E D I T I O N E P E R N A Y JOURNAL GRATUIT …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/lhebdoduvendredi_epernay... · JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°96 Semaine du 17 au 23 septembre

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Monuments conservéspar deshommeset des femmespassionnés, traces laissées dans les paysages, pour leur 27èmeédition, les Journées euro-péennes du patrimoine célèbrent la grande histoire du patrimoine collectif à travers les lieuxmarqués par l'empreinte des « grands hommes ».

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E D I T I O N E P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°96 Semaine du 17 au 23 septembre 2010

Société p.3

Vendanges : entre cueillette,main- d’œuvre et hébergement.

Société p.5

Vidéosurveillance :Épernay se lance,d’autres villes vontsuivre

Société p.5

Emmaüs devra bientôt trouver où se loger. Culture p.11

L'écolo - électro Jean-Michel Jarre bientôtsur scène à Epernay.

Culture p.13

Une nouvelle saisonrebelle s’annonce auSalmanazar.

Ne pas rester de marbre !

} La semaine vue par ERKA

Développer un site web près de dix fois, pour chaque OS, pour chaque navigateur, pour chaque smartphone, avec des fausses applications dédiées par appareil, a�n que le site s'a�che correctement sur tous les supports, dans toutes les fenêtres, ça coûte cher en megaoctets, en bande passante, en maintenance serveur, en ressources humaines.Et à chaque modi�cation du site, il faut modi�er toutes les versions.

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L’EDITO...Nouveaux couteaux suisses !xDans les années 80, une parodie des Nuls pastichait le slogan de la SNCFavec le fameux « Hassan Céhef : c’est possible ! »… En 1986, la RATP prônaitson ticket chic, ticket choc… et le fils de pub Jean-Paul Goude mettait enscène un opéra – rock publicitaire destiné à changer l’image sclérosée des PTT(Postes, télégraphes et téléphones). À la manière de Véronique et Davina, ils’escrimait à nous motiver avec « Bougez avec la Poste » ! Plus de 20 ans après, dépoussiéré, le service public logotypé de l’oiseau –flèche applique encore son slogan vintage au pied de la lettre, mais avec unzest de contrefaçon emprunté à Guillaume Pépy et une pincée de zèle…Pression et concurrence obligent, avec La Poste, tout devient également pos-sible! Malgré une époque où les vélos postaux flirtent encore avec laDraisienne d’antan, pilotés par des facteurs s’étant délestés de l’uniforme pourtenter de s’alléger, la Maison jaune et bleue tente encore d’innover… en sup-primant les files d’attente aux guichets… mais non, je blague !Sans couvre-chef réglementaire, les facteurs sont maintenant multi casquetteset préposés (jeu de mot) aux nombreuses tâches ménagères ! On connaissait leFacteur Cheval, le facteur Rhésus, le facteur d’orgue, il y a aussi le facteur « assistante sociale », véritable messie qui rompt la solitude d’un milieu ruraldésertique, toujours prêt à tailler la bavette sur un pas-de-porte ou à écouter lesplaintes autour d’un café dans la cuisine… J’oubliais le facteur, livreur demédicaments à domicile, boulanger à ses heures, voire épicier, acteur de ciné-ma au pays minier, casse-croûte préféré des fox à poil dur, … le voilà main-tenant qu’il s’improvise technicien dans votre salon. Suite à un appel d’offres,France télé numérique a chargé La Poste d’aider la population à passer aunumérique. Sa nouvelle tâche : régler gratuitement les décodeurs TNT des per-sonnes âgées ou à mobilité réduite. Dans les nouvelles missions du servicepublic, pourquoi ne pas envisager un facteur chirurgien dentiste, installateurde panneaux photovoltaïques ou ramoneur ? Le facteur nounou ou assistantscolaire pourrait également avoir du succès ! Et si La Poste, qui sur l’autel duprofit et de la rentabilité, casse tout lien social en murant ses bureaux de cam-pagne, envisageait tout simplement de faire machine arrière… le facteurhumain en quelque sorte !

Olivier Michaux-Lecat,Rédacteur en chef

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N°96 du 17 au 23 septembre 2010

Depuis le 13 septembre,quelque 100 000 vendangeurs fontchauffer leur sécateur sur 34 000hectares de l’appellation dansl’Aube, l’Aisne et la Marne. Un rituelqui s’étalera suivant les domainesjusqu’au début du mois d’octobrepour produire un champagne quirestera en cave pendant au moinstrois ans avant d’être commercialisé.�Il y a les grosses exploitations de plusieursdizaines d'hectares où l’on compte des cohortesde vendangeurs venus des quatre coins de laFrance, mais aussi les plus petites où l’on ven-dange en famille. C’est le cas chez les Denime –Fauvet (Jean-Luc et Edith), récoltants – manipu-lants d’un terroir de…60 ares répartis sur lemas-sif de Saint Thierry et la montagne de Reims, quise joignent aux Mathis – Fauvet (Eric et Valérie)en famille, je vous dit !), pour assurer la cueillettedu raisin.Si le week-end est animé avec les enfants et lesconjointes qui viennent donner un coup de main,

la semaine, seuls Jean-Luc et Eric se battent enduel au milieu des rangs de ceps pour assurer les

coups de sécateurs, le débardage des paniers et letransport des caisses. « Grosso modo, on arrive à

emplir une douzaine de caisses (contenant 45 kg)en une matinée » explique Jean-Luc Denime,électricien le reste de l’année, mais qui pose sescongés pour les traditionnelles vendanges. Ici,pas de gros tracteur ni de remorque démesurée,on travaille manuellement, seul un petit camionbenne permet d’assurer le transport et la livraisondu raisin cueilli à la coopérative de Serzy et Prin.Même si la récolte s’étale sur une dizaine dejours, ici, pas de cadence infernale, et commeailleurs, on prend le temps de faire une pausecasse-croûte charcuterie fromage, arrosée d’unverre de Coteau Champenois ou de discuter avecles autres vignerons de l’état sanitaire de larécolte ou de la qualité du raisin.Si ce patrimoine familial hérité de leurs parentsrespectifs apporte financièrement un complémentde revenus non négligeable les questions seposent quant au devenir à terme des parcelles.« On espère que nos enfants continueront d’ex-ploiter les vignes pour perpétuer la tradition etnotre culture champenoise » dixit Edith.Gageons que ce patrimoine culturel ne sera pasbradé sur l'autel de la rentabilité... mais on peutleur faire confiance.


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Chaque année à la même époque,les caravanes fleurissentsur les bords de route. Rencontreavec une famille du voyage venueprêter main forte au vignoblepour arrondir les fins de mois.�Deux caravanes, autant de fourgonnettes, unchapiteau en guise de salle à manger, ungroupe électrogène et un feu de camp encorefumant sont installés sur un petit terrain vagueà proximité d'Épernay. « Nous venons faire lesvendanges chaque année depuis 17 ans chezle même patron. Même si ça ne paye pas trèsbien cette année avec le prix du kilo de raisin,ça rapporte un peu d'argent ». En effet, pen-dant que les hommes de la famille vendan-gent, une trentenaire assure l'intendance avecsa mère. Bien que le campement soit agréable-ment agencé, le confort reste spartiate.

Pas d'aire de stationnement« Il n'y a pas d'eau ni de courant et le groupeélectrogène est tombé en panne, maisheureusement, le vigneron nous en a prêté un,remercie encore Cathy. Pour se laver, il fautfaire chauffer de l'eau sur le gaz ». Comme lamajeure partie des occupants de caravanesdisposée en petits groupes sur les terrainsvagues, la famille n'a pas d'autre solu-tion. « C'est sûr que nous serions mieuxinstallés au camping d'Épernay, mais les car-avanes à double essieux sont interdites,déplore Cathy. D'après la loi, il devrait yavoir une aire d'accueil mais les places sontdéjà et toujours prises autour d'Épernay ».Les deux femmes mettent cependant un pointd'honneur à tenir un campement impeccable,comme le souligne la jeune femme. « Lesbesoins sont toujours mis dans les poubelles,et la DDE passe même de temps en temps lesramasser et déposer des sacs. J'imagine que sipersonne n'a mis de plots de béton pour nousempêcher de passer, c'est parce que çane dérange pas ».Si la famille est tolérée sur son campementillégal, elle est habitué à un accueil peuchaleureux.Relents d'actualité« Quand on fait partie des gens du voyage, onest habitué à être regardé de travers et ça nes'est pas amélioré depuis cet été, reconnait lajeune femme, un brin désabusée. Nous nesommes pas roms, mais du moment que l'onest dans une caravane, pour les gens c'est lamême chose ». Beaux joueurs, ces vendan-geurs itinérants annoncent pourtant leur inten-tion de revenir l'année prochaine pouraméliorer leurs finances, au bénéfice de l'é-conomie du champagne.

Vendanges

Vendangeurs du voyage

Un petit campement de gens du voyage à lapériphérie d'Epernay.

Les vendanges relancent la questionde l'hébergement des saisonniers etdes normes qui le régissent.Politiques, employeurs et exécutifstentent d'en faire bouger les lignes.

�L'époque qui voyait des cars entiers de ven-dangeurs arriver d'autres régions ressemble à unlointain souvenir. Ainsi, sur le secteur d'Épernayau début de la campagne, Pôle Emploicomptabilisait moins de 10 % d'offres d'emplois« hébergés ». L'assouplissement des normesrégissant l'hébergement des travailleurs saison-niers est un vieux combat pour les vignerons quicomptent notamment sur l'appui du députéPhilippe Martin, prompt à les qualifier de « dra-coniennes ». Dans l'état actuel, la loi imposenotamment une surface de 9 m2 au premiersaisonnier, 7 m2 pour les suivants dans la limitede six personnes par dortoir et interdit les litssuperposés. Le fameux assouplissement avaitpourtant failli être obtenu l'an passé, comme l'ex-plique Christian Goutorbe, président du groupe-ment « employeurs » du Syndicat Général desVignerons de la Champagne. « Nous avionsdemandé aux syndicats régionaux de faireremonter à Paris l'accord auquel nous étions par-

venu, mais il a été refusé, parce que cela risquaitde concerner l'ensemble des saisonniers ». Bienque les employeurs soient toujours tenus sur lepapier au respect de ces normes, la réalité se veutplus souple.

Une question d'actualitéDepuis quelques jours, Gilles Giuliani, sous-préfet d'Épernay répète auprès des employeursque les contrôles seront particulièrement attentifsconcernant le travail illégal. De là à entendre queceux concernant l'hébergement seront plus sou-ples, il n'y a qu'un pas. La volonté du représentantdu pouvoir exécutif d'aider à la concertation est,en revanche, affichée. « Autant on peut exigerune grande qualité d'hébergement pour une sai-son de ski qui dure trois mois, autant on peut sesatisfaire d'une qualité moindre pour une quin-zaine de jours, estime Gilles Giuliani. Lastratégie pour obtenir une modification de la loidoit être celle de l'unanimité entre lesemployeurs, les syndicats de travailleurs et lespersonnalités politiques ». L'actualité se tournantvers les occupants de caravanes et le bassin spar-nacien voyant les habitations mobiles affluer, il ya fort à parier que de nombreuses personnalitéslocales se joindront au débat.

Vendanges

J'irai dormir chez un vigneron

Les vignerons jugent les normes d'hébergement trop strictes.

Vendanges

Top départ !

Avec des rendements fixés assez bas à 10 500 kg/ha, cette année, la consigne est de trier lesgrappes pour ne cueillir que les plus belles.

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La vidéosurveillance d'Épernaysera mise en service dans les joursà venir. La couverture des zonesrisque d'entrainer un déplacementde la délinquance et une générali-sation du système.

� D'ici à quelques jours, des panneaux auxentrées d'Épernay vont signaler la présenced'un système de vidéosurveillance. Les dixcaméras réparties dans le centre-ville et lesprincipaux parkings seront alors opéra-tionnelles et les images enregistréesexploitables devant la justice. « C'est avant

tout un dispositif de surveillance passive »explique Franck Leroy, maire d'Épernay.En effet, si les caméras pourront êtrepilotées en direct lors de rassemblementsde foules, elles devraient surtout permettrede fournir des pistes (signalement d'unepersonne, heure de commission et natureprécise des faits...) aux enquêteurs. C'est encela que Gilles Guiliani, Sous-préfetd'Épernay y voit de la « vidéo-protection ».« L'objectif est d'offrir aux Sparnaciensl'assurance que lorsqu'un délit sera com-mis, il sera plus facilement puni ». Ladélinquance et le banditisme étant adapta-bles, la parade risque de n'être que partielle.

Une caméra ici, un délit par làLors d'une rencontre entre la gendarmerieet les élus locaux, jeudi 9 septembre, leSous-préfet reconnaissait un effet « maillonfaible » au système. Il est probable que les

actes délictueux évitent à terme l'œil descaméras, une éventualité à laquelle entends'adapter l'élu sparnacien. « S'il apparaîtdemain que la délinquance du centre-villes'est déplacée, on en mettra ailleurs ou ondéplacera les caméras existantes ». Lemême processus étant susceptible de seproduire en dehors de la ville, le Sous-préfet souligne le caractère égalitariste desinstitutions. « Ce que l'État a fait pourÉpernay, sera fait pour les autres villes.C'est bien pour cela que j'ai proposé àl'ensemble des communes de l'arrondisse-ment de les aider ». Les coûts d'étude ainsique l'installation de caméras sur la voiepublique sont en effet subventionnés à30 % et les élus peuvent être conseillés afinde mettre en place un matériel adapté. Leprocédé devrait donc faire tâche d'huile.

L'association « Emmaüs ÉpernayTours-sur-Marne » va vendre sonlocal sparnacien. Elle cherchedésormais à s'implanter ailleurs...� Ce n'est plus qu'une question de tempsavant que l'association « Emmaüs ÉpernayTours-sur-Marne » ne quitte son actuelmagasin sparnacien. « Un compromis devente a été signé et la vente effective aura lieule 4 octobre, précise Marie-Olga Rordrigues,présidente de l'association. Ces locaux quisont sur plusieurs niveaux, ne respectent pasles normes et ils sont beaucoup trop petits.Par ailleurs, il n'y a pas de parking, ce quidécourage certainement des clients poten-tiels ».Situés rue de Reims, entre les ponts de laMarne et du chemin de fer, ils étaient uneaubaine lors des débuts de l'association.Ayant été cédés gratuitement, ils ont ainsipermis d'acheter les locaux de Tours-sur-Marne qui accueillent encore aujourd'hui lescompagnons et un secondmagasin.Après desannées de bons et loyaux services rendus par

ce bâtiment, sa vente devrait permettre à l'as-sociation de récolter un pécule qu'ellecompte utiliser à bon escient.Petite annonceLes bonnes volontés cherchent aujourd'huiune nouvelle antenne commerciale, mais pasà n'importe quel prix. « Il semble que noussoyons contraints de louer des locaux parceque acheter est au-dessus de nos moyens,reconnait Georgette Laurent, trésorièreadjointe de l'association. L'idéal serait queces locaux fassent entre 500 et 1 000 m2, êtrede plain-pied et disposer d'un parking.Idéalement, il serait même préférable qu'ilssoient situés dans une zone fréquentée etdesservis par le réseau de bus pour qu'unebonne partie des clients puisse toujoursvenir ». Les rencontres avec les municipalitésde Dizy, Épernay, Magenta et Pierry, n'ayantdonnées aucun résultat, l'association devraattendre... ou espérer une nouvelle donation.

Securité

Une caméra de surveillance en appelle d'autres

Solidarité

Emmaüs cherche localactivement10 caméras mobiles à 360° enregistreront bientôt d'éventuels délits.

Sur plusieurs niveaux, vétustes et exigüs, les locaux sparnaciens d'Emmaüs seront vendus.

�Roulez jeunesse !

La Renault Twingo mise en jeu sur la foire de Châlons par l'Hebdo du Vendredi enpartenariat avec Mag'Info, la Marne Agricole, France Bleu et la SDAC Châlons, aété remportée par Claire Bachelet, 26 ans et originaire de Courtisols. 20 000 bul-letins ont été recensés dans les urnes à disposition du public : un succès digne decette 64ème foire !


Cette année, les JournéesEuropéennes du Patrimoine ren-dent hommage les 18 et 19 sep-tembre aux femmes et auxhommes qui ont marqué l’histoire,en proposant de rechercher lestraces de leur rayonnement àchaque coin de rue.

�Les Journées Européennes du Patrimoineont pour thème cette année : les « GrandsHommes », femmes ou hommes bien sûr. AParis au Panthéon, des « Grands Hommes »sont enterrés, sous l'inscription « auxGrands Hommes, la patrie reconnaissante ». ÀReims, ils sont tout aussi nombreux, maisleur souvenir flotte un peu partout dans laville et dans beaucoup de lieux ouvertspour ces Journées du Patrimoine.Le passage à Reims de Jules César a mar-qué l'histoire bien au- delà de Reims.Comme ceux de Clovis, de Jeanne d'Arc,ou celui plus récent du Chancelier KonradAdenauer aux côtés du Général de Gaulle.Les œuvres de Chateaubriand et VictorHugo ont été influencées par Reims : c'est

ici par exemple que Victor Hugo a rencon-tré les modèles d'Esmeralda et de Quasi-modo...

Certains natifs de Reims eurent un destinhistorique comme Colbert ou Drouetd’Erlon, ou une renommée internationalecomme le fondateur des écoles chrétiennesJean-Baptiste de La Salle. Beaucoup quiétudièrent à Reims eurent ailleurs unegloire méritée : Le Père Marquette, décou-vreur du Mississipi, Talleyrand, Saint Just,Condorcet...Des hommes de caractère, comme le maireJean Baptiste Langlet et le Cardinal Luçondéfendirent la ville face à l'ennemi, puisd’autres, comme H. Deneux, la rebâtirent.Ensuite certains l’orientèrent résolumentvers le futur, comme Jean Taittinger...Mais à côté des « Grands Hommes », desgénérations de Rémois, tantôt célèbres, tan-tôt anonymes ont fait notre ville tellequ'elle est, chacun apportant sa contribu-tion : vous êtes tous invités, à l'occasiondes Journées Européennes du Patrimoine, àdécouvrir l’Histoire et l’histoire de Reims.Durant deux jours, près de 30 lieuxempreints d’histoire, disséminés dans lacité des sacres, ouvrent gratuitement leurporte aux curieux…

Programme complet et horaires surwww.ville-reims.fr ou

www.journeesdupatrimoine.culture.fr

� À l’occasion des Journées du patri-moine, Olivier De Bohan, éleveur àFresnes-lès-Reims, propose dimanche 19septembre une lecture revisitée dupaysage environnant son exploitation.Gratuites pour les petits comme pour lesgrands, ces balades pédagogiques etludiques se composent de 3 temps forts :-Description du paysage autour de laferme avec un conférencier qui s’at-tachera à expliquer les éléments consti-tutifs d’un paysage (haies, prés,bosquets, champs…) et le rôle de l’éle-vage depuis des siècles jusqu’àaujourd’hui. Cette balade commentéepermettra aux visiteurs de réaliser qu’unpaysage diversifié favorise un équilibreécologique et de constater que la diver-sité végétale créée par le pâturage dutroupeau, des haies éparses, des clôturesde bois, les champs de culturesafférents… sont autant d’habitats variésqui contribuent à préserver la biodiver-sité des organismes vivants.-Visite de l’exploitation et découverte dumétier d’éleveur en présence d’OlivierDe Bohan.-Animations artistiques pour que petitset grands créent le paysage à la manièredes grands artistes. Les plus jeunes s’es-sayeront à la réalisation d’animaux desfermes et autres éléments du paysagerural en origami ou en pâte à modelertandis que d’autres pourront se pho-tographier dans le paysage du site etposter ensuite leur cliché sur le muséevirtuel « Elevages & Paysages » sur :www.elevages-et-paysages.com.Pour ravir les papilles des petits et des

grands, un artisan boucher viendra mon-trer tout son savoir-faire et vous feradécouvrir différents morceaux de viandede bœuf, cuisinés de façons variées.

RDV dimanche 18 septembre au 5, rueGustave de Bohan à Fresnes-lès-Reims.Quatre départs de visite sont prévus(11h, 14h, 15h15 et 16h30). Infos surwww.elevages-et-paysages.com ou au 0326 64 96 88.

Journées du Patrimoine

Place aux Grands Hommes !


Balades à la ferme

Parvis de la cathédrale : statue équestre deJeanne d’Arc, par Paul Dubois … Une femmequi a marqué l’histoire parmi les hommes.

Olivier De Bohan organise une visite de sonexploitation lors des Journées du Patrimoine.

�La France, mais passeulement….L’opération nationale des Journées duPatrimoine, créée en 1984 par leMinistère de la Culture, propose à desmillions de visiteurs de découvrir gratu-itement tous les aspects du patrimoinelocal, des grands établissements publicsaux propriétés privées qui acceptent des’ouvrir exceptionnellement au public.Des animations complètent souvent lesvisites. Ces journées ont traditionnelle-ment lieu le troisième week-end de sep-tembre. Depuis 1991, ces journées ontpris une dimension européenne et prèsde 50 pays y participent. Depuis 1995,chaque édition est placée sous unthème, cette année « les GrandsHommes ». A Reims, cette manifestationest coordonnée par la Direction de laCulture de la Ville de Reims, avec le con-cours de l’Office de Tourisme

�Viva l’Opéra…C’est le rendez-vous à ne pas rater pourdécouvrir un lieu magnifique guidé par despersonnes qui transmettent leur passion et lesanecdotes sur l’endroit. Le bâtiment renfermeun important patrimoine. Venez écouter l’his-toire du théâtre à l’italienne au XIXe siècle etce qui se passe dans l’enceinte de ses murs.Depuis de nombreuses années, le change-ment de nom était souhaité afin qu’il y ait uneadéquation entre le nom et l’orientation des spectacles donnés dans la structure. À Reims,il est en effet parfois malaisé de savoir par le simple nom d’une institution ce qu’elle pro-pose, et, ne voulant entretenir plus longtemps la confusion, le Grand Théâtre de Reimsest donc devenu l’Opéra de Reims. La vocation du lieu est d’être une structure culturellelyrique, cependant, lorsque le lieu est libre, il est parfois loué par des tourneurs pourd’autres programmations.Le dimanche 19 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h. Dernières visites à 11h pourla matinée et 17h pour l’après-midi. Durée de la visite une heure, départ toutes les 30 min.

�Jeu de société ou l’art de ne pas passer par la case départ…100 Rémois avaient choiside participer au projet « Jeude société » pour créer unelongue phrase choré-graphique immortalisée pardes séries de photos. Autotal 600 clichés parmilesquels 290 ont été choisispour être exposés sur des bâches en PVC accrochées à la palissade des Halles duBoulingrin. Le projet est un acte artistique autant dans la démarche, les séancesphotos et le travail de danse au Manège que dans l’exposition avec la matérialisa-tion du travail. Cette action hors les murs est une rencontre entre des personnes quiaboutit à une représentation de la Ville. Il est intéressant d’observer la rencontre oùse croisent divers individus à travers un geste artistique fort, chacun se lovant dansl’empreinte de l’autre à travers une chaîne tactile. L’exposition constitue aujourd’huila dernière étape. De plus, le Manège a déjà d’autres projets participatifs à l’im-age de « Jeu de société » comme celui de la chorégraphe Julie Nioche les Sisyphe.Car plus que jamais cette institution rappelle au public qu’elle travaille pour lui maisaussi avec lui…Exposition aux Halles du Boulingrin du 18 septembre au 20 novembre.


Depuis plus de 10 ans et à l’occa-sion des Journées du Patrimoine,la CCI de Châlons ouvre sesportes aux curieux pour dévoilertout le caractère et la noblesse deson bâtiment, un hôtel particulierdatant (au moins) du XVIIème siè-cle…

�La CCI représente auprès des pouvoirspublics, les intérêts commerciaux et indus-triels de sa circonscription.Elle participe activement à la mise en placedes politiques de développementéconomique tout en accompagnant lesentreprises dans de nombreux domainestels que la création / reprise d’entreprise,l’apprentissage, l’immobilier, l’international ouencore l’environnement. Un lieu de pres-tige s'impose donc pour l'accueillir !Outre l’élégance architecturale de son bâti-ment et l’alliance parfaite du pan de bois etde la pierre qu’il représente, la CCI deChâlons (officiellement depuis 1893),abrite plusieurs trésors d’époque, tels quele Salon d’Honneur, son escalier en marbre

ou encore cette huile sur toile de 1810, por-trait du Sénateur d’Empire Jean Rousseau.Son histoire a été (re)constituée pièce parpièce au fil du temps, depuis l’achat del’immeuble par une certaine AnneFrançoise de Cuissot, jusqu’à sa vente à laChambre de Commerce et d’Industrie de

Châlons, en 1936. Il aura entre tempsappartenu à nombre de seigneurs, barons etautres notaires du coin.Les collaborateurs de la CCI vous guident !En charge de la Communication à la CCIde Châlons, Catherine Bouloy s’improvis-era cette année encore « guide attitré » de

l’immeuble consulaire, avec l’aide d’autres col-laborateurs. « Le document le plus ancien ennotre possession concernant cet hôtel particulierdatede1738 !L’idéed’une représentation légaledes intérêts de l’industrie et du commerce, quantà elle, remonte à l’époque d’Henry IV, mais nesera généralisée que deux siècles plus tard. Pourla petite histoire, la rue de Chastillon, appelée« ruede laBassinerie » jusqu’à la fin duXIXèmesiècle, était occupée par deux « catégories »d’habitants : les gens plutôt aisés résidaient auxnuméros pairs, et les artisans aux numérosimpairs. Et pour la petite anecdote, ces derniersauraient souvent aidé à l’entretien et la rénova-tiondesmaisonsdemaîtres (abritantaujourd’huila CCI et la CRCI Champagne-Ardenne). »Une visite à ne pas manquer, qui permettra,en plus de découvrir l’histoire et les partic-ularités patrimoniales du bâtiment, d’ensavoir davantage sur le rôle et les missionsde l’organisme consulaire, souvent méconnusdu grand public.

À découvrir ce dimanche 19 septembre de14h à 18h, 2 rue de Chastillon à Châlons.


Un joyau châlonnais…

Pour les 27èmes Journées du Patrimoine, la CCI de Châlons vous invite dans son hôtel particulier.

�La B.A. 112 sera une dernière foisde la partie

Si la fermeture de la base aérienne est toujoursprogrammée pour l’été 2011, son musée ouvrira parcontre bien ses portes les 18 et 19 septembre, àl’occasion des Journées du Patrimoine. Pour sahuitième et dernière participation à l’évènement, ledirecteur du musée de la base, Frédéric Lafarge etson équipe, ont décidé d’étoffer le dispositif classiqueen organisant plusieurs animations (conférences,rétrospective de l’histoire de la B.A 112 en maque-ttes, etc.) en salle dite « de cinéma ». En plus desvisites commentées des huit salles d’exposition dumusée et des avions exposés en extérieur, notonscette année la présence supplémentaire d’un MirageIIIR et d’un Mirage F1CR, modèles qui seront présen-tés en phase statique.

�Les traces des grands SparnaciensPlus que toute autre ville de la région, Épernay a été mar-quée au cours de son histoire par ses notables. Les négo-ciants en champagne aux noms célèbres y ont imprimé leurmarque par des demeures luxueuses, des actes philan-thropiques ou des démarches urbanistiques. Samedi 18 etdimanche 19 septembre, des circuits thématiques inviterontà la découverte (guidée sur réservation). « Des négociantsau fil de l'histoire » : parcours suivant les plaques de rues,samedi 10h, dimanche 14h30. « Négociants et architectes» : découverte des demeures de l'avenue de Champagne destyle Renaissance ou Classique, samedi 14h30, dimanche10h. « Hôtel de Ville » : histoire des époux Auban-Moët, deleur riche demeure et de son parc. Visite de la « Crypte dela Chapelle de l'hôpital Auban-Moët » : œuvre philanthropique éponyme et dernière demeure de la lignée, samediet dimanche à 14h et 17h. Le théâtre Gabrielle-Dorziat de style Louis XV fera également l'objet de visites guidées(samedi 14h30 et 17h, dimanche 10h30 et 14h30).Renseignements et réservations au 03 26 53 33 00.

�Zoom sur ChâlonsLa préfecture de la Marne, hébergeant tous lessièges institutionnels, regorge de propositionspour ce week-end patrimonial. Cette année, 40lieux seront ouverts, dont trois pour la premièrefois : l'ENSAM (installée dans d'anciens bâti-ments ecclésiastiques en 1806), la mosquée et lecarillon de Notre-Dame en Vaux. L'Hôtel deRégion propose une expo sur l'anciennebrasserie La Comète (1881), tandis que deuxvidéos contemporaines s'invitent dans les cavesmédiévales (place Foch). Le Cirque se visite enchantier, les archives regorgent de secret si l'onsait les chercher et la bibliothèque Diderotexpose sa collection de vinyles. Plus insolite, lemusée de la machine à coudre ou la réalisationd'une toile monumentale au Musée des Beaux-arts, par Michel Coste de Champeron autour de l'expo sur la« Mise en boîte ». Si l'ancien siège de la Gestapo manque à l'appel (collant d'ailleurs assez peu au thème des« Grands Hommes » retenu cette année), une rencontre aura néanmoins lieu sur Jacques Songy, figure de larésistance châlonnaise, animée par son fils (rue des Juifs, dimanche à 11h).

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Situées en périphérie de Châlons,au vert, les serres municipalesouvrent leurs portes dimanchepour présenter au public le travailaccompli et donner quelques con-seils de jardinage.�La terre est à la mode, prônant un retouraux sources, au bio et au beau pouvoir desfleurs. La Ville de Châlons (auteure, rap-pelons-le, du premier Grenelle Local del'environnement), produit ainsi ses propresdécorations. Les serres municipales sont unvéritable lieu d'expérimentation, où l'oncherche les solutions d'embellissement lesplus rentables, au détriment parfois dufleurissement tout en couleur. Le jury desvillages fleuris, passé cet été découvrir laville (et sa gastronomie), attendait juste-ment un effort sur l'aspect purement déco-ratif des 114 sites fleuris (afin de confirmerle maintien de la quatrième fleur). « Nousutilisons de plus en plus de plantes vivaces,peut-être moins colorées mais qui tiennenttoute l'année », précise Sébastien Renaud-Goud, directeur adjoint du service cadre devie. « Elles sont plus économiques et ontune bonne capacité à couvrir le sol avec

leur feuillage ». Les dépenses? Environ2 000 € par an pour l'achat de nouvellessemences.

Visite guidéeEn stock : des plants pour rempoter les massifsdéfaillants, des milliers de semis et 3 000chrysanthèmes en pleine croissance. Les plantes

d'orangerie (bananier, aloë-vera ou agrumessous-serre), classées en fleurissement « pres-tige », sont réservées aux grandes occasions,décorant la Porte Sainte-Croix par exemple. «Cetype de travail permet aux jardiniers d'exprimerleur créativité et de chercher vraiment à valoris-er un lieu », ajoute Frédéric Pelletier, chef duservice embellissement. « Nous affirmons peu àpeu notre démarche environnementale ».Ateliers en terreA l'occasion des portes ouvertes (patrimoinevert?) et outre la visite du site, le public pourradonc découvrir la prairie fleurie, sorte de jardinpédagogique gorgé d'astuces (composteur,récupération des eaux de pluie, thym au pied destomates augmentant leur saveur, oeillets repous-sant les nuisibles...). Objectif? Réduire l'utilisa-tion de phytosanitaires et de déchets verts tout enfavorisant la biodiversité. Un jardin de composi-tion permettra également de s'entraîner à l'amé-nagement de massifs esthétiques ou potagers.Preuve qu'il est possible, à la ville, de passer unweek-end au vert...

De 9h à 17h, rue Stéphane Mallarmé (direc-tion Sarry) à Châlons.

Embellissement

Les serres, à quoi ça sert ?

La prairie fleurie, en matière de jardinage, enseigne bien des stratégies.

�Résolution : associations !Ce n'est pas seulement au nouvelan que l'on peut se résoudre àbouger, se mettre au sport, à lapoterie ou tout simplement serendre utile à la société. Pournous donner l'embarras du choix,53 associations châlonnaisesviendront proposer leurs services(Alcool, Joie, Écoute et Santé) ounous en demander un (Don dusang, Amnesty International), lorsd'une journée consacrée. Du dia-bétique au « naturophile », del'homme-grenouille à celle debénitier (radio L'Epine, Jeunesse Ouvrière Chrétienne), du retraité de la Poste au malen-tendant, du fan de pétanque au maniaque des avions miniatures, des amis de JeanTalon (le fameux...) à la Maison du Chat (stérilisation)... Vous cherchez à briser l'ennui, àvous faire des amis? Il sera temps pour tous de trouver le bon regroupement.Samedi 18 septembre au Complexe Gérard Philippe (avenue Sarrail, 10h-17h)

�Rouler oui, mais écolo !Les Sparnaciens seront invités àse mettre au vert dans les trans-ports, samedi 18 septembre,dans le cadre de la semaineeuropéenne de la mobilité. De10h à 18h sur la place Hugues-Plomb, les modes de déplace-ments écolos feront leur promo.Les entreprises ou associationsproposant de se déplacer entrain, bus, vélo, covoiturage,rollers ou encore voiture mais enconduite économique seront àdécouvrir sur leurs stands. Des essais de vélo électriques (pour l'achat desquels la villed'Épernay propose une subvention) ou de « Seagway » (photo) seront à essayer. À 14h,l'ASPTT Cyclotourisme proposera quatre parcours cyclistes de 18 à 58 km.Renseignements au 03 26 53 36 16 et sur www.epernay.fr

En Bref� Le CLIC pour un déclic !Le CLIC du Pays champenois organise des conférences destinées aux personnes retraitéesvisant à les sensibiliser aux nouvelles technologies. Ces différentes conférences thématiquesse dérouleront sur la commune de Tours sur Marne les mardis 5 octobre, 9 novembre et30 novembre. Lors de ces conférences trois thèmes seront abordés : L’informatique,pourquoi pas moi ? (5 octobre), les nouvelles technologies liées à l’informatique (9 novem-bre) et comment se protéger de l’informatique et grâce à l’informatique ? (30 novembre).Un transport peut être organisé pour les personnes des communes voisines qui auraient desdifficultés à se déplacer. Inscriptions obligatoires et renseignements : C.L.I.C. du PaysChampenois - 2, rue des Mureaux à Aÿ. Tél : 03.26.54.82.15.

� Charte de bonne conduiteLe réseau de transports urbains du bassin sparnacien « Mouvéo » souhaite mettre en placeune charte de bonne conduite avec les collèges Côte Legris, Jean-Monnet et Terres Rouges.Si elle est adoptée, le non respect de cette charte par les collégiens pourrait entrainer l'in-terdiction d'accès au réseau de transport ou leur exclusion de l'établissement scolaire.

� Rentrée Pour TousLa Maison Pour Tous d'Épernay a repris ses activités depuis lundi 13 septembre. Le centresocial proposera cette année des ateliers couture, patchwork, broderie, poterie, céramique,sculpture, arts plastiques, gym, step, danse (moderne, africaine et orientale), anglais,arabe, percussion et théâtre.Renseignements au 03 26 55 00 01 ou sur www.maisonpourtous-bernon.fr

� Le Millesium pour ringLa société « Boxing Five Competition » a annoncé avoir choisi le Millesium d'Épernay pourorganiser onze galas ( boxe anglaise, boxe thaï, boxe birmane ou encore pancrace) durantla saison 2010 – 2011, le premier aura lieu mi décembre. Les organisateurs attendent3 000 entrées par soirée.

� RandonnéesLes lundis de Cris : Le 20/09, rdv à 14h devant la mairie de Faverolles et le 27/09 à 14hsur la place du 25 aout 1945 à Verzy.Randonnée pour célibataires : dimanche 19 septembre à 14h sur la place deChigny-les-Roses. Renseignements au 03 26 88 26 37 ou 06 14 48 21 67.


Les Chambres de Commerce etd'Industrie viennent de passer aucrible six secteurs d'activité dansla région. Leur note de conjonc-ture s'appuie sur les réponsesprécises de 1 350 entreprises.

�Et l'on doit plutôt s'y fier, admettantque le questionnaire est surtout le refletdes tendances psychologiques ! Les CCIobservent ainsi une hausse (étonnante)des chiffres d'affaires dans l'industrie,boostée par l'export (la situation positivedu transport l'atteste également) et l'ac-tivité frontalière (Allemagne) qui repartde plus belle. 29% des industriels renfor-cent leur tendance à l'investissement,contre seulement 11% il y a un an. Pourle commerce de détail, « directement liéà la démographie du territoire », selonDominique Lemelle, président del'Observatoire Economique Régional, desprogrès restent à faire. On se méfie dansla Marne de l'arrivée d'Ikéa comme on apu craindre celle des magasins d'usine àTroyes. « Or, l'activité finit par seréguler assez justement. Si la prudencereste de mise, les effectifs seront main-tenus à 80% ». Dans les travaux publics,une fois les grands chantiers lancés(notamment à Reims, entre contourne-

ment et tramway), le secteur constate unrecul des chiffres assorti de peu d'espoir.Collectivités, lancez vos gros travaux !Fin de crise?« Un nouveau modèle est en train de sedessiner. Les entreprises s'y adaptent etadoptent de nouvelles visions, plusaffûtées dans leurs décisions », ajouteDominique Lemelle. Les préoccupationsdes PDG restent donc de maintenir leniveau d'activité, de gérer leur trésorerieet de recouvrer les créances. Mais enterme d'emploi, si 59% voulaient main-tenir les effectifs en 2009, ils sont 69%aujourd'hui (4% seulement comptaientembaucher, 8% en 2010). « Toutes lesentreprises avouent au moins se reposerla question ». Ils sont également plusnombreux à souhaiter une relance, comp-tant peu cependant, sur les aides du gou-vernement. Les reports de commandediminuent et les fournisseurs semblentmoins pressés d'être payés. Mais dans laMarne, le contexte économique restefébrile. « Il manque un déclic pour don-ner un élan à la région », ajoute FrançoisCravoisier, président de la CCI de Reims.Le mot-clef des entrepreneurs ?« Stabilité », histoire de ne pas trop semouiller...

Economie

L'avis des entreprises

La reprise se fait encore attendre dans les entreprises champardennaises.

�Fête patronale àÉpernayDe samedi 18 à mercredi 29septembre, l'esplanadeCharles-de-Gaulle serainvestie par les attractionsforaines. Cette année, lesorganisateurs annoncent deuxnouveautés à sensations dontl'une emmènera ses occupantsà près de 40 mètres au dessusdu sol. À noter que les mer-credis 22 et 29 seront « demi-tarif ».

En Bref�TrophéesLes premiers trophées de l’Alternance enChampagne-Ardenne ont eu lieu jeudi 9septembre dernier à l’IUT de Reims. Cetteinitiative qui se veut largement fédératricerassemblait les différents acteurs œuvranten faveur de l’alternance, Etat, Rectorat,Conseil régional, Université… Une initia-tive d'autant plus originale que l'objet n'é-tait pas de récompenser des entreprisesuniquement sur des critères quantitatifs. Ladimension humaine, la recherche d'outilsnouveaux pour promouvoir une activité, lechoix de publics différents figuraient égale-ment parmi les critères retenus. Ainsi, dixentreprises champardennaises ont étérécompensées pour la pratique de l’alter-nance au sein de leur structure.

�Halte à Châlons !A une heure de navigation de Sillery et àune autre de Vitry, la halte nautique deChâlons s'imposait (1 000 bateaux compt-abilisés à l'écluse chaque année). Lestravaux débuteront en janvier dans l'ansedu jard, pour une capitainerie en verre de130m2, 4 sanitaires, un espace machine àlaver et un autre « bébé » en bois traité. 12places seront disponibles en ponton, etquelques autres pour des pénichettes.Montant du projet à naître à l'été :402 300 €, dont 40% financés par l'agglo.

�Découvrez le circuit desénergies renouvelables !La région Champagne-Ardenne s’estassociée à l’ADEME et à EDF pour créer lescircuits des énergies renouvelables enChampagne-Ardenne. Ces circuitsregroupent des propriétaires - particuliersou entreprises - qui ont des installationsd’énergies renouvelables et qui désirentfaire connaître leur installation au grandpublic.L'association Les Petits DébrouillardsChampagne-Ardenne anime le circuit dela Marne en organisant une visite par ansur chaque site.Samedi 25 septembre : panneaux photo-voltaïques à Châlons-en- Champagne(9h30) et pompe à chaleur aérothermiqueet panneaux solaires thermiques et photo-voltaïques à Ecury-sur-Coole (11h).Samedi 16 octobre : maison à énergiepositive à Breuil sur Vesle (15h).Mardi 26 octobre : chaufferie biomasse àVitry-le-François (15h). Vendredi 3 décem-bre : panneaux solaires thermiques etpompe à chaleur aérothermique à Blacy(14h30). Les visites sont gratuites mais surinscriptions.Les Petits Débrouillards Champagne-Ardenne, 1 rue neuve des bains, 10000Troyes.Tél : 03.25.70.90.66 ou [email protected] ouwww.lespetitsdebrouillards-ca.org

�Volontaires?Unis-Cité, l’association pionnière duService Civique en France, lance le recrute-ment de jeunes (18-25 ans), souhaitant serendre utiles aux autres. A Châlons, elle

propose 24 postes de volontaires(regroupés en équipes) pour neuf mois àpartir d’octobre. Visites des personnesâgées, sensibilisation de familles modestesaux gestes écocitoyens, organisation desorties avec des personnes handicapées...Les missions sociales sont valorisées parune indemnité mensuelle de 540 euros,avec couverture sociale et premières coti-sations retraite !

�Café DémocrateLe MoDem de la Marne organise une réu-nion publique et intimiste au Shabbaz(place Notre-Dame à Châlons), pourmontrer que la politique, « ce n'est passeulement ce qu'on voit à la télé » et qu'onpeut chercher à s'éloigner du « clientélismeet de l'électoralisme » pour s'approcherd'un certain sens éthique... Rendez-vous àceux qui veulent tout changer, le mardi 22septembre à partir de 20h. Infos au 06 79 50 29 87.

�Conseil de sécuritéLe conseil de la Communauté deCommunes de la Grande Vallée de laMarne (dont la principale commune estAÿ) a voté la constitution du premierConseil Intercommunal de Sécurité et dePrévention de la Délinquance (CISPD) dela Marne. Il sera notamment composéd'élus de l'assemblée intercommunale,d'un représentant du préfet, d'un élu duConseil Général de la Marne, d'un magis-trat et de membres de la vie associative. Ila pour mission de mieux comprendre etprévenir la délinquance et d'expliquer auxélus et aux citoyens les décisions de justice.

�La Guerre desCommunautés deCommunesLa Communauté de Communes de laGrande Vallée de la Marne (CCGVM, dontAÿ est la principale composante), a adop-té à l'unanimité lundi 13 septembre unedéclaration de principe en faveur de l'en-trée en son sein des communesd'Ambonnay et de Louvois. Ces deuxdernières ont en effet fait savoir leur volon-té de quitter la Communauté deCommunes de la Côte des Noirs durantl'été. Avec seulement trois communes, cettedernière intercommunalité devrait tombersous le coup de mesures préfectorales deredécoupage du territoire intercommunal,prévu à l'horizon 2012. Les intercommu-nalités d'Aÿ et d'Épernay ont donc engagéune opération séduction auprès de cescommunes promises au regroupement.

�Pas à pasCe n'est pas tout d'avoir une super idée,encore faut-il savoir s'organiser... Tous lesfuturs créateurs d'entreprise sont donc con-cernés par les ateliers d'information duréseau CREA Châlons. Rendez-vous le 23septembre à 14h (ou le 12 octobre à 10h)autour des étapes de la création. Centred'Entreprises Jacquesson (av de Paris),inscriptions au 03 26 21 87 30.

N°176du 9 au 15 juillet 2010F rance onde

10 x M N°96 du 17 au 23 septembre 2010


"je peux, j'ai la migraine"Une habitante du sud de l'Angleterre, âgée de 49 ans, s'est découvert un accent français à la suite d'une violente migraine, devenant l'un des60 cas environ de "syndrome de l'accent étranger" recensés dans le monde.

ça vous la coupe ?Deux employés d'une morgue kenyane ont été arrêtés à Nairobi au momentoù ils tentaient de vendre des testicules devant une banque de la capitalekenyane. Une fois interpellés, les deux employés sont partis avec la police à la morgue pour montrer le cadavre sur lequel ils ont coupé les parties génitales. La vente de parties du corps humain est rare au Kenya, même si lacroyance en la sorcellerie est encore largement répandue parmi la population.

Les 17 d’OrUn syndicat de police a décerné des "17 d'or" aux commissariats de policequ'il estime les plus dégradés du Val-d'Oise afin de dénoncer des "dysfonc-tionnements" et réclamer des travaux. Les responsables départementauxd'Unité-police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix) ont pris desphotos de ces commissariats décernant ainsi un "17 d'or" du "gruyère géant"à celui de Taverny où il y a des "trous dans le plancher". Un autre "17 d'or"(17 est le numéro d'appel téléphonique de "police-secours", rappelle le syn-dicat) est attribué à Deuil-la-Barre, "hors compétition" notamment car les WCpour les gardés à vue sont situés à l'extérieur. Dans ce même commissariat"façon cage à poules", rapporte encore Unité police SGP-FO, il y a des pré-fabriqués Algeco depuis huit ans dans la c our. Celui de Sarcelles est stigma-tisé pour sa "saleté" et ces "objets" qui tombent sur lui "accidentellement desimmeubles" car il est installé "au coeur d'une cité" HLM. Celui de Villiers-le-Bel, où il y avait eu des violences urbaines en 2007, est en revanche dans unbon état, vaste, mais, souligne le syndicat de police,il n'y a qu'une "vingtainede fonctionnaires (qui) y travaillent pour faire r especter la sécurité publique"."Dommage", ajoutent-il, lui décernant un "17 d'or" dans la catégorie "coucouy a quelqu'un ?". Ces "trophées", selon le syndicat, visent à demander des"travaux urgents", dénoncer des "dysfonctionnements" et non à "mettre à malles fonctionnaires" y travaillant. L'initiative est "relayée au plan national" parle syndicat qui a diffusé photos et commentaires sur son site internet(http//www.sgp.fo.com).

Drôle de détritus !Un nouveau-né, en bonne santé, a été découvert dimanche dans la poubelle des toilettes d'un avion de ligne qui avait atterri dans le capitale des Philippines,Manille, a indiqué un responsable de l'aéroport. C'est une équipe de nettoyage quia découvert le bébé dans un avion de la compagnie Gulf Air, en provenance deBahrein, et a aussitôt alerté le médecin de l'aéroport. Le bébé, un petit garçon,baptisé "Jorge Francis", a été transporté à l'hôpital et a été déclaré en bonne santéavant d'être confié aux services sociaux qui devront tenter de retrouver les parents.

Champignons explosifsUn homme qui cherchait des champignons a découvert pas moins de 34 grenadesdatant de la Seconde Guerre mondiale au pied d'un arbre dans la forêt communalede Chavannes-sur-l'Etang (Haut-Rhin), a-t-on appris mardi auprès de la municipalité."Cela a été découvert par un chercheur de champignons qui a remarqué un tas degrenades au pied d'un arbre", a raconté à l'AFP le maire de la commune, AndréThévenot, confirmant une information du site internet du quotidien L'Alsace. Lesgrenades étaient situées à environ 50 mètres d'un chemin de la forêt communale, àseulement 200 mètres d'un lotissement, a-t-il indiqué.

En pleine tournée marathon, Jean-Michel Jarre en repérages dans larégion nous a livré en avancequelques détails sur son futur concertau Millesium d'Épernay. Électro etécolo avant l'heure, entretien avecun artiste perfectionniste, engagé etrêveur.�L'Hebdo du Vendredi : Malgré unetournée de plus de 100 dates, vous êtes enrepérages dans la région...Jean-Michel Jarre :C'est une déformation dueà mes concerts en extérieur où les endroits nesont pas faits pour ça. Autant que possible, jeviens me rendre compte sur place pour adapterles concerts aux salles et à l'acoustique. Cettetournée est un défi. Je n'aurais probablement paspu la faire il y a huit ou dix ans. Les salles et lestechniques de concerts n'étaient pas faites pourça. Nous sommes quatre sur scène avec soix-ante-dix instruments, une scénographie trèsimportante sur le plan musical et c'est un livecomplet, sans ordinateur sur scène.

HDV : Vos concerts sont d'habitude trèsvisuels. C'est toujours le cas ?J-M.J. : La musique n'a pas besoin d'image,mais depuis que la musique est devenuenomade, on peut l'écouter n'importe où. Si onachète son billet, c'est que l'on a une attente, cer-tainement d'ordre visuel. Ce que j'aime dans lamusique, et particulièrement la musique élec-

tronique, c'est que les gens se créent leur proprefilm. Le projet est même plus spectaculaire quecertains concerts en extérieur parce qu'on peutpartager une immersion totale avec le public.C'est vraiment dans cet état d'esprit que j'aiconçu cette tournée « 2010 ».

HDV : Pourquoi cette référence à Arthur C.Clarke, co-auteur de « 2001, l'odyssée de l'e-space » et de « 2010 » dans votre prochainetournée ?J-M.J. :En lisant « 2010 », j'ai été sidéré de voir

mon nom dans les remerciements parce qu'ilavait écrit le livre en écoutant ma musique.C'était un des plus grand auteur de langueanglaise et pas seulement en matière de ScienceFiction. Ce sont des gens comme ça qui nous ontdonné une vision poétique, Rock&Roll et mêmesexy du futur. Aujourd'hui, 2001 est derrièrenous et on a perdu cette vision excitante. Elle serésume à savoir si on va bien trier nos poubelles.Réhabiliter une vision du futur, avec une tech-nologie sensuelle et pas nécessairement pollu-ante est un des thèmes de ce concert.

HDV:Êtes-vous dorénavant anti-écologiste ?J-M.J. : A l'époque d'Oxygène, j'étais déjàimpliqué dans l'écologie et je suis content devoir que tout le monde en a pris conscience,même si des écolos de la dernière heure fontleur marketing et projette une image anxiogèneet culpabilisante.Mais la véritable urgence, c'estle problème de la démographie. Si on continucomme ça, on va devenir le cancer de cetteplanète.

HDV : C'est pour cette raison que vous êtesdevenu ambassadeur de l'UNESCO ?J-M.J. : Il y a quelques années, le directeurgénéral de l'UNESCO m'a demandé de colla-borer à promouvoir certains de leurs pro-grammes. On connait surtout la protection desvieilles pierres mais ça va bien au delà. Il y anotamment plusieurs programmes dont on parlepeumais qui seront les préoccupationsmajeuresdans l'avenir comme l'eau potable et l’illet-trisme. Je suis convaincu que c'est par l'éduca-tion que l'on va juguler les extrémismesreligieux, mieux comprendre les phénomènesclimatiques et régler le problème de la démo-graphie.

Jean-Michel Jarre au Millesium d'Épernay,mercredi 1er décembre à 20h30.



« 2010 », la tournée de Jean-Michel Jarre passera par Épernay.

Concert - Interview

Jean-Michel Jarre, l'éternel pionnier

S orties11�

DIMANCHE 19 SEPTEMBRE« COURSES HIPPIQUES »Réunion trot et galop. Château gonflable,buvettes et restauration rapide.

A 14h – Entrée libre - Hippodrome du Mont-Choisy

DU VENDREDI 17 AU DIMANCHE 19 SEPTEMBRE« JOURNÉES EUROPÉENNES DUPATRIMOINE »Animations et visites par l'Animation duPatrimoine, les Bibliothèques, les Archivesmunicipales, les Musées et l'Office detourisme.

Programme complet sur www.chalons-en-champagne.netet au kiosque place Foch à partir du mercredi 15 septembre.

- Rens. : 03 26 69 98 21

SAMEDI 18 SEPTEMBRE« SOIRÉE DES CHANSONNIERS »»Avec Jacques Mailhot, Jean-ClaudeDuquesnoit et Pierre Douglas. A 20h30 – Tarif unique : 29,50 € – Billetterie à et renseigne-ments auprès de l'Office de tourisme et au 03 26 65 17 89

Espace Pierre Dac

« FESTIVAL DE MUSIQUEANCIENNE »Pour sa 11ème édition, le festival de l'Epine-en-Champagne s'est mis à l'heure anglaise !VENDREDI 17SOIRÉE ÉCOSSAISE (buffet - concert)

A 20h – Tarif : 30€ – Rens. : 03 26 69 30 30Aux Armes de Champagne

SAMEDI 18 SEPTEMBREPURCELL & COL. : MUSIC FOR A WHILE

A 20h30 – Tarif unique 10 € (Gratuit : scolaires et étudiant)

DIMANCHE 19 SEPTEMBRESACRO & PROFANUS

A 15h-18h – Entrée libre

SAMEDI 25 SEPTEMBREHAENDEL & COL. : MUSIQUES DUCOURONNEMENT DE GEORGES II

A 20h30 – Tarifs : 5/11/13/22€Cathédrale de Châlons-en-Champagne

DIMANCHE 26 SEPTEMBREHAENDEL : CONCERTI GROSSI ETCONCERTI POUR ORGUE

A 15h-18h – Entrée libre

Renseignements et réservations auprès de l'Office deTourisme de Châlons en Champagne

au 03 26 65 17 89.

A PARTIR DU 17 SEPTEMBRE« DE LA CONSERVE ALIMENTAIRE ÀLA BOÎTE À MALICE... »Pour explorer le concept de la boîte, objetomniprésent dans la vie et récurrent dans lemonde matériel, virtuel et artistique.

Musée des Beaux-arts et d'Archéologie, place Godart

JUSQU'AU DIMANCHE 26 SEPTEMBRE« EAUX COURANTES ET DORMANTES... »Claude Boyer, aquarelliste et ingénieur issudes Arts et Métiers châlonnais présente sonexposition sur le thème des « Eaux couranteset dormantes de la région Champagne-Ardenne et d'ailleurs ».De 14h à 19h

Maison Clémangis, rue Nicolas Durand

VENDREDI 17 SEPTEMBRE« BALADE EN ROLLERS »Balade familiale en rollers animée par l'as-sociation "Aventures et DécouvertesRollers" dans les rues d'Epernay. Dans lecadre de la Semaine de la mobilité.

A 19h30 – Gratuit – Rens. : www.adrollers.com Rendez-vous 13, quai de la Marne (parking Carrefour)

DU SAMEDI 18 AU MERCREDI 29 SEPTEMBRE« FÊTE PATRONALE »

Esplanade Charles-de-Gaulle

DU VENDREDI 17 AU DIMANCHE 19 SEPTEMBRE« JOURNÉES EUROPÉENNES DUPATRIMOINE »Circuits en centre-ville, visite guidée del'Hôtel de ville, de l'avenue de Champagne,du théâtre Gabrielle-Dorziat, de la syna-gogue, etc.

Réservation impérative auprès de l'Office de Tourisme au 03 26 53 33 00.

SAMEDI 25 SEPTEMBRERENCONTRE-CONCERT : « PEDRO KOUYATÉ »Photographies de Jean-Marie Leclere (dansle cadre de "Esprit de Champagne".Entrée libre – Rens. : 03 26 53 33 00 - Office de Tourisme d'Epernay

JUSQU'AU 26 SEPTEMBRE« JEAN-MARIE LECLERE »Photographies de Jean-Marie Leclere (dansle cadre de "Esprit de Champagne".

Entrée libre – Rens. : 03 26 53 33 00Office de Tourisme d'Epernay

JUSQU'AU MARDI 28 SEPTEMBRE« CHANTIER INTERDIT AUPUBLIC »Par Romain Bonnefond.

Entrée libre – Rens. : 03 26 55 19 52Point information jeunesse

JUSQU'AU SAMEDI 30 OCTOBRE« CORPS ET GRAPHIE »Gravures de Marie-Christine Bourven

Entrée libre-Médiathèque

CHÂLONS EPERNAY

E x p o s

E x p o s

Dimanche 19 septembreCourgivaux – Vide-greniers

Contact : 03 26 81 49 35 et 03 26 81 58 27Courtisols – Vide-greniers

Contact : 06 77 92 60 88Epernay (Le Millesium) – Les Puces

Contact : 06 86 51 45 76Gigny-Bussy – Vide-greniers

Contact : 03 26 72 53 04St-Etienne-au-Temple – Vide-greniers

Contact : 03 26 66 31 82Sermaize-les-Bains – Vide-greniers

Contact : 03 26 73 27 41Val-de-Vesle – Vide-greniers

Contact : 03 26 03 99 96Vésigneul-sur-Marne – Vide-greniers

Contact : 06 73 47 92 11Vouillers – Vide-greniers

Contact : 03 26 74 08 22 ou 03 26 72 65 16

Chiner

Après avoir tiré sa révérence le 31 août, c'est l'heure du bilan pour le festival sparnacien Musiques d'été . Avec un taux de remplissage des lieux de prèsde 90 % et un total de spectateurs s'élevant à plus de 7 000, la 15ème édition du festival « Musiques d'été » a battu ses précédents records. Retour enimages sur un festival haut en couleurs !

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�La Belle Equipe au jardin du Château Perrier ( le 12/08/2010)

�Les Festivaliers à l'église Saint-Pierre - Saint-Paul ( le 03/08/2010)

�Barbara Furtuna à l'église Saint-Pierre - Saint-Paul (le 13/08/2010)

�Mita La Strada sur la Place Roger Salengro ( le 19/08/2010 )

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Festival

Musiques d'été : arrêt sur images !

www. lhebdoduvendred i .comN°96 du 17 au 23 septembre 2010

�Concert Pique Nique Orquestra Do Fuba au Parc de l'Horticulture (le01/07/2010)

�Marockin’Brass à la Fête de Bernon, avenue de Middlekerke (le 26/06/2010)

�Mosquito Salsa Club au Palais des Fêtes (le 31/08/2010) �Mosquito Salsa Club, concert de clôture, au Palais de fêtes ( le31/08/2010)

Le Salmanazar vient de dévoiler sa saison 2010 –2011: une recette mêlant classiques et inclassables,musique et programmation jeune public, se pared'un soupçon de désinvolture.�Les intermèdes en chanson de la soirée de présentation, mardi 14septembre, pourraient presque résumer à eux seuls la programmation.Sur une musique largement teintée de Jazz, les textes d'HervéAkrich(programmé en mai) se sont faits tantôt sensibles et sensuels, explo-rant les plaisirs de la langue et de la chair, tantôt drôles et mordants,fustigeant une société consumériste.Panel culturelBien qu'elle n'en représente pas la part principale, la musique reste undes piliers de la programmation, notamment avecAvishai Cohen (15mars). « Il est une grande figure internationale du Jazz et proposepourtant une approche facile pour qui n'est pas familiarisé avec celangage musical » estime Christian Dufour, directeur du Salmanazar.Le partenariat avec l'association des « Amis de la musiqued'Épernay » proposera également de la musique classique, notam-

ment le Sabat Mater de Pergolese (20 octobre) ou la déclamation dedix poèmes sur des morceaux de Chopin (7 décembre). La program-mation sera également surprenante, faisant un détour du côté des artsdu cirque, de celui de la marionnette ou avec l'un des sept spectacles

destinés aux enfants et souvent à leurs parents. Plus classique, elleproposera de redécouvrir Sacha Guitry « sans robes de chambres niportes qui claquent » selon Serge Added, metteur en scène de« Faisons un rêve » (12 et 13 octobre) ouMarivaux dans unemise enscène contemporaine (29novembre). Plus grinçant, «Oùonvapapa ? »(11, 12 et 13 janvier) mettra en scène le livre à la fois triste et drôle deJean-Louis Fournier, co-auteur de textes de Pierre Desproges, con-fronté à la déception d'avoir deux enfants lourdement handicapésalors que le tour de chant de l'ex « Deschien » François Morel (23novembre) présentera une vision sans concession de notre époque.Un vent de rébellionLa désinvolture de la programmation semble avoir inspiré ChristianDufour qui, sortant de sa réserve habituelle, a dénoncé un « désen-gagement constant de l'État » alors que le Salmanazar a accueilli prèsde 1 000 spectateurs de plus l'an passé, soit un total de près de 14 000.La programmation 2010–2011 reste riche,mais il est peut-être tempsd'en profiter.Renseignements à la billetterie du Salmanazar au 03 26 51 15 99 ousur www.lesalmanazar.fr



La scène nationale de la Comète afait salle comble lors des deux soiréesde présentation de la saison. Voici, ensubstance, le contenu de cette 6èmeédition châlonnaise.�Peu après la rentrée des classes, vient celle de lascène culturelle. Mais que faire, une fois la jolieplaquette en main, si vous avez manqué la céré-monie d'ouverture ? Bien que les textes descriptifs– comparés à ceux de salles autrement plus préten-tieuses – soient parfaitement accessibles au com-mun des mortels, amateurs de culture, on ne saitpas pour autant quel spectacle choisir.AlaComète il y en pour tous les vivants, du théâtreà la danse en passant par la musique (piano,orchestre sans chef ou San Severino), quelquespropositions "barrées", légères ou philosophiques,ainsi que d'autres plus audacieuses... à l'imagemême de cette soirée de présentation. Auxmanettes (diffusion d'extraits, de reportages ou desketches décalés), se trouvait Philippe Bachman,jeune directeur sachant chasser... les Deschiens,par exemple, à l'instar de Yolande Moreau reçuel'année dernière. Une chronique dithyrambique deFrançois Morel, filmé sur France Inter, a permislors de la soirée, d'annoncer sa prochaine venue en

février (« Bien des Choses »). Olivier Broche lerejoindra dans « Instants critiques » (tirés duMasque et la Plume, toujours sur France Inter) etPhilippe Dusquesne incarnera un émouvantGainsbourg (en mai).A l'afficheTrois artistes restent associés pour la saison : leGroupe Incognito et son « Cabaret des Vanités »,le jazzman Louis Sclavis et le danseur KaderBelarbi qui, fort du succès passé, proposera à nou-veau son atelier de danse publique au printemps.

Denis Podalydès revisitera « leCas Jekyll », explo-rant la folie et le désir d'être un autre. Marina Foïsapparaîtra en quarantenaire déphasée dans« Harper Regan », évoquant également le thèmedu « passage ». Autres évènements ? « L'Or duRhin » en direct du Metropolitan Opera de New-

York le 9 octobre, « La Ruée vers l'Or » en ciné-concert, une soirée de court-métrages avecCanal+,les spectacles du CNAC et un théâtre forain avecl'Entre-Sort de Furies. Focus à venir, au fur et àmesure...

Saison culturelle

Du beau monde à la Comète !

�Rentrée glacée !Les bibliothèques de Châlons publient leur program-mation annuelle dans une brochure. Du côté deGeorges Pompidou, l'heure sera d'abord à l'Arctique etaux enjeux climatiques avec les Amis de Jean Talon etbeaucoup d'autres partenaires. Le programme répon-dra à la question posée cette année par la fête de lascience : « Biodiversité et bioéthique, quels défis pourl'avenir ? ». Données météo, témoignages inuit, analy-ses scientifiques seront présentés, ainsi que les« Dernières nouvelles de l'ours polaire » (photos et filmstémoins de Rémy Marion) et les sculptures en marbrede l'axonais Sculi. Outre des ateliers destinés aux enfants, deux conférences seront pro-posées les 23 et 30 septembre (18H30 à l'auditorium), l'une concernant l'ours dans l'art inuitet l'autre, l'impact du réchauffement climatique sur la culture du continent glacé. Un bol d'airavant l'hiver !

1 200 personnes ont assisté aux présentationsde la Comète, qui comptait 1 800 abonnés l'andernier.

Votre nouveau quot id ien sur internet :

Saison culturelle

Humour, culture et rébellion au Salmanazar

Entre intermèdes et extraits, le Salmanazar a présenté sa saison2010 - 2011 mardi 14 septembre.

Société13 �

Loisirs14 x



xBélier du 21.03 au 20.04Apres la traversée du désert, voici venue lapériode de l’embellie. La providence vous sourira et vous en tirerez de grandes satisfac-tions. Si vous avez un projet en cours, il pourraitvous rapporter plus que prévu.

xTaureau du 21.04 au 20.05Dynamique et emphatique à bloc, vous prendrezdes initiatives audacieuses dans votre vie professionnelle. Même si l’environnement est àl’orage. Restez zen car vous n'en serez pasaffecté.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Au niveau relationnel, ne croyez pas aux promesses que l'on vous fera, ou même à tout ceque l'on vous racontera. Pour l'instant, il est judicieux de ne compter que sur vous-même pourredresser la barre.

xCancer du 22.06 au 22.07Malgré les doutes qui vous assaillent de temps entemps, vous êtes sur la bonne voie. Vos efforts porteront ces fruits, même à long terme.Soyez vigilant toutefois sur le coût de vos projets.

xLion du 23.07 au 22.08Sur le plan affectif, rien n’est éternel ! Le train-train quotidien et les habitudes sont les piresennemis de l'amour. Efforcez-vous de raviver lapassion dans le cœur de l'autre. Vous en aurezl'occasion, agissez !

xVierge du 23.08 au 22.09Loin de chercher à brûler les étapes, avancez pasà pas et vous finirez par obtenir la récompensede tous vos efforts. Il faut dire que vous avezbeaucoup de choses à faire.

xBalance du 23.09 au 22.10Des désaccords sur certaines questions de fondrisquent de perturber votre vie sentimentale.Pourtant, avec de la bonne volonté, la situations'améliorera nettement.

xScorpion du 23.10 au 22.11Soyez patient dans la réalisation de vos projets.Tout ne se déroulera pas exactement selon vosdésirs. Mais avec le temps vous arriverez trèsprobablement à changer le cours des choses àvotre avantage.

xSagittaire du 23.11 au 22. 12Bien-être et joie partagée seront au rendez-vous.Vous réussirez à renforcer la complicité avecvotre moitié. Ainsi, vous vous sentirez encore plusproches l'un de l’autre. Que du bonheur !

xCapricorne du 23.12 au 20.01Tout marchera comme sur des roulettes. Votresituation vous conviendra fort bien. Et vous n'au-rez aucune envie d'en changer. Qui s'en plain-drait !

xVerseau du 21.01 au 19.02Ne ruez pas dans les brancards. Ce qui importec’est de rester concentré sur vos objectifs et de nepas trop vous laisser aller à votre côté errant.Votre organisation est en place, et bien malincelui qui croit pouvoir vous faire changer d'avis.

xPoissons du 20.02 au 20.03Sur le plan affectif, n’attachez pas trop d'impor-tance aux petits désaccords inévitables. Il n'y aaucune inquiétude à avoir. Alors, ne stressez paset vivez le présent positivement.

Benoit MELVHILLE

Solution du n° 95

Qualité de l’air Vendredi 17 septembre Samedi 18 septembre Dimanche 19 septembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du vendredi édité par la SARL B2M EditionsJournal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13 E-mail : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet [email protected]

Rédacteur en chef : Olivier Michaux Journaliste Châlons : Pauline Godart [email protected] Journaliste Epernay : Vincent Farcette [email protected]

Responsable commercial : Philippe Dudel [email protected] Commerciale : Neval BelenResponsable diffusion : Yoann Ruin [email protected]

Administration : Martine Bizzarri Infographiste : Anne Rogé Apprentis : Justine Maillard

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

’ai testé pour vousxLa conduite accompagnée

Ça y est, c’est le momentfatidique où les parentsstressent et où les enfantsjubilent : il est temps depenser au permis ! Entre ceuxqui ont peur pour leurspoussins et les autres qui nepensent qu’à voler de leurspropres ailes, c’est dur de mettre tout le monde d’accord. Il existe pourtantune solution pour, parfois,enterrer la hache de guerre(ou pas) : la conduite accom-pagnée ! Au début, on trouveça génial : on passe nosleçons avec un moniteur, on valide le code et hop, sur les routes avec papa -maman. Mais le désenchantement est souvent au bout de la route. Entre leshurlements de maman qui voit un chat tous les deux mètres et l’air cynique de papaqui imagine les pires scénarii, on a bien du mal à garder les mains sur le volant sansperdre les pédales. Le pire là-dedans, c’est qu’il va falloir afficher 3 000 km aucompteur avant d’être libre. Alors on s’arme de patience, on se blinde les nerfs pourne pas devenir fou et on roule en campagne, en ville, on met le pied au planchersur l’autoroute, en attendant avec impatience le jour du « vrai » permis, jour béni oùla voiture sera pour nous seuls ! Une fois ce Graal en poche, on regarde notreexpérience d’un œil neuf et on se rend vite compte que braver les vaches avecmaman et flipper aux blagues de papa n’a pas été vain. Grâce à la conduite accom-pagnée, on est plus zen à l’examen, de surcroît c’est plus économique que le per-mis seul, les assurances nous sourient et on peut narguer les autres « A » en ne gar-dant le nôtre que deux ans au lieu de trois ! Toutes les auto-écoles la proposent et,malgré tout ce qu’on peut dire de nos accompagnateurs - géniteurs, on leur doit unefière chandelle ! Enfin… mieux vaut garder un constat sous la main.

Claire Lagrange

JoroscopeH

e vin de l ’HebdoxChampagne Bonnevie-Bocart - Cuvée PrestigeInstallé à Billy-Le-Grand sur un vignoble d’environ 5 ha, dans laMontagne de Reims, Eric Bonnevie élabore ses champagnes à partirdes trois cépages champenois.

Vue : Couleur jaune pâle. Limpide et brillant. Bulles fines et abon-dantes. Cordon de mousse raffiné et persistant.

Nez : Agréable, intense et complexe. Le premier nez exprime de déli-cates nuances torréfiées, soutenues par de petites touches de beurrefrais, de brioche, de miel, de fleurs blanches et d'abricots secs, signe dela belle maturité de ce Champagne, obtenue par un long vieillissementsur lattes (4 ans), bien maîtrisé. Le bouquet s'ouvre ensuite progres-sivement sur d'élégants arômes d'agrumes (citron, pamplemousse, ...), expression duChardonnay majoritairement présent dans cette Cuvée.

Bouche : Attaque vive et rafraîchissante. Effervescence festive. La bouche dérouleensuite une rondeur sensuelle et réjouissante. Finale délicieusement acidulée, ponctuéepar des notes d'agrumes et d'épices. Très bonne longueur en bouche.

Cette cuvée Prestige du Champagne Bonnevie-Bocart, avec ses 85 % Chardonnay et ses15 % de Pinot Noir, donne une belle image du Chardonnay de la Montagne de Reims.Elle exprime tout le talent de son élaborateur, Eric Bonnevie. A boire à l’apéritif, sur desfruits de mer, ou pourquoi pas, sur une farandole de poissons.

Plus d'informations au Champagne Bonnevie-Bocart, à Billy-Le-Grand. Tél. 03 26 6795 67. Retrouvez les « Coups de cœur » du Guide Véron des vins, sur le site www.viti-culture-oenologie-formation.fr

À consommer avec modération, l ’abus d’alcool est dangereux pour lasanté.

Avec la collaboration de Mathilde et Hugo, étudiants en BTS au Lycée Viticole de la Champagne à Avize.

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les runaways(USA1h47 Biographie)

De Floria Sigismondi,avec Kristen Stewart, Dakota Fanning,

Michael Shannon,

Le film nous conte l’histoire de Joan Jett et Cherie Currie,deux lolitas rock n’ roll, révoltées. Nous suivons leur route, deleurs débuts de femme rebelle, chacune à sa façon. Nousdécouvrons leur rencontre avec Kim Fowley, un agent com-plètement à la masse, qui les poussera jusqu’au bout. Ildemeure difficile de retranscrire à l’écran ce premier groupede rock féminin trash. La première partie tente de suivre lessentiers d’un cinéma moins politiquement correct, rattrapéhélas par la fin qui rentre, comme les deux actrices principales,dans les rangs. Le film se focalise surtout sur les deux actrices.Elles nous offrent un beau numéro, loin des Twilight et autrecinéma pour teenagers.

The Town (Américain 2h03 Thriller)

De Ben Affleck, avec Ben Affleck, Rebecca Hall, Jon Hamm,

Doug MacRay et son gang se spécialisent dans les braquages.C’est ainsi qu’ils survivent dans le quartier de Charleston oùles Irlandais deviennent flics ou voyous. Au cours du derniercasse, il en pince pour l’otage qu’il surveille. Ensuite, il devrachoisir sa voie, la violence ou l’amour. Après un premier pasréussi, Gone baby gone , Ben Affleck lorgne du côté du polarclassique dans la lignée de Heat .Le traitement reste bien endessous du Michael Mann. Il remplit le contrat, nous livrerune bonne histoire entre violence et rédemption. Nous atten-dons le prochain pour nous prononcer. Comme Eastwood,oscillera-t-il entre sujets personnels et commandes ?

le dernier exorCisMe

(-16 ans) (Américain 1h27 Fantastique)

De Daniel Stamm, avec Patrick Fabian, Ashley Bell, Iris Bahr,

Le révérend Cotton Marcus débarque dans une petite fermepour un simple exorcisme qui le conduit beaucoup plus loinqu’il ne le pensait. Dans la veine des faux docs, la premièrepartie et le passage à la seconde sont assez bien réussis pourune fin décevante.

happy Few (France1h43 Comédie Dramatique)

D’Antony Cordier, avec Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle,

Roschdy Zem,Rachel voudrait présenter Vincent, son collèguede travail, et sa femme à son conjoint, Frank. Les deux cou-ples tombent sous le charme et transgressent les tabous.Dommage que le film, lui, ne transgresse rien.

Ces aMours là(France 2h00 Comédie dramatique)

De Claude Lelouch, avec Audrey Dana, Laurent Couson,

Raphaël,

Iva place ses amours au-dessus de tout et ce soir, au son del’orchestre symphonique, elle se remémore son long voyage.Nous suivons les amours d’Iva au travers de toute sa vie. UnLelouch en pleine forme qui renoue avec ses thèmes de prédi-lection, sentiments, décisions, le temps qui passe, la musique,la guerre et ses conséquences...

Les sorties x

Miral(Palestine1h52Drame)

De Julian Schnabel, avec Hiam Abbass, Freida Pinto, Yasmine Elmasri,

Jérusalem en 1948, Hind, ignore que ce jour-là, en se rendant à son travail, son destin changera à toutjamais. Elle recueille un groupe d’orphelins, d’enfants perdus, brisés, laminés par cette guerre qu’ils n’ontpas voulue. Elle pose les pierres de « Dar Al Tifel ». La jeune Palestinienne tente de convaincre les autoritéset de nombreuses personnalités de faire bâtir ce lieu d’espérance. Les enfants afflueront pour trouver une nou-velle route, un nouveau combat où l’éducation les mènera à la rédemption. Un jour, suite au suicide de samère, bien des années plus tard en 1978, une gamine de 7 printemps arrive, éperdue, perdue à « Dar AlTifel ». Elle grandira sous l’aile de Hind et des autres enfants perdus, construisant pierre par pierre, pas à pas,dans l’espérance et la douleur, son avenir.Pourtant, un jour, devenue adulte, Miral devra choisir entre deux routes, celle de la violence et de la luttearmée, et l’autre, plus difficile, de l’éducation et du pardon. Après «Le scaphandre et le papillon», Julian Schnabel nous propose l’adaptation du roman autobiographiquede Rula Jebreal. Il survole l'Histoire troublée de la Palestine du point de vue des femmes, et plus particuliè-rement, de deux, Hind la fondatrice de « Dar Al Tifel » (la maison des enfants), et Miral une de ses pension-naires. Cette dernière représente une métaphore de toutes ces jeunes filles recueillies par l’institution.Certains reprocheront au réalisateur une mise en scène trop propre. Je leur répondrai qu’il faut parfois lirederrière la beauté des images. Julian Schnabel s’intéresse avant tout aux femmes, aux humains. Le conflitreste donc la toile de fond. Le propos demeure comme dans Le scaphandre et le papillon comment se recons-truire, alors que tout est perdu. C’est bien sous cet angle que nous prendrons pleinement conscience du sujetdu film, que nous en méditerons sa symbolique et ses interrogations.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma15x

Les horaires xdu 8 au 15 septembre 2010



LES RUNAWAYS Mer : 14:45 19:00, Jeu, Mar : 19:00, Ven, Sam :19:20, Dim : 16:45 19:00, Lun : 14:30 19:00THE TOWN Mer, Lun : 14:30 20:30, Jeu, Mar : 20:30, Ven : 21:30Sam : 15:15 21:30, Dim : 11:00 14:00 16:30 20:30CES AMOURS-Là Mer, Lun : 14:30 18:50, Jeu, Mar : 18:50Ven : 21:00, Sam : 15:30 21:00, Dim : 10:45 15:30 18:50LE DERNIER EXORCISME Mer : 14:45 21:30, Jeu, Lun, Mar :21:30, Ven : 20:15 22:30, Sam : 15:30 20:15 22:30, Dim : 15:45 21:30POéTRY Jeu, Mar : 20:30 Lun : 14:15DES HOMMES ET DES DIEUX Mer, Lun : 14:30 20:30Jeu, Mar : 20:30, Ven : 21:00, Sam : 15:00 21:00, Dim : 10:45 14:1017:00 20:30UN POISON VIOLENT Mer, Dim, Lun : 19:15INCEPTION Sam : 20:45 Dim : 15:15LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE DE SAMY EN 2D

Mer : 15:15 Dim : 11:15SEXY DANCE 3 EN 2D Jeu, Mar : 19:00L’APPRENTI SORCIER Ven : 21:30, Sam : 15:30, Dim : 11:15KARATé KID Sam : 21:30 Dim : 16:30SALT Mer, Jeu, Lun, Mar : 21:15, Ven, Sam : 20:10, Dim : 14:15 21:15EXPENDABLES : UNITé SPéCIALE Mer, Dim, Lun : 21:15Ven, Sam : 22:15TOY STORY 3 Mer : 14:45 Sam : 15:30 Dim : 11:00 14:15LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE DE SAMY EN 3D Sam : 15:00Dim : 14:45SEXY DANCE 3 EN 3D Ven, Sam : 20:00 Dim : 16:45PIRANHA EN 3D Mer, Jeu, Dim, Lun, Mar : 21:15 Ven, Sam : 22:30

THE KARATE KID Mer : 14H30, Ven : 20H30 ,Sam : 14H30 - 20H,Dim : 10H30 - 15H, Lun : 14H30DES HOMMES ET DES DIEUX Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30Jeu : 14H30 - 20H30, Ven : 14H30 - 20H30, Sam : 14H30 - 17H - 20H- 22H30, Dim : 10H30 - 15H - 17H30 - 20H, Lun : 14H30 - 20H30, Mar: 14H30 - 20H30CRIME D’AMOUR Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30, Jeu : 14H30 - 20H30,Ven : 14H30 - 20H30, Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30, Dim : 10H30 - 15H- 17H30 - 20H, Lun : 14H30 - 20H30, Mar : 14H30 - 20H30CES AMOURS-LA Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30, Jeu : 14H30 -20H30, Ven : 14H30 - 20H30, Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30, Dim: 10H30 - 15H - 17H30 - 20H, Lun : 14H30 - 20H30, Mar : 14H30 -20H30THE TOWN Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30, Jeu : 14H30 - 20H30Ven : 14H30 - 20H30, Sam : 14H30 - 17H - 20H - 22H30, Dim : 10H30- 15H - 17H30 - 20H, Lun : 14H30 - 20H30, Mar : 14H30 - 20H30LE BRUIT DES GLACONS MER : 20H30, JEU : 14H30 - 20H30, VEN :14H30 - 20H30, SAM : 14H30 - 17H - 20H - 22H30, DIM : 10H30 - 15H -17H30 - 20H, LUN : 14H30 - 20H30, MAR : 14H30 - 20H30SALT Mer : 17H30 - 20H30, Jeu : 14H30 - 20H30, Ven : 14H30Sam : 17H - 22H30, Dim : 17H30 - 20H, Lun : 20H30, Mar : 14H30 -20H30

CLEVELAND CONTRE WALL STREET VEN 17 SEP 18H SAM18 SEP 21H DIM 19 SEP 18H COPACABANA VEN 17 SEP 21H SAM 18 SEP 18H DIM 19 SEP21H BREEZY LUN 20 SEP 20H EN PRÉSENCE D’OLIVIER BROCHE

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

Ciné MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Chalons-en-Champagne

Documents

E D I T I O N E P E R N A Y JOURNAL GRATUIT …static.lhebdoduvendredi.com/journaux_pdf/lhebdoduvendredi_epernay... · JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°96 Semaine du 17 au 23 septembre