Eco.gén.Part1 Et2

Embed Size (px)

Citation preview

  • 1

    Premire partie Les concepts conomiques de base.

    Chapitre 1 Le march.

    L'apparition des marchs et la formation des prix ont souvent t la consquence des facteurs suivants :

    - Faire face la raret en changeant des biens abondants.

    - La division du travail au sein du groupe : les membres du groupe se partagent les activits de production ou de services (l'levage, la chasse, la cueillette)

    Ces facteurs parmi d'autres, ont particip l'largissement des changes, cet largissement s'est amplifi au fur et mesure de l'introduction de la monnaie. Les mcanismes de march occupent une place centrale dans les conomies capitalistes, appele justement conomies de march. Section 1 Dfinition. On peut dfinir le march partir de plus d'un critre.

    I Selon le rle du march : 1. le march est le lieu o se ralise l'change par la rencontre entre offreurs et demandeurs d'un bien, service ou des capitaux. 2. le march est un ensemble de mcanismes, de lois et d'institutions qui aident la formation des prix par ajustement des quantits. Ce rle est dit rle rgulateur du march (ou rgulation par le march). II Selon la nature : On distingue deux types ou catgories selon l'existence ou non du lieu o s'effectue l'change. 1. Le march au sens concret : march rel ou "gographique".

    Les offreurs et les demandeurs se rencontrent en un lieu convenu, la prsence physique des acheteurs et des vendeurs est indispensable.

    2. Le march au sens abstrait : march thorique. Les changes sont effectus sans que la prsence physique des acheteurs et des vendeurs ne soit une condition. Parfois, cette prsence est mme impossible, c'est le cas des marchs mondiaux.

    Exemple : le march des changes, le march de l'lectromnager, le e-commerce Section 2 Les composantes du march. I L'offre : Elle reprsente la quantit ou le volume des biens, des services ou des capitaux que les offreurs sont disposs changer contre un certain prix. L'offre varie au mme sens que le prix, on dit que l'offre est croissante par rapport au prix. II La demande : Elle dsigne la quantit ou le volume des biens, des services ou des capitaux que les demandeurs sont disposs acqurir contre un certain prix. La demande varie dans le sens oppos du prix; on dit que c'est une fonction dcroissante. III Le prix : 1. Notion de prix : dpense pour les acheteurs, il reprsente la principale source de revenu

    pour les producteurs ou vendeurs. Le niveau des prix varie suite la variation des quantits offertes et des quantits demandes.

    Ces variations des prix en fonction des quantits sur les diffrents marchs traduisent ce qu'on appelle "le systme des prix" :

    Si l'offre augmente, les prix baissent et vice versa. Si la demande baisse, les prix baissent et vice versa.

  • 2

    2. Variations atypiques : les variations des prix peuvent dans certains cas droger la rgle :

    Le consommateur achte plus mme si le prix augmente, soit pour un effet de dmonstration (ou par snobisme), soit dans le cas des produits de premire ncessit

    Certains offreurs baissent leurs prix pour vendre plus, on parle de l'effet revenu du producteur.

    Remarque : suite l'internationalisation croissante des marchs, la libralisation des prix touche de plus en plus de produits qui taient protgs: les produits de base, l'nergie, les services de sant, l'ducation, la couverture sociale

    Exemple : Soient les quantits suivantes de glaces pour une gamme de prix variant de 0 30dh :

    Demande (en milliers)

    Prix unitaire (en Dh)

    Offre (en milliers)

    19 16 13 10 7 4 1

    0 5 10 15 20 25 30

    0 0 1 4 7 10 13

    1. tracer sur un graphe orthogonal les courbes doffre et de demande (quantits sur laxe des x et prix sur laxe des y) ? 2. dterminer par le graphe le prix dquilibre sur ce march des glaces ? ce prix est celui o la quantit offerte et la quantit demande sont gales :20dh 3. partir du graphique, prciser le rle rgulateur du march ? le rle rgulateur du march consiste l'aide des lois de l'offre et de la demande de raliser un certain quilibre entre les quantits offertes et demandes, pour qu'il un maximum d'change. Rponse aux questions. ----------- Remarques :

    - l'quilibre sur le march par la confrontation entre les quantits offertes et les quantits demandes ne signifie pas une satisfaction parfaite de tous les partenaires l'change.

    - Pour certains produits ou services, le rle rgulateur du march est limit pour plusieurs raisons: *l'intervention de l'Etat;

    *faible jeu de la concurrence; * autres facteurs : le financement, le climat

    Section 3 Typologie des marchs selon l'objet. 1 le march des biens et services : I Dfinition : Les offres et les demandes portent sur les biens services. La grande diversit que prsentent ces derniers oblige de distinguer ce march son tour partir des critres suivants les plus courants: A Selon la destination : On distingue :

  • 3

    - Les biens de consommations ( finale ou intermdiaire);

    - Les biens de production ou d'quipement ( le capital fixe);

    - Les services destins aux entreprises ou aux administrations;

    - Les services destins aux mnages B Selon l'tendue gographique : On distingue : le march local, le march rgional, le march national, le march mondial C Selon la structure de l'offre ou le rgime de march : L'offre et la demande sont l'uvre d'un nombre plus ou moins lev dacteurs. Par consquent, l'intensit de la concurrence sur les diffrents marchs n'est pas gale. Exemples :

    - L'offre de sucre au Maroc est domine par un grand groupe priv;

    - pour les produits des tabacs, un acheteur unique est autoris acheter la production des cultivateurs qui l'approvisionnent.

    - 3 banques marocaines dominent plus des 2/3 de l'activit bancaire;

    - Microsoft domine le march mondial des logiciels ( dont le systme d'exploitation) II Les facteurs qui influencent les offres et les demandes : 1. Pour les offres :

    - Le niveau de la demande (le march au sens mercatique);

    - La capacit de production et d'investissement;

    - L'importance de la rglementation : le rle des pouvoirs publics travers la fiscalit, les subventions, la fixation des prix

    2 Pour les demandes :

    - Le mode de consommation, le niveau du pouvoir d'achat, le milieu de rsidence

    - L'importance des dpenses de consommation dans l'activit conomique (part des dpenses des mnages et des administrations publiques). Au Maroc, ces dpenses ont reprsent 77% du PIB en 2008.

    - 2 Le march de l'emploi (ou march du travail) : I Dfinition : C'est un march plus ou moins abstrait o les employeurs (offreurs d'emploi) prospectent le personnel (demandeurs d'emploi) correspondant leurs besoins en ressources humaines. Ainsi, ce march reprsente l'ensemble des mcanismes d'affectation de la main d'uvre des postes de travail dans des activits productives ou de services. II L'offre de travail (ou demande d'emploi) : Elle reprsente le volume d'emploi que les employeurs sont disposs mettre sur le march du travail contre un niveau de salaire assumer comme composante du cot de production. Elle est aussi assimile l'ensemble des ressources humaines disponibles une priode donne dans un pays, ce qu'on dsigne par population active Remarque:

    L'offre de travail est une fonction croissante du salaire : plus le salaire est lev, plus on est dispos fournir du travail, sachant qu'il existe des limites cette disponibilit (le nombre lgal d'heure de travail, 44h. la tolrance physique);

    L'offre de travail dpend long terme du taux d'accroissement naturel de la population et de la qualit du travail.

    II La demande de travail (ou offre d'emploi) : Elle reprsente le volume ou la quantit de travail que les employeurs sont disposs embaucher en supportant un certain salaire. La demande de travail est une fonction dcroissante, en baissant les salaires, les employeurs emploient plus.

  • 4

    Remarques :

    - Le march de l'emploi doit tre distingu selon qu'il s'agit de la main d'oeuvre qualifie ou de celle non qualifie (le march de l'emploi est segment).

    - La demande de travail dpend largement des emplois proposs par les administrations et les entreprises.

    - Dans la ralit, les niveaux des salaires sont rarement dtermins par le march du travail uniquement, la libre ngociation intervient entre les employeurs et les employs. En gnral, ce sont les employeurs ( le patronat) qui sont souvent en position de force.

    3 Le march des capitaux : Ce march facilite le financement ( court, au moyen ou long terme) de l'conomie par l'orientation des liquidits des agents excdentaires vers ceux dficitaires. Il se compose de deux grands compartiments : le march montaire et le march financier. A Le march montaire : C'est un march dont les transactions portent sur le court et le moyen terme (dure entre 1jour et 7ans). Ce march est divis en deux "segments" :

    1. Le march interbancaire : rserv aux banques uniquement (y compris la banque centrale ou banque des banques). L'essentiel des changes porte sur les prts d'argent, pour une courte dure voire au jour le jour, en contrepartie d'un loyer de l'argent le taux interbancaire. C'est sur ce march que se dtermine le niveau de liquidit de l'conomie.

    2. Le march des titres ngociables : Ces titres sont mis par

    Des entreprises : les billets de trsorerie, titres courte chance pour faire face au dficit de liquidit.

    Les banques : sous forme de certificats de dpt ngociables sur le march.

    L'Etat : sous forme de bons du Trsor. Le march montaire est ouvert tous les agents, mais le volume des prts n'est pas trs important. B Le march financier : Ce march se compose son tour de deux compartiments : 1.Le march primaire : les titres financiers sont ceux nouvellement mis sur le march (le march du neuf), il s'agit des actions, des obligations, des bons qui sont mis en circulation pour la premire fois. 2. Le march secondaire : o circulent les titres de l'"occasion". Ce march plus volumineux, dtermine le niveau des indices boursiers. Remarques :

    - Les titres financiers peuvent tre des actions, des obligations, des bons du Trsor, "des produits drivs".

    - En gnral, le march des capitaux fonctionne grce au systme d'intermdiation ou de la finance directe.

    4 Le march des changes : 3.10.2010 C'est un march o se ngocient les devises, c'est--dire les monnaies trangres convertibles. A Le rle du march des changes :

    Dterminer le taux de change, cours auxquels les devises seront changes;

    Faciliter les rglements suite des oprations commerciales, financires;

    Encourager le commerce international;

    Garantir une rmunration aux spculateurs !...

  • 5

    B Oprations faisant appel au change : les agents conomiques recourent au march des changes pour les besoins suivants :

    Le besoin de placement de leur pargne;

    Emission de titres sur les marchs internationaux;

    Toute opration libelle en devise. C Les systmes de change : 1. le systme des changes fixes : dans ce systme la convertibilit de la monnaie nationale est limite quelques oprations, celles indispensables l'activit conomique (au Maroc, oprations du compte courant) et afin de contrler l'volution de la parit (taux de change). Les autorits montaires fixent la valeur de leur monnaie par rapport un talon (une devise trangre ou un ensemble de devises dit panier). A cause de l'insuffisance des rserves en devises, le pays ne peut appliquer le libre jeu des forces de march. 2. le systme des changes flexibles ou flottants : Dans un tel systme, le taux de change varie librement sur le march en fonction des volumes d'offre et des volumes de demande. Les autorits montaires ne sont pas obliges d'intervenir pour influencer la parit TAF. Doc 1 et 2 p.35 et doc.7 pp.38 et 39.

    Chapitre 2 - LE CIRCUIT ECONOMIQUE

    Section 1 Rappels : agents conomiques et fonctions. I dfinition : II Mesure de lactivit conomique : le Systme de Comptabilit Nationale (SCN). Tableau rcapitulatif des secteurs, leurs fonctions et leurs ressources (source : A.Baguare et M.Abdouh, Initiation lanalyse macroconomique, 1re d. 2004, fac. De Droit de Mekns. )

    A Rle du SCN. (entr en vigueur depuis 1998): 1. reprsenter la ralit conomique sous forme de circuit. 2. rassembler toutes les oprations effectues par les agents dune conomie

    gnrale dans un cadre comptable cohrent ( ex. en vitant la double valuation, voir cahier des Ev. 2008/2009)

    B Reprsentation de la ralit conomique : circuit conomique ouvert. 1. Dfinition : le circuit conomique est une reprsentation schmatique des diffrentes oprations effectues par les agents conomiques sous forme de flux.

    2.Le circuit conomique peut tre construit selon lun des principes suivants :

    a une conomie ferme (le reste du monde est considre inexistant), ce cas est fictif. b une conomie ouverte : les relations avec lextrieur sont retenues.

    Exemple : Au cours dune anne, les oprations suivantes ont t enregistres dans le cadre dune conomie fictive (en units montaires) :

    1. production des entreprises : 1748 units, dont 900 de biens de consommation vendus aux mnages et 848 de biens de production exports raison de 640 et 208 vendus aux entreprises de biens de consommation. Op./biens et services

    2. versement par les entreprises aux mnages de salaires pour 526, dintrts et de dividendes pour 427. Op. de rpartition

    3. prestations sociales verses par ladministration aux mnages au montant de 238. Op. de rpartition

    4. traitements des fonctionnaires : 176. Op. de rpartition 5. impts verss aux administrations : 187, dont : Op. de rpartition

    - 107 par le s mnages

  • 6

    - 80 par les entreprises. 6. cotisations sociales verses par les mnages aux administrations : 227. Op. de

    rpartition 7. importations : 879, dont : Op./biens et services

    - 826 pour consommations intermdiaires, - 53 pur biens de consommation par les mnages.

    8. Emprunt des entreprises auprs des institutions financires : 319 , dont : Op. financires

    - 239 de source extrieure, - 80 financs par les mnages.

    T.A.F. 1. indiquez la nature de chaque opration (opration sur biens et services, de

    rpartition ou financire) ? 2. valuer pour chacun des agents le total des ressources et le total des emplois ? on

    utilise le tableau Ressources / emplois pour chaque agent.

    Mnages Entreprises

    Emplois Ressources

    900 107 227 53 80

    526 427 238 176

    1367

    1367

    Reste du

    monde.

    Administrations Pub.

    Emplois Ressources

    238 176

    187 227

    414 414

    3. reprsentez le circuit conomique en distinguant flux montaires et flux physiques ? 3/ pour dresser le circuit conomique, revenir au schma dans le manuel (fin chapitre circuit co.) et le remplir en utilisant ces donnes. N.B. Reprsenter les flux montaires seulement.

    Remarque : lorsqu'il s'agit de thsaurisation, les autres agents ne profitent pas de l'excdent de revenu des mnages, en effet, la thsaurisation reprsente une partie du revenu "immobilise" ou "gele" en dehors du circuit (encaisse oisive). exercice 1 p.57.

    Emplois Ressources

    526 427 208 80 826

    1748 319

    2067 2067

    Emplois Ressources

    640 239

    879

    879 879

  • 7

    Deuxime partie Mesure de l'activit conomique.

    Source : Rapport co et fin 2009

    chapitre 3 Les agrgats macroconomiques.

    L'analyse de l'conomie nationale et l'valuation de ses performances passent par la dtermination des grandeurs relatives :

    la production,

    la consommation,

    l'investissement,

    aux changes extrieurs (exports et imports),

    aux oprations des capitaux (emprunts, prts, remboursement) Ces grandeurs ainsi values sont appeles Agrgats. Section 1 Oprations retenues par le systme comptable national : Ce sont les oprations ralises par les secteurs institutionnels.

    A Les oprations sur biens et services : Elles concernent l'origine des biens et services (les ressources) et leurs diffrentes utilisations (emplois). B Oprations de rpartition : Ces oprations dcrivent la formation et la circulation des revenus provenant de la production (revenu de la rpartition primaire) et des revenus de la rpartition secondaire pour obtenir le revenu disponible. C Oprations financires : Il concerne la cration et la circulation des moyens de paiement indispensables toute activit conomique. On distingue gnralement : 1. les instruments de paiement : moyens liquides pouvant servir au rglement des

    transactions. 2. les instruments de financement : il s'agit de crances nes suite aux contrats de

    crdit conclus entre cranciers et dbiteurs. Section 2 Des comptes aux agrgats : Les comptables nationaux, partir des comptes des agents conomiques, calculent la valeur ajoute correspondantes ( voir pp 63 et 64) en admettant la formule :

  • 8

    V.A. = Production C.I. (ou ventes)

    I Agrgats de production : Optique production A Le Produit Intrieur Brut ( PIB) : Le PIB quivaut la somme des V.A. de l'ensemble des units institutionnelles (tous les agents sauf le reste du monde) prsentes sur le territoire conomique. Ainsi, cet agrgat est calcul sur la base du principe de territorialit. PIB = V.A. 1. Le PIB au cot des facteurs (PIB cf): dsign aussi (dans la nouvelle nomenclature)

    par Valeur ajoute au prix de base, il ne tient pas compte des impts sur les produits (I/P) nets des subventions.

    PIB cf = V.A. au prix = PIB pm (I/P nets des subventions)

    de base

    Exemple : (demander aux lves d'ajouter "PIB au cot des facteurs" la 3me ligne et "PIB p.m." la dernire)

    2008 2009 Var. %

    Activits primaires Activits secondaires Activits tertiaires

    90.690 187.866 341.076

    107.183 186.742 360.540

    V.A .au prix de base 619.632 654.465

    Impts sur produits nets des subventions 69.211 81.741

    PIB

    TAF. Complter le tableau et commenter la structure du PIB en 2009 et son volution ? Commentaire : Exercice p.67 et lecture des donnes p.69 2. Le PIB au prix du march (PIB pm) : l'oppos du PIB cf, le PIB pm est augmente

    des I/P. nets des subventions.

    PIB pm = PIB cf (I/P nets des subventions)

    3. Du P.I.B. au P.I. Net : le PIN est calcule en excluant les dotations aux

    amortissements qui reprsentent la valeur de la consommation du capital fixe.

    PIN = PIB - des dotations aux amortissements.

    Remarque : le PIB est un indicateur fondamental dans la mesure de la croissance conomique. Et pour prciser, on utilise le PIB aux prix constants. B Le produit national brut (PNB) : A l'encontre du PIB calcul en respectant le principe de territorialit, le PNB est calcul sur la base de la valeur ajoute des agents rsidents qu'ils soient ou non prsents sur le territoire conomique. Ainsi, c'est le principe de la nationalit qui est mis en vidence.

  • 9

    PNB = PIB + revenus des facteurs revenus des facteurs Reus du RDM Verss au

    RDM

    Remarques :

    Les revenus des facteurs sont les revenus du travail et de la proprit.

    Vu que les revenus des facteurs reus sont limits au Maroc comparativement aux revenus verss, la valeur du PNB se trouve infrieure celle du PIB.

    II Optique Revenus : voir manuel III Optique Dpense : voir manuel IV Agrgats de l'pargne : voir manuel

    Partie 3 Dysfonctionnement du march et intervention de l' Etat

    Titre 1- La rgulation par le march :

    Section 1 Notion de rgulation par le march : mcanismes de march Soient les quantits suivantes de glaces pour une gamme de prix variant de 0 30dh :

    Demande (en milliers)

    Prix unitaire (en Dh)

    Offre (en milliers)

    19 16 13 10 7 4 1

    0 5 10 15 20 25 30

    0 0 1 4 7 10 13

    1.tracer sur un graphe orthogonal les courbes doffre et de demande (quantits sur laxe des x et prix sur laxe des y) ? 2.dterminer par le graphe le prix dquilibre sur ce march des glaces ? 3. partir du graphique, prciser le rle rgulateur du march ? Un mcanisme de march exprime lensemble des .. subies par loffre et la demande et les fluctuations des .. qui en rsultent. En gnral, ce mcanisme se prsente comme suit :

    Variations Offre Demande

    Renchrissement (augmentation) des prix.

    La marge bnficiaire a tendance augmenter, les offreurs montrent une tendance .. .. .. .. .. . la quantit offerte.

    Les pouvoirs dachat diminuent, les demandeurs montrent une tendance .. .. .. .. la quantit demande.

    Diminution ou chute des prix.

    La quantit offerte sabaisserait suite au retrait de certains offreurs pour lesquels les prix ne sont pas rmunrateurs

    Les produits tant moins chers, la demande aura tendance augmenter.

    Signe de llasticit/prix. Prvoir des

    exemples

    chiffrs

    La courbe doffre est .. .. .. .. .. ..

    O/O P/P

    la courbe de demande est .. .. .. .. .. .. .. ..

    D/D P/P

    Section 2 Les rgimes ou structures de march:

  • 10

    Document 1 Situer la structure des marchs. Le march est le lieu rel ou virtuel o se rencontrent offreurs et demandeurs de biens ou de services. Les conditions de lchange sont fonction de plusieurs lments :

    le nombre doffreurs et le nombre de demandeurs ; les quantits offertes par les producteurs et les quantits demandes par les

    acheteurs. Ces conditions dterminent un rapport de force qui, en dernier ressort dtermine la quantit de biens qui sera change sur le march et le prix des transactions. La structure de march dpend la fois du nombre doffreurs prsents, mais galement du nombre de demandeurs. Ltude des diffrentes structures repose plus sur lhypothse du nombre lev de demandeurs (cest le cas des biens et services de consommation finale) En faisant varier le nombre doffreurs, on mettra en vidence les diffrentes structures.

    Questions: 1. expliquer les expressions soulignes? 2. complter le tableau ci-dessus ? 3. citer un exemple montrant que la structure des marchs reprsente un rapport de force

    qui agit sur les quantits et les prix. Document 2 Des rgimes de concurrence. A. La concurrence pur et parfaite : Dite aussi concurrence parfaite, cette structure de march se caractrise par le fait que ni les acheteurs, ni les vendeurs individuellement considrs ne peuvent exercer dinfluence sur le prix. Cela suppose une dpendance absolue des dcisions de tous ceux qui se prsentent sur le march. Pour que chaque vendeur soit indpendant des autres vendeurs et que chaque acheteur soit indpendant des autres acheteurs, il faut que chaque vendeur reprsente une trs faible partie de loffre totale et que chaque acheteur reprsente un trs faible partie de la demande totale du produit considr. Cette petitesse des offreurs et des demandeurs est ncessaire si lon veut quaucune dcision individuelle ne soit en mesure dinfluencer le march ; elle supposent que les offreurs et le demandeurs soient nombreux. On dit alors que, pour quil y ait concurrence parfaite, loffre et la demande doivent tre atomiques.

    Par ailleurs, pour que les vendeurs soient indpendants des acheteurs et les acheteurs des vendeurs, il faut que loffre et la demande soient parfaitement fluides. Cela suppose que les offres et les demandes soient mobiles, cest--dire tout acheteur puisse entrer en contact avec nimporte quel vendeur ; tout obstacle cette mobilit rend les acheteurs dpendants de certains vendeurs et les vendeurs dpendants de certains acheteurs. Cela suppose galement que chaque participant au march soit parfaitement renseign sur les prtentions des autres cela suppose enfin que les produits et les services offerts soient rigoureusement homognes, sinon certains acheteurs pourront sattacher un vendeur qui offre un produit prsentant une caractristique particulire ( un produit .. .. .. .. .. ..), lunit du march sera brise et la perfection de la concurrence rduite

    Offreurs

    Deman-andeurs

    Structure de march

    Nombreux, avec produits homognes

    N

    O M B R E U X

    .. ..

    Nombreux, avec produits diffrencis

    .. ..

    Quelques uns

    .. ..

    2 offreurs

    .. ..

    1 seul (offreur unique)

    .. ..

  • 11

    Lorsque les conditions de concurrence parfaite sont runies, aucun vendeur ni aucun acheteur individuellement considr nest en mesure dexercer une influence sur le prix du march ; ce prix, qui est la variable dterminer, ne peut donc rsulter que de laction conjointe de tous les vendeurs et de tous les acheteurs, cest--dire de la confrontation de loffre totale et de la demande totale du produit J.Lecaillon, Analyse microconomique, Cujas, 1993. Voir quilibre (quantit optimale) de CPP dans le manuel. B. Concurrence imparfaite : rgimes ayant domin les marchs rels. Sur les marchs rels, en gnral, les conditions relatives la concurrence parfaite ne sont pas runies. On distingue trois situations : le monopole, loligopole et la concurrence monopolistique. B1 Le monopole : On sintresse au cas dune entreprise qui est la seule offrir un bien et qui cherche faire un profit maximum. Comment expliquer et justifier lexistence dune telle situation ? Fondamentalement, par lexistence de cots fixes importants, tout au moins relativement la taille du march considr, cots fixes qui ne pourraient tre amortis si ce dernier comportait plus dune entreprise. Tel est le cas des entreprises ncessitant la mise en uvre dune infrastructure coteuse, des dpenses non ngligeables de recherche-dveloppement ou, surtout, des productions en grande srie. Notons toutefois quil y a rarement monopole absolu, soit en raison de lexistence de substituts, soit parce que les monopoles exercent, la plupart du temps, leur activit dans des rgions ou des pays dont les frontires ne sont pas totalement hermtiques. Dcouvertes de la microconomie, Cahiers franais, n254, 1992. Questions : documents A et B1.

    1. expliquer les expressions soulignes ? quelle condition renvoie le qualificatif atomiques ?

    2. complter le terme manquant ? 3. relever les conditions de C.P.P cites dans le texte ? 4. prciser le rle rgulateur du march assur par ces diffrentes conditions ? 5. relevez les principales contrastes entre les deux formes de march : au niveau de la

    fixation des prix, du rapport de force entre offreurs et demandeurs, ? B2 Loligopole : Loligopole est un march sur lequel un petit nombre de vendeurs est confront une demande atomise. Ce march prsente les caractristiques suivantes :

    1. le nombre de vendeurs tant restreint, chacun dentre eux possde une part de importante ;

    2. chaque vendeur est capable dexercer une influence sur le march ; 3. les offreurs sont interdpendants ; en effet chaque vendeur, lorsquil prend une

    dcision (campagne de publicit, variation des prix, dveloppement international), doit tenir compte des ractions possibles de ses concurrents.

    Source : C.Bonnet et al., conome gnrale T1, ditions Techniplus.1995

    B3 La concurrence monopolistique. Loligopole et le monopole sont des marchs de concurrence imparfaite, cest dire des marchs sur lesquels lune au moins des hypothses (conditions) de la concurrence pure et parfaite nest pas vrifie. Il existe de nombreuses sources dimperfection des marchs. La publicit, les stratgies de diffrenciation des produits en sont des exemples. La diffrenciation a pour objectif dattirer le consommateur en rendant le produit sensiblement diffrent de celui des concurrents. Elle peut tre objective, il existe alors une relle diffrence dans lesthtique, la qualit ou lemballage avec les produits des concurrents. La diffrenciation est subjective lorsquelle nexiste que dans lesprit du consommateur ; elle est, en gnral, suggre par les campagnes de publicit.

  • 12

    Les marchs sur lesquels le nombre dacteurs est important mais o la diffrentiation des produits permet chaque vendeur de bnficier (au moins temporairement) dune situation proche de celle de monopole sont appels marchs de concurrence monopolistique.

    Source : C.Bonnet et al., conome gnrale T1, ditions Techniplus.1995 Questions : 1. expliquez les expressions soulignes ? 2. citer 2 exemples de produits diffrencis ? 3. expliquez les rgimes de march suivants : monopole bilatral. monopole contrast ou contrari. oligopole dentente.

    4. que reprsente lgalit : Rm = Cm ? 5. citez deux raisons qui induisent la formation :

    dun monopole. dun oligopole.

    -- -- -- -- -- -- -- Section 2 March de concurrence imparfaite. I Le march de monopole : A Dfinition : Ce rgime reprsente l'extrme l'anti-thse du rgime de concurrence imparfaite. En effet, la concurrence n'y existe pas. Le monopoleur n'a pas de rival. Prix Demande Quantits Voir quilibre (quantit optimale) de monopole dans le manuel. B Quelques raisons de la formation des monopoles : 1. possession d'un brevet de fabrication ou d'une technologie rare; 2. contrle d'une source d'nergie ou de matires premires, ou exploitation exclusive d'un

    bien public; Exemples :

    3. rsultat d'un processus de regroupement : fusion, absorption, prise de contrle via la bourse (OPA, OPV);

    4. des conomies d'chelle sur une longue dure (progrs technique,); 5. situation de rente ou d'abus de position de leader

    N.B. des entreprises tout en tant indpendantes, concertant expressment leurs prix ou fixant les quotas de production, reprsentent ce qu'on appelle un Cartel.

    Titre 2 Dysfonctionnement sur le march des biens et services : mcanismes de l'inflation

    Section 1 Mesure de linflation : l'Indice des Prix la Consommation (IPC)1. La mesure de l'inflation passe par la mesure de l'volution des prix, en particulier les prix de dtail dits prix la consommation. En fait, il s'agit d'observer ces prix sur une

    1 A partir de dcembre 2009, le HCP a rendu public le nouvel indice dnomm Indice des Prix la Consommation ( IPC), on

    peut y voir une dissimulation de l'aspect sociopolitique dudit indice (voir Annexe ci-dessous p.5).

  • 13

    priode pour juger l'volution du niveau de vie des mnages et ainsi constater les variations du cot de la vie. Les outils de mesure des variations des prix sont les indices synthtiques. Au Maroc, comme dans plusieurs pays, l'indice synthtique utilis est appel IPC I Notion d'indice synthtique : Un indice synthtique peut tre dfini par opposition l'indice simple. Il est calcul partir d'une grandeur elle-mme compose de sous-grandeurs dont chacune obit une volution diffrente ce qui suppose l'affectation d'un coefficient de pondration pour chaque sous-grandeur et qui reflte son poids (son importance) dans le total. II Variables servant au calcul de L' IPC: Avant de pouvoir calculer cet indice, il faut prciser les variables qui ont un lien avec le cot de la vie reprsent en gnral par les dpenses de consommation effectues par les mnages des principales villes du Maroc couvertes par les sondages. Les dpenses de consommation sont la rsultante du couple (prix, quantits) qui sont les variables de calcul de l' .. .. .. . A Les prix : ce sont les prix observs aprs enqute sur l'chantillon retenu des biens et services. Au Maroc, le HCP observe les prix de 478 articles (biens et services ) dans 11 grandes villes. L'observation des prix est effectue entre une et quatre fois par mois selon la catgorie des biens ou services. N.B. dans le tableau statistique les prix sont exprims sous forme de moyennes d'indice (des prix). B Les quantits : Il s'agit des quantits des 478 articles (appel Panier) reprsentes dans le tableau statistique sous forme de coefficients de pondration en pourcentage. Ces coefficients sont obtenus suite aux sondages effectus par le HCP une fois tous les dix ans. Exemple : III Les principales mthodes de calcul d'un indice synthtique : Il existe trois principales formules de calcul de cet indice qui se distinguent par la prise en considration de l'anne de base ou de l'anne courante dans la mesure de l'volution A Indices de Laspeyres : Cette mthode se caractrise par la prise en considration de l'anne de base dans le calcul, anne o le sondage auprs des mnages a t effectu. 1 indice des quantits : 2. indice des prix : N.B. C'est cet indice qui est retenu dans le calcul de l' IPC au Maroc. B Indices de Paasche : Cet indice est calcul en prenant en considration les coefficients de l'anne courante, ce qui suppose une actualisation continue des donnes par sondage. 1 indice des quantits : 2 indice des prix N.B. les indices de Paasche ont pour atout d'tre automatiquement actualiss, l'oppos des indices de Laspeyres qui ne sont actualiss qu'une fois un nouveau sondage de l'affectation du budget de consommation est opr

  • 14

    les indices de Paasche seraient plus reprsentatifs de la ralit, sauf qu'ils supposent des sondages plus frquents, ce qui reprsente un cot difficile supporter

    pour concilier les deux indices, Fisher a procd leur combinaison. C Les indices de Fisher : 1. indice des quantits : 2. indice des prix :

    Annexe: Nouvel Indice des prix la consommation (IPC) Le Haut Commissariat au Plan (HCP) a rendu public en dcembre 2009 le nouvel Indice des Prix la Consommation (IPC), qui sest substitu lIndice du Cot de la Vie (ICV). Les principales diffrences entre lIPC (base 100 en 2006) et lICV (base 100 en 1989) ont trait la population cible, la couverture gographique, la structure des pondrations, ainsi qu la mthode de calcul et au panier de produits. Population cible : le nouvel indice prend en considration lensemble de la population urbaine, contrairement lICV qui se limitait une population urbaine dite de condition de vie moyenne . Llargissement de la population de rfrence permet dtendre le calcul lensemble des catgories socio-conomiques. Couverture gographique : lIPC couvre 17 villes au lieu de 11 auparavant dans le cadre de lICV : Agadir, Casablanca, Fs, Knitra, Marrakech, Oujda, Rabat, Ttouan, Mekns, Tanger, Layoune, Al Hoceima, Settat, Bni Mellal, Safi, Guelmim et Dakhla. Pondrations de lindice : les pondrations de lIPC sont bases sur les donnes de lenqute nationale sur la Con-sommation et les dpenses des mnages de 2001, ainsi que sur celles de lenqute sur les revenus et les niveaux de vie des mnages de 2007. Mthode de calcul : le HCP a retenu celle de Laspeyres en chane qui permet de calculer des indices dans chacune des 17 villes tous les niveaux de la nomenclature, avant de procder une agrgation afin dobtenir un indice national. A la diffrence de lICV o lensemble des villes du royaume avait la mme structure de pondration, lIPC propose une structure de pondration diffrente pour chaque ville. Nouveaux produits : afin de mieux tenir compte de lvolution des habitudes de consommation de la population cible, une centaine de nouveaux biens et services, qui reprsentent 6,5% de lindice gnral, a t intgre dans le nouveau panier (ex : tlphone portable, frais de scolarit suprieureetc.). Conformment au nouveau systme de classification des biens et services qui est inspir de celui de la Commission de Statistique des Nations-Unies, la nomenclature adopte rpartit les dpenses des mnages en 12 divisions, 41 groupes, 88 classes, 112 sections, 478

    produits et 1067 varits. Source : rapport BAM 2009

    Titre 3 Instruments de l'intervention de l'Etat

    Voir manuel : Politiques conomiques + construction du Carr magique de Kaldor

    Titre 2 intervention tatique et politiques conomiques.

    Face aux distorsions que prsente le rle rgulateur du march et vu que cest lEtat qui est dot dune vision globale de lconomie, la rgulation de lactivit conomique na t possible que par une intervention de lEtat. Ainsi, la ralit conomique actuelle montre que le rle de lEtat, certes en changement profond, est indispensable pour .. .. .. .. .. les dsquilibres, en particulier viter une croissance .. .. .. .. .. .. .. .. (porteuse dinflation non matrise, de dsquilibre extrieurs, de crise de change)

  • 15

    Laction rgulatrice de lEtat passe par la mise en uvre des politiques conomiques afin de cibler parmi plusieurs objectifs ceux qui :

    - sont les plus urgents : .. .. .. .. .. .. la comptitivit de lconomie nationale dans le moyen terme, .. .. .. .. .. les ingalits

    - garantissent plus de relance : .. .. .. .. .. .. des prix, .. .. .. .. .. .. du dficit du budget public

    - contribuent au dveloppement .. .. .. .. .. .. : diversification des ressources

    Chapitre 1 politiques conomiques.

    Section 1 Notion de politique conomique : Une politique conomique est lensemble des dcisions prises par lEtat pour agir sur les mcanismes conomiques afin datteindre les objectifs fixs, ce qui exige de lEtat de :

    - dfinir les priorits conomiques, sociales, financires - dterminer les objectifs fixer, - mettre en uvre les moyens jugs efficaces pour les atteindre.

    Ainsi, La politique conomique constitue lensemble des dcisions qui traduisent la volont de lEtat pour assurer une croissance harmonieuse . Cest aussi une altration de lconomie de march suppose tre rgule par les lois du march uniquement.

    Section 2 Typologie des politiques conomiques :

    On peut distinguer les politiques conomiques selon plusieurs critres :

    - le domaine daction : politique agricole, politique industrielle, politique nergtique - linstrument rgulateur : politique des prix, politique budgtaire, politique du crdit - la dure de la porte : politique conjoncturelle ou politique structurelle.

    Cest la dernire distinction qui intresse notre chapitre.

    A Politiques conomiques conjoncturelles :

    Les politiques conomiques conjoncturelles : ont pour objectif de corriger court terme un ou plusieurs

    dsquilibres susceptibles de menacer le fonctionnement "normal" d'une conomie.

    La politique conomique conjoncturelle utilise essentiellement deux leviers : la politique montaire et la politique

    budgtaire afin de relancer (go) ou de stabiliser (stop) lactivit conomique lorsquil faut sauvegarder les grands quilibres conomiques. Elle vise notamment la .. .. .. .. .. .. .. de quatre indicateurs principaux :

    1. le niveau de chmage (dsign comme tant du sous-emploi); 2. le niveau des prix 3. le taux du solde extrieur 4. le taux de croissance

    B Les politiques conomiques structurelles :

    Les politiques conomiques structurelles se situent dans une perspective long terme et visent modifier de

    faon durable les structures de base du fonctionnement de lconomie.

    La politique agricole, la politique industrielle, la politique de sant, la politique nergtique, la politique des

    prix et de la concurrence, la politique des revenus ou de la redistribution et bien dautres sont certaines des politiques structurelles dont se servent les Etats actuellement pour dissiper les distorsions dues aux mcanismes

    de march.

  • 16

    Remarque : ces diffrentes politiques restent largement conditionnes par les rapports de force entre les parties qui

    influencent la prise de dcision. Ainsi, telle partie fixera comme priorit lquilibre conomique, le rle dominant du priv, alors quune autre verra lquilibre social et plus d'Etat plus indispensables

    Section 3 Le carr magique de Kaldor : simulation de lquilibre court terme.

    Les quatre objectifs de la politique conjoncturelle ci-dessus ont t repris par lconomiste Kaldor dans un des graphiques les plus clbres : le carr magique. Ce carr est tabli sur la base de 4 axes dont chacun reprsente un des quatre objectifs.

    Les donnes se rapportant ces objectifs dans le cas de lconomie marocaine taient sur les 3 dernires:

    Indicateurs (En %)

    2003 2004 2005 2005

    1.taux de croissance

    6.1 5.2 2.4 8.0

    2.taux de chmage

    11,9 10.8 11.1 9,7

    3.taux dinflation

    1.2 1.5 1.0 3.3

    4.taux du dficit

    commercial/PIB

    3.2 1.7 1.9 2.8

    TAF. -Tracer sur le graphe ci-dessus : le carr magique pour 2006, interprter la forme

    obtenue. - Tracer sur le mme graphique les carrs des autres annes, comparer les carrs obtenus.

    Chapitre 1 La politique montaire :

    Section 1 la monnaie, ses formes et ses fonctions : I Dfinition :

  • 17

    La monnaie reprsente lensemble des moyens de paiements dont sont dots les agents conomiques. Elle est cre par les banques pour rpondre aux besoins de financement exprims par lesdits agents. La monnaie est alors un bien mais pas comme les autres ; tant un instrument dchange, elle rgle la valeur des biens tout en influenant leurs prix. N.B. La ncessit de la monnaie est apparue avec le dveloppement des changes. II Les formes de la monnaie : Depuis son apparition, la monnaie a revtu plusieurs formes qui ne cessent dvoluer. Cependant, pour tre acceptable, la monnaie doit :

    - gagner la confiance des changistes ; - tre utilisable de manire commode et sre.

    A La monnaie marchandise : Les changes ont longtemps t effectus en recourant au troc, une marchandise est directement change contre une autre. Mais dans la pratique cette forme dchange avait t trop restrictive vu les inconvnients quelle prsente : tels que limpossibilit de laccord parfait entre les changistes, linstabilit de la valeur relative des biens Ces inconvnients ont conduit la ncessit de se convenir sur un instrument unique dchange, ce ft une marchandise qui satisfait certaines conditions : linaltrabilit, la divisibilit, lhomognit Des groupements humains ont choisi le sel, dautres le btail, dautres les esclaves , dautres les bijoux B la monnaie mtallique : Elle est frappe partir de mtaux prcieux (or ou argent). La monnaie possde une valeur en elle mme (valeur intrinsque). Linconvnient ft linsuffisance des stocks disponibles pour satisfaire le volume des changes malgr les normes gisements qui ont t dcouverts lpoque coloniale (dcouverte du nouveau monde). Les pices montaires (en nickel, alliage ou autres) en circulation actuellement doivent leur raison dtre ces mtaux prcieux qui ne font plus lobjet de frappe. Remarque :

    - la circulation simultane des pices en or et des pices en argent, dsigne ce que lon appelle bimtallisme.

    - Lor et largent nayant pas pu satisfaire les besoins croissants en moyens de payement cres par lactivit conomique, les pays riches ont d introduire le billet de banque et la monnaie scripturale.

    C La monnaie fiduciaire : le billet de banque : A lorigine, chaque billet reprsentait un certificat de dpt dlivre par les banques aux dposants qui pouvaient le convertir tout moment. A une certaine poque ( XVIIme et XVIIIme sicles), les banques mettaient un volume de billets suprieur leurs rserves de mtal prcieux. La quantit de monnaie en circulation sest beaucoup accru, permettant aux billets de gagner plus la confiance des dtenteurs, ou fidus. Les billets jouirent ainsi du cours lgal, la monnaie fiduciaire est ne. Vers la fin du XIXme dbut XXme sicles (en particulier avec le dclenchement de la

    1re G.M.), les Etats europens ont interdit la convertibilit des billets contre le mtal prcieux auprs des banques, par consquent, tout billet est devenu lui mme une monnaie part entire. La monnaie fiduciaire est ainsi une forme dmatrialise de la monnaie, autrement dit sans valeur intrinsque. Elle reprsentait 20% environ de la quantit totale de monnaie en 2006. N.B. la monnaie divisionnaire et la monnaie fiduciaire forment la monnaie manuelle. D La monnaie scripturale : Il sagit dune monnaie immatrielle qui consiste en une inscription au crdit dun compte dans la comptabilit dune banque. Ce sont les sommes inscrites au crdit des comptes vue assortis de chquiers ou de cartes bancaires.

    La monnaie scripturale correspond la provision bancaire. Remarque : afin de faciliter plus encore la mobilit de la monnaie scripturale, le systme bancaire introduisit la monnaie lectronique, dite montique.

  • 18

    III les fonctions de la monnaie : La monnaie remplit trois fonctions principales : 1. la monnaie est dabord un instrument dchange : instrument de paiement loccasion

    dune vente-achat dun actif non montaire, elle reprsente lactif parfaitement liquide (la monnaie est le plus liquide des actifs).

    Exemple : comparons un tudiant dont les parents dboursent les frais dtude en provisionnant un compte bancaire un autre tudiant dont les parents doivent vendre un actif non liquide (terrain, bijoux, meubles, titres non montaires) pour dbourser les mmes frais. 2. la monnaie est une unit de compte : la monnaie est un talon qui mesure la valeur des

    autres biens et exprime leurs prix nominaux. Exemple : imaginons que la monnaie nexiste pas ! comment valuer le PIB, la production agricole, le chiffre daffaires des magasins? laide de quoi payer les taxes lEtat? 3. la monnaie est une rserve de valeur : elle permet deffectuer des transactions dans le

    futur, condition que les prix ne saccroissent pas rapidement (sinon les agents prfreront dpenser).

    Exemple : en conomie traditionnelle, on conservait des aliments, des bijoux changer dans le futur en cas de besoin. Actuellement la spculation porte sur tous les biens dont la demande saccrot Section 2 la cration montaire : composantes et contreparties . I La masse montaire : dfinition. Par convention, la masse montaire reprsente la quantit de monnaie en circulation au cours dune priode (le plus souvent une anne). Elle est constitue de lensemble des encaisses montaires des agents non financiers (lEtat, les mnages, les entreprises non financires, les administrations privs). La masse montaire est dsigne par le symbole M3. Les organes de Gouvernance: Les organes de gouvernance de la Banque ont t rnovs pour assurer leur indpendance et sont constitus des: Organes dadministration et de gestion qui sont : le Conseil de la Banque, le Gouverneur et le Comit de Direction ; Organes de contrle : le Commissaire du Gouvernement, le Commissaire aux comptes et la Cour des Comptes. Site : www.bkam.ma II La cration montaire : le rle des banques. 1. les banques commerciales comme cratrices de monnaie scripturale: ces banques sont autorises recevoir les dpts court terme des agents et octroyer des crdits. Elles crent de la monnaie quand elles satisfont les demandes de crdit exprimes par les entreprises, les mnages et lEtat. Par consquent, chaque fois quun crdit est octroy, il en rsulte une cration montaire qui assure le financement de lconomie. N.B. une banque qui manque de liquidit peut sadresser aux autres banques ou la Banque centrale, selon les conditions du march. 2. le rle de la banque centrale ou banque mre : appele aussi banque dEtat ou institut dmission : a elle reprsente un organisme tatique dot de lautonomie juridique et financire qui labore et excute la politique montaire (voir ci-dessous). b elle assure la liquidit des banques commerciales : elle satisfait leurs demandes de billets de banques (monnaie fiduciaire). c elle contrle le respect par les banques de la loi bancaire en collaboration avec les organes de coordination III Les composantes de la masse montaire ou agrgats montaires : Bien que forme par toute la quantit de monnaie en circulation, la masse montaire est analyse en des sous grandeurs particuliers dits agrgats. Il sagit de :

    1. lagrgat M1 : compos de la monnaie fiduciaire (y compris la monnaie divisionnaire) et de la monnaie scripturale.

  • 19

    2. lagrgat M2 : compos de M1 et des placements vue. Ces placements sont les comptes sur carnet et les comptes sur livret de la Caisse dpargne.

    3. lagrgat M3 : compos de M2 et des placements terme, comme les certificats de dpt.

    M3 et ses composantes : volution et structure en 2008 et 2009.

    Encours fin dcembre (en millions de dirhams)

    Monnaie fiduciaire

    Part dans M3 en %

    Monnaie scripturale

    Part dans M3 en %

    Placements vue

    Part dans M3 en %

    Placements terme

    Part dans M3 en %

    M3

    2008

    127.877

    ?

    353.649

    ?

    79.368

    ?

    153.774

    ?

    2009

    136.434

    ?

    507.285

    ?

    86.669

    ?

    153.371

    ?

    2008 M1 = .. .. .. .. .. M2 = .. .. .. ..

    2009 M1 = .. .. .. .. .. M2 = .. .. .. ..

    1. calculer dans le tableau l'agrgat M1 et M2 pour les deux annes? 2. commenter la structure de M3? Schma rcapitulatif des composantes de M3 I Monnaie fiduciaire : billets de banque et monnaie divisionnaires. II Monnaie scripturale : critures dans les comptes bancaires vue, du = M1 Trsor public et du Service des chques postaux des agents non financiers. + III Placements vue : comptes sur carnets et dpts auprs de la Caisse =M2 dEpargne Nationale. + IV Placements terme : certificats de dpt, comptes et bons chance fixe. =M3 Remarque : il est dusage actuellement de calculer partir de ces donnes le taux de liquidit de lconomie M3 x 100 PIB IV Les contreparties de la masse montaire : les mobiles de la cration montaire. A Dfinition : Les contreparties de la masse montaires reprsentent les sources de la cration

    montaire. Ces sources sont conditionnes en gnral par la structure de fonctionnement de lconomie et de la socit mais restent contrles par les autorits montaires. Le total de ces contreparties doit tre gal M3. B Les diffrentes contreparties sont :

    1. Les avoirs extrieurs nets : ces avoirs reprsentent le total des devises dtenues par les tablissements financiers. Lvolution de ces avoirs dpend des mouvements dentre et de sortie des devises oprs par les agents non de crdit. Ces avoirs sont des crances sur lextrieur.

    2. les crances sur lEtat : elles reprsentent le total des prts et des avances accords par les banques au Trsor public et qui permettent de couvrir les besoins de

  • 20

    financement de lEtat en attendant que celui-ci encaisse ses crances de prlvement fiscal, douanier ou les revenus des participations

    3. les concours lconomie : ce sont les crdits accords par les tablissements de crdits aux entreprises et aux particuliers et qui permettent de couvrir leurs besoins de financement. Cette contrepartie est la principale source de cration montaire car son accroissement reflterait un largissement de lactivit conomique.

    4. contreparties des avoirs auprs de la Caisse Nationale dEpargne : ces avoirs dtenus par ladite Caisse sont utiliss comme source de financement.

    Contreparties de M3 et volution entre 2008 et 2009 : A+B+C (2008)630.938 et (2009) 685.965

    Encours en millions de dirhams

    Fin dcembre 2008 Montants

    Fin dcembre 2009 Montants

    Variations en %

    Avoirs extrieurs nets (I)

    196.453

    189.387 -3,6

    Crdit intrieur global A. Crances sur l'Etat B. Concours l'conomie C. Contrepartie des avoirs auprs de la C.E.N.

    80.621 536.200 14.117

    85.569 585.317 15.079

    6,1 9,2

    Total (A + B + C) dduire : Ressources caractre non montaire

    .. ..

    83.606

    .. ..

    85.495

    .. ..

    Crdit intrieur caractre montaire (II)

    547.332

    600.470

    .. ..

    Total des contreparties (I+II) 743.785 789.857 6,2

    Solde des lments divers -29.117 -42.532 --

    Agrgat M3 .. .. .. .. .. .. 4,6

    1. complter le tableau ? 2. interprter lvolution des contreparties 2008/2009 ? 3. commenter la place des crdits lconomie ?

    Section 3 - Le systme financier marocain : de la finance indirecte la finance directe. Les volutions conomiques, en particulier les transformations de lenvironnement bancaire international et des modalits de financement de lconomie (monte du financement direct au dpens du financement intermdi), ont pouss les pouvoirs publics effectuer une restructuration du mcanisme de financement par la rnovation du cadre lgislatif et rglementaire (nouvelle loi bancaire 2006, nouvelle loi relative au micro-crdit 2010, dynamisation de la Bourse des valeurs 2003).

    Autorits Montaires : Bank Al Maghrib

    Conseil National du Crdit et de lEpargne (CNCE)

    Le systme bancaire :

    Les banques commerciales ou banques du second ordre. Ce

    sont les banques autorises :

    - recevoir les dpts du public, - consentir des crdits, - grer et mettre disposition les moyens de

    payement. Ces banques sont reprsentes par le GPBM. Un nouvel acteur bancaire qui ravivera la concurrence entre banques est autoris exercer depuis 2010 : Barid Bank.

    Les socits de financement :

    - socits de crdit la consommation.

    - Socits de crdit- bail - Socits du crdit immobilier, - Socits de cautionnement

    Autres organismes : - la C.C.G. - la C.D.G. - la C.M.M. - les OPCVM -

  • 21

    On peut considrer galement le Trsor public comme acteur dans le systme de financement vu sa place et le volume de ses besoins et moyens de financement, donc travers son mtier comme banquier de lEtat. 1. Prciser le rle de chaque grande composante (sous-systme) du systme financier marocain ? 2. quelles sont les missions des OPCVM ? 1 La finance indirecte: Ce mode de financement se caractrisait par le rle d'intermdiation des banques assurant l'allocation de l'pargne collecte au profit des demandeurs de crdit2. Ce systme obissant au contrle quasi exhaustif de la Banque centrale par l'encadrement du crdit et la fixation des taux. Document : Indicateurs du systme bancaire. Par systme bancaire, il faut entendre lensemble des tablissements bancaires actifs sur un territoire conomique (quelque soit la nationalit des propritaires). Lactivit des banques est suivie de trs prs par la Banque Centrale dite justement Banque des banques ou Banque mrequi joue le rle de prteur de dernier ressort. En fait, cette institution contrle tous les tablissements de crdit qui regroupent, en plus des banques, tout type dorganisme financier ayant pour activit principale loctroi de crdit. Au Maroc, Bank Almaghrib compte sous son gide 75 tablissements de crdit se rpartissant comme suit:

    Etablissements de crdit

    Effectif Nombre dagences ou bnficiaires

    (2006)

    Bilan comptable cumul en milliards DH

    (2006)

    1. Banques locales

    les 4 premires banques du royaume(1):

    C.P.M., A.W. Bank et BMCE.

    banques cotes

    2. Banques off shore

    16

    03

    16 6

    2486

    1428 -

    n.d.

    540

    345,6 -

    n.d.

    Socits de financement :

    - Crdit la consommation : - Crdit-bail : - Crdit immobilier - Cautionnement - Affacturage ou factoring

    37 -

    52,262(2)

    28,361 22,169 0,361 0,237 1,134

    Associations du micro-crdit 13 1,4 millions de personnes

    5,5

    Autres tablissements 3 n.d. n.d.

    (1) sans compter les agences de la Barid Bank qui vient de faire son entre en force dans le paysage bancaire marocain.

    2 Economie d'endettement.

  • 22

    (2) Total des crdits distribus Question : commenter la concentration du systme bancaire marocain. Le nombre de banques est pass de 62 sous le protectorat, 21 en 2000 pour arriver aujourd'hui un total de 17 banques : 20% des banques contrlent 64% de l'activit bancaire. Deux banques (le Crdit Populaire du Maroc et Attijariwafa Bank) dtiennent prs de la moiti du rseau en forte croissance. En France, 10% des banques contrlent 90% de l'activit. Toutefois, le jeu de la concurrence sur le march au Maroc reste trs limit Remarque: Aprs lautofinancement, les concours bancaires demeurent la principale source de financement de lconomie marocaine. 2 La finance directe : Le march des capitaux. Ce march se compose de deux compartiments : A Le march montaire : financement court terme. Lui-mme compos de deux marchs : 1. Le march interbancaire : Ce march porte sur "tous les prts ou emprunts au jour le

    jour et terme contracts entre les banques et entre les banques et les tablissements financiers, quelques soient leur chance leur forme et leurs modalits".

    2. Le march des titres de crance ngociables (march court terme): la dynamisation de

    ce march avait pour but l'mergence d'un vritable march secondaire sur lequel les produits financiers dj mis pourront tout moment tre vendus relativement aux montants mobilisables.

    3. La Banque centrale pourra acheter ou vendre des titres publics ou privs selon l'objectif vis, celui de soutenir ou contenir le niveau de liquidit bancaire (ce qui influence la masse montaire). Il s'agit des produits financiers suivants en plus des bons du Trsor qui existent depuis 1989:

    a Les billets de trsorerie (dure allant de 10 jours un an) : titres mis par des entreprises publiques ou prives et produisant des intrts (et cres depuis au moins 5 ans), ils peuvent tre souscrits par tous les oprateurs conomiques autres que les Ets de crdit ... b les certificats de dpt ngociables (dure allant de 10 jours 7 ans) : mis par les banques sous forme de billets ordre reprsentatifs de dpts terme. c Les bons des socits de financement (dure allant de 2 7 ans): mis par les socits de financement. Remarque : afin de garantir la scurit qui se doit sur B Le march financier : financement long terme 1. notion :

    au sens large, il s'agit du march des fonds prtables long terme.

    Au sens troit, il reprsente le march o s'changent des titres ou valeurs mobilires cots, la bourse dsigne le march financier (du moins officiel) par excellence.

    Dfinition de la Bourse des valeurs : Une bourse, au sens financier, est une institution dote de l'autonomie de gestion, qui permet de raliser des changes de biens ou d'actifs standardiss et ainsi d'en fixer le prix. La bourse est compose de deux compartiments: 1. le march primaire : march des titres mis pour la premire fois; 2. le march secondaire : march des titres "anciens" (march de l'occasion). B Rles de la bourse :

  • 23

    Les marchs financiers permettent une allocation efficace des ressources. La Bourse est tout d'abord un lieu de financement et de placement. Elle permet galement lallocation et la gestion des risques ainsi que la liquidit des titres. 1. Le financement des entreprises : le march boursier permet aux entreprises de se

    financer, d'investir, en mettant directement en contact l'offre et la demande de capital. On parle de systme dsintermdi la diffrence du systme bancaire. Par l'introduction en Bourse ou par les augmentations de capital les entreprises ont accs des ressources financires supplmentaires.

    2. la mobilisation de l'pargne: les pargnants peuvent devenir les actionnaires des entreprises prives ou publiques. Ils peuvent investir soit l'occasion d'augmentation de capital ou d'introduction en bourse sur le march primaire, ou s'orienter sur le march dit secondaire sur lequel sont ngocis les titres dj mis.

    3. La liquidit des titres: la bourse permet la ngociabilit des titres. Cette facilitation de la sortie permet d'attirer un plus grand nombre d'investisseurs.

    4. L'valuation conomique et financire : les cotations effectues la Bourse permettent de mesurer la valeur attribue par le march une entreprise, une matire premire ou une crance dans le temps. Les cours permettent donc de suivre l'volution du prix de produits, des socits cotes et l'volution gnrale de la situation conomique d'un pays

    Remarque : En 2008, la Bourse de Casablanca est devenue la 2me plus importante place financire du continent africain aprs celle de Johannesburg et devant Le Caire. Le volume quotidien moyen des transactions dpasse les 100 millions d'euros et la capitalisation s'lve la mi-juillet 2008 plus de 67 milliards d'euros (environ 730 milliards de dirhams). C- Mesure de la performance3 : La Bourse de Casablanca agrge et publie un certain nombre d'indices boursiers et plus particulirement : 1. Le MASI (Moroccan All Shares Index) est le principal indice boursier de la Bourse de

    Casablanca. Il est compos de toutes les valeurs cotes sur la place casablancaise. 2. Le MADEX (Moroccan Most Active Shares Index) : indice mesurant la performance des

    actions les plus liquides, 62 valeurs. N.B. Ces indices mesurent, seule la part des valeurs diffuses dans le public (appele le flottant). En collaboration avec la bourse de Londres, un nouveau indice boursier est introduit fin 2010: le FOOSTIE afin, dit-on, d'amliorer la visibilit de la place financire casablancaise sur les crans radars du monde de la finance lchelle internationale. Quelques chiffres sur la bourse de Casablanca (Clture 22/4/2011):

    (1) dont plus de 1/4 est reprsent par Maroctelecom uniquement.

    3 Site wikipdia/org/wiki/MASI et MADEX

    Nombre de socits cotes

    La capitalisation

    boursire

    Performances Valeurs de l'indice

    MASI MADEX MASI MADEX

    74 socits 547,201 milliards (1)

    +0,35 % +0,36 % 11 957,23 points

    9 766,97 points

  • 24

    Sts de

    portefeuille: 8.60%

    Btiment et

    Matriaux de

    Const. : 10.70%

    Immobolier: 13.30%

    Autres: 13.50%Tlcoms: 23.40%

    Agroalimentaire;

    3.80%

    Banques:26.50%

    Rpartition de la capitalisation boursire par secteur au 31/12/2009

    Section4 Politique montaire : aspects, instruments et objectifs.

    I Quest-ce que la politique montaire ?

    La politique montaire est lensemble des dcisions de lEtat ayant une incidence sur les quantits de monnaie dtenues par les agents conomiques. Elle consiste alors fournir les liquidits dont lconomie a besoin. Remarque : il est noter que la politique montaire mise en uvre par B.A.M. sinspire des recommandations du Fonds Montaire International (le FMI) et du trait de Ble, qui reprsentent des facteurs promoteurs du libralisme lchelle mondiale

    Schma des instruments et des objectifs :

    (1) cette stabilit est le rsultat de la politique des changes.

    .

    Remarque : A travers la fixation du taux dintrt sur ses oprations principales de refinancement, Bank Al-Maghrib cherche agir sur le niveau des taux sur le march montaire qui influence lensemble des taux pratiqus dans lconomie qui, leur tour affectent les comportements de dpense et de placement des agents conomiques. Site : www.bkam.ma II Politique montaire : instruments et objectifs. La politique montaire mene par B.A.M. est fonde sur une conception montariste librale qui considre la stabilit des prix comme objectif ultime de toute intervention des

    Instruments ou actions de B.A.M.

    Objectifs intermdiaires Objectifs finaux

    - Politique du taux d'intrt - Systme de la rserve montaire. - Interventions sur le march montaire.

    - Stabilit de la valeur externe de la monnaie(1). - Croissance quilibre de M3 : contenir la surliquidit ou la sous-liquidit

    Stabilit desprix: objectif ultime.

    - quilibre, - allocation optimale des ressources, - mobilisation de lpargne

  • 25

    autorits montaires. Ladite stabilit est la mission prioritaire mme de B.A.M.1 On distingue deux formes d'actions menes: 1 Actions objectifs internes: 1 la rserve montaire (obligatoire) : cette rserve est prleve sur les liquidits des banques, elle est dtenue sous forme davoirs la Banque Centrale, ce qui limite leur possibilit de placement sur le march financier ou interbancaire. 2 la politique du taux dintrt : elle consiste renchrir ou au contraire diminuer le cot du refinancement par des interventions de la Banque Centrale sur le march montaire interbancaire. BAM agit dans ce sens par les voies suivantes :

    a. avances ou reprises de liquidits 7 jours sur appels doffre au taux directeur de 3,25% ;

    b. la politique dopen market : oprations dachats ou de ventes fermes de bons du Trsor.

    c. Les swaps de change : oprations dachats ou de ventes terme de devises, ce qui agit sur le march de change (offres et demandes de devises contre des DH).

    2 Actions objectifs externes: contrle de la valeur externe de la monnaie. A que signifie le change ? Le change consiste en une transaction portant sur des devises : change de devises entre elles ou contre la monnaie nationale. Ces transactions seffectuent sur un march dit march des changes Remarques : - les agents recourent au march local ou international de change pour toute opration financire de placement de spculation, de rglement des changes, dmission ou dacquisition de titres, demprunt ou tout simplement pour raliser des transferts de revenus. - la majorit de ces transactions portant sur les devises sont effectus par des banques. B Que reprsente un systme de change ? Le systme ou rgime de change : il reprsente la mthode de dtermination du prix (cours) de la monnaie nationale contre devises trangres, ce cours est appel taux de change ou parit . Ce taux est un rapport dchange entre deux monnaies Exemple : le rapport dchange au jour j dun Euro converti en Dh est 1 = 11.53 dh (cours achat) C Les systmes de change en vigueur1 : Les pays ont choisir entre les deux systmes de change suivants : 1.le change fixe : dans ce systme lobjectif est de fixer le taux de change un niveau qui parat le plus reprsentatif de la ralit conomique du pays, en effet : a - Un taux survalu freine les exportations et peut dcourager les investissements trangers, b - Un taux sous-valu renchrit les importations et restreint la demande intrieure. - la dvaluation consiste diminuer la valeur montaire dans le cas dun taux survalu, - la rvaluation dans le cas dun taux sous-valu ; de mme, ces autorits recourent au. Remarque:

    pour russir, ce systme exige un contrle rigoureux des changes par les autorits.

    au Maroc, c'est ce systme qui prvaut et la convertibilit du Dirham est limite. 2 le change flottant ou flexible : la valeur externe de la monnaie est dtermine par les lois du march de change (les offres et les demandes instantanes), avec des interventions spontanes des autorits montaires sous forme de ventes ou dachats de devises. La parit montaire (valeur de la monnaie) varie suite aux transactions sur le march des devises on parle :

    1 cf. Rapport 2006 de B.A.M., p.78 2J.-M.Pru et G.Thoris, Economie, Russir lUV2, Techniplus 1993.

  • 26

    - dapprciation (au lieu de rvaluation) quand cette parit augmente, et - de dprciation (au lieu de dvaluation) quand elle diminue.

    Chapitre 2 - La politique budgtaire

    La politique budgtaire, tant une politique conjoncturelle, doit permettre aux pouvoirs publics de corriger les distorsions du march par les instruments budgtaires : les ressources et les charges publiques. Section 1 Loi de finances : dfinition et variantes. 1 Dfinition : Elle reprsente le cadre lgislatif (ensemble de textes de lois) arrtant la nature, le montant et laffectation des ressources et des charges de lEtat, compte tenu dun quilibre conomique et financier quelle dfinit. Le projet de loi de finances (PLF) est conu par les diffrents dpartements (chacun selon ses prrogatives) et ratifi par le conseil du

    gouvernement qui doit prsenter le projet au vote par le parlement avant novembre, une fois vot, ce projet devient une loi.

    2 Variantes de la loi de finances : on distingue les variantes suivantes : A La loi de finances organique : La loi organique des finances concerne les dispositions relatives aussi bien la prsentation et vote des lois de finances que leur excution, en passant par la dtermination des ressources et des charges de l'tat. Comme toute loi organique, elle a pour objet de prciser et de complter les dispositions du texte constitutionnel qui la prvoit. La loi organique en vigueur porte le n 7-98. B La loi de finances initiale : Elle prsente la nature, le montant et laffectation des ressources et des charges correspondant un exercice budgtaire donn. La loi de F. initiale, aprs tre vote par le parlement, apparat au Bulletin Officiel. Elle se distingue de la loi organique par son caractre excutif plutt que constitutionnel, elle naborde pas les dispositions relatives la prsentation et au vote des L.F. C La loi de finances rectificative : Si, au cours dun exercice budgtaire, les montants affects certains postes budgtaires savrent insuffisants ou purement et simplement non prvus par la loi des finances initiale. Exemple : pendant lexcution des dispositions budgtaires de la L.F., et cause des consquences directes de la scheresse, le gouvernement peut dcider daffecter un budget plus lev pour soutenir les agriculteurs et les leveurs. D La loi de finances de rglement : C'est le texte de loi qui constate le rsultat des ralisations de l'anne budgtaire relatives aux recettes et aux dpenses ordonnances, elle en assure ainsi le suivi de l'excution. Section 2 Etude la loi de finances initiale: 1 le solde ordinaire :

    Solde Ordinaire = Recettes Ordinaires -- Dpenses Ordinaires

  • 27

    Ou solde Courant (R. fisc. +R. non fisc.4) -- (Dp.de F.+ Intrts+ dp. de Comp. )

    Ce solde peut dboucher sur les trois cas suivants :

    un solde positif : R.O.> D.O. , il sagit dun Excdent Ordinaire ou dune Epargne Publique.

    un solde ngatif : R.O.< D.O. , il sagit dun Dficit Ordinaire ou dune Dspargne publique.

    un solde nul : R.O.= D.O. , "quilibre ordinaire". 2 le solde budgtaire ou solde du BGE :

    Solde du B.G.E. Solde Ordinaire -- Dpenses d'quipement Solde des comptes Spciaux du trsor Ou solde budg- ( Excdent ou Dficit)

    taire

    Trois cas de figure peuvent tre numrs :

    un solde positif : il sagit dun Excdent Budgtaire, un cas peu frquent dans la politique budgtaire actuelle car dfavorable au fonctionnement global de l'conomie.

    un solde ngatif : il sagit dun Dficit Budgtaire, le cas le plus frquent, do recours lemprunt.

    un solde nul : il sagit dun quilibre budgtaire, ce qui reprsente un budget neutre, cest le seul cas reconnu par la thorie classique, les ressources de lEtat doivent couvrir ses charges sans recourir aux emprunts.

    Exemple : Les ressources et les charges de l'Etat 2009 en millions de DH: (Source : rapport de BAM 2009)

    4 Les recettes des privatisations ne figurent plus parmi les recettes ordinaires dans le nouveau modle du rapport de BAM.

    I. RESSOURCES ORDINAIRES (1) A Recettes fiscales Impts directs Droits de douane Impts indirects (2) Enregistrement et timbre B Recettes non fiscales Monopoles Autres recettes

    C Recettes de certains comptes spciaux du Trsor

    204.675

    185.651 81.827 13.706 79.943 10.175 16.269 7.782 8.487

    2.755

    190.526

    169.008 71.580 11.830 76.146 9.452

    18.302 10.489 7.813

    3.216

    II. CHARGES A Dpenses ordinaires Fonctionnement dont dpenses de personnel Intrts de la dette publique . intrieure . extrieure Compensation

    201.605 157.036 107.355 (70.315) 18.231 (15.389) (2.842) 31.450

    206.459 152.090 121.828 (75.264) 17.474 (14.613) (2.861) 12.788

  • 28

    Questions :

    1. le budget gnral est un instrument de politique conomique , expliquez? 2. calculez le solde ordinaire 2009 ? Interprtez. 3. calculez le solde du B.G.E. ? que peut-on en dduire ?

    4- La rgulation par le budget: relance ou stabilisation des prix (ou rigueur budgtaire). I En quoi consiste la politique budgtaire ? Elle dsigne laction du gouvernement faire varier le solde budgtaire ou diffrence entre les recettes et les dpenses publiques en fonction des besoins de lactivit conomique. En effet, la politique budgtaire peut viser soit une stabilisation des prix soit une relance par la demande publique, quon dsigne toutes les deux par politiques du stop-and-go . II Politique de relance : Avec la monte du chmage et lapparition des signes dune rcession, la politique conomique agit par le dficit budgtaire pour mieux soutenir la croissance qui, sans lintervention de lEtat, risque de ralentir irrmdiablement. Ainsi, le gouvernement mne une politique expansionniste fonde sur le dficit budgtaire. A objectifs : La politique de relance vise les objectifs suivants : 1. lutter contre le chmage. 2. accrotre la demande globale sadressant au secteur priv 3. crer les conditions du multiplicateur dinvestissement : laccroissement de

    linvestissement induit un accroissement plus que proportionnel des revenus B les instruments de la politique de relance : a. laccroissement des dpenses publiques : le gouvernement accrot ses dpenses de

    fonctionnement ou dinvestissement. b. les dpenses de redistribution : en accroissant les transferts (indemnits, subventions des

    prix ou des intrts bancaires) au profit des mnages aux revenus faibles mais dont la propension consommer ( = dC/dR ) est leve.

    C Conditions :

    - conserver le niveau des prlvements fiscaux. - Limiter les fuites par les importations ,

    - Forte propension consommer III Politique de stabilisation ou de rigueur : la rigueur budgtaire. Laction du gouvernement consiste dans cette situation lutter contre les tensions inflationnistes en modrant (ralentissant) la demande globale. A objectifs de la politique de rigueur ou stabilisation des prix : Lobjectif principal est la limitation de lvolution de la demande globale dont la demande publique fait partie. La politique de rigueur intervint le plus souvent aprs la politique de relance (do le qualificatif du stop and go. Cette vision conomique considre les pressions par la demande comme principale cause de surchauffe inflationniste.

    SOLDE ORDINAIRE + 47.639 + 38.436

    B Dpenses d'investissement Solde des comptes spciaux du Trsor

    37.740 -6.829

    46.361 -8.008

    SOLDE BUDGETAIRE En % du P.I.B.

    +3.070 (+0,4)

    -15.933 (-2,2)

  • 29

    B instruments de la stabilisation : La rigueur se traduit par laction aux deux niveaux :

    1) montaire : par le contrle de la cration montaire, principale facteur de la surchauffe inflationniste (inflation montaire).

    2) salarial : en limitant laccroissement des salaires et des lments de salaires (transferts,)

    IV les limites de la politique budgtaire : A Effet dviction : Une politique budgtaire laxiste en matire d'endettement risque, par le recours massif l'emprunt, de provoquer une insuffisance de capitaux et ainsi renchrir (rendre plus cher) le financement du secteur priv. Celui-ci ne pouvant pas accder au financement externe dans des conditions avantageuses. B Effet boule de neige : Cet effet, li au prcdent, s'explique par l'accumulation de la dette publique un niveau qui complique le remboursement de cette dette, cette situation reflte une crise

    d'endettement. A la fin des annes 70 et au dbut des annes 80 du sicle dernier, l'Etat marocain a souffert du mme phnomne, ce qui a dclench un processus de profondes rformes. C La contrainte extrieure : La dpense publique, entranant l'accroissement de la demande, peut inciter trop l'importation et ainsi, dtriorer le solde commercial Chapitre 3 stat. L'ajustement linaire par la mthode des moindres carres. I Principe de l'ajustement linaire: A Types de liaisons entre deux variables X et Y: Des variables prsentent la caractristique logique ou statistique d'tre lies par le lien de cause effet ou, plus troitement, le lien de "corrlation" ou influence rciproque. D'autres, sont par contre indpendantes.

    1. absence de liaison ente deux variables: cas o elles prsentent une indpendance statistique. C'est le cas de la liaison entre l'ge des lves inscrits au baccalaurat et le taux d'absence scolaire observe auprs de cette catgorie, cas de la liaison entre le nombre de trains qui passent par ville et le nombre de voitures combrioles dans cette mme ville

    2. liaison rigide ou dite fonctionnelle : la variation de Y (variable explique) ne s'explique que par la variation de X (variable explicative). Cas de l'volution des salaires d'un organisme qui ne dpend que d'un seul facteur : l'anciennet.

    3. liaison relative: liaison entre variation du RNBD et celle de la CFN liaison entre l'volution de l'ICV et celle du pouvoir d'achat des agrgats macroconomiques (PIB, PNB par habitant par an) liaison entre le nombre de vhicules circulant dans un espace urbain et le nombre d'infractions au code de la route, corrlation entre le chiffre d'affaires et les fais de publicit pour une entreprise (ces frais doivent faire progresser le C.A., et c'est grce celui-ci qu'on finance mieux les frais de publicit)

    Entre les variables ci-dessus, il existe une liaison entre 2 variables sans qu'elle reprsente une liaison de dpendance parfaite; exemple : il n'y a pas que la variation du RNBD qui explique la variation d la CFN. N.B. c'est la troisime forme de liaison qui est ajustable. B L'ajustement linaire : Il consiste dterminer la fonction linaire y= ax+b qui ajuste ou "linarise" la relation entre deux variables dont la liaison est relative.

  • 30

    L'ajustement est ainsi une mthode qui reprsenterait le plus fidlement possible le nuage de points a =

    b = Absence de liaison. Liaison rigide ou fonctionnelle. Liaison relative ajustable Non ajustable pas besoin de procder l'ajust- ement. II Exemple : Ajustement linaire par la mthode de la rgression. L'volution du PIB courant entre 2001 et 2008 a t comme suit : Mutawakkil Page 30 27/09/2014

    1. reprsentez graphiquement l'volution observe? Commenter la

    tendance ? 2. dterminez l'quation de la droite d'ajustement(ou de la rgression) par

    la mthode des moindres carrs ? 3. estimer la valeur du PIB 2013 par l'quation de la droite d'ajustement ?

    a = xiyi-[N*Moy(x)*Moy(y)] b= Moy.(y)-aMoy(x) xi-[N*Moy(x)] Pour rpondre la deuxime question, d'abord donner aux (xi) les valeurs de 1 8 (ordre) pour viter de travailler avec les valeurs/annes (20012008). 2me tape : calculer les moyennes des xi et de yi : Moy. xi = 36/8 = 4.5 Moy. yi = 53/8 = 6.625% taux moyen de croissance du PIB entre 2001 et 2008. 3me tape : calculer les valeurs de a et b : a = (251.2-8*4.5*6.625)/(204-8*4.5) =(251.2-238.5)/(204-162) = 12.7/42 = 0.302 b = 6.625-(0.302*4.5)= 6.625-1.359 = 5.266 D'o l'quation de la droite de la rgression : y = 0.302x + 5.266

    Annes (xi) Variation du PIB en % (yi)

    Valeurs xi

    xiyi xi

    2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008p

    8,2 3,8 6,9 4,8 4,5 9,4 6,6 8,8

    1 2 3 4 5 6 7 8

    8.2 7.6 20.7 19.2 22.5 56.4 46.2 70.4

    1 4 9 16 25 36 49 64

    Total 53 36 251.2 204

  • 31

    3/ estimation du PIB de 2013 : 2013 reprsente 13 : 0.302*13 + 5.266 = 3.926+5.266 = 9.192 9.2%