LETél. : + 44 207 012 6785Fax : + 44 208 237 8000e-mail : [email protected]

Sameena Gul (Mme)Education Advisor1 St. John’s Lane, London ECI 4 MR Tél. : +44 20 7012 6790e-mail : [email protected]

MDG Task ForceCaren Grown (Mme)EconomistICRW 1717 Massachusetts Ave,Washington DC, USATél. : 2020757 0007e-mail : [email protected]

Jennifer Chiwela (Mme)Church House, 2nd Floor, Cairo Road,PO box 33709Lusaka, ZambiaTél. : +260 23 69 43Fax : +260 1 236943e-mail : [email protected] &

[email protected]

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Albert C. Tujinman (M.)Senior Economist, Human CapitalEuropean Investment Bank100 Boulevard Konrad Adenauer, 2950 LuxemburgTél. : +352 4379 8548Fax : +352 4379 8827GSM : +352 (021) 459 849e-mail : [email protected]

Tamara Fox (Mme)Program Offi cer, PopulationHewlett Foundation2121 Sand Hill Road, Menlo Park, CA 94025Tél. : +1 650 234 4643Fax : +1 650 234 1943email : [email protected]

Murphy Lynn (Mme)ConsultantHewlett Foundation2121 Sand Hill Road Menlo Park,LA 94025, U.S.A.Tél. : +650 234 4500 Ext. 5442e-mail : [email protected]

Maureen Lewis (Mme),Senior Fellow, Center for Global Development1776 Massachusetts Avenue NW, Washington DC 20036Tél. : +1 202 416 0710Fax +1 202 416-0750e-mail : [email protected]

Gene Sperling (M.)Senior Fellow for Economic StudiesDirector, Center for Universal EducationCouncil on Foreign Relations1779 Massachusetts Avenue NW,Suite 710,Washington DC 20036Tél. : +1 202 518 3401, Fax +1 202 986 2984e-mail : [email protected]

Rekha Balu (Mme)

Associat Director,Center for Universal EducationCouncil on Foreign RelationsTél. : +1 202 518 3414Fax : +1 202 986 2984e-mail : [email protected]’autres ObservateursR. Govinda (M.)Professor,National Institute of Education Planningand Administration17-B Sri Aurobindo Marg,New Delhi 110016 IndiaTél. : +265 10 135

Jesse Johnston (M.)Director, FranceS.I.L. International27, rue de Bellville Morainvilliers78630 FranceTél. : + 33 6 22 54 87 73e-mail : [email protected]

Janine Ndiaye (Mme)Zonta InternationalTél. : +33 1 45 82 62 52e-mail : [email protected]

Amal Alabiedi (M.)Représentante, Fédération des Femmes Arabes178 ave du 18 Juin 1940 IrakTél. : +33 1 47 16 01 32Fax : +33 1 47 16 01 32e-mail : [email protected]

Sophie Labrecque (Mme)Ministère de l’Éducation du QuébecPDG Fondation pour l’Alphabétisation1265, Berri, # 900 Montréal - Québec,Canada H2L 4X4Tél. : +514 289 1178 Fax : +514 289 9286e-mail : [email protected]

Laila Iskandar (Mme)Managing DirectorCommunity & Institutional Development (C.I.D.)17 Mar’Ashly St. Zamlek, Cairo EgyptTél. : +20 2 736 4479Fax : +20 2 736 4476e-mail : [email protected]

Hélène Gachet (Mme)Zonta International6, Square Lulli 94500 Champigny/MarneTél. : +33 1 48 80 83 55Fax : +33 1 48 80 83 55e-mail : [email protected]

Benita Somerfi eld (Mme)UNLD 420 E. 72nd St. New York 10021, U.S.A.Tél. : +1 212 288 9623Fax : +1 212 288 9636e-mail : benitas@fl fw.com

Stefano Del Bove (M.)Preparation of a Ph D in Educational Leadership and AdministrationFordham University113 West 60th, New York NY 10023-7484 U.S.A.e-mail : [email protected]

8. UNESCOKoïchiro Matsuura (M.)Directeur-général

John Daniel (M.)ChairpersonFormer Assistant-Director Generalfor EducationPresident & Chief Executive Offi cerof The Commonwealth of LearningThe Commonwealth of Learning1055 West Hastings Street, Suite 1200Vancouver, BC V6E 2E9, CanadaTél. : +1 604 775 8200 / +1 604 775 8215

Aïcha Bah-Diallo (Mme)Assistant-Director General for Education a.i.

Abimanyu Singh (M.)Director, Division of International Coordination and Monitoringfor Education For All

EFA Global Monitoring Report TeamChristopher Colclough (M.), DirectorNicholas Burnett (M.), Director-Designate,EFA GM.Steve Packer (M.)Jan van Ravens (M.)

International Coordination Teamfor EFAKhawla Shaheen (Mme)Kaviraj Appadu (M.)Hilaire Mputu Afasuka (M.)Mari Yasunaga (Mme)Hiromichi Katayama (M.)Tove Ekman (Mme)Mary Konin (Mme)Maïmouna Niang (Mme)

Instituts et Centres de l’UNESCOCecilia Braslavsky (Mme)DirectorInternational Bureau of Education (IBE)C.P. 19, 1211 Geneva 20, SwitzerlandTél. : +41 22 9177925/26Fax : +41 22 91 57 920e-mail : [email protected]

Massimo Amadio (M.)Programme SpecialistTél. : +41 22 917 78 19Fax : +41 22 917 78 01e-mail : [email protected]

Gudmund Hernes (M.)Director, International Institutefor Educational Planning (IIEP)7-9 rue Eugéne Delacroix, 75116 ParisTél. : +33 1 45 03 77 10Fax : +33 1 40 72 83 66e-mail : [email protected]

Serge Peano (M.)Senior Programme SpecialistInternational Institutefor Educational Planning (IIEP)e-mail : [email protected]

Adama Ouane (M.)DirectorUNESCO Institue for Education (UIE)Feldbrunnenstrasse 58, 20148 Hamburg, GermanyTél. : +49 4044 80 410Fax : +49 40 41 07 723e-mail : [email protected]

[email protected]

Denise Lievesley (Mme)DirectorUNESCO Institute for Statistics (UIS)CP 6128, Succursale Centre-Ville, Montreal, Quebec, H3C 3J7, CanadaTél. : +1-514 343-6882e-mail : [email protected]

Simon Ellis (M.)Senior Programme SpecialistUNESCO Institute for Statistics (UIS)e-mail : [email protected]

Douglas Drew (M.)Senior Programme Specialist, Statistical Capacity Building5255 avenue Decelles,7th Floor Montreal CanadaTél. : 1 514 343 7804Fax : 1 514 343 6822e-mail : [email protected]

Bureaux Régionaux de l’UNESCO

UNESCO DakarArmoogum Parsuramen (M.)DirectorBP 3311 Dakar-Sénégal12 avenue Léopold Sédar Senghor, Dakar, SénégalTél. : +221 849 23 35 /Fax : +221 823 83 93e-mail : [email protected]

Benoît Sossou (M.)Spécialiste du ProgrammeHead LBE/DFU Unit in charge of EFAe-mail : [email protected]

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

UNESCO BangkokSheldon Shaeffer (M.)DirectorPrakanong Post Offi ce Box 967, Bangkok 10110, ThailandTél. : +662 391 8474/Fax : +662 391 0866e-mail : [email protected]

UNESCO BeirutVictor Billeh (M.)DirectorCité Sportive, P.O. Box 5244 Beirut, LebanonTél. : +961 1 85 00 13/85 00 15Fax +961 1 82 48 54e-mail : [email protected]

UNESCO BrasiliaJorge Werthein (M.)DirectorSAS QD05 Lote 06 Bloco H, Ed. CNPq/BICT/UNESCO 9 andar, 70070-914 Brasilia, BrazilTél. : +55 61 321 35 25Fax : +55 61 321 42 61

Katherine Grigsby (Mme)Senior Programme Specialist in Educatione-mail : [email protected]

UNESCO IslamabadHassan Abdi Keynan (M.)Programme SpezialistSaudi-Pak Tower, IslamabadPakistanTél. : +92 51 28 000 80/83/84e-mail : [email protected]

UNESCO KabulDr Lutfullah Safi Education Co-ordinatorKabul UNDP CompoundTél. : +93 0 70 27 85 97e-mail : lutfullah.safi @undp.org

UNESCO KingstonSabine Detzel (Mme)Programme Specialist

UNESCO SantiagoAna Luiza Machado Pinheiro (Mme)Director3187 Casilla de Correo 3187,Santiago de Chile, ChileTél. : +56 2 47 24 600 /Fax : +56 2 655 10 46/655 10 47e-mail : [email protected]

UNESCO RabatRosamaria Durand (Mme)DirectorDirecteurs de Secteur d’Éducationde l’UNESCO

Qian Tang (M.)Director, Executive Offi ce, Education SectorDirector, Division of Basic Education a.i.

Waturu Iwamoto (M.)Director, Division of Secondary,Technical and Vocational Education

Georges Haddad (M.)Director, Division of Higher Education

Mir Asghar Husain (M.)Director, Division of Educational Policiesand Strategies

Mary Joy Pigozzi (Mme)Director, Division for the Promotionof Quality Education

9. RapporteursClinton Robinson (M.)

assisted by :Nicole Bella (Mme)Astrid Gillet (Mme)Susanne Schnuttgen (Mme)

10. Délégations permanentesà l’UNESCOet Commissions NationalesEmbassy of BangladeshH. E. M. Jahangir SaadatAmbassador,39, rue Erlanger 75016 Paris – FranceTél. : 01 46 51 90 33Fax : 01 46 51 90 35e-mail : [email protected]

Accompagné par :Shuhashashi Bose (M.)Counselor,39, rue Erlanger 75016 ParisTél. : 01 46 51 90 33Fax : 01 46 51 90 35e-mail : [email protected]

Représentation permanente de la Belgique,Délégation de la Communauté françaiseGeneviève François (Mme)Premier Conseiller7, rue de la Paix 75003 Paris – FranceTél. : 01 43 16 55 76

Délégation Permanente du Béninauprès de l’UNESCOFrançoise Medegan (Mme)Counselor1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 30 63e-mail : [email protected]

Accompagnée par :Hector Festus Posset (M.)First CounselorTél. : 01 45 68 30 86e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la Bolivieauprès de l’UNESCOLucía Chavez Pas (Mme)Deputy Permanent DelegateUNESCO House 1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 30 39 Fax : 01 45 68 30 37e-mail : [email protected]

Délégation Permanente du Brésilauprès de l’’UNESCOAlvaro Vereda de Oliveira (M.)UNESCO House1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 28 88e-mail : [email protected]

Délégation Permanente du Burkina Fasoauprès de l’UNESCOSouleymane OuédraogoDeputy Permanent DelegateUNESCO House 1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 34 66Fax : 01 45 68 34 66

Délégation Permanente du Canadaauprès de l’UNESCODominique Levasseur (Mme)Conseillère politique1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 35 16e-mail : dl. [email protected]

Délégation Permanente du Chiliauprès de l’UNESCOSylvia Beausang (Mme)Attaché Civil1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 29 51e-mail : [email protected]

Délégation Permanente du Costa Ricaauprès de l’UNESCOIriz Leiva-Billault (Mme)Deputy Permanent DelegateMaison de L’UNESCO1, rue Miollis ParisTél. : 01 45 68 27 73e-mail : [email protected]

Carla Sierra (Mme)CounselorUNESCO House 1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 25 76Fax : 01 45 73 16 45e-mail : [email protected]

Délégation Permanente d’El Salvador auprès de l’UNESCORosa E. Moreira De Lemoine (Mme)UNESCO House1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 34 19e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de l’Allemagneauprès de l’UNESCOMax Asschenfeldt (M.)AttachéeAve, Franklin D. Roosewelt 13/15 Paris 75008e-mail : [email protected]

Délégation Permanente du Hondurasauprès de l’UNESCOJuan Carlos Bendana-Pinel (M.)Chargé d’affaires1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 30 65e-mail : dl. [email protected]

Délégation Permanente de l’Irlandeauprès de l’UNESCOGudny HelgadottirCounselorEmbassy of Ireland8, avenue Kleber 75116 ParisTél. : 01 44 17 32 85

Ida Mc Donnell (Mme)Attachée12, avenue Foch 75016 ParisTél. : 01 44 17 07 16 /Fax : 01 44 17 67 70e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de l’Italieauprès de l’UNESCOMargherita Stancati (Mme)2, rue de Lefebvre Paris – FranceTél. : 00 39 34 7820 458e-mail : [email protected]

Page 39: DU'ROUPEDETRAVAILSUR …unesdoc.unesco.org/images/0013/001373/137360f.pdf · Aux côtés de représentants des gouvernements, de la société civile et des organismes bilatéraux

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

Angela Quattrocchi (Mme)1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 31 17e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la Jamaïqueauprès de l’UNESCOChantal Claxton (Mme)AttachéUNESCO House1, rue Miollis 75015 Paris – FranceTél. : 01 45 68 33 60e-mail : [email protected]

Délégation Permanente du Royaume hachémite de Jordanie auprès de l’UNESCOZahra Saleh (Mme)Assistant to the Deputy Permanent DelegateUNESCO House1, rue Miollis 75015 Paris – FranceTél. : 01 45 68 33 29e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la Républiquede Lettonie auprès de l’UNESCODiana Putrina (Mme)Deputy Permanent Delegate6, villa Saïd ParisTél. : 01 53 64 58 18Fax : 01 53 64 58 19e-mail : [email protected]

Délégation Permanente du Libanauprès de l’UNESCODina Rifaï (Mme)Chargée de mission1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 33 72Fax : 01 45 67 34 88

Délégation Permanente de la Lituanieauprès de l’UNESCOGerardas Zalenas (Mme)Counselor,1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 33 22Fax : 01 45 67 36 89e-mail : [email protected]

Délégation Permanente du Mexiqueauprès de l’UNESCOGloria Muños (Mme)Chargée d’éducatione-mail : g. [email protected]

Embassy of NamibiaAkwenye VehepaFirst Secretary,80, avenue Foch Paris – FranceTél. : 01 44 17 32 65Fax : 01 44 17 32 73e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la Républiquedu Niger auprès de l’UNESCOFatima Othman (Mme)Senior Counselor,1, rue Miollis Paris – FranceTél. : 01 45 68 26 63 / 06 80 0300 23e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la Palestineauprès de l’UNESCOAhmad Dari (M.)Deputy Permanent Delegate1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 33 41e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la République populaire de Chine auprès de l’UNESCOChangxing Zhao (M.)Second Secretary1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 34 63e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la Républiquedu Pérou auprès de l’UNESCOCarlos Briceno (M.)First Secretary1, rue Miollis 75016 ParisTél. : 01 45 68 29 31 / 32Fax : 01 45 68 29 20e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de la Républiquedes Philippines auprès de l’UNESCOFirst Secretary1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 30 12Fax : 01 45 67 07 97e-mail : dl. [email protected]

Délégation Permanente du Portugal auprès de l’UNESCOMonica Moutinho (Mme)First Secretary,1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 30 59

Délégation Permanente du Fédération Russe auprès de l’UNESCOFarida Sayfullina (Mme)Counselor8, rue de Prony 75017 Paris – FranceTél. : 01 42 12 84 30Fax : 01 42 67 51 99e-mail : [email protected]

Saint-SiègeCarmen Moranville (Sr)ExperteTél. : 06 60 56 61 53Fax : 03 44 53 34 29

Délégation Permanente du Royaume de Espagne auprès de OECDFrancisco Lopez Pupenez (M.)Counselor for Education1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 58 33 85Fax : 01 47 83 49 98e-mail : dl. [email protected]

Maria Luz Ocaña (Mme)Deputy Counselor for Education1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 33 85Fax : 01 47 83 49 98e-mail : [email protected]

Délégation Permanente de l’Ukraineauprès de l’UNESCONatalia Martynenko (Mme)First SecretaryTél. : 01 45 68 26 60Fax : 01 45 68 26 61

Délégation Permanentedes Emirats d‘Arabes UnisFeddoul Kammah (M.)Counselor1, rue Miollis 75015 ParisTél. : 01 45 68 27 03

Chinese National Commission for UNESCOTranhong Dong (M.)Division Director37, Damucang Hutong Xidan CN - 100816 BEIJING CHINATél. : 86 10 66 09 6883Fax : 86 10 66 017912e-mail : [email protected]

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Groupe de travail EPT – Rapport 2004

X. A c r o n y m e se t s i g l e s

ANCEFA Réseau africain de campagne pour l’Éducation pour tous

CAD Comité d’aide au développement (OCDE)

CCONG Consultation collective des organisations non gouvernementales

DFID Department for International Development

(Département pour le développement international – Royaume-Uni)

E-9 Neuf pays très peuplés : Bangladesh, Brésil, Chine, Égypte, Inde, Indonésie,

Mexique, Nigeria, Pakistan

EPT Éducation pour tous

G8 Groupe de huit des principaux pays industrialisés du monde :

Allemagne, Canada, États-Unis, Fédération de Russie, France, Italie, Japon

et Royaume-Uni

GCE Campagne mondiale pour l’éducation

GHN Groupe de haut niveau

IIPE Institut international de planifi cation de l’éducation

IMOA Initiative de mise en œuvre accélérée

ISU Institut de statistique de l’UNESCO

OCDE Organisation de coopération et de développement économique

OSC Organisation de la société civile

ODM Objectif de développement du Millénaire

ONG Organisation non gouvernementale

PAM Programme alimentaire mondial

SIDA Syndrome d’immunodéfi cience acquise

TEN-MET Tanzania Network for Education

TIC Technologies de l’information et de la communication

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

UNGEI United Nations Girls Education Initiative

(Initiative des Nations Unies en faveur de l’éducation des fi lles)

VIH Virus de l’immunodéfi cience humaine