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ÉDITO « À l’heure où le monde rétrécit, à l’heure où toute une partie de la population, les jeunes notamment, n’ont de la musique et de son monde qu’une connaissance au travers d’oreillettes, il importe de porter haut et fort le témoignage des pratiques vocales vivantes. » Jacques CLOS Ce message adressé aux chefs de chœur dans le cadre de la préparation du festival VOCE 2010 souligne la distance qui sépare une écoute passive d’un engagement physique au service de l’expression musicale. Faite de patience, de longueur de temps, la préparation à l’interprétation de ces trois œuvres demande une évidente endurance à ces jeunes choristes et instrumentistes qui découvrent ainsi quelques chefs-d’œuvre d’un répertoire très riche. La beauté de l’ensemble ne se dévoile que peu à peu. Il faut au début beaucoup d’imagination pour admettre que la petite phrase musicale à maîtriser prendra un sens tout autre lorsqu’elle sera complétée par les autres voix de la polyphonie, soutenue et habillée par les timbres de l’orchestre. Comme chaque année ce travail sera récompensé par un immense bonheur musical au moment où l’ensemble des intervenants sera réuni pour l’interprétation devant un public nombreux et fidèle. Jean MISLIN SOMMAIRE Les compositeurs Pages 1 - 2 Les œuvres Page 3 Solistes Page 4 Direction musicale Page 5 Les dates des concerts Page 6

ÉDITO · connu de l’époque. ... Hagerup qui a une très belle voix, ... de la fin contraste violemment avec la partie centrale,

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ÉDITO « À l’heure où le monde rétrécit, à l’heure où toute une partie de la population, les jeunes notamment, n’ont de la musique et de son monde qu’une connaissance au travers d’oreillettes, il importe de porter haut et fort le témoignage des pratiques vocales vivantes. » Jacques CLOS Ce message adressé aux chefs de chœur dans le cadre de la préparation du festival VOCE 2010 souligne la distance qui sépare une écoute passive d’un engagement physique au service de l’expression musicale. Faite de patience, de longueur de temps, la préparation à l’interprétation de ces trois œuvres demande une évidente endurance à ces jeunes choristes et instrumentistes qui découvrent ainsi quelques chefs-d’œuvre d’un répertoire très riche. La beauté de l’ensemble ne se dévoile que peu à peu. Il faut au début beaucoup d’imagination pour admettre que la petite phrase musicale à maîtriser prendra un sens tout autre lorsqu’elle sera complétée par les autres voix de la polyphonie, soutenue et habillée par les timbres de l’orchestre. Comme chaque année ce travail sera récompensé par un immense bonheur musical au moment où l’ensemble des intervenants sera réuni pour l’interprétation devant un public nombreux et fidèle.

Jean MISLIN

SOMMAIRE

Les compositeurs Pages 1 - 2 Les œuvres Page 3 Solistes Page 4 Direction musicale Page 5 Les dates des concerts Page 6

Edvard Grieg est né le 15 juin 1843 à Bergen (Norvège), Edvard Hagenp Grieg est le fils d’un riche négociant d’origine écossaise et d’une musicienne de talent. Elle communiquera à son fils l’amour de cet instrument et lui en apprend à jouer. L’enfant s’intéressera très vite à l’improvisation et à l’harmonie. Mais il montre une certaine inadaptation à la vie communautaire et il quitte l’école dès l’âge de quinze ans. Sur les conseils du violoniste virtuose Ole Bull, Grieg est envoyé au Conservatoire de Leipzig, le meilleur sinon le plus connu de l’époque. Il y poursuit ses études jusqu’en 1862. Ses professeurs sont Louis Plaidy, Ignaz Moscheles. Carl Reineke,... Grieg ne garde pas de ces années de bons souvenirs (il prétend être sorti du Conservatoire aussi stupide qu’à son entrée). Il est hélas atteint de pleurésie. Mais il a fait de bonnes études et a eu l’occasion d’écouter Clara Schumann au piano. Grieg rentre en Norvège en 1862 et donne un concert à Bergen. Il espère faire carrière dans la musique. Il se rend ensuite au Danemark à Copenhague. Là , il y rencontre Niels Gade, compositeur danois de renom. Grieg compose sur sa demande sa Symphonie en ut mineur. Il se plait à Copenhague et y passe trois années. Durant ce séjour, il rencontre sa cousine Nina Hagerup qui a une très belle voix, et ils se fiancent en 1864. Il fait ensuite la connaissance de Nordraak, écrivain norvégien passionné par l’histoire et les légendes de son pays. Il liera avec lui une amitié très solide. Malheureusement, Nordraak décède deux ans après leur rencontre. Grieg s’engage alors vers le romantisme nationaliste. Grieg fonde en 1871 la “Musikforeningen“, où il dirige des œuvres chorales jusqu’en 1874. En 1874, Grieg écrit sur commande d’Henrik Ibsen une musique de scène pour Peer Gynt. Bien que l’œuvre soit splendide, il aura beaucoup de difficultés à la composer et ne la termine qu’en février 1876. C’est un succès. Durant l’été 1877, il s’isole dans la montagne et compose quelques belles pièces telles qu’un quatuor à cordes. Maintenant célèbre dans toute l’Europe, Grieg entreprend de nombreuses tournées de concerts qui l’épuisent.

À partir de 1885, Grieg s’installe dans sa maison de Troldhaugen (“terre aux trolls“). Sa vie est réglée comme du papier à musique : il compose l’été et part en tournée l’automne. En 1898, il met sur pied un festival de musique norvégienne à Bergen. Il fait découvrir des compositeurs norvégiens peu connus, mais sa santé se dégrade peu à peu. Il entreprend ensuite une ultime tournée de concerts en 1906 et compose sa dernière œuvre : Quatre psaumes (pièce inspirée de mélodies norvégiennes comme la plupart de ses morceaux). L’été suivant, alors qu’il se prépare à partir pour l’Angleterre, il est terrassé par une crise cardiaque et meurt le 4 septembre 1907 dans sa ville natale ;il reçoit des funérailles nationales.

L’œuvre de Grieg comprend essentiellement des pièces pour piano et des lieder, ainsi que quelques œuvres de musique de chambre. Sa musique de scène Peer Gynt (1876) ainsi que son Concerto pour piano et orchestre (1876) sont encore beaucoup joués de nos jours. Grieg s’inspire de la musique populaire norvégienne pour la création mélodique et rythmique de ses œuvres. Ses harmonies, souvent audacieuses pour l’époque, ont influencé des compositeurs tels que Achille Claude Debussy. Grieg est encore aujourd’hui le personnage central de la musique norvégienne.

Carl August Nielsen est né le 9 juin 1865 en Fionie près d’Odense, mort le 3 octobre 1931 à Copenhague, est le plus connu des compositeurs danois. Sa renommée, bien établie au Danemark, est toutefois sans commune mesure, sur le plan international, avec celle des compositeurs Edvard Grieg et Jean Sibelius.

Il a vécu les deux dernières années de son enfance dans une chaumière, au N° 42 de la route d' Odense à Faaborg, près du village de Nørre Lyndelse, où ses parents vécurent jusqu'en 1891. Cette maison est devenu un musée. Il est issu d'une famille nombreuse et très modeste. Son père était ouvrier peintre en bâtiment, mais était aussi très apprécié aussi comme musicien de village et il apprit à jouer du violon à ses enfants. En 1879 à 14 ans Carl quitte sa famille pour occuper une place de cornettiste dans l'orchestre militaire d'Odense, où il va rester 4 ans avant de rejoindre Copenhague pour sa formation musicale.

Nielsen a écrit six symphonies dont les trois dernières sont d'une puissance expressive remarquable. Les adagios de la quatrième et de la sixième évoquent ceux des futures symphonies de Dmitri Chostakovitch et comptent parmi les plus émouvants du XXe siècle. La violence, l'humour noir du dernier mouvement de la quatrième symphonie, ou du premier mouvement de la cinquième se retrouveront aussi dans les productions de l'école russo-soviétique. Nielsen, qui était également violoniste virtuose, a aussi écrit un remarquable concerto pour cet instrument ; l'œuvre fut redécouverte par Yehudi Menuhin. Il a également écrit des ballets (Aladdin, pour grand orchestre et chœurs mixtes), des opéras (Saül et David) et des lieder.

Contrairement à celui de son contemporain Sibelius, le langage harmonique de Nielsen ne s'enrichit pas d'une inspiration populaire, et sa musique n'est pas à l'écoute de la nature. Nielsen se considérait comme un héritier du classicisme et de Johannes Brahms dont il appréciait la rigueur dans la construction et l'absence de sentimentalisme. On peut reconnaître toutefois dans ses trois dernières symphonies, écrites entre 1914 et 1925, l'écho de l'angoisse et des déchirements de son temps. Quant au deuxième mouvement de la dernière symphonie, il reflète le scepticisme de Nielsen vis-à-vis des nouveaux courants musicaux de son époque. Le triptyque que forment ces trois chefs-d'œuvre soutient la comparaison, du point de vue de l'unité spirituelle et de l'homogénéité de l'inspiration, avec ces monuments de la musique symphonique que sont le groupe des symphonies n°4, 5 et 6 de Piotr Ilitch Tchaïkovski et celui, plus proche encore de l'inspiration de Nielsen, des symphonies n°5, 6 et 7 de Gustav Mahler.

Edvard Grieg

Landkjenning (Terre en vue)

Le poète Bjørson écrivit ce texte d’après les écrits de Snorri Sturlason (1179-1241), poète et chroniqueur islandais qui retraça l’histoire de rois de Norvège. D’après ce récit, le roi viking de Norvège Olav Trygvason fit les premiers efforts concluants pour christianiser le pays. Et il devait bâtir une église à Trondheim en 995.

Ce fut à l’occasion d’une cérémonie pour la fête de la Constitution norvégienne en 1872 que le poème de Bjørson, mis en musique par Grieg, fut créé à Oslo. Après deux révisions successives, l’œuvre fut finalement publiée comme Opus 31. Elle est écrite pour baryton, chœur d’hommes et orchestre symphonique.

Olav Trygvason

L’idée d’une œuvre sur Olav Trygvason remonte à 1873, mais les chemins des deux artistes se séparèrent pendant une quinzaine d’années. En 1888, Grieg annonça à Bjørson la dédicace des trois scènes d’Olav Trygvason. L’œuvre est proche de la cantate et présente trois tableaux.

La première scène se passe dans un temple païen de Trondheim. La foule attend l’arrivée du maléfique Olav, porteur de la foi nouvelle. Des invocations de plus en plus puissantes demandent aux dieux norrois de les aider dans leur lutte.

Dans la seconde scène apparaît une prêtresse, psalmodiant des formules magiques, écrivant des caractères runiques qui sont jetés dans le feu sacré. Le tonnerre gronde. A la fin de la scène, le prêtre brandit la corne d’Odin, le Père des armées, et le chœur annonce que les danses sacrées vont être exécutées en l’honneur du dieu.

Dans la dernière scène, l’orchestre et le chœur accompagnent tour à tour les différentes danses autour du feu.

Carl Nielsen

Søvnen (Le Sommeil)

L’œuvre, écrite sur un texte de johannes Jørgensen, pour chœur et orchestre, fut créée en 1905. Construite en trois parties, sa forme révèle quelques fractures prononcées dans ce qui est autrement un reflet positif de la culture du début de ce siècle. Le tempo lent du début et de la fin contraste violemment avec la partie centrale, véritable cauchemar musical d’une grande audace. Où sont mis en évidence les ténèbres chargées de peur et l’existence humaine déchirée en lambeaux.

Cette section dissonante, stridente, fut la plus grande provocation de Nielsen jamais lancée contre l’établissement danois. Comme il fallait s’y attendre, elle lui valut de nombreuses critiques. Un critique écrivait : « Cette chevauchée est, littéralement parlant, la chasse la plus sauvages aux pires fausses notes qui soient… »

Pendant les répétitions précédant la première - qu’il dirigea lui même - Nielsen, écrivait à sa femme : « Si Thorvaldsen a raison lorsqu’il déclare qu’on est sur le déclin quand on admire ses propres œuvres, alors je dois être sur un déclin riche et fertile, car quand grondent à mes oreilles les voix qui interprètent Le Sommeil, j’aime et j’admire ce que j’entends ».

Francine ANDRÉ, Mezzo-Soprano

Après des études de violon au conservatoire de Région de Besançon et des études supérieures de gestion, Francine André se consacre au chant, discipline dans laquelle elle obtient un Premier Prix.Elle suit une formation professionnelle à l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Lyon puis entame une carrière consacrée à la fois au lyrique, à l’oratorio et à la musique de chambre.Ainsi, avec l’Opéra National de Lyon, elle prend part à des créations lyriques mondiales, telles La station thermale de Fabbio Vacchi (reprise à la Scala de Milan) ou Dédale de Hugues Dufour.

Elle chante sous la direction de chefs de choeur comme Michel Piquemal, Bernard Têtu, Jean Mislin, collabore avec des orchestres comme l’Orchestre de Radio France, l’Orchestre d’Europe sous la direction de O. Holt, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre Philharmonique de Besançon, l’Orchestre des Pays de Savoie.Elle laisse cependant une place de plus en plus importante aux récitals de lieder et de mélodies, se perfectionnant avec des maîtres comme François Leroux, José Van Dam et Christa Ludwig. Elle se produit notamment à Lyon, Paris, Besançon, Montréal, Monaco, participant régulièrement à des Festivals comme celui d’Aix-en- Provence. Parallèlement, elle enseigne le chant à l’École de Musique du Canton d’Audeux et au Conservatoire de Musique de Dole où elle forme également les classes maîtrisiennes, assouvissant ainsi son besoin de transmettre sa passion.

Patr ice BERGER, Baryton

Après des études et une carrière instrumentales (Médaille d’or du CRR de Dijon et 1er prix du CNSM de Paris en Tuba), il entame avec succès une carrière d’artiste lyrique. Il est remarqué et primé lors de concours internationaux. En 1994, il remporte à l’unanimité le concours de Béziers. Il se voit confier le rôle de Valentin de « Faust » de Gounod au Festival de Marmande, puis dans d’autres théâtres (Dijon, Limoges). En 1995, il est Hérode dans l’opéra Hérodiade de Massenet à Dijon. Il connaît un grand succès dans le répertoire français. Il est invité dans de nombreux théâtres pour les rôles de Escamillo (Carmen), Zurga (Les pêcheurs de perles), Athanaël (Thaïs), Ourrias (Mireille), les diables (Les contes d’Hoffman), Ramiro (L’heure Espagnole) à Angers, Nice, Limoges, Dijon, Marseille, Montpellier. En 2002, il est invité à Amsterdam pour Dialogues des Carmélites, en 2005, il est Athanaël dans Thaïs à l’opéra de Rome.

En 2000, l’opéra de Toulon lui confie le rôle de Renato du Ballo in maschera de Verdi. Dans la même année, il se voit confié les rôles de Germont de Traviata et Paolo Albiani de Simone Boccanegra dans les théâtres de Limoges et Toulon. Il aborde le rôle titre de Macbeth en 2001 au théâtre de Dijon. Sa présence scénique et sa musicalité lui permettent d’aborder le rôle de Rigoletto ainsi que celui de Scarpia en 2003 à Lyon et au théâtre antique de Carcassonne. En 2005, il est Renato dans Un ballo in maschera de Verdi à Reggio di Calabria, Catanzaro et Cosenza, où le public italien lui réserve un accueil très chaleureux. En 1998, l’opéra de Limoges l’invite pour le rôle de Don Juan dans l’opéra de Mozart Don Giovanni. En 2000, il est salué par la critique pour le rôle de Schön de Lulu d’A. Berg à Metz, où il revient l’année suivante dans le rôle de Pizzaro dans Fidelio de Beethoven. En 2003, il est Tomsky dans La dame de pique de Tchaikovsky à l’opéra de Montpellier. En 2005, il chante dans la création européenne d’un opéra contemporain chinois La neige en août de Shu Ya, sur un livret de Gao, prix Nobel de littérature, à l’opéra de Marseille. Depuis quelques années, sa carrière devient Internationale. Après une prestation remarquée dans le rôle titre de Nabucco de Verdi aux arènes de Bayonne en juillet 2006, il incarne Falstaff de Verdi pour la première fois à Limoges en octobre 2006. Puis, en novembre et décembre 2006, il triomphe dans le rôle d’ Escamillo , « Carmen », en Calabre puis à l’opéra de Rome.

Jean MISLIN

Organiste et chef de chœur, Jean Mislin a fait ses études à l’Université et au Conservatoire d Strasbourg, notamment dans la classe d’orgue de Pierre Vidal. Il a également travaillé la direction de chœur et d’orchestre auprès de Helmut Rilling à Stuttgart et de Karl Österreicher à Vienne. Professeur de musique, il enseigne au lycée Pasteur de Besançon.

Il a successivement dirigé le chœur de la Société des Concerts de Besançon de 1978 à 1985 et l’Orchestre des Jeunes de Besançon de 1985 1991.

En 1985, avec une cinquantaine de choristes, il fonde le Chœur Heinrich Schütz, appelé à se produire régulièrement en Franche-Comté, en Suisse et en Allemagne, dans des programmes a capella ou avec le concours de solistes, de l’Orchestre de Besançon ou d’autres ensembles instrumentaux. En 1988, il crée le Chœur et Orchestre Inter-Lycées de Besançon qui rassemble chaque année plus de 150 jeunes musiciens, instrumentistes et chanteurs.

Frédéric BOUTON

Titulaire du Diplôme d’Etat de Direction d’Ensembles Instrumentaux, il dirige l’Orchestre d’Harmonie de Beaulieu Mandeure ainsi que le Chœur et Orchestre Inter-Lycées de Besançon. Il commence ses études musicales à l’Harmonie de Beaulieu Mandeure et se perfectionne à l’ENM de Montbéliard. Puis il intègre le CRR de Besançon où il obtient le Diplôme d’Etudes Musicales avec un 1er prix de saxophone, formation musicale, déchiffrage et musique de chambre. En 2003, il obtient le Prix d’Excellence de la Confédération Musicale de France avec un Prix de formation musicale et un 1er Prix à l’unanimité en saxophone. Après un baccalauréat Technique de la Musique et de la Danse, il décroche une Licence de musicologie à l'UFR de Besançon.

Il enseigne actuellement le saxophone et la formation dans plusieurs écoles de musique de la région et intervient au Lycée Pasteur ainsi qu’à la faculté de Besançon.

CONCERTS 2010

BESANÇON Grand Kursaal

Jeudi 29 avril 20h30 Vendredi 30 avril

Dimanche 2 mai 17h

MANDEURE Centre Culturel Polyvalent

Samedi 1er mai 20h30