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RÉPUBLIQUE DU SENEGALUNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
ÉCOLE POLYTECHNIQUE DE THIÈSDÉPARTEMENT DE GÉNIE ÉLECTROMÉCANIQUE
PROJET DE FIN D'ÉTUDESEN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLOME D1NGÉNIEUR DE CONCEPTION
TITRE: ÉTUDE ET AMÉLIORATION DU SYSTÈME DEGESTION DE LA MAINTENANCE AUXINDUSTRIES CHIMIQUES DU SÉNÉGAL,PLATE-FORME DE DAROU KHOUDOSS(I.C.S-DAROU)
AUTEURS: Abdou Poulho SOWWilliam Charles PEREIRA
DIRECTEUR: Ngor SARRCO-DIRECTEUR: Ndiaye Diouf NDIAYEDIRECTEUR EXTERNE: Alexandre NGOM
DATE: JUIN 1995
91 monpère
91 ma mère
91 mesfrères el soeurs
91 mesparents
91 mes amis
91 mafulure épouse
Abdoy Poylho SOW
91 mes irès chers parenls à quije dois loul
91lous ceuxquimesonl chers
Willia m Cba"fe~ Pffi.llRA
REMERCIEMENTS
Nous présentons nos vifs remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à
la réalisation de ce travail, plus particulièrement Messieurs:
- Alexandre NGOM, Directeur externedu projetet chef du département de la Maintenance
- Momath BA, Chef du service InterventionIBTE
- Demba GNINGUE, responsable des approvisionnements
Tous aux IndustriesChimiques du Sénégal, pour leur disponibilité, leur soutien et leur ouverture
Nous exprimons aussi notre reconnaissance à Messieurs Ngor SARR et Ndiaye Diouf
NDIAYE enseignants à l'École Polytechnique de Thiès et Directeurs internes du projet pour la
qualité de leur encadrement et pour tout ce qu'ils nous ont apporté.
SOMMAIRE
La maintenance, base du fonctionnement des unités de production, constitue l'objet de ce
projet de fin d'études qui s'articule autour de deux grandes parties.
La première partie est consacrée à l'étude de l'existant. Il s'est agi ici de faire d'abord au
chapitrepremier une brève présentation des Industries Chimiques du Sénégal (LC.S) à travers son
historique, les investissements qu'elles ont nécessité, ses installations de production, son process
de fabrication, la commercialisation de ses produits et enfin son organisation globale. Il s'en suit
un deuxième chapitre destiné à la présentation de la collecte de données en ce qui concerne
l'organisation du département de la maintenance, des moyens, de la gestion des équipements et des
opérationsd'entretien, la gestion des stocks et enfin le tableau de bord du département.
Dans la deuxième partie après cette étude de l'existant des améliorations sont proposées.
Celles-ci portent sur l'organisation de la maintenance, en particulier, la grille horaire, la
structuration, la compétence, la standardisation des temps de prestation, la gestion des stocks axée
autour de la constitution de classes homogènes de gestion avant l'utilisation de méthode théorique
et du tableau de bord de la gestion des stocks et enfin le tableau de bord completde la maintenance.
Pour terminer, des conclusions et des recommandations résument l'ensemble des résultats
obtenus et donnent les perspectives de suivi de cette étude.
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX
LISTES DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION 1
1ère PARTIE: ÉTUDE DE L'EXISTANTCHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA socIÉTÉ 4
1.1- HISTORIQUE 41.2- INVESTISSEMENT ET ANANCEMENT 4L3- INSTALLATIONS ET PRODUCTION 5
1.3.1- Plate-forme de DAROU-KHOUDOSS 51.3.2- Plate-forme de MBAO 5L3.3- Terminal portuaire de DAKAR 6
1.4- PROCESS 61.4.1 - La production d'acide sulfurique 61.4.2- La section Utilités 71.4.3- L'unité de production d'acide phosphorique 7
1.5- COtvIMERCIALISATION 81.5.1- Le contrat Indien 81.5.2- La SENCHIM 8
1.6-- ORGANISATION 81.6.1- Organigrammes 8
1.6.1.1- Le groupe LeS 8i,6.1.2- La plate-forme de DAROU-KHOUDOSS 8
1.6.2- Le capital Il1.6.3- Le statut Il
CHAPITRE 2 : COLLECTE DE DONNÉES 122.1- ORGANISA'TION DE LA MAINTENANCE 12
2.J.1- Les Ateliers Intervention , 152.1.2- Les ateliers centraux 152.1.3- Le Bureau Technique d'Entretien (BTE) 162.1.4- LaRégulation 162.1.5- L'Electricité 17
2.2- MOYENS DE LA MAINTENANCE 182.2.1- Moyens traditionnels ou manuels 18
2.2.1.1- La demande de travail (DT) 182.2.1.2- Le registre 182.2.1.3- Les fiches 18
2.2.2- Moyens informatiques 182.2.2.1- SIRLOG 182.2.2.2- DIVA (DIagnostic Vibratoire Automatique) 182.2.2.3- Programmes et applications DBASE 182.2.2.4- PRAXIPERT 192.2.2.5- Le réseau informatique du département 19
2.3- GESTION DES EQUIPEMENTS 192.3.1- La gestion économique 192.3.2- La gestion du point de vue de la maintenance 20
2.3.2.1- La gestion avec SIRLOG 202.3.2.2- La gestion avec MATÉRIEL. 21
2.3.3- L'historique des équipements 222.3.3.1- Le classement par poste 222.3.3.2- Classement par équipement. 22
2.4- GESTION DES OPERATIONS D'ENTRETIEN 222.4.1- L'entretien curatif 232.4.2 - L'entretien préventif 24
2.4.2.1- L'entretien préventif systématique 242.4.2.3- L'entretien préventif conditionnel 24
2.4.3- L'entretien avec préparation 242.4.4- La sous-traitance 25
2.5- GESTION DES STOCKS 252.5.1- La gestion du magasin d'approvisionnement. 262.5.2- Les méthodes de gestion des stocks 26
2.6- TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCE 29CHAPITRE 3 : ANALYSE CRITIQUE ET DIAGNOSTIC 30
3.1- ÉLÉMENTS D'ENQUETE 303.1.1- Organisation de la maintenance 303.1.2- Moyens de la maintenance 333.1.3- Gestion des équipements 333.1.4- Gestion des opérations d'entretien 333.1.5- Gestion des stocks 333.1.6- Tableau de bord de la maintenance 34
3.2 - CRITÈRES DE PERFORMANCES 34
2ème PARTIE: AMÉLIORATION DU SYSTÈME DE GESTION DE LAMAINTENANCE 35
CHAPITRE 1 : ORGANISATION DE LA MAINTENANCE 361.1- LE DÉPARTEMENT MAINTENANCE DANS L'ENTREPRISE. 36
1.1.1- L'importance de la maintenance 361.1.2- Missions confiées au département de maintenance 361.1.3- La place du département de maintenance dans l'entreprise 37
1.2- LA GRILLE HORAIRE 381.4- LA STRUCTURATION 381.5- LA COMPÉTENCE 391.6- LA STANDARDISATION DES TEMPS DE PRESTATION 40
CHAPITRE 2 : GESTION DES STOCKS 41INTRODUCTION 412.1- LES OBJECTIFS DE LA GESTION DES STOCKS 422.2- MÉTHODE THÉORIQUE DE GESTION DES STOCKS 42
2.2.1- Rappelanalyse du stock d'un article 432.2.1.1- Analyse du stock de roulement.. 432.2.1.2- Analyse du stock de sécurité 44
2.2.2- Les trois analyses de classes 452.2.2.1- Analyse des classes de roulement 452.2.2.2- Analyse des classes de stabilité 47~.2.2.3- Analyse des classes de délais 48
2.2.3- Etablissement des classes homogènes de gestion 492.2.3.1- Définition 492.2.3.2- L'intérêt de constituer des CHG est évident.. 51
2.3- LE TABLEAU DE BORD DE LA GESTION DES STOCKS 52
2.3.1- Définition du tableau de bord 522.3.1.1- Caractéristiques générales 522.3.1.2- Caractéristiques de l'information 52
2.3.2- Les éléments du tableau de bord 532.3.2.1- Remarques générales 532.3.2.2- Le tableau de synthèse 53
CONCLUSION 57CHAPITRE 3 : TABLEAU DE BORDDE LA MAINTENANCE 58
3.1- PRINCIPE ET INTÉRËT DUTABLEAU DE BORD 583.2- RATIOS DEMAINrENANCE 58
3.2.1- Rendement opérationnel.. 593.2.2- Productivité opérationnelle 593.2.3- Productivitépropre 593.2.4-Étude de la disponibilité des équipements 59
3.2.4.1- Disponibilité opérationnelle 593.2.4.2- Disponibilitépropre 593.2.4.3- Disponibilité totale 593.2.4.4- Indisponibilitédue aux pannes 603.2.4.5- Indisponibilité due aux arrêts fonctionnels 60
3.2.5-Taux de réquisition potentielle 603.3 - TABLEAU DE BORDDE LA MAINTENANCE 60
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 62
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
USTE DES TABLEAUX
Tableau 1.2.1 : Tableau de synthèse des codes de défaillance
Tableau 2.2.2 : Classification des articles
Tableau 2.2.3.a : Tableau de bord de la gestion des stocks
Tableau 2.2.3.b : Tableau de bord de la gestion des stocks (suite)
Tableau 2.3.1 : Tableau de bord mensuel de la maintenance
USTE DES FIGURES
Figure 1.1.1 : Organigramme du groupe des LeS
Figure 1.1.2 : Organigramme de la plate-forme de Darou-Khoudoss
Figure 1.2.1 : Cheminement des imputations
Figure 1.2.3 : Circuit de la proposition de première mise en stock
Figure 1.2.4 : Circuit de la liste des pièces ayant atteint le niveau de réapprovisionnement
Figure 2.1.1 : Organigramme composée de la maintenance centralisée et de la maintenance par
section
Figure 2.2.1 : Représentation des classes en fonction du coefficient de varaiation et du délai du
fournisseur
Figure 2.2.2 : Représentation des classes homogènes de gestion
Figure 2.2.3 : Représentation des CHG en trois dimensions
USTE DES ABRÉVIATIONS
BSM : Bon de SortieMagasin
BTE : Bureau Technique d'Entretien
CE : Chef d'Équipe
CHG : Classes Homogènes de Gestion
CM : Contremaître
CMP : Contremaître Principal
C.S.P.T : CompagnieSénégalaise des Phosphatesde Taïba
CV : Coefficient de variation
DA : Demande d'Achat
DAM: Demande d'Achat Magasin
DAU : Demande d'Achat Utilisateur
DIVA : Diagnostic Vibratoire Automatique
DT : Demande deTravail
E.M.C : Entreprise Minièreet Chimique
GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
LC.S : Industries Chimiques du Sénégal
LC.S Darou : Plate-forme de Darou-Khoudoss des LC.S
LC.S Mbao : Plate-formede Mbao des LC.S
MEC : Section Mécanique
MO : Section Machines Outils
MTBF : MoyennedesTemps de BonFonctionnement
MTTR : Moyenne des Temps Techniques de Réparation
MW: Mégawatts (106 Watts)
P.A.D: Port Autonomede Dakar
PERT: Program Evaluation and Review Technic
(Techniqued'ordonnancement et de contrôledes programmes)
PRV : Plastique, Revêtement, Vulcanisation
PVC: Polyvinyle chlorite(chlorure de polyvinyle)
S.C.P.A : Société Commerciale des Potasseset de l'Azote
S.E.F.I.C.S : Société d'Exploitation Ferroviaire des IndustriesChimiques du Sénégal
S.E.LS : Société Industrielledes Engrais du Sénégal
SENELEC : Société Nationale de Distribution d'Énergie Électrique
TAP : Turbo Alternateur Principal
TAS: Turbo Alternateur Secondaire
INTRODUCTION
Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la production des
entreprises aussi bien pour la qualitédes produits. C'est un défi industriel impliquant la remise en
cause des structures actuelles et la promotion de méthodes adaptées à la nature nouvelle des
matériels.
La maintenance peut être définie comme un "ensemble de tout ce qui permet de
maintenir ou de rétablir un système en état de fonctionnement ou un ensemble
d'actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou
en mesure d'assurer un service déterminé" (définition AFNOR NF X 60-010). En
approfondissant ces deux définitions on note que "maintenir" contient la notion de prévention sur
un système en fonctionnement, "rétablir" contient la notion corrective consécutive à une perte de
fonctionnement, et enfin "état spécifié" ou "service déterminé" implique la prédétermination
d'objectifs à atteindre, avec quantification des niveaux caractéristiques. Pour associer l'aspect
économique à cela nouspouvons y ajouter que bien maintenir c'est assurer ces opérations au coût
global optimal.
En comparant le comportement d'une machine durant sa vie à celui d'un être vivant, nous
pouvons avancer que la maintenance est la médecine des machines et des équipements. Car la
maintenance commence bien avant lejour de la première défaillance. En fait, elle commence dès la
conception; c'est à la conception d'un équipement que sa maintenabilité (aptitude à être entretenu),
sa fiabilité, sa disponibilité (aptitude à être opérationnelle) et sa durabilité (durée de vie
professionnelle) vont être déterminées. Le rôle de la maintenance, au sein de la structure
utilisatrice, commence par un conseil à la conception (priseen comptedes critères ci-dessus). Il est
souhaitable que la maintenance participe ensuite à l'installation et à la mise en route de
l'équipement. Ainsi, au premierjour de mise en service -doncde panne potentielle s'il s'agit d'une
machine-, le service connaît déjà l'équipement, en possède le dossier et le programme de
maintenance.
Sa mission est ensuitetriple:
*surveillance permanente ou périodique [] avec saisie, miseen mémoire
*dépannage et réparations [] puis traitement des informations
*actions préventives [] opérationnelles recueillis
La connaissance du matériel, de ses faiblesses, dégradations et dérives, complétée jour
après jour, permet des corrections, des améliorations sur le plan économique, des optimisations
ayantpourobjetde rendre minimal le ratio suivant:
Dépenses de maintenance + Coûts des arrêts fortuitsService rendu
Le dernier rôle à jouer par la maintenance est de déterminer le moment économique de
cessation du soin à apporter à cet équipement, et de participer au choix de son remplacement; car
un équipement meurt inexorablement et l'acharnement thérapeutique, même technique coûte cher.
La maintenance et sa gestion constituent donc finalement des éléments clés pour arriver à des coûts
réduits de production et à des rendements satisfaisants.
Le présent rapport de projet de fin d'études porte sur l'étude et l'amélioration du système de
gestion de la maintenance à la plate-forme de DAROU-KHOUOOSS des Industries Chimiques du
Sénégal (LC.S.).
Il est issu du désir du chef de département de la maintenance de rendre son service plus
efficient afin de mieux répondre aux missions qui leur sont dévolues.
C'est ainsi que nous nous proposons de faire d'abord une étude critique du système
existant et ensuite d'y apporter des améliorations afin de répondre aux besoins réels du
département de la maintenance des ICS-DAROU pour aboutir à l'élaboration d'un tableau de bord
complet de la maintenance.
2
1 ère partie :, .
ETUDE DE L'EXISTANT
3
Chapitre 1PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ
Dans ce chapitre nous allons faire une présentation des LC.S en partant de l'historique, en
passant par l'investiisement et le financement, les installations et la production, le process, la
commercialisation des produits LC.S et enfin l'organisation.
1.1- HISTORIQUEDès 1974, le gouvernement du Sénégal, s'appuyant sur l'expérience de la S.I.E.S. (Société
Industrielle d'Engrais au Sénégal), décide d'étudier la construction d'une usine d'acide
phosphorique et d'engrais pour transformer sur place une plus grande partie du phosphate extrait
localement. Le projet ainsi envisagé viserait l'exportation essentiellement vers les pays de la sous
région.
En novembre 1976, se constitue la Société d'Études des Industries Chimiques du Sénégal
(LC.S.).
En novembre 1980, la Société d'Études se transforme en Société d'Exploitation.
Le 2 avril 1981, son excellence Monsieur Abdou DIOUF, Président de la république du
Sénégal, pose la première pierre du complexe des LC.S. à DAROU-KHOUDOSS (à environ 100
km de Dakar).
En octobre 1981, les travaux du site de DAROU-KHOUDOSS commencent et, en avril
1982, ceux du site de MBAO. Les premiers sont confiés à la Société d'Ingénierie KREBS, les
seconds à la Société HEURTEY INDUSTRIES.
Le 16 décembre 1983, les premières tonnes d'acide sortent des installations de DAROU
KHounoss et le Il février 1984, le premier train d'acide phosphorique est chargé.
Le2 Avril 1984, son excellence Monsieur Abdou DIOUF, Président de la République du
Sénégal, inaugure le complexe des LC.S.
1.2- INVESTISSEMENT ET FINANCEMENTLes LC.S. constituent l'investissement le plus important en valeur réalisée au Sénégal
depuis l'indépendance: environ 75,8 milliards de FCFA, soit à peu près 24% du budget de l'État
en 1985/1986.
L'investissement a porté sur:
- la réalisation d'un complexe atelier d'acide sulfurique, atelier d'acide
phosphorique et installations annexes à DAROU-KHOUDOSS.
- la réalisation d'un atelier d'engrais, d'infrastructures de stockage et de
4
manutention, puis d'installations annexes à MBAO.
- la réalisation d'un terminal portuaire au Port Autonome de DAKAR (P.A.D.)
assurant la réception des matières premières importées et l'expédition des produits
d'exportation.
- l'équipement du volet Transport Ferroviaire (S.E.F.I.C.S. : Société
d'Exploitation Ferroviaire des Industries Chimiques du Sénégal)
- l'équipement du volet Approvisionnement en Eau (installations de MEKHE)
Cet investissement a été financé à environ 34% sur fonds propres (capitaux) et 66% sur
endettement à long terme dont 15% de crédit acheteur.
1.3- INSTALLATIONS ET PRODUCTIONLes installations sont constituées de trois unités de production ainsi que des installations de
manutention et de stockage auxquelles il faut ajouter celles héritées de la S.IE.S.
1.3.1- PLATE-FORME DE DAROU-KHOUDOSS
Ses principales infrastructures sont:
- un atelier d'acide sulfurique d'une capacité nominale de 2.60Ot/j pouvant produire
850.000t/an comprenant une centrale thermoélectrique avec 2 turboalternateurs
fournissant au total une puissance de 22 MW;
- un atelier d'acide phosphorique d'une capacité nominale de 1015t/j pouvant
produire 330.00Ot/an de P205 sous forme d'acide phosphorique clarifié à 54%;
- une capacité de stockage de 10.000 tonnes d'acide sulfurique (bacs);
- une capacité de stockage de 9.000 m3 d'acide phosphorique (3 piscines de 3.000
m3 chacune) ;
1.3.2- PLATE-FORME DE MBAO
Elle comprend:
- un atelier d'engrais d'une capacité de 250.000t/an pouvant produire des engrais
granulés: triple superphosphate (TSP) ou phosphate d'ammoniac (DAP-MAP);
- un atelier sulfurique, un atelier phosphorique, un atelier TSP et SSP bruts, un
atelier NPK , TSP et SSP granulés, et DAP hérités de la S.I.E.S.;
- cinq (5) sphères de stockage d'ammoniac (9.800t) dont 2 héritées de la S.I.E.S.
approvisionnées par sea-line;
- trois (3) piscines de stockage d'acide phosphorique (19.500 m3) connectées à un
sea-line.
5
1.3.3- TERMINAL PORTUAIRE DE DAKAR
Il est constituéde:
- un portiquede chargement et de déchargement;
- des installations de stockage et de manutention du soufre et des engrais.
1.4- PROCESSLes ICS produisent de l'acide phosphorique à partir de l'acide sulfurique fabriqué sur place
et de la bouillie de phosphate provenant de la CSPT (Compagnie sénégalaise des phosphates de
TAÏBA).
1.4.1- LA PRODUCTION D'ACIDE SULFURIQUE
Les LC.S importentdu soufre stocké au terminal portuaire et transporté par la SEFICS. La
plate-forme de DAROU dispose d'un stock de 10.000 à 15.000tonnes de soufre solide.
Le soufre est repris par des chargeurs pour être envoyé dans les trois (3) fondoirs munis
d'échangeurs. La pression y est de 7 bar et la température de 165°C. Le soufre devenu liquide est
envoyé par gravité dans les fosses à soufre liquide brut et sa température est toujours maintenue à
140°C grâce à des échangeurs avec de la vapeur à 4 bar. A la sortie de ces fosses, on effectue une
purification avec trois (3) filtres à plaque et un ajout d'adjuvants de fùtration pour retenir
l'ensemble des cendres.
Le soufre propre est ainsi envoyé dans deux (2) bacs de stockage tampons. Les pompes de
reprise le pulvérisent par la suite dans deux (2) fours préalablement chauffés à 600°C, où leur
rencontreavec l'oxygènede l'air entraîne un incendiecontrôlé selon la réaction de combustion:
5 + 0 2 - 50 2 + Q
L'air est séché par le biais d'une turbosoufflante qui aspire l'air de l'atmosphère et le
refoule dans une tour de séchage, où une pluie d'acide sulfurique aspire l'eau au contact de l'air
humide. La réaction d'hydratation ainsi produite est la suivante:
50 , + H D - H .SO.Notonsque le titre de cet acideest maintenu à 96% pour faire un bon séchage.
Après la combustion, la température dans les fours atteint IWO°C (réaction très
exothermique). Derrièrechaquefour il y a une chaudièreà 42 bar 260°C pour récupérer les calories
excédentaires, sachantque les gaz à la sortie sont à 500°C.
li faut ensuite que le produit soit à 450°C pour la catalyse. Cette catalyse est effectuée sur
quatre étagesavec des refroidissements intermédiaires par séchage. Les gaz sortant de la quatrième
masse de la pièce de catalysesont très chauds (450°C). Ils sont alors envoyés dans un économiseur
pour réchauffer l'eau qui doit alimenter les chaudières.
6
L'unité produit ainsi 2600t/j d'acide sulfurique à un titre de 98,5 %.
Au niveau des chaudières, la plate-forme de les LC.S disposent d'un turboalternateur
principal crAP) de 13 MW et d'un turboalternateur secondaire (TAS) de 9 MW, soit une puissance
totale de 22 MW. Les besoins s'élèvent à 10 MW et le reste est vendu à la SENELEC.
1.4.2- LA SECTION UTILITÉS
Elle a pour rôle dans ce processus:
- de produire et de fournir de l'eau de qualité à raison de 12.000 m3/j, grâce aux
cinq forages de MÉKHÉ. Cette eau est stockée dans une bâche et est traitée par
déminéralisation avec un échangeur à résine.
- de produire de l'air avec les trois (3) compresseurs (un de base, un d'appoint et un
dernier de secours)
- de gérer la vapeur avec une chaudièreauxiliaire à fuel de 50 t/h à 42 bar et 250°C.
1.4.3- L'UNITÉ DE PRODUCTION D'ACIDE PHOSPHORIQUEL'acide phosphorique (H3PO~ est obtenu à partir de la réaction suivante:
Ca3(P04)2 , CaF2 + H2S04 ~ H3P04(30%) + CaS04 + 2H20 + HF
Le phosphate qui provient de la Compagnie Sénégalaise des Phosphates de TAlBA
(C.S.P.T.) par bande transporteuse est mélangé avec de l'eau et du Schlamm (fine granulométrie
de phosphate obtenue par centrifugation jusqu'à 20%) pour donner de la bouillie de phosphate.
Cettebouillieenvoyée dans les cuves en même temps que de l'acide sulfurique produit de l'acide
phosphorique à 30%. Ensuite on procède à une première séparation en éliminant l'anhydride
fluorique (HF) corrosif et nocif par captage par l'eau en lavant les gaz avec de l'acide fluosilicique
à 5%. Cet assainissement permet en même temps une régulation de la température des gaz. Une
deuxième séparation est faite par une filtration à vide en aspirant le liquide à travers des toiles
filtrantes. Le résidu solide constitue le gypse. Ce dernier est lavé plusieurs fois pour enlever toute
trace d'acide et expédié par bandes transporteuses jusqu'à l'aire de stockage.
On procèdeensuite à une désaturation et une décantation d'abord de 30% à 42% puis jusqu'à 54%
pour enlever le maximum de sels dissouts.
La production est de 1015 t/j et le stockage se fait dans des trois (3) piscines de 3.000 m3
chacune. C'est à partir de là que par des pompes de reprise, on charge les citernes pour les envoyer
vers MBAO où une partie est utilisée dans les engrais et le reste est exporté, surtout vers l'Inde.
7
1.5- COMMERCIALlSAl'IONLa stratégie commerciale des LC.S. repose sur deux cadres structurels qui ont été mis en
place:
1.5.1- LE CONTRAT INDIEN
Un contrat d'achat à long terme de vente de l'acide phosphorique avec le consortium indien
(actionnaire des LC.S.) pour une durée de 15 ans et portant sur un minimum de 110.000 tIan de
P205 et de H3P04' constitue la base commerciale du projet LC.S., puisqu'il assure un débouché
pour environ 45% de la production.
1.5.2- LA SENCHIM
La commercialisation du reste de la production sera réalisée par SENCHIM, Société filiale
créée à part égales entre les LC.S. et la S.c.P.A. (Société Commerciale des Potasses et de
l'Azote), société de commercialisation du groupe EM.C. (Entreprise Minière et Chimique) avec un
capital de 100 millions de FCFA .
Cette société effectuera toute la commercialisation des produits LC.S. en utilisant en grande
partie le réseau de la S.C.P.A. qui s'étend sur toute la zone ouest-africaine.
1.6- ORGANISATION1.6.1- ORGANIGRAMM ES
1.6.1.1- Le groupe I.C.S. (Voir figure 1.1.1)
1.6.1.2- La plate-forme de DAROU-KHOUDOSS (Voir figure 1.1.2)
8
1.6- ORGANISATION1.6.1- ORGANIGRAMM ES
1.6.1.1- Le groupe r.c.s.
1P.D.G. 1
Direction
SENCHIM
Administrateur
délégué
Service
Informatique
Département
----RH Comptabilité.---
Secrétaire Généraler--
Général Direction
----Assurances Financièrer--
'----Comptabilité
Analytique
Méthode et-
Marché
Direction Achat
Appro fournitures
Mat. Prem. et-Logistique
1 1
Direction Direction Direction
DAROU MBAO SEFICS
Figure 1.1.1: Organigramme du groupe des /.C.S
9
0000o~;Jo~
1
;Jo~~~
Q)
"0
Q)
6'"~1
Q).....sQ.
~
...:l1
~~
~~
Figure 1.1.2 : Organigramme de la plate-forme de DAROU - KHOUDOSS
o
1.6.2 - LE CAPITAL
Le capital de la Société d'études des LC.S. initialement de 100 millions de FCFA a été
porté à 225 millions le 18 novembre 1977.
L'assemblée générale du 20 juillet 1981 a porté la capital à 24,4 milliards de FCFA. Entre 1988 et
1989, ce capital a été porté à 32,5 milliards de FCFA et actuellement il est à environ 49 milliards de
FCFA.
1.6.3- LE STATUT
La Société d'Exploitation est une Société Anonyme (S.A.) de droit privé sénégalais. Elle
est liée à l'État sénégalais par une convention garantissant aux LC.S. un statut fiscal privilégié, des
tarifs publics stables (eau, électricité , chemins de fer) et un approvisionnement régulier en
phosphate.
11
Chapitre 2COLLECTE DE DONNÉES
Les données collectées portent sur:
- l'organisation de la maintenance
- ses moyens
- la gestion des équipements
- la gestion des opérations d'entretien
- la gestion des stocks
- le tableau de bord de la maintenance
2.1- ORGANISATION DE LA MAINTENANCELe régime de travail de l'usine est le suivant:
- du lundi au jeudi de 7h à 15h30 avec une pause de 13h30 à l4h
-le vendredi de 7h à 15h10 avec une pause de l3h à 14h30
- les samedi, dimanche et jours fériés et en dehors des heures normales de travail il
y a deux (2) astreintes:
-- sur le site- un (1) contremaître mécanicien;
- deux (2) mécaniciens Intervention ou Ateliers Centraux;
- un (1) garagiste;
- un (1) grutier;
- un (1) électricien;
- un (1) régleur;
- un (1) soudeur PVC;
- un (1) chaudronnier;
- un soudeur acier.
--à domicile
- un ingénieur (mécanicien / électricien);
- un contremaître principal (mécanicien / électricien ou régleur);
- un PRV (vulganisateur bande)
- un tourneur (mécanique/outillage).
Le département de la maintenance est divisé en cinq grands services: les ateliers
Intervention, les ateliers centraux et le garage, l'Électricité, la Régulation et le BTE (Bureau
Technique d'Entretien) qui comprennent généralement, par ordre hiérarchique, un ingénieur, un
contremaître principal (CMP), un contremaître (CM), un chef d'équipe (CE) et des ouvriers.
12
Le CMP, relais de l'ingénieur, coordonne, contrôle, et s'occupe des délais, de l'exécution
des travaux et de la gestion du personnel
Le CM lance les travaux, surveille le pointage et la qualité, s'occupe d'établir des bons de
sortie visés par l'ingénieur.
Le CE surveille de très près l'exécution des travaux, leur lancement et le pointage des
ouvriers.
La figure 1.2.1 (page suivante) représente l'organigramme structurel général du
département de maintenance de la plate-forme.
13
~
[!1-ép:rr:- 1CI ':
CM
[!111),lf- 1CE
CM
CI'CF:
CM
CECF.
CMCMCM
11
1
ManutentionPlastique Chaudr.lot2Revêtement Mcc.54 % 1~lec.J O% 1Vulcanisation Stockage H2S04 Schlamm [Mec.lot l 1
i . ~ •
Figure 1.2.1 : Organigramme structurel général du département de la maintenance
2.1.1- LES ATELIERS INTERVENTION
Les différentes sections qui le composent sont:
- Généralités;
- Mécanique Intervention;
- Chaudronnerie Intervention;
- PRV (plastique, Revêtement, Vulcanisation);
- Manutention.
La section PRV s'occupe des revêtements spéciaux des équipements pour résister à l'acide,
de la vulcanisation des bandes, de la confection et de la réfection sur les tuyauteries.
Au niveau de la manutention, il y a un CMP qui reçoit les demandes et s'occupe des
lancements, un CE qui distribue le travail, contrôle l'état du parc suit les opérations dangereuses,
fait le pointage directement les ouvriers s'occupent de la manutention dans toute l'usine
2.1.2- LES ATELIERS CENTRAUX
Ils comprennent cinq (5) sections:
- Généralités
- Mécanique Atelier
- Chaudronnerie Atelier
- Génie civil
- Garage
La MEC/MO (Mécanique / Machines Outils) est dirigée par un contremaître qui a sous sa
responsabilité un CE pour la Mécanique et quatre (4) ouvriers pour la révision des ensembles
mécaniques. La Mécanique Atelier s'occupe de la mécanique au niveau des ateliers, du remontage
des machines démontées, de la réparation des pièces, du tournage, veille à la disponibilité des
pièces de rechanges, etc.
Pour les Machines Outils nous avons la même organisation.
Pour la Chaudronnerie Atelier, il y a un contremaître qui a sous sa responsabilité un chef
d'équipe qui, à son tour, dirige deux (2) chaudronniers et deux (2) soudeurs. Ils s'occupent
généralement de la tuyauterie, de la ferraille, de la confection de nouvelles pièces de rechanges ou
de l'amélioration de celles existantes.
Au niveau du garage il y a un CMP qui dirige cinq (5) ouvriers, quatre (4) mécaniciens et
un (1) électricien. Le garage s'occupe du matériel roulant, des grues, etc.
15
2.1.3- LE BUREAU TECHNIQUE D'ENTRETIEN (BTE)
Il est constitué de 6 sections au total:
- Préparation
- Ordonnancement
- Gestion
- Pointage
- Documentation
- Bureau de dessin
- Préventif et inspection
La Préparation s'occupe de la préparation des travaux, des rechanges, du SUIVI des
programmes de révision (PDR) et des réalisations.
L'Ordonnancement gère la planification des personnes et la logistique, le suivi des
demandes de travail (Dl) et des travaux en attente, la récolte des résultats, le tableau d'analyse,
l'information sur les paramètres de gestion de l'efficacité de la maintenance (heures d'arrêt et taux
de réalisation des travaux).
La Gestion assure le suivi des demandes d'achat (enregistrement, émission, clôture,
estimation...) et la tenue des registres et fichiers informatiques d'information et de suivi des
budgets des différentes sections de l'usine.
Le Pointage effectue la gestion des bordereaux de pointage, la saisie informatique des
bordereaux de main d'oeuvre (BMO) et la clôture des demandes de travail.
Le Bureau de dessin élabore, met àjour et entretient les plans et effectue des relevés sur site
La section Préventif et Inspection a pour missions:
- l'inspection
- la mesure des temps
- le suivi des plans de graissage
- le déclenchement des travaux
- la mesure de paramètres physiques (vibrations, températures, ...)
- l'élaboration, le suivi et l'enregistrement des plans de graissage
- l'entretien systématique
2.1.4- LA RÉGULATION
Elle est dirigée par un ingénieur qui a sous sa responsabilité un CMP, qui coiffe lui même
un chef d'une équipe de cinq (5) ouvriers et un préparateur. Elle s'occupe essentiellement de la
régulation de toutes les chaînes régulées automatiquement ou semi-automatiquement, des vannes
automatiques, des débitmètres, des manomètres, des thermomètres et de l'entretien courant.
16
2.1.5- L'ÉLECTRICITÉ
Elle s'occupe des transformateurs, des raccordements électriques, des moteurs
(branchement, débranchements, consignation, déconsignation, etc.) et de tout le matériel électrique
et électronique.
2.2- MOYENS DE LA MAINTENANCEDeuxtypes sont à distinguer:
- les moyensmanuels ou traditionnels
- les moyens informatiques
2.2.1- MOYENS TRADITIONNELS OU MANUELS
Ce sont:
- La demande de travail
- Le registre
- les fiches de suivi des équipements
2.2.1.1- La demande de travail (DT) (AnnexeA.l)
Elle est établie soit par l'agent de production (cas de la maintenance corrective), soit par un
agent du BTE (cas en général de la maintenance préventive). Elle aboutit chez le responsable du
BTE qui la transmet généralement au contremaître principal pour finir chez le préparateur principal
au besoin qui se charge du dispatching. Les travaux effectués sont reportés sur le rapport
d'activités qui permet de suivre le nombre d'heures effectivement prestées par l'agent de pointage
et de les comparer chaque moisà celles mentionnées dans la feuille de pointage journalier. L'agent
de production qui demandele travail doit remettre, avant l'exécution, un permis de travail accordé
par le service formation et sécurité avec les recommandations particulières nécessaires aux agents
exécutants.
2.2.1.2- Le registre
Un suivi manuel permanent est effectuépar le gestionnaire du BTE qui suit par rapport aux
différents budgets d'entretien et des investissements toutes les dépenses effectuées en les affectant,
selon leur nature, aux différentesrubriques budgétaire qu'il est chargé de suivre.
2.2.1.3- Les fiches de suivi des équipements
Différents types de fiches sont aussi établiespour permettre un bon suivi des équipements:
- fiches de lubrification (AnnexeA.2)
- fiches de dépose/pose (Annexe A.3)
- fiches de réparation (Annexe A.4)
- fiches d'intervention / visite (Annexe A.5)
17
2.2.2- MOYENS INFORMATIQUESDu point de vue informatique, les ICS disposent de trois logiciels (SIRLOG, PRAXIPERT
et DIVA), de programmes et applications créés à partir de DBASE, un système de gestion de bases
de données et d'un réseau informatique.
2.2.2.1- SIRLOG
SIRLOG est un progiciel de Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO).
Toutes les sections analytiques avec leurs équipements y sont répertoriées.
L'équipement constitue l'élément de base pour la détermination des coûts d'entretien.
Tous les documents relatifs aux opérations d'entretien sont également saisis sur ordinateur:
- bons de sortie magasin (BSM) ( Annexe A.6)
- demandes d'achat (DA) , demande d'achat magasin (DAM) et demande d'achat
utilisateur (DAU) (Annexe A.7)
- rapports d'activité sous forme de bordereau de main-d'oeuvre (BMO) fait par
section
TI faut toutefois noter que SIRLOG ne fait pas de différences entre trois (3) rubriques des
coûts d'entretien (405: Sous-traitance, 406: Achats directs, 407: Location matériel) et donne
uniquement leur total.
Les différentes éditions de SIRLOG permettent donc d'assurer le suivi correct des
équipements et des opérations d'entretien.
SIRLOG a été établi pour une gestion de la maintenance entièrement autonome, ce qui n'est
pas le cas aujourd'hui au niveau de la direction de la maintenance aux ICS-DAROU. C'est
pourquoi certaines possibilités de ce progiciel ne sont pas encore exploitées (détermination de
temps standards, effectifs nécessaires, qualifications de ces effectifs, ouverture automatique de
bons de sortie de pièces de rechange suivant les normes d'entretien définies, etc....).
2.2.2.2- DIVA (DIagnostic Vibratoire Automatique)
C'est un logiciel qui permet d'analyser l'état des machines à partir de l'analyse spectrale des
fréquences des vibrations enregistrées par un collecteur placé sur la machine. La base de données
établie renseigne, à travers des spectres et des histogrammes, des synoptiques avec des codes de
couleur et divers autres types d'informations, sur l'état des équipements répertoriés.
DIVA sert donc essentiellement à la maintenance préventive ou corrective.
2.2.2.3- Programmes et applications DBASE
D'autres programmes créés à partir de DBASE ont également été utilisés par le service
informatique . C'est ainsi qu'en 1988/89 un premier programme (Application mécanique
intervention) a été mis au point. Ce programme permettait de gérer les équipements en ce qui
concerne leur applicabilité. La nomenclature complète et détaillée de chaque équipement y est saisie
avec les pièces de rechange nécessaires. Elle a ainsi servi à la mise en place du budget d'entretien
18
de l'année 1995.
En 1992, des améliorationsont été apportées à ce programme et un autre programme a été
conçu pour un meilleur suivi des équipements par l'entretien préventif.
Un autre programme a également été mis au point pour le suivi du budget d'entretien. Il
n'est pas encore fonctionnel mais le sera l'année prochaine et le budget d'entretien 1995 y est déjà
saisi. Ce programme permettra aussi le suivi des variations de stocks.
2.2.2.4- PRAXIPERT
C'est un logiciel de planification des chantiers (méthode P.E.R.T.) installé depuis 1991 et
qui a été utilisé pour l'arrêt annuel de 1992. Cet arrêt annuel dure 20 jours et coûte, par la taille des
chantiers mis en oeuvre, la moitié environ du budget total annuel d'entretien.
Depuis un certain temps ce arrêts sont effectués tous les 18 mois environ.
2.2.2.5- Le réseau informatique du département
Au total neuf (9) postesconnectésen réseau utilisentexclusivement SIRLOG:
- trois (3) aux approvisionnements;
- trois (3) au BTE;
- un (1) à l'atelier électricité/régulation;
- un (1) à l'atelier intervention;
- un (1) au garage.
L'atelier régulation dispose également d'un autre (1) poste isolé dédié à l'application
instrumentation conçue dans DBASE.
La direction de la maintenancedispose de trois (3) postes:
- un sur lequelest installéDIVA;
- un pour l'application matériel géré par les boucles de régulation et quelques autres
programmes DBASE;
- un pour PRAXIPERT.
2.3- GESTION DES ÉQUIPEMENTSElle revêt deux aspects:
- la gestion économique
- la gestion du point de vue de la maintenance
2.3.1- LA GESTION ÉCONOMIQUE
Elle concerne principalement le gestion des coûts d'entretien. Les imputations faites à cet
effet suivent la hiérarchisation représentéedans le diagramme ci-après (figure 1.2.2) et concernent
les rubriques:
19
- 403: Sortiesmagasin
- 405: Sous-traitance
- 406: Achats directs
- 407: Location matériel
En ce qui concerneles coûts d'entretien proprementdits, plusieurs tableauxsont présentés
en annexe (Annexes A.8à A.12)
Usine1
iT
Section
1T
Sous-section
1i
TEquipements
1
TDemande de travail
1
TImputations
---"- Figure 1.2.2 : Cheminement des imputations _
2.3.2- LA GESTION DU POINT DE VUE DE LA MAINTENANCE
Cettegestion se fait à l'aidedes logiciels SIRLOG et MATÉRlEL (application DBASE)
2.3.2.1- La gestion avec SIRLOG
La gestion se fait par équipement. Tous les équipements possèdent un code et sont rattachés
à des sections.
Les optionsde SIRLOGgéréespar le BTE sont:
- Gestion du parc
C'est la gestion technico-administrative des équipements avec les rubriques
,.. Machine
~ Détails économiques
· Coûts actuels
· Coûts annuels
· Coûts mensuels
20
> Mouvements: permet de gérer entre autres l'émission des DT, les
sorties de pièces de rechange.
· Journal: ensemble des DT émises pour l'équipement
depuis une date déterminée
· Travaux: détails de ces DT (ensemble des travaux
demandés et effectivement exécutés)
Code C =DT Clôturée
Code E =DT émise mais pas encore clôturée
· Opérations: liste des opérations d'entretien exécutées
(bordereau de main d'oeuvre prestée)
> Informations
· Échéanciers: durée de vie de l'équipement
· Caractéristiques: caractéristiques techniques
> Listes
· Réparables: liste des éléments réparables sur l'équipement
· Nomenclature: ensemble des articles de l'équipement qui
ont été sortis depuis une date déterminée
· Circuits: circuits auxquels appartient l'équipement
· Contrats de sous-traitance
.. Opérations
> Mise à jour: création d'une fiche contenant la liste détaillée des
pièces de rechange nécessaires pour un type d'entretien donné
> Rechanges: suivi du stock d'articles spécifiques à l'équipement
> Documentation: renseignements nécessaires pour chaque type
d'opération d'entretien sur l'équipement
> Consignes: consignes particulières
.. Achat utilisateur
Liste des prestations extérieures effectuées sur l'équipement.
On peut aussi avoir, pour chaque article, les équipements auxquels il est destiné .
- Gestion de l'ordonnancement
Cette option permet la gestion et le suivi des DT dans le temps (ouverture, émission,
clôture, journal).
2.3.2.2- La gestion avec MATÉRIEL
MATÉRIEL est un logiciel interne aux LC.S qui a été créé dans DBASE en complément de
SIRLOG. Il permet la gestion du matériel en ce qui concerne l'entretien systématique et le
graissage. L'ensemble des équipements y est répertorié. Un rapport hebdomadaire des visites
21
d'entretien à effectuer et un programme quotidien des opérations d'entretien à effectuer sont
générés. Le programme quotidien est mis à jour en fm de journée pour celui du lendemain. Ce
logiciel permet aussi le suivi des causes d'arrêt d'un équipement.
Il faut cependant noter que les programmes quotidiens ne peuvent être rigoureusement
suivis à cause des perturbations que les arrêts risquent de créer dans la production. Malgré tout,
aucun incident n'a encore découléde cette situation.
2.3.3- L'HISTORIQUE DES ÉQUIPEMENTS
Deux types de classement (archivage) sont effectués:
- le classement par poste;
- le classement par équipement.
2.3.3.1- Le classement par poste
Il comprend les éléments suivants:
- Fiche de dépose/pose organe
- Fiche de réparation organe
- Correspondances
- Analysesvibratoires
- Fiche d'intervention / visite
2.3.3.2- Le Classement par équipement
Il est contitué des fiches suivantes:
- Dépose/pose
- Réparationsorgane
- Interventions
Il existe aussi un classement pour les travaux liés à des événements particuliers (par
exemple sinistre survenu sur la chaudière V1254).
2.4- GESTION DES OPÉRATIONS D'ENTRETIENLe but principal de la gestion des opérations d'entretien est d'assurer la disponibilité des
équipementset d'éviter les arrêts non programmés. Elle concerne:
- l'entretien curatif
- l'entretien préventif
- l'entretien avecpréparation
- la sous-traitance
22
2.4.1- L'ENTRETIEN CURATI F
Le point de départ de ce type d'entretien est l'émission de la demande de travail (Dl) par le
fabricant (en général). La DT est envoyée au niveau du bureau technique d'entretien (BTE) où elle
est exploitée par le contremaître des interventions. Il prend connaissance du travail demandé et
identifie la section pilote même s'il y a plusieurs corps de métier qui doivent intervenir.
Sur la DT on marque:
- la section intéressée par le travail:
· 2210 : sulfurique
· 2220 : phosphorique
- les types de travaux
· TO: amélioration;
· Tl: préventif systématique;
· TI : curati f;
· T3 : travaux de sécurité;
· T4 : fabrication des pièces à stocker ou commande;
-Ie poste auquel est rattaché l'équipement
- la réalisation
· directe;
· nécessite une préparation;
- le permis de travail.
La DT est établie en trois volets:
• un volet blanc est envoyé au niveau du pointeau pour la saisie dans SIRLOG où le numéro de
la DT va servir aux transactions et imputations de toutes les dépenses;
• un volet rose à l'atelier pilote pour exécution;
• un troisième volet qui reste dans le carnet en guise de souche.
Le contremaître d'exécution, à la réception de la DT, va voir l'émetteur pour qu'ensemble
ils discutent et voient, d'un commun accord, s'il y a lieu de reformuler le problème. C'est à la suite
de cela que le permis de travail est délivré pour permettre le début du travail. Après l'exécution de
ce travail, le contremaître exécutant va revoir l'émetteur pour réception du travail. Son accord
permet la déconsignation de l'appareil. La consignation est surtout utilisée au niveau des conduites
d'acides, des conditions d'intervention sécuritaires, du matériel électrique, etc. Une fois que
l'installation est testée, la rubrique "Accord- Intervention" au verso du volet rose est remplacée par
le permis de travail. La réception du travail se fait sur la partie "Travail terminé -R éceptionn é". Le
contremaître exécutant remplit le volet rose les rubriques concernant les exécutants, le temps, la
date, etc. Il l'envoie au pointeau pour montrer que le travail est terminé et on clôture la DT.
23
Parallèlement à la DT il existe les bordereaux de pointage (rapports d'activité) qui
permettent de contrôlerles heures réellementprestéespar rapportà cellesqui figurent sur la DT. La
rubrique "Retard à l'exécution d'un travail" au verso du volet blanc n'est pas encore utilisée.
Quand plusieurscorpsde métier doivent intervenir, c'est l'atelier pilote qui lance les sous
demandes de travail ou bons de travail avec le même numéro que la DT à envoyer à l'atelier
concerné (confection de pièces, concours d'un spécialiste, etc..).
2.4.2- L'ENTRETIEN PRÉVENTIF
On y distinguel'entretien préventif systématiqueet l'entretien préventifconditionnel
2.4.2.1- L'entretien préventif systématique
Il se fait sur des équipements ciblés par expérience, selon les indications du constructeur et
la périodicité du graissage et des visites. Notons que les délais peuvent varier. Par exemple pour
unepompeon doitvérifierhebdomadairement les presses étoupes et mensuellement les fixations à
cause de la corrosion. Ainsi, pour toute l'usine, il a été planifié un ensemble d'opérations et un
programme en DBASE gère les déclenchements au moment opportun. En fonction de cela, on
établit un calendrierd'intervention. Le circuit de la DT est le mêmeque celui pour l'entretien curatif
en ce qui concerne les travaux sans préparation. Notons que pour les réparations non faisables en
marche, on est parfoisobligé d'attendre l'arrêt mensuel pour les faire. Dans SIRLOG on a pour
chaqueéquipement les pièces de rechangesnécessairesau cas où il y aurait une panne.
2.4.2.3- L'entretien préventif conditionnel
Il est basé sur une techniquequi permet de connaître l'état d'une machine (exemple machine
tournantes) par des mesures de vibrations (santé de la machine), des ondes de choc au niveau des
roulements, des débits, etc...
n existe des appareils spéciaux pour mesurer ces paramètres et à partir d'un certain seuil,
on peut intervenir sur la machine aux arrêts voulus.
La DT est émiseici par le contrôleurou le visiteur de la maintenance suite à un contrôle. A
sa réception le contremaître chef du BTE vérifie s'il faut une préparation ou pas. Pour la réalisation
directesanspréparation nousavons le même circuit que celui de l'entretien curatif.
2.4.3- L'ENTRETIEN AVEC PRÉPARATION
Les DT qui ont besoin de préparation sont émises par le fabricant ou autre émetteur et sont
transmises au BTE après accorddu chef de du service où la DT a été émise. Le BTE fait alors une
étudesommaireavec des croquis pour plus de clarté et l'envoie à la cellule Process pour soulever
les ambiguïtés et elle donne son avis par rapport à l'opportunité de la modification. Si l'avis est
favorable la DT est envoyée au niveau du service de la sécurité (pour le personnel et les
installations). L'approbation entraîne le déclenchement des approvisionnements si nécessaire et
24
l'exécution du travail. Si les pièces ne sont pas disponibles, on suit de très près les stocks pour
savoir quand est-ce que le travail sera fait. Suivant l'importance du travail on peut demander un
crédit.
Le nombre total de préparateurs est de trois (3).
Le préparateur muni du volet rose va voir l'émetteur et ensemble ils font un tour sur le site
pour recueillir les informations complémentaires. Le préparateur rassemble tous les éléments pour
mieux apprécier ce qu'il y a lieu de faire et il défmit la procédure à suivre pour effectuer le travail
(solutions les mieux indiquées). Le rôle principal du préparateur est l'économie du temps et en
général des coûts de production (optimisation du coût d'entretien). La solution qu'il propose doit
être fiable et à moindre coût. Si la solution est retenue, il fait les croquis et les plans qui permettront
à l'exécutant de mieux comprendre la solution proposée puis défmit les pièces nécessaires et les
moyens à mettre en oeuvre.
Chaque atelier concerné par le travail renseigne le préparateur sur les problèmes rencontrés
à tous les niveaux d'exécution et des rapports d'intervention sont établis par les contremaîtres.
2.4.4- LA SOUS-TRAITANCE
Pour certains travaux, il est parfois mieux indiqué de faire de la sous-traitance (prestations
de service) et dans ce cas, le préparateur établit un dossier de consultation (cahier de charges) pour
les entreprises qui soumissionnent. Dans le cahier de charges le travail à faire est clairement
spécifié, en général on indique les conditions de service du matériel à fabriquer ou sur lequel il y
aura à intervenir. TI faudra définir clairement les limites de la prestation de service (ce qui est pris en
charge par les LeS et ce qui l'est par les prestataires), les conditions de réception, les critères
d'acceptation du travail, les délais et les pénalités par rapport au retard. Pour les affaires vraiment
délicates, le bureau d'études est saisi pour l'établissement des plans dans les règles (gamme
d'opération, méthodologie pour exécution, etc.) ..
2.5- GESTION DES STOCKSAutrefois, il Yavait une application pour les stocks à MBAO avec un ordinateur Bl000
UNISYS dont l'édition était lente. Il faisait un traitement par lot non en temps réel et était mis à jour
seulement en fin de chaque mois. C'est par la suite que, depuis 1988-1990, SIRLOG a mis en
place, entraînant ainsi l'autonomie des deux plate-formes en ce qui concerne la gestion des stocks.
Avec ce logiciel, la gestion en temps réel était possible. Pendant un certain temps (1988 à 1990),
deux fois par semaine, on faisait le point des approvisionnements à l'aide d'une extraction de tout
ce qui a été fait dans le système depuis la dernière. Cette extraction était envoyée à MBAO et saisie
dans le B1000. Cette méthode a conduit à l'arrêt de l'utilisation du Bl000 en septembre 1990, une
25
fois SIRLOG suffisamment élaboré. La gestion des stocksaux LC.S DAROU passe par la gestion
du magasin d'approvisionnement.
2.5.1- LA GESTION DU MAGASIN D'APPROVISIONNEMENT
Il existe un gestionnaire des stocks qui gère les réapprovisionnements des pièces de
rechange. Pour cela il utilise le SIRLOG qui effectuedes balayages hebdomadaires des stocks, lui
permettantainsi, en tenantcomptedes demandes des ouvriers, de lancer des demandes d'achat de
pièces.
Pour le stockage, les LC.S DAROU disposent d'un magasin général, d'un parc et d'un
local KREBS pour les grosses machines tournantes et les gros compensateurs qui peuvent faire
l'objet de déplacements fréquents.
Il existedeux (2) magasiniers et leur chef.Le chef réceptionne les commandes et délivre les
pièces. Il s'occupeaussi du rangement et de l'ordre dans le magasin.
Étant donné que l'usine fonctionneà feu continu, l'exploitation du magasin fonctionne24h sur 24.
Il y a aussi deux (2) autres agents qui jouent le rôle de magasiniers (astreinte magasin) et un
inventoriste:
- l'un des agents s'occupe des bons de réception et du classement, véhicule les
informationsen ce qui concerne l'arrivée de pièces, gère les documents et suit les réserves
sur certaines commandes.
- l'autre s'occupede tout ce qui est purement technique, problèmes de caractéristiques, de
référence, confirmela qualitédu matériel réceptionné.
- l'inventoriste fait l'inventaire tournant suivant les rayons de stockage (A, B, C et D) du
magasin.
Pour la sortie de matériel, une demandede travail (DT) est émiseaccompagnée d'un bon de
travail dûment rempli pour que la magasinier fasse correctement la saisie à l'ordinateur qui est
branché en réseau, pour mettre le stock à jour.
2.5.2- LES MÉTHODES DE GESTION DES STOCKS
En ce qui concerne les méthodes de gestion des stocks, les formules ne sont plus utilisées
car les délais au niveau des fournisseurs ne seraient pas très bien maîtrisés. Chaque fois que les
besoins sont détectés et sachant que le délai de livraison est de deux (2) mois en moyenne, on fait
les commandes en considérant un niveau de stock de 2 à 4 mois de consommation selon les
produits. Actuellement les commandes sont annuelles pour les pièces banales (électrodes,
roulements, visserie, tôles, tuyauterie en PVC, etc..) et livrables suivant un échéancier. Et si jamais
il y a une rupture de stockson fait une nouvelleré estimation.
26
Pour mieux gérer l'article du point de vue de sa commande (point de commande), il a été
mis sur pied trois codes de défaillance (critère qui permet de classer les équipements du point de
vue de l'importance dans le fonctionnement) comme indiqué au tableau 1.2.1 ci-après:
- un équipement est vital s'il participe directement et d'une façon unique à la production; sa
panne entraîne l'arrêt de la production.
- un équipement est essentiel s'il participe directement à la production; sa panne entraîne un
ralentissement de la production.
- un équipement est auxiliaire s'il participe d'une façon indirecte à la production.; sa panne
n'a aucun effet sensible sur l'allure de la production.
Notons que la classification précédente ne tient pas compte du fait que les équipements
peuvent être installés en double. Il a fallu ajouter la notion d'équipement secouru (1) ou non
secouru (2).
L'utilisation du tableau de synthèse (tableau 1.2.1) nous permet de déduire par exemple
qu'un équipement Vital (1), Non secouru (2) et Spécifique (2) a pour code défaillance 3.
Plus ce code est élevé plus la gestion doit être rigoureuse.
EQUIPEMENT ARTICLE CODE DEFAILLANCE
sécurité (1) 3
Non secouru (1) spécifique (2) 3
Vital (1) banal (3) 1
Secouru (2) spécifique (2) 2
banal (3) 1
Non secouru (1) spécifique (2) 2
Essentiel (2) banal (3) 1
Secouru (2) spécifique (2) 1
banal (3) 1
Non secouru (1) spécifique (2) 1
Auxiliaire (3) banal (3) 1
Secouru (1) spécifique (2) 1
banal (3) 1
Tableau 1.2.1 Tableau de synthèse des codes de défaillance
27
Actuellement, avec un taux d'inflation constaté au niveau des pièces consommées à l'achat
de 100% après la dévaluation, le stock est chiffré à environ 3 milliards FCFA dans les magasins
pour un nombre d'articles de 10314 (voir inventaire des stocks, Annexe A.13). Précisons que ce
nombre est la totalisation des articles sélectionnés qui ont une fiche de stock et dont la valeur de
stock diffère de zéro pour les LC.S DARüU. Dans le détail, les pièces de rechange immobilisées
sont estimées à 580 millions dans les stocks.
Quand un employé la rupture de stock d'une pièce dont il a souvent besoin, il peut lancer
une demande de réapprovisionnement et quand une pièce de rechange doit être gérée en stock, il
émet une "Proposition de première mise en stock" (Annexe A.l4) qui sera établie en trois
exemplaires: un pour le demandeur, un pour service Méthode et Marché basé aux LC.S MBAü et
le dernier laissé dans le registre à titre de souche.
Elle suit le chemin matérialisé à la figure 1.2.3 (page suivante).
-- _._- _.-.---~....;.::=::;,- -------------
Chef Département Maintenance
I.C.S-DAROU
Responsable des Approvisionnements
Service Méthodes et Marchés à MBAO
Figure 1.2.3 - Orcuitde la Proposition de premièremise en stock
Le gestionnaire des stocks, après un balayage hebdomadaire avec le programme
GESTPER, édite un document dans lequel figure tous les articles ayant atteint le niveau zéro (0)
dans les stocks. Son circuit est représenté à la figure 1.2.4 ci-après.
28
Depuisquelques temps, la DA passe par le contrôle budgétaire, ce qui allonge encore plus
le délai de réapprovisionnement.
Gestionnaire des Stocks
I.C.S-DAROU
Responsable des Ateliers Centraux
Responsable des Approvisionnements
Gestionnaire des Stocks(établissement de la demande d'achat)
I.C.SMBAO
Contrôle Budgétaire
Figure 1.2.4- Circuit de la liste des pièces n'existant plus en stock (niveau 0)
2.6- TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCELe tableau de bord défini pour les LC.S DAROU comme un ensemble de documents qui
donnent une idée réelle des paramètres choisis, n'existe pas même si des tentatives ont été faites
(AnnexesA.l5 à A.2l). A travers ces documents nous relevons les idées générales suivantes:
- avoir l'incidencedirectedes achats sur les coûts de la maintenance
- pouvoir définir le coût d'entretien courantou annuel par équipement et par rubrique
- savoirà quel point la maintenance est prompte à satisfaire les demandes de travail
-suivant les ateliers, savoir le nombre de demandes de travail.
Toutes les données ainsi collectées vont nous permettre après analyse, de voir quels sont
les problèmes réels du département de maintenance des ICS-DAROU, ce qui constitue l'objet du
prochain chapitre(analyse critiqueet diagnostic).
29
Chapitre 3ANALYSE CRITIQUE ET DIAGNOSTIC
3.1- ÉLÉMENTS D'ENQUETEPour se faire une meilleure idée des problèmes du département, nous avonsjugé Don, après
la collecte de données qui s'est faite principalement avec les ingénieurs, chefs de service, de
rencontrer en plus les contremaîtres principaux, contremaîtres et chefs d'équipe. Les éléments que
nous présentonsci-après sont essentiellement issus de l'enquête effectuéeà cet effet.
3.1.1 - ORGANISATION DE LA MAINTENANCE
Lesheures de travail qui sont établies du lundi au jeudi de Th à 15h30 avec une pausede 30
minutes de 13h30 à 14h et le vendredi de 7h à 15h10 avec une pause de 13h30 à 14h ne sont pas
adéquates: la mise en placedes ouvriers au travail à Th est un peu délicateet constitueune première
sourcede perte de temps. La pause est relativement courte et la remise au travail est parfois un peu
lente,ce qui constitue une deuxièmesource de perte de temps.
D'après une enquête effectuée au niveau des contremaîtres et des chefs d'équipes nous
avons pu rassembler les informations suivantes :
- Le manquede personnel est un problème général qui se pose avec plus ou moins d'acuité
selon les sections. Il œuse des accumulations de travaux en attente et/ou un besoin crucial de
journaliers, qui du reste est assez limité avec les contraintes budgétaires. C'est ainsi que le travail
durant la pause ou les week-end est pratiquement monnaie courante.
- Les ruptures de stocks de pièces nécessaires aux travaux à effectuer bloquent souvent le
travail.
- La disponibilité des ingénieurs n'étant pas chose facile, le fait qu'ils soient les seuls
habilités à signer les bons de sortie de pièces au magasin peut parfois retarder l'exécution du
travail.
A part ces problèmes qui se posent à pratiquement toutes les sections, nous avons pu
relever d'autres qui leur sont spécifiques:
o Mécanique Lot 1
- la compétencedes exécutants n'est pas suffisante pour une exécution satisfaisante
du travail;
- la détermination des temps pour les heuresprestées est faitepar expérience.o Manutention, Mécanique 54 %, Stockage H3P04 et Chaudronnerie Lot 2
- les temps morts qui existent ne sont pas bien gérés,
- la promotion interne fait défaut,
- les répétitions de tâches sont réelles d'où la détermination des temps standards par
30
expérience,
- de temps à autres, la sous-traitance est faite pour finirà temps des travaux urgents
qui entraînent si souvent l'arrêt des travaux en cours,
- les outils de travail font l'objet de casses et de disparitions.
o Mécanique 30 % et Schlamms
- la compétence des exécutants n'est pas suffisante,
- l'évaluation des heures prestées est assez délicate et n'est pas encore tout à fait
maîtrisée,
- les moyens matériels sont insuffisants,
- la responsabilisation, la délégation des tâches et la confiance ne sont pas encore
suffisantes surtout de la part des ingénieurs et des contremaîtres principaux vis à vis
de leurs subordonnés,
- il Ya des problèmes de motivation.
o PRV et Bandes Transporteuses
Depuis un certain temps les problèmes rencontrés sont en général liés à la
non conformité des commandes surtout pour les bandes transporteuses et les colles.
De nombreuxrapports ont été envoyés en haut lieu concernantcet état de fait mais
pratiquement sans suite.
o Mécanique Ateliers
- certains équipements surtout pour les travaux intempestifs, sont parfois déposés
sans demandes de travail (DT) et le contremaîtreprincipal (CMP) est obligé de
suivre après la DT pour les renseignements nécessaires à l'exécution du travail et les
VIsas,
- les temps standards sont déterminés par expérience par le CMP ce qui peut poser
des problèmes de surévaluation ou de sous-évaluation;
- la détermination de l'urgence des travaux aussi pose des problèmes dans leur
exécution car on peut remarquer que très souvent des travaux en cours sont arrêtés
pour d'autres estimés plus urgents.
On note aussi des problèmes de communication avec les autres sections et
sous-sections.
o Chaudronnerie Ateliers
-les temps standards sont évalués aujugé;
-la planificationjournalière n'existe pas du tout à cause du temps que cela prend au
contremaître.
- le planning hebdomadaireest régulièrement faussépar les urgences.
3L
o Garage
- la démotivation a entraîné des départs;
- la détermination de l'urgence et de la relativisation de l'importance des tâches est à
revoir.
o Le Bureau Technique d'Entretien (BTE)
- à cause du nombre réduit d'employés le travail est trop important d'où une
poursuitedu travail durant la pause.
- la dérnotivation causéepar l'absencede plan de formation, de promotion interne,
etc... a entraînéle départ de 2 préparateurs ce qui ne permet pas au servicede
remplirpleinement ses différentes missions, et gênequelque peu la bonne
exécution des travaux.
- l'ordonnancement est inexistant.
- la détermination de l'urgenced'un travail n'est pas priseau sérieux;
- la répétition des tâches est causée par le fait que tous les travaux ne sont pas
archivés et lesarchives ne sont pas bien exploitées ;
- les tempsde prestation ne sont pas maîtrisés et il existedes problèmes de suivi des
travaux.
o Régulation
La formation des ouvriers certes faite sur le tas n'est pas vraiment fiable et
suffisante.
o Électricité
- les temps standards sont déterminés par expérience et ne sont pas toujours
transmis en haut lieu ;
- des abus sontconstatés au niveau de la détermination de l'urgencedes travaux;
- les demandes de travail ne sont pas suffisamment renseignées;
- des difficultés de communication existent entre les sections.
o Le Sulfurique
Les problèmes essentiels rencontréssont liésau fait que parfoiscelui qui
quittele département de la maintenance pour venir en intervention vient sansla
demande de travail, ce qui signifie qu'il n'est pas suffisamment renseigné pour une
exécution correcte du travail. Ceci doubléd'une méconnaissance de certaines
installations.
Les heures de prestées sont mal évaluées.
o Le Phosphorique
Les problèmes rencontrés sont quasiment identiques à ceux du sulfurique.
Le problème de compétence posé ici est lié à la grève de 1983 qui s'est
32
terminée par un licenciement massif d'employés qu'il a alors fallu remplacer
rapidement.
3.1.2- MOYENS DE LA MAINTENANCE
SIRLOG ne fait pas de différence entre les trois rubriques de coûts 405 (Sous-Traitance),
406 (Achats Directs) et 407 (Location de Matériel) et donne uniquement le total. Il a été établi pour
une gestion de la maintenance entièrement autonome ce qui n'est pas le cas aux I.C.S-DAROU.
C'est pourquoi toutes les possibilités du logiciel ne sont pas exploitées (détermination des temps
standards, nombre de personnes nécessaires pour l'exécution d'un travail, qualification de ces
personnes, ouverture automatique des bons de sorties de pièces du magasin suivants les normes
d'entretien, etc).
Le nombre de postes du réseau informatique qui utilisent SIRLOG est insuffisant, d'où un
problème de circulation d'informations entre certains services du département.
L'utilisation simultanée de plusieurs logiciels entraîne des redondances dans certains
domaines de gestion.
3.1.3- GESTION DES ÉQUIPEMENTS
Les programmes d'entretien systématique ne sont pas rigoureusement suivis à cause de leur
volume, ce qui peut avoir, à court, moyen ou long terme, un effet néfaste sur la durée de vie
technique des équipements.
Les classements qui existent pour l'inventaire sont redondants et donnent les mêmes
informations d'où l'augmentation de la paperasserie.
3.1.4- GESTION DES OPÉRATIONS D'ENTRETIEN
- le chemin suivi par la demande de travail (DT) étant trop long, il est quelque peu délaissé
par les principaux concernés.
- l'attente des arrêts pour faire certains travaux d'entretien fausse l'entretien préventif.
3.1.5- GESTION DES STOCKS
- les stocks sont à la fois trop importants en montant et insuffisants en besoins, ce qui
signifie que du matériel qui n'est pas important est stocké en grande quantité,
-le circuit de la "Proposition de première miseenstock" est trop long : il s'écoule environ
deux semaines entre son émission et son traitement effectif, ce qui, avec la durée déjà i
importante des délais de réapprovisionnement, ne facilite pas une bonne gestion;
- aucune méthode théorique fiable de gestion des stocks n'est actuellement utilisée;
- les délais de réapprovisionnement ne sont pas encore bien maîtrisés;
33
- les fournisseurs ne sont pas inclus dans le processus de commande;
-le nombre de bons de sorties par mois (1000) est trop élevé par rapport au nombre de
magasiniers qui doivent en faire le traitement,
-le lancement des demandes de réapprovisionnement est quelque peu dispersé.
3.1.6- TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCE
li n'existe pas puisque la tentative qui a été initiée est restée sans suite, même si les données
nécessaires à son établissement sont disponibles en majeure partie.
3.2 - CRITÈRES DE PERFORMANCESPratiquement tous les chefs des différents services du département ont dû les définir. Mais
étant donné que les critères de performance d'un département de la maintenance devraient être
recensés au niveau du tableau de bord et que ce dernier n'existe pas à l'heure actuelle, il difficile de
les établir avec exactitude. Ce qui veut dire que certaines failles ou mauvais résultats peuvent
encore demeurer dans le département et entraîner des dysfonctionnements sans être localisés ou
même parfois constatés.
Après avoir fait l'analyse critique et le diagnostic des problèmes du département de la
maintenance, il s'agit maintenant de proposer des améliorations qui permettront de les régler en
majeure partie
34
'"2eIDe PARTIE:AMÉLIORATION DU
SYSTEME DE GESTION DELA MAINTENANCE
35
Chapitre 1ORGANISATION DE LA MAINTENANCE
Dans ce chapitre nous allons proposer les améliorations adéquates à apporter à
l'organisation de la maintenance, dans le but de mieux faire correspondre le structurel et le
fonctionnel.
1.1- LE DÉPARTEMENT MAINTENANCE DANS L'ENTREPRISEAvant de passer aux améliorations proprement dites, il faut d'abord resituer le département
de maintenance dans l'entreprise (importance, missions, place dans l'entreprise)
1.1.1- L'IMPORTANCE DE LA MAINTENANCE
L'objectif global de la maintenance doit être
- d'assurer la disponibilité des machines, équipements, édifices et services
nécessaires à la production et par les autres départements dans l'exercice de leurs
fonctions;
- de façon à maximiser le rendement des investissements.
La maintenance doit donc être considérée comme nécessaire au fonctionnement de
l'ensemble de l'entreprise. Ceci implique que la maintenance doit coopérer avec les autres
départements plutôt que de fonctionner en vase clos.
1.1.2- MISSIONS CONFIÉES AU DÉPARTEMENT DE MAINTENANCE
Les fonctions confiées au département de maintenance varient d'une entreprise à l'autre.
Elles dépendent du type et de la grosseur de l'entreprise. D'une façon générale, on peut les classer
en activités primaires et secondaires.
o Fonctions primaires
1- Entretien des équipements de production.
2- Entretien des bâtiments et terrains
3- Lubrification et inspection des machines.
4- Fournitures d'énergie, de chaleur, d'air, d'eau.
5- Modification des équipements.
6- Nouvelles installations (bâtiments et équipements).
7- Contrôle des coûts de maintenance.
36
o Fonctions secondaires
1- Gestion du magasin.
2- Sécurité comprenant souvent la protection contre incendie.
3- Élimination ou recyclage des rebuts et déchets.
4- Gestion des assurances.
5- Conciergerie.
6- Comptabilité des actifs.
7- Réduction de la pollution et du bruit.
1.1.3- LA PLACE DU DÉPARTEMENT DE LA MAINTENANCE DANS
L'ENTREPRISEGénéralement, il est préférable que le département de maintenance se situe au même échelon
que le département de production (tel est le cas aux LC.S - DAROU); autrement, la politique de
maintenance ne serait pas optimale. Le type de maintenance utilisée aux r.C.S-DAROU est un
mélange de la maintenance centralisée et de la maintenance par section ce qui nous donne
l'organigramme suivant (voir figure 2.1.1) :
Figure 2.1.1 : Organigramme composé de la maintenance centralisée
et de la maintenance par section
37
1.2- LA GRILLE HORAIRECette amélioration devrait passer par un premier réaménagement de la grille horaire; on
pourrait proposer des horaires suivants:
* 7h30 - 13h30 et 14h30- 16h30 du lundi au jeudi;
* 7h30 - 13h30 et 15h00- 17h00 le vendredi.
De ce fait, la pause sera suffisamment grande pour permettre à chacun d'avoir le temps de
prendre un repas et de se reposer un peu, pour pouvoir mieux travailler ensuite. En effet
scientifiquement un organisme humain est plutôt prédisposé au repos entre les heures auxquelles
nous voudrionsque la pause soit, et cela pendant un intervalle d'une heure de temps. Et finalement
la semainede travail qui était de 42 heures passe à 45 heures.
1.3- LES EFFECTIFSUne étude doit être faite par le biais des moyens comme une évaluation, pour voir dans
quelle mesure l'on pourrait accroître les effectifs en considérant l'économie qui pourrait être
réalisée sur les coûts de production qui sont actuellement engendréspar:
- l'accumulation (donc le retard à l'exécution) des travaux d'entretien;
- laqualité du travail;
- le recoursencore important à la main d'oeuvrejournalière;
- l'abondance sous-traitance;
- le manque de compétence;
- le manque de planification des travauxd'entretien;
- la qualitéde la préparation des opérationsd'entretien.
1.4- LA STRUCTURATIONElle découle directement du point précédent car elle met en contact des employésde niveaux
différents pour discuter des mêmes problèmes. Si cette entente n'est pas basée sur la collaboration,
ce qui n'est pas tout à fait le cas, elle est faussée au départ. Ce qui entraîne directement des
problèmesde communication dans le département.
Les sections devraient avoir la même structuration pour que les employés, où qu'ils soient,
puisse avoir des interlocuteurs valablesde mêmerang.
Et si on se reporte au types d'organisation de la maintenance qui existent, on note que les
I.C.S.-DAROU regroupent les deux types dans leur département de maintenance et les
inconvénients théoriques induits sont les suivants:
38
- Surveillance plus difficileà cause de l'éparpillement des hommes.
- Temps de déplacement plus longs.
- Coordination des métiers et ordonnancement plus difficiles
- Nécessité d'un plus grand personnel de bureau.
- Affectation de différents hommesaux mêmes machines.
- Pour les travauxde routine, délai plus long entre la réquisition et l'exécution.
- Difficultés d'établissement des priorités entre les travaux établis par la maintenance et que
la production.
- Personnel de maintenanceplus nombreux pour l'ensemble de l'usine.
- Complication des problèmesde personnel (embauchages, transferts, temps
supplémentaires, etc.).
- Équipements spéciaux difficilesà justifier à cause de la faibleutilisation.
- Duplication d'équipement et d'outils d'une section à l'autre.
- Commisde bureaux affecté à la maintenance pour l'ensemblede l'usine.
- Utilisation plus faible des spécialistes.
On peut remarquer que la majeure partie de ces problèmes sont liés à une lourdeur de
procédureou une surcharge.
Pour les régler il faudra essayerde:
- Faire des réunionsefficaces le plutôt possible le matin avant le démarrage des travaux par
les ouvriers le matin, et que les chefs soient au courant du dispatching des exécutants.
- Essayer au maximum de respecter les problèmes de niveaux entre ceux qui sont conviés
aux réunions, ce qui permettra de gagner beaucoup de temps.
- Définir d'un communaccord avec la production les priorités.
- Faire un bon suivi des heures de prestation.
- Sensibiliser tout le mondesur la coordination des activités.
- Ne pas négliger la délégation de pouvoir pour éviter les files d'attentes devant les bureaux
des ingénieursseuls habilitésà signer les bons de sortie magasin, les demandes de travail,
etc.
1.5- LA COMPÉTENCENous pensons qu'au fil des années, avec la formation sur le tas et des stages ce problèmes
pourrait être résolu.
39
1.6- LA STANDARDISATION DES TEMPS DE PRESTATIONLa détermination des temps standards de prestation devrait se faire à tous les niveaux avec
un outil beaucoup plus fiable que l'expérience de certains influencée par la sensibilité humaine, par
exemple l'étude du travail. Ainsi on pourrait petit à petit les incorporer dans les méthodes de travail
jusqu'à une bonne assimilation. Ce gain de temps, en considérant les temps morts qui existent à
certains niveaux, permettra une meilleure distribution du travail au niveau des ouvriers.
Il est possible, avec SIRLOG, de déterminer ces temps standards et de déterminer les
effectifs nécessaires pour une opération d'entretien à condition, bien entendu que la base de
données nécessaire soit saisie pour cela.
40
Chapitre 2GESTION DES STOCKS
Dans ce chapitre nous allons proposer l'approche des classes homogènes de gestion qui
nous permettrons d'avoir une bonne classification des articles avant l'utilisation d'une méthode
théoriquede gestion des stocks.
INTRODUC110NLa gestion des stocksest un domaine où l'informatique est "passée dans les moeurs", très
normalement de par le grand nombre de données à traiter quotidiennement. Théoriquement on
devrait avoir disposer de :
Fichier de départ
- Fichierdes nomenclatures, contenant l'ensemble des consommables contenus
dansles dossiers machines avec la référencedu constructeur et avec les
interchangeabilités trouvées.
- Fichier des fournisseurs (coordonnées, conditions financières, catalogue).
- Fichierdes réapprovisionnements automatiques.
- Fichierdes commandes volontairesavec saisiedes factures des réceptions, des
délais et frais d'approvisionnement.
- Saisiedes mouvements:
BSM : bon de sortie magasin
BRM : bon de réception magasin (réception d'unecommande avec contrôle
des défauts).
Traitements principaux
- Gestion des stocksà réapprovisionner, à partir des paramètres suivants:
- stock minimal,
- point de commande,
- quantité à commander.
Le gestionnaire peut disposer:
- de la liste des pièces en stock,
- éventuellement, de la valeuractualisée,
- des détails de consommation par machine et par secteur.
Aux I.C.S-DARüU les codes de défaillances utilisées dont nous avions parlé dans la
première partie sont très adéquats et portent sur l'essentiel pour une bonne compréhension de
l'importance d'un équipement. Ainsi nous proposons de les conserver, car ils sont édifiants
quelque soit le niveau de formation. Tout en sachant qu'ils joueront un rôle essentiel dans les
méthodes théoriques de gestion des stocks proposées.
41
2.1- LES OBJEC11FS DE LA GESTION DES STOCKSIls ont été spécifiés comme suit:
- atteindre un taux de servicede 95 %;
- garantir la disponibilité des pièces de rechangeset un certain niveau de stocks;
- avoir un bon système de suivi des commandes;
- assurer la disponibilité des pièces de code défaillance3;
- un bon suivides transactions à MBAO;
- assurer un taux de couverture d'un mois de stocks;
- avoir un tableau de bord;
2.2- MÉTHODE THÉORIQUE DEGESTION DES STOCKSPour satisfaire les objectifsde la gestion des stocks nous allons à priori essayer d'atteindre
un niveau de service qui avoisine95 % qui est un objectif qui englobepresque tous les autres.
Rappelons que:
- un article de code défaillance3 est : soit vital, non secouru et de sécurité; soit vital,
non secouru et spécifique,
- un article de code défaillance 2 est : soit vital secouruet spécifique; soit vital non
secouru et spécifi,\ue,
- un article de code défaillance 1est : soit vital, non secouruet banal; soit vital secouru
et constamment banal, etc.
L'objectif est de propœer un couple (l, T) - investissementen stock, taux de service - quel
que soit le niveau de l'analyse: article, famille fournisseur, ...
La gestion des stockscomporte deux grandes composantes, d'une part, l'analyse du stock
de roulement, d'autre part, l'analyse du stock de sécurité. Ces deux composantes, par leurs
caractéristiques, permettentde réaliser une triple segmentation d'une collection d'articles à gérer en
classes de roulement, classesde stabilité et classes de délais. Cette segmentation est à la base de la
constitutiondes classes homogènesde gestion dont nous nous servironspar la suite.
CONSTITUTION DES CLASSES HOMOGÈNES DE GESTION (CHG)
L'objectif est de répartir tous les articles existant dans le stock en différentes classes. Pour
chacune d'entre elles, nous optimiserons ensuite les conditions de gestion et les objectifs.
Auparavant, nous allons déterminer les critères de constitution des CHG. Pour cela, un
bref rappel de l'analyse du stock d'un article est nécessaire.
42
2.2.1- RAPPEL : ANALYSE DU STOCK D'UN ARTICLE
Toute gestion des stocksconcourt à engendrer deux types de stock, le stock de roulement et
le stock de sécurité.
2.2.1.1- Analyse du stock de roulement
L'application de la formule de Wilson permet d'optimiser le stock de roulement (quantité
économiqueà commander, périodicitéde commande).
On peut démontrer que la périodicité de commande ne dépend que de deux paramètres, un
coefficient logistique et le chiffre d'affaire de l'article.
En effet,on peut écrire :
~su g r:f= -= -x",B
2a 2a
f =fréquence de commandes,
T = coût de possession,
S = volume des demandes annuelles à servir,
u = prix unitaire de l'article,
Su = budget annuel d'achat de l'article = B,
a =coût de commande.
Deux éléments sont donc déterminants:
- un élément propre à l'article: B,
- un élément qui dépend des conditions généralesd'approvisionnement et de stockage
propres à l'entreprise: T/a, que nous appellerons le coefficient logistique.
Les caractéristiques des expressions de f peuvent être diverses :
En fonction du budget d'achat
f =ki JB si kt = ~ T2a
De la même façon nouspouvons exprimer la périodicité de commandep :
12 1 l' .P = f' ca cu eeen mois;
12 r;;. 12P = - JB = kz", B SI k : =-.
kt ks
Les différentes valeurs de kl et k2 sont les caractéristiques logistiques dérivées du coefficient
logistique.
Le stock de roulement moyen exprimé en nombre de période de chiffre d'affaires est égal à la
moitié de la périodicitéde commande. On a donc, si f = ki.JB ,
1 BIr::SRM=-x-=-"JB
2 f 2 k
43
SRM =px..JB.
1p = 2 ID = Caractèristique de roulement.
Il suffit donc de connaître le chiffre d'affaire d'un article pour connaître le stock moyen
souhaitable.
Nous utiliserons ces caractéristiques pour établir la formule de Wilson transformée.
2.2.1.2- Analyse du stock de sécurité
Stock moyen permanent, financé par l'entreprise pour pallier les aléas des consommations ou des
besoins, le stock de sécurité est directement lié au calcul de la plus grande demande raisonnable.
Nous avons vu que
55 = k x JHP x CV x E5Tt = kcs,
HP : horizon prévisionnel
ESTt représentant la moyenne des besoins par période d'observation, le stock de sécurité, compté
par exemple en nombre de jours, ne dépend que de trois paramètres, c'est-à-dire à couvrir HP, le
coefficient de sécurité k, et le coefficient de variation CV = ...5!!.- = CV.E5Tt
En résumé, l'analyse du stock d'un article s'établit ainsi:
- le stock de roulement dépend du chiffre d'affaire;
-Ie stock de sécurité dépend du coefficient de stabilité (ou de variation), du délai de
prévision et de l'objectif de service.
On peut donc répartir les articles selon trois critères essentiels:
- le budget d'achat;
- le coefficient de stabilité;
- le délai.
Cette triple segmentation est à la base de l'établissement des trois classes homogènes de
gestion et permet, d'abord, de constituer trois classes élémentaires :
- les classes de roulement qui expriment l'influence de B;
- les classes de stabilité qui expriment l'influence du CV;
- les classes de délai.
44
2.2.2- LES TROIS ANALYSES DE CLASSES
2.2.2.1- Analyse des classes de roulement
A. Influence de la périodicité de commande
Nous avons vu, que pour chaque article, la formule de Wilson permet de déterminer la
périodicité optimale de commande Gour, semaine, quinzaine, ...). On pourrait imaginer qu'il peut
être intéressant de classer les articles selon les périodicités calculées. En pratique, leur nombre n'est
pas très élevé dans une entreprise, car la nature de l'activité les influence beaucoup. Cependant,
cette procédure exige autant d'optimisations qu'il y a d'articles. Elle est donc particulièrement
lourde.
Nous nous servirons d'une façon plus originale de la formule de Wilson, dont nous
établirons une présentation mieux adaptée à nos besoins.
B. Influence de B et classes ABC
Pour un article, la formule de Wilson f = k ,..JE montre clairement que plus B augmente,
plus f augmente, donc plus la périodicité est courte. On peut donc au lieu de classer les articles
directement selon leur périodicité, les classer selon leur budget d'achat. En procédant ainsi , nous
allons utiliser un classement déjà bien connu des articles, la loi de Pareto, appelée aussi 20-80 ou
loi ABC: on classe les articles dans l'ordre décroissant de leur budget d'achat et on distingue:
- les articles qui en réalisent 80% (classe A);
-les articles qui en réalisent 15% (classe B);
- les articles qui en réalisent 5% (classe C).
D'autres critères (la marge, le stock en entrepôt) peuvent aussi être utilisés.
Il est bien sûr possible de distinguer plus de trois catégories. Par exemple, nous pouvons utiliser
quatre classes que l'on appelle classes de roulement:
Classe %B
0 50
A 30
B 15
C 5
Tableau 2.2.1 : Classification des articles
La classe 0 ne comprend que très peu d'articles, dont l'importance, selon le critère choisi,
les fait apparaître comme des articles stratégiques.
Cette façon de procéder présente de nombreux avantages :
- elle est beaucoup plus simple à mettre en oeuvre que le classement à partir des périodicités
optimales: sachant qu'on connaît aux I.C.S-DAROU le chiffre d'affaire et sa répartition.
4S
- elle ne pose pas de problème de constitution de classes de périodicités. Pour chaque
classe on déterminera une périodicité que l'on attribuera à chaque article qui la compose.
Ceci est beaucoup plus conforme avec notre objectif qui est d'abord de réaliser une
analyse globale,
- elle n'est pas contradictoire avec ce que nous avons écrit à propos de la liaison
périodicité-chiffre d'affaires. De par son importance, la classe ase verra attribuer une
périodicité.
Les classes constituées nous allons déterminer les périodicités et les stocks de roulement de
chacune. Pour cela, nous allons employer la formule de Wilson transformée.
C. La formule de Wilson transforméeSoit un ensemble de n articles, dont le chiffre d'affaire globale est Bn,
*le chiffre d'affaire moyen d'un article de l'ensemble est égale à Bln,
ra*la fréquence de commande de cet article est f = ki1J-;;'e.) n En* la valeur d'une commande est V = = ---
f n xf
*le stock de roulement moyen de l'article = ~,
* le stock de roulement moyen de l'ensemble est T' d'où
SRMn = n x Bn =-21
x ..Jn x En .2 nxf k.
l , .. cl ul2 kt = p = caracténstique e ra ement .
..JnB, = caractéristique de classe.
Nous obtenons:
SRMn = p x ..Jn x Bi,
Il est donc possible, pour tout ensemble d'articles, connaissant le nombre d'articles, le
chiffre d'affaires, et la caractéristique de roulement, de calculer le stock de roulement moyen et la
périodicité optimale de l'ensemble.
Cette forrnule peut être adaptée, si cet ensemble appartient à une des classes 0, A, B, C
d'une collection à gérer. Soit:
- N le nombre d'articles de la collection,
- x le pourcentage des articles d'une classe dans la collection,
46
- y le pourcentagedu chiffre d'affaires de cette classe.
Dansce cas:n=xxN
B. = Y x BNous pouvons donc établir Iaformule de Wilson transformée :
- au niveau d'une classe:
SRM. =px~xy x.JNxB,
- au niveau de la collection:
SRM = p x ~ (~xy;) x .JN x B ,i
i étant le nombrede classesdans la collection.
2: (JXiYi) constitue une caractéristique de concentration.i
Cette formulede Wilson transformée est intéressantepour trois raisons:
- elle est particulièrement facileà mettreen oeuvre,
- elle permet de faire des propositions d'ordonnancement des commandes assez
rapidement,
- elle constitue ce que pourrait être le stock de roulement et, par comparaison avec le
stock de roulement observé, le gain réalisable.
En résumé, la formule de Wilson transformée permet, lorsque les classes de roulement 0, A, B, C
ont été constituées, de définir une périodicité par classe et de calculer le stock de roulement moyen
par classe et celui de l'ensembledes articles à gérer.
2.2.2.2- Analyse des classes de stabilité
A. Les classesde stabilité s'établissent en fonction des coefficientsde variation.
Nous avons vu que les conditions de stabilité de l'article influencent le stock de sécurité.
Plus ce coefficient est élevé (plus l'article est instable), plus le stock de sécurité doit être important,
pour un niveau de service donné.
Pour un taux de servicevisé et un coefficient de temps donnés, si le coefficient de variation
augmente, la valeur de la fonction de service diminue. Dans ce cas, celle du coefficient de sécurité
s'élève, et donc le stock de sécurité. D'où la relation:
CV plusélevé- SS plus important (pour Tv donné)
B. Théoriquement, les classes de stabilité peuvent être très nombreuses et l'utilisation de
l'informatique permettrait de les multiplier à volonté. En effet, puisqu'il faut calculer les
coefficients de variation pour chaque article, deux critères sont à considérer, la loi de distribution
(Gauss, Poisson) et les valeurs des coefficients de variation eux-mêmes.
Pour simplifier, nous définirons arbitrairement des classes de stabilité. Par exemple nous
appellerons:
47
- classe "très stable", l'ensemble des articles dont CV inférieur à 15%,
- classe "stable normale", l'ensemble des articles dont CV inférieur à 30%,
- classe "très instable", l'ensemble des articles des CV supérieur à 50%.
Le cas échéant, ces classes peuvent être distinguées selon la loi de distribution. Mais il est
évident que seul l'examen de la collection réelle des articles à gérer - ou d'un échantillon - permet
de déterminer le nombre exact de classes de stabilité retenu.
e . Classes de stabilité et analyse ABC
Théoriquement, dans le cas pur, nous avons vu que l'écart-type idéal était égal à la racine
carrée de l'estimation moyenne.
Plus le chiffre d'affaire d'un article est élevé, plus l'estimation moyenne est forte, et aussi
l'écart-type. Cependant l'augmentation de l'écart-type est plus faible que celle de l'estimation,
puisqu'elle n'est égale qu'à la racine carrée de celle de l'estimation. On peut donc écrire si le CA
augmente,
.JESf 1 __ CV 1 __ CS 1
EST t t t,
et conclure que l'on aura tendance à trouver dans les classes de roulement 0 et A des articles plus
stables (CV plus faible) que dans les classes B et C.
2.2.2.3- Analyse des classes de délais
A. Ce délai est l'horizon prévisionnel (HP) égal au délai fournisseur lorsque l'on utilise une
gestion sur seuil. En général, ces classes sont subies, puisqu'elles résultant des conditions
fournisseurs elles-mêmes.
Avec le coefficients de variation, le délai fournisseur est le second paramètre qui influence
le stock de sécurité. En effet,
SS = ko, = kJd x Or = k(O, 78 + 0,52)~,
selon les techniques choisies.
Si le délai augmente, l'écart-type prévisionnel augmente, et aussi le stock de sécurité (si k =donné).
B. il semble donc souhaitable que les délais des fournisseurs (et les horizons de prévision soient
particulièrement surveillés pour qu'ils soient les plus brefs possible. On peut faire aussi remarquer
que, très souvent, les articles de classe A, très fréquemment commandés, bénéficient de délais plus
courts.
Enfin, nous avons signalé la nécessité d'homogénéiser, autant que possible, la période
d'observation, la périodicité de commande (c'est-à-dire la classe de roulement), et le délai
d'approvisionnement (c'est-à-dire la classe de délai).
En résumé, et en rappellent que ce que nous allons indiquer correspond à ce que l'on a de
fortes chances d'observer dans la réalité, nous dirons:
48
- dansuneclasse de roulement A, le coefficient de variation est plutôt faible et les délais
fournisseurs sont souvent assez courts,
- dans une classe de roulement B, le coefficientde variationest plutôtplus élevé et les
délais fournisseurs sont moins courts,
- dansune classede roulement C, le coefficient de variationest important et les délais
plus longs.
Dans un schéma simple où les coefficients de variation et les délais des fournisseurs seraient
indiqués dans l'ordre croissant, les classes 0, A, B, C apparaîtront de la façon suivante (voir figure
2.2.1):
1- C\ " + ..
d
figure 2.2.1- Représentation des classes en fonction du coettlclent
de variation et du délai fournisseur
Chaquearticlepeutdonc être réparti à la fois:
- dans une classe de roulement,
- dans uneclasse de stabilité,
- dans une classe de délais.
Tout est prêt pour l'entrée en scène des classes homogènes de gestion.
2.2.3- ÉTABLISSEMENT DES CLASSES HOMOGÈNES DE GESTION
2.2.3.1- Définition
Nous appellerons classe homogènede gestion l'ensemble des articlesappartenant:
- à une mêmeclassede roulement (même périodicité),
- à une mêmeclassede stabilité(même comportement),
- à une mêmeclasse de délais (délais d'obtention voisin).
49
Le terme "classe homogène de gestion" a été choisi pour qualifier cet ensemble, afin qu'il
soit tout à fait clair que cette procédure doit déboucher pour chaque classe sur des choix de stratégie
commune ainsi que sur des propositions d'objectifs identiques. Nous parlerons donc bien
d'homogénéité de gestion.
Théoriquement, compte tenu du nombre possible des diverses classes, le nombre de classes
homogènes de gestion peut s'élever à plusieurs centaines.
Si, au lieu de raisonner en grandeurs valorisées, nous raisonnons en nombre de périodes de
chiffre d'affaires (nombre de jours, semaines, ...), toutes ces classes peuvent être standardisées.
Pour chacune d'entre elles, compte tenu des caractéristiques, les algorithmes d'optimisation
permettent d'indiquer quels sont les stocks de roulement et de sécurité optimaux, et quel est
l'objectif optimal qui doit être visé. Il faut bien comprendre que l'édition d'un tel travail peut être
aisément réalisé avec le soutien d'un outil informatique même modeste. Il suffirait que, ayant
constitué ses propres classes homogènes, de chercher pour chacune dans ces tableaux, le budget
d'achat calculé en nombre de jours par rapport au budget annuel que son stock doit représenter et le
taux de service qu'il doit viser.
Ainsi on s'apercevra que le nombre de classes homogènes de gestion utilisables n'est plus
que de quelques dizaines. C'est pourquoi, beaucoup plus que des centaines de cas, parmi lesquels
chacun chercherait ceux qui le concernent, les méthodes de détermination des objectifs proposées et
de mise en place pour les réaliser nous semblent intéressantes.
Simplement nous pouvons représenter les eHG à l'aide de la figure 2.2.2:
Délai
cv
Classes de roulement
figure 2.2.2- Représentation des CHG
50
Une CHG est donc un espace à trois dimensions, et chacune contient les informations
suivantes:
Délai
Chiffred'affaires
Investissementen sto cks
1_._------- - - - --- .... - - - - --- - - - ---- --
Nombred'articles
Classes de roule men t
Nombre deruptures
figure 2.2.3 - Représentation des CHG en 3 dimensions
2.2.3.2- L'intérêt de constituer des CHG est évident :
A. Tout d'abord, nous sommes passés d'une infinie diversité de situation, articles, méthodes, etc,
à une approche générale, qui se situe dans une entreprise, non plus au plan de l'article, mais à son
véritable niveau: celui de sa globalité. En effet, les résultats de la CHG peuvent être spécifiés pour
chaque article et consolidés par regroupements particuliers ou complets. Ainsi nous savons
répondre au problème soulevé au début de ce point.
B. Deuxièmement, tous les articles, quels que soient leur régime d'approvisionnement, leur
comportement de sorties, leurs problèmes de stockage et leurs conditions d'activité, peuvent être
regroupés dans ces classes homogènes de gestion.
C . Le système de pilotage automatique des stocks peut alors être mis en place. En effet, quelles
que soient la méthode, la technique ou les conditions d'environnement de chaque article,
paramètres et objectifs sont strictement spécifiés.
D. La réalisation et la constitution des CHG permettra un audit complet de la gestion des stocks.
51
2.3- LE TABLEAU DE BORD DE LA GESTION DES STOCKS2.3.1- DÉFINITION DU TABLEAU DE BORD
Il apparaît comme un récapitulatif synthétique d'un certain nombre d'informations liées à la
gestion des flux des pièces et produits. Ces informations doivent pouvoir se déduire du système
d'informations, dont nous avons dit que 1 constitution était une condition préalable. Elles sont
destinées aux différentes fonctions intéressées : achats, commercial, entrepôt, finance,
comptabilité, production, approvisionnement et direction.
2.3.1.1- Caractéristiques généra les
La mission du tableau de bord est de permettre à chaque responsable de mesurer son
efficacité, la définition précise de ses objectifs et missions est nécessaire:
- les acheteurs sont chargés du suivi, de la sélection et des négociations avec les
fournisseurs ,
- le marketing a des objectifs de chiffre d'affaires, parts de marché, ...
- la production doit minimiser les coûts,
- l'entrepôt doit assurer une logistique efficace et au moindre coût des mouvements
(manutention, livraison, réception , ...)
- la fonction finance-comptabilité est responsable des équilibres de trésorerie et de
l'analyse des coûts,
- l'approvisionnements doit assurer au moindre coût les qualités de service demandées,
- la direction veille au respect des choix stratégiques adoptés.
L'ensemble du tableau de bord s'inscrit dans le cadre d'une direction par objectifs et finalement
chaque fonction dispose d'informations issues de la fonction elle-même, des autres fonctions , de
l'environnement.
2.3.1.2- Caractéristiques de J'information
Elles sont de trois ordres :
A. Tout d'abord, ces informations sont représentatives, synthétiques et simples:
- représentatives, pour correspondre précisément aux soucis de chaque fonction
concernée. Leur nombre doit être nécessairement limité aux valeurs essentielles. Trop
d'informations, disparates peut-être aussi, nuisent à la qualité de service du tableau de
bord,
- synthétiques, pour donner une idée précise et rapide de la situation examinée,
- simples, pour fournir des indications dont le degré de précision doit être volontairement
limité. Des ratios comportant plusieurs décimales sont tout à fait inappropriés.
B . Ensuite, cesinformations permettent de connaître:
- la situation à l'instant de l'observation (photo instantanée), situation qui peut être
comparée soit aux objectifs, s'ils ont été décomposés, soit à des situations instantanées,
52
observées à des périodes antérieures similaires,
- l'évolution de la situation depuis une date de référence,
- la situation prévisionnelle issuede l'évolution constatée, et qui est comparéeà ce qui fut
prévu. Ceci est indispensable, si on veut se donner les moyens de remodeler les moyens
d'actions et de redéfinir les objectifseux-mêmes. (Ces informations devront doncêtre, le
cas échéant, désaisonnalisées.)
C • Enfin, les irformaiions permettent surtout des comparaisons qui débouchent sur des analysesd'écarts.
Ces précisions apportées, nous pouvons maintenant indiquer les éléments à retenir pour
apprécier l'efficacité de la fonction.
2.3.2- LES ÉLÉMENTS DU TABLEAU DE BORD
2.3.2.1- Remarques générales
Il convient de préciser que les éléments retenus prendront le plus souvent le forme de
ratios, et que leur liste n'est pas exhaustive. Chaque information doit être disponibles à un rythme
particulier -mois, année, ...). Les périodicités proposées ne sont pas bien sûr qu'indicatives.
Certaines informations sont plus ou moins synthétiques, selon la fonction concernée, et peuvent
avoir des périodicités différentes.
2.3.2.2- Le tableau de synthèse
Le tableau de synthèse suivant présente une liste d'éléments (le plus souvent sous forme de
ratios qui ont traitaux différents aspects qui concernent la gestion des approvisionnements.
Nousavons indiqué également:
- avecquelle périodicité ceséléments devraient être fournis (colonne 2)
- quelles fonctions dans l'entreprise étaient intéressées par ces éléments:
D : Direction,
Fe : Finance - Comptabilité
G : Gestion des stocks-approvisionnements,
A: Achats,
M : Marketing,
P : Production.
E : Entrepôt, logistique.
voir tableaux 2.2.2.a et 2.2.2 b
53
U):Jt.ooü)U)CI)'0
c:o;:U)CI)C)
C'a-CI)'0
'0~o.cCI)'0
:JC'a~.cC'a....C'aNNN
:JC'a~.cC'a....
Tableau 2.2.2.a - Tableao_de. bord de la gestion des stocksN° Elements Pêriodieités D F.C G A M P E Valeur Unité Objectif Ecart
Absolu Relatif1 Nombre moyens de commandes annuel X
préparées par employés (.~)'l. lemps moyen de préparalion d'une annuel X X
commande3 Charges entrepôt / charges totales annuel X X4 Charges entrepôt / CA entrepôt annuel X X5 Nombre de lignes de commandes X X
effectivement reçues/total des ( 2.)Coûts informatiques de la gestion des
6 approvisionnements / Total des coûts annuel X X Xinformatiques
7 Créd it fournisseur annuel X X8 CA / fournisseur ( ~) X9 Engagements actuellemenl en cours mensuel X
/ Total des engagements (4)10 [Budget engagé / budgel prévu sur mensuel X X
la même période. par fournisseur11 CA actuel / Fournisseur / CA(t-l) (fi) mensuel X12 Budget engagé / budget annuel prévu (C) mensuel X X13 Nombre de commande 1 Fournisseur / an annuel X X14 [Valeur moyenne d'une commande annuel X X
/ fournisseur15 Nombre moyen de lignes de annuel X
commandes / commandes16 Achats par catégories d 'articles annuel X17 '10 achats par onglnCf; ll") trimestriel X X X
vV"l
-Q)-::::JU)-
\1')\1')
- --- ---
Périodicités Unité ObjectifNO Eléments D F.C G A M P E Valeur Ecart
Absolu Relatif18 Délai fournisseur annoncé annuel X X19 Délai fournisseur observé / délai annoncé trimestriel X20 Coût fonction achat / Total des charges annuel X X21 Coût d'une commandes t=t) annuel X22 Prix achat / Prix standard retenu Œ) temps réel X X23 Investissements en stocks (9) X X X24 Stocks moyens 1Objectifs mensuel X25 Taux de rotation stocks achetés annuel X X2h Durre immobilisation des stocks (N) ) mensuel X27 Sorties réelles de stocks prévu t ...... ) mensuel X X28 Sorties réelles 1 Objectif annuel lA2) mensuel X X29 Prévision sorties / Objectif marketing ('I!) mensuel X X30 Taux de rupture de stock X X31 Programmes de fabrication réalisées 1 mensuel ou X X
Programmes de fabrication annoncées ("!> trimestriel32 Coût service approvisionnements 1 Total annuel X X
des charges
-U)Q)C)
ca
U)~
oo-U)
U)
.g Tableau 2.2.2.b - Tableau de bord de la gestion des stocks (suite)eo
Q)'C
'C...o.D
Q)'C
=caQ)
.Dca.....DNNN
=caQ)
.Dca....
Les chiffres indiqués entre parenthèses dans les tableaux précédents renvoient aux
remarques suivantes:
( 1) - C'est une mesurede l'efficacité du personnel et des méthodes employés.
(2) - Cet élément calculépar fournisseur, est un test de fiabilité des fournisseurs. Il permet d'une
part de distinguer les ruptures de stocks due à des défaillances du fournisseur et de celles dues à
notre proprepolitique.
(3) - Le chiffre d'affaire par fournisseur ne concerne éventuellement que les fournisseurs
principaux (gestion par exception). La périodicité d'obtention de ces informations dépend des
habitudes de l'entreprise, en ce qui concerne la méthode de commande ou les relations avec les
fournisseurs.
Avec un équipement informatique, comme SIRLOG aux I.C.S.-DAROU ces postes peuvent être
gérés en temps réel et de façon exhaustive.
( 4) - Ce ratio permet de comparer chaque mois le total des engagements passés; mais non encore
échus, à celui des engagements passées sur une période de référence donnée.
(5) - Comparaison du montant des achats faits à un fournisseur sur la période actuelle, et de ce
montant sur les mêmes périodes l'an passée.
(6) - Cet élément peut être global pour la direction, ou décomposépar fournisseur.
(7) - L'origine des produits est importante (nationale, internationale, ...), car, dans les services
d'approvisionnement, les responsables des achats de produits étrangers doivent disposer de
moyensbeaucoupplus importants pour sélectionner et négocieravec les fournisseurs étrangers. Le
coût de commande aux fournisseurs étrangers est beaucoup plus élevé. Par ailleurs, ces
responsables font peser, du fait de la monnaie de facturation choisie,un éventuel risque de change,
dont le coût de couverturepeut être onéreux.
(8) - Ce ratio est la base des analyses d'écarts.
(9) - La périodicité du calcul du stock moyen de produits achetés par l'entreprise dépend de
l'équipement informatique. En général un suivi quotidien ou hebdomadaire est indispensable en
distribution.
(10) - Ces durées sont exprimées en nombre de jours (semaines, ...) de chiffre d'affaires.
(Il) - Comparaison sur une période donnée, des demandes réellement servies, et celles que
l'objectif partiel prévoyait. Elle est établie par articles et par catégories d'articles (classes
homogènesde gestion - CHG)
(12) - Ce rapport permet de suivre le degré de réalisation des objectifs prévus.
(13 ) - Pour être calculé, ce ratio demande un système de gestion prévisionnelle des
approvisionnements. Dans ce cas, il est possible de comparer régulièrement les prévisions 'à un
mois, deux mois, ... pour la fin de l'année) issues du système et celles faite par le service
marketing.
56
(14) - Ce taux doit être connu par article, par catégorie (classe homogènes de gestion - CHG) et
pour l'ensemble de la collection.
(15) - La fréquence de rupturede stock est obtenue à partir du compteur de cas de rupture, et du
nombre d'approvisionnements déclenchés depuis le début de l'année. Elle peut être éventuellement
comparéeà unefréquence maximale fixée initialement.
CONCLUSIONDans ce chapitre nous pensons que la méthode exposée avec les classes homogènes de
gestion pourra mettre en relief une bonne corrélation entre le chiffre d'affaires , les codes
défaillance, la stabilitéet le comportement des articles. Ainsi à partir de cette méthode théorique de
gestion des stocks les I.C.S-DAROU pourront sûrement venir à bout des excédents de stocks et
mieux gérer leur diversité. C'est ainsi que l'outil informatique que représente le SIRLOG pourrait
aider dans cette mise en place pour la taille des données à utiliser d'où dans le même'cadre son
expérimentation pour une meilleure couverture de tous ces aspectsn'estpas à écarter.
57
Chapitre 3TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCE
Dans ce chapitre nous proposons le tableau de bord complet du département de la
maintenance qui regroupera l'ensemble des indicateurs de performances et des critères de bon
rendement.
3.1- PRINCIPE ET INTÉRÊT DU TABLEAU DE BORDLe tableau de bord est un ensemble d'informations traitées et mises en forme de façon à
caractériser l'état et l'évolution du service maintenance.
Formes indicateurs
Le tableau de bord délivrera à la demande des gestionnaires des
informations classées et ordonnées qui peuvent être :
- des états chiffrés ou exprimés en pourcentages.
- des graphes d'évolution
- des graphes de répartition
- des ratios (= rapport conventionnel de deux nombres).
La nécessité de l'aide informatique
La masse des informations quotidiennes disponibles dans un service de
maintenance implique des moyens de saisie, de stockage et de traitement que seul
l'outil informatique permet de gérer. Aux LC.S-DAROU, SIRLOG qui est un
logiciel modulaire est très adapté, mais le fait que toutes ces capacités ne soient pas
utilisées est un handicap pour avoir toutes les informations nécessaires à
l'établissement d'un tableau de bord complet de la maintenance.
3.2- RATIOS DE MAINTENANCEEn maintenance, un grand nombre de ratios peuvent être utilisés; cependant, ceux qui ont
une réelle efficacité sont ceux:
- qui permettent de prendre des décisions;
- de comparer une période à une autre;
- de vérifier l'intérêt de l'application d'une politique de maintenance;
- de prévoir un budget.
C'est ainsi que, en remplacement ou en complément des ratios définis dans les amorces de
tableau de bord (Annexes A.15 à A.2l), nous proposons les ratios suivants qui sont
essentiellement les indicateurs des moyens production liés à la maintenance:
58
3.2.1- RENDEMENT OPÉRATIONNEL
Ra = Production de bonne qualitéProduction théoriquement réalisable
3.2.2- PRODUCTIVITÉ OPÉRATIONNELLE
Po = Production réaliséeTemps requis
Pr=-
Tr
3.2.3- PRODUCTIVITÉ PROPRE
P _ Production réaliséeP - Temps de fonctionnement + Temps d'arrêt propre
PrTr+Tap
3.2.4- ÉTUDE DE LA DISPONIBILITÉ DES ÉaUIPEMENTS
D= MTBFMTBF+MTTR
MTBF =Moyenne desTempsde BonFonctionnement
MTTR =Moyenne desTemps Techniques de Réparation
3.2.4.1- Disponibilité opérationnelle
Do = Temps de fonctionnement = TfTem ps requis Tr
3.2.4.2- Disponibilité propre
D _ Temps de fonctionnementP - Temps de fonctionnement + Temps dl arrêt propre
TfTf+Tap
3.2.4.3- Disponibilité totale
TfTr+Te
Temps de fonctionnementDt = Temps requis + Temps d'entretien
59
1 1
3.2.4.4- Indisponibilité due aux pannes
1Temps de panne
pa »
Temps de fonctionnement +Temps de panne
3.2.4.5- Indisponibilité due aux arrêts fonctionnels
TpTr+Tp
/fi = Temps dtarrêt fonctionnelo Temps d'arrêt fonctionnel +Temps de fonctionnement
3.2.5- TAUX DE RÉQUISITION POTENTIELLE
TafTaf +Tf
TrTemps total- (Temps requis + Temps dt entretien) 100 Tt - (Tt+ Te) 100
p= x = xTemps requis Tr
Ces divers indicateurs sont une aide précieuse pour:
- suivre les performances de l'outil de production;
- pour mettre en évidence le problème lié à la maintenance;
- pour prendre des décisions;
- pour mesurer les performances des améliorations.
3.3 .. TABLEAU DE BORD DE LA MAINTENANCELe tableau de bord global que l'on obtient finalement est présenté dans les pages qui
suivent. Il sera établi à partir des tableaux de bord des différents services du département en ce sens
qu'il constitue leur récapitulation.
Cependant, il bien évident que ce tableau de bord ne peut vraiment fonctionner que si tous
les concernés coopèrent étroitement afin que toutes les informations nécessaires à son établissement
puissent être facilement disponibles. Un effort de sensibilisation doit donc accompagner sa mise en
oeuvre en même temps qu'un système élaboré de collecte d'informations (voir tableau 2.3.1).
60
- · · · --I·------~-------;403 : Sorti.. magasin. .405 : Sous-b-ailllOCll
i 400: Achats direcls
~f6~[~~~~~. ~~l6 ri e l
.... ..._.- --------;
ECARTABSOLU RELATIF
OBJECTIF[unité]
UNITERATIO1
DESIGNATIONi--I ==~-:-::-:-:-----r-:-:-:-:=::-i, 1 EXPRESSION VALEUR•....p ~ ,FrYrnUE· ·····n·E····.·.·..·T'JOLl.· T·E· xr· ~.ï:··lIo.'· · · r,··:E·· : " " " " ' -: ' "........ "..,..""""', , " ~.."."" " ,.."..,, "''',, ,.., ,., .
.1.1.1."A,"AY 1.' ~..., ll.l" ,: - ..: ~:~;~:;. ~:: : ~:::-:.7..: :.:.::7,: ::':.:::.t.;:~~j;:::.:·::ï.::,:.:' :.~·:~::~i:·: ~;ijj~:;.;~·;:i:i:: : ~·i~;:·· :i:..:: .
. T;I: T.1UX 1 CQOI; de ;;çu;·!r)Ii\.3oce1 de sou,.treitancel CoOls de moinlenenctiIp : T~ux 1 CoOls de m\1Ïolooaoo! prnve~ •.1 de préventif i CoO\!; de m~nlcnllo'lce
1Tc: Taux 1 CoOla de mljnllnlnooCO[fJct/Y. 1 1de correctif Coûta d. mainl.nan~ 1
:·:ltlO l 'EN S ::D E:·P R O DUCTION::LIES :·~ ·L\: l'1·AlNTEN~NCE,, : ; ; : ; :: ;: :;: :: : ::: : : :.: : :::: ; : : : :: : :: : ;::: ::::: ~;:;: ::: : : : : : : : : :::: :: : : : : : : : :: : : : : : . : . " : :" . ,, . ; : ; :..._------_ ..-._-_._ -._- -- --- - _ ._-,-- ----_ ..•j Ro : Randement 1 Production bonne r6 ali~6 l' l'i opéralionnel 1 Production !héorÎQuemenl réalisable
1
:
iDo :Dispor,ibilita1 opérelionn.lle
1Op : Disponibilitt.. propre
TemD$ 0 IQnctiQnnementTemp5 requis
i Dt. Disponibililé
f ACTl\'ITES L~TEn:.~ES ".." .
llolai. i Tamos reauia + Temos d'entreti.n i 1 1 1 1
Ipa . ",disponibilité du.: T"nmsde Q&l',r't 1.....•._. -_._.-....i aux pennu T.mps de fonctionn.ment + Temps de par.r,e :
~
I IIQ: Indisponibilité dU'1 Temps d'0rr61 fonctionnel i 1 ,aux am!ts fQnctiQootlsi Temos da fQoctiQnnemenl -Iemos d'arrêt IQoctIonne) i i ,
!Trp:Teux de r~q\lisil· ; Tem[\, Inlol· (T,mM!'\l'luis +TemM d'entr~ti"n\x'QQ 1 -1
, ,
1i
l~Ieotiell. l ~ Temps requis _ 1 :_.... ................ .. ........... . ... ...... .. ........... ......... ............... .... .........
: il : Taux de lanœmeotides DT
: Tri: TC'JXde réal.:d.s DT lancées
N?mbre de DT lancéesN?mbre de DT reçue s
N:>mbrt de DT rhlisér; .N:>m~ de DT lancées
---t1
..1,+1Temps d, moinienance
TPOIDS eJlfrtilde disro"il,;I;I~
,.., re5 a. ma.ntenatlC4 plh · ' .
; Tch : Taux de charge: horai,e
1np . 1dUHlùfa.r&
1 Tri' : Taux do réal. , NombrJ do DT r1aJisée6 ! 1 1
1liai DT "'<;\JOS lobOl~ro da DT ".:00', ,
i Tpr:Tluxde prëp. i NombtJ do DT mparées !
i des DT reçues i /\Ombre de DT reçues 1
; Tpl : Tauxde prép. ,Nombre d. DT 'riparéel ~,.__.- ."- - - . . ... -1 ~
,. rl. ~ rlT I~.s l'k',,,f'ï.. il.. [1 ;;;;;:;coz:~---_ • •_- _ . - ' ~ I " . .-- - - - - - -" ." _. : ..._- - ..
id. o~ventil " C' hl'le ._-- .i~ures orestées , 1 1
iThe : Taux horaire 1 Heures de meintenenee C9rrtc1ive1 l, ! l: d~ COIl'e~ti( ~urt's oresl~es J
: Thpresl :TlUX hQrllre 1 ! 1 1
-jHeures erestées S!Jr PT
1,
1 do prellaliQn l"ourellol41es-~ .. 1 _...- i :
ThP/'llP : Taux horaire ! . ttur,s de préparation i 11
1de préparalion i Heures totales 1
J
Tcprod: hux effcc~f : J:kyl"OS p['!!;16e; §ur..QL ! i 1 1
: de Nr5\lti~n, K.U['!!5 tMt'muemenlNes\~tS i 1
1
iTopresl : Taux cpér. i Heyru IMoriguem.nl preslee51 1 i !1 de pœslebon Heu['!!& 101,,",&
61
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
L'amélioration du système de gestion de la maintenance passe d'abord par une prise de
conscience réelle au niveau des r.C.S-DARDU. Cela se traduirait par la possibilité de tirer les
informationsqui serviront à l'alimentation des tableaux de bord qui ont été mis sur pied, et qui sont
des indicateurs clés pour l'évaluation régulière des performances du département de maintenance.
Durant ce projet de fm d'études, nous avons d'abord, par le biais d'une étude assez
détaillée de l'existant, recueilli le maximum d'informations sur le fonctionnement du département
de maintenance. Ceci constituait la première partie du projetà la fin de laquelle une analyse critique
doublée d'un diagnostic nous ont permis de relever les vices de fonctionnement. Dans la deuxième
partie qui concernait l'amélioration, les efforts ont été surtout concentrés sur l'organisation, la
gestiondes stocks et le tableau de bord général de la maintenance. '
C'est ainsi que pour l'organisation, nous avons fait des suggestions touchant pratiquement
tous les points sensibles qui ont été dégagés et qui permettraientau département d'être plus efficient
(structuration, effectifs, horaires, analyse ABC pour une meilleure organisation des opérations
d'entretien, etc...)
En ce qui concerne la gestion des stocks, étant donné qu'aucune méthode théorique
vraiment fiable n'était en cours d'application, nous avons proposé une approche nouvelle et
méthodique (méthode des classes homogènes de gestion) aboutissant à un assainissement des
stocks et de leur gestion par une classification prenant en compte toutes les principales
caractéristiques distinctives des articles et des équipements. Un tableau de bord de gestion des
stocks aussi été établi.
Le tableau de bord global de la maintenance a été reconçu à partir des esquisses qui
existaient déjà -mais qui n'ont pas vraiment été mises en oeuvre- et des ratios généralement utilisés
dans les services de maintenance. Ce tableau de bord comprend ainsi l'ensemble des indicateurs
permettant d'apprécier rapidement des performances des sections d'abord et du département tout
entier ensuite, afin de dégager mensuellement les secteurs à problème et mener les actions
adéquatespour atteindre les objectifspréalablement fixés.
Nous recommanderons également que, par le biais de stages de maîtrise, de projets de fin
d'études et d'autres types de collaborationque notre travail soit continué, afin que tous les éléments
théoriques que nous avons proposésaient une application directe et que tous les aspects relatifs au
sujet du projet soient traités. Ainsi un programme informatique pourrait, par exemple, permettre,
quand les données seront disponibles, de calculer tous les ratios du tableau de bord du département
de maintenance. La mise au point d'un système complet et efficace de collectes des informations
nécessaire à un bon et durable fonctionnement de ce tableau de bord pourrait aussi être analysé
conçu. Une étude concernant uniquement la gestion des stocksdevrait égalementêtre envisagée.
62
Les améliorations que nous avons proposées nécessitent beaucoup d'attention avec toutes
les spécificités dont il faudra tenircompte pouressayer de cadrerau maximum avec les réalités des
LC.S -DARüU.
63
BIBLIOGRAPHIE
1 - " La maintenance"
ÉditionJanvier 1973
ÉcolePolytechnique de Montréal
2 - "La fonction maintenance - formation à la gestion de la maintenance
industrielle"
F.MONCHYÉditions MASSON p,~> .\ 0&-:} .
Collections Technologies
3 - "Audit et gestion des stocks, pilotage automatique et classes homogènes de
gestion"
J.- P. BEAULIEU et A. PÈGUY
Vuibert gestion, collection dirigée par J - P. HELFER et J . ORSON!
4 - "Comment améliorer les performances de l'entreprise: introduction à la
méthode ASP"
Guide à l'usage des cadres dirigeants et des consultants
Robert ABRAMSON et WalterHASLET
Bureau international duTravail - Genève
Sérieformation à la gestion N°15
5 - "La Maintenance: mathématiques et méthodes"
Deuxième éditionrevueet augmentée
P. LYONNET
Technique et Documentation - Lavoisier
6- "La gestion des opérations de la production : une approche systémique"
Jean NOLLET,Joseph KELADA, Matio O. DIORO
Gaëtan MORIN
Éditeur
7 - "Le conseil en management: guide pour la profession"
Deuxième édition (révisée)
Publiésous la direction de Milan KUBR
Bureau Internationale du Travail - Genève
64
ANNEXES
65
USTE DES ANNEXES
A.1 : Demande de travail
A.2 : Fiche de lubrification ou de graissage
A.3 : Fiche de dépose et pose organe
A.4 : Fiche de réparation organe
A.5 : Fiche d'intervention visite
A.6 : Bon de sortie magasin
A.7: Demande d'achat utilisateur
A.8: Budget d'entretien usine (Département Maintenance 1994)
A.9 : Coût d'entretien 1994: arrêt annuel
A.lO: Coût d'entretien 1994: entretien courant
A.11 : Coût d'entretien 1994 : coûts totaux
A.12 : Ecarts absolus entre les coûts d'entretien: 1993 - 1994 - 1995
A.13 : Pièces en stock
A.14: "Proposition de première mise en stock"
A.l5 : Tableau de bord de la maintenance: mise à disposition des installations
A.l6 : Tableau de bord de la maintenance: 1 - Analyse budgétaire
A.17 : Tableau de bord de la maintenance: 2 - Activités
A.18 : Tableau de bord de la maintenance: 3 - Activités internes
A.19 : Tableau de bord de la maintenance : Détails
A.2ü : Tableau de bord de la maintenance: Entretien systématique
A.21 : Tableau de bord de la maintenance: Travaux quotidiens
66
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CONSIGNES PARTICULIE RES
Permis de Travai l OUI NON
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DEMANDE DE TRAVAIL N°\' ~e ,a.r f\,e$( hediJ .~
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:~ · C~ ef Entretien
REALISATIOl\ DES TRAVAUX
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EXECUTANTNOM ET VISA
TRAVAtJ>:
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ATELIE R PILOTE
CONSIGNES PARTICULIERES
Permis de Travail OUI NON
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PIECES REMPLACEES l--_1 DETAIL DES
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R: Renove
DESIGNATION REE FOURNIE CODE r (S QUANTI ETAT
REGLAGES EFFECTUES · ( donner 10 méthode et tes chi ttres )
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.Conser vé en attente
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Réintégré en rno qc s rn Osite 0
atelier ORenvoyé
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lE STINATION
~_J~.' :. ""Autre (à préciser) _
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Chef ServiceVisa
Çhef Département1------------,
VisaPrépar a teur principal
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FICHE DE REPARATION ANE-{ Fiche
.transmettre -B TE • Fichier histotiqùe'}a ou
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Renseigne.nents O,.gonr
-Cotrgorie il'o"gone Pompe ----. 0Vanne _ GMoteur élèctrique [ .
Réducteur _ _ CCoupleur _ UAutre (à préciser) ~
Marque _
Type _
N· d'identification fournisseur _
Sur site
En otelier_
Ailleur (à prét:iser) _
Desc,.i~tion des t,.avaux effectués.. ,~ ~ .'
N° d'identification ' I.C.5. ...,;,.
Date début réparation ---
Date fin réparation _
Réparation' effectuée
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Observations et travaux Rart icu 1iers '~Y(Jnt ocCornRa/~~y.': ,0 d!P.:2se et 2 c s e
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Reg\aqes effectués à 10 ~o5e (d8nl1e,- 10 rnetho de et les c h tff res)--------- - - - - ---
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Nom el: viso raapon!klble depo5~"c pose Visa Chef Service
Visa Chef Département!
Visa Préparateur principal
!'1 DDIFIE LE 10/01/91,
J
"(Fiche à tronsmettr-e. GU BlE . fichier hislorique)
DT W ._. CODE EQUIPEMENT
Date de de pose organ(=: / / __
Date de pose organe --/ -- 1--
Cctegorie d'organe Pompe
Vonne
Moteur' electrique
Reducteur
Coupleur
Autr-e (ù prec.iser) __
Ren5eigneme~ts org.9ne
~5é Posé
DoooD
~-_._--
Type _
~ d'identification fournisseur .__
TYV? ------ . . .---
t\f d 'identiFicot ion fourru66eur__
N~ d identificot.ion I.C.S. _~dïdentification I.C_5 ._ .._. _
)ettinol:ion: AteJie- IX'Ur roporction 0ferraillé 0
Provenance: Magasin
1
Atelier
LC
Autre(à preciser) _
-------- -- - --------
Motif de la dé~e - __.
Autn~ (à preciser) __
---_ .._- . - - - - - - -
--------------
TS:VP.-..- -.c""" ~...,.... ......N..._. ~ _
, INTERVENTIONS. ReAliSEES .:.
." . ." . ~. .. . .l'l' ~ •
a r- D.tail d.s O~rationsNb Nb
Com"..,.tQir~s 1.•
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-Rapotisabl. Visa Visa• .... • t" , .~ • ' . ,
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N° Code Article U. E. Oté demandée Oté livrée EmplacementDésignation Poste
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U 1 Ii i 1 1 1 i Iii I:,·d,1 1 1 1
Le Demandeur Le Responsable Le Preneur Le Magasinier
Date Date Dale
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
B'EN Produire en tnn+(:) .~ J: r p 'R'TF
VISA 1 VISA 1 VISA 1 V\SA, 1DEMANDEUR MAGASIN ~eSPONSABLE~WT BU~
~ OURNlSSEUR PROPOSE
\ JI" 1A
~T~ICULE1· .. •• • -, -. .
· ~~,AN~EOR\DATE ceCREAnON
cooe E"ETTE~ l CODE RU8RIQUE
:U DE UVRAJSON
IMPlfTAT10N N"O ·T
VISA
Medede
Consuftation
ClO~DES
CONSULTAnONS
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V_duChefdnkhab
ORDRE DECOMMANDER
N~ 0041503
WOEPOSTE DESIGNATIONaUANTrTElaUANTITE
UEI UA
MOT DIRECTEUR FOURNISSEUR
A lB le IDTOTAL
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OBSERVATIONS
1 ' . ~
DEMANDE D'ACHp.:r....
N~ 004 1503,
BUDGET ENTRETIEN USINE(DEPARTEMENT MAINTENANCE)
N.B : Les montants sont en kFCfA
403 405 406 407Sorties Magasin Prestat" Ext, Achats divers Location TOTAL
Atelier Mécanique 10.000 200 150 0 10.350Chaudr, Atej. 1.500 150 400 0 2.050Génie Civil 400 150 250 0 800Garage 4.000 300 500 0 4.800Interventions 10.020 8.000 800 0 18.820PRV 3.050 500 100 0 3.650Chaudr, Interv, 1.750 1.320 850 50 3.970Electricité 800 1.772 1.504 0 4.076Régulation 1.240 1.000 195 340 2.775TOTAL 32.760 13.392 4.749 390 51.291
ln
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COlfT D'ENTRETIEN 1994 - SITUATION AU 30 NOVEMBRE 1994
ARRET ANNUELSECTIONS ANALYTlQUES 403 - Sorties magasin 40S - Sous-traitance 406 - Acahts directes 407 - Location de matériel TOTAL
Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts2130-Services généraux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02140-Cités 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02150-Transport du Personnel 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02180-Comptabilité 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02190-Sécurité 0 0 0 0 40 (40 0 0 0 0 0 0 0 40 (40sous-total structure 0 0 0 0 40 (40) 0 0 0 0 0 0 0 40 (40
2200-commun fabrication 0 0 0 35 (35 0 762 (762 0 0 0 797 (797221o-Atelier sulfurique 1115S0 110590 960 110S61 89552 21009 72364 43798 28566 15344 24117 (8773 309819 268057 41762222ü-Atelier phosphorique 123264 98167 25097 764S3 77428 (975 37414 9069 28345 20769 6500 14269 257900 191164 66736224O-eentrale élctriQue 7914 5386 2528 17875 11596 6279 10552 1993 8559 0 0 36341 18975 173662250-{)éminéralisation 3242 537 270S 822 791 31 0 1377 (1377 0 0 4064 2705 135922Go-Airs 1676 4137 (2461 220 220 2348 2688 (340 0 0 4244 6825 (25812270-VaPeur 21868 705S 14813 7302 12596 (5294 4942 123 4819 4056 1319 2737 38168 21093 170752280-Eau douce 0 3730 (3730 1698 64 1634 0 93 (93 0 0 1698 3887 (2189229Q-Schlamms 0 0 0 686 (686 0 0 0 0 0 686 (68625OQ-Stockagesoufre 1566 835 731 1096 2200 (1104 0 218 (218 0 0 2662 253 (5912510-Stockage phosphate 3132 3132 547 1002 (455 0 0 0 0 3679 1002 26772520-Stockage gypse 3914 2956 958 861 2924 (2063 0 113 (113 0 36 (36 4775 6029 (12542530-Stockaae ius fluas 0 1899 (1899 547 318 229 782 3224 (2442 0 0 1329 5441 (4112254ü-StockaQeH2S04 1566 157 1409 2521 21 2500 1230 1230 0 0 5317 178 513925S0-Stockage M' brut 13934 11203 2731 16073 23444 (7371 5592 1013 4579 3891 5488 (1597 39490 41148 (16582560-Piscine M' 54% 0 243 (243 0 52 (52 0 0 0 0 0 295 (2952570-Exploitation piscines 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02580-El'lClins 19682 16468 3214 3836 4252 (416 5222 3S42 1680 0 0 28740 24262 4478261o-ehargement H2S04 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02710-Laboratoire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0sous-total production 313308 263363 49945 240415 226961 13454 140446 68013 72433 44059 37460 6599 738228 595797 142431
2720-Magasin 0 0 0 200 (200 0 0 0 0 0 200 (2002730-Commun maintenance 0 2811 (2811 0 7760 (7760 0 12250 (12250 0 1005 rl005 0 23286 (23826273A-BTE 0 0 0 1428 (1428 0 61 (61 0 0 0 1489 (1489274ü-Ateliers centraux 0 0 0 123 (123 0 78 (78 0 0 0 201 (2012750-lnterventions 0 9 (9 0 747 (747 0 259 (259 0 0 0 1015 (10152760-EJectricité 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 02770-lnstrumentation 0 0 0 100 (100 0 1090 (1090 0 0 0 1190 (1190278o-Garage 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0sous-total maintenance 0 2820 (2820 0 1035B (10358 0 13738 13738 0 1005 (1005 0 27921 (27921
TOTAL USIt-E 313308 266183 47125 24041S 237359 3056 140446 81751 S8695 44059 38465 5594 738228 623758 114470
~~
~
~:<~
COUT D'ENTRETIEN 1994 - SITUATION AU 30 NOVEMBRE 1994
ENTRETIEN COURANTSECTIONS ANALYTIQUES 403 - Sorties maoasin 'lOS - Sous-traitance 406 - Acahts directes 407 - Location de matériel TOTAL
Budget Réalisation Ecarts Budget Rhlisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts2130-Services généraux 1815 2070 (255 0 764 (764 1815 5414 (3599 0 0 0 3630 8248 (4618214O<ités 1815 1678 137 635 27 60B 2557 3183 (626 0 0 0 5007 4888 1192150-Transoort du oersonnel 4263 5135 (872 0 31 (31 0 6163 (6163 0 0 0 4263 11329 (70662180<0mptabilité 0 712 (712 0 6 (6 0 107 (107 0 0 0 0 825 (8252190-Sécurité 7260 1811 5449 3106 92 3014 1579 3455 (1876 0 0 0 11945 5358 6587sous-total structure 15153 11406 3747 3741 920 2821 5951 18322 (12371 0 0 0 24845 30648 (5803
2200<ommun fabrication 710 619 91 696 248 448 1421 364 1057 0 0 0 2827 1231 1596221O-Atelier sulfuriaue 138424 92400 46024 27316 32033 4717\ 2967 34387 (31420 0 776 (776 168708 159596 91122220-Atelier phosphoriaue 194705 137888 56817 41251 245 74 16677 9062 6493 2569 398 612 (214 245416 169567 758492240<entrale électriaue 9086 2931 6155 586 692 (106 2252 3318 (1066 0 0 0 11924 6941 49832250-Déminéralisation 8913 5555 3358 462 220 242 1025 422 603 0 0 0 10401 6197 42042260-Airs 24592 17011 7581 2494 2454 40 0 117 (117 0 1427 0 27086 21009 60772270-Vaoeur 37032 6014 31018 3083 4903 (1820 2131 810 1321 0 0 (1427 42246 11727 305192280-Eau douce 2254 3412 (1158 1467 1135 332 352 4253 (3901 0 0 0 4074 8800 (47262290-Schlamms 8926 9476 (5S0 1182 755 427 546 3211 (2665 0 0 0 10654 13442 (278825OQ-5tockage soufre 11964 3366 8598 1789 654 1135 89 0 89 0 0 0 13842 4020 98222510-Stockage phosphate 18146 5183 12963 1391 3163 (1772 0 855 (855 1492 1470 0 21028 10671 103572520-Stockaae ovose 33609 27571 6038 339 2081 (1742 154 3270 (3116 0 0 22 34102 32922 11802530-5tockaae ius flucs 704 3033 (2329 497 211 286 4263 518 3745 0 0 0 5464 3762 17022540-StockaoeH2S04 12897 14778 (1881 1254 700 554 0 0 0 0 0 0 14151 15478 (13272550-Stockaae ADbrut 43549 13074 30475 5861 1677 4184 1136 2878 (1742 0 1589 0 50546 19218 313282560-Piscine AD 54% 4535 6207 (1672 0 1598 (1598 0 80 (80 0 0 (1589 4535 7885 (3350257O-Exploitation piscines 0 36 (36 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 36 (3625Bo-E"Il ins 54758 44809 9949 3481 6107 (2726 10550 8641 1909 0 0 0 68789 59657 9132261O-Chargement H2S04 710 259 451 0 0 0 0 0 0 0 0 0 710 259 451271o-Laboratoire 427 174 253 199 50 149 853 41 812 0 0 0 1479 265 1214sous-total productioo 605940 393796 212144 93349 83355 9994 36803 69658 (32855 1889 5874 (3985 737980 552683 185297
2720-Maaasin 1031 868 163 946 961 (15 853 180 673 0 0 0 2829 2009 8202730<ommun maintenance 5445 12764 (7319 2541 6008 (3467 21779 6024 15755 0 0 0 29765 24796 4969273A-BTE 907 0 907 635 1138 (503 3630 770 2860 0 0 0 5173 1908 32652740-Ateliers centraux 3630 (94 3724 762 319 443 7260 2231 5029 0 0 0 11652 2456 91962750-Interventions 1815 1247 568 318 181 137 5445 1383 4062 0 0 0 7577 2811 4766276O-Electricité 726 (194 920 127 318 (191 1815 768 1047 0 0 0 2668 892 17762770-lnstrumentation 726 (873 1599 127 27 100 1815 890 925 0 0 0 2668 44 26242780-Garalle 907 112 795 254 204 50 272 1263 (991 0 0 0 1434 1579 (145sous-total maintenance 15187 13830 1357 5710 9156 (3446 42869 13509 29360 0 0 0 63766 36495 27271
TOTAL USIr-E 636280 419032 217248 102800 93431 9369 85622 101489 15867) 1889 5874 (3985 826591 619826 206765
~
~
~
~=<~
COUT D'ENTRETIEN 1994 - SITUATION AU 30 NOVEMBRE 1994
COUTS TOT AUXSECTIONS ANALYTIQUES 403 - Sorties magasin 405 - Sous-traitance 406 - Acahts directes 407 - Location de matériel TOTAL
Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budget Réalisation Ecarts Budoet Réalisation Ecarts2130-5ervices généraux 1815 2070 (255 0 764 (764 1815 5414 (3599 0 0 3630 8248 (46182140-Cités 1815 1678 137 635 27 608 2557 3183 (626 0 0 5007 4888 119215O-Transoort du personnel 4263 5135 (872 0 31 (31 0 6163 (6163 0 0 4263 11329 (7066217D-Fonnation 0 712 (712 0 6 (6 0 107 (107 0 0 0 825 (825219o-5écurité 7260 1811 5449 3106 132 2974 1579 3455 (1876 0 0 11945 5398 6547sous-total structure 15153 11406 3747 3741 960 2781 5951 18322 (12371 0 0 0 24845 30688 (5843
2200-Commun fabrication 710 619 91 696 283 413 1421 1126 295 0 24893 0 2827 2028 7992210-Atelier sulfurique 249974 202990 46984 137877 121585 16292 75331 78185 (2854 15344 7112 (9549 478527 427653 508742220-Atelier phosphorique 317969 236055 81914 117704 102002 15702 46476 15562 30914 21167 14055 503316 360731 1425852240-Centrale étctricoe 17000 8317 8683 18461 12288 6173 12804 5311 7493 0 0 48265 25916 22349225D-Oéminéralisation 12155 6092 6063 1284 1011 273 1025 1799 (774 0 1427 0 14465 8902 5563226o-Airs 26268 21148 5120 2714 2454 260 2348 2805 (457 0 1319 (1427 31330 27834 3496227o-Vapeur 58900 13069 45831 10386 17499 (7113 7073 933 6140 4056 2737 80414 32820 475942280-bu douce 2254 7142 (4888 3166 1199 1967 352 4346 (3994 0 0 5772 12687 (69152290-Schlamms 8926 9476 (550 1182 1441 (259 546 3211 (2665 0 0 10654 14128 (34742500-Stockalle soufre 13530 4201 9329 2885 2854 31 89 218 (129 0 1470 0 16504 7273 9231251o-Stockalle phosphate 21278 5183 16095 1939 4165 (2226 0 855 (855 1492 36 22 24708 11673 130352520-5tockage gypSe 37523 30527 6996 1200 5005 (3805 154 3383 (3229 0 (36 38877 38951 (74)253O-5tockage jus fluas 704 4932 (4228 1044 529 515 5045 3742 1303 0 0 6794 9203 (24092540-5tockaQeH2504 14463 14935 (472 3775 721 3054 1230 1230 0 7077 0 19468 15656 3812255O-5tockaCleAP brut 57483 24277 33206 21934 25121 (3187 6728 3891 2837 3891 (3186 90036 60366 296702560-Piscine AP 54'l6 4535 6450 (1915 0 1650 (\650 0 80 (80 0 0 4535 8180 (3645257D-Exploitation piscines 0 36 (36 0 0 0 0 0 0 0 0 36 (3625ao-Enllins 74440 61277 13163 7317 10459 (3142 15772 12183 3589 0 0 97529 83919 13610261o-Charoement H2S04 710 259 451 0 0 0 0 0 0 710 259 451271o-Laboratoire 427 174 253 199 50 149 853 41 812 0 0 1479 265 1214sous-total production 919248 657159 262089 333763 310316 23447 177249 137671 39578 45949 43334 2615 1476208 1148480 327728
2720-Magasin 1031 868 163 946 1161 (215 853 180 673 0 0 2829 2209 6202730-Commun maintenance 5445 15575 (10130 2541 13768 (11227 21779 18274 3505 0 1005 (1005 29765 48622 (18857273A-BTE 907 907 635 2566 (1931 3630 831 2799 0 0 5173 3397 17762740-Ateliers centraux 3630 (94 3724 762 442 320 7260 2309 4951 0 0 11652 2657 89952750--lnterventions 1815 1256 559 318 928 (610 5445 1642 3803 0 0 7577 3826 3751276o-Electricité 726 (194 920 127 318 (191 1815 768 1047 0 0 2668 892 17762770--lnstrumentation 726 (873 1599 127 127 0 1815 1980 (165 0 0 2668 1234 14342780-GaraCle 907 112 795 254 204 50 272 1263 (991 0 0 1434 1579 (145sous-total maintenance 15187 16650 (1463 5710 19514 (13804 42869 27247 15622 0 1005 (1005 63766 64416 (650
TOTAL USIr-.E 949588 685215 264373 343214 303790 12424 226068 183240 42828 45949 44339 1610 1564819 1243584 321235
c.J
c#lA)~tu:2
~
Budget Budget Réalisation Engagé Total
RUBRIQUES 1995 1994 Écarts 1993 Écarts au 31/08 Écarts
sur 12 mois
403- Sorties magasin 589.220 701.164 111.944 383.125 -206.095 476.188 -113.032
405- Sous-traîtance 106.898 113.282 6.384 121.747 14.849 99.234 -7.664
406- Achats directs 100.000 94.353 -5.647 102.704 2.704 132.962 32.962
407- Location de matériel 2.000 2.082 82 14.884 12.884 5.755 3.755
TOTAL 798.118 910.881 112.763 622.460 175.658 714.139 83.979
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CODES
REPI ,APPIUE\ pri XNAT D E l" PREY Connu
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DESIGNATION USUELLECODE
ORIGINE
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FABHICANT ouFOURNISSE UR
Code 1 REFERENCE
1
1
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1ii
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CODE
~<~
~
ARTICLE EQUIPmt
~OMBRE D'ARTICLES I.E RED ACTEl'R DA :--; .__ ..__ DC . __ . __
~
LE CHEF BTE LE CHEF DEPARTEMENT MAINTENANCE LE GESTIONNAIREDE STOCK S
LE RESPONSABLEn E '; APPHS
.,
i
.. 1 TADL EAU DE BORD-HENSUEL
1
~1()is de
Sorvico
MISE A D1SPOSITION DES INSTALLI\TIONS
DESIGNATION f~ 1\ T 10 VI\LLUH OI3J[(TIr-S
Houras da rJi.sponibitita
HCl uras t 0 ,- n 1P. S--------------1 - -------- -..-. - - - ' · 0 ' - . ----• •
-----------+----_._------ ---_ ._-----_._----~
Hcur os da [onr l ionnrn!J - - - - - --.---
Heures do disponibilil o
Houros da Ionrhormrn!
- _ · _- - .0 _ 0 __ 0 -- __ 0 _ _ . _ . _ •• • • _ • • • • • _ . _ •• •
,.
----------_... _ - - --- - .. _. . . __o. _.. _ _.. . _
Houres l ol o lo s----------1'------------ ---·· . - --.---. -..------..- - ... - ---. - --- - - ----1
.1 Hr es Arro] Moir1taflonco---------_._---, Heures t ofnl os
_ _ •• .•.__._. .__ ._ .. __. . . .. _ .. _.0. . . 0_ . __ ._ ... . . _
-----------,1----------- .-- -.-..---..- - -
Hrus Ar ror Nuinlnncncu----~-----
Hour as dAr r el],------_ •••• • ••• _ _ • • 0 _ _ - • __ • __•• • • • 0_ __ _ . ._. .
------------t------- ----- - .----- ,,_ "" . ' 0 . ' - - --_. - .• - .0-- -.- - - -
Hfos Arrot Muintollonco
Heur es do marcha. ,Hr os Arrots progr nrnmo s--_._-- ---- - _. ..
Hour as d' 1\ r r Q l s1
_....L- '-- L- ..__,_~ --J
'1
TABLEAU ilE BORD
HENSU[L -c •
~1ois da
Snr vir o
1~ A NALYSE BUDGETAI" E1
\ Genercilités- --"--- - ' _._--
RUBRIQUr,
BUDJET REALISE ECART 0/° REAllS.- -- - -
Sortios Magasin- -- - - _ . --_._- . .
I\cha~ diroc! pietes roth--
~s _lroilonco._.-- - --- --- -
-locations' J -' --' -
.~ Io l ul,ous
- - - - - - -
1 JOlIlloliars .- ----------- -" ._..
, rais 'da porsonnd"-- - - - --_.- ---- - -- ---.
,utras frais
1
to~alIOUS ..- -_ ._ - --
. ..rOTA L
-- - ---- - - --
.'.. .
. ~i: l'~, ., .l ''J· .
OLPr MAINTENANCE
TABLEAU DE BORD,
HENSUEl,Mois da
S cr vic 0
2_ ACTIVITES
oESI G NAT 1ON R A TI 0 VALEUR
~psdQ main lcnonr e' -
Tcmlls Cl ffCi!etif ua di sponihili ~ é. . - --
Temps dQ mninlcnonc cc 0 r r a.c t i v a
,
lfauros pras tuas'- _.
---,-- ~_. --- - --. HlurQs do main tr2 nonce
p r'ô van t 1 V Q----- -- --_ . . -. - - -- ------- _. - •. .
. Heures pr es l é o s.- - - .0 .- -- - - --_..- - - -- - - - -- -- - - -
Heures dQ pr apur ul ion r- ,, - -- - _._- _ .._-._- - -
'HOUfQS pra s t ci as1---- _ ._ . .... ,----_ .... .----
/'-.
Houros pras~,ées sur ·0 T.\ 1
._--- ..... . . . . . .
. Houros totalès ' .. ,
----- ....
Heures da prapQru~ion-- -- ---
Houros totalas. - _.__ .. _ ----- -- - - ._--
Heures pr esl dos sur or- - . --- - ---------._._- -- ---- - ----_ ._ - . ~
. Heures tIluoriqu am ont p,rQ 5 tâa s ., ~ 1
- ---- - '-
~ro~ thooriquamont pr c s l uc s---------------- -- ---- ---_.
Huurns t0 t at Q S
1
l '
L",
1
1
1
T A8LEA'U DE- oORD1
MENSUELd
t'1ois do
Sorvico
3~ A (T IVI TES INT ERNES
•
DES 1GN Ar ION R A T 1 0 V A L E U n-Nbro DT lunc é o s
._- - - - - - .;, - -Nbro Dr roçuos
- --.------- ------_.-
Nbro oT r Q a l'IS ri os-- _ .- ._ - -- - --_. -
Nbro DT\ancoos',~ ~ .
- • .. --
Nbr a DT ra uli sa Q.S. - - -
Nbra DT re çu Q S
-1
Nbr c Dr (ln c rtent o- --- - _.- -
Nbro DT r e t ue ,s
._ - _.
i.
Nbro DT pra para os--
Nbro DT roçuos
Nbro DT praparaosJ ., • - --- - _ . _ ~--_. -\
" 1INbro DT lunt oo s
",- .,- --
e, Reullsu tian du quotidion.' 0 _. _-_._- -- ·_ 0_- ._- - --- --- -- - - _._- - ---.. . .- ----- -- - - - -- - -
v/o RQ nlis c Hon Entretian sys ~,-~-_._-- - _o. _ ...~ _ __ _ ------- - - .' - - -- ----1 _ _ ,_____. _o . _, _ , _ ___ .. _ _ __ ._
. . ._-.--------1,
Ronlisu lion Âr r e t0 s ---- _. _ . . _.. ,, - -_ ._- _ . -- --- --- - -- ~_ . ... ------------ .__._-- - _ ._- --
Détails1
\ .1
11
' R ATIOS nAPponT VALEUR OBJE( TIF S
Coûts du sous trai lunee• 1
1Couts du rnont enuncc
_.
Couts dg muinlenoncupr e ve n t i v e ._ --- - -- _ .
Couts duJmainteznanco ,
Couts du mninlqnuncnc o r r c ct l vc 1
Couts da muiol onurcc
Cout- total mainteooncu-
Nbra d'heures pr es l ee s
- ._ - - _ ._-- •._0. __ . . •.._ _ _ -- - - _.. - -- - -Frais ganoraux du' Dd pa r t omt n tNbro d'muras pros lcë s': ~ 1 ,
- , "
l', ~
Vatour du stocK
~~~b)~---------- ---' -- -
ID al n t c.n. -_ ._-- - - --_ ._ - -
--- --~
Couts do moirttanonco _.._--_._- - --- - -Qunntita prnduilo
-- ----_ .
Couts dQ maint enonce,
,')
----_.'Ctlffr~ d' affairas....... .' --_.-- -- ..
Couts do mnintcnoncu• . 1 - ----
'éouts dïl1disponiLJÎlitas - J,..,"-.... - -------- - - - . . ._-- -- ~- _.-
_..._-----..'-,1
Val eurs du stock ruch. ---- -Valaur dos sortio s
m u q u s i n
,".',~
-~--------------------------------,
1 ENTRETIEN SYSTEMATIQUE ,
ACTMTE DU DEPARTEMENT MAlNTENANCE
Du 01/10193 su 31/10193
copies • MM: LETElIER- NGOM - BAGUEYE· SARR • FAlLDRAME - THIAM - FAMNIANE- GNINGUE- DIAW
AFACHAGE
~<i.
~~
~
.t:.111:K ~11I CVlIIl; ; UTIUTES ISYST. SULF./ unUTES lUI Il-,Rél!llsè 'VW'-""'" '''''''' Ré8lsa 'AJl1..t:f1.Demandé RéaISé !P Réa.së 1 ~ Réaisé
1 1
-
aiMONTEURS
MECA. INTER. 85 80 94 35 31 89 4 4 1()() a a 124 t 15 93101 01 a! a1CHAUDRONNIERS a a a a 0, a a a a a 0;
01, 1 , 1
ai, i 1
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, 1
1PLASTICIENS 01 a a a 01 01 01 al ai 01 a 0,1 1
! , i 1,
011 1 1 ! 1
ICA~UTCHOUTEURS a a a a ai 01 01 01 al al 01 ai a o i1 i
,i 1
01, 1
011
1GENIE CML 01 011 01 01a a ' a a 01 01 01 ai a1 1
1
011 01 01 01
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1ELECTRICIENS a a a a ai 01 al a
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REGLEURS a a a a al a a a a a
al1 1
1
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GARAGE a a a a 01 01 a a al 01 01
01i 1 1
1 i 11
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oi 01 aiMECA AiEUe.q1
0 01 0 0 : Cl : oi 0 0 1 0 1 0 1 0 ;1 1
1 1 1 1 .L._ 1 ,1 1 1_. . _- - 1
CUMUL: 85 . 80 94% as 31 89~/. 4 4 100o~ 0 0 0 124 115 93%
"
Unités
t/h tonne par heure. unité de débit massique
t/j tonne par jour,
MW Mégawatt, unité de puissance 1 MW - 10 B watt.s
Mwh Mégawatt-heure u n i t é d -énergie
1 Mwh = 3600 Méga,joules = 3600xl 0 6 .i ou l e s
Mj Mégajoule, unité d"énergie 1 Mj = 10 6 joules.
Bar Unité de pression employée 1 bar = 105 Pas cal
Symboles ou abréyiationE
Tee Température de l 'eau de refroidissement à l "entrée (oC)
Tes Température de l"eau de refroidissement à la sortie
HgS Coefficient d"échange global (J /oC )
h.i enthalpie massique au point i (a /kg)
T.i température au point i (oC)
madm : débit massique de vapeur à l "admi ssion du TAP (t/h)
mcond : débit massique de condensat. (t/h)
P : Pression s "exprime en Pascal dans le système international.
HP Haute Pression
BP Basse Préssion
TAP Turbo-alternateur Principal.
CPA Concentration phosphorique A.
CPB Concentration phosphorique B.
l.C .S Industries Chimigues du SENEGAL .
SENELEC : Senegalese Electricity Company.
vBaJLB POLYT9CIINJQUB DB THIBI PROTBT DB PIN lYJrrUDBS 1VlLUJT.".,
-------------- - ----
i.c.s . DAROUDPT. MAJNTENANeE
B.T.E .-TRAVAUX' QUOTIDIENS ;1______J
. ~
C\1
ccp es à MM : LETElIER - NGOM - aAACiNITE DU DEPARTEMENT MAINTENANCE GUEYE - SARR - FAlL
DRAME· THlAM - FAMNlANE - GNINGUE - OlAW
PERIODE DU : 01110193 au 31110193 AFFlCHAGE
o
81
80
- 93
57
1
':1!
119
711
':11
147
o
o
92
1006
011
o
23
6
o
o
25
o
o
69
67
9
o
o
10
o
o
13
15
o0,1
1
83
83
o
o
10
15
o
12
18
o
82
79
93
'U.:l,.nu",~v~ il SOlFORIOU~ Ij OTIDTES !I SYS~SUlF.1 OTIDTES- Il - CUllOL
91
138
1
15 1
1
011
Demandé Reaisé .PourcerrtlDemandé ; Reafisé i PourcenfDemandé :Réalisé :courcenifDemandé rRéasse ;PourcentDemanœ .Reaisè :Pccrcen"'ETIER
ELECTRICIENS
I I ! ! ,1 il 1 i !MONTEURS a; 0: o~i 0: ai 01 01 al' 0 1 01 0 O[ 0 : o 0
, . " '
MECAINER. 152 ; 126 ! B3 !; 40 34 ',i 851
11 11 100 11 011 a 0 203 1 171 1 84
CHAUDRONNIERS 1 27 ! 22 ! 81 1 27 22 81 2 2 100 0 , 0
1
0 56 1 46 1 82~ Il!, l , .
PLASTICIENS 1 29 j 23 1 791 4 4 100 4 4 100 1 1 1 1 100 38 j 321 54
CAOUTCHOUTEUR~ 0 l oi 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 Il' 0 0 i 0 1 0
GENIECML 1 61 1 1 171 2 2 100 2 2 100 0 a, 0 101 51 501
721
31 l'
141
01i
REGlEURS
MECA ATELIER
GARAGE
q,
i~
CUMUL: ~ 289 81% 103 87 84'/0 47 38 81% 32 30 ~% 540 "' 82%
.'
-r
fur&I.e..E.si.cU1S
Cadence de marche : t.onnage d ' él C i de ~h : ::!)."1 \0= '1.' 0 (1\.1 i t \='ar j o u r dans
1" e t .e Lt e r Su lfurique & lIti Li t.és
Vide C ' e s t la pression â l "é cha p pemen t. du TAP . Nous
employerons indifféremment. vide o u pressi on a J · é c h a p p e me n t .
Lorsqu "il p r-e nd r a des valeurs négat ives . nous parl er'ons de vide
relatif c ' est à dire le vide mesuré par l'E1PJ:.'or t à L':\ pressiat)
atmosphérique. Unité e mp l o y é e : le bal'
sa>LS POLYTBCHNlOUll DB THIBI PROIEIT DB FlN D"H111Dfn
CHAPITRE._..1
.r N -r R C) D {J ~ -r I C> N.
1 . 1 llITRQDUGTION
L "énergie est et demeurera enc ore Lo n g t .erripc La (Ohose la
plus précieuse qui soit. Elle est nécessaire. voire
indispene.able RU fonet ionnemen t. de t.o u t sys tème -3 ppe lé à
développer quelque fonction et c e. q ue Lle que so -it, la forme
sous laquelle ce système l 'exige. Au t.e.n t " l e ve n t .r-e a f f amé n ' e
ne peut géné l'el' la f o nc t ion pou l' laque Ile
point d'oreilles".
qu"elle puisse être.
But.ant. . une machin e pllissante
elle est désignée s"il arrivajt q\l 'ell e ne djspose de s ource
d ' énergie. Cee i témo i gne de l ' Lmpo r -t.e n c e '=lu e 1 "énerg i e a dans
la vie de L'Tiornme . D ·A.illeur:?, sur I e 1=,18n Ln t .e r-n a t .Lona l .
plusieurs colloques sont o r-ge n ie é e e.ur l e sujet et ont pour
objectif principal
divers ée he Ions à une ge e tLon p l.us l'Ft t i o n n e Ile def:~ sources
d "énergie disponibles. Cet objec t.if s 'impo s e en eff '?t aux pays
africaine. et essentiellement ceux au 2. LH \ (ILl
contrairement aux pays développé s, ne p e uv e n t se lancer dans
l"exploitation de nouvelles t e 1 Lee. que
1"É'nergip. nuc Lé e i r e .... TJnnc F\ (l él-r\\\l '] ' f'lItJCIVll" ")" '.k' lInUV f:>llp.s
sources. il faut, g é r e r- au mieux (' e 1 18 s ' ~j1 1 j '?:··.istent. ':1p .j à p')ur
BCOL8 POL't'TBCHNIOUB DB THIBlI PJU)lRT DB PlN D"IJTUI>BS
nArl1RE 1 N1 R0 DUC TION
optimiser leur exploitation. C'est dans ce cadre que s'inscrit
notre projet de fin d'études lorsque nous nous proposon6 de
travailler sur la centrale thermique des l .C.S site de DAROU-
KHOUDOSS avec comme de s ae i n " AMEl. I ORAT I ON DE LA PRODUCTION
D'ENERGIE Ef..ECTRIQUE A LA CENTRAl.E THERMIQUE DES 1. C _~; DAROU"
Après l'introduction général e ( 8hapitre 1), nous
présenterons une approche de traitement des do nné e s d e marche ,
puis nous déduirons les modèles pour dégager â la fin les
conditions d'amélioration de la production.
1.2 PRESENTATION DU SUJET
Comme nous l'avions annoncé ci-dessus, le t,it,:e d e notre
sujet est: " AnE L I OIllA 1I OII DE L.A PIflDrmCI10N lrENE.IflGll Elf:.Cl·RIQUE
A L.A CENTR.~LE ·THER1#.Itt:WE M:5 t :c .. S DAnDY". L8 sujet nous a été
proposé par notre directeur externe qui, Sllite à l'analyse des
paramètres de marche a s oupçonné une o pt i mi s a t ion incomplète
de la gestion de la production d'énergje à]a c e n t r a l e . Les
calculs que nous avons e f f e c t u é s plu s tard on t c onfj.rmé cet
état de choses. Nous donnons un résumé au tableau 1.1
Dès lors le sujet s'est imposé et nous a intéressé . Mais
en fait de quoi est-il question à travers c e sujet ?
Il s'agit d'améliorer la gestion de la production
d'énergie. Pour ce la il fa u d r a i d El rI tif j El r CJ U e 11 e S son t les
raisons d'une non-optimisation de la gestion aç tuelle de la
production d'~nergie et les s tratêgies à mettre en 08uvre pour
2BCOLB POLVTBCRNJOVB DI! TRIBS PR01lIT DB l'rH D"BTIJDBS
nAPITU 1 ~ r Rn0 QC T 1 aN
Tableau 1.1 Dref résumé de la_sU;.u?-.ti.on--flctueLl~,-
-Extraction Débit Puissance Puissance Ecart
(t/h) Admis(t/h) Prod. (MW) Prévue ( ~1W ) ( ~1W )
20 40 5 6 1
19 45 '7 '7 .6 0.6
24 50 7.6 U.2 Cl.6
~
19 55 !) . 1 8.ü 0.7
-30 60 9.5 10 0.5
une production maximale d'énergie . Plusieurs o pt i on s s'offrent
parmi lesquelles nous avons :
l_Exploiter les équipements dans des conditions telles que
leur rendement soit optimal .
2 étudier le cycle thermodynamique et proposer des
modifications sur les équipements ou les procédures afin
d'assurer un rendement global usine optimal.
Le premier point peut être considéré comme fait .
La seconde option peut constituer une direction
d'investigations. En effet nous savons que dans un cycle
thermodynamique, pour augmenter la chIIte enthalpique possible
au niveau de la turbine, on peut augmenter la pression et/ou
la température â l'admission, ou réduire la pression et/ou la
3BCOUl POLYTBCHNIQUB DB THIBlI PROJBT DB l''IH D'snmBlll
CIAPITRf 1 ~ 7 RaD QC1 ION
température l'échappement.. Mals dans le (..:a5 des
installations dudit. projet, l.out.e s ('e:5 o pé r c tj.o n s ont de
limites. Celles-ci sont essentiellement dues au fait qu'on ne
peut augmenter ou réduire ind6finiment le s pressions et
températures respectivement à l'admission ou à l'échappement.
Mai.s en analysant les paramètres d e marche, nons avons
constaté que pendant que la pression et l a température à
l'admission sont celles recommandées par 1 e con st.r-uc t.eu r , la
pression à l'~chappement ne l' est pas. Il peut être considéré
comme la cause de la réduction de la producti.on d'énergie .
En tenant compte des diverser; cont. rai rrt.e s , nous
essayerons d'expliquer la production d'énergie à travers des
variables et en déduire les conditions d' optimisation.
1.3 IMPORTANCE DU QVJ~T
L'importance du sujet a été largement abordée dans
l'introductj,on par celle de l'énergie gue nous y avons
évoquée. Si nous comprenons que l'énergie est d'une importance
majeure pour l'homme, tout processus ou tout projet ayant pour
aboutissement une meilleure gestion de la production d'énergie
D'autres arguments viennent consolider cettel'est de facto .
importance.
Sur la plan national, les 1.C.S occupaient la première
place parmi les trois sociétés qui réinjectent par moments de
l'énergie dans le réseau de la SENELEC pour aider celle-ci à
4BCOLS POLY11'CRNlOUB DB mlBS PRO/BT OH PIH D'IITUDIl'S
nAPITRE
satisfaire la demande des consommateurs.
1 N7 RaD 0 CT ION
Mais de nos jours la
fourniture des l.C .S a considêrablement diminuê. D'autre part
en cas d'insuffisance de leur production vis-à-vis de leur
consommation, 1 Mwh d'énergie électrique leur coûte environ
28 100 FCFA. Si à terme notre projet leur permet d'augmenter
leur production d'énergie électrique de 5 Mwh par jour ceci
réduirait la consommation achetée et constituerait une
économie de 140 500 FCFA par jour. D'autre part, une autre
raison de cette importance est le coOt d'une journée d'arrêt
de l'industrie. Les l.C.S sont une industrie dont l'importance
sur les plans national et international n'est plus à
démontrer. Une .j o u r n é e d'arrêt est l'équivalent d'un manque à
gagner d'environ 63.5 millions CFA. Elles doivent chercher à
produire le maximum possible pour s' a s au r e r une auto-
suffisance en matière d'énergie afin d'éviter de subir le6
conséquences d'éventuelles coupures du réseau SENELEC.
Pour minimiser les coOts d'exploitation, ils doivent
réduire autant que possible la consommation achetée et lorsque
les conditions le permettent s assurer l'auto-suffisance.
Cette réduction des coOts passe par une gestion optimale de la
production d'ênergie électrique.
1.4 PRESENTATION DES INSTALLATIONS.
En réalité, notre sujet ne concerne pas une centrale
thermique au sens strict du mot, mais plutôt une centrale dite
5PROIHT DB PlH rYIn'UDSI
de
nAP1TRf
cogénération. En thermodynamique, les
1 N1 R0 DneT 1 0 ~
scientifiques
- .. _ - - ,
l'appellent couplage chaleur -force. Dans certains pays
anglophones elle est appelée CHP: " Combin ed Heat and Power."
Qu'est-CEo)-que la cogénération ? La cogénération est la
productioll simultanée d'énergie él ectrjque e t d e c ha l e u r à
partir d'une seule centrale.
L'installation schématique est pré5ent~e à la figure 1.1.
Elle comprend trois chaudières dont deux dite s de récupération
et une auxilliaire qui marche au fuel .
â produire la vapeur d'eau saturée.
l.es c h a ud iè r e s servent
La chaudière auxilliaire
n'est mise en marche que pour servir d'appoin t à l a production
de vapeur. Cet appoint est nécessaire lorsque la cadence de
marche s'affaiblit . Les chaudiêres de récupérati on produisent
la vapeur avec l'énergie calorifique d é g a gé e par la combustion
du soufre et qu'elles récupêrent à la s ortie des fours de
combustion. Une fraction de la vapeur saturée produite est
dérivée vers la fusion du soufre après une détente à 7 bars et
une désurchauffe. L'autre fraction passe par les surchauffeurs
avant d'être collectionnée sur le barillet HP 40 bars/425D c :
c'est de la vapeur surchauffée. Du barillet HP, elle est
envoyée vers les utilisations qu e s on t le TAI' (Turbo-
Alternateur Principal), le TAS (Turbo -Alt8rnateur Secondaire)
et la TB (Turbosoufflante) . La Turbo -Pompe Alimentaire (TPA)
est une pompA a Li.mo n t.a i re ont.r i'lînr3o:J par I.In8 t.u r-b ino . Elle ne
foncti onnA qu'en cas d'indi sponibilit6s des motopompes
alimentaires. Le TAI' turbine la vapeur surchauffée s u r ses ;',r
IlICOLB POLV"œCIINlOUU DB TBJBI 6 PROIBl" DB PlH D'BlUI>BS
-~
mZmAlG) ;-1ml
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OJ- -1»Z
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1,
~BARILLET VAPEUR BP 4 bars 1 14S 0
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1 1
-BARilLET -VAPEUR HP- 40- bars / 425·C -
1 --,, 1
i H,1
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l e ~ ~ .
~ -: n',~1i _,--, , , 1 1ii l: ! ! , l ' 1 :
' , 1 • 1 . l '" .. 1 L'1 . : 1 1: ! l " 7 1 1l, ' il!, ~~ · 41' "'-- , "
's ê ?i ~ "v.m ~! ." :E P', '''08 ~I ~ ~ ~ At Il \Condon,.." '" • N R.t..... nrs boc .. •
princ\pa
l
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1 RESEAU SENflEC 90 KY
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t-<t-/~>l 1} 61
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-.J
C , API 1 R E 1 MIR n0 UCT1 0 K
.----~;;::::....-...;;;;.--=~:::;;;;;;;;,;;;;;;;::;::::::::::;;;;;;;;;;;;:,-_:....-_---------_......:==-:~~=----
deux corps (corps HP, corps BP) pour produire de l'énergie
électrique. C'est lui qui assure toute la production d'énergie
soufflante mue par une turbine. Elle produit de l'air sou~
l'admission du , TAP est en pratique de 70 t/h .
électrique sedondée rarement
surchauffée par
en cas d'excès de vapeur
le TAS. Le débit massique maximal à
La TS est un~
f
1i•,
pression nécessaire au process~s
d'obtention de < l'acide sulfurique. La TV 1219 et la PV 1504
sont deux vannes automatiques prévues pour réguler le débit de
vapeur surchauffée. La TV 1219 contrôle la température de
surchauffe en :dérivant au besoin de la vapeur saturée pour
éviter qu'on descende en deçà de la température de consigne.
La PV 1504 régule le débit de vapeur surchauffée lorsque la
pression tend à dépasser la valeur désirée. Après les
utilisations HP de la vapeur, la vapeur BP est recueillie sur1
,
le barillet B~ d'où elle desservira les besoins en énergie
calorifique des CPA et CPB, l'AP 30% dégazages et divers. La
demande en énergie calorifique la plus importante et la
principale est celle des CPA et CPB concentration
phosphorique A,et B- d'où le nom de centrale de cogénération.
Cette énergie icalorifique sert à la concentration de l'acide1
phosphorique. Qn soutire très souvent de la vapeur BP à 4 bar
au TAP. La vapeur BP en excès est détruite d'abord à
l'aérocondenseur puis par le condenseur principal à travers la
PV 1508. Les condensats récupérés constituent à quelques
pertes près le :fluide moteur pour un nouveau cycle.,
BCOUr POL1'TBCRNlOUB DB TRIBI
8PROIBT DB PIH J>"E'n1I>S 1UlLLBT".
i",<
CliAPITBE-2.
T RAIrrKMKNT STATISTIQUE DRS IX>NNEES.
2 _1 INTRODUCTION
Après la saisie des données des différents paramètres qui
influencent notre processus, nous sommes passés à l'étape de
traitement et d'analyse de celles-ci en vue d'une exploitation
judicieuse. Mais auparavant nous nous intéresserons. un temps
peu soit-il, à la collecte des données et à leur description.
Ensuite nous passerons à la synthèse des données en vue d'en
extraire les caractéristiques essentielles et les informations
pertinentes. Cet objectif est nécessaire à la prise d'une
décision basée sur les données. Nous dégagerons surtout les·"rrf! ....io...s
domaines de validité des futuresJ(gue nous en déduirons.
Les données proviennent des enregistrements effectués
pour le suivi de la marche de l "atelier. Elles sont collectées
sur des feuilles de marche avec une périodicité
heures.
de deux
Nous les avons saisies avec l 'outil informatique par le
biais du logiciel LOTUS. C"' '? logiciel présente également
l 'avantage d -offrir des fonctions pouvant favoriser le
traitement de ces données. C"est ainsi gue nous avons effectué
le traitement des données avec le même logiciel.
Deux types de description sont très souvent employés:
Ba>LB POL\'TBCHNIOUB DB THIBS PROlBT DB PIN D'BTUDBS
C1 API 1 R f 1 rRAITfml
description nu~érique, description graphique .
2.2 Deacription numérique.
Cette deœcription des données s "effectue ê travers des
variables mesurant la position , la dispersion et la f orme.
2.2.1 Mesures de positioQ.
En mesurant la position., on s "intéresse à la tendance
centrale de l "ensemble des mesures pour dégager une mesure
typique. Il existe diverses sortes de mesures de position
parmi lesquell~s nous pouvons citer
la moyenne arithmétique no t.é e X, x - (l/n)~x:\., le mode, la
médiane.
La moyenne arithmétique est la plus employée. Ainsi
c 'est celle ,q u e nous allons adopter pour la mesure de
position. Elle ,représente le centre des mesures lorsqu'on les
suppose toutes : de même poids l in. Parfois les poids affectés
sont différent~ d'une mesure x:\. ê une autre X:\.+1. Dans ce cas
la moyenne est :a p pe l é e moyenne pondérée.
2_2_2 Mesures de dispersion.
La mesur~ de position ne fournit pas un résumé assez,
complet sur les données. Elle ne donne pas par exemple une
idée de la Jariabilité des mesures. Pour apprécier cette
variabilité - dispersion des mesures - o rl doit e ffectuer des
mesures de dispersion gue sont:
_Etendue: différence entre la plus grande et. la plus petite
10BCOLB POLYTBCHNIOUB DB THIBlI PROJBT DB PIN D'IITUDBI
ClAPITRf TRAITEURT STATISTIQUE DfS DONNEES
valeur.
_Variance: (S2): S2= ~(X:L - x)2/(n - 1) est. la moyenne
des écarts quadratiques (x~ - x)z. Le diviseur (n - 1) est
associé au concept de degré de liberté de l'ensemble des
écarts, car depuis la définition de la moyenne. s'était
établ ie la re lat ion l: (x:\. - x) = U. ('e "lui Lrnp I Lque que
seulement (n - 1) écarts sont linéairement indépendants.
_Ecart-type: s = ~sZ c ' e s t la racine c a r r é e de la variance.
Coefflcient de variation: (e.V) C.V - (s/x) x 100. C"est
une mesure de dispersion relative et elle est généralement
exprimée en pourcentage.
D'autres mesures de dispersion sont utilisées selon qu 'on
vise un but très précis dans la mesure de dispersion. Nous
citerons entre autres l 'identité utile, l'écart
interquartile, écart-type de la moyenne. Ce t t e dernière mesure
de la dispersion est associée â la moyenne ~.
Nous adopterons l 'écart-type pour caractériser la mesure
de dispersion.
2.2.3 Mesures de forme.
Comme leur nom 1" indique, elles sont c ar-ac t.é r i e t.Lque e des
formes de la distribution de l "ensemble des valeurs. On
distingue
le coefficient d"asymétrie: bl = (l/n)~Zi = (l/n)~(x:L-x)/s
. Si les mesures sont distribuées symétriquement par
rapport â ~ a16rs bl = O. La distribution est dite symétrique .
. Si bl > ' Cl (respectivement bl -( U) la distribution est
11lICOLS POLY'TBCBMOVB Dff THIBlI PRDlBT DB PIN D"BTlJDED
nAP1TRE TRAl1WNT STATISTIQUE DES DONNEES
asymétrique vers la droi t.e (respecti v erne n t. ver s la g a uche ) .
_ l e coefficient d"aplatissement: b2 = (1/n)~Z~4 - 3. C'est
un c oefficient qui mesure l"épaisseur des extrémités de la
distribution. On soustrait la valeur 3 po u r fill de romparaison
avec le modèle gaussien (normal).
Pour des données provenant d "une population gaussienne,
le coefficient b2 est nul.
Remarque: La définition de bl et b 2 varie quelque peu
selon les auteurs.
2.2.4 MeBUrea de déciaion.
Ce r t a i n e s mesures déduites des données servent de base à
la prise de décision. Elles peuvent cont r i bu e r à décider si la
moyenne théori~ue est nulle ou si la d i s t r i b u t i o n théorique de
laquelle proviennent les données est gaussienne. Ces mesures
s ont nombreuseè et varient selon les auteurs. Nous citerons
par exemple la s'tatistique de Student. (décision sur la moyenne
de la population), la statistique de SHAIRD-WILK (pour décider
s i la population est gaussienne) et la statistique de
KOLMOGROV (pout décider si la population est gaussienne)
Sans trop nuire à la généralité et pour ne pas perdre
l "essence du éujet à travers des considératiolli trop théoriques
et pas indispensables, nous pouvons dans une bonne
approximation admettre que les populations dont proviennent
les échantillons sont gaussiennes. Les coefficients de mesures
de forme calculés (voir tableau 2.1) nous permettent de faire
cette approximation :
12BCOLB l'OLYTBCRNlOUB Of! TRIBI 1UIILBT .",
CWUlTRE TRmWNT STATISTIQUE DES DONNEES
les coefficients d"asymé trie sont tou s nuls. Donc les
mesures sont
moyenne.
symétriquement d istribuées a.utour de leur
les coefficients ct "aplatissement ne sont pas trop
différents de ceux d 'une distribution normale .
Le résumé des descr i pt ions numér i .ciue s que nous avorte
exploitées est présenté au tableau 2.1.
2.3 Description graphique
Comme le nom l'indique, il s'agit de la description des
données â travers des graphiques. Les graphiques les plus
utilisés sont les histogrammes, le diagramme schématique, les
effectifs cumulés, efffectifs cumulés sur échel le gaussienne,
le diagramme sèctoriel ... La liste n "est pas exhaustive.
Pour nos besoins. nous adopterons l "histogramme pour
visualiser lés fréquences d "observation des valeurs. Des
exemples sont donnés. (fig 2.1 à 2 . 4 ) .
Additif à :la description graphique
Dans les représentations graphiques qu ' on obtiendrait des
popuJa.ti on homogène.
mesures il
distributions
représentative
peut arriver
plurimodales.
d"une
que
Une
l 'on ait
di stribution
affaire â
unimodale
Lorsque
des
est
la
distribution est plurimodale, c e l a v e u t dire gu ' i l existe
plusieurs populations homogènes.
13
[les techniques non moins
PR018T DB PIN D'HI'VDIlS
TabeaY 2. t : .Résumé de.descriPtions numériques
Vide(relatif) Tee (CC) Tes (CC) Puissance Oéb. Adm. Déb. Cond. Coef d'écho(MW) (t'h' (tJh) HgS (Mir'C
-0.18 40 4S 13.2 6B 80 3904.630-0.84 25 30 4.7 27 20 1730.873
-0.67291 33.36534- 37.32891 10.73305 55 .01490 42.04856 2833.0030.017011 4.794781 8 .0n243 2.841338 34.73736 118.0219 101863.30.130426 2.1B9698 2.842049 1.685626 5.893840 10.86378 319.1604
-0.92855 29.07353 31 .75850 7.429228 43 .46297 20.75553 2207 .448-0.41727 37.65715 42.89933 14.03688 66.56682 63.34159 3458.557
-1.8E-16 4.0E-16 -4.9E-17 -2.2E-16 6.9E-17 -3.1E-16 4.5E-162.470164 -0.40899 -0.06837 -0.11274 3.647233 0.978958 0.878621
MaxMinMoyVarianceEcart-ty~
Umite int. (95%)Umite sup
Coef d'asymétrie (b1)Coef d'aplet. (b2)
Remarque Toutes les analyses et les expressions qui en découleront serontcons idérées valables dans les limites que nous avons déduites avecle dégré de confiance de 95 % .
Le dégré de confiance de 95 % est celui que les auteurs recommandent très souvent pour les analyses statistiques . 'Of:tl
...-(
.!:Ou Pol rnC1f1lIQI1Jl ". nmu na..T Pa ,.. ~J'PJ>a' .1VI.LUIT 1_
Histogramme du VIde (en relallf)
.Ql.Q.15
.Qg.Q.!l5
:l4O r--------;-------------------------,320
eoo200<'fJ)
?40
Z10
:.uJ
IBO
HD140
lro100
BO
BOUl
roU L-_,--,-_
Fla 2, l Histoaram me du yide.
HIstogramme Puissance ~
13.512.5'1 .5105968.57.666554.5..
HiOr----------------------------------,140
130
120
110
100
00
BO
70
00
60
40
30
2lJ
10
O'--...,....----.----"~"""?"-""F"_':.IF'L.rOj'.<:L..<l"ji<1_"..,...
Fla'" 2, & HI,toacam me de la Duls,ance,
15
BCOLl! POL 'rTI!CHtffQU8 DI! THr85 E'ROlt!T 08 Pltf D"8TlJD85 JUILL8T l'~J
HllIlogrAmmc D6bIt Adml811lon (en 1ft1),
4(l)r--------~--------------___,
1fJ1
100
50
Fla: 2,3 Histogcam WB du Dé&!lt d'admission fAE
HIstogramme Débil Condern:Dl (en 1ft1)
:J;lO
:DJ2ID
cm240
Z!O
200
1III
100
140
120
100
III
00
40
20O'----"""'L
Eig ; 2,4 Histogram mB du débit dB condensai
16l!C'Ol.8 POl. YTPrCH"'QUf! Df! TH'~ t'ROUIT' VB ("" D"l!T'UD1!::J
nU/TRE TRAI7WNT STAT/ST/QUE UES UONNEfS
fastidieuses permettent de scinder des populations hétérogènes
en populations homogènes.
2.4 Indépendance des variables.
Une étape aussi importante dans l"analyse des données est
l"étude d"indépendance des variables. En effet. avant de
s"investir daris un ajustement d"un modèle de régression
multiple, il faut au préalable s"assurer que les variables
explicatives mises en jeu sont indépendantes.
fait pour plusieurs raisons:
La détermination de combinaison entre
explicatives p~rmet d "en éliminer certaines
Ceci doit être
des variables
et réduit ainsi
le volume de données à trai ter et l"espace mémojre qu "on
allait employer.
Les procédures ê suivre sont simplifiées et les moyens à
mobiliser sont réduits.
La résolution est relativement plus rapide et on réalise un
gain de temps.
théories mathématiques
ce
De grandes
phénomène de multicolinéarité
permettent de déceler
entre les variables.
Notamment la propriété
probabilités:
sur les fonctions densité de
p(x.y,z.t) = p(x)*p(y)*p(7.)*p(t).
Toutefois on peut partir des connaissances physiques, des
lois de la physique, de la chimie et autres,
17
pour se prononcer
BCOLB POL't'TBCBHIOUB DB TIfJBI PROIIrr DB FIN D"BTUDBS IUlLLBT lM
CWUllU
sur la dépend~nce ou l "indépendance entre
variables. On peut aussi se servir
deux ou plusieurs
du coefficient de
corrélation -qui donne une idée de la relation linéaire qui
peut exister entre les variables- pour se prononcer dans une
bonne approximation sur la dépendance ou l "indépendance entre
les variables . .
Nous ne disposons pas suffisamment d"informations sur la
de dépendance ou d"indépendance
théorie des paramètres
considérations théoriques
pour nous lancer dans des
des
variables. Aussi nous nous contenterons de lois physiques et
du coefficient de corrélation pour nous prononcer sur la
question en son temps.
18BCOLS POLl'TBCRNIOUB DB TRlBI PROIBT DB l'IH D'BTUDBI
CHAPITRE 3
M C> DEL. I S A -:[" TON
3.1 INTROWCTION
Dans le chapitre précédent noue. "3-vons présenté
statistique. Cel"acquisition des données puis leur traitement
traitement statistique n "aurait pas de sene. si nous
n'exploitons pas à d 'autres fins utiles et importantes
l"information subséquente. Ce sera notre objectif à travers ce
chapitre où nous nous proposons d 'extraire des modèles.
Dans le chapi tre 1 nous avions r-emar-qu é que c -est le vide
du condensèur qui peut être la cause principale de la contre
performance. toutes les au tres oo nd i t ions étant e. a t isfai tes.
Nous montrerons comment le vide peu t . entraîner une baisse de
performance au niveau cle la production du TAP.
A propos de modèles. nous commenGerons par en établir
pour le vide au condenseur en fonction des paramètres que sont
le débit de condensat mcond. .la température d "entrée de l·eau
de refroidissement dans le condenseur T@e et le coefficient
d'échange global HgS. Ensuite nous déduirons la production de
puissance éle~trique P~lgot PD f onction du d~bjt dA vapeur à
l"admission madm et du vide élU condenseur.
BCOLS POLYTBCHNlQUB DB THIJl3 PRO/IIT DB l'lN D'lTTUDfJ$
CIU/1RE ~ 0 Df Ils A1 ION.
MRi FI a v e n t. de no u s 13. t t.e qu e r aux mociè les.
proposons de faire quelques rappels théoriques sur
thermodynamiques de puissance.
nQue nous
les cycles
3.2 Rappels théoriques sur-leB-CY_Qlea thermodynami9uee de
pui6sance
En général, les centrales thermiques élémentaires â
vapeur fonctionnent suivant un cycle. Un cycle peut être
défini comme une suite d'évolutions au terme desquelles le
fluide moteur se retrouve dans son état initial. Cet état
thermodynamique,
sont la pression
est caractérisé par
P. la température
ses variables d"état que
T et le volume V. Les
principaux cycles des machines à vapeur sont:
le cycle de CARNOT (fig.3.1)
le cycle de RANKINE (fig.3.2)
le cycle de HIRN (fig .3.3)
Tous ces cycles sont des cycles idéaux. Ils
pas la réalité des évolutions thermodynamiques
machines thermiques. D-après tous ces cycles. la
(transformation 3-4, fig 3.1, fig 3.2 et fig
détente (transformation 1-2, fig 3.1 et fig 3.2
ne traduisent
à t .r a ve r-a les
compression
3.~-I) et la
et fig 3.3)
sont isentropigues. Dans la réalité. des irréversibj.lités,
frottements - existent et font que les évolutions ne sont plus
isentropiques. Alors on considère un autre cycle qui tiendra
20PR01BT DB PIN D"IfrlJDBS
7'
S
Fig 3.1 Cycle de CARNOT
T
l'
Fig 3.2 Cycle de RANKINE
Fig 3.3 Cycle de HIRN
21
CKArlTRf J Ka0 ( Ils AT 1 a ~.
compte des irréversibilités:
3.3 Description du cycle
LE CYCLE REEL ( f i g . 3 , 4) .
Le fluide moteur considéré est de la vapeur d'eau. Le
point 1 correspond à la sortie du c on de nse u r la vapeur
saturée est condensée et est désormais à l 'état liquid~
bouillant. à la pression P~. Il sera comprimé par la pompe
alimentaire et sa pression sera élevée ,11.le',qu· :3. P2 au point 2.
En ce point, c 'est l "entrée dans la c h a u d i è r e . De 2 8 2 ', le
fluide reçoit de la chaleur jusqu 'à ébullition. Entre 2" et
3 ', c "est la vaporisation où subsiste une émulsion vapeur plus
liquide et le titre en vapeur x. caractéristique de la
proportion en vapeur de l "émulsion, passe de 0 â 1, Suit la
surchauffe entre 3" et 3. Toute l "évolution entre 2 et 3 est à
pression c o n s t a n t e - isobare - . L"évolllt ion la plus importante
et certainement la plus intéressante e st la détente entre 3 et
4. C"est au cours de cette évollltion gue le système fournit de
la puissance à l"extérieur. C"est la production de cette
puissance gui Sst l"objectif poursuivi â travers le cycle. Le
fluide moteur - vapeur surchauffée - entre dans la turbine au
point 3 pour en ressortir au point 4. Il y a eu chute
enthalpique et accroîssement d'entropie dù aux
irréversibilités. La sort.le OP I a t.u rbin e cort'pspond
l"entrée dans le condenseur ou il y aur a condensation de la
vapeur saturée. Le titre en vapeur x décroît alors d e 1 à 0 au
221J(X)L8 POLYI'BCRlflOUB DB TR1BI PROIIrr D8 PfH D"8Tl1I>8S
CWAPITRf ~ aaf { 1 S AT 1 aN.
point 1. Le fluide moteur retrouve son état initial prêt pour
un nouveau cycle.
3.4 KxpreasioD de la puissance
Soient P~urb la puissance fournie è la turbine par le
fluide moteur. Soient m~dm le débit massique de vapeur admise,
nturb le rendement mécanique de la turbine et ha. h4 les
enthalpies massiques respectives â l "entrée et â la sortie de
la turbine.
On a: Pturb Dturb X IDadm X (hs - h4)
Cette éne~gie communiquée â la turbine sera utilisée pour
entrainer l-alternateur qui produira â la sortie l"énergie
électrique. Si Pelect est la puissance électrique produite et
n< le rendement de l-alternateur. on peut écrire
Pelect - Dalt X Pturb - Dalt X Dturb X ffiadm X (hs - h4)
Nous pouvons écrire cette relation sous la forme
Pelect - D X IDadm X (hs - h4)
n rendement global installations.
23BCOU! POLl'TBCRNlOUB DB TH1IlS
T
Il
s----~_. ..,
Fig 3.4 Cycl~ réel
T
T
r-- ",-_._- --._ , s
"
Fig 3.5 Abaissement deTempérature et de pression
à l'échappement
T
Yig 3.6 ~levation de latempérature de surchauffe
5 --Yig 3.7 Augmentation de la
pression à l'entrée de lachaudière
24
nAPI1Rr ~ 0 0 f Ils AllO K.
de la pression et
est illustré dans
3.5 Effet de la pression et de. la température eur le
cycle
Etudions d'abord l'effet sur le cycle
de la température à l'échappement. Cet effet
le diagramme T-S de la figure 3.5.
Si nous effectuons un abaissement de pression de P4 à P4-
et une diminution correspondante de la température à laquelle
s'effectue le rejet de vapeur - échappement de la turbine
l"augmentation de travail net qui s "ensuit correspond à l 'aire
hachurée 1 "-1-4-4'-1. L"énergie supplémentaire consommée par
augmentation découle aussi de
moyenne à laquelle s "effectue
étant négligeable. Cette
la baisse de la température
la pompe aire 1'-2"-2-1-1 '
le re jet de vapeur, Elle se
la différence lhs - h~) et ainsi c o nd u i t à une
traduit par une
augmentation de
diminution de la valeur de h4, donc
augmentation de la puissance produite
réduction de la pression d "échappement à
P~lect . Mais la
la turbine entraîne
une augmentation de la teneur en eau de la vapeur qu i en sort.
Il s 'agit là d "un facteur très important puisqu 'une humidité
au-delà de 15 % dans les étages à basse pression de la turbine
a pour conséquence la diminution du rendement de la turbine et
des risques d'érosion des aubes pouvant déboucher sur de
graves problèmès techni'1.ues.
Examinons maintenant l "effet de l'élevation de la
température de surchauffe de l a vapeur .
25
Il est représenté à la
BCOUI POLYTBCBHlOVB DB TR1BI PR01lrf DB PIN D"1ITI1DBI
nAPl1RE W0 0 f LIS A1 ION.
figure 3 .6 .
Si nous élevons la température de surchauffe de T3 à T3",
nous constatons aisément une augmentation du travail net
c o r r e s po nd a n t à l'aire hachurée 3-3" -4 '-4- 3. L"élevation de T3
se traduit par une élevation de la valeur de h3 et donc de la
différence (h3 Mais 1" inconvénient est que cette
élevation de
augmentation de
la
la
t.empé r a t.ur-e
quantI té de
de surchauffe
chaleur fournie
exige une
au fluide
tradui t .e par l'aire 3-3 " -a" - a - 3 . Dan s notre ca s , nous ne
pourrons augmenter la quantité de c h a l e u r fournie car cela
nécessiterait de gros investissements et de profondes
modifications dans les installations. Comme on ne saurait
augmenter cette quantité de chaleur. un e élevation de la
température de surchauffe se traduira alors par une diminution
donc diminution dedu débit de vapeur surchauffée produite,
madm. A partir d 'une certaine limite l "effet de cette
réduction de
l 'augmentation
température de
madm l "e mpo r t e largement
de h e qul résulte de
surchauffe. Ceci conduit ê
sur celui de
la hauRse de la
une baisse de la
puissance produite. Un tableau des simulations gue nous avions
faites Bur cette production de vapeur surchauffée est
présenté. (tableau 3.11 à la page suivante. D'autres exemples
sont présentés en annexe (voir annexe 2). Nous présentons c i
après les résultats sur les options:
1) augmenter T3 consiste en une diminuti on de m~ctm et une
augmentati on de h3
26IlQJLB POLYTBCRNJQUB DB TIIIBS PROIBT DB PrH D'IlT11DBI
Tableau 3.1 simulation ProducLion Vapeur:
TEMPERATURE DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE (TIProduction Production
. _,----- - -- - - - - - - - ------ .- --- - -_._. --- - -- .- - . - -- ---- -
d'aclde(T/J) de Vapeur(T/h) 400 410 420 430 440 450- - -- - --- ---- -_. . ._- - - - - - --~ ._-- - .... .. _-- --A 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17
B 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08
2200 C 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46- --- -- - --_._.- --- -- - - - - -- - - - -- - - - .-- - -- - -
D 3.54 7.023 10.17 13.03_.E 69.09 65.61 62.46 59.6
A 130 130 130 130 130 130
B 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54... -- - -- - -- --
2400 C 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23
D 3.86 7.66 11.1 14.22_. -E 75.37 71.57 68.13 65.01
--
A 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83._- - -B 45 45 45 45 45 45
2600 C 10 10 10 10 10 10
D 4.18 8.3 12.02 15.4- - - ~.. - .
E 81.65 77.53 73.81 70.43
A 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25
B 45 45 45 45 45 45
2700 C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38
D 4.42 8.79 12.74 16.33
E 86.45 82.08 78.13 74.54
A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67
B 45 45 45 45 45 45
2800 C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77
D 4.4 9.03 13.21 17.01
E 91.5 86.87 82.69 78.89
A 157.08 157.08 157 .08 157.08 157.08 157.08
B 45 45 45 45 45 45
2900 C 11.15 11.15 11.15 11,15 11.15 11.15
D 4.39 9.27 13.69 17.7
E 1 96.54 91.66 87.27 83.23
A 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5.-B 45 45 45 45 45 45
3000 C 1 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.541
D,
4.38 9.52 14.16 18.37-- -_.
E 101.58 96.44 91.8 87.59
I~mRératu.~~.9Ëz~.Qtr~.!3_s~r_ct"!auff~~r:..s;§.9_00_Ç
Légende: A = Débit total de vapeur produite par les chaudièresB = Débit de vapeur vers la turbo-soufflanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souffreD = Débit de vapeur par by-pass (TV1219)E = Débit de vapeur effectivement surchauffée jusqu'à T (400, 410 ...)
27
2) lnvel'BPIllPnt.
est faible,
~ n n f [ 1 \ ~ T 1 0 M.
a b ... i s ae r T ;, o n tr a LIlP 11\'-,,:lm auglll':\l1te et h3
Notons aussi que plus la t.ernp éra t.u r e et
surchauffe sont élevées, plus le t t r. r-> ' -:'11 ' T,:q:' ';'lIr A 1,3 sortie
de la turbine t.e nd vers 1. Pa r- '.:d Ll e u r e . POUl' des r a i e o ne de
tenue des maté~iaux on ne saura it a ~crrl~tre la t empérature de
surchauffe au-delà d'une certaine limite.
Nous finirons cette étude par l 'influence d'une élevation
de pression sur le cye l e (fig. :1. '7 )
Pour cette analyse. la température ma x i ma l e de la vapeup
et la pression à l 'échappement eo n t . c o n et.a n t.e e, La 'J, u a n t i t é de
chaleur rejetée décroît d'une valeur correspondant à l'aire
b '-4-4'-b-b'. Le travail net a tendance .3. rester c o n t a n t , mais
du fait, que la quanti té de c h a l e u r l'e,i e tée décroi t, le
rendement s'eh trouve amélioré. de sorte qu 'une augmentation
de pression conduit à une augmentation de la puissance
la s ortie de laproduite. Par contre le titre en vapeur ê
turbine diminue lorsque la pression augment,!=,.
En résumé. on peut augmenter le rendement du c y c l e . donc
de la puissance produite ou bien en réduisant la pression ê
l ' échappemen t. ou bien en a u gme n t .e n t. la presE.ion pendant
l'apport de chaleur ou encore en surchauffant la v a p e u r . Mais
la prise d 'une décision doit tenir c Olllp t e des limites qui
existent à chaqlle opt ion et être un o o mr -r-omi s po u r ( 'c:' lIes-ci .
28&COLB POLYTBCHHJ'OUB DI! TRIBlJ PRO/fIT DB l'fH D"BTUD8S IVILU!T ...
ClAP/ru
3.6 1'.ar-B.Dlêtrea _de.....JD.Udê.l..iaatJ.un
~QO~t/SA1/0N.
que la cause deNous avions déjà
performance était le
r-emar-qu é
vide du condenseur. Nous
t "l. contre-
venons de
comprendre comment ce vide peut entrainer une baisse de
. performance.
Nous basant sur ce gui précède. nous n ous sommes proposé
d"établir un modèle de la pui s sance en fon ction du vide et du
débit de vapeur à l "a d mi s s i o n madm. Les autres facteurs
pouvant permettre d "augmenter la plli ssance produite tels gue
p r-e e si c n de là vapeur surchauffée à l. "f\d mi s s i o n , t.empérature
de surchauffe seront fixées l eurs limites favorables
admissibles. re commandées par le c o ns t r u c t e u r soit P = 40 bar,
T = 420°C. Le vide ne sera pas abaissé en decà de la limite
recommandée par le con s t .ru c t .e u r- «(J. 15 be r i . Le débi t de vapeur
à l "admission sera
contraintes liées à
le Pus grand possible compte tenu des
l a cad ence cl "" ma r o h e et aux options
choisies.
D'autre l:'art. . le vide au c o n d e nse u r' . c on séqueric e directe
de la qualité d "échange d e c h a Jeu r à l " i n t é r i e u r du
c ondenseur, seta considéré comme influenc é par les paramètres
T8 8 (Températute de l "eau de re froidisse ment à l"entrée ), HgS
( Coeffic ient d 'échange global) e t moc-net ([lébi t de c o nde n aatj .
Dori o nous é t.a b Li r-on s 1111 mod~ "l p du v i d o en
paramètre s avant d 'aboutir à un mocl~le d e
f onction d e ma~m et du v i de ,
29
la pui ssance en
BCOLB POLYJ'BCRNJOUB DB mms PROJBT DB f'IN lYBTUDB!J lUllLHT' 1""
r. LU 1 r RE
3.7 Techniques de-mQdélis~tï~n
~ 1) Q 1 Ils A rIO ~.
Dane. bien d - appl ica t. ions t.an r. 0::> 11 Labo r-a to i.r-e qu 'en
inc!ue.t.rie. le contrôle de pr-o c e e s eu e j;i i l t.l'i?s BOllv ent a ppel à
d ee. notione. mat.hématiquee.. Lee. 10 if:: p hy s i.c o -vc h im i.que a qui
const.ituent. le3 bases de toutes Le s sejAll ce s son t -2 t a b l i e s à
partir de r-e i eonrieme n t.s ma t .h érna tiqu e s. . {U n e i . d i sp0 s e r d'un
modèle mathéma tique pour expliguer o u réglll er le c o mp ort e me n t
d . un pr-o c e s eus a t.o uj ours é t . é un'? c h o s e t r ès souh~ i t é e . Pour
c e faire. il faut bien c omprendre et. maîtriser tou te la
théorie qui s ous-tend le procpee.u s ou s·on c o mp o r t .erneri t.
Malheureusement bien que l "on théorie.
l-ét.ablie.sement d-une relat.ion mathémati(~le expli c a tive eur le
processus se révèle ê t r e une entrepri se bien d u r a b l e .
parfoie dee années fastidieuse. et exige de gros
invest.issements et de grande s compé tenc e s en diverses
disciplines. Ce ci constitue le grand foe.sé entre la théorie
et. la pratique . Dans c e s c o n d i t i o n s . n oue somme s amenés à
conduire notre étude de modélisati on sur des ba s es de la
ôta t.istique et des noti ons de t .he r-m i ( )l IE' pt d A t .he r-mo ctv nam i que .
t-)u " e e t .v c e que la modélisat.ion? Modéli ser un co mpo r t e me n t
d 'un processus donné revient à expli quer ou r-r-évo i r la sortie
ou la réponse du processus à un ensl?mble de c o n d i t i o n s
d "e n t .r É' p f1 dormé e s . Tr'f's ROllvpn1
forme de relati ons de la forme: Sortie ~ ~(entrées).
30BCOLB POLVTBCRNlQUB DB TH1BlI PROIIIT OB PrH O'IITUDBlI lU1lLBT ,,,,
nUl7Rf
Sous la forme a -une relation e xpli ci t e
F(e~, 8, k~) = 0
e~: entrée i; s: sortie: k~: p a r Rmêt.r e.
X Q 9 f ( 1 S A 7 1 a H.
Nous nous sommes beaucoup basés sur la e t .e.t.Le tique . Nous
avons exploité les données saisies pour tracer les courbes
vide = f(mcond) pour Te e = constante, HgS = Constant. que nous
avons présentées dans les pages suivantes. Ensuite par la
technique de régression nous avons dérivé l "expression de la
courbe qui approche le mieux le nuage de points (mc ond, vide) .
Les résultats sont présentés dans le tableau 3.2. Avec ces
résultats nous avons sorti une expressi oll générale du vide.
Ainsi nOUE; avons abouti à la re] é\ t:.i ull :
Vide = 0.1002 exp (0.0269 x IDcond)
où le v i d e est exprimé en bar.
mcond : débit massique de c on de nsa t exprimé en
tonne /heure.
Nous avons présenté les cou r be s Vide = f(mc ond ) théorique
et expérimentale aux figures 3.1 2 et 3.13. La courbe
expérimentale ést celle gue nous avons dédui te des données. La
courbe théorique représente l "e x p r e s s i oll du v i d e préc é d e mme n t
établie.
futeerJ?.r.état i on dfllL.-.CO.ur:h.e.B
L"une de nos hypothèses de travail est que le vide au
condenseur pl' iricipal est dépendant du débi t de v a peu r-
31SCOLB POLV'TBCIINJOVB DB mlBll PRD1HT DB PlH In!'1UDBlI JUl1LBT t..
VIde - f(D~b CandI Tee - 31
-o.a,-------------,----------------,
ri
!!l>
-0.4
0.6
-U. (
-0.8
,D."
.0.4
·a,IJ
Î..i1 ·0.'..~."~
.07
-0 •
0'
-0.9 ·-=---'-----...L---·l.------L._~__.L_.._L ____"__ -'
20 25 30 35 40 45 60 55 60 ~~ 70Débit Condeusat (TIti)
Fla .. 3,8 Courbe Vide = ((Déklt CondensatJTee, HIS - co ..
_L~__ --.l ...L-__ ---l- --L.-_--L.__ -.-J........... --l__ ._._J
~'O 2'5 30 35 4D 45 ~O 55 GO 6~;
Débit Condensai (T/H)Fig .. 3,9 Courbe Vide = ((Débit Condensat)
Tee, HIS - co."••"
32l!COLB l'DL 'TTf!CHlflQUP: DP: ml~ E'ROJl!T' DP: PIIf D'l!TVD~ JUILLl!T' 1119!J.
...•
·D."
-U.4
Ε ·0. 811..e- ....JIC-
.e.r
·D.O
· • •C
Î1
11
,--~:P'_---l.---1 .----L--._ ---L. L-_.---L.._---'-_ _ L __...l
20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 ln-Débit Condensat (T/l-I)
Fig .. 3.10 Courbe Vide = tlD6blt CondensatJTee, HIS - co.If••U
.... ,----- - - - -'--- ---- - - - ------ -----,
....
·u
·u
·. 1
Cl' _ _ l-.-.._ .l- .I_~~_i_._ __L. j 1 _ _ ._ --L .L- ...J. __1
20 25 3D' 35 4D 45 50 55 SC 65Débit Condensat (TJll)
Fla: 3.11 Oourbe VIde = f(Dt§blt Condensat}Tele, HIS = ...... 1....
32bisl!CCJUJ l'OL rnICHtflQUl! Dl! mlID l'ROJI!T Dl! ,.,N D'I!TVDID JUILLI!T If/fiS.
TABLEAU 3.2 RésultAts de regression Doyr le m adèle Vide - Hm ....)
Regre9slon Coef a Coef b Coef R RxR
linéaire -1.078 0.00899 0.908361 0.82512Exponen . 0.085347 0.028745 0.916787 0.8405
Tee = 30 Puissance 0.004892 1.094414 0.877601 0 .770185Logarlth . - 1.952 26 0 .336827 0.855650 0.732137linéaire -1.09064 0.009815 0.938123 0 .880076
Tee = 31 Exponen . 0.089614 0.02919 0.942987 0.889225Puissance 0.003941 1.172449 0.924589 0.854866Loaarlth . -2.10218 0.383643 0.895115 0.801232linéaIre -1.04373 0.009235 0.891252 0.794331
Exponen . 0.106097 0.026768 0.903936 0.817102-- --_._ - -_ .
Tee = 32 Puissance 0.006712 1.049018 0.887733 0 .78807
Logarlth . -1.97127 0,355 0.860391 0 .740274
linéaire -1.09983 0.01037 0.875318 0.766183
Tee = 33 Exponen. 0.09876 0.027706 0.905075 0.819161
Puissance 0.00526 1.107336 0.873570 0.763126
Logarlth. -2.15669 0.403549 0.822543 0.676578
linéaire -0.94614 0.005646 0.665148 0.442423
Exponen . 0.13282 0.017962 0.677280 0.458709
Tee = 34 Puissance 0.011578 0.862306 0.753540 0.567823
Loaarlth. -1.67907 0.261651 0.714303 0.51023
linéaire -1.1204 0.010603 0.877188 0.769459
Tee = 35 Exponen. 0.1 0.0268 0 .879105 0.772826
Puissance 0.003636 1.195249 0.866211 0.750322
Lo qarlth. -2.37922 0.458684 0.836660 0 .7
linéaire -1.27356 0.014016 0.923681 0.853187
Exponen. 0.086610 0.030219 0.926064 0.857596
Tee = 36 Puissance 0.573343 -0.13332 0.000000 5.2E-17
Logarlth. -0.49948 -0.02181 0.000000 6.5E-18
linéaire -1.26356 0.14025 0.935784 0.875692
Tee = 37 Exponen. 0.086610 0.027848 0 .948791 0.900205
Puissance 0.573343 1.561974 0.947772 0.898273..
Loaarlth . -0.49948 0.77988 0.932396 0.869364
33
lfCOL.8 rol.TTBCHHrQUB DB TfflM PJtOJllT DB PIN D'RTt'IJ~ lUIL.L.8T 11111"
8040 60
DÂtlifConfiP.nMl (ljhlPts exDér1menlmJx J Courne !héoriweo
L..----l. .J-. ---'--- -----' -'- ---'-__
Vide - I(Deb. Cond)CUlJllJtlll'''~U1~el tl~lirllelrlHle
r---------------------- - -- - - - - - -- ---,0 .1
-0.2
-0.3
i -0.4
t= .o.s.!!.
al -0.6~
-0 .7
-0.8
-0 .920
Fia 3.12 Courbes théorique et expérjm eatale
. Vide = f(Deb. Gond)CuulJe UU IIIucJilllf 'IIl!U1lqlM
0.1
-0.2
0 .3
1 -0.4
~
i .o.s
-8 -0.6 f-
s-0.7
-0.8
-0 .920 40 eo
D~hll Cnoop.nMI (rth)• COUfbe théoriQue
80
Fig 3.13 Courbe théorique
33bisBCOLE! POL rrBCHNIQUf! DI! ml~ PROJET DE FIN D"1!TVDI!!1 JUILLl!T If19!>
nAPITU ~ODflISATIOt
condensée par c e l u i - c i . Et les courbes que nous avon s
déduites des données enregistrées s ont v e nue s v a l i de r nos
hypothèses. Elles montrent l'évolution " e xp one n t i e l l e" du vide
en fonction du débit de condensat. r::ette pvoluti on n -est pas
favorable à une production efficiente d "énergie élec trique.
A l -observation de ces c ourbes nous pouvons c onstater que
le vide ne varie pratiquement pas pour des débits de c o n de n s a t
inférieurs ou égaux 50 t /h e t qu -il est sensiblement à son
minimum. Mais dès qu' on passe à. sc) t /h . i l ;-.' a un e g r a nde
dégradation du vide pour les 10 t /h supplémentaires ajoutées.
Cette dégradation e ' a c centue pour d e s dé b i t e', de condensat
supérieurs à 60 t /h.
ConséquenCe.
Des c onstatations précédemment fait es. nous tirons les
conclusions suivantes:
- 1 l ne faudrait pa.B eSe'.ayer d - augmenter la puissance
électrique produite e n augmentant le débit de vapeur à
l-admisBion du TAP au-delà de la limite à laquelle la
production n "est plus efficiente. Pour des débits de c o nde n s a t
inférieurs ou égaux à 50 t /h. une e ugme n t.a t .Lon de 10 t /h de
débit de vapeur à l'admission TAP est en moyenne l "équivalent
d"une production supplémentaire de 2.2 MW maiB en pasBant de
50 t /h à 60 t /h, la pr-oduoti on e u pp L éme n t.a ir-e n ' e s t que de 1_ 6
MW. Il est alors évident qu 'on n 'a pas intérêt à augmenter le
débit-vapeur admission pour a c cro î tre (Je façon efficiente la
34PRonrr Df! PlH D"BTUDIlS
ClAPIIRf
production d'énergie.
n0 D f [ 1 SAI l 0 K.
-Dês lors qu 'on décide d 'accroitre le rendement de la
production d'értergie il y a lieu de procéder è une analyse
pour savoir comment atteindre cet ob.i e ct.Lf .
Après avoir établi la relation. vIde - f(rncond) nous
sommes passés à l "étude de la relation vide f(TG"') pour
mconcl = constant, HgS = constant, Comme précédemment nous nous
sommes servi de la statistique pour mettre cette relation sous
forme graphique, présentée ci-après, Nous avons aussi essayé
des techniques de régression et nous nous sommes rendu compte
qu"il n "était pas évident d"établir une corrélation
vide - f(Tê~) étant donné les coefficients de corrélation
obtenus dans les résultats. (voir tableau 3.3 et fig 3.14 è
3.17 )
La dernière relation è étudier dans ce paragraphe est la
relation vide = f(HgS), pour Tee et rncond supposés constants.
Cette fois nous nous appuyerons d"abord sur des notions de
transfert de chaleur et de chimie pour dériver cette relation.
Nous définissons tout d"abord :
ATML: Différence de température moyenne logarithmique
avec ATl - Tve - Te~.
IlCOLB POLl'TIlCIINlOUB DB 1"HlB3
35PROIBT DB PfH lYBTVDES lUULBT lM
TABLEAU 3.3 Résyltats de regresslon Doyr le modèle vide = tUee)
Regression Coet a Coet b Coef R R2linéaire 0.054604 0.001362 0 .240428 0.057806Exponen. -2.77719 0 .01397 0.262368 0 .068837- _ .
meond = 40 Puissance -4.05658 0.498014 0 .281168 0 .079056
t.ouarlth. -0 .07086 0.048165 0.258752 0.066953linéaire -0.00012 0.031101 0.087103 0.007587
Exponen. -3.44252 -0.00~48 0.088153 0.007771
meood = 45 Puissance -2.87341 -0.21457 0.103672 0 .010748Logarlth. 0.044207 -0.00493 0 .103014 0.010612linéaire -0.00325 0.079035 0.206012 0.042441
Exponen. -4.23002 -0.00032 0.030919 0.000956
moonll = 50 Puissance -1.70004 0.256794 0.094736 0.008975
l.oqarlth. 0.44023 -0.56;!23 0.088481 0 .007829linéaire -0.02890 0.94625 0.099257 0.009852
Exponen. -6.00025 -0.00548 0 .031603 0 .000998
moond = 60 Puissance -0.06997 0.88752 0.054221 0.00294
Louarlth . 0.722765 -0.85007 0.110907 0.012300
36
BCOLB PO l.TTRCHNIQUB DB THIB!! PROJItT DB FI" D'RTllOB!! JUILLBT Iln/J.
-0.62
-0.84
-o.se0.~8
-0.8
1-0.62
-0.604
.... -0.'3'3
~-0.88
-0.7 \-0.72\
-0.74 \ 1-0.76 \1-------0.78
-0.827
Vide ~ l(Tee)O~bIl Condem:ol - 40 l/h
31 33
Tompémturo Toe
\ ,,\
37
Fig 3.14 Courbe Vide = tt.Tee]-.0lId0 HSS = cu••l.ah
Vide = f(Tee)Oêblt Condensal = 45 t/h
31 3327 . 29
TAmrnrsullrA r RA
35 37
Fla 3.15 ,. Gourb, V/d, = ((Teel.oo.d, H~S - oo.naau
37
I!CULB POLrnrc:H"'QUt! DB 'Tff~ PROIF.T Ol! FI" o-enroes JUII.U!T
Vide - I(Tee)DtHJII CondIlnMl - eoVh
-0.64-0.66-0.66
\-O.~7 \
.o.se \
/ \-0.59 / \ \
1-0.6
\\ \-0.61-O.e2... -0.83
~»>
-0.64 - -"1
-0.85 /0 .66 "0.67 /
-0.88-0.69
-0.7-0.71
29 31 33 :Je 37
Te~mture Tee
Fig 3.16 .C o u r b e Vide; '(Tee}
Vide = f(Tee)D~it Cnnr1P.mlllf - 80 Ith
-0.3
-0.35
-0.4
1 0 .4S
-8 O.S
s-0.5'5
-0.6
-0.6-'529 31 33
TempératUfe Tee
/
35 37
Fla 3.17 ; Courbe Vide = ((Tee)moo.cI, HIS - 00.......
38
F.COLl! POL TTFCH"'QU'f! l'P. TH!P..9 nrtt. Lsr 1HI
CRAP/TRf NOOEtISATION.
Tve Température de la vapeur à l 'entrée du con d e nse u r
Tv~ Température de la vapeur à la sort j e du co n dense ur
Te. Température de l "eau de refroidissement à l 'pn trée
Tee Température de l"eau de refroidissement à la s o r t i e
Soit GévQ6, la quantité de c h a l e u r gue le condenseur peut
évacuer :
Soit Qcond, la quantité de chaleur transportée par la
vapeur à condenser :
Qcond = mcond x Lv
Lv : chaleur latente de vaporisation
Le c oride uee ur- est a p r è e tou t un é L' l1 é1 llge ur de c,'llal e ur . La
condensation ~e fait par le b i a i s des quantités de c h a l e u r
échangées ent~e la vapeur e t l 'eau de refroidissemen t. La
condensation est complète lorsque la quantité de c h a l e u r
évacuée ou qu 'il est possibl e d "évacuer par le c o nd e n s e u r
Qév&c est au moins égal e È\ l a c:l u a n t i t é de c h a I e u r- contenue
dans la vapeur à condenser Qnond" Ma] hpurp\lsement.. re n 'est
39m»LB POLl'TBCRNlOUB DI! TRUllI PRonrr DB PIN D'l!TUVB3 IUfI.LBT lM
nAPIrRE MODElISArION.
pas le cas c a r très souvent Q4)vac est Ln r é r i e ur-e à Q cond. A
cet effe t. n ou e avons dëfini ln f r a c t.Lo n 1.'\ en v a pe' \1t" c on de nsée
par:
8: Hë· A Tm1
mcond • L\.
La proportion restante ( 1-]3) de débi t de v e peur- non c on de n s é e
participe â la cassure du vide. Nous appliquerons la relation
des pressions partielles pour déterminer l e v i d e en fonction
de 13. Nous é crivons â priori la relation sous la forme
Px - (1 -0) x Po + 0 .15
où Po - 1 atm ~ 1 bar, PK: vide ( a b s o l u )
Donc vide - (1-0) + 0.15. ou e nco re
H s.ATmlvLde» (1- 9 ) +0.15
mcond·Lv
La constante 0.15 bar se justifie par l 'air résiduel toujours
c ont.enu dans le condenseur, malgré l ' e x i s t e nc e de batterie
d'éjecteurs pour évacuer les incondensables. C'est en fait
cette valeur que le con s t.r-uc t.eur- a prevu po u r le vide au
condenseur.
Remarque:
La relation qui donne .1a fra ction en vapenr c o nde n s é e
nous montre gue plus HgS est élevé plu s 0 est grand (tendant
vers 1) la c on d e n s a t i o n est bonne et a l o r s le v i d e e st bon .
40BCOLB POLYTBCHNIOUB DB l1IIB! PROIBT DB PIN D'IITUI>BS
CWUITRf
Ceci nous amèné è étudier le c yc l e de nettoyage du
~ 0 D f Ils A T 1 0 ~.
condensateur étant donné que nous avo n s e u un r-appo r-t. d' étude
qui rend compte de sa détérioration dans .Le temps . Nous nous
pencherons sur c e t aspect plus tard.
Afin d i obt.e n i r- une relati on v i.d e ,- f(Hg S ) pour pouvoir
apprécier comment est-ce que le coef fi ci ent d'échange global
HgS influencé seul l e vide. nou s a vo ns proc édé à des
techniques de régression. Les résultats d e cette i nve s t i ga t i on
sont présentés au tableau 3.4.
La forme de la relation vide = flHgSI ne contrarie pas les
conclusions que nous avions précédemment t i ré e s. Elle est:
où 0= constante dont la valeur d é pend de ce l l e du débit
de condensat mcond.
3.7.2 Mo.dêliaati~c..e
Après avoir établi les modèles du vide.
maintenant aborder celui de la puissance
Pe 1 e c t = f(madm. vide).
Nous avions auparavant déduit la relati on
Pelect = n x madnl x (He - He)
nous pouvons
Nous savons qu~ (He - Hsl dépend du vide. Mais l 'établissement
de cette relation est très complexe. C'est pour cela que nous
nous sommes pfoposé de réaliser ce mod~l p s ous forme el 'abaques
que nous avons présentés à l"annexe 3 . Nous donnons ci-après
quelques exemples. Nous avons .i o l n t. celui r~ u e le c onstructeur
41BCOU! POL'I'TBCRNlQUB DB TRlBS
PROJBT os PIN lYHTTJDHS
Expressions V.oI(j ,' f(fl~)_J -: f~..>
- - -Expr essj on d u vide Tncon d (t/h) Cop t . ( t Co e f . d e Cor .
--
p= 2.3 2 5 3.7 0 .9 42+3. 7 '10 -j'H~
p= 2.3 30 :3 0 . 8 92+3'10 -3 'H~
p 2.3 35 2.5 0.042+2. 5'10 -~'H~
p= 2.3 40 2 . 3 0.9 22+2. 3'10-3'H~
p= 2.3 45 2 .02 0 .9 52+2. 02'10-3'H~
p= 2.3 50 1. 7 0 .8 62+1. 7 '10 -3'H~
p= 2.3 55 1.5 0 . 9 42 +1. 5 '10 -3'H~
p= 2.3 60 1. 0 5 0 . 8 92+1. 05'10-3'H~
p= 2.3 65 U. 75 0.9 72 +0. 7 ·10 .L3·H~
42
lICOLlJ POL.nBCHffIQUR DB THIM l'ROIHT DB FIN D'BroDM lUIL.L.HT JHJ
\ AU<HIUe ùe IJUÜ.SiHlcel
KKEH~ ~t.:Nt;GA11 'l'UlŒJNt; 1'1' Q3HIUl"0'l'2
10
1 -=......~
..;'1 -' . ' i
1
~~' , ~.. !
~ 1
::::l 1:LI
~ êO r ,
>
" 1~
~:Cl
.-: ~:LI::l
f1
40
.' .
.'
40 H AHS/420°C t~X'l' 41-} AHS-t;CH6100 tr/min
40 bO 8000 12.0l~O tG.OC>O
l'uisnanee I\lternateur (KW)
43
,-i
4. bar
0.2 bar
40 ha r,
Echappement .
Iï;x t.rac U .on .
1j1
1 i i,
ij 1
• ~ J
.
;
li
1 i.
1
~!Il
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1
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Il HfTIii !Î., li1: 01 ~ H r "... t~ ; . 1
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r~J 4~ ' ;
iHalijlt j
11
• [+1j it
~' ,J
1
EchappemAnt . O _~5 bar
•••ft
,.11. l'
•
1 imu
•
-~&-t'-'
~
1, ~ •l>
I-lI-l
~..
; , .t
:lû:: 'tê•• t 1 ":.Î Rn.:.l •• ,.. .. ...
j
ig !il :j:
45
. ";:. '~ •.", - ,. ", ' r- - ..., r; ....,' ~ ,;~..-r~ ,... :-- .• .•"'1" - , · ..,.....-rr~;_ .. -r ...
nUI7Rf
a fourni.
3.7.3 ~lQitatiQn des mQ~è~a
~ aD! Ils A 7 1 0 H.
L "ét.ablissement des modèles précpdents est. un objectif
dans un ensemble d "objectifs qui, l ot'squ "i ls s e ro n t atteints ',
doivent nous permettre à terme d "atteindre notre but qui est
l"amélioration de la gestion de l ·énergis. D "après tout ce gui
a précédé nous savons comment le vide peut -être considéré
comme principale cause de la contre performance du TAP. Nous
avons essayé de le modéliser en f on ction des différents
facteurs qui peuvent l "influencer l~ débit de condensat. le
coefficient d"échange global.
Dans le premier modèle que nou s e.vo n e réal isé, les
variations du vide étaient expliquées pa r c e l l e s dll débit de
condensat avec la suppositioll que l~RS - con s t a n t . Et nous
avions remarqué que plus le débit de condensat est important,
plus le vide est cassé, c "e s t à d ire moins bon . Donc. il
serait avantageux de réduire autant. gu e po s si b le J e débit de
vapeur à condenser au niveau du c ondens eur principal. Nous
tenons â rappeler gue toute vapeur turbi n é e sur le corps BP du
TAP est refoulée directement dans le c ondenseur principal et
ne peut ê t r e dèrivée ailleurs. Il y a des situations où de la
vapeur BP, out~e celle refoulé e par l e TAP, est. envoyée vers
le condenseur principal via la P\l 1508. Ce s si t .ue t.Lon s
prévalent généralement lore.qu'il y a art'èt d 'un GP o u
46BaJUJ POLYrBCRNlQUB DB l1fJBS ' PR01BT DB f'JN lYIITUDIlS
CHAPITRE nODtll5ATIOt
réduction de la marche de l "atelier phosphorique a l o r s que la
cadence de marche de l"atelier sulfurique est maintenue
élevée. Elles conduisent inévitablement è llne saturation" voire
une surcharge du condenseur principal. La c o ns é que nc e
essentielle de cette saturation du condenseur est la "casse " -
détérioration du vide donc un e mauvaise peoduction
d·énergie.
Dans le second modèle nous avons expliqué le comportement
du vide en fon ction du degré d "encrassement. repré s enté par le
coefficient d"échange global HgS pour mc ond fixé.
L'encrassement est un phénomène réel. très redou té et encore
objet de nombreuses recherches. c a r il réduit assez largement
et rapidement les échanges thermiques entrainant beaucoup de
contre performance. Le c ond e n s e u r e st avant t.out un échangeur
de chaleur et àinsi il est su jet â l-encrassement. Une étude
de l"évolution du coefficient d"échange global dallS le temps
avait été réalisée. Elle est présentée ê l "annexe 4.
On peut remarquer que le HgS décroît rapidement en fonction du
temps. Une telle décroissance est le signe d 'une réduction des
échanges thermlques. Si les é changes thermique s sont réduits
alors, la condensation est ralentie et il y a u r a accwnulation
de vapeur dans le condenseur d "où une élevation d e la pression
à l "é ohapperne n t. du TAP, Pour r ê soudre ce problème
d"encrassement il faut procéder â des lavages et entretiens
réguliers du c Qndenseur.
47PROIBT DB P1N IYIJTtJlJfJfJ
ClAP/TU ~ 0 V ( l / S AT/ON.
Après que nous avons déterminé les différents facteurs
qui Jouent en défaveur du vide nous nous proposons de trouver
des solutions pour remédier à la situatiol1. Ainsi pour réduire
le débit de condensat dans le condenseur nous nous proposons
d-analyser la solution C'ons.istant en l"Fl.CCjuisition d-un
deuxième aérocondenseur. Pour assurer une honnI'" c:onopnsRtion
un bon coeffic Le n t, d - échange thermique - nOllS é\ 11011[": proposer
après étude financière les fréquences optim81es de lélvages du
condenseur en fonction des débJts de condensat. Bien que ces
deux solutions soient des c on eé que nc e e li' étude de deux modèles
différents d"une même variable. elles ne s"excluent pélS. Elles
sont au contraire complémentaires car l"une sélns lélutre n-a
pas trop d"intérêt comme nous le montrerons plus tard .
l-air
.foDe 1,i.Qllae.ment--.de.deet.__-",p"".r:~;L...,"nCipea-.Eré~eDtation
l - aécocondenaeue
L-aérocondenseur est un condenseur qui emploie
comme fluide réfrigérant. Son principe de fonctionnement
diffère de ce fait un peu du condenseur ordinaire. Il est
pourvu de ventilateur qui envoie un flux d"Ril' sur le faisceau
de tubes véhictllant la vapeur. C -est ce flux d' air ,::tui sert: à
la condensation de la vapeur. Il peut condenser jusqu"à un
débit maximal de 45 t/h de vélpeur. Du fait que ses tubes se
il ne peut se trouver
du TAP célr celui-ci est
à lé1déversent dans
atmosphérique.
l'échappement
les bâches à condensélt pression
juste à
à une pression
inférieure à la pression atmosphérique. Par contre il peut
48IlCOLS POL1'TBCHHIQUI! DB TRIIlS PRDIBT DB PIN D"BTUD1llI
ClOITRE n ODE LIS A T ION.
recevoir une pe r t Le de vapeur 4 bar du barillet BP. Cette
vapeur 4 bar doit d "abord être détendue à 1 bar après sa
condensation. Cette détente provoque très souvent la
revaporisation des condensats 4 bar. Pour réduire cette
vaporisation, il y a lieu de s ous-refroidir la vapeur 4 bar
(condensation 4 bar).
b-Ktude des solutions
L"acquisition d "un deuxième condenseur permettrait de ne
pas saturer le condenseur. Mais ce n 'est pas parce que le
condenseur n ' est pas saturé par le débit. de conde n s a t . qu ' il va
offrir automatiquement un v i d e favorabl e. Il faudrait gu'il
présente un bon coeffi cient d - échange global HgS favorable aux
échanges thermiques.
Pour exemple, si on se c o n t e n t e d "acquérir un deuxième
condènsat passe
condenseur dans
à 40t/hde 70t/h
leprévus par
étude, même si le
le vide passe de
0.15 bar
de notre
loin des
conditions
bar encore
les
à 0.3
débit de
0.63 bar
constructeur.
De même, si on procède uniquement au lavage sans penser
au deuxième aérocondenseur, il y aura saturation du condenseur
ce qui gènerait le vide. Et notre investissement n "aura pas
servi à grand 6hose.
Donc les deux solutions s "appellent mutuellement.
49IllCULB POLYTIlCRNIOUB DI! mlBl
nAPITRE
c_~tudea coUta ~avantage6
c.l Acguisition de 1~oconden8e~~
nODE1ISATION.
* Coût acquisition aérocondenseur: 90 Millions
* Consommation énergie aérocondenseur: 30 x 24 - 0.72 Mwh
par semaine
* Coût d'énergie consommée
par seriJaine
28100 x 0 . 72 - 28232 F CFA
* Avantag~ de l'acquisition de l'aérocondenseur
Pour une configuration typique qui peut être prise pour
la moyenne nous avons:
Admission 70t/h
Ext~action 30t/h
Ancienrle situation
vidé: 0.63 bar
(sans le deuxi ème aérocondenseurl
Pui~sance produite = 10.2 MW
Nouvelle situation1
vide: 0.3 bar
(avec le deuxième aérocondenseurl
Puissance produite = 11.4 MW
Gain d'énergie - 1.2 MW / semaine
= 1.2 x 24 x CJ.95 = ~~7.4 Mwh/semaine
Le coeffioient 0 .95 est employé pour tenir compte du taux
d'utilisationdes installations. Celles-ci fonctionnent tout
le temps. Les occasionnels arrêts ne sont pas fréquents. Et
quand ils ont lieu . suite â une avarie.
longtemps.
i]8 ne durent pas
Economie - 27.4 x 28100 - 769.940 F CFA/ s e ma i ne
50PR01IIT DB AH rnrrt1D8lI 1UIIL8T ...
nAPITRf ~ a D f ( 1 SA T ION.
Soit x la variable désignant le nomb r e de semaines sur
lesquelles s 'étendra le recouvrement. On doi t avoir:
Coût - 28 · 232x + 90 000 000
Gain - 769 940x
Au terme de la période de recouvrement on a:
28 232x + 90 000 000 = 769 940x
====~ x = 121.34 semaines.
Soit un recouv~ement au bout de 2 ans 17 s emaines.
L"amortissement de l "investissement se ferait en deux ans et
dix sept semaines environ. Les calculs précédents n "ont pris
en compte que le cas où 1 CP est ~ l "arrê t. le c a s le plus
pessimiste. Or il peut y avoir aussi bien d "autres situations
qui conduisent â une saturation du condenseur. Par exemple une
augmentation de la cadence de marche (de 2700 t/j à 2800 t/j)
ou une réduction de la marche du phosphorique . Dans ce cas
aussi, il y a lieu de faire marcher 1 "a é r o c ond e n s e u r et
réaliser quelques économies. Donc en réalité la période de
recouvrement serait plus réduite. D"autre part face à la
demande sans cesse croissante des produits des I.C.S., la
cadence de marche va s"établir dans un proche avenir à
d"un deuxième aérocondenseur3000 t/j.
se fera
Alors. l"exploitation
plus gu "indispensable pou r assurer une bonne
production d'énergie et un bon fonctionnement du condenseur.
c _3 Lavage et entret.ien du.-c_ondemre..ur.
Le lavage permet de nettoyer l"encrassement et confère
51BCX)UJ J'IOLl'TBCRNIOUB DB THIBI PROIIIT DB FIN lYB1tJDIJ3
CIAPITRE W0 0 f LIS AT ION.
ainsi un bon coefficient d "échange au c ondenseur. Ceci
. améliore les échanges thermiques e t permet au condenseur
d'offrir un bon vide. Il s'en suit une amélioration de la
production d"énergie. C'est en c e l a que l es lavages et
entretiens sont complémentaires l "ac q u i s i t ion d"un
aérocondenseur.
Pour exemple. nous considérons le cas de figure où
l "aérocondenseur est acquis et o n n 'a pa s effectué de l avage
du condenseur. et le débit de condensat est passé de 70t/h à
40t/h. Le vide serait amélioré de 0.63 à 0.3 bar et le gain de
puissance est d'environ 1.2 MW. S ·J. o n effe c tuait. un lavage
dans ces conditions, le vide serait d"environ 0.15 bar et
alors le gain de puissance serait d "environ 2.4 MW soit le
double (dans le premier mois).
On peut comprendre alors pourquoi des lavages et entretiens
réguliers sont nécessaires. Dans ce qu i suivra nous étudierons
la régularité selon laquelle il faudra procéder â ces lavages.
c.4 Etude.de la fréquenc~~
* Coût d'un lavage = 600 000 F CFA
* Pertes de puissance suite â l "e n c r a s s e me n t
tableaux (tableau 3.5, 3.6, 3.7. 3.8 )
voir
- Pour chaque tableau, nous avons déterminé la fréquence
optimale de lavage du condenseur.
Après cela nous avons tracé l es cou r b e s pour déterminer
le coût minimum et la fréquence optimale. Les c ou r be s sont
présentées dans les figures 3 . 11:1. :"i.HJ . ~l. :; ( ) et. ~\ . ::'~l.
52IlCIOLS l'OLVTBCBNlQUB DB THIIII PROIBT DI! l'rif D'JrrVDBI
TABLEAU .3.5 Pertes é nerg le en fonction de HJ!S
Qéblt Condensai fixé li 30 tlh Fréq . optimale: 4 lavages par an
No mols HgS Pression Puis. prod. Puis. prév. Perte Puis. Coût Perte
(MJrC) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CFA)
0 5266.8 0.129210 11.2 11.2 0 0
1 4363.92 0.152401 11.15 11.2 0.05 961.02
2 4363.92 0.152401 11.15 11.2 0.05 961.02
3 4032 .86 0.163136 11.09 11.2 0.11 2114.244
4 3641.61 0.177952 10,95 11.2 0.25 4805.1
5 3491.14 0.184392 10.9 11.2 0.3 5766.12
6 3250.37 0 .195726 10.8 11.2 0.4 7688.16
7 3069.8 0 .205184 10.75 11.2 0.45 8649.18
8 2859.12 0 .217445 10.66 11.2 0.54 10379.016
9 2738.74 0 .225132 10.6 11.2 0.6 11532.24
10 2618 .35 0.233382 10.5 11.2 0.7 13454.28
11 2558.16 0 .237738 10.4 11.2 0.8 15376.32
12 2467 .87 0.244586 10.25 11.2 0.95 18259.38
TABLEAU 3.6 Pertes énergie en fonction de HJ!S
Débit Condensat fixé à 35 t/h F réq. opti male: 8 lavages par an
No mols HgS Pression Puis. prod . Puis . prév. Perte Puis. Coût Perte
(Mjre) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CFA)0 5266.8 0.162962 11 .6 11.6 0 0
1 4363 .92 0.191077 11 .4 11.6 0.2 3844.08
2 4363.92 0.191077 11.4 11.6 0.2 3844.08
3 4032.86 0.203980 11 .35 11.6 0.25 4805.1
4 3641.61 0.221671 11 .25 11.6 0.35 6727.14
5 3491.14 0.229320 11 .2 11.6 0.4 7688.16
6 3250.37 0.242722 11 .15 11.6 0.45 8649.18
7 3069.8 0.253848 11 .1 11.6 0.5 9610.2
8 2859.12 0.268191 11 11.6 0.6 11532.24
9 2738.74 0.277138 10 .95 11.6 0.65 12493.26
10 2618.35 0.286704 10.9 11.6 0.7 13454.28
11 2558.16 0.291738 10.85 11.6 0.75 14415.3
12 2467.87 0.299631 10.75 11.6 0.85 16337.34
53
SCOLB POLTTHCHNlQUB DB nftBlJ PROIBT DB FIN D'8TVDBlJ lUILLBT 199$.
TABLEAU,3.7 Pertes énergie en fonction de HtS
DébIt Condensa! fixé à 40 tih F réq. op tl male: 12 lavages par al
No mols HgS Pression Puis . prod . Puis. p rév . Perte Puis. Coat Perte(MJrC) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CF A)
0 5266.8 0,195851 11.9 12.2 0.3 5766.121 4363.92 0 .228327 11.7 12.2 0.5 9610 ,22 4363.92 0.228327 11 .7 12.2 0.5 9610.23 4032.86 0 .243108 11 .6 12.2 0.6 11532,244 3641 .61 0 .263248 11 .49 12.2 0.71 13646.4845 3491.14 0.236445 11."4 12.2 0.76 14607.5046 3250.37 0.287026 11 .~5 12.2 0.85 16337.347 3069.8 0 .299513 11.25 12.2 0.95 18259.388 2859.12 0.315527 11.2 12.2 1 19220.49 2738.74 0.325471 11.13 12.2 1.07 20565.828
10 2618.35 0 .336063 11 12.2 1.2 23064.48
11 2558.16 0.341621 10.95 12.2 1.25 24025.512 2467.87 0,350312 10.8 12.2 1.4 26908.56
TABLEAU ;'.8 Pertes énergie en fonction de HtS
Débit Condensat fixé à 45 tlb
No mois HgS Pression Puis. prad . Puis. prév . Perte Puis . Coût Perte(M]rC) (bar) (MW) (MW) (MW) (x1000 F CFA)
0 5266.8 0 .267955 11.9 12.6 0 .7 13454.28
1 4363.92 0.308521 11.7 12.6 0 .9 17298.36
2 4363.92 0.308521 11.7 12.6 0.9 17298.36
3 4032.86 0.326654 11.6 12.6 1 19220.4
4 3641.6 1 . 0.351037 1 1.49 12.6 1.11 21334.644
5 3491.14 · 0 .36 14 12 11.44 12.6 1. 16 22295 .664
6 3250.37 0.379352 11.35 12.6 1.25 24025.5
7 3069.8 0.394021 11.25 12.6 1.35 25947.54
8 2859.12 0.412637 11 .2 12.6 1.4 26908.56
9 2738.74 0.424086 11.13 12.6 1.47 28253.988
10 2618.35 0.436189 11 12 .6 1.6 30752.64
11 2558.16 0 .442503 10.95 12.6 1.65 31713.66
12 2467 .87 0.452325 10.8 12.6 1.8 34596 .72
54
BCOl.lJ POLTTBCHl'f rQUB DEl nHBS PROIBr D it PIN " 'R71IDR"r 11/ 11./. RT IIIIIJ.
Graphe Coûts == f(fréquence de lavage) .pour Mcond == 30 tIh.
90 r---------------- - - - - - - - ---- ---,
3 5 7 9 11Fréauence Iavaaecondenseur (x fols/an)
O'------'-------'------l.---IItr--'----'---...L.----'-----'-- -'------'------'----'
Fja 3. tB, CoÛts pertes = ((fréquence lavage}
"ri j 00§
1 f ~70
'wi 60G60t min: 4322040 Fréquence: 4 lavages par an
+œ !fi50
,M:~ 40
~ ~ 308. J!l 20
~ ~10
1
.-lI;
Graphe Ooûts - 1(ln1quence de lavage).pour MCOIld = ~ I/h .
110 r------~-----------------
.~ ,,
: 1
l
':~i
I·i(\1
l ' •1
100
90
80
7'0 '
so
40
30
20
10
Co<lt min : e722 040 FréqJence : 8 Iowges per an
o '-------'-_-----"--_----'-'-_-----'-_-----''----_L-_-'----------'-~p.-_-'____'____ ___'__ -----'--______.J
3 ~ 7 9 Il
FrélJ.Jence lavage COIldenseut' lxloiS/an)
Fig 3. t9 CoÛts pertes = f(fnjquencg layaag}
55
BCOLB POL 'lTlJCnN1QUB DB TH/as PRO/BT DB l'IN D'BroDas /U/LLBT InJ.
1
1 .
56
BCOLB POLrTHCHNrQUB DB nUBS PROIBT DB prN D'BTVDBS suu.t.nr rlt9J.
Courbe Fréq. opt = f(Déb. Cond.).-
50cas....as 450.(J) 400->< 35c0> 30-0>0> 25as~ 200>
"'0 150>0 10c0>:J 5tr
'0>....0u.
20 40 60nAhit Conrlp.n~At{p.n t/h\
80
Fig 3,22 Fréquence optimale = ((débit condensat)
57
BCOLB POLrrBCH"'QUB DB 'TfIlBS PRO/BT DB Pl" D'STT/DBS JUlLLBT 199J.
CONOLUSIONS I~ KCOMMANDA"rIONS
Au terme de c e t t e ~ tude de pro~ e t. ava n t d e pr é s enter les
résultats obtenus et Le ur e .i n c I d e n o e e t e chn i '-:juee, et
1.1\ PRODUCTION DE
DRS l .C.S DAROU "
financières, nous nous proposons de r appel er les r aisons qui
ont milité en faveur du projet.
Le titre du projet: "AMELIORATION DE
L-ENERGIE ELECTRIQUE A L/\ CENTRALE THERMlQUE
porte en son sein l ' o b.i e ctif à a t te i nclre . L ' idée e s t. venue
lorsqu'à partir des paramètres de rna r c he r e Le vé s , on a
remarqué une ce~t.aine baisse de p erforman c e all niveau du TAP.
Sa production maximale observée a ctuell ement. e e t limitée
environ à 12.5 MW alors qu'il p ouvait produire jusqu 'à 13 MW
d 'après les spébifications du con s t r u c t e u r . De même il produit
moins qu"il devait produire. Dans ces con d i t i o n s la production
d -énergie électrique n -est plus effici en te. Au début de
l'exploitati on des installati ons. avec 11ne c a d e nc e d e 2 5 0 0 t /j
de H2S04, ils arrivaient à vendre de l 'énergie à l a SENELEC.
Mais de nos jours. ave c une cadence d e ~~7u () t /h d e H2S04 la
vente à la SENELEC a clim.i.nué. [ l 'au t r e part. en cas
d - insuffisance de la production . l ' ac h a t d - 1 ~lwh su r l e r éseau
SENELEC c o ù te 28 100 FCF/\ ho r« pt' ime Cj ;·: e " (ln peu (. :è\u p po s e r
aujourd'hui que les I,C.S a chèt.ent en moyenn e 6 Mwh par jour.
IlICOLB POLYJ'BCRNJOUB DB THIBI PROJeT DB l'fN D'lJTUDBS RnILBT LM
ClAPITRE
On comprend alors que
CONCLUSIONS fT RfCOWNAHDATIOHS.
veuille améliorer la
production d-éHergie électrique.
Pour atteindre le but du projet, nous avons d"abord,
procéde ê un diagnostic du problème. Nous avons constaté que
c"est le vide du condenseur qui est 8ssI:'I1tiellemenl la cause
de cette contre-performance du TAP. A l"aide des études que
nous avons effectuées, nous avons identifié les facteurs qui
influencent le vide du condenseur: le débit de condensat, le
coefficient d"échange global. Nous avons alors modélisé le
comportement du vide en fonction de chacun de ces éléments.
L"analyse de ces modèles nous a permis de dégager les
solutions pour une production plus efficiente d"énergie
électrique Acquisition d~un deuxième aérocondenseur. lavage
et entretien du condenseur. Nous avons procédé à une
évaluation financière de ces solutions. L"acquisition du
deuxième aérocondenseur sera amortie au bout d"environ 2 ans
17 semaines. Les lavages et entretiens du condenseur auront
lieu avec une fréquence qui dépend de la cadence. Pour chaque
débit de condensat, nous avons déterminé une fréquence
optimale. La mise en place de ces solutions permettra au TAP
de recouvrer ses performances et de réaliser quelques
économies par rapport à la situation actuelle. On pourra
alors, en cas de marche normale - 2700 t/j de H2S04 - dépasser
régulièrement la consommation des I.C.S.
59Ba>LB POLl'TBCRI'fIOllB DS TRIBlJ PROJBT DB PJH D"BTUDBI
CWAPIrRE CONClUSIONS El RECONNANOA1IOHS.
1::: MW
Cadence de marche 2 7 0 0 t /~
Débit admission 70 t /h
Extraction au t /h
Produc tion ac Lue Ile 1U. 2 MW
Production si e o Lu t.L o n e réal L3é ( ~ E:
======> une amélioration de 1.ô MW
Dans ces conditions nous pouvons dire gue notre objectif
a été atteint car la réalisation de nos solutions pourra
entraîner une économie de 41 Mwh par ;jOUI' . lin a ainsi évi té le
coût de l-appoint énergétique à prenri1'p s u r le réseau SENELEC
soit un coût de 512 500 FCFA par jour d 'p.vité.
vendre le surplus â la SENELEC.
De p l u s on va
L'autre aspect de nos résultat s e e t Le ur imp i:\ l,:t sur le
plan national. En fournissant de l ' énergie è .la SEt.JELEC. les
I .C.S vont lui permettre de s a ti s f e i r-e davantage La demande
nationale ou de l a soulager afin qu 'elle réduise sa
consommat.ion du fuel réaliser d es é coriomi e s..
Au su de tout ce qu i précède. nous ?'p comma.ndons. La mi e.e
en place de ces solutions pour amé liorer la production
d"énergie électrique.
Nous regrettons de n avoir pu pa s s er â cette étape du
projet pour apprécier la réalisati on pratique de n o s calculs
et, RnR lyser ri ' o?ven tue Is éca r t.e r:'llt.1'e l p;=" rRsll 1tri t.e t.héor i 'lues
et pratiques.
60BCULS POU' J"BCRHJ'QUB DB TJm!3 PROJST DB PIN D"BTUDIII
A
BCOLB l'OLrmCIINIQUB DB ntlBS
N N E x E s
PROJBT DB l'IN D'BTUDBS JUILLBT 199J
A N N E x E 1
BCOLB roi:TTIJC"HIQUB D B rnies
TABLEAU DES DONNEES
PR n1R 1" DR l'I N IJ'BTUIJRS 11I1LLB1" 199'
TABLEAU DES DONNEES
Vide Tee Tes Puis (Mw) Adm TAP Dèb Cond i HgS (M~-0,84- 31 33 5 40 20 1 2035, 155 i-0,81 31 1 33 9,5 57 _ _ _25) 1_ 12:50,2451
'-----~- _ _ " _ _ 0__- - - _. _ _ 0.' - - . . - 1 ...
-0,8 32 33 10 571 21 1 1795,628-0,81 29 321 9,31 sot 22 1 1755,258
,-----~30 31 ! 12,3 65 22 ; 1753,919
33 ~--1~- - GO ! 22!31 1848,217-0,8-0,82 30 32~ ____~_ __ _661 22\ 1939,228-0,8 31 341 10,81 59 23 1968,367
-0,76 33 35 7,8 50 1 24 \ 1874,0941-0,76 30 33 7,7 51 i 24 ! 1730,873 1
-0,78 32 35 10"-~: I
24 1 1972,213-0,8 31 33 11,81 25 1 2100,247-0,8 34 37 9,3 58 25 2401,275-0,8 31 32 12 1 62 25 1 2062,841-0,8 34 37 8,9 501 25\ 2401,275
-0,79 30 32 12 62 251 1954,101 1-0,8 32 34 10,9 60 25 1 2177,873-0,8 34 37 8,7 58 2·5 2401,275-0,8 32 34 9,5 481 25 2177,873
-0,79 35 37 12\ 641 251 2343,121 1
-0,75 32 34 5,5 27 26 : 1907,342-0,82 31 34 7,5 50 1 26 2429,305
1
-0,82 33 35 9,21 61 i 26 1 2580,778-0,83 32 34 7,8 501 26 1 2607,065-0,77 32 35 11,2 61 : 26 2063,166-0,8 . 31 33 11,2 61 ! 26! 2184,257 !-0,81 62 351 71 45! 26! 2308,9991
8,1 1 50 1- 1
-0,82 32 35 26 i 2529.4441-0,8 31 33 12 63 26 2184,257-0,8 32 35 8,2 i 45 26 2308,999
-0,75 132 35 6,2 41 1 261 1938,462-0,77 34 38 12,5 1 591 261 2255,378-0,6 32 35 7,6 50 26 2308,999
-0,79 32 35 8,2 5s i 2S\ 2388, 019 1-0,82 35 38 8 491 281 3106,512-0,821 34 36 8,5 1 581 281 2901,2441-0,77 32 34 10,4 54 28 2183,946 1-O,S 34 37 9,5 60 26 2669,426-0,8 34 37 10,1 61 28 2689,428-0,8 33 36 9,9 60 28 2584,043-0,8 35 38 9,2 59 j 28 2803,786
JUlLLlIT Jill!]
-0,83 34 37 8,1 50 28 3143,526-0,8 30 38 9,2 59 28 2551,730-0,8 34 37 8,8 59 28 2689,428
-0,77 33 35 11.9 63 28 2258,951-0,78 32 34 12,2 63 28 2260,282-0,76 32 35 11,5 58 28 2151,628-0,77 32 34 12 62 28 2183,946-0,77 34 37 12,5 59 28 2382,949-0,8 34 37 8,6 58 28 2689,428-0,8 35 38 8,3 59 28 2803,786-0,8 34 36 9 60 28 2633,932
-0,82 34 36 8 50 28 2901,244-0,8 31 33 5,5 32 30 2520,296
-0,74 32 35 11,5 59 30 2173,266-0,8 31 35 7 43 30 2617,025
-0,76 35 37 12,71 60 30 2509,608-0,76 32 35 11,5 61 30 2305,316-0,8 34 37 8,6 58 30 2881,530
-0,73 33 35 12 60\ 30 2147,322-0,77 35 39 9 59 30 2702,297-0,79 30 32 12,4 64 30 2344,921-0,79 31 33 11,5 60 30 2425,454--0,82 34 37 8 48 30 3180,869-OJ4 32 34 11,2 59 30 2139,345-0,76 32 35 12,3 63 30 2305,316-0,74 33 37 9,2 55 30 1 2280,394--0,78 35 38 12,5 62 30 2754,114-0,74 32 35 12 62 30 2173.266-0.79 31 33 12,6 64 30 2425,454-0,77 35 38 8,9 54 30 2649,198-0,75 34 37 13 60 30 2388,633-0,81 32 36 9,4 60 30 2840,346-0,78 35 39 8 53 30 2811,575-0.81 35 38 8 48 30 3154.152-0,79 30 32 12 60 30 2344,921-0,78 30 33 12,2 64 30 2304.187-0,79 .30 33 12,5 62 30 2385,641-0,78 34 37 8 50 30 2650,586-0.76 35 37 8 49 30 2509,608--0.77 32 35 12 63 30 2380.576-0.8 34 37 6.6 58 30 2881,530
-0.72 32 35 12 57 30 2063.009-0,81 32 35 9,5 60 30 2781.866-0.8 35 38 9,2 60 301 3004,056
-0,81 , 35 38 8 48 SO 3154.152
-0,8 2Q 32 8,5 54 30 2393,533-0,8 33 36 9.3 60 30 2768,618-0,8 32 36 6,7 431 30 1 2717,7591
-0,72 33 36 7 1 ~I 301 2125,514'-0,79 31 34
---t------~-----l
2469,08811 58 1 30 i-0,77 31 34 11,8 52,~ 30 1 2302,754-0,8 35 38
~60i 30 3004,056
-0,78 29 32 9.3 561 301 2231,297-0,77 35 37 11 54 ' 30 ' 2598,818-_ .-0,81 33 36 9,4 59 30 2895,784-0,8 33 37 9,7 60 30 2826,575
-0.78 34 37 8 49 30 2650,586-0.77 33 36 12 ,3
._- 130 2463,84651 i
-0,78 34 36 12,5 60 30! 2600,218-0,75 34 37 12,5 591 301 2388,633-0,79 30 33 11,8 61 1 30 2385,641-0,73 33 35 11 50 30 2147,322-0,78 34 37 7,4 46 1 30 1 2650,586
1 1
-0,8 32 35 7,2 461 301 2664,230-O,B 31 33 11,9 61 1- 30, 2520,296
-0,77 35 33 5,9 30 30 2420,305-0.76 31 34 11,5 51 1 30 2232,205-0,79 30 33 12,5 641 30 1 2385,641-0,78 35 38 9,3 ~ 30 2754,114-0,8 35 38 9,2 59 30 3004,056
-0,76 34 36 12,6 61 30 2423,238-0,78 34 36 12,7 61 301 2600,218-0,77 35 38 9 58 30 2649,198-0.72 32 35 11.7 61 30 2063,009-0,8 35 38 8,6 56! 30 3004,056
-0,76 31 34 11~
30 ~ 2362.005 ,-0,79 301 32 12 62 32 2501,249-0,8 31 33 10,2 53 32 2688,316
~O,74 35 38 9 54 32 2555.251-0,77 35 39 S,S 55 32 2882,450-0.77 ~ 37 12.3 58 321 2723.370-0,74 35 38 12 56 32 2555,251-0,77 35 39 9,1 & 32 L 2882,450-0.75 32 35 12 32 1 2385,800
1-0,79 30 32 11,5 61 i 321 2501.249-0,8 33 36 9,5 60 32: 2953,192-0.8 34 37 10 61 1 32 1 3073.632..1----0,8 34 S81 9,3 60 1 32 1 3140.790-0,8 31 33 12,4 63 1 32 i 2688.316
-0,77 36 37 12,8 58 321 2772,0721
IHXJLB POL1'"TJWIINIQUII DI! TJ'I"1IIlI
-0,74 34 37 12,9 60 32 2471,002-0,79 30 32 11,5 60 32 2501,249,-0,79 34 37 12,6 60 32 2942,517'-0,7 31 34 12,2 62 32 2042,431-0,8 31 33 10,2 52 32 2688,316
-0,74 32 35 5,7 31 32 1 2318,15Q-0,75 34 37 12,5 58 32 2547,875.-0,76 35 37 12,5 57 32 2676,915-0,78 34 37 13 58 32 2827,292'-0,76 32 35 11,7 60 32 2459,004-0,78 31 34 1 11 56 32 1 2540,805-0,79 31 33 12,2 62 32 2587,151 :-0,77 34 36 12,8 58 32 2673,478-0,75 34 37 12 57 32 2547,875-0,78 35 38 9 551 32 2937,721-0,78 34 37 8 50 1 32 2827.292,-0,77 34 36 12,4 60 32 2673,478-0,74 29 32 9,2 57 32 2121,339-0,78 28 31 10,2 54 32 2307,073-0,78 28 31 11,5 59 32 2307,073-0,77 34 37 13 60 32 2723,370-0,8 28 31 11,5 60 32 2469,476
-0,78 31 33 11,5 60 32 2497,467-0,75 35 37 12,8 60 32 2590,610-0,8 28 31 13 67 33 2546,648
-0,79 ' 31 33 12 62,5 33 2668,000-0,76 34 38 9 55 33 2764,082-0,79 30 32 11 59 33 2579,413-0,8 30 32 11.8 62 33 2676,915
-0,75 35 1 38 13 63 34 2802,310-Q,76 34 37 13,1 591 341 2795.851-0,8 28 31 9,2 51 34 2623,819
-0,76 34 37 12.2 60 34 2795,851-0,75 31 34 12,1 62 34 2456,778-Q.75 34 37 1 13 57 34 2707.117-0,76 34 37 13 61 34 2795,851-0.77 34 37 13.1 61 34 2893.580-0.76 34 38 10,2 57 34 2847.842-0.78 35 39 9.5 53 34 3186,452-0,74 35 38 12,4 55 34 2714,954-0.75 35 S8 12.5 57 34 2802,310-0,78 31 33 11,2 58 34 2653,558-0,76 34 37 12,1 56 34 1 2795,851-0,74 34 37 13,1 60 34 2625,439-0.74 35 38 12.1 56 34 2714,954
Ila:JLB POL t IliotiHJQUJ! DB TnD'I!I
! '1\
-0,68 32 35 10,5 1&" 40 2515,657vIC
-0,74 35 39 9,1 53 40 3251,742-0,6 36 40 12,8 60 40 2450,007-0,7 34 39 9,5 54 40 2870,128
-0,75 34 37 10,6 45..~
40 3184,644-0,7 34 39 9,6 54 40 2870,128-0,7 31 35 9,7 59 40 2589,581-0,7 33 38 9,1 55 40 2784,437-0,7 34 39 9,1 53 40 2870,128-0,7 33 38 9,8 56 40 2784,437
-0,72 36 40 9,7 56 40 3172,362-0,72 33 38 10 56 40 2926,381-0,68 35 40 9,3 50 40 2823,504-0,7 31 34 • . 12 58 40 2553,039
-0,72 34 38 12,5 52 40 2970,702-0.78 36 40 9,2 52 40 3904,630-0,7 35 39 9,5 52 40 2912,859
-0,78 34 39 9,2 52 40 3679,637-0,68 35 40 9,4 51 40 2823,504-0,7 31 34 8,4 44 40 2553,039
-0,68 35 40 10,3 56 40 2823,504-0,74 29 33 12,2 60 40 2691,025-0,73 32 35 12,1 60 40 2821,056-0,62 36 39 13 62 40 2502,168-0,74 36 40 9,6 53 40 3368,no-0,71 33 38 9,5 55 40 2852,395-0,72 34 37 12,8 58 40 2922,571-0,76 29 32 12,5 63 40 2975.003-0,74 34 39 10.3 59 40 3199.022-0,78 35 39 9,2 52 40 3746,767-0,72 34 S6 9,6 58 40 2970,702-0,73 31 34 12.2 61 40 2736.534-0,7 32 35 13 60 40 2624.797
-0,78 36 40 9,2 52 40 3904,630-0,72 34 38 12.6 . 56 40 2970.702-0,72 35 39 9.7 56 40 3068,218-0,66 30 34 10 56 40 2418.746-0,7 35 36 9 52 40 2n9,502-0.7 34 38 12,6 55 40 2624.692
-0,73 31 34 7,5 34 40 2738.534-0,73 30 33 11,5 57 40 2660,705-0,71 32 35 11,5 57 40 2685,159-0,7 35 38 11,9 46 40 2666,521
-0.68 32 36 9,6 56 40 2551.175-0,7 34 39 9,5 53 40 2870,126
-0,72 30 34 12 57 40 2635,694
1.
A N N E x E 2
TABLEAUX SIMULATIONS PRODUCTION DE VAPEUR
SCOtB POtTrBCHlfrQUB DB nlIM l'RO/1fT DB ",If D'BTlJDEW /UlttlfT '''5
, .
"
"
TEMPERATURE DE LAVÂPEDR SUR'CHAliFFEE-m--
Productionde Vapeur(T/h) 400 410 420 430 440 450- --- -_.-1------ - - ----
A 119.17 119.17 119·17 119.17 119.17 119.17
B 38 .08 38.08 38.Q8 38.08 38.08 38.08
C 8.46 8.46 8.4:6 8.46 8.46 8.46
D 3.26 6.93 10,42 13.55 16.4 18.96
E 69.6 65.7 62.21 59.08 56.23 53.67
A 130 130 qo 130 130 130
B 41.54 41.54 41.M 41.54 41.54 41.54
C 9.23 9.23 9.413 9.23 9.23 9.23
D 3.3 7.56 11.36 11.79 17.88 20.69
E 75.93 71.67 67.67 67.44 61.35 58.54~-
A 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83
B 45 45 45 45 45 45
'10.
C 10 10 10 10 10
D 3.58 8.2 13.:}1 16.02 19.37 22.41
E 82.25 77.63 72.52 69.81 66.46 63.42
A 146.25 146.25 . 146.25 146.25 146.25 146.25
B 45 45 45 45 45 45
C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38
D 3.56 8.47 12.86 16.8 20.37 23.61
E 87.,31 82.4 78.01 74.07 70.5 67.26
A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67
B 45 45 45 45 45 45
C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77
D 3.3 8.5 13.16 17.34 21.13 24.56
E 92.6 87.4 82.74 78.56 74.77 71.34
A 157.,08 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08
B :45 45 45 45 45 45
C 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15
D 3.03 8.54 13.46 17.88 21.88 25.51
E 97.28 91.77 86.85 82.43 78.43 74.8
A 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5
B 45 45 45 45 45 45
C 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54
D 2.77 8.57 13.76 18.42 22.64 26.46
E 103.19 97.39 92.2 87.54 83.32 79.5
A = Débit total de vapeur produite par les chaudièresB = Débit de vapeur vars la turbo-soufflanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souffreD = Débit de vapeur par by-pass (TV1219)E = Débit de vapeur effectivement surchauffée jusqu'à T (400, 410 ...)
.. .. ;.
TEMPERATURE DEIÀVAPEUR SURCHAUFFEE mProduction Productiond'acide(TIJ) de Vapeur(T/h) 400 410 420 430 440 450
A 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17
B 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08 38.08
2200 C 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46 8.46
D 0.4756 3.94 7.08
E 72.154 68.69 65.54
A 130 130 130 130 130 130
B 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54
2400 C 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23
D 0.52 4.3 7.73
E 78.71 74.93 71.5
A 140.83 140.83 ·140.83 140.83 140.83 140.83
B 45 45 45 45 45 45
2600 C 10 10 10 10 10 10
D 0.562 4.65 8.37
E 85.3 81.18 77.46~--
A 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25 146.25
B 45 45 45 45 45 45
2700 C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38
D 0.756 5.09 9.03
E 90.11 85.78 81.84
A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67
B 45 45 45 45 45 45
2800 C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77
D 0.7 5.28 9.44
E 95.2 90.62 86.46
A 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08
B 45 45 45 45 45 45
2900 C 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15
D 0.644 5.47 9.86
E 1 100.29 95.46 91.07- - - - - - - - - - - - - -- - _... - _.._- -_. _. ._-- - ----- --- - -
A 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5 162.5
B 45 45 45 45 45 45
3000 C 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54
D 0.588 5.66 10.27
E 105.37 100.3 95.67
Légende: A = Débit total de vapeur produite par les chaudières.B = Débit de vapeur vers la turbo-souHlanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souHreD = Débit de vapeur par by-pass (lV121 9)E = Débit de vapeur eHectivement surchauHée jusqu'à T (400,410...)
_."- .
TEMPERATURE DE LA VAPEUR SURCHAUFFEE enProduction Productiond'acide(T/J) de Vapeur(Tïh) 400 410 420 430 440 450
A 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17 119.17
B 38 .08 38 .08 38 .08 38 .08 38 .08 38 .08- - ._ - - - - _ ._- - - --- - - " .__._ - - - 1-._ - - - - - -_.
2200 C 8.46 8.46 8.46 8.46 . 8.46 8.46
D 10.7 14.17 17.27 20.06 22.59 24.88
E 61.93 58.46 55.36 52.57 50.04 47.75
A 130 130 130 130 130 130
B 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54 41.54
2400 C 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23 9.23..
D 11.67 15.46 18.85 21.89 24.64 27.14
E 67.56 63.77 60.38 57.34 54 .59 52.09
A 140.83 140.83 140.83 140.83 140.83 . 140.83
B 45 45 45 45 45 45
2600 C 10 10 10 10 10 10
D 12.64 16.75 20.42 23.72 26.7 29.4
E 73.19 69.08 65.41 62.11 59.13 56.43
A 146.25 146.25 146.25 146 .25 146.25 146 .25
B 45 45 45 45 45 45
2700 C 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38 10.38
D 12.98 17.36 21.28 24.8 27.98 30 .87
E 77.89 73.51 69.59 66.07 62.89 60
A 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67 151.67
B 45 45 45 45 45 45
2800 C 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77 10.77
D 13.06 17.72 21.89 25.63 29.02 32.09
E 82.17 77.51 73.34 69.6 66.21 63.14
A 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08 157.08
B 45 45 45 45 45 45
2900 C 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15 11.15
D 13.15 18.08 22.5 26.47 30.05 33 .31
E 87.78 82.85 78 .43 74.46 70.88 67.62
A 162.5 162.5 162 .5 162 .5 162.5 162.5
B 45 45 45 45 45 45
3000 C 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54 11.54
D 13.23 18.45 23.11 27.3 31 .09 34.53
E 92.73 87.51 82.85 78 .66 74.87 71.43
TABLEALJ :.4 I~mpéJature gaz entrée surchautïeurs.ôëü'O
Légende: A = Débit total de vapeur produite par les chaudièresB = Débit de vapeur vers la turbo-soufflanteC = Débit de vapeur pour la fusion du souffreD = Débit de vapeur par by-pass (TV1219)E = Débit de vapeur effectivement surchauffée jusqu 'à T (400, 410 ...)
A N N E x E 3
I5COLB POLYT!l'CHPfIQUB DB THIBS
ABAQUES DE PUISSANCE
." ,
11!
qO 50 60 7/'Iprè~ pré1èVf'l.1J •
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