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ais ÉditoINNOVATEUR PAR NATURE

Et si « innovateur » était vraiment notre cœur de métier ?Notre quotidien consiste bien à apporter des solutions nouvelles à nosclients. Dans l’automobile, l’aéronautique ou la défense, leur exigencedemeure la même. Ils sont en quête du moyen d’essais qui leur permettrade connaître précisément les performances de leur produit avant uneproduction en série et la mise sur le marché.

Si le niveau d’exigence attendu reste commun, la solution, elle, est biensouvent unique. Cette capacité à s’adapter et à proposer des réponsesnovatrices fait la force et l’originalité de l’offre Nerys. Elle repose sur descollaborateurs qualifiés et expérimentés dans les registres clés de laconception de moyens d’essais : la mécanique, l’électrotechnique, l’électronique, l’informatique et de plus enplus la mécatronique. Elle s’appuie aussi sur l’appétence et la curiosité de notre équipe pour les nouvellestechnologies. Elle est démultipliée par des partenaires tels qu’Inovsys et les Arts et Métiers Paristech d’Aix enProvence qui ont intégré nos outils dans leurs propres prestations.Innover, c’est oser ouvrir des voies, sans nécessairement bouleverser. Nous travaillons ainsi à simplifier le pilotagede nos bancs d’essais pour en accroître la performance. Dans cette optique, nous développons depuis quelquesannées des outils standards de pilotage et de contrôle des essais comme Vasco, Vega.Vous découvrirez cetrimestre notre déploiement de l’outil SystemLink de National Instruments qui permet de surveiller à distancele déroulement de campagnes d’essai. Innover invite enfin à sortir de sa « zone de confort » pour oser saisir de nouvelles opportunités. Nousnous y employons à travers le projet Geosond développé avec Action Air Environnement, le BRGM etRadar Communication Services. Il nous permettra de proposer une nouvelle génération de radars embarquéspour imager les sols.

Grâce à un nouveau radar embarqué sur un avion ou un drone, il sera bientôt possible de perçer les mystères dessols. La société Nerys et ses partenaires : Action Air Environnement, le BRGM, et Radar Communication Services ontprésenté leur projet Geosond lors de la première édition du salon Aerospi (Solutions aéroportées de Surveillance,Protection et Intervention) qui s’est déroulé les 27 et 28 septembre derniers à Istres (voir encadré).

Survoler c’est imagerAujourd’hui les systèmes radar pour l’imagerie du sous-sol sont mis en œuvre au sol. Ils permettent de sonder unegrande variété de terrains mais ne sont pas adaptés à l’exploration des zones vastes ou difficiles d’accès à pied.

Avec le nouveau radar développé dans le cadre du projet Geosond, il sera possible d’investiguer de grandes surfaces,à haute altitude, sans être entravé par l’occupation au sol, la végétation ou le relief. « Notre solution pourra êtreutilisée pour rechercher des sources d’eau dans des zones désertiques ou pour détecter la présence de minerais» explique Caroline Couvert, présidente de la société Nerys qui concevra les capteurs et la carte électronique duradar. Geosond intéresse également la défense, le projet est d’ailleurs soutenu par la DGA dans le cadre de sondispositif Rapid. « Dans des zones de conflits comme le Moyen Orient, il sera possible d’identifier des cachesd’armes, des bunkers, des tunnels en préservant les troupes au sol », complète t-elle.

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Carte électronique réalisée par NERYS

GEOSOND :Un radar embarquépour imager le sous-sol

Actualités

N°3 - Novembre 2018

Caroline Couvertprésidente de Nerys

GEOSOND présenté au Salon Aerospi

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ter Deux types de radars

Le radar n’aura pas la même forme et la même configuration selon qu’ilsera dédié à une mission civile ou à une mission militaire. « Pour rechercherdes nappes aquifères ou des métaux, on doit sonder en profondeur. Pourcela, il faut travailler avec un radar émettant des basses fréquences. Ilprendra la forme d’une très grande antenne (20 mètres par 10) », expliqueJoël Fritz, l’expert radar du projet. Cette dernière sera tractée par un avion.A contrario, pour les besoins militaires, la performance qui est recherchéen’est pas la profondeur mais la précision. On travaille alors avec deshautes fréquences qui seront émises par de petites antennes, et depréciser : « Ces antennes pourront être placés sous les ailes ou dans lefuselage de l’aéronef qui sera probablement un drone ».

Interpréter des signaux complexes C’est grâce à l’expertise du BRGM (Bureau de Recherche Géologique etMinière) que les données électromagnétiques collectées par le radarvont être traitées, et interprétées. Des modélisations numériques sontégalement en cours de réalisation afin de qualifier au mieux ce nouveausystème radar.

La campagne d’essais a commencé Nous avons déjà procédé à une quinzaine d’heures de tests explique RégisMartel, directeur commercial de la société Action Air Environnementspécialisée dans la télédétection aérienne environnementale. L’un de nos15 bimoteurs est dédié au projet Geosond. Les essais visent à ce jour àvalider l’environnement et définir le protocole de tests (définir un espaced’essais, une configuration de vol…). Les prochains tests devront définirprécisément où placer les équipements embarqués, souligne t-il.

Avec SystemLink, Nerys explore le pilotagedes essais à distance

Comment rendre le déroulement des essais industriels plus simple pour le client alors que leur nature est deplus en plus complexe ? Cette préoccupation, Nerys en a fait une priorité en proposant à ses clients des outils de pilotage et de contrôle :ergonomiques, accessibles et sources de gains de temps. C’est dans cette optique que la société a développé lagamme de produits Vascotech mais aussi Vega (voir l’article). Lors des NI Days organisés le 4 octobre dernier à Paris,l’entreprise s’est fait, aux côtés de la plateforme Inovsys, l’ambassadrice de la solution SystemLink. Cet outil développépar National Instruments permet de surveiller à distance le déroulement des essais sur un banc de roulement. Séduite par ses possibilités, Nerys envisage d’en proposer une version développée à ses clients. « C’est un véritable tableau de bord qui permet au client de visionner le déroulement des essais de son bureau en toutesécurité. Cela est possible à partir de n’importe quel naviguateur web », explique Frédéric Bernard, chef de projet etresponsable formations chez Nerys. Et de préciser : « Il est immédiatement alerté si un dysfonctionnement survient. » Du point de vue de l’assistance et la maintenance, la solution est également intéressante. « En cas d’alerte, il est possiblede prendre la main sur les essais à distance. De même la mise à jour du logiciel ne nécessite pas d’interventions sursite. Il est compatible avec tous les équipements National Instruments ».

La présentation de SystemLink a été faite en partenariat avec Inovsys qui propose notamment aux industriels desplateformes d’essais d’équipement. Cette intervention conjointe préfigure un nouveau partenariat entre l’entrepriseet la plateforme d’innovation qui héberge un banc de roulement réalisé par Nerys et dédié à des essais pourAirbus Helicopters. « Notre métier n’est pas de réaliser les essais mais de proposer des solutions de plus en plusperformantes à nos clients. », rappelle Frédéric Bernard. « C’est la raison pour laquelle nous souhaitons intégrer lelogiciel au sein de l’offre d’Inovsys. Nous menons actuellement des tests et visons une disponibilité de l’équipement aucours du second semestre 2019 », conclut Frédéric Bernard. 2

Les 27 et 28 septembre 2018, le pôle aéronautiqueIstres Jean Sarrail (13) sous la houlette de l’entrepriseVSM a accueilli la première édition du salon AeroSPI,destiné aux professionnels de l’aéronautique et àleurs clients. AeroSPI vise à promouvoir le savoir-fairefrançais, notamment celui de PME innovantes, dansle domaine des missions aéroportées de Surveillance,de Protection et d’Intervention, auprès de clients,prospects et partenaires internationaux.Les solutions présentées ont montré la plus-valuedécisive qu’apporte l’ensemble des vecteurs aéros-patiaux (avions, hélicoptères, drones, dirigeables)dans l’exécution de telles missions, civiles commemilitaires.

Nerys remercie l’entreprise VSM pour la qualité decet événement ainsi que la société Atechsys qui aaccueilli les partenaires du projet Geosond sur sonstand.

La présentation de l’outil Systemlink lors des NIDays

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Florent Fonteix est le premier salarié à avoir rejoint Nerysà sa création il y a 10 ans. « Au début de ma carrière, j’aiexercé de nombreuses missions en régie chez des grandscomptes de la région : le CEA, DCNS, mais aussi chezAreva où j’ai été détaché durant 4 années au sein duservice de Caroline, Jean-Philippe et Marcel. Après toutce temps, j’étais bien plus intégré et attaché à cetteéquipe qu’à mon entreprise. Lorsqu’ils m’ont proposéde faire partie de l’aventure Nerys, je n’ai pas hésité uneseule seconde avec la motivation très forte d’apporterma pierre à l’édifice », souligne t-il.

« Aller chercher des systèmes de dernièregénération pour tester les poduits dufutur »

Formé aux mesures physiques avec une spécialisation surles techniques instrumentales, Florent Fonteix est égale-ment l’un des « hommes forts » de Nerys dans le domaineinformatique. «J’ai terminé mes études par une année despécialisation en génie logiciel qui m’a permis d’assurerdes fonctions d’administrateur réseaux et surtout d’acqué-rir un savoir-faire dans la conception et le développementde logiciels», raconte t-il. Pour ce passionné de machineset de technologies : « Chaque nouveau projet est l’occa-sion de monter en compétences », avec le souci constantde faire bénéficier l’industrie des progrès de l’informa-tique. Expert de l’environnement National Instruments (lo-giciel et matériel), il scrute à l’occasion de recherches, deséminaires, de formations, les technologies qui peuventrépondre aux exigences importantes des clients de Nerys.« Il existe des solutions web performantes, mais aussi denombreuses avancées dans le domaine des technologiessans fil ou dans les systèmes embarqués qui ont beau-coup de mal à arriver dans l’industrie. Cela fait partie del’ADN de Nerys que de les rechercher et de les intégreraux moyens d’essais que nous développons. »

Cette marque de fabrique de la société gardannaise estun atout dans une industrie où les équipements à testersont de plus en plus intelligents. « Pensez à l’ABS ou àl’alternateur de votre voiture, ces équipements sont équi-pés de leur propre calculateur et d’un logiciel », expliquet-il. Si les bancs d’essais existeront toujours pour recueillirdes données réelles et vérifier les modèles de simulation,ils doivent être capables de communiquer avec l’équipe-ment et de tester ce dernier dans son intégralité. Au-jourd’hui, les produits intégrent de plus en plus desElectronic Control Unit (ECU). C’est pourquoi les testssont de plus en plus complexes et doivent couvrir aussibien les performances mécaniques que celles du logicielembarqué. Il faut exploiter les informations de chaquecomposant du banc d’essais, précise Florent Fonteix.

Florent FONTEIX partage cette vision au sein du pôle dedéveloppement de solutions logicielles où il manageune équipe de 6 ingénieurs certifiés LabVIEW chargés dedéfinir les développements logiciels des bancs d’essaiset des produits Nerys.

Portrait Florent Fonteix Responsable du pôle«développement de solutions logicielles».

Florent Fonteix Responsable du pôle « développement de solutions logicielles».

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Formation Labviewdu 28 au 30 janvier 2019 chez Nerys

Les rencontres industrielles internationalesle 18 décembre au Palais de la Bourse à Marseille

Techshowle 29 janvier 2019 - Arena - Aix en Provence 4

au fil des essaisDirectrice de Publication :Caroline CouvertRédaction et mise en page :Les 3 PartenairesCrédits photographiques :Les 3 Partenaires - Nerys

NERYS1480 Avenue d'ArméniePôle d'Activités Yvon MORANDAT13120 Gardanne

Tél. : 04 42 24 52 00

Email : contact@nerysgroupe.fr

www.nerys.biz

Agenda

François Malburet,Maître de Conférences Arts et MétiersParistech et délégué régional d’AMValor*Aix-en-Provence.

C’est en recherchant une entreprise qui maîtrise la géné-ration d’acyclisme que nous avons découvert Nerys et sasolution VEGA (Vibration Electrical Generator of Acy-clism), explique François Malburet, Maître de Confé-rences Arts et Métiers Paristech et délégué régionald’AMValor* Aix-en-Provence. « Nous avions besoin decette compétence rare pour répondre au cahier descharges de notre client, le constructeur automobile PSA.L’objectif était de vérifier que les vibrations qui viennentdu moteur étaient bien filtrées par la solution de l’indus-triel, poursuit-il. Si la compétence est rare, le phénomène de l’acyclismeest a contrario très fréquent. Il se produit dès lors quel’on utilise un moteur thermique à pistons et se traduitpar des vibrations qui impactent la chaine de puissanceet les équipements périphériques du moteur comme lacourroie de distribution. Les tests réalisés avec de la génération d’acyclisme sontindiscutablement plus précis et fiables que ceux réaliséssans, car dans la réalité votre moteur produit ces vibra-tions », souligne Thierry Pugliesi, responsable commer-cial de Nerys. Le campus des Arts et Métiers d’Aix-en-Provence a étéle premier à acquérir VEGA. « Nous disposions déjà d’unbanc d’essais, Nerys nous a fourni l’ensemble moteurélectrique, armoire électrique et logiciel de pilotage.Nous l’utilisons depuis près de deux ans pour réaliser desessais industriels. Au départ, ces derniers concernaientuniquement des prototypes, aujourd’hui VEGA est de-venu un banc de référence pour les essais de caractéri-sation que nous menons pour PSA », explique FrançoisMalburet.

Fort de l’expertise des Arts et Métiers sur les rotors, ilajoute : « VEGA est une solution souple et modulable quipourrait très bien servir pour des tests dans l’aéronau-tique. Elle pourrait par exemple permettre de réaliser desessais sur des rotors de voilures tournantes qui sontégalement soumis à des vibrations similaires ». « Nous remercions les Arts et Métiers, ils sont les pre-miers à avoir fait confiance à notre produit et à le faireconnaître auprès de constructeurs et équipementiers au-tomobiles. Aujourd’hui, VEGA est utilisé par Hutchinsonpour des essais de caractérisation et d’endurance sur sescourroies accessoires (courroie qui entraîne notammentl’alternateur, la direction assistée, le compresseur de cli-matisation) », souligne Jean-Philippe Roth, responsablebanc d’essai et intégration chez Nerys.

Témoignage client

François Malburet