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E NIFE F (986 Journal commufla~Itaut de Sherbi’00~ JUIN 2004 Vol. 19 No. 8 IOŒ numéro Association des locataires de Sherbrooke Le logement social : un enjeu de la campagne électorale PAR NORMAND COUTURE ET SUZANNE THERIAULT Association des locataires de Sherbrocke Elle rédame donc que tous les partis, en particulier le Parti libéral de Paul Martin qui risque de former le prochain gouvernement, prennent des engagements écrits et chiffrés en matière de logement social. Elle se fait quant à elle l’écho du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), le regroupement québécois dont elle est mem bre, pour revendiquer que les partis s’engagent à investir 2 milliards $ supplémentaires par année directement dans le financement de nouveaux logements gérés par des organismes sans but lucratif Selon l’Association des loca taires, les gouvernements conservateur et libéral qui se sont succédé à Ottawa sont largement responsables de la situation actuelle du loge ment De 1990 à 1993, le gouvernement conservateur a sabré dans le financement de nouveaux logements sociaux, alors que le gouvernement libéral y a mis complètement fin à partir du 19 janvier 1994. L’Association des loca taires affirme qu’au total ces compressions budgétaires ont privé le Q~ébec de 50 000 logements sociaux, dont 43 000 depuis l’arrivée au pouvoir du Parti libéral du Canada. Le retrait fédéral est, entre autres, directement responsable de la fin de la construction de nouveaux HLM, aucun logement de ce type n’ayant vu le jour au cours des dix dernières années. L’Association des locataires de Sherbrooke admet que le gouvernement libéral a, depuis 2002, annoncé des investissements totaux d’un milliard $ en six ans, dont 237 millions $ au Q»ébec, dans un nouveau programme dit de logement abordable. Elle rap pelle toutefois que, sur les 9070 logements qui devraient être financés au Opébec en vertu de ce programme, 3565 seront des logements privés pouvant se louer jusqu’à 800$ par mois pour un 4 ½... Qpant aux 5505 autres, il s’agit de logements à propriété sociale, mais dont le loyer est plus élevé que dans les loge ments sociaux traditionnels, ce qui en diminue l’accès aux ménages à plus f~ible revenu ou les oblige à y consacrer jusqu’à 40% et même 50% leur revenu en loyer. Le 23 février dernier, Paul Martin avait affirmé aux porte-parole du FRAPRU que la plate-forme électorale du Parti libéral proposerait un plan d’investissements de plusieurs années directement en logement social, avec des sommes d’argent qui iraient en augmentant au fil des ans. Martinarépétécetengagement devant la presse, immédiate ment après la rencontre. U en a à nouveau f~it part quelques semaines plus tard à Sher brooke. L’Association des locataires affirme toutefois n’avoir aucune certitude que le Parti libéral donnera réelle ment suite à ces paroles. L’Association des locataires réclame donc qu’un tel enga gement fasse partie intégrante de la plate-forme de ce —. Elle le met aussi en garde contre la tentation de noyer le logement social dans le finan cement des infrastructures municipales, ce qui mettrait l’habitation en compétition avec d’autres besoins essen matière de logement social. Même si elle est consciente que ce parti est incapable de prendre le pouvoir, elle se dit satis&ite de son engagement d’y consacrer 4,5 milliards $ additionnels en trois ans, dont 2 milliards $ en 2006-2007. L’Association des locataires demande aux autres partis de faire de même, en étant confiante que ce sera le cas du Nouveau Parti démocrati que, mais en disant craindre dans le cas des libéraux de Paul Martin et des conserva teurs de Stephen Harper. Un 10W numéro, ça ne s’oublie pas ! ~. Stage en ten’e africaine : le Mali Ø.~.6) Une jeune artiste et le Tremplin 16-30 ~ L’Association des locataires de Sherbrooke (ALS) veut que la crise du logement représente un enjeu majeur de la campagne électorale fédérale. De 1990 à 1993, k gouverne ment conservateur a sabré dans k logement social C~n: Mn Rapt te financement du logement social est parti au large avec les abris baux de Paul Martini tiels des villes comme la qualité de l’eau, les routes et le transport urbain. L~associosion met PaulMartin en garde contre la tentation de noyer k logement social dans lefinancement des infrastructures muni4pales. L’Association des locataires signale que seul le Bloc québécois ajusqu’ici fait con naître ses engagements en Campement québécois de la jeunesse Bienvenue aux jeunes, aux vieux, aux vieux-jeunes et aux jeunes vieux! Un espace solidaire et autogéré pour la convergence des engagements citoyens. Du 13 au 23 août 2004 - Durham Sud, Centre du Q~ébec Pour en savoir plus Visitez notre site Internet ww~campementjeunesse.org Envoyez-nous vos questions [email protected] Visitez k site du 4e Campement Inteicontinental de la Jeunesse httpi/wsfindiaotg4vuthknin-i/ Entrée libre juin2004 I

E NIFE - Entrée LibreMalgré les récents résultats encourageants des sondages BBM annonçant une hausse des cotes d’écoute de 28 % par rapport à 2003, la direction de TQS à

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E NIFEF(986

Journal commufla~Itaut de Sherbi’00~JUIN 2004 • Vol. 19 • No. 8 • IOŒ numéro

Association des locataires de Sherbrooke

Le logement social : un enjeu de la campagne électoralePAR NORMAND COUTURE ET SUZANNE THERIAULT • Association des locataires de Sherbrocke

Elle rédame donc que tous lespartis, en particulier le Partilibéral de Paul Martin quirisque de former le prochaingouvernement, prennent desengagements écrits et chiffrésen matière de logement social.Elle se fait quant à elle l’échodu Front d’action populaireen réaménagement urbain(FRAPRU), le regroupementquébécois dont elle est membre, pour revendiquer que les

partis s’engagent à investir2 milliards $ supplémentairespar année directement dans lefinancement de nouveauxlogements gérés par desorganismes sans but lucratif

Selon l’Association des locataires, les gouvernementsconservateur et libéral qui sesont succédé à Ottawa sontlargement responsables de lasituation actuelle du logement De 1990 à 1993, legouvernement conservateur asabré dans le financement denouveaux logements sociaux,alors que le gouvernementlibéral y a mis complètementfin à partir du 19 janvier1994. L’Association des locataires affirme qu’au total cescompressions budgétaires ontprivé le Q~ébec de 50 000logements sociaux, dont43 000 depuis l’arrivée aupouvoir du Parti libéral du

Canada. Le retrait fédéral est,entre autres, directementresponsable de la fin de laconstruction de nouveauxHLM, aucun logement de cetype n’ayant vu le jour aucours des dix dernières années.

L’Association des locatairesde Sherbrooke admet que legouvernement libéral a,depuis 2002, annoncé desinvestissements totaux d’unmilliard $ en six ans, dont 237millions $ au Q»ébec, dansun nouveau programme dit delogement abordable. Elle rappelle toutefois que, sur les9070 logements qui devraientêtre financés au Opébec envertu de ce programme, 3565seront des logements privéspouvant se louer jusqu’à 800$par mois pour un 4 ½...Qpant aux 5505 autres, ils’agit de logements à propriétésociale, mais dont le loyer estplus élevé que dans les logements sociaux traditionnels,ce qui en diminue l’accès auxménages à plus f~ible revenuou les oblige à y consacrerjusqu’à 40% et même 50% dèleur revenu en loyer.

Le 23 février dernier, PaulMartin avait affirmé auxporte-parole du FRAPRUque la plate-forme électoraledu Parti libéral proposerait unplan d’investissements deplusieurs années directementen logement social, avec dessommes d’argent qui iraienten augmentant au fil des ans.Martinarépétécetengagementdevant la presse, immédiatement après la rencontre. U ena à nouveau f~it part quelques

semaines plus tard à Sherbrooke. L’Association deslocataires affirme toutefoisn’avoir aucune certitude quele Parti libéral donnera réellement suite à ces paroles.

L’Association des locatairesréclame donc qu’un tel engagement fasse partie intégrantede la plate-forme de ce —.Elle le met aussi en gardecontre la tentation de noyer lelogement social dans le financement des infrastructuresmunicipales, ce qui mettraitl’habitation en compétitionavec d’autres besoins essen

matière de logement social.Même si elle est conscienteque ce parti est incapable deprendre le pouvoir, elle se ditsatis&ite de son engagementd’y consacrer 4,5 milliards $additionnels en trois ans, dont2 milliards $ en 2006-2007.L’Association des locatairesdemande aux autres partis defaire de même, en étantconfiante que ce sera le casdu Nouveau Parti démocratique, mais en disant craindredans le cas des libéraux dePaul Martin et des conservateurs de Stephen Harper.

Un 10W numéro, ça ne s’oublie pas ! ~.

Stage en ten’e africaine : le Mali Ø.~.6)

Une jeune artiste et le Tremplin 16-30~

L’Association des locataires de Sherbrooke (ALS) veutque la crise du logement représente un enjeu majeur dela campagne électorale fédérale.

De 1990 à 1993, k gouvernement conservateur a sabré

dans k logement social

C~n: Mn Rapt

te financement du logement social est parti au large avec les abris baux de Paul Martini

tiels des villes comme laqualité de l’eau, les routes et letransport urbain.

L~associosion met PaulMartinen garde contre la tentation de

noyer k logement socialdans lefinancement des

infrastructures muni4pales.

L’Association des locatairessignale que seul le Blocquébécois ajusqu’ici fait connaître ses engagements en

Campement québécois de la jeunesseBienvenue aux jeunes, aux vieux, aux vieux-jeunes et aux jeunes vieux!

Un espace solidaire et autogéré pour la convergence des engagements citoyens.Du 13 au 23 août 2004 - Durham Sud, Centre du Q~ébec

Pour en savoir plusVisitez notre site Internet ww~campementjeunesse.org

Envoyez-nous vos questions [email protected] k site du 4e Campement Inteicontinental de la Jeunesse httpi/wsfindiaotg4vuthknin-i/

• Entrée libre • juin2004 • I

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ÉD~TOrnALÉiections fédérabs

Pour que mon vote compte !!!Nous revoilà plongés dans une campagne électorale fédérale,pour le meilleur et pour le pire... En premier lieu, noussouhaitons vivement que vous exerciez votre droit de votepuisque celui-ci a été gagné de haute lutte. Nous avons lafâcheuse tendance à perdre de vue cet aspect important del’histoire de l’humanité ou encore à banaliser ce geste individuelqui aboutit à choisir collectivement, du moins pour quelquesannées, quel parti dirigera le pays.

Un des éléments à retenir est, sans aucun doute, que notrevote compte autant que le vote du milliardaire. Bien sûr,n’étant pas naïfà ce point, nous sommes conscient-e-s que cedernier a plus de pouvoir réel sur la classe dirigeante politiqueque nous (contribution à la caisse électorale, agence delobbying, rencontres cc privées » avec les ~ministres, etc.).Cependant, nous avons la force du nombre, et ce, tant dans lesurnes que « dans la rue ». Mais voilà, en sommes-nousvraiment concient-e-s ? Et si votre vote et votre participationcitoyenne faisaient la différence?

Des questions à poser, des réponses à obtenir...

Sans prendre une position d’appui à un parti, la présentecampagne nous permet tout de même de questionner lescandidats et candidates sur certaines questions sociales quinous « habitent » tout au long de l’année. En voici trois...

Premièrement, la question de la pauvreté ne semble pas êtreun sujet traité dans la présente campagne. Pourtant, quandl’on sait qu’environ 20 % desenfants de ce pays vivent sous leseuil de pauvreté, on peut se poser de sérieuses questions surle manque d’intérêts des candidats et candidates par rapportà cette question. Donc, quelles sondes mesures concrètes misesde favant par les différents partis poli4ques sur cette question?

Deuxièmement nous savons tous et toutes que le détournement(pour ne pas dire le vol) des surplus de la caisse d’assurance-chômage (plus de 44 MILLIARDS) a servi en grande partieà faciliter l’atteinte du déficit zéro. Ce surplus a été rendupossible grâce aux coupures faites sur le dos même des chômeurs et chômeuses! Prenant pour acquis que ces surplusappartiennent aux personnes se retrouvant en chômage,quelles solutions concrètes sont avancées par les partispour corriger la situation?

Troisièmement, la question du financement gouvernementaldes organismes communautaires commeEntréeLibre. Commevous le savez sans doute, l’ensemble des organismes communautaires demeure largement sous-financé. Dans cecontexte, quelles mesures les partis politiques fédérauxprévoient-ils pour améliorer la situation de ces organismes engénéral ? Concernant les médias communautaires en particulier,quelles sont les mesures mises de favant par ces partis pour lessoutenir davantage (ex.: % de publicité gouvernementaleréservé à ceux-ci, 96 des profits des médias privés et descompagnies de câblage versés dans un fonds pour lesmédias communautaires, etc.)?

Pour une démocratie à l’année...Une fois les élections passées, plusieurs d’entre vousretourneront à leurs occupations quotidiennes, ce qui est toutà fait légitime. Cependant nous vous invitons à « faire de lapolitique » tout au long de l’année. Ceci peut se concrétiser dedifférentes façons dont la première est de suivre l’actualité. Parla suite, vous pouvez téléphoner à votre député pour luipartager votre point de vue sur telle ou telle question qui voustient à coeur. Vous pouvez aussi vous mobiliser avec d’autrespour faire changer les choses. Les exemples de mobilisationssur la guerre et contre le projet du Suroît démontrent quenous pouvons faire une différence.

PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACtiON

Y’en aura p’us de nouvelle!Bonne nouvelle?PAR ANNIE FOREST . CRÉMI

Dorénavant, la fenêtredu « sept minutes régional »

et la tribune téléphoniquedestinée aux gens locauxseront abolies en faveur dubulletin national. Ainsi, ilsemblerait que « l’émissionne fasse plus partie desoptions », comme le souligne fanimateur de cebulletin du midi, monsieurJean-François Benoît deTQS-Estrie. Bien tristenouvelle pour nos nouvellesrégionales...

Le vélo, une alternative écologique au smog urbain.., et au coût de l’essence! Caricatui~ : Pierre Berser

Malgré les récents résultats encourageants des sondages BBM annonçant une

hausse des cotes d’écoute de 28 % par rapport à 2003, la direction de TQS à

Montréal a décidé de supprimer les bulletins d’information régionaux du midi enEstrie et en Mauricie, et ce, dès l’automne 2004.

l’édition du Grand journaldu midi. M. Bergeronsouhaite provoquer le même« brassage » que lors de lamenace de suppression dubulletin régional du midi

Les téléspectateurs et téléspec

tatricespeuvent exercer une

grande influence sur lesprisesde décision de TQS.

direction de TQS. Voilàpourquoi il vaudrait la peinede manifester ouvertementson mécontentement. Déjà,le mouvement de mobilisation prend de l’ampleur. Ledéputé bloquiste SergeCardin, la Centrale dessyndicats démocratiques(CSD) de même quefAssociation des policiers etpolicières de Sherbrooke(APPS) se sont joints à laFPJQ On sent que labataille ne fait que commencer pour la populationd’ici, qui ne digère pasqu’on lui interdise l’accèsà ce lieu de débats publicssur les enjeux régionaux telque représente actuellementl’édition du GrandJournaldu midi à TQS-Estrie.

Source La Tribune, mai2004

En Estrie, le secrétaire-trésorier de la FédérationProfessionnelle desJournalistes du Qiébec (FPJQ),Steve Bergeron, invite lapopulation à se rassemblerpour dénoncer l’atteinte à laliberté d’expressionqu’entraînera la clôture de

de la station CKSH, àl’automne 2000 et qui asurvécu, heureusement.Toujours selon SteeveBergeron, les téléspectateurs et téléspectatricespeuvent exercer unegrande influence sur lesprises de décisions de la

~NTRÉE~jRE187,rueLaurier,IocaI3llshtrooke(Q,~,a,ec)J1H4Z4

T~ (819) 821—2270entree@aide-intemetoag

Tuage: 9000

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Édkeur: La vo& Ferrée

lmprcsaiota:Ilae Record

Grrtphasmedelanouvdllemaqiaette:

Graphiqlilmtration

Distribndon:Publi-sac Raide

Poste pablicatioc Enrg. 7082

D5pôtlégal2trimestre2004Bibliotlaèque nationale du QyébecBibliothèque nationale du Canada

Teraitoirede distaibudon gratuitedélimité par les rues Qacen au nord,Saint-Josephau sud, Le Phare àl’on tparlari.ièrc 5t-Françoir.

t2.• juin2004 • Entrée Libre ~

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Le temps des vacances

Hmm

Tout d’abord, comment vais-je me déplacer ? Si j’étais uncycliste, je pourrais profiterdu bon temps que l’été m’offrira et des paysages que l’onpeut observer à partir despistes cyclables qui, à ce quej’ai pu voir, sont toujours plusnombreuses et mieuxentretenues chaque année.

En mode transportMais, si mon voyage était pluslong, le covoiturage serait unebonne idée pour réduire mesdépenses, car un ou des compagnons de voyage me permettraient de séparer les coûtsde déplacement Ce, que cesoit des ami-e--s ou bienencore, une autre famille dema connaissance pour lesvoyages familiaux.Toutefois,

admettant que je parte pourun voyage plus personnel ouque mes ami-e-s ne pourraientvenir avec moi, il y a tout demême l’organisme decovoiturage Alto Stop. Sij’avais une automobile, jepourrais même y économiseren prenant des passagers. A ceque je me rappelle, le coûtd’adhésion pour en devenirmembre pour un an est celuid’une location à un clubvidéo. Si je voulais louer uneautomobile, l’endroit le pluséconomique serait l’organismeà but non lucratif, Commisnauto, que l’on retrouvemaintenant à Sherbrooke.

Pour un voyage plus lointain,il y a les billets stand-buy.C’est le principe d’acheter lesbillets d’avions des sièges qui

en voyage. Où et commentsur les coûts de mon voyage,

ne se sont pas vendus. Je n’aurais donc qu’à contacter uneagence de voyages stand-buy,comme celle sur la WeffingtonSud à Sherbrooke. Toutefois,je devrai faire preuve depatience car parfois rattented’un siège disponible peutêtre plus longue que prévue.

En modehébergementIVIis à part le mode dedéplacement que j’adopteraipour mon voyage, il y a bien laquestion de l’hébergementqui me préoccupe-Je pourraisaller sur les sites de camping.Il y en a tellement partoutmaintenant que je pourraisfacilement parcourir les campings de plusieurs Etats etprovinces. Cependant, autant

que possible, je devrai réserverà l’avance afin de ne pas êtrepris de cours. Les Auberges deJeunesse m’offrent aussi unebelle alternative. Finalement,une autre solution d’hébergement, trop souvent négligée,est celle des chambres decampus des collèges et desuniversités. Ces chambres seretrouvent inhabitées durantla ≠riode estivale ail demeurepossible d’en faire la locationpour quelques dollars.

Pour ce qui est de la destination,je pourrais bien contacterdes agences de voyages et detourisme. Peut-être pourront-elles me donner d’autres idéespour réduire les coûts de monvoyage ? Enfin, ce qui estimportant pour faire des économies, c’est que j’y mette letemps pour bien planifiermon voyage et mon itinéraire,et pour le transport et l’hébergement. Bon, c’est décidé, jepars ! Bon voyage!

UdeS : Transport en commun tout free!PAR LOUISE DAIGLE

Début avril, le recteur de l’Université de Sherbrooke (UdeS), Bruno-Marie Béchard, et leprésident de la Société de transport de Sherbrooke (STS), Jean-François Rouleau, étaient toutsourire en annonçant qu’ils venaient de condure une entente afin de permettre aux étudianteset étudiants de l’UdeS d’avoir un accès gratuit au transport en commun dès septembre 2004.

D’entrée dejeu, le recteur mise Ségu~n ... et ~es autres!surle fàcteur environnemental On imagine la populationpar une diminution du parc étudiante sur ses gardes!automobile sur le campus pour D’une part, les recteurs duPoctroi de subventions gou- Québec ont un manque devernementales, qui domme 375 millions annuels pourchacun le sait, sont défrayées financer leurs universités etpar les contribuables. Fort de d’autre part, les étudiant-e-scette entente, il aimerait aug- viennent de recevoir une doumenter le recrutement du che froide sur la tête avec lepersonnel étudiant et faciliter dernier budget Séguin quison intégration à la ville de sabre 63,1 millions dans l’aideSherbrooke puisque 80 % de financière. Le logement, lacelui—ci provient de l’exté— bouffe, les frais de scolarité...rieur. De plus, le recteur veut Endettez-vous qu’ils disent etregarder du côté des comman- vous payerez plus tard! Àditaires. Nul doute que le privé cela, il faudra peut-êtrepourra tirer profit de ce « par- ajouter à nouveau, dès janviertenariat » puisque l’on peut 2005, des frais pour leavancer sans se tromper que transport en commun.nombreux seront ceux et cellesqui descendront la collineuniversitaire pour se rendregratuitement sur les artèrescommerciales de la Ville. Un48 $ à ne plus mettre surl’achat mensuel d’une cartepourrait être récuperé par lescommerçants locaux.

Pour rins~t, on peut se réjouir d’une augmentationsubstantielle de Pacha.landagepour la STS et d’une heureuseinitiative de l’Université. L’entente devra être respectée et sil’UdeS n’y arrive pas, il est fortà parier qu’elle se rabattra sursa masse étudiante. Par contre,depuis l’annonce de cetteentente, le recteur a changé devoix ... (et de voie) et quittéle navire. Suite aux électionsfédérales, verrons-nous le maintien de deux gouvernementsnéolibéraux à Qyébec etOrrawa? Là aussi, c’est unrisque à prendre. Alois, onmonte à boni ou pas?

Source La Tribune, 8 avril 04, LcO,lkc4~Ç19avri104,Vo1.xxvn,N°I6

! Un voyage pas cher?PAR FRANCS CARMER

L’été arrive bientôt (j’espère !) et je me demande si j’iraije me dis ? Ce qui est certain, c’est que plus j’économiseraiplus je pourrai en réserver pour la destination.

Ah! Les vacances!

~,» — —

Photo: frsinie Forest

Précisons qu’à Sherbrooke,près de 6,5 millions de gensmontent à bord des autobusde la STS annuellement, dont14 % proviennent du personnel étudiant universitaire. Ona beau se réjouir du fait que

cette entente soit une première au Qyébec, il n’endemeure pas moins que lerecteur devra besogner fortpour répondre à une factureannuelle de 865 millionspendant cinq ans. Pour l’Uni-

Mais si ces deux avenues s’avéraient insuffisantes, on songeà une participation étudiante.Vaguement, le recteur a parléd’un référendum à l’automne,si nécessaire. On parle d’unecontribution variant entre 9 Set 25 S par session. Si laréponse est négative, y a-t-ilun risque pour que le résultatsetransformeen service avecdes frais imposés par l’Université à sa colonie étudiante?

versité, le risque est grand. Deson côté, M. Rouleau reconnaît que cette entente survientà temps puisqu’elle permettrade combler une baisse prévisible des 15-24 ans d’iciquelques années.

Entrée Libre • juin 2004

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Pour les piétons et piétonnes

PAR ANNIE ~opss~r.CPÊMISource : La Presse, avril 2004

Ces changements de systèmesde signalisation nous obligentà nous adapter constamment.L’adaptation ne semble pas siévidente car même un policier, qui s’est fait demandersur quel bouton d’appel ondevait appuyer pour traverserdans la direction voulue, s’estavéré incapable d’y répondre.Cette irrégularité ajoute austress dû à la vulnérabilitéd’une partie des piéton-ne-squi risquent leur vie face à cesvéhicules métalliques. Deplus, l’illogisme remarqué àquelques intersections est flagrant lorsque les personnesdoivent traverser la me pouraller appuyer sur le boutond’appel. Il faut donc souventtraverser le même coin de mepour se retrouver du côté oùl’on était et continuer vers saddtination. Cela entraîne unrisque grandissant, sans compter fattente à n’importe quelletempérature. On observe cephénomène à Sherbrooke,aux coins King/Alexandre etBelvédère/Rand.

Rouge ou vert

Le fiuneux « virage à droite »autorisé à différents feuxrouges ajoute un élément àidentifier (Y a-t-il une indication et où ?) tout comme onse demande ce qui se produiraaprès avoir appuyé sur lebouton d’appel : un simplefeu vert ou le « petit bonhomme » ou encore après unlong moment, « ça ne fonctionne pas ». Pour rester fidèleà l’irrégularité, ces autorisations ne concernent pas tousles feux de circulation, ne sôntpas indiquées de la mêmefaçon et les horaires varient.On peut rater son droit depassage pendant qu’oncherche, surtout si la formephysique, entre autres, n’y

est pas. Cela peut ressemblerà un jeu vidéo, avec ladifférence qu’on peut yperdre gravement.

Àpiedouenauto...Le « virage à droite w amène unautre facteur favorisant l’erreur humaine, compte tenude l’attitude très souventirrespectueuse d’un grandnombre d’automobilistes. llya également des intersectionsoù les conditions sont clairement à améliorer. Avez-vous

déjà traversé à pied le coinGaft-Belvédère, en panantdu côté nord-est? Le boutond’appel est situé au milieu dela chaussée, sur un terre—pleinque l’on peut atteindre en traversant un virage à droiteintermittent Avez-vous remarqué que, trop souvent, lesautomobilistes sont très pressés et bien plus que les piétonset piétonnes, même en tempsde pluie, de grêle, de grandfroid et de rafales ? De mêmele droit à ferreur de la part despiéton-ne—s sans faire perdrele respect (la patience) desautomobilistes devrait fairefobjet d’une campagne desensibilisation.

Si dans le quotidien, nousacceptons de vivre en péril oude risquer la vie ou la santé denôtre prochain, il est facile decomprendre l’indifférencedans les gestes face aux guerres

qui sévissent ailleurs et àfabus de pouvoir répandu à lagrandeur de la planète. S’il estbien de maîtriser sapeur, est-il sensé de ne pas dénoncerune telle situation quotidienne pour les piéton-ne-splus vulnérables? Je ne parlepas de prendre des risques enski ou en parachute. Je considère que ce besoin de circuler en sécurité maximale estun besoin vital comme ceuxde la nourriture, du logement,du vêtement et autres.

Je vois également que ce virageà droite sur feu rouge reflèteparfaitement le virage à droiteamorcé par le gouvernementprécédent et poussé plus loinpar le dernier élu. Serait-ceune publicité subliminale?Le « rouge » permettrait auplus ou moins nanti-e-s debénéficier de plus de privilèges. Il favorise davantagel’abus de pouvoir et foppression subis par les plusvulnérables (personnes non-protégées par le métal del’industrie de l’automobile).Il y a bien sûr la rentabilitéfinancière probable découlantd’amendes relatives à un grandnombre de transgressions dela loi déjà enregistrées. Aussi,qui sera de la partie pours’assurer que des changementsadéquats soient adoptés?

La réalité des locatairesest loin d’être rose àSherbrooke

Lors du recensement de2001, avant même que la criseactuelle du logement n’atteigne la région métropolitainede Sherbrooke, représentée àl’Assemblée nationale par lepremier ministre, JeànCharest, 5845 ménages locataires y consacraient déjà plusde la moitié de leur revenu auloyer, dont 2855 qui y engloutissaient plus de 80 96 encoût de logement II s’agissait,dans ce dernier cas, de 9% deslocataires, ce pourcentageatteignant 45 % chez les locataires gagnant moins de10 000 $ par année.

Source Association des locataires

MÉDUA En.plus du virage à droitePAR CAROLE GASCON

La signalisation aux feux de circulation est-elle sécuritaire pour les piétons et piétonnes, ici etailleurs ? Cette question découle du fait qu’à difil4rents coins de rue, la signalisation change derègles pouvant ainsi semer la confusion.

Cheese ! À b mémoire desdéfunts guerriers!Depuis la guerre du Vietnam (1964-1973), plusieurs gouvernements ont imposé la loi de f~au )censure médiatique».Aux Etats-Unis, depuis la diffusion d’images de cercueils auretour de la guerre du Golfe en 1990, Bush père implantaune loi interdisant aux photographes de se présenter sur leslieux de combat Appuyée par h Maison-Blanche et le Pentagone, cette règle fut contournée sous h présidence de BiilClinton, puis adoptée à nouveau par Bush fils lors des bombardements en Afghanistan en novembre 2001 et lors del’attaque contre l’Irak en mars 2003. Actuellement, une tendance àh « guerre réaliste » semble vouloir s’imposer à traversles médias états-uniens et les sites web ne sont pas en reste.

Une image vaut mille mots, dit-onEn avril dernier, la photo de vingt cercueils de soldats étatsuniens victimes de la guerre en Irak fit le prélude à un flotd’images de plus en plus insoutenables. Publiée à la une duSeattie Times, le 18 avril dernier, un important quotidien del’État de Washington, l’image souleva une vive polémiqueaux États-unis. D’abord, la photographe Taud Silicio et sonmari, tous les deux employés de fentreprise Maytag situéeau Koweït, furent congédiés à la demande du Pentagone. Cedernier clama la violation de la règle imposée par la Maison-Blanche visant le respect du deuil des familles par la non-publication de telles images. D’un autre côté, le SeattieTimes demeure convaincu d’avoir pris la bonne décision etson directeur photo, Cole Porter, voit dans l’image de MmeSilicio, une envie de communiquer aux lecteurs une histoireforte. M. Porter soutient que la reconnaissance de la dignitéavec laquelle les soldats sont traités au retour de la guerre nepeut être assimilée que par une image choc et évocatoire.D’ailleurs, près de 80 % de son lectorat l’appuie.

Et des photos qui «parlent »

Selon Robert Thompson, professeur en communication àfUniversité de Syracuse, la tendance à la « guerre réaliste »s’expliquerait par une prise de conscience de la réalité àlaquelle on doit faire face. Réalité morbide, il va sans dire.Selon lui, ce n’est pas la diffiusion d’une seule image, aussihorrible soit-elle, qui fera la différence au niveau de l’opinion publique, mais plutôt le flux de ces images. Combienfaudra-t-il de photos de prisonniers torturés, de civils assassinés avant que fon dise: c’est assez Jusqu’où peuvent serendre les médias dans leur couverture ? Dans toute guerre,ily a des morts, des blessés et des civils qui souffrent. Aucunecensure de l’image, par un pays aussi puissant soit-il, n’effacera cette réalité. Malheureusement, encore aujourd’hui,certains hauts dirigeants politiques et militaires essaient, parle contrôle de fimage, de se gagner la faveur populaire à leursagressions armées un peu partout dans le monde. Maiscontrôler l’image, c’est aussi mentir à la population. Lorsqueceux-ci perdent le contrôle de leur propre censure, leur crédibilité en prend un coup Devant un public soudain rassasié d’images morbides, l’indifférence et le risque d’assisterà une déshumanisation tant des acteurs que des spectateursne sont pas loin. C’est un bien triste résultat

Coiiectit Ré~ionai crÉcjucotionsur les IV!écnos ô~ Information

Visitez notre site webwww.&de-intemet.org

1’()Ui infot 111dt~Ofl 3464)101

187, rue Laurier, locaL 314LA TAELE RONDE Dts Sherbrooke (Québec) J1H 4Z4

Téléphone: (819)566-2727e€ LtSTR€ Télécopieur: (819) 566-26M

Courriel : trovepe~aide-internet.org

LE MOUVEMENT POPULAIRE

• Des ressources à découvrir• Des alternatives à offrir• Une force en devenir

4 • juin 2004 • Entrée Libre ~

Page 5: E NIFE - Entrée LibreMalgré les récents résultats encourageants des sondages BBM annonçant une hausse des cotes d’écoute de 28 % par rapport à 2003, la direction de TQS à

Anniversaire du journal Entrée Libre:100ème numéro

Le journal au fil des ansPour être informé« autrement »PAR LOUISE DAIGLE

En effet, c’est en fi~vrier 1985que l’idée d’un média écritcommunautaire en milieupopulaire a germé dans la tête

~ —•~

de quelques personnes, si bienque dèsjanvier 1986, le premiernuméro officiel est publié. Lejournal fait son entrée sur lascène sherbrookoise dans lequartier Centre-Sud-Ouestoù il est distribué gratuitement.Motivée par Pimportance d’unoutil d’information populaire, sa première équipes’entend sur les objectifs etmoyens à adopter pour enfaire un tel outil.

Objectifs et moyensCette jeune équipe veut offiiraux citoyens et citoyennes duquartier un moyen d’expres

sion et de promotion pourleur participation auprès desorganismes communautaireset populaires. De plus,l’équipe désire que le contenuoriente leur réflexion de manièreàlarendrecritiquefaceàleur réalité quotidienne aupoint de vue social, politique,écononiique et culturel.

L

Dès le départ, les rencontresd’équipe s’élaborent en collectif où toute décision prise sefera de façon démocratique.Encore aujourd’hui , féquipede rédaction fonctionne decette manière. Dès ses premières parutions, Entrée Libreest apparu comme un outild’éducation populaire autonome. Sa difluision maximaled’information dans ses pages

s’accompagne d’un espacepublicitaire limité s’appuyant sur un coded’éthique minimal quine tolère aucune imageou propos sexistes, racistes, militaristes ou antidémocratiques. Au contraire, le journal privilégieune publicité informative etéducative tout en étantconforme avec les normesou lois présentementen vigueur.

Au fil des ansAu ifi des ans, le journal amaintenu une constance surles dossiers traitant du développement économique etsocial du centre-ville; destransformations urbaines duquartier et de fapport desorganismes de défense de droits

Ses chroniques régulières sur les

médias, l’aide juridique et

fassurance—chômage ont su

témoigner de leur influence sur

k vie courante des gens.

auprès des plus démunis.D’hier à aujourd’hui, ses chroniques régulières sur lesmédias, faide juridique et

C’est avec un brin de fierté mêlé de nostalgie pour quelquesuns d’entre nous, que nàus vous présentons, aujourd’hui, ce100° numéro d’Entrée Libre sous une nouvelle mise en pageet un tout nouveau logo. Mais que de chemin parcouru depuisla parution de son premier numéro k 15janvier1986!

t

caricaun (le Pierre Berger pour raffiche de la soirée bénéfice qui s’estdéroulée au Bistro Les Beaux-Dimanches le 15 mai 2002, avec laparticipation,, entre autres, du groupe Troud’Homme, Petronella vanDick ainsi que le groupe d’irnpro L’Abordage.

l’assurance-chômage ont su ‘les limites du quartier où on letémoigner de leur influence retrouve à la bibliothèquesur la vie courante des’gens.” municipale’~’Éva-Senécal,» àDes dossiers plus pointus ont l’Université de Sherbrooke, auégalement retenu rattention Collège de Sherbrooke ainsides lecteurs et lectrices, entre que dans plusieurs cafés réparautres, la situation des tra— ris sur le territoire de la Ville.vailleurs et travailleuses dans Avec ce centième numéro, lele domaine du textile; le dossier journal est fier de soulignersur la légalisation des drogues fapport de plus ou moins 1000douces et enfin, le dossier collaborateurs et collaboratriannuel sur la solidarité inter- ces bénévoles, qui sans leurnationale gràce à une longue fidèle militantisme, n’auraitcollaboration avec le Carrefour p~ permis sa poursuite. Unde Solidarité Internationale, journal communautaire oui,

mais aussi une entrée libre à laAujourd’hui, le journal tire à vie démocratique pour être9000 exemplaires et déborde informé « autrement

Monsieur le maire Jean Perrault

et les membres du conseil municipal de Sherbrooke

félicitent lejournal communautaire Entrée Libre

à l’occasion de lapublication de son 1QO~ numéro.

Longue vie à Entrée Libre etfélicitations égalementaux nombreux collaborateurs bénévoles.

r Ville de~~~rooke

EntréeLibre•ju1n20045

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Stage en terre africaine

PAR BENOÎT PILOTFE

Vivre en Afrique fut pour moiVoccasion de réaliser desexpériences susceptiblesd’influencerpositivement moncheminement. Bien plusqu’un simple séjour à l’étranger (et au-delà du stage), cepériple africain m’auratransporté sur de nombreuxsentiers d’où une paire d’espadrilles n’aurait jamais accès!Ici, je parle de la réflexion quefon porte sur ses propresvaleurs et celles que Voncroyait bien aveuglément êtresiennes, sur sa conception deses rapports sociaux ainsi queceux avec l’environnement...Le Mali dans sa pauvreté etdans ses différences avec leQuébec, se révèle être unegifle portée à l’orgueil et l’indifférence envers les jeux dedomination interplanétaire etle faitque nous ne sommes passeuls, identiques, et choyés dela même façon. Et pourtant,nous nous valons tous! Monpassage dans ce pays m’a faitréaliser à quel point l’humainest synonyme de richesse.

Au Mali, cinquième pays auchapitre de la pauvreté, il estfrappant de constater à quelpoint la richesse de biens estrare et compartimentée. Pourtant, ces deux mois auront étéparmi mes plus beaux, car là-bas, nombreux sont les connaisseurs de la vraie richesse.Sur cette terre d’Afrique, lesrapports sociaux et familiauxsont tout autre, en fait ils sont« tout ». L’individu pauvresera celui qui est seul, et c’estpourquoi les Maliens se considèrentriches. Lavie de communauté de partage et de fraternité est frappante et influesur toutes les facettes de la viecourante. Prendre le temps.Le temps de parler, d’écouter,de rire, de connaître... degrandir. Ainsi bât le rythme

du Mali, sous le soleil et lesdiscussions ! Il y a encore desendroits sur cette planète oùfhumain prend le temps degoûter à la vie et c’est là—basque je Vai réalisé.

Avec une démographie d’environ 11 millions d’habitants, le Mali est l’un des plusgrands pays d’Afrique, dontprès de 15 % dans la capitale,Bamako. Il ne faut pas seleurrer car même dans un paysdéfavorisé comme le Mail,« Vétatsunisation » se fait sentirdans la capitale, venant ainsiheurter mon innocenceutopiste. La commercialisation ainsi que l’accroissementrapide des communications etdu transport sont en essor,tandis que le capitalisme placarde les rares avenues depublicités « rafraîchissantesAvec comme salaire quotidienmoyen un dollar et quelqueaméricain, et le litre de gasoil(type d’essence la moins chèreau Mali et interdite dans lagrande majorité des pays occidentaux car ne répondant pasaux normes gouvernementales)frôlant le dollar et demi, il enrésulte une pollutioninévitable... Malgré tout, lesgens sont si gentils, chaleureux, accueillants, débordantsd’envie d’en connaître sur lemonde! Certes, leur rythmeest lent certes, il leur fauttravailler.., mais aussi etsurtout, discuter!

Parallèlement, ou à l’opposé,le Mali est le peuple de labrousse, des petits villages,inexorablement nombreux,

constitués de près de neufmillions d’individus. Cetteréalité se dessine autrement,avec l’absence généralisée detout luxe (eau courante, élec

tricité, électroménagers,moyens de communicationou de transport modernes,outils...). Pour un rêveurcomme moi, un tel coin depays ne peut que s’apparenterau paradis ! La vie communautaire bât son plein et nousrévèle de l’humain, ses origineset son évolution. La vie commence bien avant le lever dujour et se termine tard lanuit.. .elle ne s’arrête jamais.

Le Mali estun pays musulmanet polygame, distinct de notreimaginaire façonné par lesTalibans ces dernières années.Le respect et la complémentarité se perçoivent malgré ladifférence entre les sexes et lesrôles. Chacun et chacune peuty trouver sa part de bonheur.

À cet égard, il est important,tant pour un individu voyageant à fétranger que pourcelui qui vit dans son proprepays, d~être attentif à la différence et de s’enrichir au contactculturel. Nous cohabitonstous et toutes sans vraimentnous connaître. Avec un peud’effort, nous pourrionsgrandir en bonne compagnie!

CHÔMAGELa richesse malienneL’hiver dernier, par le biais du Collège de Sherbrooke et du Carrefour de Solidarité Internationale (CSI), je m’envolais, avec sept compagnes, vers un autre monde, une autre planète...l’Afrique! Etudiant en techniques de travail social, j’avais obtenu la chance, au printemps2003, d’aller effectuer mon stage tenninal au Mali. Cette opportunité est accordée annuellement, depuis bientôt quinze ans, à quelques étudiantes et étudiants désireux de se frotter àune toute autre réalité que la leur. Pour ma part, j’ai fait mon stage à la Clinique juridiqueDemeso, organisme ayant pour mission de promouvoir la démocratie et les droits de l’Homme.

Élections fédérales 2004

Campagne dectorale des Sans~ChemiseC’est parti ! Dès r~once le 31 mai dernier de son implicationdans une grande campagne contre le vol de la caisse del’assurance-chômage perpétré par le gouvernement fédéral, laCoalition des Sans-Chemise s’estjetée dans la mêlée. Forméedu Mouvement Autonome et Solidaire des Sans-Emploi(MASSE), des grandes centrales syndicales (CSN, FTQ CSOJet du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire du Qpébec (MEPACOj, la Coalition va réclamer toutau long de cette campagne électorale un régime plus équitableet en fera un enjeu majeur des élections fédérales.

«Qui a volé l’argent des chômeurs ? »

La Coalition Qyébécoise des Sans-Chemise rassemble unedouzaine de comités régionaux, de la Côte-Nordàl; Gaspésiejusqu’à l’Abitibi-Témiscamingue en passant par l’Estrie, leCentre du Qyébec et Montréal. Ces comités, qui réunissentplusieurs partenaires syndicaux, sociaux et communautaires,ont décidé d’intervenir très activement pendant la présentecampagne électorale en menant une campagne publicitaireappuyée par des milliers de pancartes et de panneaux quiteinteront de muge et de noir fensemble de laprovince en posantcarrément la question « Qui a volé fargent des chômeurs ? »

Pour la seule ciitonscription fédérale de Sherbrooke, lemanque à gagner est estimé à plus de 43 millions de dollars parannée pour la période 1993-2001. De plus, la Vérificatricegénérale du Canada, Mme Sheila Fraser, évaluait, en date du31 mars 2003, à quelque 44 milliards de dollars les surplusdétournés par le gouvernement fédéral du compte de l’assurancechômage. Disons-le clairement: c’est un détournement direct descotisations versées par les employés et les employeurs pourrenflouer la santé et l’éducation, et ce, selon faveu même defancien ministre des Finances, Paul Martin. Y a de quoitomber malade!

Bonbons électoraux...Campagneélectoraleoblig’e,Ottawaaannoncéle 11 maidemier,l’ajout dé 250 millions sur deux ans pour aider les travailleurssaisonniers. C’est oublier que, depuis les restrictions apportéesau régime en 1996, d’estun minimum de sept milliards de dollarspar année que les sans-emploi ont perdus en prestations auCanada, dont plus de deux milliards annuellement au Opébec.Par ailleurs, les Sans-Chemise exigent toujours le retour dessommes flouées dans la caisse d’assurance-chômage.

Le comité estrien des Sans-Chemise a déjà rencontré lesdéputés David Price, Denis Paradis, Serge Cardin ainsi queBruno-Marie Béchard. Depuis, il se questionne: « Ceux-cinous ont entendu! Maintenant, nous verrons s’ils nous ontbien compris... ». Une lettre d’engagement ferme pour faire ensorte que le régime d’assurance-chômage retrouve soncaractère universel leur a été soumise. Le comité compte rendrepublique la liste des signataires quelques jours avant le 28juin.Enfin, des dites tables de travail formées par le candidatlibéral, Bruno-Marie Béchard, en concertation avec le mileu,le comité espère que la demande officielle des Sans-Chemise

~se retrouvera sur la bonne table...

PAR DENIS POUDRIER • MCCE

Ces enfants du Mali...Photo: Benoît Pilote

Avec un peu d’effort, nous

pourrions grandir en bonne

compagnie!

L’individupauvre sera celui

qui est seul et c’estpourquoi les

Maliens se considèrent si riches.

Le syndicat des prestataires del’assurance-chômage en Estrie

ACTIF DEPUIS 1980 (819) 566-5811

Mouvement des Chômeurs et Chômeuses de I’Estrie187, nie Lauriet local 215, Sherbrooke QC JI H 4Z4

Membre du MASSEMouvement autonome et solidaire des sans-emploi

6 • juin2004 EntréeLibre ~

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Une large coalition citoyenne pour la protection de l’eau

Paniers de récoltes bio

Payez maintentant, dégustez plus tard!Le Réseau québécois des projets d’agriculture soutenue par lacommunauté compte 83 fermes en 2004. Parmi elles, 69 fontdes paniers et 14 autres offrent des produits complémentairescomme du miel et des produits de la pomme.

Les commandes de paniers sont effectuées directementauprès des producteurs agricoles. La liste des fermes participantesest disponible dans la section Agriculture biologiquedu site Internet de l’organisme Equiterre (ww~equiterre.org),qui coordonne le Réseau. On y retrouve les coordonnées dechaque ferme,l’endroit des points de service et une brèvedescription des produits.

Après une année 2003 proclamée Année de Peau doucepar l’ONU, la CoalitionEstrie Zone Bleue, paraphrasant le concept d’Estrie ZoneVerte créé par le Conseilrégional en environnement del’Estrie (CREE), se présentecomme un réseau qui facilitera la participation citoyenneet, au besoin, la mobilisation.

Le regroupement informel seveut un lieu de concertationpour la protection de chaquecentimètre cube de chaqueplan d’eau et de chaque nappephréatique de PEsffie. LaCoalition se définit commeun allié commun à la Coalition québécoise pour unegestion responsable de l’eau,Eau Secours!, en adhérant àsa mission et à ses principes.

Afin de vous pennettre de tester vos connaissances(Les réponses sont à la fin du texte.)

1 Combien de personnes dans le monde sontprivées eeau potable?a)lmillionb) 560 millionse) 1,1 milliard

2 Combien de kilomètres, en moyenne, lesfemmes du Sud doivent-elles marcher pourobtenir de Peau?a) 0,5 kmb) 6 kme) 11 km

3 En 2050, combien de pays serontconfrontés à une pénurie d’eau?a) Entre 10 et 25b) Entre 30 et 50c) Entre 45 et 60

4 Ojel est le pourcentage d’aqueducsprivatisés dans le monde?a) 5 %b) 10%c) 50 %

5 Qyel est le pourcentage des prêts d’ajustement structurel faits par la Banque mondialeavait pour condition la privatisation desservices publics des pays du Sud?a) 16%b) 24%c) 58%

6 Dans les pays du Sud, les personnespauvres paient...a) Moins cher pour leur eau quotidienneb) Le même prix que tout le mondee) Plus cher que les autres

7 Oj’est-ce qu’un PPP?a) Projet pour les pauvresb) Partenariat public-privéc) Processus de privatisation des pays

8 Ojelle proportion de maladies liées à l’eau(diarrhée, parasites, choléra, etc.) estévitable?

a) 20 % des casb) 70 % des case) 95 % des cas

Finalement, il est aussi essentiel que chaque personne soitsensibilisée aux réalités vécuesailleurs au Oyébec et dans le.monde afin de renverser latendance à la commercialisation et à la privatisationde l’eau.

Action St-François, AFÉASEstrie, Ami-e-s~ de la Terre,Coalition citoyenne, Conseilrégional en environnement,Carrefour de Solidarité Internationale, Développement etPaix, En-Jeu, RAPPEL,Townshippers’ Association,M. Darren Bardati de l’Université Bishop, et autres...sont membres de la CoalitionEstrie Zone Bleue qui a vu lejour le 15 mars 2004.Source : Main Robert

ACEFEstrIe

9 Laquelle des villes suivantes a mis fin à soncontrat avec une filiale de Suez (une mdtinationale des eaux) et reprit la gestionpublique de son réseau d’eau?a) Atlanta (Etats-Unis)b) Montréal (Canada)c) Accra (Ghana)

10 Lequel des pays suivants a promis d’assurerun service minimal d’eau gratuite à sapopulation?a) Cubab) Afiique du Sude) Inde

Source : BuUetn de liaison du MÉPAC I mars 2004 I ~ragv 6

REntrée Libre • juin2004 • 7

Estrie Zone Blleue: pour b surveiflancé de notre eau

Il importe d’informer adéquatement chaque personne surles conséquences de noshabitudes de consommation,autant en terme de qualitéque de quantité. Parallèlement, il est essentiel quetoutes les instances décision-

VOUS ET VOS DROHTS

Pouvez~vous déverser survotre terrain des eaux usées?

Faits:Les faits soumis au tribunal sont les suivants.

Un individu a constaté une forte odeur d’égouts à l’arrière desa propriété. L’odeur résultait d’un déversement d’eauxusées provenant de la propriété de son voisin. Ce dernierévacuait l’eau se trouvant dans le sous-sol de son immeuble,au moyen d’un tuyau relié à une pompe. Ce déversement acontarbiné l’eau du puits situé sur la propriété du demandeur. Ces eaux ont été déversées sur le terrain et la pentenaturelle du terrain a permis l’écoulement des eaqx vers lapropriété du voisin.

Question:

Pensez-vous qu’il y a un recours possible contre le voisin?

Décision:L’action en dommages-intérêts contre le voisin Rit accueilliepour 5 765 S. -

Motifs:

En vertu du règlement sur l’évacuation et le traitement deseaux usées des résidences isolées, adopté en vertu de la Loi surla qualité de l’environnement, nul ne peut rejeter dans l’environnement des eaux usées. Le voisin est responsable desdommages subis, à savoir le coût d’installation d’un nouveaupuits, les frais d’un expert et les inconvénients subis.

PAR MICHELINE PLANTE • Avocate à l’aide juridiqueTéléphone: (819) 563-6122

La Coalition se définit comme

un allié commun à la

Coalition québécoise pour

une gestion responsable de ?eau

Eau Secours Ç en adhérant à sa

mission et à sesprincz~es.

nelles adoptent et Rissentrespecter des réglementationsadéquates. Une véritable Loide Veau nous paraît nécessaire.

L’eau pour tous... tous pour ~‘eau•Quin sur l’eau

générales sur Peau, voici un petit quizz.

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Graphisme Illustration Site internet

création en toute conscience j

Téléphone: (819) [email protected] . www.graphiq.ca

Solidarité Populafre Estrie

187, rue Laurier, local 311Sherbrooke (Québec) J1H 4M

Téléphone : (819) 562-9547solidari~aide-intemet.org

Une coalition pourune répartition équitable

de la richesse

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L’impossible comme art Félicitations à notre caricaturiste Pierre Berger

Une jeune Sherbrookoise de24 ans, Marie-Hélène Darveau,a d’ailleurs eu la chance d’initierle café par une exposition detoiles. Passionnée des arts

depuis son enfance, elle a étéréférée au Tremplin par untravailleur de rue impressionnépar la qualité de ses oeuvres.

Pour Marie-Hélène, la peinture représente un médiumd’expression tout aussi valideque l’oral ou l’écrit. Mieuxencore, l’art pictural ne reflètepas une image préconçue etlaisse libre court à l’imaginationet Lélibontion personnelle.

« Victimite aigûe »

C’est au travers de voyages enAmérique Centrale, dansl’Ouest Canadien et aux

Etats-Unis que cette jeuneartiste a diagnostiqué une« victimite aigile » chez unelarge partie la population québécoise. Confortablement

installée sur sa ouate, elle n’ad’oeil, selon elle, que pour sonpetit nombril, complètementaveugle face aux injusticessociales qui nous entourent.C’est en s’inspirant de cesmaux humanitaires queMarie-Hélènç a puisé soninspiration. Une inspirationqui exprime une frustrationsans égal et qui ne peut se dire,mais que Lon peut peindre. Etc’est grâce à cette colère queMarie-Hélène Darveau nousouvre aujourd’hui les portes deson univers intérieur. Chaquepièce de sa toute première

« collection » témoigne d’unthèmeprécis,allantdu « déclinde la religion» au «port desfburrures » et chacun est exploité de façon consciencieuseet réfléchie. Déjà, trois de sestoiles ont été vendues. L’expositionseterminele30 juin!

La grande écoleLa jeune artiste s’est d’abordconsacrée à la bande dessinée.Son expérience collégiale enArts et Lettres Layant déçuepar ses restrictions, l’intérêtpour la peinture a mis dutemps à se développer. L’artiste dit s’être « sentie obligéede se conformer à un courantparticulier (réaliste, néoclassique, etc.) *, qui ne luiconvenait pas. Mais au fil desans, certains de ses personnages de bandes dessinées Lontrattrapée et ont repris vie surses toiles, et ce, pour notregrand plaisir.

La vie d’artiste...Il est bien connu que si l’on nese qualifie pas aux concours deStar Académie, ou qu’aucunlien de parenté ne nous unit àMichel Tremblay ou encore àPaul-Emile Borduas, et qu’enplus, on n’a pas le sous, on estpas mal foutu en tant qu’artiste. Mais plus mainténant!Le Tremplin 16-30 ouvre laporte à des artistes sans ressource mais talentueux et quidésirent faire connaître leur artsans se ruiner, n suffit des’adresser à~ M. ChristianRichard (565-4141, poste103), responsable du voletmilieu de vie. Tous les types deprojets sont les bienvenus! nne manque plus que vous!

Depuis sa fondation, en 1999,Cydo Nord-Sud a acheminéprès de 10 000 bicyclettes enAmérique latine et en Aflique. 14 fondatrice, ClaireMorissette, ça a eu l’idée aprèsun voyage danile tiers-monde.« J’ai été frappée, confie—t-elle,de voir combien les filles et lesfemmes des pays pauvres sontsouvent accaparées par leslourdes corvées de transport àpied. » Voué à l’améliorationde la condition féminine et à lapromotion du respect de l’environnement, l’organismemontréalais collabore avec desassociations locales qui distribuent les bécanes dans leurpays respectif de manière àaméliorer les conditions de viede la population, surtout enmilieu rural.

N’importe qua groupe ouécojepeutaideràorganiserunecollecte. n suffit de respectercertaines règles : les bicyclettesdoivent être dans un état aumoins réparable et être conçuespour les adultes (les modèlespour enfants ne peuvent fairele voyage), et chaque donateurdoit verser 10$ pour participeraux fiais d’expédition. En retour, un reçu d’impôt est émispourlavaleurduvéloetdudon.

Au Q~ébec, 600 000 nouvelles bicyclettes sont vendueschaque année, souligne ClaireMorissette. Victimes des modes, elles sont généralement

remisées à la cave au bout decinq ans. Ailleurs dans lemonde, grâce à l’ingéniositédes gens, une seule d’entre ellespeut devenir le point de départcfune petite entreprise delivraison ou de services.

Au Québec, 600 000 nouvellesbicyclettes sont vendues

chaque année. Victimes desmodes, elles sont gIn éralement

remisées à la cave au boutde cinq ans.

Autre initiative en faveur duvélo, dans les mes de Montréalcette fois, le Petit manuel àl’intention thi cycliste urbains’adresse aux personnes qui

envisagent d’aller au travail enpédalant Le site Internet(www.velo.qc.ca/veloboulot/index.him) informe sur le coûtde ce moyen de transport alternatif par raPport à la voiture,sur son utilisation adéquatedans les rues de la métropole,sur le recours possible au taxiéquipé d’un support à vélo,sans oublier les bienfaits pourla santé et LenvironnernentVous pouvez rejoindre CydoNord-Sud au (514) 843-0077ou www.çvclononisud.org

Source : La Gazette desfemmes, Viepratique par Franchie Légaré, mai-juin 2004, VoL 26, N°1

Une jeune artiste sherbrookoise voit son rêvedevenir réalité grâce au Tremplin 116-30PAR ANNIE FOREST

À raube de son deuxième anniversaire, le Tremplin 16-30,qui a déjà connu un vif succès au niveau résidentiel, a toutrécemment inauguré son volet milieu de vie. Jeunes (et moinsjeunes) ont donc à leur disposition des salles de rencontres etde spectacles à prix très abordables, où ils peuvent exprimerlibrement leur art musical, théâtral ou autre. Le ZybaldoneCafé constitue donc un lieu privilégié pour exposer.

« Mais qu’est-ce qu’on regarderacet été? »

Pierre Berger, caricaturiste pour Entrée Libre, s’est mérité le prix Caricature de l’année 2004, à l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ).

Vé11os migrateursAbracadabra! D’un simple vélo oublié dans un sous-sol deSherbrooke ou de Thetfbrd Mines jaillit la solution rêvéepour une mère... au Salv’ador ou au Togo. Jusqu-là contraintede marcher cinq heures chaque jour pour transporter l’eaunécessaire à sa famille, cette femme pédale désormais d’unvillage à l’autre. Le temps gagné lui permet de travailler aumarché local et d’en tirer un revenu pour nourrir les siens.

Photo Mn4e Forest« s~ons réalistes, tentons rimpoosible » now dit Marie-Héène Darveau

ABONNEMENTS’abonner, c’est se donner les moyens

de mieux s’informer!

D Régulier: 15 $ D Institutions, organisme :20 s

!TRÉE—JCi-joint un chèque ou mandat-poste au montant de S pour

adréssé à : Entrée Libre. 187, rue Laurier, local 317. Sherbrooke (Québec) 11H 4Z4

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8 Juin2004 • Entréeubre ~