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Edition 2012www.folsaeure.ch

Pour un départ sain dans la vie

« Nous nous employons avec beaucoup d’énergie à informer les gens sur l’impor-tance de l’acide folique, vitamine de la vie. »

Avis aux hommes : l’acide folique améliore la qualité du sperme !

Mission acide foliqueMaria Walliser nous parle de son engagement, de son mode de vie et de sa relation avec sa fille Siri

MARIA WALLISER: 04 | GROSSESSE 11 | SAVOIR

Fondation Offensive Acide Folique Suisse

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04

ImpressumEditeur « Fondation Offensive Acide Folique Suisse », Gartenstrasse 2, 6301 ZougDirecteur Erich P. Meyer, info@folsaeure.ch Commandes/Renseignements info@folsaeure.ch, téléphone 041 269 51 51 Conception/Réalisation Ottiger & Partner BSW AG, Rothenring 22, 6015 Lucerne, info@ottiger.ch, www.ottiger.ch, Florian Meier (direction), Lisa Kneubühler (texte), Tiziana Lioni (maquette)Photos Ottiger & Partner BSW AG, www.fotolia.com, www.dreamstime.com, www.istockphoto.comTraduction Apostroph AG, LucerneTirage 810’ 000 exemplaires (all./fr.)Dans le « Magazine Acide Folique », les désignations au féminin ou au masculin s’appliquent toujours

également à l’autre sexe. Références bibliogra-phiques sur demande.Conseil de la Fondation Maria Walliser (Prési-dente), Erich P. Meyer, Werner Hug, Peter W. Ottiger, Daniel WittmerComité consultatif Prof. Dr méd. Kurt Baerlocher, Dr Ulrich Moser, Prof. Dr Dr h.c. Walter F. Riesen, lic. iur. Rolf Schweiger, Dr Monika Eichholzer, Dr Otto Raunhardt, Prof. Dr méd. Roland Zimmermann

Code QR : tirez le maximum du « Magazine Acide Folique » !Avec ces codes Quick Response et un smartphone, vous obtenez sur Internet encore plus d’informations sur les divers sujets – c’est facile et rapide :

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SOMM AIRE

Chère lectrice, cher lecteur,L’acide folique nous accompagne tout au long de la vie : avant la naissance, la vitamine B9 favorise le développement sain de l’embryon ; dans l’enfance, l’or-ganisme a besoin de beaucoup d’acide folique pour la croissance, et dans la vieillesse, l’acide folique aide à ralentir la perte de mémoire.

Un sondage de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse » a montré que les hommes et les femmes de moins de 20 ans n’en savent malheureusement toujours pas encore assez sur cette vita-mine de la vie. Mais l’acide folique est important pour ces deux groupes égale-ment. Pour les hommes parce qu’il a un effet favorable sur la qualité du sperme, comme vous pouvez le lire en page 11. Pour les jeunes femmes parce qu’elles voudront peut-être bientôt fonder une famille.

L’acide folique nous concerne donc tous – femmes ou hommes, jeunes ou vieux. Découvrez aux pages suivantes comment cette vitamine peut vous aider à rester en bonne santé dans toutes les phases de la vie.

De tout cœur !

« Fondation Offensive Acide Folique Suisse »

Erich P. MeyerDirecteur

ÉDITORIAL

ALIMENTATION

10 Commencer tôt – Alimentation saine pour enfants et adolescents

18 Achats malins

11

SAVOIR

11 Avis aux hommes : l’acide folique améliore la qualité du sperme !

13 Combattre l’oubli avec l’acide folique

13 Un teint radieux grâce à l’acide folique

14 L’acide folique – vitamine aux multiples vertus

GROSSESSE

04 Pour un départ sain dans la vie 06 Le miracle de la naissance 08 Renzo Blumenthal : « La ‹ Fondation

Offensive Acide Folique Suisse › fait un précieux travail »

09 La prévention ciblée et efficace n’a rien d’impossible

ACIDE FOLIQUE – FONDATION ET PRODUITS

17 La Fondation va avec son temps 17 Siri parle de sa vie 19 Produits à l’acide folique 23 Nos partenaires

S ANTÉ

Pourquoi as-tu assumé il y a onze ans le patronage de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse » ? Ma fille Siri est née avec une épine dorsale ouverte, une spina-bifida. Je connais donc de par ma propre expérience les conséquences graves d’une carence en acide folique dans les premières semaines de la grossesse. C’est pourquoi j’ai voulu contribuer activement à ce que d’autres futures mamans soient informées plus tôt de l’importance de l’acide folique. Le fait de jouir d’une certaine notoriété comme skieuse de compétition m’a certainement été utile à cet égard.

Quels sont les objectifs de la Fondation ? L’objectif est clair : combler la carence en acide folique en Suisse. A cet effet, nous faisons un travail de sensibilisation et lançons régulièrement sur le marché, avec nos partenaires, de nouveaux pro-duits enrichis en acide folique.

Quelles sont tes expériences les plus précieuses dans le cadre de ton engagement ?Au cours de mon activité, beaucoup d’amitiés durables avec des familles concernées sont nées. J’attache égale-ment beaucoup d’importance aux dons avec lesquels nous aidons des enfants et des adolescents nés avec une épine dorsale ouverte. Ces dons comprennent par exemple des contributions à l’achat d’équipements sportifs pour personnes handicapées, ou l’organisation de camps Time Out pour jeunes adultes en fauteuil roulant. Les camps Time Out ont été pour moi personnellement les temps forts des années passées.

Ancienne athlète de compétition, tu connais ton corps et veilles à un mode de vie sain. Que signifie la santé pour toi ?Il importe de mettre le corps, l’esprit et le cœur en harmonie. C’est en plein air que j’y parviens le mieux : sur la piste de ski en hiver, et en marchant à travers la superbe nature des montagnes suisses en été.

Comment ta famille et toi-même vous assurez-vous un apport suffisant en acide folique ?Nous mangeons beaucoup de légumes frais de saison et de salades. Les cé-réales et le bon pain également font partie de notre petit-déjeuner. DarVida et Blévita sont d’excellents en-cas pour l’école et la piste de ski. Et afin de cou-vrir nos besoins en minéraux et vita-mines même en période de stress, nous complétons notre menu par des prépa-rations multivitaminées.

Ta fille Siri s’occupe depuis l’été 2011 du compte Facebook de la Fondation. Que penses-tu de son engagement pour la Fondation ?Avec son blog régulièrement, Siri veut attirer l’attention sur les hauts et les bas de son quotidien avec son spina-bifida . La vie en fauteuil roulant n’est pas toujours facile, mais l’exemple de Siri montre qu’on peut malgré un handicap avoir une vie aussi active et épanouie que d’autres jeunes de vingt ans. Son soutien m’encourage et me motive doublement pour mon propre engagement en faveur de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse ».

L’ancienne skieuse de compétition Maria Walliser s’investit depuis plus de dix ans comme marraine et Présidente du Conseil de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse ». Mère d’une fille née avec un spina-bifida, elle connaît toute l’importance de l’acide folique comme vitamine de la vie.

Mission acide folique

« Il importe de mettre le corps, l’esprit et le cœur en harmonie. »

10

Interview : Florian Meier

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GROSSESSE

Pour un départ sain

dans la vie

GROSSESSE

a plupart des futures mamans savent que l’alimentation pen-dant la grossesse a une influence décisive sur le développement

sain de l’embryon. Mais il est tout aussi important que les femmes désirant un enfant veillent dès avant la conception à absorber suffisamment d’acide folique, la vitamine de la vie.

Les mots ne suffisent guère à décrire le moment où un couple apprend qu’il va avoir un enfant : la joie et le bonheur se mêlent en une euphorie incomparable.Bien sûr, devenir parents, c’est aussi une grande responsabilité – et le couple veut faire tout ce qu’il faut pour la santé du bébé. L’alimentation joue ici un rôle essen-tiel, car un régime équilibré, sain et riche en acide folique a un effet favorable sur la santé de l’enfant à naître. Pour bien des femmes, la première grossesse est un moment clé en ce qui concerne leur propre alimentation. Sou-dain, elles se posent des questions : à quoi dois-je veiller pour que notre bébé se porte bien ? A quoi dois-je renoncer ? Quels nutriments dois-je consommer davantage pendant la grossesse ? La fu-ture maman devrait parler de ces ques-tions en temps utile avec son gynécologue. Tout spécialiste conseillera à une femme enceinte de renoncer à l’alcool et à la nico-tine, car ces deux toxines nuisent à l’em-bryon et ont un impact défavorable sur sa santé. La vitamine de la vie qu’est l’acide folique, en revanche, est décisive pour le développement sain de l’enfant, et le

besoin en acide folique augmente donc dès avant et aussi pendant la grossesse au double de la quantité recommandée usuelle.

Pour l’amour de votre enfant – supplé-ment d’acide folique au bon momentBien des gens ignorent pourquoi l’acide folique joue un rôle aussi important dans l’alimentation de la femme enceinte. L’acide folique fait partie du groupe des vitamines B et contribue, conjointement avec la vitamine B12, à la formation et à la maturation des globules rouges. L’organisme a en outre besoin d’acide fo-lique pour la division cellulaire, la crois-sance et la reproduction. En cas de ca-rence en acide folique, il y a un risque de

malformation du tube neural. Autrement dit, l’enfant pourrait naître avec un spina- bifida (épine dorsale ouverte).

Malgré ce danger et la recommandation officielle de l’Office fédéral de la santé publique conseillant aux femmes souhai-tant un enfant de prendre, en plus d’une alimentation variée et riche en folates, au moins 400 microgrammes d’acide par jour sous forme de comprimés d’acide folique ou de préparations multivitaminées, plus de la moitié des femmes s’y prennent encore trop tard. C’est seulement si le supplément de la vitamine de la vie est pris dès quatre semaines avant la concep-tion et pendant les douze premières se-maines de grossesse que le risque de mettre au monde un enfant avec spina- bifida peut être réduit de 50 à 70 %.

La prévention facile avec l’acide foliqueUn apport précoce d’acide folique sous forme de comprimés ou de capsules per-met aux futures mamans d’assurer à leur enfant un bon départ dans la vie.

L

La plupart des futures mamans savent que l’alimentation pendant la grossesse a une influence décisive sur le déve-loppement sain de l’embryon. Mais il est tout aussi impor-tant que les femmes désirant un enfant veillent dès avant la conception à absorber suffisamment d’acide folique, la vitamine de la vie.

Une alimentation équilibrée et riche en folates est importante avant et pendant la grossesse pour le développement sain de l’enfant.

Combien d’acide folique doit prendre une femme ?

On recommande à toutes les femmes qui souhaitent ou pourraient tomber en-ceintes une alimentation riche en acide folique (légumes et fruits frais, produits au blé complet). Elles devraient prendre en plus au moins 400 microgrammes d’acide folique synthétique par jour, en comprimés ou capsules. L’idéal est une préparation multivitaminée, dès quatre semaines avant la grossesse et pendant douze semaines à dater du début de celle-ci. Ce besoin supplémentaire d’acide folique ne peut pas être couvert par les folates naturellement contenus dans l’alimentation.

Qui refuse les préparations de vitamines devrait compléter de façon ciblée son régime par des aliments enrichis en acide folique.

Au service de nos lecteursBrochure de l’OFSP « Alimentation du-rant la grossesse et la période d’allaite-ment » (gratuite),http://www.bag.admin.ch/shop/00012/00269/index.html?lang=fr

En cas de carence en acide folique, il y a un risque de malformation du tube neural.L’acide folique, vitamine de la

vie, est essentiel pour le déve-loppement sain de l’embryon.

Pour en savoir plus :www.folsaeure.ch/fr/lacide-folique/ grossesse.html

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Vitamines et minéraux pour la grossesse

Formulé de façon optimale selon Dietary Reference Intakes* pour vitamines et minéraux:

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Compositions: 11 vitamines: bêta-carotène, B1, B2, B6, B12, C, D3, E, acide folique, biotine, nicotinamide. 9 minéraux et oligo-éléments: calcium, magnésium, chrome, fer, iode, cuivre, molybdène, sélénium, zinc. Indications: prévention des symptômes de carence avant, pendant et après la grossesse. Prophylaxie de l’anémie ferriprive pendant la grossesse et l’allaitement. Posologie: 1 cp. pelliculé par jour. Contre-indications: prise concomitante d’autres préparations contenant de la vitamine D. Hypervitaminose D, insuffisance rénale, troubles du métabolisme calcique, troubles de l’utilisation du fer, hypersensibilité à l’un ou plusieurs des composants du médicament. Effets indésirables: troubles gastro-intestinaux; très rare: réactions allergiques. Interactions: tétracyclines, antiépileptiques. Présentation: 30 et 90 cps. pelliculés. Liste C. Informations détaillées dans le Compendium Suisse des Médicaments.

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* Dietary Reference Intakes, The National Academies (www.nap.edu) 2001

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GROSSESSE GROSSESSE

athrin Meier, responsable géné-rale de la maternité de la clinique St. Anna, commence par respirer à fond avant de

s’asseoir pour notre entretien à la petite table dans la salle du personnel du ser-vice. Le métier de sage-femme ne lui laisse que peu de telles pauses, car chaque naissance se déroule à sa façon, sans se soucier d’heures fixes de service. A la maternité règne un calme relatif : deux accouchements sont prévus aujourd’hui, et plusieurs mamans ont quitté le service la veille. Mais malgré ces apparences tranquilles, on constate vite qu’on ne peut guère vraiment prévoir les choses dans ce service: le talkie-walkie de Kathrin Meier retentit, et la sage-femme diplômée s’excuse un instant. Même dans de tels moments, toutefois, on ne ressent ici pas la moindre agitation. « L’imprévu fait partie du quotidien – et c’est précisément cela qui rend mon métier si passionnant », explique Kathrin Meier.

Construire la confiance et rassurerLa peur et l’insécurité accompagnent bien des femmes qui accouchent pour la

première fois. La sage-femme et le mé-decin ont pour tâche d’atténuer ces émo-tions. « Lors des examens de contrôle en cours de grossesse et des soirées d’in-formation proposées régulièrement, on peut déjà éliminer bien des peurs et répondre à bien des questions », dit le Dr Anne-Catherine Girard Netzer,

gynécologue-obstétricienne. Le médecin constitue, à côté de la sage-femme, l’interlocuteur principal pendant la pré-paration à l’accouchement. Le médecin

et la sage-femme suivent les futurs parents avant, pendant et après l’accou-chement. La confiance joue ici le rôle décisif. Kathrin Meier affirme : « Toute naissance est un événement exception-nel et très émotionnel. La sage-femme doit se mettre à la place des parents, comprendre leurs soucis et leurs inquié-tudes et y répondre afin que l’accouche-ment se déroule aussi agréablement que possible. » Dans les premières heures suivant la naissance, toutefois, la sage-femme s’efface sciemment. A ce mo-ment-là, il importe que les parents puissent prendre leur bébé dans les bras et l’accueillir dans une ambiance calme et intime. Après l’accouchement, les jeunes mamans sont transférées dans le ser-vice postnatal, où elles peuvent re-prendre des forces, s’initier pas à pas à la puériculture et bénéficier du soutien de conseillères en allaitement. « En outre, lors de la visite quotidienne du

médecin, on peut tirer au clair les ques-tions qui se posent », ajoute Anne-Cathe-rine Girard Netzer. Quatre à cinq jours après un accouchement normal ou six à sept jours après une césarienne, les patientes peuvent quitter la clinique. Pour Kathrin Meier, le métier de sage-femme est une vraie vocation. Elle accompagne les couples dans une pé-riode tout à fait décisive, au passage vers une nouvelle étape de leur vie. Elle as-siste la femme pendant l’accouchement et est, du début des contractions à la naissance, responsable de deux vies humaines – Kathrin Meier n’a pas droit à l’erreur. Pour toute sage-femme, le bien de la mère et de l’enfant est au premier plan. En cas de complications, il faut agir vite et de façon professionnelle. La sage-femme alerte alors immédiatement le gynécologue qui suit la patiente. L’expérience de Kathrin Meier le montre : « Les exigences des patientes envers les sages-femmes ont augmenté :

de nos jours, toute future maman attend un accouchement sans problème. » Selon elle, c’est entre autres dû au fait que beaucoup de parents s’informent aujourd’hui à l’avance et en détail sur Internet. La foule d’informations qu’on y trouve a des avantages et des inconvé-nients : d’une part, beaucoup de femmes savent comment se déroule un accou-

chement et quels en sont les risques. D’autre part, trop d’infor-mation peut aussi insécuriser. Kathrin Meier conseille aux jeunes mamans de ne pas seulement s’appuyer sur ce qu’elles lisent, mais de faire confiance à leur « ins-tinct maternel » et à leur intuition.

K

« Les exigences ont augmenté. » Kathrin Meier

« Pendant l’accouchement, je suis responsable de deux vies humaines. » Kathrin Meier

Le miracle de la naissanceUn coup d’œil dans les coulisses de la maternité de la clinique Hirslanden St. Anna à Lucerne.

Le Dr Anne-Catherine Girard Netzer est spécialiste FMH en gynécologie et obsté-trique, et travaille comme médecin agréé à la clinique Hirslanden St. Anna.

Kathrin Meier est sage-femme diplômée et responsable générale de la maternité à la clinique Hirslanden St. Anna.

La clinique St. Anna à Lucerne a été fondée en 1911 et fait partie depuis 2005 du groupe leader de cliniques privées Hirslanden. Environ 800 bébés par an naissent dans la clinique.

« Une sage-femme doit savoir se mettre à la place des parents et du bébé. » Kathrin Meier, responsable de la maternité, initie les mamans à la puériculture.

Avec le cardiotocographe (CTG), la sage-femme surveille la fréquence cardiaque de l’enfant à naître et la longueur, l’intensité et la fréquence des contractions de la mère.

GROSSESSE

chement et quels en sont les

08 09

elevit® Pronatal – avant et pendant la grossesse et

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Renzo, comment se sent-on lorsqu’on devient père ?C’était le plus beau moment de ma vie ! Comme si mon deuxième « moi » était venu au monde.

Toute grossesse est un défi. Comment as-tu soutenu ta femme Ladina pendant cette période intense ?J’ai essayé de la décharger pour les tra-vaux ménagers et surtout d’être pour elle un soutien moral. Pendant la deuxième grossesse, j’ai souvent massé Ladina qui avait fréquemment mal au dos. Ainsi, chaque grossesse se déroule autrement, comme tout enfant est différent et unique.

L’acide folique, vitamine de la vie, joue un rôle important avant et pendant la gros-sesse. Comment avez-vous découvert l’importance de l’acide folique ?Par la naissance de Siri, la fille de Maria Walliser. Bien sûr, le gynécologue égale-ment nous a informés à ce sujet. Ma femme Ladina a pris avant et pendant les deux grossesses et pendant l’allaitement des préparations d’acide folique afin d’as-surer un apport optimal de vitamines à la mère comme à l’enfant.

Quel rôle une alimentation riche en vita-mines joue-t-elle aujourd’hui pour vous et vos enfants ?Pour nous, les aliments sains et frais sont un must. Les produits bio sont bien plus savoureux et de meilleure qualité, et four-nissent à nos enfants les nutriments dont ils ont besoin pour une croissance saine.

Que pensez-vous de l’engagement de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse » ?Le travail de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse » est primordial, car bien des gens ignorent encore l’importance de l’acide folique. Donc, toutes mes félicitations à la Fondation : continuez comme ça !

Quel conseil aimeriez-vous donner à de futurs parents ?Qui prévoit un enfant devrait absolument prendre des préparations vitaminées contenant de l’acide folique avant et pen-dant la grossesse. Les moments à deux aussi sont importants pendant la gros-sesse. Et enfin : ne lisez pas trop de livres, ne suivez pas trop de cours – la nature saura faire les choses.

Renzo Blumenthal est père, ex-Mister Suisse et agriculteur bio. Il veille à une alimentation équilibrée et saine – pour lui-même, sa femme Ladina et ses deux enfants. Dans cette inter-view, il nous révèle que l’acide folique aussi y joue un rôle important.

Renzo Blumenthal était Mister Suisse 2005 et gère aujourd’hui avec succès une ferme bio à Vella dans les Grisons.

« La ‹ Fondation Offensive Acide Folique Suisse › fait un précieux travail. »

« La gynécologue devrait évoquer la prévention à l’acide folique lors de tout examen de contrôle. »

GROSSESSE

Professeur Surbek, votre expérience pro-fessionnelle confirme-t-elle qu’il y a une « lacune d’information » ?Oui. D’une part, j’observe cette « lacune » chez nos patientes à l’Inselspital ; d’autre part, diverses études européennes et mon-diales étayent cette hypothèse. En Suisse, près de 75 % des femmes en âge de procréer connaissent l’acide folique, mais seule une femme sur deux environ connaît également l’effet et l’importance de cette vitamine. Au niveau européen, la Suisse est ainsi en position moyenne supérieure.

Quelle est à cet égard la stratégie de la So-ciété suisse de gynécologie et obstétrique (SSGO) ? D’une part, nous proposons aux quelque 1’300 gynécologues des recommandations pour la consultation préconceptionnelle. D’autre part, la SSGO soutient les efforts de sensibilisation du public, par exemple en déposant le Magazine Acide Folique dans les salles d’attente des cabinets.

Aux Etats-Unis, une « pilule » enrichie d’acide folique est déjà sur le marché. Que pensez-vous de cette forme de prévention ?A mon avis, il est très judicieux de combiner la contraception et l’acide folique, puisque la concentration de folates reste acquise pendant environ dix semaines après l’arrêt de la « pilule ». Trois mois après l’arrêt de la contraception, 50 % des femmes sont en-ceintes. Ce sont précisément ces femmes qui tireraient profit de l’enrichissement de la « pilule » en acide folique, car la femme en-ceinte a ainsi dès les premières semaines

décisives de la grossesse un taux sanguin suffisant d’acide folique. Cette forme de pré-vention ne touchant que des femmes en âge de procréer, elle est en outre plus ciblée que l’enrichissement d’aliments en acide folique.

Soyons visionnaires : comment voyez-vous la prévention à l’acide folique de l’avenir ?A mon avis, elle devrait comporter trois éléments : l’information dans le cadre de l’examen de contrôle annuel reste l’instru-ment de prévention essentiel. Deuxième-ment, je serais heureux que l’on autorise sur le marché suisse également de nou-velles pilules contraceptives combinées à l’acide folique. Troisièmement, des initia-tives telles que la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse » sont indispensables pour sensibiliser le public.

P

La prévention ciblée et efficace n’a rien d’impossible

Prof. Dr Daniel Surbek, médecin-chef du service d’obstétrique et de médecine fœto-maternelle à la clinique gynécologique de l’Inselspital de Berne.

GROSSESSE

09

Interview: Lisa Kneubühler

Interview: Lisa Kneubühler

endant les premiers jours et les premières semainesde la grossesse, lorsque la plupart des femmes ignorent

encore leur bonheur, notre corps a un besoin accru d’acide folique. L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) recommande donc aux femmes pou-vant tomber enceintes de prendre tous les jours 0,4 mg d’acide folique sous forme de comprimés. Une étude sur la notoriété et l’emploi de préparations d’acide folique montre que malgré les recommandations offi-

cielles, la vitamine de la vie est loin d’être connue de toutes les jeunes femmes. Une enquête auprès de 4’000 femmes de neuf pays a montré qu’une femme sur deux seulement en connaît les avantages. Au moment de la première grossesse, moins de la moitié des femmes interro-gées connaissaient la vitamine de la vie.

Voies possibles pour une prévention efficace à l’acide foliqueCes résultats appellent à trouver des solutions praticables pour combler cette lacune de prévention. Une possibilité

serait de combiner la préven-tion à l’acide folique avec

la contraception. Aux Etats-Unis, une telle préparation combi-née a déjà été lancée avec succès en au-tomne 2010.

Un avantage de cette approche est qu’elle

ne concerne que des femmes en âge de procréer – contrairement à l’enrichissement de la farine en acide folique, qui n’est d’ailleurs pas appli-cable en Suisse pour des raisons juri-diques. Il importe en tout cas de pen-ser, après avoir arrêté le contraceptif, à prendre régulièrement de l’acide folique. A côté de cette combinaison possible avec la contraception, le travail d’in-formation est et reste le principal ins-trument de prévention. Car ce n’est que si l’on réalise l’importance et les avantages de la vitamine de la vie que l’on veillera à un apport suffisant d’acide folique.

La prévention précoce avec l’acide folique n’est toujours pas la règle. Si la plupart des femmes connaissent l’acide folique, la moitié environ seulement a conscience des atouts de cette vitamine de la vie.

10 11

S AVOIR

itamine de la vie, l’acide folique a de multiples vertus. A côté de son effet le plus connu - la réduction du risque d’une mal-

formation du tube neural chez l’enfant – l’acide folique a une influence favorable sur divers processus dans l’organisme. L’une de ces actions encore peu connue est l’impact de l’acide folique sur la qua-lité et la quantité des spermatozoïdes. Cet aspect pourrait gagner en importance à l’avenir, car une étude de fertilité auprès de futures recrues a montré que la qua-lité du sperme des jeunes Suisses est préoccupante. La qualité du sperme est usuellement déterminée selon trois critères : la mobi-

lité, la rapidité et la quantité des sperma-tozoïdes. A côté de ces trois aspects, il importe que le patrimoine génétique soit inaltéré. C’est seulement avec un nombre déterminé de chromosomes qu’un sper-matozoïde est considéré intact. Si le

spermatozoïde ou l’ovule présente une déviation génétique, autrement dit, s’il y a un chromosome en trop ou en moins, ceci a un impact direct sur le développement de l’enfant.

L’acide folique préserve la santé des spermatozoïdesDans une étude de l’University of Califor-nia, Berkeley, des chercheurs ont examiné les spermatozoïdes de 89 non-fumeurs sains quant à d’éventuelles anomalies génétiques. Afin de déterminer l’influence de l’acide folique sur la qualité du sperme, les hommes ont en outre été interrogés sur leurs habitudes alimentaires. L’étude a montré que les hommes avec le plus grand apport d’acide folique (plus de 700 microgrammes par jour) présentaient jusqu’à 30 % moins de spermatozoïdes avec une déviation génétique. Selon la directrice de l’étude Brenda Eskenazi, ces résultats apportent la première preuve du fait que l’alimentation du père également joue un rôle pour le développement sain des enfants. Dans le cadre d’une deuxième étude, seuls des hommes avec une très faible quantité de spermatozoïdes ont été examinés. Après la prise quotidienne de

300 microgrammes d’acide folique ainsi que des vitamines B6 et B12, le nombre de leurs spermatozoïdes a presque triplé. Les deux études se sont appuyées sur un relativement petit nombre de cas, mais ces résultats prometteurs devraient être une raison suffisante pour effectuer des études consécutives plus étendues.

Davantage d’acide folique pour les hommes souhaitant des enfantsOutre Brenda Eskenazi, le Dr Christian Sigg également est convaincu de l’intérêt d’un traitement ciblé à l’acide folique pour les hommes. Selon lui, l’acide folique est utilisé depuis des dizaines d’années déjà en andrologie, une spécialité médicale qui se penche sur la reproduction masculine, pour éviter les altérations du patrimoine génétique. L’acide folique n’est donc pas une pure « affaire de femmes ». Si un couple souhaite un bébé, les deux conjoints devraient veiller à temps à une prévention efficace à l’acide folique, recommande le Dr Sigg. Les pharmacies et drogueries leur conseilleront des préparations ap-propriées à l’acide folique.

On entend surtout parler de l’acide folique en liaison avec les femmes enceintes. Mais des études scientifiques récentes ont établi que les hommes également doivent veiller à un apport suffisant d’acide folique.

Les spermatozoïdes sont les plus petites cellules humaines, et donc très sensibles.

l’acide folique améliore la qualité du sperme !

V

Avis aux hommes :

Le Dr Christian Sigg est fondateur et di-recteur du centre d’andrologie de Zurich (AZZ).

e nos jours, il y a à manger et à boire partout – dans toute sta-tion-service, toute gare et tout distributeur de snacks, on est

tenté par de petits en-cas. Les experts appellent « snacking » ce permanent « gri-gnotage entre les repas ». Le fait que le « snacking » incontrôlé conduit à une dis-solution du rythme naturel des repas constitue pour Maria Jelev, diététicienne diplômée BSc, l’un des principaux pro-blèmes dans l’alimentation des enfants d’âge scolaire. Elle critique également le renoncement à certains repas, par exemple à un riche petit-déjeuner. « Une

structure fixe des repas est particulière-ment importante pour les enfants. Grâce à une alimentation saine, les écoliers sont plus performants et plus concentrés. Pour eux, le petit-déjeuner est le repas le plus important de tous. » Un troisième problème, selon Maria Jelev, est l’apport de calories dites « vides ». Les enfants et les adolescents consomment volontiers des boissons sucrées riches en sucre et en calories, mais qui ne rassasient pas. Ceci est également considéré comme

l’une des principales raisons du nombre sans cesse croissant

d’enfants avec excès de poids. L’alimentation et la

culture des repas ont changé au cours des

dernières décennies. Il est de plus en plus rare que l’on prenne des repas ensemble à la table familiale, les fourneaux restent de plus en plus souvent froids. Dans ces conditions, est-il encore réaliste que les écoliers se nourrissent de façon équili-brée et variée ? Ici, Maria Jelev fait entrer en jeu l’aspect de la responsabilité. Ce sont avant tout les parents qui sont responsables de l’alimentation des en-fants et des adolescents d’âge scolaire. A table, les parents doivent donner l’exemple, car les enfants adoptent sou-vent les habitudes de leurs parents. Puisque les habitudes et goûts alimen-taires sont avant tout déterminés entre 6 et 10 ans, les parents peuvent par leur propre comportement apporter une contribution majeure à l’alimentation saine de leurs enfants à l’âge adulte.

Les enfants ont un besoin accru d’acide foliqueL’acide folique est indispensable pour la constitution du sang, la croissance et la division cellulaires. Les cellules se divisant plus vite et plus souvent pendant la croissance, les enfants ont un besoin accru de folates. Avec une alimentation équilibrée et variée selon les recomman-dations de la Société suisse de nutrition, ce besoin peut être couvert.

« Les enfants ont besoin d’une structure régulière des repas. » Maria Jelev

D

ALIMENTATION

Le fondement d’une bonne santé est posé dans l’enfance : une alimentation variée et équilibrée dans les premières années de la vie est un prérequis pour une croissance saine.

Commencer tôtAlimentation saine pour enfants et adolescents

Le muesli de René Schudel :« Le plein d’acide folique le matin »

Ingrédients pour 6 personnes500 g de yogourt nature3 c. à s. de miel250 g de yogourt à la fraise250 g de yogourt aux mûres

200 g de flocons d’avoine100 g de germes de blé100 g de noix hachées1 c. à s. d’Ovomaltine Crunchy

100 g de fraises100 g de mûres1 banane

PréparationMélanger les yogourts et le miel, puis mélanger les flocons d’avoine, les germes de blé et les noix et sucrer avec Ovomaltine Crunchy. Bien mélanger le tout. Couper les fruits en petits mor-ceaux et les incorporer au yogourt – le délicieux muesli est prêt !

René Schudel compte parmi les cuisiniers vedettes de la Suisse. Non seulement il reçoit et régale les convives au restaurant « Benacus » à Unterseen, mais il présente égale-ment l’émission « Funky Kitchen Club » sur Pro Sieben Suisse.

Maria Jelev est diététicienne diplômée BSc.

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Nous vivons de plus en plus vieux, et le cerveau vieillit avec nous. Plus de 100’000 personnes en Suisse souffrent d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. Les experts pensent que ce chiffre va doubler d’ici 2030.

Notre peau est soumise à de multiples influences environnementales et en souffre. Les UV, le tabac et le manque de sommeil font vieillir la peau plus vite. Avec une alimentation saine riche en folates, on peut toutefois déclarer la guerre au vieillissement.

Combattre l’oubli avec l’acide folique

Un teint radieux grâce à l’acide folique

S AVOIR

La démence est une notion d’ensemble qui regroupe 55 sous-formes. Toutes sont caractérisées par le fait que l’inté-ressé subit une détérioration de la mémoire, des capacités cognitives, du langage et de l’habileté pratique. Après la maladie d’Alzheimer, la démence vasculaire est la plus répandue. Dans la démence vasculaire, la perte de mé-moire résulte d’une irrigation sanguine insuffisante des cellules cérébrales. Ceci est dû entre autres à l’homocys-

La peau humaine est un tissu dont les cellules se divisent très rapidement. Afin que de nouvelles cellules cutanées se forment, les cellules existantes se copient elles-mêmes. Avec l’âge, toute-fois, l’ADN présente de plus en plus de dommages, de sorte que les copies des cellules présentent des défauts et que

le renouvellement cutané ralentit. Ceci se traduit par des rides, une perte de fermeté et d’élasticité de la peau.

Grâce à son effet stimulant sur les cel-lules, l’acide folique accélère la forma-tion de nouvelles cellules cutanées saines. La vitamine de la vie peut ainsi

aider à ralentir le processus de vieillis-sement de la peau – un effet exploité par les producteurs de crèmes anti-âge. Qui souhaite garder une peau saine et lisse devrait donc veiller à un apport suffisant d’acide folique.

téine, un produit du métabolisme qui provoque une calcification des artères et de ce fait un apport insuffisant d’oxy-gène au cerveau. Des études scienti-fiques ont déjà établi que l’acide folique peut abaisser le taux d’homocystéine. Le risque d’un infarctus du myocarde ou d’un accident vasculaire cérébral est ainsi réduit. Les études ont également montré que les personnes ayant pris des compléments alimentaires à l’acide folique pouvaient à nouveau traiter plus

rapidement les informations et mieux se souvenir.

Qui veut maintenir son cerveau en forme devrait absolument prendre de l’acide folique en combinaison avec la vitamine B12. Cette vitamine est im-portante pour la division cellulaire, la constitution du sang et le fonctionne-ment du système nerveux. Toutefois, l’alimentation équilibrée avec suffisam-ment d’acide folique ne protège pas à elle seule contre la démence. Pour réduire le risque de démence, il importe également de prendre suffi-samment d’exercice et d’entraîner sa mémoire.

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es acquis scientifiques les plus récents sur l’acide folique sont étonnants : une prévention effi-cace à l’acide folique ne réduit

pas seulement le risque que l’enfant naisse avec un spina-bifida , mais a également un impact favorable sur d’autres aspects du développement du jeune enfant. Une étude effectuée en Norvège indique un lien entre l’acide folique, vitamine de la vie, et le dévelop-pement langagier. Elle a constaté que plus la mère est bien approvisionnée en acide folique, plus le risque d’un dévelop-pement retardé du langage diminue.

« L’étude montre que la prise d’acide folique avant et pendant la grossesse est en corrélation avec le risque d’un déve-

loppement retardé du langage. Ceci ne permet toutefois pas de conclure direc-tement à un rapport de cause à effet », signale le Prof. Dr Kurt Bärlocher. Il reste donc à déterminer si l’apport supplémen-taire d’acide folique est la raison du moindre risque d’un retard du dévelop-pement du langage. Malgré tout, les résultats suggèrent une grande variété des bienfaits de l’acide folique.

Prévenir les allergies et l’asthme avec l’acide foliqueUne autre étude scientifique a examiné s’il y a un rapport entre l’acide folique et les allergies et l’asthme. Elle a constaté que les personnes avec une faible concentration d’acide folique présentent un risque accru d’hyperréactions aller-giques. La probabilité de souffrir de l’asthme est également plus élevée chez les sujets avec un faible taux d’acide fo-lique que chez les personnes où cette concentration est élevée. Une troisième étude a montré qu’une prévention précoce à l’acide folique peut également réduire le risque du dévelop-pement d’une tumeur du système ner-veux central chez l’embryon. Dans ce domaine également, il faut toutefois encore des études supplémentaires. Quintessence de ces études scienti-fiques récentes : l’acide folique, vitamine de la vie, est indispensable au fonction-nement de l’organisme humain.

Qui prend suffisamment d’acide folique avant et pendant la grossesse peut réduire le risque de malformations du tube neural – ce fait est établi depuis longtemps déjà. Mais des études scientifiques plus récentes montrent que l’acide folique, vitamine de la vie, a des effets bénéfiques dans d’autres domaines également.

« L’étude montre que la prise d’acide folique avant et pendant la grossesse est en corrélation avec le risque d’un développe-ment retardé du langage. » Prof. Dr méd. Kurt Baerlocher

L’acide folique – vitamine aux multiples vertus

L Le Prof. Dr méd. Kurt Baerlocher est

conseiller scientifique de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse » et ancien médecin-chef de l’Hôpital pédiatrique de St-Gall.

S AVOIR

Pour en savoir plus :www.folsaeure.ch/fr/lacide-folique/ allergies.html

Presque partout, le spina-bifida (épine dorsale ouverte) n’est opéré qu’après la naissance. Or, on sait que cela ne permet pas de corriger les déficits nerveux. En raison de l’hydrocéphalie qui est également presque toujours présente, la plupart des enfants ont également besoin de l’implantation chirurgicale d’une dérivation.

Dans les années 1990, des recherches pionnières ont montré qu’une importante partie des déficits neurologiques n’apparaissait pas en rai-son de la malformation, mais pendant la grossesse, parce que la fragile moelle épinière exposée subit des dommages successifs au fil des se-maines. On a également pu établir qu’une opération prénatale précoce du spina-bifida permettait de réduire sensiblement ces lésions secon-daires acquises au cours de la grossesse.

Ces constats ont conduit, tout d’abord aux Etats-Unis, à pratiquer une opération prénatale du spina-bifida chez certains patients. En raison des résultats favorables, une grande étude a été effectuée aux Etats-Unis de 2003 à 2010, comparant les résultats des opérations prénatales et postna-tales pour 100 cas de chaque groupe. Il s’est avéré qu’en comparaison avec les enfants opé-rés après la naissance, les patients opérés au stade fœtal présentaient nettement plus rare-ment une hydrocéphalie exigeant une dériva-tion, ainsi que des avantages clairs en termes de capacité de marche et de développement psychomoteur. Un aspect défavorable associé à l’opération prénatale était le taux accru de naissances prématurées, qui n’a toutefois pas été déterminant dans l’évaluation d’ensemble des avantages et des inconvénients. « C’est pourquoi l’opération prénatale doit aujourd’hui être mentionnée comme thérapie possible dans le cadre de la consultation prénatale, et envisa-gée si les critères correspondants sont remplis. Pour une éventuelle opération prénatale, les médecins et les parents doivent peser avec soin les avantages et les inconvénients, et prendre la décision conjoin-tement », dit le Prof. Dr Martin Meuli, co-directeur du Centre de diagnostic prénatal et de thérapie fœtale.

Le Prof. Dr Martin Meuli est un médecin et cher-cheur de renom interna-tional dans le domaine de la chirurgie néonatale et fœtale.

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Opération prénatale du spina-bifida

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Le taux de retour impressionnant du concours a réjoui la « Fondation Offen-sive Acide Folique Suisse » et l’encou-rage pour sa campagne de sensibilisa-tion. Mais les résultats ont aussi montré clairement qu’il y a encore du retard à rattraper, notamment chez les jeunes. Afin de s’adresser de manière encore plus ciblée à ce groupe de la po-pulation, la Fondation a décidé de re-manier complètement son site Internet et de créer son propre compte Face-

book, où Siri Anesini, la fille de Maria Walliser, publie un blog régulièrement.

Le site de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse » présente désor-mais son nouveau visage. A côté d’une foule d’informations et de conseils utiles à propos de l’acide folique, il propose une navigation simple et convi-viale ainsi que des actualités et des aperçus de tous les produits à l’acide folique des partenaires de la Fondation. Le site séduit par son aspect moderne, clair et coloré. Visitez le nouveau site à l’adresse www.folsaeure.ch et voyez vous-même pourquoi l’acide folique est pour vous aussi la vitamine de la vie.

Elle est jeune, pleine de joie de vivre, fait des études de droit à l’université de Lucerne, et a besoin d’un fauteuil rou-lant depuis sa naissance. Siri Anesini est venue au monde avec un spina- bifida. Des petites choses du quotidien sont donc parfois pour elle de grands

défis. Malgré cela, Siri mène une vie tout à fait normale et épanouie, avec tous les soucis et les angoisses, les plaisirs et les joies des jeunes de son âge. A côté de ses études exigeantes, Siri a à présent décidé de soutenir l’engagement de sa mère et de contri-buer à la campagne de sensibilisation de la Fondation du point de vue d’une personne directement concernée. Elle le fait sous forme d’un blog personnel qui paraît régulièrement sur la page Facebook de la « Fondation Offensive Acide Folique Suisse ». Siri étant elle-même une grande adepte de Facebook et représentant exactement le groupe d’âge que la Fondation souhaite atteindre par sa

présence dans les réseaux sociaux, elle est prédestinée pour cette tâche – une véritable aubaine pour la Fondation. Dans son blog, Siri raconte des anecdotes de sa vie et partage ses idées et ses expériences avec les lecteurs. Sans oublier, bien sûr, le sujet de l’acide folique.

Plus de 12’500 personnes ont participé au concours du « Magazine Acide Folique » l’année dernière. L’analyse a montré que les jeunes Suisses notamment n’en savent pas encore assez sur les risques d’une carence en acide folique.

La Fondation va avec son temps

Siri parle de sa vie

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Laissez-vous entraîner dans l’univers passionnant de Siri et entrez en dialogue interactif avec elle :www.facebook.com/folsaeure

« FONDATION ACIDE FOLIQUE SUISSE »

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Dr Wirth, est-il indispensable que toute femme en âge de procréer prenne des comprimés d’acide fo-lique ? Ne suffit-il pas de manger beaucoup de fruits et de légumes contenant de l’acide folique ?Beaucoup d’aliments comme les broco-lis, les épinards, les germes de blé, les haricots de soja et le foie contiennent des folates naturels ou de l’acide fo-lique. Je recommande toutefois aux femmes souhaitant une grossesse de prendre 0,4 mg d’acide folique synthé-tique par jour. Les folates réduisent le

L’acide folique est un élément essentiel d’une alimentation saine. Les femmes en âge de procréer surtout doivent y veiller. Le Dr Barbara Wirth Fux du centre santémed à Zurich-Oerlikon précise les faits.

risque de malformations du tube neural, par exemple d’un spina-bifida ou d’une fente labiale et palatine. Ces malforma-tions peuvent apparaître dans les 26 jours suivant la fécondation de l’ovule. Afin que les tissus contiennent suffisamment d’acide folique à ce moment-là, il faut prendre une préparation à l’acide folique à titre préventif. La prise d’acide folique doit continuer jusqu’à douze semaines après la conception.

Peut-il y avoir surdosage d’acide folique ?La plupart des aliments contiennent peu

d’acide folique. Le corps ne peut d’ail-leurs en absorber que de petites quan-tités. Même avec une prise quotidienne de 0,4 mg d’acide folique synthétique et une alimentation riche en acide folique, il n’y a pas de surdosage.

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Prendre de l’acide folique dès que l’on prévoit une grossesse

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Céréales µg = microgramme

Pains

actilife Wellness Crisp à base de blé com-plet 400 µg d’acide folique/100 g. En vente chez Migros. actilife germes de blé 150 µg d’acide folique/100 g. En vente chez Migros.

Pain « Chüejer » env. 50 µg d’acide folique/100 g. A base de farine des moulins Profarin. En vente dans votre boulangerie. Delicato 40 µg d’acide folique purement naturel/100 g. A base de farine du moulin Knecht. En vente dans votre boulangerie. Pain Vivafit | petits pains Vivafit 200 µg d’acide folique/100 g. En vente dans le commerce de détail, les stations- service et convenience stores.

L’acide folique au fil de la journéeUn vaste choix de produits contenant de l’acide folique met de la variété sur votre table. L’acide folique, c’est sain, c’est bon, c’est varié !

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Les légumes, les fruits et les légumes secs contiennent beaucoup de précieux acide folique, mais attention : comme toutes les vitamines, il est très fragile et doit être protégé de la chaleur, de la lumière et de l’oxygène. En outre, les vitamines B, dont l’acide folique, sont hydrosolubles. Lors du lavage et de la cuisson, une grande partie de l’acide folique naturel contenu dans les ali-ments est donc perdue.

D’où notre conseil : los de vos pro-chaines courses, achetez aussi, outre les aliments riches en folate, les pro-duits à l’acide folique de nos parte-naires. Les céréales, snacks et bois-sons enrichis à l’acide folique synthétique n’assurent pas seulement l’importante dose supplémentaire d’acide folique, ils sont aussi délicieux ! Découvrez le choix varié de produits à l’acide folique aux pages suivantes.

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Haricots blancs 300

Foie de veau 240

Cacahuètes 240

Lentilles 200

Epinards 192

Mâche 160

Germes de soja 160

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Asperges 128

Noisettes 113

Brocolis 110

Toutes les indications s’appuient sur la base de données suisse des valeurs nutritives et font référence à la teneur en vitamine B9 ou acide folique par 100 g d’aliments non cuits.

Pour en savoir plus :www.folsaeure.ch/fr/lacide-folique/alimentation.html

Achats malins – les top de l’acide folique !

Les top

ALIMENTATION

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Entre les repas

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Produits laitiers

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µg = microgramme

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