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REVUE NEUROLOGIQUE 167 (2011) S1 Éditorial C e n’est un secret pour personne, avec l’émergence des sur-spécialisations et la disparition, pour cause de révolution informatique, du temps et de l’espace, la Société Française de Neurologie (SFN) doit évoluer. L’avalanche continue et exponentielle des informations auxquelles chacun d’entre nous est soumis impose aussi des adaptations. Plus encore qu’auparavant, la SFN doit être l’instrument de la réflexion médicale et scientifique des neurologues, médecins ou scientifiques, même si les activités et les centres d’intérêt de ceux-ci sont de plus en plus diversifiés. C’est ainsi que la SFN a déjà beaucoup changé. Elle est désormais ouverte sans exclusive à tous les neurologues de langue française qui le souhaitent. Les rendez-vous mensuels ont été progressivement remplacés par des temps de réunion moins nombreux dans l’année mais plus forts. La Société n’hésite plus à s’appuyer sur des collaborations avec les sur-spécialités et les neurosciences. Elle s’ouvre à toutes les générations ainsi qu’à toutes les modalités d’exercice. La création des Journées des Nouveautés de la Recherche Clinique (JNRC) il y a 11 ans à l’initiative de Charles Pierrot-Deseilligny a participé à ce vaste mouvement de rénovation. Elles-mêmes ont beaucoup évolué, notamment sous l’impulsion de Philippe Damier. Cette année, elles s’étendront sur une journée complète et feront appel à la contribution officielle de nombreuses Sociétés de Sur-spécialités neurologiques et de la Société des Neurosciences. Elle compteront aussi sur le dynamisme du Collège des Enseignants de Neurologie et de l’Association des Internes en Neurologie. Enfin, elles renoueront avec le principe d’une conférence plénière animée cette année par Richard Hughes, dont l’implication dans la mise en place d’une neurologie européenne est bien connue. Mais il est de plus en plus vraisemblable que l’évolution ne s’arrêtera pas là. Prochainement, qui sait dès 2012, cette journée des nouveautés de la recherche clinique en neurologie devrait se transformer en un véritable congrès qui permettra des échanges médicaux et scientifiques en s’appuyant sur les Sociétés de Sur-spécialités neurologiques, les différentes générations et les différentes modalités d’exercice. Que tous les acteurs du succès de cette édition 2011 des JNRC soient remerciés, depuis le bureau de la SFN jusqu’au comité scientifique, en passant par le comité organisateur. Que soient remerciés aussi tous les industriels partenaires officiels de la SFN. Sans eux rien ne serait matériellement possible. Qu’ils sachent aussi qu’ils seront impliqués dans la réflexion sur l’évolution de ces Journées dans les années à venir. Christian Confavreux, Jean-Marc Léger et Caroline Papeix Pour le Bureau de la SFN et le Comité d’Organisation * Comité scientifique : Pierre Clavelou, Philippe Damier, Philippe Kahane, Richard Levy, Didier Leys, Thierry Maisonobe, Céline Pagesy-Labeyrie, Jean Pelletier

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REVUE NEUROLOGIQUE 167 (2011) S1

Éditorial

Ce n’est un secret pour personne, avec l’émergence des sur-spécialisations et la disparition, pour cause de révolution informatique, du temps et de l’espace, la Société Française de Neurologie (SFN) doit évoluer. L’avalanche

continue et exponentielle des informations auxquelles chacun d’entre nous est soumis impose aussi des adaptations. Plus encore qu’auparavant, la SFN doit être l’instrument de la réfl exion médicale et scientifi que des neurologues, médecins ou scientifi ques, même si les activités et les centres d’intérêt de ceux-ci sont de plus en plus diversifi és. C’est ainsi que la SFN a déjà beaucoup changé. Elle est désormais ouverte sans exclusive à tous les neurologues de langue française qui le souhaitent. Les rendez-vous mensuels ont été progressivement remplacés par des temps de réunion moins nombreux dans l’année mais plus forts. La Société n’hésite plus à s’appuyer sur des collaborations avec les sur-spécialités et les neurosciences. Elle s’ouvre à toutes les générations ainsi qu’à toutes les modalités d’exercice.

La création des Journées des Nouveautés de la Recherche Clinique (JNRC) il y a 11 ans à l’initiative de Charles Pierrot-Deseilligny a participé à ce vaste mouvement de rénovation. Elles-mêmes ont beaucoup évolué, notamment sous l’impulsion de Philippe Damier. Cette année, elles s’étendront sur une journée complète et feront appel à la contribution offi cielle de nombreuses Sociétés de Sur-spécialités neurologiques et de la Société des Neurosciences. Elle compteront aussi sur le dynamisme du Collège des Enseignants de Neurologie et de l’Association des Internes en Neurologie. Enfi n, elles renoueront avec le principe d’une conférence plénière animée cette année par Richard Hughes, dont l’implication dans la mise en place d’une neurologie européenne est bien connue. Mais il est de plus en plus vraisemblable que l’évolution ne s’arrêtera pas là. Prochainement, qui sait dès 2012, cette journée des nouveautés de la recherche clinique en neurologie devrait se transformer en un véritable congrès qui permettra des échanges médicaux et scientifi ques en s’appuyant sur les Sociétés de Sur-spécialités neurologiques, les différentes générations et les différentes modalités d’exercice.

Que tous les acteurs du succès de cette édition 2011 des JNRC soient remerciés, depuis le bureau de la SFN jusqu’au comité scientifi que, en passant par le comité organisateur. Que soient remerciés aussi tous les industriels partenaires offi ciels de la SFN. Sans eux rien ne serait matériellement possible. Qu’ils sachent aussi qu’ils seront impliqués dans la réfl exion sur l’évolution de ces Journées dans les années à venir.

Christian Confavreux, Jean-Marc Léger et Caroline Papeix

Pour le Bureau de la SFN et le Comité d’Organisation

* Comité scientifi que : Pierre Clavelou, Philippe Damier, Philippe Kahane, Richard Levy, Didier Leys, Thierry Maisonobe, Céline Pagesy-Labeyrie, Jean Pelletier