Edition décembre 2015 DMD 83 La France est en Guerre...excellente année 2016. Colonel Jean-Michel NAAL Délégué Militaire Départemental du VAR Edito Page 1 Sommaire Page 2 Rayonnement

DELEGATION MILITAIRE DU VAR - Source et crédit photos : Ministère de la Défense 1

« Avoir la chance d’être citoyen exige de se préoccuper de la défense de son pays. Ce n’est en rien être milita-riste ou belliciste mais tout simplement citoyen ». P. Servent, les échos, 24 novembre 2015.

Mesdames et messieurs les correspondants défense A la suite des attentats du 13 novembre, le Président de la République s’est exprimé devant le Congrès. - Concernant la protection de la population, il a confir-mé le renforcement de l’opération SENTINELLE dont les effectifs ont atteint 10 000 hommes déployés en grande majorité en région parisienne. - Il a annoncé l’arrêt des déflations d’effectifs pour la Défense jusqu’en 2019 tout en souhaitant mieux valoriser la réserve militaire. - Qualifiant les attentats d’actes de guerre, il a clairement désigné Daesh comme l’ennemi de notre pays et a confirmé l’intensification des frappes en Syrie. Dans ce contexte exceptionnel, le VAR est tout particulièrement mis à contribution puisque le porte-avions « Charles De Gaulle » a appareillé de TOULON le 18 no-vembre pour conduire ses premières opérations au-dessus des zones contrôlées par Daesh dès le 23 novembre. Par ailleurs le chef de corps du 54°RA de Hyères qui était déjà déployé à Paris à la tête de son état-major dans le cadre de SENTINELLE a coordonné les opérations militaires la nuit des attentats. Enfin le 21° RIMa de Fréjus a fait partie des tout premiers renforts envoyés sur la capitale dès le 15 no-vembre. Ces circonstances placent les correspondants Défense dans une position inédite. L’esprit de défense que vous aviez d’ordinaire pour responsabilité de promouvoir localement est aujourd’hui présent partout. Notre nouveau défi aujourd’hui est donc d’accompagner au mieux ce renforcement du lien armée nations en apportant des réponses adaptées aux citoyens qui nous interpellent pour se mettre au service de leur pays. Vous pouvez compter sur la DMD du VAR pour vous soutenir dans cette mission ! Je vous souhaite, ainsi qu’à vos communes respectives, de très joyeuse fêtes et une excellente année 2016.

Colonel Jean-Michel NAAL Délégué Militaire Départemental du VAR

Edito

Page 1

Sommaire

Page 2

Rayonnement

Pages 7 à 11

Dossiers

Pages 12 et 13

Les brèves

Pages 14 à 18

Activités opé-

rationnelles

Pages 3 à 6

La Gazette du DMD83 Edition décembre 2015

BCRM TOULON - DMD 83 - B.P. 78 - 83800 TOULON CEDEX 9 Tél : 04.22.42.22.80 - Fax : 04.22.43.52.17 - Mail : [email protected]

DMD 83 La France est en Guerre


P A G E 2

SOMMAIRE

Activités opérationnelles • Le « Charles De Gaulle » renforce le dispositif contre Daesh ; • Bilan de l’opération SENTINELLE ; • Le 54e RA à la tête de l’état-major SENTINELLE à Paris ; • Focus opérationnel : l’opération SANGARIS. Rayonnement • Fraîchement diplômés, ils s’en vont défier Daesh ; • Cérémonie en hommage aux maquisards et résistants au plateau de Canjuers ; • Le Président de la République à bord du « Commandant Bouan » ; • Le Président de la République à bord du « Charles De Gaulle » ; • Signature de la convention de soutien à la politique de réserve à Hyères ; • Sanary et ses enfants soutiennent les militaires en opérations extérieures pour

les fêtes ; • Réunion des correspondants Défense 2015. Dossiers • Renforcement de la réserve militaire ; • Le plan égalité des chances. Les brèves • Le CEMA à bord du « Charles De Gaulle » ; • L’exercice Trident Juncture ; • Participation du « Forbin » au CSG-8 ; • Les journées nationales de l’infanterie ; • Le « Tonnerre » prêt à reprendre la mer ; • Ruée vers les centres de recrutement des armées ; • Les Marines débarquent au 21e RIMa de Fréjus ; • Séminaire Territoire National à l’école d’Infanterie ; • Le FFS-2 inauguré à l’EALAT ; • Un nouveau géant se dressera à l’entrée des bassins Vauban ; • Charte de jumelage entre le 519e GTM et Ollioules.

Charte de jumelage entre le 519e GTM et Ollioules


Activités opérationnelles

Le « Charles De Gaulle » renforce le dispositif contre Daesh

P A G E 3

Le groupe aéronaval (GAN) constitué au-

tour du porte-avions Charles de Gaulle

a appareillé de Toulon le mercredi 18

novembre et rallié la Méditerranée

orientale le 22 novembre. Intégré dès

son arrivée sur zone à l'opération

Chammal, le porte-avions a conduit ses

premières missions au-dessus des zones

contrôlées par Daesh en Irak à partir du

23 novembre.

Catapultés depuis la Méditerranée orientale (MEDOR), les chasseurs français ont frappé

des capacités de commandement et de formation de Daesh à Tall Afar conjointement avec

des aéronefs de l’US Air force. Ce premier raid a duré près de 5 heures. Les quatre Rafale

ont délivré au total 20 bombes. Cette mission a été précédée par des vols de ren-

seignement préalablement réalisés au-dessus de l’Irak par la coalition et les

aéronefs de l’armée de l’air déployés en Jordanie et dans le golfe Arabo-

Persique. D’autres raids ont suivi les jours suivants pour affaiblir les capaci-

tés militaires de Daesh et participer à la reprise des territoires contrôlés par

les terroristes.

Le 4 décembre, le Président de la République, a effectué une visite éclair sur le porte-avions

pour annoncer son redéploiement vers le golfe Arabo-Persique.

Le 7 décembre, le GAN a franchi le canal de Suez. En pénétrant en mer Rouge, le contre-

amiral René-Jean Crignola, commandant du GAN, a pris le commandement de la Task

Force 50 (TF 50), qu’il assurera durant plusieurs semaines. La TF 50 est la composante na-

vale de la coalition contre Daesh constituée autour d'un ou plusieurs porte-avions. Habituel-

lement exercée par un amiral américain, le commandement de la TF 50 travaille en étroite

collaboration avec l'état-major naval régional américain de la coalition contre Daesh

(USNAVCENT). C’est la première fois que cette fonction est confiée à un amiral non amé-

ricain.

Depuis le 2 décembre 2015, les équipages français ont réalisé 69 sor-

ties aériennes au-dessus des zones contrôlées par Daesh en Irak et en

Syrie, dont 48 de bombardement sur des objectifs planifiés ou d'op-

portunité et 11 de recueil de renseignement. 32 objectifs de Daesh

ont été détruits.


Rafale au

catapultage


3 000 soldats

supplémentaires

mobilisés en 72

heures pour

protéger la

population.

P A G E 4

Les armées se sont engagées massivement dans des délais très court pour renforcer la protection de la population face à la menace terroriste après les atten-tats du vendredi 13 novembre 2015.

Dans la nuit du 13, 1 500 militaires ont été engagés à Paris en appui des forces de sécurité intérieures (FSI) .

A partir du samedi 14, un renfort de 1 000 hommes a été déployé dans Paris et son agglomération dont 300 parachutiste dès samedi matin. Après l’arrivée de ce pre-mier renfort, 2 000 soldats supplémentaires ont été mobilisés en 72 heures. Aujour-d’hui, la force SENTINELLE est constituée de 10 000 militaires déployés majoritaire-ment en Ile-de-France. 50 unités de l’armée de terre ont été mises à contribution pour participer à cet effort.

Le Service de santé des armées (SSA) a également été sollicité pour faire face à l’af-flux de blessés le soir des attentats. Au total, 58 blessés ont été pris en charge par les hôpitaux militaires. Nuit du vendredi 13 novembre 2015 • 1 500 soldats dépêchés en renfort des FSI sur les sites frappés par les attentats ter-

roristes. • un poste de commandement tactique, 5 unités et 3 groupes de réaction rapide sont

déployés : Bastille, Bataclan, République, Nation, Voltaire, Bichat. • Sécurisation du Sénat, de l’Assemblée Nationale et de Matignon. Samedi 14 novembre 2015 • Arrivée à l’aéroport de Roissy de 300 parachutistes du 3e RPIMa. Dimanche 15 novembre 2015 • 700 militaires supplémentaires rejoignent la capitale. Lundi 16 novembre 2015 • 2 000 soldats sont mobilisés pour l’opération SENTINELLE. • En 72 heures, la force SENTINELLE passe de 7 000 à 10 000 militaires. • Plus de 350 lieux sécurisés dans Paris. Mardi 17 novembre 2015 • Intensification et densification des patrouilles. • Présence accrue dans la capitale. • En province, la vigilance est maintenue avec 3 000 militaires. Mercredi 18 novembre 2015 • 240 militaires sont déployés ou placés en réserve d’intervention pour sécuriser la

zone d’opération du RAID dans la ville de Saint Denis. Jeudi 19 novembre 2015 • Poursuite de l’arrivée des renforts et stabilisation du dispositif.


Bilan de l’opération SENTINELLE


P A G E 5

EN ATTENTE—SELON ACTIVITES OPERATIONNELS


Engagés au service de leurs concitoyens, les artilleurs du 54e régiment d’artillerie ont été déployés sur Paris pour lutter contre la menace terroriste.

Du 26 octobre au 26 novembre 2015, les artil-leurs Hyérois ont armé l’état-major tactique Paris aux ordres du lieutenant-colonel Damien Dréo, chef de corps du 54e RA. Deux unités élémentaires PROTERRE composaient également le dispositif déployé par le 54e RA dans le cadre du 9e mandat de l’opération SENTINELLE en Ile-de-France. Ce sont plus de 200 artilleurs Hyérois qui ont ainsi été engagés dans Paris intra-muros pour assurer, en appui et en coordina-tion avec les forces de sécurité intérieure, la protection de leurs concitoyens.

Le soir du 13 novembre, les multiples attaques terroristes ont sollicité l’intervention des artilleurs du 54e RA sur les lieux des attentats, dans le 11e arrondissement de Paris, et le déploiement d’un poste de com-mandement tactique pour commander et coordonner la manœuvre mi-litaire au plus près des sites touchés. Leur mission était essen-tielle dans ce contexte de crise : sécuriser le dispositif de déploiement des forces de sécurité intérieure. Au total, ce soir-là 450 militaires ont été engagés sur les lieux des attaques et sur des sites institutionnels (Assemblée Nationale, Sénat, Matignon) pour en assurer la protection.

Plus de 48 heures après les attentats du 13 novembre, l’opération SENTINELLE en Ile-de-France a été renforcée de 2 500 hommes et femmes venus de toute la France. 1 000 d’entre eux ont rejoint le groupement Paris, portant à 2500 le nombre de soldats placés sous le commande-ment du lieutenant-colonel Dréo. Ce déploiement de force complémentaire a permis de renforcer par un dispositif dynamique, combinant surveillance fixe et mobile, des points sensibles et des zones de fortes concentrations de population, dans Paris ainsi que sa petite et grande couronne.

Ce mode d’action, qui a fait ses preuves en opération exté-rieure, permet d’assurer de manière plus efficace la sécurité de la population.

Depuis janvier 2015, les artilleurs Hyérois sont mobilisés de manière continue pour assurer la protection des Français sur le territoire national.

Le 54e RA à la tête de l’état-major SENTINELLE à Paris

Le LCL Dréo

chef de

corps du

54e RA et le

ministre de

la Défense


SANGARIS

« opération

française en

soutien des forces

africaines de

l’ONU en Centre-

Afrique »

FOCUS : L’opération SANGARIS P A G E 6

Lancée, le 5 décembre 2013, sur décision du président de la Ré-publique, la force SANGARIS est intervenue en urgence pour mettre fin à un cycle d’exac-tions, empêchant ainsi un dé-sastre humanitaire en Répu-blique centrafricaine. Sous mandat de l’ONU (résolution 2127), la mission donnée à la force française composée de 2 000 hommes était : - de rétablir un niveau de sécu-rité minimal : - en enrayant la spirale des exactions ; - en permettant le retour des organisations non gouvernementales. - de préparer les conditions du déploiement de la communauté internationale. Suite à la résolution 2149 du 10 avril 2014 du Conseil de sécurité de l’ONU, l’opé-ration SANGARIS vise dorénavant à appuyer la MINUSCA (Mission Internationale des Nations Unies pour la Sécurité en Centre-Afrique), mandatée pour protéger les civils et appuyer la mise en œuvre de la transition en République centrafricaine. Son mandat comporte, de façon prioritaire : - la protection des civils ; - l’appui à la mise en œuvre de la transition, y compris par des actions en faveur de - l’extension de l’autorité de l’Etat et du maintien de l’intégrité territoriale ; - la facilitation de l’acheminement immédiat, en toute sécurité et sans entrave, de toute l’aide humanitaire ; - la protection du personnel et des biens des Nations Unies ; - la promotion et la protection des droits de l’homme ; - l’action en faveur de la justice nationale et internationale et de l’état de droit ; - le désarmement, la démobilisation et la réintégration des miliciens, et le rapatrie-ment des réfugiés. Après avoir atteint un premier palier de 1 700 militaires en mars 2015, la force SANGARIS s’est progressivement réorganisée pour atteindre 900 hommes depuis l’été 2015. Près de 11 000 militaires français se sont ainsi succédés sur cette zone d’opérations entre le 5 décembre 2013 et le 14 juillet 2015.

La force équipée de 130 véhicules militaires est appuyée par 7 héli-coptères de manœuvre et de com-bat. Intégrée au sein de 12 000 militaires et policiers de l’ONU, la force SANGARIS est entrée dans la phase de stabilisation poli-tique, caractérisée par le lance-ment d’un processus électoral.


Dialogue entre

militaires de

l’opération

SANGARIS et

militaires de

l’ONU


P A G E 7

Fraîchement diplômés, ils s’en vont défier Daesh

Dix-neuf matelots de pont-d’envol ont reçu leur diplôme, le vendredi 6 novembre, à la base aéronau-tique navale d’Hyères. Ils sont tous affectés sur le « Charles De Gaulle », dépêché le 18 novembre en Médi-terranée orientale pour participer aux opérations de lutte contre Daesh. Ces marins ont pour spécialité de déplacer en toute sécuri-té les aéronefs (avions, hélicoptères) sur les ponts d’envol sous les ordres des chefs de pont appelés communément « chiens jaunes ». L’école des matelots de pont d’envol forme trois promo-tions par an. Les élèves issus de la promotion sont majoritai-rement affectés sur le porte-avions, mais également sur les bâtiments de projection et de commande-

ment et quelquefois sur les bâtiments porte-hélicoptères. Au cours de son déploiement, le porte-avions participera égale-ment à des manœuvres conjointes dans un cadre multinational et interalliés, ainsi qu’à des manœuvres bilatérales avec les pays de la région. Dans le golfe Arabo-Persique, le groupe aéronaval assurera durant plusieurs semaines le com-mandement de la Task Force 50.

Rayonnement

Une cérémonie en hommage aux résistants et maquisards des

plateaux de Canjuers, a eu lieu le vendredi 16 octobre. De nom-

breux représentants des associations patriotiques étaient présents

ce jour sur la stèle du Clos d’Espargon pour entourer et honorer

les hommes et femmes qui composaient les maquis de la résis-

tance dans le Haut Var il y a plus de 70 ans.

Grâce au concours de

l’ANACR (association

nationale des anciens

combattants et résistants) de l’Est-Var, le 1er RCA a pu

cette année, présenter le drapeau du Maquis Lafayette dans

un cadre qui désormais le préservera pour les générations

futures.

Cérémonie en hommage aux maquisards et résistants au plateau de Canjuers


P A G E 8

Rayonnement

Dans le cadre de son déplacement à Malte, où il assistait à un sommet sur la migration, monsieur François Hol-lande, président de la République française, s'est rendu le 12 novembre à bord du patrouilleur de haute mer (PHM) « Commandant Bouan » pour aller à la rencontre de l’équipage.

La veille, il avait rendu hommage aux marins français morts durant la première Guerre mondiale et enterrés sur le sol maltais. Cet hommage s’est tenu au cime-tière d’Addolorata où repose une partie de ces soldats. En présence d’une délégation du patrouilleur de haute mer « Commandant Bouan », le président français et la présidente maltaise ont dévoilé une plaque commé-morative et déposé une gerbe au pied des tombes.

Le Président de la République s’est rendu sur le porte-avions « Charles De Gaulle » le 4 dé-cembre dernier pour y rencontrer les militaires engagés dans les opérations contre Daesh en Syrie et en Irak.

C’est la première visite du chef de l’Etat sur le théâtre des opérations militaires françaises contre Daesh. Il a rencontré « à chaud » les pilotes de chasse à peine rentrés de mission avant de parler

avec les techniciens qui assurent la maintenance à bord du porte-avions.

Le Président a prononcé ensuite un discours devant l’équipage et annoncé le redéploiement du « Charles De Gaulle » dans le Golfe Arabo Persique.

Avant son départ, il a assisté au catapultage de Super-Etendards et Rafale partant pour une mission de bom-bardement.

Le Président de la République à bord du « Commandant Bouan »

Le Président de la République à bord du Charles de Gaulle


P A G E 9

Le 19 novembre 2015 à Hyères, le député-maire de la ville monsieur Jean-Pierre GIRAN a signé avec la Défense une convention de soutien à la politique de réserve militaire. Cette convention va permettre de faciliter les périodes de réserve de la quinzaine de fonctionnaires municipaux réservistes. Le protocole de soutien à la réserve : un partenariat ga-gnant-gagnant. L’emploi des réservistes au sein des forces armées reste en ef-

fet subordonné à un certain nombre de contraintes qui limitent leur disponibilité, aussi bien en termes de réactivité que de durée d’activité. La politique de la réserve militaire repose sur l'obligation faite par la loi aux employeurs civils de libérer les vo-lontaires désireux de servir la réserve au moins 5 jours par an. La politique contractuelle enga-gée par le ministère de la défense a pour objectif d’aller plus loin que les dispositions légales, tout en prenant en compte les impératifs économiques et professionnels des employeurs privés et publics. Les entreprises et les administrations qui souhaitent mettre en œuvre des dispositions plus favo-rables à la disponibilité et à la réactivité de leurs réservistes peuvent signer une convention de soutien à la politique de la réserve militaire avec le ministère de la défense et bénéficier ainsi de certains avantages : • l'assimilation de certaines périodes de réserve à la formation professionnelle continue, • l'attribution par arrêté ministériel de la qualité de "partenaire de la Défense nationale", • la possibilité d'améliorer leur responsabilité sociétale (RSE), • la possibilité de bénéficier de stages proposés par la défense, • l’accès à l’information relative à la défense et à la sécurité nationale par l’intermédiaire de

leur « référent Défense », • la possibilité de concourir au Prix de la Réserve militaire. Ce prix est remis une fois par

an par le ministre de la Défense à l’occasion de la journée nationale du réserviste. Il ré-compense les entreprises qui se sont impliquées au cours de l’année en faveur de la poli-tique de soutien à la réserve militaire.

• la mise en place d'un partenariat durable avec la Défense permettant le développement d'autres domaines ou formes de coopération.

Au niveau national, le secrétariat général du conseil supérieur de la réserve militaire (CSRM) est chargé de la mise en place et du suivi de ce partenariat entreprises-défense. En local, il béné-ficie d’un réseau de 54 Correspondants Réserve Entreprises-Défense (CRED), répartis sur tout le territoire, qui vont à la rencontre des employeurs pour développer ce partenariat. Les conven-tions, au nombre de 332 au niveau national au 3 novembre 2015, formalisent le soutien des si-gnataires à la politique de la réserve militaire et à la promotion de l'esprit de Défense. A ce jour 25 contrats de ce type ont été signés dans la région Provence Alpes Côte d’Azur.

Rayonnement

Signature de la convention de soutien à la réserve militaire à Hyères

Photo : crédit Var Matin


P A G E 1 0 Rayonnement

Le 3 décembre dernier la commune de Sanary-sur-Mer a

remis 100 colis à différentes unités militaires du Var pour

la sixième année consécutive. En parallèle la commune a

envoyé 100 colis pour les soldats en République Centre

africaine, où le père Bertrand (ancien curé de Sanary) est

aumônier.

Ces colis seront envoyés aux militaires en opération exté-

rieure qui passent Noël loin de chez eux. Toutes les

écoles de la commune sont associées à cet évènement.

Les enfants réalisent des dessins et écrivent des lettres

aux soldats pour leur montrer leur reconnaissance et les

remercier de défendre la paix à l’autre bout du monde.

Cette année les colis ont été adressés à la

5ème base de soutien du matériel

(Draguignan), au 3e RAMA Régiment

d’artillerie de marine (Canjuers), au 1°

RCA Régiment de chasseurs d’Afrique

(Canjuers), à la Base Ecole Générale Le-

jay (école de l'aviation légère de l'armée

de terre du Cannet des Maures), à l'école franco -

allemande TIGRE et à la Force d'Action Navale.

Compte tenu des évènements du mois de no-

vembre, la cérémonie a revêtu une solennité parti-

culière. Les enfants et leurs professeurs, mais aussi

les parents présents ont

montré aux représentants

des unités militaires leur

attachement aux valeurs

de la Nation et à ceux qui

les protègent.

Sanary et ses enfants soutiennent les militaires en opérations

extérieures pour les fêtes

P A G E 1 0


P A G E 1 1 Rayonnement

La réunion annuelle des élus correspondants Dé-

fense du Var s'est tenue en trois étapes à Hyères,

Draguignan et Brignoles les 1er, 9 et 10 déc. Près

d'une soixantaine de correspondants Défense qui

sont des élus issus du conseil municipal ont répon-

du à l'invitation du colonel Jean-Michel Naal, délé-

gué militaire départemental. Par leurs actions

d'information et de sensibilisation sur les questions

de Défense auprès de l'ensemble de leurs conci-

toyens, ces derniers participent localement au dé-

veloppement du lien Armée-Nation et de l’esprit de

Défense.

La réunion annuelle a pour objectif d’informer les correspondants Défense afin de les soutenir

dans l’exercice de leurs responsabilités. L’édition 2015 a abordé plus particulièrement la théma-

tique du partenariat avec l’éducation nationale dans le

cadre du parcours citoyen. Aussi, à l’invitation du

directeur académique des services de l’éducation na-

tionale, de nombreux directeurs d’établissements sco-

laires ont participé à cette réunion. L’enseignement

de défense obligatoire en collège-lycée contribue en

effet au renforcement de l’esprit de défense auprès de

la jeunesse.

Cette réunion a été également l’occasion d’évoquer le

devoir de mémoire et la solidarité avec le directeur dé-

partemental des services de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre ain-

si que le nouveau format des journées défense et citoyenneté avec le chef du Centre du Service

National de Nice.

Elle a également permis aux participants d’échanger avec la délégation au rayonnement et à

l’image de la marine en Méditerranée, le centre

d’information et de recrutement des armées et

l’association régionale de l’institut des hautes

études de la défense (IHEDN) qui sont leurs inter-

locuteurs privilégiés tout au long de l’année.

P A G E 1 1

Réunion des correspondants Défense 2015


P A G E 1 2

Renforcement de la réserve militaire

Le besoin accru de défendre la population face à la menace terro-riste impose aujourd'hui le renforcement de la réserve militaire.

L’actualisation de la loi de programmation mili-taire 2014-2019 prend en compte cette nouvelle priorité de la manière suivante :

• accroissement des jours d’activité (de 25 à 30 jours par homme et par an) ;

• augmentation du nombre de réservistes (de 28 000 à 40 000 réservistes opé-rationnels, dont 24 000 pour l’armée de terre, soit 60% des effectifs) ;

• hausse des budgets associés (75M€ pour la période 2016-2019 contre 71M€ prévu initialement).

L’objectif est d’atteindre 1 000 réservistes opérationnels, dès 2019, déployés chaque jour pour par-ticiper à la protection du territoire (dont 800 réservistes de l’armée de terre).

Les mesures suivantes sont également envisagées pour simplifier l’emploi des réservistes : • le préavis que doit respecter le réserviste pour prévenir son employeur de son absence

pour ses activités dans la réserve pourra être réduit d’un mois à quinze jours ; • pour les réservistes ayant souscrit une clause de réactivité avec l’accord de leur em-

ployeur, la durée minimale du préavis pourra être réduite de quinze à cinq jours ; • le nombre de jours d’activité dans la réserve effectués sur le temps de travail et oppo-

sables à l’employeur pourra être porté de cinq à dix jours par année civile. Les entreprises et les administrations qui souhaitent avoir une démarche ci-toyenne peuvent mettre en œuvre des dispositions plus favorables à la disponi-bilité et à la réactivité de leurs réservistes. A cet effet, il est possible de signer une convention de soutien à la politique de la réserve militaire avec le ministère de la défense (voir article page 9).

L’entreprise Turboméca (groupe SAFRAN) qui accorde jusqu’à 20 jours par an à ses employés réservistes s’est vue décerner le 27 mars dernier le trophée de la réserve militaire par le ministre de la Défense pour récompenser son action qui facilite l’engagement de ses salariés dans la réserve militaire.

Ainsi cette année, deux réservistes de Turboméca ont participé à l’opéra-

tion SENTINELLE suite aux actions terroristes du début de l’année.

P A G E 1 2

DOSSIER


P A G E 1 3

Le plan égalité des chances (PEC) a été créé en 2007. Il a pour objectif de développer les valeurs de citoyenneté, de mieux faire con-naître la communauté de Défense et de rendre plus accessibles les métiers de la défense aux jeunes et plus particulièrement à ceux issus de milieux modestes. Il n’a pas de visée spéci-fique de recrutement.

Des savoirs : Les dispositifs du PEC peuvent aider les jeunes à acquérir des savoirs, à élargir leurs horizons et à leur donner des ambitions. C’est le cas des lycées de la Défense, où 15% des places sont réservées à des élèves boursiers issus de milieux défavorisés, des classes de défense et de sécurité globales, partenariats entre une classe et une unité militaire, en développement cons-tant, du tutorat , par lequel des élèves des grandes écoles de la Défense épaulent des lycéens, ou encore des stages dont bénéficient chaque année environ 10 000 jeunes, depuis les stages «découverte» de classe de 3ème jusqu’à ceux validant des études universitaires. Des « savoir-être » : D’autres actions du PEC aident aussi les jeunes à acquérir des « savoir-être », qui seront indispensables à leur future insertion professionnelle et sociale. On peut classer ainsi les cadets de la Défense, ces jeunes qui viennent pratiquer au sein d’unités mili-taires des activités ludiques, sportives, ci-viques et éducatives, les périodes mili-taires, qui permettent des découvrir les mé-tiers des armes, les partenariats, à travers lesquels les armées apportent leur soutien à des programmes mis en œuvre par des associa-tions.

Les neuf actions du Plan Egalité des Chances : • le développement du tutorat,

• le projet « cadets de la Défense »,

• les classes de défense et sécurité globales (CDSG),

• la mise en valeur des périodes militaires d'initiation ou de perfectionnement (PMIPDN),

• l’amélioration de la formation qualifiante,

• le projet « Défense 2ième Chance » porté par l'EPIDe, • l’accession aux lycées de la Défense pour les jeunes de milieu modeste,

• le renforcement de l'action des réservistes locaux à la jeunesse et à la citoyenneté.

P A G E 1 3

DOSSIER

Le plan égalité des chances


P A G E 1 4 Les Brèves ...

Le Chef d’état-major des armées (CEMA), le général d’armée Pierre de Villiers, s’est rendu sur le porte-avions « Charles De Gaulle » le lundi 23 novembre 2015. Accompagné de l’amiral Bernard Rogel, Chef d’état-major de la marine, le général d’armée Pierre de Villiers s’est vu exposer les opérations en cours. En se rendant sur le « Charles De Gaulle » au moment de

son déploiement en Méditerranée orientale, le CEMA a sou-haité aller au plus près des hommes et des femmes engagés dans la lutte contre Daesh au sein de de la coalition. Face aux marins rassemblés dans le hangar aviation, il a dé-claré faire entière confiance à un équipage soudé et animé par les valeurs incarnées par la belle devise de la marine natio-nale : « Honneur, Valeur, Patrie, Discipline ».

Le CEMA à bord du « Charles De Gaulle »

L’exercice OTAN Trident Juncture

Le 6 novembre 2015, s’est achevé l’exercice Trident Juncture 2015. Cet exer-cice de l’OTAN a mobilisé pendant plus de deux semaines jusqu’à 36 000 militaires issus de 30 nations différentes.

À travers l’engagement de la frégate « Surcouf », la Marine française a parti-cipé aux manœuvres de lutte antisurface. Egalement déployé, le chasseur de

mines « Sagittaire » a apporté un concours précieux en blanchissant les zones d’approches en préparation d’assauts amphibies. Le bâtiment de commandement et de ravitaillement « Somme » a joué un rôle majeur dans le soutien de la Task force 445, en ravitaillant au total, en trois semaines, 17 bâtiments de 12 nationalités différentes.

L’armée de l’air a quant à elle renforcé son interopérabilité avec l’engage-ment de trois Mirage 2000-5 et la participation à la défense aérienne espa-gnole.

Dans un contexte d’engagement opérationnel très soutenu de ses forces à la fois sur les théâtres d’opération extérieurs et sur le territoire national, la France a néanmoins tenu à participer à cet exercice majeur qui contribue à l’adaptation stratégique de l’Alliance.

Du 29 novembre au 2 décembre 2015, la frégate de défense aérienne (FDA) « Forbin » en Méditerranée a été intégrée au Carrier Strike Group 8 (CSG-8), groupe aéronaval américain constitué autour du porte-avions « USS Harry S.

Truman ». Plus de 7 000 marins forment les équipages de ce groupe aéronaval qui va rejoindre bientôt l’Océan Indien et le Golfe Arabo-Persique pour lutter contre Daesh.

Participation du « Forbin » au CSG-8


P A G E 1 5

Les journées nationales de l’infanterie se sont tenues les 24 et 25 novembre 2015 aux écoles militaires de Draguignan à l’initiative du général commandant l’école de l’infanterie. Ces rencontres offrent à la communauté des fantassins, comprise au sens large, l’opportunité d’échanger avec tous les acteurs, mais aussi avec les observateurs étrangers présents en nombre, sur les grands chantiers qui concernent l’infanterie et ses engagements actuels.

Les thèmes abordés cette année ont tourné autour de l’évolution de la formation, avec le projet de création d’école du combat interarmes, les chan-tiers à venir dans le cadre de la nouvelle maquette armée de terre « Au contact » ainsi, bien entendu, que l’engagement de l’infanterie sur le territoire national.

16 nationalités étaient représentées cette année, avec des fantassins provenant des pays membres de l’OTAN et de la péninsule arabique. Des intervenants britanniques, allemands et

américains ont proposé des interventions particulièrement intéressantes, notamment sur l’aérocombat, la différencia-tion et le concept de garde nationale, qui ont permis de comparer les visions de l’infanterie au sein des armées alliées.

Un large espace avait été ouvert aux industriels de la Défense. Plus d’une trentaine d’entre eux ont présenté du matériel le temps d’une matinée.

Les Brèves ...

Le 18 novembre 2015, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) « Tonnerre » a quitté le Grand Bassin Vauban achevant ainsi huit semaines d’arrêt technique.

Réalisés conjointement par l’équipage du « Tonnerre » et les industriels, les travaux ont permis une sortie du bassin dans les temps impartis.

Ce passage en cale sèche, en plus de la réalisation des néces-saires travaux inhérents au cycle de vie d’un bâtiment de com-bat, aura notamment per-mis l’application d’une peinture antifouling sur les œuvres vives du BPC

qui améliore la vitesse et réduit la consommation du bâtiment.

Désormais, le bâtiment va entamer une période de re-mise en condition par une série d’exercices en mer et à l’issue se préparer au départ de la mission « JEANNE D’ARC » 2016.

Le BPC Tonnerre prêt à reprendre la mer

Journées nationales de l’infanterie à Draguignan



Depuis les attentats de la mi-novembre, les CIRFA (centres d’information et de recrutement des forces ar-mées) terre, air et mer de Toulon connaissent une af-fluence inédite. Les symboles nationaux réapparaissent, les sentiments patriotiques se renforcent. Cette volonté de protéger la Nation se traduit chez les jeunes par une ruée vers les centre de recrutement. Les visites quotidiennes des pages web du site ont dou-blé depuis les évènements, et la fréquentation physique

du CIRFA Toulon a augmenté de près de 50%. Cet engouement ne se traduit pas systématiquement par un engagement au sein de l’armée d’active car les profils des candidats ne sont pas toujours ceux recherchés, mais le nombre de contrats a augmenté. Certains des candidats qui ne rem-plissent pas les conditions pour souscrire un contrat (âge limite dépassé, profil hors cadre, …) sont néanmoins dirigés vers des postes de la réserve.

Ruée vers les centres de recrutement des armées

Une quarantaine de Marines américains ont affronté, amicalement, une section de la compagnie du 21e RIMa. Selon l’officier responsable de la compagnie « ces échanges entrent dans le cadre du partenariat entre la 6e brigade légère blindée et ce corps des Marines basé dans le sud de l’Espagne. Depuis les évènement survenus en 2011 à l’ambassade de Libye, il peut être déployé en ur-gence sur tout le continent africain. Cet élément s’en-traîne régulièrement aux côtés de différentes armées en Europe.

Un exercice final de combat en zone urbaine a eu lieu afin de parfaire l’entraînement. L’objectif est de sa-voir intervenir conjointement lors de missions opéra-tionnelles. Des combats sur le terrain, des activités physiques d’aguerrissement et des séances de tir ont rythmé cette rencontre franco–américaine.

Les Marines débarquent au 21e RIMa de Fréjus


P A G E 1 7

Un séminaire territoire national organisé par l’école

d’infanterie de Draguignan a eu lieu les 7 et 8 dé-

cembre 2015. Ce séminaire été suivi par plus de 45

capitaines en stage avant leur temps de commande-

ment. Un des officiers de la DMD 83 y a participé,

notamment pour l’élaboration des thèmes abordés.

Ce séminaire a été mis en place pour sensibiliser les

futurs commandants de compagnie aux différentes

missions qu’ils pourraient avoir à accomplir sur le territoire national pour le soutien et la pro-

tection des populations, la lutte contre les incendies de forêt ou la localisation d’un aéronef

qui se serait écrasé.

Des intervenants de la gendarmerie, du SDIS et de la police nationale ont également participé

à la préparation de l’exercice, à la présentation de leur organisme et à la conduite des études

de cas par groupe.

Ces travaux ont permis, grâce à une grande liberté de parole des représentants de l’état, un

échange particulièrement vivant et fructueux avec les capitaines stagiaires. Ils ont pu ainsi

percevoir toutes les différences qui peuvent exister entre un engagement sur les théâtres exté-

rieurs et sur le territoire national. En particulier, les spécifiques juridiques et pénales de l’ac-

tion sur le territoire national a suscité, de leur part, de nombreuses questions.

Cette formation nouvelle, initiée à la suite de l’enga-

gement massif de l’armée de terre au sein de l’opéra-

tion SENTINELLE, permet aux stagiaires de mieux

appréhender la chaîne organisation interarmées de

défense (OTIAD) qui est le cadre de ces engage-

ments et de découvrir les acteurs d’une crise sur le

territoire national.

Les Brèves ...

Le Full Flight Simulator (FFS) opérationnel depuis fin août 2015 au centre de formation interarmées NH90 de l’école de l’ALAT du Cannet-des-Maures a été inau-guré officiellement le mardi 24 novembre 2015 en pré-sence des hautes autorités de l’ALAT, de l’aéronau-tique navale et de la société Sogitec.

Le FFS-2 inauguré à l’EALAT

Séminaire Territoire National à l’Ecole d’Infanteri e



La vieille grue qui domine les bassins Vauban de la base navale vit ses derniers mois. Le service des infrastructures de la Défense (SID) a en effet commandé un nouvel outil capable de soulever 120 tonnes à 47 mètres. Les dimensions de l’engin sont impressionnantes, plus de 100m de haut au sommet de la tour. Le service de l’infrastructure de la Défense a commandé ce géant à l’entreprise Joseph Paris SA afin de renforcer l’outillage industriel de l’arsenal.

Assemblés à La Seyne-sur-Mer, puis dans la zone de Brégaillon la grue traversera finalement la rade de Toulon pour être installée à sa place définitive à l’entrée des bassins Vauban. Elle sera ainsi opéra-tionnelle pour l’arrêt technique majeur du porte-avions « Charles De Gaulle » programmé en 2017.

Le 11 novembre dernier, la ville d’Ollioules et le 519è groupe de transit maritime (GTM) ont signé une charte de jumelage affirmant leur volonté d’unir leurs étendards et blasons au service de la France, mais également d’unir leur savoir-faire et leur expérience afin de développer le rappro-chement des deux institutions dans un esprit de cohésion. Cette charte qui s’inscrit dans le lien armée-nation a pour objectif de préserver le lien fort entre les armées et les citoyens avec des initiatives en direction des scolaires et de la jeunesse et la présence régulière de personnels de l’unité lors des cérémonies patriotiques, pour soutenir le devoir de mémoire.

PUBLICATION

Directeur de la publication : Colonel Jean-Michel NAAL

CREDITS PHOTO : MINDEF et DMD83—Var matin

SOURCES INFORMATIONS : Site défense, revues militaires, recherches personnelles

CONCEPTION ET MISE EN PAGE : Capitaine de frégate Dominique THENOT sur Publisher

DMD 83

Un nouveau géant se dressera à l’entrée des bassins Vauban

Charte de jumelage entre le 519e GTM et Ollioules

Documents

Edition décembre 2015 DMD 83 La France est en Guerre...excellente année 2016. Colonel Jean-Michel NAAL Délégué Militaire Départemental du VAR Edito Page 1 Sommaire Page 2 Rayonnement