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La sixième réunion du Groupe de travail sur l’EPT s’est tenue à l’UNESCO à Paris du 19 au 21

juillet 2005. Elle a rassemblé les principales parties concernées par l’Éducation pour tous : les

gouvernements, les organismes bilatéraux et multilatéraux, la société civile et le secteur privé.

Le Groupe de travail sur l’EPT constitue un mécanisme permettant de donner des directives

techniques au mouvement EPT. Il offre également une tribune pour l’examen des expériences

relatives à l’EPT au niveau national, régional et international afin de définir des priorités et des

stratégies en vue d’une action collective.

Le Groupe de travail s’est réuni cette année à un moment exceptionnellement riche en

opportunités et en défis en matière de développement éducatif. Marquant la fin du premier tiers

de la période cible de 15 ans, l’année 2005 est particulièrement propice à un bilan des progrès

accomplis depuis le Forum mondial sur l’éducation tenu à Dakar (Sénégal) en 2000 aussi bien

qu’à une intensification des efforts pour atteindre les objectifs de l’EPT d’ici à 2015. Cette même

année se tiennent également un certain nombre de réunions internationales importantes - le

Sommet du G-8 de Gleneagles, le Sommet mondial de 2005, la Table ronde ministérielle lors

de la Conférence générale de l’UNESCO et la Réunion de Groupe de haut niveau sur l’EPT. Ces

rencontres auront un effet considérable sur le développement et permettront également de faire

pleinement la lumière sur les priorités à fixer dans le domaine de l’éducation.

C’est dans ce contexte que les membres du Groupe de travail se sont inspirés de leur

expérience et compétence collectives pour s’attaquer aux problèmes précis suivants liés à l’EPT :

� Alphabétisation des adultes

� Éducation des ruraux

� Mobilisation des ressources

� Efficacité de l’aide

� Coordination entre partenaires de l’EPT.

Au cours de la réunion, les débats, intéressants et constructifs, ont contribué à renforcer

l’esprit de compréhension mutuelle et de collaboration entre les parties concernées par l’EPT.

Le rôle de chef de file de l’EPT que joue l’UNESCO a été résolument approuvé et les participants

ont demandé instamment à l’Organisation de poursuivre son action en collaboration avec ses

partenaires pour contribuer à la réalisation des objectifs de l’Éducation pour tous qui, pour citer

la Commission pour l’Afrique constitue, « l’une des initiatives les plus exaltantes qu’ait jamais

prise la communauté internationale ».

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Pour de plus amples renseignements, s’adresser au service suivant :

Division de la coordination internationale et du suivi de l’éducation pour tousSecteur de l’éducationUNESCO7 place de Fontenoy75352 Paris 07 SPFranceTéléphone : + 33 (0) 1 45 68 08 80Télécopie : + 33 (0) 1 45 68 56 26Courrier électronique : [email protected] Web : www.unesco.org

La version provisoire du présent rapport a été examinée par tous les participants à la sixième réunion

du Groupe de travail sur l’Éducation pour tous.

Imprimé � UNESCO

© UNESCO 2005Imprimé en France(ED-2006/WS/19 cld 27330)

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Ta b l e d e s m a t i è r e s

Avant-propos ................................................................................................ 5

Questions clés examinées lors de la sixième réunion du Groupe de travail sur l’Éducation pour tous .............................................. 7

I. Introduction ......................................................................................... 9Les possibilités qui s’offrent à l’EPT ........................................................................ 9Une aide accrue et plus effi cace ........................................................................... 9Préparation de la réunion de Beijing ....................................................................... 10Organisation de la réunion et du rapport .................................................................. 10

II. L’alphabétisation : Savoir pour pouvoir ................................................. 11Un cadre pour une action internationale .................................................................. 11Enseignements tirés de l’expérience des pays .............................................................. 11La voie à suivre ............................................................................................ 13

III. Éducation des populations rurales (EPR) ................................................ 15Pourquoi l’EPR est-elle si importante ? ............................................................................................................. 15Stratégies d’EPR ........................................................................................... 16Obstacles et chances à saisir ............................................................................... 17

IV. Améliorer la mobilisation des ressources et l’efficacité de l’aide en faveur de l’EPT ................................................................................ 19Progrès réalisés dans la mobilisation des ressources et l’effi cacité de l’aide .............................................................. 19Lacunes et solutions ......................................................................................................................................................... 21L’effi cacité de l’aide en contexte .................................................................................................................................... 22Renforcer l’Accord ............................................................................................................................................................ 23

V. Vers un plan d’action conjoint .............................................................. 24Coordination de l’EPT ..................................................................................... 24Répondre aux besoins des pays ............................................................................ 25Un pacte mondial de fi nancement ........................................................................ 25S’appuyer sur le savoir et l’expérience ..................................................................... 26Commentaires et information en retour ................................................................... 26

VI. Planification de la réunion du Groupe de haut niveau de Beijing ............ 28

VII. Observations finales ............................................................................. 30

VIII. Appendices .......................................................................................... 32Allocution d’ouverture du Directeur général de l’UNESCO ................................................. 32Programme de travail de la réunion ....................................................................... 36Liste des participants ...................................................................................... 40

IX. Abréviations ......................................................................................... 48

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Av a n t - p r o p o s

J’ai le plaisir de présenter ce rapport de la sixième réunion du Groupe de travail sur l’Éducation pour tous (EPT), qui s’est

tenue du 19 au 21 juillet 2005 au Siège de l’UNESCO à Paris. Ce fut pour moi l’occasion de découvrir ce mécanisme

d’EPT et je tiens beaucoup, en ma qualité de Sous-Directeur général pour l’éducation de l’UNESCO, à m’inspirer de sa

philosophie et de ses résultats positifs, à l’approche d’une série de rencontres internationales d’une importance capitale

pour l’éducation et le développement.

L’année 2005 est particulièrement cruciale pour l’avenir de l’EPT. En effet, lors du sommet de Gleneagles

(Royaume-Uni) qui a eu lieu en juillet, les membres du G-8 se sont engagés à accroître l’aide au développement ;

en septembre, les dirigeants mondiaux ont évalué les progrès réalisés par rapport aux Objectifs du Millénaire pour le

développement. Les ministres de l’éducation discuteront de l’EPT en table ronde à la Conférence générale de l’UNESCO

en octobre et, en novembre, le Groupe de haut niveau sur l’EPT accordera la plus grande attention à la question des

nouvelles ressources à consacrer à l’EPT et de l’intensifi cation des efforts dans ce domaine. Le Groupe de travail a été

une instance particulièrement appropriée pour examiner les incidences de ces réunions et initiatives internationales, en

rapport avec les six objectifs de Dakar. Je voudrais attirer l’attention sur plusieurs domaines dans lesquels des progrès

sont attendus :

� La possibilité a été envisagée d’un pacte mondial, d’une série d’engagements mutuels aux termes desquels

les réformes de politique générale et les efforts de planifi cation des pays en développement auraient pour

contrepartie des engagements fi nanciers de la part des pays donateurs. Le Groupe de haut niveau examinera

plus avant cette proposition.

� Les rôles et responsabilités de la communauté internationale seront précisés alors que nous aidons les pays à

mettre en œuvre leurs plans dans le secteur de l’éducation. Ce phénomène prendra un tour de plus en plus

concret à mesure que l’UNESCO, invitée à renforcer son rôle de coordination de l’EPT, élaborera un plan

d’action conjoint.

� Quant au travail préparatoire en vue de la prise d’engagements précis, il concerne : l’appui à

l’alphabétisation, la fi xation de la date à laquelle les frais de scolarité devront être supprimés dans

l’enseignement primaire, et le repositionnement de la communauté internationale pour que puisse être

atteint l’objectif d’égalité des sexes - qui aurait dû l’être en 2005.

� Une dynamique est à enclencher pour mettre au service de l’éducation les nouvelles ressources dégagées par

l’accroissement de l’aide au développement et l’allègement de la dette qui ont été promis.

Ces questions revêtent une importance capitale pour nos efforts communs visant à réaliser l’EPT, et elles seront au

cœur des délibérations des partenaires de l’EPT lors de la réunion du Groupe de haut niveau et ultérieurement. Elles sont

également à l’origine des efforts que l’UNESCO déploie pour assurer plus effi cacement la coordination voulue à l’échelon

international.

J’espère que, dans un an, nous pourrons dire avec le recul que l’année 2005 aura marqué un tournant pour l’EPT. Face

à ce défi , je suis déterminé à concentrer plus que jamais les énergies de l’UNESCO pour faire en sorte que tous, en particulier

ceux que nous n’avons pas encore réussi à atteindre, puissent avoir effectivement accès à une éducation de base de qualité.

Peter Smith

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Alphabétisation� L’alphabétisation sous toutes ses formes est

essentielle au développement social, culturel, politique et

économique durable de tous les pays.

� Des progrès véritables ne pourront être réalisés par

rapport à l’objectif d’alphabétisation que par une action

concertée au niveau des pays. Le soutien résolu des

pouvoirs publics est important pour que les programmes

d’alphabétisation puissent croître. La prise en compte des

ressources et besoins locaux est cependant cruciale, de

même que la compréhension du rôle indispensable de la

société civile dans la promotion de l’alphabétisation.

� Les programmes d’alphabétisation devraient être

conçus en fonction des besoins et des aspirations des

intéressés et leur permettre d’acquérir des compétences

directement adaptées à leurs conditions de vie et de

travail. Ils doivent également tenir compte du fait que

l’alphabétisation est un processus continu nécessitant un

soutien et un encouragement de tous les instants.

� Les efforts déployés à l’échelon international

devraient porter sur des mesures visant à ce que, dans un

contexte d’éducation aussi bien formelle qu’informelle,

l’alphabétisation bénéfi cie d’un fi nancement (interne et

externe) prévisible et à long terme, réponde à certaines

normes de qualité, donne lieu à la délivrance de diplômes

reconnus et fasse partie intégrante de la planifi cation

sectorielle et multisectorielle de l’éducation.

Éducation des populations rurales (EPR)

� Les ruraux représentant quelque 70 % des pauvres

du monde et 72 % de la population des pays les moins

avancés, l’EPR constitue l’un des principaux défi s à relever

pour réaliser l’Éducation pour tous.

� Pour avoir la qualité et la pertinence voulues, l’EPR

doit reposer sur une approche fl exible qui permette de

trouver un juste équilibre entre le programme scolaire

national et l’acquisition de compétences en rapport avec

les besoins et moyens de subsistance locaux. Elle exige

également une démarche holistique qui reconnaisse

l’interdépendance étroite entre l’éducation et d’autres

facteurs tels que l’approvisionnement en denrées

alimentaires et en eau, la santé et l’agriculture.

� Les communautés rurales se caractérisent par une

diversité linguistique et culturelle remarquable ainsi que

par des pratiques éducatives reposant sur des traditions

anciennes. Les initiatives en matière d’éducation doivent

s’appuyer sur ces traditions pour apporter des solutions

novatrices au défi que constitue l’EPT.

� Les inégalités qui compromettent la réalisation de

l’EPT et des OMD ne pourront être éliminées que si l’EPR

s’inscrit dans le cadre de programmes intersectoriels et

pluridisciplinaires associant les ministères de l’éducation

et de l’agriculture, la société civile, le secteur privé, les

organisations internationales et les médias.

Mobilisation des ressources et effi cacité de l’aide

� Des annonces de contributions représentant un

accroissement considérable de l’aide ont été faites en

2005, et celle-ci est maintenant fournie et mise en œuvre

de façon beaucoup plus effi cace. Les parties concernées

par l’EPT doivent veiller à ce que ces nouvelles ressources

servent à soutenir l’éducation de base avec un maximum

d’effi cacité.

� L’Initiative de mise en œuvre accélérée (IMOA) est

désormais à la pointe des efforts pour assurer l’effi cacité

de l’aide en faveur de l’EPT. Elle fonctionne comme un

mécanisme permettant d’harmoniser le soutien des

donateurs et d’aligner l’aide sur les stratégies nationales

en matière d’éducation. Elle offre également un cadre

à un dialogue de fond entre les donateurs et leurs

Questions clés examinées lors de la sixième réunion du Groupe de travail sur l’Éducation pour tous

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

partenaires. Reste à savoir si l’IMOA pourra évoluer de

façon à couvrir tous les objectifs de l’EPT au lieu d’être

axée, comme c’est le cas actuellement, sur l’achèvement

de l’enseignement primaire universel.

� L’effi cacité de l’aide dépend dans une large mesure de

la mise en œuvre de stratégies d’éducation à long terme

administrées par les pays. Il faut s’efforcer de renforcer les

capacités nationales et, dans le cadre de la Déclaration

de Paris sur l’effi cacité de l’aide au développement,

l’obligation redditionnelle et la transparence au niveau

national.

Vers un plan d’action conjoint

� L’UNESCO doit renforcer son rôle de chef de fi le de

l’EPT. Elle doit créer une « communauté d’engagements »

dans laquelle les partenaires partagent un même

sentiment d’adhésion au mouvement d’EPT et se sentent

responsables de la réalisation de l’objectif de l’éducation

de base pour tous d’ici à 2015.

� La répartition globale des rôles et responsabilités des

principales parties concernées par l’EPT et en particulier

des organismes des Nations Unies devrait rendre possible

une action mieux coordonnée et plus effi cace.

� Le soutien aux plans nationaux en matière

d’éducation devrait être un principe immuable de l’EPT.

Il faut engager davantage de consultations aux niveaux

international et national et entre ces deux niveaux pour

pouvoir agir plus effi cacement face aux problèmes des

capacités et besoins locaux.

� Un pacte mondial de fi nancement est indispensable

pour permettre à chaque pays ayant pris des

engagements sérieux en matière d’EPT de disposer des

ressources voulues pour s’en acquitter. L’éducation est un

investissement à long terme, et pour être effi cace, l’aide

doit s’inscrire dans un cycle de planifi cation décennal.

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

La sixième réunion du Groupe de travail sur l’Éducation

pour tous (EPT) s’est tenue cette année à un moment

unique par les perspectives qui s’offrent et les problèmes

qui se posent en ce qui concerne le développement

de l’éducation. Parce qu’elle marque le tiers du délai

de 15 ans fi xé initialement, l’année 2005 représente

une étape importante, tant pour évaluer les progrès

accomplis depuis Dakar que pour établir un calendrier

en vue d’atteindre les objectifs de l’EPT en 2015. C’est

également en 2005 que devait être assurée l’égalité

entre les sexes. Cet objectif n’a pu être réalisé, et il est

essentiel de comprendre pourquoi si l’on veut assurer le

succès de l’EPT. Enfi n, l’année 2005 a été marquée par un

certain nombre d’événements internationaux qui auront

un impact considérable sur la réalisation de l’EPT et des

Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Le Sommet du G-8 de Gleneagles et le Sommet mondial

de 2005, lors desquels seront évalués les progrès réalisés

par rapport aux OMD, devraient permettre de fi xer le

cadre du développement durant la prochaine décennie.

La diffi culté, pour la sixième réunion du Groupe de

travail sur l’EPT, a consisté à déterminer comment saisir

ces occasions et faire de l’éducation l’élément central de

l’engagement, pris à l’échelon planétaire, d’assurer un

développement humain durable.

Les possibilités qui s’offrent à l’EPTC’est dans cet esprit que le Directeur général de

l’UNESCO, M. Koïchiro Matsuura, a ouvert la sixième

réunion du Groupe de travail. Après avoir souhaité la

bienvenue aux participants, il a appelé leur attention

sur les évolutions enregistrées récemment en matière de

développement et sur leur signifi cation pour l’EPT. Il a

souligné l’importance accordée à l’EPT par la Commission

pour l’Afrique qui, dans son rapport, voit en elle l’« un

des engagements les plus exaltants jamais pris par la

communauté internationale ». Il a également cité le

communiqué du G-8, très favorable à l’EPT en Afrique

et à son Initiative de mise en oeuvre accélérée (IMOA).

M. Matsuura a toutefois jugé très préoccupante l’absence

de toute référence explicite à l’éducation dans le projet de

document fi nal établi pour le Sommet mondial de 2005,

et il a demandé instamment aux partenaires de l’EPT de

préconiser l’adoption d’un amendement reconnaissant

le rôle fondamental que joue l’éducation dans le

développement humain.

M. Matsuura s’est ensuite penché sur l’ordre du

jour de la réunion du Groupe de travail de cette année.

Il a expliqué combien il était important de se concentrer

sur l’alphabétisation des adultes et l’éducation pour les

populations rurales. Bien qu’il s’agisse de deux volets

fondamentaux de l’EPT, on ne leur a pas toujours accordé

l’attention qu’ils méritent. M. Matsuura a souligné que la

réunion consacrée à la mobilisation des ressources venait

à un moment opportun. Il s’est félicité des déclarations

récentes des dirigeants du G-8 en faveur d’un allégement

de la dette et du doublement de l’aide à l’Afrique, mais

il a demandé que l’on défi nisse clairement la forme que

prendront ces engagements ainsi que les conditions dont

ils seront assortis. Il a demandé en particulier que soit

précisé le volume de l’aide qui sera affectée à l’éducation

de base. Le Directeur général a également souligné

combien il importait de renforcer la coordination entre

les parties concernées par l’EPT pour faire en sorte que

ces ressources accrues soient utilisées avec un maximum

d’effi cacité. Selon lui, l’objectif prioritaire de la sixième

réunion du Groupe de travail devait être de recenser

les principaux obstacles à la réalisation de l’EPT et de

proposer des solutions réalistes pour les surmonter. Citant

M. Kofi Annan, M. Matsuura a affi rmé que : « l’année

2005 est cruciale pour notre action. Pour les dirigeants de

la planète, il ne s’agit plus cette fois de fi xer des objectifs,

mais de décider des moyens à mettre en œuvre pour les

réaliser ».

Une aide accrue et plus efficace Dans son discours inaugural, M. Richard Manning,

Président du Comité d’aide au développement de

l’OCDE, a récapitulé pour le Groupe de travail les

I. I n t r o d u c t i o n

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

principales évolutions enregistrées récemment du point

de vue du volume et de la fourniture de l’aide. Il a tout

d’abord évoqué l’augmentation du volume des fl ux

d’aide. Après avoir fortement diminué à la fi n de la guerre

froide, ceux-ci se sont progressivement stabilisés à la fi n

des années 90 avant de recommencer à augmenter au

début du nouveau millénaire. M. Manning a observé que

cette reprise était due à des événements internationaux

tels que la Conférence internationale de Monterrey sur

le fi nancement du développement. Il a estimé qu’en

raison des annonces de contributions faites récemment

par le G-8 et d’autres donateurs importants, la reprise

des fl ux d’aide semblait appelée à se poursuivre et que,

d’ici à 2010, l’aide devrait retrouver ses proportions

d’avant 1990, soit environ 0,36 % du revenu national

brut. M. Manning a signalé que de nombreuses questions

subsistaient quant à la façon dont les différentes offres

d’aide s’articuleraient en pratique. Selon lui, il fallait

toutefois s’attendre, entre 2002 et 2010, à l’augmentation

la plus forte en termes réels de l’aide publique au

développement (APD) enregistrée depuis les années 60.

De même, des progrès considérables ont été

accomplis en ce qui concerne la fourniture de l’aide.

M. Manning a évoqué en particulier les conséquences

qu’aurait la Déclaration de Paris sur l’effi cacité de l’aide

pour l’amélioration des modalités de fourniture de l’aide.

Cette déclaration a été conçue sous l’égide du CAD de

l’OCDE et signée en mars 2005 par 56 pays partenaires

et plus de 60 donateurs bilatéraux et multilatéraux. Elle

repose sur cinq principes : appropriation par les pays des

stratégies de développement ; alignement des donateurs

sur les plans nationaux ; harmonisation de l’action des

donateurs ; gestion axée sur les résultats et responsabilité

mutuelle des donateurs et des partenaires en ce qui

concerne l’utilisation des ressources consacrées au

développement. Ces principes sont à la base d’une série

d’indicateurs ciblés qui permettront aux donateurs et aux

partenaires de favoriser l’effi cacité de l’aide et de vérifi er

les progrès accomplis à cet égard.

Pour conclure, M. Manning a évoqué l’importance

de la Déclaration de Paris pour l’EPT. Il a insisté en

particulier sur la nécessité d’un engagement national

envers l’EPT, et de l’élaboration de plans nationaux viables

sur lesquels et autour desquels les actions des donateurs

et des autres parties concernées par l’EPT puissent être

alignées et harmonisées.

Préparation de la réunion de BeijingM. Peter Smith, Sous-Directeur général de l’UNESCO

pour l’éducation, a clos la séance d’ouverture en

demandant au Groupe de travail de réfl échir, dans le

cadre de ses délibérations, à l’ordre du jour de la réunion

de Beijing du Groupe de haut niveau. Il a souligné qu’il

était important d’avoir une vision dynamique de l’avenir

de l’EPT, et suivant la suggestion de M. Matsuura, il a

demandé que cet ordre du jour précise les obstacles

actuels à l’EPT tout en indiquant les moyens de les

surmonter. M. Smith a décrit brièvement les problèmes

qui sont à ses yeux particulièrement cruciaux pour l’avenir

de l’EPT, notamment la nécessité de défi nir les rôles et

responsabilités des principaux organismes des Nations

Unies, l’importance d’un accord mondial de fi nancement

fondé sur un cycle de planifi cation décennal, le rôle

capital d’une « cartographie globale » en ce qui concerne

l’élaboration de stratégies nationales et avant tout, la

primauté des plans nationaux pour réaliser l’EPT d’ici à

2015.

Organisation de la réunion et du rapport

La sixième réunion du Groupe de travail a eu lieu au

Siège de l’UNESCO à Paris du 19 au 21 juillet. Présidée

par M. Peter Smith, elle a rassemblé une soixantaine de

représentants de pays en développement, de donateurs

bilatéraux, d’organismes multilatéraux, de la société civile

et du secteur privé. Le Groupe de travail a tenu quatre

séances principales dont chacune a commencé par une

série d’exposés suivis d’un débat. Le présent rapport rend

compte de ces travaux dans l’ordre du programme de

travail, joint en appendice. Il récapitule les principaux

points abordés à chaque séance et indique les grands

thèmes de débat. Il présente enfi n les suggestions du

Groupe de travail pour l’ordre du jour de la réunion

de Beijing du Groupe de haut niveau. L’allocution du

Directeur général et la liste des participants sont jointes en

annexe. �

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

II. L’ a l p h a b é t i s a t i o n : S avo i r pou r pouvo i r

Le monde compte plus de 800 millions d’adultes

analphabètes et plus de 100 millions d’enfants non

scolarisés. Lors de la séance d’ouverture du Groupe de

travail, l’urgence d’une action concertée au plan national

et international face à cette situation a été évoquée.

Les six intervenants ont tous réaffi rmé l’importance

de l’alphabétisation aussi bien comme droit humain

fondamental que comme base - comme « ADN », selon

l’un d’entre eux - du développement social, économique

et politique. Ils ont également rappelé que malgré

l’importance accordée à l’alphabétisation dans des

structures de développement international telles que l’EPT

et la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation

(DNUA), une action plus décisive restait nécessaire au

niveau national comme au niveau international pour

s’occuper de l’alphabétisation, en particulier chez les

jeunes déscolarisés et les adultes. Le président de séance,

M. Desmond Bermingham (Département britannique

pour le développement international), a demandé aux

participants de recenser les éléments qui nuisent à

l’effi cacité des interventions visant à permettre d’apprendre

à lire et à écrire dans de bonnes conditions, et de formuler

une stratégie qui rende possible une collaboration entre

organismes de développement, de telle sorte que les pays

puissent réellement assurer l’alphabétisation des millions

d’enfants et d’adultes dans l’impossibilité d’exercer leur

droit à une éducation de base de qualité.

Un cadre pour une action internationale

Les participants à cette séance ont reconnu unanimement

la nécessité d’une approche institutionnelle fl exible mais

cohérente de l’action en faveur de l’alphabétisation. Ils

ont approuvé la défi nition de l’alphabétisation donnée

par Mme Ann Therese Ndong Jatta, de l’UNESCO,

qui y voit tout un ensemble de compétences et de

pratiques en constante évolution. Les participants ont

également été d’accord pour estimer que les lieux où

sont menées les activités d’alphabétisation étaient répartis

au sein de la société tout entière et que l’apprentissage

pouvait commencer à tout âge. Cette façon d’envisager

l’alphabétisation a infl ué sur les suggestions formulées

par les participants en matière de politique générale,

particulièrement en ce qui concerne le rôle des

organisations internationales. Ces suggestions peuvent

être résumées comme suit :

� Coordination. Les organisations internationales

ont un rôle clé à jouer dans la coordination des activités

� L’alphabétisation est l’« ADN du développement » et la clé du développement humain durable dans tous les pays.

� Des progrès réels dans le sens de l’objectif EPT d’alphabétisation ne pourront être accomplis que grâce à une action concertée au niveau des pays.

� L’alphabétisation est un concept variable et devrait être entendue comme un processus plutôt que comme une compétence bien définie.

� La promotion efficace de l’alphabétisation passe par la flexibilité, par l’établissement de liens avec d’autres compétences nécessaires dans la vie courante ou la vie professionnelle ainsi que par la prise en compte des contextes linguistiques et culturels. En somme, elle implique une approche plurielle, adaptée à la complexité du problème.

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

d’alphabétisation. Comme l’a expliqué dans son exposé

Mme Karen Mundy, de l’Institut d’études pédagogiques

de l’Ontario, si l’alphabétisation est souvent négligée

comme objectif de développement c’est notamment

parce qu’elle n’est pas clairement considérée comme

une priorité au niveau institutionnel. Bien qu’à l’échelon

local de nombreuses initiatives soient prises au sein de la

société civile pour la promouvoir, celles-ci ne sont guère

coordonnées au niveau national, ce qui va à l’encontre

d’une planifi cation à grande échelle et à long terme. Les

organisations internationales pourraient donc aider les

pays à mieux coordonner ces initiatives et à organiser eux-

mêmes un dialogue de fond entre la société civile et les

autorités nationales. Des progrès ont déjà été accomplis

en ce sens. L’un des principaux objectifs de l’Initiative de

l’UNESCO pour l’alphabétisation : Savoir pour pouvoir

(LIFE) est d’aider les pays qui en ont le plus besoin à

établir des alliances entre les multiples parties concernées

par le développement de l’alphabétisation.

� Sensibilisation. Il faut prendre davantage conscience

de l’importance de l’alphabétisation pour toutes les

formes de développement. Comme l’a signalé Mme

Ndong Jatta, les cartes de l’analphabétisme recoupent

généralement celles de la pauvreté et de l’exclusion.

Les illettrés sont en majorité des femmes et vivent en

milieu rural. Bien que le problème de l’analphabétisme

ne se limite pas aux pays en développement, c’est dans

les pays les moins avancés d’Afrique sub-saharienne et

d’Asie du Sud et de l’Ouest qu’il est le plus répandu. La

recherche sur le développement montre clairement le

rôle majeur que peut jouer l’alphabétisation pour aider

ces pays et leurs populations à sortir de la pauvreté,

mais il n’est toujours pas suffi samment reconnu par

les instances nationale et internationales chargées du

fi nancement et de la planifi cation du développement.

M. Mamadou Ndoye, Secrétaire exécutif de l’Association

pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA),

a particulièrement insisté sur la nécessité d’une action de

sensibilisation plus énergique en Afrique. Il a estimé que

les gouvernements des pays africains seraient disposés à

investir davantage dans des programmes d’alphabétisation

si l’intérêt pratique de l’alphabétisation du point de vue du

développement social et économique leur apparaissait plus

clairement.

� Suivi et évaluation. Un bon suivi des besoins

et des pratiques en matière d’alphabétisation ouvre

la voie non seulement à une coordination et à une

sensibilisation effi caces, mais aussi à l’élaboration de

saines politiques et à un renforcement effectif des

capacités institutionnelles. À cet égard, M. David Archer

(Campagne mondiale pour l’éducation et Action Aid

International), a décrit en détail l’action menée dans

ce double cadre pour fi xer des normes internationales

dans le domaine de l’alphabétisation des adultes. Ces

normes ont été fondées sur des informations provenant

de 67 programmes remarquables d’alphabétisation des

adultes mis en oeuvre dans 35 pays et destinés à aider

des gouvernements et diverses organisations à mettre au

point des plans d’alphabétisation. M. Archer a souligné

que ces « normes » ne devaient pas imposer des limites

à la planifi cation ni faire oublier que les compétences en

matière d’alphabétisation sont par nature étroitement

liées à un contexte donné. Ces normes ont pour but de

favoriser les échanges entre partenaires dans le domaine

de l’alphabétisation et de fournir le cadre général d’un

dialogue de fond.

Enseignements tirés de l’expérience des pays

Mme Kumud Bansal, Secrétaire d’État à l’enseignement

primaire et à l’alphabétisation de l’Inde, et M. Ramon de

la Peña, Président du Consejo Nacional de Educación para

la Vida y el Trabajo du Mexique, ont l’un et l’autre parlé

de leur programme national d’alphabétisation. L’Inde et

le Mexique sont deux pays qui ont réussi à mener une

action coordonnée à grande échelle pour promouvoir

l’alphabétisation. En deux décennies, l’Inde a ainsi ramené

son taux d’analphabétisme de 60 % à 40 % et, rien que

l’an dernier, le Mexique a assuré sous une forme ou sous

une autre une éducation de base à 2,7 millions de jeunes

et d’adultes, soit 10 % du nombre total de personnes ne

maîtrisant pas les mécanismes de la lecture et de l’écriture.

Mme Bansal et M.de la Peña ont tiré de leur expérience

plusieurs leçons dont on pourrait s’inspirer à l’avenir pour

combler le « défi cit d’alphabétisation » :

Impulsion donnée par l’État. L’impulsion

donnée par l’État en Inde et l’engagement du Président

au Mexique ont été des facteurs essentiels des progrès

accomplis dans la lutte contre l’analphabétisme. Cet

engagement a été capital pour mobiliser des fonds,

susciter une volonté politique et orchestrer la coopération

interministérielle indispensable à une planifi cation effi cace.

L’engagement offi ciel des autorités envers l’alphabétisation

a joué également un rôle clé dans la mise en place de

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

programmes à grande échelle et le ciblage des groupes

aux taux d’analphabétisme les plus élevés. À cet égard,

la Mission nationale d’alphabétisation en Inde (NLM)

a défi ni un certain nombre d’« idées-force » pour les

populations aux besoins les plus grands, en particulier

les femmes (essentiellement en milieu rural) et les

tribus et castes recensées. Le Gouvernement mexicain a

élaboré des programmes spécialement conçus pour les

populations autochtones.

Participation locale. Les ONG sont

particulièrement compétentes en matière

d’alphabétisation des adultes, et la participation

de communautés locales et de groupes bénévoles

peut servir tout à la fois à enrichir les programmes

nationaux d’alphabétisation et à mobiliser des ressources

inexploitées au sein de la société civile. De fait, la

Mission nationale d’alphabétisation de l’Inde (NLM),

qui met très effi cacement l’accent sur l’apprentissage

spécifi que à un contexte donné, s’inspire largement de

la campagne régionale d’alphabétisation totale lancée

dans le district d’Ernakulum, au Kerala, dans le sud du

pays. Même si c’est l’État indien qui garantit le niveau et

la qualité de l’apprentissage et assure la délivrance des

diplômes, la planifi cation et l’exécution des programmes

d’alphabétisation restent décentralisées, ce qui permet de

mieux répondre aux besoins des apprenants et d’amener

les collectivités à s’engager plus résolument.

Besoins des apprenants. Le succès des

programmes d’alphabétisation en Inde et au Mexique

tient pour une large part à leur adaptation aux besoins,

aux aspirations et aux ressources des apprenants. Ces

deux pays font preuve d’une grande fl exibilité en

ce qui concerne l’offre d’éducation. Cette fl exibilité

concerne avant tout la langue d’enseignement,

et les deux intervenants ont souligné l’intérêt que

présentent des approches multilingues répondant au

choix de l’apprenant. Cela signifi e aussi des facilités

d’inscription, la délivrance de diplômes en fonction

des connaissances acquises, un large programme

modulaire non limité à la lecture et à l’écriture, mais

incluant également des compétences en rapport direct

avec le travail des intéressés et leur vie quotidienne. Les

deux pays ont déployé des efforts considérables pour

lier l’alphabétisation au développement économique

en incluant le microfi nancement dans les activités

d’alphabétisation de base en Inde, et des programmes

d’emploi au Mexique.

Un milieu alphabète. La création d’un milieu

alphabète a été jugée essentielle par Mme Bansal et M.

de la Peña pour favoriser une alphabétisation durable. Il

a été reconnu qu’il fallait pour cela produire et fournir

des ouvrages et autres matériels pédagogiques. Certains

participants ont fait mention en particulier de l’utilisation

des TIC pour les ruraux. On a également souligné

combien il était important de bien faire comprendre à la

population les bienfaits de l’alphabétisation. L’existence de

groupes bénévoles autonomes et de centres d’éducation

communautaire a été reconnue comme un élément clé de

la création de milieux alphabètes.

La voie à suivreDans le cadre du débat qui s’en est suivi, il a été

largement reconnu que, pour progresser dans le domaine

de l’alphabétisation, il est absolument indispensable

de mener une action concertée au niveau national. Au

cours de la discussion, qui a porté essentiellement sur la

planifi cation nationale, les observations suivantes ont été

faites :

� « S’il y a tant d’adultes analphabètes, c’est parce que

nous n’avons pas su donner une éducation de base de

qualité. » Cette remarque de M. Cream Wright, de l’UNICEF,

a été rappelée par plusieurs membres du Groupe de travail.

Il faut se souvenir que près de 60 % des enfants quittent

l’école sans même avoir acquis des rudiments d’écriture

et de lecture. Un pas fondamental dans la lutte contre

l’analphabétisme consiste donc à dispenser un enseignement

primaire complet et de qualité à tous les enfants.

Des groupes bénévoles de personnes alphabétisées de fraîche date en Inde

En Inde, des personnes alphabétisées de fraîche date, en particulier des femmes, ont formé des groupes de bénévoles. Ceux-ci ont créé un environnement propice à une alphabétisation suivie, et à la fourniture d’uniformes scolaires et de repas, par exemple, ce qui aide à assurer l’éducation d’autres personnes.

Des espaces (« plazas ») communautaires au Mexique

Les « espaces communautaires » font appel à la fois à des méthodes traditionnelles et à des techniques modernes pour promouvoir l’éducation permanente. Bien qu’ils visent tout particulièrement les jeunes et les adultes, différentes activités liées à l’alphabétisation y sont organisées pour tous les âges et tous les niveaux ; 2.500 espaces de ce types ont été créés au Mexique et aux États-Unis d’Amérique.

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

� Les progrès en matière d’alphabétisation passent

par l’adoption d’une approche globale. Vu son impact

considérable sur la croissance économique, la santé

infantile, la nutrition et d’autres aspects clés du

développement, l’alphabétisation appelle une coordination

de l’action de différents ministères. Nous savons par

expérience que les politiques d’alphabétisation les plus

effi caces sont celles qui recoupent d’autres aspects du

développement tels que la lutte contre la pauvreté, la

formation de revenu, l’agriculture et la puériculture. Pour

que cette approche interministérielle et multisectorielle

soit effi cace, une coopération s’impose au plus haut

niveau de l’État, de même qu’une aide bilatérale et l’appui

continu des organisations internationales.

� Les engagements fi nanciers des pays en faveur des

programmes d’alphabétisation devraient s’appuyer sur un

fi nancement prévisible et à long terme. Les organisations

internationales peuvent beaucoup contribuer à mobiliser

des fonds et à harmoniser l’appui des donateurs autour de

stratégies nationales d’alphabétisation.

� L’ampleur de l’analphabétisme exige une campagne

de sensibilisation mondiale qui, dans des cadres existants

comme la DNUA, place l’alphabétisation des jeunes et des

adultes au cœur du programme d’action international en

faveur du développement et donne l’élan nécessaire pour

atteindre tous les objectifs de l’EPT d’ici à 2015.

� L’alphabétisation est la condition sine qua non de

la réalisation des objectifs d’EPT. Elle permet de ne pas

limiter les capacités d’apprentissage des enfants et celles

des adultes à la lecture et à l’écriture. L’alphabétisation

ouvre l’accès au savoir sous sa forme écrite.

� Le droit à l’éducation de chacun et à tout âge ne peut

être exercé qu’une fois l’alphabétisation réalisée. De plus,

celle-ci est liée à divers autres aspects du développement,

et la réalisation des OMD en dépend donc de façon

cruciale. �

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

III. É d u c a t i o n d e s p o p u l a t i o n s r u r a l e s ( E P R )

Pour reprendre l’expression d’un participant, les ruraux

constituent les « mandants cachés » du développement.

Comme 72 % environ de la population des pays les

moins avancés vivent dans des zones rurales, les efforts

d’EPT reviennent essentiellement à assurer l’éducation

des ruraux. Or, malgré leur importance capitale, ces

derniers sont trop souvent exclus des programmes de

développement. L’animateur des débats, M. Mamadou

Ndoye, Secrétaire exécutif de l’ADEA, a invité les

participants à rechercher surtout les moyens de

démarginaliser ces populations et de s’attaquer aux

disparités entre les zones urbaines et rurales. À ce

sujet, M. Ndoye et le Président, M. Peter Smith, Sous-

Directeur général de l’UNESCO pour l’éducation, ont

demandé instamment au Groupe de travail de faire

en sorte que les handicaps d’aujourd’hui deviennent

les avantages potentiels de demain. Il ne s’agit plus

de prendre des mesures correctives pour permettre

aux ruraux de « rattraper leur retard » sur le monde

développé.

Pourquoi l’EPR est-elle si importante ?

Comme l’a déclaré Mme Lavinia Gasperini, de

l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et

l’agriculture (FAO), quelques données de base font ressortir

toute l’importance de l’EPR. Environ 70 % des pauvres

du monde sont des ruraux, particulièrement exposés à la

maladie et à la malnutrition, et dont l’espérance de vie

est faible. C’est en milieu rural que les inégalités entre les

sexes sont les plus marquées et, avec plus d’un milliard

d’analphabètes et un taux de scolarisation primaire

généralement inférieur à 50 %, les zones rurales sont en

outre les moins à même de faire de l’EPT une réalité. Si

une action concertée n’est pas menée pour répondre aux

besoins des ruraux, en particulier en matière d’éducation,

le monde sera dans l’incapacité de réaliser les OMD.

Cette action se fait toujours attendre. Selon

l’expression de M. Gudmund Hernes, de l’Institut

international de planifi cation de l’éducation (IIPE),

� L’EPR est l’un des principaux défis à relever pour réaliser les objectifs de l’EPT et les OMD.

� L’EPR devrait répondre aux besoins sociaux et économiques locaux tout en assurant une éducation de qualité à tous.

� Les communautés rurales possèdent déjà des traditions riches et diverses dans le domaine de l’éducation des jeunes. Les initiatives en la matière devraient s’appuyer sur ces traditions pour apporter des solutions novatrices au défi que constitue l’EPT.

� Des alliances intersectorielles et pluridisciplinaires entre les ministères de l’éducation, de l’agriculture, des finances et du travail, la société civile, les organisations internationales, les médias et le secteur privé sont indispensables pour résoudre le problème des inégalités qui compromettent la réalisation de l’EPT et des OMD.

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

on observe une « cécité structurelle » de la part de la

communauté internationale quant à l’importance de l’EPR.

Étroitement concentrés sur les secteurs de l’industrie et des

services dans les zones urbaines, les modèles occidentaux

de développement en vigueur ont tout simplement

négligé les besoins de la majorité des habitants des pays

en développement ; or, comme l’a signalé M. Hernes, s’il

y a un domaine dans lequel une action pourrait avoir un

effet de levier sur le développement, c’est bien celui de

l’éducation. L’investissement dans ce secteur en Asie et

en Inde au cours des trente dernières années s’est traduit

par des gains de productivité agricole qui ont eu eux-

mêmes pour effet d’améliorer d’une façon générale les

conditions de vie des populations. Il reste à effectuer un

investissement équivalent en Afrique subsaharienne.

Cependant, magré les insuffi sances de l’action

menée en milieu rural, l’importance de l’EPR est de plus

en plus reconnue. Le lancement en 2002 du programme

phare d’EPR sous l’égide de la FAO en coopération

avec l’UNESCO constitue une avancée considérable, en

particulier grâce aux efforts déployés pour renforcer la

collaboration entre les secteurs de l’agriculture et de

l’éducation. Comme tous les participants à cette séance

l’ont reconnu, l’EPR exige pour progresser une approche

multisectorielle, qui fasse appel aux acteurs à chaque

niveau et dans tous les domaines de développement.

Stratégies d’EPRCinq des intervenants ont mis l’accent sur des expériences

locales d’EPR en République populaire de Chine (docteur

Zhou Nan-Zhao, du Centre international de recherche

et de formation pour l’éducation rurale - INRULED), en

Afrique du Sud (M. Mmeli Macanda, de la Fondation

Nelson Mandela), en Colombie (Mme Rosario Salazar, de la

Fédération nationale des producteurs de café de Colombie

- FNCC), au Bangladesh (Mme Shaheen Akter Chowdhury,

de Nari Maitree) et au Kosovo (M. Andrea Valentini, de

la FAO). M. Tom Vandenbosch a également fait état des

enseignements qu’il a tirés du travail accompli avec le

Centre international pour la recherche en agroforesterie

(CIRAF) de Nairobi (Kenya). Ces exposés ont révélé un

solide consensus sur les principes de base qui devraient

inspirer l’EPR et sur le type de stratégies qui devraient les

appuyer :

� Pertinence. Tous les participants ont souligné

l’importance d’un programme d’éducation pertinent

adapté aux besoins sociaux, culturels et économiques

spécifi ques des ruraux. L’éducation devrait leur

permettre d’acquérir des compétences appropriées à leur

environnement local et s’appuyer sur les connaissances

et l’expérience qui sont les leurs. De plus, elle devrait

viser non seulement à atteindre un important objectif

fonctionnel qui est de créer une société en meilleure santé,

plus productive et plus égalitaire, mais aussi à développer

l’esprit d’initiative et à ouvrir de nouvelles perspectives.

� Partenariat. Tout en reconnaissant le rôle essentiel

de l’État en matière d’éducation, les participants ont

observé qu’en raison de l’étendue des efforts d’EPR, il

fallait faire appel au plus grand nombre de partenaires

possible. C’est tout particulièrement le cas dans les

domaines où des acteurs autres que l’État, qu’il s’agisse

d’ONG ou d’organisations privées, ont mis au point des

pratiques effi caces. Comme l’ont démontré le Nari Maitree

au Bangladesh, la Fondation Nelson Mandela en Afrique

du Sud et la FNCC en Colombie, la société civile est

souvent bien placée pour concevoir des modèles novateurs

qui peuvent être ensuite adaptés par les responsables de

l’éducation.

� Ressources locales. Plusieurs orateurs ont souligné

l’intérêt que présente l’utilisation des ressources locales.

Il s’agit non seulement de les utiliser comme vecteurs

de l’éducation mais aussi, comme l’a signalé M. Mmeli

Macanda, de reconnaître leur valeur intrinsèque et les

moyens par lesquels les langues, cultures, histoires et

pratiques locales peuvent être mises à profi t pour fournir

de nouvelles formes d’éducation. Trop souvent considérées

comme dépourvues de moyens, les collectivités rurales

disposent d’un potentiel unique dans le domaine de

l’éducation.

� Liens entre l’école et la collectivité. Il est

indispensable de renforcer le lien entre l’école et la

collectivité pour faire mieux comprendre l’importance de

l’éducation et d’une participation accrue, en particulier

« Face au manque de ressources,

l’imagination et la créativité peuvent

transformer des contraintes en

opportunités en encourageant de nouvelles

façons de penser et d’agir. »

Mamadou Ndoye, ADEA

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

chez les fi lles. Amener la communauté à s’engager en

faveur de l’éducation constitue également le meilleur

moyen d’élaborer les programmes les mieux adaptés

et les méthodes d’apprentissage les plus effi caces et

de faire en sorte que les communautés rurales soient

maîtresses de leur développement. Les Centres d’éducation

communautaire tels que ceux qui existent au Bangladesh

ont déjà apporté une précieuse contribution à l’éducation

en suscitant, par leur approche participative et pratique,

une forte volonté d’apprendre qui crée les conditions d’un

soutien social, politique et fi nancier accru à l’éducation.

� Flexibilité. Les zones rurales, où l’agriculture

joue un rôle prédominant et qui comptent souvent

un grande nombre de migrants et de nomades, se

prêtent particulièrement mal à l’utilisation des méthodes

éducatives de type classique. Pour assurer le succès de

l’EPR, il faut adopter une approche fl exible, être disposé

à accommoder les méthodes didactiques en fonction des

contraintes locales, par exemple en instituant la classe

unique et des horaires souples, et en créant des méthodes

d’apprentissage nouvelles et novatrices. L’utilisation des

TIC revêt une importance particulière à cet égard, la

radio, la télévision et l’Internet assurant une « scolarisation

virtuelle » à des populations qui n’ont pas accès à un

enseignement de type scolaire.

� Approche globale. Le rôle central de l’éducation

par rapport à l’approvisionnement en denrées alimentaires

et en eau, à la santé et à l’agriculture et le fait qu’elle

dépende elle-même étroitement de ces facteurs rendent

indispensable une coordination effi cace entre les secteurs

et les organismes. Les participants ont beaucoup insisté sur

la nécessité d’une collaboration entre les différents acteurs

pour créer des conditions propices à l’apprentissage. Il

faut ainsi s’attaquer à des obstacles majeurs à l’éducation

tels que le travail des enfants, un mauvais état de santé ou

la malnutrition. À cet égard, de nombreux intervenants

ont souligné l’importance de la collaboration au niveau

international. La stratégie « Nourrir pour éduquer » du

Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Initiative

« Concentrer les ressources sur une santé scolaire effi cace »

(FRESH) des experts de la santé et de l’éducation ont

puissamment contribué à des progrès dans les domaines

des taux de scolarisation, de la capacité d’apprentissage et

de la nutrition des enfants.

� Planifi cation et suivi. Le suivi et l’évaluation

des programmes éducatifs ciblés sur les ruraux sont

indispensables pour assurer une planifi cation et une

élaboration des politiques plus effi caces. Ils permettent

d’harmoniser les différentes initiatives prises en partenariat et

de recenser les domaines appelant une intervention urgente.

Bien que les méthodes de suivi laissent encore à désirer en ce

sens que l’on a tendance à se concentrer sur un seul secteur

local, des initiatives telles que celles prises par INRULED en

Chine montrent bien comment la recherche pourrait aller

de l’avant à l’avenir, en fournissant des études comparatives

de régions du monde entier dans une perspective

multisectorielle et pluridimensionnelle. Mme Gasperini a

signalé que la FAO et l’IIPE préparaient actuellement un

ouvrage fournissant des directives relatives au suivi de l’EPR.

Obstacles et chances à saisir

Lors du débat qui a suivi, les participants sont revenus sur

plusieurs de ces stratégies. La question de la pertinence de

l’éducation a donné lieu à une discussion intéressante, de

nombreux orateurs appelant l’attention sur le fait que l’on

risque de créer un système à deux vitesses. Ann Therese

Ndong-Jatta, de l’UNESCO, a affi rmé que l’on avait besoin

non pas d’un modèle distinct pour les ruraux, mais d’une

approche fl exible et décentralisée. Les participants ont

estimé qu’il était indispensable d’assurer l’accès à une

éducation pertinente et de qualité en milieu rural pour

offrir aux ruraux des perspectives nouvelles et plus vastes et

leur permettre d’être vraiment maîtres de leur avenir.

La question des partenariats a également été

examinée. D’une part, les participants ont souligné

l’importance de l’impulsion donnée par l’État. L’action de

la société civile a souvent un caractère fragmentaire et

à court terme, et il incombe à l’État de créer à l’échelon

national des programmes viables pour s’attaquer aux

inégalités. D’autre part, les participants ont reconnu

que l’action de l’État était souvent insuffi sante, voire

inexistante, et qu’en pareil cas, la société civile avait un rôle

crucial à jouer. Une attention particulière a été accordée au

rôle des entreprises privées, et des intervenants de l’Inde

et de l’Afrique du Sud ont indiqué par exemple comment

des entreprises de TI de premier plan avaient fourni des

ordinateurs et des services d’Internet à des écoles rurales.

Le Groupe de travail a également examiné certains

des principaux obstacles à l’EPR, et avant tout la diffi culté

qu’il y a à recruter et retenir des enseignants expérimentés

dans les zones rurales. La représentante du Nigéria, pays

qui aura besoin chaque année de plus d’un demi-million

d’enseignants supplémentaires pour atteindre les objectifs

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

de l’EPT, a suggéré une solution effi cace à ce problème.

Elle a expliqué comment les autorités de son pays avaient

assuré une formation de base accélérée à des diplômés au

chômage et les avaient déployés dans les zones rurales en

leur offrant des incitations pour y rester.

Comme l’a résumé un participant, en nous

efforçant de réaliser l’EPR, « nous nous occupons des

groupes les plus nombreux où les problèmes sont les plus

graves et les plus diffi ciles à résoudre, mais c’est là que

notre action peut faire le plus de différence ». �

Exemples de bonnes pratiques � Colombie. Le modèle d’enseignement primaire « Escuela Nueva » combinant un tronc commun national et

des modules adaptés à la culture et à l’économie locales a été adopté avec succès dans près de la moitié des écoles des zones rurales du pays.

� Inde. Dans le cadre du « Learning Guarantee Scheme », des entreprises de TI de premier plan ont uni leurs efforts au plan régional pour offrir des programmes dans les langues locales, former des enseignants et équiper les écoles rurales en ordinateurs.

� Kosovo. Une action combinée dans les secteurs de l’éducation et de l’agriculture est à la base de la Stratégie nationale du Kosovo en matière d’EPR, qui a fait l’objet de commentaires très favorables.

� Maroc. L’utilisation des langues berbères locales a aidé très largement à assurer une éducation plus pertinente.

� Nigéria. La distribution de postes de radio a permis d’étendre les services d’éducation en milieu rural à des populations nomades généralement difficiles à atteindre.

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

IV. Amé l i o r e r l a mob i l i s a t i on de s r e s sou rce s e t l ’ e f f i c a c i t é de l ’ a i de en f a veu r de l ’ E PT

D’importants engagements ont été pris en 2005 en vue

d’accroître l’aide, et l’on a en même temps enregistré que

celle-ci était fournie et mise en œuvre de façon beaucoup

plus effi cace. Durant la réunion, il a été question de

l’importance de ces changements du point de vue du

fi nancement et de la gestion de l’EPT. Le Président,

M. Ronald Siebes, spécialiste de l’éducation de base au

Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas, a appelé

l’attention sur les incidences qu’auraient les changements

enregistrés au niveau de la mobilisation et de l’effi cacité

de l’aide sur les pratiques des donateurs, la capacité et

les systèmes des pays partenaires et sur le rôle de l’IMOA.

Les participants ont exposé sur ces questions les façons

de voir neuves et diverses de la Banque mondiale, de la

société civile, des donateurs et des pays partenaires.

Progrès réalisés dans la mobilisation des ressources et l’efficacité de l’aide

Au cours des premiers exposés faits durant cette séance,

M. Soe Lin, de la Banque mondiale, et Mme Nadine

Dusepulchre, Conseillère pour les questions de

développement au Ministère belge des affaires

étrangères, ont évoqué les principaux facteurs qui, au

cours de cinq dernières années, ont entraîné des progrès

sensibles en matière de mobilisation des ressources et

d’effi cacité :

� Le volume de l’aide affectée à l’éducation a augmenté ces dernières années, mais un effort sérieux s’impose encore au niveau de la mobilisation des ressources si l’on veut répondre aux besoins de financement de l’EPT.

� La Déclaration de Paris offre un cadre solide, assorti d’indicateurs clairs et d’objectifs fixes pour maximiser l’efficacité de l’aide.

� Des stratégies d’éducation viables impulsées par les pays conditionnent l’efficacité de l’aide.

� L’Initiative de mise en oeuvre accélérée (IMOA) est devenue un mécanisme efficace pour harmoniser le soutien des donateurs et l’aligner sur les stratégies nationales en matière d’éducation.

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

� Les OMD et la Déclaration de Monterrey ont

eu pour effet de créer un solide accord mondial en faveur

du développement, réunissant un groupe dynamique de

donateurs et de partenaires prêts à collaborer les uns avec

les autres en utilisant des mécanismes communs.

Dans le domaine de l’éducation, cela a eu pour effet

de stimuler les engagements au niveau aussi bien des pays

que des donateurs. Les pays à faible revenu dépensent

généralement davantage pour l’éducation, et plusieurs

partenaires ont élaboré des plans viables dans ce domaine.

La communauté des donateurs tient davantage compte

des stratégies nationale dans ses opérations, et l’aide

publique au développement (APD) devrait atteindre des

niveaux record d’ici à 2010.

� En 2005, le Sommet du G-8 de Gleneagles a

amené les donateurs à s’engager davantage encore. Les

dirigeants du G-8 ont réaffi rmé l’importance de l’éducation

pour un développement durable, apportant leur soutien

au programme d’EPT en Afrique et acceptant de travailler

dans le cadre de l’IMOA.

� Les Forums à haut niveau de Rome et de Paris

ont ouvert la voie à une amélioration de l’effi cacité de

l’aide et à un renforcement de la responsabilité mutuelle.

La Déclaration de Paris de mars 2005 rappelle combien il

est important, d’aligner l’aide sur les stratégies nationales.

Elle fournit également une série d’indicateurs assortis

d’objectifs fi xes pour vérifi er l’effi cacité des mesures prises.

� L’IMOA joue un rôle de premier plan pour

assurer l’effi cacité de l’aide à l’éducation de base. Elle

est devenue le cadre d’un dialogue entre donateurs et

partenaires. Ses principaux points forts sont les suivants :

� Rôle majeur des plans d’éducation établis par les pays

eux-mêmes.

� Indicateurs clairs fondés sur la performance des pays.

� Cadre pratique pour un dialogue de fond au niveau

national.

� Mobilisation des ressources en faveur des secteurs dans

lesquels les besoins sont les plus grands.

Reste à savoir si l’IMOA peut évoluer de façon à contribuer

à la réalisation de tous les objectifs d’EPT dans tous les pays

à faible revenu.

120

100

80

60

40

20

0

1990 1995 2000 2005 2010

0,35

0,30

0,25

0,20

0,15

0,10

0,05

0

En milliards de dollars US de 2003 Pourcentage

APD nette des membres du CAD : 1990-2003 et perspectives pour 2006 et 2010

APD en pourcentage du RNB des donateurs (axe de droite)

APD totale à l’Afrique subsaharienne

Source : OCDE (2005a)Note : Les perspectives de l’APD pour 2006 et 2010 sont fondées sur les engagements annnoncés par les membres du CAD après la réunion de Monterrey. Certains membres du CAD n’ont pas pris d’engagements au-delà de 2006.

0,25

0,300,32

APD totale (axe de gauche)

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21

Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Lacunes et solutions

Malgré ces progrès, de graves lacunes subsistent. Plusieurs

régions sont mal parties pour atteindre l’objectif fi xé

en matière d’achèvement de l’enseignement primaire

universel (AEPU) d’ici à 2015. L’IMOA manque de fonds,

même pour les pays bénéfi ciaires, et elle ne s’occupe

de l’AEPU que dans 13 des 58 pays qui ont des besoins

urgents en matière d’EPT. Comme l’a dit dans son exposé

Mme Maria Khan, du Bureau d’éducation des adultes pour

l’Asie et le Pacifi que Sud (ASPBAE), le fait que l’objectif

d’égalité des sexes fi xé pour 2005 n’a pu être atteint révèle

des lacunes, au niveau de la mobilisation des ressources

comme à celui de la planifi cation et de l’estimation

des coûts à supporter pour répondre aux besoins liés à

l’éducation des fi lles. Mme Khan a demandé instamment

que les calculs relatifs à l’aide extérieure requise pour

atteindre les objectifs d’EPT d’ici à 2015 soient actualisés

à la lumière de cet échec. L’expérience de pays comme

l’Ouganda et le Bangladesh, qui ont accompli des progrès

remarquables en ce qui concerne la scolarisation des

fi lles, devrait donner une idée des coûts qu’implique une

telle réévaluation. Ceux-ci correspondent non seulement

à la suppression des frais de scolarité, mais aussi aux

incitations fi nancières destinées à compenser en partie le

manque à gagner lié, pour les familles pauvres, à la perte

de main d’œuvre qu’implique pour elle la scolarisation

de leurs fi lles, ainsi qu’aux mesures visant à assurer une

éducation de qualité, notamment en maintenant à un

niveau raisonnable les effectifs par classe, en assurant

un approvisionnement suffi sant en fournitures scolaires

adaptées aux élèves des deux sexes, ainsi qu’une meilleure

Évolution des taux d’achèvement de l’enseignement primaire, 1990-2015

Le rôle irremplaçable des mères

Des études révèlent qu’investir dans l’alphabétisation des femmes adultes constitue le moyen le plus efficace d’élever le taux de scolarisation et d’achèvement de l’enseignement - en particulier en ce qui concerne la scolarisation des filles et leurs résultats scolaires.

Maria Khan, ASPBAE

Source : Base commune de données de l’Institut de statistique de l’UNESCO et de la Banque mondialeNote : Les données sont pondérées en fonction des effectifs.

Objectif 2015

Pour

cent

age

du g

roup

e d’

âge

perti

nent

Asie de l’Est et Pacifique Europe et Asie centrale

Moyen-Orient et Afrique du Nord Asie du Sud

Amérique latine et Caraïbes

Afrique subsaharienne

Pour

cent

age

du g

roup

e d’

âge

perti

nent

110100908070605040

1990 1995 2000 2005 2010 2015

110100908070605040

1990 1995 2000 2005 2010 2015

110100

908070605040

1990 1995 2000 2005 2010 2015

110100908070605040

1990 1995 2000 2005 2010 2015

110100

908070605040

1990 1995 2000 2005 2010 2015

110100908070605040

1990 1995 2000 2005 2010 2015

79 100

97

79

100

84

100

90

8810097

88

100

8074

100

5950

Objectif Taux d’achèvement de l’enseignement primaire

� 1990 � 2004 � 2015 Taux nécessaire pour atteindre l’objectifEffectif

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22

Groupe de travail EPT - Rapport 2005

formation des enseignantes. Ce n’est pas avec des demi-

mesures que l’on assurera une EPT de qualité, et il faut

se faire une idée claire des fi nancements nécessaires à

la réalisation de tous les objectifs de l’EPT pour pouvoir

envisager une action effi cace.

Pour couvrir le coût de l’EPT, M. Lin a estimé

que la mobilisation des ressources devait s’inscrire dans

une perspective plus large. Cela signifi e en premier lieu

s’employer à mieux faire comprendre l’importance de

l’éducation dans les efforts pour atteindre les Objectifs

du Millénaire pour le développement de sorte que l’EPT

puisse tirer le meilleur parti possible de l’augmentation des

niveaux de l’aide. L’importance accordée à l’EPT dans le

rapport Sachs ainsi que par la Commission pour l’Afrique

et le Communiqué du G-8 est encourageante. Toutefois,

le Projet de document fi nal destiné au Sommet mondial

de septembre ne traite pas suffi samment de la question

de l’éducation, ce qui montre bien qu’il reste nécessaire

d’amener les milieux du développement à s’intéresser

davantage à l’éducation. Le fait que de nombreux

donateurs ne s’acquittent pas pleinement de leurs

engagements est également préoccupant. Comme l’a

souligné la représentante de la Belgique, il faut continuer

à faire pression sur les autorités des pays donateurs pour

qu’ils fournissent une APD correspondant à 0,7 % de leur

PIB, conformément à l’objectif fi xé. Mme Dusepulchre a

proposé qu’un pourcentage fi xe de l’APD soit affecté à

l’éducation pendant au moins dix ans pour faire en sorte

que les donateurs soutiennent effi cacement le type de

planifi cation à long terme que nécessitent les stratégies

nationales dans ce domaine.

Envisager la mobilisation des ressources dans

une perspective plus large signifi e également créer de

nouveaux partenariats, en particulier avec le secteur privé.

M. Satyadeep Rajan, du Forum économique mondial, a

affi rmé que l’expansion des partenariats public-privé (PPP)

pouvait non seulement accroître les moyens fi nanciers

accordés à l’éducation, mais aussi fournir une aide sous

d’autres formes (gestion, compétences, sensibilisation

et solutions novatrices au problème de la pauvreté).

M. Rajan a appelé l’attention sur des domaines d’activité

dans lesquels le secteur privé intervient déjà, comme

la lutte contre le travail des enfants et la mobilisation

des technologies nouvelles au service de l’éducation.

Il a toutefois observé que, contrairement à ce que l’on

observe dans les secteurs de la santé et de l’eau, les PPP

n’avaient pas encore donné toute leur mesure dans le

domaine de l’éducation. Il faudra apporter un soutien

politique accru et formuler les objectifs plus clairs pour

pouvoir tirer pleinement parti du potentiel des PPP.

L’efficacité de l’aide en contexte

M. Thierno Djaouné, représentant d’Aide et Action

Guinée et M. George Godia, Secrétaire à l’éducation au

Ministère kényen de l’éducation, de la science et de la

technologie, se sont intéressés à l’effi cacité de l’aide au

niveau national. Les gouvernements de Guinée et du

Kenya se sont engagés résolument en faveur de l’EPT, et

leurs plans nationaux en matière d’éducation ont reçu

l’aval de l’IMOA. Le degré d’avancement de ces plans est

cependant très différent entre les deux pays.

Magré l’aval de l’IMOA en 2002, le développement

de l’éducation est lent en Guinée, où 43 % seulement

des enfants achèvent l’enseignement primaire et, d’après

l’évaluation de l’IMOA de 2004, les autorités sont dans

l’incapacité de faire fonctionner les écoles avec un

minimum d’effi cacité. Les causes de cet échec tiennent

à la fois aux partenaires et aux donateurs. D’une part,

le gouvernement guinéen n’a pas su pour un certain

nombre de raisons sociales et économiques, mobiliser les

ressources nécessaires pour assumer les responsabilités

qui lui incombent en vertu de l’accord de l’IMOA. D’autre

part, les capacités locales n’ont pas permis d’absorber

une large part de l’aide extérieure qu’a reçue la Guinée.

M. Djaouné a souligné en outre que l’action menée

par les donateurs au niveau de son pays n’avait pas été

convenablement harmonisée. La Guinée dépend d’une

aide extérieure à hauteur de 40 % de ses besoins de

fi nancement dans le domaine de l’éducation. Les coûts de

transaction sont cependant élevés, et il faudra redoubler

d’efforts pour aligner le soutien des donateurs sur les

politiques nationales en matière d’éducation. De plus,

dans un pays au niveau d’endettement déjà insoutenable,

l’aide doit prendre la forme de dons et non de prêts.

Le Kenya a déjà réalisé des progrès considérables

dans le sens de l’EPT. L’enseignement primaire gratuit a été

institué en 2003, et le gouvernement a créé à l’échelon de

l’ensemble du secteur un programme d’éducation dont la

composante enseignement primaire a reçu l’aval de l’IMOA

à la fi n de juin 2005. La mobilisation de fonds extérieurs,

par le biais de l’IMOA et d’autres mécanismes, déterminera

dans une large mesure le succès du Kenya en ce qui

concerne l’EPT. Le défi cit de fi nancement pour l’exécution

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23

Groupe de travail EPT - Rapport 2005

du Programme de soutien au secteur de l’éducation du

Kenya a été estimé en moyenne à 106,3 millions de dollars

US par an. Le gouvernement kenyan consacrant déjà à

l’éducation quelque 29 % du budget de l’État, ce défi cit

ne pourra être comblé que par de fortes augmentations de

l’aide extérieure.

Bien que les trajectoires suivies par la Guinée et

le Kenya diffèrent, on peut en tirer des enseignements

similaires concernant l’effi cacité de l’aide. La capacité

nationale est déterminante, mais pour les pays dont le

développement dépend de fi nancements extérieurs,

de meilleures méthodes de fourniture de l’aide sont

également cruciales. Ces deux aspects de l’accord doivent

être réaffi rmés si l’on veut que la Guinée et le Kenya

puissent atteindre les objectifs d’EPT.

Renforcer l’AccordEn ouvrant le débat, le président de séance, M. Ronald

Siebes, a encouragé le Groupe de travail à rechercher les

moyens de faire en sorte que l’EPT tire le plus grand parti

possible des augmentations prévues de l’aide fi nancière

au développement. Au cours de la discussion qui a suivi,

les participants ont estimé qu’il fallait œuvrer dans le sens

suivant :

� Faire participer les organisations de la société

civile à l’élaboration des politiques ainsi qu’à la fourniture

et au suivi de l’aide. Ils ont en particulier fait état de

la nécessité, pour les gouvernements, de consulter

davantage les syndicats d’enseignants de façon à mieux

promouvoir une éducation de qualité.

� Faire en sorte que les pays soient à la fois

maîtres et responsables de leur action. Les pays doivent

encore prendre des mesures pour s’attaquer à la

corruption et assurer un niveau de responsabilité et de

transparence accru.

� Renforcer les liens entre les plans d’EPT et les

Stratégies de réduction de la pauvreté (SRP) pour faire

en sorte que l’éducation soit une priorité dans toute

planifi cation du développement.

� Renforcer l’IMOA pour l’inscrire dans un

partenariat véritablement global en vue de réaliser tous les

objectifs d’EPT. En particulier :

� Aligner les objectifs des donateurs sur ceux des pays.

� Établir des indicateurs pour contrôler la performance

des donateurs.

� Réduire le délai nécessaire à la sélection des pays et au

décaissement des fonds.

� Inclure des représentants de la société civile et des

pays en développement dans le Comité directeur de

l’IMOA.

� S’employer à éliminer les contraintes

macroéconomiques. Une plus grande fl exibilité budgétaire

pourrait donner aux pays africains des possibilités

d’autofi nancement accrues.

� Réduire le fardeau de la dette. L’annulation

de la dette, l’échange de créances et un fi nancement par

des dons plutôt que par des prêts sont autant de mesures

proposées pour dégager des ressources nationales en vue

d’investissements dans l’éducation.

� Soutenir le renforcement des capacités. Bien

que les pays aient besoin de ressources fi nancières, il

convient également de contribuer au renforcement des

capacités techniques et gestionnelles. Il a été dit que des

enseignements pourraient être tirés à cet égard des Plans

de renforcement des capacités créés dans le cadre des

programmes d’éducation concernant le VIH/sida.

� Mener une action de sensibilisation plus

énergique afi n de mettre à profi t les nouvelles annonces

de contributions et continuer à mobiliser activement des

ressources. Les fonds bilatéraux restent inférieurs à leurs

niveaux de 1992 et des efforts concertés s’imposeront

pour que les engagements audacieux pris au Sommet du

G8 se traduisent par des mesures pratiques.

� Maintenir des normes de qualité dans le

domaine de l’éducation. L’effi cacité d’un investissement

se mesure en fait à la qualité de ses résultats. Les

donateurs et la communauté internationale doivent

aider les pays à créer des systèmes éducatifs intégrateurs

qui soient viables et autogènes. C’est par le biais

d’une éducation de qualité que les pays partenaires

parviendront à renforcer leurs capacités humaines et à

mettre fi n à leur dépendance. �

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

V. Ve r s u n p l a n d ’ a c t i o n c o n j o i n t

Dans son introduction, l’animateur des débats,

M. Peter Smith, Sous-Directeur général de l’UNESCO

pour l’éducation, a souligné combien il est urgent que

l’Organisation et ses partenaires de l’EPT coopèrent

d’une façon plus coordonnée et effi cace. À la demande

du Conseil exécutif de l’UNESCO, qui souhaite que

les rôles des parties concernées par l’EPT soient

mieux compris et que l’on défi nisse une stratégie

cohérente quant aux modalités d’une collaboration

plus effi cace entre celles-ci, M. Smith a demandé

aux participants de faire appel à leur expérience

collective et d’aider l’UNESCO à mettre au point un

plan d’action conjoint en vue de réaliser l’EPT d’ici à

2015. Il a appelé l’attention sur un projet de version

de ce plan, signalant trois éléments sur lesquels il

convient de se concentrer tout particulièrement, à

savoir, le recensement des rôles des organismes avec

indication de leurs principales fonctions, le soutien à la

planifi cation au niveau national et la conclusion d’un

pacte de fi nancement mondial. Les cinq participants

ont répondu du point de vue des organismes

multilatéraux, de la société civile, des donateurs

bilatéraux et des pays partenaires.

Coordination de l’EPT« Comment faire en sorte que, s’agissant des efforts

consacrés à l’EPT, le tout soit plus grand que la somme

des parties ? », telle était la question posée par Mme

Ruth Kagia, de la Banque mondiale. Avec les deux autres

représentants d’organismes des Nations Unies - M. Cream

Wright de l’UNICEF et Mme Arletty Pinel, du FNUAP - elle

s’est associée à l’appel lancé par l’UNESCO pour que

l’on procède à un recensement global des rôles et des

� L’UNESCO doit jouer plus activement son rôle de chef de file de l’EPT en approfondissant la vision et en renforçant les compétences qui aideront le monde à atteindre les objectifs de l’EPT d’ici à 2015.

� Le recensement global des rôles et responsabilités des principales parties concernées par l’EPT ouvrira la voie à une approche mieux coordonnée et plus efficace de la réalisation des objectifs fixés à Dakar.

� L’IMOA devrait servir de base à un pacte mondial de financement qui assure que tout pays ayant pris des engagements sérieux vis-à-vis de l’EPT dispose des ressources nécessaires pour la réaliser.

� Une coordination solide se mesure à l’efficacité du soutien apporté aux plans nationaux en matière d’éducation.

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25

Groupe de travail EPT - Rapport 2005

responsabilités afi n de renforcer la coordination. De l’avis

de tous, une défi nition plus claire des mandats spécifi ques

relatifs à l’EPT rendrait l’action des organismes internationaux

plus effi cace. Cela permettrait de réduire les éventuels

doubles emplois et de faire prendre davantage conscience

aux différents organismes de la complémentarité de leur

rôle. On a également fait valoir que cela pourrait aussi

servir à mettre en lumière les domaines dans lesquels l’aide

d’agences est nécessaire et à mieux mettre l’accent sur ceux

qui sont hautement prioritaires. De plus, comme l’a signalé

Mme Pinel, une coordination accrue au niveau institutionnel

aiderait à faire ressortir le fait que l’éducation recoupe

d’autres aspects du développement.

Ces trois représentants ont été d’accord pour

estimer, comme les membres du Groupe de travail en

général, que c’est essentiellement à l’UNESCO qu’il

incombe de mener ce processus de coordination. Le

mandat spécifi que de l’Organisation devrait consister à

promouvoir la coopération entre les partenaires de l’EPT et

à suivre leurs politiques et leurs actions. Faisant l’historique

des relations entre l’UNESCO et la Banque mondiale,

Mme Kagia, en particulier, a affi rmé que l’UNESCO n’avait

pas toujours joué son rôle de conseiller principal en matière

d’éducation. Elle lui a demandé instamment d’exercer plus

activement sa mission de chef de fi le et de jouer à l’avenir

un rôle plus dynamique, énergique et créatif.

Répondre aux besoins des pays

Comme l’a déclaré M. Smith dans son introduction, le

soutien aux plans nationaux en matière d’éducation doit

être le principe immuable de l’EPT. L’objet du recensement

global est d’assurer une plus grande effi cacité sur le terrain

au niveau national. Une question clé se pose donc au

Groupe de travail : comment adapter le mieux possible

les interventions aux besoins des pays ? M. Ricardo

Henriques, Vice-Ministre de l’Éducation du Brésil, a indiqué

les principaux domaines nécessitant selon lui à une aide

internationale :

� Coordination. Un obstacle majeur à l’EPT au niveau

des pays est l’absence de dialogue de fond clair entre les

parties concernées. Pour M. Henriques, la communauté

internationale a un rôle central à jouer pour préconiser et

aider à conclure un « pacte national pour l’éducation »

qui rassemblerait tous les niveaux et secteurs de

l’administration ainsi que la société civile et le secteur privé

à l’appui d’un programme d’action commun en faveur de

l’éducation de base.

� Capacité. Beaucoup de pays ne disposent pas des

capacités voulues pour planifi er et exécuter effi cacement

des stratégies nationales en matière d’éducation, et ce

pour des raisons aussi diverses que des lacunes au plan

institutionnel, des contraintes fi nancières, le manque de

compétences techniques et gestionnaires ou l’absence de

services de suivi et de données disponibles dans les délais.

Les organisations internationales doivent aider les pays

à renforcer ces capacités en faisant appel aux ressources

locales et en encourageant l’innovation.

� Financement. La plupart des pays auront besoin

d’une aide extérieure considérable pour pouvoir atteindre

les objectifs de l’EPT. Les gouvernements nationaux doivent

s’engager à utiliser les ressources d’une façon plus effi cace

et transparente, mais la communauté internationale doit

quant à elle respecter ses engagements en matière d’aide

et collaborer plus étroitement avec les responsables des

plans nationaux relatifs à l’éducation. Les pays membres

doivent de leur côté être assurés que s’ils investissent à la

fois politiquement et fi nancièrement dans l’éducation, une

aide extérieure leur sera accordée.

M. Henriques a fait remarquer pour conclure que le

Brésil donnait un exemple positif de ce que peut accomplir

une action internationale adaptée. C’est un pays où

il existe effectivement un pacte national, et que par

l’intermédiaire de son bureau de Brasilia, l’UNESCO avait

joué un rôle très précieux pour établir ce partenariat, faire

mieux connaître l’EPT et coordonner l’action des parties

concernées autour d’un seul programme dans le domaine

de l’éducation.

Un pacte mondial de financement

M. Gene Sperling, Directeur du Centre de l’éducation

universelle, a consacré l’essentiel de son exposé aux

moyens de renforcer le fi nancement de l’EPT. Considérant

qu’il est important de tenir compte ici des réalités

politiques qui sont celles des donateurs et des pays

partenaires, il a énoncé trois principes de base :

� Certitude. Si les gouvernements des pays sont

disposés à investir dans l’éducation et à s’engager sur un

programme qui risque de ne porter ses fruits qu’à long

terme, la communauté internationale doit s’engager à

fournir une aide fi nancière suffi sante.

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26

Groupe de travail EPT - Rapport 2005

� Durabilité. L’éducation est un investissement

à long terme nécessitant un fi nancement durable.

La planifi cation des budgets nationaux et de l’aide

internationale doit s’inscrire dans un horizon temporel de

dix ans.

� Responsabilisation. Un pacte nécessite une

reddition mutuelle de comptes fondée sur le suivi effi cace

non seulement des modalités de fourniture de l’aide, mais

aussi de l’usage qui en est fait.

Il a été largement reconnu que l’IMOA offrait déjà

la base d’un tel pacte. Toutefois, comme à la séance

précédente, les participants ont noté que d’autres mesures

s’imposeraient pour mobiliser les ressources nécessaires

à la réalisation de l’EPT. M. Henriques a estimé que pour

un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure

comme le Brésil - pays non admissible à un fi nancement de

l’IMOA, mais empêché par son endettement considérable

d’investir davantage dans l’éducation - les échanges de

créances, comme ceux auxquels a recouru l’Espagne en

Argentine, pourraient constituer un mécanisme effi cace

pour canaliser des ressources fi nancières vers l’EPT. M. John

Grayzel, Directeur de l’éducation à l’ USAID, a appelé

l’attention sur le secteur privé, qui recèle selon lui un grand

potentiel inexploité de ressources. À son avis, pour fi nancer

l’EPT, il y aurait beaucoup à apprendre de pays comme les

États-Unis, où le secteur privé s’occupe d’éducation sur une

grande échelle.

S’appuyer sur le savoir et l’expérience

Il existe d’autres ressources que la communauté

internationale peut mettre au service du mouvement EPT.

Comme l’a souligné M.Grayzel, son succès dépendra

de façon cruciale de la mobilisation du savoir et de

l’expérience, aussi a-t-il demandé instamment qu’en cette

année de bilan, les partenaires de l’EPT parlent non pas

de crises et de défi cits, mais des enseignements à tirer

de la vaste expérience acquise de façon à opérer plus

effi cacement à l’avenir.

Les participants ont reconnu que l’UNESCO devrait

jouer un rôle de chef de fi le dans ce domaine. Par le biais du

Rapport mondial de suivi et de ses divers instituts, l’UNESCO

dispose déjà d’une remarquable base de connaissances. Elle

devrait s’en servir de façon plus systématique pour établir

à l’intention des partenaires de l’EPT des priorités et des

messages clairs et nets. Il s’agit notamment de :

� Partager les bonnes pratiques. L’expérience

des pays qui ont réalisé des progrès sensibles en matière

d’éducation, comme le Brésil, la Corée, Singapour et

certains États de l’Inde peut inspirer les décideurs d’autres

pays.

� Faciliter le dialogue. Cela signifi e créer

un forum dans lequel toutes les parties concernées

par l’EPT puissent partager leurs compétences et leurs

connaissances. Cela signifi e également faire intervenir

des acteurs - des secteurs de la santé et de l’agriculture

ou des milieux d’affaires - qui n’ont pas nécessairement

un rapport évident avec l’EPT, mais dont le soutien est

capital pour que des progrès puissent être accomplis.

« L’éducation pour tous nous concerne tous », a souligné

M. Henriques, « et elle nécessite une action commune ».

� Promouvoir l’ensemble de l’ordre du jour de

l’EPT. Comme l’a affi rmé M. Grayzel, cela implique non

seulement de mettre l’accent sur l’interdépendance des six

objectifs du développement à long terme de l’éducation,

mais aussi de comprendre comment ils s’articulent dans le

contexte propre à chaque pays.

� Créer une « communauté d’engagements »

au sein de laquelle tous les partenaires se sentent à la fois

maîtres et responsables du mouvement EPT.

Commentaires et information en retour

Ces suggestions ont donné lieu à un débat très instructif.

Tous les participants ont reconnu la nécessité d’une

action plus concertée pour réaliser l’EPT, et pointé les

domaines suivants qui appellent selon eux une attention

particulière :

� Renforcer le rôle de la société civile. La

société civile devrait être associée plus étroitement aux

activités de planifi cation et de suivi menées aux niveaux

national et international. Il faut faire mieux comprendre

l’importance du rôle que joue la Consultation collective des

organisations non gouvernementales (CCONG) sur l’EPT

en encourageant le dialogue entre les organismes d’EPT

et les ONG, en particulier des pays du Sud. Le lancement

de grandes campagnes par la société civile en vue de

promouvoir l’éducation au niveau national témoigne des

progrès considérables accomplis depuis le Forum de Dakar.

� Renforcer l’IMOA pour mettre en oeuvre tout

le programme de l’EPT. Bien que cette idée ait été très

bien accueillie, des questions ont été posées concernant le

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27

Groupe de travail EPT - Rapport 2005

délai que nécessiterait une extension du programme et les

indicateurs qui seraient utilisés pour évaluer et suivre les

progrès réalisés par rapport aux autres objectifs de l’EPT.

� Toujours recentrer l’action sur les pays.

Les organismes internationaux doivent consulter plus

régulièrement les acteurs au niveau des pays pour

pouvoir mieux répondre aux besoins locaux. À cet

égard, l’UNESCO a été priée instamment de renforcer

ses bureaux régionaux et nationaux et d’harmoniser

davantage son action avec des initiatives régionales telles

que le Forum EPT de Breda et Dakar + 5.

� Renforcer le rôle de coordination de l’UNESCO.

Un appel a été lancé à l’UNESCO afi n qu’elle assure plus

fermement la coordination de l’EPT. L’Organisation devrait

pour cela agir de façon plus dynamique afi n de :

� partager des connaissances et des compétences

et offrir une tribune pour des échanges d’idées ;

� fi xer les normes applicables à l’EPT et continuer

à mettre l’accent sur une éducation de qualité ;

� coordonner l’action internationale autour des

politiques nationales ;

� faire mieux comprendre la valeur de

l’éducation. L’UNESCO est la garante de la vision de

Dakar, et il lui incombe d’amener tous les partenaires de

l’EPT à prendre les engagements nécessaires pour faire de

cette vision une réalité. �

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

VI. P l a n i f i c a t i o n d e l a r é u n i o n d u G r o u p e d e h a u t n i v e a u d e B e i j i n g

Un rôle important du Groupe de travail sur l’EPT consiste

à proposer un ordre du jour pour la réunion annuelle du

Groupe de haut niveau. Ce dernier est chargé, d’après le

Cadre d’action de Dakar, d’exercer un effet de levier pour

obtenir un engagement politique et mobiliser des moyens

techniques et fi nanciers. Les membres du Groupe de

travail ont souligné combien il est important d’établir un

ordre du jour audacieux et bien ciblé pour la réunion de

cette année. La Réunion de haut niveau de 2005 devrait

profi ter de la dynamique créée par le Sommet du G8 et le

Sommet mondial en Septembre, et veiller à ce que l’EPT

occupe une place centrale dans tous les engagements

internationaux en faveur du développement.

Lors de la séance d’ouverture du Groupe de travail,

M. Peter Smith, Sous-Directeur général pour l’éducation,

a abordé trois thèmes qui devraient selon lui fi gurer en

bonne place à l’ordre du jour de la réunion de Beijing :

� le plan national, consistant en un plan par pays

intégrant tous les programmes de développement ;

� un pacte mondial de fi nancement lié à un cycle

de planifi cation décennal dans les pays participants ;

� une coordination entre les parties concernées

par l’EPT, facilitée par le recensement global des rôles et

responsabilités.

Ces suggestions ont stimulé le débat durant les

deux jours et demi qu’a duré la sixième réunion du

Groupe de travail, et elles ont été résolument approuvées

au cours de cette séance fi nale. La primauté du plan

national et de la maîtrise par les pays de la planifi cation

du développement a été reconnue par le Groupe comme

le principe directeur applicable à tous les aspects de

l’Initiative EPT, et le Groupe de haut niveau devrait

reconnaître et réaffi rmer cette priorité. Il a été également

souligné qu’un énoncé clair des mandats fondamentaux

des partenaires de l’EPT permettrait aux acteurs d’agir

plus effi cacement au niveau des pays.

Plusieurs orateurs ont fait observer que l’IMOA

constitue déjà une forme de pacte mondial de

fi nancement de l’EPT et que le Groupe de haut niveau

fournit une occasion de préciser tout à la fois les résultats

de l’IMOA et la façon dont celle-ci pourrait être élargie

pour répondre aux besoins de tous les pays et couvrir tous

les objectifs de l’EPT. À cette fi n, il a été proposé de tenir

durant le dernier après-midi de la réunion une séance

conjointe IMOA-Groupe de haut niveau. Comme l’a dit

un participant, l’IMOA n’est pas un simple mécanisme de

mobilisation des ressources, c’est aussi un cadre effi cace

de développement de l’éducation de base fondé sur le

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

principe d’un plan par pays. L’engagement des hauts

responsables des États, des organismes, de la société civile

et du secteur privé envers l’IMOA à Beijing témoignerait

d’une ferme adhésion au principe d’un développement

conduit et maîtrisé par les pays eux-mêmes.

Le débat a également porté sur les points prioritaires

de l’ordre du jour relatifs à l’EPT qui seront abordés à

Beijing. Il a été proposé de consacrer des séances spéciales

à l’alphabétisation et à l’EPR, et de faire également de

l’objectif de parité un thème majeur de discussion. Il a

été souligné que ces trois questions clés qui en recoupent

d’autres revêtent une importance capitale, tant pour

l’éducation que pour le développement en général. Ce

sont également des questions dont l’examen à la réunion

prévue en République populaire de Chine interviendra

à un moment particulièrement opportun. La diffusion

du Rapport mondial de suivi, consacré cette année à

l’alphabétisation, permettra au Groupe de haut niveau

de se faire une idée claire des progrès accomplis face au

problème de l’analphabétisme et aux problèmes majeurs

qui subsistent. L’EPR appelle directement l’attention sur le

lien étroit existant entre les progrès en matière d’éducation

et la croissance économique, comme en témoigne

l’expérience de la République populaire de Chine. Le

Groupe de haut niveau devrait faire mieux connaître les

liens existant entre l’éducation et d’autres aspects du

développement et également s’attaquer aux principaux

obstacles au progrès en milieu rural, en particulier au

problème que constitue le travail des enfants. Du fait que

l’objectif de parité ne sera en principe pas atteint comme

prévu en 2005, il est indispensable que cette question

fi gure aussi à l’ordre du jour de la réunion de Beijing. Le

Groupe de haut niveau doit examiner les causes profondes

de cet échec et proposer les modalités d’une coopération

plus effi cace pour atteindre cet objectif de l’EPT et d’autres

encore.

Enfi n, les participants ont affi rmé que le Groupe

de haut niveau devait prendre, en matière d’éducation,

un engagement résolu qui fasse de l’EPT une question

prioritaire à tous les niveaux politiques. La réunion de

Beijing doit être un moment marquant des progrès

accomplis dans le monde pour faire de l’Éducation pour

tous une réalité d’ici à 2015. Le Groupe de travail a

formulé les suggestions suivantes sur la façon d’y parvenir :

� Une déclaration d’engagement. Tous les

membres du Groupe de haut niveau devraient préparer

une déclaration indiquant la façon dont ils entendent

réaliser l’EPT.

� Suivi. Il conviendrait de procéder au suivi

systématique des communiqués du Groupe de haut

niveau, et de suivre et évaluer ce qui a été accompli et ce

qu’il reste à faire.

� Un bilan des progrès accomplis. En cette

année de bilan, le Groupe de haut niveau doit tout à la

fois mettre en lumière le travail accompli depuis le Forum

de Dakar et s’efforcer de déterminer comment, au cours

de la prochaine décennie, les partenaires de l’EPT pourront

collaborer pour faire de l’Éducation pour tous une réalité

tangible. �

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

VII. Observat ions f inales

La sixième réunion du Groupe de travail sur l’EPT s’inscrit

dans un contexte caractérisé par une série d’obstacles

à la réalisation de l’Éducation pour tous d’ici à 2015,

objectif qui, tout en paraissant diffi cile à atteindre, peut

encore être à notre portée si toutes les parties concernées

agissent de concert et prennent les engagements voulus.

Le débat qui a eu lieu durant la réunion a permis de

réaffi rmer la détermination de tous les acteurs, bien que

certains se soient déclarés déçus par la lenteur des progrès

accomplis. Le grand intérêt de ce débat tient à la diversité

des groupes représentés.

Le débat a porté pour une bonne part sur les

résultats d’autres réunions internationales récentes

en rapport avec les questions de développement, en

particulier le Forum de Paris sur l’effi cacité de l’aide et le

Sommet du G-8 de Gleneagles. Cela était important pour

permettre à l’Éducation pour tous d’être pleinement en

phase avec le discours actuel. Le Groupe de travail s’est

également inspiré des solutions pratiques et novatrices

présentées par des pays du monde entier pour surmonter

certains des obstacles à une éducation de qualité pour

tous.

Une attention particulière a été accordée à la

question de l’alphabétisation et à son rapport avec

les objectifs de développement plus généraux, ce qui

aurait dû être fait depuis longtemps selon de nombreux

participants. Non seulement une progression de 50 % du

taux d’alphabétisme des adultes constitue un des objectifs

fi xés à Dakar, mais l’alphabétisation elle-même est cruciale

pour la réalisation des autres objectifs. En d’autres termes,

les enfants apprennent mieux si leurs parents savent lire

et écrire. L’alphabétisation est un processus continu et

qui, dans le cadre de l’éducation tout au long de la vie,

constitue le point de départ vers un niveau d’instruction

plus élevé.

L’un des aspects les plus négligés du mouvement

EPT est l’éducation des ruraux. Pour reprendre l’expression

d’un participant, les zones rurales sont souvent celles

que « l’on se contente de contourner en voiture ou de

survoler ». Pourtant, ces zones se caractérisent également

par une extrême diversité et exigent de ce fait une

aide supplémentaire. Elles sont confrontées à des défi s

particuliers tels que des facteurs géographiques liés au

terrain et aux distances qui rendent diffi ciles les trajets du

domicile à l’école. Les saisons agricoles peuvent affecter

le calendrier scolaire alors que les moyens fi nanciers

sont généralement limités. Mais c’est aussi un message

d’espoir que l’on a entendu car malgré les contraintes,

les populations rurales de nombreuses parties du monde

participent activement à la création de nouveaux

modèles pédagogiques, par exemple en utilisant les

langues locales, en puisant dans une culture et un savoir

écologique d’une grande richesse, et en s’inspirant

également de modes d’éducation traditionnels.

Le débat au sein du Groupe de travail a également

porté sur la façon dont l’effi cacité de l’aide pourrait

être améliorée d’ici à 2015 face au défi que constitue

l’EPT. Les participants ont eu le sentiment que malgré

les progrès considérables accomplis depuis le Forum de

Dakar au niveau des engagements fi nanciers obtenus

des donateurs, certains problèmes n’étaient toujours pas

réglés. Néanmoins, le climat est maintenant propice à

un accroissement de l’aide pour assurer la réalisation des

objectifs de l’EPT. Le Sommet du G-8, en particulier, a

renforcé les engagements des donateurs et la Déclaration

de Paris a fourni un cadre approprié à cet égard.

L’Initiative de mise en oeuvre accélérée a, quant à elle,

offert le cadre d’un dialogue entre les donateurs et les

pays proprement dits. L’élément crucial qui est ressorti du

débat est la nécessité d’établir des plans nationaux solides

liés à la coordination intersectorielle et à la participation

de la société civile.

Un sujet de préoccupation évoqué fréquemment

tout au long du débat a trait à la nécessité pour l’UNESCO

de jouer un rôle plus actif, visible et public dans la

coordination de l’EPT. Les membres du Groupe de travail

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

ont partagé ce point de vue, tout en demandant aux

divers organismes des Nations Unies de défi nir d’une façon

claire et coordonnée leurs responsabilités et leurs activités

en ce qui concerne l’EPT. La complémentarité plutôt que

des doubles emplois permettrait de fi xer des objectifs plus

précis et de mieux mesurer les résultats obtenus. Grâce

à la participation de la société civile et du secteur privé,

au développement plus poussé de plans nationaux et à

une aide accrue, l’Éducation pour tous devrait être encore

réalisable dans les dix années à venir. �

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

VIII. A p p e n d i c e s

Allocution d’ouverture du Directeur général de l’UNESCO

Mesdames et Messieurs,

J’ai le grand plaisir de vous souhaiter la bienvenue à la

sixième réunion du Groupe de travail sur l’EPT. Je tiens à

vous présenter sans plus tarder son président, M. Peter

Smith, nouveau Sous-directeur général pour l’Éducation.

Je le connais suffi samment pour avoir la conviction que

ses capacités, son énergie et son dynamisme auront une

infl uence positive sur l’issue de cette réunion.

J’ai également le privilège de vous faire savoir

que M. Richard Manning, Président du CAD de l’OCDE,

qui a aimablement accepté d’être notre intervenant

d’honneur ce matin, est présent parmi nous. Nous ne

manquerons pas de tirer parti de ses connaissances

et de son expérience pour tenter de comprendre les

implications de la Déclaration de Paris sur l’effi cacité de

l’aide et les défi s liés à sa mise en oeuvre. Je suis heureux

que grâce à ses bons offi ces et à l’initiative de certaines de

nos Délégations permanentes, l’UNESCO soit maintenant

offi ciellement associée aux suites qui seront données à cet

important accord.

Le Groupe de travail a progressivement acquis

une excellente réputation auprès des partenaires

internationaux de l’EPT et dans les pays membres car

il s’est révélé capable de donner des directives sur des

points techniques et d’aider à préparer la réunion suivante

du Groupe de haut niveau. Au fi l des ans, le Groupe

de travail a su créer un esprit de collaboration de plus

en plus fort entre les partenaires de l’EPT, en particulier

en intensifi ant les consultations pour la préparation de

ses réunions et en assurant une participation élargie.

Comme le Groupe de haut niveau, il joue maintenant

un rôle central dans l’organisation d’autres réunions

et manifestations en rapport avec l’EPT en s’adressant

aux parties prenantes les plus diverses. On peut citer

par exemple, pour cette année, les réunions au titre de

l’Initiative des Nations Unies pour l’éducation des fi lles

(UNGEI) et celles du Comité de direction de l’IMOA et

de ses divers groupes et commissions, du Groupe de

coordination de la consultation collective des ONG sur

l’EPT et enfi n, la réunion du Partenariat LIFE.

En établissant l’ordre du jour de la réunion, nous

avons été conscient de la nécessité de tirer parti de la

dynamique enclenchée par la Campagne « Making

Poverty History », les résultats prometteurs du Sommet

du G-8 de Gleneagles et les préparatifs intensifs du

Sommet d’évaluation par les Chefs d’État des Objectifs du

Millénaire pour le développement en septembre.

M. Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU, a

récemment appelé en ces termes notre attention sur le défi

que représente la réalisation de ces objectifs : « L’année

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

2005 est cruciale à cet égard. Au lieu de fi xer des objectifs,

les dirigeants mondiaux doivent cette fois décider comment

les atteindre ». Dans ce contexte, nous devrions être

particulièrement préoccupés par le fait que l’objectif de

l’égalité des sexes à l’école n’a pu être atteint comme prévu

en 2005. De plus, nous devons nous efforcer d’assimiler

les leçons tirées de cette expérience de façon à mener une

action collective plus effi cace pour réaliser cet objectif de

l’EPT et les autres. Un des points capitaux de notre ordre du

jour devrait concerner le recensement des obstacles à notre

succès et la proposition de solutions réalistes.

En tant qu’organisation chargée de coordonner le

partenariat pour l’EPT, l’UNESCO a pour mission d’appeler

l’attention sur des domaines tels que l’alphabétisation

et l’éducation des populations rurales, auxquels toutes

les parties concernées par l’EPT n’accordent pas encore

l’attention qu’ils méritent. Au cours des cinq dernières

années et en fait au cours de la précédente décennie qui a

suivi la Conférence de Jomtien, l’alphabétisation des adultes

est à nouveau relativement négligée. Elle constitue un

objectif à part entière de l’EPT, mais qui en recoupe d’autres.

Cela se traduit par des réunions rassemblant de nombreuses

parties concernées et ayant pour thèmes « Savoir pour

pouvoir » (LIFE) et l’ « Éducation pour les populations

rurales ».

L’Initiative LIFE de l’UNESCO a pour raison d’être

de mobiliser et de soutenir un effort au plus haut niveau

dans 34 pays abritant 85 % des 800 millions d’adultes

analphabètes dans le monde, et de s’attaquer au problème

en pleine conscience du fait qu’en l’absence d’une forte

augmentation des taux d’alphabétisation dans ces pays au

cours de la prochaine décennie, il sera extrêmement diffi cile

de réaliser l’ensemble des objectifs de l’EPT à l’échelon

mondial. L’alphabétisation n’est pas un simple indicateur

du développement, c’en est l’essence même. En outre, la

démocratie et la liberté resteront de vains mots sans une

action d’alphabétisation plus poussée et de meilleure qualité.

Efforçons-nous de mesurer les progrès de

l’alphabétisation de façon plus précise et plus régulière

grâce à de nouveaux instruments tels que le Programme

d’évaluation et de suivi de l’alphabétisation (LAMP). Je

compte sur le Groupe de travail pour trouver des moyens

effi caces de faire en sorte que l’alphabétisation fasse partie

intégrante de notre ordre du jour concernant l’EPT.

L’ordre du jour du Groupe de travail nous offre

une occasion de concentrer notre attention sur les

besoins spécifi ques, dans le domaine de l’éducation, des

zones rurales où vit la grande majorité des pauvres et

des populations défavorisées, en particulier en Afrique

subsaharienne et en Asie du Sud, là où la réalisation de l’EPT

est la plus problématique. Il est indispensable d’éduquer

les ruraux pour assurer l’EPT, le développement durable, la

sécurité et un recul de la pauvreté.

À ce propos, je tiens à rendre hommage à la FAO

pour le rôle précieux qu’elle joue en tant que chef de fi le

de l’EPR. C’est pour une large part grâce à nos efforts

conjugués qu’aujourd’hui, un groupe de participants peut

faire entendre la voix d’organisations communautaires de

pays aussi variés que le Bangladesh, en Asie du Sud, et la

Colombie, en Amérique latine. Soyons à l’écoute de ces voix

et accordons-nous sur les moyens d’organiser et d’apporter

aux ruraux, avec la fl exibilité voulue, une éducation adaptée

aux besoins des communautés autochtones et qui leur

soit également accessible dans leurs propres langues. Vos

délibérations sur cette question seront capitales pour donner

en novembre des lignes directrices au Groupe de haut

niveau, qui devrait être en mesure de mettre une volonté

politique collective au service d’initiatives en faveur de

l’éducation dans les zones rurales.

Mesdames et Messieurs,

La question de la mobilisation des fonds des

donateurs en faveur du développement, en particulier en

Afrique, a été au cœur du débat qui a précédé le récent

Sommet du G-8. Le programme d’allègement de la dette

de 18 pays en développement et les engagements en

faveur d’un doublement de l’aide à l’Afrique sont de bon

augure. Il faudra néanmoins un certain temps pour se faire

une idée claire des incidences exactes de ces annonces de

contributions et de ces engagements. En résultera-t-il une

augmentation nette de l’APD ? Celle-ci prendra-t-elle la

forme de dons et d’une aide concessionnelle ? Dans quelle

mesure sera-t-elle consacrée à l’éducation, et en particulier

à l’éducation de base ? À quelles conditions et dans quels

délais sera-t-elle disponible ? Le Groupe de travail, qui réunit

quelques-uns des plus éminents spécialistes mondiaux de

l’éducation, devrait s’efforcer de faire en sorte que son débat

et les précisions qu’il apportera sur ces questions aient un

impact, en particulier afi n que les fl ux d’aide supplémentaires

puissent être dirigés vers les pays qui ont mis en place des

politiques et des plans clairs pour réaliser l’EPT dans le cadre

plus large de la lutte contre la pauvreté.

L’Initiative de mise en oeuvre accélérée (IMOA) de

l’EPT est maintenant reconnue comme un cadre global

pour coordonner et cibler l’aide liée à l’EPU accordée aux

pays en développement qui suivent de saines politiques en

matière économique et dans les domaines de la gouvernance

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

et des capacités humaines. Nous devrions toutefois nous

efforcer d’améliorer l’effi cacité de cette aide pour assurer un

fi nancement accru, garanti et prévisible à un plus grande

nombre de pays qui en ont besoin. Cela doit être fait

conformément à la Déclaration de Paris sur l’effi cacité de

l’aide.

Nous devrions nous efforcer parallèlement de

rechercher de nouveaux moyens de mobiliser des ressources

pour les pays non couverts par l’IMOA. Il faut notamment

préconiser l’inscription de l’EPT comme thème prioritaire

à l’ordre du jour de nouvelles initiatives internationales

telles que la Facilité internationale de fi nancement et le

programme d’allègement de la dette annoncé récemment.

Il est également important que les objectifs de l’EPT autres

que l’EPU ne soient pas oubliés et qu’ils bénéfi cient de l’aide

fi nancière supplémentaire qui deviendra disponible.

Dans la lettre que j’ai adressée aux dirigeants du G-8

avant la réunion de Gleneagles, j’ai insisté sur l’importance

capitale de l’EPT, signalant que la Commission pour

l’Afrique du Royaume-Uni avait parlé à son sujet d’ « une

des initiatives les plus exaltantes qu’ait jamais prise la

communauté internationale ». J’ai également insisté sur la

nécessité de mobiliser une aide fi nancière accrue en faveur

des pays en développement ayant mis en place un cadre

d’action publique satisfaisant et capables de tenir leurs

engagements.

Il est réconfortant de constater que dans le

communiqué de Gleneagles, les dirigeants du G-8 ont

annoncé qu’ils « soutiendraient l’ordre du jour de l’EPT en

Afrique, notamment en continuant à appuyer l’IMOA et les

efforts déployés pour aider les pays bénéfi ciant de l’IMOA

à se doter de capacités durables et à trouver les ressources

nécessaires pour poursuivre leurs stratégies durables en matière

d’éducation ». Cela est particulièrement encourageant.

Espérons que la dynamique enclenchée à Gleneagles

se maintiendra lors du Sommet mondial de New York en

septembre et au-delà. Je dois cependant avouer avoir été

très déçu par le projet de document fi nal destiné à orienter

les délibérations de l’Assemblée générale des Nations

Unies. Les préoccupations de l’UNESCO à ce sujet touchent

plusieurs domaines, mais ma lettre du 16 juin 2005 à

M. Jean Ping, Président de l’Assemblée générale, traitait

exclusivement de l’éducation, domaine d’une importance

capitale pour l’UNESCO. Dans cette lettre, je faisais savoir

que notre organisation est très préoccupée par le fait que ce

projet de document fi nal ne reconnaît pas particulièrement

le rôle crucial joué par l’éducation, et singulièrement

l’éducation de base, dans le processus de développement.

Je signale qu’il ne comprend pas de section spécifi que

consacrée aux deux OMD liés à l’éducation, et qu’il ne

se réfère pas non plus au cadre plus large dans lequel

s’inscrivent ces deux objectifs, à savoir l’intégralité des six

objectifs de l’EPT fi xés à Dakar.

Au lieu de cela, le projet de document fi nal traite des

questions d’éducation d’une façon quelque peu sélective

et peu rigoureuse, sans véritablement prendre en compte

le rang de priorité élevé que lui accordent de nombreux

pays en développement, en particulier en Afrique. De fait,

le chapitre concernant « Pourvoir aux besoins spéciaux de

l’Afrique » ne fait pas la moindre référence au rôle crucial de

l’éducation. En outre, la lutte contre l’analphabétisme n’est

pas mentionnée dans ce document. À mon avis, celui-ci ne

reconnaît pas l’importance de l’éducation et sa contribution

au renforcement des capacités humaines.

J’ai transmis cette lettre à M. Kofi Annan, Secrétaire

général des Nations Unies, ainsi qu’aux délégations des

pays membres de l’UNESCO, qui a mené une action de

sensibilisation au rôle de l’éducation. J’ignore si le projet

de document fi nal sera modifi é, du moins suffi samment

pour tenir compte des vues de l’UNESCO. Je souhaite que

le mouvement EPT représenté ici au Groupe de travail se

place dans la même perspective que l’UNESCO et partage

son point de vue non seulement en principe mais aussi

en pratique et dans le cadre de votre propre action de

sensibilisation.

Mesdames et Messieurs,

Les progrès effectifs qu’accompliront les pays

dépendront de la qualité de leurs dirigeants et de leur

volonté effective d’améliorer les conditions de vie de

leurs concitoyens en investissant durablement dans une

éducation assurée par le biais de systèmes de gouvernance

plus effi caces, transparents et responsables et en partenariat

avec la société civile. Au niveau international, il est urgent

d’adopter une approche intégrée et coordonnée pour aider

les pays à appliquer les accords internationaux et à mettre

en oeuvre leurs plans nationaux. C’est la raison pour laquelle

l’UNESCO s’efforce d’établir un plan d’action conjoint

pour préciser les rôles, responsabilités et contributions

des partenaires clés de l’EPT pour atteindre ses objectifs

d’ici à 2015. Nous devons conjuguer nos efforts pour

apporter un soutien aux pays dont les actes et le potentiel

sont prometteurs, mais qui risquent de ne pas atteindre

les objectifs fi xés dans les dix prochaines années faute de

disposer des ressources et des capacités voulues.

Je lance un appel au système des Nations Unies, à la

Banque mondiale et aux donateurs ici présents pour qu’ils

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

participent sans réserves à cette entreprise. Je demande

instamment aux représentants des pays en développement

et de la société civile de nous donner des conseils sur la

façon pour nous de collaborer plus effi cacement dans leurs

pays pour réaliser notre programme de développement

approuvé d’un commun accord ainsi que les objectifs

de l’EPT. Le monde a déjà payé très cher le fait que les

organismes internationaux opèrent en ordre dispersé

et souvent en concurrence les uns avec les autres dans

différents pays. Il est temps pour nous d’aller de l’avant en

connaissance de cause et d’agir de façon plus cohérente en

vue de réaliser les objectifs de l’EPT. Dans cet esprit, j’espère

que le Groupe de travail parviendra à un large accord sur la

forme à donner à un plan d’action conjoint.

J’espère que les résultats des travaux du Groupe de

travail faciliteront la préparation de la prochaine session

de la Conférence générale de l’UNESCO qui se tiendra en

octobre et dont le thème principal sera l’EPT. De plus, l’une

des deux tables rondes ministérielles qui doivent avoir lieu

durant la Conférence générale sera consacrée à l’EPT et

tiendra compte de l’expérience acquise au cours des cinq

années écoulées depuis Dakar. En outre, les délibérations

et les résultats des travaux du Groupe de travail seront

naturellement mis à profi t par les participants à la cinquième

réunion du Groupe de haut niveau à Beijing en novembre.

J’observe avec satisfaction que le Groupe de travail

examinera et approuvera les éléments clés du communiqué

du Groupe de haut niveau compte tenu de son projet

d’ordre du jour et dans le contexte du débat international

sur le développement et la lutte contre la pauvreté.

Je vous souhaite le plus grand succès dans vos

délibérations. �

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

P r o g r a m m e d e t r a v a i l d e l a r é u n i o n

Le Groupe de travail fait offi ce de mécanisme chargé de fournir des directives techniques au mouvement

EPT. Il instaure et renforce des partenariats et tisse des liens entre les programmes phares interorganismes

pour les suites à donner par rapport aux six objectifs de Dakar. Il offre un forum d’échange et de

discussion sur les expériences concernant l’EPT aux niveaux national, régional et international. Le Groupe

de travail prépare la réunion annuelle du Groupe de haut niveau sur l’Éducation pour tous.

Résultats escomptés

Le Groupe de travail tentera de s’accorder sur :

� Les rôles, responsabilités et contributions des partenaires clés pour la réalisation des objectifs de l’EPT

d’ici à 2015 dans le cadre d’un plan d’action conjoint.

� L’ordre du jour et les principaux éléments du communiqué de Beijing.

� Le rang de priorité plus élevé à accorder à l’alphabétisation grâce à un engagement politique plus

ferme, une action concertée et à des ressources fi nancières accrues.

� L’Éducation pour les populations rurales considérée comme une intervention d’une importance

capitale pour réaliser l’EPT et les OMD.

� Des stratégies relatives à la mobilisation de ressources pour l’EPT dans le cadre de l’IMOA et d’autres

initiatives internationales en faveur du développement, notamment le programme d’allégement de la

dette du G-8.

� Une aide plus effi cace grâce à un meilleur alignement sur les plans et budgets nationaux, à

l’harmonisation des pratiques des donateurs, à la responsabilité mutuelle et à une approche axée sur les

résultats et fondée sur des incitations.

Chaque séance commencera par un exposé liminaire sur le thème traité, soulevant les problèmes

importants et proposant des moyens de s’y attaquer (15 minutes). Des représentants des pays en

développement et industrialisés, des organisations non gouvernementales (ONG) et des organismes

multilatéraux feront des observations critiques sur cet exposé (10 minutes) dans la perspective du groupe

qu’ils représentent. Les présidents de séance animeront le débat, récapituleront les principaux domaines

de consensus ou de désaccord et orienteront le débat dans le sens des résultats escomptés.

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Mardi 19 jui l let

8 h 30 - 9 h 15 Inscription 9 h 30 - 10 h 30 Souhaits de bienvenue aux participants et présentation générale de l’EPT

(Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO)Discours liminaire :Mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur l’effi cacité de l’aide (Richard Manning, Président du Comité d’aide au développement, OCDE)Présentation générale de l’ordre du jour et des résultats escomptés de la réunion(Peter Smith, Sous-Directeur général pour l’éducation, UNESCO)

10 h 30 - 11 h 00 Pause café 11 h 00 - 12 h 30 L’alphabétisation : Savoir pour pouvoir

Débat dirigé par l’UNESCO (Ann Therese Ndong Jatta), avec l’Inde (Kumud Bansal), le Mexique (Ramón de la Peña), la Campagne mondiale pour l’éducation (David Archer), l’ADEA (Mamadou Ndoye) et l’Institut d’études pédagogiques de l’Ontario (Karen Mundy). Président de séance: DFID (Desmond Bermingham)

Plus de 800 millions d’adultes sont analphabètes et plus de 100 millions d’enfants ne sont pas scolarisés. Ces personnes vivent dans leur grande majorité en Afrique subsaharienne et dans les pays du E9. Les enfants non scolarisés sont appelés, dans une large mesure, à devenir eux-mêmes des adultes analphabètes si des possibilités d’éducation appropriées ne leur sont pas offertes. Bien qu’il existe un rapport direct entre l’effort d’alphabétisation et la réalisation des objectifs 3 et 4 de l’EPT, il convient de souligner qu’il importe de promouvoir l’alphabétisation comme moyen de renforcer la capacité d’action et d’assurer le développement humain, et également comme condition préalable à la réalisation des OMD. Les participants mettront en lumière les défi s à relever et proposeront des moyens effi caces d’aider les pays à progresser plus rapidement par rapport aux objectifs d’alphabétisation dans les cadres nationaux et internationaux de développement existants, en particulier la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (DNUA), la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD) et l’Initiative de l’UNESCO: Savoir pour pouvoir (LIFE). Au cours de cette séance, on s’efforcera de susciter une volonté politique accrue, d’engager une action concertée et d’affecter des ressources fi nancières accrues à l’alphabétisation grâce à une meilleure coordination interorganismes et une défi nition plus précise des rôles de ces organismes dans les différents pays, en particulier en Afrique subsaharienne.

12 h 30 - 14 h 00 Déjeuner 14 h 00 - 15 h 15 Discussion sur l’alphabétisation en vue du renforcement de la capacité d’action 15 h 15 - 15 h 30 Pause café 15 h 30 - 17 h 00 L’Éducation pour les populations rurales (EPR) au service de l’EPT et des OMD

Débat dirigé par la FAO (Lavinia Gasperini), avec l’IIPE (Gudmund Hernes), la Chine (Zhou Nan-Zhao), la Fondation Nelson Mandela (Mmeli Macanda), la Fédération nationale des producteurs de café de Colombie (Rosario Salazar), Nari Maitree (Shaheen Akter Chowdhury) et le Centre mondial d’agroforesterie, CIRAF (Tom Vandenbosch). Animateur: ADEA (Mamadou Ndoye)

Il existe de grandes disparités en matière d’éducation entre citadins et ruraux. Dans beaucoup de pays, les ruraux constituent un groupe particulièrement diffi cile à atteindre par le biais des systèmes éducatifs de type scolaire. Environ 70 pour cent des pauvres du monde vivant dans des zones rurales, il est indispensable de les éduquer si l’on veut réaliser l’EPT, assurer un développement durable et la sécurité alimentaire et faire reculer la pauvreté. L’adoption de l’approche équitable et favorable aux pauvres inhérente à l’EPR constitue un moyen d’aider à la réaliser plus rapidement. Promouvoir l’EPR est aussi un moyen de contribuer à la réalisation de l’Objectif 4 de Dakar sur l’autonomie fonctionnelle, qui reste négligé, et de mettre l’accent sur les liens étroits existant entre l’EPR, la DEDD et les OMD. Il conviendrait de se mettre d’accord sur la forme que doit prendre l’éducation en milieu rural et sur le type de coopération le mieux approprié à cet égard. Au cours de la séance - organisée en collaboration avec la FAO, organisme chef de fi le pour le programme EPR - on s’efforcera de passer en revue les interventions clés ainsi que les principales solutions opérationnelles en citant en exemple des programmes exécutés avec succès dans différentes régions.

17 h 00 - 18 h 15 Discussion sur l’Éducation des populations rurales en vue de réaliser l’EPT et les OMD

118 h 30 - 19 h 30 Réception offerte par l’UNESCO

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Mercredi 20 jui l let

8 h 30 - 9 h 30 Réunion du Groupe de sherpas 10 h 00 - 11 h 15 Améliorer la mobilisation des ressources et l’effi cacité de l’aide en vue de l’EPT

Débat dirigé par la Banque mondiale (Soe Lin), avec la Belgique (Nadine Dusepulchre), le Kenya (George Godia), la Guinée (Thierno Aliou Diaouné), le Bureau de l’Asie et du Pacifi que Sud pour l’éducation des adultes (ASPBAE) (Maria Khan) et le Forum économique mondial (Satyadeep Rajan). Animateur: Pays-Bas (Ronald Siebes)

D’après le Rapport mondial de suivi de l’EPT 2005, il subsiste un important défi cit de fi nancement pour l’EPT, bien que de nouvelles annonces de contributions aient effectivement débouché sur une aide accrue. Il y a lieu de s’attendre à des augmentations de l’aide extérieure au titre de l’EPT, compte tenu des annonces de contributions précises en faveur de l’éducation de base qui ont été faites par plusieurs donateurs, des rapports sur le Projet du Millénaire et du Rapport de la Commission pour l’Afrique. Sachant que l’IMOA constitue un mécanisme de fi nancement clé pour l’achèvement de l’enseignement primaire universel, il est indispensable de rechercher de nouveaux moyens de mobiliser des ressources pour réaliser la totalité des six objectifs de l’EPT. Compte tenu des engagements pris à Dakar et à Monterrey, les participants examineront les moyens de mobiliser des ressources par le biais de l’IMOA dans le contexte de la Déclaration de Paris sur l’effi cacité de l’aide. Ils aborderont également des questions en rapport avec le fi nancement nécessaire à la réalisation d’autres objectifs de l’EPT, en particulier l’alphabétisation. S’appuyant sur l’expérience de l’IMOA, les participants s’efforceront de se mettre d’accord sur un processus commun et sur les critères à appliquer pour déterminer dans quelle mesure un pays se prête à un fi nancement extérieur de l’EPT.

11 h 15 - 11 h 30 Pause café 11 h 30 - 12 h 45 Débat sur la mobilisation des ressources et l’effi cacité de l’aide 12 h 45 - 14 h 00 Déjeuner 14 h 00 - 15 h 30 Vers un plan d’action conjoint pour réaliser l’EPT d’ici à 2015

Débat dirigé par l’UNESCO (Peter Smith), avec la Banque mondiale (Ruth Kagia), l’UNICEF (Cream Wright), le FNUAP (Arletty Pinel), USAID (John Grayzel), Brésil (Ricardo Henriques) et le Centre de l’éducation universelle (Gene Sperling)

Suite à la réunion du Groupe de travail sur le recensement global des rôles des partenaires de l’EPT (UNESCO, 24 et 25 janvier 2005) et à la 171e session du Conseil exécutif de l’UNESCO, le Groupe de travail s’efforcera de faciliter une répartition plus claire des responsabilités, contributions et rôles respectifs de chaque partenaire dans la réalisation des objectifs de l’EPT et des OMD liés à l’éducation d’ici à 2015. Les discussions devraient déboucher sur des propositions visant à développer des synergies et des approches collaboratives entre les partenaires au niveau international, régional et national et à mettre à jour le processus de recensement pour l’EPT. Cette tâche, qui devrait se révéler utile à tous les partenaires collaborant à la réalisation de l’EPT, aidera l’UNESCO à jouer un rôle plus dynamique et énergique en tant que chef de fi le de l’EPT.

15 h 30 - 15 h 45 Pause café 15 h 45 - 17 h 15 Débat sur le thème : Vers un plan d’action conjoint pour réaliser l’EPT

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Jeudi 21 jui l let

9 h 30 - 11 h 00 Exposé des animateurs sur les résultats de chaque séance: Débat et accord sur la voie à suivre

11 h 00 - 11 h 15 Pause café 11 h 15 - 12 h 45 Planifi cation de la réunion du Groupe de haut niveau à Beijing

Présentation par l’UNESCO (Abhimanyu Singh) suivie d’un débat

Le Gouvernement chinois accueillera la cinquième réunion du Groupe de haut niveau sur l’EPT (Beijing, 28-30 novembre 2005). Celle-ci sera précédée de réunions techniques de l’UNGEI et suivie de réunions du Groupe de partenaires de l’IMOA et d’une réunion technique des donateurs de l’IMOA. Au cours de la réunion de Beijing, on fera le bilan de l’EPT en se référant au Rapport mondial de suivi de l’EPT 2006 sur le thème de l’alphabétisation. Cette réunion replacera également l’EPT dans le contexte des OMD. Les résultats du Sommet d’évaluation des Objectifs du Millénaire et de la table ronde ministérielle sur l’EPT pendant la Conférence générale de l’UNESCO seront pris en compte lors des délibérations du Groupe de haut niveau. Celui-ci servira de cadre à l’identifi cation des problèmes de l’EPT, qu’une intensifi cation des actions menées au plan international et national peut contribuer à résoudre. Au cours de la séance, on s’efforcera de dégager un consensus sur les éléments clés du communiqué du Groupe de haut niveau de Beijing de façon à établir à partir de là un ordre du jour commun pour le partenariat EPT.

12 h 45 - 13 h 00 Observations fi nales (Peter Smith, UNESCO)

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

L i s t e d e s p a r t i c i p a n t s

1. PaysBrésilM. Ricardo HenriquesSecrétaire à la formation continue, à l’éducation et à la diversitéMinistério da Educaçao, Esplanada dos Ministérios, Bloco « L » - 7° AndarCEP: 70.047-Brasilia DF, BrésilTéléphone : + 55 61 2104 8432Télécopie : + 55 61 2104 9229Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de :Mme Claudia Baena SoaresChef adjoint du Service des affaires internationales du cabinet du Ministre, ministère de l’Éducation du BrésilTéléphone : + 55 61 2104 9527Télécopie : + 55 61 2104 9229Courrier électronique : [email protected]

ChineM. Yue DuSécrétaire général adjoint de la Commission nationale chinoise pour l’UNESCOCommission nationale de la République populaire de Chine37, Damucang Hutong Xidan100816 BeijingTéléphone : + 86 10 6609 6445Télécopie : + 86 10 6601 7912Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de : Mme Jianhong DongDirectrice de division, Commission nationale de ChineTéléphone : + 86 10 6609 6249Télécopie : + 86 10 6601 1792Courrier électronique : [email protected]

Dr Zhou Nan-zhaoDirecteur, Centre international de recherche et de formation pour l’éducation rurale Courrier électronique : [email protected] ou [email protected]

ÉgypteDr. Mustapha Abdel Samee Mohamed MursiDirecteur, Centre national pour l’éducation, la recherche et le développement, Ministère de l’éducation12 Wakeed St. From El Alfy, 14 fl oor, Le Caire, EgypteTéléphone : + 202 592 5923Télécopie : + 202 588 3350Courrier électronique : [email protected]

GambieM. Momodou SannehDirecteur de l’éducation de base et secondaire et Coordinateur national de l’EPT Ministère de l’Education Willy Thorpe Building, BanjulGambieTéléphone : + 220 439 72 90Télécopie : + 220 439 72 90 / 422 41 80Courrier électronique : [email protected]

GuinéeM. Thierno Aliou DiaounéResponsable de programmeReprésentant d’Aide et Action GuinéeBP 4613 Conakry - GuinéeTéléphone : + 224 13 35 10 36 / 00 224 25 00 45Courrier électronique : [email protected]

IndeMme Kumud BansalSécrétaire, Département de l’éducation primaire et de l’alphabétisation Ministère du Développement des resources humaines « C » Wing, Shastri Bhawan, New Delhi 110 001, IndeTéléphone : + 91 11 2 338 2587 Télécopie : + 91 11 2 338 7859 Courrier électronique : [email protected] or [email protected]

Accompagnée de :Mme Bhaswati MukherjeeAmbassadrice et Déléguée permanenteDélégation permanente de l’Inde auprès de l’UNESCO1, rue Miollis 75015 PARISTéléphone : + 33 1 45 68 29 88 Télécopie : + 33 1 47 34 51 88Courrier électronique : [email protected]

M. Satish Loomba, Directeur, Mission nationale d’alphabétisationÉducation des adultes, Ministère du développement des ressources humainesTéléphone : + 91 11 2338 3214Télécopie : + 91 11 2338 2397Courrier électronique : [email protected]

République islamique d’Iran M. Javad Yazdani SegharlooDirecteur du Bureau de l’EPT,ministère de l’EducationNo 62, Eastern Sarv Ave., Saadat Abad Blvd.PO Box 19395/6137, Téhéran 19817IranTéléphone : + 98 21 88 408 99Télécopie : + 98 21 82 282 980Courrier électronique : [email protected] or [email protected]

Accompagné de :M. Mansour AhmadnejadExpert principal, Coopération internationale pour l’EPT, ministère de l’EducationNo 62, Eastern Sarv Str., Saadat Farhang Sq,PO Box 19395/6137, Téhéran 19817, IranTéléphone : + 98 21 237 7422 / + 98 912 211 6316Télécopie : + 98 21 209 28 07Courrier électronique : [email protected]

Kenya M. George I. GodiaSécrétaire à l’éducationMinistère de l’éducation, des Sciences et de la TechnologieP.O. Box 30040, 00100 Nairobi - KenyaTéléphone : + 254 20 34 18 52Télécopie : + 254 20 34 18 75Courrier électronique : [email protected] or [email protected]

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

MexiqueM. Ramón De La PeñaPrésident, Consejo Nacional de Education Para La Vida Y El TrabajoInstituto Nacional de Educación para los AdultosFrancisco Marquez No. 160 5o. Piso. Col. Condesa, México 06140 DF, MexiqueTéléphone : + 52 41 27 20Télécopie : + 52 41 29 66Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de :S. E. M. Pablo LatapiAmbassadeur, Délégué permanent du Mexique auprès de l’UNESCO

Mme Gloria MuñozResponsable de l’éducation Délégation permanente du Mexique auprès de l’UNESCOCourrier électronique : [email protected]

MarocM. Mohamed Khaled ChoulliMinistère de l’éducation nationale Académie régionale d’éducation et de formation Tadla-Azilal Rue Abdel Krim Al Khattabi, Beni MellalRabat - MarocTéléphone : + 212 65 171 100Télécopie : + 212 23 48 9651Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de : M. Mohamed El HamdiChef du Service des études socioéconomiques à la Division de stratégie, statistique et planifi cationBab Rouah, Rabat, MarocTéléphone : + 212 37 68 72 65Télécopie : + 212 37 68 72 21Courrier électronique : [email protected]

NigériaMme Miriam Yanwaji KatagumSécrétaire générale de l’Unité nationale Ministère fédéral de l’Education, Annex, Central AreaAbuja, NigériaTéléphone : + 234 803 7869258Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de : Mme Bridget Obiageh MomahDirectrice assistante de l’Unité EPTMinistère fédéral de l’Education, Annex, Central AreaAbuja, NigeriaTéléphone : + 234 8042 114792Courrier électronique : [email protected]

Dr. Rosalind Arit UkpungSous-Directeur de la planifi cationMinistère fédéral de l’EducationAbuja, NigériaTéléphone : + 234 80 333 70 798Courrier électronique : [email protected]

Dr. Ahmed Adebisi OyinlolaSecrétaire exécutif de Mass Literacy, représentant du CSACEFAMinistère fédéral de l’EducationAbuja, NigériaTéléphone : + 234 9 2344031

Courrier électronique : [email protected]. Chimdi Obioma EjioguAssistant spécial du MinistreMinistère fédéral de l’EducationAbuja, NigériaTéléphone : + 234 9413 7780 ou + 234 95 232716 ou + 234 8 033 138 966Télécopie : + 234 95 23 7839

M. Bolawie Joel AjibuahF.C Member, CSACEFACSACEFA523 Loma Mansa Str : Abuja, NigeriaTéléphone : + 234 9 2900526Courrier électronique : [email protected]

YémenM. Abdulaziz Bin HabtoorVice-Ministre de l’éducationMinistère de l’éducation du YémenTéléphone : + 96 71 27 4549Télécopie : + 94 71 27 4540

Accompagné de :Mme Insaf Abdu QassemCoordinatrice nationale de l’EPT Ministère de l’éducation du Yémen, P.O. Box 11965, Sana’a, - YémenTéléphone : + 96 71 494027 Télécopie : + 96 71 494027 / 40 39 18Courrier électronique : [email protected] ou [email protected] or aaljoufi @yahoo.com

2. Organismes donateurs bilatéraux

BelgiqueMme Nadine DusepulchreConseillère adjointeDirection générale de la coopération pour le développement, Service d’appui à la politique de l’éducation, Ministère des affaires étrangères, Rue des Petits Carmes 15, 1000 Bruxelles - BelgiqueTéléphone : + 32 2 519 0523Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de :M. Philippe Gérard Attaché Direction générale de la coopération pour le développementCourrier électronique : [email protected]

M. Kris Panneels Conseiller généralDirection générale de la coopération pour le développementCourrier électronique : [email protected]

CanadaM. Scott WalterConseiller principal, Education, Service des politiquesAgence canadienne de développement international (ACDI)200 Promenade du Portage, Hull, Québec K1 A0G4 GatineauTéléphone : + 1 819 997 0892Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de : Mme Maysa JalboutConseillère principale pour l’éducationAgence canadienne de développement internationalTéléphone : + 1 819 994 3774 Courrier électronique : [email protected]

FranceM. Jean-Claude MantesChargé de mission DCT/HEFMinistère des Affaires étrangères 20, rue Monsieur, 75007 ParisTéléphone : + 33 1 53 69 31 24Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de : Mme Marion GinolinChargée de missionMinistère des Affaires étrangères20, rue Monsieur, 75007 ParisTéléphone : + 33 1 53 69 01 89Courrier électronique : [email protected]

M. Jacques MalpelChargé de missionMinistère des affaires étrangères 20, rue Monsieur, 75007 ParisTéléphone : + 33 1 53 69 35 43Télécopie : + 33 1 53 69 87 32Courrier électronique : [email protected]

M. Jean-Bosco BouyerMinistère des affaires étrangères 20, rue Monsieur, 75007 Paris

AllemagneMme Temby CaprioSector Advisor, GTZC/o BMZ, Friedrich-Ebert-Allee 40, 53113 Bonn, AllemagneTéléphone : + 49 228 535 3129Télécopie : + 49 228 535 4129Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de :Mme Claudia PraguaDesk Offi cer, BMZFriedrich-Ebert-Allee 4053113 Bonn, AllemagneTéléphone : + 49 1888 535 3609Télécopie : + 49 1888 535 3755Courrier électronique : [email protected]

IrlandeMme Maire MatthewsSpécialiste principale du développement - ÉducationDevelopment Cooperation Ireland/Ministère des affaires étrangèresBishops Square, Redmonds Hill Dublin 2, IrlandeTéléphone : + 353 1 408 2923Télécopie : + 353 1 408 28 84 Courrier électronique : [email protected]

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

JaponS. E. M. Teiichi SatoAmbassadeur et Délégué permanent du Japon auprès de l’UNESCODélégation permanente du Japon auprès de l’UNESCO148, rue de l’Université 75007 Paris, FranceTéléphone : + 33 1 53 59 27 00Télécopie : + 33 1 53 59 27 27Courrier électronique : [email protected] or [email protected]

Accompagné de :M. Yuzuru Imasato Ministre conseillerDélégation permanente du Japon auprès de l’UNESCO148, rue de l’Université 75007 Paris, France.Téléphone : + 33 1 53 59 27 00Télécopie : + 33 1 53 59 27 27Courrier électronique : [email protected] or [email protected]

Mme Taeko OkitsuChef, Unité de l’éducation,Division de la planifi cation de l’aide, Bureau de la coopération économique, ministère des affaires étrangèresTéléphone : + 81 3 5501 8363Télécopie : + 81 3 5501 8362Courrier électronique : [email protected]

M. Kenichiro Kanemitsu Spécialiste principal de l’aide au développement,Bureau de la coopération internationale,Division des affaires internationales, Cabinet du Ministre, Ministère de l’éducation, de la culture, des sports et de la technologie2-5-1, Marunouchi, Chiyoda-ku, Tokyo 100-8959, JaponTéléphone : + 81 3 6734 2606Télécopie : + 81 3 6734 3669Courrier électronique : [email protected]

Mme Yuko Kamoshita Chef de serviceBureau de la coopération internationale,Division des affaires internationales, Secrétariat du Ministre, ministère de l’Education, de la Culture, des Sports et de la Technologie2-5-1, Marunouchi, Chiyoda-ku, Tokyo 100-8959Téléphone : + 81 3 6734 2606Télécopie : + 81 3 6734 3669Courrier électronique : [email protected]

Mme Mariko Kobayashi Secrétaire principaleDélégation permanente du Japon auprès de l’UNESCO148, rue de l’Université 75007 Paris, France.Téléphone : + 33 1 53 59 27 00Télécopie : + 33 1 53 59 27 27Courrier électronique : [email protected] or [email protected]

M. Toshio Murata Conseiller principal (Éducation)Agence japonaise de coopération internationale (JICA)10-5, Ichigaya Honmura-cho, Shinjuku-ku, Tokyo, 162-8433Téléphone : + 81 3 3269 3851Télécopie : + 81 3 3269 6992Courrier électronique : [email protected]

Mme Akiko TakahashiExperte associéeGroupe 1 (Education de base), Equipe II sur l’éducation de base, JICAShinjuku Maynds Tower Bldg., 2-1-1, Yoyogi, Shibuya-ku, Tokyo 151-8558, JaponTéléphone : + 81 3 5352 5345Télécopie : + 81 3 5352 5111Courrier électronique : [email protected]

Pays-BasM. Ronald SiebesSpécialiste de l’éducation de baseMinistère des affaires étrangères, La Haye, Pays-BasTéléphone : + 31 70 348 4301Courrier électronique : [email protected]

NorvègeM. Oystein LyngrothConseillerMinistère des Affaires étrangères de NorvègeTéléphone : + 47 22 24 38 28Télécopie : + 47 22 24 37 90 Courrier électronique : [email protected]

Mme Hildegunn OlsenConseillèreNorad, P.O. Box 8034 Dep, NO-0030 Oslo, NorvègeTéléphone : + 47 22 24 20 44Télécopie : + 47 22 24 20 31Courrier électronique : [email protected]

SuèdeMme Ewa Werner-DahlinChef de la Division de l’éducation, Département pour la démocracie et le développement social - SIDASIDA, Agence suédoise de développement international, 105 25 StockholmTéléphone : + 46 8 698 52 49Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de :M. Anders FrankenbergChargé de programmeSIDA, Département pour la démocratie et le développement social, Division de l’éducationSIDA, SE-105 25 Stockholm, SuèdeTéléphone : + 46 8 698 56 23Télécopie : + 46 8 698 56 47Courrier électronique : [email protected]

Mme Malin ElissonChargée de programmeSIDA, Département pour la démocratie et le développement social, Division de l’éducationSIDA, SE-105 25 Stockholm, SuèdeTéléphone : + 46 8 698 50 00Télécopie : + 46 8 698 56 47Courrier électronique : [email protected]

M. Gun-Britt AnderssonAmbassadeur, Délégué permanentDélégation permanente de la Suède auprès de l’UNESCO Maison de l’UNESCO, 1 rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 45 68 34 50Télécopie : + 33 1 47 34 10 03Courrier électronique : [email protected]

M. Anders FalkDélégué permanent adjointDélégation permanente de la Suède auprès de l’UNESCOTéléphone : + 33 1 45 68 34 51Télécopie : + 33 1 47 94 10 03Courrier électronique : [email protected]

Mme Margaretha Johnsson3e SécrétaireDélégation permanente de la Suède auprès de l’UnescoTéléphone : + 33 1 45 68 34 50Télécopie : + 33 1 47 94 10 03Courrier électronique : [email protected]

Royaume-UniM. Desmond BerminghamHead of Education ProfessionDépartement pour le développement international, DFID 1, Palace Street, Londres SW1E 5NE, Royaume-UniTéléphone : + 44 20 7023 17 49Courrier électronique : d-bermingham@dfi d.gov.uk

Accompagné de:M. Yusuf SayedTeam Leader Education and Skills TeamDFIDTéléphone : + 44 20 7023 0190Télécopie : + 44 20 7023 04 28 Courrier électronique : y-sayed@dfi d.gov.uk

M. Richard ArdenConseiller principal pour l’éducationDFIDTéléphone : + 44 20 7023 0692Télécopie : + 44 20 7023 0428Courrier électronique : r-arden@dfi d.gov.uk

États-Unis d’AmériqueM. John GrayzelDirecteur, Bureau de l’éducation, EGAT BureauUSAID 1300 Pennsylvania Avenue NW, Rm 3-9-37 Washington DC 20523Téléphone : + 1 202 712 0732 Télécopie : + 1 202 216 3229Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de:M. Gregory LoosSpécialiste du programme d’éducationUSAIDTéléphone : + 1 202 712 4175 Télécopie : + 1 202 216 3229Courrier électronique : [email protected]

S. F. Mme Louise OliverAmbassadriceDélégation permanente des États-Unis auprès de l’UNESCOAmbassade des États-Unis - Paris2, avenue Gabriel 75009 Paris

M. Andrew KossChef de mission adjoint

Mme Gail RandallEducation AttachéAmbassade des Etats-Unis à ParisTéléphone : + 33 1 45 24 74 53Courrier électronique : [email protected]

M. Nilse RymanPolitical Assistant

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

3. Organismes multilatéraux

FAOMme Lavinia GasperiniAdministrateur principal chargé de l’éducation FAO/SDRE, C 6-10Via Delle Terme Di Caracalla, 00100 Rome, ItalieTéléphone : + 39 06 57 60 44Télécopie : + 39 06 57 05 31/52Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de :M. Andrea Valentini FAO/SDRE, C 6-22 Via Delle Terme Di Caracalla, 00100 Rome, Italie Téléphone : + 39 06 570 53615 Télécopie : + 39 06 570 531/52 Courrier électronique : [email protected]

OIT/IPECMme Ayse Sule CaglarChargée de programme4 route des Morillons1211 Genève 22, SuisseTel. + 41 22 799 8746Télécopie. + 41 22 799 8771Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de :

M. Geir MyrstadChef du Service d’appui aux programmes4, route des Morillons1211 Genève 22, SuisseTéléphone : + 41 227 998 094Télécopie : + 41 227 998 771Courrier électronique : [email protected]

OCDE/CADM. Richard Manning, Président Comité d’aide au développement, (OECD/CAD)2, rue André Pascal F-75775 Paris Cedex 16, France

OCDEM. Bernard HugonnierDirecteur adjoint de la Direction de l’éducation2, rue André Pascal F-75775 Paris Cedex 16, FranceTéléphone : + 33 1 45 24 18 20Télécopie : + 33 1 44 30 61 71Courrier électronique : [email protected]

Dr Abrar HasanChef de la Division des politiques d’éducation et de formationDirection de l’éducationOCDETéléphone : + 33 1 45 24 92 21Télécopie : + 33 1 44 30 62 20Courrier électronique : [email protected]/edu

FNUAPDr Arletty PinelChef du Service de médecine de la procréation, Division de l’appui techniqueSiège du FNUAP220 East 42 Street, New York, NY 10017, Etats-UnisTéléphone : + 1 212 297 5204Télécopie : + 1 212 297 4915Courrier électronique : [email protected]

UNICEFM. Cream WrightResponsable du secteur de l’éducation3, United nations Plaza, NY 10017, Etats-UnisTéléphone : + 1 212 824 6619Télécopie : + 1 212 326 7129Courrier électronique : [email protected]

Accompagné de:Mme Ellen van KalmthoutChargée de programmeSiège de l’UNICEF, New York

M. Cliff MeyersConseiller régional pour l’éducation UNICEF (EAPRO)

M. Malak ZaaloukConseiller régional pour l’éducationBureau régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENARO)

Mme Dina CraissattiConseillère principale pour l’éducation UNICEF, New YorkTéléphone : + 1 212 326 7602Courrier électronique : [email protected]

Mme Staneala BeckleyConseillère régionale pour l’éducationBureau régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale (WCARO)Immeuble Maïmouna 2, Ngor, Dakar, SénégalTéléphone : + 1 221 869 5841Télécopie : + 1 221 869 2970Courrier électronique : [email protected]

M. Vigdis CristofoliPoint focal de l’UNGEI UNICEF WCARO

Mme Susan DurstonConseillère régionaleUNICEF Bureau régional de l’Asie du Sud (ROSA)Leknath Marg, Katmandou, NépalTéléphone : + 977 1 44 71 082Courrier électronique : [email protected]

Mme Aster HaregotPoint focal de l’UNICEFUNICEF, Bureau régional de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe (ESARO)

Mme Sabah KnaniConseillère principale de l’UNGEI Siège de l’UNICEF, New York

Mme Chiharu KondoPoint focal de l’UNGEI, Chargée de programme principaleBureau régional de l’UNICEF pour l’Asie orientale et le Pacifi que (EAPRO)19 Phra Atit Road Bangkok, 10200ThaïlandeTéléphone : + 66 2 356 9418Télécopie : + 66 2 280 3563Courrier électronique : [email protected]

PAMMme Ute MeirConseillère de programme principaleProgramme alimentaire mondialVia C.G. Viola, 68-70, Parco dei Medici, 00148 Rome, ItalieTéléphone : + 39 06 65 13 28 75Télécopie : + 39 06 65 13 28 54Courrier électronique [email protected]

Banque mondialeMme Ruth KagiaDirectrice, Secteur de l’éducationBanque mondiale, 1818 H Str., N.W., Washington D.C. 20433, Etats-UnisTéléphone : + 1 202 473 3314Télécopie : + 1 202 522 3233Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de :Mme Mercy TembonSpécialiste principale de l’éducationTéléphone : + 1 202 473 5524Courrier électronique : [email protected]

M. Soe LinConseiller, Politique opérationnelle et services aux pays, Service d’harmonisationTéléphone : + 1 202 458 8101Courrier électronique : [email protected]

Mme Rosemary BellewSpécialiste principale de l’éducation, Chef du Secrétariat de l’IMOA Téléphone : + 1 202 473 4836Courrier électronique : [email protected]

4. Organisations régionales Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO)Dr Seydou CisséSpécialiste des programmes à la Direction de l’Education de l’ISESCOAvenue Attine, Hay RiadB.P. 2275, CP 10104 Rabat, MarocTel. + 212 37 77 2433 / 71 52 90 Télécopie + 212 37 77 7459 / 77 20 58Courrier électronique : [email protected] ou [email protected]

Organisation arabe pour l’éducation,la culture et les sciences (ALECSO)Mme Saïda CharfeddineObservatrice permanente auprès de l’UNESCOMaison de l’UNESCO , 1 rue Miollis 75015 Paris - Bureau (MS1 45) Téléphone : + 33 1 45 68 27 20Télécopie : + 33 1 40 56 92 72Courrier électronique : [email protected]

Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA)

M. Mamadou NdoyeSécrétaire exécutif7-9 rue Eugène-Delacroix75116 Paris, France Téléphone : + 33 1 45 03 77 57Télécopie : + 33 1 45 03 39 65Courrier électronique : [email protected]

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Banque africaine de développement (BAD)Dr Boukary SavadogoSpécialiste principal de l’éducation

BAfD - Région du Nord, Est et SudB.P. 323 - 1002 Tunis Belvédère, TunisieTéléphone : + 216 71 103 163Télécopie : + 216 71 33 2575Courrier électronique : [email protected]

Commission européenneMme Marja KarjalainenAdministratrice principaleUnité pour le développement social et humainCommission européenne DG du développement, B-12, Bureau 5/871049 Bruxelles, BelgiqueTel. + 32 22 996 380 Courrier électronique : [email protected]

Union africaineMme Botlhale TemaUnion Africaine Addis Ababa, EthiopieTéléphone : + 251 1 517 523Courrier électronique : [email protected]

5. Société civile : ONG, fondations, secteur privé et autres

Réseau africain pour la campagne de l’EPT (ANCEFA)M. Gorgui SowCoordinateur régionalRéseau africain pour la campagne de l’éducation pour tous (ANCEFA) BP 3007 Dakar Yoff, SénégalTéléphone : + 221 824 22 44Télécopie : + 221 824 13 63Mobile: + 221 684 20 42Courrier électronique : [email protected] ou [email protected] ou [email protected] Site Web: www.ancefa.org

Accompagné de :M. Obondoh AndiwoANCEFA, Coordinateur du Programme derenforcement des capacités en Afrique de l’Est et en Afrique australeP.O. Box 6609 00800 Nertlands, Nairobi, KenyaTéléphone : + 254 020 4450169Télécopie : + 254 020 4450170Courrier électronique : [email protected]

Bureau de l’Asie et du Pacifi que Sud de l’éducation des adultes (ASPBAE)Mme Maria Lourdes Almazan-KhanSécrétaire générale Bureau pour de l’Asie et du Pacifi que Sud de l’éducation des adultes (ASPBAE)ASPBAE Secretariat c/o MAAPL9th Floor, Eucharistic Congress Building No. 35, Convenent Street, ColabaMumbai 400 039, IndeTéléphone : + 91 22 2287 1597Télécopie : + 91 22 2283 2217Courrier électronique : [email protected] Web: http://www.aspbae.org

Réseau arabe pour l’alphabétisation et l’éducation des adultesMme Seham NegmSécrétaire généraleRéseau arabe pour l’alphabétisation et l’éducation des adultes90 D Ahmad Orabi Str., GizaEgypteTéléphone : + 20 12 78 67 62Télécopie : + 20 27 31 10 07 / 32 68 482Mobile: + 20 20 12 78 67 621Courrier électronique : [email protected]

Conseil de l’éducation des adultes de l’Amérique latine (CEAAL)M. Francisco CabreraCoordinateur régional Conseil de l’éducationdes adultes de l’Amérique latine (CEAAL)c/o Proyecto de Desarrollo Santiago (PRODESSA)Km. 15 Calzada Roosevelt, Zona 7, MixcoApartado Postal 13 «B»Ciudad de Guatemala, GuatémalaTéléphone : + 502 243 54 795 / 243 21 842Télécopie : + 502 24353913 Courrier électronique : [email protected] ou [email protected] Web: www.ceaal.org

Internationale de l’éducationMme Monique FouilhouxCoordinatrice, Service de l’éducation et de l’emploiInternationale de l’éducation5, Bd du Roi Albert II, 1210 Bruxelles, BelgiqueTéléphone : + 32 2224 06 11Télécopie : + 32 2224 06 06Courrier électronique : [email protected]

Accompagnée de :M. Wouter Van der ShcaafCoordinateur, Internationale de l’éducationCourrier électronique : [email protected]

Forum des éducatrices africaines (FAWE)Mme Marema DioumChargée de programme Forum des éducatrices africaines(FAWE) PO Box 21394, 00505 Ngong Road, Nairobi, KenyaTéléphone : + 254 20 573131/ 573351/ 573359Télécopie : + 254 20 574150Courrier électronique : [email protected] ou [email protected]

Campagne mondiale pour l’éducationM. David ArcherCampagne mondiale pour l’éducationP.O.Box 18 Kalk Bay, Afrique du SudTéléphone : + 27 21 788 67 83Télécopie : + 27 21 788 5901Courrier électronique : [email protected]

Offi ce international de l’enseignement catholique (OIEC)Mme Janine NdiayeReprésentante à l’UNESCOOffi ce international de l’enseignement catholique (OIEC)62, rue de Damrémy, 75013 Paris – FranceTéléphone : + 33 1 45 82 62 52Courrier électronique : [email protected]

Academy for Educational Development (AED)M. Stephen F. MoseleyPrésident et Directeur généralAcademy for Educational Development (AED)AED, 1825 Connecticut Avenue NW, Washington DC 20009-5721Téléphone : + 1 202 884-8400 / 884 8102 Télécopie : + 1 202 884 8430Courrier électronique : [email protected]

Alliance canadienne de la Campagne mondiale pour l’éducationMme Karen MundyAssociate Professor and Canada Research Chair in Global Governance and Comparative Education, Institut d’études pédagogiques de l’Ontario, Université de Toronto, 252 Bloor Street West, Toronto, Ontario, CANADA M5S 1V6Courrier électronique : [email protected]

Basic Education CoalitionMme Carolyn BartholomewDirectrice exécutiveBasic Education Coalition1825 Connecticut Avenue, NW, Suite 600, Washington, DC 20009, Etats-UnisTéléphone : + 1 202 884 8530Télécopie : + 1 202 884 8765Courrier électronique : [email protected]

Forum économique mondial (WEF)M. Satyadeep RajanDirecteur de projet,Initiative mondiale sur l’éducationForum économique mondial (WEF), 91-93 route de la CapiteCH-1223 Cologny/Genève, SuisseTéléphone : + 41 22 8691201Télécopie : + 41 22 786 2744Courrier électronique : [email protected] ou [email protected]

Université de Hong KongM. Mark BrayPrésident, Conseil mondial des associations d’éducation comparée (CMAEC-WCCES)Faculté d’éducation, Université de Hong KongPokfulam Road, Hong Kong, ChineTéléphone : + 852 2859 2414Télécopie : + 852 2517 0075Courrier électronique : [email protected]

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Fondation Nelson MandelaM. Mmeli MacandaSenior Development CoordinatorUnit for Rural Schooling and DevelopmentFondation Nelson Mandela16 Vanda Crescent, Clubview King William’s Town, Afrique du SudTéléphone : + 27 43 704 7231Télécopie : + 27 43 704 7240Courrier électronique : [email protected] ou [email protected] ou [email protected] ou [email protected]

Nari MaitreeMme Shaheen Akter ChowdhuryDirectrice exécutive de Nari Maitree393/B, Malibag Chowdhurypara, Khilgaon, Dhaka-1219, BangladeshTélécopie : + 8802 721 74 86Courrier électronique : [email protected]

Center for Universal Education at the Council On Foreign RelationsM. Gene SperlingDirecteur, Center for Universal Education1779 Massachussetts Avenue N.W.Washington DC 20036, Etats-Unis Téléphone : + 1 202 518 3401Télécopie : + 1 202 986 2984Courrier électronique : [email protected]

Centre mondial d’agroforesterie (CIRAF)M. Tom VandenboschCoordinator Farmers of the Future, Centre mondial d’agroforesterie (CIRAF)United Nations Avenue, Gigiri PO Box 30677-00100 GPO, Nairobi, KenyaTéléphone : + 254 20 722 4000 / + 254 20 722 4228 or via USA + 1 650 833 6645Télécopie : + 254 20 722 4023 ou via les États-Unis + 1 650 833 6646Courrier électronique : [email protected] or [email protected] Web: http://www.worldagroforestrycentre.org

Fédération nationale des producteurs de café de ColombieMme Rosario Salazar de CamachoCoordinatrice pour l’éducation ruraleCoordinadora Acciones EducativasFédération nationale des producteurs de café de Colombie, Ofi cina Central Calle 73 No. 8 -13, Piso 10, Torre B, Bogotá D.C., ColombieTéléphone : + 91 3 13 66 56 / + 91 3 13 66 00 ext 656Télécopie : + 91 2 17 10 21 / + 91 2 35 15 18Courrier électronique : [email protected]

6. Observateurs

Save the Children, UKMme Janice DolanConseillère pour l’éducationSave the Children UK1 St. John’s Lane, Farrington, Londres EC1M 4AR, Royaume-UniTéléphone : + 44 20 7012 6785Télécopie : + 44 20 7012 6963Courrier électronique : [email protected]

Groupe de travail sur l’éducation non formelle de l’ADEAMme Amina OsmanCoordinatriceGroupe de travail sur l’éducation non formelle de l’ADEA (GTENF-WGNFE) de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA)C/o Commonwealth SecretariatMarlborough House, Pall Mall, London SW1Y 5HX, Royaume-UniTéléphone : + 44 207 747 6553Courrier électronique : [email protected] or [email protected]

Functional Illiteracy Research and Education Inc.Mme Fenna Bacchus Présidente CEO544 Walnut Street, Altamonte Springs, FL 32714, Etats-UnisTéléphone : + 407 774 6542 ou + 407 484 0292Télécopie : + 407 774 6542Courrier électronique : fennabacchus@cfl .rr.com

Université de GeorgetownDr Phyllis MagrabDirecteurGlobal Education Consortium of U.S. Colleges and UniversitiesGeorgetown University Box 571485Washington DC 20057-1485, États-Unis.Téléphone : + 1 202 687 8837Télécopie : + 1 202 687 8899Courrier électronique : [email protected] de la DNUAM. R GovindaInstitut national de planifi cation et d’administration de l’éducation17-b Sri Aurobinbo Marg, New Delhi 110016, IndeCourrier électronique : [email protected]

Université de Carleton, École des études canadiennesM. James E PageAdjunct Research ProfessorUniversité de Carleton, École des études canadiennes468 Picadilly Avenue, Ottawa, Ontario K1Y OH6, Canada Téléphone : + 1 613 722 87 44Courrier électronique : [email protected]

Barbara Bush Foundation for Family LiteracyMme Benita Somerfi eldDirectrice exécutive1201 15th Street, NW Suite 420, Washington DC 20005, États-UnisTéléphone : + 1 917 860 2480Télécopie : + 1 212 288 9636Courrier électronique : benitas@fl fw.com

Ministère de l’éducation, BahreïnM. Abdelwahid Abdalla YousifConseiller pédagogique auprès du Ministre de l’éducation, Ministère de l’éducation, BahreïnPO Box 43 Manama, Royaume de BahreïnTéléphone : + 973 17 68 72 87Télécopie : + 973 17 68 01 61

Courrier électronique : [email protected]

7. UNESCOM. Koïchiro MatsuuraDirecteur général

M. Peter SmithADG/ED

Directeurs EDM. Qian TangDADG/ED

Mme Ann Therese Ndong JattaDIR/ED/BAS

M. Mir Asghar HusainDIR/ED/EPS

M. Georges HaddadDIR/ED/HED

Mme Mary Joy PigozziDIR/ED/PEQ

M. Wataru IwamotoDIR/ED/STV

M. Abhimanyu SinghDIR/ED/EFA

M. Nicholas BurnettDIR/GMR

Bureaux régionaux et hors SiègeUNESCO BangkokM. Sheldon ShaefferDirecteur de bureauBox 967, Prakanong P.O. Bangkok, ThailandeTéléphone : + 66 2 391 8474Télécopie : + 66 2 391 0866Courrier électronique : [email protected]

UNESCO DakarMme Lalla Aicha Ben BarkaDirectrice de bureau12 Ave. L.S Senghor, Dakar - Sénégal Téléphone : + 221 8492328Courrier électronique : [email protected]

M. Luc RukingawaSpécialiste principal DHE, Chef de l’Unité DHE, DakarUNESCO BredaTéléphone : + 221 849 23 23Courrier électronique : [email protected]

M. Teeluk BhuwaneeSpécialiste de Programme UNESCO Breda

M. Paul CoustèreCoordonnateur Pôle de DakarImmeuble Horizon - Dakar, SENEGALTéléphone : + 221 849 01 31Télécopie : + 221 849 01 34Courrier électronique : [email protected]

UNESCO SantiagoMme Ana Luiza MachadoDirectrice Bureau régional pour l’éducation

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Enrique Delpiano, 2058, Santiago du ChiliTéléphone : + 562 47 24 616Télécopie : + 562 65 51 047Courrier électronique : [email protected]

UNESCO BeyrouthM. Ramzi SalameDirecteur du Bureau par intérim.Bir Hassan, Avenue Cité sportive, Beyrouth - Liban

Mme Nour Dajani ShehabiSpécialiste de programme/LitPoint focal régional de l’EPT Cité Sportive, Beyrouth – LibanTéléphone : + 96 11 85 00 13Télécopie : + 96 11 82 48 54Courrier électronique : [email protected]

UNESCO BrasiliaM. Marcelo SoutoSous-DirecteurBureau de l’UNESCO à BrasiliaTéléphone : + 55 61 2106 3513Courrier électronique : [email protected]

INSTITUTS DE L’UNESCO BIEM. Massimo AmadioSpécialiste de programme15, rue des Morillons, GenèveSuisseTéléphone : + 41 22 917 78 19Télécopie : + 41 22 917 78 01Courrier électronique : [email protected]

IIPEM. Gudmund HernesDIR IIPE

UNESCO-CEPESM. Jan SadlakDirecteur,UNESCO-Centre européen pour l’enseignement supérieur39 Stirbei Voda, Bucarest, RoumanieCourrier électronique : [email protected]

UNEVOCM. Rupert MacleanDIR UNEVOC

IUEM. Adama OuaneDIR IUE

UISMme Alison KennedyCoordinatrice principale de programmeCourrier électronique : [email protected]

M. Saïd BelkachlaSpécialiste de programme EPT/OMDTéléphone : + 1 514 343 7692Télécopie : + 1 514 343 6872Courrier électronique : [email protected]

Secteur de l’éducationMme Abby RiddellSpécialiste de programme principaleED/EPS/NEDTéléphone : + 33 1 45 68 13 40Courrier électronique : [email protected]

Mme Leslie LimageSpécialiste de programmeED/BASTéléphone : + 33 1 45 68 09 52Courrier électronique : [email protected]

Autres secteurs d’activité de l’UNESCO ODGM. Mark RichmondSenior Executive Offi cerODG/RED

BSPM. Jean-Yves Le SauxAdministrateur principal des programmesCourrier électronique : [email protected]

BSPM. Ferran LloverasExpert associéBSP/PMR

8. RapporteursMme Linda King, ED/PEQ/PHR, Premier rapporteurAssistée de: Mme Elizabeth Fordham, ConsultanteMme Margarete Sachs-Israel, ED/BAS/LIT Mme Faryal Khan, ED/BASMme Lily Neyestani, ED/EPS/NEDMme Abby Riddell, ED/EPS/NEDMme Astrid Gillet, ED/EO/CTPMme Mami Umayahara, ED/EO/CTP

9. Délégations permanentes auprès de l’UNESCODélégation permanente du Bénin auprès de l’UnescoMme Françoise MedeganPremière conseillèreMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 30 85Télécopie : + 33 1 43 06 15 55Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCOMme Florence BernardChargée de ProgrammeMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 35 13Courrier électronique : fl [email protected]

M. Claude BaillargeonConseiller spécialMission du Canada114 ave. Mozart 75016 Paris – FranceTel & Télécopie : + 33 1 45 24 66 98Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente du Cameroun auprès de l’UNESCOM. Charles Assamba OngodoMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 6 24 08 89 44Télécopie : + 33 1 45 68 30 34Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente du Congo auprès de l’UNESCOM. François NguiePremier conseillerMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 32 61Télécopie : + 33 1 47 83 38 22Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente de l’Egypte auprès de l’UNESCOMme Halima El SayedAttachéeMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 33 09 / 05

Délégation de l’Union européenne auprès de l’OCDE/UNESCO M. Franco Conzato Conseiller12, ave. d’Eylan 75016 ParisCourrier électronique : [email protected]

Délégation permanente de l’Islande auprès de l’UNESCOM. Bjarni BjornssonAssistant8, ave. Kléber 75116 Paris - France

Délégation permanente de la République islamique d’Iran auprès de l’UNESCOM. Mohammad Reza Kashani Spécialiste de l’éducationMaison de l’UNESCO, 1 rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 30 91Télécopie : + 33 1 45 68 32 99Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente de la Hongrie auprès de l’UNESCOM. Gabor SoosDeuxième SecrétaireMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis Paris, FranceTéléphone : + 33 1 45 68 29 84Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente adjointe de la Jordanie auprès de l’UNESCOM. Toujan BermametCourrier électronique : [email protected]

Délégation permanente du Koweït auprès de l’UNESCODr Alshatti MuhammadMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75015 ParisCourrier électronique : [email protected]

Délégation permanente du Maroc auprès de l’UNESCOMme Souad El IdrissiConseillère1, rue Miollis 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 31 33Courrier électronique : [email protected]

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

Délégation permanente du Portugal auprès de l’UNESCOMme Teresa SaladoAttachéeMaison de l’UNESCO 1, rue Miollis, 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 30 55Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente du Togo auprès de l’UNESCOM. Kokou KpayedoPremier conseiller8 rue Alfred Roll 75017 ParisTéléphone : + 33 1 43 80 12 13Télécopie : + 33 1 43 80 06 05Courrier électronique : [email protected]

Délégation permanente des États-Unis auprès de l’UNESCOS. Exc. M.Timothy CraddockAmbassadeur,1, rue Miollis, 75015 ParisTéléphone : + 33 1 45 68 27 84

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Groupe de travail EPT - Rapport 2005

X. A b r é v i a t i o n s

ADEA Association pour le développement de l’éducation en Afrique

AEPU Achèvement de l’enseignement primaire universel

APD Aide publique au développement

ASPBAE Bureau de l’Asie et du Pacifi que Sud pour l’éducation des adultes

CAD Comité d’aide au développement

CCONG Consultation collective des ONG

CIRAF Centre international pour la recherche en agroforesterie

DEDD Décennie pour l’éducation en vue du développement durable

DFID Département du développement international du Royaume-Uni

DNUA Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation

E9 Neuf pays en développement à forte population: Bangladesh, Brésil,

Chine, Égypte, Inde, Indonésie, Mexique, Nigeria et Pakistan

EPR Éducation pour les populations rurales

EPT Éducation pour tous

FAO Organisation pour l’alimentation et l’agriculture

FNCC Fédération nationale des producteurs de café de Colombie

FNUAP Fonds des Nations Unies pour la population

FRESH Concentrer les ressources sur l’amélioration de la santé à l’école

G8 Groupe des huit principaux pays industrialisés du monde: Allemagne,

Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon et

Fédération de Russie

IIPE Institut international de planifi cation de l’éducation

IMOA Initiative de mise en oeuvre accélérée

INRULED Centre international de formation et de recherche de l’UNESCO pour

l’enseignement rural (Chine)

LAMP Programme d’évaluation et de suivi de l’alphabétisation

LIFE Initiative de l’UNESCO pour l’alphabétisation : Savoir pour pouvoir

NLM Mission nationale d’alphabétisation (Inde)

OCDE Organisation de coopération et de développement économiques

OMD Objectifs du Millénaire pour le développement

OIT Organisation internationale du travail

ONG Organisation non gouvernementale

PAM Programme alimentaire mondial

PPP Partenariats public-privé

Sida Syndrome d’immunodéfi cience acquise

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science

et la culture

UNGEI Initiative des Nations Unies pour l’éducation des fi lles

UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’enfance et l’éducation

USAID Agence des États-Unis pour le développement international

VIH Virus de l’Immunodéfi cience humaine

Page 48: DU'ROUPEDETRAVAILSUR …unesdoc.unesco.org/images/0014/001413/141308f.pdf · avancés, l’EPR constitue l’un des principaux défi s à relever pour réaliser l’Éducation pour

La sixième réunion du Groupe de travail sur l’EPT s’est tenue à l’UNESCO à Paris du 19 au 21

juillet 2005. Elle a rassemblé les principales parties concernées par l’Éducation pour tous : les

gouvernements, les organismes bilatéraux et multilatéraux, la société civile et le secteur privé.

Le Groupe de travail sur l’EPT constitue un mécanisme permettant de donner des directives

techniques au mouvement EPT. Il offre également une tribune pour l’examen des expériences

relatives à l’EPT au niveau national, régional et international afin de définir des priorités et des

stratégies en vue d’une action collective.

Le Groupe de travail s’est réuni cette année à un moment exceptionnellement riche en

opportunités et en défis en matière de développement éducatif. Marquant la fin du premier tiers

de la période cible de 15 ans, l’année 2005 est particulièrement propice à un bilan des progrès

accomplis depuis le Forum mondial sur l’éducation tenu à Dakar (Sénégal) en 2000 aussi bien

qu’à une intensification des efforts pour atteindre les objectifs de l’EPT d’ici à 2015. Cette même

année se tiennent également un certain nombre de réunions internationales importantes - le

Sommet du G-8 de Gleneagles, le Sommet mondial de 2005, la Table ronde ministérielle lors

de la Conférence générale de l’UNESCO et la Réunion de Groupe de haut niveau sur l’EPT. Ces

rencontres auront un effet considérable sur le développement et permettront également de faire

pleinement la lumière sur les priorités à fixer dans le domaine de l’éducation.

C’est dans ce contexte que les membres du Groupe de travail se sont inspirés de leur

expérience et compétence collectives pour s’attaquer aux problèmes précis suivants liés à l’EPT :

� Alphabétisation des adultes

� Éducation des ruraux

� Mobilisation des ressources

� Efficacité de l’aide

� Coordination entre partenaires de l’EPT.

Au cours de la réunion, les débats, intéressants et constructifs, ont contribué à renforcer

l’esprit de compréhension mutuelle et de collaboration entre les parties concernées par l’EPT.

Le rôle de chef de file de l’EPT que joue l’UNESCO a été résolument approuvé et les participants

ont demandé instamment à l’Organisation de poursuivre son action en collaboration avec ses

partenaires pour contribuer à la réalisation des objectifs de l’Éducation pour tous qui, pour citer

la Commission pour l’Afrique constitue, « l’une des initiatives les plus exaltantes qu’ait jamais

prise la communauté internationale ».