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Dz Mag Janvier Février Mars 2017 EXPOS, CONCERTS, FESTIVALS... Votre agenda du trimestre JOURNAL D'INFORMATION DE LA VILLE DE DOUARNENEZ www.mairie-douarnenez.fr Retrouvez-nous sur facebook La Ville de Douarnenez vous présente ses meilleurs vœux 2017 URBANISME Quand les règlements s’en mèlent

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DzMag Janvier Février Mars2017

Expos, concErts, FEstIVALs...Votre agenda du trimestre

journAL D'InForMAtIon DE LA VILLE DE DouArnEnEz

www.mairie-douarnenez.fr

Retrouvez-nous sur facebook

La Ville de Douarnenezvous présente ses meilleurs vœux

2017urbAnIsMEQuand les règlements s’en mèlent

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à l’aube de cette année nouvelle, permettez-moi de vous adresser, ainsi qu’à vos proches, mes meilleurs vœux de santé et de bonheur personnel et familial.

Pour notre monde toujours si incertain et en proie au tumulte, où l’immédiateté prend trop souvent le pas sur le temps du recul et de la réflexion, je forme aussi des vœux de paix, de tolérance, de respect de l’autre, de respect des différences. La préservation du vivre ensemble doit rester une exigence et continuer à nous animer au quotidien. La vitalité associative douarneniste, le foisonnement d’initiatives de tous ordres créatrices de lien social y contri-buent largement. Comment ne pas s’en réjouir et souhaiter que cette dyna-mique perdure ?

Une fois n’est pas coutume, le dossier central de ce nouveau numéro du Dz Mag est consacré aux autorisations d’urbanisme, et en particulier aux per-mis de construire. Ce sujet est réguliè-rement l’objet d’interrogations. Comme vous pourrez le constater, un certain nombre de contraintes s’imposent à la collectivité qui veille cependant par son Service urbanisme et par la commission des permis de construire à un examen attentif de tout projet présenté. Je souhaite que ces quelques pages aident à mieux comprendre les modalités de délivrance de ces autorisations et ap-portent un éclairage utile.

Ce premier trimestre sera consacré à la préparation et au vote du budget pri-mitif pour l’année en cours. Ce vote, le 30 mars, sera précédé du débat d’orien-tation budgétaire le 3 février. Malgré un contexte financier toujours aussi contraint, marqué par une poursuite de la réduction des dotations de l’état, je tiens à vous assurer de ma détermina-tion, partagée par l’ensemble des élus de la majorité municipale, à agir pour améliorer les conditions de vie quoti-dienne et préparer le Douarnenez de demain. Le prochain Dz Mag reviendra dans le détail sur ce budget d’avenir.

Je voudrais enfin conclure cet édito sur une note culturelle. Le 29 septembre dernier, le jury du label « Ville et village en poésie » a attribué à notre commune le label « Ville en poésie ». Ce label ré-compense les communes qui accordent à la poésie une place importante dans la vie culturelle locale, ce qui est le cas à Douarnenez avec depuis 2010 Le Printemps des poètes. Aussi, bravo à l’ensemble des associations impliquées, à la commission culture et au Service culturel pour cette reconnaissance qui constitue une invitation à découvrir « cette musique que tout homme porte en soi », pour reprendre les mots de William Shakespeare. Les trois poèmes présentés quelques pages plus loin, et dont les auteurs ont eu un lien particu-lier avec Douarnenez, vous y aideront, j’en suis convaincu. Bonne lecture !

La version de l’édito en breton est disponible sur le site : www.mairie-douarnenez.fr

Directeur de la publication : Philippe Paul, Sénateur-maire Directrice déléguée : Marie-Noëlle Plénier, Adjointe au maire, déléguée à la communication Rédactrice en chef : Anouck Mikhailow Rédaction : Jean-Pierre Bénard, Emmanuelle Dupuis, Anouck Mikhailow, Nadine Nouy Crédit photo : Ville de Douarnenez sauf mention contraire Photo de couverture : Arnaud Carette, atelier Imagin’Arts Création maquette et mise en page : Acis&Galaté Impression : Imprimerie du commerce sur papier pefc Distribution : Actions services Douarnenez Tirage : 9 600 exemplairesDépôt légal : Janvier 2017

4 RetouR en images

La ViLLe6 seRvice publicL’eau et l’assainissementpassent en gestioncommunautaire7 éducationLa cantine se réforme

8 vie associativeUn état des lieux réalisé en 20179 tRavauxTour d’horizon des chantiers

10 Île tRistanLa maison de Maître renaît12 mémo

13 ZoomuRbanismeQuAND lES rèGlEMENtSS’EN MêlENt

Le territoire18 poRtRaitProfession : entrepreneurGenre : féminin 20 nouveaux commeRces21 économieLe secours médicalen secteur privé22 spoRtDouarnenez,capitale européenne du rugby junior23 les gRas, édition 2017Les enfants seront les rois de la fête24 cultuReLe Printemps des poètes investit la ville26 expRession

Sommaire

Philippe Paul Sénateur-maire de Douarnenez

éditorial

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Chers Douarnenistes,

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Le 18 novembre 2016, les lauréats du concours

« Jardins fleuris » ont été reçus en mairie par

les élus qui ont souligné leurs efforts pour

embellir les quartiers en fleurissant avec tant de talent leurs jardins,

balcons, potagers ou pas-de-porte. En

illustration, le premier prix de la catégorie

« Espaces le long de la voie publique » a été

attribué à Zoé Pernot.

Périple de haut vol pour Nizwa, le boutre omanais accueilli au Port-musée depuis 2014, qui a sillonné la France en convoi exceptionnel jusqu’au parvis de l’Institut du monde arabe à Paris. Il est l’une des pièces maîtresses de l’exposition Aventuriers des mers, visible jusqu’au 26 février. Le sénateur-maire, Philippe Paul, et le conservateur du Port-musée, Kelig-Yann Cotto, accompagnés du propriétaire du bateau, Jocelyn Pierre et son épouse, étaient présents aux côtés de Jacques Lang, président de l’Institut, le 24 novembre dernier pour l’inauguration.

Le public de l’auditorium s’est délecté de la verve intarissable de Sébastien Barrier en cette soirée du 28 octobre 2016. L’inclassable comédien a livré un hommage inédit à Georges Perros, mêlant avec panache des lectures épistolaires et des enregistrements audio, des interprétations musicales et les acrobaties d’un chat, des projections de photos et de vidéos. Une création offerte à la Médiathèque municipale pour ses dix ans.

Noël enchanteurL’année 2016 s’est achevée sur des festivités hautes en couleur, depuis l’illumination

surprise de la maison de Maître sur l’île Tristan jusqu’aux créations chamarrées des artisans sous les yourtes du marché de Noël, en passant par les ateliers ouverts des

artistes et artisans dans toute la ville, l’arrivée du père Noël par la mer et sous les feux d’artifice, les goûters collectifs dans tous les quartiers et les concerts de Noël.

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La Ville

Pré-inscriPtion obligatoireLe second changement concerne l’orga-nisation de la pause méridienne. Aupa-ravant, restait manger qui le souhaitait, selon un principe de « table ouverte ». « Les impératifs sécuritaires nous ont amenés à remettre en question ce système, explique le responsable du Service éducation, Fabrice Crom. Nous n’avions aucun moyen de contrôler précisément les effectifs et de prévenir les parents en cas d’absence. »à présent, la pré-inscription à la cantine est donc obligatoire. Les parents doivent choisir avant chaque trimestre le régime demi-pensionnaire souhaité : 1, 2, 3 ou 4 jours par semaine, en indiquant les jours de la semaine concernés. Ce planning n’est pas figé, il peut évoluer en fonction des impératifs personnels ou professionnels des familles. « Nous serons ainsi en mesure de transmettre au personnel encadrant une liste de présence nominative. Si un enfant manque à l’appel, nous pourrons être plus réactifs », poursuit le responsable. La pré-insciption comporte un autre avantage : la lutte contre le gaspillage alimentaire, puisqu’elle permet d’ajus-ter le nombre de repas préparés à la

tarification socialePremière nouveauté : le passage à une tarification au quotient familial. Jusque-là le repas était facturé au tarif unique de 3 €. Depuis le 3 janvier, ce tarif est modulé de 2,25 € à 3,50 €, en fonction des revenus familiaux. « La tarification sociale est un principe que nous appliquions déjà à l’Accueil de loi-sirs, rappelle Dominique Tillier, adjointe à l’éducation. Nous souhaitions l’étendre à la restauration scolaire car c’est dans l’intérêt de l’enfant et de la famille. Il est important que chacun ait accès au service public sans que le prix soit une barrière. »

Un temPs d’avance sUr la loiLa prise en charge de la compétence eau et assainissement par les inter-communalités est une obligation, qui découle de loi NOTRe, la compétence assainissement devant être transférée au plus tard le 1er janvier 2018, et celle de l’eau le 1er janvier 2020.

« La dissolution du syndicat des eaux du Pen ar Goyen au 1er janvier 2017 lais-sait les communes du Juch et de Poul-dergat sur la touche. La prise de com-pétence communautaire devenait ainsi une réelle opportunité à cette date », explique Yves Kerdranvat, responsable du Service eau et assainissement.

« Cette décision a d’ailleurs été prise en 2013, bien avant

la publication de la loi NOTRe. à Douarnenez, l’eau et l’assainissement étant intimement liés, il convenait de transférer les deux services en

même temps.C’est dans la logique du territoire

et cela permet un rapprochement des compétences, puisque

Service public

l’eau et l’assainissement passent en gestion communautaire

la cantine se réforme

Depuis le 1er janvier, le Service eau et assainissement est sorti du giron municipal pour être transféré à la Communauté de communes. Ce changement de gouvernance, qui prend les devants sur la loi NOTRe, a peu d’impacts pour l’usager.

le Service public d’assainissement non collectif (SPANC) est déjà communautaire. »

PoUr les Usagers de doUarneneZLe Service eau et assainissement reste localisé aux Services techniques de la Ville, route de Brest, et conserve ses numéros de téléphone. Seule son adresse mail est modifiée : [email protected] logo de la Communauté de com-munes remplacera celui de la Ville sur vos factures. à noter également : les abonnés ayant opté pour le paiement par mensualités verront leur échéancier décalé d’un mois pour des raisons orga-nisationnelles liées au transfert. Les prélèvements démarreront en février 2017 (au lieu de janvier) et seront étalés sur dix mois jusqu’à novembre.

vers Une convergence tarifaire à termeDans un premier temps, pas d’incidence pour les usagers de Kerlaz, Poullan, Le Juch, Pouldergat, puisque ces communes restent liées à la SAUR jusqu’à la fin des contrats de délégation de service public en cours. La prise de compétence opérationnelle pour ces communes ne se fera qu’après ces échéances. Un processus de convergence des tarifs de l’eau est de l’assainissement sur le territoire est cependant d’ores et déjà engagé.

En ce début d’année, plusieurs changements modifient en profondeur le fonctionnement de la restauration scolaire. Cette réforme satisfait plusieurs objectifs à la fois : sécurité, mesure sociale, modernité et développement durable.

Que dit la loi notre ?La loi NOTRe (Nouvelle organisation ter-ritoriale de la République) a été promul-guée le 7 août 2015. Dans un contexte de resserrement de la dépense publique, cette loi vise à simplifier le mille feuille administratif en redéfinissant clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale. Ainsi les com-munes sont préservées comme collecti-vités locales de proximité. Les intercom-munalités montent en puissance pour améliorer l’offre de services au public. Les départements sont centrés sur la solidarité sociale et territoriale, et les régions renforcées pour l’aménagement du territoire, le développement écono-mique et la mobilité.

PratiqueLe nouveau système de restauration scolaire rend obligatoire la création d’un compte personnalisé pour chaque famille. L’ouverture de ce compte doit se faire auprès du Service éducation, au 25 bd du Général De Gaulle (ancienne école de pêche), ou par mail : [email protected]. Vous devrez indiquer vos nom, prénom, ceux de(s) l’enfant(s), votre numéro d’allocataire CAF (à défaut, fournir votre dernier avis d’imposition), et le régime demi-pensionnaire souhaité. Une fois cette inscription faite, vous pourrez bénéficier de la tarification au quotient familial, et disposerez de vos identifiants personnels pour accéder librement à votre compte sur le nouveau Portail famille.

à noterDans le cadre de l’application de la loi NOTRe, la gestion de l’aire d'accueil des gens du voyage a également été transférée à la Communauté de communes au 1er janvier.

demande. « Nous allons réduire les quantités de nourriture jetée, c’est une satisfaction importante pour nous », souligne Annick Le Bot, aux rênes de la Cuisine centrale.

Portail famille en ligneQui dit rationalisation, dit aussi moder-nisation de la restauration scolaire. Le service s’est doté d’un logiciel de gestion plus performant, assorti d’un « Portail Famille » à la disposition des usagers. Il est accessible à partir du site Internet de la Ville (www.mairie-douar-nenez.fr), et permet d’effectuer plu-sieurs démarches en ligne : mise à jour du régime demi-pensionnaire souhaité, suivi et paiement des factures, édition des attestions fiscales, consultation des menus. Bonne nouvelle : le Portail Famille peut également être utilisé pour l’Accueil de loisirs, la garderie périsco-laire et les TAP*. Vous ne pourrez plus vous en passer !

* Précision importante : le Portail Famille n’est pas encore accessible à partir de tablettes et smartphones.

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La Ville

Depuis la mi-novembre 2016, des travaux ont démarré sur la digue du Flimiou, sous maîtrise d’ouvrage du Département. Il s’agit de conso-lider le terre-plein qui a souffert de la fuite de matériaux fins en profondeur. La première étape consiste à décaisser le terre-plein sur 3 mètres environ, puis à déposer une membrane géotex-tile avant d’injecter des matériaux de remplis-sage plus lourds et moins sensibles à la circula-tion d’eau. Les travaux devraient durer 4 mois, soit jusqu’au printemps 2017.

La fin du mois de janvier verra la pose des fondations du futur Centre nautique municipal avec le terrassement de la dalle en béton. Auparavant, l’étape de sécurisation de la falaise se poursuivra jusqu’en milieu de mois. La partie droite de la falaise, en contact direct avec le futur bâtiment, a été renforcée avec du béton projeté sur une épaisseur de 20 cm. Sur la gauche, à l’entrée du site, la falaise a été forée, confortée par des tiges de scellement, et grillagée.

Le SDEF* va équiper Douarnenez de quatre bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides. Deux d’entre elles sont déjà installées place Stalingrad en centre-ville et place des 4 frères Kerivel à Tréboul. Deux autres vont suivre début 2017, place Paul Stéphan à Ploaré et rue Jean Guellec à Pouldavid. Une soixantaine de bornes sont déjà implantées sur le département, dont les plus proches se trouvent à Poullan-sur-Mer, Locronan et Plogonnec.

Quel est l’objet de votre mission ?F. Y. : À l’origine, le but de ma mission était d’améliorer la concertation et d’harmoniser les méthodes entre ser-vices municipaux et associations. Dans cet objectif, je reçois les dossiers de demande de subvention, et j’assiste aux commissions qui les instruisent. Enfin, je centralise les demandes d’événements et je tiens à jour le calendrier pour éviter les chevauchements de dates.

Au-delà, vous êtes chargée de réaliser un état des lieux ?Oui, il s’agit d’approfondir notre connaissance de la dynamique associa-tive sur le territoire. Nous souhaitons interroger les associations sur leurs projets, leur fonctionnement et leurs objectifs : quel type et quel nombre d’événements organisent-elles, pour quels publics, leur nombre d’adhérents et de bénévoles, etc.

Vie associative

Un état des lieux réalisé en 2017

Tour d’horizon des chantiers

Digue du Flimiou

Centre nautique

Installations pour véhicules électriques

Depuis deux ans, le Service vie associative a travaillé à l’amélioration des relations entre associations et services de la Ville. Entretien avec Françoise Youinou, chargée de réaliser un état des lieux du fonctionnement, des projets et objectifs du terreau associatif douarneniste.

à disposition de matériel électrique, livré sur site dans des remorques ou caissons, ou l’achat d’un nouveau bar-num. Cette réunion a été aussi l’occa-sion d’une harmonisation du calendrier des manifestations prévues en 2017, en fonction des événements déjà listés et des possibilités des services techniques.

Quelle image retirez-vous du tissu associatif douarneniste ?Pour avoir échangé avec des collègues d’autres collectivités, Douarnenez semble animée d’une dynamique associative propre. Je pense qu’il y a beaucoup d’habitants qui ont ici le sens de la vie citoyenne. Cela va de pair avec l’engagement associatif. Notre enquête nous permettra sans doute d’en savoir plus à ce sujet.

ContaCtService vie associative 02 98 60 26 [email protected]

Travaux

Le 24 novembre, à la mairie, plusieurs élus et une soixantaine de représentants associatifs ont participé à la réunion annuelle de bilan des manifestations.Françoise Youinou (à gauche) est la responsable du Service vie associative.

En chiffres

267 associations recensées

5 700 adhérents dénombrés

222 manifestations en 2016

15 nouvelles associations chaque année

Quels sont vos outils pour aider à cet état des lieux ?À la demande du sénateur-maire, Philippe Paul, une enquête va être menée en 2017. Le questionnaire est en cours d’élaboration et sera prêt d’ici fin janvier-début février. Par ailleurs, nous avons édité un guide papier des associations au printemps 2016. Toutefois, des associations nouvelles se créent chaque année, et il y a un travail de mise à jour permanent à réaliser. En 2015, nous avions recensé 15 associa-tions supplémentaires. En novembre 2016, une dizaine avaient déjà été créées. Sur le site de la Ville, ce guide est mis à jour régulièrement.

Une réunion Ville-assos a eu lieu en novembre ?Oui. Il s’agissait de faire un bilan des manifestations organisées en 2016 et d’annoncer les modalités techniques nouvelles, comme par exemple la mise

La rue du Docteur Paugam a fait l’objet d’une réfection complète de voirie au cours du mois de décembre 2016 : travaux sur les canalisations d’eau et d’assainissement, enfouissement des réseaux électriques, télécom, éclairage public (équipé en leds), et réfection de chaussée.

Le prochain chantier important de voirie portera sur le secteur Saint-Blaise, au premier trimestre 2017 : rues Lamennais, Jean-Jacques Rousseau, du Gendarme Riou et Victor Hugo. Des véhicules lourds circulent dans la rue Lamennais (cars scolaires notamment), ce qui nécessite de renforcer la chaussée. Rue Jean-Jacques Rousseau, la construction d’un immeuble a dégradé la chaussée. Par ailleurs, des travaux de réseaux sont à effectuer rue Gendarme Riou.

À plus long terme, les quais du Rosmeur seront à leur tour en chantier, avec l’intervention coordonnée de la Ville pour les travaux de canalisations, du SDEF* pour l’enfouissement des réseaux, de la Communauté de communes et du Département pour la réfection et l’amé-nagement de la chaussée.

Travaux de voirie

35 % d’associations culturelles

8 % d’associations du patrimoine maritime

25 % d’associations sportives et nautiques

32 % d’associations sociales et de solidarité

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* Syndicat départemental d’énergie et d’équipement du Finistère

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La Ville

Île Tristan

La Ville est engagée aux côtés du Conservatoire du littoral dans un vaste chantier de restauration de la maison de Maître de l’île Tristan. La première phase vient de s’achever. Les partenaires entament maintenant la deuxième phase, qui portera sur l’aménagement intérieur du bâtiment. Une souscription publique, parrainée par la Fondation du Patrimoine, permet aux particuliers et aux entreprises de contribuer au financement de ce projet.

La maison de Maître renaîtUne bâtisse écLatante et saineAprès 15 mois de travaux, nous retrou-vons une maison de Maître quasi identique à celle que la famille Richepin habitait au siècle dernier. Démarrés en octobre 2015, les travaux ont mis le bâtiment hors d’eau, hors d’air et lui ont redonné son éclat. Cette première phase de travaux a coûté 410 000 euros dont 72 500 euros ont été financés par les dons.

L’aMénageMent intérieUrL’étape suivante est de rendre la mai-son de Maître accessible au public et d’y proposer des animations à vocation culturelle. Ainsi, la 2e phase de travaux portera essentiellement sur les réamé-nagements intérieurs du rez-de-quai. L’objectif est de recréer l’habillage années 20, flamboyant et feutré, voulu par les Richepin. Des parquets aux plafonds, des lambris aux peintures et revêtements muraux, tout sera repris dans le respect des matériaux et des choix esthétiques. L’escalier et les

La restauration a été faite exactement à l’identique du bâtiment daté fin XVIIIe pour l’aile est, début XXe pour le pavillon d’angle. Le résultat est spectaculaire !

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Le bow-window Le bow-window donnant sur le chenal de Tréboul a été complètement démoli

avant d’être remis sur pied selon les mêmes principes de construction,

avec une ossature en béton. Les rideaux rouges n’ont pu être

conservés, mais une entreprise mécène douarneniste a drapé de nouveau les fenêtres de cette avancée qui donne

tant de cachet au bâtiment.

La toiture Les artisans couvreurs ont bataillé pour dénuder la toiture aux inclinaisons parfois vertigineuses, et clouer une à une de nouvelles ardoises. Des chiroptières ont été spécialement aménagées pour la colonie de chauves-souris qui peuple le bâtiment.

La façade La réfection com-plète des enduits à la pouzzolane et à la chaux donne un beau coup de jeune à la maison de Maître, qui a laissé entrevoir au passage son aspect brut, avec pierres apparentes.

cheminées seront également restau-rés selon les standards de l’époque. Seules infidélités à l’existant : les aménagements d’accessibilité (largeur des portes, plate-forme escamotable). Le coût global de cette opération est estimé à 400 000 euros.

La soUscriPtion PUbLiqUeLes particuliers comme les entreprises peuvent aider à financer les travaux de la deuxième phase de restauration en envoyant leurs dons à la Fondation du Patrimoine. Cette démarche ouvre droit à une réduction de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 % du don pour les particuliers, 60 % pour les entreprises. Celles-ci peuvent également opter pour du mécénat en nature, en fournis-sant matériel ou personnel utiles aux besoins du chantier.

Plus d’informations sur www.fondation-patrimoine.org/30844

Les menuiseries Les nombreuses fenêtres du bâtiment, y compris les baies monumentales du pavillon d’angle ont entièrement été reprises. La générosité d’un donateur privé a permis de faire fabriquer des menuiseries sur mesure, particulièrement qualitatives.

au pied du phareLe phare de l’île Tristan, qui appartenait à l’administration des Phares et Balises est passé, depuis septembre 2016, sous propriété du Conservatoire du littoral. Après quelques travaux de sécurisation, cette parcelle vierge et jusque-là inaccessible sera ouverte au public. Néanmoins, pour des raisons de sécurité, la montée au sommet du phare ne sera pas autorisée. avant

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La charpente La charpente fut la mauvaise surprise du chantier. Il était prévu de ne la restaurer que partiellement, mais l’état de dégradation avancé des pieds de poutres (arbalétriers) a nécessité leur réfection totale.

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RecensementDu 9 janvier au 25 février, l’INSEE procédera au recensement d’une partie de la population (8 %) à Douarnenez. Un agent recruté par la mairie se présentera au domicile des personnes recensées muni de sa carte officielle. Il leur remettra une notice sur laquelle figurent leurs identifiants pour se faire recenser en ligne. Pour les personnes n’ayant pas accès à Internet, l’agent recenseur remettra un questionnaire papier.

Papiers d’identité, nouvelle procédureAfin d’effectuer votre demande de passeport ou de carte d’identité, il vous faut désormais prendre rendez-vous auprès du Service état civil au 02 98 74 46 00. Pour gagner du temps, une pré-demande peut être faite en ligne, sur le site de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés : www.ants.gouv.fr.

Le PIJ renouvelle son fichier logementVous êtes propriétaire d’un logement à Douarnenez ou ses environs, et vous souhaitez le louer ? Vous pouvez déposer votre annonce sur le fichier logement du Point Information Jeunesse (PIJ). Ce fichier, accessible à tous sur le site de la Ville, bénéficie d’une large diffusion. Qu’il s’agisse d’une chambre chez l’habitant, d’un petit logement ou d’une maison que vous souhaitez louer en colocation, n’hésitez plus !Contact : Point Information Jeunesse au 02 98 92 47 00 ou [email protected]

Accueil des nouveaux arrivantsLes Douarnenistes qui ont emménagé sur la commune au cours de l’année 2016 sont invités à la réception des nouveaux habitants samedi 29 avril. à l’occasion d’un pot de bienvenue, ils pourront rencontrer le sénateur-maire, les élus du conseil municipal et les responsables des services en lien direct avec la population. La Ville leur réserve également un programme exclusif de visites : les coulisses de la nouvelle exposition du Port-musée et la visite accompagnée de l’île Tristan.Sur inscription auprès du Service communication : 02 98 74 46 22 ou [email protected]

Recherche de tableauxCette année, la Ville de Douarnenez célèbre les 80 ans du décor de la salle des fêtes. Seize huiles sur toile, réalisées par six artistes, le composent. En vue d’une exposition programmée en juin, la Ville est à la recherche d’œuvres de certains de ces artistes : Lionel Floch, Jim-E. Sévellec, Robert-Paulo Villard, Abel Villard et Maurice Le Scouézec. Toutes les personnes qui souhaiteraient faire un prêt sont invitées à contacter le Service culturel.Contact : 02 98 92 69 55 ou [email protected]

Changement de direction aux Ateliers d’art Depuis la rentrée 2016, Jean-Sylvain Roveri est le nouveau directeur des Ateliers d’art de Douarnenez, suite au départ en retraite de Czeslawa Le Quernec, qui a officié 14 ans à ce poste. Un passage de main en douceur, facilité par de nombreuses années de travail commun. Jean-Sylvain Roveri enseigne la sculpture et le dessin depuis 7 ans aux Ateliers d’art. Aujourd’hui, il est également professeur de peinture et coordonne une équipe de cinq enseignants pour sept disciplines : des arts plastiques à la céramique, en passant par le film animé et l’histoire de l’art. Un autre pan de ses missions concerne la programmation d’expositions au Centre des arts André Malraux. La prochaine en date présentera les œuvres de Jean-Yves Le Marc, du 14 janvier au 16 mars.

Fanfaronnade L’école de musique et de danse de Douarnenez inaugure un atelier fanfare junior en janvier. Il est ouvert aux enfants de 8 à 14 ans extérieurs à l’école, ayant au moins deux ans de pratique instrumentale. Les cours auront lieu tous les vendredis de 18h à 19h30 et feront appel ponctuellement à des intervenants extérieurs. Une participation au festival de la Vie en Reuz (juin 2017) pourrait se profiler en ligne de mire.

Mémo

La Ville

Urbanisme Quand les règlements s’en mêlent

Tout propriétaire foncier a de grandes chances de faire appel un jour au Service urbanisme de la Ville. C’est là que sont instruites, entre autres, les demandes de permis de construire et les déclarations préalables de travaux. Construction, extension, travaux de clôture, ravalement de façade… peu de choses échappent au crible des lois et règlements d’urbanisme. Cette rigueur administrative se place au service d’un objectif d’intérêt général : préserver la qualité patrimoniale et environnementale de la cité.

Zoom

42 demandes de permis de construire

8 751 en zone urbaine

2 872 en zone naturelle

408 déclarations préalables de travaux

En chiffres

258 en zones protégées (ZPPAUP et périmètre Monument Historique)

402 accordées

48 refusées

450 dossiers instruits à Douarnenez en 2016, dont

11 623 parcelles recensées sur la commune de Douarnenez

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Permis de construire ou décla-ration préalable de travaux ?

1Hormis quelques rares excep-tions, toute intervention visible sur votre propriété doit être men-

tionnée au Service urbanisme de la Ville. Selon les cas, cette intervention nécessitera un permis de construire ou une simple déclaration préalable de travaux. La loi définit de manière très précise les champs d’application de ces deux procédures, à retrouver sur www.service-public.fr.Comme le constate Suzy Le Mao, respon-sable du Service urbanisme, « beaucoup de propriétaires ignorent l’obligation de déclaration préalable avant d’effectuer des travaux de faible ampleur, comme le remplacement d’une fenêtre ou d’une porte. Ils s’exposent alors au recours de la commune, qui peut exiger la mise en conformité de leur bien. C’est pourquoi il est préférable de consulter le Service urbanisme avant de se lancer dans la réalisation d’un projet. Nous rappelons que les artisans ont également un rôle de conseil auprès des particuliers sur ces démarches réglementaires ».

Quel est le règlement d’urbanisme applicable à ma propriété ?

2 La hauteur des constructions, leur aspect extérieur, leur implantation sont scrupuleusement réglemen-

tés selon la zone où est située votre par-celle de terrain. Le zonage de la commune est défini par le Plan Local d’Urbanisme (PLU)*, consultable sur le site Internet de la Ville (voir encadré). Une carte vous permet d’identifier dans quel type de zone se situe votre parcelle de terrain. Reportez-vous ensuite aux dispositions applicables aux différentes zones.

Ma propriété fait-elle partie d’un périmètre protégé ?

3 Le PLU n’est pas le seul cadre réglementaire auquel vous de-vez vous référer. Si votre mai-

son est ancienne ou si votre terrain se situe à proximité d’un Monument Historique (église, chapelle classée), le projet de construction ou de réno-vation doit alors respecter un certain nombre de prescriptions architec-turales. Vous pouvez également les retrouver en ligne, dans le règlement de la Zone de protection du patri-moine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP**) (voir encadré). Par ailleurs, votre dossier sera obligatoirement sou-mis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France.

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Une batterie de règlements et de servitudesPour chaque parcelle de terrain, suivant sa localisation et la nature du sol, différentes règles d’urbanisme peuvent se chevaucher, émanant des autorités locales ou nationales.

Le règlement du PLULe Plan Local d’Urbanisme (PLU *) définit un premier niveau de réglementation, par zone. Le territoire de Douarnenez est divisé en 2 types de zones : les zones urbaines et les zones naturelles, elles-mêmes différenciées selon leur destination. Il y a par exemple les zones urbaines à vocation d’habitat, d’équipements publics, d’activités économiques. Au total, 8 types de zones urbaines et 4 types de zones naturelles sont répertoriés. à chacune d’elles correspond un règlement, décliné en 15 articles, qui donne des prescriptions en matière d’emprise au sol, de hauteur de construction, d’implantation, de desserte par les réseaux publics d’eau, d’électricité et d’assainissement.

Les servitudesAux règles du PLU, s’ajoutent des disposi-tions spécifiques ou « servitudes ». On parle de servitudes d’utilité publique car elles sont liées à des motifs d’utilité publique : la protection du patrimoine naturel, culturel ou sportif, l’utilisation de certaines res-sources et équipements (énergie, canali-sations, télécommunications), la sécurité publique (surfaces submersibles, plan de prévention des risques).

La ZPPAUP La Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP **) fait partie de ces servitudes d’utilité publique annexées au PLU. Les parcelles comprises dans le périmètre de la ZPPAUP sont donc soumises à des règles esthétiques spécifiques. Selon l’époque de construction, des fiches tech-niques illustrées donnent des prescrip-tions extrêmement détaillées au sujet des volumes, couleurs, matériaux à utiliser. Tout projet de construction ou de rénova-tion sur ces parcelles doit obligatoirement être soumis à l’accord de l’Architecte des Bâtiments de France.

PRAtIqUELes règlements et cartographies du PLU et de la ZPPAUP sur consultables sur le site Internet de la Ville : www.mairie-douarnenez.fr, rubrique Vie pratique / urbanisme. Le Service urbanisme est également à votre disposition pour toute information et explication.

ContACtServices techniques, route de Brest, Douarnenez.02 98 74 46 [email protected]

Les questions à vous poser

Vous avez un projet d’aménagement de votre terrain ? Vous souhaitez effectuer des travaux dans votre maison ? Avant de vous lancer dans les démarches administratives, il y a quelques questions préalables à vous poser.

Qui est l’ABF ?

Vous êtes amené à vous prononcer sur des ques-tions d’architecture, d’environnement, de voirie… Quelle formation avez-vous suivie ?Les ABF sont tous des archi-tectes diplômés d’état et titulaires d’un concours de la fonction publique. Seule une dizaine de postulants sont sélectionnés par promotion. La plupart ont un passé pro-fessionnel derrière eux. Pour ma part, j’ai exercé plusieurs années en tant qu’archi-tecte avant de décrocher le concours. S’en est suivi une double formation d’un an à l’école de Chaillot et à celle des Ponts et Chaussées.

Qui vous emploie ?Les ABF sont rattachés au ministère de la Culture mais nous pouvons également exercer pour le compte du ministère de l’Environnement. Nous avons tous un départe-

ment d’affectation, le Finistère est le mien depuis 8 ans.

Quelles sont vos missions ?Notre cœur de métier, depuis le 19e siècle, est de préserver les Monuments Historiques. Après-guerre, un autre volet s’est ajouté à nos missions, qui concerne les zones protégées. Dans les années 80 sont nées les ZPPAUP, puis les AVAP avec le Grenelle de l’Environnement et, plus récemment, les Sites Patrimoniaux Remarquables.La loi prévoit un avis de l’ABF pour toute intervention à l’intérieur de ces périmètres, y compris sur les espaces naturels classés comme les Plomarc’h par exemple.

Quel sens donnez-vous à votre travail ?Notre objectif est de préserver un héritage. Nous devons nous assurer que les conditions de développement de la ville ne vont pas se faire au détriment

de cet héritage. Il ne s’agit pas de muséifier, mais de faire en sorte que les bonnes questions soient posées avant de trans-former, modifier, démolir un bâtiment. Supprimer des élé-ments architecturaux intéres-sants est un acte irréversible.

Sur quels critères émet-tez-vous vos avis ? A Douarnenez il existe un règlement de ZPPAUP. C’est l’outil le plus efficace que l’on ait en France. Son élaboration a réuni autour d’une table l’ABF avec les élus, les agents locaux, et des représentants de la communauté citoyenne. Ils assument collectivement une politique de développe-ment et de mise en valeur de la ville, au travers d’un ensemble de règles.

Que se passe-t-il quand un projet est en conflit avec ces règles ? Dans 99 % des cas, on trouve

la solution. On chemine avec les gens jusqu’à parvenir à un projet consensuel. Parfois nous partons de loin, et si le résultat n’est pas la hauteur de ce que nous aurions souhaité, nous avons quand même réussi à progresser par rapport au projet initial. De façon générale, le public ne voit pas ce que l’on a réussi à éviter. La qualité architectu-rale des centre-villes en France est la grande fierté des ABF.

Quel conseil donneriez-vous aux particuliers ?Nous préférons les rencontrer dès l’amorce du projet pour régler ensemble les premières questions et valider les pre-mières esquisses. S’entendre dire non après le dépôt d’un permis de construire, lorsque le dossier est presque finalisé, est toujours très difficile à entendre.

* Le PLU actuellement en vigueur est en cours de révision. Le futur PLU devrait être approuvé au

printemps 2017. Il est d’ores et déjà consultable en mairie et sur le site Internet de la Ville.

** la ZPPAUP a été adoptée en juillet 2011 par la Ville de Douarnenez. Elle est actuellement en cours de révision pour évoluer en AVAP (Aire de mise en

valeur de l’architecture et du patrimoine).

Une centaine de bâtisses ont été inventoriées dans toute la ville comme « éléments les plus remarquables du patrimoine » par le règlement de ZPPAUP. Les gîtes des Plomarch, comme certains commerces du centre-ville ou maisons particulières en font partie. Ces bâtiments doivent être conservés dans leur état historique.

Après-midi dense lorsque l’ABF (ici à gauche) étudie avec le Service urbanisme de la Ville la pile de dossiers relatifs à la ZPPAUP, une fois par mois.

« L’ABF c’est celui qui dit non, mais on connaît moins celui qui dit oui ou qui fait évoluer un projet ». Fabien Sénéchal est l’Architecte des Bâtiments de France référent pour Douarnenez. Voici sa vision de la profession en quelques questions :

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Sur quels fondements statue la commission permis de construire ?Nous sommes là pour faire respecter un cadre réglementaire, que nul n’est censé ignorer. Nos décisions sont parfois perçues comme sévères, mais elles n’ont rien d’arbitraires. Nous nous basons sur des règles d’architecture, qui ont été établies en fonction de la typologie des secteurs. Les constructions sur rues sont soumises à plus de contraintes car elles forgent l’image de la ville. Elle donnent au secteur son caractère, qu’il est important de conserver.

qu’advient-il en cas de travaux non conformes aux règles ?Nous sommes dans l’obligation de demander une mise en conformité. Ce n’est jamais plaisant, surtout si les personnes ont agi par méconnaissance des procédures. Nous essayons de trouver des solutions et de leur laisser un délai assez large. Elles peuvent aussi se retourner contre l’entreprise qui ne les aurait pas informées de l’obligation légale de déclaration de travaux.

quels changements va apporter le passage de ZPPAUP en AVAP pour les propriétaires ?L’AVAP va réduire la zone urbaine protégée, tout en intégrant les périmètres de 500 mètres autour des Monuments Historiques. Je plaide pour que des aides financières aux travaux de rénovation accompagnent les projets. Si l’on veut donner du sens à ce document, il faut savoir inciter les propriétaires à contribuer à la qualité architecturale de la ville.

Henri Caradec, adjoint à l’urbanisme

3 questions à

Enregistrement

1Votre demande de permis de construire ou votre déclaration pré-alable de travaux est tout d’abord

enregistrée. Les deux agents municipaux en charge de cette mission vérifient si toutes les pièces demandées y figurent (plans, documents graphiques, photogra-phies, autorisations). En cas de manque-ment, vous avez trois mois pour déposer les pièces complémentaires.

Instruction

2Lorsqu’il est complet, votre dos-sier passe à l’instruction. Il s’agit de vérifier sa conformité avec tous

les règlements d’urbanisme et les servi-tudes qui s’appliquent à la parcelle rece-vant le projet. Au cours de cette phase, l’Architecte des Bâtiments de France est consulté lorsque nécessaire. « L’ABF se déplace une fois par mois à Douarnenez, explique Suzy Le Mao. Nous passons en revue l’ensemble des dossiers à traiter. Ce contact permet d’échanger en direct et de mieux comprendre les arguments qui motivent ses avis. Nous pouvons en informer d’autant mieux le demandeur. »

Validation

3Dernière étape avant de rendre une décision : le passage en com-mission. Dix élus du conseil muni-

cipal composent la commission permis de construire qui se réunit une fois par mois. « Ce sont les élus qui prennent la décision en dernier lieu, rappelle la

Les étapes à respecter Une fois ces vérifications faites, votre dossier dûment rempli et déposé, voici le détail du circuit de validation en trois points.

responsable du service. Notre rôle est de les informer de la façon la plus complète et la plus neutre possible de la teneur des dossiers. Nous apportons également notre expertise sur les questions tech-niques et juridiques. Néanmoins les élus ne peuvent passer outre l’avis de l’ABF lorsqu’il émet des ″réserves″ ou des ″prescriptions″. C’est uniquement en cas de ″recommandations″ de l’ABF que les élus ont le choix de les suivre ou pas. » Légalement, le délai de traitement des permis de construire est de deux mois et celui des déclarations prélables de travaux d’un mois. Un mois supplé-mentaire est nécessaire lorsque l’ABF doit être consulté. Passé ce délai, votre demande est tacitement acceptée. à savoir, pour finir : une fois votre de-mande acceptée, vous devez démarrer vos travaux dans un délai de 3 ans et ne pas les interrompre plus d’un an. Lorsque votre projet est terminé, vous devrez faire une déclaration attestant l’achèvement et la conformité des tra-vaux. Une vérification systématique est faite par le Service urbanisme dans un délai de 3 mois.

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Douarnenez dispose d’un nombre appréciable de zones boisées et d’espaces verts dont les arbres arrivent à maturité. Ils vont faire l’objet de coupes claires et d’abattages dans le courant de l’hiver. Le point avec Ludovic Tymen, responsable du Service espaces verts.

Beaucoup de ces arbres ont été plantés il y a plus de quarante ans, à la suite

d’un don de jeunes pins de la commune de Camaret. Le but était de constituer des bosquets de type « bord de mer ». Mais ces sujets de reboisement à crois-sance rapide peuvent devenir dange-reux du fait de leur hauteur.

Un manque d’oxygèneLa survie de l’arbre en milieu urbain est assez compliquée. Avec les coupes d’éla-gage qui peuvent transporter des mala-dies, les travaux de remplacement de réseaux souterrains, les dégradations ou tassements de terrain, la présence de parkings bitumés ou le bétonnage, les arbres manquent d’oxygène. Pour se défendre, ils lâchent des branches. Ce n’est jamais de gaîté de cœur que l’on abat des sujets. Aux Sables-Blancs, par exemple, il a fallu prendre une déci-sion d’abattage qui, après-coup, s’est révélée fondée : l’arbre était creux et représentait un gros danger. 

Dix-neuf châtaigniers japonaisLes châtaigniers du parc Cheffer, at-teints de la maladie de l’encre, n’ont presque plus de feuilles et aucun trai-tement n’est possible. Huit de ces arbres seront abattus et remplacés par dix-neuf châtaigniers japonais. Les arbres des rues Léon-Blum, Gabriel-Le Signe et du 19 Mars 1962 feront l’objet de coupes, et le bosquet d’épicéas du lotissement Caron sera effacé au profit de frênes à fleurs d’ormes. Quant aux cyprès du cimetière de Tréboul, ils présentent des défauts de structure et trois autres sujets ont déjà été replantés pour les remplacer. 

Il y a aussi des raisons paysagères à ces coupes : place des Frères-Kérivel, il est prévu d’abattre un tilleul sur deux pour dégager la vue sur le port.

Huit châtaigniers du parc Cheffer, atteints par la maladie de l’encre, vont être remplacés par dix-neuf châtaigniers japonais résistant à cette maladie.

Le territoire

Zones naturelles en villeChaque coupe appelle à un reboisement. Nous essayons

par ailleurs de préserver des zones boisées naturelles comme celle qui borde la rue Léo lagrange à Ploaré. Ce parc de 7 800 m2, appartenant à la Ville, devait être entièrement construit. Mais nous nous sommes aperçus qu’il contenait des éléments intéressants : un étang, des espèces de bois nobles. Nous avons décidé de le conserver en espace vert et d’ y créer un arboretum. »Henri Caradec, adjoint à l’environnement

Coupes claires dans les zones boisées

EnVIronnEMEnt

Copeaux et paillageNous essayons de valoriser ces coupes via leur transformation en plaquettes et copeaux pour des chaufferies, ou bois d’œuvre. La Ville va créer cette année près de deux kilomètres de talus pour protéger les périmètres des cap-tages d’eau. Et les coupes de peupliers seront valorisées en copeaux, afin de servir au paillage de ces talus avant leur plantation. »

La commission permis de construire est composée d’Henri Caradec, Michel Balannec, Claudine Brossard, Bernard Ligavant, François Perrot, François Philippe, Raphaëlle Raillard, Dominique Tillier, Jean-Louis Griveau, Sorence Pierret.

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Le territoire

Entrepreneuse ? Entrepreneure ? L’orthographe hésite, mais la réalité est bien tangible : l’entrepreneuriat se décline de plus en plus souvent au féminin. Qui sont ces femmes audacieuses qui tracent leur route et cultivent le goût du risque ? Portraits croisés à Douarnenez.

Après 22 ans passés chez Petit Navire, au poste de responsable développement produits, Christine connaît parfaitement les circuits de production et de distribu-tion qui lui permettront de donner corps à ses envies. « Je n’ai pas d’outils de pro-duction. Je dois nouer des partenariats industriels afin de mutualiser les équipe-ments. Par exemple, pour mes crackers, j’ai contacté une entreprise locale qui fait des chips. à moi aussi de démarcher des distributeurs. Pour vendre en grande surface, il faut une vraie force commer-ciale, c’est assez risqué. J’ai choisi de me tourner vers le circuit des magasins bio et épiceries fines. »

Un déclic « Les femmes cadres souffrent tou-jours d’inégalités dans les grosses en-treprises, constate Christine : salaires inférieurs à postes égaux, exigence de disponibilité maximum en dépit des responsabilités que nous pouvons avoir en tant que mère. Être retenue à la mai-son par un enfant malade peut être mal vu par exemple. C’est un besoin de liberté qui m’a poussée à démis-sionner, pour suivre mon envie, faire ce que j’aime. J’en avais l’idée depuis une bonne année, j’ai mis cinq mois à quitter l’entreprise. »Karine a également attendu le bon moment avant de démarrer son projet. « Lorsque mes filles sont allées à l’école, à leurs 3 ans, j’ai senti que je pouvais me lancer. Depuis quatre-cinq ans je souhaitais me détacher de la politique de mon employeur : toujours plus de chiffre, plus de commandes, plus de clients. La pression ça me connaît, c’est dans mon mental, mais lorsqu’on vous l’impose, c’est plus stressant que stimulant. Maintenant je peux travail-ler comme je l’entends, me concentrer sur trois ou quatre clients et travailler mieux avec eux, et, surtout, promouvoir les produits régionaux. »

Les clefs du succès • Avoir confiance en soi• Ne pas rester isolée• Donner une assise économique à son projet • Avoir le soutien de ses proches

Les aidesEntreprendre au féminin et Femmes de Bretagne sont deux associations qui accompagnent l’entrepreunariat féminin. Elles mettent en réseaux les porteuses de projet, leur proposent des outils, des conseils, des aiguillages et même des formations complètes pour se lancer dans les meilleurs conditions.

L’hébergement en pépinièreLa Pépinière d’Entreprises du Pays de Douarnenez est une solution d’hébergement au service des créateurs, repreneurs et chefs d’entreprises. Elle offre près de 450 m² de bureaux équipés à partir de 100 € HT, des services (accueil, service courrier, salle de réunion avec vidéoprojecteur, cafétéria), un accompagnement personnalisé par un conseiller de la CCI et des ateliers collectifs. Sans compter les atouts de l’hébergement collectif : convivialité et échanges d’expériences pour conforter sa réussite et rompre l’isolement.

ContaCt Douarnenez Communauté 75 rue Ar Véret, Douarnenez. Romain sergent au 02 98 74 44 51 ou [email protected]

PORTRAIT

à la tête de toutes jeunes socié-tés, Karine Aliouane (à gauche

sur la photo) et Christine Nauleau (à droite) sont hébergées à la pépinière d’entreprises de la Communauté de communes. Leurs projets sont fidèles à leurs convictions et leurs parcours ont plusieurs points communs.

Une idée Christine Nauleau compose des pro-duits alimentaires pour « flexitariens », ces personnes qui ont choisi de réduire leur consommation de viande sans pour autant la supprimer de leur alimentation. Elle est experte en protéines végétales et affectionne tout particulièrement cer-taines légumineuses : les pois chiches, les lentilles et les mogettes, en référence à sa Vendée natale. Elle démarre sa gamme « Flex and Relax » avec quatre produits phares : les soupes, les pâtes, les croûtons et les crackers. Plus tard, elle n’exclut pas de concevoir des aliments à base de farine d’insectes, haute source de protéines.

Karine Aliouane s’est spécialisée dans la commercialisation de cadeaux d’entre-prises. Dans un secteur où règnent la guerre des prix et l’uniformisation, elle tire son épingle du jeu en proposant des produits innovants, créés sur mesure, avec une forte valeur perçue. La niche qu’elle souhaite exploiter est celle des pro-duits écologiques et de fabrication locale.

Douarnenez, un choix de viePour Karine, vivre à Douarnenez est une condition sine qua non. Elle a même réussi à l’imposer à son ex-employeur, pour qui elle travaillait à distance. « Je suis originaire du Nord-Pas-de-Calais mais j’ai toujours voulu m’installer en Bretagne, où je passais mes vacances. » Arrivée à Crozon en 2009, elle a migré de l’autre côté de la baie il y a cinq ans. « Je ne me lasse pas de Douarnenez, son atmosphère portuaire, ses quais. C’est une ville petite mais vivante. Je peux exercer mes passions facilement (le violon et la plongée), et mes filles ont un large choix de loisirs. » Même discours pour Christine, Douar-neniste d’adoption elle aussi. « On est bien ici, c’est un choix familial. Le cadre de vie est inestimable, notam-ment avec des enfants, et on trouve largement de quoi s’occuper, même pour les ados. » Épanouies, déterminées et combatives, Christine et Karine sont toutes les deux très impatientes de récolter les pre-miers fruits de leur investissement. Christine, confortée par le prix rem-porté le 24 novembre à Quimper sur le Forum Terre d’Entreprises, espère sor-tir au printemps sa gamme de crackers et à l’automne ses soupes. Karine a déjà quelques containers de marchandises en transit et plusieurs contacts positifs à explorer localement.

Profession : entrepreneurGenre : féminin

De l’expérience à 46 et 37 ans, Christine et Karine ne sont pas novices. Monter un business plan ne leur fait pas peur. Elles connaissent leur secteur et peuvent s’appuyer sur un socle relationnel solide. Karine a travaillé 15 ans dans le sec-teur des cadeaux d’entreprises, en tant que VRP. Elle s’est constitué un réseau de fournisseurs, principalement basés en Chine, et de clients qui lui font déjà confiance. De quoi assurer un bon dé-marrage à son entreprise « Trade’co », et introduire petit à petit du « made in Bretagne » et du développement durable dans sa gamme de produits. « Je souhaite développer des coffrets alimentaires terre et mer, des cosmétiques fabriqués dans des laboratoires bretons, ou encore de la faïence. Pour l’instant je suis dans la prise de contacts et j’étudie comment ces produits peuvent être compatibles avec les attentes de mes clients en terme de quantité et de budget. »

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Terre de l’îleSavonnerie artisanale

Golden TulipHôtel 4 étoiles et Spa

Jean-Luc AiméEthno-sonothérapeute et hypnothérapeute

L’établissement, qui a conservé sa façade 1900, a ouvert ses portes le 12 septembre, après deux ans de travaux. Il appartient au groupe Valdys géré par la famille Diard. L’hôtel Golden Tulip 4 étoiles possède 51 chambres, équipées de terrasses et balcons avec vue panoramique sur la baie. Il est tenu par Blaise Côme, auparavant direc-teur de la thalasso Pornichet-Baie de la Baule. Il a également travaillé à Paris dans le secteur digital, chez Louis Vuitton, puis il a été appelé afin de restructurer le Golden Tulip, « projet qui lui tient à cœur », ayant ses racines à Douarnenez. L’étape gour-mande est assurée par Laurent Tanguy qui propose une cuisine de terroir créative au restaurant Valdys. La thalasso et le spa promettent des moments de détente, avec différents forfaits : hébergement à l’hôtel Golden Tulip ou en formule plus économique à l’hôtel Première Classe (2 étoiles).

pratiquERue des Professeurs Curie 02 98 74 45 45 / [email protected]

ThalassodouarnenezOuvert tous les jours, du lundi au dimanche, réceptionniste 24h/24Restaurant ouvert de 12h à 14h30 et de 19h à 21h15

Depuis septembre 2016, Jean-Luc Aimé, spécialisé en hypnothérapie, s’est installé dans les locaux de l’association Le cri suspendu. Après des études musicales et instrumentales, il a enseigné 2 ans, puis est devenu violoniste. Il a monté son propre studio de création il y a 25 ans. Parallèle-ment, il a démarré un travail de recherche sur l’énergie du son et de la musique qui l’a conduit à devenir ethno-sono-musicothéra-peute. Cette technique est une source de développement personnel destinée à traiter un symptôme, ou modifier un comporte-ment addictif ou phobique. Jean-Luc

intervient pour des troubles tels que le stress (entretien d’embauche, examen, compétition), les troubles alimentaires (boulimie, anorexie), les phobies (animaux, transports) et les addictions (jeu, alcool, tabac). Il utilise l’hypnose thérapeutique, en particulier sous forme de thérapie brève, de 3 à 5 séances. La thérapie peut également prendre une forme plus longue selon les cas.

pratiquE3, rue Louis PasteurSur rendez-vous au 07 64 30 30 [email protected]://3ruelouispasteur.jimdo.com/

Quand on entre dans l’atelier de Dominique Le Floch, une agréable odeur emplit l’espace. Au fond, sur des étagères, prend place une gamme de savons aux doux noms de Terre Adélie, Termaji, Terre de l’île, Terre libre... Arômes géranium bourbon, romarin, verveine, menthe, ou encore manda-rine... « Je fabrique mes savons selon la méthode traditionnelle de saponifica-tion à froid qui permet de garder la glycérine naturelle, avec des huiles végétales et des huiles essentielles de grande qualité. » Avant de créer sa savonne-rie, Dominique a exercé dix ans au Centre de réédu-cation à Tréboul comme hydrothérapeute, puis praticienne en soins ayur-védiques. « J’ai étudié les huiles végétales et essen-tielles, les argiles ainsi que l’aromathérapie... » En 2014, Dominique décide de suivre une formation de savonnier, à l’université des saveurs et des senteurs à Forcalquier. L’aventure commence ! Les points de vente : Dz Bio à Ploaré, Ys et Bio à Tréboul, Hola chaussures et crêperie Tudal.

pratiquEAllée du Manoir Laënnec06 84 55 07 [email protected]

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La boucherieCave, fromage, épicerie

La Boucherie est une boutique que beaucoup de Douarnenistes connaissent ! Elle a longtemps été tenue par mes-sieurs Le Page, bouchers de père en fils. Pour sa réouverture il y a quelques mois, Arnaud Le Maout a gardé presque tout, sauf la viande : les crochets pour suspendre les pièces de viande, le carrelage à damier noir et blanc au sol, le marbre... Vintage et tendance ! Dans sa cave, pas moins de 100 vins différents, dont certains sans sulfites et bio. Mais aussi : jus de pommes, cidres locaux, bières bretonnes, whisky, et rhums arrangés élaborés à Camaret !Côté fromage, un large choix de produits du terroir issus de petites entreprises et fabriqués sous appellation d’origine protégée (AOP).Partie épicerie : les étagères vous pré-sentent une multitude de pots colorés, miel, soupe de poisson, pâté, tapenade, caramels...

pratiquE1 bis, rue du Centre07 62 72 33 03Ouvert tous les jours de 9h30 à 12h30 et de 16h à 19h30Fermé le mercredi et dimanche

cavelaboucherie

Nouveaux commerces

« Nous avons démarré à Cro-zon, en 2010. Un an plus tard,

explique Yannick Janeiro, l’un des quatre associés de la société Ambulances Ur-gence 29, nous nous sommes installés à Lanvéoc. En mai dernier, nous avons ouvert une troisième antenne à Douar-nenez, aujourd’hui forte de 11 ambu-lanciers diplômés d’État et d’un poste de secrétaire en charge de l’accueil. Chaque ambulancier a suivi sept mois de formation à Brest ou Quimper.

Matériel perfectionnéÀ Douarnenez, l’unité dispose de deux véhicules qui tournent 24 heures sur 24. « Ils sont équipés selon les normes de l’Agence régionale de santé (ARS) : brancard, attelles, colliers cervicaux, tensiomètre, etc. ainsi qu’une planche à masser pour la réalisation de massages cardiaques qui remplace l’intervention humaine. Ce dernier matériel est assez onéreux et, mis à part le Samu de Brest, nous sommes la seule entreprise du département à en disposer. »

Le secours médical en secteur privé

La société Ambulances Urgence 29 a ouvert une antenne en mai dernier, à Lannugat. En moins de huit mois, cette jeune entreprise douarneniste a augmenté ses effectifs de 50 % et compte désormais 12 salariés. Rencontre avec Yannick Janeiro, l’un des quatre associés fondateurs.économie

Hygiène et traçabilitéLes ambulances sont désinfectées après chaque transport de patient. « Nous de-vons veiller quotidiennement à l’hygiène de nos matériels et de nos véhicules, appuie Yannick Janeiro. Il y a une traça-bilité de tous les nettoyages journaliers. Nous sommes aux premières loges de la lutte contre les bactéries hospitalières, et tout notre personnel est particulière-ment vigilant sur cette question. »

Délais d’intervention réduits« Avant notre arrivée, 70 % des interven-tions étaient réalisées par des sociétés extérieures avec des délais d’interven-tion rallongés d’autant. Ces délais ont réduit significativement et le Samu s’en réjouit. Le pays de Douarnenez était l’une des zones critiques subsistant dans le département. C’est ce qui nous a motivé pour nous implanter ici. »

10 sociétés spécialisées dans l’urgence en Finistère« Nous travaillons à partir d’appels de pa-tients pour des transports programmés. Toutefois, 80 % de notre activité portent sur l’urgence : sur appel des médecins généralistes, de l’ hôpital de Douarnenez ou du Samu dans 60 % des cas. »Le secours médical est bien le fer de lance de la société ambulancière douarneniste. « L’urgence, rappelle le responsable, il faut être capable d’en faire tous les jours, disposer des maté-riels nécessaires, et de la disponibilité du personnel. Sur le département, une dizaine de sociétés travaillent de cette façon. Pour notre part, nous sommes aptes à intervenir pour toutes les patho-logies qui nécessitent une intervention médicale et pour la prise en charge pédiatrique. »

Un matériel de haute technologie, vérifié quotidiennement et disponible 24 heures sur 24.

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Ambulances Urgence 29 compte 4 ambulances

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Le territoire

Après plus de 180 ans d’une tradition qui sème chaque année son lot de folies et d’extravagances, les Gras de Douarnenez s’offrent une cure de jouvence bienvenue. Avec un bal du mercredi réinventé pour le public jeune, un défilé du dimanche ouvert aux écoliers et la relance de la confrérie des Den Paolig.

Le gratin du rugby junior européen foulera la pelouse du stade Pénity, les 8, 11 et 15 avril prochains. Un défi que le Douarnenez Rugby Athletic Club s’apprête à relever avec enthousiasme. Entretien avec Jean-Michel Le Hir, le président.

Toute petite déjà, elle chéris-sait les Gras. Mickaëlle Jadé

préside le carnaval douarneniste depuis deux ans et son énergie est à la mesure des excentricités de cette vénérable tradition. « Quand on m’a proposé de prendre la présidence des Gras, j’ai été très contente parce que j’étais la première à souhaiter que la fête évolue », s’enthousiasme la jeune femme qui poursuit : «  J’ai tout de suite proposé de changer beaucoup de choses : nous avons commencé par l’affiche. Puis, le DJ du bal des enfants, car je souhaitais en effet un bal sécurisé avec des musiques adaptées au jeune public, comme j’avais pu le connaître écolière, quand nous y allions le mardi avec notre classe. »

Des Tap-GrasDepuis, l’idée d’un coup de jeune sup-plémentaire a fait son chemin dans les rangs du comité. Avec l’aide pré-pondérante du Service éducation de la Ville, des animateurs des Tap et des bénévoles, les quatre écoles publiques ont réuni des groupes d’une vingtaine d’enfants qui participeront au défilé du dimanche après-midi. « Durant ces Tap-Gras d’une durée exceptionnelle de six mois, explique la présidente, les écoliers des CM1-CM2 fabriquent ins-truments de musique et déguisements, et préparent une chorégraphie. » « Tout ça va aider les jeunes généra-tions à prendre le relais. Les Gras, poursuit Mickaëlle Jadé, c’est notre

La coupe d’Europe junior de rugby : un événement important pour Douarnenez ?C’est en effet l’événement sportif ma-jeur en Cornouaille pour 2017. Outre Douarnenez, Concarneau, Pont-l’Abbé, Quimper et Quimperlé seront aussi des sites hôtes de cette coupe d’Europe des moins de 18 ans. C’est donc une grande satisfaction, pour nous et nos 130 licen-ciés, d’avoir été retenus au nombre des villes qui accueilleront cette compé-tition, destinée aussi à promouvoir le rugby en Bretagne avec des animations en direction des jeunes.

L’essor de votre club a-t-il joué dans cette décision ?Le comité de Bretagne voulait mettre un coup de projecteur sur le Sud- Finistère. Nos clubs ont été estimés suffisamment sérieux et structurés pour organiser cette coupe d’Europe, notamment Douarnenez. La ville, le site de Pénity et ses infrastructures, ont plu aux responsables de Rugby Europe, l’or-ganisateur de ce championnat. Sans la qualité de cet équipement, récemment rénové et agrandi par la municipalité, nous n’aurions pas été retenus.

patrimoine, notre histoire. Une fête populaire singulière qui n’existe plus ailleurs en Bretagne, et qui donne un sentiment de fierté à tous ceux qui ont participé à sa préparation. »

Un nouveau visagePour cette édition des Gras 2017, comme pour l’an passé, l’équipe du comité d’ani-mation s’est tournée vers les ressources locales. « Nous avons ici un vivier impor-tant d’artistes qui sont très bons, alors autant les faire travailler. » Le nouveau visage des Gras, c’est aussi l’accent mis sur la prévention des addictions avec la diffusion d’un petit livret auprès des carnavaliers et l’ouverture d’un point d’accueil au cœur de la fête.

Profitable pour l’économie localeJe suis ravi que Douarnenez ait été choisie pour accueillir cette poule qualificative du championnat d’Europe junior de

rugby. Beaucoup de spectateurs se déplaceront pour assister aux matches et cette manifestation sera sans aucun doute profitable pour l’économie locale. Nous savons que le Drac est un club très dynamique et nous leur faisons confiance. Les joueurs et spectateurs viendront pour le sport, mais on espère qu’ils reviendront aussi pour profiter du cadre, de la ville et des beautés de notre baie. » Bertrand Poulmarc’h, adjoint au sport

Les enfants seront les rois de la fête

Les Gras, édition 2017

La confrérie des Den Paolig« Nous avons sollicité tous les anciens Den Paolig (*), par voie de presse pour qu’ils reprennent contact avec nous, si bien que la confrérie sera relancée à l’occasion des Gras 2017 », annonce Mickaëlle Jadé. « Ils amèneront le Den Paolig le samedi, pour revenir, pour-quoi pas, le mercredi soir, déguisés en veuves joyeuses afin de faire un café d’enterrement comme on sait si bien le faire chez nous. »

Il y aura sans doute des répercussions pour l’économie locale ?L’organisation de la coupe va mobili-ser près de 150 joueurs qui seront logés pendant 10 jours dans des hôtels de la ville. En termes de budget hôtelier, de restauration et de déplacements des participants, nous ne sommes pas loin des 100  000  €. Mais ce n’est encore qu’une partie du budget prévi-sionnel, sans compter les proches des

joueurs et les supporteurs des équipes. Les six matches

à entrée libre prévus à

L’entraînement, ici sous la direction d’Harald Girard.

La coupe d’Europe en chiffres24 sélections nationales

600 joueurs

36 matches de haut niveau

6 matches à Douarnenez

300bénévoles mobilisés

Pénity devraient attirer, nous l’espérons, beaucoup de spectateurs.

Quels seront vos partenaires ?Plusieurs fanfares locales animeront ces journées de coupe. D’autres associa-tions nous aideront, comme La Nuit des Sables-Blancs et son savoir-faire événe-mentiel, pour l’organisation d’un grand repas. Par ailleurs, les 70 entreprises de Douarnenez, partenaires du club, seront aussi présentes et communiqueront sur leurs activités via un club des entreprises installé dans des stands.

sport

Douarnenez, capitale européenne du rugby junior

Le comité d’animation des Gras 2017. De gauche à droite : Annaig Lagadec, Lucile Gloaguen, Mickaëlle Jadé, Pascal Bouar,

Damien Hénaff, et Jo Casse.

Atelier TAP couture à Marie Curie pour préparer les habits de lumière du défilé. Petit indice : il y aura des chaussures à paillettes et un gant blanc, mais chut !

(*) Pauvre homme, en breton. Figure du carnaval suspendue au fronton des halles et brûlée à l’issue de la fête.

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Marines (extraits)

[...]Je t’invite à chercher avec moiA chercher et gratter et palperA mettre l’aiguille adéquateSur la cire molleDe cette carte encore imaginaire, Dont je te propose l’explorationDont je te demande de parcourirLes lieux de haute sensibilité.Que mes faibles motsProfitent un peu du miracleDe nos mémoires conjuguéesAfin qu’au terme du voyageNous entendions battre le coeurFût-ce faiblementDe ce pays à l’extrême-ouest de l’EuropeQu’on appelle la Bretagne,Ou plus précisément,L’Armor.

[...]Ce qu’il n’y a pas au-delàDe cette terre menacéeDe ce désert en pleine merC’est une gaieté particulièreUne bonne humeurSans rien d’exubérantUne gaieté tranquilleUne façon d’être sur la terreComme si elle n’existait pasEt certes on pourrait en douterQuand le soir tombe au cœur de l’îleEt que la mer ronge son osSur les grèves, zones pierreusesMarché aux puces océaniqueQue lèche avec voracitéLa langue tranchante des pharesQui patrouillent l’obscurité.[...]

Georges PerrosPoèmes bleus, 1962

Georges Perros (1923-1978), écrivain, poète, a quitté sa vie parisienne en 1959 pour s’installer définitivement à Douarnenez. Il est inhumé au cimetière Saint-Jean de Tréboul.

Labellisée l’an dernier « Ville en poésie » par le jury de l’association Le Printemps des poètes, Douarnenez s’apprête à vivre en mars, la 8e édition locale de cette célébration de la poésie en terre penn-sardin.

De Georges Perros à Anatole Le Braz, en passant par Jean-

Pierre Calloc’h, Max Jacob ou Saint-Paul Roux, Douarnenez affiche sa fibre poé-tique au coin des rues : près de 18 de ses artères, Médiathèque municipale comprise, portent en effet des noms de poètes. « Depuis 2010, rappelle Hervé Lèches, le directeur du Service culturel de la Ville, nombre d’actions originales ont été lancées, comme cette Brigade d’intervention poétique qui glissait des poèmes en forme de vrai-faux PV sur les pare-brises des voitures. Ou avec les souffleurs de poésie du Collectif de la Meute qui chuchotaient, l’an dernier, des poèmes dans l’oreille des passants du centre-ville. »Forte de l’ensemble du travail mené avec les acteurs associatifs Rhizomes, Toile d’Essai, le Collectif de la Meute, et le Port-musée, la cité scolaire Jean-Marie-Le Bris, la Médiathèque ou l’Office du tourisme, la Ville a adressé un dos-

sier à l’association Le Printemps des poètes, à Paris. Le jury, réuni le 29 sep-tembre 2016, lui a attribué son label pour trois ans.

Mariage et poésie« En contrepartie, ajoute Hervé Lèches, la Ville s’engage à offrir un livre de poé-sie à l’occasion des mariages, à favoriser le développement du fonds de livres de poésie (la Médiathèque en compte déjà plus de 450. NDLR), à inciter les librai-ries de la ville à participer au Printemps des poètes, à passer une commande annuelle à un auteur, ou à diffuser de la poésie sur le site Internet de la Ville et dans les colonnes de son magazine (voir ci-contre).

Hervé Lèches, directeur du Service culturel, avec à ses côtés Christelle Le Bot, attachée de direction, qui a peaufiné, l’an dernier, le dossier de demande de labellisation « Ville en poésie ».

Georges Perros comptait parmi ses amis le photographe Michel Thersiquel qui l’a immortalisé dans son univers douarneniste.

Culture

Le territoire

Royaume matinalPour Charles de Souza.

Il ne fait pas encore jour, mais il fait bleu,Et la baie de saphir profond paraît un monde,Un monde clos mais vaste où du rêve se meutAu rythme lent des vagues sournoisement longues.Du mystère, comme une écharpe d’azur sombre,Flotte, d’un promontoire à l’autre, sur les eaux,Et voici qu’un vol calme et blanc de grands oiseauxSe mire, doux et triste, en le cristal fluide.O goélands, maîtres de l’Air, princes des Flots,Comme vous ondez sur les bleues ondes languides,En grands cercles montants et tombants, si parfaitsQue l’on dirait d’immenses bagues de turquoise.Comme vous possédez ce domaine quietDont le charme secret se nuance d’angoisse ;Comme on sent bien que ce royaume matinalQue n’éclaire qu’un doux fantôme de soleil,Lueur lointaine sous la mer orientale,N’est pas celui de l’Homme, tyran qui sommeille !

John-Antoine Nau*en suivant les goélands (1914)

*Eugène Léon Édouard Torquet, dit John-Antoine Nau, né le 19 novembre 1860 à San Francisco (Californie) et mort le 17 mars 1918 à Tréboul, est un romancier et poète symboliste américain d’ascendance et d’expression françaises. Perpétuel voyageur hanté par la mer, il fut avec son roman Force ennemie le premier lauréat du Prix Goncourt en 1903.

Les vieux papil lonsUn mois s’ensauve, un autre arrive.Le temps court comme un lévrier.Déjà le roux genévrierA grisé la première grive.Bon soleil, laissez-vous prier,Faites l’aumône !Donnez pour un sou de rayons.Faites l’aumôneÀ deux pauvres vieux papillons.

La poudre d’or qui nous décoreN’a pas perdu toutes couleurs,Et malgré l’averse et ses pleursNous aimerions à faire encoreUn petit tour parmi les fleurs.Faites l’aumône !Donnez pour un sou de rayons.Faites l’aumôneÀ deux pauvres vieux papillons.

Qu’un bout de soleil aiguillonneEt chauffe notre corps tremblant,On verra le papillon blancBaiser sa blanche papillonne,Papillonner papillolant.Faites l’aumône !Donnez pour un sou de rayons,Faites l’aumôneÀ deux pauvres vieux papillons.

Mais, hélas ! les vents ironiquesEmportent notre aile en lambeaux.Ah ! du moins, loin des escarbots,Ô violettes véroniques,Servez à nos cœurs de tombeaux.Faites l’aumône !Gardez-nous des vers, des grillons.Faites l’aumôneÀ deux pauvres vieux papillons.

Jean Richepinla chanson des gueux, 1881

Jean Richepin (1849-1926), est un poète, romancier et auteur dramatique français. Il devient célèbre auprès du grand public avec son recueil La Chanson des Gueux en 1876, dont la truculence verbale lui vaut un procès pour outrage aux bonnes mœurs. Il est néanmoins élu à l’Académie française Le 5 mars 1908. Sa filiation à Douarnenez nous emmène sur l’île Tristan où il passait régulièrement des vacances «bretonnes» auprès de son fils, Jacques Richepin et de sa belle-fille Cora laparcerie.

Le Printemps des poètes investit la ville

Un label dont nous sommes fiers

Fidèles à notre politique culturelle

de mise en valeur des modes d’expression peu présents sur la ville, nous avons décidé, rejoints par des associations intéressées, de participer au Printemps des poètes depuis 2010.Et c’est ainsi que, chaque début mars, associations, services municipaux, com-merçants, poètes chevron-nés ou débutants, fêtent la rime ou le plaisir des mots. Le label « Ville en poésie », obtenu l’an dernier, repré-sente non seulement la place de la poésie dans la ville, mais également tout ce « bouillonnement » culturel de Douarnenez et la recon-naissance de la participation active de tous les acteurs gravitant autour de ce joli moment. Claudine Brossard, adjointe à la culture.

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tribune de la majorité

tribune de l’opposition

à l’occasion de ce premier Dz Mag de l’année, nous vous présentons, ainsi qu’à celles et ceux qui vous sont chers, nos vœux les plus cha-leureux de bonheur et de santé pour l’année qui s’ouvre.

Que 2017 vous apporte des satisfactions de tous ordres et vous permette de mener à bien des projets qui vous tiennent à cœur.

Que cette nouvelle année voie aussi la rete-nue et la mesure retrouver toute leur place dans les débats municipaux.

Aujourd’hui, et c’est sans doute là une illus-tration d’une démocratie qui se cherche dans sa manière de fonctionner, toute initiative, toute décision publique ou presque est l’objet de de réactions, de critiques, quand ce n’est

pas d’oppositions. Le débat est légitime : il permet la confrontation des points de vue, parfois leur rapprochement. Il favorise l’infor-mation du plus grand nombre.

Encore faut-il que les écarts de langage ne prennent pas le dessus, comme cela a mal-heureusement été le cas le mois dernier.

« C’est le pire des racismes que d’imaginer que les autres ne peuvent pas faire les choses seuls, sans être forcément manipulés en cou-lisses », a ainsi déclaré un membre de l’oppo-sition municipale en réaction à des propos du maire sur le dossier Supergel (Le Télégramme du 11 décembre). Que cet élu ne partage pas le point de vue du maire, c’est tout à fait son droit ! Qu’il l’exprime, ça l’est tout autant ! Là où le bât blesse, c’est dans l’emploi du mot

racisme, emploi inapproprié et choquant s’il en est dans une telle situation quand trop de personnes de par le monde sont victimes de cette « idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les ”races” », pour reprendre la définition du Larousse.

Si ce n’est qu’elle masque une absence d’arguments ou de propositions sur le fond, l’outrance n’a jamais durablement servi ceux qui en usent.

Aussi, en ce début d’année, renouvelons-nous notre souhait de débats constructifs, porteurs pour le développement de Douarnenez et le bien-être de ses habitants. La contradiction n’est pas exclusive d’un climat apaisé.

La fin d’année, c’est la trêve des confiseurs, mais pas celle des inquiétudes et des espoirs pour 2017 où les choix à faire seront déter-minants pour l’avenir. En ce début d’année nouvelle, c’est l’occasion de prendre un peu de recul vis-à-vis des péripéties municipales.

« Un nouveau monde est en train de naître, mais dans cette période intermédiaire, des monstres peuvent apparaître », écrivait Gramsci dans les sombres années 1930. Au-jourd’hui, certains nous proposent un repli individualiste, suicidaire pour l’ensemble de la vie en société ; d’autres présentent des analyses globales d’un monde en péril qui donnent le vertige. Les déséquilibres clima-tiques, économiques trouvent trop souvent des explications simplistes et dangereuses qui peuvent conduire à la tentation de se ranger derrière une femme ou un homme « provi-dentiel ». à l’inverse, nous proposons avant

tout un profond processus démocratique : élaborer ensemble des alternatives concrètes témoignant de la vitalité des associations et des mouvements citoyens.

La transition est une nécessité du présent. Transition sociale : l’Humain au centre d’un monde nouveau allant vers plus d’égalité, plus de liberté, plus de fraternité ; penser l’écono-mie au service de l’Homme et pas l’inverse. Malgré ses insuffisances, la République nous permet le renouveau. Réjouissons-nous de vivre cette époque de mouvements d’idées, d’actions concrètes, de mobilisations (pour l’abrogation de la loi travail et la mise en place de nouveaux droits sociaux, pour la revitalisation des services publics - hôpi-tal, Poste -, contre les compteurs Linky...). Saluons et soutenons toutes celles et ceux qui se mobilisent au quotidien aux côtés de nos concitoyens victimes du chômage, de

la précarité et des bas revenus. Sourions à la Fraternité qui nous rassemble concrète-ment à Douarnenez. Applaudissons ceux qui osent penser, proposer, agir pour que vivre et travailler à Douarnenez soit encore possible.

C’est urgent ! Et même sans baguette ma-gique, en ce début d’année nouvelle, portons collectivement les enjeux de ce monde qui ne demande qu’à naître. Paix, Santé, Bon-heur : c’est le vœu que nous formulons pour notre territoire et pour chacune et chacun d’entre vous.

Le groupe des élus Initiatives Citoyennes à Gauche

pour nous ConTACTerMairie annexe de Ploaré, Place Paul Stéphan, 29100 [email protected]

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