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RÉPUBLIQUE DU SENEGAL UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE THIÈS DÉPARTEMENT DE GÉNIE ÉLECTROMÉCANIQUE PROJET DE FIN D'ÉTUDES EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME D1NGÉNIEUR DE CONCEPTION TITRE: ÉTUDE ET AMÉLIORATION DU SYSTÈME DE GESTION DE LA MAINTENANCE AUX INDUSTRIES CHIMIQUES DU SÉNÉGAL, PLATE-FORME DE DAROU KHOUDOSS (I.C.S-DAROU) AUTEURS: Abdou Poulho SOW William Charles PEREIRA DIRECTEUR: Ngor SARR CO-DIRECTEUR: Ndiaye Diouf NDIAYE DIRECTEUR EXTERNE: Alexandre NGOM DATE: JUIN 1995

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RÉPUBLIQUE DU SENEGALUNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE THIÈSDÉPARTEMENT DE GÉNIE ÉLECTROMÉCANIQUE

PROJET DE FIN D'ÉTUDESEN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME D1NGÉNIEUR DE CONCEPTION

TITRE: ÉTUDE ET AMÉLIORATION DU SYSTÈME DEGESTION DE LA MAINTENANCE AUXINDUSTRIES CHIMIQUES DU SÉNÉGAL,PLATE-FORME DE DAROU KHOUDOSS(I.C.S-DAROU)

AUTEURS: Abdou Poulho SOWWilliam Charles PEREIRA

DIRECTEUR: Ngor SARRCO-DIRECTEUR: Ndiaye Diouf NDIAYEDIRECTEUR EXTERNE: Alexandre NGOM

DATE: JUIN 1995

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91 monpère

91 ma mère

91 mesfrères el soeurs

91 mesparents

91 mes amis

91 mafulure épouse

Abdoy Poylho SOW

91 mes irès chers parenls à quije dois loul

91lous ceuxquimesonl chers

Willia m Cba"fe~ Pffi.llRA

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REMERCIEMENTS

Nous présentons nos vifs remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à

la réalisation de ce travail, plus particulièrement Messieurs:

- Alexandre NGOM, Directeur externedu projetet chef du département de la Maintenance

- Momath BA, Chef du service InterventionIBTE

- Demba GNINGUE, responsable des approvisionnements

Tous aux IndustriesChimiques du Sénégal, pour leur disponibilité, leur soutien et leur ouverture

Nous exprimons aussi notre reconnaissance à Messieurs Ngor SARR et Ndiaye Diouf

NDIAYE enseignants à l'École Polytechnique de Thiès et Directeurs internes du projet pour la

qualité de leur encadrement et pour tout ce qu'ils nous ont apporté.

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SOMMAIRE

La maintenance, base du fonctionnement des unités de production, constitue l'objet de ce

projet de fin d'études qui s'articule autour de deux grandes parties.

La première partie est consacrée à l'étude de l'existant. Il s'est agi ici de faire d'abord au

chapitrepremier une brève présentation des Industries Chimiques du Sénégal (LC.S) à travers son

historique, les investissements qu'elles ont nécessité, ses installations de production, son process

de fabrication, la commercialisation de ses produits et enfin son organisation globale. Il s'en suit

un deuxième chapitre destiné à la présentation de la collecte de données en ce qui concerne

l'organisation du département de la maintenance, des moyens, de la gestion des équipements et des

opérationsd'entretien, la gestion des stocks et enfin le tableau de bord du département.

Dans la deuxième partie après cette étude de l'existant des améliorations sont proposées.

Celles-ci portent sur l'organisation de la maintenance, en particulier, la grille horaire, la

structuration, la compétence, la standardisation des temps de prestation, la gestion des stocks axée

autour de la constitution de classes homogènes de gestion avant l'utilisation de méthode théorique

et du tableau de bord de la gestion des stocks et enfin le tableau de bord completde la maintenance.

Pour terminer, des conclusions et des recommandations résument l'ensemble des résultats

obtenus et donnent les perspectives de suivi de cette étude.

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TABLE DES MATIÈRES

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

TABLE DES MATIERES

LISTE DES TABLEAUX

LISTES DES FIGURES

LISTE DES ABREVIATIONS

INTRODUCTION 1

1ère PARTIE: ÉTUDE DE L'EXISTANTCHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA socIÉTÉ 4

1.1- HISTORIQUE 41.2- INVESTISSEMENT ET ANANCEMENT 4L3- INSTALLATIONS ET PRODUCTION 5

1.3.1- Plate-forme de DAROU-KHOUDOSS 51.3.2- Plate-forme de MBAO 5L3.3- Terminal portuaire de DAKAR 6

1.4- PROCESS 61.4.1 - La production d'acide sulfurique 61.4.2- La section Utilités 71.4.3- L'unité de production d'acide phosphorique 7

1.5- COtvIMERCIALISATION 81.5.1- Le contrat Indien 81.5.2- La SENCHIM 8

1.6-- ORGANISATION 81.6.1- Organigrammes 8

1.6.1.1- Le groupe LeS 8i,6.1.2- La plate-forme de DAROU-KHOUDOSS 8

1.6.2- Le capital Il1.6.3- Le statut Il

CHAPITRE 2 : COLLECTE DE DONNÉES 122.1- ORGANISA'TION DE LA MAINTENANCE 12

2.J.1- Les Ateliers Intervention , 152.1.2- Les ateliers centraux 152.1.3- Le Bureau Technique d'Entretien (BTE) 162.1.4- LaRégulation 162.1.5- L'Electricité 17

2.2- MOYENS DE LA MAINTENANCE 182.2.1- Moyens traditionnels ou manuels 18

2.2.1.1- La demande de travail (DT) 182.2.1.2- Le registre 182.2.1.3- Les fiches 18

2.2.2- Moyens informatiques 182.2.2.1- SIRLOG 182.2.2.2- DIVA (DIagnostic Vibratoire Automatique) 182.2.2.3- Programmes et applications DBASE 182.2.2.4- PRAXIPERT 192.2.2.5- Le réseau informatique du département 19

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2.3- GESTION DES EQUIPEMENTS 192.3.1- La gestion économique 192.3.2- La gestion du point de vue de la maintenance 20

2.3.2.1- La gestion avec SIRLOG 202.3.2.2- La gestion avec MATÉRIEL. 21

2.3.3- L'historique des équipements 222.3.3.1- Le classement par poste 222.3.3.2- Classement par équipement. 22

2.4- GESTION DES OPERATIONS D'ENTRETIEN 222.4.1- L'entretien curatif 232.4.2 - L'entretien préventif 24

2.4.2.1- L'entretien préventif systématique 242.4.2.3- L'entretien préventif conditionnel 24

2.4.3- L'entretien avec préparation 242.4.4- La sous-traitance 25

2.5- GESTION DES STOCKS 252.5.1- La gestion du magasin d'approvisionnement. 262.5.2- Les méthodes de gestion des stocks 26

2.6- TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCE 29CHAPITRE 3 : ANALYSE CRITIQUE ET DIAGNOSTIC 30

3.1- ÉLÉMENTS D'ENQUETE 303.1.1- Organisation de la maintenance 303.1.2- Moyens de la maintenance 333.1.3- Gestion des équipements 333.1.4- Gestion des opérations d'entretien 333.1.5- Gestion des stocks 333.1.6- Tableau de bord de la maintenance 34

3.2 - CRITÈRES DE PERFORMANCES 34

2ème PARTIE: AMÉLIORATION DU SYSTÈME DE GESTION DE LAMAINTENANCE 35

CHAPITRE 1 : ORGANISATION DE LA MAINTENANCE 361.1- LE DÉPARTEMENT MAINTENANCE DANS L'ENTREPRISE. 36

1.1.1- L'importance de la maintenance 361.1.2- Missions confiées au département de maintenance 361.1.3- La place du département de maintenance dans l'entreprise 37

1.2- LA GRILLE HORAIRE 381.4- LA STRUCTURATION 381.5- LA COMPÉTENCE 391.6- LA STANDARDISATION DES TEMPS DE PRESTATION 40

CHAPITRE 2 : GESTION DES STOCKS 41INTRODUCTION 412.1- LES OBJECTIFS DE LA GESTION DES STOCKS 422.2- MÉTHODE THÉORIQUE DE GESTION DES STOCKS 42

2.2.1- Rappelanalyse du stock d'un article 432.2.1.1- Analyse du stock de roulement.. 432.2.1.2- Analyse du stock de sécurité 44

2.2.2- Les trois analyses de classes 452.2.2.1- Analyse des classes de roulement 452.2.2.2- Analyse des classes de stabilité 47~.2.2.3- Analyse des classes de délais 48

2.2.3- Etablissement des classes homogènes de gestion 492.2.3.1- Définition 492.2.3.2- L'intérêt de constituer des CHG est évident.. 51

2.3- LE TABLEAU DE BORD DE LA GESTION DES STOCKS 52

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2.3.1- Définition du tableau de bord 522.3.1.1- Caractéristiques générales 522.3.1.2- Caractéristiques de l'information 52

2.3.2- Les éléments du tableau de bord 532.3.2.1- Remarques générales 532.3.2.2- Le tableau de synthèse 53

CONCLUSION 57CHAPITRE 3 : TABLEAU DE BORDDE LA MAINTENANCE 58

3.1- PRINCIPE ET INTÉRËT DUTABLEAU DE BORD 583.2- RATIOS DEMAINrENANCE 58

3.2.1- Rendement opérationnel.. 593.2.2- Productivité opérationnelle 593.2.3- Productivitépropre 593.2.4-Étude de la disponibilité des équipements 59

3.2.4.1- Disponibilité opérationnelle 593.2.4.2- Disponibilitépropre 593.2.4.3- Disponibilité totale 593.2.4.4- Indisponibilitédue aux pannes 603.2.4.5- Indisponibilité due aux arrêts fonctionnels 60

3.2.5-Taux de réquisition potentielle 603.3 - TABLEAU DE BORDDE LA MAINTENANCE 60

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 62

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

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USTE DES TABLEAUX

Tableau 1.2.1 : Tableau de synthèse des codes de défaillance

Tableau 2.2.2 : Classification des articles

Tableau 2.2.3.a : Tableau de bord de la gestion des stocks

Tableau 2.2.3.b : Tableau de bord de la gestion des stocks (suite)

Tableau 2.3.1 : Tableau de bord mensuel de la maintenance

USTE DES FIGURES

Figure 1.1.1 : Organigramme du groupe des LeS

Figure 1.1.2 : Organigramme de la plate-forme de Darou-Khoudoss

Figure 1.2.1 : Cheminement des imputations

Figure 1.2.3 : Circuit de la proposition de première mise en stock

Figure 1.2.4 : Circuit de la liste des pièces ayant atteint le niveau de réapprovisionnement

Figure 2.1.1 : Organigramme composée de la maintenance centralisée et de la maintenance par

section

Figure 2.2.1 : Représentation des classes en fonction du coefficient de varaiation et du délai du

fournisseur

Figure 2.2.2 : Représentation des classes homogènes de gestion

Figure 2.2.3 : Représentation des CHG en trois dimensions

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USTE DES ABRÉVIATIONS

BSM : Bon de SortieMagasin

BTE : Bureau Technique d'Entretien

CE : Chef d'Équipe

CHG : Classes Homogènes de Gestion

CM : Contremaître

CMP : Contremaître Principal

C.S.P.T : CompagnieSénégalaise des Phosphatesde Taïba

CV : Coefficient de variation

DA : Demande d'Achat

DAM: Demande d'Achat Magasin

DAU : Demande d'Achat Utilisateur

DIVA : Diagnostic Vibratoire Automatique

DT : Demande deTravail

E.M.C : Entreprise Minièreet Chimique

GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur

LC.S : Industries Chimiques du Sénégal

LC.S Darou : Plate-forme de Darou-Khoudoss des LC.S

LC.S Mbao : Plate-formede Mbao des LC.S

MEC : Section Mécanique

MO : Section Machines Outils

MTBF : MoyennedesTemps de BonFonctionnement

MTTR : Moyenne des Temps Techniques de Réparation

MW: Mégawatts (106 Watts)

P.A.D: Port Autonomede Dakar

PERT: Program Evaluation and Review Technic

(Techniqued'ordonnancement et de contrôledes programmes)

PRV : Plastique, Revêtement, Vulcanisation

PVC: Polyvinyle chlorite(chlorure de polyvinyle)

S.C.P.A : Société Commerciale des Potasseset de l'Azote

S.E.F.I.C.S : Société d'Exploitation Ferroviaire des IndustriesChimiques du Sénégal

S.E.LS : Société Industrielledes Engrais du Sénégal

SENELEC : Société Nationale de Distribution d'Énergie Électrique

TAP : Turbo Alternateur Principal

TAS: Turbo Alternateur Secondaire

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INTRODUCTION

Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la production des

entreprises aussi bien pour la qualitédes produits. C'est un défi industriel impliquant la remise en

cause des structures actuelles et la promotion de méthodes adaptées à la nature nouvelle des

matériels.

La maintenance peut être définie comme un "ensemble de tout ce qui permet de

maintenir ou de rétablir un système en état de fonctionnement ou un ensemble

d'actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou

en mesure d'assurer un service déterminé" (définition AFNOR NF X 60-010). En

approfondissant ces deux définitions on note que "maintenir" contient la notion de prévention sur

un système en fonctionnement, "rétablir" contient la notion corrective consécutive à une perte de

fonctionnement, et enfin "état spécifié" ou "service déterminé" implique la prédétermination

d'objectifs à atteindre, avec quantification des niveaux caractéristiques. Pour associer l'aspect

économique à cela nouspouvons y ajouter que bien maintenir c'est assurer ces opérations au coût

global optimal.

En comparant le comportement d'une machine durant sa vie à celui d'un être vivant, nous

pouvons avancer que la maintenance est la médecine des machines et des équipements. Car la

maintenance commence bien avant lejour de la première défaillance. En fait, elle commence dès la

conception; c'est à la conception d'un équipement que sa maintenabilité (aptitude à être entretenu),

sa fiabilité, sa disponibilité (aptitude à être opérationnelle) et sa durabilité (durée de vie

professionnelle) vont être déterminées. Le rôle de la maintenance, au sein de la structure

utilisatrice, commence par un conseil à la conception (priseen comptedes critères ci-dessus). Il est

souhaitable que la maintenance participe ensuite à l'installation et à la mise en route de

l'équipement. Ainsi, au premierjour de mise en service -doncde panne potentielle s'il s'agit d'une

machine-, le service connaît déjà l'équipement, en possède le dossier et le programme de

maintenance.

Sa mission est ensuitetriple:

*surveillance permanente ou périodique [] avec saisie, miseen mémoire

*dépannage et réparations [] puis traitement des informations

*actions préventives [] opérationnelles recueillis

La connaissance du matériel, de ses faiblesses, dégradations et dérives, complétée jour

après jour, permet des corrections, des améliorations sur le plan économique, des optimisations

ayantpourobjetde rendre minimal le ratio suivant:

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Dépenses de maintenance + Coûts des arrêts fortuitsService rendu

Le dernier rôle à jouer par la maintenance est de déterminer le moment économique de

cessation du soin à apporter à cet équipement, et de participer au choix de son remplacement; car

un équipement meurt inexorablement et l'acharnement thérapeutique, même technique coûte cher.

La maintenance et sa gestion constituent donc finalement des éléments clés pour arriver à des coûts

réduits de production et à des rendements satisfaisants.

Le présent rapport de projet de fin d'études porte sur l'étude et l'amélioration du système de

gestion de la maintenance à la plate-forme de DAROU-KHOUOOSS des Industries Chimiques du

Sénégal (LC.S.).

Il est issu du désir du chef de département de la maintenance de rendre son service plus

efficient afin de mieux répondre aux missions qui leur sont dévolues.

C'est ainsi que nous nous proposons de faire d'abord une étude critique du système

existant et ensuite d'y apporter des améliorations afin de répondre aux besoins réels du

département de la maintenance des ICS-DAROU pour aboutir à l'élaboration d'un tableau de bord

complet de la maintenance.

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1 ère partie :, .

ETUDE DE L'EXISTANT

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Chapitre 1PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ

Dans ce chapitre nous allons faire une présentation des LC.S en partant de l'historique, en

passant par l'investiisement et le financement, les installations et la production, le process, la

commercialisation des produits LC.S et enfin l'organisation.

1.1- HISTORIQUEDès 1974, le gouvernement du Sénégal, s'appuyant sur l'expérience de la S.I.E.S. (Société

Industrielle d'Engrais au Sénégal), décide d'étudier la construction d'une usine d'acide

phosphorique et d'engrais pour transformer sur place une plus grande partie du phosphate extrait

localement. Le projet ainsi envisagé viserait l'exportation essentiellement vers les pays de la sous­

région.

En novembre 1976, se constitue la Société d'Études des Industries Chimiques du Sénégal

(LC.S.).

En novembre 1980, la Société d'Études se transforme en Société d'Exploitation.

Le 2 avril 1981, son excellence Monsieur Abdou DIOUF, Président de la république du

Sénégal, pose la première pierre du complexe des LC.S. à DAROU-KHOUDOSS (à environ 100

km de Dakar).

En octobre 1981, les travaux du site de DAROU-KHOUDOSS commencent et, en avril

1982, ceux du site de MBAO. Les premiers sont confiés à la Société d'Ingénierie KREBS, les

seconds à la Société HEURTEY INDUSTRIES.

Le 16 décembre 1983, les premières tonnes d'acide sortent des installations de DAROU­

KHounoss et le Il février 1984, le premier train d'acide phosphorique est chargé.

Le2 Avril 1984, son excellence Monsieur Abdou DIOUF, Président de la République du

Sénégal, inaugure le complexe des LC.S.

1.2- INVESTISSEMENT ET FINANCEMENTLes LC.S. constituent l'investissement le plus important en valeur réalisée au Sénégal

depuis l'indépendance: environ 75,8 milliards de FCFA, soit à peu près 24% du budget de l'État

en 1985/1986.

L'investissement a porté sur:

- la réalisation d'un complexe atelier d'acide sulfurique, atelier d'acide

phosphorique et installations annexes à DAROU-KHOUDOSS.

- la réalisation d'un atelier d'engrais, d'infrastructures de stockage et de

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manutention, puis d'installations annexes à MBAO.

- la réalisation d'un terminal portuaire au Port Autonome de DAKAR (P.A.D.)

assurant la réception des matières premières importées et l'expédition des produits

d'exportation.

- l'équipement du volet Transport Ferroviaire (S.E.F.I.C.S. : Société

d'Exploitation Ferroviaire des Industries Chimiques du Sénégal)

- l'équipement du volet Approvisionnement en Eau (installations de MEKHE)

Cet investissement a été financé à environ 34% sur fonds propres (capitaux) et 66% sur

endettement à long terme dont 15% de crédit acheteur.

1.3- INSTALLATIONS ET PRODUCTIONLes installations sont constituées de trois unités de production ainsi que des installations de

manutention et de stockage auxquelles il faut ajouter celles héritées de la S.IE.S.

1.3.1- PLATE-FORME DE DAROU-KHOUDOSS

Ses principales infrastructures sont:

- un atelier d'acide sulfurique d'une capacité nominale de 2.60Ot/j pouvant produire

850.000t/an comprenant une centrale thermoélectrique avec 2 turboalternateurs

fournissant au total une puissance de 22 MW;

- un atelier d'acide phosphorique d'une capacité nominale de 1015t/j pouvant

produire 330.00Ot/an de P205 sous forme d'acide phosphorique clarifié à 54%;

- une capacité de stockage de 10.000 tonnes d'acide sulfurique (bacs);

- une capacité de stockage de 9.000 m3 d'acide phosphorique (3 piscines de 3.000

m3 chacune) ;

1.3.2- PLATE-FORME DE MBAO

Elle comprend:

- un atelier d'engrais d'une capacité de 250.000t/an pouvant produire des engrais

granulés: triple superphosphate (TSP) ou phosphate d'ammoniac (DAP-MAP);

- un atelier sulfurique, un atelier phosphorique, un atelier TSP et SSP bruts, un

atelier NPK , TSP et SSP granulés, et DAP hérités de la S.I.E.S.;

- cinq (5) sphères de stockage d'ammoniac (9.800t) dont 2 héritées de la S.I.E.S.

approvisionnées par sea-line;

- trois (3) piscines de stockage d'acide phosphorique (19.500 m3) connectées à un

sea-line.

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1.3.3- TERMINAL PORTUAIRE DE DAKAR

Il est constituéde:

- un portiquede chargement et de déchargement;

- des installations de stockage et de manutention du soufre et des engrais.

1.4- PROCESSLes ICS produisent de l'acide phosphorique à partir de l'acide sulfurique fabriqué sur place

et de la bouillie de phosphate provenant de la CSPT (Compagnie sénégalaise des phosphates de

TAÏBA).

1.4.1- LA PRODUCTION D'ACIDE SULFURIQUE

Les LC.S importentdu soufre stocké au terminal portuaire et transporté par la SEFICS. La

plate-forme de DAROU dispose d'un stock de 10.000 à 15.000tonnes de soufre solide.

Le soufre est repris par des chargeurs pour être envoyé dans les trois (3) fondoirs munis

d'échangeurs. La pression y est de 7 bar et la température de 165°C. Le soufre devenu liquide est

envoyé par gravité dans les fosses à soufre liquide brut et sa température est toujours maintenue à

140°C grâce à des échangeurs avec de la vapeur à 4 bar. A la sortie de ces fosses, on effectue une

purification avec trois (3) filtres à plaque et un ajout d'adjuvants de fùtration pour retenir

l'ensemble des cendres.

Le soufre propre est ainsi envoyé dans deux (2) bacs de stockage tampons. Les pompes de

reprise le pulvérisent par la suite dans deux (2) fours préalablement chauffés à 600°C, où leur

rencontreavec l'oxygènede l'air entraîne un incendiecontrôlé selon la réaction de combustion:

5 + 0 2 - 50 2 + Q

L'air est séché par le biais d'une turbosoufflante qui aspire l'air de l'atmosphère et le

refoule dans une tour de séchage, où une pluie d'acide sulfurique aspire l'eau au contact de l'air

humide. La réaction d'hydratation ainsi produite est la suivante:

50 , + H D - H .SO.Notonsque le titre de cet acideest maintenu à 96% pour faire un bon séchage.

Après la combustion, la température dans les fours atteint IWO°C (réaction très

exothermique). Derrièrechaquefour il y a une chaudièreà 42 bar 260°C pour récupérer les calories

excédentaires, sachantque les gaz à la sortie sont à 500°C.

li faut ensuite que le produit soit à 450°C pour la catalyse. Cette catalyse est effectuée sur

quatre étagesavec des refroidissements intermédiaires par séchage. Les gaz sortant de la quatrième

masse de la pièce de catalysesont très chauds (450°C). Ils sont alors envoyés dans un économiseur

pour réchauffer l'eau qui doit alimenter les chaudières.

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L'unité produit ainsi 2600t/j d'acide sulfurique à un titre de 98,5 %.

Au niveau des chaudières, la plate-forme de les LC.S disposent d'un turboalternateur

principal crAP) de 13 MW et d'un turboalternateur secondaire (TAS) de 9 MW, soit une puissance

totale de 22 MW. Les besoins s'élèvent à 10 MW et le reste est vendu à la SENELEC.

1.4.2- LA SECTION UTILITÉS

Elle a pour rôle dans ce processus:

- de produire et de fournir de l'eau de qualité à raison de 12.000 m3/j, grâce aux

cinq forages de MÉKHÉ. Cette eau est stockée dans une bâche et est traitée par

déminéralisation avec un échangeur à résine.

- de produire de l'air avec les trois (3) compresseurs (un de base, un d'appoint et un

dernier de secours)

- de gérer la vapeur avec une chaudièreauxiliaire à fuel de 50 t/h à 42 bar et 250°C.

1.4.3- L'UNITÉ DE PRODUCTION D'ACIDE PHOSPHORIQUEL'acide phosphorique (H3PO~ est obtenu à partir de la réaction suivante:

Ca3(P04)2 , CaF2 + H2S04 ~ H3P04(30%) + CaS04 + 2H20 + HF

Le phosphate qui provient de la Compagnie Sénégalaise des Phosphates de TAlBA

(C.S.P.T.) par bande transporteuse est mélangé avec de l'eau et du Schlamm (fine granulométrie

de phosphate obtenue par centrifugation jusqu'à 20%) pour donner de la bouillie de phosphate.

Cettebouillieenvoyée dans les cuves en même temps que de l'acide sulfurique produit de l'acide

phosphorique à 30%. Ensuite on procède à une première séparation en éliminant l'anhydride

fluorique (HF) corrosif et nocif par captage par l'eau en lavant les gaz avec de l'acide fluosilicique

à 5%. Cet assainissement permet en même temps une régulation de la température des gaz. Une

deuxième séparation est faite par une filtration à vide en aspirant le liquide à travers des toiles

filtrantes. Le résidu solide constitue le gypse. Ce dernier est lavé plusieurs fois pour enlever toute

trace d'acide et expédié par bandes transporteuses jusqu'à l'aire de stockage.

On procèdeensuite à une désaturation et une décantation d'abord de 30% à 42% puis jusqu'à 54%

pour enlever le maximum de sels dissouts.

La production est de 1015 t/j et le stockage se fait dans des trois (3) piscines de 3.000 m3

chacune. C'est à partir de là que par des pompes de reprise, on charge les citernes pour les envoyer

vers MBAO où une partie est utilisée dans les engrais et le reste est exporté, surtout vers l'Inde.

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1.5- COMMERCIALlSAl'IONLa stratégie commerciale des LC.S. repose sur deux cadres structurels qui ont été mis en

place:

1.5.1- LE CONTRAT INDIEN

Un contrat d'achat à long terme de vente de l'acide phosphorique avec le consortium indien

(actionnaire des LC.S.) pour une durée de 15 ans et portant sur un minimum de 110.000 tIan de

P205 et de H3P04' constitue la base commerciale du projet LC.S., puisqu'il assure un débouché

pour environ 45% de la production.

1.5.2- LA SENCHIM

La commercialisation du reste de la production sera réalisée par SENCHIM, Société filiale

créée à part égales entre les LC.S. et la S.c.P.A. (Société Commerciale des Potasses et de

l'Azote), société de commercialisation du groupe EM.C. (Entreprise Minière et Chimique) avec un

capital de 100 millions de FCFA .

Cette société effectuera toute la commercialisation des produits LC.S. en utilisant en grande

partie le réseau de la S.C.P.A. qui s'étend sur toute la zone ouest-africaine.

1.6- ORGANISATION1.6.1- ORGANIGRAMM ES

1.6.1.1- Le groupe I.C.S. (Voir figure 1.1.1)

1.6.1.2- La plate-forme de DAROU-KHOUDOSS (Voir figure 1.1.2)

8

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1.6- ORGANISATION1.6.1- ORGANIGRAMM ES

1.6.1.1- Le groupe r.c.s.

1P.D.G. 1

Direction

SENCHIM

Administrateur

délégué

Service

Informatique

Département

----RH Comptabilité.---

Secrétaire Généraler--

Général Direction

----Assurances Financièrer--

'----Comptabilité

Analytique

Méthode et-

Marché

Direction Achat

Appro fournitures

Mat. Prem. et-Logistique

1 1

Direction Direction Direction

DAROU MBAO SEFICS

Figure 1.1.1: Organigramme du groupe des /.C.S

9

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Figure 1.1.2 : Organigramme de la plate-forme de DAROU - KHOUDOSS

o

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1.6.2 - LE CAPITAL

Le capital de la Société d'études des LC.S. initialement de 100 millions de FCFA a été

porté à 225 millions le 18 novembre 1977.

L'assemblée générale du 20 juillet 1981 a porté la capital à 24,4 milliards de FCFA. Entre 1988 et

1989, ce capital a été porté à 32,5 milliards de FCFA et actuellement il est à environ 49 milliards de

FCFA.

1.6.3- LE STATUT

La Société d'Exploitation est une Société Anonyme (S.A.) de droit privé sénégalais. Elle

est liée à l'État sénégalais par une convention garantissant aux LC.S. un statut fiscal privilégié, des

tarifs publics stables (eau, électricité , chemins de fer) et un approvisionnement régulier en

phosphate.

11

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Chapitre 2COLLECTE DE DONNÉES

Les données collectées portent sur:

- l'organisation de la maintenance

- ses moyens

- la gestion des équipements

- la gestion des opérations d'entretien

- la gestion des stocks

- le tableau de bord de la maintenance

2.1- ORGANISATION DE LA MAINTENANCELe régime de travail de l'usine est le suivant:

- du lundi au jeudi de 7h à 15h30 avec une pause de 13h30 à l4h

-le vendredi de 7h à 15h10 avec une pause de l3h à 14h30

- les samedi, dimanche et jours fériés et en dehors des heures normales de travail il

y a deux (2) astreintes:

-- sur le site- un (1) contremaître mécanicien;

- deux (2) mécaniciens Intervention ou Ateliers Centraux;

- un (1) garagiste;

- un (1) grutier;

- un (1) électricien;

- un (1) régleur;

- un (1) soudeur PVC;

- un (1) chaudronnier;

- un soudeur acier.

--à domicile

- un ingénieur (mécanicien / électricien);

- un contremaître principal (mécanicien / électricien ou régleur);

- un PRV (vulganisateur bande)

- un tourneur (mécanique/outillage).

Le département de la maintenance est divisé en cinq grands services: les ateliers

Intervention, les ateliers centraux et le garage, l'Électricité, la Régulation et le BTE (Bureau

Technique d'Entretien) qui comprennent généralement, par ordre hiérarchique, un ingénieur, un

contremaître principal (CMP), un contremaître (CM), un chef d'équipe (CE) et des ouvriers.

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Le CMP, relais de l'ingénieur, coordonne, contrôle, et s'occupe des délais, de l'exécution

des travaux et de la gestion du personnel

Le CM lance les travaux, surveille le pointage et la qualité, s'occupe d'établir des bons de

sortie visés par l'ingénieur.

Le CE surveille de très près l'exécution des travaux, leur lancement et le pointage des

ouvriers.

La figure 1.2.1 (page suivante) représente l'organigramme structurel général du

département de maintenance de la plate-forme.

13

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~

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11

1

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i . ~ •

Figure 1.2.1 : Organigramme structurel général du département de la maintenance

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2.1.1- LES ATELIERS INTERVENTION

Les différentes sections qui le composent sont:

- Généralités;

- Mécanique Intervention;

- Chaudronnerie Intervention;

- PRV (plastique, Revêtement, Vulcanisation);

- Manutention.

La section PRV s'occupe des revêtements spéciaux des équipements pour résister à l'acide,

de la vulcanisation des bandes, de la confection et de la réfection sur les tuyauteries.

Au niveau de la manutention, il y a un CMP qui reçoit les demandes et s'occupe des

lancements, un CE qui distribue le travail, contrôle l'état du parc suit les opérations dangereuses,

fait le pointage directement les ouvriers s'occupent de la manutention dans toute l'usine

2.1.2- LES ATELIERS CENTRAUX

Ils comprennent cinq (5) sections:

- Généralités

- Mécanique Atelier

- Chaudronnerie Atelier

- Génie civil

- Garage

La MEC/MO (Mécanique / Machines Outils) est dirigée par un contremaître qui a sous sa

responsabilité un CE pour la Mécanique et quatre (4) ouvriers pour la révision des ensembles

mécaniques. La Mécanique Atelier s'occupe de la mécanique au niveau des ateliers, du remontage

des machines démontées, de la réparation des pièces, du tournage, veille à la disponibilité des

pièces de rechanges, etc.

Pour les Machines Outils nous avons la même organisation.

Pour la Chaudronnerie Atelier, il y a un contremaître qui a sous sa responsabilité un chef

d'équipe qui, à son tour, dirige deux (2) chaudronniers et deux (2) soudeurs. Ils s'occupent

généralement de la tuyauterie, de la ferraille, de la confection de nouvelles pièces de rechanges ou

de l'amélioration de celles existantes.

Au niveau du garage il y a un CMP qui dirige cinq (5) ouvriers, quatre (4) mécaniciens et

un (1) électricien. Le garage s'occupe du matériel roulant, des grues, etc.

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2.1.3- LE BUREAU TECHNIQUE D'ENTRETIEN (BTE)

Il est constitué de 6 sections au total:

- Préparation

- Ordonnancement

- Gestion

- Pointage

- Documentation

- Bureau de dessin

- Préventif et inspection

La Préparation s'occupe de la préparation des travaux, des rechanges, du SUIVI des

programmes de révision (PDR) et des réalisations.

L'Ordonnancement gère la planification des personnes et la logistique, le suivi des

demandes de travail (Dl) et des travaux en attente, la récolte des résultats, le tableau d'analyse,

l'information sur les paramètres de gestion de l'efficacité de la maintenance (heures d'arrêt et taux

de réalisation des travaux).

La Gestion assure le suivi des demandes d'achat (enregistrement, émission, clôture,

estimation...) et la tenue des registres et fichiers informatiques d'information et de suivi des

budgets des différentes sections de l'usine.

Le Pointage effectue la gestion des bordereaux de pointage, la saisie informatique des

bordereaux de main d'oeuvre (BMO) et la clôture des demandes de travail.

Le Bureau de dessin élabore, met àjour et entretient les plans et effectue des relevés sur site

La section Préventif et Inspection a pour missions:

- l'inspection

- la mesure des temps

- le suivi des plans de graissage

- le déclenchement des travaux

- la mesure de paramètres physiques (vibrations, températures, ...)

- l'élaboration, le suivi et l'enregistrement des plans de graissage

- l'entretien systématique

2.1.4- LA RÉGULATION

Elle est dirigée par un ingénieur qui a sous sa responsabilité un CMP, qui coiffe lui même

un chef d'une équipe de cinq (5) ouvriers et un préparateur. Elle s'occupe essentiellement de la

régulation de toutes les chaînes régulées automatiquement ou semi-automatiquement, des vannes

automatiques, des débitmètres, des manomètres, des thermomètres et de l'entretien courant.

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2.1.5- L'ÉLECTRICITÉ

Elle s'occupe des transformateurs, des raccordements électriques, des moteurs

(branchement, débranchements, consignation, déconsignation, etc.) et de tout le matériel électrique

et électronique.

2.2- MOYENS DE LA MAINTENANCEDeuxtypes sont à distinguer:

- les moyensmanuels ou traditionnels

- les moyens informatiques

2.2.1- MOYENS TRADITIONNELS OU MANUELS

Ce sont:

- La demande de travail

- Le registre

- les fiches de suivi des équipements

2.2.1.1- La demande de travail (DT) (AnnexeA.l)

Elle est établie soit par l'agent de production (cas de la maintenance corrective), soit par un

agent du BTE (cas en général de la maintenance préventive). Elle aboutit chez le responsable du

BTE qui la transmet généralement au contremaître principal pour finir chez le préparateur principal

au besoin qui se charge du dispatching. Les travaux effectués sont reportés sur le rapport

d'activités qui permet de suivre le nombre d'heures effectivement prestées par l'agent de pointage

et de les comparer chaque moisà celles mentionnées dans la feuille de pointage journalier. L'agent

de production qui demandele travail doit remettre, avant l'exécution, un permis de travail accordé

par le service formation et sécurité avec les recommandations particulières nécessaires aux agents

exécutants.

2.2.1.2- Le registre

Un suivi manuel permanent est effectuépar le gestionnaire du BTE qui suit par rapport aux

différents budgets d'entretien et des investissements toutes les dépenses effectuées en les affectant,

selon leur nature, aux différentesrubriques budgétaire qu'il est chargé de suivre.

2.2.1.3- Les fiches de suivi des équipements

Différents types de fiches sont aussi établiespour permettre un bon suivi des équipements:

- fiches de lubrification (AnnexeA.2)

- fiches de dépose/pose (Annexe A.3)

- fiches de réparation (Annexe A.4)

- fiches d'intervention / visite (Annexe A.5)

17

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2.2.2- MOYENS INFORMATIQUESDu point de vue informatique, les ICS disposent de trois logiciels (SIRLOG, PRAXIPERT

et DIVA), de programmes et applications créés à partir de DBASE, un système de gestion de bases

de données et d'un réseau informatique.

2.2.2.1- SIRLOG

SIRLOG est un progiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).

Toutes les sections analytiques avec leurs équipements y sont répertoriées.

L'équipement constitue l'élément de base pour la détermination des coûts d'entretien.

Tous les documents relatifs aux opérations d'entretien sont également saisis sur ordinateur:

- bons de sortie magasin (BSM) ( Annexe A.6)

- demandes d'achat (DA) , demande d'achat magasin (DAM) et demande d'achat

utilisateur (DAU) (Annexe A.7)

- rapports d'activité sous forme de bordereau de main-d'oeuvre (BMO) fait par

section

TI faut toutefois noter que SIRLOG ne fait pas de différences entre trois (3) rubriques des

coûts d'entretien (405: Sous-traitance, 406: Achats directs, 407: Location matériel) et donne

uniquement leur total.

Les différentes éditions de SIRLOG permettent donc d'assurer le suivi correct des

équipements et des opérations d'entretien.

SIRLOG a été établi pour une gestion de la maintenance entièrement autonome, ce qui n'est

pas le cas aujourd'hui au niveau de la direction de la maintenance aux ICS-DAROU. C'est

pourquoi certaines possibilités de ce progiciel ne sont pas encore exploitées (détermination de

temps standards, effectifs nécessaires, qualifications de ces effectifs, ouverture automatique de

bons de sortie de pièces de rechange suivant les normes d'entretien définies, etc....).

2.2.2.2- DIVA (DIagnostic Vibratoire Automatique)

C'est un logiciel qui permet d'analyser l'état des machines à partir de l'analyse spectrale des

fréquences des vibrations enregistrées par un collecteur placé sur la machine. La base de données

établie renseigne, à travers des spectres et des histogrammes, des synoptiques avec des codes de

couleur et divers autres types d'informations, sur l'état des équipements répertoriés.

DIVA sert donc essentiellement à la maintenance préventive ou corrective.

2.2.2.3- Programmes et applications DBASE

D'autres programmes créés à partir de DBASE ont également été utilisés par le service

informatique . C'est ainsi qu'en 1988/89 un premier programme (Application mécanique­

intervention) a été mis au point. Ce programme permettait de gérer les équipements en ce qui

concerne leur applicabilité. La nomenclature complète et détaillée de chaque équipement y est saisie

avec les pièces de rechange nécessaires. Elle a ainsi servi à la mise en place du budget d'entretien

18

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de l'année 1995.

En 1992, des améliorationsont été apportées à ce programme et un autre programme a été

conçu pour un meilleur suivi des équipements par l'entretien préventif.

Un autre programme a également été mis au point pour le suivi du budget d'entretien. Il

n'est pas encore fonctionnel mais le sera l'année prochaine et le budget d'entretien 1995 y est déjà

saisi. Ce programme permettra aussi le suivi des variations de stocks.

2.2.2.4- PRAXIPERT

C'est un logiciel de planification des chantiers (méthode P.E.R.T.) installé depuis 1991 et

qui a été utilisé pour l'arrêt annuel de 1992. Cet arrêt annuel dure 20 jours et coûte, par la taille des

chantiers mis en oeuvre, la moitié environ du budget total annuel d'entretien.

Depuis un certain temps ce arrêts sont effectués tous les 18 mois environ.

2.2.2.5- Le réseau informatique du département

Au total neuf (9) postesconnectésen réseau utilisentexclusivement SIRLOG:

- trois (3) aux approvisionnements;

- trois (3) au BTE;

- un (1) à l'atelier électricité/régulation;

- un (1) à l'atelier intervention;

- un (1) au garage.

L'atelier régulation dispose également d'un autre (1) poste isolé dédié à l'application

instrumentation conçue dans DBASE.

La direction de la maintenancedispose de trois (3) postes:

- un sur lequelest installéDIVA;

- un pour l'application matériel géré par les boucles de régulation et quelques autres

programmes DBASE;

- un pour PRAXIPERT.

2.3- GESTION DES ÉQUIPEMENTSElle revêt deux aspects:

- la gestion économique

- la gestion du point de vue de la maintenance

2.3.1- LA GESTION ÉCONOMIQUE

Elle concerne principalement le gestion des coûts d'entretien. Les imputations faites à cet

effet suivent la hiérarchisation représentéedans le diagramme ci-après (figure 1.2.2) et concernent

les rubriques:

19

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- 403: Sortiesmagasin

- 405: Sous-traitance

- 406: Achats directs

- 407: Location matériel

En ce qui concerneles coûts d'entretien proprementdits, plusieurs tableauxsont présentés

en annexe (Annexes A.8à A.12)

Usine1

iT

Section

1T

Sous-section

1i

TEquipements

1

TDemande de travail

1

TImputations

---"- Figure 1.2.2 : Cheminement des imputations _

2.3.2- LA GESTION DU POINT DE VUE DE LA MAINTENANCE

Cettegestion se fait à l'aidedes logiciels SIRLOG et MATÉRlEL (application DBASE)

2.3.2.1- La gestion avec SIRLOG

La gestion se fait par équipement. Tous les équipements possèdent un code et sont rattachés

à des sections.

Les optionsde SIRLOGgéréespar le BTE sont:

- Gestion du parc

C'est la gestion technico-administrative des équipements avec les rubriques

,.. Machine

~ Détails économiques

· Coûts actuels

· Coûts annuels

· Coûts mensuels

20

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> Mouvements: permet de gérer entre autres l'émission des DT, les

sorties de pièces de rechange.

· Journal: ensemble des DT émises pour l'équipement

depuis une date déterminée

· Travaux: détails de ces DT (ensemble des travaux

demandés et effectivement exécutés)

Code C =DT Clôturée

Code E =DT émise mais pas encore clôturée

· Opérations: liste des opérations d'entretien exécutées

(bordereau de main d'oeuvre prestée)

> Informations

· Échéanciers: durée de vie de l'équipement

· Caractéristiques: caractéristiques techniques

> Listes

· Réparables: liste des éléments réparables sur l'équipement

· Nomenclature: ensemble des articles de l'équipement qui

ont été sortis depuis une date déterminée

· Circuits: circuits auxquels appartient l'équipement

· Contrats de sous-traitance

.. Opérations

> Mise à jour: création d'une fiche contenant la liste détaillée des

pièces de rechange nécessaires pour un type d'entretien donné

> Rechanges: suivi du stock d'articles spécifiques à l'équipement

> Documentation: renseignements nécessaires pour chaque type

d'opération d'entretien sur l'équipement

> Consignes: consignes particulières

.. Achat utilisateur

Liste des prestations extérieures effectuées sur l'équipement.

On peut aussi avoir, pour chaque article, les équipements auxquels il est destiné .

- Gestion de l'ordonnancement

Cette option permet la gestion et le suivi des DT dans le temps (ouverture, émission,

clôture, journal).

2.3.2.2- La gestion avec MATÉRIEL

MATÉRIEL est un logiciel interne aux LC.S qui a été créé dans DBASE en complément de

SIRLOG. Il permet la gestion du matériel en ce qui concerne l'entretien systématique et le

graissage. L'ensemble des équipements y est répertorié. Un rapport hebdomadaire des visites

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d'entretien à effectuer et un programme quotidien des opérations d'entretien à effectuer sont

générés. Le programme quotidien est mis à jour en fm de journée pour celui du lendemain. Ce

logiciel permet aussi le suivi des causes d'arrêt d'un équipement.

Il faut cependant noter que les programmes quotidiens ne peuvent être rigoureusement

suivis à cause des perturbations que les arrêts risquent de créer dans la production. Malgré tout,

aucun incident n'a encore découléde cette situation.

2.3.3- L'HISTORIQUE DES ÉQUIPEMENTS

Deux types de classement (archivage) sont effectués:

- le classement par poste;

- le classement par équipement.

2.3.3.1- Le classement par poste

Il comprend les éléments suivants:

- Fiche de dépose/pose organe

- Fiche de réparation organe

- Correspondances

- Analysesvibratoires

- Fiche d'intervention / visite

2.3.3.2- Le Classement par équipement

Il est contitué des fiches suivantes:

- Dépose/pose

- Réparationsorgane

- Interventions

Il existe aussi un classement pour les travaux liés à des événements particuliers (par

exemple sinistre survenu sur la chaudière V1254).

2.4- GESTION DES OPÉRATIONS D'ENTRETIENLe but principal de la gestion des opérations d'entretien est d'assurer la disponibilité des

équipementset d'éviter les arrêts non programmés. Elle concerne:

- l'entretien curatif

- l'entretien préventif

- l'entretien avecpréparation

- la sous-traitance

22

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2.4.1- L'ENTRETIEN CURATI F

Le point de départ de ce type d'entretien est l'émission de la demande de travail (Dl) par le

fabricant (en général). La DT est envoyée au niveau du bureau technique d'entretien (BTE) où elle

est exploitée par le contremaître des interventions. Il prend connaissance du travail demandé et

identifie la section pilote même s'il y a plusieurs corps de métier qui doivent intervenir.

Sur la DT on marque:

- la section intéressée par le travail:

· 2210 : sulfurique

· 2220 : phosphorique

- les types de travaux

· TO: amélioration;

· Tl: préventif systématique;

· TI : curati f;

· T3 : travaux de sécurité;

· T4 : fabrication des pièces à stocker ou commande;

-Ie poste auquel est rattaché l'équipement

- la réalisation

· directe;

· nécessite une préparation;

- le permis de travail.

La DT est établie en trois volets:

• un volet blanc est envoyé au niveau du pointeau pour la saisie dans SIRLOG où le numéro de

la DT va servir aux transactions et imputations de toutes les dépenses;

• un volet rose à l'atelier pilote pour exécution;

• un troisième volet qui reste dans le carnet en guise de souche.

Le contremaître d'exécution, à la réception de la DT, va voir l'émetteur pour qu'ensemble

ils discutent et voient, d'un commun accord, s'il y a lieu de reformuler le problème. C'est à la suite

de cela que le permis de travail est délivré pour permettre le début du travail. Après l'exécution de

ce travail, le contremaître exécutant va revoir l'émetteur pour réception du travail. Son accord

permet la déconsignation de l'appareil. La consignation est surtout utilisée au niveau des conduites

d'acides, des conditions d'intervention sécuritaires, du matériel électrique, etc. Une fois que

l'installation est testée, la rubrique "Accord- Intervention" au verso du volet rose est remplacée par

le permis de travail. La réception du travail se fait sur la partie "Travail terminé -R éceptionn é". Le

contremaître exécutant remplit le volet rose les rubriques concernant les exécutants, le temps, la

date, etc. Il l'envoie au pointeau pour montrer que le travail est terminé et on clôture la DT.

23

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Parallèlement à la DT il existe les bordereaux de pointage (rapports d'activité) qui

permettent de contrôlerles heures réellementprestéespar rapportà cellesqui figurent sur la DT. La

rubrique "Retard à l'exécution d'un travail" au verso du volet blanc n'est pas encore utilisée.

Quand plusieurscorpsde métier doivent intervenir, c'est l'atelier pilote qui lance les sous­

demandes de travail ou bons de travail avec le même numéro que la DT à envoyer à l'atelier

concerné (confection de pièces, concours d'un spécialiste, etc..).

2.4.2- L'ENTRETIEN PRÉVENTIF

On y distinguel'entretien préventif systématiqueet l'entretien préventifconditionnel

2.4.2.1- L'entretien préventif systématique

Il se fait sur des équipements ciblés par expérience, selon les indications du constructeur et

la périodicité du graissage et des visites. Notons que les délais peuvent varier. Par exemple pour

unepompeon doitvérifierhebdomadairement les presses étoupes et mensuellement les fixations à

cause de la corrosion. Ainsi, pour toute l'usine, il a été planifié un ensemble d'opérations et un

programme en DBASE gère les déclenchements au moment opportun. En fonction de cela, on

établit un calendrierd'intervention. Le circuit de la DT est le mêmeque celui pour l'entretien curatif

en ce qui concerne les travaux sans préparation. Notons que pour les réparations non faisables en

marche, on est parfoisobligé d'attendre l'arrêt mensuel pour les faire. Dans SIRLOG on a pour

chaqueéquipement les pièces de rechangesnécessairesau cas où il y aurait une panne.

2.4.2.3- L'entretien préventif conditionnel

Il est basé sur une techniquequi permet de connaître l'état d'une machine (exemple machine

tournantes) par des mesures de vibrations (santé de la machine), des ondes de choc au niveau des

roulements, des débits, etc...

n existe des appareils spéciaux pour mesurer ces paramètres et à partir d'un certain seuil,

on peut intervenir sur la machine aux arrêts voulus.

La DT est émiseici par le contrôleurou le visiteur de la maintenance suite à un contrôle. A

sa réception le contremaître chef du BTE vérifie s'il faut une préparation ou pas. Pour la réalisation

directesanspréparation nousavons le même circuit que celui de l'entretien curatif.

2.4.3- L'ENTRETIEN AVEC PRÉPARATION

Les DT qui ont besoin de préparation sont émises par le fabricant ou autre émetteur et sont

transmises au BTE après accorddu chef de du service où la DT a été émise. Le BTE fait alors une

étudesommaireavec des croquis pour plus de clarté et l'envoie à la cellule Process pour soulever

les ambiguïtés et elle donne son avis par rapport à l'opportunité de la modification. Si l'avis est

favorable la DT est envoyée au niveau du service de la sécurité (pour le personnel et les

installations). L'approbation entraîne le déclenchement des approvisionnements si nécessaire et

24

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l'exécution du travail. Si les pièces ne sont pas disponibles, on suit de très près les stocks pour

savoir quand est-ce que le travail sera fait. Suivant l'importance du travail on peut demander un

crédit.

Le nombre total de préparateurs est de trois (3).

Le préparateur muni du volet rose va voir l'émetteur et ensemble ils font un tour sur le site

pour recueillir les informations complémentaires. Le préparateur rassemble tous les éléments pour

mieux apprécier ce qu'il y a lieu de faire et il défmit la procédure à suivre pour effectuer le travail

(solutions les mieux indiquées). Le rôle principal du préparateur est l'économie du temps et en

général des coûts de production (optimisation du coût d'entretien). La solution qu'il propose doit

être fiable et à moindre coût. Si la solution est retenue, il fait les croquis et les plans qui permettront

à l'exécutant de mieux comprendre la solution proposée puis défmit les pièces nécessaires et les

moyens à mettre en oeuvre.

Chaque atelier concerné par le travail renseigne le préparateur sur les problèmes rencontrés

à tous les niveaux d'exécution et des rapports d'intervention sont établis par les contremaîtres.

2.4.4- LA SOUS-TRAITANCE

Pour certains travaux, il est parfois mieux indiqué de faire de la sous-traitance (prestations

de service) et dans ce cas, le préparateur établit un dossier de consultation (cahier de charges) pour

les entreprises qui soumissionnent. Dans le cahier de charges le travail à faire est clairement

spécifié, en général on indique les conditions de service du matériel à fabriquer ou sur lequel il y

aura à intervenir. TI faudra définir clairement les limites de la prestation de service (ce qui est pris en

charge par les LeS et ce qui l'est par les prestataires), les conditions de réception, les critères

d'acceptation du travail, les délais et les pénalités par rapport au retard. Pour les affaires vraiment

délicates, le bureau d'études est saisi pour l'établissement des plans dans les règles (gamme

d'opération, méthodologie pour exécution, etc.) ..

2.5- GESTION DES STOCKSAutrefois, il Yavait une application pour les stocks à MBAO avec un ordinateur Bl000

UNISYS dont l'édition était lente. Il faisait un traitement par lot non en temps réel et était mis à jour

seulement en fin de chaque mois. C'est par la suite que, depuis 1988-1990, SIRLOG a mis en

place, entraînant ainsi l'autonomie des deux plate-formes en ce qui concerne la gestion des stocks.

Avec ce logiciel, la gestion en temps réel était possible. Pendant un certain temps (1988 à 1990),

deux fois par semaine, on faisait le point des approvisionnements à l'aide d'une extraction de tout

ce qui a été fait dans le système depuis la dernière. Cette extraction était envoyée à MBAO et saisie

dans le B1000. Cette méthode a conduit à l'arrêt de l'utilisation du Bl000 en septembre 1990, une

25

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fois SIRLOG suffisamment élaboré. La gestion des stocksaux LC.S DAROU passe par la gestion

du magasin d'approvisionnement.

2.5.1- LA GESTION DU MAGASIN D'APPROVISIONNEMENT

Il existe un gestionnaire des stocks qui gère les réapprovisionnements des pièces de

rechange. Pour cela il utilise le SIRLOG qui effectuedes balayages hebdomadaires des stocks, lui

permettantainsi, en tenantcomptedes demandes des ouvriers, de lancer des demandes d'achat de

pièces.

Pour le stockage, les LC.S DAROU disposent d'un magasin général, d'un parc et d'un

local KREBS pour les grosses machines tournantes et les gros compensateurs qui peuvent faire

l'objet de déplacements fréquents.

Il existedeux (2) magasiniers et leur chef.Le chef réceptionne les commandes et délivre les

pièces. Il s'occupeaussi du rangement et de l'ordre dans le magasin.

Étant donné que l'usine fonctionneà feu continu, l'exploitation du magasin fonctionne24h sur 24.

Il y a aussi deux (2) autres agents qui jouent le rôle de magasiniers (astreinte magasin) et un

inventoriste:

- l'un des agents s'occupe des bons de réception et du classement, véhicule les

informationsen ce qui concerne l'arrivée de pièces, gère les documents et suit les réserves

sur certaines commandes.

- l'autre s'occupede tout ce qui est purement technique, problèmes de caractéristiques, de

référence, confirmela qualitédu matériel réceptionné.

- l'inventoriste fait l'inventaire tournant suivant les rayons de stockage (A, B, C et D) du

magasin.

Pour la sortie de matériel, une demandede travail (DT) est émiseaccompagnée d'un bon de

travail dûment rempli pour que la magasinier fasse correctement la saisie à l'ordinateur qui est

branché en réseau, pour mettre le stock à jour.

2.5.2- LES MÉTHODES DE GESTION DES STOCKS

En ce qui concerne les méthodes de gestion des stocks, les formules ne sont plus utilisées

car les délais au niveau des fournisseurs ne seraient pas très bien maîtrisés. Chaque fois que les

besoins sont détectés et sachant que le délai de livraison est de deux (2) mois en moyenne, on fait

les commandes en considérant un niveau de stock de 2 à 4 mois de consommation selon les

produits. Actuellement les commandes sont annuelles pour les pièces banales (électrodes,

roulements, visserie, tôles, tuyauterie en PVC, etc..) et livrables suivant un échéancier. Et si jamais

il y a une rupture de stockson fait une nouvelleré estimation.

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Pour mieux gérer l'article du point de vue de sa commande (point de commande), il a été

mis sur pied trois codes de défaillance (critère qui permet de classer les équipements du point de

vue de l'importance dans le fonctionnement) comme indiqué au tableau 1.2.1 ci-après:

- un équipement est vital s'il participe directement et d'une façon unique à la production; sa

panne entraîne l'arrêt de la production.

- un équipement est essentiel s'il participe directement à la production; sa panne entraîne un

ralentissement de la production.

- un équipement est auxiliaire s'il participe d'une façon indirecte à la production.; sa panne

n'a aucun effet sensible sur l'allure de la production.

Notons que la classification précédente ne tient pas compte du fait que les équipements

peuvent être installés en double. Il a fallu ajouter la notion d'équipement secouru (1) ou non

secouru (2).

L'utilisation du tableau de synthèse (tableau 1.2.1) nous permet de déduire par exemple

qu'un équipement Vital (1), Non secouru (2) et Spécifique (2) a pour code défaillance 3.

Plus ce code est élevé plus la gestion doit être rigoureuse.

EQUIPEMENT ARTICLE CODE DEFAILLANCE

sécurité (1) 3

Non secouru (1) spécifique (2) 3

Vital (1) banal (3) 1

Secouru (2) spécifique (2) 2

banal (3) 1

Non secouru (1) spécifique (2) 2

Essentiel (2) banal (3) 1

Secouru (2) spécifique (2) 1

banal (3) 1

Non secouru (1) spécifique (2) 1

Auxiliaire (3) banal (3) 1

Secouru (1) spécifique (2) 1

banal (3) 1

Tableau 1.2.1 Tableau de synthèse des codes de défaillance

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Actuellement, avec un taux d'inflation constaté au niveau des pièces consommées à l'achat

de 100% après la dévaluation, le stock est chiffré à environ 3 milliards FCFA dans les magasins

pour un nombre d'articles de 10314 (voir inventaire des stocks, Annexe A.13). Précisons que ce

nombre est la totalisation des articles sélectionnés qui ont une fiche de stock et dont la valeur de

stock diffère de zéro pour les LC.S DARüU. Dans le détail, les pièces de rechange immobilisées

sont estimées à 580 millions dans les stocks.

Quand un employé la rupture de stock d'une pièce dont il a souvent besoin, il peut lancer

une demande de réapprovisionnement et quand une pièce de rechange doit être gérée en stock, il

émet une "Proposition de première mise en stock" (Annexe A.l4) qui sera établie en trois

exemplaires: un pour le demandeur, un pour service Méthode et Marché basé aux LC.S MBAü et

le dernier laissé dans le registre à titre de souche.

Elle suit le chemin matérialisé à la figure 1.2.3 (page suivante).

-- _._- _.-.---~....;.::=::;,- -------------

Chef Département Maintenance

I.C.S-DAROU

Responsable des Approvisionnements

Service Méthodes et Marchés à MBAO

Figure 1.2.3 - Orcuitde la Proposition de premièremise en stock

Le gestionnaire des stocks, après un balayage hebdomadaire avec le programme

GESTPER, édite un document dans lequel figure tous les articles ayant atteint le niveau zéro (0)

dans les stocks. Son circuit est représenté à la figure 1.2.4 ci-après.

28

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Depuisquelques temps, la DA passe par le contrôle budgétaire, ce qui allonge encore plus

le délai de réapprovisionnement.

Gestionnaire des Stocks

I.C.S-DAROU

Responsable des Ateliers Centraux

Responsable des Approvisionnements

Gestionnaire des Stocks(établissement de la demande d'achat)

I.C.SMBAO

Contrôle Budgétaire

Figure 1.2.4- Circuit de la liste des pièces n'existant plus en stock (niveau 0)

2.6- TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCELe tableau de bord défini pour les LC.S DAROU comme un ensemble de documents qui

donnent une idée réelle des paramètres choisis, n'existe pas même si des tentatives ont été faites

(AnnexesA.l5 à A.2l). A travers ces documents nous relevons les idées générales suivantes:

- avoir l'incidencedirectedes achats sur les coûts de la maintenance

- pouvoir définir le coût d'entretien courantou annuel par équipement et par rubrique

- savoirà quel point la maintenance est prompte à satisfaire les demandes de travail

-suivant les ateliers, savoir le nombre de demandes de travail.

Toutes les données ainsi collectées vont nous permettre après analyse, de voir quels sont

les problèmes réels du département de maintenance des ICS-DAROU, ce qui constitue l'objet du

prochain chapitre(analyse critiqueet diagnostic).

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Chapitre 3ANALYSE CRITIQUE ET DIAGNOSTIC

3.1- ÉLÉMENTS D'ENQUETEPour se faire une meilleure idée des problèmes du département, nous avonsjugé Don, après

la collecte de données qui s'est faite principalement avec les ingénieurs, chefs de service, de

rencontrer en plus les contremaîtres principaux, contremaîtres et chefs d'équipe. Les éléments que

nous présentonsci-après sont essentiellement issus de l'enquête effectuéeà cet effet.

3.1.1 - ORGANISATION DE LA MAINTENANCE

Lesheures de travail qui sont établies du lundi au jeudi de Th à 15h30 avec une pausede 30

minutes de 13h30 à 14h et le vendredi de 7h à 15h10 avec une pause de 13h30 à 14h ne sont pas

adéquates: la mise en placedes ouvriers au travail à Th est un peu délicateet constitueune première

sourcede perte de temps. La pause est relativement courte et la remise au travail est parfois un peu

lente,ce qui constitue une deuxièmesource de perte de temps.

D'après une enquête effectuée au niveau des contremaîtres et des chefs d'équipes nous

avons pu rassembler les informations suivantes :

- Le manquede personnel est un problème général qui se pose avec plus ou moins d'acuité

selon les sections. Il œuse des accumulations de travaux en attente et/ou un besoin crucial de

journaliers, qui du reste est assez limité avec les contraintes budgétaires. C'est ainsi que le travail

durant la pause ou les week-end est pratiquement monnaie courante.

- Les ruptures de stocks de pièces nécessaires aux travaux à effectuer bloquent souvent le

travail.

- La disponibilité des ingénieurs n'étant pas chose facile, le fait qu'ils soient les seuls

habilités à signer les bons de sortie de pièces au magasin peut parfois retarder l'exécution du

travail.

A part ces problèmes qui se posent à pratiquement toutes les sections, nous avons pu

relever d'autres qui leur sont spécifiques:

o Mécanique Lot 1

- la compétencedes exécutants n'est pas suffisante pour une exécution satisfaisante

du travail;

- la détermination des temps pour les heuresprestées est faitepar expérience.o Manutention, Mécanique 54 %, Stockage H3P04 et Chaudronnerie Lot 2

- les temps morts qui existent ne sont pas bien gérés,

- la promotion interne fait défaut,

- les répétitions de tâches sont réelles d'où la détermination des temps standards par

30

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expérience,

- de temps à autres, la sous-traitance est faite pour finirà temps des travaux urgents

qui entraînent si souvent l'arrêt des travaux en cours,

- les outils de travail font l'objet de casses et de disparitions.

o Mécanique 30 % et Schlamms

- la compétence des exécutants n'est pas suffisante,

- l'évaluation des heures prestées est assez délicate et n'est pas encore tout à fait

maîtrisée,

- les moyens matériels sont insuffisants,

- la responsabilisation, la délégation des tâches et la confiance ne sont pas encore

suffisantes surtout de la part des ingénieurs et des contremaîtres principaux vis à vis

de leurs subordonnés,

- il Ya des problèmes de motivation.

o PRV et Bandes Transporteuses

Depuis un certain temps les problèmes rencontrés sont en général liés à la

non conformité des commandes surtout pour les bandes transporteuses et les colles.

De nombreuxrapports ont été envoyés en haut lieu concernantcet état de fait mais

pratiquement sans suite.

o Mécanique Ateliers

- certains équipements surtout pour les travaux intempestifs, sont parfois déposés

sans demandes de travail (DT) et le contremaîtreprincipal (CMP) est obligé de

suivre après la DT pour les renseignements nécessaires à l'exécution du travail et les

VIsas,

- les temps standards sont déterminés par expérience par le CMP ce qui peut poser

des problèmes de surévaluation ou de sous-évaluation;

- la détermination de l'urgence des travaux aussi pose des problèmes dans leur

exécution car on peut remarquer que très souvent des travaux en cours sont arrêtés

pour d'autres estimés plus urgents.

On note aussi des problèmes de communication avec les autres sections et

sous-sections.

o Chaudronnerie Ateliers

-les temps standards sont évalués aujugé;

-la planificationjournalière n'existe pas du tout à cause du temps que cela prend au

contremaître.

- le planning hebdomadaireest régulièrement faussépar les urgences.

3L

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o Garage

- la démotivation a entraîné des départs;

- la détermination de l'urgence et de la relativisation de l'importance des tâches est à

revoir.

o Le Bureau Technique d'Entretien (BTE)

- à cause du nombre réduit d'employés le travail est trop important d'où une

poursuitedu travail durant la pause.

- la dérnotivation causéepar l'absencede plan de formation, de promotion interne,

etc... a entraînéle départ de 2 préparateurs ce qui ne permet pas au servicede

remplirpleinement ses différentes missions, et gênequelque peu la bonne

exécution des travaux.

- l'ordonnancement est inexistant.

- la détermination de l'urgenced'un travail n'est pas priseau sérieux;

- la répétition des tâches est causée par le fait que tous les travaux ne sont pas

archivés et lesarchives ne sont pas bien exploitées ;

- les tempsde prestation ne sont pas maîtrisés et il existedes problèmes de suivi des

travaux.

o Régulation

La formation des ouvriers certes faite sur le tas n'est pas vraiment fiable et

suffisante.

o Électricité

- les temps standards sont déterminés par expérience et ne sont pas toujours

transmis en haut lieu ;

- des abus sontconstatés au niveau de la détermination de l'urgencedes travaux;

- les demandes de travail ne sont pas suffisamment renseignées;

- des difficultés de communication existent entre les sections.

o Le Sulfurique

Les problèmes essentiels rencontréssont liésau fait que parfoiscelui qui

quittele département de la maintenance pour venir en intervention vient sansla

demande de travail, ce qui signifie qu'il n'est pas suffisamment renseigné pour une

exécution correcte du travail. Ceci doubléd'une méconnaissance de certaines

installations.

Les heures de prestées sont mal évaluées.

o Le Phosphorique

Les problèmes rencontrés sont quasiment identiques à ceux du sulfurique.

Le problème de compétence posé ici est lié à la grève de 1983 qui s'est

32

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terminée par un licenciement massif d'employés qu'il a alors fallu remplacer

rapidement.

3.1.2- MOYENS DE LA MAINTENANCE

SIRLOG ne fait pas de différence entre les trois rubriques de coûts 405 (Sous-Traitance),

406 (Achats Directs) et 407 (Location de Matériel) et donne uniquement le total. Il a été établi pour

une gestion de la maintenance entièrement autonome ce qui n'est pas le cas aux I.C.S-DAROU.

C'est pourquoi toutes les possibilités du logiciel ne sont pas exploitées (détermination des temps

standards, nombre de personnes nécessaires pour l'exécution d'un travail, qualification de ces

personnes, ouverture automatique des bons de sorties de pièces du magasin suivants les normes

d'entretien, etc).

Le nombre de postes du réseau informatique qui utilisent SIRLOG est insuffisant, d'où un

problème de circulation d'informations entre certains services du département.

L'utilisation simultanée de plusieurs logiciels entraîne des redondances dans certains

domaines de gestion.

3.1.3- GESTION DES ÉQUIPEMENTS

Les programmes d'entretien systématique ne sont pas rigoureusement suivis à cause de leur

volume, ce qui peut avoir, à court, moyen ou long terme, un effet néfaste sur la durée de vie

technique des équipements.

Les classements qui existent pour l'inventaire sont redondants et donnent les mêmes

informations d'où l'augmentation de la paperasserie.

3.1.4- GESTION DES OPÉRATIONS D'ENTRETIEN

- le chemin suivi par la demande de travail (DT) étant trop long, il est quelque peu délaissé

par les principaux concernés.

- l'attente des arrêts pour faire certains travaux d'entretien fausse l'entretien préventif.

3.1.5- GESTION DES STOCKS

- les stocks sont à la fois trop importants en montant et insuffisants en besoins, ce qui

signifie que du matériel qui n'est pas important est stocké en grande quantité,

-le circuit de la "Proposition de première miseenstock" est trop long : il s'écoule environ

deux semaines entre son émission et son traitement effectif, ce qui, avec la durée déjà i

importante des délais de réapprovisionnement, ne facilite pas une bonne gestion;

- aucune méthode théorique fiable de gestion des stocks n'est actuellement utilisée;

- les délais de réapprovisionnement ne sont pas encore bien maîtrisés;

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- les fournisseurs ne sont pas inclus dans le processus de commande;

-le nombre de bons de sorties par mois (1000) est trop élevé par rapport au nombre de

magasiniers qui doivent en faire le traitement,

-le lancement des demandes de réapprovisionnement est quelque peu dispersé.

3.1.6- TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCE

li n'existe pas puisque la tentative qui a été initiée est restée sans suite, même si les données

nécessaires à son établissement sont disponibles en majeure partie.

3.2 - CRITÈRES DE PERFORMANCESPratiquement tous les chefs des différents services du département ont dû les définir. Mais

étant donné que les critères de performance d'un département de la maintenance devraient être

recensés au niveau du tableau de bord et que ce dernier n'existe pas à l'heure actuelle, il difficile de

les établir avec exactitude. Ce qui veut dire que certaines failles ou mauvais résultats peuvent

encore demeurer dans le département et entraîner des dysfonctionnements sans être localisés ou

même parfois constatés.

Après avoir fait l'analyse critique et le diagnostic des problèmes du département de la

maintenance, il s'agit maintenant de proposer des améliorations qui permettront de les régler en

majeure partie

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'"2eIDe PARTIE:AMÉLIORATION DU

SYSTEME DE GESTION DELA MAINTENANCE

35

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Chapitre 1ORGANISATION DE LA MAINTENANCE

Dans ce chapitre nous allons proposer les améliorations adéquates à apporter à

l'organisation de la maintenance, dans le but de mieux faire correspondre le structurel et le

fonctionnel.

1.1- LE DÉPARTEMENT MAINTENANCE DANS L'ENTREPRISEAvant de passer aux améliorations proprement dites, il faut d'abord resituer le département

de maintenance dans l'entreprise (importance, missions, place dans l'entreprise)

1.1.1- L'IMPORTANCE DE LA MAINTENANCE

L'objectif global de la maintenance doit être

- d'assurer la disponibilité des machines, équipements, édifices et services

nécessaires à la production et par les autres départements dans l'exercice de leurs

fonctions;

- de façon à maximiser le rendement des investissements.

La maintenance doit donc être considérée comme nécessaire au fonctionnement de

l'ensemble de l'entreprise. Ceci implique que la maintenance doit coopérer avec les autres

départements plutôt que de fonctionner en vase clos.

1.1.2- MISSIONS CONFIÉES AU DÉPARTEMENT DE MAINTENANCE

Les fonctions confiées au département de maintenance varient d'une entreprise à l'autre.

Elles dépendent du type et de la grosseur de l'entreprise. D'une façon générale, on peut les classer

en activités primaires et secondaires.

o Fonctions primaires

1- Entretien des équipements de production.

2- Entretien des bâtiments et terrains

3- Lubrification et inspection des machines.

4- Fournitures d'énergie, de chaleur, d'air, d'eau.

5- Modification des équipements.

6- Nouvelles installations (bâtiments et équipements).

7- Contrôle des coûts de maintenance.

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o Fonctions secondaires

1- Gestion du magasin.

2- Sécurité comprenant souvent la protection contre incendie.

3- Élimination ou recyclage des rebuts et déchets.

4- Gestion des assurances.

5- Conciergerie.

6- Comptabilité des actifs.

7- Réduction de la pollution et du bruit.

1.1.3- LA PLACE DU DÉPARTEMENT DE LA MAINTENANCE DANS

L'ENTREPRISEGénéralement, il est préférable que le département de maintenance se situe au même échelon

que le département de production (tel est le cas aux LC.S - DAROU); autrement, la politique de

maintenance ne serait pas optimale. Le type de maintenance utilisée aux r.C.S-DAROU est un

mélange de la maintenance centralisée et de la maintenance par section ce qui nous donne

l'organigramme suivant (voir figure 2.1.1) :

Figure 2.1.1 : Organigramme composé de la maintenance centralisée

et de la maintenance par section

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1.2- LA GRILLE HORAIRECette amélioration devrait passer par un premier réaménagement de la grille horaire; on

pourrait proposer des horaires suivants:

* 7h30 - 13h30 et 14h30- 16h30 du lundi au jeudi;

* 7h30 - 13h30 et 15h00- 17h00 le vendredi.

De ce fait, la pause sera suffisamment grande pour permettre à chacun d'avoir le temps de

prendre un repas et de se reposer un peu, pour pouvoir mieux travailler ensuite. En effet

scientifiquement un organisme humain est plutôt prédisposé au repos entre les heures auxquelles

nous voudrionsque la pause soit, et cela pendant un intervalle d'une heure de temps. Et finalement

la semainede travail qui était de 42 heures passe à 45 heures.

1.3- LES EFFECTIFSUne étude doit être faite par le biais des moyens comme une évaluation, pour voir dans

quelle mesure l'on pourrait accroître les effectifs en considérant l'économie qui pourrait être

réalisée sur les coûts de production qui sont actuellement engendréspar:

- l'accumulation (donc le retard à l'exécution) des travaux d'entretien;

- laqualité du travail;

- le recoursencore important à la main d'oeuvrejournalière;

- l'abondance sous-traitance;

- le manque de compétence;

- le manque de planification des travauxd'entretien;

- la qualitéde la préparation des opérationsd'entretien.

1.4- LA STRUCTURATIONElle découle directement du point précédent car elle met en contact des employésde niveaux

différents pour discuter des mêmes problèmes. Si cette entente n'est pas basée sur la collaboration,

ce qui n'est pas tout à fait le cas, elle est faussée au départ. Ce qui entraîne directement des

problèmesde communication dans le département.

Les sections devraient avoir la même structuration pour que les employés, où qu'ils soient,

puisse avoir des interlocuteurs valablesde mêmerang.

Et si on se reporte au types d'organisation de la maintenance qui existent, on note que les

I.C.S.-DAROU regroupent les deux types dans leur département de maintenance et les

inconvénients théoriques induits sont les suivants:

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- Surveillance plus difficileà cause de l'éparpillement des hommes.

- Temps de déplacement plus longs.

- Coordination des métiers et ordonnancement plus difficiles

- Nécessité d'un plus grand personnel de bureau.

- Affectation de différents hommesaux mêmes machines.

- Pour les travauxde routine, délai plus long entre la réquisition et l'exécution.

- Difficultés d'établissement des priorités entre les travaux établis par la maintenance et que

la production.

- Personnel de maintenanceplus nombreux pour l'ensemble de l'usine.

- Complication des problèmesde personnel (embauchages, transferts, temps

supplémentaires, etc.).

- Équipements spéciaux difficilesà justifier à cause de la faibleutilisation.

- Duplication d'équipement et d'outils d'une section à l'autre.

- Commisde bureaux affecté à la maintenance pour l'ensemblede l'usine.

- Utilisation plus faible des spécialistes.

On peut remarquer que la majeure partie de ces problèmes sont liés à une lourdeur de

procédureou une surcharge.

Pour les régler il faudra essayerde:

- Faire des réunionsefficaces le plutôt possible le matin avant le démarrage des travaux par

les ouvriers le matin, et que les chefs soient au courant du dispatching des exécutants.

- Essayer au maximum de respecter les problèmes de niveaux entre ceux qui sont conviés

aux réunions, ce qui permettra de gagner beaucoup de temps.

- Définir d'un communaccord avec la production les priorités.

- Faire un bon suivi des heures de prestation.

- Sensibiliser tout le mondesur la coordination des activités.

- Ne pas négliger la délégation de pouvoir pour éviter les files d'attentes devant les bureaux

des ingénieursseuls habilitésà signer les bons de sortie magasin, les demandes de travail,

etc.

1.5- LA COMPÉTENCENous pensons qu'au fil des années, avec la formation sur le tas et des stages ce problèmes

pourrait être résolu.

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1.6- LA STANDARDISATION DES TEMPS DE PRESTATIONLa détermination des temps standards de prestation devrait se faire à tous les niveaux avec

un outil beaucoup plus fiable que l'expérience de certains influencée par la sensibilité humaine, par

exemple l'étude du travail. Ainsi on pourrait petit à petit les incorporer dans les méthodes de travail

jusqu'à une bonne assimilation. Ce gain de temps, en considérant les temps morts qui existent à

certains niveaux, permettra une meilleure distribution du travail au niveau des ouvriers.

Il est possible, avec SIRLOG, de déterminer ces temps standards et de déterminer les

effectifs nécessaires pour une opération d'entretien à condition, bien entendu que la base de

données nécessaire soit saisie pour cela.

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Chapitre 2GESTION DES STOCKS

Dans ce chapitre nous allons proposer l'approche des classes homogènes de gestion qui

nous permettrons d'avoir une bonne classification des articles avant l'utilisation d'une méthode

théoriquede gestion des stocks.

INTRODUC110NLa gestion des stocksest un domaine où l'informatique est "passée dans les moeurs", très

normalement de par le grand nombre de données à traiter quotidiennement. Théoriquement on

devrait avoir disposer de :

Fichier de départ

- Fichierdes nomenclatures, contenant l'ensemble des consommables contenus

dansles dossiers machines avec la référencedu constructeur et avec les

interchangeabilités trouvées.

- Fichier des fournisseurs (coordonnées, conditions financières, catalogue).

- Fichierdes réapprovisionnements automatiques.

- Fichierdes commandes volontairesavec saisiedes factures des réceptions, des

délais et frais d'approvisionnement.

- Saisiedes mouvements:

BSM : bon de sortie magasin

BRM : bon de réception magasin (réception d'unecommande avec contrôle

des défauts).

Traitements principaux

- Gestion des stocksà réapprovisionner, à partir des paramètres suivants:

- stock minimal,

- point de commande,

- quantité à commander.

Le gestionnaire peut disposer:

- de la liste des pièces en stock,

- éventuellement, de la valeuractualisée,

- des détails de consommation par machine et par secteur.

Aux I.C.S-DARüU les codes de défaillances utilisées dont nous avions parlé dans la

première partie sont très adéquats et portent sur l'essentiel pour une bonne compréhension de

l'importance d'un équipement. Ainsi nous proposons de les conserver, car ils sont édifiants

quelque soit le niveau de formation. Tout en sachant qu'ils joueront un rôle essentiel dans les

méthodes théoriques de gestion des stocks proposées.

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2.1- LES OBJEC11FS DE LA GESTION DES STOCKSIls ont été spécifiés comme suit:

- atteindre un taux de servicede 95 %;

- garantir la disponibilité des pièces de rechangeset un certain niveau de stocks;

- avoir un bon système de suivi des commandes;

- assurer la disponibilité des pièces de code défaillance3;

- un bon suivides transactions à MBAO;

- assurer un taux de couverture d'un mois de stocks;

- avoir un tableau de bord;

2.2- MÉTHODE THÉORIQUE DEGESTION DES STOCKSPour satisfaire les objectifsde la gestion des stocks nous allons à priori essayer d'atteindre

un niveau de service qui avoisine95 % qui est un objectif qui englobepresque tous les autres.

Rappelons que:

- un article de code défaillance3 est : soit vital, non secouru et de sécurité; soit vital,

non secouru et spécifique,

- un article de code défaillance 2 est : soit vital secouruet spécifique; soit vital non

secouru et spécifi,\ue,

- un article de code défaillance 1est : soit vital, non secouruet banal; soit vital secouru

et constamment banal, etc.

L'objectif est de propœer un couple (l, T) - investissementen stock, taux de service - quel

que soit le niveau de l'analyse: article, famille fournisseur, ...

La gestion des stockscomporte deux grandes composantes, d'une part, l'analyse du stock

de roulement, d'autre part, l'analyse du stock de sécurité. Ces deux composantes, par leurs

caractéristiques, permettentde réaliser une triple segmentation d'une collection d'articles à gérer en

classes de roulement, classesde stabilité et classes de délais. Cette segmentation est à la base de la

constitutiondes classes homogènesde gestion dont nous nous servironspar la suite.

CONSTITUTION DES CLASSES HOMOGÈNES DE GESTION (CHG)

L'objectif est de répartir tous les articles existant dans le stock en différentes classes. Pour

chacune d'entre elles, nous optimiserons ensuite les conditions de gestion et les objectifs.

Auparavant, nous allons déterminer les critères de constitution des CHG. Pour cela, un

bref rappel de l'analyse du stock d'un article est nécessaire.

42

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2.2.1- RAPPEL : ANALYSE DU STOCK D'UN ARTICLE

Toute gestion des stocksconcourt à engendrer deux types de stock, le stock de roulement et

le stock de sécurité.

2.2.1.1- Analyse du stock de roulement

L'application de la formule de Wilson permet d'optimiser le stock de roulement (quantité

économiqueà commander, périodicitéde commande).

On peut démontrer que la périodicité de commande ne dépend que de deux paramètres, un

coefficient logistique et le chiffre d'affaire de l'article.

En effet,on peut écrire :

~su g r:f= -= -x",B

2a 2a

f =fréquence de commandes,

T = coût de possession,

S = volume des demandes annuelles à servir,

u = prix unitaire de l'article,

Su = budget annuel d'achat de l'article = B,

a =coût de commande.

Deux éléments sont donc déterminants:

- un élément propre à l'article: B,

- un élément qui dépend des conditions généralesd'approvisionnement et de stockage

propres à l'entreprise: T/a, que nous appellerons le coefficient logistique.

Les caractéristiques des expressions de f peuvent être diverses :

En fonction du budget d'achat

f =ki JB si kt = ~ T2a

De la même façon nouspouvons exprimer la périodicité de commandep :

12 1 l' .P = f' ca cu eeen mois;

12 r;;. 12P = - JB = kz", B SI k : =-.

kt ks

Les différentes valeurs de kl et k2 sont les caractéristiques logistiques dérivées du coefficient

logistique.

Le stock de roulement moyen exprimé en nombre de période de chiffre d'affaires est égal à la

moitié de la périodicitéde commande. On a donc, si f = ki.JB ,

1 BIr::SRM=-x-=-"JB

2 f 2 k

43

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SRM =px..JB.

1p = 2 ID = Caractèristique de roulement.

Il suffit donc de connaître le chiffre d'affaire d'un article pour connaître le stock moyen

souhaitable.

Nous utiliserons ces caractéristiques pour établir la formule de Wilson transformée.

2.2.1.2- Analyse du stock de sécurité

Stock moyen permanent, financé par l'entreprise pour pallier les aléas des consommations ou des

besoins, le stock de sécurité est directement lié au calcul de la plus grande demande raisonnable.

Nous avons vu que

55 = k x JHP x CV x E5Tt = kcs,

HP : horizon prévisionnel

ESTt représentant la moyenne des besoins par période d'observation, le stock de sécurité, compté

par exemple en nombre de jours, ne dépend que de trois paramètres, c'est-à-dire à couvrir HP, le

coefficient de sécurité k, et le coefficient de variation CV = ...5!!.- = CV.E5Tt

En résumé, l'analyse du stock d'un article s'établit ainsi:

- le stock de roulement dépend du chiffre d'affaire;

-Ie stock de sécurité dépend du coefficient de stabilité (ou de variation), du délai de

prévision et de l'objectif de service.

On peut donc répartir les articles selon trois critères essentiels:

- le budget d'achat;

- le coefficient de stabilité;

- le délai.

Cette triple segmentation est à la base de l'établissement des trois classes homogènes de

gestion et permet, d'abord, de constituer trois classes élémentaires :

- les classes de roulement qui expriment l'influence de B;

- les classes de stabilité qui expriment l'influence du CV;

- les classes de délai.

44

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2.2.2- LES TROIS ANALYSES DE CLASSES

2.2.2.1- Analyse des classes de roulement

A. Influence de la périodicité de commande

Nous avons vu, que pour chaque article, la formule de Wilson permet de déterminer la

périodicité optimale de commande Gour, semaine, quinzaine, ...). On pourrait imaginer qu'il peut

être intéressant de classer les articles selon les périodicités calculées. En pratique, leur nombre n'est

pas très élevé dans une entreprise, car la nature de l'activité les influence beaucoup. Cependant,

cette procédure exige autant d'optimisations qu'il y a d'articles. Elle est donc particulièrement

lourde.

Nous nous servirons d'une façon plus originale de la formule de Wilson, dont nous

établirons une présentation mieux adaptée à nos besoins.

B. Influence de B et classes ABC

Pour un article, la formule de Wilson f = k ,..JE montre clairement que plus B augmente,

plus f augmente, donc plus la périodicité est courte. On peut donc au lieu de classer les articles

directement selon leur périodicité, les classer selon leur budget d'achat. En procédant ainsi , nous

allons utiliser un classement déjà bien connu des articles, la loi de Pareto, appelée aussi 20-80 ou

loi ABC: on classe les articles dans l'ordre décroissant de leur budget d'achat et on distingue:

- les articles qui en réalisent 80% (classe A);

-les articles qui en réalisent 15% (classe B);

- les articles qui en réalisent 5% (classe C).

D'autres critères (la marge, le stock en entrepôt) peuvent aussi être utilisés.

Il est bien sûr possible de distinguer plus de trois catégories. Par exemple, nous pouvons utiliser

quatre classes que l'on appelle classes de roulement:

Classe %B

0 50

A 30

B 15

C 5

Tableau 2.2.1 : Classification des articles

La classe 0 ne comprend que très peu d'articles, dont l'importance, selon le critère choisi,

les fait apparaître comme des articles stratégiques.

Cette façon de procéder présente de nombreux avantages :

- elle est beaucoup plus simple à mettre en oeuvre que le classement à partir des périodicités

optimales: sachant qu'on connaît aux I.C.S-DAROU le chiffre d'affaire et sa répartition.

4S

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- elle ne pose pas de problème de constitution de classes de périodicités. Pour chaque

classe on déterminera une périodicité que l'on attribuera à chaque article qui la compose.

Ceci est beaucoup plus conforme avec notre objectif qui est d'abord de réaliser une

analyse globale,

- elle n'est pas contradictoire avec ce que nous avons écrit à propos de la liaison

périodicité-chiffre d'affaires. De par son importance, la classe ase verra attribuer une

périodicité.

Les classes constituées nous allons déterminer les périodicités et les stocks de roulement de

chacune. Pour cela, nous allons employer la formule de Wilson transformée.

C. La formule de Wilson transforméeSoit un ensemble de n articles, dont le chiffre d'affaire globale est Bn,

*le chiffre d'affaire moyen d'un article de l'ensemble est égale à Bln,

ra*la fréquence de commande de cet article est f = ki1J-;;'e.) n En* la valeur d'une commande est V = = ---

f n xf

*le stock de roulement moyen de l'article = ~,

* le stock de roulement moyen de l'ensemble est T' d'où

SRMn = n x Bn =-21

x ..Jn x En .2 nxf k.

l , .. cl ul2 kt = p = caracténstique e ra ement .

..JnB, = caractéristique de classe.

Nous obtenons:

SRMn = p x ..Jn x Bi,

Il est donc possible, pour tout ensemble d'articles, connaissant le nombre d'articles, le

chiffre d'affaires, et la caractéristique de roulement, de calculer le stock de roulement moyen et la

périodicité optimale de l'ensemble.

Cette forrnule peut être adaptée, si cet ensemble appartient à une des classes 0, A, B, C

d'une collection à gérer. Soit:

- N le nombre d'articles de la collection,

- x le pourcentage des articles d'une classe dans la collection,

46

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- y le pourcentagedu chiffre d'affaires de cette classe.

Dansce cas:n=xxN

B. = Y x BNous pouvons donc établir Iaformule de Wilson transformée :

- au niveau d'une classe:

SRM. =px~xy x.JNxB,

- au niveau de la collection:

SRM = p x ~ (~xy;) x .JN x B ,i

i étant le nombrede classesdans la collection.

2: (JXiYi) constitue une caractéristique de concentration.i

Cette formulede Wilson transformée est intéressantepour trois raisons:

- elle est particulièrement facileà mettreen oeuvre,

- elle permet de faire des propositions d'ordonnancement des commandes assez

rapidement,

- elle constitue ce que pourrait être le stock de roulement et, par comparaison avec le

stock de roulement observé, le gain réalisable.

En résumé, la formule de Wilson transformée permet, lorsque les classes de roulement 0, A, B, C

ont été constituées, de définir une périodicité par classe et de calculer le stock de roulement moyen

par classe et celui de l'ensembledes articles à gérer.

2.2.2.2- Analyse des classes de stabilité

A. Les classesde stabilité s'établissent en fonction des coefficientsde variation.

Nous avons vu que les conditions de stabilité de l'article influencent le stock de sécurité.

Plus ce coefficient est élevé (plus l'article est instable), plus le stock de sécurité doit être important,

pour un niveau de service donné.

Pour un taux de servicevisé et un coefficient de temps donnés, si le coefficient de variation

augmente, la valeur de la fonction de service diminue. Dans ce cas, celle du coefficient de sécurité

s'élève, et donc le stock de sécurité. D'où la relation:

CV plusélevé- SS plus important (pour Tv donné)

B. Théoriquement, les classes de stabilité peuvent être très nombreuses et l'utilisation de

l'informatique permettrait de les multiplier à volonté. En effet, puisqu'il faut calculer les

coefficients de variation pour chaque article, deux critères sont à considérer, la loi de distribution

(Gauss, Poisson) et les valeurs des coefficients de variation eux-mêmes.

Pour simplifier, nous définirons arbitrairement des classes de stabilité. Par exemple nous

appellerons:

47

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- classe "très stable", l'ensemble des articles dont CV inférieur à 15%,

- classe "stable normale", l'ensemble des articles dont CV inférieur à 30%,

- classe "très instable", l'ensemble des articles des CV supérieur à 50%.

Le cas échéant, ces classes peuvent être distinguées selon la loi de distribution. Mais il est

évident que seul l'examen de la collection réelle des articles à gérer - ou d'un échantillon - permet

de déterminer le nombre exact de classes de stabilité retenu.

e . Classes de stabilité et analyse ABC

Théoriquement, dans le cas pur, nous avons vu que l'écart-type idéal était égal à la racine

carrée de l'estimation moyenne.

Plus le chiffre d'affaire d'un article est élevé, plus l'estimation moyenne est forte, et aussi

l'écart-type. Cependant l'augmentation de l'écart-type est plus faible que celle de l'estimation,

puisqu'elle n'est égale qu'à la racine carrée de celle de l'estimation. On peut donc écrire si le CA

augmente,

.JESf 1 __ CV 1 __ CS 1

EST t t t,

et conclure que l'on aura tendance à trouver dans les classes de roulement 0 et A des articles plus

stables (CV plus faible) que dans les classes B et C.

2.2.2.3- Analyse des classes de délais

A. Ce délai est l'horizon prévisionnel (HP) égal au délai fournisseur lorsque l'on utilise une

gestion sur seuil. En général, ces classes sont subies, puisqu'elles résultant des conditions

fournisseurs elles-mêmes.

Avec le coefficients de variation, le délai fournisseur est le second paramètre qui influence

le stock de sécurité. En effet,

SS = ko, = kJd x Or = k(O, 78 + 0,52)~,

selon les techniques choisies.

Si le délai augmente, l'écart-type prévisionnel augmente, et aussi le stock de sécurité (si k =donné).

B. il semble donc souhaitable que les délais des fournisseurs (et les horizons de prévision soient

particulièrement surveillés pour qu'ils soient les plus brefs possible. On peut faire aussi remarquer

que, très souvent, les articles de classe A, très fréquemment commandés, bénéficient de délais plus

courts.

Enfin, nous avons signalé la nécessité d'homogénéiser, autant que possible, la période

d'observation, la périodicité de commande (c'est-à-dire la classe de roulement), et le délai

d'approvisionnement (c'est-à-dire la classe de délai).

En résumé, et en rappellent que ce que nous allons indiquer correspond à ce que l'on a de

fortes chances d'observer dans la réalité, nous dirons:

48

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- dansuneclasse de roulement A, le coefficient de variation est plutôt faible et les délais

fournisseurs sont souvent assez courts,

- dans une classe de roulement B, le coefficientde variationest plutôtplus élevé et les

délais fournisseurs sont moins courts,

- dansune classede roulement C, le coefficient de variationest important et les délais

plus longs.

Dans un schéma simple où les coefficients de variation et les délais des fournisseurs seraient

indiqués dans l'ordre croissant, les classes 0, A, B, C apparaîtront de la façon suivante (voir figure

2.2.1):

1- C\ " + ..

d

figure 2.2.1- Représentation des classes en fonction du coettlclent

de variation et du délai fournisseur

Chaquearticlepeutdonc être réparti à la fois:

- dans une classe de roulement,

- dans uneclasse de stabilité,

- dans une classe de délais.

Tout est prêt pour l'entrée en scène des classes homogènes de gestion.

2.2.3- ÉTABLISSEMENT DES CLASSES HOMOGÈNES DE GESTION

2.2.3.1- Définition

Nous appellerons classe homogènede gestion l'ensemble des articlesappartenant:

- à une mêmeclassede roulement (même périodicité),

- à une mêmeclassede stabilité(même comportement),

- à une mêmeclasse de délais (délais d'obtention voisin).

49

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Le terme "classe homogène de gestion" a été choisi pour qualifier cet ensemble, afin qu'il

soit tout à fait clair que cette procédure doit déboucher pour chaque classe sur des choix de stratégie

commune ainsi que sur des propositions d'objectifs identiques. Nous parlerons donc bien

d'homogénéité de gestion.

Théoriquement, compte tenu du nombre possible des diverses classes, le nombre de classes

homogènes de gestion peut s'élever à plusieurs centaines.

Si, au lieu de raisonner en grandeurs valorisées, nous raisonnons en nombre de périodes de

chiffre d'affaires (nombre de jours, semaines, ...), toutes ces classes peuvent être standardisées.

Pour chacune d'entre elles, compte tenu des caractéristiques, les algorithmes d'optimisation

permettent d'indiquer quels sont les stocks de roulement et de sécurité optimaux, et quel est

l'objectif optimal qui doit être visé. Il faut bien comprendre que l'édition d'un tel travail peut être

aisément réalisé avec le soutien d'un outil informatique même modeste. Il suffirait que, ayant

constitué ses propres classes homogènes, de chercher pour chacune dans ces tableaux, le budget

d'achat calculé en nombre de jours par rapport au budget annuel que son stock doit représenter et le

taux de service qu'il doit viser.

Ainsi on s'apercevra que le nombre de classes homogènes de gestion utilisables n'est plus

que de quelques dizaines. C'est pourquoi, beaucoup plus que des centaines de cas, parmi lesquels

chacun chercherait ceux qui le concernent, les méthodes de détermination des objectifs proposées et

de mise en place pour les réaliser nous semblent intéressantes.

Simplement nous pouvons représenter les eHG à l'aide de la figure 2.2.2:

Délai

cv

Classes de roulement

figure 2.2.2- Représentation des CHG

50

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Une CHG est donc un espace à trois dimensions, et chacune contient les informations

suivantes:

Délai

Chiffred'affaires

Investissementen sto cks

1_._------- - - - --- .... - - - - --- - - - ---- --

Nombred'articles

Classes de roule men t

Nombre deruptures

figure 2.2.3 - Représentation des CHG en 3 dimensions

2.2.3.2- L'intérêt de constituer des CHG est évident :

A. Tout d'abord, nous sommes passés d'une infinie diversité de situation, articles, méthodes, etc,

à une approche générale, qui se situe dans une entreprise, non plus au plan de l'article, mais à son

véritable niveau: celui de sa globalité. En effet, les résultats de la CHG peuvent être spécifiés pour

chaque article et consolidés par regroupements particuliers ou complets. Ainsi nous savons

répondre au problème soulevé au début de ce point.

B. Deuxièmement, tous les articles, quels que soient leur régime d'approvisionnement, leur

comportement de sorties, leurs problèmes de stockage et leurs conditions d'activité, peuvent être

regroupés dans ces classes homogènes de gestion.

C . Le système de pilotage automatique des stocks peut alors être mis en place. En effet, quelles

que soient la méthode, la technique ou les conditions d'environnement de chaque article,

paramètres et objectifs sont strictement spécifiés.

D. La réalisation et la constitution des CHG permettra un audit complet de la gestion des stocks.

51

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2.3- LE TABLEAU DE BORD DE LA GESTION DES STOCKS2.3.1- DÉFINITION DU TABLEAU DE BORD

Il apparaît comme un récapitulatif synthétique d'un certain nombre d'informations liées à la

gestion des flux des pièces et produits. Ces informations doivent pouvoir se déduire du système

d'informations, dont nous avons dit que 1 constitution était une condition préalable. Elles sont

destinées aux différentes fonctions intéressées : achats, commercial, entrepôt, finance,

comptabilité, production, approvisionnement et direction.

2.3.1.1- Caractéristiques généra les

La mission du tableau de bord est de permettre à chaque responsable de mesurer son

efficacité, la définition précise de ses objectifs et missions est nécessaire:

- les acheteurs sont chargés du suivi, de la sélection et des négociations avec les

fournisseurs ,

- le marketing a des objectifs de chiffre d'affaires, parts de marché, ...

- la production doit minimiser les coûts,

- l'entrepôt doit assurer une logistique efficace et au moindre coût des mouvements

(manutention, livraison, réception , ...)

- la fonction finance-comptabilité est responsable des équilibres de trésorerie et de

l'analyse des coûts,

- l'approvisionnements doit assurer au moindre coût les qualités de service demandées,

- la direction veille au respect des choix stratégiques adoptés.

L'ensemble du tableau de bord s'inscrit dans le cadre d'une direction par objectifs et finalement

chaque fonction dispose d'informations issues de la fonction elle-même, des autres fonctions , de

l'environnement.

2.3.1.2- Caractéristiques de J'information

Elles sont de trois ordres :

A. Tout d'abord, ces informations sont représentatives, synthétiques et simples:

- représentatives, pour correspondre précisément aux soucis de chaque fonction

concernée. Leur nombre doit être nécessairement limité aux valeurs essentielles. Trop

d'informations, disparates peut-être aussi, nuisent à la qualité de service du tableau de

bord,

- synthétiques, pour donner une idée précise et rapide de la situation examinée,

- simples, pour fournir des indications dont le degré de précision doit être volontairement

limité. Des ratios comportant plusieurs décimales sont tout à fait inappropriés.

B . Ensuite, cesinformations permettent de connaître:

- la situation à l'instant de l'observation (photo instantanée), situation qui peut être

comparée soit aux objectifs, s'ils ont été décomposés, soit à des situations instantanées,

52

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observées à des périodes antérieures similaires,

- l'évolution de la situation depuis une date de référence,

- la situation prévisionnelle issuede l'évolution constatée, et qui est comparéeà ce qui fut

prévu. Ceci est indispensable, si on veut se donner les moyens de remodeler les moyens

d'actions et de redéfinir les objectifseux-mêmes. (Ces informations devront doncêtre, le

cas échéant, désaisonnalisées.)

C • Enfin, les irformaiions permettent surtout des comparaisons qui débouchent sur des analysesd'écarts.

Ces précisions apportées, nous pouvons maintenant indiquer les éléments à retenir pour

apprécier l'efficacité de la fonction.

2.3.2- LES ÉLÉMENTS DU TABLEAU DE BORD

2.3.2.1- Remarques générales

Il convient de préciser que les éléments retenus prendront le plus souvent le forme de

ratios, et que leur liste n'est pas exhaustive. Chaque information doit être disponibles à un rythme

particulier -mois, année, ...). Les périodicités proposées ne sont pas bien sûr qu'indicatives.

Certaines informations sont plus ou moins synthétiques, selon la fonction concernée, et peuvent

avoir des périodicités différentes.

2.3.2.2- Le tableau de synthèse

Le tableau de synthèse suivant présente une liste d'éléments (le plus souvent sous forme de

ratios qui ont traitaux différents aspects qui concernent la gestion des approvisionnements.

Nousavons indiqué également:

- avecquelle périodicité ceséléments devraient être fournis (colonne 2)

- quelles fonctions dans l'entreprise étaient intéressées par ces éléments:

D : Direction,

Fe : Finance - Comptabilité

G : Gestion des stocks-approvisionnements,

A: Achats,

M : Marketing,

P : Production.

E : Entrepôt, logistique.

voir tableaux 2.2.2.a et 2.2.2 b

53

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U):Jt.ooü)U)CI)'0

c:o;:U)CI)C)

C'a-CI)'0

'0~o.cCI)'0

:JC'a~.cC'a....C'aNNN

:JC'a~.cC'a....

Tableau 2.2.2.a - Tableao_de. bord de la gestion des stocksN° Elements Pêriodieités D F.C G A M P E Valeur Unité Objectif Ecart

Absolu Relatif1 Nombre moyens de commandes annuel X

préparées par employés (.~)'l. lemps moyen de préparalion d'une annuel X X

commande3 Charges entrepôt / charges totales annuel X X4 Charges entrepôt / CA entrepôt annuel X X5 Nombre de lignes de commandes X X

effectivement reçues/total des ( 2.)Coûts informatiques de la gestion des

6 approvisionnements / Total des coûts annuel X X Xinformatiques

7 Créd it fournisseur annuel X X8 CA / fournisseur ( ~) X9 Engagements actuellemenl en cours mensuel X

/ Total des engagements (4)10 [Budget engagé / budgel prévu sur mensuel X X

la même période. par fournisseur11 CA actuel / Fournisseur / CA(t-l) (fi) mensuel X12 Budget engagé / budget annuel prévu (C) mensuel X X13 Nombre de commande 1 Fournisseur / an annuel X X14 [Valeur moyenne d'une commande annuel X X

/ fournisseur15 Nombre moyen de lignes de annuel X

commandes / commandes16 Achats par catégories d 'articles annuel X17 '10 achats par onglnCf; ll") trimestriel X X X

vV"l

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-Q)-::::JU)-

\1')\1')

- --- ---

Périodicités Unité ObjectifNO Eléments D F.C G A M P E Valeur Ecart

Absolu Relatif18 Délai fournisseur annoncé annuel X X19 Délai fournisseur observé / délai annoncé trimestriel X20 Coût fonction achat / Total des charges annuel X X21 Coût d'une commandes t=t) annuel X22 Prix achat / Prix standard retenu Œ) temps réel X X23 Investissements en stocks (9) X X X24 Stocks moyens 1Objectifs mensuel X25 Taux de rotation stocks achetés annuel X X2h Durre immobilisation des stocks (N) ) mensuel X27 Sorties réelles de stocks prévu t ...... ) mensuel X X28 Sorties réelles 1 Objectif annuel lA2) mensuel X X29 Prévision sorties / Objectif marketing ('I!) mensuel X X30 Taux de rupture de stock X X31 Programmes de fabrication réalisées 1 mensuel ou X X

Programmes de fabrication annoncées ("!> trimestriel32 Coût service approvisionnements 1 Total annuel X X

des charges

-U)Q)C)

ca

U)~

oo-U)

U)

.g Tableau 2.2.2.b - Tableau de bord de la gestion des stocks (suite)eo

Q)'C

'C...o.D

Q)'C

=caQ)

.Dca.....DNNN

=caQ)

.Dca....

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Les chiffres indiqués entre parenthèses dans les tableaux précédents renvoient aux

remarques suivantes:

( 1) - C'est une mesurede l'efficacité du personnel et des méthodes employés.

(2) - Cet élément calculépar fournisseur, est un test de fiabilité des fournisseurs. Il permet d'une

part de distinguer les ruptures de stocks due à des défaillances du fournisseur et de celles dues à

notre proprepolitique.

(3) - Le chiffre d'affaire par fournisseur ne concerne éventuellement que les fournisseurs

principaux (gestion par exception). La périodicité d'obtention de ces informations dépend des

habitudes de l'entreprise, en ce qui concerne la méthode de commande ou les relations avec les

fournisseurs.

Avec un équipement informatique, comme SIRLOG aux I.C.S.-DAROU ces postes peuvent être

gérés en temps réel et de façon exhaustive.

( 4) - Ce ratio permet de comparer chaque mois le total des engagements passés; mais non encore

échus, à celui des engagements passées sur une période de référence donnée.

(5) - Comparaison du montant des achats faits à un fournisseur sur la période actuelle, et de ce

montant sur les mêmes périodes l'an passée.

(6) - Cet élément peut être global pour la direction, ou décomposépar fournisseur.

(7) - L'origine des produits est importante (nationale, internationale, ...), car, dans les services

d'approvisionnement, les responsables des achats de produits étrangers doivent disposer de

moyensbeaucoupplus importants pour sélectionner et négocieravec les fournisseurs étrangers. Le

coût de commande aux fournisseurs étrangers est beaucoup plus élevé. Par ailleurs, ces

responsables font peser, du fait de la monnaie de facturation choisie,un éventuel risque de change,

dont le coût de couverturepeut être onéreux.

(8) - Ce ratio est la base des analyses d'écarts.

(9) - La périodicité du calcul du stock moyen de produits achetés par l'entreprise dépend de

l'équipement informatique. En général un suivi quotidien ou hebdomadaire est indispensable en

distribution.

(10) - Ces durées sont exprimées en nombre de jours (semaines, ...) de chiffre d'affaires.

(Il) - Comparaison sur une période donnée, des demandes réellement servies, et celles que

l'objectif partiel prévoyait. Elle est établie par articles et par catégories d'articles (classes

homogènesde gestion - CHG)

(12) - Ce rapport permet de suivre le degré de réalisation des objectifs prévus.

(13 ) - Pour être calculé, ce ratio demande un système de gestion prévisionnelle des

approvisionnements. Dans ce cas, il est possible de comparer régulièrement les prévisions 'à un

mois, deux mois, ... pour la fin de l'année) issues du système et celles faite par le service

marketing.

56

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(14) - Ce taux doit être connu par article, par catégorie (classe homogènes de gestion - CHG) et

pour l'ensemble de la collection.

(15) - La fréquence de rupturede stock est obtenue à partir du compteur de cas de rupture, et du

nombre d'approvisionnements déclenchés depuis le début de l'année. Elle peut être éventuellement

comparéeà unefréquence maximale fixée initialement.

CONCLUSIONDans ce chapitre nous pensons que la méthode exposée avec les classes homogènes de

gestion pourra mettre en relief une bonne corrélation entre le chiffre d'affaires , les codes

défaillance, la stabilitéet le comportement des articles. Ainsi à partir de cette méthode théorique de

gestion des stocks les I.C.S-DAROU pourront sûrement venir à bout des excédents de stocks et

mieux gérer leur diversité. C'est ainsi que l'outil informatique que représente le SIRLOG pourrait

aider dans cette mise en place pour la taille des données à utiliser d'où dans le même'cadre son

expérimentation pour une meilleure couverture de tous ces aspectsn'estpas à écarter.

57

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Chapitre 3TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCE

Dans ce chapitre nous proposons le tableau de bord complet du département de la

maintenance qui regroupera l'ensemble des indicateurs de performances et des critères de bon

rendement.

3.1- PRINCIPE ET INTÉRÊT DU TABLEAU DE BORDLe tableau de bord est un ensemble d'informations traitées et mises en forme de façon à

caractériser l'état et l'évolution du service maintenance.

Formes indicateurs

Le tableau de bord délivrera à la demande des gestionnaires des

informations classées et ordonnées qui peuvent être :

- des états chiffrés ou exprimés en pourcentages.

- des graphes d'évolution

- des graphes de répartition

- des ratios (= rapport conventionnel de deux nombres).

La nécessité de l'aide informatique

La masse des informations quotidiennes disponibles dans un service de

maintenance implique des moyens de saisie, de stockage et de traitement que seul

l'outil informatique permet de gérer. Aux LC.S-DAROU, SIRLOG qui est un

logiciel modulaire est très adapté, mais le fait que toutes ces capacités ne soient pas

utilisées est un handicap pour avoir toutes les informations nécessaires à

l'établissement d'un tableau de bord complet de la maintenance.

3.2- RATIOS DE MAINTENANCEEn maintenance, un grand nombre de ratios peuvent être utilisés; cependant, ceux qui ont

une réelle efficacité sont ceux:

- qui permettent de prendre des décisions;

- de comparer une période à une autre;

- de vérifier l'intérêt de l'application d'une politique de maintenance;

- de prévoir un budget.

C'est ainsi que, en remplacement ou en complément des ratios définis dans les amorces de

tableau de bord (Annexes A.15 à A.2l), nous proposons les ratios suivants qui sont

essentiellement les indicateurs des moyens production liés à la maintenance:

58

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3.2.1- RENDEMENT OPÉRATIONNEL

Ra = Production de bonne qualitéProduction théoriquement réalisable

3.2.2- PRODUCTIVITÉ OPÉRATIONNELLE

Po = Production réaliséeTemps requis

Pr=-

Tr

3.2.3- PRODUCTIVITÉ PROPRE

P _ Production réaliséeP - Temps de fonctionnement + Temps d'arrêt propre

PrTr+Tap

3.2.4- ÉTUDE DE LA DISPONIBILITÉ DES ÉaUIPEMENTS

D= MTBFMTBF+MTTR

MTBF =Moyenne desTempsde BonFonctionnement

MTTR =Moyenne desTemps Techniques de Réparation

3.2.4.1- Disponibilité opérationnelle

Do = Temps de fonctionnement = TfTem ps requis Tr

3.2.4.2- Disponibilité propre

D _ Temps de fonctionnementP - Temps de fonctionnement + Temps dl arrêt propre

TfTf+Tap

3.2.4.3- Disponibilité totale

TfTr+Te

Temps de fonctionnementDt = Temps requis + Temps d'entretien

59

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1 1

3.2.4.4- Indisponibilité due aux pannes

1Temps de panne

pa »

Temps de fonctionnement +Temps de panne

3.2.4.5- Indisponibilité due aux arrêts fonctionnels

TpTr+Tp

/fi = Temps dtarrêt fonctionnelo Temps d'arrêt fonctionnel +Temps de fonctionnement

3.2.5- TAUX DE RÉQUISITION POTENTIELLE

TafTaf +Tf

TrTemps total- (Temps requis + Temps dt entretien) 100 Tt - (Tt+ Te) 100

p= x = xTemps requis Tr

Ces divers indicateurs sont une aide précieuse pour:

- suivre les performances de l'outil de production;

- pour mettre en évidence le problème lié à la maintenance;

- pour prendre des décisions;

- pour mesurer les performances des améliorations.

3.3 .. TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCELe tableau de bord global que l'on obtient finalement est présenté dans les pages qui

suivent. Il sera établi à partir des tableaux de bord des différents services du département en ce sens

qu'il constitue leur récapitulation.

Cependant, il bien évident que ce tableau de bord ne peut vraiment fonctionner que si tous

les concernés coopèrent étroitement afin que toutes les informations nécessaires à son établissement

puissent être facilement disponibles. Un effort de sensibilisation doit donc accompagner sa mise en

oeuvre en même temps qu'un système élaboré de collecte d'informations (voir tableau 2.3.1).

60

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- · · · --I·------~-------;403 : Sorti.. magasin. .405 : Sous-b-ailllOCll

i 400: Achats direcls

~f6~[~~~~~. ~~l6 ri e l

.... ..._.- --------;

ECARTABSOLU RELATIF

OBJECTIF[unité]

UNITERATIO1

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. T;I: T.1UX 1 CQOI; de ;;çu;·!r)Ii\.3oce1 de sou,.treitancel CoOls de moinlenenctiIp : T~ux 1 CoOls de m\1Ïolooaoo! prnve~ •.1 de préventif i CoO\!; de m~nlcnllo'lce

1Tc: Taux 1 CoOla de mljnllnlnooCO[fJct/Y. 1 1de correctif Coûta d. mainl.nan~ 1

:·:ltlO l 'EN S ::D E:·P R O DUCTION::LIES :·~ ·L\: l'1·AlNTEN~NCE,, : ; ; : ; :: ;: :;: :: : ::: : : :.: : :::: ; : : : :: : :: : ;::: ::::: ~;:;: ::: : : : : : : : : :::: :: : : : : : : : :: : : : : : . : . " : :" . ,, . ; : ; :..._------_ ..-._-_._ -._- -- --- - _ ._-,-- ----_ ..•j Ro : Randement 1 Production bonne r6 ali~6 l' l'i opéralionnel 1 Production !héorÎQuemenl réalisable

1

:

iDo :Dispor,ibilita1 opérelionn.lle

1Op : Disponibilitt.. propre

TemD$ 0 IQnctiQnnementTemp5 requis

i Dt. Disponibililé

f ACTl\'ITES L~TEn:.~ES ".." .

llolai. i Tamos reauia + Temos d'entreti.n i 1 1 1 1

Ipa . ",disponibilité du.: T"nmsde Q&l',r't 1.....•._. -_._.-....i aux pennu T.mps de fonctionn.ment + Temps de par.r,e :

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I IIQ: Indisponibilité dU'1 Temps d'0rr61 fonctionnel i 1 ,aux am!ts fQnctiQootlsi Temos da fQoctiQnnemenl -Iemos d'arrêt IQoctIonne) i i ,

!Trp:Teux de r~q\lisil· ; Tem[\, Inlol· (T,mM!'\l'luis +TemM d'entr~ti"n\x'QQ 1 -1

, ,

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: Tri: TC'JXde réal.:d.s DT lancées

N?mbre de DT lancéesN?mbre de DT reçue s

N:>mbrt de DT rhlisér; .N:>m~ de DT lancées

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..1,+1Temps d, moinienance

TPOIDS eJlfrtilde disro"il,;I;I~

,.., re5 a. ma.ntenatlC4 plh · ' .

; Tch : Taux de charge: horai,e

1np . 1dUHlùfa.r&

1 Tri' : Taux do réal. , NombrJ do DT r1aJisée6 ! 1 1

1liai DT "'<;\JOS lobOl~ro da DT ".:00', ,

i Tpr:Tluxde prëp. i NombtJ do DT mparées !

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,. rl. ~ rlT I~.s l'k',,,f'ï.. il.. [1 ;;;;;:;coz:~---_ • •_- _ . - ' ~ I " . .-- - - - - - -" ." _. : ..._- - ..

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: Thpresl :TlUX hQrllre 1 ! 1 1

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1,

1 do prellaliQn l"ourellol41es-~ .. 1 _...- i :

ThP/'llP : Taux horaire ! . ttur,s de préparation i 11

1de préparalion i Heures totales 1

J

Tcprod: hux effcc~f : J:kyl"OS p['!!;16e; §ur..QL ! i 1 1

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1

iTopresl : Taux cpér. i Heyru IMoriguem.nl preslee51 1 i !1 de pœslebon Heu['!!& 101,,",&

61

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CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

L'amélioration du système de gestion de la maintenance passe d'abord par une prise de

conscience réelle au niveau des r.C.S-DARDU. Cela se traduirait par la possibilité de tirer les

informationsqui serviront à l'alimentation des tableaux de bord qui ont été mis sur pied, et qui sont

des indicateurs clés pour l'évaluation régulière des performances du département de maintenance.

Durant ce projet de fm d'études, nous avons d'abord, par le biais d'une étude assez

détaillée de l'existant, recueilli le maximum d'informations sur le fonctionnement du département

de maintenance. Ceci constituait la première partie du projetà la fin de laquelle une analyse critique

doublée d'un diagnostic nous ont permis de relever les vices de fonctionnement. Dans la deuxième

partie qui concernait l'amélioration, les efforts ont été surtout concentrés sur l'organisation, la

gestiondes stocks et le tableau de bord général de la maintenance. '

C'est ainsi que pour l'organisation, nous avons fait des suggestions touchant pratiquement

tous les points sensibles qui ont été dégagés et qui permettraientau département d'être plus efficient

(structuration, effectifs, horaires, analyse ABC pour une meilleure organisation des opérations

d'entretien, etc...)

En ce qui concerne la gestion des stocks, étant donné qu'aucune méthode théorique

vraiment fiable n'était en cours d'application, nous avons proposé une approche nouvelle et

méthodique (méthode des classes homogènes de gestion) aboutissant à un assainissement des

stocks et de leur gestion par une classification prenant en compte toutes les principales

caractéristiques distinctives des articles et des équipements. Un tableau de bord de gestion des

stocks aussi été établi.

Le tableau de bord global de la maintenance a été reconçu à partir des esquisses qui

existaient déjà -mais qui n'ont pas vraiment été mises en oeuvre- et des ratios généralement utilisés

dans les services de maintenance. Ce tableau de bord comprend ainsi l'ensemble des indicateurs

permettant d'apprécier rapidement des performances des sections d'abord et du département tout

entier ensuite, afin de dégager mensuellement les secteurs à problème et mener les actions

adéquatespour atteindre les objectifspréalablement fixés.

Nous recommanderons également que, par le biais de stages de maîtrise, de projets de fin

d'études et d'autres types de collaborationque notre travail soit continué, afin que tous les éléments

théoriques que nous avons proposésaient une application directe et que tous les aspects relatifs au

sujet du projet soient traités. Ainsi un programme informatique pourrait, par exemple, permettre,

quand les données seront disponibles, de calculer tous les ratios du tableau de bord du département

de maintenance. La mise au point d'un système complet et efficace de collectes des informations

nécessaire à un bon et durable fonctionnement de ce tableau de bord pourrait aussi être analysé

conçu. Une étude concernant uniquement la gestion des stocksdevrait égalementêtre envisagée.

62

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Les améliorations que nous avons proposées nécessitent beaucoup d'attention avec toutes

les spécificités dont il faudra tenircompte pouressayer de cadrerau maximum avec les réalités des

LC.S -DARüU.

63

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BIBLIOGRAPHIE

1 - " La maintenance"

ÉditionJanvier 1973

ÉcolePolytechnique de Montréal

2 - "La fonction maintenance - formation à la gestion de la maintenance

industrielle"

F.MONCHYÉditions MASSON p,~> .\ 0&-:} .

Collections Technologies

3 - "Audit et gestion des stocks, pilotage automatique et classes homogènes de

gestion"

J.- P. BEAULIEU et A. PÈGUY

Vuibert gestion, collection dirigée par J - P. HELFER et J . ORSON!

4 - "Comment améliorer les performances de l'entreprise: introduction à la

méthode ASP"

Guide à l'usage des cadres dirigeants et des consultants

Robert ABRAMSON et WalterHASLET

Bureau international duTravail - Genève

Sérieformation à la gestion N°15

5 - "La Maintenance: mathématiques et méthodes"

Deuxième éditionrevueet augmentée

P. LYONNET

Technique et Documentation - Lavoisier

6- "La gestion des opérations de la production : une approche systémique"

Jean NOLLET,Joseph KELADA, Matio O. DIORO

Gaëtan MORIN

Éditeur

7 - "Le conseil en management: guide pour la profession"

Deuxième édition (révisée)

Publiésous la direction de Milan KUBR

Bureau Internationale du Travail - Genève

64

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ANNEXES

65

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USTE DES ANNEXES

A.1 : Demande de travail

A.2 : Fiche de lubrification ou de graissage

A.3 : Fiche de dépose et pose organe

A.4 : Fiche de réparation organe

A.5 : Fiche d'intervention visite

A.6 : Bon de sortie magasin

A.7: Demande d'achat utilisateur

A.8: Budget d'entretien usine (Département Maintenance 1994)

A.9 : Coût d'entretien 1994: arrêt annuel

A.lO: Coût d'entretien 1994: entretien courant

A.11 : Coût d'entretien 1994 : coûts totaux

A.12 : Ecarts absolus entre les coûts d'entretien: 1993 - 1994 - 1995

A.13 : Pièces en stock

A.14: "Proposition de première mise en stock"

A.l5 : Tableau de bord de la maintenance: mise à disposition des installations

A.l6 : Tableau de bord de la maintenance: 1 - Analyse budgétaire

A.17 : Tableau de bord de la maintenance: 2 - Activités

A.18 : Tableau de bord de la maintenance: 3 - Activités internes

A.19 : Tableau de bord de la maintenance : Détails

A.2ü : Tableau de bord de la maintenance: Entretien systématique

A.21 : Tableau de bord de la maintenance: Travaux quotidiens

66

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DEMANDE DE TRAVAIL N°\' ~e ,a.r f\,e$( hediJ .~

IRAVAIL (L1.BELLE

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:~ · C~ ef Entretien

REALISATIOl\ DES TRAVAUX

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:·:~ · 'o.ç}l~m> par Vba .. Par Vi:-;;1 .

...P.i\le 1leu n' . DATI-: 1 1 1 1 1 1 1 1

Exécurant s Code

'(No m; Mtr) I.R .J

D A TES D' E X ECU T IONTotaux

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EXECUTANTNOM ET VISA

TRAVAtJ>:

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Page 78: ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE THIÈS … · SOMMAIRE La maintenance, base du fonctionnement des unités de production, constituel'objet de ce projet de fin d'étudesqui s'articuleautour

ATELIE R PILOTE

CONSIGNES PARTICULIERES

Permis de Travail OUI NON

Visa

A1.DEMANDE DE. TRAVAIL N°

I~thfF'Ve -~I~

TRAVAIL (LIBELLE DETAILLE)EMETTEUR

Visa

URGENCE

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TYPE ITIJREPARABLE

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Avis Chef Entretien

EQUIPEMENT

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PIECES REMPLACEES l--_1 DETAIL DES

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R: Renove

DESIGNATION REE FOURNIE CODE r (S QUANTI ETAT

REGLAGES EFFECTUES · ( donner 10 méthode et tes chi ttres )

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sur

Réintégré en rno qc s rn Osite 0

atelier ORenvoyé

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Chef ServiceVisa

Çhef Département1------------,

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FICHE DE REPARATION ANE-{ Fiche

.transmettre -B TE • Fichier histotiqùe'}a ou

DT Ne _ Code Equipement _

Renseigne.nents O,.gonr

-Cotrgorie il'o"gone Pompe ----. 0Vanne _ GMoteur élèctrique [ .

Réducteur _ _ CCoupleur _ UAutre (à préciser) ~

Marque _

Type _

N· d'identification fournisseur _

Sur site

En otelier_

Ailleur (à prét:iser) _

Desc,.i~tion des t,.avaux effectués.. ,~ ~ .'

N° d'identification ' I.C.5. ...,;,.

Date début réparation ---

Date fin réparation _

Réparation' effectuée

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Observations et travaux Rart icu 1iers '~Y(Jnt ocCornRa/~~y.': ,0 d!P.:2se et 2 c s e

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Nom el: viso raapon!klble depo5~"c pose Visa Chef Service

Visa Chef Département!

Visa Préparateur principal

!'1 DDIFIE LE 10/01/91,

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J

"(Fiche à tronsmettr-e. GU BlE . fichier hislorique)

DT W ._. CODE EQUIPEMENT

Date de de pose organ(=: / / __

Date de pose organe --/ -- 1--

Cctegorie d'organe Pompe

Vonne

Moteur' electrique

Reducteur

Coupleur

Autr-e (ù prec.iser) __

Ren5eigneme~ts org.9ne

~5é Posé

DoooD

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Type _

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t\f d 'identiFicot ion fourru66eur__

N~ d identificot.ion I.C.S. _~dïdentification I.C_5 ._ .._. _

)ettinol:ion: AteJie- IX'Ur roporction 0ferraillé 0

Provenance: Magasin

1

Atelier

LC

Autre(à preciser) _

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Motif de la dé~e - __.

Autn~ (à preciser) __

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t C. S. BON DE SORTIE MAGASIN LL~ LUlLLJLLLJ

DOC Emetteur Bon de Travail Imputation Réf. complémentaire [ J 1 A préparer MAG Date de sortie

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Le Demandeur Le Responsable Le Preneur Le Magasinier

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B'EN Produire en tnn+(:) .~ J: r p 'R'TF

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ORDRE DECOMMANDER

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OBSERVATIONS

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DEMANDE D'ACHp.:r....

N~ 004 1503,

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BUDGET ENTRETIEN USINE(DEPARTEMENT MAINTENANCE)

N.B : Les montants sont en kFCfA

403 405 406 407Sorties Magasin Prestat" Ext, Achats divers Location TOTAL

Atelier Mécanique 10.000 200 150 0 10.350Chaudr, Atej. 1.500 150 400 0 2.050Génie Civil 400 150 250 0 800Garage 4.000 300 500 0 4.800Interventions 10.020 8.000 800 0 18.820PRV 3.050 500 100 0 3.650Chaudr, Interv, 1.750 1.320 850 50 3.970Electricité 800 1.772 1.504 0 4.076Régulation 1.240 1.000 195 340 2.775TOTAL 32.760 13.392 4.749 390 51.291

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COlfT D'ENTRETIEN 1994 - SITUATION AU 30 NOVEMBRE 1994

ARRET ANNUELSECTIONS ANALYTlQUES 403 - Sorties magasin 40S - Sous-traitance 406 - Acahts directes 407 - Location de matériel TOTAL

Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts2130-Services généraux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02140-Cités 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02150-Transport du Personnel 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02180-Comptabilité 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02190-Sécurité 0 0 0 0 40 (40 0 0 0 0 0 0 0 40 (40sous-total structure 0 0 0 0 40 (40) 0 0 0 0 0 0 0 40 (40

2200-commun fabrication 0 0 0 35 (35 0 762 (762 0 0 0 797 (797221o-Atelier sulfurique 1115S0 110590 960 110S61 89552 21009 72364 43798 28566 15344 24117 (8773 309819 268057 41762222ü-Atelier phosphorique 123264 98167 25097 764S3 77428 (975 37414 9069 28345 20769 6500 14269 257900 191164 66736224O-eentrale élctriQue 7914 5386 2528 17875 11596 6279 10552 1993 8559 0 0 36341 18975 173662250-{)éminéralisation 3242 537 270S 822 791 31 0 1377 (1377 0 0 4064 2705 135922Go-Airs 1676 4137 (2461 220 220 2348 2688 (340 0 0 4244 6825 (25812270-VaPeur 21868 705S 14813 7302 12596 (5294 4942 123 4819 4056 1319 2737 38168 21093 170752280-Eau douce 0 3730 (3730 1698 64 1634 0 93 (93 0 0 1698 3887 (2189229Q-Schlamms 0 0 0 686 (686 0 0 0 0 0 686 (68625OQ-Stockagesoufre 1566 835 731 1096 2200 (1104 0 218 (218 0 0 2662 253 (5912510-Stockage phosphate 3132 3132 547 1002 (455 0 0 0 0 3679 1002 26772520-Stockage gypse 3914 2956 958 861 2924 (2063 0 113 (113 0 36 (36 4775 6029 (12542530-Stockaae ius fluas 0 1899 (1899 547 318 229 782 3224 (2442 0 0 1329 5441 (4112254ü-StockaQeH2S04 1566 157 1409 2521 21 2500 1230 1230 0 0 5317 178 513925S0-Stockage M' brut 13934 11203 2731 16073 23444 (7371 5592 1013 4579 3891 5488 (1597 39490 41148 (16582560-Piscine M' 54% 0 243 (243 0 52 (52 0 0 0 0 0 295 (2952570-Exploitation piscines 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02580-El'lClins 19682 16468 3214 3836 4252 (416 5222 3S42 1680 0 0 28740 24262 4478261o-ehargement H2S04 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02710-Laboratoire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0sous-total production 313308 263363 49945 240415 226961 13454 140446 68013 72433 44059 37460 6599 738228 595797 142431

2720-Magasin 0 0 0 200 (200 0 0 0 0 0 200 (2002730-Commun maintenance 0 2811 (2811 0 7760 (7760 0 12250 (12250 0 1005 rl005 0 23286 (23826273A-BTE 0 0 0 1428 (1428 0 61 (61 0 0 0 1489 (1489274ü-Ateliers centraux 0 0 0 123 (123 0 78 (78 0 0 0 201 (2012750-lnterventions 0 9 (9 0 747 (747 0 259 (259 0 0 0 1015 (10152760-EJectricité 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02770-lnstrumentation 0 0 0 100 (100 0 1090 (1090 0 0 0 1190 (1190278o-Garage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0sous-total maintenance 0 2820 (2820 0 1035B (10358 0 13738 13738 0 1005 (1005 0 27921 (27921

TOTAL USIt-E 313308 266183 47125 24041S 237359 3056 140446 81751 S8695 44059 38465 5594 738228 623758 114470

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COUT D'ENTRETIEN 1994 - SITUATION AU 30 NOVEMBRE 1994

ENTRETIEN COURANTSECTIONS ANALYTIQUES 403 - Sorties maoasin 'lOS - Sous-traitance 406 - Acahts directes 407 - Location de matériel TOTAL

Budget Réalisation Ecarts Budget Rhlisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts2130-Services généraux 1815 2070 (255 0 764 (764 1815 5414 (3599 0 0 0 3630 8248 (4618214O<ités 1815 1678 137 635 27 60B 2557 3183 (626 0 0 0 5007 4888 1192150-Transoort du oersonnel 4263 5135 (872 0 31 (31 0 6163 (6163 0 0 0 4263 11329 (70662180<0mptabilité 0 712 (712 0 6 (6 0 107 (107 0 0 0 0 825 (8252190-Sécurité 7260 1811 5449 3106 92 3014 1579 3455 (1876 0 0 0 11945 5358 6587sous-total structure 15153 11406 3747 3741 920 2821 5951 18322 (12371 0 0 0 24845 30648 (5803

2200<ommun fabrication 710 619 91 696 248 448 1421 364 1057 0 0 0 2827 1231 1596221O-Atelier sulfuriaue 138424 92400 46024 27316 32033 4717\ 2967 34387 (31420 0 776 (776 168708 159596 91122220-Atelier phosphoriaue 194705 137888 56817 41251 245 74 16677 9062 6493 2569 398 612 (214 245416 169567 758492240<entrale électriaue 9086 2931 6155 586 692 (106 2252 3318 (1066 0 0 0 11924 6941 49832250-Déminéralisation 8913 5555 3358 462 220 242 1025 422 603 0 0 0 10401 6197 42042260-Airs 24592 17011 7581 2494 2454 40 0 117 (117 0 1427 0 27086 21009 60772270-Vaoeur 37032 6014 31018 3083 4903 (1820 2131 810 1321 0 0 (1427 42246 11727 305192280-Eau douce 2254 3412 (1158 1467 1135 332 352 4253 (3901 0 0 0 4074 8800 (47262290-Schlamms 8926 9476 (5S0 1182 755 427 546 3211 (2665 0 0 0 10654 13442 (278825OQ-5tockage soufre 11964 3366 8598 1789 654 1135 89 0 89 0 0 0 13842 4020 98222510-Stockage phosphate 18146 5183 12963 1391 3163 (1772 0 855 (855 1492 1470 0 21028 10671 103572520-Stockaae ovose 33609 27571 6038 339 2081 (1742 154 3270 (3116 0 0 22 34102 32922 11802530-5tockaae ius flucs 704 3033 (2329 497 211 286 4263 518 3745 0 0 0 5464 3762 17022540-StockaoeH2S04 12897 14778 (1881 1254 700 554 0 0 0 0 0 0 14151 15478 (13272550-Stockaae ADbrut 43549 13074 30475 5861 1677 4184 1136 2878 (1742 0 1589 0 50546 19218 313282560-Piscine AD 54% 4535 6207 (1672 0 1598 (1598 0 80 (80 0 0 (1589 4535 7885 (3350257O-Exploitation piscines 0 36 (36 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 36 (3625Bo-E"Il ins 54758 44809 9949 3481 6107 (2726 10550 8641 1909 0 0 0 68789 59657 9132261O-Chargement H2S04 710 259 451 0 0 0 0 0 0 0 0 0 710 259 451271o-Laboratoire 427 174 253 199 50 149 853 41 812 0 0 0 1479 265 1214sous-total productioo 605940 393796 212144 93349 83355 9994 36803 69658 (32855 1889 5874 (3985 737980 552683 185297

2720-Maaasin 1031 868 163 946 961 (15 853 180 673 0 0 0 2829 2009 8202730<ommun maintenance 5445 12764 (7319 2541 6008 (3467 21779 6024 15755 0 0 0 29765 24796 4969273A-BTE 907 0 907 635 1138 (503 3630 770 2860 0 0 0 5173 1908 32652740-Ateliers centraux 3630 (94 3724 762 319 443 7260 2231 5029 0 0 0 11652 2456 91962750-Interventions 1815 1247 568 318 181 137 5445 1383 4062 0 0 0 7577 2811 4766276O-Electricité 726 (194 920 127 318 (191 1815 768 1047 0 0 0 2668 892 17762770-lnstrumentation 726 (873 1599 127 27 100 1815 890 925 0 0 0 2668 44 26242780-Garalle 907 112 795 254 204 50 272 1263 (991 0 0 0 1434 1579 (145sous-total maintenance 15187 13830 1357 5710 9156 (3446 42869 13509 29360 0 0 0 63766 36495 27271

TOTAL USIr-E 636280 419032 217248 102800 93431 9369 85622 101489 15867) 1889 5874 (3985 826591 619826 206765

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COUT D'ENTRETIEN 1994 - SITUATION AU 30 NOVEMBRE 1994

COUTS TOT AUXSECTIONS ANALYTIQUES 403 - Sorties magasin 405 - Sous-traitance 406 - Acahts directes 407 - Location de matériel TOTAL

Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budoet Réalisation Ecarts2130-5ervices généraux 1815 2070 (255 0 764 (764 1815 5414 (3599 0 0 3630 8248 (46182140-Cités 1815 1678 137 635 27 608 2557 3183 (626 0 0 5007 4888 119215O-Transoort du personnel 4263 5135 (872 0 31 (31 0 6163 (6163 0 0 4263 11329 (7066217D-Fonnation 0 712 (712 0 6 (6 0 107 (107 0 0 0 825 (825219o-5écurité 7260 1811 5449 3106 132 2974 1579 3455 (1876 0 0 11945 5398 6547sous-total structure 15153 11406 3747 3741 960 2781 5951 18322 (12371 0 0 0 24845 30688 (5843

2200-Commun fabrication 710 619 91 696 283 413 1421 1126 295 0 24893 0 2827 2028 7992210-Atelier sulfurique 249974 202990 46984 137877 121585 16292 75331 78185 (2854 15344 7112 (9549 478527 427653 508742220-Atelier phosphorique 317969 236055 81914 117704 102002 15702 46476 15562 30914 21167 14055 503316 360731 1425852240-Centrale étctricoe 17000 8317 8683 18461 12288 6173 12804 5311 7493 0 0 48265 25916 22349225D-Oéminéralisation 12155 6092 6063 1284 1011 273 1025 1799 (774 0 1427 0 14465 8902 5563226o-Airs 26268 21148 5120 2714 2454 260 2348 2805 (457 0 1319 (1427 31330 27834 3496227o-Vapeur 58900 13069 45831 10386 17499 (7113 7073 933 6140 4056 2737 80414 32820 475942280-bu douce 2254 7142 (4888 3166 1199 1967 352 4346 (3994 0 0 5772 12687 (69152290-Schlamms 8926 9476 (550 1182 1441 (259 546 3211 (2665 0 0 10654 14128 (34742500-Stockalle soufre 13530 4201 9329 2885 2854 31 89 218 (129 0 1470 0 16504 7273 9231251o-Stockalle phosphate 21278 5183 16095 1939 4165 (2226 0 855 (855 1492 36 22 24708 11673 130352520-5tockage gypSe 37523 30527 6996 1200 5005 (3805 154 3383 (3229 0 (36 38877 38951 (74)253O-5tockage jus fluas 704 4932 (4228 1044 529 515 5045 3742 1303 0 0 6794 9203 (24092540-5tockaQeH2504 14463 14935 (472 3775 721 3054 1230 1230 0 7077 0 19468 15656 3812255O-5tockaCleAP brut 57483 24277 33206 21934 25121 (3187 6728 3891 2837 3891 (3186 90036 60366 296702560-Piscine AP 54'l6 4535 6450 (1915 0 1650 (\650 0 80 (80 0 0 4535 8180 (3645257D-Exploitation piscines 0 36 (36 0 0 0 0 0 0 0 0 36 (3625ao-Enllins 74440 61277 13163 7317 10459 (3142 15772 12183 3589 0 0 97529 83919 13610261o-Charoement H2S04 710 259 451 0 0 0 0 0 0 710 259 451271o-Laboratoire 427 174 253 199 50 149 853 41 812 0 0 1479 265 1214sous-total production 919248 657159 262089 333763 310316 23447 177249 137671 39578 45949 43334 2615 1476208 1148480 327728

2720-Magasin 1031 868 163 946 1161 (215 853 180 673 0 0 2829 2209 6202730-Commun maintenance 5445 15575 (10130 2541 13768 (11227 21779 18274 3505 0 1005 (1005 29765 48622 (18857273A-BTE 907 907 635 2566 (1931 3630 831 2799 0 0 5173 3397 17762740-Ateliers centraux 3630 (94 3724 762 442 320 7260 2309 4951 0 0 11652 2657 89952750--lnterventions 1815 1256 559 318 928 (610 5445 1642 3803 0 0 7577 3826 3751276o-Electricité 726 (194 920 127 318 (191 1815 768 1047 0 0 2668 892 17762770--lnstrumentation 726 (873 1599 127 127 0 1815 1980 (165 0 0 2668 1234 14342780-GaraCle 907 112 795 254 204 50 272 1263 (991 0 0 1434 1579 (145sous-total maintenance 15187 16650 (1463 5710 19514 (13804 42869 27247 15622 0 1005 (1005 63766 64416 (650

TOTAL USIr-.E 949588 685215 264373 343214 303790 12424 226068 183240 42828 45949 44339 1610 1564819 1243584 321235

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Budget Budget Réalisation Engagé Total

RUBRIQUES 1995 1994 Écarts 1993 Écarts au 31/08 Écarts

sur 12 mois

403- Sorties magasin 589.220 701.164 111.944 383.125 -206.095 476.188 -113.032

405- Sous-traîtance 106.898 113.282 6.384 121.747 14.849 99.234 -7.664

406- Achats directs 100.000 94.353 -5.647 102.704 2.704 132.962 32.962

407- Location de matériel 2.000 2.082 82 14.884 12.884 5.755 3.755

TOTAL 798.118 910.881 112.763 622.460 175.658 714.139 83.979

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S 10C KS._.,-- - - -_._-- -

3 1 z'~:r. ! ~• 1 ..

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1

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1 t'O:-;S()~Dl \ T . 1Dernier 1

CODES

REPI ,APPIUE\ pri XNAT D E l" PREY Connu

____ i 1j E L

T

1

J1· ...•• .......

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- ...---..- ---- - - -- - - - --- 1 --1- -_.-+-----4- ---+ ----+1-

DESIGNATION USUELLECODE

ORIGINE

" - '- - ·_- - - -- - - 1··- · - ·_·- - - --... - _. - ..'

FABHICANT ouFOURNISSE UR

Code 1 REFERENCE

1

1

1 i1 1 1 1 1 1 1 1

___ __~~/'---O_s::w:::-:t""::. _-:-: ;;:~ ~ ~ ! ~ ._~_~ft-.J ":' · · · · . ~,,-;_ .!"'·~

1ii

!11

~

CODE

~<~

~

ARTICLE EQUIPmt

~OMBRE D'ARTICLES I.E RED ACTEl'R DA :--; .__ ..__ DC . __ . __

~

LE CHEF BTE LE CHEF DEPARTEMENT MAINTENANCE LE GESTIONNAIREDE STOCK S

LE RESPONSABLEn E '; APPHS

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.,

i

.. 1 TADL EAU DE BORD-HENSUEL

1

~1()is de

Sorvico

MISE A D1SPOSITION DES INSTALLI\TIONS

DESIGNATION f~ 1\ T 10 VI\LLUH OI3J[(TIr-S

Houras da rJi.sponibitita

HCl uras t 0 ,- n 1P. S--------------1 - -------- -..-. - - - ' · 0 ' - . ----• •

-----------+----_._------ ---_ ._-----_._----~

Hcur os da [onr l ionnrn!J - - - - - --.---

Heures do disponibilil o

Houros da Ionrhormrn!

- _ · _- - .0 _ 0 __ 0 -- __ 0 _ _ . _ . _ •• • • _ • • • • • _ . _ •• •

,.

----------_... _ - - --- - .. _. . . __o. _.. _ _.. . _

Houres l ol o lo s----------1'------------ ---·· . - --.---. -..------..- - ... - ---. - --- - - ----1

.1 Hr es Arro] Moir1taflonco---------_._---, Heures t ofnl os

_ _ •• .•.__._. .__ ._ .. __. . . .. _ .. _.0. . . 0_ . __ ._ ... . . _

-----------,1----------- .-- -.-..---..- - -

Hrus Ar ror Nuinlnncncu----~-----

Hour as dAr r el],------_ •••• • ••• _ _ • • 0 _ _ - • __ • __•• • • • 0_ __ _ . ._. .

------------t------- ----- - .----- ,,_ "" . ' 0 . ' - - --_. - .• - .0-- -.- - - -

Hfos Arrot Muintollonco

Heur es do marcha. ,Hr os Arrots progr nrnmo s--_._-- ---- - _. ..

Hour as d' 1\ r r Q l s1

_....L- '-- L- ..__,_~ --J

'1

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TABLEAU ilE BORD

HENSU[L -c •

~1ois da

Snr vir o

1~ A NALYSE BUDGETAI" E1

\ Genercilités- --"--- - ' _._--

RUBRIQUr,

BUDJET REALISE ECART 0/° REAllS.- -- - -

Sortios Magasin- -- - - _ . --_._- . .

I\cha~ diroc! pietes roth--

~s _lroilonco._.-- - --- --- -

-locations' J -' --' -

.~ Io l ul,ous

- - - - - - -

1 JOlIlloliars .- ----------- -" ._..

, rais 'da porsonnd"-- - - - --_.- ---- - -- ---.

,utras frais

1

to~alIOUS ..- -_ ._ - --

. ..rOTA L

-- - ---- - - --

.'.. .

. ~i: l'~, ., .l ''J· .

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OLPr MAINTENANCE

TABLEAU DE BORD,

HENSUEl,Mois da

S cr vic 0

2_ ACTIVITES

oESI G NAT 1ON R A TI 0 VALEUR

~psdQ main lcnonr e' -

Tcmlls Cl ffCi!etif ua di sponihili ~ é. . - --

Temps dQ mninlcnonc cc 0 r r a.c t i v a

,

lfauros pras tuas'- _.

---,-- ~_. --- - --. HlurQs do main tr2 nonce

p r'ô van t 1 V Q----- -- --_ . . -. - - -- ------- _. - •. .

. Heures pr es l é o s.- - - .0 .- -- - - --_..- - - -- - - - -- -- - - -

Heures dQ pr apur ul ion r- ,, - -- - _._- _ .._-._- - -

'HOUfQS pra s t ci as1---- _ ._ . .... ,----_ .... .----

/'-.

Houros pras~,ées sur ·0 T.\ 1

._--- ..... . . . . . .

. Houros totalès ' .. ,

----- ....

Heures da prapQru~ion-- -- ---

Houros totalas. - _.__ .. _ ----- -- - - ._--

Heures pr esl dos sur or- - . --- - ---------._._- -- ---- - ----_ ._ - . ~

. Heures tIluoriqu am ont p,rQ 5 tâa s ., ~ 1

- ---- - '-

~ro~ thooriquamont pr c s l uc s---------------- -- ---- ---_.

Huurns t0 t at Q S

1

l '

L",

1

1

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1

T A8LEA'U DE- oORD1

MENSUELd

t'1ois do

Sorvico

3~ A (T IVI TES INT ERNES

DES 1GN Ar ION R A T 1 0 V A L E U n-Nbro DT lunc é o s

._- - - - - - .;, - -Nbro Dr roçuos

- --.------- ------_.-

Nbro oT r Q a l'IS ri os-- _ .- ._ - -- - --_. -

Nbro DT\ancoos',~ ~ .

- • .. --

Nbr a DT ra uli sa Q.S. - - -

Nbra DT re çu Q S

-1

Nbr c Dr (ln c rtent o- --- - _.- -

Nbro DT r e t ue ,s

._ - _.

i.

Nbro DT pra para os--

Nbro DT roçuos

Nbro DT praparaosJ ., • - --- - _ . _ ~--_. -\

" 1INbro DT lunt oo s

",- .,- --

e, Reullsu tian du quotidion.' 0 _. _-_._- -- ·_ 0_- ._- - --- --- -- - - _._- - ---.. . .- ----- -- - - - -- - -

v/o RQ nlis c Hon Entretian sys ~,-~-_._-- - _o. _ ...~ _ __ _ ------- - - .' - - -- ----1 _ _ ,_____. _o . _, _ , _ ___ .. _ _ __ ._

. . ._-.--------1,

Ronlisu lion Âr r e t0 s ---- _. _ . . _.. ,, - -_ ._- _ . -- --- --- - -- ~_ . ... ------------ .__._-- - _ ._- --

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Détails1

\ .1

11

' R ATIOS nAPponT VALEUR OBJE( TIF S

Coûts du sous trai lunee• 1

1Couts du rnont enuncc

_.

Couts dg muinlenoncupr e ve n t i v e ._ --- - -- _ .

Couts duJmainteznanco ,

Couts du mninlqnuncnc o r r c ct l vc 1

Couts da muiol onurcc

Cout- total mainteooncu-

Nbra d'heures pr es l ee s

- ._ - - _ ._-- •._0. __ . . •.._ _ _ -- - - _.. - -- - -Frais ganoraux du' Dd pa r t omt n tNbro d'muras pros lcë s': ~ 1 ,

- , "

l', ~

Vatour du stocK

~~~b)~---------- ---' -- -

ID al n t c.n. -_ ._-- - - --_ ._ - -

--- --~

Couts do moirttanonco _.._--_._- - --- - -Qunntita prnduilo

-- ----_ .

Couts dQ maint enonce,

,')

----_.'Ctlffr~ d' affairas....... .' --_.-- -- ..

Couts do mnintcnoncu• . 1 - ----

'éouts dïl1disponiLJÎlitas - J,..,"-.... - -------- - - - . . ._-- -- ~- _.-

_..._-----..'-,1

Val eurs du stock ruch. ---- -Valaur dos sortio s

m u q u s i n

,".',~

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-~--------------------------------,

1 ENTRETIEN SYSTEMATIQUE ,

ACTMTE DU DEPARTEMENT MAlNTENANCE

Du 01/10193 su 31/10193

copies • MM: LETElIER- NGOM - BAGUEYE· SARR • FAlLDRAME - THIAM - FAMNIANE- GNINGUE- DIAW

AFACHAGE

~<i.

~~

~

.t:.111:K ~11I CVlIIl; ; UTIUTES ISYST. SULF./ unUTES lUI Il-,Rél!llsè 'VW'-""'" '''''''' Ré8lsa 'AJl1..t:f1.Demandé RéaISé !P Réa.së 1 ~ Réaisé

1 1

-

aiMONTEURS

MECA. INTER. 85 80 94 35 31 89 4 4 1()() a a 124 t 15 93101 01 a! a1CHAUDRONNIERS a a a a 0, a a a a a 0;

01, 1 , 1

ai, i 1

ai1

, 1

1PLASTICIENS 01 a a a 01 01 01 al ai 01 a 0,1 1

! , i 1,

011 1 1 ! 1

ICA~UTCHOUTEURS a a a a ai 01 01 01 al al 01 ai a o i1 i

,i 1

01, 1

011

1GENIE CML 01 011 01 01a a ' a a 01 01 01 ai a1 1

1

011 01 01 01

i1

1ELECTRICIENS a a a a ai 01 al a

:1a a,

011 1 • 1

al1

al°1

REGLEURS a a a a al a a a a a

al1 1

1

al 0101\

GARAGE a a a a 01 01 a a al 01 01

01i 1 1

1 i 11

;

oi 01 aiMECA AiEUe.q1

0 01 0 0 : Cl : oi 0 0 1 0 1 0 1 0 ;1 1

1 1 1 1 .L._ 1 ,1 1 1_. . _- - 1

CUMUL: 85 . 80 94% as 31 89~/. 4 4 100o~ 0 0 0 124 115 93%

"

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Unités

t/h tonne par heure. unité de débit massique

t/j tonne par jour,

MW Mégawatt, unité de puissance 1 MW - 10 B watt.s

Mwh Mégawatt-heure u n i t é d -énergie

1 Mwh = 3600 Méga,joules = 3600xl 0 6 .i ou l e s

Mj Mégajoule, unité d"énergie 1 Mj = 10 6 joules.

Bar Unité de pression employée 1 bar = 105 Pas cal

Symboles ou abréyiationE

Tee Température de l 'eau de refroidissement à l "entrée (oC)

Tes Température de l"eau de refroidissement à la sortie

HgS Coefficient d"échange global (J /oC )

h.i enthalpie massique au point i (a /kg)

T.i température au point i (oC)

madm : débit massique de vapeur à l "admi ssion du TAP (t/h)

mcond : débit massique de condensat. (t/h)

P : Pression s "exprime en Pascal dans le système international.

HP Haute Pression

BP Basse Préssion

TAP Turbo-alternateur Principal.

CPA Concentration phosphorique A.

CPB Concentration phosphorique B.

l.C .S Industries Chimigues du SENEGAL .

SENELEC : Senegalese Electricity Company.

vBaJLB POLYT9CIINJQUB DB THIBI PROTBT DB PIN lYJrrUDBS 1VlLUJT.".,

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-------------- - ----

i.c.s . DAROUDPT. MAJNTENANeE

B.T.E .-TRAVAUX' QUOTIDIENS ;1______J

. ~

C\1

ccp es à MM : LETElIER - NGOM - aAACiNITE DU DEPARTEMENT MAINTENANCE GUEYE - SARR - FAlL

DRAME· THlAM - FAMNlANE - GNINGUE - OlAW

PERIODE DU : 01110193 au 31110193 AFFlCHAGE

o

81

80

- 93

57

1

':1!

119

711

':11

147

o

o

92

1006

011

o

23

6

o

o

25

o

o

69

67

9

o

o

10

o

o

13

15

o0,1

1

83

83

o

o

10

15

o

12

18

o

82

79

93

'U.:l,.nu",~v~ il SOlFORIOU~ Ij OTIDTES !I SYS~SUlF.1 OTIDTES- Il - CUllOL

91

138

1

15 1

1

011

Demandé Reaisé .PourcerrtlDemandé ; Reafisé i PourcenfDemandé :Réalisé :courcenifDemandé rRéasse ;PourcentDemanœ .Reaisè :Pccrcen"'ETIER

ELECTRICIENS

I I ! ! ,1 il 1 i !MONTEURS a; 0: o~i 0: ai 01 01 al' 0 1 01 0 O[ 0 : o 0

, . " '

MECAINER. 152 ; 126 ! B3 !; 40 34 ',i 851

11 11 100 11 011 a 0 203 1 171 1 84

CHAUDRONNIERS 1 27 ! 22 ! 81 1 27 22 81 2 2 100 0 , 0

1

0 56 1 46 1 82~ Il!, l , .

PLASTICIENS 1 29 j 23 1 791 4 4 100 4 4 100 1 1 1 1 100 38 j 321 54

CAOUTCHOUTEUR~ 0 l oi 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 Il' 0 0 i 0 1 0

GENIECML 1 61 1 1 171 2 2 100 2 2 100 0 a, 0 101 51 501

721

31 l'

141

01i

REGlEURS

MECA ATELIER

GARAGE

q,

i~

CUMUL: ~ 289 81% 103 87 84'/0 47 38 81% 32 30 ~% 540 "' 82%

.'

-r

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fur&I.e..E.si.cU1S

Cadence de marche : t.onnage d ' él C i de ~h : ::!)."1 \0= '1.' 0 (1\.1 i t \='ar j o u r dans

1" e t .e Lt e r Su lfurique & lIti Li t.és

Vide C ' e s t la pression â l "é cha p pemen t. du TAP . Nous

employerons indifféremment. vide o u pressi on a J · é c h a p p e me n t .

Lorsqu "il p r-e nd r a des valeurs négat ives . nous parl er'ons de vide

relatif c ' est à dire le vide mesuré par l'E1PJ:.'or t à L':\ pressiat)

atmosphérique. Unité e mp l o y é e : le bal'

sa>LS POLYTBCHNlOUll DB THIBI PROIEIT DB FlN D"H111Dfn

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CHAPITRE._..1

.r N -r R C) D {J ~ -r I C> N.

1 . 1 llITRQDUGTION

L "énergie est et demeurera enc ore Lo n g t .erripc La (Ohose la

plus précieuse qui soit. Elle est nécessaire. voire

indispene.able RU fonet ionnemen t. de t.o u t sys tème -3 ppe lé à

développer quelque fonction et c e. q ue Lle que so -it, la forme

sous laquelle ce système l 'exige. Au t.e.n t " l e ve n t .r-e a f f amé n ' e

ne peut géné l'el' la f o nc t ion pou l' laque Ile

point d'oreilles".

qu"elle puisse être.

But.ant. . une machin e pllissante

elle est désignée s"il arrivajt q\l 'ell e ne djspose de s ource

d ' énergie. Cee i témo i gne de l ' Lmpo r -t.e n c e '=lu e 1 "énerg i e a dans

la vie de L'Tiornme . D ·A.illeur:?, sur I e 1=,18n Ln t .e r-n a t .Lona l .

plusieurs colloques sont o r-ge n ie é e e.ur l e sujet et ont pour

objectif principal

divers ée he Ions à une ge e tLon p l.us l'Ft t i o n n e Ile def:~ sources

d "énergie disponibles. Cet objec t.if s 'impo s e en eff '?t aux pays

africaine. et essentiellement ceux au 2. LH \ (ILl

contrairement aux pays développé s, ne p e uv e n t se lancer dans

l"exploitation de nouvelles t e 1 Lee. que

1"É'nergip. nuc Lé e i r e .... TJnnc F\ (l él-r\\\l '] ' f'lItJCIVll" ")" '.k' lInUV f:>llp.s

sources. il faut, g é r e r- au mieux (' e 1 18 s ' ~j1 1 j '?:··.istent. ':1p .j à p')ur

BCOL8 POL't'TBCHNIOUB DB THIBlI PJU)lRT DB PlN D"IJTUI>BS

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nArl1RE 1 N1 R0 DUC TION

optimiser leur exploitation. C'est dans ce cadre que s'inscrit

notre projet de fin d'études lorsque nous nous proposon6 de

travailler sur la centrale thermique des l .C.S site de DAROU-

KHOUDOSS avec comme de s ae i n " AMEl. I ORAT I ON DE LA PRODUCTION

D'ENERGIE Ef..ECTRIQUE A LA CENTRAl.E THERMIQUE DES 1. C _~; DAROU"

Après l'introduction général e ( 8hapitre 1), nous

présenterons une approche de traitement des do nné e s d e marche ,

puis nous déduirons les modèles pour dégager â la fin les

conditions d'amélioration de la production.

1.2 PRESENTATION DU SUJET

Comme nous l'avions annoncé ci-dessus, le t,it,:e d e notre

sujet est: " AnE L I OIllA 1I OII DE L.A PIflDrmCI10N lrENE.IflGll Elf:.Cl·RIQUE

A L.A CENTR.~LE ·THER1#.Itt:WE M:5 t :c .. S DAnDY". L8 sujet nous a été

proposé par notre directeur externe qui, Sllite à l'analyse des

paramètres de marche a s oupçonné une o pt i mi s a t ion incomplète

de la gestion de la production d'énergje à]a c e n t r a l e . Les

calculs que nous avons e f f e c t u é s plu s tard on t c onfj.rmé cet

état de choses. Nous donnons un résumé au tableau 1.1

Dès lors le sujet s'est imposé et nous a intéressé . Mais

en fait de quoi est-il question à travers c e sujet ?

Il s'agit d'améliorer la gestion de la production

d'énergie. Pour ce la il fa u d r a i d El rI tif j El r CJ U e 11 e S son t les

raisons d'une non-optimisation de la gestion aç tuelle de la

production d'~nergie et les s tratêgies à mettre en 08uvre pour

2BCOLB POLVTBCRNJOVB DI! TRIBS PR01lIT DB l'rH D"BTIJDBS

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nAPITU 1 ~ r Rn0 QC T 1 aN

Tableau 1.1 Dref résumé de la_sU;.u?-.ti.on--flctueLl~,-

-Extraction Débit Puissance Puissance Ecart

(t/h) Admis(t/h) Prod. (MW) Prévue ( ~1W ) ( ~1W )

20 40 5 6 1

19 45 '7 '7 .6 0.6

24 50 7.6 U.2 Cl.6

~

19 55 !) . 1 8.ü 0.7

-30 60 9.5 10 0.5

une production maximale d'énergie . Plusieurs o pt i on s s'offrent

parmi lesquelles nous avons :

l_Exploiter les équipements dans des conditions telles que

leur rendement soit optimal .

2 étudier le cycle thermodynamique et proposer des

modifications sur les équipements ou les procédures afin

d'assurer un rendement global usine optimal.

Le premier point peut être considéré comme fait .

La seconde option peut constituer une direction

d'investigations. En effet nous savons que dans un cycle

thermodynamique, pour augmenter la chIIte enthalpique possible

au niveau de la turbine, on peut augmenter la pression et/ou

la température â l'admission, ou réduire la pression et/ou la

3BCOUl POLYTBCHNIQUB DB THIBlI PROJBT DB l''IH D'snmBlll

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CIAPITRf 1 ~ 7 RaD QC1 ION

température l'échappement.. Mals dans le (..:a5 des

installations dudit. projet, l.out.e s ('e:5 o pé r c tj.o n s ont de

limites. Celles-ci sont essentiellement dues au fait qu'on ne

peut augmenter ou réduire ind6finiment le s pressions et

températures respectivement à l'admission ou à l'échappement.

Mai.s en analysant les paramètres d e marche, nons avons

constaté que pendant que la pression et l a température à

l'admission sont celles recommandées par 1 e con st.r-uc t.eu r , la

pression à l'~chappement ne l' est pas. Il peut être considéré

comme la cause de la réduction de la producti.on d'énergie .

En tenant compte des diverser; cont. rai rrt.e s , nous

essayerons d'expliquer la production d'énergie à travers des

variables et en déduire les conditions d' optimisation.

1.3 IMPORTANCE DU QVJ~T

L'importance du sujet a été largement abordée dans

l'introductj,on par celle de l'énergie gue nous y avons

évoquée. Si nous comprenons que l'énergie est d'une importance

majeure pour l'homme, tout processus ou tout projet ayant pour

aboutissement une meilleure gestion de la production d'énergie

D'autres arguments viennent consolider cettel'est de facto .

importance.

Sur la plan national, les 1.C.S occupaient la première

place parmi les trois sociétés qui réinjectent par moments de

l'énergie dans le réseau de la SENELEC pour aider celle-ci à

4BCOLS POLY11'CRNlOUB DB mlBS PRO/BT OH PIH D'IITUDIl'S

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nAPITRE

satisfaire la demande des consommateurs.

1 N7 RaD 0 CT ION

Mais de nos jours la

fourniture des l.C .S a considêrablement diminuê. D'autre part

en cas d'insuffisance de leur production vis-à-vis de leur

consommation, 1 Mwh d'énergie électrique leur coûte environ

28 100 FCFA. Si à terme notre projet leur permet d'augmenter

leur production d'énergie électrique de 5 Mwh par jour ceci

réduirait la consommation achetée et constituerait une

économie de 140 500 FCFA par jour. D'autre part, une autre

raison de cette importance est le coOt d'une journée d'arrêt

de l'industrie. Les l.C.S sont une industrie dont l'importance

sur les plans national et international n'est plus à

démontrer. Une .j o u r n é e d'arrêt est l'équivalent d'un manque à

gagner d'environ 63.5 millions CFA. Elles doivent chercher à

produire le maximum possible pour s' a s au r e r une auto-

suffisance en matière d'énergie afin d'éviter de subir le6

conséquences d'éventuelles coupures du réseau SENELEC.

Pour minimiser les coOts d'exploitation, ils doivent

réduire autant que possible la consommation achetée et lorsque

les conditions le permettent s assurer l'auto-suffisance.

Cette réduction des coOts passe par une gestion optimale de la

production d'ênergie électrique.

1.4 PRESENTATION DES INSTALLATIONS.

En réalité, notre sujet ne concerne pas une centrale

thermique au sens strict du mot, mais plutôt une centrale dite

5PROIHT DB PlH rYIn'UDSI

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de

nAP1TRf

cogénération. En thermodynamique, les

1 N1 R0 DneT 1 0 ~

scientifiques

- .. _ - - ,

l'appellent couplage chaleur -force. Dans certains pays

anglophones elle est appelée CHP: " Combin ed Heat and Power."

Qu'est-CEo)-que la cogénération ? La cogénération est la

productioll simultanée d'énergie él ectrjque e t d e c ha l e u r à

partir d'une seule centrale.

L'installation schématique est pré5ent~e à la figure 1.1.

Elle comprend trois chaudières dont deux dite s de récupération

et une auxilliaire qui marche au fuel .

â produire la vapeur d'eau saturée.

l.es c h a ud iè r e s servent

La chaudière auxilliaire

n'est mise en marche que pour servir d'appoin t à l a production

de vapeur. Cet appoint est nécessaire lorsque la cadence de

marche s'affaiblit . Les chaudiêres de récupérati on produisent

la vapeur avec l'énergie calorifique d é g a gé e par la combustion

du soufre et qu'elles récupêrent à la s ortie des fours de

combustion. Une fraction de la vapeur saturée produite est

dérivée vers la fusion du soufre après une détente à 7 bars et

une désurchauffe. L'autre fraction passe par les surchauffeurs

avant d'être collectionnée sur le barillet HP 40 bars/425D c :

c'est de la vapeur surchauffée. Du barillet HP, elle est

envoyée vers les utilisations qu e s on t le TAI' (Turbo-

Alternateur Principal), le TAS (Turbo -Alt8rnateur Secondaire)

et la TB (Turbosoufflante) . La Turbo -Pompe Alimentaire (TPA)

est une pompA a Li.mo n t.a i re ont.r i'lînr3o:J par I.In8 t.u r-b ino . Elle ne

foncti onnA qu'en cas d'indi sponibilit6s des motopompes

alimentaires. Le TAI' turbine la vapeur surchauffée s u r ses ;',r

IlICOLB POLV"œCIINlOUU DB TBJBI 6 PROIBl" DB PlH D'BlUI>BS

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C , API 1 R E 1 MIR n0 UCT1 0 K

.----~;;::::....-...;;;;.--=~:::;;;;;;;;,;;;;;;;::;::::::::::;;;;;;;;;;;;:,-_:....-_---------_......:==-:~~=----

deux corps (corps HP, corps BP) pour produire de l'énergie

électrique. C'est lui qui assure toute la production d'énergie

soufflante mue par une turbine. Elle produit de l'air sou~

l'admission du , TAP est en pratique de 70 t/h .

électrique sedondée rarement

surchauffée par

en cas d'excès de vapeur

le TAS. Le débit massique maximal à

La TS est un~

f

1i•,

pression nécessaire au process~s

d'obtention de < l'acide sulfurique. La TV 1219 et la PV 1504

sont deux vannes automatiques prévues pour réguler le débit de

vapeur surchauffée. La TV 1219 contrôle la température de

surchauffe en :dérivant au besoin de la vapeur saturée pour

éviter qu'on descende en deçà de la température de consigne.

La PV 1504 régule le débit de vapeur surchauffée lorsque la

pression tend à dépasser la valeur désirée. Après les

utilisations HP de la vapeur, la vapeur BP est recueillie sur1

,

le barillet B~ d'où elle desservira les besoins en énergie

calorifique des CPA et CPB, l'AP 30% dégazages et divers. La

demande en énergie calorifique la plus importante et la

principale est celle des CPA et CPB concentration

phosphorique A,et B- d'où le nom de centrale de cogénération.

Cette énergie icalorifique sert à la concentration de l'acide1

phosphorique. Qn soutire très souvent de la vapeur BP à 4 bar

au TAP. La vapeur BP en excès est détruite d'abord à

l'aérocondenseur puis par le condenseur principal à travers la

PV 1508. Les condensats récupérés constituent à quelques

pertes près le :fluide moteur pour un nouveau cycle.,

BCOUr POL1'TBCRNlOUB DB TRIBI

8PROIBT DB PIH J>"E'n1I>S 1UlLLBT".

i",<

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CliAPITBE-2.

T RAIrrKMKNT STATISTIQUE DRS IX>NNEES.

2 _1 INTRODUCTION

Après la saisie des données des différents paramètres qui

influencent notre processus, nous sommes passés à l'étape de

traitement et d'analyse de celles-ci en vue d'une exploitation

judicieuse. Mais auparavant nous nous intéresserons. un temps

peu soit-il, à la collecte des données et à leur description.

Ensuite nous passerons à la synthèse des données en vue d'en

extraire les caractéristiques essentielles et les informations

pertinentes. Cet objectif est nécessaire à la prise d'une

décision basée sur les données. Nous dégagerons surtout les·"rrf! ....io...s

domaines de validité des futuresJ(gue nous en déduirons.

Les données proviennent des enregistrements effectués

pour le suivi de la marche de l "atelier. Elles sont collectées

sur des feuilles de marche avec une périodicité

heures.

de deux

Nous les avons saisies avec l 'outil informatique par le

biais du logiciel LOTUS. C"' '? logiciel présente également

l 'avantage d -offrir des fonctions pouvant favoriser le

traitement de ces données. C"est ainsi gue nous avons effectué

le traitement des données avec le même logiciel.

Deux types de description sont très souvent employés:

Ba>LB POL\'TBCHNIOUB DB THIBS PROlBT DB PIN D'BTUDBS

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C1 API 1 R f 1 rRAITfml

description nu~érique, description graphique .

2.2 Deacription numérique.

Cette deœcription des données s "effectue ê travers des

variables mesurant la position , la dispersion et la f orme.

2.2.1 Mesures de positioQ.

En mesurant la position., on s "intéresse à la tendance

centrale de l "ensemble des mesures pour dégager une mesure

typique. Il existe diverses sortes de mesures de position

parmi lesquell~s nous pouvons citer

la moyenne arithmétique no t.é e X, x - (l/n)~x:\., le mode, la

médiane.

La moyenne arithmétique est la plus employée. Ainsi

c 'est celle ,q u e nous allons adopter pour la mesure de

position. Elle ,représente le centre des mesures lorsqu'on les

suppose toutes : de même poids l in. Parfois les poids affectés

sont différent~ d'une mesure x:\. ê une autre X:\.+1. Dans ce cas

la moyenne est :a p pe l é e moyenne pondérée.

2_2_2 Mesures de dispersion.

La mesur~ de position ne fournit pas un résumé assez,

complet sur les données. Elle ne donne pas par exemple une

idée de la Jariabilité des mesures. Pour apprécier cette

variabilité - dispersion des mesures - o rl doit e ffectuer des

mesures de dispersion gue sont:

_Etendue: différence entre la plus grande et. la plus petite

10BCOLB POLYTBCHNIOUB DB THIBlI PROJBT DB PIN D'IITUDBI

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ClAPITRf TRAITEURT STATISTIQUE DfS DONNEES

valeur.

_Variance: (S2): S2= ~(X:L - x)2/(n - 1) est. la moyenne

des écarts quadratiques (x~ - x)z. Le diviseur (n - 1) est

associé au concept de degré de liberté de l'ensemble des

écarts, car depuis la définition de la moyenne. s'était

établ ie la re lat ion l: (x:\. - x) = U. ('e "lui Lrnp I Lque que

seulement (n - 1) écarts sont linéairement indépendants.

_Ecart-type: s = ~sZ c ' e s t la racine c a r r é e de la variance.

Coefflcient de variation: (e.V) C.V - (s/x) x 100. C"est

une mesure de dispersion relative et elle est généralement

exprimée en pourcentage.

D'autres mesures de dispersion sont utilisées selon qu 'on

vise un but très précis dans la mesure de dispersion. Nous

citerons entre autres l 'identité utile, l'écart

interquartile, écart-type de la moyenne. Ce t t e dernière mesure

de la dispersion est associée â la moyenne ~.

Nous adopterons l 'écart-type pour caractériser la mesure

de dispersion.

2.2.3 Mesures de forme.

Comme leur nom 1" indique, elles sont c ar-ac t.é r i e t.Lque e des

formes de la distribution de l "ensemble des valeurs. On

distingue

le coefficient d"asymétrie: bl = (l/n)~Zi = (l/n)~(x:L-x)/s

. Si les mesures sont distribuées symétriquement par

rapport â ~ a16rs bl = O. La distribution est dite symétrique .

. Si bl > ' Cl (respectivement bl -( U) la distribution est

11lICOLS POLY'TBCBMOVB Dff THIBlI PRDlBT DB PIN D"BTlJDED

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nAP1TRE TRAl1WNT STATISTIQUE DES DONNEES

asymétrique vers la droi t.e (respecti v erne n t. ver s la g a uche ) .

_ l e coefficient d"aplatissement: b2 = (1/n)~Z~4 - 3. C'est

un c oefficient qui mesure l"épaisseur des extrémités de la

distribution. On soustrait la valeur 3 po u r fill de romparaison

avec le modèle gaussien (normal).

Pour des données provenant d "une population gaussienne,

le coefficient b2 est nul.

Remarque: La définition de bl et b 2 varie quelque peu

selon les auteurs.

2.2.4 MeBUrea de déciaion.

Ce r t a i n e s mesures déduites des données servent de base à

la prise de décision. Elles peuvent cont r i bu e r à décider si la

moyenne théori~ue est nulle ou si la d i s t r i b u t i o n théorique de

laquelle proviennent les données est gaussienne. Ces mesures

s ont nombreuseè et varient selon les auteurs. Nous citerons

par exemple la s'tatistique de Student. (décision sur la moyenne

de la population), la statistique de SHAIRD-WILK (pour décider

s i la population est gaussienne) et la statistique de

KOLMOGROV (pout décider si la population est gaussienne)

Sans trop nuire à la généralité et pour ne pas perdre

l "essence du éujet à travers des considératiolli trop théoriques

et pas indispensables, nous pouvons dans une bonne

approximation admettre que les populations dont proviennent

les échantillons sont gaussiennes. Les coefficients de mesures

de forme calculés (voir tableau 2.1) nous permettent de faire

cette approximation :

12BCOLB l'OLYTBCRNlOUB Of! TRIBI 1UIILBT .",

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CWUlTRE TRmWNT STATISTIQUE DES DONNEES

les coefficients d"asymé trie sont tou s nuls. Donc les

mesures sont

moyenne.

symétriquement d istribuées a.utour de leur

les coefficients ct "aplatissement ne sont pas trop

différents de ceux d 'une distribution normale .

Le résumé des descr i pt ions numér i .ciue s que nous avorte

exploitées est présenté au tableau 2.1.

2.3 Description graphique

Comme le nom l'indique, il s'agit de la description des

données â travers des graphiques. Les graphiques les plus

utilisés sont les histogrammes, le diagramme schématique, les

effectifs cumulés, efffectifs cumulés sur échel le gaussienne,

le diagramme sèctoriel ... La liste n "est pas exhaustive.

Pour nos besoins. nous adopterons l "histogramme pour

visualiser lés fréquences d "observation des valeurs. Des

exemples sont donnés. (fig 2.1 à 2 . 4 ) .

Additif à :la description graphique

Dans les représentations graphiques qu ' on obtiendrait des

popuJa.ti on homogène.

mesures il

distributions

représentative

peut arriver

plurimodales.

d"une

que

Une

l 'on ait

di stribution

affaire â

unimodale

Lorsque

des

est

la

distribution est plurimodale, c e l a v e u t dire gu ' i l existe

plusieurs populations homogènes.

13

[les techniques non moins

PR018T DB PIN D'HI'VDIlS

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TabeaY 2. t : .Résumé de.descriPtions numériques

Vide(relatif) Tee (CC) Tes (CC) Puissance Oéb. Adm. Déb. Cond. Coef d'écho(MW) (t'h' (tJh) HgS (Mir'C

-0.18 40 4S 13.2 6B 80 3904.630-0.84 25 30 4.7 27 20 1730.873

-0.67291 33.36534- 37.32891 10.73305 55 .01490 42.04856 2833.0030.017011 4.794781 8 .0n243 2.841338 34.73736 118.0219 101863.30.130426 2.1B9698 2.842049 1.685626 5.893840 10.86378 319.1604

-0.92855 29.07353 31 .75850 7.429228 43 .46297 20.75553 2207 .448-0.41727 37.65715 42.89933 14.03688 66.56682 63.34159 3458.557

-1.8E-16 4.0E-16 -4.9E-17 -2.2E-16 6.9E-17 -3.1E-16 4.5E-162.470164 -0.40899 -0.06837 -0.11274 3.647233 0.978958 0.878621

MaxMinMoyVarianceEcart-ty~

Umite int. (95%)Umite sup

Coef d'asymétrie (b1)Coef d'aplet. (b2)

Remarque Toutes les analyses et les expressions qui en découleront serontcons idérées valables dans les limites que nous avons déduites avecle dégré de confiance de 95 % .

Le dégré de confiance de 95 % est celui que les auteurs recom­mandent très souvent pour les analyses statistiques . 'Of:tl

...-(

.!:Ou Pol rnC1f1lIQI1Jl ". nmu na..T Pa ,.. ~J'PJ>a' .1VI.LUIT 1_

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Histogramme du VIde (en relallf)

.Ql.Q.15

.Qg.Q.!l5

:l4O r--------;-------------------------,320

eoo200<'fJ)

?40

Z10

:.uJ

IBO

HD140

lro100

BO

BOUl

roU L-_,--,-_

Fla 2, l Histoaram me du yide.

HIstogramme Puissance ~

13.512.5'1 .5105968.57.666554.5..

HiOr----------------------------------,140

130

120

110

100

00

BO

70

00

60

40

30

2lJ

10

O'--...,....----.----"~"""?"-""F"_':.IF'L.rOj'.<:L..<l"ji<1_"..,...

Fla'" 2, & HI,toacam me de la Duls,ance,

15

BCOLl! POL 'rTI!CHtffQU8 DI! THr85 E'ROlt!T 08 Pltf D"8TlJD85 JUILL8T l'~J

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HllIlogrAmmc D6bIt Adml811lon (en 1ft1),

4(l)r--------~--------------___,

1fJ1

100

50

Fla: 2,3 Histogcam WB du Dé&!lt d'admission fAE

HIstogramme Débil Condern:Dl (en 1ft1)

:J;lO

:DJ2ID

cm240

Z!O

200

1III

100

140

120

100

III

00

40

20O'----"""'L

Eig ; 2,4 Histogram mB du débit dB condensai

16l!C'Ol.8 POl. YTPrCH"'QUf! Df! TH'~ t'ROUIT' VB ("" D"l!T'UD1!::J

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nU/TRE TRAI7WNT STAT/ST/QUE UES UONNEfS

fastidieuses permettent de scinder des populations hétérogènes

en populations homogènes.

2.4 Indépendance des variables.

Une étape aussi importante dans l"analyse des données est

l"étude d"indépendance des variables. En effet. avant de

s"investir daris un ajustement d"un modèle de régression

multiple, il faut au préalable s"assurer que les variables

explicatives mises en jeu sont indépendantes.

fait pour plusieurs raisons:

La détermination de combinaison entre

explicatives p~rmet d "en éliminer certaines

Ceci doit être

des variables

et réduit ainsi

le volume de données à trai ter et l"espace mémojre qu "on

allait employer.

Les procédures ê suivre sont simplifiées et les moyens à

mobiliser sont réduits.

La résolution est relativement plus rapide et on réalise un

gain de temps.

théories mathématiques

ce

De grandes

phénomène de multicolinéarité

permettent de déceler

entre les variables.

Notamment la propriété

probabilités:

sur les fonctions densité de

p(x.y,z.t) = p(x)*p(y)*p(7.)*p(t).

Toutefois on peut partir des connaissances physiques, des

lois de la physique, de la chimie et autres,

17

pour se prononcer

BCOLB POL't'TBCBHIOUB DB TIfJBI PROIIrr DB FIN D"BTUDBS IUlLLBT lM

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CWUllU

sur la dépend~nce ou l "indépendance entre

variables. On peut aussi se servir

deux ou plusieurs

du coefficient de

corrélation -qui donne une idée de la relation linéaire qui

peut exister entre les variables- pour se prononcer dans une

bonne approximation sur la dépendance ou l "indépendance entre

les variables . .

Nous ne disposons pas suffisamment d"informations sur la

de dépendance ou d"indépendance

théorie des paramètres

considérations théoriques

pour nous lancer dans des

des

variables. Aussi nous nous contenterons de lois physiques et

du coefficient de corrélation pour nous prononcer sur la

question en son temps.

18BCOLS POLl'TBCRNIOUB DB TRlBI PROIBT DB l'IH D'BTUDBI

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CHAPITRE 3

M C> DEL. I S A -:[" TON

3.1 INTROWCTION

Dans le chapitre précédent noue. "3-vons présenté

statistique. Cel"acquisition des données puis leur traitement

traitement statistique n "aurait pas de sene. si nous

n'exploitons pas à d 'autres fins utiles et importantes

l"information subséquente. Ce sera notre objectif à travers ce

chapitre où nous nous proposons d 'extraire des modèles.

Dans le chapi tre 1 nous avions r-emar-qu é que c -est le vide

du condensèur qui peut être la cause principale de la contre­

performance. toutes les au tres oo nd i t ions étant e. a t isfai tes.

Nous montrerons comment le vide peu t . entraîner une baisse de

performance au niveau cle la production du TAP.

A propos de modèles. nous commenGerons par en établir

pour le vide au condenseur en fonction des paramètres que sont

le débit de condensat mcond. .la température d "entrée de l·eau

de refroidissement dans le condenseur T@e et le coefficient

d'échange global HgS. Ensuite nous déduirons la production de

puissance éle~trique P~lgot PD f onction du d~bjt dA vapeur à

l"admission madm et du vide élU condenseur.

BCOLS POLYTBCHNlQUB DB THIJl3 PRO/IIT DB l'lN D'lTTUDfJ$

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CIU/1RE ~ 0 Df Ils A1 ION.

MRi FI a v e n t. de no u s 13. t t.e qu e r aux mociè les.

proposons de faire quelques rappels théoriques sur

thermodynamiques de puissance.

nQue nous

les cycles

3.2 Rappels théoriques sur-leB-CY_Qlea thermodynami9uee de

pui6sance

En général, les centrales thermiques élémentaires â

vapeur fonctionnent suivant un cycle. Un cycle peut être

défini comme une suite d'évolutions au terme desquelles le

fluide moteur se retrouve dans son état initial. Cet état

thermodynamique,

sont la pression

est caractérisé par

P. la température

ses variables d"état que

T et le volume V. Les

principaux cycles des machines à vapeur sont:

le cycle de CARNOT (fig.3.1)

le cycle de RANKINE (fig.3.2)

le cycle de HIRN (fig .3.3)

Tous ces cycles sont des cycles idéaux. Ils

pas la réalité des évolutions thermodynamiques

machines thermiques. D-après tous ces cycles. la

(transformation 3-4, fig 3.1, fig 3.2 et fig

détente (transformation 1-2, fig 3.1 et fig 3.2

ne traduisent

à t .r a ve r-a les

compression

3.~-I) et la

et fig 3.3)

sont isentropigues. Dans la réalité. des irréversibj.lités,

frottements - existent et font que les évolutions ne sont plus

isentropiques. Alors on considère un autre cycle qui tiendra

20PR01BT DB PIN D"IfrlJDBS

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7'

S

Fig 3.1 Cycle de CARNOT

T

l'

Fig 3.2 Cycle de RANKINE

Fig 3.3 Cycle de HIRN

21

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CKArlTRf J Ka0 ( Ils AT 1 a ~.

compte des irréversibilités:

3.3 Description du cycle

LE CYCLE REEL ( f i g . 3 , 4) .

Le fluide moteur considéré est de la vapeur d'eau. Le

point 1 correspond à la sortie du c on de nse u r la vapeur

saturée est condensée et est désormais à l 'état liquid~

bouillant. à la pression P~. Il sera comprimé par la pompe

alimentaire et sa pression sera élevée ,11.le',qu· :3. P2 au point 2.

En ce point, c 'est l "entrée dans la c h a u d i è r e . De 2 8 2 ', le

fluide reçoit de la chaleur jusqu 'à ébullition. Entre 2" et

3 ', c "est la vaporisation où subsiste une émulsion vapeur plus

liquide et le titre en vapeur x. caractéristique de la

proportion en vapeur de l "émulsion, passe de 0 â 1, Suit la

surchauffe entre 3" et 3. Toute l "évolution entre 2 et 3 est à

pression c o n s t a n t e - isobare - . L"évolllt ion la plus importante

et certainement la plus intéressante e st la détente entre 3 et

4. C"est au cours de cette évollltion gue le système fournit de

la puissance à l"extérieur. C"est la production de cette

puissance gui Sst l"objectif poursuivi â travers le cycle. Le

fluide moteur - vapeur surchauffée - entre dans la turbine au

point 3 pour en ressortir au point 4. Il y a eu chute

enthalpique et accroîssement d'entropie dù aux

irréversibilités. La sort.le OP I a t.u rbin e cort'pspond

l"entrée dans le condenseur ou il y aur a condensation de la

vapeur saturée. Le titre en vapeur x décroît alors d e 1 à 0 au

221J(X)L8 POLYI'BCRlflOUB DB TR1BI PROIIrr D8 PfH D"8Tl1I>8S

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CWAPITRf ~ aaf { 1 S AT 1 aN.

point 1. Le fluide moteur retrouve son état initial prêt pour

un nouveau cycle.

3.4 KxpreasioD de la puissance

Soient P~urb la puissance fournie è la turbine par le

fluide moteur. Soient m~dm le débit massique de vapeur admise,

nturb le rendement mécanique de la turbine et ha. h4 les

enthalpies massiques respectives â l "entrée et â la sortie de

la turbine.

On a: Pturb Dturb X IDadm X (hs - h4)

Cette éne~gie communiquée â la turbine sera utilisée pour

entrainer l-alternateur qui produira â la sortie l"énergie

électrique. Si Pelect est la puissance électrique produite et

n&lt le rendement de l-alternateur. on peut écrire

Pelect - Dalt X Pturb - Dalt X Dturb X ffiadm X (hs - h4)

Nous pouvons écrire cette relation sous la forme

Pelect - D X IDadm X (hs - h4)

n rendement global installations.

23BCOU! POLl'TBCRNlOUB DB TH1IlS

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T

Il

s----~_. ..,

Fig 3.4 Cycl~ réel

T

T

r-- ",-_._- --._ , s

"

Fig 3.5 Abaissement deTempérature et de pression

à l'échappement

T

Yig 3.6 ~levation de latempérature de surchauffe

5 --Yig 3.7 Augmentation de la

pression à l'entrée de lachaudière

24

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nAPI1Rr ~ 0 0 f Ils AllO K.

de la pression et

est illustré dans

3.5 Effet de la pression et de. la température eur le

cycle

Etudions d'abord l'effet sur le cycle

de la température à l'échappement. Cet effet

le diagramme T-S de la figure 3.5.

Si nous effectuons un abaissement de pression de P4 à P4-

et une diminution correspondante de la température à laquelle

s'effectue le rejet de vapeur - échappement de la turbine

l"augmentation de travail net qui s "ensuit correspond à l 'aire

hachurée 1 "-1-4-4'-1. L"énergie supplémentaire consommée par

augmentation découle aussi de

moyenne à laquelle s "effectue

étant négligeable. Cette

la baisse de la température

la pompe aire 1'-2"-2-1-1 '

le re jet de vapeur, Elle se

la différence lhs - h~) et ainsi c o nd u i t à une

traduit par une

augmentation de

diminution de la valeur de h4, donc

augmentation de la puissance produite

réduction de la pression d "échappement à

P~lect . Mais la

la turbine entraîne

une augmentation de la teneur en eau de la vapeur qu i en sort.

Il s 'agit là d "un facteur très important puisqu 'une humidité

au-delà de 15 % dans les étages à basse pression de la turbine

a pour conséquence la diminution du rendement de la turbine et

des risques d'érosion des aubes pouvant déboucher sur de

graves problèmès techni'1.ues.

Examinons maintenant l "effet de l'élevation de la

température de surchauffe de l a vapeur .

25

Il est représenté à la

BCOUI POLYTBCBHlOVB DB TR1BI PR01lrf DB PIN D"1ITI1DBI

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nAPl1RE W0 0 f LIS A1 ION.

figure 3 .6 .

Si nous élevons la température de surchauffe de T3 à T3",

nous constatons aisément une augmentation du travail net

c o r r e s po nd a n t à l'aire hachurée 3-3" -4 '-4- 3. L"élevation de T3

se traduit par une élevation de la valeur de h3 et donc de la

différence (h3 Mais 1" inconvénient est que cette

élevation de

augmentation de

la

la

t.empé r a t.ur-e

quantI té de

de surchauffe

chaleur fournie

exige une

au fluide

tradui t .e par l'aire 3-3 " -a" - a - 3 . Dan s notre ca s , nous ne

pourrons augmenter la quantité de c h a l e u r fournie car cela

nécessiterait de gros investissements et de profondes

modifications dans les installations. Comme on ne saurait

augmenter cette quantité de chaleur. un e élevation de la

température de surchauffe se traduira alors par une diminution

donc diminution dedu débit de vapeur surchauffée produite,

madm. A partir d 'une certaine limite l "effet de cette

réduction de

l 'augmentation

température de

madm l "e mpo r t e largement

de h e qul résulte de

surchauffe. Ceci conduit ê

sur celui de

la hauRse de la

une baisse de la

puissance produite. Un tableau des simulations gue nous avions

faites Bur cette production de vapeur surchauffée est

présenté. (tableau 3.11 à la page suivante. D'autres exemples

sont présentés en annexe (voir annexe 2). Nous présentons c i ­

après les résultats sur les options:

1) augmenter T3 consiste en une diminuti on de m~ctm et une

augmentati on de h3

26IlQJLB POLYTBCRNJQUB DB TIIIBS PROIBT DB PrH D'IlT11DBI

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Tableau 3.1 simulation ProducLion Vapeur:

TEMPERATURE DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE (TIProduction Production

. _,----- - -- - - - - - - - ------ .- --- - -_._. --- - -- .- - . - -- ---- -

d'aclde(T/J) de Vapeur(T/h) 400 410 420 430 440 450- - -- - --- ---- -_. . ._- - - - - - --~ ._-- - .... .. _-- --A 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17

B 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08

2200 C 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46- --- -- - --_._.- --- -- - - - - -- - - - -- - - - .-- - -- - -

D 3.54 7.023 10.17 13.03_.E 69.09 65.61 62.46 59.6

A 130 130 130 130 130 130

B 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54... -- - -- - -- --

2400 C 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23

D 3.86 7.66 11.1 14.22_. -E 75.37 71.57 68.13 65.01

--

A 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83._- - -B 45 45 45 45 45 45

2600 C 10 10 10 10 10 10

D 4.18 8.3 12.02 15.4- - - ~.. - .

E 81.65 77.53 73.81 70.43

A 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25

B 45 45 45 45 45 45

2700 C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38

D 4.42 8.79 12.74 16.33

E 86.45 82.08 78.13 74.54

A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67

B 45 45 45 45 45 45

2800 C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77

D 4.4 9.03 13.21 17.01

E 91.5 86.87 82.69 78.89

A 157.08 157.08 157 .08 157.08 157.08 157.08

B 45 45 45 45 45 45

2900 C 11.15 11.15 11.15 11,15 11.15 11.15

D 4.39 9.27 13.69 17.7

E 1 96.54 91.66 87.27 83.23

A 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5.-B 45 45 45 45 45 45

3000 C 1 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.541

D,

4.38 9.52 14.16 18.37-- -_.

E 101.58 96.44 91.8 87.59

I~mRératu.~~.9Ëz~.Qtr~.!3_s~r_ct"!auff~~r:..s;§.9_00_Ç

Légende: A = Débit total de vapeur produite par les chaudièresB = Débit de vapeur vers la turbo-soufflanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souffreD = Débit de vapeur par by-pass (TV1219)E = Débit de vapeur effectivement surchauffée jusqu'à T (400, 410 ...)

27

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2) lnvel'BPIllPnt.

est faible,

~ n n f [ 1 \ ~ T 1 0 M.

a b ... i s ae r T ;, o n tr a LIlP 11\'-,,:lm auglll':\l1te et h3

Notons aussi que plus la t.ernp éra t.u r e et

surchauffe sont élevées, plus le t t r. r-> ' -:'11 ' T,:q:' ';'lIr A 1,3 sortie

de la turbine t.e nd vers 1. Pa r- '.:d Ll e u r e . POUl' des r a i e o ne de

tenue des maté~iaux on ne saura it a ~crrl~tre la t empérature de

surchauffe au-delà d'une certaine limite.

Nous finirons cette étude par l 'influence d'une élevation

de pression sur le cye l e (fig. :1. '7 )

Pour cette analyse. la température ma x i ma l e de la vapeup

et la pression à l 'échappement eo n t . c o n et.a n t.e e, La 'J, u a n t i t é de

chaleur rejetée décroît d'une valeur correspondant à l'aire

b '-4-4'-b-b'. Le travail net a tendance .3. rester c o n t a n t , mais

du fait, que la quanti té de c h a l e u r l'e,i e tée décroi t, le

rendement s'eh trouve amélioré. de sorte qu 'une augmentation

de pression conduit à une augmentation de la puissance

la s ortie de laproduite. Par contre le titre en vapeur ê

turbine diminue lorsque la pression augment,!=,.

En résumé. on peut augmenter le rendement du c y c l e . donc

de la puissance produite ou bien en réduisant la pression ê

l ' échappemen t. ou bien en a u gme n t .e n t. la presE.ion pendant

l'apport de chaleur ou encore en surchauffant la v a p e u r . Mais

la prise d 'une décision doit tenir c Olllp t e des limites qui

existent à chaqlle opt ion et être un o o mr -r-omi s po u r ( 'c:' lIes-ci .

28&COLB POLYTBCHHJ'OUB DI! TRIBlJ PRO/fIT DB l'fH D"BTUD8S IVILU!T ...

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ClAP/ru

3.6 1'.ar-B.Dlêtrea _de.....JD.Udê.l..iaatJ.un

~QO~t/SA1/0N.

que la cause deNous avions déjà

performance était le

r-emar-qu é

vide du condenseur. Nous

t "l. contre-

venons de

comprendre comment ce vide peut entrainer une baisse de

. performance.

Nous basant sur ce gui précède. nous n ous sommes proposé

d"établir un modèle de la pui s sance en fon ction du vide et du

débit de vapeur à l "a d mi s s i o n madm. Les autres facteurs

pouvant permettre d "augmenter la plli ssance produite tels gue

p r-e e si c n de là vapeur surchauffée à l. "f\d mi s s i o n , t.empérature

de surchauffe seront fixées l eurs limites favorables

admissibles. re commandées par le c o ns t r u c t e u r soit P = 40 bar,

T = 420°C. Le vide ne sera pas abaissé en decà de la limite

recommandée par le con s t .ru c t .e u r- «(J. 15 be r i . Le débi t de vapeur

à l "admission sera

contraintes liées à

le Pus grand possible compte tenu des

l a cad ence cl "" ma r o h e et aux options

choisies.

D'autre l:'art. . le vide au c o n d e nse u r' . c on séqueric e directe

de la qualité d "échange d e c h a Jeu r à l " i n t é r i e u r du

c ondenseur, seta considéré comme influenc é par les paramètres

T8 8 (Températute de l "eau de re froidisse ment à l"entrée ), HgS

( Coeffic ient d 'échange global) e t moc-net ([lébi t de c o nde n aatj .

Dori o nous é t.a b Li r-on s 1111 mod~ "l p du v i d o en

paramètre s avant d 'aboutir à un mocl~le d e

f onction d e ma~m et du v i de ,

29

la pui ssance en

BCOLB POLYJ'BCRNJOUB DB mms PROJBT DB f'IN lYBTUDB!J lUllLHT' 1""

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r. LU 1 r RE

3.7 Techniques de-mQdélis~tï~n

~ 1) Q 1 Ils A rIO ~.

Dane. bien d - appl ica t. ions t.an r. 0::> 11 Labo r-a to i.r-e qu 'en

inc!ue.t.rie. le contrôle de pr-o c e e s eu e j;i i l t.l'i?s BOllv ent a ppel à

d ee. notione. mat.hématiquee.. Lee. 10 if:: p hy s i.c o -vc h im i.que a qui

const.ituent. le3 bases de toutes Le s sejAll ce s son t -2 t a b l i e s à

partir de r-e i eonrieme n t.s ma t .h érna tiqu e s. . {U n e i . d i sp0 s e r d'un

modèle mathéma tique pour expliguer o u réglll er le c o mp ort e me n t

d . un pr-o c e s eus a t.o uj ours é t . é un'? c h o s e t r ès souh~ i t é e . Pour

c e faire. il faut bien c omprendre et. maîtriser tou te la

théorie qui s ous-tend le procpee.u s ou s·on c o mp o r t .erneri t.

Malheureusement bien que l "on théorie.

l-ét.ablie.sement d-une relat.ion mathémati(~le expli c a tive eur le

processus se révèle ê t r e une entrepri se bien d u r a b l e .

parfoie dee années fastidieuse. et exige de gros

invest.issements et de grande s compé tenc e s en diverses

disciplines. Ce ci constitue le grand foe.sé entre la théorie

et. la pratique . Dans c e s c o n d i t i o n s . n oue somme s amenés à

conduire notre étude de modélisati on sur des ba s es de la

ôta t.istique et des noti ons de t .he r-m i ( )l IE' pt d A t .he r-mo ctv nam i que .

t-)u " e e t .v c e que la modélisat.ion? Modéli ser un co mpo r t e me n t

d 'un processus donné revient à expli quer ou r-r-évo i r la sortie

ou la réponse du processus à un ensl?mble de c o n d i t i o n s

d "e n t .r É' p f1 dormé e s . Tr'f's ROllvpn1

forme de relati ons de la forme: Sortie ~ ~(entrées).

30BCOLB POLVTBCRNlQUB DB TH1BlI PROIIIT OB PrH O'IITUDBlI lU1lLBT ,,,,

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nUl7Rf

Sous la forme a -une relation e xpli ci t e

F(e~, 8, k~) = 0

e~: entrée i; s: sortie: k~: p a r Rmêt.r e.

X Q 9 f ( 1 S A 7 1 a H.

Nous nous sommes beaucoup basés sur la e t .e.t.Le tique . Nous

avons exploité les données saisies pour tracer les courbes

vide = f(mcond) pour Te e = constante, HgS = Constant. que nous

avons présentées dans les pages suivantes. Ensuite par la

technique de régression nous avons dérivé l "expression de la

courbe qui approche le mieux le nuage de points (mc ond, vide) .

Les résultats sont présentés dans le tableau 3.2. Avec ces

résultats nous avons sorti une expressi oll générale du vide.

Ainsi nOUE; avons abouti à la re] é\ t:.i ull :

Vide = 0.1002 exp (0.0269 x IDcond)

où le v i d e est exprimé en bar.

mcond : débit massique de c on de nsa t exprimé en

tonne /heure.

Nous avons présenté les cou r be s Vide = f(mc ond ) théorique

et expérimentale aux figures 3.1 2 et 3.13. La courbe

expérimentale ést celle gue nous avons dédui te des données. La

courbe théorique représente l "e x p r e s s i oll du v i d e préc é d e mme n t

établie.

futeerJ?.r.état i on dfllL.-.CO.ur:h.e.B

L"une de nos hypothèses de travail est que le vide au

condenseur pl' iricipal est dépendant du débi t de v a peu r-

31SCOLB POLV'TBCIINJOVB DB mlBll PRD1HT DB PlH In!'1UDBlI JUl1LBT t..

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VIde - f(D~b CandI Tee - 31

-o.a,-------------,----------------,

ri

!!l>

-0.4

0.6

-U. (

-0.8

,D."

.0.4

·a,IJ

Î..i1 ·0.'..~."~

.07

-0 •

0'

-0.9 ·-=---'-----...L---·l.------L._~__.L_.._L ____"__ -'

20 25 30 35 40 45 60 55 60 ~~ 70Débit Condeusat (TIti)

Fla .. 3,8 Courbe Vide = ((Déklt CondensatJTee, HIS - co ..

_L~__ --.l ...L-__ ---l- --L.-_--L.__ -.-J........... --l__ ._._J

~'O 2'5 30 35 4D 45 ~O 55 GO 6~;

Débit Condensai (T/H)Fig .. 3,9 Courbe Vide = ((Débit Condensat)

Tee, HIS - co."••"

32l!COLB l'DL 'TTf!CHlflQUP: DP: ml~ E'ROJl!T' DP: PIIf D'l!TVD~ JUILLl!T' 1119!J.

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...•

·D."

-U.4

Ε ·0. 811..e- ....JIC-

.e.r

·D.O

· • •C

Î1

11

,--~:P'_---l.---1 .----L--._ ---L. L-_.---L.._---'-_ _ L __...l

20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 ln-Débit Condensat (T/l-I)

Fig .. 3.10 Courbe Vide = tlD6blt CondensatJTee, HIS - co.If••U

.... ,----- - - - -'--- ---- - - - ------ -----,

....

·u

·u

·. 1

Cl' _ _ l-.-.._ .l- .I_~~_i_._ __L. j 1 _ _ ._ --L .L- ...J. __1

20 25 3D' 35 4D 45 50 55 SC 65Débit Condensat (TJll)

Fla: 3.11 Oourbe VIde = f(Dt§blt Condensat}Tele, HIS = ...... 1....

32bisl!CCJUJ l'OL rnICHtflQUl! Dl! mlID l'ROJI!T Dl! ,.,N D'I!TVDID JUILLI!T If/fiS.

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TABLEAU 3.2 RésultAts de regression Doyr le m adèle Vide - Hm ....)

Regre9slon Coef a Coef b Coef R RxR

linéaire -1.078 0.00899 0.908361 0.82512Exponen . 0.085347 0.028745 0.916787 0.8405

Tee = 30 Puissance 0.004892 1.094414 0.877601 0 .770185Logarlth . - 1.952 26 0 .336827 0.855650 0.732137linéaire -1.09064 0.009815 0.938123 0 .880076

Tee = 31 Exponen . 0.089614 0.02919 0.942987 0.889225Puissance 0.003941 1.172449 0.924589 0.854866Loaarlth . -2.10218 0.383643 0.895115 0.801232linéaIre -1.04373 0.009235 0.891252 0.794331

Exponen . 0.106097 0.026768 0.903936 0.817102-- --_._ - -_ .

Tee = 32 Puissance 0.006712 1.049018 0.887733 0 .78807

Logarlth . -1.97127 0,355 0.860391 0 .740274

linéaire -1.09983 0.01037 0.875318 0.766183

Tee = 33 Exponen. 0.09876 0.027706 0.905075 0.819161

Puissance 0.00526 1.107336 0.873570 0.763126

Logarlth. -2.15669 0.403549 0.822543 0.676578

linéaire -0.94614 0.005646 0.665148 0.442423

Exponen . 0.13282 0.017962 0.677280 0.458709

Tee = 34 Puissance 0.011578 0.862306 0.753540 0.567823

Loaarlth. -1.67907 0.261651 0.714303 0.51023

linéaire -1.1204 0.010603 0.877188 0.769459

Tee = 35 Exponen. 0.1 0.0268 0 .879105 0.772826

Puissance 0.003636 1.195249 0.866211 0.750322

Lo qarlth. -2.37922 0.458684 0.836660 0 .7

linéaire -1.27356 0.014016 0.923681 0.853187

Exponen. 0.086610 0.030219 0.926064 0.857596

Tee = 36 Puissance 0.573343 -0.13332 0.000000 5.2E-17

Logarlth. -0.49948 -0.02181 0.000000 6.5E-18

linéaire -1.26356 0.14025 0.935784 0.875692

Tee = 37 Exponen. 0.086610 0.027848 0 .948791 0.900205

Puissance 0.573343 1.561974 0.947772 0.898273..

Loaarlth . -0.49948 0.77988 0.932396 0.869364

33

lfCOL.8 rol.TTBCHHrQUB DB TfflM PJtOJllT DB PIN D'RTt'IJ~ lUIL.L.8T 11111"

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8040 60

DÂtlifConfiP.nMl (ljhlPts exDér1menlmJx J Courne !héoriweo

L..----l. .J-. ---'--- -----' -'- ---'-__

Vide - I(Deb. Cond)CUlJllJtlll'''~U1~el tl~lirllelrlHle

r---------------------- - -- - - - - - -- ---,0 .1

-0.2

-0.3

i -0.4

t= .o.s.!!.

al -0.6~

-0 .7

-0.8

-0 .920

Fia 3.12 Courbes théorique et expérjm eatale

. Vide = f(Deb. Gond)CuulJe UU IIIucJilllf 'IIl!U1lqlM

0.1

-0.2

0 .3

1 -0.4

~

i .o.s

-8 -0.6 f-

s-0.7

-0.8

-0 .920 40 eo

D~hll Cnoop.nMI (rth)• COUfbe théoriQue

80

Fig 3.13 Courbe théorique

33bisBCOLE! POL rrBCHNIQUf! DI! ml~ PROJET DE FIN D"1!TVDI!!1 JUILLl!T If19!>

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nAPITU ~ODflISATIOt

condensée par c e l u i - c i . Et les courbes que nous avon s

déduites des données enregistrées s ont v e nue s v a l i de r nos

hypothèses. Elles montrent l'évolution " e xp one n t i e l l e" du vide

en fonction du débit de condensat. r::ette pvoluti on n -est pas

favorable à une production efficiente d "énergie élec trique.

A l -observation de ces c ourbes nous pouvons c onstater que

le vide ne varie pratiquement pas pour des débits de c o n de n s a t

inférieurs ou égaux 50 t /h e t qu -il est sensiblement à son

minimum. Mais dès qu' on passe à. sc) t /h . i l ;-.' a un e g r a nde

dégradation du vide pour les 10 t /h supplémentaires ajoutées.

Cette dégradation e ' a c centue pour d e s dé b i t e', de condensat

supérieurs à 60 t /h.

ConséquenCe.

Des c onstatations précédemment fait es. nous tirons les

conclusions suivantes:

- 1 l ne faudrait pa.B eSe'.ayer d - augmenter la puissance

électrique produite e n augmentant le débit de vapeur à

l-admisBion du TAP au-delà de la limite à laquelle la

production n "est plus efficiente. Pour des débits de c o nde n s a t

inférieurs ou égaux à 50 t /h. une e ugme n t.a t .Lon de 10 t /h de

débit de vapeur à l'admission TAP est en moyenne l "équivalent

d"une production supplémentaire de 2.2 MW maiB en pasBant de

50 t /h à 60 t /h, la pr-oduoti on e u pp L éme n t.a ir-e n ' e s t que de 1_ 6

MW. Il est alors évident qu 'on n 'a pas intérêt à augmenter le

débit-vapeur admission pour a c cro î tre (Je façon efficiente la

34PRonrr Df! PlH D"BTUDIlS

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ClAPIIRf

production d'énergie.

n0 D f [ 1 SAI l 0 K.

-Dês lors qu 'on décide d 'accroitre le rendement de la

production d'értergie il y a lieu de procéder è une analyse

pour savoir comment atteindre cet ob.i e ct.Lf .

Après avoir établi la relation. vIde - f(rncond) nous

sommes passés à l "étude de la relation vide f(TG"') pour

mconcl = constant, HgS = constant, Comme précédemment nous nous

sommes servi de la statistique pour mettre cette relation sous

forme graphique, présentée ci-après, Nous avons aussi essayé

des techniques de régression et nous nous sommes rendu compte

qu"il n "était pas évident d"établir une corrélation

vide - f(Tê~) étant donné les coefficients de corrélation

obtenus dans les résultats. (voir tableau 3.3 et fig 3.14 è

3.17 )

La dernière relation è étudier dans ce paragraphe est la

relation vide = f(HgS), pour Tee et rncond supposés constants.

Cette fois nous nous appuyerons d"abord sur des notions de

transfert de chaleur et de chimie pour dériver cette relation.

Nous définissons tout d"abord :

ATML: Différence de température moyenne logarithmique

avec ATl - Tve - Te~.

IlCOLB POLl'TIlCIINlOUB DB 1"HlB3

35PROIBT DB PfH lYBTVDES lUULBT lM

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TABLEAU 3.3 Résyltats de regresslon Doyr le modèle vide = tUee)

Regression Coet a Coet b Coef R R2linéaire 0.054604 0.001362 0 .240428 0.057806Exponen. -2.77719 0 .01397 0.262368 0 .068837- _ .

meond = 40 Puissance -4.05658 0.498014 0 .281168 0 .079056

t.ouarlth. -0 .07086 0.048165 0.258752 0.066953linéaire -0.00012 0.031101 0.087103 0.007587

Exponen. -3.44252 -0.00~48 0.088153 0.007771

meood = 45 Puissance -2.87341 -0.21457 0.103672 0 .010748Logarlth. 0.044207 -0.00493 0 .103014 0.010612linéaire -0.00325 0.079035 0.206012 0.042441

Exponen. -4.23002 -0.00032 0.030919 0.000956

moonll = 50 Puissance -1.70004 0.256794 0.094736 0.008975

l.oqarlth. 0.44023 -0.56;!23 0.088481 0 .007829linéaire -0.02890 0.94625 0.099257 0.009852

Exponen. -6.00025 -0.00548 0 .031603 0 .000998

moond = 60 Puissance -0.06997 0.88752 0.054221 0.00294

Louarlth . 0.722765 -0.85007 0.110907 0.012300

36

BCOLB PO l.TTRCHNIQUB DB THIB!! PROJItT DB FI" D'RTllOB!! JUILLBT Iln/J.

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-0.62

-0.84

-o.se0.~8

-0.8

1-0.62

-0.604

.... -0.'3'3

~-0.88

-0.7 \-0.72\

-0.74 \ 1-0.76 \1-------0.78

-0.827

Vide ~ l(Tee)O~bIl Condem:ol - 40 l/h

31 33

Tompémturo Toe

\ ,,\

37

Fig 3.14 Courbe Vide = tt.Tee]-.0lId0 HSS = cu••l.ah

Vide = f(Tee)Oêblt Condensal = 45 t/h

31 3327 . 29

TAmrnrsullrA r RA

35 37

Fla 3.15 ,. Gourb, V/d, = ((Teel.oo.d, H~S - oo.naau

37

I!CULB POLrnrc:H"'QUt! DB 'Tff~ PROIF.T Ol! FI" o-enroes JUII.U!T

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Vide - I(Tee)DtHJII CondIlnMl - eoVh

-0.64-0.66-0.66

\-O.~7 \

.o.se \

/ \-0.59 / \ \

1-0.6

\\ \-0.61-O.e2... -0.83

~»>

-0.64 - -"1

-0.85 /0 .66 "0.67 /

-0.88-0.69

-0.7-0.71

29 31 33 :Je 37

Te~mture Tee

Fig 3.16 .C o u r b e Vide; '(Tee}

Vide = f(Tee)D~it Cnnr1P.mlllf - 80 Ith

-0.3

-0.35

-0.4

1 0 .4S

-8 O.S

s-0.5'5

-0.6

-0.6-'529 31 33

TempératUfe Tee

/

35 37

Fla 3.17 ; Courbe Vide = ((Tee)moo.cI, HIS - 00.......

38

F.COLl! POL TTFCH"'QU'f! l'P. TH!P..9 nrtt. Lsr 1HI

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CRAP/TRf NOOEtISATION.

Tve Température de la vapeur à l 'entrée du con d e nse u r

Tv~ Température de la vapeur à la sort j e du co n dense ur

Te. Température de l "eau de refroidissement à l 'pn trée

Tee Température de l"eau de refroidissement à la s o r t i e

Soit GévQ6, la quantité de c h a l e u r gue le condenseur peut

évacuer :

Soit Qcond, la quantité de chaleur transportée par la

vapeur à condenser :

Qcond = mcond x Lv

Lv : chaleur latente de vaporisation

Le c oride uee ur- est a p r è e tou t un é L' l1 é1 llge ur de c,'llal e ur . La

condensation ~e fait par le b i a i s des quantités de c h a l e u r

échangées ent~e la vapeur e t l 'eau de refroidissemen t. La

condensation est complète lorsque la quantité de c h a l e u r

évacuée ou qu 'il est possibl e d "évacuer par le c o nd e n s e u r

Qév&c est au moins égal e È\ l a c:l u a n t i t é de c h a I e u r- contenue

dans la vapeur à condenser Qnond" Ma] hpurp\lsement.. re n 'est

39m»LB POLl'TBCRNlOUB DI! TRUllI PRonrr DB PIN D'l!TUVB3 IUfI.LBT lM

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nAPIrRE MODElISArION.

pas le cas c a r très souvent Q4)vac est Ln r é r i e ur-e à Q cond. A

cet effe t. n ou e avons dëfini ln f r a c t.Lo n 1.'\ en v a pe' \1t" c on de nsée

par:

8: Hë· A Tm1

mcond • L\.

La proportion restante ( 1-]3) de débi t de v e peur- non c on de n s é e

participe â la cassure du vide. Nous appliquerons la relation

des pressions partielles pour déterminer l e v i d e en fonction

de 13. Nous é crivons â priori la relation sous la forme

Px - (1 -0) x Po + 0 .15

où Po - 1 atm ~ 1 bar, PK: vide ( a b s o l u )

Donc vide - (1-0) + 0.15. ou e nco re

H s.ATmlvLde» (1- 9 ) +0.15

mcond·Lv

La constante 0.15 bar se justifie par l 'air résiduel toujours

c ont.enu dans le condenseur, malgré l ' e x i s t e nc e de batterie

d'éjecteurs pour évacuer les incondensables. C'est en fait

cette valeur que le con s t.r-uc t.eur- a prevu po u r le vide au

condenseur.

Remarque:

La relation qui donne .1a fra ction en vapenr c o nde n s é e

nous montre gue plus HgS est élevé plu s 0 est grand (tendant

vers 1) la c on d e n s a t i o n est bonne et a l o r s le v i d e e st bon .

40BCOLB POLYTBCHNIOUB DB l1IIB! PROIBT DB PIN D'IITUI>BS

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CWUITRf

Ceci nous amèné è étudier le c yc l e de nettoyage du

~ 0 D f Ils A T 1 0 ~.

condensateur étant donné que nous avo n s e u un r-appo r-t. d' étude

qui rend compte de sa détérioration dans .Le temps . Nous nous

pencherons sur c e t aspect plus tard.

Afin d i obt.e n i r- une relati on v i.d e ,- f(Hg S ) pour pouvoir

apprécier comment est-ce que le coef fi ci ent d'échange global

HgS influencé seul l e vide. nou s a vo ns proc édé à des

techniques de régression. Les résultats d e cette i nve s t i ga t i on

sont présentés au tableau 3.4.

La forme de la relation vide = flHgSI ne contrarie pas les

conclusions que nous avions précédemment t i ré e s. Elle est:

où 0= constante dont la valeur d é pend de ce l l e du débit

de condensat mcond.

3.7.2 Mo.dêliaati~c..e

Après avoir établi les modèles du vide.

maintenant aborder celui de la puissance

Pe 1 e c t = f(madm. vide).

Nous avions auparavant déduit la relati on

Pelect = n x madnl x (He - He)

nous pouvons

Nous savons qu~ (He - Hsl dépend du vide. Mais l 'établissement

de cette relation est très complexe. C'est pour cela que nous

nous sommes pfoposé de réaliser ce mod~l p s ous forme el 'abaques

que nous avons présentés à l"annexe 3 . Nous donnons ci-après

quelques exemples. Nous avons .i o l n t. celui r~ u e le c onstructeur

41BCOU! POL'I'TBCRNlQUB DB TRlBS

PROJBT os PIN lYHTTJDHS

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Expressions V.oI(j ,' f(fl~)_J -: f~..>

- - -Expr essj on d u vide Tncon d (t/h) Cop t . ( t Co e f . d e Cor .

--

p= 2.3 2 5 3.7 0 .9 42+3. 7 '10 -j'H~

p= 2.3 30 :3 0 . 8 92+3'10 -3 'H~

p 2.3 35 2.5 0.042+2. 5'10 -~'H~

p= 2.3 40 2 . 3 0.9 22+2. 3'10-3'H~

p= 2.3 45 2 .02 0 .9 52+2. 02'10-3'H~

p= 2.3 50 1. 7 0 .8 62+1. 7 '10 -3'H~

p= 2.3 55 1.5 0 . 9 42 +1. 5 '10 -3'H~

p= 2.3 60 1. 0 5 0 . 8 92+1. 05'10-3'H~

p= 2.3 65 U. 75 0.9 72 +0. 7 ·10 .L3·H~

42

lICOLlJ POL.nBCHffIQUR DB THIM l'ROIHT DB FIN D'BroDM lUIL.L.HT JHJ

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\ AU<HIUe ùe IJUÜ.SiHlcel

KKEH~ ~t.:Nt;GA11 'l'UlŒJNt; 1'1' Q3HIUl"0'l'2

10

1 -=......~

..;'1 -' . ' i

1

~~' , ~.. !

~ 1

::::l 1:LI

~ êO r ,

>

" 1~

~:Cl

.-: ~:LI::l

f1

40

.' .

.'

40 H AHS/420°C t~X'l' 41-} AHS-t;CH6100 tr/min

40 bO 8000 12.0l~O tG.OC>O

l'uisnanee I\lternateur (KW)

43

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,-i

4. bar

0.2 bar

40 ha r,

Echappement .

Iï;x t.rac U .on .

1j1

1 i i,

ij 1

• ~ J

.

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;

li

1 i.

1

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Il HfTIii !Î., li1: 01 ~ H r "... t~ ; . 1

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EchappemAnt . O _~5 bar

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I-lI-l

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45

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nUI7Rf

a fourni.

3.7.3 ~lQitatiQn des mQ~è~a

~ aD! Ils A 7 1 0 H.

L "ét.ablissement des modèles précpdents est. un objectif

dans un ensemble d "objectifs qui, l ot'squ "i ls s e ro n t atteints ',

doivent nous permettre à terme d "atteindre notre but qui est

l"amélioration de la gestion de l ·énergis. D "après tout ce gui

a précédé nous savons comment le vide peut -être considéré

comme principale cause de la contre performance du TAP. Nous

avons essayé de le modéliser en f on ction des différents

facteurs qui peuvent l "influencer l~ débit de condensat. le

coefficient d"échange global.

Dans le premier modèle que nou s e.vo n e réal isé, les

variations du vide étaient expliquées pa r c e l l e s dll débit de

condensat avec la suppositioll que l~RS - con s t a n t . Et nous

avions remarqué que plus le débit de condensat est important,

plus le vide est cassé, c "e s t à d ire moins bon . Donc. il

serait avantageux de réduire autant. gu e po s si b le J e débit de

vapeur à condenser au niveau du c ondens eur principal. Nous

tenons â rappeler gue toute vapeur turbi n é e sur le corps BP du

TAP est refoulée directement dans le c ondenseur principal et

ne peut ê t r e dèrivée ailleurs. Il y a des situations où de la

vapeur BP, out~e celle refoulé e par l e TAP, est. envoyée vers

le condenseur principal via la P\l 1508. Ce s si t .ue t.Lon s

prévalent généralement lore.qu'il y a art'èt d 'un GP o u

46BaJUJ POLYrBCRNlQUB DB l1fJBS ' PR01BT DB f'JN lYIITUDIlS

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CHAPITRE nODtll5ATIOt

réduction de la marche de l "atelier phosphorique a l o r s que la

cadence de marche de l"atelier sulfurique est maintenue

élevée. Elles conduisent inévitablement è llne saturation" voire

une surcharge du condenseur principal. La c o ns é que nc e

essentielle de cette saturation du condenseur est la "casse " -

détérioration du vide donc un e mauvaise peoduction

d·énergie.

Dans le second modèle nous avons expliqué le comportement

du vide en fon ction du degré d "encrassement. repré s enté par le

coefficient d"échange global HgS pour mc ond fixé.

L'encrassement est un phénomène réel. très redou té et encore

objet de nombreuses recherches. c a r il réduit assez largement

et rapidement les échanges thermiques entrainant beaucoup de

contre performance. Le c ond e n s e u r e st avant t.out un échangeur

de chaleur et àinsi il est su jet â l-encrassement. Une étude

de l"évolution du coefficient d"échange global dallS le temps

avait été réalisée. Elle est présentée ê l "annexe 4.

On peut remarquer que le HgS décroît rapidement en fonction du

temps. Une telle décroissance est le signe d 'une réduction des

échanges thermlques. Si les é changes thermique s sont réduits

alors, la condensation est ralentie et il y a u r a accwnulation

de vapeur dans le condenseur d "où une élevation d e la pression

à l "é ohapperne n t. du TAP, Pour r ê soudre ce problème

d"encrassement il faut procéder â des lavages et entretiens

réguliers du c Qndenseur.

47PROIBT DB P1N IYIJTtJlJfJfJ

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ClAP/TU ~ 0 V ( l / S AT/ON.

Après que nous avons déterminé les différents facteurs

qui Jouent en défaveur du vide nous nous proposons de trouver

des solutions pour remédier à la situatiol1. Ainsi pour réduire

le débit de condensat dans le condenseur nous nous proposons

d-analyser la solution C'ons.istant en l"Fl.CCjuisition d-un

deuxième aérocondenseur. Pour assurer une honnI'" c:onopnsRtion ­

un bon coeffic Le n t, d - échange thermique - nOllS é\ 11011[": proposer

après étude financière les fréquences optim81es de lélvages du

condenseur en fonction des débJts de condensat. Bien que ces

deux solutions soient des c on eé que nc e e li' étude de deux modèles

différents d"une même variable. elles ne s"excluent pélS. Elles

sont au contraire complémentaires car l"une sélns lélutre n-a

pas trop d"intérêt comme nous le montrerons plus tard .

l-air

.foDe 1,i.Qllae.ment--.de.deet.__-",p"".r:~;L...,"nCipea-.Eré~eDtation

l - aécocondenaeue

L-aérocondenseur est un condenseur qui emploie

comme fluide réfrigérant. Son principe de fonctionnement

diffère de ce fait un peu du condenseur ordinaire. Il est

pourvu de ventilateur qui envoie un flux d"Ril' sur le faisceau

de tubes véhictllant la vapeur. C -est ce flux d' air ,::tui sert: à

la condensation de la vapeur. Il peut condenser jusqu"à un

débit maximal de 45 t/h de vélpeur. Du fait que ses tubes se

il ne peut se trouver

du TAP célr celui-ci est

à lé1déversent dans

atmosphérique.

l'échappement

les bâches à condensélt pression

juste à

à une pression

inférieure à la pression atmosphérique. Par contre il peut

48IlCOLS POL1'TBCHHIQUI! DB TRIIlS PRDIBT DB PIN D"BTUD1llI

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ClOITRE n ODE LIS A T ION.

recevoir une pe r t Le de vapeur 4 bar du barillet BP. Cette

vapeur 4 bar doit d "abord être détendue à 1 bar après sa

condensation. Cette détente provoque très souvent la

revaporisation des condensats 4 bar. Pour réduire cette

vaporisation, il y a lieu de s ous-refroidir la vapeur 4 bar

(condensation 4 bar).

b-Ktude des solutions

L"acquisition d "un deuxième condenseur permettrait de ne

pas saturer le condenseur. Mais ce n 'est pas parce que le

condenseur n ' est pas saturé par le débit. de conde n s a t . qu ' il va

offrir automatiquement un v i d e favorabl e. Il faudrait gu'il

présente un bon coeffi cient d - échange global HgS favorable aux

échanges thermiques.

Pour exemple, si on se c o n t e n t e d "acquérir un deuxième

condènsat passe

condenseur dans

à 40t/hde 70t/h

leprévus par

étude, même si le

le vide passe de

0.15 bar

de notre

loin des

conditions

bar encore

les

à 0.3

débit de

0.63 bar

constructeur.

De même, si on procède uniquement au lavage sans penser

au deuxième aérocondenseur, il y aura saturation du condenseur

ce qui gènerait le vide. Et notre investissement n "aura pas

servi à grand 6hose.

Donc les deux solutions s "appellent mutuellement.

49IllCULB POLYTIlCRNIOUB DI! mlBl

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nAPITRE

c_~tudea coUta ~avantage6

c.l Acguisition de 1~oconden8e~~

nODE1ISATION.

* Coût acquisition aérocondenseur: 90 Millions

* Consommation énergie aérocondenseur: 30 x 24 - 0.72 Mwh

par semaine

* Coût d'énergie consommée

par seriJaine

28100 x 0 . 72 - 28232 F CFA

* Avantag~ de l'acquisition de l'aérocondenseur

Pour une configuration typique qui peut être prise pour

la moyenne nous avons:

Admission 70t/h

Ext~action 30t/h

Ancienrle situation

vidé: 0.63 bar

(sans le deuxi ème aérocondenseurl

Pui~sance produite = 10.2 MW

Nouvelle situation1

vide: 0.3 bar

(avec le deuxième aérocondenseurl

Puissance produite = 11.4 MW

Gain d'énergie - 1.2 MW / semaine

= 1.2 x 24 x CJ.95 = ~~7.4 Mwh/semaine

Le coeffioient 0 .95 est employé pour tenir compte du taux

d'utilisationdes installations. Celles-ci fonctionnent tout

le temps. Les occasionnels arrêts ne sont pas fréquents. Et

quand ils ont lieu . suite â une avarie.

longtemps.

i]8 ne durent pas

Economie - 27.4 x 28100 - 769.940 F CFA/ s e ma i ne

50PR01IIT DB AH rnrrt1D8lI 1UIIL8T ...

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nAPITRf ~ a D f ( 1 SA T ION.

Soit x la variable désignant le nomb r e de semaines sur

lesquelles s 'étendra le recouvrement. On doi t avoir:

Coût - 28 · 232x + 90 000 000

Gain - 769 940x

Au terme de la période de recouvrement on a:

28 232x + 90 000 000 = 769 940x

====~ x = 121.34 semaines.

Soit un recouv~ement au bout de 2 ans 17 s emaines.

L"amortissement de l "investissement se ferait en deux ans et

dix sept semaines environ. Les calculs précédents n "ont pris

en compte que le cas où 1 CP est ~ l "arrê t. le c a s le plus

pessimiste. Or il peut y avoir aussi bien d "autres situations

qui conduisent â une saturation du condenseur. Par exemple une

augmentation de la cadence de marche (de 2700 t/j à 2800 t/j)

ou une réduction de la marche du phosphorique . Dans ce cas

aussi, il y a lieu de faire marcher 1 "a é r o c ond e n s e u r et

réaliser quelques économies. Donc en réalité la période de

recouvrement serait plus réduite. D"autre part face à la

demande sans cesse croissante des produits des I.C.S., la

cadence de marche va s"établir dans un proche avenir à

d"un deuxième aérocondenseur3000 t/j.

se fera

Alors. l"exploitation

plus gu "indispensable pou r assurer une bonne

production d'énergie et un bon fonctionnement du condenseur.

c _3 Lavage et entret.ien du.-c_ondemre..ur.

Le lavage permet de nettoyer l"encrassement et confère

51BCX)UJ J'IOLl'TBCRNIOUB DB THIBI PROIIIT DB FIN lYB1tJDIJ3

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CIAPITRE W0 0 f LIS AT ION.

ainsi un bon coefficient d "échange au c ondenseur. Ceci

. améliore les échanges thermiques e t permet au condenseur

d'offrir un bon vide. Il s'en suit une amélioration de la

production d"énergie. C'est en c e l a que l es lavages et

entretiens sont complémentaires l "ac q u i s i t ion d"un

aérocondenseur.

Pour exemple. nous considérons le cas de figure où

l "aérocondenseur est acquis et o n n 'a pa s effectué de l avage

du condenseur. et le débit de condensat est passé de 70t/h à

40t/h. Le vide serait amélioré de 0.63 à 0.3 bar et le gain de

puissance est d'environ 1.2 MW. S ·J. o n effe c tuait. un lavage

dans ces conditions, le vide serait d"environ 0.15 bar et

alors le gain de puissance serait d "environ 2.4 MW soit le

double (dans le premier mois).

On peut comprendre alors pourquoi des lavages et entretiens

réguliers sont nécessaires. Dans ce qu i suivra nous étudierons

la régularité selon laquelle il faudra procéder â ces lavages.

c.4 Etude.de la fréquenc~~

* Coût d'un lavage = 600 000 F CFA

* Pertes de puissance suite â l "e n c r a s s e me n t

tableaux (tableau 3.5, 3.6, 3.7. 3.8 )

voir

- Pour chaque tableau, nous avons déterminé la fréquence

optimale de lavage du condenseur.

Après cela nous avons tracé l es cou r b e s pour déterminer

le coût minimum et la fréquence optimale. Les c ou r be s sont

présentées dans les figures 3 . 11:1. :"i.HJ . ~l. :; ( ) et. ~\ . ::'~l.

52IlCIOLS l'OLVTBCBNlQUB DB THIIII PROIBT DI! l'rif D'JrrVDBI

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TABLEAU .3.5 Pertes é nerg le en fonction de HJ!S

Qéblt Condensai fixé li 30 tlh Fréq . optimale: 4 lavages par an

No mols HgS Pression Puis. prod. Puis. prév. Perte Puis. Coût Perte

(MJrC) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CFA)

0 5266.8 0.129210 11.2 11.2 0 0

1 4363.92 0.152401 11.15 11.2 0.05 961.02

2 4363.92 0.152401 11.15 11.2 0.05 961.02

3 4032 .86 0.163136 11.09 11.2 0.11 2114.244

4 3641.61 0.177952 10,95 11.2 0.25 4805.1

5 3491.14 0.184392 10.9 11.2 0.3 5766.12

6 3250.37 0 .195726 10.8 11.2 0.4 7688.16

7 3069.8 0 .205184 10.75 11.2 0.45 8649.18

8 2859.12 0 .217445 10.66 11.2 0.54 10379.016

9 2738.74 0 .225132 10.6 11.2 0.6 11532.24

10 2618 .35 0.233382 10.5 11.2 0.7 13454.28

11 2558.16 0 .237738 10.4 11.2 0.8 15376.32

12 2467 .87 0.244586 10.25 11.2 0.95 18259.38

TABLEAU 3.6 Pertes énergie en fonction de HJ!S

Débit Condensat fixé à 35 t/h F réq. opti male: 8 lavages par an

No mols HgS Pression Puis. prod . Puis . prév. Perte Puis. Coût Perte

(Mjre) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CFA)0 5266.8 0.162962 11 .6 11.6 0 0

1 4363 .92 0.191077 11 .4 11.6 0.2 3844.08

2 4363.92 0.191077 11.4 11.6 0.2 3844.08

3 4032.86 0.203980 11 .35 11.6 0.25 4805.1

4 3641.61 0.221671 11 .25 11.6 0.35 6727.14

5 3491.14 0.229320 11 .2 11.6 0.4 7688.16

6 3250.37 0.242722 11 .15 11.6 0.45 8649.18

7 3069.8 0.253848 11 .1 11.6 0.5 9610.2

8 2859.12 0.268191 11 11.6 0.6 11532.24

9 2738.74 0.277138 10 .95 11.6 0.65 12493.26

10 2618.35 0.286704 10.9 11.6 0.7 13454.28

11 2558.16 0.291738 10.85 11.6 0.75 14415.3

12 2467.87 0.299631 10.75 11.6 0.85 16337.34

53

SCOLB POLTTHCHNlQUB DB nftBlJ PROIBT DB FIN D'8TVDBlJ lUILLBT 199$.

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TABLEAU,3.7 Pertes énergie en fonction de HtS

DébIt Condensa! fixé à 40 tih F réq. op tl male: 12 lavages par al

No mols HgS Pression Puis . prod . Puis. p rév . Perte Puis. Coat Perte(MJrC) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CF A)

0 5266.8 0,195851 11.9 12.2 0.3 5766.121 4363.92 0 .228327 11.7 12.2 0.5 9610 ,22 4363.92 0.228327 11 .7 12.2 0.5 9610.23 4032.86 0 .243108 11 .6 12.2 0.6 11532,244 3641 .61 0 .263248 11 .49 12.2 0.71 13646.4845 3491.14 0.236445 11."4 12.2 0.76 14607.5046 3250.37 0.287026 11 .~5 12.2 0.85 16337.347 3069.8 0 .299513 11.25 12.2 0.95 18259.388 2859.12 0.315527 11.2 12.2 1 19220.49 2738.74 0.325471 11.13 12.2 1.07 20565.828

10 2618.35 0 .336063 11 12.2 1.2 23064.48

11 2558.16 0.341621 10.95 12.2 1.25 24025.512 2467.87 0,350312 10.8 12.2 1.4 26908.56

TABLEAU ;'.8 Pertes énergie en fonction de HtS

Débit Condensat fixé à 45 tlb

No mois HgS Pression Puis. prad . Puis. prév . Perte Puis . Coût Perte(M]rC) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CFA)

0 5266.8 0 .267955 11.9 12.6 0 .7 13454.28

1 4363.92 0.308521 11.7 12.6 0 .9 17298.36

2 4363.92 0.308521 11.7 12.6 0.9 17298.36

3 4032.86 0.326654 11.6 12.6 1 19220.4

4 3641.6 1 . 0.351037 1 1.49 12.6 1.11 21334.644

5 3491.14 · 0 .36 14 12 11.44 12.6 1. 16 22295 .664

6 3250.37 0.379352 11.35 12.6 1.25 24025.5

7 3069.8 0.394021 11.25 12.6 1.35 25947.54

8 2859.12 0.412637 11 .2 12.6 1.4 26908.56

9 2738.74 0.424086 11.13 12.6 1.47 28253.988

10 2618.35 0.436189 11 12 .6 1.6 30752.64

11 2558.16 0 .442503 10.95 12.6 1.65 31713.66

12 2467 .87 0.452325 10.8 12.6 1.8 34596 .72

54

BCOl.lJ POLTTBCHl'f rQUB DEl nHBS PROIBr D it PIN " 'R71IDR"r 11/ 11./. RT IIIIIJ.

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Graphe Coûts == f(fréquence de lavage) .pour Mcond == 30 tIh.

90 r---------------- - - - - - - - ---- ---,

3 5 7 9 11Fréauence Iavaaecondenseur (x fols/an)

O'------'-------'------l.---IItr--'----'---...L.----'-----'-- -'------'------'----'

Fja 3. tB, CoÛts pertes = ((fréquence lavage}

"ri j 00§

1 f ~70

'wi 60G60t min: 4322040 Fréquence: 4 lavages par an

+œ !fi50

,M:~ 40

~ ~ 308. J!l 20

~ ~10

1

.-lI;

Graphe Ooûts - 1(ln1quence de lavage).pour MCOIld = ~ I/h .

110 r------~-----------------

.~ ,,

: 1

l

':~i

I·i(\1

l ' •1

100

90

80

7'0 '

so

40

30

20

10

Co<lt min : e722 040 FréqJence : 8 Iowges per an

o '-------'-_-----"--_----'-'-_-----'-_-----''----_L-_-'----------'-~p.-_-'____'____ ___'__ -----'--______.J

3 ~ 7 9 Il

FrélJ.Jence lavage COIldenseut' lxloiS/an)

Fig 3. t9 CoÛts pertes = f(fnjquencg layaag}

55

BCOLB POL 'lTlJCnN1QUB DB TH/as PRO/BT DB l'IN D'BroDas /U/LLBT InJ.

1

1 .

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56

BCOLB POLrTHCHNrQUB DB nUBS PROIBT DB prN D'BTVDBS suu.t.nr rlt9J.

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Courbe Fréq. opt = f(Déb. Cond.).-

50cas....as 450.(J) 400->< 35c0> 30-0>0> 25as~ 200>

"'0 150>0 10c0>:J 5tr

'0>....0u.

20 40 60nAhit Conrlp.n~At{p.n t/h\

80

Fig 3,22 Fréquence optimale = ((débit condensat)

57

BCOLB POLrrBCH"'QUB DB 'TfIlBS PRO/BT DB Pl" D'STT/DBS JUlLLBT 199J.

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CONOLUSIONS I~ KCOMMANDA"rIONS

Au terme de c e t t e ~ tude de pro~ e t. ava n t d e pr é s enter les

résultats obtenus et Le ur e .i n c I d e n o e e t e chn i '-:juee, et

1.1\ PRODUCTION DE

DRS l .C.S DAROU "

financières, nous nous proposons de r appel er les r aisons qui

ont milité en faveur du projet.

Le titre du projet: "AMELIORATION DE

L-ENERGIE ELECTRIQUE A L/\ CENTRALE THERMlQUE

porte en son sein l ' o b.i e ctif à a t te i nclre . L ' idée e s t. venue

lorsqu'à partir des paramètres de rna r c he r e Le vé s , on a

remarqué une ce~t.aine baisse de p erforman c e all niveau du TAP.

Sa production maximale observée a ctuell ement. e e t limitée

environ à 12.5 MW alors qu'il p ouvait produire jusqu 'à 13 MW

d 'après les spébifications du con s t r u c t e u r . De même il produit

moins qu"il devait produire. Dans ces con d i t i o n s la production

d -énergie électrique n -est plus effici en te. Au début de

l'exploitati on des installati ons. avec 11ne c a d e nc e d e 2 5 0 0 t /j

de H2S04, ils arrivaient à vendre de l 'énergie à l a SENELEC.

Mais de nos jours. ave c une cadence d e ~~7u () t /h d e H2S04 la

vente à la SENELEC a clim.i.nué. [ l 'au t r e part. en cas

d - insuffisance de la production . l ' ac h a t d - 1 ~lwh su r l e r éseau

SENELEC c o ù te 28 100 FCF/\ ho r« pt' ime Cj ;·: e " (ln peu (. :è\u p po s e r

aujourd'hui que les I,C.S a chèt.ent en moyenn e 6 Mwh par jour.

IlICOLB POLYJ'BCRNJOUB DB THIBI PROJeT DB l'fN D'lJTUDBS RnILBT LM

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ClAPITRE

On comprend alors que

CONCLUSIONS fT RfCOWNAHDATIOHS.

veuille améliorer la

production d-éHergie électrique.

Pour atteindre le but du projet, nous avons d"abord,

procéde ê un diagnostic du problème. Nous avons constaté que

c"est le vide du condenseur qui est 8ssI:'I1tiellemenl la cause

de cette contre-performance du TAP. A l"aide des études que

nous avons effectuées, nous avons identifié les facteurs qui

influencent le vide du condenseur: le débit de condensat, le

coefficient d"échange global. Nous avons alors modélisé le

comportement du vide en fonction de chacun de ces éléments.

L"analyse de ces modèles nous a permis de dégager les

solutions pour une production plus efficiente d"énergie

électrique Acquisition d~un deuxième aérocondenseur. lavage

et entretien du condenseur. Nous avons procédé à une

évaluation financière de ces solutions. L"acquisition du

deuxième aérocondenseur sera amortie au bout d"environ 2 ans

17 semaines. Les lavages et entretiens du condenseur auront

lieu avec une fréquence qui dépend de la cadence. Pour chaque

débit de condensat, nous avons déterminé une fréquence

optimale. La mise en place de ces solutions permettra au TAP

de recouvrer ses performances et de réaliser quelques

économies par rapport à la situation actuelle. On pourra

alors, en cas de marche normale - 2700 t/j de H2S04 - dépasser

régulièrement la consommation des I.C.S.

59Ba>LB POLl'TBCRI'fIOllB DS TRIBlJ PROJBT DB PJH D"BTUDBI

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CWAPIrRE CONClUSIONS El RECONNANOA1IOHS.

1::: MW

Cadence de marche 2 7 0 0 t /~

Débit admission 70 t /h

Extraction au t /h

Produc tion ac Lue Ile 1U. 2 MW

Production si e o Lu t.L o n e réal L3é ( ~ E:

======> une amélioration de 1.ô MW

Dans ces conditions nous pouvons dire gue notre objectif

a été atteint car la réalisation de nos solutions pourra

entraîner une économie de 41 Mwh par ;jOUI' . lin a ainsi évi té le

coût de l-appoint énergétique à prenri1'p s u r le réseau SENELEC

soit un coût de 512 500 FCFA par jour d 'p.vité.

vendre le surplus â la SENELEC.

De p l u s on va

L'autre aspect de nos résultat s e e t Le ur imp i:\ l,:t sur le

plan national. En fournissant de l ' énergie è .la SEt.JELEC. les

I .C.S vont lui permettre de s a ti s f e i r-e davantage La demande

nationale ou de l a soulager afin qu 'elle réduise sa

consommat.ion du fuel réaliser d es é coriomi e s..

Au su de tout ce qu i précède. nous ?'p comma.ndons. La mi e.e

en place de ces solutions pour amé liorer la production

d"énergie électrique.

Nous regrettons de n avoir pu pa s s er â cette étape du

projet pour apprécier la réalisati on pratique de n o s calculs

et, RnR lyser ri ' o?ven tue Is éca r t.e r:'llt.1'e l p;=" rRsll 1tri t.e t.héor i 'lues

et pratiques.

60BCULS POU' J"BCRHJ'QUB DB TJm!3 PROJST DB PIN D"BTUDIII

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A

BCOLB l'OLrmCIINIQUB DB ntlBS

N N E x E s

PROJBT DB l'IN D'BTUDBS JUILLBT 199J

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A N N E x E 1

BCOLB roi:TTIJC"HIQUB D B rnies

TABLEAU DES DONNEES

PR n1R 1" DR l'I N IJ'BTUIJRS 11I1LLB1" 199'

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TABLEAU DES DONNEES

Vide Tee Tes Puis (Mw) Adm TAP Dèb Cond i HgS (M~-0,84- 31 33 5 40 20 1 2035, 155 i-0,81 31 1 33 9,5 57 _ _ _25) 1_ 12:50,2451

'-----~- _ _ " _ _ 0__- - - _. _ _ 0.' - - . . - 1 ...

-0,8 32 33 10 571 21 1 1795,628-0,81 29 321 9,31 sot 22 1 1755,258

,-----~30 31 ! 12,3 65 22 ; 1753,919

33 ~--1~- - GO ! 22!31 1848,217-0,8-0,82 30 32~ ____~_ __ _661 22\ 1939,228-0,8 31 341 10,81 59 23 1968,367

-0,76 33 35 7,8 50 1 24 \ 1874,0941-0,76 30 33 7,7 51 i 24 ! 1730,873 1

-0,78 32 35 10"-~: I

24 1 1972,213-0,8 31 33 11,81 25 1 2100,247-0,8 34 37 9,3 58 25 2401,275-0,8 31 32 12 1 62 25 1 2062,841-0,8 34 37 8,9 501 25\ 2401,275

-0,79 30 32 12 62 251 1954,101 1-0,8 32 34 10,9 60 25 1 2177,873-0,8 34 37 8,7 58 2·5 2401,275-0,8 32 34 9,5 481 25 2177,873

-0,79 35 37 12\ 641 251 2343,121 1

-0,75 32 34 5,5 27 26 : 1907,342-0,82 31 34 7,5 50 1 26 2429,305

1

-0,82 33 35 9,21 61 i 26 1 2580,778-0,83 32 34 7,8 501 26 1 2607,065-0,77 32 35 11,2 61 : 26 2063,166-0,8 . 31 33 11,2 61 ! 26! 2184,257 !-0,81 62 351 71 45! 26! 2308,9991

8,1 1 50 1- 1

-0,82 32 35 26 i 2529.4441-0,8 31 33 12 63 26 2184,257-0,8 32 35 8,2 i 45 26 2308,999

-0,75 132 35 6,2 41 1 261 1938,462-0,77 34 38 12,5 1 591 261 2255,378-0,6 32 35 7,6 50 26 2308,999

-0,79 32 35 8,2 5s i 2S\ 2388, 019 1-0,82 35 38 8 491 281 3106,512-0,821 34 36 8,5 1 581 281 2901,2441-0,77 32 34 10,4 54 28 2183,946 1-O,S 34 37 9,5 60 26 2669,426-0,8 34 37 10,1 61 28 2689,428-0,8 33 36 9,9 60 28 2584,043-0,8 35 38 9,2 59 j 28 2803,786

JUlLLlIT Jill!]

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-0,83 34 37 8,1 50 28 3143,526-0,8 30 38 9,2 59 28 2551,730-0,8 34 37 8,8 59 28 2689,428

-0,77 33 35 11.9 63 28 2258,951-0,78 32 34 12,2 63 28 2260,282-0,76 32 35 11,5 58 28 2151,628-0,77 32 34 12 62 28 2183,946-0,77 34 37 12,5 59 28 2382,949-0,8 34 37 8,6 58 28 2689,428-0,8 35 38 8,3 59 28 2803,786-0,8 34 36 9 60 28 2633,932

-0,82 34 36 8 50 28 2901,244-0,8 31 33 5,5 32 30 2520,296

-0,74 32 35 11,5 59 30 2173,266-0,8 31 35 7 43 30 2617,025

-0,76 35 37 12,71 60 30 2509,608-0,76 32 35 11,5 61 30 2305,316-0,8 34 37 8,6 58 30 2881,530

-0,73 33 35 12 60\ 30 2147,322-0,77 35 39 9 59 30 2702,297-0,79 30 32 12,4 64 30 2344,921-0,79 31 33 11,5 60 30 2425,454--0,82 34 37 8 48 30 3180,869-OJ4 32 34 11,2 59 30 2139,345-0,76 32 35 12,3 63 30 2305,316-0,74 33 37 9,2 55 30 1 2280,394--0,78 35 38 12,5 62 30 2754,114-0,74 32 35 12 62 30 2173.266-0.79 31 33 12,6 64 30 2425,454-0,77 35 38 8,9 54 30 2649,198-0,75 34 37 13 60 30 2388,633-0,81 32 36 9,4 60 30 2840,346-0,78 35 39 8 53 30 2811,575-0.81 35 38 8 48 30 3154.152-0,79 30 32 12 60 30 2344,921-0,78 30 33 12,2 64 30 2304.187-0,79 .30 33 12,5 62 30 2385,641-0,78 34 37 8 50 30 2650,586-0.76 35 37 8 49 30 2509,608--0.77 32 35 12 63 30 2380.576-0.8 34 37 6.6 58 30 2881,530

-0.72 32 35 12 57 30 2063.009-0,81 32 35 9,5 60 30 2781.866-0.8 35 38 9,2 60 301 3004,056

-0,81 , 35 38 8 48 SO 3154.152

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-0,8 2Q 32 8,5 54 30 2393,533-0,8 33 36 9.3 60 30 2768,618-0,8 32 36 6,7 431 30 1 2717,7591

-0,72 33 36 7 1 ~I 301 2125,514'-0,79 31 34

---t------~-----l

2469,08811 58 1 30 i-0,77 31 34 11,8 52,~ 30 1 2302,754-0,8 35 38

~60i 30 3004,056

-0,78 29 32 9.3 561 301 2231,297-0,77 35 37 11 54 ' 30 ' 2598,818-_ .-0,81 33 36 9,4 59 30 2895,784-0,8 33 37 9,7 60 30 2826,575

-0.78 34 37 8 49 30 2650,586-0.77 33 36 12 ,3

._- 130 2463,84651 i

-0,78 34 36 12,5 60 30! 2600,218-0,75 34 37 12,5 591 301 2388,633-0,79 30 33 11,8 61 1 30 2385,641-0,73 33 35 11 50 30 2147,322-0,78 34 37 7,4 46 1 30 1 2650,586

1 1

-0,8 32 35 7,2 461 301 2664,230-O,B 31 33 11,9 61 1- 30, 2520,296

-0,77 35 33 5,9 30 30 2420,305-0.76 31 34 11,5 51 1 30 2232,205-0,79 30 33 12,5 641 30 1 2385,641-0,78 35 38 9,3 ~ 30 2754,114-0,8 35 38 9,2 59 30 3004,056

-0,76 34 36 12,6 61 30 2423,238-0,78 34 36 12,7 61 301 2600,218-0,77 35 38 9 58 30 2649,198-0.72 32 35 11.7 61 30 2063,009-0,8 35 38 8,6 56! 30 3004,056

-0,76 31 34 11~

30 ~ 2362.005 ,-0,79 301 32 12 62 32 2501,249-0,8 31 33 10,2 53 32 2688,316

~O,74 35 38 9 54 32 2555.251-0,77 35 39 S,S 55 32 2882,450-0.77 ~ 37 12.3 58 321 2723.370-0,74 35 38 12 56 32 2555,251-0,77 35 39 9,1 & 32 L 2882,450-0.75 32 35 12 32 1 2385,800

1-0,79 30 32 11,5 61 i 321 2501.249-0,8 33 36 9,5 60 32: 2953,192-0.8 34 37 10 61 1 32 1 3073.632..1----0,8 34 S81 9,3 60 1 32 1 3140.790-0,8 31 33 12,4 63 1 32 i 2688.316

-0,77 36 37 12,8 58 321 2772,0721

IHXJLB POL1'"TJWIINIQUII DI! TJ'I"1IIlI

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-0,74 34 37 12,9 60 32 2471,002-0,79 30 32 11,5 60 32 2501,249,-0,79 34 37 12,6 60 32 2942,517'-0,7 31 34 12,2 62 32 2042,431-0,8 31 33 10,2 52 32 2688,316

-0,74 32 35 5,7 31 32 1 2318,15Q-0,75 34 37 12,5 58 32 2547,875.-0,76 35 37 12,5 57 32 2676,915-0,78 34 37 13 58 32 2827,292'-0,76 32 35 11,7 60 32 2459,004-0,78 31 34 1 11 56 32 1 2540,805-0,79 31 33 12,2 62 32 2587,151 :-0,77 34 36 12,8 58 32 2673,478-0,75 34 37 12 57 32 2547,875-0,78 35 38 9 551 32 2937,721-0,78 34 37 8 50 1 32 2827.292,-0,77 34 36 12,4 60 32 2673,478-0,74 29 32 9,2 57 32 2121,339-0,78 28 31 10,2 54 32 2307,073-0,78 28 31 11,5 59 32 2307,073-0,77 34 37 13 60 32 2723,370-0,8 28 31 11,5 60 32 2469,476

-0,78 31 33 11,5 60 32 2497,467-0,75 35 37 12,8 60 32 2590,610-0,8 28 31 13 67 33 2546,648

-0,79 ' 31 33 12 62,5 33 2668,000-0,76 34 38 9 55 33 2764,082-0,79 30 32 11 59 33 2579,413-0,8 30 32 11.8 62 33 2676,915

-0,75 35 1 38 13 63 34 2802,310-Q,76 34 37 13,1 591 341 2795.851-0,8 28 31 9,2 51 34 2623,819

-0,76 34 37 12.2 60 34 2795,851-0,75 31 34 12,1 62 34 2456,778-Q.75 34 37 1 13 57 34 2707.117-0,76 34 37 13 61 34 2795,851-0.77 34 37 13.1 61 34 2893.580-0.76 34 38 10,2 57 34 2847.842-0.78 35 39 9.5 53 34 3186,452-0,74 35 38 12,4 55 34 2714,954-0.75 35 S8 12.5 57 34 2802,310-0,78 31 33 11,2 58 34 2653,558-0,76 34 37 12,1 56 34 1 2795,851-0,74 34 37 13,1 60 34 2625,439-0.74 35 38 12.1 56 34 2714,954

Ila:JLB POL t IliotiHJQUJ! DB TnD'I!I

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! '1\

-0,68 32 35 10,5 1&" 40 2515,657vIC

-0,74 35 39 9,1 53 40 3251,742-0,6 36 40 12,8 60 40 2450,007-0,7 34 39 9,5 54 40 2870,128

-0,75 34 37 10,6 45..~

40 3184,644-0,7 34 39 9,6 54 40 2870,128-0,7 31 35 9,7 59 40 2589,581-0,7 33 38 9,1 55 40 2784,437-0,7 34 39 9,1 53 40 2870,128-0,7 33 38 9,8 56 40 2784,437

-0,72 36 40 9,7 56 40 3172,362-0,72 33 38 10 56 40 2926,381-0,68 35 40 9,3 50 40 2823,504-0,7 31 34 • . 12 58 40 2553,039

-0,72 34 38 12,5 52 40 2970,702-0.78 36 40 9,2 52 40 3904,630-0,7 35 39 9,5 52 40 2912,859

-0,78 34 39 9,2 52 40 3679,637-0,68 35 40 9,4 51 40 2823,504-0,7 31 34 8,4 44 40 2553,039

-0,68 35 40 10,3 56 40 2823,504-0,74 29 33 12,2 60 40 2691,025-0,73 32 35 12,1 60 40 2821,056-0,62 36 39 13 62 40 2502,168-0,74 36 40 9,6 53 40 3368,no-0,71 33 38 9,5 55 40 2852,395-0,72 34 37 12,8 58 40 2922,571-0,76 29 32 12,5 63 40 2975.003-0,74 34 39 10.3 59 40 3199.022-0,78 35 39 9,2 52 40 3746,767-0,72 34 S6 9,6 58 40 2970,702-0,73 31 34 12.2 61 40 2736.534-0,7 32 35 13 60 40 2624.797

-0,78 36 40 9,2 52 40 3904,630-0,72 34 38 12.6 . 56 40 2970.702-0,72 35 39 9.7 56 40 3068,218-0,66 30 34 10 56 40 2418.746-0,7 35 36 9 52 40 2n9,502-0.7 34 38 12,6 55 40 2624.692

-0,73 31 34 7,5 34 40 2738.534-0,73 30 33 11,5 57 40 2660,705-0,71 32 35 11,5 57 40 2685,159-0,7 35 38 11,9 46 40 2666,521

-0.68 32 36 9,6 56 40 2551.175-0,7 34 39 9,5 53 40 2870,126

-0,72 30 34 12 57 40 2635,694

1.

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A N N E x E 2

TABLEAUX SIMULATIONS PRODUCTION DE VAPEUR

SCOtB POtTrBCHlfrQUB DB nlIM l'RO/1fT DB ",If D'BTlJDEW /UlttlfT '''5

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, .

"

"

TEMPERATURE DE LAVÂPEDR SUR'CHAliFFEE-m--

Productionde Vapeur(T/h) 400 410 420 430 440 450- --- -_.-1------ - - ----

A 119.17 119.17 119·17 119.17 119.17 119.17

B 38 .08 38.08 38.Q8 38.08 38.08 38.08

C 8.46 8.46 8.4:6 8.46 8.46 8.46

D 3.26 6.93 10,42 13.55 16.4 18.96

E 69.6 65.7 62.21 59.08 56.23 53.67

A 130 130 qo 130 130 130

B 41.54 41.54 41.M 41.54 41.54 41.54

C 9.23 9.23 9.413 9.23 9.23 9.23

D 3.3 7.56 11.36 11.79 17.88 20.69

E 75.93 71.67 67.67 67.44 61.35 58.54~-

A 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83

B 45 45 45 45 45 45

'10.

C 10 10 10 10 10

D 3.58 8.2 13.:}1 16.02 19.37 22.41

E 82.25 77.63 72.52 69.81 66.46 63.42

A 146.25 146.25 . 146.25 146.25 146.25 146.25

B 45 45 45 45 45 45

C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38

D 3.56 8.47 12.86 16.8 20.37 23.61

E 87.,31 82.4 78.01 74.07 70.5 67.26

A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67

B 45 45 45 45 45 45

C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77

D 3.3 8.5 13.16 17.34 21.13 24.56

E 92.6 87.4 82.74 78.56 74.77 71.34

A 157.,08 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08

B :45 45 45 45 45 45

C 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15

D 3.03 8.54 13.46 17.88 21.88 25.51

E 97.28 91.77 86.85 82.43 78.43 74.8

A 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5

B 45 45 45 45 45 45

C 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54

D 2.77 8.57 13.76 18.42 22.64 26.46

E 103.19 97.39 92.2 87.54 83.32 79.5

A = Débit total de vapeur produite par les chaudièresB = Débit de vapeur vars la turbo-soufflanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souffreD = Débit de vapeur par by-pass (TV1219)E = Débit de vapeur effectivement surchauffée jusqu'à T (400, 410 ...)

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.. .. ;.

TEMPERATURE DEIÀVAPEUR SURCHAUFFEE mProduction Productiond'acide(TIJ) de Vapeur(T/h) 400 410 420 430 440 450

A 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17

B 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08

2200 C 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46

D 0.4756 3.94 7.08

E 72.154 68.69 65.54

A 130 130 130 130 130 130

B 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54

2400 C 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23

D 0.52 4.3 7.73

E 78.71 74.93 71.5

A 140.83 140.83 ·140.83 140.83 140.83 140.83

B 45 45 45 45 45 45

2600 C 10 10 10 10 10 10

D 0.562 4.65 8.37

E 85.3 81.18 77.46~--

A 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25

B 45 45 45 45 45 45

2700 C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38

D 0.756 5.09 9.03

E 90.11 85.78 81.84

A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67

B 45 45 45 45 45 45

2800 C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77

D 0.7 5.28 9.44

E 95.2 90.62 86.46

A 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08

B 45 45 45 45 45 45

2900 C 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15

D 0.644 5.47 9.86

E 1 100.29 95.46 91.07- - - - - - - - - - - - - -- - _... - _.._- -_. _. ._-- - ----- --- - -

A 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5

B 45 45 45 45 45 45

3000 C 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54

D 0.588 5.66 10.27

E 105.37 100.3 95.67

Légende: A = Débit total de vapeur produite par les chaudières.B = Débit de vapeur vers la turbo-souHlanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souHreD = Débit de vapeur par by-pass (lV121 9)E = Débit de vapeur eHectivement surchauHée jusqu'à T (400,410...)

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TEMPERATURE DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE enProduction Productiond'acide(T/J) de Vapeur(Tïh) 400 410 420 430 440 450

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D 10.7 14.17 17.27 20.06 22.59 24.88

E 61.93 58.46 55.36 52.57 50.04 47.75

A 130 130 130 130 130 130

B 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54

2400 C 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23..

D 11.67 15.46 18.85 21.89 24.64 27.14

E 67.56 63.77 60.38 57.34 54 .59 52.09

A 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83 . 140.83

B 45 45 45 45 45 45

2600 C 10 10 10 10 10 10

D 12.64 16.75 20.42 23.72 26.7 29.4

E 73.19 69.08 65.41 62.11 59.13 56.43

A 146.25 146.25 146.25 146 .25 146.25 146 .25

B 45 45 45 45 45 45

2700 C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38

D 12.98 17.36 21.28 24.8 27.98 30 .87

E 77.89 73.51 69.59 66.07 62.89 60

A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67

B 45 45 45 45 45 45

2800 C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77

D 13.06 17.72 21.89 25.63 29.02 32.09

E 82.17 77.51 73.34 69.6 66.21 63.14

A 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08

B 45 45 45 45 45 45

2900 C 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15

D 13.15 18.08 22.5 26.47 30.05 33 .31

E 87.78 82.85 78 .43 74.46 70.88 67.62

A 162.5 162.5 162 .5 162 .5 162.5 162.5

B 45 45 45 45 45 45

3000 C 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54

D 13.23 18.45 23.11 27.3 31 .09 34.53

E 92.73 87.51 82.85 78 .66 74.87 71.43

TABLEALJ :.4 I~mpéJature gaz entrée surchautïeurs.ôëü'O

Légende: A = Débit total de vapeur produite par les chaudièresB = Débit de vapeur vers la turbo-soufflanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souffreD = Débit de vapeur par by-pass (TV1219)E = Débit de vapeur effectivement surchauffée jusqu 'à T (400, 410 ...)

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