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00] écho des caps n° 1300 • vendredi 6 juillet 2012 ] Ville de Saint-Pierre Hebdomadaire municipal gratuit n° 1319 8 févier 2013 des La viabilité hivernale La Mairie mobilise d’importants moyens Saint-Pierre, berceau des Terre-Neuvas p. 03 Vers un équilibre forêt-gibier Bilan 2012 p. 10 ≥ ONCFS diffusion ≥ Théâtre ≥Fête de Saint-Pierre 2013 l’écho c aps Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon © J.-C. L’Espagnol / V. S-P Mardi 12 février , la Commission Fêtes et Loisirs et Saint-Pierre en fête invitent les enfants de 7 ans et moins à fêter le MARDI-GRAS à l’Île-aux-Enfants dès 14 heures. Le Jeune Prince et la Vérité p. 13

Écho des Caps n° 1319

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Écho des Caps, journal de la Ville de Saint-Pierre

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00] écho des caps n° 1300 • vendredi 6 juillet 2012

]Ville de Saint-PierreHebdomadaire municipal gratuit n° 1319 8 févier 2013

des

≥ La viabilité hivernaleLa Mairie mobilise d’importants moyens

Saint-Pierre, berceaudes Terre-Neuvas p. 03

Vers un équilibre forêt-gibierBilan 2012 p. 10

≥ ONCFS diffusion ≥ Théâtre≥Fête de Saint-Pierre 2013

l’écho capsArchipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

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Mardi 12 février, la Commission Fêtes et Loisirs et Saint-Pierre en fêteinvitent les enfants de 7 ans et moins à fêter le MARDI-GRAS

à l’Île-aux-Enfants dès 14 heures.

Le Jeune Prince

et la Vérité

p.13

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02] écho des caps n° 1302 • vendredi 28 septembre 201202] écho des caps n° 1305 • vendredi 19 octobre 2012

Fête de Saint-Pierre 2013« Saint-Pierre, berceau des Terre-Neuvas »

≥ vie municipale

Assistance à la Grande Pêche assurée par l’Aviso Commandant BOURDAIS.Photo : André Tonnerre.

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Dossier préparé par Jean-Louis Mahé écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013 [03

vie municipale≥ 4e édition de la Fête de Saint-Pierre « Saint-Pierre, berceau des Terre-Neuvas »

La Commission municipale Fêtes et Loisirs et l’Association Saint-Pierre en Fête ont décidé de la thématique de la 4e édition de la Fêtede Saint-Pierre 2013 : « Saint-Pierre, berceau des Terre-Neuvas ».

Certes, le thème de la Pêche à la morue avait été choisi pour lancer la Fête de Saint-Pierre en 2010, mais le « sujet » est inépuisable… àl’inverse des ressources halieutiques et il reste bien ancré dans la mémoire des gens de l’Archipel. Les organisateurs ont donc décidé dele traiter « différemment et plus en profondeur » cette année en ciblant le Saint-Pierre qui servait de base de relâche et de réapprovi-sionnement en vivres pour tous les chalutiers qui pêchaient dans les eaux de Terre-Neuve.

En cette année où le Gouvernement doit défendre bec et ongles le dossier de l’extension du Plateau Continental et ses enjeux écono-miques notamment, il est logique que la Fête de Saint-Pierre rende hommage au courage et au travail des Terre-Neuvas et de tous lesMarins de l’Archipel, tous « ces seigneurs d’un métier de brute » pour reprendre la jolie formule de la Dame de la Mer, Anita Conti, et quiont participé aux riches heures de l’économie de Saint-Pierre et Miquelon.

En outre, n’oublions jamais que l’escale à Saint-Pierre et Miquelon comptait énormément pour tous ces pêcheurs venus de Fécamp, deSaint-Malo, de Cancale, de Bordeaux… La Coruna ou Vigo comme en témoignent deux capitaines de pêche respectés sur les bancs deTerre-Neuve, Lionel Martin et Jean Récher :• « Être reçus chez l’habitant à Saint-Pierre, pour les Terre-Neuvas que nous sommes, est une invitation au paradis. Dans le doux confort,vient s’ajouter cette chaleur humaine qui vous accueille et vous surprend. » Lionel Martin, Nous étions les derniers Terre-Neuvas.

• « Entendu, cap’taine, je veux bien faire une nouvelle campagne à Terre-Neuve mais, à une condition, qu’on fasse une escale à Saint-Pierre-et-Miquelon ». Combien de fois ai-je entendu formuler cette demande par des marins qui n’auraient pas voulu quitter la profes-sion pour une retraite largement méritée sans revoir leur « Caillou Rouge », en Tahiti du Nord. […] Évidemment, le métier était dur. Il y acependant une consolation, un fait tant attendu, un espoir qui remontait le moral de tous. Comme un point rose sur le “i“ du verbe aimer,aurait dit Cyrano de Bergerac, l’escale à Saint-Pierre et Miquelon se profilant à l’horizon redonnait le sourire aux hommes fatigués. Lesjeunes allaient découvrir cette île mystérieuse pour eux dont les anciens leur ont tant vanté les délices. Ces anciens, eux-mêmes se sou-venaient des escales passées, échafaudaient des projets. Ils en rêvaient dans leur court temps de sommeil. Dès que le lieu d’escale étaitconfirmé, les commentaires allaient bon train, le rendement s’accélérait, le temps de travail semblait plus court ». Jean Récher, Écho des Caps, N° 900 de novembre 2002.

Rendre hommage aux Terre-Neuvas c’est aussi souligner l’importance de l’Assistance à la Grande pêche assurée par des bateaux de laMarine Nationale, ou des navires-hôpitaux appartenant à la société des Œuvres des Mers. Saint Yves, La Ville d’Ys, Commandant Bour-dais, Aventure, Tenace, Malabar, Centaure, Le Loire… ces noms raisonnent encore dans la mémoire des habitants de notre Archipel.

À l’époque des Terre-Neuvas, l’économie de nos îles était florissante et par conséquent toute la vie de l’Archipel était rythmée par cetteactivité ; Saint-Pierre bouillonnait de vie ; les rues, les bars, les restaurants, les salles de bal étaient combles et l’ambiance joyeuse et fes-tive !

Autant de bonnes raisons qui expliquent le choix de la thématique de la 4e édition de la Fête de Saint-Pierre. Alors, amis lecteurs de l’Échodes Caps, si vous avez chez vous des photos de cette époque qui couvre les années 50 aux années 90 et susceptibles d’alimenter notreexposition « Saint-Pierre, berceau des Terre-Neuvas », n’hésitez pas à nous les apporter au siège de notre journal.

Votre concours nous est précieux. Alors, vite, à vos archives ! •

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Viabilité hivernaleLa Mairie mobilise d’importants moyens

Le Général Hiver a commencé son offensivetrès tôt en janvier sur l’ensemble de l’Eu-rope, notamment en France métropolitaine,mais aussi en Amérique du Nord et doncchez nous.Beaucoup de vent, des chutes de neigeabondantes, formation de congères… il fauttoujours être prêt à intervenir, à toutmoment, pour permettre la circulationautomobile et des piétons dans de bonnesconditions et pour ne pas paralyser « lepays ».

Faire face aux aléas météorologiques enpériode hivernale requiert une organisationrigoureuse et bien « huilée ».Un plan de viabilité hivernale est donc établichaque année.

Pour la saison 2012-2013, il a été pensé parYvon Koelsch, le Directeur des ServicesTechniques de la Ville de Saint-Pierre, enconcertation avec le Maire et les adjointsdésignés. Ce plan définit notamment les moyenshumains et matériels nécessaires aux opé-rations de déneigement et de salage.Ces moyens sont conséquents. En voiciquelques éléments fournis par le Directeurdes Services Techniques.

≥ Les moyens humains

Le Service Voirie12 personnes assurent les opérations dedéneigement et de salage du réseau routierdurant la journée, de 7 h 30 à midi et de 13 h à 16 h. En dehors de ces horaires, le service estdivisé en 2 équipes de 6 agents, d’astreinteune semaine sur deux.Chaque semaine :• 1 responsable patrouille, veille la météo,prend la décision de déclencher les opéra-tions de déneigement ou de salage ets’assure de leur bon déroulement.• 3 chauffeurs d’engins interviennent avecles 3 chargeuses spécialement équipéespour l’hiver ou en fonction des besoins avecle tractopelle et les camions.• 2 chauffeurs ou agents sont affectés àl’épandage de sel.

Le Service Propreté Urbaine (7 agents)Ce service dégage en priorité les bornesincendie du réseau routier communal. Puis, selon les conditions météorologiques,il dégage les grilles d’évacuation des eauxpluviales ou les accès aux bâtiments muni-cipaux et à leur chaufferie.

Le chef de service participe et veille à labonne exécution de ces tâches.Il a aussi à sa charge une partie des opéra-tions de salage des chaussées encollaboration avec le service voirie et sousl’autorité de son responsable.Chaque semaine :• 2 agents sont d’astreinte et susceptiblesd’être contactés pour participer aux opéra-tions de salage ; 2 équipes de deuxfonctionnent ainsi en alternance unesemaine sur deux en complément des deuxagents de la voirie.• 2 agents sont d’astreinte pour compléterl’équipe du Pôle Bâtiment et des EspacesVerts.

Le Pôle BâtimentIl assure, en dehors de ses horaires habi-tuels (de 7 h 30 à midi et de 13 h à 16 h), lesopérations de déneigement et de salage desaccès aux bâtiments municipaux.Il effectue les mêmes opérations chez lespersonnes qui en ont fait la demandeauprès des services de la Mairie et aprèsvalidation (1 accès par habitation).Deux équipes de 5 agents alternent enastreinte une semaine sur deux pour effec-tuer cette mission.Chaque semaine :• 1 responsable patrouille, veille la météo,en concertation étroite avec le chef d’équipevoirie, déclenche ou non les opérations dedéneigement ou de salage et s’assure deleur bon déroulement.• 4 agents sont disponibles pour répondre àl’appel de leur responsable.Le déneigement des accès est effectué enpriorité de 4 h à 7 h 30 la semaine, maisl’équipe d’astreinte peut aussi intervenirdurant la journée selon les précipitationsneigeuses.

Le Service Espaces VertsDeux équipes de 5 agents alternent chaquesemaine pour assurer le déneigement decertaines places de la Ville ainsi que lesaccès aux résidences privées désignées parla Mairie (1 accès par habitation).Deux équipes de 5 agents alternent enastreinte une semaine sur deux pour effec-tuer cette mission.

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Viabilité hivernaleLa Mairie mobilise d’importants moyens

[ vie municipale ]

Chaque semaine :• 1 responsable patrouille, veille la météo,en concertation étroite avec le chef d’équipevoirie, déclenche ou non les opérations dedéneigement ou de salage et s’assure deleur bon déroulement.• 4 agents sont disponibles pour répondre àl’appel de leur responsable.Le déneigement des accès est effectué enpriorité de 4 h à 7 h 30, mais l’équipe d’as-treinte peut intervenir à tout moment dèsque les conditions météorologiques l’exi-gent.

Le Service du CimetièreCe service est composé de 2 agents qui tra-vaillent en alternance sur une période decinq jours. Le service a à sa charge le dénei-gement des allées du Cimetière et duMonument aux Morts de Saint-Pierre.Chaque samedi, dimanche et jour férié, unagent est d’astreinte pour remplir cettemission.

≥ Les moyens matériels

• La Mairie met à la disposition de seséquipes un parc important d’engins lourds.Il est composé de : 3 chargeuses sur pneuséquipées en chasse neige + 1 en réserve ;

2 camions benne ; 1 tractopelle ; 1 souf-fleuse à neige ; 2 camions à sel, l’un équipéd’une saleuse mixte de 5 m3 et l’autre d’unesaleuse mixte de 0.8 m3 ; 2 camionnettes.

• Le Service Espaces Verts et celui duCimetière utilisent, à l’occasion, certainsengins beaucoup plus légers : 1 souffleuse

à esse nce ; 1 tracteur type Kubota équipéd’une pelle à neige.

• La gestion et la maintenance des maté-riels lourds sont assurées par l’Ateliermécanique et ses 3 agents, ainsi que par leforgeron de la Commune.Le petit matériel est géré par les responsa-bles des services attachés à la viabilitéhivernale.

• Aire de stockage des fondants.Chaque année, la Commune achètequelque 300 tonnes de sel d’épandage, dont200 sont conditionnées en poche de 1 000Kg et 100 en sacs de 25 Kg. Tous ces fon-dants sont entreposés dans un bâtimentcouvert appelé « Hangar à Sel ».La fabrication de la saumure est possiblegrâce à une centrale réservée à cet effet etachetée il y a un peu plus d’un an.

Suite de notre dossier en page 6.

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≥ La viabilité hivernale, c’est aussi l’affaire de tous !

Nous pouvons le constater, pour assurer samission de sécurité des usagers, la Mairiemet en place un dispositif efficace.Mais pour une efficacité encore plus poin-tue, les usagers de la route ont aussi un rôleimportant à jouer. En respectant quelques

règles simples, chaque conducteur peutcontribuer à préserver la fluidité des routesen hiver.

Dans notre journal, nousappelons régulièrementles citoyens à un peu plusde civisme notammentenvers les conducteursd’engins afin qu’ils puis-sent accomplir leur tra-vail déjà pénible en toutesérénité.Leurs engins sont com-pliqués à manier en rai-son de leur gabarit impo-sant. De plus, ils inter-viennent dans des condi-tions météo difficiles.Donc, évitons de lesgêner car ils agissentpour notre sécurité enrendant les routes pluspraticables.

Pour faciliter le déneige-ment, il est recommandé de stationner cor-rectement son automobile. Et les automo-bilistes se doivent de répondre positivementaux demandes des conducteurs d’engins encas de stationnement gênant de leur véhi-cule.

Nous devons aussi faire preuve de patiencecar les agents chargés du déneigement nepeuvent être partout à la fois, c’est une évi-dence !

Les particuliers ont eux aussi des devoirs.Celui de respecter l’arrêté N° 110 du 15septembre 1989 qui stipule qu’il est formel-lement interdit de jeter la neige, de leurcour ou de leur jardin par exemple, dans larue. Cet acte est passible d’une amende.

Les riverains n’ont pas le droit d’occuper ledomaine public sans autorisation ; ainsi lesdépôts non autorisés de matériel, gravats,etc., sur les trottoirs ou les chaussées nesont pas acceptables et en cas de détério-ration, la responsabilité de la Mairie ne peutpas être engagée.

≥ L’addition est salée pour la Mairie

Quand il est rigoureux, l’hiver laisse unenote salée à la Municipalité de Saint-Pierre.Il peut coûter jusqu’à 600 000 euros.

Quelque 700 tonnes de sel peuvent être uti-lisées, bon an mal an, tout en sachant que lemarché de fourniture prévoit un montantmaximal de 160 000 euros pour environ 800tonnes de sel. • J.-L.Mahé

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Sur l’agenda du Sénateur-Maire

≥ Les vœux du Président du CNFPT, François Deluga

Le Sénateur de Saint-Pierre et Miquelon,Maire de Saint-Pierre, s’est rendu le 23janvier dernier au siège du Centre Natio-nal de la Fonction Publique Territoriale àReuilly pour les vœux aux personnalités duPrésident du CNFPT, M. François Deluga.Rappelons, d’une part, que Mme KarineClaireaux est aussi présidente de l’ATFPC,l’Agence Territoriale pour la Formation desPersonnels et la Promotion des Collectivi-tés de Saint-Pierre et Miquelon, et d’autrepart, que l’ATFPC et le CNFPT sont liéesdepuis 2009 par une convention triennale.Elle a été renouvelée en 2012.

Lors de son discours, le Président Deluga aannoncé qu’il avait décidé de « porter lebudget 2013 des dépenses directes de for-mation à 162 millions d’euros » alors que cebudget avait été ramené à 149 millions l’andernier.

Le Président du CNFPT s’est félicité « del’évolution significative des formationsdepuis 2008 » et il a confirmé que « la terri-torialisation ou rapprochement des lieux deformation du lieu de travail des stagiairesdevrait se poursuivre en 2013, au bénéficede la formation des catégories C ».

« Nous abordons 2013 avec la convictionque l’établissement est en mesure d’ac-complir pleinement sa mission de servicepublic », a encore souligné François Deluga,« notre dialogue avec le Gouvernement etles institutions de l’État s’est accéléré. Desnouvelles politiques publiques sont misesen œuvre ».

« Le CNFPT participera activement à lamise en place des emplois d’avenir enaccompagnant les employeurs publics ter-ritoriaux », a précisé François Deluga qui a

annoncé la signature d’une convention d’en-gagement entre l’État et le CNFPT sur cedossier.

« La fonction publique territoriale est dé sor -mais reconnue dans sa légitimité et danssa richesse, comme le premier levier del’action de la puissance publique », a mar-telé le Président François Deluga citant enconclusion de ses vœux Mme Marylise Le-branchu, la ministre de la Réforme de l’État,de la décentralisation et de la fonction pu-blique : « Notre fonction publique dans sonensemble demeure l’un des grands héri-tages que nous ont légués, à la Libération,les gouvernements issus de la résistance. LaFrance à cette époque a pu compter sur lapuissance publique et sur ses agents pourconduire la reconstruction du pays et releverdes défis immenses dont beaucoup ont ou-blié l’ampleur ». •

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Les défaillances de la politique de santéLe Député interroge le Gouvernement

[ politique ]

Annick Girardin, le Député de Saint-Pierre et Miquelon, a interrogé le Gouvernement le29 janvier dernier lors de la séance des questions orales sans débat à l’AssembléeNationale. 

La question d’Annick Girardin concernaitles défaillances actuelles de la politique desanté dans l’Archipel pointant du doigt lesdysfonctionnements notamment au sein duCentre Hospitalier François Dunan et de laMaison de retraite. Le Député a réclaméavec insistance la nomination d’un MédecinInspecteur de la Santé Publique.

Des dossiers que le Sénateur-Maire avaitévoqué en décembre dernier à Paris avecJean-Marc Falcone, le Conseiller outre-merdu Premier ministre Jean-Marc Ayraultmais également avec les conseillers de laministre des Affaires sociales et de la Santé,Mme Marisol Touraine.

Voici le verbatim de la question posée par leDéputé et la réponse de la ministre.

Annick Girardin : « La loi a attribué à l’ad-ministration territoriale de santé l’ensem-ble des compétences qu’ont les agencesrégionales de santé partout ailleurs enFrance, mais sans lui donner les moyens deles exercer en pratique. Les instances dedécision installées aux côtés de l’ATS n’ontd’ailleurs pas davantage de moyens. En témoigne notamment l’absence demédecin inspecteur de santé publique, dontle rôle est pourtant fondamental dans laconduite des missions de gestion et decontrôle de la politique de santé. Commentpeut-on envisager la mise en œuvre d’unprojet territorial de santé, pourtant essen-

tiel, sans l’appui et l’intervention d’unmédecin au sein de l’ATS ? Comment peut-on répondre aux défaillances en matièred’offre de soins, de sécurité et de veillesanitaires, ou encore de prévention, quirésultent directement de cette situation ? L’attribution à l’ATS d’un poste de médecininspecteur de santé publique à plein tempsconstitue désormais une urgence socialequi ne peut attendre une quelconque mis-sion. Nous venons certes d’apprendre quenos interventions répétées ont permis lareconduction du poste essentiel de chargéde mission, mais pour une année seule-ment.Sans pilotage et sans tutelle, la politique desanté souffre localement d’un désordre visi-ble. La cacophonie qui règne dans la ges-tion du centre hospitalier François Dunan etde sa maison de retraite en est un exemplecriant. Elle provoque le mécontentement dupersonnel et l’inquiétude explicite du corpsmédical. En conséquence directe de toutcela, la santé dans notre bout de Francedécroche, comme l’indique l’indice de déve-loppement humain qui, en matière de santé,nous place à un rang bien inférieur à celuide la métropole, voire à celui d’autresdépartements d’outre-mer. On peut certescontester la pertinence des bases de calculde l’IDH, mais c’est un instrument qui a lemérite d’exister et qui est surtout le seuldont nous disposons à l’heure actuelle.Je lance aujourd’hui, madame la ministre,un véritable appel au nom des profession-nels de santé et de l’ensemble de la popu-lation de Saint-Pierre-et-Miquelon. Je faisconfiance au Gouvernement pour en tirertoutes les conséquences et apporter enurgence les réponses qui s’imposent. »

Réponse de la Ministre Aurélie Filippettiqui représentait la ministre des Affairessociales et de la Santé, Marisol Touraine,en voyage officiel au Brésil.« Madame la députée Annick Girardin, laministre des Affaires sociales et de la Santé,Marisol Touraine, est très sensible à laquestion de l’organisation des soins enoutre-mer et notamment à Saint-Pierre etMiquelon. Son cabinet a d’ailleurs récem-ment reçu la sénatrice Karine Claireaux

afin de faire le point sur les dossiers de cetarchipel en matière de santé.À Saint-Pierre et Miquelon, un servicedéconcentré du ministère des Affairessociales et de la Santé, l’administration ter-ritoriale de santé, ou ATS, est chargéed’exercer les missions dévolues auxagences régionales de santé. L’ATS est for-tement investie dans le pilotage de la poli-tique de santé. Plusieurs avancées signifi-catives en témoignent. Nous pouvons pren-dre pour exemples la réorganisation du dis-positif d’accueil des urgences, du centre 15,de la permanence des soins et des évacua-tions sanitaires urgentes, désormais assu-rées par l’hôpital, ainsi que l’installation desinstances de décision et de concertation etl’engagement des travaux d’élaboration duprojet territorial de santé.Marisol Touraine est en revanche bienconsciente du fait que l’organisation institu-tionnelle et les moyens de cette administra-tion restent à améliorer. Afin de l’aider àmieux remplir ses missions, plusieursadaptations sont nécessaires : l’adaptationdes emplois métiers, celle du cadre juri-dique de l’organisation de l’ATS et la défini-tion des modalités de relations avec l’admi-nistration centrale. Récemment, unemesure importante a été mise en œuvre : laministre a décidé la reconduction d’un postede chargé de projet pour l’année 2013, afinde réaliser le projet territorial de santé. »

Commentaire du Député : « Merci de votreréponse, madame la ministre. Nous consta-tons en effet certaines avancées, que j’airappelées et dont il faut se féliciter. Enrevanche, nous sommes tous intervenus –le préfet de Saint-Pierre, le directeur géné-ral de l’ATS, la Sénatrice-Maire – pour faireremonter un certain nombre de données.La population de Saint-Pierre-et-Miquelonet moi-même sommes vraiment las de voirse succéder des missions qui se répètentsans jamais apporter de solution ni faireavancer d’un iota aucun dossier. Nousattendons vraiment la nomination rapided’un médecin inspecteur à Saint-Pierre-et-Miquelon. C’est l’urgence et je reste à la dis-position du ministère pour en discuter etobtenir une réponse prompte. » • J.-L. M

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AshelinCinq sœurs dans le vent !

≥ spectacle

Originaire de Terre-Neuve-et-Labrador,Ashelin est une jeune formation musicaleaux inspirations irlandaises et terre-neu-viennes. Cassy, Joesie, Kaliyan, Shaelin, and Thea,cinq sœurs dans le vent, « ont commencé àchanter et danser depuis leur tendre

enfance tout en apprenant à jouer de plu-sieurs instruments », apprend-on dans leurbibliographie. Depuis leur première prestation en publicen 1997, les jeunes filles sont reconnues àtravers tout le Canada, en Europe (Alle-magne et France notamment) et au Qatar.

Elles ont reçu de nombreux prix lors dedivers festivals et sont acclamées partoutoù elles se produisent. Ashelin sera sur lapetite scène du Centre Culturel et SportifTerritorial le samedi 16 février à 21 heures.Réservez-leur une standing ovation ! • J.-C.L’Espagnol

PhotographieJeux d’enfants (à l’extérieur)

≥ concours

Photographes amateurs de l’Archipel, vousavez jusqu’au jeudi 28 février pour vousinscrire à la 8e édition du concours de pho-tographies organisé par L’Arche – Musée etArchives. Le thème retenu cette année est Jeux d’en-fants (à l’extérieur). Comme pour les précé-dentes éditions, 3 prix seront décernés : lePrix du Jury de l’Arche, le Prix Coup deCœur du Public et le Prix de la CommissionPhilatélique. Ce concours donne lieu à une expositiontemporaire durant la saison estivale durantlaquelle les clichés sont présentés anony-mement. Et pour ceux qui veulent prendre de l’avancepour les prochaines années, les thèmesproposés sont : Couleurs d’automne (2014),L’Île aux Marins (2015) et Mer démontée(2016). Bon concours ! • J.-C. L’Espagnol©

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L’an dernier, l’ONCFS a publié dans ce journal « l’Écho des Caps »,les résultats des suivis sur les indices de changement écologiquesdébutés en 2009.

Ces suivis concernent plus exactement, l’impact des animaux her-bivores sur la forêt, leur performance physique, la densité dessemis des principales essences forestières et le suivi de la popula-tion de cerf de Virginie à travers l’indice ponctuel d’abondance.

En 2012, le travail s’est poursuivi pour commencer en juin par lerelevé des inventaires destinés à mesurer la pression des animauxsur la régénération forestière (Indices abroutissement et deconsommation) ainsi que ceux portant sur la densité de semis.

En août, nous avons continué par les indices ponctuels d’abondance(IPA) plus communément appelés « comptages de chevreuil » réa-lisés avec des bénévoles. Enfin, ce suivi s’est terminé en octobrepar la mesure du poids des cerfs élément important faisant appelà la participation active des chasseurs.

≥ Résultats des suivis 2012

L’analyse des « comptages » réalisés sur Miquelon et Langlademontre que ces deux populations ont des niveaux d’abondance dif-férents. Les « comptages », répétés 3 fois cet été, n’indiquent pasune chute des effectifs, mais plutôt une certaine stabilité entre les2 dernières années. Depuis 2006, les suivis traduisent une baisselégère et plutôt lente des populations (voir graphique N° 1).

Les relevés d’abroutissement et de consommation montrent quel’impact du cerf est plus important que celui du lièvre sur la régé-nération forestière et les essences semi ligneuses présentes surl’Archipel.

La pression des deux herbivores est la plus élevée sur l’île de Lan-glade. D’autre part les résultats indiquent en général une réduc-tion de la consommation (mesures réalisées sur un cortège floris-tique d’espèces forestières caractéristiques des boisés) par lesdeux espèces entre 2009 et 2012 (voir graphiques N° 2 et 3).

La densité de semis forestiers obtenue à partir des relevés réali-sés sur les 370 placettes de Miquelon, Langlade et Cap Miquelon,montre une augmentation significative des semis de Sorbier d’Amé-rique d’une hauteur de 10 cm (H1) surtout sur Miquelon. La den-sité des semis de Sapin baumier pour lequel, nous n’avons que 2années de données, montre des signes encourageant à Langladeet notamment dans sa partie Nord-Est (voir graphiques N° 4 et 5).

Par contre, le faible nombre de pesées des cerfs surtout des jeunescerfs de l’année (15 pesées maximum) ne permet pas d’engagerdes analyses statistiques solides pouvant valider les prémices d’uneamélioration de leur condition physique. Néanmoins ce faible jeumontre une certaine stabilité des poids des faons sur les deux îles.C’est sur Langlade que les faons restent moins lourds. Chez lesadultes où le jeu de données est plus intéressant, on peut voir quele poids des cerfs de l’île Langlade demeure également plus faiblepar rapport aux animaux prélevés à Miquelon. Cette différence

Comprendre le fonctionnement des populations animales dans leur milieu à partir des indicateurs de changement écologiques, c’est l’outil mis en place en 2009 par l’ONCFS aidé du gestionnaire, la FDC.

« Vers un équilibre forêt-gibier »Bilan 2012

Par le service départemental de l’ONCFS de SPM

Graph. 1 - Evolution du nombre moyen de cerfsobservés lors des comptages de 1996 à 2012 surMiquelon et Langlade.

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écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013 [11

[ ONCFS diffusion ]

« Vers un équilibre forêt-gibier »Bilan 2012

Graph. 2 - Evolution du taux d’abroutissementmoyen cause par le lièvre d’Amérique de 2009 à2012.

Graph. 3 - Evolution du taux d’abroutissementmoyen causé par le cerf de 2009 à 2012 sur Mique-lon et Langlade.

Graph.4 - Evolution de la densité de semis de Sor-bier d’Amérique sur l’île de Miquelon de 2010 à2012, 4 hauteurs (H1 à H4).

Graph. 5 - Evolution de la densité de sapin bau-mier sur l’île de Langlade de 2011 à 2012, 4 hau-teurs (H1 à H4), 2 années de relevés.

confirme très probablement que la densité des cerfs reste plusimportante sur l’île de Langlade.

≥ Conclusion

Seule la connaissance de l’ensemble de ces outils permet, dans lamesure où un suivi sur plusieurs années est réalisé, de compren-dre l’évolution des relations entre les herbivores et leur habitat.Cette nouvelle approche permet d’affiner les directives de gestiondes populations d’herbivores selon les objectifs retenus. Pour mieuxoptimiser ces décisions en y intégrant la dimension géographique,nous avons débuté une seconde étude prenant en compte la donnéespatiale. Cela va permettre de conseiller les chasseurs pour qu’ilsconcentrent leur effort de chasse vers les secteurs les plus impac-tés par les animaux. Ce nouveau volet qui fait l’objet d’un secondrapport, vous sera présenté dans un prochain article.

Les années successives des prélèvements plus intenses de cerfcommencent à porter leurs fruits, la baisse significative de la pres-sion du gibier sur la flore se traduit par une apparition des jeunessemis des principales essences forestières, surtout dans les sec-teurs Nord-Est de Langlade et à Miquelon sur l’ensemble de l’île.Cependant, ces premiers signes encourageants, devront toujours

être confortés par des prélèvements soutenus. Ce n’est que grâceà cela que l’on pourra assurer le renouvellement de la forêt trèsdégradée.

Nous remercions les chasseurs de l’Archipel qui ont participé à cesuivi, permettant de mieux comprendre l’évolution du niveau derelation entre les herbivores et leur habitat. Le rapport technique de2012 avec l’ensemble des données analysées est disponible sur lesite Internet de la Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon. •

• Analyse des données « relation faune-flore »relevées sur les îles de Miquelon et Langlade (2009).

• Analyse des données issues du programme ICE îles de Miquelon et Langlade (2010).

• Rapport technique 2011, ONCFS.

• Rapport technique 2012, ONCFS.

Références

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12] écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013

Même les détracteurs du GIEC, le Groupedes Nations Unies sur les changements cli-matiques, devront regarder ailleurs : parceque les changements des dernières annéess’avèrent pires que ce que les prévisionssoi-disant « catastrophistes » que la décen-nie précédente annonçaient.En vrac, comme l’ont rapporté dans le dés-ordre les médias depuis quelquessemaines…

• 1 – La fonte des glaces de l’Arctique, dontil a été beaucoup question cet été, a repré-senté un territoire plus grand que les États-Unis (11,8 millions de km2), selon l’Organi-sation météorologique mondiale, dans unrapport sur les événements météorolo-giques extrêmes de 2012.

• 2 – Selon un premier rapport du Pro-gramme des Nations Unies pour l’environ-nement (PNUE), les émissions de CO2 sontpassées de 40 gigatonnes (Gt) en 2000 à 50en 2010, en route pour 58 tonnes en 2020 –ce qui est loin au-dessus de la cible qui per-mettrait de limiter la hausse des tempéra-tures mondiales à 2 degrés.

• 3 – Et selon un second rapport du Pro-gramme des Nations Unies pour l’environ-nement, c’est le pergélisol qui risque à pré-sent de fondre plus vite que prévu, ce quiserait catastrophique : des millions detonnes de méthane, gaz à effet de serre àplus longue durée de vie que le CO2, sontemprisonnés là-dessous. Ce scénarion’était généralement pas pris en comptedans les modèles climatiques des années1990, tant il semblait relégué à un futurlointain.

• 4 – Enfin, le GIEC : une étude publiée sousla direction de Stefan Rahmstorf, de l’Insti-tut Potsdam en recherches climatiques,conclut que le dernier rapport du GIEC, en2007, sous-estimait grandement la haussedu niveau des mers, faute d’avoir pu tenircompte de la fonte des glaces du Groenlandet de l’Antarctique.

• 5 – Simultanément, un groupe de 47scientifiques de 26 pays signe égalementune étude, dans Science, sur ces deuxmasses de glace, et conclut qu’elles ontfondu trois fois plus vite dans les années2000 que dans les années 1990. Cela se tra-duit par une « contribution » à la hausse duniveau des mers d’un millimètre par année,par rapport à une hausse globale de 3,2 mil-limètres par an.« Ceci suggère, résume l’étude Rahmstorf,que les projections à long terme du GIECsur la hausse du niveau des mers, pour-raient être elles aussi sous-estimées. »Une des raisons de ces sous-estimations duGIEC est que cet organisme a pour missionde représenter le consensus le plus large

possible, ce qui signifie qu’avec chaque nou-velle édition de son rapport (la dernièreremonte à 2007), des données récentes doi-vent être laissées de côté. Or, ce sera le casde la prochaine édition, prévue pour 2014,les nouvelles données sur le pergélisolseront ignorées, signale le PNUE : « Leséquipes participant à la modélisation ontcomplété leurs projections en rapport avecla cinquième édition du rapport d’évalua-tion, mais ces projections n’incluent pas lesort du pergélisol ». La croissance des gaz à effet de serre dansl’atmosphère continue pourtant de suivreles prévisions : la proportion atteignait 390,5parties par million en 2010 (390 PPM), à uneunité près de ce qui était prédit en 2001.

Fonte des glaces, hausse du niveau des mers, dégel du pergélisol… Au moins cinq études ou rapports sont arrivés à des constats similaires :c’est pire que ce qu’on vous avait dit.

Le changement climatiquePire qu’on pensait !

Dossier préparé par Didier Gil, avec la collaboration exceptionnelle de l’Agence Science Presse

[ climatologie ]

© New York Times, « Is This the end », 25 novembre 2012

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écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013 [13

[ climatologie ]

Pour en savoir plus…Le pergélisol

Cela signifie donc que l’impact de ces 390PPM se fait sentir plus vite que prévu. Aupoint d’inspirer au New York Times l’illus-tration ci-contre, dans le cadre d’un dossiersur ce que ces impacts risquent de vouloirdire dans ce petit coin du monde...À quel rythme le pergélisol disparaîtra-t-ilvraiment ? Nul ne peut le garantir : lesmodèles climatiques, sur ce détail-là, nepermettent pas plus d’assuranceaujourd’hui qu’il y a 10 ans, à cause de larelative pauvreté des données climatiquessur l’Arctique. •

• Pergélisol, nom masculin. Sens :Strate du sol gelée en permanence[Géologie]. Anglais : permafrost.Sous-sol gelé en permanence (aumoins pendant deux ans) situé dansles régions alpines, arctiques etantarctiques. Ses formations et sonépaisseur sont très étroitement liéesaux changements climatiques. C’estpourquoi le pergélisol est étudié entant qu’indicateur du réchauffementclimatique par un réseau mondial dechercheurs s’appuyant sur des son-dages, des mesures de températureet un suivi satellitaire.• L’Encyclopédie Canadienne - Lepergélisol est un sol qui se maintientconstamment à une températureégale ou inférieure à 0ºC durant aumoins deux ans. Il peut s’agir d’uneterre sèche et froide, d’une terrefroide gorgée d’eau salée, de len-tilles et de masses de glace ouencore de terre ou de roc gelé. Le pergélisol repose sous 20 à 25 %de la surface du globe, soit environ99 % du Groenland, 80 % de l’Alaska,50 % de la Russie, de 40 à 50 % duCanada et 20 % de la Chine.Au Canada, les épaisseurs les plusconsidérables, qui excèdent les 1000 m, se situent en haute altitudedans certaines parties de l’île d’El-lesmere et de la Terre de Baffin,elles atteignent entre 60 et 90 m à lalimite méridionale de la zone de per-gélisol continu. À l’échelle de la pla-nète, c’est dans l’île d’Ellesmere queles températures de surface du per-gélisol sont les plus froides (environ-15ºC). •

Ce samedi 9 et ce dimanche 10 février, à 17 heures pour les deux séances, les comédiensdu Centre culturel et sportif vous proposent un spectacle de théâtre familial pour petits etgrands, « Le Jeune Prince et La Vérité » de Jean-Claude Carrière.• Distribution. Une création collective mise en forme par Anaïs Hébrart, avec Claire Arros-saména, Valérie Blonde – toutes deux pour la première fois en scène – mais aussi BiancaChareyre, Flora Dérible, Valérie Dumontet, Hélène Lemoine, Michèle Sabarots et NathalieVictorri.• Le thème. Un jeune prince désire épouser la fille d’un paysan. Celui-ci refuse, estimantque le jeune homme ne connaît pas la vérité ; le prince devra parcourir le monde à larecherche de ladite vérité. Il s’agit d’un conte théâtral inspiré de la tradition orale des conteset légendes du monde.• L’auteur. Né en 1931, Jean-Claude Carrière est dramaturge, écrivain, parolier et scéna-riste. Après une licence de lettres et une maîtrise d’histoire, il s’est intéressé au dessin età l’écriture. Il a publié « Lézard », son premier roman, en 1957, avant de rencontrer PierreÉtaix chez Jacques Tati avec qui il a cosigné des courts et des longs métrages. Par la suite,il a collaboré avec Luis Buñuel pendant dix-neuf ans. Parallèlement, il a poursuivi une car-rière de dramaturge et d’adaptateur, en particulier avec Jean-Louis Barrault et PeterBrook.• La critique (Lecture jeune, n° 120). « Par la magie du théâtre, surgissent un crocodilephilosophe et un voisin menteur, un patron et un vagabond, un aveugle et un vieillard, tousinterprétés par l’homme-femme à tout faire. Au fil des rencontres, le prince finit par croi-ser la vérité, sous les traits repoussants d’une vieille femme hideuse et menteuse. Le men-songe, au bout du compte, est plus séduisant : il permet de s’égarer dans des voies de tra-verse, et surtout participe au plaisir de conter. Toute vérité n’est pas bonne à dire au théâ-tre ! ».• Détail d’importance : ces deux séances sont gratuites ! • D. Gil

« Le Jeune Prince et La Vérité »Du théâtre familial pour petits et grands

≥ culture

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14] écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013

Décembre 2012Les chiffres

≥ emploi

« Tous à vos baskets ! » en plein hiver, c’était le slogan choisi en2012 par La Foulée des Îles pour lancer sa toute nouvelle épreuve,« Les Foulées Blanches ». Une course de 7,5 Km à faire en solo ouen duo, les couples étant formés par tirage au sort. Une manifes-tation également ouverte aux marcheurs et qui aura lieu le samedi16 février. L’an passé, 19 coureurs et 25 marcheurs avaient pris part aux deuxdéparts, coureurs et marcheurs. Résultats, en course, le premierbinôme a été celui formé par Jean-Paul Bouillie et Patrick Ollic(41’25)  ; du côté des marcheurs, Philippe Lebas (58’38) s’étaitimposé devant Laurent Boutault (1h08’48) et, ex æquo, JosetteUrdanabia et Martine Dodeman (1h13’23). • D. Gil

Les Foulées BlanchesEn solo ou en duo…

≥ athlétisme

À la fin de l’année, le nombre de demandeurs d’emploi de caté-gorie A s’élève à 295 inscrits, et l’indicateur de chômage « s’éta-blit à 9,24 %, valeur proche de la moyenne annuelle à 8,95 % ». Pourle 5e mois consécutif, le chômage a donc progressé. Néanmoins, « cette croissance a tendance à s’atténuer et elle diminue depuis3 mois : 6,5 % d’augmentation en décembre contre 11,40 % ennovembre et 21,29 % en octobre ». Et Pôle Emploi d’observer « uneprofonde dichotomie entre les hommes et les femmes […] le chô-mage des hommes est en forte croissance et celui des femmesdiminue […] aujourd’hui, les femmes ne représentent plus que 47,8% du total alors qu’elles ont constitué près des 2/3 des inscrits àla fin de l’été. » • Source DCSTEP

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Dame nature se déchaîneDes vents à 145 km/h

≥ météorologie

La tempête qui a balayé l’Archipel lundi dernier a laissé quelques traces lors de son passage. Une partie de la toiture de l’ancien Frigoa subi quelques dommages et un voilier en hivernage du côté de l’ancienne route de l’aéroport s’est retrouvé la coque à terre sous les trèsfortes rafales de vent atteignant vers 18 heures près de 145 kilomètres par heure ! Des vagues d’une hauteur de 14 mètres ont été enre-gistrées sur les côtes et dans le port de Saint-Pierre de nombreux bateaux ont subi les assauts de la mer un peu énervée ! Malheureu-sement l’hiver n’est pas encore terminé et dame nature nous réserve sûrement encore quelques tempêtes ! Encore un peu de patienceavant de sortir votre crème solaire et votre maillot de bain dernier cri.• J.-C. L’Espagnol

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Le 16 janvier dernier, le Sénateur-MaireKarine Claireaux assistait, à Paris, à uncocktail donné en l’honneur de l’AssociationRespectons la Terre par M. Claude Barto-lone, Président de l’Assemblée Nationale. À cette occasion, Charles Hedrich, auteur en2012 de la double traversée à la rame del’Atlantique sans escale ni ravitaillement en145 jours, avec un départ de Saint-Pierre etMiquelon le 9 juillet dernier, a présenté sondéfi 2013 : le « Passage du Nord-Ouest à larame », une autre première mondiale (cf.Écho 1317). Le départ est annoncé pour juinprochain. Dans ce nouveau défi, Charles Hedrich nesera pas seul mais accompagné par un au-tre aventurier, Pierre-Marie Bazin que nousvous présentons ici.Une collaboration qui n’est pas occasionnellepuisque Pierre-Marie Bazin, Charentais, estun sportif de longue date, et il a été un despremiers à rejoindre Charles Hedrich dansle cadre de l’Association Respectons la Terre.Il est considéré comme « l’homme deconfiance de Charles pour la préparationtechnique de ses embarcations ».Pierre-Marie Bazin, aventurier des mers,est avant tout un coureur océanique et unpréparateur de bateaux, notamment pourle Vendée Globe dont l’édition 2012 vient toutjuste de s’achever. On le retrouve ainsiChampion de France et Champion d’Europe

sur F28, concurrent de la transat QuébecSaint-Malo en 2008, de la Route du Rhum2010 en classe 40, skipper du « Glory of theSea » sur le Tour du Monde par les deuxpôles et, enfin, directeur du chantier naval« Les 3 Caps ».Charles Hedrich et Pierre-Marie Bazin par-tiront en juin 2013 pour tenter une pre-mière mondiale : le Passage du Nord-Ouestà la rame. Départ de Nome (Alaska), Détroitde Béring, Nord de l’Alaska, Nord du Canada,et arrivée en mer de Baffin (Groenland). Enchiffres, cela donne 3 à 4 mois de mer et 5000 kilomètres à parcourir entre les glaceset la banquise du Grand Nord.Charles Hedrich, n’ayant jamais vraiment été« intéressé par les préparatifs techniques »,c’est Pierre-Marie Bazin qui a en charge lapréparation du rameur 2013, un prototypespécialement étudié pour les glaces, enCarbone et Kevlar. D’une longueur de 6,80mètres pour un poids à vide de 190 kg, il a étéconçu pour progresser sur la glace, sur labanquise, sur la berge et sur la terre, tractéà deux. Il est également auto-redressablepour les chavirages.

≥ Carrière…

- 2012 : Préparateur du rameur de CharlesHedrich pour le premier aller-retour sur l’At-lantique à la rame en solitaire, 145 jours.- 2010 : Route du Rhum sur Classe 40 en so-litaire.- 2008 : Québec Saint-Malo sur Classe 40 enéquipage.- 2010 : Skipper lors de la première mondialedu Tour du monde par les deux pôles.- 2000-2001  : Formule 28, Champion deFrance et Champion d’Europe avec ThierryDubois. Également 4e du Bol d’Or (24 heuresmoto) avec Franck Cammas.- 1998-2000 : Formule 18 en compétition. Avi-ron en club avec Gérard D’Aboville.- De 2001 à 2012 : Préparateur puis directeurde chantier naval. Dont le « Mirabaud » deDominique Wavre, coureur du Vendée Globe2012 – en 7e position à l’heure où s’écrivaientces lignes – et dont le bateau n’a eu que trèspeu d’avaries. •

Pour tout savoir sur le partenaire du nouveau défi à la rame de2013 : le Passage du Nord-Ouest à la rame, 3 à 4 mois de mer et 5 000 kilomètres à parcourir entre les glaces et la banquise du Grand Nord.

Charles HedrichPierre-Marie Bazin pour partenaire

Dossier préparé par Didier Gil

[ aventure ]

écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013 [15

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16] écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013

Le double concert du groupe québécois Al-ter Ego , fin novembre dernier, a été l’oc-casion pour le public de découvrir et d’ap-précier en première partie un nouveau venusur la scène locale, le groupe « Belle Ma-chine ».Créée tout récemment, début juin 2012, laformation est d’abord composée de cinqmembres ; Arnaud Revert (chant) ; PierrickDetcheverry et Dorian Detcheverry (gui-tares)  ; Nathan Drillet (basse) et AntoineBeaumont (batterie). Depuis début décem-bre, ce dernier a préféré renoncer, faisantdéjà partie de deux autres groupes, ce qui luilaisse peu de temps libre avec ses études, etil est remplacé par Stessie Detcheverry (ab-sente au moment de la photo), la premièreféminine de l’équipe. Ils ont tous de 17 à 18ans, et tous aussi ont pris des cours de pra-tique de leurs instruments respectifs.Quant au nom, il résulte de l’aveu mêmed’Arnaud « d’un trip entre copains sur l’ex-pression “beau machin”, mais on voyait malun présentateur nous annoncer ainsi ». Etcomme ils avaient en commun d’aimer la

musique « qui bouge », c’est devenu « BelleMachine ».Côté répertoire, ils ont bien l’intention d’abor-der tous les styles, mais avec une préférencemarquée pour la variété rock française, deTéléphone – le groupe français des années1976 à 1986, l’un des rares à avoir réussi às’exporter dans d’autres pays – à Matmatah– groupe de rock et de folk fondé à Brest en1995 et séparé en 2008 après avoir sorti 4 al-bums studio – en passant par Cookie Dingleret sa fameuse chanson « Femme libérée »,l’un des plus gros tubes du Top 50 de1984/1985. Pour l’heure, « Belle Machine »affiche une bonne quinzaine de titres à sonrépertoire, mais le groupe espère bien voirla liste s’allonger très vite. La composition,ce sera pour plus tard – même s’il y en a déjàune dans les cartons –, les musiciens pré-férant se rôder avec des reprises. En géné-ral, ils répètent une fois par semaine, voiredeux quand un concert s’annonce.Leur première sortie a été sur le podium du14 Juillet dernier. Ils se sont égalementproduits au cabaret La Chauve-Souris ou au

bar du Joinville, avant cette fameuse premièrepartie d’« Alter Ego ».On imagine bien que ce fut une grosse ex-périence pour eux. Arnaud, le chanteur, s’ensouvient encore : « un public beaucoup plusimportant pour nous, surtout pour le se-cond concert. Pour le premier soir, j’avaisdéjà une pression très forte. Je tremblais detous mes membres. Il ne fallait pas me par-ler. »Leur dernière sortie remonte au 1er décem-bre dernier, à La chauve-Souris encore,pour un défilé de mode organisé le comitédu Bal des finissants en association avecles boutiques Clin d’Oeil et Vétimode. Et findécembre, ils sont également apparus dansla nouvelle émission musicale Amalgamede la station SPM 1ère.

Il paraît sûr qu’avec le répertoire très en-traînant que ces musiciens ont choisid’aborder, et s’ils maintiennent leur pro-gression orchestrale, nous aurons deschances de l’entendre souvent cette « BelleMachine ». •

Par Didier Gil

« Belle Machine »Nouvelle formation locale

[ musique ]

Âgés de 17 à 18 ans, Arnaud, Pierrick, Dorian, Nathan, mais aussiAntoine d’abord et maintenant Stessie… c’est l’équipe de « BelleMachine », la nouvelle révélation de la scène musicale locale.

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1319 Sudoku grille 1319

Niveau difficile

Solution du n° 1318 Règles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1319 • niveau : difficile

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1319 Sudoku solution 1318

Niveau expert

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appelsd’urgence

écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013 [17

Le jeudi 14 février à 20 heures 30D’Olivier Dahan, avec José Garcia et Omar Sy.

Cinémavoir la vie en grand présente

L’histoire :« Patrick Orbéra est une ancienne gloire du football. Sansemploi, il n’a même plus le droit de voir sa fille Laura. Contraintpar un juge de retrouver un emploi stable, il n’a d’autre choix quede partir sur une petite île bretonne, pour entraîner l’équipe defoot. S’ils gagnent les 3 prochains matchs, ils réuniront assezd’argent pour sauver la conserverie de l’île. Patrick Orbéra estimmédiatement confronté à un obstacle majeur : transformerdes pêcheurs en footballeurs quasi-professionnels. Il décidealors de faire appel à ses anciens coéquipiers pour l’aider à his-ser le petit club breton parmi les grands… »

La presse en parlePour Première : « Dahan s’applique à confectionner une oeuvrepopulaire mais pas populiste. »

Voir la vie en grand…On dit souvent qu’en France il est difficile de passer d’un genre àl’autre. Olivier Dahan, pourtant habitué des films plus noirs, « Lesrivières pourpres 2 », plus dramatiques « La môme », signe doncavec « Les seigneurs » sa première comédie, preuve que lesétiquettes ne sont jamais collées définitivement. Son parcourscinématographique, riche de grands films, et ses qualitéshumaines, ont sans doute joué un rôle prépondérant pourconvaincre tous les acteurs présents dans le film. Effectivement,Olivier Dahan réunit devant sa caméra les plus grands acteurscomiques du cinéma français. Le metteur en scène al’intelligence d’utiliser chaque acteur dans son registre, ainsi pasde jalousie, pas de heurts sur le tournage. Les 15 premiers joursde tournage se sont déroulés sur la petite île de Molène enBretagne, créant une vraie fraternité dans l’équipe. C’est un réelplaisir de voir des acteurs de ce calibre s’amuser, c’est d’ailleursle propre de l’acteur que de jouer, et quand cela se voit à l’écran,les spectateurs ne peuvent qu’applaudir après avoir bien ri. Pourchasser vos ennuis quotidiens, pour rire de bon coeur, un seulremède « Les seigneurs » et pour… voir la vie en grand ! • CédricLebailly

Pharmaciesde gardedu lundi 04 fév. 9 hau lundi 11 fév. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

du lundi 11 fév. 9 hau lundi 18 fév. 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

Agenda des maréesFévrier 2013

Les jours croissent de 1 heure 24 minutes

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 9 - Ste Apolline01:58 14:40 08:27 20:45

Dimanche 10 - St Arnaud - Nouvelle Lune02:45 15:20 09:13 21:30

Lundi 11 - N.-D. de Lourdes - Marée : 10703:28 15:57 09:56 22:11

Mardi 12 - Mardi-Gras - St Félix 04:08 16:32 10:36 22:52

Mercredi 13 - Cendres - Ste Béatrice11:57 17:05 11:14 23:31

Jeudi 14 - St Valentin05:24 17:37 11:52

Vendredi 15 - St Claude - Ste Mélissa06:01 18:11 00:11 12:30

Samedi 16 - Ste Julienne - Ste Juliane06:41 18:48 00:53 13:10

Dimanche 17 - 1er Carême - St Alexis07:25 19:32 01:39 13:55

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18] écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013

Numéros utiles* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverturedes bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuventaussi vous être utiles, notammenten cas d’urgence.

[ Fourrière ]Service Fourrière :55 19 75

Ville de Saint-Pierre

Fourrière

Mairie standard : 41 10 50Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65Pôle bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18Traitement des eaux :55 80 61

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre

Site internet www.mairie-stpierre.fr

Fondateur Albert Pen (Février 1982)

Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux

Codirecteur Claude Arrossaména

Rédacteur en chefDidier Gil : 05 08 41 10 91

JournalisteJean-Louis Mahé : 05 08 41 10 92

Secrétaire de rédaction et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90

InfographistesSteve Yon et

Jean-Christophe L’Espagnol

05 08 41 10 95

Impression Yannis Lepape :

05 08 41 10 93 — 05 08 41 10 94

PhotographesJean-Christophe L’Espagnol

(J.-C. L’E.) [email protected]

Jean-Luc Drake

(J.-L. D.) [email protected]

Dessins d’actualitéBenoît Germe

Pour nous joindreL’Écho des Caps Hebdo,

rue Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90

• Fax 05 08 41 49 33

Courriel [email protected]

Tirage 2 900 exemplaires

Commission paritaire numéro 68511

≥ Greffe du Tribunal Avis

* GREFFE DU TRIBUNAL DE PREMIÈRE INSTANCE DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON• DATE : Jugement du 16 JANVIER 2013 constatant la cessation des paiements et prononçantl’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard de :• DÉNOMINATION SOCIALE : GARAGE DE LA POINTE BLANCHE• FORME JURIDIQUE : S.A.S.• RCS : Saint-Pierre-et-Miquelon• N° Siren : : 378 617 740• N° Siret : 378 617 740 00014• SIÈGE SOCIAL : Route de la Pointe Blanche – BP : 4418 – à Saint-Pierre (97500 Saint-Pierre-et-Miquelon)• ACTIVITÉ EXERCÉE : Réparations mécaniques de toutes voitures automobiles, leur entre-tien, tous travaux de carrosserie, vente de véhicules.• DATE DE CESSATION DES PAIEMENTS : 1er janvier 2012• MANDATAIRE JUDICIAIRE : EMJ - MANDATAIRES JUDICIAIRES – Maître Bernard CORRE –62 Boulevard de Sébastopol à PARIS (75003) – Tél : 08 99 02 68 78 – Fax : 08 99 02 47 27.• ADMINISTRATEUR JUDICIAIRE : M. François ZIMMERMANN – B.P. 1053 - 97500 SAINT-PIERRE. Chargé d’assister le débiteur pour tous les actes de gestion.Les créances doivent être déclarées entre les mains du liquidateur dans un délai de DEUXMOIS à compter de la publication au BODACC.Pour extrait certifié conforme le 21 janvier 2013, Le Greffier.

≥ Greffe du Tribunal Avis

* GREFFE DU TRIBUNAL DE PREMIÈRE INSTANCE DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON• DATE : Jugement du 16 JANVIER 2013 constatant la cessation des paiements et prononçantl’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire à l’égard de :• DÉNOMINATION SOCIALE : SPM DISTRIBUTION• FORME JURIDIQUE : Société à Responsabilité Limitée• RCS : Saint-Pierre-et-Miquelon• N° Siren : : 389 516 444• N° Siret : 389 516 444 00012• SIÈGE SOCIAL : 33, rue Abbé Pierre Gervain – BP : 4219 – à Saint-Pierre (97500 Saint-Pierre-et-Miquelon)• ACTIVITÉ EXERCÉE : Vente de boissons et de produits de consommation courante (et toutesopérations commerciales se rapportant directement ou indirectement à cet objet).• DATE DE CESSATION DES PAIEMENTS : 1er janvier 2012• MANDATAIRE JUDICIAIRE : EMJ - MANDATAIRES JUDICIAIRES – Maître Bernard CORRE –62 Boulevard de Sébastopol à PARIS (75003) – Tél : 08 99 02 68 78 – Fax : 08 99 02 47 27.• ADMINISTRATEUR JUDICIAIRE : M. François ZIMMERMANN – B.P. 1053 - 97500 SAINT-PIERRE. Chargé d’assister le débiteur pour tous les actes de gestion.Les créances doivent être déclarées entre les mains du liquidateur dans un délai de DEUXMOIS à compter de la publication au BODACC.Pour extrait certifié conforme le 21 janvier 2013, Le Greffier.

≥ Avis d’appel d’offres - Marché privé

* La Caisse d’Épargne – Île-de-France lance un appel d’offres en vue de la rénovation del’agence Caisse d’Épargne à Saint-Pierre.Les travaux sont allotis comme suit :• Lot N° 01 – Démolitions – Terrassements – Gros Œuvre• Lot N° 02 – Charpente bois – Bardage• Lot N° 03 – Etanchéité membrane PVC – Couverture• Lot N° 04 – Menuiseries extérieures et intérieures – Alu – PVC• Lot N° 05 – Aménagement Intérieur• Lot N° 06 – Électricité courants forts et faibles• Lot N° 07 – Chauffage – Ventilation – Plomberie – SanitaireLes dossiers de consultations sont disponibles au format électronique au cabinet d’architec-ture R. Victorri A&MO, 5 rue Paul Lebailly à Saint-Pierre – Tél : 41 55 70, [email protected] offres seront à remettre à la Caisse d’Épargne de Saint-Pierre au plus tard le lundi04/03/2013 à 15 h pour l’ensemble des lots.

Page 19: Écho des Caps n° 1319

[ partenaires de la semaine]

130 recettes spécial adosJuliette Warlop

Éditions De la MartinièreDocumentaire

Ce petit guide pratique conçu en fonction des goûts des adosregroupe les recettes de bases pour tous les jours mais aussipour un brunch ou un buffet de fête. Classé par ordre alpha-bétique d’aliment, il explique comment choisir viandes etlégumes, quels ustensiles utiliser, comment se servir d’unfour, d’un micro-ondes, d’une cocotte-minute, dresser unetable ou bien utiliser un frigo. Des recettes simples pour undébut en cuisine avec un petit lexique et même des conseilsen cas de brûlure. •

Le roman d’Ernest et Célestine

Daniel Pennac - Gabrielle VincentÉditions De la Martinière

Documentaire

Ce roman pour la jeunesse raconte une histoire d’amitié entreune souris, Célestine et Ernest, un ours. La narration est faiteà plusieurs voix : souris, ours, autres animaux, écrivain, lec-teur, chacun veut mettre son grain de sel. Bien qu’ils soientles meilleurs amis du monde, Ernest et Célestine ne sontjamais d’accord sur rien. Mais ils ont un point commun, tousles deux ont vu leur vocation artistique contrariée par leurfamille. Célestine née dans une famille de dentistes, veut êtrepeintre. Quant à Ernest, né dans une famille de magistrats, ilveut être musicien. Une jolie histoire d’amitié et de solidaritémalgré les différences et les préjugés, qui vient d’être adap-tée pour le grand écran. •

•••Rubrique animée par Josée Gautier

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

écho des caps n° 1319 • vendredi 8 février 2013 [19

Cent re Commercia l Marce l DAGORTCent re Commercia l Marce l DAGORT

SAVEUR ORIGINALE 20.7 KG : 39.99 euros

Belle robe brillante d’un rouge soutenu. Palais qui joue surla finesse et nez fruité. Un peu évolué, assez vif en finale, l’en-semble est flatteur. Cépages : 40 % Merlot, 40 % Cabernet franc, 10 % CabernetSauvignon, 10 % Cot. Partenaire parfait des viandes et fromages.

Saint-Valentin le 14 février

NOURRITURE CHIENPEDIGREE VITALITE

CIA, 7 rue Albert Briand – 41 47 97.L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Vin de la semaineChâteau Peyretaille75 cl • 9,22 €Remise de 10 % à l’unité du 8 au 15 février

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Photo d’un lecteurSt Valentin des oiseaux ?

≥ Insolite

La St Valentin, le jour des amoureux, se fêtant le jeudi 14 février pro-chain, nous ne résistons pas au plaisir de vous présenter ici cettephoto prise par un de nos lecteurs habitant Saint-Pierre. Vous y voyezles traces laissées par un oiseau, disposées en forme de coeur. Notrelecteur nous a précisé que cette photo a été prise de sa fenêtre ledimanche 2 décembre dernier et il pense, parce qu’il en avait observébeaucoup sur sa propriété à ce moment-là, qu’il s’agit de traces lais-sées par un geai bleu. Est-ce un message ou l’affirmation que les ani-maux, et ici les oiseaux en particulier, partagent eux aussi des senti-ments ? • D. Gil

Le Ministre des outre-mer à Saint-Pierre-et-MiquelonUne visite au pas de charge

≥ Politique

Au moment où nous mettons sous presse, la visite à Saint-Pierre et Miquelon du Ministre des outre-mer, M. Victorin Lurel, est programméedu 7 au 9 février.

Au-delà des visites protocolaires au Conseil Municipal et au Conseil Territorial, et des entretiens accordés aux élus, le Ministre a un programmeextrêmement chargé : rencontre avec le monde économique à la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Métiers et de l’Artisanat ; présenta-tion du Schéma de Développement Stratégique ; déplacement à Miquelon (soumis aux conditions météorologiques) avec une visite prévue à laSNPM et une rencontre sur l’isthme de Miquelon-Langlade avec le Conservatoire du Littoral, l’Association SPM Frag’îles et des représentantsde l’ONCFS.Le temps fort de ce voyage ministériel sera le discours que le Ministre prononcera à la Salle des Fêtes Municipale ce vendredi en début de soi-rée.Samedi, Monsieur Victorin Lurel sera « sur le terrain » avec une découverte de Saint-Pierre en compagnie des parlementaires après s’être rendusur le site du nouvel hôpital.Avant de reprendre le vol direct d’Air Saint-Pierre pour Montréal, le Ministre des outre-mer partagera avec quelques invités triés sur le voletun déjeuner-buffet intergénérationnel à la résidence du Préfet. • J.-L. Mahé

Mardi-GrasRendez-vous à l’Île-aux-Enfants

≥ Vie municipale

Préparez vos déguisements ! Le rendez-vous est désormais incon-tournable pour tous les enfants de 7 ans et moins ! Ils sont attendusà l’école l’Île-aux-Enfants le mardi 12 février prochain dès 14 heurespour un après-midi festif et certainement très coloré ! La Commission Fêtes et Loisirs et l’Association Saint-Pierre en Fêteaccueilleront les gamins accompagnés de leurs parents. Nathalie,Anne-Françoise, Mehdi et Ulrich du Centre Aéré animeront divers ate-liers-jeux : la vague électrique, la pêche à la ligne, maquillage, sculp-tures de ballons…  Gageons que les parents rivaliseront d’imaginationpour déguiser joliment leurs bambins afin qu’ils puissent participer àl’élection du Roi et de la Reine du Carnaval 2013 ainsi que du Dauphinet de la Dauphine. • J.-L. Mahé

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