17
Page 1 sur 17 Le Cadre de Programmation Pays (CPP) de la FAO un document de référence programmatique Le Gouvernement du Burkina Faso et la Représentation de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) viennent d’élaborer le deuxième Cadre de Programmation Pays (CPP) pour se conformer au cycle de planification du pays afin de renforcer l’orientation vers les résultats et la visibilité des interventions de la FAO au Burkina Faso. Le CPP définit des axes prioritaires sur lesquelles la FAO va orienter son appui dans le pays, les produits à réaliser qui contribuent aux priorités nationales, aux priorités régionales et aux résultats de la FAO, ainsi que les ressources et les partenariats nécessaires. Il intègre aussi des interventions humanitaires d’urgence lorsque cela s’impose, en veillant à ce qu’elles permettent une transition rapide vers des interventions de développement à plus long terme. Le processus de sa formulation a été conduit sous le leadership du Gouvernement à travers le Secrétariat Permanent de la Coordination des Politiques Sectorielles Agricoles (SP/CPSA) afin d’assurer sa cohérence avec les priorités du pays, notamment celles déclinées dans le Programme National du Secteur Rural (PNSR) – deuxième génération en cours d’élaboration - engagé par le Gouvernement et du nouveau référentiel d’orientation de son développement, le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) 2016-2020. Il s’inscrit également dans le processus de formulation de l’UNDAF par le Système des Nations Unies au Burkina Faso. L’exercice d’élaboration a pris fin le 6 juin 2017 avec l’adoption du CPP 2017-2020 par la Représentation régionale de la FAO pour l’Afrique. Le document du CPP a été rendu officiel d’une part à travers l’endossement par le Gouvernement du Burkina Faso et par la Représentation de la FAO au Burkina Faso au cours d’une cérémonie officielle qui a eu lieu le 03 août 2017 et d’autre part diffusé à l’ensemble des partenaires lors d’un atelier tenu le 28 septembre 2017. Toutes les parties prenantes, notamment les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les organisations de la société civile et des organisations professionnelles des producteurs sur la base de la confiance avec le Gouvernement sont invités à avoir toute l’attention requise pour sa mise en œuvre réussie au cours des quatre prochaines années dans l’optique de concilier les équilibres socio-économiques et écologiques majeures et les impératifs du développement du Burkina Faso. Tout en vous renouvelant mes vifs remerciements et mes sincères encouragements, je vous invite à vous l’approprier pour le bonheur des populations du Burkina Faso. Bulletin d’informations de la FAO Burkina Faso Editorial N°21 - Décembre 2017 © FAO / Tapsoba A lire dans ce numéro : Editorial 1 Signature du cadre de Programmation pays de la FAO au Burkina Faso 2 Revue du Programme National du Secteur Rural 2 3 Réduire la vulnérabilité des moyens d’existence agricoles à travers l’approche « Caisses de Résilience » au Sahel 5 Renforcement des capacités pour les systèmes d’innovation agricole (CDAIS) » est à sa vitesse croisière au Burkina Faso 8 Restaurer les terres dégradées et les paysages forestiers sahéliens 10 Elevage durable en Afrique 2050 (ASL 2050) 11 Promotion de la filière des petits ruminants au Burkina Faso 12 Pratiques émergentes de gestion de l’eau à usage agricole en Afrique et au Proche Orient 13 Voyage d’échanges sur les Champs Ecoles Agro-Pastoraux et l’adaptation au changement climatique 14 Divers 15 Aristide Ongone Obame, Représentant de la FAO au Burkina Faso

Editorial N°21 - Décembre 2017Editorial N 21 - Décembre 2017 a A lire dans ce numéro : Editorial 1 Signature du cadre de Programmation pays de la FAO au Burkina Faso 2 Revue du

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Le Cadre de Programmation Pays (CPP) de la FAO un document de

référence programmatique

Le Gouvernement du Burkina Faso et la Représentation de l’Organisation des Nations Unies

pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) viennent d’élaborer le deuxième Cadre de

Programmation Pays (CPP) pour se conformer au cycle de planification du pays afin de

renforcer l’orientation vers les résultats et la visibilité des interventions de la FAO au

Burkina Faso.

Le CPP définit des axes prioritaires sur lesquelles

la FAO va orienter son appui dans le pays, les

produits à réaliser qui contribuent aux priorités

nationales, aux priorités régionales et aux

résultats de la FAO, ainsi que les ressources et les

partenariats nécessaires. Il intègre aussi des

interventions humanitaires d’urgence lorsque

cela s’impose, en veillant à ce qu’elles permettent

une transition rapide vers des interventions de

développement à plus long terme. Le processus de sa formulation a été conduit sous le

leadership du Gouvernement à travers le Secrétariat Permanent de la Coordination des

Politiques Sectorielles Agricoles (SP/CPSA) afin d’assurer sa cohérence avec les priorités du

pays, notamment celles déclinées dans le Programme National du Secteur Rural (PNSR) –

deuxième génération en cours d’élaboration - engagé par le Gouvernement et du nouveau

référentiel d’orientation de son développement, le Plan National de Développement

Economique et Social (PNDES) 2016-2020. Il s’inscrit également dans le processus de

formulation de l’UNDAF par le Système des Nations Unies au Burkina Faso.

L’exercice d’élaboration a pris fin le 6 juin 2017 avec l’adoption du CPP 2017-2020 par la

Représentation régionale de la FAO pour l’Afrique. Le document du CPP a été rendu officiel

d’une part à travers l’endossement par le Gouvernement du Burkina Faso et par la

Représentation de la FAO au Burkina Faso au cours d’une cérémonie officielle qui a eu lieu le 03 août 2017 et d’autre

part diffusé à l’ensemble des partenaires lors d’un atelier tenu le 28 septembre 2017.

Toutes les parties prenantes, notamment les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les organisations de

la société civile et des organisations professionnelles des producteurs sur la base de la confiance avec le Gouvernement

sont invités à avoir toute l’attention requise pour sa mise en œuvre réussie au cours des quatre prochaines années

dans l’optique de concilier les équilibres socio-économiques et écologiques majeures et les impératifs du

développement du Burkina Faso. Tout en vous renouvelant mes vifs remerciements et mes sincères encouragements,

je vous invite à vous l’approprier pour le bonheur des populations du Burkina Faso.

Bulletin d’informations de la FAO Burkina Faso

Editorial N°21 - Décembre 2017

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A lire dans ce numéro : Editorial

1

Signature du cadre de Programmation pays de la FAO au Burkina Faso

2

Revue du Programme National du Secteur Rural 2

3

Réduire la vulnérabilité des moyens d’existence agricoles à travers l’approche « Caisses de Résilience » au Sahel

5

Renforcement des capacités pour les systèmes d’innovation agricole (CDAIS) » est à sa vitesse croisière au Burkina Faso

8

Restaurer les terres dégradées et les paysages forestiers sahéliens

10

Elevage durable en Afrique 2050 (ASL 2050)

11

Promotion de la filière des petits ruminants au Burkina Faso

12

Pratiques émergentes de gestion de l’eau à usage agricole en Afrique et au Proche Orient

13

Voyage d’échanges sur les Champs Ecoles Agro-Pastoraux et l’adaptation au changement climatique

14

Divers

15

Aristide Ongone Obame,

Représentant de la FAO au Burkina Faso

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Page 2 sur 17

Le Ministre de l’Agriculture et des Aménagements

Hydrauliques, M. Jacob OUEDRAOGO, et le

Représentant de la FAO au Burkina Faso, M. Aristide

Ongone Obame, ont procédé à la signature du

document Cadre de Programmation Pays de la FAO au

Burkina Faso (2017-2020) le jeudi 3 août 2017 dans la

salle de réunion dudit Ministère en présence des

membres du Gouvernement, des partenaires au

développement, des représentants des organisations

professionnelles et de la société civile.

Le Cadre de Programmation Pays (CPP) est un Référentiel

qui va régir la collaboration entre le Gouvernement du

Burkina Faso et la FAO pour les quatre prochaines

années. C’est un instrument opérationnel de l’appui que

la Représentation de la FAO au Burkina Faso compte

mettre en œuvre au cours des quatre prochaines années

pour accompagner le Gouvernement dans sa quête d’une

sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, de la

résilience et l’amélioration significative des revenus des

populations, dans un contexte de changements

climatiques.

Ce document de planification et de hiérarchisation des

priorités stratégiques à moyen terme, convenues avec le

gouvernement se présente comme :

un outil de programmation et de gestion Axée sur les

résultats ;

un instrument pour faciliter la mobilisation des

ressources financières ;

une contribution de la FAO au Cadre d’Assistance au

développement des Nations Unies (UNDAF) ;

un moyen de partenariat et de dialogue avec les parties

prenantes et les partenaires.

Les domaines prioritaires retenus se fondent sur les

principales stratégies et politiques nationales et

sectorielles de développement dans les domaines

relevant du mandat de la FAO.

Le présent CPP fait suite à celui mis en œuvre au cours de

la période 2013-2015 et prolongé jusqu’en 2016.

Fruit d'un accord avec le Gouvernement du Burkina Faso

et d'une large concertation avec les départements

ministériels en charge du monde rural et de la recherche,

y compris les acteurs non étatiques et les parties

prenantes de la société civile. Son élaboration a bénéficié

d’une inclusive participation des acteurs.

Le présent CPP a identifié trois (3) domaines prioritaires

sur lesquels la FAO va apporter son appui au

Gouvernement du Burkina Faso. Il s’agit de :

Sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience des

populations vulnérables face au changement climatique ;

Amélioration des revenus des populations rurales à

travers des systèmes agricoles alimentaires durables et

efficaces ;

Gouvernance du secteur rural (environnement de la

sécurité alimentaire et nutritionnelle).

Le coût du cadre de programmation Pays de la FAO

(2017-2020) pour le Burkina est estimé à 90,300 millions

USD dont 13, 513 millions USD sont déjà acquis avec un

gap de 75,186 millions USD à rechercher auprès des

différents partenaires à travers les projets et

programmes.

Au terme de la signature du CPP, le Représentant de la

FAO s’est réjoui de l’aboutissement du processus de son

A LA UNE Signature du cadre de Programmation pays de

la FAO au Burkina Faso

La FAO formalise son appui au Gouvernement pour les 4 années à venir

M. Jacob Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture et des Aménagements

Hydrauliques et M. Aristide Ongone Obame, Représentant de la FAO

signant le CPP de la FAO au Burkina Faso (2017-2020).

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élaboration. Il a remercié le Gouvernement pour la

confiance et la sollicitude qui ont toujours caractérisé la

coopération entre le Gouvernement et son Institution.

Il a saisi l’occasion pour inviter l’ensemble des PTF à

s’associer à la FAO et au Gouvernement pour sa mise en

œuvre.

Le Ministre de l’Agriculture et des Aménagements

Hydrauliques a pour sa part, remercié et félicité la FAO

pour l’assistance technique toujours fondée sur les

priorités du Gouvernement. A cet effet, il a assuré le

Représentant de la FAO, de l’engagement du

Gouvernement à jouer sa partition dans la mise en œuvre

du CPP.

La signature officielle de ce document cadre et sa

diffusion au cours d’un atelier le 28 septembre 2017

présidé par le Ministre de l’Agriculture, des

Aménagements Hydrauliques, sont donc une invite aux

deux parties pour une collaboration étroite pour d’une

part, mobiliser de manière conséquente les ressources

nécessaires à la réalisations de cet ambitieux programme

et d’autre part pour la mise en œuvre efficace des actions

retenues afin de contribuer à l’atteinte de la sécurité

alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso.

.

Un atelier de revue de cohérence du Programme

National du Secteur Rural (PNSR) II s’est tenu du lundi 11

au vendredi 15 septembre 2017 avec l’appui technique et

financier de l’Organisation des Nations Unies pour

l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), de l’Union

Européenne (UE) et du Gouvernement allemand. Durant

5 jours de travail, les participants se sont penchés sur la

structuration du document du PNSR II afin de lui donner

une cohérence d’ensemble.

L’exercice a opérationnellement porté sur la mise en

cohérence des composantes et l’intégration des aspects

relatifs aux priorités régionales et mondiales en incluant

l’analyse de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il

s’est agi également de l’analyse sectorielle, de

l’identification et de l’analyse des chaines de valeurs, des

éléments de gouvernance, et des aspects contextuels. En

outre, le panel s’est appesanti sur le degré de prise en

compte des thématiques transversales et émergentes

telles que la Nutrition, le Genre et la Protection Sociale.

L’examen a aussi porté sur le niveau d’intégration des

interventions cibles spécifiques, la définition des cibles,

couvertures et unités de mesure des interventions ont

été formulées afin de faciliter le costing du PNSR II. En ce

qui concerne l’allocation efficace et efficiente des

ressources face aux défis de sécurité alimentaire et

nutritionnelle, l’équipe a de manière consensuelle

examiné et revu la définition de cadre de résultats et de

mesure de rendement avec des indicateurs d’impacts,

d’effets et de produits qui contribuent à l’atteinte des

objectifs nationaux du Plan national de développement

économique et social (PNDES) et internationaux de

sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Le PNSR II du Burkina Faso, en rappel, constitue le cadre

d’opérationnalisation de la Stratégie de développement

rural (SDR à l’horizon 2025) notamment en matière

d’investissement dans le secteur agricole et est de ce fait,

le cadre de planification des investissements dans le

domaine agricole et alimentaire. Il traduit la volonté du

Gouvernement de se doter d’un cadre unique de

planification, de mise en œuvre et de suivi-évaluation de

l’ensemble des interventions en matière de

développement rural.

Le PNSR II s’inscrit également dans une vision du

Gouvernement de participer à la mise en œuvre de la

Déclaration de Malabo (2014) sur la croissance et la

transformation accélérée de l’agriculture en Afrique pour

une prospérité et de meilleures conditions de vie traduit

dans le Programme détaillé de développement de

l’agriculture africaine (PDDAA+10). Cette déclaration

réaffirme celle de Maputo (2003) sur l’allocation d’au

moins 10% des budgets nationaux au secteur agricole et

la réalisation d’un taux de croissance d’au moins 6% dans

le secteur agricole.

Les partenaires passent en revue le Programme

National du Secteur Rural 2

A LA UNE

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Page 4 sur 17

A l’ouverture des travaux, le Représentant de la FAO au

Burkina Faso, Aristide Ongone Obame, a rappelé et salué

l’engagement fort du Burkina Faso à travers la vision du

PNSR II qui stipule ceci : « A l’horizon 2025, l’Agriculture

burkinabè est moderne, compétitive, durable et moteur

de la croissance économique, fondée sur des

exploitations et des entreprises agricoles performantes

et assurant à tous les Burkinabé un accès aux aliments

nécessaires pour mener une vie saine et active ».

Tout en soulignant l’importance du présent exercice et

des résultats attendus, il a réaffirmé la disponibilité de la

FAO à continuer à apporter son appui technique au

Gouvernement dans sa recherche d’une sécurité

alimentaire et nutritionnelle durable au Burkina Faso.

En ouvrant solennellement la réunion technique, le

Secrétaire Permanent de la Coordination des Politiques

Sectorielles Agricoles (SP/CPSA), Dr Amadou Sidibé, a

relevé le rôle capital du PNSR II pour le Burkina Faso et

les résultats attendus de cette rencontre qui devrait être

adopté lors d’un atelier national. Il a manifesté sa

reconnaissance et celle du Gouvernement aux

partenaires techniques et financiers du secteur rural pour

leurs appuis constants et multiformes au profit des

populations.

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Le projet OSRO/RAF/605/BEL au Burkina Faso a connu son démarrage officiel à travers un atelier national de lancement

tenu les 12 et 13 Janvier 2017 marquant le démarrage officiel du projet dans les trois régions d’intervention (Centre-

Nord, Nord et Sahel) au bénéfice des ménages vulnérables avec la participation effective de l’ensemble des parties

prenantes.

A la suite de cet atelier et ce afin de favoriser l’appropriation institutionnelle de l’approche Caisse de Résilience (CdR)

au niveau communautaire et au niveau national, il a été mis en place des plateformes multisectorielles et multi-acteurs

dans chaque région bénéficiaire et au niveau national.

La plateforme nationale appelée Comité Technique de Suivi

(CTS), mise en place par Arrêté du Ministre en charge de

l’Agriculture, a pour rôle d’orienter les activités du projet,

d’assurer le suivi de la mise en œuvre et de partager les résultats

du projet au niveau national afin de faciliter l’adoption de

l’approche Caisse de Résilience au niveau des politiques du pays.

La première session dudit Comité s’est tenue les 24 et 25 juillet

2017 dans la salle de conférence du Centre Bon Pasteur de

Dori/région du Sahel précédées de visites de réalisations dans

les régions du Centre-Nord et le Sahel.

Les visites terrains

A ce titre les membres du CTS ont pu toucher du doigt les réalisations du projet à travers les visites suivies d’échanges

d’un CEAP et la pépinière du CEAP à Gangoal.

Le premier site visité par le CTS est le CEAP « Wel-Wari » qui signifie en langue Fulfuldé « une bonne chose est venue

vers nous ». Son slogan est « Wilitari-Djamu » ce qui signifie « le bonheur dans la paix ». Il a pour activité principale

l’élevage et compte 25 membres dont 11 femmes et 14 hommes. Lors de la visite, ils étaient tous dans leur parcelle

d’expérimentation pour accueillir l’équipe du CTS et s’entretenir avec elle. Etaient également présents, le facilitateur

du CEAP et ses collègues en charge des autres CEAP de la province du Séno, venus le soutenir. Après le souhait de

bienvenue à l’équipe du comité technique, le facilitateur en charge du CEAP a introduit les échanges entre les membres

du CEAP et les membres du comité.

NOS ACTIVITES Projet OSRO/RAF/605/BEL :

« Réduire la vulnérabilité des moyens d’existence agricoles à

travers l’approche « Caisses de Résilience » au Sahel. »

Photo de famille des participants à l’atelier

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Issa Dicko, facilitateur (chemise carrelée bleue) et Amadou Dicko, Président du CEAP, expliquent au CTS le centre

d’intérêt de leur CEAP

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Les travaux en salle

La cérémonie d’ouverture de la session a été ponctuée

par trois interventions:

Le mot de bienvenue du Représentant de la FAO au

Burkina, M. Aristide Ongone Obame,

Le mot de la représentante de l’Ambassade de Belgique

au Burkina Faso, Mme Katrien Meersman

Le Discours d’ouverture du Directeur général de la

production végétale (DGPV), M. Alassane GUIRE,

Président du Comité technique de suivi du projet.

Monsieur Aristide Ongone Obame, Représentant de la

FAO au Burkina, dans son mot de bienvenue aux

participants a situé le contexte et la justification du projet

et la nécessité de la tenue de la présente session du CTS.

Il a tenu particulièrement à remercier le Royaume de

Belgique pour avoir choisi d’appuyer le Burkina Faso en

finançant le présent projet et invité les uns et les autres

à être assidus et contributeurs dans les travaux.

Mme Katrien MEERSMAN de l’Ambassade du Royaume

de Belgique s’est réjouie de pouvoir prendre part à la

présente session et pouvoir ainsi apprécier avec

exactitude le niveau de mise en œuvre du projet dont

son pays est le bailleur.

Monsieur Alassane GUIRE, Directeur général de la

production végétale (DGPV) et Président du Comité

technique de suivi du projet, dans son discours

d’ouverture des travaux de l’atelier, a rappelé à nouveau

le contexte du projet, et exprimé le vœux de voir le

présent Comité Technique mis en place comme

plateforme de coordination au niveau national, jouer

pleinement son rôle d’orientation des activités du projet,

de suivi de la mise en œuvre et plus tard, de partage des

résultats du projet au niveau national afin de faciliter

l’adoption de cette nouvelle approche « Caisses de

résilience », au niveau des politiques du pays. Il a rappelé

qu’en tant qu’acteurs des ministères en charge du

secteur rural (Agriculture, Elevage et Environnement), ils

doivent contribuer de façon significative à la bonne

exécution de ce projet pilote, afin de résoudre de façon

efficace le problème d’insécurité alimentaire au moins

dans toutes les zones d’intervention » du projet.

NOS ACTIVITES Projet OSRO/RAF/605/BEL : (suite)

Mme Katrien Meersman Représentant de

l’Ambassade de Belgique au Burkina Faso lors de

son allocution.

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La responsable du sous bureau de la FAO au Sahel

Mme GUENGUERE Odile, présentant le projet aux

participants.

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Le Présidium de la première session du CTS, de gauche à droite,

M. Aristide Ongone Obame, Représentant de la FAO, M. Alassane

Guiré, DGPV/Président CTS et Mme Katrien Meersman, de

l’Ambassade de Belgique au Burkina Faso

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Du 9 au 14/10/2017, l’expert du bureau régional pour l’Afrique, M. Kossi Sena ADUFU apporte un appui technique

pour l’opérationnalisation du volet financier du projet CdR. En effet, le projet Caisse de Résilience comporte 3 volets :

le volet technique avec l’appui des bénéficiaires en intrants et équipements de production et renforcements des

capacités au sein des Champs Ecoles Agropastoraux (CEAP), porte d’entrée de l’approche, le volet social avec les

sensibilisations en nutrition et des thématiques variées (VIH/sida, alphabétisation, hygiène et assainissement, etc.) et

le volet financier avec la mise en place des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC).

Cette troisième mission de l’expert ADUFU au Burkina Faso se présente comme une mission d’appui technique à

l’équipe du projet et aux partenaires de mise en œuvre. Elle avait pour objectif le suivi de la mise en place et

fonctionnement des AVEC et l’implémentation d’une base de donnée sur les AVEC.

L’expert fait à l’équipe du projet ainsi qu’aux parties prenantes du projet les recommandations suivantes :

· Poursuite par l’équipe du projet des sessions de formations des facilitateurs et Points focaux sur l’ensemble des outils

de collecte des données sur les AVEC pour la mise en place rapide de la base de données des AVEC ;

· Collaboration et appui constant des services techniques pour un suivi rigoureux du fonctionnement des AVEC .

NOS ACTIVITES L’expert du Bureau Régional (RAF) chargé des AVEC en

mission d’appui au Burkina Faso du 9 au 14/10/2017

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Formation des membres de l’équipe pays sur les transferts monétaires du 18 au 21/4/17

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Séance de travail avec des membres de bureau des AVEC au Centre Nord et avec des facilitateurs (Passoré/ au Nord)

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Au Burkina Faso, le projet CDAIS a identifié six (6)

Situations d’Innovation Localisées (SIL) à l’issu d’un

processus itératif et participatif. Ce sont (i) les

microentreprises familiales, (ii) l’irrigation goutte à

goutte, (iii) le conseil agricole, (iv) la charte foncière

locale, (v) la filière tournesol et (vi) le Système Participatif

de Garantie (SPG).

Le principal objectif du projet CDAIS est de renforcer les

capacités fonctionnelles des six (6) SIL identifiées. Les

besoins en renforcement de capacités de ces SIL ont été

évalués et abouti à l’élaboration d’un plan

d’accompagnement pour chacune d’elles. Les six plans

d’accompagnement ont fait l’objet de validation par le

Ministère en charge de la recherche et ses partenaires au

cours d’un atelier national tenu les 16 et 17 Mai 2017 à

Ouagadougou.

Le 6 juillet 2017, dans le but de susciter l’intérêt des

partenaires d’accompagner les acteurs des SIL dans la

mise en œuvre de leur plan d’accompagnement, le projet

CDAIS a organisé toujours à Ouagadougou, un Marché

des Innovations Agricoles (MIA).

Le MIA a réuni 80 acteurs provenant de structures

diverses et variées. Les principaux types de structures qui

étaient présentes au MIA, par ordre d’importance

numérique, sont les associations et ONG, les services

publics de l’Etat, l’enseignement et la recherche, les

institutions financières et micro assurance, les services

privés d’appui-conseil, les organisations de producteurs

et transformatrices, les coopérations bilatérales, les

agences de développement, les fonds nationaux, les

projets et programmes, etc.

La cérémonie d’ouverture de MIA a été présidée par le

Dr Urbain COULDIATY, Secrétaire d’Etat chargé de la

Recherche Scientifique et Technique, représentant le

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche

Scientifique et de l’Innovation. Il avait à ses côtés, des

représentants des ministères en charge du

développement rural, des ambassades, de la FAO et du

CIRAD.

Les participants ont suivi plusieurs communications en

plénière. La première communication a été consacrée à

la présentation du projet CDAIS. La deuxième s’est

appesantie sur les approches du projet CDAIS et les

modalités pratiques d’organisation du MIA ainsi que les

résultats attendus. La dernière communication s’est

quant à elle penchée sur la présentation de la SIL

Microentreprises familiales dans la transformation

agroalimentaire dirigées par les femmes. La dernière

communication avait pour but de permettre aux

autorités, qui devaient par la suite se retirer, de

s’imprégner des besoins en renforcement de capacités

d’au moins une SIL.

Après ces différentes communications, les autorités ont

parcouru tous les stands des différentes structures

offrants les services supports. Ces structures ont donc eu

l’occasion de présenter leurs services supports à

l’innovation aux autorités présentes.

La mise en œuvre du projet GCP/GLO/626/EC « Renforcement des capacités pour les

systèmes d’innovation agricole (CDAIS) » est à sa vitesse croisière au Burkina Faso »

NOS ACTIVITES

Les participants lors de la cérémonie d’ouverture du Market

place

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World café des SILs (Demandeurs)

Six (6) groupes de 10 personnes en moyenne ont été

constitués pour les besoins du World café.

World café des services supports à l’innovation (Offreurs)

Chaque participant a été invité par chacune des

structures à renseigner une fiche d’expression d’intérêts

en fonction de son statut (acteurs de SIL ou non) et de

son intérêt pour les services proposés par la structure

pour son usage ou pour celui d’une des SIL

accompagnées. Ces fiches ont été directement traitées

par l’équipe dédiée.

Les résultats du MIA ont fait l’objet de restitution en

plénière. En effet, 256 fiches d’expression d’intérêt ont

été enregistrées. 79,3% d’entre elles ont été favorables à

l’accompagnement des SIL contre 20,7% non favorables.

Les partenaires qui ont manifesté un avis favorable

désirent apporter aux SIL un appui à l’accès aux

ressources financières et produits de micro assurance, la

diffusion-dissémination de l’innovation à large échelle,

l’innovation dans les exploitations agricoles, la

conception et l’expérimentation, la mise sur le marché

des produits innovants, l’incubation de projets innovants

etc.

Les partenaires qui ont manifesté un intérêt

d’accompagner les SIL ont trouvé que les services

supports fournis par certaines structures étaient

cohérents avec les besoins de ces SIL. Ainsi, 86,1% de ces

partenaires souhaitent-elles s’appuyer sur ces services

supports pour accompagner les SIL.

Le Marché des Innovations Agricoles a été une réussite

au Burkina Faso. Le MIA a atteint ses objectifs par la

qualité du niveau de participation qui s’est traduit par

l’assiduité, le nombre d’expressions d’intérêt de

collaborer avec les SIL enregistrés et les retours des

structures invitées qui sont satisfaites notamment par le

nombre de contacts pris.

En effet, le MIA a été apprécié par la plupart des

participants, soit 89% des participants ont trouvé qu’il a

été bien organisé. De plus, 96,6% des participants

trouvent que le MIA est un moyen efficace pour nouer

des partenariats avec d’autres acteurs car il constitue une

approche innovante de provoquer la rencontre et l’envie

de collaborer dans l’innovation agricole de structures qui

parfois ne connaissaient pas jusque-là l’existence de

l’une de l’autre.

La mise en œuvre du projet

GCP/GLO/626/EC (suite)

NOS ACTIVITES

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La restauration des terres dégradées est un processus

qui comprend des actions de mobilisation sociale et une

combinaison de techniques de conservation des eaux et

des sols / défense et restauration des sols (DRS/CES),

notamment : le labour à la charrue delphino, les

cordons pierreux, le zaï, les demi-lunes, la fumure

organique, la végétalisation (plantation, semis direct).

Les ménages bénéficiaires ont été encadrés au cours de

la saison sèche, à confectionner les demi-lunes et à

incorporer la fumure organique dans les cuvettes

formées par les demi-lunes. Ceux-ci ont été formés par

le projet sur les techniques de confection des demi-

lunes compostage et ont bénéficié de l’appui en petit

matériel.

Au Soum et au Séno, les terres sont fortement dégradées.

Installation de cordons pierreux.

A la même période, les communautés villageoises ont

installé des cordons pierreux sur des sites plus vastes,

fortement dégradés. A la faveur de l’installation de la

saison des pluies, les communautés ont entrepris les

opérations de semis directs et de plantations sur les

sites labourés à la charrue Delphino.

La Coordination Nationale de la Grande Muraille Verte du

Burkina Faso et une équipe de la FAO/BF se sont rendues

sur le terrain pour superviser ces activités. Sur un des

sites visités, on a apprécié la bonne participation des

femmes, chargées de prélever les plants entreposés,

pour les remettre aux hommes chargés de la trouaison et

de mise en terre des plants. La participation a été

également constatée pour les opérations de semis

directs. Les plants utilisés ont été produits par les

pépiniéristes villageois encadrés par le projet qui a

également fournis les semences forestières pour les

semis directs. Les principales espèces qui ont été utilisées

sont : Acacia senegal, Acacia nilotica, Balanites

aegyptiaca, Pterocarpus lucens. Le coordonnateur

national de l’IGMSS du Burkina Faso, au cours de cette

sortie de supervision et de suivi des activités du projet, a

apprécié positivement l’engagement des communautés

villageoises pour les travaux.

Mais le grand défi à résoudre demeure la protection des

sites contre les animaux d’élevage. Les sites n’étant pas

clôturés avec du grillage ni gardés, le succès des actions

de végétalisation pourraient être atténué par la

divagation des animaux qui est un mode d’élevage dans

cette zone.

Les femmes participent activement aux opérations de

plantation.

La réflexion est menée par la FAO/BF avec ses partenaires

afin d’identifier les mesures susceptibles d’assurer le

minimum de protection de ces sites durant au moins 3

années successives. En attendant, le projet mène des

sessions de sensibilisation dans l’espoir d’amener les

communautés villageoises à réadapter leur mode

d’élevage.

NOS ACTIVITES Restauration des terres dégradées.

Le projet GCP/INT/157/EC

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Pour concrétiser sa vision de transformer le secteur de l’élevage Africain pour une croissance, équitable et

accélérée, l’UA a élaboré en 2015 une stratégie de développement de l’Elevage de l’Afrique (LiDeSA 2035). Dans

la même optique, la FAO a élaboré un projet dénommé : « Elevage Africain durable à l’horizon 2050 (ASL2050) »

avec l’appui financier de l’USAID.

L’Elevage durable en Afrique 2050 (ASL2050) est mis en œuvre dans 6 pays en Afrique subsaharienne, dont le

Burkina Faso, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, le Nigeria et l’Ouganda.

Le projet a pour objectif de susciter un engagement des principaux intervenants dans des domaines cités afin

qu’ils aient une vision à long terme harmonisée et partagée des questions de développement de l’élevage et

notamment, en promouvant les externalités positives et en atténuant les impacts négatifs sans altérer la

résilience des producteurs des principaux produits animaux.

La stratégie d’intervention d’ASL2050 est basée sur une approche factuelle multipartite, multisectorielle

(approche « Une seule santé »), permettant un engagement continu des intervenants au niveau des pays.

Pour être en phase avec les autres pays bénéficiaires, le Burkina Faso a procédé le 26 mai 2017 à Ouagadougou,

au lancement du projet « Elevage durable en Afrique 2050 (ASL2050) ». Cet atelier a regroupé plus d’une

quarantaine de participants venant de 9 départements ministériels, des organisations professionnelles et de la

société civile du secteur de l’élevage.

Au Burkina Faso, les activités de l’ASL2050 sont sous la supervision d’un comité de pilotage national comprenant

des représentants des ministères suivants : Ressources animales et halieutiques ; Environnement, économie verte

et changement climatique, Santé et de la Représentation de la FAO au Burkina Faso.

La durée du projet est de deux années. Démarrées en 2015, les activités du projet ASL2050 s’étalent jusqu’en

septembre 2018.

Séance de travail du groupe 3.

NOS ACTIVITES Mise en œuvre du Projet

OSRO/GLO/602/USA :

« Elevage durable en Afrique 2050 (ASL 2050) »

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Faciliter le dialogue entre le Gouvernement, les bailleurs et les acteurs clés en vue d’identifier les voies et

moyens pour transformer la filière petits ruminants en une filière dynamique capable de constituer un point

d’entrée pour la réduction de la pauvreté.

Dans le cadre du Projet « Small Ruminants Landscaping Grant (SRLG) » (Fonds pour la promotion de la filière petits

ruminants) financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour

l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques du Burkina Faso (MRAH)

du Burkina Faso, deux projets pilotes sont en cours de développement dans les Régions de l’Est/Fada N’Gourma et du

Centre/Ouagadougou. Il s’agit du Projet intitulé « Amélioration de la compétitivité de la viande de petits ruminants

du Burkina Faso à l’exportation » pour la Région du Centre et de celui intitulé « Amélioration de la compétitivité des

petits ruminants sur pied à l’exportation » pour la Région de l’Est.

Pour le développement de ces projets pilotes, il a été constitué un Groupe de travail Régional sur les Petits ruminants

(GPRPR) les 17 et 18 Mai 2017 et les 30 et 31 mai 2017 respectivement dans les Régions Est et Centre. Ces GTRPR ont

été constitués pendant des ateliers régionaux qui ont regroupés les principaux acteurs de la filière des petits ruminants

dans chaque région. Il s’agit notamment :

• du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (DRRAH Est, DGPA.) ;

• des services centraux et déconcentrés du MRAH ;

• des collectivités territoriales (Mairies…)

• des professionnels de la filière petits ruminants (Organisations d’éleveurs, éleveurs..) ;

• des structures de financement (Union des Caisses populaires du Burkina Faso, Banques) ; des ONGs, projets et

programmes (COVEP, REGIS-AG, RECOPA ; ARFA ; Association Tin Tua) des PTF en occurrence la FAO.

Dix structures avec 14 membres composent le GTRPR de la Région Est contre 15 structures et 15 membres pour le

GTRPR de la Région du Centre. Des ateliers de développement des projets pilotes ont été animés les 13 et 14 juin 2017

et les 5 et 6 juillet 2017 respectivement pour les Régions de l’Est et du Centre. Ces ateliers ont été des occasions de

collectes de données pour l’équipe de consultants chargée de rédiger les deux projets pilotes. A la suite des ateliers,

des entretiens individuels ou en groupes dans chacune des régions ont été organisés pour affiner les différentes

données enregistrées lors des ateliers.

NOS ACTIVITES La FAO et le Ministère des Ressources Animales

et Halieutiques du Burkina Faso développent deux projets Pilotes en partenariat Public/Privé

pour la promotion de la filière des petits ruminants au Burkina Faso

Troupeau de petits ruminants au Burkina Faso.

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Un atelier thématique sur les pratiques émergentes de gestion de l’eau à usage agricole s’est tenu du 28 au 31

Août 2017 au CIHEAM à Bari en Italie. Cet atelier a été organisé par la Division des terres et des Eaux (CBL) de la

FAO en collaboration avec l’unité de Coordination AgWA, le CIHEAM Bari. Y ont pris part : les représentants

(assistants Techniques, coordonnateurs et points focaux) de projets et programmes concernés par les

thématiques abordées, des experts nationaux et internationaux et les Partenaires Techniques et Financiers (la

Banque Mondiale, la coopération Suisse au Développement et la Coopération Italienne). Le bureau de la FAO au

Burkina Faso a été représenté par Yapi Issoufou Sinaré, assistant technique du projet FAO GCP/INT/231/SWI «

Renforcement de l’efficience et de la productivité de l’eau à usage agricole à l’échelle africaine et mondiale »

financé par la Direction Suisse du Développement et de la Coopération (DDC).

Au cours de cet atelier les thématiques suivantes ont été abordées :

• Productivité de l’eau à usage agricole ;

• Efficience des systèmes irrigués ;

• Collecte des Eaux pluviales ;

• Ressources en eau souterraine ;

• Technologies de mesures ; • Comptabilité de l’eau et ; • Energie solaire.

A terme, cet atelier a permis d’aboutir à une vision commune des mesures à prendre pour améliorer durablement la

gestion de l’eau agricole tant du point de vue théorique que pratique en intégrant les enseignements tirés des

approches et méthodes actuelles.

NOS ACTIVITES Atelier thématique sur les pratiques émergentes de gestion de l’eau à usage agricole en Afrique et

au Proche Orient du 28 – 31/08/2017

Visite de l’atelier de maintenance des équipements hydrauliques du consortium gestion de l’irrigation province

de Foggie, Région de la Puglia

Vue des participants à l’ouverture des travaux.

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Le champ école agropastoral (CEAP) est une méthode holistique de vulgarisation et d’appui communautaire qui

fournit une excellente plate-forme pour promouvoir le renforcement de capacité et appuyer les agro-pasteurs et

les communautés rurales dans l’adoption de technologies et de pratiques agricoles résilientes au climat.

Développé à titre d’alternative aux approches de vulgarisation conventionnelles et hiérarchisées, le CEAP

complète avantageusement l’approche CEP basée presqu’exclusivement sur une production végétale. Le CEAP

s’applique donc convenablement au grand nombre de producteurs du Burkina Faso qui pratiquent de systèmes

intégrés de culture/d’élevage/d’arbre et pour lesquels l’élevage de bétail constitue dans plusieurs cas l’activité

principale.

Introduite au début des années 2000 par la FAO en Afrique de l’Est où des pays comme l’Ouganda l’ont

institutionnalisé, l’approche CEAP est mise en œuvre pour la première fois au Burkina Faso en 2015 à travers le

projet GCP/BKF/054/LDF « Intégrer la résilience climatique à la production agricole et pastorale pour la sécurité

alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche champ école des producteurs ».

C’est dans le but de contribuer au renforcement de capacité d’acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet

au Burkina, qu’une équipe composée de douze techniciens, producteurs et membres de la société civile a effectué

un voyage d’études et d’échanges en Ouganda du 9 au 15 juillet 2017.

Ce voyage d’étude axé sur la capitalisation des expériences de l’Ouganda en matière d’implémentation et

d’institutionnalisation des champs écoles agro-pastoraux et l’adaptation au changement climatique a abordé les

points suivants :

• Le processus de formation des maitres formateurs et des facilitateurs en CEAP et l’adaptation au changement

climatique ;

• L’organisation et l’animation des groupes CEAP ;

• Les mécanismes de financement de la formation en CEAP ;

• Le Développement des activités génératrices de revenus au profit des groupes CEAP ;

• Les impacts des activités CEAP sur les communautés bénéficiaires ;

• Les actions d’intégration de la résilience climatique dans la production agro-sylvo-pastorale ;

• L’institutionnalisation de l’approche CEAP et les formes de partenariats entre les différents acteurs

(structures de l’Etat, les ONG, les communautés) pour la mise en œuvre des activités CEAP ;

• Le Partage d’expériences spécifiques de projets de résilience climatique basé sur l’approche CEAP ou les

Caisses de Résilience (CdR).

Les acquis du voyage devront faciliter l’exécution des activités sur la durée restante du projet, mais aussi fournir des

pistes pour influencer les politiques sectorielles et les plans de développement local en faveur de l’approche CEAP et

l’adaptation au changement climatique.

NOS ACTIVITES Voyage d’échanges sur les Champs Ecoles Agro

Pastoraux et l’adaptation au changement climatique en Ouganda

Echanges avec des chercheurs qui accompagnent des groupes CEAP. Photo de famille avec les membres d’un CEAP produisant du miel.

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Les collègues du bureau disent « Au revoir au Doyen Daouda » Après 22 ans de service en qualité de Chargé de Programme et ensuite Assistant du Représentant, Daouda

Kontongomdé a été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Pour marquer cet évènement, le personnel du

bureau de la Représentation, des projets et programmes de la FAO au Burkina Faso, a organisé une cérémonie

d’au revoir le Jeudi 25 mai 2017 pour rendre un hommage mérité à cet intrépide combattant de la lutte contre

la faim.

Parents, amis et anciens collègues, ont participé à cette cérémonie riche en témoignages à l’endroit de

Daouda qui a été le premier Chargé de Programme national du bureau de la Représentation de la FAO au

Burkina Faso en 1995. Les mots ont manqué au Représentant dans son hommage pour décrire les qualités de

l’homme, tant professionnelles qu’humaines.

Pour immortaliser le passage de Daouda à la FAO, le personnel lui a offert un tableau et un sac.

M. Daouda Kontongomdé après plus de 20 ans de bons et loyaux service à la FAO reçoit des mains de M. le Représentant, les

cadeaux de la FAO et du personnel.

DIVERS Mouvement du personnel

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A l’échelle nationale, la JMA 2017 a été présidée par Niouga Ambroise Ouédraogo, Ministre de l’Eau et de

l’Assainissement représentant Jacob Ouédraogo, Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques. Il était

accompagné par Samandougou Koutou, Ministre des Ressources Animales et de Sibiri de Issa Ouédraogo, Gouverneur

de la Région du Centre. Outre ces personnalités, on a noté également la présence du Corps d’Diplomatique, des Chefs

d’Agences des Nations unies, des autorités politiques, administratives, coutumières, religieuses, des représentants

des partenaires au développement, de la société civile et de nombreux exposants.

La cérémonie a été marquée par quatre interventions à savoir : Le discours du Gouverneur de la Région du Centre,

celui du Président de l’Alliance Contre la Faim et la Malnutrition du Burkina Faso, du Représentant de la FAO et enfin

le discours officiel du le Ministre l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques.

La cérémonie a été marquée par la visite des stands d’exposition (documentaires, résultats de la recherche

scientifique et de la vulgarisation, produits agricoles, produits forestiers non ligneux transformés, produits de

l’élevage, de pêche, d’intrants et de matériels agricoles etc…).

Deux communications sous forme de conférence publique ont été animées au cours de cette journée. La première avait

pour thème « Agriculture, sécurité alimentaire et changement climatique : défis et opportunités pour le Burkina Faso

». La deuxième communication a traité du thème « Bonnes pratiques alimentaires et de nutrition ».

A l’issu de la conférence, les lauréates du concours d’art culinaire organisé à l’occasion de la 37ème JMA ont reçu leurs

prix.

DIVERS La cérémonie officielle commémorant la 37ème Journée Mondiale

de l'Alimentation (JMA) placée sous le thème « Changeons l’avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural » s’est tenue le lundi 16 octobre 2017

au Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO).

Photo des officiels à la cérémonie. M. le Représentant de la FAO livrant le message de Monsieur

Graziano da Silva, Directeur général de l’Organisation des

Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

Visite du stand de la FAO par les autorités. Photo des récipiendaires du concours d’art culinaire.

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Directeur de publication

Aristide Ongone Obame

Comité de rédaction :

Ouattara Sory Lansina

Alizeta Sondré Tapsoba

Kondombo Salam Richard

Poda Damas

Traoré Diane

Tamboura Mamoudou

Ouédraogo Boureima Lionel

Traoré Olivier Souleymane

Savadogo Madi

Toé/Kiébré Marie Bernadette

Infographie :

Alex Théodore Kambou

Photo de famille du personnel de la FAO au Burkina Faso

Représentation de la FAO au Burkina Faso Rue Pierre BARRY 01 BP:2540 Ouagadougou 01 Tel: (+226) 50 30 60 57/58 Telecopie: (+226) 50 31 00 84 Mail: [email protected] www.fao.org

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