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1 Chers collègues, Nous sommes ravis de vous accueillir tous pour la 12 ème édition de notre congrès national, à Agadir. La commission scientifique a élaboré un programme pour ces 3 jours, selon les besoins de nos pratiques journalières, les nouveautés et les actualités dans notre discipline, qui nous espérons répondra à votre attente. Pour une bonne diffusion des Règles de Bonnes Pratiques Médicales élaborés par la Société Marocaine de Néphrologie, nous avons programmé deux ateliers de formation médicale continue, l’un concernant l’Insuffisance Rénale Aigue (ALD 16) et l’autre l’Insuffisance Rénale Chronique Terminale (ALD 17). Le programme est riche, comprend en plus des ateliers : - Cinq séances plénières dont les thèmes sont variés : néphrogériatrie, insuffisance rénale aiguë, transplantation, néphropathies héréditaires, et dialyse. - Trois conférences plénières consacrées à la mort subite chez le dialysé, à la microalbuminurie, et à l’hydratation et prévention de la maladie rénale. Les quatre séances de communication libres orales permettront aux résidents de présenter les résultats de leurs travaux. Nous avons aussi programmé quatre symposiums, proposés par nos partenaires sponsors, Fresenius, Gambro, Novartis et Roche. L’actuel bureau de notre société termine son mandat. Je suis à la fois honorée et ravie d'avoir exercé la fonction de Président de notre Société durant ces deux derniers mandats. Avec les membres du bureau, nos objectifs étaient de renforcer le prestige et le statut de notre société sur le plan national et international. Nous vous remercions tous pour votre confiance en nous. Une assemblée générale ordinaire et élective est prévue. Nous serons très heureux de vous recevoir nombreux à Agadir, pour cette rencontre qui nous souhaitons sera chaleureuse, conviviale, fructueuse, et riche d’échanges et de confraternité. Professeur Rabia BAYAHIA Présidente de la SMN EDITORIAL

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Chers collègues,

Nous sommes ravis de vous accueillir tous pour la 12ème édition de notre congrès national, à Agadir.

La commission scientifique a élaboré un programme pour ces 3 jours, selon les besoins de nos

pratiques journalières, les nouveautés et les actualités dans notre discipline, qui nous espérons

répondra à votre attente.

Pour une bonne diffusion des Règles de Bonnes Pratiques Médicales élaborés par la Société

Marocaine de Néphrologie, nous avons programmé deux ateliers de formation médicale continue,

l’un concernant l’Insuffisance Rénale Aigue (ALD 16) et l’autre l’Insuffisance Rénale Chronique

Terminale (ALD 17).

Le programme est riche, comprend en plus des ateliers :

- Cinq séances plénières dont les thèmes sont variés : néphrogériatrie, insuffisance rénale aiguë,

transplantation, néphropathies héréditaires, et dialyse.

- Trois conférences plénières consacrées à la mort subite chez le dialysé, à la microalbuminurie, et à

l’hydratation et prévention de la maladie rénale.

Les quatre séances de communication libres orales permettront aux résidents de présenter les

résultats de leurs travaux.

Nous avons aussi programmé quatre symposiums, proposés par nos partenaires sponsors,

Fresenius, Gambro, Novartis et Roche.

L’actuel bureau de notre société termine son mandat.

Je suis à la fois honorée et ravie d'avoir exercé la fonction de Président de notre Société durant ces

deux derniers mandats. Avec les membres du bureau, nos objectifs étaient de renforcer le prestige

et le statut de notre société sur le plan national et international.

Nous vous remercions tous pour votre confiance en nous.

Une assemblée générale ordinaire et élective est prévue.

Nous serons très heureux de vous recevoir nombreux à Agadir, pour cette rencontre qui nous

souhaitons sera chaleureuse, conviviale, fructueuse, et riche d’échanges et de confraternité.

Professeur Rabia BAYAHIA

Présidente de la SMN

EDITORIAL

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BUREAU DE LA SMN : Président : Rabia BAYAHIA 1er Vice-président : Bachir MOUNIB 2ème Vice-président : Inass LAOUAD Secrétaire Général : Tarik SQALLI HOUSSAINI Secrétaire Général Adjoint: Mohammed ARRAYHANI Trésorier : Ghislaine MEDKOURI Trésorier Adjoint: Intissar HADDIYA

COMITE D’EVALUATION DES RESUMES : Dr Nezha BENCHAKROUNE (Casablanca) Pr Mohamed BENYAHIA (Rabat) Dr Tarik BOUATTAR (Larache) Pr Intissar HADDIYA (Oujda) Dr Ghizlane HASSAR (Meknès) Dr Mohammed HSEIN (Khémisset) Pr Inass LAOUAD (Marrakech) Pr Ghislaine MEDKOURI (Casablanca) Pr Hakima RHOU (Rabat) Dr Kamal SANHAJI (Taza) Pr Tarik SQALLI HOUSSAÏNI (Fès)

COMMISSION SCIENTIFIQUE DE LA SMN : Président: Zouhir OUALIM Membres: Loubna BENAMAR Mohammed BENHGANEM Houcine DKHISSI Mohamed EL MEHDI Houda GUERRAOUI Mohamed LISRI Benyounès RAMDANI Hakima RHOU COMMISSION D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION : Présidente: Fatima BOUDRIBILA Membres: Rachid AGHAI Yamama AMAR Nezha BENCHEKROUN Yassamine BENTATA Selma ELKHAYAT Ghislaine MEDKOURI Tarik SQALLI HOUSSAINI Mohamed ZAMD

INSCRIPTION ET HEBERGEMENT : M Destination 12-14, rue du maché, Maarif, Casablanca. Tel : +212 522 23 52 22/23/24 Fax : +212 522 23 52 21 E-mail : [email protected] Personnes à contacter : Mme Btihaj Mekkaoui – Mr Acharaf Aboulhouda

LIEU DE LA SOIREE DE LA SOCIETE Sofitel Agadir Royal Bay Resort (lieu du congrès) Téléphone:(+212)528/849200 Adresse Electronique:[email protected] BP 226 Cité Founty, Baie des Palmiers, Commune de Bensergao, 80007 – AGADIR MOROCCO

DATE ET LIEU DU CONGRES : 06, 07, 08 Mars 2014. Sofitel Agadir Royal Bay Resort Adresse: BP 226 Cité Founty P4; Baie des Palmiers ; Commune de Bensergao 80007 AGADIR – Maroc Téléphone:(+212)528/849200 Fax:(+212)528/820033 Mail : [email protected]

INFORMATION POST-CONGRES : Secrétariat général de la SMN. Service de

Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. Tel : +212 535

61 35 26. Fax : +212 535 61 37 26. E-mail :

[email protected]. Site Web : www.nephro-

maroc.org.

ORGANISATEURS

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L’organisation du 12ème Congrès National de Néphrologie n’aurait pas pu avoir lieu sans l’appui moral et financier de nos partenaires de l’Industrie Pharmaceutique et de l’Industrie de Dialyse. Au nom de tous les néphrologues marocains, le Comité d’Organisation exprime ses sincères remerciements et sa reconnaissance aux partenaires suivants :

GAMBRO – PROMAMEC

FRESENIUS MEDICAL CARE

ROCHE PHARMACEUTICALS

NOVARTIS

SOLUDIA MAGHREB

HEMOLAB

JULPHAR

BAXTER

EMCURE

GENPHARMA

HEMOTEC

JANSSEN CILAG

MAROC MEDXL

MAROMEDIC

PFIZER

SERVIER

TECHNIMED

ASTRAZENECA

BOREINGER

COOPER MAROC

LAPROPHAN

PHARMACEUTICAL INSTITUTE

SANOFI

SCRIM

Liste arrêtée au 27 Février 2014

REMERCIEMENTS

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4

Didier Aguilera CH Jacques Lacarin - Vichy. Hafid Akoudad Service de Cardiologie – CHU Hassan II – Fès. Yamama Amar Néphrologue – Rabat. Amal Amrani Halhoul Néphrologue – Tanger. Dany Anglicheau Service de transplantation rénale – Hôpital Necker – Paris. Lise Bankir Inserm, UMRS 872-E2 – Université Pierre et Marie Curie – Paris. Loubna Benamar Service de Néphrologie – CHU Ibn Sina – Rabat. Mohamed Benghanem Gharbi Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd – Casablanca. Daniel G. Bichet Département de physiologie – Université de Montréal. Abdelfattah Chakib Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca Philippe Chauveau Service de Néphrologie – CHRU Bordeaux. Houcine Dkhissi Néphrologue – Meknès. Saad Fassi Fihri Néphrologue – Rabat. Jean Michel Halimi Service de Néphrologie – CHRU Tours.

Christian Hiesse Service de Néphrologie – Hôpital Foch – Paris. Selma El Khayat Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd – Casablanca. Thierry Krummel Service de Néphrologie – CHRU Stratsbourg. Inass Laouad Service de Néphrologie – CHU Mohamed VI – Marrakech. Maurice Laville Service de Néphrologie – CHURU Lyon. Mohammed Lisri Néphrologue – Marrakech. Gérard London Néphrologue - Fleury Merogis – France. Georges Mourad Service de Néphrologie – CHRU Montpellier. Naïma Ouzeddoun Service de Néphrologie – CHU Ibn Sina – Rabat. Yves Pirson Service de Néphrologie – Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles. Benyounès Ramdani Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd – Casablanca. Eric Rondeau Service de Néphrologie – Hôpital Tenon – Paris. Kenza Soulami Pédiatre néphrologue – Secteur libéral – Casablanca. Raymond Van Holder Service de Néphrologie – Gent – Belgique.

CONFERENCIERS

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PLANNING DU PROGRAMME SCIENTIFIQUE

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6

1- ROCHE PHARMACEUTICALS

2-JULPHAR

3-HEMOLAB

4-NOVARTIS

5-FRESENIUS MEDICAL CARE

6-SOLUDIA MAGHREB

7-GAMBRO – PROMAMEC

8-BAXTER

9-MAROC MEDXL

10-HEMOTEC

11-EMCURE

12-GENPHARMA

13-JANSSEN CILAG

14-MAROMEDIC

15-PFIZER

16-SERVIER

17-TECHNIMED

18-BOREINGER

19-COOPER MAROC

20-PHARMACEUTICAL INSTITUTE

21-SANOFI

22- SCRIM

23-ASTRAZENECA

A- Espace Société Marocaine de Néphrologie (SMN)

B-Espace Société Marocaine des Abords Vasculaires (SMAV)

PLAN DE L’EXPOSITION

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10h30 – 12h30 ATELIERS FMC (2 sessions simultanées)

Salle Daraa: Référentiel national pour la prise en charge de l’IRA.

Yamama Amar, Amal Amrani Halhoul, Mohammed Benghanem.

Salle Massa: Référentiel national pour la prise en charge de l’IRCT.

Loubna Benamar, Mohammed Lisri, Houcine Dkhissi.

12h30 – 14h30 Déjeuner offert par Promamec

14h45 – 15h00 ALLOCUTION DE BIENVENUE

15h00 – 16h30 SEANCE PLENIERE

Néphrogériatrie (séance spéciale à l’occasion de la journée mondiale du rein).

Modérateurs : M. Benghanem Gharbi (Casablanca) – B. Mounib (Agadir).

Comment évaluer le DFG chez le sujet âgé ?

Jean Michel Halimi (Tours)

Quelle approche devant une IRC du sujet âgé ?

Saad Fassi Fihri (Rabat)

Comment prendre en charge l’HTA du sujet âgé ?

Hafid Akoudad (Fès)

16h30 – 17h00 Pause-café

17h00 – 17h40 CONFERENCE PLENIERE

Modérateurs : R. Bayahia (Rabat) – G. Medkouri (Casablanca).

La mort subite chez le dialysé : le nouveau challenge des néphrologues.

Gérard London (Fleury Merogis)

17h45 – 19h00 SYMPOSIUM GAMBRO-PROMAMEC

Modérateurs: J. Boutaleb (Tanger) – A.Laraqui (Agadir).

Quelle thérapie, pour quel malade ?

Didier Aguilera (Vichy).

19h00 – 20h30 Cocktail de bienvenue

JEUDI 06 MARS 2014

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09h00 – 10h30 SEANCE PLENIERE : Transplantation rénale.

Modérateurs : B. Ramdani (Casablanca) – H. Rhou (Rabat).

Suivi et traitement de la récidive de néphropathie sur l’allogreffe rénale. Dany Anglicheau (Paris)

Evaluation du donneur vivant apparenté : jusqu’où faut‐il aller ? Inass Laouad (Marrakech)

Comment réduire le coût de l’immunosuppression de la transplantation rénale dans les pays à

faible revenu ? Christian Hiesse (Paris)

10h30 – 11h00 Pause-café

11h00 – 11h40 CONFERENCE PLENIERE

Modérateurs : T. Sqalli (Fès) – L. Benamar (Rabat).

La microalbuminurie est‐elle un marqueur pertinent de la maladie rénale chronique ?

Maurice Laville (Lyon)

11h45 – 13h00 SYMPOSIUM SATELLITE ROCHE

Modérateurs : T. Loubaris (Rabat) – H. Atlassi (Casablanca).

Traitement des hépatites virales chroniques chez les dialysés.

Abdelfattah Chakib (Casablanca)

13h00 – 14h00 Déjeuner

14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES

(2 sessions parallèles, salles Daraa et Massa).

15h30 – 16h00 Pause-café

16h00 – 17h30 SEANCE PLENIERE : Insuffisance rénale aiguë.

Modérateurs : D. Gnionsahe (Abidjan) – M. Benyahia (Rabat).

IRA secondaire à l’utilisation des produits de contrastes iodés. Naïma Ouzeddoun (Rabat)

Première enquête nationale sur l’IRA vue par le néphrologue. Selma Siham El Khayat (Casablanca)

Traitement non dialytique de l’insuffisance rénale aiguë. Eric Rondeau (Paris)

17h30 – 18h30 SYMPOSIUM SATELLITE NOVARTIS

Modérateurs : R. Bayahia (Rabat) – M. Hssein (Khémisset)

La place de l’acide mycophénolique comme choix immunosuppresseur.

G. Mourad (Montpellier)

18h30 – 19h30 Assemblée générale élective de la SMN

VENDREDI 07 MARS 2014

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9

14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES : NEPHROLOGIE CLINIQUE.

Modérateurs : E.Fatihi (Casablanca) – M.Arrayhani (Fès).

C1 – 14h00-14h08 Mortalité et facteurs de mauvais pronostic au cours du lupus érythémateux systémique.

S. Ait faqih, I. Khattabi, L. M. Abouaamrane, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.

Service de néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C2 – 14h10-14h18 Facteurs de risque et complications liées à la néphropathie diabétique chez le diabétique de type 2.

A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar.

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.

C3 – 14h20-14h28 Les vascularites rénales à ANCA : étude pronostique.

A. Adnouni, F. Mazani, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad.

Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation rénale, CHU Med VI, Marrakech.

C4 – 14h30-14h38 L'albuminurie prédit-elle le risque rénal et/ou le risque cardio vasculaire chez le patient obèse diabétique

type 2 ?

F. Alaoui ismaili, A. Chemlal, I. Karimi, S. Bekkaoui, I. Haddiya, Y. Bentata.

Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.

C5 – 14h40-14h48 La glomérulonéphrite aigue post infectieuse jusqu'à quel âge ?

S. Ait faqih, I. Khattabi, M. Torayhi, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.

Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C6 – 14h50-14h58 Biopsie rénale chez l'enfant : Expérience du CHU Hassan II de Fès.

H. Alaoui(1), F.Z. Souilmi(2) K. Alaoui(1), H. Bourouhou(1), F. Diallo(1), T. Sqalli(1), M. Hida(2).

1-Service de Néphrologie, CHU Hassan, Fès.

2-Service de Pédiatrie, CHU Hassan II, Fès.

C7 – 15h00-15h08 Profil histologique et évolutif des néphropathies glomérulaires primitives.

K. Flayou, J. Dione, H. Jmahri, I. El Hasni, Z. Al hamany, H. Rhou, L. Benamar, R. Bayahia, N. Ouzeddoun.

Services de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat.

Services d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina, Rabat.

C8 – 15h10-15h18 Intérêt de la ponction biopsie rénale dans le diagnostic et le pronostic de l'insuffisance rénale aigue.

N. Belhadi, S. ait faqih, M. Dridat, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.

Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C9 – 15h20-15h28 Intérêt de la cristallurie et du bilan biologique de première intention dans le trajet de soin des patients

lithiasiques.

N. Tazi, M. Ezziani, S. Mikou, T. Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.

VENDREDI 07 MARS 2014

SALLE DARAA

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10

14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES : DIALYSE.

Modérateurs : A.Anabi (Sefrou) – M.Hormi (Oujda)

C10 – 14h00-14h08 Soutien psychologique des hémodialysés.

O.Nascimento, B.Lify, I.ElAdnani, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C11 – 14h10-14h18 L'apport de la bio impédancemétrie dans l'évaluation du poids sec chez les patients hémodialysés

chroniques.

M. Miftah, A. Cherkaoui, N. Ouzeddoun, H. Rhou F. Ezaitouni, R. Bayahia, L. Benamar.

Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.

C12 – 14h20-14h28 La prise en charge de l'anémie au sein d'une population hémodialysée dans un centre marocain.

I. Karimi, R. El Harraqui, A. Chemlal, F. Elalaouiismaili, N. Benabdellah, S. bekaoui, Y. Bentata, I. Haddiya.

Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.

C13 – 14h30-14h38 Syndrome de jambe sans repos : prévalence et facteurs de risque chez l'hémodialysé.

I. Tourre, M. Ezziani, K. Alaoui, A. Hassani, T. Eyeni, T. Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.

C14 – 14h40-14h48 Prévalence et facteurs prédictifs de dénutrition chez l'hémodialysé.

O.Nascimento(1), I.ElAdnani(1), K. Asad(1), S. El Khayat(1), M. Zamd(1), G. Medkouri(1), M. Benghanem(1),

B. Ramdani(1), G. Asaadi (2).

1-Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

2- Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca

C15 – 14h50-14h58 L'abord vasculaire initial chez l'hémodialysé chronique : Résultats d'une enquête multicentrique.

C. Elfadil, S. Mikou, N. Kabbali, K. Alaoui, G. El bardai, T. Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.

C16 – 15h00-15h08 Evaluation des facteurs de risque de mortalité cardio-vasculaires en hémodialyse chronique.

I. Karimi, A. Chemlal, R. Al harraqui, F. El alaouiismaili, N. Benabdallah, S. Bekkaoui, Y. Bentata, T. El Houari, I.

Haddiya.

Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.

C17 – 15h10-15h18 L'hypertension pulmonaire en hémodialyse : au-delà de la surcharge hydrique.

N. Kabbali, M. Renou, C. Choukroun.

Service de néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU d'Amiens, Amiens, France.

C18 – 15h20-15h28 Quelle qualité de dialyse chez les patients hémodialysés deux fois par semaine ?

M. Ezziani, N. Tazi, I. Toure, S. Mikou, H. Hanin, T. Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.

VENDREDI 07 MARS 2014

SALLE MASSA

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09h00 – 10h30 SEANCE PLENIERE : Maladies rénales héréditaires.

Modérateurs : Z. Oualim (Rabat) – I. Haddiya (Oujda).

Néphronophtise et maladies rénales kystiques infantiles : démarche diagnostique.

Kenza Soulami (Casablanca)

Polykystose rénale autosomique dominante : mise au point sur les derniers essais thérapeutiques.

Yves Pirson (Bruxelles)

Diabète insipide néphrogénique : état des connaissances.

Daniel G. Bichet (Montréal)

10h30 – 11h00 Pause-café

11h00 – 11h40 CONFERENCE PLENIERE

Modérateurs : H. Zemare (Agadir) – R. Bayahia (Rabat).

Hydratation et prévention de la maladie rénale : quelle réalité ?

Lise Bankir (Paris)

11h45 – 13h00 SYMPOSIUM SATELLITE FRESENIUS MEDICAL CARE MAROC

Modérateurs: Z. Oualim (Rabat) – Y. Mssefer (Casablanca)

Attitudes diagnostiques et thérapeutiques dans la prise en charge de la maladie minérale et

osseuse: données DOPPS.

Raymond Van Holder (Gent)

Toxines urémiques, quelles nouveautés en 2014 ?

Raymond Van Holder (Gent)

13h00 – 14h00 Déjeuner avec la participation de Laprophan

14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES

(2 sessions parallèles, salles Daraa et Massa).

15H30 – 16h00 Visite des posters

16h00 – 16h30 Pause-café

16h30 – 18h00 SEANCE PLENIERE : Controverses en dialyse.

Modérateurs : I. Laouad (Marrakech) – H. Dkhissi (Meknès).

Statines chez le dialysé : pour ou contre ?

Benyounès Ramdani (Casablanca)

Gestion du traitement anticoagulant chez le dialysé.

Thierry Krummel (Stratsbourg)

Comment concilier les exigences nutritionnelles et le contrôle des TMO ?

Philippe Chauveau (Bordeaux)

21h00 Dîner de Gala

SAMEDI 08 MARS 2014

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12

14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES : IRA - DIALYSE.

Modérateurs : M.Lisri (Marrakech) – M.Zamd (Casablanca).

C19 – 14h00-14h08 Impact du type de défaillance d’organes sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë.

G. Elbardai, S. Mikou, S. Jaafour, T. Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.

C20 – 14h10-14h18 L'insuffisance rénale aigue après chirurgie cardiaque : Evaluation des critères RIFLE.

N. Mifdal, F. Oubahaybou, F. Ouaddi, N. Zenasni, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem,

B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca

C21 – 14h20-14h28 Hémodialyse intermittente réalisée hors site chez les patients en insuffisance rénale admis en réanimation

Z. El Moize, A. Boulmane, K. Berechid, T. Dendane, K. Abidi, N. Madani, J Belayachi, R. Abouqal, AA.

Zeggwagh.

Service de Réanimation médicale, CHU Ibn Sina, Rabat.

C22 – 14h30-14h38 Profil des malades insuffisants rénaux aigus hémodialysés au service de réanimation des urgences

chirurgicales.

K.Mabrouk(1), A.Izem(1), F.Ouaddi(1), S.ElKhayat(1), M.Zamd(1), G.Medkouri(1), M. Benghanem(1),

B.Ramdani(1), I.Malajati(2), R.Makayssi(2), A.Nsiri(2), MA.Bouhouri(2), D. Hamoudi(2), R. Alharrar(2).

1- Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

2- Service de Réanimation chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C23 – 14h40-14h48 Comparaison des insuffisances rénales aiguës communautaires et intra-hospitalières.

G. Elbardai, M.A. Lazrak, S. Jaafour, T. Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.

C24 – 14h50-14h58 L'insuffisance rénale aigue communautaire au Maroc-enquête nationale.

M. Bourial, S. El Khayat, M. Benghanem Gharbi, M. Zamd, G. Medkouri, B. Ramdani.

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C25 – 15h00-15h08 Démarrage d'un traitement par dialyse chronique en urgence. Quelle morbi-mortalité ?

F. El Mazani(1), A. Adnouni(1), W. Fadili(1), M. Sebbani(2), M. Amine(2), I. Laouad(1).

1-Service de Néphrologie, CHU Mohammed VI, Marrakech.

2-Laboratoire d'épidémiologie, Faculté de Médecine et de pharmacie de Marrakech.

C26 – 15h10-15h18 Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez

l'hémodialysé.

M.ElAmrani(1), O.Maoujoud(2), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3),

A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), M. Benyahia(1).

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d'instruction Mohamed V.

C27 – 15h20-15h28 Topographie des calcifications de l'arbre coronaire du dialysé

Auteurs : M. El Amrani(1), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A.

Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), D. El Kabbaj(1), M. Benyahia(1).

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’instruction Mohamed V.

SAMEDI 08 MARS 2014

SALLE DARAA

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14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES : TRANSPLANTATION - DIVERS.

Modérateurs : H.Atlassi (Casablanca) – G.Serrhini (Agadir).

C28 – 14h00-14h08 La grossesse chez la transplantée rénale: Suivi et retentissement sur le greffon rénal.

B. Lify, O. Nascimento, S. Laraki, I. Eladnani, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C29 – 14h10-14h18 Myélome multiple et transplantation rénale : à propos d'un cas.

A.Izem, K.Mabrouk, G.ImangueOkouango, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C30 – 14h20-14h28 L'impact de l'hyperuricémie sur la survie du greffon.

S. El houssni, I. El hassni, I. Bentaleb, L. Benamar, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, H. Rhou.

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.

C31 – 14h30-14h38 Aspects chirurgicaux de la greffe rénale chez l'enfant (étude de 14 cas).

S.Laraki, F.oubahaybou, S.Makhdar, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C32 – 14h40-14h48 Don d'organe et population jeune marocaine : attitude et opinion.

I.Es-qalli, G.Mahoungou, H.Knidiri, Z.Aitlahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad.

Service de Néphrologie, hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI, Marrakech.

C33 – 14h50-14h58 Evaluation de l'état parodontal chez le transplanté rénal : Etude cas témoins.

A. Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C34 – 15h00-15h08 La greffe rénale à partir d'un donneur en état de mort encéphalique au Maroc : Etude multicentrique.

Z.Houmaid, H. Eloury, N. Znasni, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.G. Benghanem, B. Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

C35 – 15h10-15h18 Le portage nasal du Staphylocoque en dialyse péritonéale.

A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar.

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.

C36 – 15h20-15h28 Impact du fer injectable dans la correction du statut martial et de l'anémie en prédialyse.

A.Cherkaoui, M.Miftah, I.Bentaleb, G.ElBadaoui, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R.Rhou, R.Bayahia, L. Benamar.

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.

SAMEDI 08 MARS 2014

SALLE MASSA

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LISTE DES COMMUNICATIONS

AFFICHEES

COMMUNICATIONS LIBRES

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P1-Les néphropathies biopsiées au service de néphrologie : profil épidémiologique sur 14 ans. B.Lify, S.Laraki, F.Oubahaybou, O.Nascimento, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P2-La néphropathie lupique proliférative : aspects clinique, thérapeutique et évolutif (A propos de 78 cas). S. Ait faqih, S. Bricha, D. Amer, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P3- Syndrome néphrotique du sujet âgé : faut-il aller jusqu'à la PBR ? S.Makhdar, F.Oubahaybou, A.Rhair, B.Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P4- Intérêt des biopsies rénales itératives chez les patients atteints de néphropathie lupique (A propos de 8 cas). S. Ait faqih, N. Belhadi, M. Dridat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P5- Prise en charge des néphropathies lupiques prolifératives : cyclophosphamide ou mycofénolate mofétil ? S.Aitfaqih, L.M.Abouaamrane, S.Bricha, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca

P6- Le bilan d'activité au sein du service de néphrologie côté hospitalisation sur une année (2012). B.Lify, S.Laraki, A.Jebli, S.Makhdar, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca

P7- La néphropathie lupique chez le sujet de plus de 50 ans. N.Aazair, Z.Houmaid, A.Rhair, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P8- La mortalité intra-hospitalière dans un service de néphrologie. M. Ezziani, S.Mikou, H.Mbarki, T.Sqalli Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.

P9- Vascularite rénale peu symptomatique associée à une sclérodermie systémique : quand faut-il y penser ? A.Izem (1); T.Benhabib (2); S.Saliba (2); M.Souid (2); C.Veyssier Belot Service de d'Hémodialyse, CHI de Poissy - St-Germain en Laye, Poissy Service d'Hémodialyse, Centre Hospitalier Intercommunal Poissy/St Germain en Laye, Poissy.

P10- Profil des patients hospitalisés en néphrologie en 2013. M. Ezziani, N.Tazi, H.Mbarki, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P11- Atteinte rénale au cours de la drépanocytose : à propos de 5 cas. F.Oubahaybou, S.Mekhdar, B. Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P12- Apport de la ponction biopsie rénale au cours des néphropathies lupiques. S.Mikou, H. Mbarki, N.Tazi, M.Ezziani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.

P13- Syndrome de Senior Loken : A propos de deux cas. F.Oubahibou, S.Makhdar, N.Mifdal, El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation Rénale, CHU IBN ROCHD-Casablanca.

P14- Evaluation de l'application des recommandations nationales sur les glomerulopathies primitives dans un service universitaire marocain. N.Mifdal, F.Oubahaybou, K.Mabrouk, A.Jebli, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem Elgharbi, B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse, et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P15- Diététique et lithiase urinaire : place de le natriurèse. N. Tazi, M.Ezziani, G.Elbardai, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.

P16- Aspect clinique, anatomo-pathologique et facteurs pronostiques de la néphropathie à IgA. F.Oubahaybou, S.Makhdar, B.Lify, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P17- Intérêt de la bio banque d’ADN dans le domaine de la néphrogénétique : Expérience d’un service de néphrologie. S. Jaafour(1), M.A. Lazrak(1), K.Sekkouri(1), B.Doukkali(1), K.Oldim(2), T.Sqalli(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Laboratoire de Génétique, CHU Hassan II- Fès

P18- Prise en charge de l'hypertension artérielle au cours de la maladie de Takayasu: à propos de 9 cas. K.Flayou, A.Ibrahimi, A.Zniber, I.Bentaleb, R.Drissi, Y.Bensaid, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

NEPHROLOGIE CLINIQUE

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P19- Profil clinique et évolutif de la glomérulonéphrite aigue post infectieuse. I.ElHasni; G.ElBadaoui; A.Zniber; K.Flayou; L.Benamer; H.Rhou; R.Bayahia; Z.AlHammany*; N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale, Hopital Ibn Sina- Rabat. *Service d'anatomie pathologique Hopital d'Enfants Rabat – CHU Ibn Sina- Rabat.

P20- Diabète insipide néphrogénique héréditaire lié à l'X. N.diyae(1), A.Tadmouri(2), F.Diallo(1), I.Samri(3), F.Z. Batta(1), F.Z.Souilmi(4), T.Sqalli(1). Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. Service d’Endocrinologie, du CHU Hassan II de Fès. Laboratoire de Génétique, du CHU Hassan II de Fès. Service de Pédiatrie, du CHU Hassan II de Fès.

P21- Sarcome rénale à cellules claires chez l'enfant: A propos de 21 cas. K.Flayou, M.Moutaouakil, M.Belghiti, Z.Alhamany, A.Kisra, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Ibn Sina- Rabat.

P22- Rémission au cours des glomérulopathies primitives : à propos de 140 cas. K.Flayou, I.Bentaleb, M.Belghiti, J.Dione, Z.Al hamany*, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzedoun. Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat. *Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina- Rabat.

P23- Spectre clinico-biologique du syndrome de lyse tumorale dans un service de Médecine interne. S. Dahri(1), G.Berrady(2), M.Arrayhani(1), W.Bono(2), T.Sqalli(1). Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès (2)Service de Médecine interne du CHU Hassan II de Fès.

P24- Apport de scintigraphie rénale dynamique au MAG3 avec injection simultanée du diurétique dans l'évaluation du retentissement fonctionnelle des pathologies urologiques. S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M. Kebbou. Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd –Casablanca.

P25- Atteinte rénale au cours des vascularites et facteurs pronostiques. O. Nascimento, H. Mahamat, Y. Bikinga, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, Ramdani. Service de Néphrologie, Dialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca.

P26- Profil de la glomérulonéphrite membranoproliférative : A propos de 47 cas. Khanoussi.A, Naciri.M, Fadili.W, Louad.I Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech.

P27- Profil de la hyalinose ségmentaire et focale (HSF) : à propos de 42 cas. M.Naciri, A.Khanoussi, W.fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech.

P28- Qu'en est-il de la glomérulonéphrite extra membraneuse du sujet âgé ? F.Oubahaybou, N. Mifdal, S. Mekhdar, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P29- Néphropathies glomérulaires : qu'en est-il de la région du sud marocain ? Z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech.

P30- Thrombose de la veine rénale par excès en Facteur VIII. M. Belarbi(1), Z. Chahbi, S. Kaddouri, H. Qacif (2), N. Zemraoui (1), M. Zyani(2). Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne – Marrakech. Service de médecine interne, hôpital militaire Avicenne – Marrakech.

P31- Association psoriasis et LGM : A propos d'un cas. D.JP.Dione, K.Flayou, F.En-niya, H.Jmahri, M.Belrhiti, H.Rhou, L.Benamar, Z.Al Hamany*, R.Bayahia, N.Ouzeddoun. Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat. *Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina- Rabat.

P32- Hyperthermie maligne d'effort et défaillance multiviscérale chez un jeune sportif. M. Belarbi(1), N. Zemraoui(1), O. Maoujoud(2), M. Asserraji(2) Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne- Marrakech. Service de néphrologie-hémodialyse, premier centre médico-chirurgical-Agadir.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

NEPHROLOGIE CLINIQUE

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P33- Insuffisance rénale aigue chez les adultes infectés par le VIH : Aspects épidémiologiques et évolutifs. B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2), S.El Khayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2) (1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. (2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P34- Place de la ponction biopsie rénale en cas d'insuffisance rénale aigue chez le sujet infecté par le virus de l'immunodéficience humaine. B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2), N.Bennani (3), S.El Khayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2) (1) Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. (2) Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca. (3) Service d’Anatomopathologie, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P35- Quel effet de la maladie rénale chronique sous-jacente sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë surajoutée? G. El bardai, N. Tazi, N.Kabbali, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès

P36- Profil épidémiologique et pronostique de l'insuffisance rénale aigue obstructive : étude prospective multicentriques. F.oubahaybou, M.bourial, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca

P37- Insuffisance rénale aigue et leptospirose : à propos de 79 cas. I.Tazi, F.Ouaddi, K.Mabrouk, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P38- Fièvre boutonneuse méditerranéenne avec insuffisance rénale aiguë : à propos de 10 cas et revue de la littérature. Izem; K. Mabrouk; D. Amer Mohamed; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P39- Insuffisance rénale aiguë compliquant un paludisme grave : à propos de 3 cas. K. Mabrouk; A.Izem; O.Nascimento; S.El Khayat; M.Zamd; G. Medkouri; M.Benghanem; B. Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd-Casablanca.

P40- Insuffisance rénale aiguë et cancer : épidémiologie et facteurs de pronostic. G. El bardai, M.A, Lazrak, M. Ezziani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.

P41- Les aspects histologiques de l'insuffisance rénale aigue : à propos de 170 cas. Z.Lahlou, Z.Houmaid, N.Aazair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P42- Profil de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle au Maroc. H. El Oury, M. Bourial, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Roch - Casablanca.

P43- L'insuffisance rénale aigue acquise en milieu intra hospitalier au Maroc-enquête nationale. S.Mahmal, M.Bourial, S.S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd, G.Medkouri, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P44- Insuffisance rénale aigue par rhabdomyolyse après chirurgie bariatrique : Une entité à connaitre. EL Hasni; S. El Housni. Z. Amal; L. Benamer; H. Rhou; R. Bayahia; N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina –Rabat.

P45- Epidémiologie, étiologie et pronostic de l'insuffisance rénale aigue gestationnelle. Z.Lahlou, S.Amine, A.Rhair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P46- Insuffisance rénale aiguë en intra-hospitalier : épidémiologie et facteurs pronostiques. I.Karimi, N.Benabdellah, R.Elharraqui, F.elalaoui ismaili, A.Chamlel, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda.

P47- Profil clinique, étiologique et évolutif de l'insuffisance rénale aigue au service de néphrologie. El Amrani.M, El Farouki.M.R, ZAJJARI.Y, Bahadi.A, Aatif.T, Kabbaj.D, Benyahya.M Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, HMIMV-Rabat.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

IRA

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P48- Survie de la fistule artério-veineuse native. O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, M.Amouzoune, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P49- Traitement de l'infection par hépatite C en hémodialyse par l'interféron pégylé alfa 2b : efficacité et tolérance (résultats préliminaires). Zenasni.N, Noto-Kadou-Kazab.B, Adnani.I, Rhair.A Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P50- Evaluation du profil phosphocalcique des patients hémodialysés. O. Nascimento, I. El Adnani, B. Lify, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.

P51- Facteurs influençant l’évolution du taux d’anticorps anti HBs chez les hémodialysés chroniques vaccinés contre l’HVB. S. Jaafour, M.A. Lazrak, N.Tazi, K.Sekkouri, H.Hanin, M.Arrayhani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.

P52- La grossesse en hémodialyse: Expérience d'un centre de dialyse. M.R El Farouki, M.Hassani*, A.Bahadi, M.Benyahia Service de néphrologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat. *Service de gynécologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat.

P53- L'impact des variations hydro-électrolytique au cours de la dialyse sur l'espace QRS. I.Esqalli, M.OssilAmpion, M.Chettati, H.Knidiri, W.Fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, hémodialyse, greffe rénale ; CHU Med VI- Marrakech.

P54- Qu'en est-il du profil psychologique des patients hémodialysés? O. Nascimento, I. El Adnani, A. Sabti, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P55- Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez l'hémodialysé. M. El Amrani, MR. El Farouki, Y. Zajjari, M. Benyahia. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire Mohamed V- Rabat.

P56- Activité physique chez le patient hémodialysé chronique. Z.Houmaid, N.Aazair, A.Rhair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P57- Dialyse chronique en urgence : profil épidemio-clinique et devenir des insuffisants rénaux chroniques terminaux dialysés en urgence. K. Mabrouk ; F. Ouaddi; A. Izem; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca.

P58- Hémodialyse et infection rétrovirale : expérience de notre service. K. Mabrouk ; A. Izem; F. Ouaddi; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem ; B. Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P59- La chirurgie non liée à la dialyse chez l’hémodialysé chronique. M. Ezziani, N.Tazi, T.Eyeni, H.Hanin, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.

P60- Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc: Expérience de 7 ans. K. Flayou, F. En Niya, A. Abouzoubair, S. Hacib, N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat.

P61- Ecologie et facteurs prédictifs de péritonites en dialyse péritonéale : expérience de 7 an . K Flayou, I. Bentaleb, J. Dione, H. Jmahri. N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat.

P62- Les troubles sexuels chez l'hémodialysé chronique (A propos de 73 patients) H. Bourouhou, Y.Karbache, H.Alaoui, K.Alaoui, F.Dami, G.Gassongo, K.Sekkouri, H.Hanin, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.

P63- Evaluation des connaissances du personnel paramédical sur la préservation du réseau vasculaire. L. laraki, N. Olga, F. Oubahaybou, S.El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

DIALYSE COMMUNICATIONS AFFICHEES

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P64- Les troubles anxio-dépressifs chez l'hémodialysé. Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P65- Intervention chirurgicale chez nos hémodialysés : Quelles particularités et quels risques ? B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, M.Hadi-AlTorayhi, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P66- Tuberculose chez l'hémodialysé : profil épidémiologique, diagnostic, thérapeutique et évolutif. B.Noto-Kadou-Kaza, J.Badibanga, G.Imangue, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, E.Amekoudi, Y.Binkinga, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca

P67- Evaluation des paramètres de qualité en hémodialyse. O. Nascimento, A. Sabti, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca

P68- Les manifestations cutanéo-muqueuses chez les patients en hémodialyse. M.Miftah(1), M.Tangara(1), N.Ouzeddoun(1), H.Rhou(1), F. Ezaitouni(1), R.Bayahia(1), L.Benamar(1) W.Raffas(2), B.Hassam(2). (1) Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale-CHU Ibn Sina- Rabat. (2) Service de dermatologie-CHU Ibn Sina- Rabat.

P69- Intérêt de l'automesure de la pression artérielle chez les hémodialysés chroniques. B.Doukkali (1); S.Dahri (1); H.Bourouhou (1); S.Jaafour (1); A. Najdi (2); T.Sqalli (1) (1)Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Hassan II- Fès. (2)Laboratoire d’épidémiologie, CHU Hassan II- Fès.

P70- Apport du Citrate de Sodium 4% en verrou de cathéters d’hémodialyse. D .T. Eyeni Snomono, S.K.Alaoui, F.Diallo, T. Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.

P71- Anticoagulation en hémodialyse aigue. T. Eyeni. Sinomono, F. Diallo, M.Ezziani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.

P72- Dépression et dysfonction érectile en hémodialyse chronique. F. Alalaoui Ismaili*, A. Chemlal*, I. Karimi*, S. Bekkaoui*, S. Fellahi*, I. Haddiya*, A. Barki, Y. Bentata* Service de néphrologie-hémodialyse, CHU Oujda- Maroc. Service d'urologie, CHU Oujda –Maroc.

P73- Les Complications liées aux cathéters veineux tunnelisés en hémodialyse chronique: expérience d'un centre marocain. A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata. Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI – Oujda.

P74- Inflammation et dénutrition et leurs conséquences chez les hémodialysés chroniques. A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata. Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI – Oujda.

P75- Prévalence et facteurs prédictifs de survenue d’hypertrophie ventriculaire gauche en hémodialyse. I.Karimi(1), R.Elharraqui(1), N.Benabdellah (1), F.Elalaoui ismaili(1), A.Chamlel(1), S.Bekaoui(1), Y.Bentata(1),T El houari(2) ,I.Haddiya(1) Service de néphrologie, Hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda. Service de cardiologie, CHU MohammedVI- Oujda.

P76- Les facteurs de risque de l'inflammation chronique chez l'hémodialysé chronique. A.Chemlal, R.Elharraqui, F.Elalaoui, I.Karimi, N.Benabdellah, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda.

P77- La mise en hémodialyse en urgence des patients en insuffisance rénale chronique terminale dans l'Oriental Marocain: « le pourquoi du comment » El harraqui.R, Chemlal.A, Alaoui Ismaili .F, Karimi.I, Benabdellah.N, Bentata.Y, Haddyia.I Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda.

P78- Le traitement chirurgical de l'hyperparathyroïdie secondaire chez l'hémodialysé chronique. I.Esqalli, H.Knidiri, z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

DIALYSE

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P79- Connaissances et observance au régime diététique et à la restriction des fluides chez les hémodialysés chroniques. Z. El Ghali, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech.

P80- Initiation des enfants à l’hémodialyse. M. Ossilampion, G.H. Mahoungou, A. Khanoussi, M. Naceri, W. Fadili, I. Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech.

P81- Gestion de l'irathérapie pour carcinome papillaire de la thyroïde chez un hémodialysé. Zenasni.N(1), Houmaid.Z(1), Rhair(1), Taleb(2), S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. Service de médecine nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca

P82- Evaluation rétrospective des cathéters centraux d'hémodialyse posés en urgence dans un service de néphrologie. M.M'jabber, F.Ouaddi, I.Tazi, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P83- Evaluation des connaissances et des pratiques du personnel médical et paramédical des centres d'hémodialyse vis à vis des accidents d'exposition au sang. S.Mahmal(1), M.Bourial(1), K.Rhafoune(1), S.El Khayat(1), M.Zamd(1), G.Medkouri(1), M.Benghanem Gharbi(1), B.Ramdani(1), M.Jarmoune(2), B.Benali(2), A.Khôlti(2). Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Service de médecine de travail. CHU Ibn Rochd. Casablanca.

P84- Sujet âgé hémodialysé : Entrée en dialyse...entrée en dépendance. Abouamrane.LM (1), Aabbassi.B (2), Ait Faqih.S (1), Dridat.M (1), Adali .I (2), Elmanoudi.F (2), Asri.F (2), El-Khayat.S (1), Zamed.M (1), Medkouri.G (1), Benghanem.G.M (1), Ramdani.B (1). Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. Service de psychiatrie, CHU Ibn Rochd, Casablanca.

P85- Douleur chronique chez l'hémodialysé : Prévalence, caractéristiques, impact et prise en charge. B.NotoKadouKaza, N.Belhadi, S.AitFaqih, Y.Binkinga, K.Sabi, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P86- Réinsertion professionnelle et scolaire de nos hémodialysés : Qu'en est-il ? B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, D.AmerMohamed, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, G.Imangue, E.Amekoudi, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P87- Qualité des soins en hémodialyse : Enquête satisfaction patients. Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P88- Réactivation du lupus systémique chez l'hémodialysé chronique : à propos de 3 cas. O.Nascimento, I.El Adnani, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

DIALYSE COMMUNICATIONS AFFICHEES

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P89- Leuconeutropenie due au Tacrolimus : A propos d'un cas. H. Jmahri, K. Flayou, F. En-niya, J.P. Dione, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, et Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.

P90- Infection à CMV malgré à l'arrêt du traitement prophylactique : A propos de 5 cas. H. Jmahri, J.P. Dione, K. Flayou, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation ; CHU IBN SINA- Rabat.

P91- Hépatite aigue et nodules spléniques révélant une tuberculose hépatosplénique et une toxicité de la ciclosporine chez un transplanté rénal. H. Jmahri, F. Berkchi, K. Flayou, J.P. Dione, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.

P92- Le donneur du rein: suivi à moyen et long terme. S.El houssni; A.Ibrahimi; I.Bentaleb; L.Benamar; N.Ouzeddoun; R.Bayahia; H.Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.

P93- Malakoplakie cutanée après transplantation rénale: une entité rare à ne pas méconnaitre. S. Ait Elhaj, A. Aladlouni, J. Peltier, A. Hertig, E. Rondeau.

P94- Les complications chirurgicales des transplantations rénales. N.Aazair, F.El mountahi, Z.Houmaid, M.Lemrini, S.Lidbi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca

P95- La greffe rénale préemptive : expérience du CHU de Casablanca. H. El Oury, N. Aazair, M. Mjaber, S.S.EL Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca

P96- Influence de l'âge du donneur sur l'évolution de la transplantation rénale. N.Aazair, Z.Houmaid, N.Zenasni, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca.

P97- Facteurs de risque de l'infection post-transplantation rénale. O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, G.Imangue, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca

P98- Transplantation rénale à partir de donneurs vivants âgés >60ans : Pénurie d'organe, nouvelle perspective? S.Makhdar, F.Oubahaybou, N.Mifdal, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.

P99- Prévalence et facteurs de risque de l'infection urinaire post-transplantation rénale. O.Nascimento, M.Hadi alTorayhi, B.Noto-Kadou-Kaza, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P100- Don d'organes cadavérique : pourquoi tant de refus? Zenasni.N, Rhair.A, Noto-Kadou-Kaza.B, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca

P101- La Néphrectomie avant la transplantation rénale chez les patients atteints de polykystose rénale autosomique dominante. Z.Houmaid, A.Rhair, N.Aazair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.

P102- Facteurs de risque de l'anémie à un an de transplantation rénale. O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P103- Les complications iatrogènes après transplantation rénale. A.Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.

P104- Le Traitement d'une récidive d'HSF sur le greffon rénal : à propos d'un cas. A.Rhair, Z.Houmaid, N.Znasni, F.Ouaddi S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.

P105- Evaluation de l'Activité physique chez le greffé rénal. A.Houmaid, N.Aazair, F.Elmountahi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.

P106- Fertilité et contraception après transplantation rénale. H. EL Oury, Z. Humaid, F. Ouaddi, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.

P107- Y a-t-il un impact de la diurèse résiduelle sur les complications urologiques post- transplantation rénale? Zenasni.N, Rhair.A, Belhadi.N, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

TRANSPLANTATION DIVERS

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P108- Place de l'exploration urodynamique dans le bilan pré greffe rénale : à propos de 6 cas. K.Belhaj(1), S. Zahi(1), S.Meftah(1), S.Lahrabli(1), N.Belhadi(2), N.Zenasni(2), M.Dridat(2), K.Assad(2). (1) Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. (2) Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P109- Evolution du taux d'anticorps anti Hbs après vaccination contre l'hépatite B chez des insuffisants rénaux non dialysés. M.A.Khalfaoui, A.Tahiri, M.Rafia, S.Elkheyat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P110- L'anémie en prédialyse: prévalence et facteurs de risque. A.Cherkaoui, A.Zniber, G.El Badaoui, S.Belmokhtar, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R.Bayahia, L.Benamar. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.

P111- Contraception et insuffisance rénale chronique terminale. El Oury, I. Tazi, N. Zenasni, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P112- Etiologies des hémorragies digestives hautes chez l'insuffisant rénal chronique (IRC). B.Noto-Kadou-Kaza, I.El Adnani, D.G.Teuwafeu, N.EL Hammani, N.Belhadi, K.Sabi, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P113- Profil épidémiologique et lésionnel des hémorragies digestives chez l'insuffisant rénal chronique : étude comparative avec le sujet à fonction rénale. B.Noto-Kadou-Kaza,I.El Adnani,N.El Hammani, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.

P114- Apport de la scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-MIBI dans l'exploration de l'hyperparathyroïdie chez l'insuffisant rénal chronique. S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M.Kebbou. Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P115- Profil épidémiologique des cas incidents d'insuffisance rénale chronique terminale. S.El Houssni, S. Merzouk, H. Miara, L. Benamar, H.Rhou, N. Ouzeddoun, R. Bayahia. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.

P116- Les infections urinaires chez les patients insuffisants rénaux chroniques hospitalisés au service de néphrologie: profil bactériologique et facteurs de risque. A.Chemlal, F.Elalaoui, I.Karimi, R.Elherraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata. Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI –Oujda.

P117- La référence tardive au néphrologue des patients porteurs d'une néphropathie diabétique. Khalfaoui, A. Tahiri, M. Hissein Ali, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.

P118- L'indice de masse corporel influence-t-il le déclin du débit de filtration glomérulaire chez les patients diabétiques type 2 avec néphropathie diabétique F. Elalaoui ismaili, A. Chemlal, S. Bekkaoui, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata. Service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda.

P119- Profil clinique et biologique à l'admission des patients diabétiques type 2 lors de la première consultation en néphrologie. F. El alaoui ismaili, A. Chemlal I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata. Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Mohamed VI.

P120- Facteurs de risque de déclin de la fonction rénale dans le diabète de type 2. Chemlal, F. Alalaoui ismaili, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata. Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

TRANSPLANTATION DIVERS

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RESUMES DES

COMMUNICATIONS LIBRES

COMMUNICATIONS LIBRES

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Néphrologie clinique

C1- Mortalité et facteurs de mauvais pronostic au cours du

lupus érythémateux systémique.

S. Ait faqih, I. Khattabi, L. M. Abouaamrane, S. EL khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd,

Casablanca

Introduction : La maladie lupique a été longtemps considérée

comme une affection systémique de pronostic fâcheux.

Actuellement, la survie de nos malades lupiques a connu une nette

amélioration atteignant plus de 80 % dans les études les plus

récentes. Nous proposons dans ce travail de préciser les facteurs de

mauvais pronostic et les différentes causes de mortalité de la

maladie lupique dans notre série. Matériel & Méthodes : Il s'agit

d'une étude rétrospective menée notre service de néphrologie sur

une période de 4ans allant de janvier 2010 à décembre 2013. Nous

avons colligé 85 malades lupiques. Tous les patients répondent aux

critères de diagnostic de l'ARA 1982. L'analyse statistique a été

réalisée à l'aide du logiciel sphinx. Résultats : Nous avons dénombré

15 décès (17,6%) parmi les 85 malades suivis. Ils sont tous de sexe

féminin dont l'âge moyen au moment de diagnostic de la maladie est

de 34,46 ans. Le suivi moyen de ces patientes est de 12,64 mois. On a

noté deux décès précoces au diagnostic de la maladie avant de

démarrer le traitement. Le décès est survenu au décours de

complications infectieuses dans deux cas. Il s'agit d'un sepsis grave

dans un cas et un choc septique dans un cas à points de départ

pulmonaires. Le décès est secondaire à l'activité de la maladie

lupique dans 8 cas. Une patiente est décédée suite à une pancréatite

stade E, une suite à un coma hyperosmolaire, une suite à une

détresse respiratoire, une suite à un arrêt cardiaque et une suite à

une hémoptysie foudroyante. En comparant les caractéristiques

épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patientes décédées

par rapport aux patientes survivantes, seul apparait la présence des

anticorps anti-cardiolipine comme facteur de mauvais pronostic

(chi2=5,13 ; ddI=1 ; 1-p=97,65%). L'atteinte rénale, le syndrome

néphrotique, l'insuffisance rénale, la thrombopénie et diminution de

la fraction C3 du complément ne semblent pas être incriminés.

Conclusion : Les résultats de notre série confirment l'amélioration du

taux de survie des malades lupiques (82,4%) et le rôle des infections

et de l'activité de la maladie comme principale cause de décès.

C2-Facteurs de risque et complications liées à la

néphropathie diabétique chez le diabétique de type 2.

A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia,

L. Benamar

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn

Sina, Rabat.

Introduction : La néphropathie diabétique constitue une cause

majeure de morbi-mortalité chez le diabétique de type 2. Elle

représente la 1ère cause d'insuffisance rénale chronique dans le

monde. Le but de notre étude est d'analyser les facteurs de risque de

la néphropathie diabétique et de déterminer les complications

dégénératives qui lui sont liées. Matériel & Méthodes : Etude

prospective (Janvier à Juin 2013) incluant des patients diabétiques

de type 2 répartis en 2 groupes : -Un premier groupe de patients

présentant une néphropathie diabétique (ND): définie par une

microalbuminurie> 30 mg/24 h ou une protéinurie > 300 mg/24 h

et/ou un débit de filtration glomérulaire < 60 ml/mn/1,73 m2

(MDRD). -Un deuxième groupe de patients sans néphropathie

diabétique : tout patient présentant un diabète de type 2 évoluant

depuis au moins 15 ans sans protéinurie ni insuffisance rénale. Nous

avons comparé les caractéristiques cliniques, métaboliques et les

complications dégénératives dans les deux groupes. Résultats : En 6

mois nous avons recruté 160 diabétiques de type 2 (80 avec ND et 80

sans ND). La ND était au stade de microalbuminurie dans 12,5 % des

cas, au stade de macroalbuminurie dans 3,8 % des cas et compliquée

d'insuffisance rénale chez 83,8 % des patients. Les facteurs de risque

de la ND étaient : les antécédents familiaux de néphropathie

diabétique (p=0,001), l'âge avancé (p=0,01) le sexe masculin

(p=0,009), le tabagisme, l'hypertension artérielle (p=0,001), le

mauvais contrôle glycémique (p=0,04), la dyslipidémie (p=0,001) et

l'existence d'une autre complication dégénérative du

diabète(p=0,01). Les complications dégénératives du diabète étaient

significativement plus élevées dans le groupe ayant une ND :

rétinopathie (64,6% vs 44,3%), neuropathie (66,3% vs 50%), HTA

(92,5% vs 53,8%), AVC et pied diabétique (12,5% vs 2,5%).

Conclusion : L'identification des patients à risque d'atteinte rénale

liée au diabète est importante, justifiant une intensification du

traitement antidiabétique et des mesures de néphroprotection.

C3-Les vascularites rénales à ANCA : étude pronostique.

A.Adnouni, F.Mazani, M. Chettati, W.Fadili, I.Laouad

Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation rénale, CHU

Med VI, Marrakech

Introduction : L'atteinte rénale de l'angéite nécrosante est

fréquente, son expression clinique et biologique est une

glomérulonéphrite rapidement progressive (GNRP). Ces vascularites

sont de mauvais pronostic rénal et vital. Plusieurs études ont précisé

que les données histologiques et le débit de filtration glomérulaire

initial étaient particulièrement pertinents pour prédire l'évolution de

la fonction rénale. L'objectif de notre étude est d'évaluer les facteurs

de risques de mort rénale et de décès des patients ayant une

vascularite rénale à ANCA. Matériel & Méthodes : il s'agit d'une

étude rétrospective sur une période de 4 ans, incluant tous les cas de

vascularite rénale à ANCA positif. Les lésions histologiques rénales

ont été classées selon la «Histopathologic Classification of ANCA-

AssociatedGlomerulonephritis» qui comporte quatre catégories

dépendantes uniquement du type de lésions glomérulaires. Les

autres éléments évalués ont été : l'âge, le sexe, le tableau clinique et

biologique, le traitement ainsi que l'évolution. Résultats : Il s'agit de

15 patients dont l'âge moyen est de 39±14 ans, avec une légère

prédominance féminine (54%). Le délai séparant les premières

manifestations et le diagnostic de la maladie est de 4 mois,4 patients

(27%) avaient une diurèse conservée et 11 patients soit 73% étaient

oligoanuriques dont 6 patients (40%) ont bénéficié de séances

d'hémodialyse en urgence. L'atteinte respiratoire a été retrouvée

chez 66% des cas, l'atteinte cardiaque chez 60% des patients. Le taux

d'hémoglobine moyen était de 8,7 ± 2 g/dl, la CRP moyenne de 32

g/l. La créatinémie initial était de 94 ± 38 mg/l avec un DFG moyen

de 13 ± 2 ml/min. Les C-ANCA étaient présents chez 9 patients (60%)

et les P-ANCA chez 6 patients (40%). Histologiquement nous avons

retrouvé une atteinte glomérulaire focale chez 3 patients (20%), une

atteinte glomérulaire à croissant chez 5 patients (33,3%), une

atteinte mixte chez 2 patients (13,3%), une atteinte sclérotique chez

5 patients (33,3%). Tous les patients ont été mis sous traitement

immunosuppresseur et une corticothérapie. L'évolution a été

marquée par une reprise de la fonction rénale chez 7 patients, une

mort rénale chez 8 patients dont 3 décès. En analyse univariée,

l'anémie (p=0,011) et l'atteinte rénale sclérotique (p=0,017)étaient

significativement associés au risque de mort rénale. Par ailleurs,

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

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aucun facteur de risque de décès n'a été trouvé. Conclusion : Les

vascularites rénale à ANCA sont grevée d'un mauvais pronostic

fonctionnel rénal dans notre contexte. La détermination des

différents facteurs de risque notamment histologiques et biologiques

a pour intérêt de prédire l'évolution pour une prise en charge plus

agressive de ces pathologies.

C4- L'albuminurie prédit-elle le risque rénal et/ou le risque

cardio vasculaire chez le patient obèse diabétique type 2 ?

F. Alaoui ismaili, A. Chemlal, I. Karimi, S. Bekkaoui, I. Haddiya,

Y. Bentata

Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.

Introduction: L'augmentation du débit urinaire d'albumine est un

marqueur de risque rénal et cardio vasculaire chez le patient

diabétique type 2 (DT2). Quant est-il du patient obèse DT2 ?

L'albuminurie prédit-elle la progression de la maladie rénale et/ou de

la maladie cardiovasculaire? L'objectif de cette étude est de

déterminer le lien entre albuminurie, risque rénal et risque cardio-

vasculaire dans une cohorte de patients obèses DT2. Matériel &

Méthodes: Etude prospective débutée en septembre 2006. Ont été

inclus, les patients DT2 présentant une obésité définie par un indice

de masse corporel >30Kg/m2. Trois groupes de patients ont été

identifiés : groupe normo albuminurie, Groupe micro albuminurie

(albuminurie =30-300 mg/jour or ACR=30-300 mg/g) et groupe

macro albuminurie (albuminurie &#8805; 300 mg/jour or

ACR&#8805; 300 mg/g.). Résultats: 144 patients obèses DT2 ont été

colligés. L'âge moyen de nos patients était de 59 ± 9 ans et le sexe

ratio était de 0.26. 18.1% (26 cas), 58.3% (84 cas) and 23.6% (34 cas)

des patients avaient à l'admission une normo, micro and macro

albuminurie respectivement. L'incidence de l'insuffisance rénale

chronique terminale était plus élevée dans le groupe macro

albuminurie que dans les deux autres groupes (26.5% vs 1.2%,

p<0.001). L'incidence d'évènement cardiovasculaires était de 15.4%,

14.3% et 23.5% dans le groupe normo, micro et macro albuminurie

(p=0.48). Les antécédents de comorbidité cardiovasculaires était le

principal facteur de risque cardiovasculaire en analyse multi variée

(OR=15.07; 95% CI=5.30 - 42.82; p<0.001) et le débit de filtration

glomérulaire bas d'admission (OR=5.67; 95% CI=1.23 - 9.77; p=0.008)

était le principal facteur de progression de la maladie rénale en

analyse multi variée. Conclusion: L'albuminurie pourrait être un

meilleur marqueur de progression de la maladie rénale que de

risquecardiovasculaires chez le patient obèse DT2 selon nos

résultats. Cependant pour établir avec exactitude le lien albuminurie

- risque rénal - risque cardiovasculaire chez le patient obèse DT2, des

études supplémentaires aves des critères de sélection et de

jugement très rigoureux sont nécessaires.

C5-La glomérulonéphrite aigue post infectieuse jusqu'à quel

âge ?

S. Ait faqih, I. Khattabi, M. Torayhi, S. EL khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn

Rochd, Casablanca

Introduction : La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse (GNAPI)

est une atteinte inflammatoire aiguë non suppurative d'origine

infectieuse des capillaires glomérulaires. Elle survient habituellement

chez l'enfant d'âge scolaire. Son évolution est souvent spontanément

favorable, toutefois des formes sévères peuvent se voir. Nous nous

somme proposés, dans notre unité de néphrologie de recenser les

cas de GNAPI et d'en analyser les principales données

épidémiologiques. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective

descriptive analytique de 29 cas de GNAPI hospitalisés au service de

néphrologie entre 2010 et 2013. Nous avons recueilli les données

démographiques, cliniques, biologiques, histologiques et évolutives

de chaque patient en se basant sur les dossiers médicaux. L'évolution

favorable est définie par la disparition du syndrome néphritique

initial avec une fonction rénale normale ou stable. Résultats : La

moyenne d'âge de nos patients est de 33+/- 17 ans avec une

prédominance masculine (65,5%). On note la survenue de la GNAPI

au-delà de 50 ans chez 7 patients soit 24%. La distribution

saisonnière montre une prédominance en hiver (31%). Une infection

récente est retrouvée chez 14 patients. 20 patients (69%) présentent

un syndrome néphritique. L'insuffisance rénale est retrouvée chez 22

patients soit 75,9%. La fonction rénale moyenne est de 42mg/l de

créatinine plasmatique avec des extrêmes allant de 9 à 150 mg/l. La

protéinurie moyenne est de 4,17+/-4,54 g/24 h. Cette protéinurie est

néphrotique chez 7 patients (24 %). L'hypocomplémentémie C3 est

retrouvée chez 15 patients soit 51%. La biopsie rénale est réalisée

chez 26 patients. Elle montre une prolifération endocapillaire chez 16

de nos patients, une prolifération endocapillaire associée à une

prolifération extracapillaire dans 6 cas et une prolifération

extracapillaire dans 4 cas. Nous avons prescrit une antibiothérapie

adaptée chez les patients qui présentent des infections

concomitantes. Une corticothérapie sous forme de bolus de

méthylprédnisolone relayée par une corticothérapie orale est

instaurée chez 17 patients qui présentent une GNA maligne.

L'immunosuppression était nécessaire chez 16 patients. Après un

suivi moyen de 09 mois, l'évolution est favorable chez 24 patients.

Cependant, 2 patients sont au stade d'insuffisance rénale chronique.

L'analyse statistique n'a pas montré de facteur de risque associé à

l'évolution défavorable notamment l'insuffisance rénale initiale et le

débit abondant de la protéinurie. Conclusion : La GNAPI est

actuellement de plus en plus rare grâce à l'amélioration du niveau

de vie, du rapprochement des centres des soins et de l'amélioration

des conditions sanitaires. L'âge de la GNAPI post infectieuse est-il en

train d'augmenter au Maroc ? D'autres études épidémiologiques sont

nécessaires pour répondre à cette question. Certes, son évolution

est souvent spontanément favorable mais un suivi plus prolongé est

nécessaire pour évaluer son pronostic à long terme.

C6- Biopsie rénale chez l'enfant : Expérience du CHU Hassan

II de Fès.

H. Alaoui(1), F.Z.Souilmi(2) K. Alaoui(1), H. Bourouhou(1), F. Diallo(1),

T. Sqalli(1), M. Hida(2).

1-Service de Néphrologie, CHU Hassan, Fès

2-Service de Pédiatrie, CHU Hassan II, Fès

Introduction: La contribution de la biopsie rénale (PBR) est d'une

importance majeure pour de nombreuses maladies rénales chez

l'enfant. En pédiatrie, la PBR est rarement effectuée en première

intention. En pratique, elle est réservée aux syndromes néphrotiques

cortico-résistants et aux néphropathies secondaires. Le but de notre

travail est de décrire les aspects histologiques des néphropathies de

l'enfant, et de mettre le point sur la fréquence et la multiplicité des

étiologies dans notre contexte. Matériel & Méthodes : Notre étude

est rétrospective, nous avons inclus toutes les biopsies rénales

réalisées au service de pédiatrie du CHU Hassan II de Fès entre juillet

2009 et Décembre 2013.On a déterminé les indications de la PBR

ainsi que le diagnostic histologique retenu. Les biopsies

aglomérulaires ou pauci-glomérulaires (<5 glomérules) ont été

exclues de notre étude. Résultats: Durant cette période de 4 ans et

demi, nous avons réalisé 103 PBR chez les patients âgés de moins de

16 ans, l'âge moyen était de 9.8±4.77 ans, avec une légère

RESUMES COMMUNICATIONS ORALES

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prédominance masculine et un sex-ratio à 1.15. L'indication de la PBR

chez nos jeunes patients était un syndrome néphrotique impur (36%

des cas), un syndrome néphrotique pur avec un âge < 1 an ou > 12

ans ou associés à des signes extra-rénaux dans 21% des cas, une IR

chez 19% des patients, un sédiment urinaire actif associé à des

signes extra-rénaux dans 17% des cas et un syndrome néphrotique

cortico-résistant dans 7% des cas. Les néphropathies primitives

représentaient 59% des cas, avec prédominance de la LGM avec un

taux de 40% de l'ensemble des PBR réalisées. Les néphropathies

secondaires représentaient 27% des cas avec prédominance des

néphropathies lupiques (13%), suivies des néphropathies du purpura

rhumatoïde (5%), et des glomérulonéphrites aigues post-infectieuses

(5%). On a noté un cas de GEM post hépatite virale B. Les

glomérulonéphrites chroniques représentaient 14% des cas dans

notre série. Conclusion : Notre série rapporte et décrit les résultats

histologiques des PBR réalisés chez nos enfants. Les néphropathies

glomérulaires primitives sont les plus fréquentes dans notre série,

dominées par la LGM. Les néphropathies secondaires sont peu

représentées et ce sont essentiellement des néphropathies lupiques.

C7- Profil histologique et évolutif des néphropathies

glomérulaires primitives.

K.Flayou, J. Dione, H. Jmahri,I. El Hasni, Z. Al hamany, H. Rhou,

L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun.

Services de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat.

Services d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina, Rabat.

Introduction : Le syndrome néphrotique (SN) est toujours secondaire

à l'existence d'une néphropathie glomérulaire proliférative ou non,

de nature primitive ou secondaire. La ponction biopsie rénale permet

d'orienter le diagnostic étiologique et l'attitude thérapeutique. Le

but de notre travail est d'étudier le profil épidémiologique et évolutif

du SN secondaire à une glomérulopathie primitive (GP). Matériel &

Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une période de 6 ans

et concerne 177 patients porteurs de GP confirmées à la biopsie

rénale. Nous avons analysé les données cliniques, biologiques,

histologiques, thérapeutiques et évolutives. Tous les patients ont

bénéficié d'une enquête étiologique comprenant un bilan

immunologique et infectieux. La rémission complète est définie par

une fonction rénale normale et une protéinurie inférieure à 0,5g/j.

La rémission partielle est définie par une protéinurie entre 1g et 3g/j

ou une diminution du débit de protéinurie de 50% avec stabilisation

de la fonction rénale. Résultats : Il s'agit de 177 patients dont 122

sont de sexe masculin (sex-ratio : 2,17). L'âge moyen est de 38,8 ±

15,5 ans. Le syndrome néphrotique est noté dans 84,2% des cas à

l'admission avec une protéinurie moyenne à 7,2 ± 5,8 g/j associé à

une insuffisance rénale dans 29,4% des cas. Sur le plan histologique,

la HSF est notée dans 72 cas (40,6%) suivie par la GEM dans 41 cas

(23,16%), la néphropathie à IgA dans 24 cas (13,5%), la GNMP dans

12 cas (6,7%), la GNA post-infectieuse dans 11 cas (6,2%), la

glomérulonéphrite extra-capillaire dans 10 cas (5,6%) et la LGM dans

7 cas (3,9%). Tous les patients ont reçu un traitement

néphroprotecteur. L'évolution est marquée par une rémission

complète dans 50,3% des cas, partielle dans 29,3% des cas et un

échec thérapeutique dans 20,3% des cas. Le traitement

immunosuppresseur est instauré chez 54 patients en fonction du

type histologique de la GP. L'importance du débit de protéinurie,

l'insuffisance rénale à l'admission et la présence de signes de

chronicité sur la biopsie rénale sont les principaux facteurs de

mauvais pronostic rénal. Conclusion : Le syndrome néphrotique

relève d'étiologies multiples de pronostic différent. L'évolution des

patients en rémission au cours des GP est généralement favorable

mais il existe un risque de rechute ou d'évolution vers l'insuffisance

rénale d'o๠l'intérêt d'un suivi au long cours de ces patients.

C8-Intérêt de la ponction biopsie rénale dans le diagnostic

et le pronostic de l'insuffisance rénale aigue.

N. Belhadi, S. ait faqih, M. Dridat, S. Elkhayat, M. Zamd, G.Medkouri,

M. Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn

Rochd, Casablanca

Introduction : La place de la ponction biopsie rénale (PBR) dans la

prise en charge de l'insuffisance rénale (IRA) est débattue. La PBR est

discutée dès la phase initiale lorsque l'IRA est d'installation

progressive; lorsque l'IRA est associée à des manifestations

extrarénales ou à des anomalies cliniques ou biologiques évocatrices

d'une glomérulopathie, d'une tubulopathie interstitielle, d'une

microangiopathie et lorsque l'étiologie de l'IRA est indéterminée. Le

but de notre travail est de décrire les différentes situations o๠la PBR

a été proposée aux patients développant une IRA et de préciser son

apport dans la prise en charge. Matériel & Méthodes : Etude

rétrospective descriptive analytique s'étalant sur 4 ans (2010-2013)

et incluant tous les patients hospitalisés dans notre service pour IRA

et qui ont été biopsiés. Le recueil des données cliniques et évolutives

s'est basé sur l'exploitation des dossiers médicaux. Ont été exclus de

l'étude les IRA obstructives et fonctionnelles. L'analyse des

caractéristiques épidémiologiques des patients et des indications des

biopsies a utilisé le logiciel sphinx. Résultats : Nous avons colligé 54

patients. La moyenne d'âge est de 43 ans +/-18,3 sans

prédominance de sexe. Le syndrome œdémateux a été retrouvé

chez 22 patients (41%). 30% étaient hypertendus à l'admission. Les

signes digestifs ont été notés chez 14 patients (26%), l'oligo-anurie

retrouvée chez 13 malades. Le débit de filtration moyen est de

14ml/min/1,73m2. La protéinurie de 24h retrouvée chez 47 malades

soit (87%) dont 57% étaient néphrotiques .L'analyse du sédiment

urinaire a trouvé une hématurie dans 61% et une leucocyturie dans

56%. La principale indication de la biopsie rénale était l'atteinte

glomérulaire. Les types de l'atteinte histologique retrouvés sont la

néphrite tubulo-interstielle aigue dans 15%, la glomérulonéphrite

aigue endocapillaire dans 13%, la glomérulonéphrite

membranoproliférative dans 11%, la glomérulonéphrite

extracapillaire dans 9%, la néphropathie lupique dans 7,4% et le

myélome dans 7,4%. Les lésions de chronicité ont été retrouvées

chez 20% des malades. 19 patients ont nécessité le recours à

l'épuration extra-rénale temporaire au cours de leur hospitalisation.

Le traitement a fait appel à la néphroprotection chez 40 patients, à

la corticothérapie seule chez 10 patients et à l'immunosuppression

chez 10 patients. Après un recul moyen de 2 ans, l'évolution était

favorable chez 28%, 13% ont gardé une fonction rénale stationnaire,

24% ont évolué vers l'insuffisance rénale chronique terminale. La

PBR a permis de poser le diagnostic et de guider la thérapeutique

chez tous nos malades particulièrement lorsqu'il s'agissait de la

néphropathie lupique, des vascularites et du myélome. Conclusion :

La ponction biopsie rénale est d'un intérêt capital. Elle permet de

poser le diagnostic histologique chez la majorité des patients,

d'évaluer le pronostic rénal et de guider la thérapeutique. La PBR

doit être rapidement proposée lorsqu'une cause organique est

évoquée ou lorsque l'étiologie de l'IRA est indéterminée. Une

collaboration pluridisciplinaire entre le réanimateur, le néphrologue,

le radiologue et l'anatomopathologiste est alors nécessaire pour

optimiser la prise en charge de l'IRA.

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

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27

C9- Intérêt de la cristallurie et du bilan biologique de

première intention dans le trajet de soin des patients

lithiasiques.

N. Tazi, M.Ezziani, S.Mikou, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès

Introduction: La maladie lithiasique est une pathologie très

fréquente qui touche 4 à 20% de la population selon les pays. La

prise en charge médicale est essentielle pour prévenir les récidives.

Elle concerne tous les patients lithiasiques, dès le premier épisode et

repose sur la recherche systématique des facteurs de risque. Les

objectifs de notre étude sont de rechercher la fréquence des facteurs

de risque de survenue de lithiases sur le bilan biologique de première

intention et la cristallurie d’une part, et de comparer les résultats

entre les patients avec premier calcul et les patients avec récidives

lithiasiques d’autre part. Matériel & Méthodes: C’est une étude

prospective, descriptive et analytique menée entre octobre 2013 et

janvier 2014. Les patients sont inclus à partir des consultations

d’urologie, de néphrologie et du service des urgences adultes. Nous

avons inclus tous les patients lithiasiques, dès la première crise, en

ambulatoire et à distance de toute manifestation clinique ou

manœuvre thérapeutique. Le bilan biologique sanguin et urinaire de

première intention préconisé par les recommandations

internationales a été réalisé chez tous les patients. Les techniques de

cristallurie sur urines du réveil avec une double lecture (biologiste et

néphrologue) ainsi que l’analyse des calculs par spectrophotométrie

infrarouge (SPIR) ont été développés localement durant les deux

dernières années. Afin de déterminer les facteurs de risque de la

récidive lithiasique, nous avons comparé les données

sociodémographiques et clinico-biologiques de l’ensemble de nos

patients. Résultats: Nous avons recensé 82 patients lithiasiques dont

50 répondent aux critères d’inclusion. L’âge moyen des patients

lithiasiques est de 47,2 ±13,4 ans. On note une légère prédominance

féminine avec un sex-ratio de 0,92. Selon l’IMC, 16 % sont obèses,

46% ont un surpoids, et 38% ont un poids normal. L’interprétation

des paramètres urinaires est définie selon les recommandations du

Comité Lithiase de l’Association Française d’Urologie. Nous avons

analysé 35 calculs par spectrophotométrie infra rouge. Neuf patients

ont une cristallurie positive : présence d’un ou plusieurs cristaux au

niveau des urines du réveil ; soit 18 % des patients. Parmi les 50

patients porteurs de lithiase urinaire, 62 % ont une récidive

lithiasique. En analyse univariée, la survenue d’une récidive

lithiasique dans notre série est liée à l’apport hydrique insuffisant, la

présence d’un antécédent familial de lithiase urinaire, l’hyperuricurie

de débit et une diurèse nocturne insuffisante (densité urinaire >

1025). Le type de calcul sur l’analyse SPIR n’est pas lié au risque de

récidive dans notre série. Discussion: Le bilan biologique de première

intention, a permis de trouver dans de nombreux cas des facteurs de

risque lithogène, tant chez les patients avec récidives de lithiases que

chez les malades avec premier calcul, susceptibles d'orienter la

prévention des récidives. L’étude de la cristallurie est hautement

recommandée dans une perspective de surveillance clinique au long

cours des patients lithiasiques. A noter que la cristallurie peut

s'observer en dehors de tout contexte pathologique chez un sujet

sans antécédents. Au contraire, chez le sujet lithiasique, la cristallurie

doit être considérée comme un facteur de risque lithogène.

Conclusion: Au bout de ce circuit, tous les patients ont bénéficié d’un

avis spécialisé néphrologique pour adapter la prise en charge

médicale ultérieure en expliquant le régime diététique qui doit être

suivi pour chaque type de lithiase urinaire. L’estimation du risque de

récidive est un moyen d’améliorer l’observance de nos patients.

Dialyse

C10- Soutien psychologique des hémodialysés

O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd,

Casablanca

Introduction : La prise en charge des patients hémodialysés recourt

aux différentes approches multidisciplinaires, et laisse en dernier lieu

celle psychologique. L'objectif de notre étude est d'évaluer le soutien

psychologique des hémodialysés, assuré par notre équipe soignante

et de réaliser l'état des lieux sur le profil psychologique de nos

patients. Matériel & Méthodes : Etude transversale menée en

Février 2013 auprès de l'équipe soignante et des patients

hémodialysés du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Un questionnaire

anonyme contenant 21 questions (ouvertes et fermées) évaluant le

soutien psychologique des hémodialysés a été remis aux médecins

résidents (M) et aux infirmiers (I). Puis, nous avons réalisé un

entretien avec nos patients à l'aide des échelles de dépression et

d'anxiété de Hamilton contenant respectivement 21 et 14 items.

Résultats : 47 formulaires ont été remplis par 17 infirmiers et 30

médecins résidents. 92% des médecins exercent leur métier depuis 1

à 4 ans et 47% des infirmiers ont une ancienneté professionnelle de

10 ans. La majorité des médecins (85%) et des infirmiers (88%)

constatent que la réaction des patients à l'annonce de l'IRCT était un

refus tandis que 15% des (M) et 12% des (I) avaient noté une

acceptation de la maladie. Durant la première séance d'hémodialyse,

62% des (M) et 53% des (I) avaient donné la priorité à la fois aux

soins physiques et au soutien psychologique. 69% des médecins et

59% des infirmiers ont répondu que nos patients ne bénéficient pas

de séances éducatives. En face de l'agressivité liée à la dépression,

58% des médecins et 45% des infirmiers calment les patients, 25%

des (I) et 5% des (M) les ignorent, tandis que 37% des (M) et 30% des

(I) les écoutent. La totalité des médecins et des infirmiers ont

rapporté le besoin dans notre unité d'hémodialyse d'un psychologue

et d'un assistant social. 108 patients hémodialysés ont été inclus,

avec un âge moyen de 42 ± 12 ans et un sex-ratio H/F de 0,9. 62%

des patients ont une ancienneté en hémodialyse d'au moins 10 ans.

77% n'ont pas de profession. La majorité des cas (90%) présentent

une dépression dont 77% un syndrome dépressif modéré à sévère.

L'anxiété a été notée dans 64% des cas. Conclusion : Nos résultats

confirment la nécessité du soutien psychologique des hémodialysés.

D'o๠l'intérêt d'intégrer des psychiatres, psychologues et assistants

sociaux, ainsi qu'une formation du personnel sur le soutien

psychologique pour une meilleure prise en charge de nos patients.

C11- L'apport de la bio impédancemétrie dans l'évaluation

du poids sec chez les patients hémodialysés chroniques

M.Miftah, A.Cherkaoui, N.Ouzeddoun, H.Rhou F. Ezaitouni,

R.Bayahia, L.Benamar

Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale, CHU Ibn Sina,

Rabat

Introduction : le body Composition Monitor (BCM, FreseniusMedical

Care) permet la quantification du liquide extracellulaire en excès par

rapport à une population en bonne santé. Ses résultats sont utiles

pour améliorer la gestion des fluides chez les patients dialysés.

L'objectif de notre étude est : d'évaluer le volume extracellulaire

chez nos patients HDC par BCM, de le corréler aux taux sériques de

la BNP, de le comparer au poids sec prédéfini par le médecin traitant,

et en déduire ainsi le nombre de patients nécessitants la correction

RESUMES COMMUNICATIONS ORALES

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28

de leur poids sec et le résultat à court terme de cette correction.

Matériel & Méthodes : Etude prospective réalisée entre Janvier 2013

et Mars 2013 incluant l'ensemble des patients HDC (soit 46 patients)

au centre de dialyse du CHU Ibn Sina de Rabat. Afin d'évaluer l'excès

de fluide chez nos patients HDC, nous avons utilisé le BCM

immédiatement avant la séance de dialyse, l'excès de fluide post-

dialytique a été calculé par une formule validée. Le Taux sérique de

BNP (peptide natriurétique type B) a été dosé avant et après dialyse.

Résultats : Dans notre étude, avant la dialyse ,11 patients (29,91%)

ont un excès de fluide supérieur au 90è percentile de la population

de référence, c'est-à -dire supérieur à 1,1L ; alors que 30 patients

(65,21%) se situent dans la fourchette normale d'excès de fluide

(29,91% dans le versant hypo volémie et 41,30% dans de versant

hyper volémie) et 5 patients (10,27%) ont un excès de fluide inférieur

au 90è percentile de la population de référence. Après la dialyse,

L'excès de fluide post-dialytique se situait dans la fourchette normale

chez 38patients (82%), 5 patients (10,86%) gardaient toujours un

excès de fluide supérieur au 90è percentile de la population générale

et 3 patients avaient un excès de fluide inférieur à 1,1L. Pour les 4

patients qui ont bénéficié de la correction de leur poids sec par

baisse de leur poids de base de 500gr/2 semaines, on a a noté une

baisse de l'excès de fluide sans normalisation de la PA. Dans notre

étude, le taux sérique moyen de BNP qui est positivement corrélé

avec la surcharge volumique, baisse significativement après dialyse.

Cette baisse ne peut pas être exclusivement liée à la restauration

d'une volémie optimale, puisque son taux sérique est affecté par des

facteurs indépendants de l'expansion volumique, tel que la

dénutrition. Ceci fait de la BNP un outil non fiable dans l'estimation

du poids sec. Conclusion : La détermination du « poids sec » des

patients en insuffisance rénale terminale par des arguments cliniques

n'est pas suffisamment reproductible. L'impédancemétrie

spectrométrique multifréquence est un moyen objectif

d'appréciation du poids sec. Cette méthode permet de prévenir les

complications infra-cliniques des erreurs de l'estimation du poids sec.

Nos résultats démontrent que l'évaluation clinique du poids sec est

corrélée aux valeurs du poids sec estimées par BCM. Cette étude va

être compléter par d'autres démontrant la possibilité de détecter,

par impédancemétrie spectroscopique les excès de fluide

extracellulaire et leurs corrélations positives avec l'HVG et la

remodèlisation cardio vasculaire

C12-La prise en charge de l'anémie au sein d'une population

hémodialysée dans un centre marocain.

I.Karimi, R.El Harraqui, A.Chemlal, F. Elalaouiismaili, N.Benabdellah,

S.bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya.

Service de Néphrologie, CHU d’Oujda

Introduction: Les recommandations nationales et internationales

préconisent un taux d'hémoglobine entre 11 et 12 g/dL chez le

patient hémodialysé chronique. Cependant, les études réalisées

montrent que seulement 35 à 55 % des patients atteignent cet

objectif. Le but de ce travail est d'évaluer la réponse au traitement

par érythropoïétine chez nos hémodialysés chroniques. Matériel &

Méthodes: Etude transversale réalisée en novembre 2013.Nous

avons analysé chez 77 patients:les données cliniques (l'âge, l’indice

de la masse corporelle, la néphropathie initiale, l'ancienneté en

hémodialyse, l'abord vasculaire), les paramètres biologiques (l'état

nutritionnel et inflammatoire [CRP, préalbumine, albumine,

cholestérol total], l'équilibre phosphocalcique, la qualité de dialyse

évaluée par le KT/V). L'évaluation de l'anémie a porté sur

l'hémoglobinémie, la ferritinémie, la posologie hebdomadaire d'EPO

et le traitement martial.Afin de dégager les facteurs associés à la

persistance de l'anémie malgré untraitement par les ASE, nous avons

comparé deux groupes de patients avec et sans anémie. Résultats:

L'âge moyen était de 44,1±16,2 ans avec un sexe ratio (41H/36F) de

1,13. Un IMC moyen de 21,3±2,2 kg/m2 et une ancienneté en dialyse

de 62,23±54,7mois. La moyenne de l'hémoglobine était de 10,7±2,1

g/dL, avec une ferritinémie moyenne de 430,7±358,5 ng/dL. 42% des

patients avaient une CRP supérieure à 6mg/l. Le taux moyen de

l'albuminémie était à 41,28±5,23 [20-52] g /l, celui de la pré-

albuminémie était à 0,32±0,8 [0,1-0,52]g /l .Une hyperparathyroidie

secondaire a été retrouvée chez 46,7% des malades, avec une PTH 1-

84 moyenne de 408+/-380 pg/ml. Seulement 38,9 % de nos patients

avaient une hémoglobine supérieure à 11 g/dl. Parmi nos patients,

35,5 % avaient une ferritinémie entre 200 et 500 ng/dL. Seulement

17,4% étaient sous fer injectable. La comparaison des deux groupes

montre que la carence martiale et l'inflammation sont des facteurs

de résistance au traitement par l'érythropoïétine dans notre

population. Conclusion : Le pourcentage de nos patients répondant

aux recommandations concernant l'anémie (38,9 %) rejoint les

données de la littérature. Les statuts martial et inflammatoire

doivent être davantage pris en compte pour améliorer l'efficacité du

traitement de l'anémie par les agents stimulant l'érythropoïèse.

C13- Syndrome de jambe sans repos : prévalence et facteurs

de risque chez l'hémodialysé.

I. Tourre, M. Ezziani, K. Alaoui, A.Hassani, T.Eyeni, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès

Introduction: Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) ou

syndrome d'impatience musculaire est un trouble moteur caractérisé

par des sensations désagréables dans les jambes. Les causes sont mal

connues et sa fréquence est estimée entre 25% et 40% chez les

hémodialysés. L'objectif de notre étude est de déterminer sa

fréquence et de rechercher des facteurs de risque qui y sont

associés. Matériel & Méthodes: Il s'agit d'une étude monocentrique

analytique transversale menée entre décembre 2012 et janvier2013

incluant les patients du centre d'hémodialyse Al Ghassani de Fès.

L'international restless legs syndrome scale (IRLES) a été administré

par un même médecin enquêteur pour mesurer la sévérité du

syndrome des jambes sans repos. Cet index comprends 10 questions

évaluant les symptômes durant les sept derniers jours et d'une

manière générale. Chacune des dix questions étant cotée de

0(inexistant) à 4 (très important).Les données démographiques,

cliniques et biologiques sont collectées à partir des dossiers des

patients. Résultats: notre étude a porté sur 84 Patients hémodialysés

avec un âge moyen 50,55±15,35 ans, un sexe- ratio de 0,97, une

ancienneté d'hémodialyse moyenne de 7,46±4,55ans et Kt/V moyen

de1,34±0,22.La prévalence du syndrome des jambes sans repos était

de 41,6% dont seulement 5 cas de forme très sévére .En analyse

univariée nous avons retrouvé une association entre le SDJS et la

carence martiale p(0,018) variable modifiable incriminée dans

plusieurs séries. La néphropathie vasculaire p(0,041), l'HTA p(0,026)

et le sexe féminin p(0,024) facteurs non modifiables rarement cités

dans la littérature sont aussi associés au SDJS dans notre série. En

analyse multivariée seule l'HTA p(0,037) et la carence martiale

(0,025) étaient significativement liées au syndrome des jambes sans

repos. Discussion: Notre étude vient conforter la prévalence élevée

du SDJS dans la population des hémodialysés 41.7%. Il est plus

fréquent dans la population féminine p(0.024) associé à une carence

martiale p(0.018) et une mauvaise qualité du sommeil p(0.041) qui

sont des facteurs cités par d'autres équipes. Ceci est du à un défaut

de redistribution et de fixation du fer disponible au niveau de la

substance noire. Conclusion: Dans notre série il ressort que la

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

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carence martiale et l'HTA sont les principaux facteurs de risque de ce

syndrome chez nos patients. Les facteurs traditionnels comme le

tabagisme, l'âge supérieur à 50ans et la dialyse inadéquate ne sont

pas associés à ce trouble.

C14-Prévalence et facteurs prédictifs de dénutrition chez

l'hémodialysé.

O. Nascimento(1), I. El Adnani(1), K. Asad(1), S. El Khayat(1), M.

Zamd(1), G. Medkouri(1), M. Benghanem(1), B. Ramdani(1), G.

Asaadi (2).

1-Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn

Rochd, Casablanca

2- Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : La dénutrition est un élément déterminant de la survie

des patients hémodialysés. Sa fréquence a été rapportée chez 30 à

50% dans cette population. Le but de notre étude est d'évaluer la

prévalence de la dénutrition chez nos patients et ses facteurs

prédictifs. Matériel & Méthodes : Etude transversale analytique

réalisée en novembre 2013, incluant tous les patients de notre unité

d'hémodialyse. Ont été analysés les données épidémiologiques, les

antécédents, les mesures anthropométriques (la taille, le poids sec,

l'IMC) et les données biologiques. Nous avons réalisé également

l'évaluation de l'état nutritionnel selon les recommandations du

United KingdomRenal Association (une réduction du poids corporel

de 5% ou plus en 3 mois ; ou de 10% ou plus en 6 mois ; ou un IMC <

20 Kg/m²) et en ayant eu recours à l'expertise d'une diététicienne.

L'analyse statistique a été réalisée avec le logiciel Epi Info 6.

Résultats : Nous avons colligé 102 patients hémodialysés, dont 49

hommes et 53 femmes, ayant un âge moyen de 44±14 ans et une

ancienneté moyenne en hémodialyse de 13.4 ± 6.8 ans. L'IMC moyen

était de 20.9 ±3.7 Kg/m², avec des extrêmes allant de 14.8 à 32.9

Kg/m². La consommation calorique moyenne était de 20.3 ± 8

Kcal/Kg/j avec 51% des hémodialysés ayant un régime hypocalorique.

L'apport moyen en protides, lipides, glucides et potassium était

respectivement de 0.82±0.5 g/Kg/j, 53±17 g/j, 228±90 g/j et 1760 ±

58 mg/j. La prévalence de la dénutrition était de 48% selon les

critères de l'UKRA. L'analyse comparative du groupe de patients

dénutris et du groupe témoin a objectivé les facteurs de risque

suivants : la moyenne d'ancienneté en hémodialyse (p=0.001), la

moyenne d'âge jeune (p=0.02), la néphropathie causale vasculaire

(p=0.04), l'HTA contrôlée (p=0.03), le taux moyen bas de la

phosphatémie (p=0.008), une valeur moyenne basse des triglycérides

(p=0.01) et une valeur moyenne basse du KT/V (p=0.04).

L'hypoalbuminémie et la moyenne du taux sanguin d'urée et de la

créatininémie n'étaient pas significativement associés à la

dénutrition. Conclusion : Dans notre étude, les principaux facteurs

prédictifs de dénutrition sont : le taux bas de phosphatémie et de

triglycéridémie et l'ancienneté en hémodialyse. Des consultations

diététiques régulières en fonction du risque nutritionnel

complèteraient utilement le bilan nutritionnel qui doit faire partie

intégrante de la surveillance habituelle de l'hémodialysé.

C15-L'abord vasculaire initial chez l'hémodialysé chronique :

Résultats d'une enquête multicentrique.

C. Elfadil, S. Mikou, N. Kabbali, K. Alaoui, G. El bardai, T. Sqalli

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès

Introduction: L'accès vasculaire est le « talon d'Achille » du dialysé. Il

est indispensable au traitement de suppléance extra-rénale. Il

conditionne l'efficacité des séances de dialyse et affecte la qualité de

vie des patients dialysés. Les fistules artérioveineuses (FAV) sont les

accès vasculaires permanents les plus utilisés. L'objectif de notre

travail est d'exposer l'attitude adoptée par nos centres

d'hémodialyse concernant la création de ces FAV. Matériel &

Méthodes : Notre étude multicentrique, transversale, menée en avril

2012, a inclus tous les patients hémodialysés chroniques des 39

centres d'hémodialyse des secteurs privé et public dans quatre

régions du Maroc (Fès-Boulmane, Meknès-Tafilalt, l'Oriental et Taza-

Taounate-Alhouceima). Des médecins enquêteurs ont recueilli

auprès des patients et du personnel traitant les données relatives

aux abords vasculaires permanents en vue d'identifier les facteurs

liés au non recours à la FAV distale en première intention. Résultats:

Nous avons colligé 2066 patients hémodialysés chroniques, dont

l'âge moyen est de 53±15 ans, avec un sex-ratio de 1.2. La dialyse est

réalisée dans des centres privés chez 55% des patients, à raison de 3

séances par semaine dans 51% des cas, 50.5% sont hypertendus et

23.5% sont diabétiques. La durée moyenne d'hémodialyse est de

55±58 mois, le nombre moyen de FAV de 1.34±0.8 et la survie

moyenne de 44.8±49.5 mois. 1544 patients (74,7%) ont bénéficié

d'une seule FAV qui était distale dans 85% des cas. Parmi ceux qui

ont bénéficié d'une seule FAV d'emblée proximale, 35% des cas sont

diabétiques et 77% sont hypertendus avec une corrélation très

significative entre ces trois paramètres. Les voies veineuses centrales

n'ont été utilisées comme accès vasculaire pour hémodialyse que

chez 43 patients soit 2% des cas en attendant la création d'un abord

permanant. Le recours aux abords prothétiques a été noté dans 12

cas comme alternative aux abords natifs. Conclusion: La fistule

artérioveineuse native distale représente l'accès vasculaire de «

référence » et de première intention chez l'hémodialysés. Elle offre

les meilleures performances et la plus faible morbidité. Notre

enquête révèle le recours initial à ce type d'abord dans 85% des cas

et identifie le diabète et l'HTA comme facteurs liés au recours direct

aux FAV proximale.

C16-Evaluation des facteurs de risque de mortalité cardio-

vasculaires en hémodialyse chronique.

I.Karimi, A. Chemlal, R.Al harraqui, F.El alaouiismaili, N.Benabdallah,

S.Bekkaoui, Y.Bentata, T.El Houari, I.Haddiya

Service de Néphrologie, CHU d’Oujda

Introduction : En dépit de l'amélioration des traitements de

suppléance, la mortalité des patients dialysés reste élevée par

rapport à une population générale d'âge identique, et les

complications cardiovasculaires demeurent la première cause de

morbi-mortalité. L'objectif de notre travail était de déterminer la

prévalence des différentes complications cardiovasculaires,

déterminer sur la période de suivie le nombre de décès, puis

identifier les corrélations éventuelles entre ces deux entités.

Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, qui s'est

étalée sur une période de deux ans, Nous avons inclus les patients

hémodialysés chroniques de 3 centres d'hémodialyse dans notre

ville, ayant une ancienneté en hémodialyse supérieure à trois mois.

Nous avons étudié chez nos malades les paramètres

démographiques, clinico-biologiques, dialytiques et

échocardiographiques. Résultats : 103 patients ont été inclus dans

l'étude. L'âge moyen était de 47 ± 15. 54% de nos patients étaient

des femmes, 19% des patients étaient tabagiques. La néphropathie

initiale était indéterminée (NI) dans 59 % des cas, la néphropathie

diabétique et la PKR présentaient 15% et 12% respectivement. Sur le

plan biologique, Nous remarquons que 38,5% des malades avaient

une dyslipidémie, 78 % étaient anémiques, 56,7% des patients

avaient une hyperparathyroidie secondaire avec une PTH 1-84

moyenne de 508+/-380 pg/ml. Concernant les données dialytiques

de nos patients, la durée moyenne de dialyse était de 102,4±41,9

RESUMES COMMUNICATIONS ORALES

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30

mois. 53% de nos patients avaient un rythme de 3 séances par

semaine, tandis que les 47% restants étaient dialysés à raison de 2

fois par semaine. Les anomalies échocardiographiques sont

retrouvées dans 81% des cas. Elles étaient dominées par

l'hypertrophie ventriculaire gauche (61%), et la dilatation auriculaire

gauche dans 32% des cas. Sur un an de suivi, 14 patients sont

décédés.Parmi ces décès, on note 34% de diabète, 64 %

d'hypertension artérielle, 71 % de cardiopathie. L'analyse statistique

a montré que les facteurs qui influencent la mortalité sont : le

rythme de deux séances de dialyse par semaine (p =0,01), et l'obésité

(0,03). En revanche, l'HTA, l'âge, la durée de dialyse, l'inflammation

chronique, HVG et l'anémie n'ont pas été retenus comme FDR.

Conclusion : Une prise en charge précoce des facteurs de risque

cardiovasculaire chez l'hémodialysé chronique est indispensable pour

ralentir les altérations cardiovasculaires et réduire les décès de

causes cardiaques

C17-L'hypertension pulmonaire en hémodialyse : au-delà

de la surcharge hydrique

N. Kabbali, M. Renou, C. Choukroun

Service de néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU

d'Amiens, Amiens, France

Introduction: l'hypertension pulmonaire (HTAP) est une pathologie

fréquente et grave que l'on retrouve chez les patients hémodialysés

chroniques (HDC). Sa prévalence varie de 25 à 45 % selon les études,

et il semblerait qu'elle soit indépendante de la prévalence des

maladies cardiovasculaires dans l'insuffisance rénale chronique

terminale. De plus, il a été montré que l'HTAP est un facteur

indépendant de mortalité chez les HDC. Nous avons mené cette

étude pour évaluer la prévalence et les facteurs associés à l'HTAP

évaluée par Echo-Doppler cardiaque chez une population d'HDC

français. Matériel & Méthodes: il s'agit d'une étude prospective

incluant des HDC âgés de plus de 18 ans, en HD depuis au moins 3

mois, sur fistule atrério-veineuse. Les patients ayant une

cardiopathie avec une fraction d'éjection inférieure à 50%, ceux

ayant une pneumopathie obstructive ou restrictive, et ceux ayant

une contre-indication à la réalisation d'une impédancemétrie, ont

été exclus. Tous les patients ont bénéficié le jour de la même séance

de dialyse d'une échographie transthoracique, d'une évaluation de

l'état d'hydratation par impédancemétrie, d'une mesure du débit de

FAV et d'un bilan biologique. Résultats: Nous avons inclus 34

patients dont l'âge moyen était de 63 ± 16,5 ans. La néphropathie

initiale était le plus souvent glomérulaire (34%). Huit patients étaient

diabétiques (23,5%). La durée moyenne en dialyse était de 51 mois.

La prévalence de l'HTAP était de 23,5%. La PAPS moyenne était de 31

± 7 mmHg avec des extrêmes de 21 à 60 mmHg. L'analyse des

données cliniques, impédancemétriques et biologiques des groupes

avec et sans HTAP a montré que la durée prolongée en hémodialyse

et la perte de diurèse résiduelle étaient significativement liées à la

présence d'HTAP (p=0,001 ; p=0,03). Discussion: Plusieurs

mécanismes ont été suggérés pour expliquer le développement de

l'HTAP chez les HDC, mécanismes qui agissent probablement en

synergie. Sur le plan physiopathologique, l'HTAP pourrait se

développer suite à une augmentation du débit cardiaque dépassant

les capacités d'adaptation de la circulation pulmonaire (surcharge

hydrique, FAV, anémie), mais également par une vasoconstriction

pulmonaire secondaire à un dysfonctionnement endothélial (baisse

de production de l'oxyde nitrique). D'autre part, l'ancienneté en

dialyse est un facteur qui ressort très souvent dans la littérature. Ceci

suggère qu'il existe des mécanismes liés à la dialyse elle-même (bio-

incompatibilité).Conclusion: Cette étude prospective fait partie des

rares études qui ont évalué l'état hydrique des HDC par

impédancemétrie, permettant de suggérer qu'au-delà de la

surcharge hydrique, d'autres mécanismes pourraient être

responsables de l'HTAP dans cette population, les trois quarts des

patients avec HTAP n'ayant pas d'excès en eau totale.

C18-Quelle qualité de dialyse chez les patients hémodialysés

deux fois par semaine ?

M. Ezziani, N.Tazi, I.Toure, S.Mikou, H.Hanin, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès

Introduction: La morbi-mortalité en hémodialyse est corrélée à la

dose de dialyse délivrée. Les recommandations des bonnes pratiques

médicales stipulent que la durée hebdomadaire d’hémodialyse doit

être > 12 heures délivrée en 3 séances par semaine. Les difficultés

d’accès à l’hémodialyse dans notre contexte nous obligent à adopter

un schéma à 2 séances par semaine chez un grand nombre de

patients. L’objectif de ce travail est d’évaluer la qualité de dialyse des

patients dialysés 2 fois et de la comparer avec ceux dialysés trois fois

par semaine. Matériel & Méthodes: Etude transversale menée en

septembre 2013 incluant des patients adultes traités par

hémodialyse périodique à raison de 3 fois 4 heures ou 2 fois 5 heures

par semaine depuis au moins une année. Nous avons analysé

différents paramètres cliniques, biologiques et radiologiques qui

interviennent dans l’évaluation de la qualité de dialyse (Kt/V OCM,

kaliémie, réserve alcaline, taux d’hémoglobine, calcémie,

phosphorémie, PTHi, CRP, albuminémie, CT, TG, IMC, poids sec, PPID,

TA, hypotension intradialytique, diurèse résiduelle, ICT, HVG, autres).

Pour déterminer les facteurs associés à un schéma de traitement par

2 ou 3 séances hebdomadaires, une analyse univariée a été faite.

Résultats: 83 patients ont été colligés. Le sex ratio est de 0,47 avec

un âge moyen de 50±15 ans et une durée d’hémodialyse de 102±61

mois. 32 patients (38,6%) sont dialysés 2 X par semaine et présentent

des différences significatives avec ceux dialysés 3 fois en ce qui

concerne l’ancienneté en hémodialyse (82 vs 115 mois), la diurèse

résiduelle (540 vs 154 ml/j), le Kt/V hebdomadaire (3,37 vs 4,19), la

réserve alcaline (20,9 vs 22,5 mEq/l), la phosphorémie (47,8 vs 39,7

mg/l) et le taux d’hémoglobine (9,3 vs 11,2 g/dl). Dans le groupe

bihebdomadaire, le taux d’atteinte des objectifs recommandés pour

certains critères de qualité de dialyse est faible comparé avec le

groupe trihebdomadaire et la différence est significative : un Kt/V

hebdomadaire > 4,2 chez seulement 10% vs 49% et > 3,6 chez 32% vs

88%, un taux d’hémoglobine > 11 g/dl chez 19% vs 61% et une RA >

21 chez 56% vs 84%. Par contre, aucune différence n’a été retrouvée

concernant l’atteinte des objectifs de kaliémie, calcémie,

phosphorémie, taux de PTHi, CRP, albuminémie et IMC. Les deux

groupes se ressemblent aussi pour la prévalence de l’HTA, de l’HVG

et des hypotensions intradialytiques. Discussion: Les patients

dialysés deux fois par semaine ont un Kt/V hebdomadaire diminué

mais leur diurèse résiduelle est plus élevée. L’importance de cette

diurèse devra être appréciée par la mesure de la clairance rénale

pour mieux juger la dose de dialyse délivrée. Le mauvais contrôle de

l’acidose et de la phosphorémie est sans doute dû à la durée de

dialyse hebdomadaire insuffisante, alors que le faible taux

d’hémoglobine serait dû en partie à une faible utilisation des agents

stimulants l’érythropoïèse dans le groupe bihebdomadaire.

Conclusion: En cas d’impossibilité de réaliser 3 séances de dialyse par

semaine, un schéma à deux séance pourra être proposé mais à

condition que la durée hebdomadaire soit suffisante pour assurer

une dose de dialyse adéquate et en tenant compte de l’importance

de la diurèse résiduelle.

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

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31

IRA-Dialyse

C19- Impact du type de défaillance d’organes sur le

pronostic de l’insuffisance rénale aiguë.

G. Elbardai, S. Mikou, S.Jaafour, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès

Introduction : L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est un désordre

fréquent et complexe. Son incidence et son taux de mortalité sont

très variables dans la littérature et sont particulièrement plus élevés

chez les patients en unités de soins intensifs dans un contexte de

défaillance multi-viscérale. Le but de notre étude est de déterminer

l’impact du nombre et le type de défaillance d’organe sur le

pronostic de l’IRA. Matériel & Méthodes : C’est une étude

prospective incluant les cas d’IRA chez les patients hospitalisés dans

les différents services de notre centre hospitalier universitaire entre

septembre 2012 et mars 2013. Ces patients ont été répartis en deux

groupes : groupe de patients mono-défaillants rénaux (MD) et un

groupe de patients présentant une ou plusieurs défaillances

d’organes associés à l’IRA (PD). Les données cliniques et biologiques

ont été analysées et comparées entre les deux groupes. L’IRA est

définie et classée selon les critères de la classification Acute

KidneyInjury Network (AKIN). La défaillance d’organe est définie

selon les critères de Knaus. Résultats : Parmi les 210 patients

recensés, 131 ont été classés comme MD (62,3%), tandis que 79 cas

ont été classés comme PD (37,6%). Il n'y avait pas de différence d'âge

entre MD et MP. En matière de co-morbidités, aucune différence

significative n’est retenue dans la fréquence du diabète, HTA,

maladie coronaire, insuffisance cardiaque. Cependant la prévalence

de l’insuffisance rénale chronique préexistante (DFG <60 mL/min par

MDRD) est significativement plus importante chez les patients MD

(19,8% vs 8,8%, p <0,001). L’IRA est significativement plus sévère

dans le groupe PD versus MD (p= 0,022). De même, la mortalité est

significativement plus élevée dans le groupe PD vs MD (53,1% vs

14,5%, p <0,001) ; elle augmente significativement avec

l’augmentation des nombres d’organes défaillants et en cas de

comorbidité préexistante (p <0,001). Chez les patients ayant deux ou

plusieurs défaillances associées le taux de mortalité est plus élevé en

cas d’IRA stade 2 et 3 d’AKIN. La défaillance neurologique est la

défaillance la plus commune dans notre série (18%), suivie par la

défaillance cardio-vasculaire (14,8%), la défaillance respiratoire (11%)

et la défaillance hépatique (8,6%). Si la défaillance hématologique est

la moins fréquente (8%), elle est cependant associée au taux de

mortalité le plus élevé. En analyse multivariée, la défaillance cardio-

vasculaire, neurologique, respiratoire et hématologique sont des

facteurs indépendants de mortalité. Conclusion : L’IRA est un

processus dynamique qui est souvent associé à un

dysfonctionnement d’autres organes. Son pronostic dépend non

seulement du degré de l’IRA et du nombre d’organes défaillants mais

également du type d’organe défaillant isolé ou de manière

combinée.

C20- L'insuffisance rénale aigue après chirurgie cardiaque :

Evaluation des critères RIFLE.

N. Mifdal, F.Oubahaybou, F. Ouaddi, N. Zenasni, S. El Khayat, M.

Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction: L'insuffisance rénale aigue est une complication

fréquente au décours d'une chirurgie cardiaque sous circulation

extra-corporelle (CEC). Une acute kidneyinjury (AKI) est une entité

clinique englobant tout le spectre de la défaillance rénale aigue. Les

critères Risk-Injury-Failure-Loss-End (RIFLE) ont été proposés pour

définir l'AKI et pour classer sa sévérité clinique en différentes

catégories. L'objectif de notre travail a été d'appliquer le RIFLE à une

population de patients opérés de chirurgie cardiaque sous CEC et

d'évaluer sa pertinence en termes de facteur de risque de mortalité

hospitalière comparé aux autres facteurs de risque. Matériel &

Méthodes: C'est une étude prospective incluant les patients qui ont

été opérés d'une chirurgie cardiaque programmée. Le dosage de la

créatininémie (créat) a été réalisé à l'admission, à j1 et à j5

postopératoire. L'AKI a été évalué selon les critères de la

classification RIFLE. Les patients ont été divisés en trois niveaux de

sévérité en se basant uniquement sur la créat (R : Risk = créat à— 1,5

; I : Injury = créat à— 2 : F : Failure = créat à— 3). Nous avons analysé

les différents paramètres péri opératoires ainsi que leurs associations

à la survenue d'AKI. Nous avons aussi étudié les répercussions de

l'AKI sur la durée. Résultats: 115 patients ont été inclus. L'âge moyen

était de 49 ± 15 avec un sex ratio de 1,2 H/F. Le taux de

créatininémie moyen a été de 79µmol/l ± 16 avec une clairance de

base de 74 ml/mn ± 27. L'AKI était diagnostiquée chez 21 patients

soit une incidence de 18,26 % (RIFLE-R : 9,1% ; RIFLE-I : 6,8 % ; RIFLE-

F : 2,3 %). Aucun patient n'a eu recours à l'hémodialyse. Les patients

RIFLE-R avaient une mortalité de 10%, comparée à 25% pour RIFLE-I

et 66,6% pour RIFLE-F. les patients sans AKI avaient une mortalité de

2,8%. En analyse univariée, l'âge, l'EUROSCORE, l'insuffisance

cardiaque préopératoire, la dysfonction rénale préopératoire, la

durée du clampage aortique et la durée de CEC ont été associés de

faà§on significative à la survenue de l'AKI. En analyse multivariée,

seules la dysfonction rénale préopératoire et la durée de CEC

(supérieur à 120 min) ont été retrouvées comme facteurs

indépendants de survenue de l'AKI. Conclusion: La classification

RIFLE parait comme un moyen fiable pour dépister l'insuffisance

rénale aigue et pour classifier sa gravité. L'AKI est une complication

fréquente et il est associé à une augmentation de la morbidité et la

mortalité. L'identification de ses facteurs de risque permet une

meilleure stratégie de prévention.

C21- Hémodialyse intermittente réalisée hors site chez les

patients en insuffisance rénale admis en réanimation.

Z. El Moize, A. Boulmane, K. Berechid, T. Dendane, K. Abidi,N.

Madani, J Belayachi, R. Abouqal, AA. Zeggwagh.

Service de Réanimation médicale, CHU Ibn Sina, Rabat.

Introduction: L'insuffisance rénale représente un facteur de

surmortalité et de morbidité pour les patients admis en réanimation.

Ainsi, l'optimisation de l'épuration extrarénale constitue un enjeu

majeur en milieu de réanimation. Le but de l'étude était d'évaluer

l'apport de l'hémodialyse intermittente effectuée hors site chez les

patients admis dans un service de réanimation médicale avec une

insuffisance rénale. Matériel & Méthodes : Etude prospective

incluant les patients hospitalisés en réanimation (Février 2011 et

Septembre 2013) avec à l'admission une insuffisance rénale aiguë

(IRA) selon la définition AKIN ou une insuffisance rénale chronique

(IRC). Deux groupes ont été définis : Groupe 1 ayant bénéficié d'une

hémodialyse intermittente (HDI) réalisée hors site et Groupe 2 non

hémodialysé (nonHDI). Un score de propension a été construit pour

évaluer la probabilité qu'un patient soit traité par HDI. Chaque

patient du Groupe 1 a été apparié à un patient du Groupe 2. Les

variables antérieures au traitement ont été évaluées chez les paires.

Statistique: Wilcoxon, McNemar, CoxRégression. Résultats : 198

patients ont été inclus (âge : 51 ± 19 ans ; 77F/121H). La médiane de

la créatinine était de 29 mg/l (q : 17 - 66). 146 patients présentaient

RESUMES COMMUNICATIONS ORALES

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à l'admission une IRA selon la définition AKIN et 52 présentaient une

IRC dont 20 étaient déjà sous traitement de suppléance chronique

avant leur admission. Au total, 54 patients ont bénéficié d'au moins

une séance d'HDI réalisée hors site. Le nombre de séances d'HDI par

patient était de 2 ± 1 et le délai médian de la mise en route de la

première séance était de 4,5 h avec une durée de 196 ± 59 min. La

mortalité globale était de 53% (Groupe 1 = 50% vs Groupe 2 : 61% ; p

=NS). 54 paires HDI-nonHDI ont pu être constituées. L'âge, le sexe, le

score APACHE II, le score LODS, le recours à la ventilation mécanique

et aux drogues vasoactives étaient comparables entre les deux

groupes. Après appariement, la mortalité était de 61% dans le

Groupe 1 et de 63% dans le Groupe 1 (p = NS). La présence d'une IRC

augmentait significativement le risque de recours à l'HDI (p<0,001 ;

OR = 7,8). Conclusion : Cette étude ne retrouve pas d'amélioration

significative de la survie en réanimation chez les patients présentant

une insuffisance rénale à l'admission en réanimation et bénéficiant

d'HDI hors site. La probabilité qu'un patient reà§oive une HDI hors

site est élevée en présence d'IRC.

C22- Profil des malades insuffisants rénaux aigus

hémodialysés au service de réanimation des urgences

chirurgicales.

K. Mabrouk (1), A. Izem(1), F. Ouaddi(1), S. El Khayat(1), M. Zamd(1),

G. Medkouri(1), M. Benghanem(1), B. Ramdani(1), I.Malajati(2), R.

Makayssi(2), A. Nsiri(2), MA. Bouhouri(2), D. Hamoudi(2), R.

Alharrar(2).

1- Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,

CHU Ibn Rochd, Casablanca

2- Service de Réanimation chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : L'insuffisance rénale aigà¼e (IRA) est une défaillance

d'organe fréquente chez les patients hospitalisés en réanimation ;

elle est la conséquence de plusieurs affections rencontrées aux soins

intensifs. Le but de notre travail est d'évaluer la prévalence de l'IRA

en milieu de réanimation chirurgicale, et déterminer le profil clinico-

biologique et évolutif des patients présentant une IRA. Matériel &

Méthodes : Etude rétrospective sur 4 ans (Janvier 2010 à Novembre

2013), incluant tous les patients présentant une IRA à l'admission ou

au cours de l'hospitalisation en unité de soins intensifs des urgences

chirurgicales. L'IRA est définie selon les critères «Acute kidneyinjury

network» AKIN, plus précisément AKIN stade III, ayant bénéficié

d'épuration extra-rénale. Résultats : 34 patients concernés, avec

prédominance masculine 73,5%. L'âge moyen était de 55,5 ans (21-

90 ans). 50% des patients ont été admis du bloc opératoire, 23,5%

des autres services, 14,7% du service d'accueil des urgences, 11,8%

des structures privées. 64,7% des patients ont été admis pour prise

en charge post-opératoire d'une chirurgie urgente, 29,4% admis pour

pathologie médicale, et 5,9% pour post-opératoire d'une chirurgie

programmée. Les scores de gravité moyens étaient : GCS 12,41;SOFA

3,94. 52,9% des patients avaient une instabilité hémodynamique.

56% avaient reçu des médicaments néphrotoxiques. Le délai

d'apparition de l'IRA était de 4,22 jours. Le taux moyen de la

créatinine était de 61,85mg/l. La diurèse était conservée dans 23,5%

des cas. L'hyperkaliémie associée à une oligoanurie représentait la

première indication à l'hémodialyse dans 58,82% des cas, suivie de

l'insuffisance rénale sévère (créatinine ≥ 80mg/l) dans 32,35% des

cas, l'OAP dans 5,88% des cas, et un seul cas d'acidose sévère.

L'indication à l'hémodialyse était posée à J1 de l'insuffisance rénale

dans 29,4% des cas, à J2 dans 47% des cas, au-delà de J3 dans

23,53% des cas. L'abord vasculaire était un cathéter fémoral dans

85,3% des cas. Le nombre de séance moyen était à 2,06. La durée de

séjour moyenne était de 13,39 jours (1-90 jours). La mortalité était

élevée à 61,76%. Discussion : Le contexte chirurgical est un facteur

de risque d'IRA. Elle s'intègre dans un syndrome de défaillance

multiviscérale. Des phénomènes d'ischémie-reperfusion sont à

l'origine de l'agression rénale. La mortalité avoisine 50%. La nécessité

de recourir à l'hémodialyse majore cette mortalité notamment en

contexte chirurgical. Conclusion : L'IRA chez les patients de

réanimation a ses caractéristiques cliniques et évolutives qui sont

différentes par rapport à celles des autres patients. C'est une

dysfonction d'organe grave, impliquant le pronostic vital et le

pronostic rénal, risquant l'insuffisance rénale chronique terminale,

d'o๠l'intérêt d'une bonne connaissance des facteurs pronostiques

pour une prise en charge plus efficace. La prévention passe par des

stratégies de protection du rein en situation d'agression et la mise au

point de marqueurs de souffrance rénale.

C23- Comparaison des insuffisances rénales aiguës

communautaires et intra-hospitalières.

G. Elbardai, M.A. Lazrak, S.Jaafour, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès

Introduction : L’acquisition de l’insuffisance rénale aiguë au cours de

l’hospitalisation (IRA-AH) est un facteur de risque de morbi-

mortalité. Cependant, peu de séries ont étudié le profil de

l’insuffisance rénale aiguë à acquisition communautaire (IRA-AC).

L'objectif de cette étude est de comparer les différentes

caractéristiques cliniques et pronostiques des patients avec IRA-AC et

IRA- AH. Matériel & Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective

portant sur période de sept mois (septembre 2012-mars 2013)

incluant l’ensemble des patients admis dans les différents services du

centre hospitalier universitaire et présentant une IRA retenue selon

les critères de la classification Acute KidneyInjury Network (AKIN).

Nous avons recensé tous les patients répondant aux critères de

l’AKIN à leur admission pour définir l’IRA-AC ou au moins 24 heures

après leur hospitalisation pour définir l’IRA-AH. Les données

cliniques, biologiques, thérapeutiques et pronostiques ont été

analysées et comparées pour les deux groupes. Résultats : Parmi les

210 patients atteints d'IRA, 157 ont été classés comme IRA-AC

(74,8%), tandis que 53 cas ont été classés comme IRA-AH (25,2%). Il

n'y avait aucune différence d'âge moyen entre IRA-AC et IRA-AH. En

matière de comorbidités, aucune différence significative n’est

retenue dans la fréquence du diabète, de l’hypertension artérielle,

maladie coronaire, insuffisance cardiaque ou d’insuffisance rénale

chronique connue (définie par un DFG <60 mL/min par MDRD). Le

nombre des patients ayant une nécrose tubulaire aiguë est

significativement plus important dans l’IRA-AH (32% vs 3,8%,

p <0,001), alors que l’IRA-AC a été associée à une prévalence

significativement plus importante de diagnostic de

glomérulonéphrites et d’hypovolémie (p=0,05). La sévérité de l’IRA

selon les stades AKIN ne diffère pas entre IRA-AC et IRA-AH. A l’issu

d’un suivi de trois mois, la majorité des patients ont gardé une IR

résiduelle statistiquement non significative entre les deux groupes,

ainsi que le recours à l’hémodialyse et la durée d’hospitalisation. La

mortalité est significativement plus importante dans l’IRA-AH (39,6%

vs 25,4% ; p=0,03). Conclusion : L’IRA-AC est une cause fréquente

d'IRA et aussi grave que celle observée dans IRA-AH. Elle a un impact

sur la durée du séjour à l'hôpital, la mortalité et la survenue de

maladie rénale chronique. Les stratégies visant à limiter les risques

de l’IRA-AC sont susceptibles de réduire le coût des soins et

d’améliorer la prise en charge et le pronostic de nos patients.

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

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C24-L'insuffisance rénale aigue communautaire au Maroc-

enquête nationale.

M.Bourial, S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd, G.Medkouri,

B.Ramdani.

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) est un problème de

santé mondial, son incidence est en nette augmentation. L'ampleur

de l'IRA communautaire (IRA-c) est mal connue dans notre pays. Le

but de ce travail est de déterminer les divers aspects

épidémiologiques, étiopathogéniqes, et pronostiques de l'IRA-c au

Maroc. Matériel & Méthodes : Etude multicentrique, prospective,

incluant tous les cas d'IRA-c, acquise avant l'admission en milieu

hospitalier, définie selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus

par les néphrologues du 1er septembre 2012 au 28 février 2013.

L'analyse univariée s'est basée sur le test de chi2, l'analyse

multivariée sur la régression binomiale, le p est jugé significatif si

<0,05. Résultats : Au total, nous avons inclus 445 patients, dont

53.7% de sexe masculin. L'âge médian était de 58 ans [6 mois - 94

ans]. L'incidence annuelle était de 2.74 cas/100.000 habitants.

Comorbidités : 22.7% étaient hypertendus, 17.8% étaient

diabétiques, 8.1% avaient une insuffisance rénale chronique et 11.2%

étaient suivis pour néoplasie. Les patients étaient admis

essentiellement les services de réanimation et de néphrologie.

Cliniquement, 33.5% étaient oligo-anuriques et 34.7% avaient une

défaillance viscérale principalement respiratoire et neurologique. La

créatininémie médiane était à 56 mg/l [8 - 353 mg/l], 13.9% avaient

une hyperurémie>3.5mg/l, 16.4% une hyperkaliémie>6.5meq/l.

L'IRA-c était essentiellement fonctionnelle et organique

respectivement dans 39.3% et 37.1% des cas. Le recourt à la dialyse

était nécessaire chez 40.9% des patients. L'évolution a été marquée

par le décès de 18.7% des patients, une normalisation de la fonction

rénale dans 24.9% des cas, une évolution vers la chronicité dans 36%

des cas et vers l'IRC terminale dans 5.2% des cas. Selon l'étude

univariée, les facteurs de risque de mortalité étaient principalement

l'antécédent d'IRC, l'admission en réanimation, la présence d'une

défaillance viscérale ou d'une necrose tubulaire aigue et la nécessité

de recours à la dialyse. Les facteurs de risque indépendants étaient

l'âge avancé, les maladies de système, la défaillance respiratoire et

neurologique, ainsi que le recours aux catécholamines. Conclusion :

Vu l'importance de l'IRA-c qui reste plus fréquente que l'IRA acquise

en milieu intra-hospitalier, un registre national devrait être tenu pour

rassembler les cas et pouvoir ainsi organiser des compagnes de

prévention.

C25- Démarrage d'un traitement par dialyse chronique en

urgence. Quelle morbi-mortalité ?

F. El Mazani(1), A. Adnouni(1), W. Fadili(1), M. Sebbani(2), M.

Amine(2), I. Laouad(1)

1-Service de Néphrologie, CHU Mohammed VI, Marrakech

2-Laboratoire d'épidémiologie, Faculté de Médecine et de pharmacie

de Marrakech.

Introduction : Le but de notre travail est de décrire les

caractéristiques et le pronostic d'une population des patients en

insuffisance rénale arrivant au stade terminal de la maladie dont le

démarrage du traitement par épuration extrarénale n'était pas

programmé mais dans un contexte d'urgence devant l'apparition

d'une complication métabolique ou générale. Matériel & Méthodes :

A partir du registre des urgences néphrologiques, ont été inclus dans

l'étude les 230 patients ayant démarré pour la première fois un

traitement par dialyse en urgence pour une IRCT et cela parmi les

510 patients qui ont été pris en urgence pour hémodialyse durant la

période de l'étude entre Janvier 2010 et décembre 2013. Les

caractéristiques clinico-biologiques initiales ainsi que le devenir de

ces patients ont été étudiés. Résultats : Une croissance très rapide

de la fréquence des cas incidents est observée puisque 9% des cas

étaient enregistré en 2010, 16 % en 2011, 33% en 2012 et 42% en

2013. L'âge moyen de nos patients était de 48±18 ans avec une

légère prédominance masculine de 54,3%. Le diabète (29,6%), l'HTA

(23,5%) et les cardiopathies (16,5%) étaient les comorbidités les plus

associées. L'IRC était connue et suivie dans 30,1% des cas, 11% parmi

eux seulement ont été adressé à un néphrologue. Le motif

d'admission aux urgences était dominé par la dyspnée (25%), les

vomissements (22%) et les troubles de conscience (14,3%). La

créatinine moyenne est de 154,4±91 mg/l avec une clairance

moyenne de 4,7±2,9 ml/min. Les indications de la dialyse en urgence

étaient représentées essentiellement par l'hyperkaliémie menaçante

(23,4%), une urémie majeure (22,6%) et l'OAP (17,4%). La voie

d'abord était un KT temporaire chez 224 patients (97,4%). Au cours

des premières séances d'HD, 22,2% des patients ont présenté une

hypotension et 7% un arrêt cardiocirculatoire. Un taux de décès de

18,3% soit 42 malades était enregistré au cours de la 1ère

hospitalisation. Les facteurs prédictifs de mortalité retrouvés sont:

les troubles de conscience (p<0,0001), la dyspnée (p:0,004), l'anémie

profonde <7g/dl (p:0,005), l'infection (P:0,001), l'acidose (p<0,0001),

l'urée supérieur à 3g/l et l'hospitalisation aux SSI (p:0,005).

Conclusion : Le démarrage de la dialyse en urgence est associé à des

résultats défavorables. Il est consécutif à un faisceau de causes

médicales, mais aussi socio-économiques et organisationnelles. Nous

déplorons une insuffisance de dépistage et de suivi de l'insuffisance

rénale chronique aboutissant à un nombre important de malades

qui initient la dialyse en urgence avec une grande morbi-mortalité.

C26-Les calcifications de l'aorte abdominale sont un

prédicteur des calcifications des artères coronaires chez

l'hémodialysé.

M. El Amrani(1), O. Maoujoud(2), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y.

Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El

Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), M. Benyahia(1).

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital

militaire d'i instruction Mohamed V

Introduction: Les maladies cardiovasculaires représentent la

première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce

terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus

précoce et progressent plus rapidement que dans la population

générale. Matériel & Méthodes: Quarante-neuf patients en

hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne

de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85

mois ont bénéficié d'un dépistage avec quantification des

calcifications des artères coronaires (CAC) par cardioscanner 64

barrettes ultra-rapide, et des calcifications de l'aorte abdominale

(CAA) par radiographie abdominale sans préparation (ASP) de profil.

Résultats: Les CAA sont présentes dans 51% des cas, et les CAC dans

69,4% des cas. Les CAC sont présentes chez 88% des patients

porteurs de CAA. Il existe une différence significative du score

calcique coronaire (SCC) entre les patients avec et sans CAA (394,6 vs

58, p=0,003). De même, le score calcique aortique (SCA) est

significativement plus bas chez les patient sans CAC en comparaison

avec les patients porteurs de CAC (0,4 vs 5,35, p=0,006). Il existe une

corrélation significative positive entre le SCC et le SCA. Discussion:

Nos résultats confirment la fréquence accrue des calcifications

vasculaires chez l'hémodialysé. Plusieurs études ont démontré que

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

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les CAA sont corrélées aux CAC qui constituent un prédicteur de

mortalité globale. De plus la sévérité de ces calcifications représente

un prédicteur majeur de morbimortalité cardiovasculaire d'o๠la

nécessité d'un dépistage précoce et d'un suivi régulier vu le risque de

progression. Conclusion: Le recours à l'ASP constitue un moyen

fiable et peu onéreux pour le dépistage des calcifications vasculaires

en hémodialyse. Des études en cours, étudient l'intégration du SCA

dans la stratification du risque cardiovasculaire du patient dialysé,

notamment en attente d'une transplantation rénale.

C27-Topographie des calcifications de l'arbre coronaire du

dialysé.

M. El Amrani(1), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y.

Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T.

Salahedine(4), M. Asserraji(2), D. El Kabbaj(1), M. Benyahia(1).

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital

militaire d’instruction Mohamed V

Introduction: Les maladies cardiovasculaires représentent la

première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce

terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus

précoce et progressent plus rapidement que dans la population

générale. Matériel & Méthodes: Quarante-neuf patients en

hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne

de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85

mois ont bénéficié d'un dépistage des calcifications coronaires (CC)

par cardioscanner 64 barrettes en synchronisation ECG et sans

injection de produit de contraste. Les CC étaient étudiées au niveau

des artères inter ventriculaire antérieure (IVA), coronaire droite

(ACD), coronaire gauche (ACG), circonflexe (ACx), diagonale (ADiag)

et inter ventriculaire postérieure (IVP). Le score calcique coronaire

d'Agatston (SCCA) était calculé par un logiciel pré fourni. Résultats:

Les CC concernaient 69,4% des cas et se répartissaient comme suit :

IVA 69,4%, ACD 36,7%, ACx 32,7%, ADiag 29,6%, ACG 20,4%, IVP

8,2%. Les CC siégeaient dans une artère chez 22,4% des cas, dans 2, 3

ou 5 artères chez 10,2% des cas respectivement, dans 4 artères chez

14,3% des cas et au niveau des 6 branches chez un seul patient. Le

SCCA moyen était de 331,1, et de 522,2 chez les 10 patients suivis

pour cardiopathie ischémique (p=0,09). Le SCCA moyen par branche

se présentait comme suit : IVA 88,5, ACx 69,8, ACD 46,6, ADiag 15,8,

ACG 6, IVP 2,8. Les CC étaient significativement associées à des

facteurs de risques cardiovasculaires classiques (âge, sexe masculin,

hypertension artérielle systolique, diabète, antécédent de

cardiopathie ischémique). Discussion: Les CC dans notre série sont

superposables à la topographie décrite de l'athérosclérose coronaire

avec laquelle elles partagent plusieurs facteurs de risque. Des études

autopsiques confirment que les CC des patients insuffisants rénaux

sont plus intenses et sont associées à des remaniements

histologiques plus complexes en comparaison avec la population

générale. D'autres études confirment que les CC du dialysé

représentent un marqueur puissant de mortalité chez l'hémodialysé.

Conclusion: Nos résultats prouvent la grande prévalence des CC chez

les hémodialysés et incitent à un dépistage précoce et régulier.

Transplantation rénale-Divers

C28- La grossesse chez la transplantée rénale: Suivi et

retentissement sur le greffon rénal

B.Lify, O.Nascimento, S.Laraki, I.Eladnani, S. Elkhayat, M. Zamd,

G.Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : La transplantation rénale a permis aux receveuses de

rein, de retrouver une fertilité normale, leur permettant d'être

maman. Une grossesse chez une greffée rénale peut être menée

normalement si celle-ci est planifiée et bien suivie par une équipe

multidisciplinaire. Le but de notre étude est de rapporter notre

expérience concernant la survenue d'une grossesse chez des

transplantées rénales, son déroulement, son retentissement sur le

greffon à moyen et à long terme, ainsi que les complications

materno-foetales induites par celle-ci. Matériel & Méthodes : Etude

rétrospective portant sur 13 grossesses survenues chez 7 patientes

parmi 29 femmes greffées rénales en âge de procréer, suivies dans

notre unité. Nous avons étudié les différentes caractéristiques

cliniques et biologiques avant, pendant et après la grossesse, nous

avons également analysé les données obstétricales et l'état des

nouveaux nés à la naissance. Résultats : La néphropathie causale

était une néphropathie indéterminée dans 58% des cas, une

néphropathie lupique dans 28% des cas, et une hyalinose

segmentaire et focale dans 14% des cas. Toutes nos patientes étaient

transplantées à partir d'un donneur vivant, avec une reprise

immédiate de la fonction rénale. Toutes ces grossesses étaient

planifiées avec une tension artérielle équilibrée, créatininémie

normale, protéinurie négative. Le traitement immunosuppresseur

était reà§u mais modifié selon les recommandations. L'âge moyen de

nos patientes était de 30±3,2ans avec un intervalle moyen entre la

greffe et la conception de 52±14,9 mois; la créatinine plasmatique

moyenne était de 10±1,2 mg/l lors des dernières menstruations, de

11,7±1,3 mg/l pendant la grossesse et de 11,5±1,5 mg/l après

l'accouchement. Parmi les 13 accouchements, 10 étaient effectués

par césarienne avec un terme moyen de 34,6±3,3 semaines

d'aménorrhée. Nous avons noté une mort foetale in utéro dans 1

cas, un prématuré de 900g décédé à J19 de naissance, un

avortement dans 1 cas, et une pré-éclampsie chez une patiente ayant

nécessité une extraction par césarienne d'un prématuré de 1670g. Le

nombre d'enfants vivants est de 10, avec un poids moyen de

naissance de 2267±525,8 g. Un rejet aigu humoral était noté chez

une patiente à J14 du post-partum avec une bonne évolution après

traitement antirejet. Conclusion : La grossesse chez une femme

transplantée rénale est une grossesse à haut risque qui doit être

planifiée et surveillée par une équipe pluridisciplinaire faisant

intervenir l'obstétricien, le néphrologue et le pédiatre, vu le risque

accru de complications materno-fœtales. Ainsi en respectant un

certain nombre de critères, la plupart de ces grossesses sont

considérées de bon pronostic.

RESUMES COMMUNICATIONS ORALES

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35

C29- Myélome multiple et transplantation rénale : à propos

d'un cas.

A.Izem, K. Mabrouk, G. ImangueOkouango, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : Les syndromes lymphoprolifératifs (SLP) constituent

une complication grave de la transplantation d'organes solides. Ils

englobent des entités hétérogènes allant de l'hyperplasie

plasmocytaire réactive au lymphome malin. L'incidence de ces

pathologies avoisine 1,5% dans toutes les greffes d'organes solides.

Elles seraient moins fréquentes chez les transplantés rénaux.

Matériel & Méthodes : Nous rapportons un cas de myélome «à

chaines légères» chez une patiente de 49 ans sans ATCD de

myélome, greffée rénale en 2011 à partir d'un donneur en état de

mort encéphalique et mise sous traitement immunosuppresseur :

ciclosporine, mycophénolatemofétil, et corticothérapie. Elle est

admise pour altération de l'état général et insuffisance rénale.

Résultats : L'hémogramme retrouve une pancytopénie.

L'électrophorèse des protéines sériques montre une

hypogammaglobulinémie. Le myélogramme et la biopsie

ostéomédullaire concluent à un myélome. Le dosage sérique des

chaines légères est élevé à 3100 mg/l. La biopsie du greffon est en

faveur d'un rejet humoral chronique. Un protocole de

chimiothérapie à base de déxaméthasone, cyclophosphamide, et

thalidomide est démarré en Novembre 2013. La patiente est en

retour en hémodialyse. Discussion : Le myélome, récemment inclus

dans les SLP observés après transplantation d'organe solide ; ne

représenterait que 4% de l'ensemble de ces pathologies. Son

incidence est estimée à 0,2% après transplantation rénale. La

présentation clinique typique du myélome n'est pas toujours

présente dans les cas de myélome postgreffe, ce qui rend le

diagnostic parfois difficile. Le traitement s'apparente à celui des

myélomes survenant chez des patients immunocompétents et le

pronostic reste réservé. Conclusion : La survenue d'un SLP constitue

un tournant évolutif menaçant le pronostic vital du malade et

fonctionnel du greffon ; elle augmente les taux de mortalité et de

retour en dialyse. Nous insistons sur l'intérêt d'un dépistage régulier

chez les malades à risque et des mesures préventives se basant

surtout sur l'adaptation du traitement immunosuppresseur.

C30-L'impact de l'hyperuricémie sur la survie du greffon.

S. El houssni, I. El hassni, I.Bentaleb, L.Benamar, N.Ouzeddoun,

R.Bayahia, H.Rhou

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn

Sina, Rabat.

Introduction : La prévalence de l'hyperuricémie est élevée chez les

transplantés rénaux (50 à 80%). Elle s'explique principalement par

l'utilisation incontournable des anticalcineurines dans les régimes

immunosuppresseurs. Le but de notre travail est d'évaluer la

prévalence de l'hyperuricémie chez nos transplantés rénaux deux ans

après la greffe et d'étudier ses conséquences cliniques. Comparer les

complications métaboliques, la fonction rénale et la survie du

greffon entre groupe hyperuricémie et groupe uricémie normale.

Matériel & Méthodes : Etude transversale, incluant tous les patients

ayant bénéficié d'une première TR par donneur vivant de Juin 1998 à

Décembre 2010 .Nous avons recueillis les données démographiques

et clinico-biologiques à partir des dossiers médicaux (âge du

receveur, sexe, la néphropathie initiale, IMC, âge du donneur,

Cholestérol total, triglycérides, glycémie à jeun, Acide urique, crise

de goutte et calcul urinaire sur greffon), une hyper-uricémie est

définit par un taux d'acide urique supérieur à 65 mg/l chez la

femme et 80 mg/l chez l'homme. Résultats : Soixante-dix patients

sont colligés, l'âge moyen est de 36,3+/-9,6 ans, 46 femmes et 24

hommes. L'âge moyen du donneur est de 47,5+/-10,2 ans. Le

traitement immunosuppresseur est à base de corticostéroïdes chez

tous les malades, ciclosporine chez 82,9% des patients et

mycophénolatemofétil chez 68,6% et azathioprine dans 31,4% des

cas. Une hyperuricémie est présente chez 48,5% des cas, associée à

une goutte chez 2 patients. Aucun cas de calcul urinaire sur le greffon

n'est noté. il existe une différence statistiquement significative de la

moyenne de créatininémie entre le groupe avec hyperuricémie et

groupe acide urique normal (p=0,008).Il n' ya pas de différence

statiquement significative entre groupe hyperuricémie et uricémie

normale concernant L'IMC, cholestérol total, triglycérides, le diabète

après transplantation et utilisation de ciclosporine. La perte du

greffon est notée chez 5 patients avec hyperuricémie. En analyse

univariée, l'hyperuricémie n'est pas un facteur de risque de perte

du greffon. Conclusion : L'hyperuricémie est un facteur de risque de

la perte du greffon. Un traitement visant à diminuer le taux d'acide

urique pourrait-il améliorer la survie à long terme du greffon?

C31-Aspects chirurgicaux de la greffe rénale chez l'enfant

(étude de 14 cas).

S.Laraki, F.oubahaybou, S.Makhdar, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : La transplantation rénale est le traitement de choix

pour les enfants souffrant d'insuffisance rénale chronique au stade

Terminal. Cette technique est maintenant passée dans la routine, elle

permet la survie et la réhabilitation d'enfants autrefois condamnés.

Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective reprenant

tous les dossiers des enfants transplantés et suivis de manière

régulière en consultation de néphrologie pédiatrique. But du travail :

étudier les aspects chirurgicaux de la greffe pédiatrique ainsi que les

complications chirurgicales. Résultats : 14 transplantations rénales

pédiatriques ont été réalisées dans le service de néphrologie et

transplantation rénale au sein du chu, entre janvier 2007 et janvier

2014, 14 dossiers ont été étudié. Dans notre série on note un âge

moyen de 11.32 ans (6,5-16ans), une prédominance féminine (8/14

enfants), Le donneur est dans 100% des cas vivant apparenté, le plus

souvent un des deux parents, dont la moyenne d'âge est de 45 ans,

La néphropathie causale était dans 4 cas une hypo-dysplasie rénale,

Chez 2 enfants une vessie neurologique, une pathologie

glomérulaire dans 2cas, RVU dans un cas, VUP 2 cas, syndrome

d'Alport également chez un seul enfant, l'étiologie de l'IRCT était

indéterminée chez uniquement un patient ,et un syndrome de senior

loken chez un seul enfant. La décision d'une néphrectomie a été

prise chez 7enfants. L'anastomose veineuse a été réalisée dans 50 %

des cas avec la veine iliaque externe. L'artère rénale principale,

unique dans 13 cas (99 %) a été anastomosée 4 fois sur l'iliaque

externe, 5 fois sur l'iliaque primitive et 5 fois sur l'aorte. Pour

L'anastomose urinaire, Deux anastomoses urétéro-urétérales, 12

urétéronéocystostomies (Lich-Grégoir). L'aspect vasculaire a été jugé

bon chez tous nos patients. La diurèse a été immédiate, ou

postopératoire immédiate chez tous nos transplantes. Les

complications chirurgicales se répartissent en : Reflux vésico-urétéral

dans le greffon, lymphocèle, sténose urétérale. Les autres patients

ont une évolution satisfaisante. Conclusion : Bien que l'activité de la

greffe rénale pédiatrique reste globalement faible au Maroc depuis

2007, Une mobilisation générale doit permettre la promotion du don

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

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36

d'organes pour autoriser les malades insuffisants rénaux chroniques

à accéder au meilleur traitement que l'on puisse actuellement leur

proposer.

C32-Don d'organe et population jeune marocaine : attitude

et opinion.

I.Es-qalli, G.Mahoungou, H.Knidiri, Z.Aitlahcen, M.Jabrane, W.Fadili,

I.Laouad

Service de Néphrologie, hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI,

Marrakech

Introduction : Le prélèvement d'organes humains au Maroc reste en

dessous des besoins. Les connaissances des étudiants marocains, qui

reflètent la population jeune marocaine, concernant le don et la

transplantation d'organe peuvent être un facteur clé dans le

développement d'une activité de greffe. L'objectif de cette étude est

d'évaluer les connaissances, les attitudes et les croyances des

étudiants concernant le don et la transplantation d'organe. Matériel

& Méthodes : Ce sondage d'opinion a été effectué auprès de quatre

structures d'enseignement supérieur (la faculté de médecine, la

faculté des sciences, l'école des sciences appliquées, une école privée

de commerce) entre le mois de Juin 2013 et le mois de Septembre

2013 à l'aide d'un questionnaire pré établi rempli par l'investigateur

lui-même. Les 36 questions de l'enquête répondaient à cinq thèmes

principaux à savoir l'évaluation des connaissances, l'opinion et

l'attitude du citoyen, la justification explicite du refus, les

déclarations avancées en cas de refus du don d'organes, et les

moyens pour encourager le don d'organe au Maroc. Résultats : Cent

pour cent des sujets enquêtés ont répondu à ce questionnaire.

Parmi les personnes interrogées, 40,3 % étaient des hommes et 59,7

% des femmes. La moyenne d'âge était de 21,5 ans. 89,4 % des 503

étudiants sondés connaissaient la greffe d'organes au Maroc. 83,4%

étaient au courant de l'existence d'une législation régissant le don et

la greffe d'organes. Un quart des étudiants pensaient que les actes

de prélèvement et de greffe n'étaient effectués que dans les

établissements publics de santé autorisés. Deux personnes sur trois

étaient capables d'identifier les organes et les tissus transplantables.

39,7% des étudiants connaissaient l'origine des organes greffés. Plus

de la moitié des personnes acceptaient de donner ses organes après

la mort. Parmi le groupe d'enquêtés refusant le don de leurs organes

après la mort, l'obstruction religieuse était en tête de liste des

déterminants du refus avec une prévalence de 39,7%. Conclusion :

Les jeunes marocains possèdent des connaissances limitées relatif au

don d'organe. Le développement de cette thérapeutique doit passer

par une information et une motivation régulière de la population

générale.

C33- Evaluation de l'état parodontal chez le transplanté

rénal : Etude cas témoins.

A. Rhair, N. Aazair, Z. Houmaid, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri,

M.G. benghanem, B. Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : La transplantation rénale a connu des progrès

considérables. L'apparition de nouvelles molécules non dénuées

d'effets secondaires a permis une meilleure prise en charge de

l'immunosuppression. Les études ont démontré qu'elles sont

associées à un accroissement gingival. Le but de ce travail est

d'évaluer l'état parodontal et apprécier l'impact de la TR et du

traitement adjuvant chez les transplantés rénaux. Matériel &

Méthodes : Une enquête épidémiologique transversale comparative,

a été menée dans notre service (décembre 2012-avril 2013) sur 35

transplantés depuis au moins 6 mois avec au minimum 10 dents et

106 témoins du centre de consultations et traitements dentaires de

Casablanca consultants pour autres pathologies que parodontales.

L'indice de plaque (IP) et l'indice d'hyperplasie (IH) ont été évalués.

L'immunosuppresion, l'hygiène bucco-dentaire et l'état muco-

gingival ont été cernés. Résultats : Dans les deux groupes, patients et

témoins, agés de 25 à 50 ans pour 60% des cas, sans différence

significative selon le sexe, 22,9% des patients sont sous

mycophénolatemofétil (MMF), associé aux corticoïdes dans 2,90%

des cas. 60% sont sous cyclosporine A, associé au MMF dans 54,30%.

17,10% sont sous tacrolimus et MMF. Dans les deux groupes le

brossage s'effectuait jusqu'à 3 fois par jour, 14,2% des témoins ne se

brossaient pas les dents. 62,9% des greffés ont de bon contrôle de

plaque (IP entre 0,1 et 0,9) contre 21,7% chez les témoins. La

moyenne de l'IP est de 0,730 ±0,569 pour les greffés et de 1,188

±0,518 pour les témoins avec une différence significative

(p=0,000019). L'IH est significativement élevé (p=0,000257) chez les

transplantés (moy: 0,236 ±0,290) que chez les témoins (moy: 0,055).

Conclusion : L'hygiène bucco-dentaire n'épargne les transplantés des

problèmes parodontaux, particulièrement l'hyperplasie gingivale.

L'étroite collaboration néphrologue-parodontologiste est nécessaire

pour une bonne prise en charge des greffés.

C34- La greffe rénale à partir d'un donneur en état de mort

encéphalique au Maroc : Etude multicentrique.

Z.Houmaid, H.Eloury, N.Znasni, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : La transplantation rénale constitue le traitement de

choix de l'insuffisance rénale chronique. Un total de plus de 270

greffes rénales a été réalisé depuis 1990. Soit une prévalence moins

de 10 greffes/an/Mhab. Mais ce n'est qu'à partir de 2010 que les

premières greffes à partir de personnes en état de mort

encéphalique ont vu le jour. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une

étude descriptive multicentrique portant sur tous les transplantés à

partir d'un donneur en EME, l'objectif étant de décrire les

particularités cliniques, opératoires, thérapeutiques et évolutives

chez ces patients. Résultats : Une série de 19 greffes a été réalisée

depuis 2010 jusqu'à octobre 2013 (16 à Casablanca et 3 à

Marrakech). L'âge moyen de nos patients était de 42 ans, avec un sex

ratio H/F de 1,28. Les néphropathies causales se répartissaient en :

glomérulopathies (35%) et indéterminée (65%). Une seule greffe

était préemptive et pour le reste les malades étaient en hémodialyse

d'une durée moyenne de 53 mois, avec un délai moyen d'attente de

8,5 mois. Les donneurs étaient jeunes avec une moyenne d'âge de

27 ans, décédés d'un AVP (70%) ou un AVC hémorragique (30%), pas

de notion d'arrêt cardiaque,la créatinine moyenne au prélèvement

était de 12,37 mg/l. Le temps d'ischémie froide était en moyenne de

15h 30min, et celui de l'ischémie tiède de 1h 12min. Le traitement

immunosuppresseur : en induction était à base de la

thymoglobuline, et en entretien à base d'Anticalcineurines :

Ciclosporine 87,5%Tacrolimus 12,5% ; MMF et Corticoïdes.La reprise

immédiate de la fonction rénale était dans 62,5% des cas, retardée

dans 31,2% des cas. Les complications Immédiates : Thrombose

vasculaire (1cas), Lymphocèle (4 cas) Sténose artère rénale (1cas) et

Hypercalcémie maligne (1cas) ; les Complications tardives : Infection

à CMV (9cas), Hyperparathyroïdie autonome (1cas), Rejet (2cas) et

une Sténose de l'artère rénale du greffon (1 cas). Conclusion : Bien

que l'activité de greffe rénale à partir d'un donneur en état en mort

encéphalique soit débutante au Maroc, les premiers résultats sont

RESUMES COMMUNICATIONS ORALES

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encourageants et incitent de ce fait à un renforcement de formation

d'équipes de transplantation médicale et paramédicale ainsi que la

sensibilisation de la population générale à l'importance du don.

C35- Le portage nasal du Staphylocoque en dialyse

péritonéale

A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L.

Benamar

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn

Sina, Rabat.

Introduction : Le portage nasal du staphylococcus aureus favorise la

survenue de péritonites. Le fort potentiel pathogène et le caractère

commensal font de ce germe un agent pathogène à diffusion facile

aussi bien en milieu intra qu'extrahospitalier. Le but de notre travail

est d'évaluer la prévalence du portage nasal de Staphylocoque

aureus (PNSA) chez les dialysés péritonéaux de notre centre , de

décrire son profil de sensibilité aux antibiotiques, ses facteurs de

risque et de préciser l'impact du PNSA sur le survenue des épisodes

infectieux (infections du site d'émergence du cathéter de dialyse

péritonéale(DP) et péritonites). Matériel & Méthodes : Etude

rétrospective ayant inclus tous les patients dialysés péritonéaux du

centre avec un suivi minimum de 12 mois. Les prélèvements nasaux

ont été effectués 3 fois/ an pendant toute la durée du suivi des

patients en DP. Résultats : Notre série comporte 62 patients mis sous

dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA). L'âge moyen était

de 50±16,9, avec un sex-ratio de 1,95 et une ancienneté en dialyse

péritonéale moyenne de 24 mois. La prévalence du PNSA est de

64,5% .Le portage persistant a été retrouvé chez 30 patients (48,5%),

le portage intermittent chez 10 patients (16 %) alors que 35,5% des

malades étaient non porteurs de Staphylococcus aureus (SA). Les

souches du SA étaient résistantes à la méticilline dans 10% des cas

alors que la sensibilité aux glycopeptides était de 100%. Ni l'âge, ni le

sexe et ni la néphropathie initiale ne sont ressortis comme associés

au PNSA. Le taux de péritonites était significativement plus élevé

chez les porteurs du SA (p<0,014).Le taux d'infections du site

d'émergence du cathéter de DP était plus élevé chez les patients

ayant un PNSA mais le p n'était pas significatif. Conclusion: Cette

enquête nous a permis de dépister le PNSA, afin de mettre en place

les règles individuelles et collectives d'hygiène et l'élargissement

d'une prescription antibioprophylaxique à base de la mupirocine

dans notre unité de dialyse péritonéale.

C36-Impact du fer injectable dans la correction du statut

martial et de l'anémie en prédialyse

A.Cherkaoui, M.Miftah, I.Bentaleb, G.El Badaoui, N.Ouzeddoun,

F.Ezzaitouni, R. Rhou, R.Bayahia, L.Benamar

Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn

Sina, Rabat.

Introduction : L'anémie est une complication fréquente de

l'insuffisance rénale chronique, la recherche d'une carence martiale

et sa correction restent l'élément fondamental du bilan étiologique

de l'anémie de l'IRC et le préalable à tout traitement par ASE.

L'objectif de notre travail est de déterminer la prévalence de la

carence martiale ainsi que l'effet de l'apport du fer dans la correction

de la carence et de l'anémie. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une

étude observationnelle prospective menée sur 2 ans incluant tous les

patients IRC dont le DFG est inférieur à 60 ml/mn/1,73m2 suivis

dans notre unité. Les patients ont bénéficié de l'administration du fer

IV en fonction des paramètres du bilan martial et de l'anémie. Ont

été exclu tout les patients ayant reà§u une transfusion sanguine 3

mois auparavant et les patients ayant une histoire de saignement

actif. L'introduction de l'EPO est réalisée dans 1 à 2 mois suivant le

début de la supplémentation en fer IV. Résultats : Durant une

période médiane de 12 mois [3-24mois], 97 patients sont colligés.

L'âge moyen de nos patients est de 63,4±15ans, la néphropathie

causale prédominante est la néphropathie diabétique retrouvée dans

55,7% des cas. A l'admission, 76,3% des patients présentent une

anémie. Une carence martiale est notée chez 77 patients soit 79,4%,

absolue chez 50 patients et relative chez 27. Cinquante-sept patients

ont reçu du fer IV, seul 36 patients d'entre eux ont reà§u de l'EPO. Le

reste soit 40 patients ont reà§u du fer oral pour des raisons

d'indisponibilité du traitement.La comparaison des 2 groupes de

patients (fer IV seul Vs fer oral) trouve une augmentation

significative de Hb (p=0,05) et du statut martial (p=0,038) durant le

1er mois dans le groupe traité par fer IV. Cette augmentation de l'Hb

et du bilan martial est aussi significatif au 3ème mois, 11,4 Vs

10,5g/dl pour l'Hb (p=0,04) et 377 Vs 198ng/ml pour la ferritinémie

(p=0,021). On n'a pas noté d'aggravation de la fonction rénale ou de

cas d'insuffisance rénale aigue après traitement par le fer injectable.

L'introduction de l'EPO au 2ème mois du traitement avec le maintien

du fer IV à la dose moyenne de 200mg/mois a permis une

amélioration du taux d'Hb son maintien dans les fourchettes

normales et la réduction des besoins d'EPO de l'ordre de 50%.

Discussion : Nos résultats démontrent l'intérêt d'un traitement par

fer injectable dans la prise en charge de l'anémie de l'IRC en

prédialyse. En effet le fer IV a permis une augmentation significative

du taux d'Hb (p=0,04) et de la correction du statut martial par

rapport au fer PO ce qui est en accord avec les données de la

littérature. Conclusion : Dans l'IRC au stade de prédialyse, le

traitement martial est le plus souvent indispensable avant et

pendant l'utilisation des ASE. Le fer IV est plus efficace que le fer PO

et permettant une correction de la carence que de l'anémie avec

réduction des besoins en EPO.

COMMUNICATIONS ORALES

RESUMES

RESUMES

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38

Néphrologie clinique

P1-Les néphropathies biopsiées au service de néphrologie :

profil épidémiologique sur 14 ans.

B.Lify, S.Laraki, F.Oubahaybou, O.Nascimento, S.ElKhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Le but de notre travail est de déterminer les

néphropathies les plus fréquentes dans notre population, leur

répartition selon l'âge, ainsi que les modifications de leur fréquence

au cours du temps. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude

rétrospective concernant 2635 biopsies rénales réalisées dans notre

unité durant une période de 14ans (janvier 2000-Août 2013).

L'analyse a été faite en deux périodes de 7ans : la période A

(janvier2000-décembre2006), et la période B (janvier 2007-Août

2013). Résultats : La moyenne d'âge était de 36±25 ans avec une

prédominance masculine (51,8%). Les atteintes glomérulaires

primitives étaient prédominantes (61%), les atteintes glomérulaires

secondaires représentaient 35,2% et les atteintes vasculaires et

tubulo-interstitielles ne représentaient que 3,8%.Dans les

glomérulonéphrites (GN) primitives, la lésion glomérulaire et minime

(LGM) était la plus fréquente (31,2%), suivie par la glomérulonéphrite

extramembraneuse (GNEM) dans 16,4% des cas, et la hyalinose

segmentaire et focale (HSF) dans 16,1% des cas. La néphropathie à

IgA ne représentait que 7,1% des cas. Dans les GN secondaires, la

néphropathie lupique était la plus fréquente (49,7%), suivie par

l'amylose dans 28,4% des cas, tandis que la néphropathie diabétique

ne représentait que 3,3% des cas. Dans le temps, nous avons noté

une augmentation de la fréquence de la GNEM, de la HSF ainsi que

celle de la néphropathie lupique et de l'amylose. Conclusion : La

biopsie rénale reste un geste indispensable à triple intérêt :

diagnostic, pronostic et thérapeutique.

P2-La néphropathie lupique proliférative : aspects clinique,

thérapeutique et évolutif (A propos de 78 cas).

S. Ait faqih, S. Bricha, D. Amer, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : La néphropathie lupique (NL) constitue une atteinte

viscérale grave au cours du lupus érythémateux systémique (LES).

Son traitement implique plusieurs moyens thérapeutiques mais

reste difficile en raison de l'hétérogénéité de la maladie et des

incertitudes sur son cours évolutif .Le but de ce travail est de décrire

les différentes caractéristiques cliniques et thérapeutiques de cette

atteinte et d'en déterminer l'évolution. Matériel & Méthodes : Etude

rétrospective descriptive portant sur 78 cas s'étalant sur une période

de 4 ans. Le diagnostic était retenu sur la présence d'au moins 4

critères de l'ARA 1982 incluant obligatoirement une protéinurie

supérieure à 0,5 g/24 h et/ou des anomalies du sédiment urinaire.

La NL était confirmée histologiquement chez tous nos patients. Le

recueil des données cliniques s'est basé sur les dossiers médicaux. Le

suivi des malades s'est basé sur les registres de la consultation. Le

contact téléphonique a servi pour certains de nos malades. L'analyse

statistique a été réalisée à l'aide du logiciel sphinx. Résultats : L'âge

moyen de nos patients est de 32,79 ans + /-12,43. Le sexe féminin

est nettement prédominant (98,7 % de femme). Au moment du

diagnostic, les signes cliniques sont dominés par le syndrome

œdémateux (chez 42 patients), l'oligo-anurie (chez 15 patients) et

l'hypertension artérielle (chez 20 patients). Le syndrome néphrotique

est retrouvé chez 38,5%, la protéinurie est positive chez 62 patients

soit 79,48 %. Sur le plan histologique, la classe IV pure est retrouvée

dans 52,6 % des cas, les classes IV et V associées dans 20,5%, la

classe III pure dans 17,9%, les classe III et IV associées dans 64% et

les classes III et IV associées chez uniquement deux patientes. Le

traitement s'est basé essentiellement sur les corticoïdes et les

immunosuppresseurs. L'induction s'est faite par le cyclophosphamide

dans 55 cas (70,5%) et par le mycophénolate moftétil dans 21 cas

(26,9%). Le recul moyen est de 19 mois +/-15,98. L'évolution de nos

patients s'est marquée par une rémission complète dans 33,3 % des

cas et une rémission partielle dans 7,7 % des cas. Les rechutes sont

notées dans 10,3% des cas. 13 patientes ont évolué vers

l'insuffisance rénale chronique terminale. L'évolution était fatale

chez 15 de nos malades (17,9 %). 11 patientes sont perdues de vue.

Conclusion : L'atteinte rénale est fréquente au cours du LES (20 à 50

% des cas selon les séries). Elle est dominée par l'atteinte

glomérulaire. Elle conditionne le pronostic fonctionnel et vital de la

maladie. Les corticoïdes à forte dose et les immunosuppresseurs

(cyclophosphamide intraveineux, mycophénolate mofétil) ont

amélioré le pronostic mais le taux des rechutes reste encore

important d'o๠l'intérêt d'un traitement d'entretien et d'un suivi

prolongé.

P3- Syndrome néphrotique du sujet âgé : faut-il aller jusqu'à

la PBR ?

S.Makhdar, F.Oubahaybou, A.Rhair, B.Lify, S.ElKhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Le syndrome néphrotique (SN) est défini par un

ensemble de signes biologiques et des conséquences cliniques

secondaires à une protéinurie suffisamment abondante. Il traduit

toujours l'existence d'une néphropathie glomérulaire proliférative ou

non. Le but de notre travail est d'étudier le profil anatomo-clinique

du SN chez le sujet âgé, ainsi que la recherche des facteurs prédictifs

de mauvais pronostic rénal. Matériel & Méthodes : Etude

rétrospective, descriptive et analytique, sur une période de 5 ans

(2008-2012), incluant tous les patients âgés de 65 ans ou plus,

hospitalisés au service de néphrologie et chez qui le diagnostic d'un

syndrome néphrotique a été retenu. Nous avons exploité les dossiers

en analysant les caractéristiques cliniques, biologiques,

histologiques, thérapeutiques et évolutives de tous nos patients.

Résultats : Il s'agit de 37 patients dont l'âge moyen est de 70 ans

avec des extrêmes allant de 65 à 80 ans et le sex-ratio de 1,3 à

prédominance masculine. Leur durée de suivi moyenne est de 16

mois. 29,7 % des patients sont hypertendus, 8,1 % diabétiques et 10

% ont des antécédents urologiques. A l'admission, la protéinurie

médiane est de 6 g/24 h, l'hypoalbuminémie médiane de 19 g/24 h

et l'hypoprotidémie médiane de 46 g/24 h. Le SN est impur dans

78,3 % des cas avec : une insuffisance rénale aiguë (IRA), (79 %), une

hypertension artérielle (HTA) dans 48,5 % des cas et une hématurie

microscopique dans 27,5 % des cas. La ponction-biopsie rénale (PBR)

a révélé une amylose (32,4 %), une GEM (29,7 %), une HSF (13,5%),

une LGM (13,5 %) et GNA post infectieuse (5%). Aucune

complication de biopsie rénale n'a été rapportée. La corticothérapie

est prescrite chez 13 % des patients avec l'obtention d'une rémission

complète chez 5 patients dans un délai médian de 8 semaines. Aucun

patient n'a reà§u de traitement immunosuppresseur. 2 patients ont

reà§u de la chimiothérapie pour des myélomes. 20 % sont devenus

RESUMES COMMUNICATIONS AFFICHEES

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39

chroniques et 5 % sont dialysés. Les facteurs de mauvais pronostique

rénal statistiquement significatifs sont : L'insuffisance rénale et une

protéinurie>3g. Conclusion : Le syndrome néphrotique du sujet âgé,

souvent impur, ne doit pas faire réfuter la PBR qui reste bien tolérée

et guide la prise en charge thérapeutique

P4- Intérêt des biopsies rénales itératives chez les patients

atteints de néphropathie lupique (A propos de 8 cas).

S. Ait faqih, N. Belhadi, M. Dridat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : L'intérêt des biopsies rénales itératives au cours du

suivi de lupus systémique reste discuté dans la littérature. Le but de

notre travail est d'analyser les résultats des rebiopsies, préciser les

indications des ponctions biopsies rénales (PBR) itératives chez les

malades atteints de néphropathie lupique et évaluer leurs apports

dans la prise en charge thérapeutique des patients lupiques.

Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée

dans notre service de néphrologie sur une période de 4 ans (2010-

2013). Nous avons inclus les patients atteints de néphropathie

lupique et ayant bénéficié d'au moins une PBR itérative. Tous les

patients répondent aux critères de diagnostic de l'ARA 1982.

L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel sphinx.

Résultats : Parmi une cohorte de 85 patients ayant une néphropathie

lupique confirmée par l'histologie, 8 malades (9,4%) ont bénéficié

d'au moins une PBR itérative. Il s'agit de 8 femmes. L'âge moyen au

moment de la réalisation des PBR itératives était de 33,32 +/-12,43

ans. Le type histologique des néphropathies lupiques lors de la

réalisation de la PBR initiale était une classe II dans 1 cas, une classe

IV dans 4 cas, une classe III dans 2 cas et une classe V dans 1 cas. Le

traitement d'attaque a fait appel au cyclophosphamide chez 6

patientes, à la ciclosporine chez une patiente et un traitement

néphroprotecteur chez une patiente. Le délai de la réalisation de la

2ème biopsie rénale par rapport l'initiale varie de 3 à 11 ans.

L'indication de ces PBR était soit une aggravation de l'atteinte rénale

dans deux cas, soit une apparition ou aggravation de la protéinurie

dans 6 cas. La seconde PBR objectivait 1 classe III, 2 classes IV, une

classe III et IV, deux classe V et IV, une classe V et III et une classe VI

avec évolution des scores d'activité et de chronicité. D'une PBR à

l'autre, nous avons noté un changement de classe dans 6 cas avec

répercussion sur la thérapeutique que nous avons arrêté, renforcé

ou modifié. L'évolution finale était marquée par la survenue de deux

rémissions complètes, de deux rémissions partielles, deux rechutes,

une insuffisance rénale chronique terminale et un décès par activité

de la maladie. Conclusion : Nos résultats confirment la grande

variabilité des transformations histologiques des lésions rénales au

cours de la maladie lupique et l'utilité de la réalisation des PBR

itératives. Il apparait donc que le risque d'une rebiopsie est justifié

devant la nécessité d'évaluation de la maladie et de changement de

la prise en charge des malades.

P5- Prise en charge des néphropathies lupiques

prolifératives : cyclophosphamide ou mycofénolate mofétil?

S.Aitfaqih, L.M.Abouaamrane, S.Bricha, S.ElKhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Au cours du lupus érythémateux systémique (LES), les

glomérulonéphrites prolifératives diffuses et focales sévères

justifient le recours à un traitement immunosuppresseur agressif et

précoce du fait du risque élevé d'insuffisance rénale progressive. Le

cyclophosphamide intraveineux constitue la molécule de référence

en traitement d'attaque. Dans les formes résistantes à ce dernier, le

Myécophénolate Mofétil (MMF) donne des résultats prometteurs.

Actuellement, le traitement des néphropathies lupiques (NL)

prolifératives fait l'objet de recommandations européennes et

américaines. L'objectif de ce travail est de partager l'expérience de

notre service et de la comparer à d'autres attitudes thérapeutiques

à travers une revue de littérature large. Matériel & Méthodes : Il

s'agit d'une étude rétrospective descriptive analytique portant sur 78

cas de NL prolifératives s'étalant sur une période de 4 ans colligés au

sein de notre service de néphrologie. Le diagnostic de LES était

retenu selon les critères de l'ARA 1982 prouvé par une histologie

rénale chez tous nos patients. L'analyse statistique est réalisée à

l'aide du logiciel sphinx en analyse uni et multivariée. Résultats : Le

traitement d'induction utilisé en première intention était le

cyclophosphamide intraveineux à forte dose (71,79%), suivi du

mycophénolate mofétil (26,92 %). Le traitement d'entretien après

induction par cyclophosphamide était le cyclophosphamide pour

51,78%, l'azathioprine pour 21,42%, le mycophénolate mofétil pour

une patiente. 14 n'ont pas pris de traitement d'entretien par faute de

moyens. Après induction par mycophénolate mofétil, l'entretien

reposait sur le mycophénolate mofétil. Un antipaludéen de synthèse

était instauré chez 56 patientes. Chez les patients stables en

rémission, le traitement d'entretien était poursuivi 2 ans. Les doses

de mycophénolate mofétil en entretien étaient souvent de 2 g/j

pendant 2 ans puis 1-2 g/j. La dose d'azathioprine était de 2 mg/kg

pendant 2 ans puis 1-2 mg/kg. Les corticoïdes étaient poursuivis au

long cours (5-10 mg/j). Le recul moyen est de 19 mois. Le

cyclophosphamide a permis une rémission complète chez 12 patients

et une rémission partielle chez 4 patients. 13 ont évolué vers

l'insuffisance rénale chronique terminale. 7 patientes ont rechuté.

On a noté 12 décès chez les patients traités par cyclophosphamide.

L'évolution n'est pas connue chez 8 de nos malades. Le MMF a

permis une rémission complète chez 14 patients et deux remissions

partielles. Une patiente a rechuté sous MMF. On a noté un seul

décès. L'évolution n'est pas connue chez 3 de nos malades. Le MMF

semble induire plus de rémissions par rapport au cyclophosphamide

(p=0, 34). Conclusion : L'intérêt du cyclophosphamide intraveineux

dans le traitement d'induction de la néphropathie lupique sévère est

bien établi. Son efficacité est remarquable avec une amélioration du

pronostic vital et rénal. Le MMF est une alternative thérapeutique

intéressante au cours de la néphropathie lupique. Cependant, son

coût relativement élevé limite encore sa prescription.

P6-Le bilan d'activité au sein du service de néphrologie côté

hospitalisation sur une année (2012).

B.Lify, S.Laraki, A.Jebli, S.Makhdar, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Les admissions au service de néphrologie sont très

fréquentes et variées. Leurs diagnostics et leurs traitement

s'imposent vu le risque d'engager le pronostic rénal voir vitale du

malade. Le but de notre étude est de décrire le profil

épidémiologique des admissions au sein de notre service. Matériel &

Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée sur 12 mois

allant de janvier à décembre 2012. La collecte des données a été

réalisée à partir des dossiers des archives de l'année 2012. Les

différents paramètres évalués ont été : l'âge, le sexe, le motif

d'hospitalisation, les antécédents, la diurèse, le bilan biologique

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

RESUMES

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40

(créatininémie, protidémie, albuminémie, protéinurie de 24h), le

diagnostic retenu, la prise en charge thérapeutique et l'évolution.

Résultats : Il s'agit de 290 patients qui ont été inclus dans notre

étude. L'âge moyen des patients était de 39,3±17 ans avec une

prédominance masculine (55,3%). 14,22% des patients sont

hypertendus, 6% sont diabétique, 5% des malades ont été admis

pour une initiation à l'hémodialyse.24% des cas ont été admis pour

un syndrome néphrotique impur, 15,2% pour un syndrome

néphrotique pur et 6,86% pour un syndrome glomérulaire. 3% des

cas ont été admis pour une insuffisance rénale rapidement

progressive. La diurèse moyenne était de 1580±830ml/24h. La

moyenne de la protéinurie était de 3,85±3,67g/24h, de la protidémie

56,6±14,3g/l, de l'albuminémie 30,6±10,7g/l de la créatininémie

49±37mg/. La ponction biopsie rénale a révélé une

glomérulonéphrite extramembraneuse dans 13% des cas, une

néphropathie lupique dans 12% des cas, une amylose rénale dans

7,14% et une glomérulonéphrite à IgA dans 5,35% des cas. 50% des

malades ont été mis sous corticothérapie, 10,78% sous endoxan.

L'amélioration clinique et biologique a été notée chez 55,8% des

maladies. Conclusion : La connaissance du profil épidémiologique

des hospitalisations en néphrologie permet de mettre en œuvre les

pathologies rénales les plus fréquentes, et donc d'améliorer la

qualité de prise en charge et le pronostic des patients.

P7- La néphropathie lupique chez le sujet de plus de 50 ans.

N.Aazair, Z.Houmaid, A.Rhair, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : L'atteinte rénale est une localisation fréquente du

lupus érythémateux systémique responsable d'une morbi-mortalité

élevée chez des sujets jeunes. Elle apparait généralement au cours

de la première jusqu'à la cinquième année d'évolution de la maladie.

La néphropathie lupique de révélation tardive est une entité rare et

peu étudiée. Le but de notre travail est d'étudier les caractéristiques

épidémiologiques, clinico-biologiques, histologiques et évolutives de

la NL survenant chez des sujets âgés de plus de 50 ans, en les

comparants aux sujets jeunes. Matériel & Méthodes : Etude

monocentrique rétrospective menée sur l'ensemble des NL biopsiées

dans notre formation sur une période de 7 ans. 24 patients âgés de

plus de 50 ans ont été colligés (G1), comparés à un échantillon de

190 patients (G2). Tous nos patients répondaient aux critères de

l'ACR. Résultats : L'âge moyen était de 58 ans dans le G1 vs 29 ans

dans le G2, le sexe ratio était de 75% de femmes dans le G1 vs 90%

dans le G2. L'atteinte rénale était inaugurale dans 58,3% des cas dans

le G1 vs 61% dans le G2. L'HTA s'est vue chez 60% des cas dans le G1

vs 21,46% dans le G2. La protéinurie était présente dans tous les cas

dans le G1 avec une moyenne de 3,5g/j vs 93% dans le G2. L'IR s'est

vu dans 60% des cas avec une créatininémie moyenne de l'ordre de

30 mg/l dans G1 contre 21% dans G2. L'hématurie et la leucocyturie

étaient respectivement présentes dans 62% et 54% dans G1 vs 32%

et 38% dans G2. A l'histologie la forme proliférative était

prédominante dans le G1 représentée essentiellement par la classe

IV (56,5%) avec un indice d'activité moyen à 5 et de chronicité à 4,

suivie de la classe V (17,4%), dans le G2 les classes III et IV étaient

retrouvées dans 34,5% des cas chacune. Le traitement dans les 2

groupes était à base de corticoïdes et/ou d'immunosuppresseurs

selon de la classe histologique. La rémission s'est vue dans 41% des

cas dans le G1 vs 74% dans le G2, l'aggravation s'est vue dans 66%

des cas dans le G1 contre 24% dans le G2.Le décès était comparable

dans les 2 groupes: 8,3% dans G1 vs 9%dans G2. Discussion : Nos

résultats présentent des similitudes avec les données de la littérature

le sexe ratio étant moins marqué chez le sujet âgé de plus de 50 ans

et les formes prolifératives étant les plus retrouvées. Toutefois dans

les séries étudiant le LED chez le sujet de plus de 50 ans l'atteinte

rénale est rarement inaugurale contrairement à nos patients

caractérisés également par la sévérité du tableau clinique

probablement en rapport avec le retard diagnostique. Conclusion :

Bien que le lupus de déclaration tardive soit d'évolution plus lente, il

semble que l'atteinte rénale en dépit de sa rareté, soit un élément de

mauvais pronostique du fait de l'évolution plus fréquente vers l'IRCT

et de la difficulté thérapeutique chez des patients présentant

souvent plusieurs comorbidités.

P8-La mortalité intra-hospitalière dans un service de

néphrologie.

M. Ezziani, S.Mikou, H.Mbarki, T.Sqalli

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : Introduction: La prise en charge des patients

hospitalisés dans les services de néphrologie est souvent émaillée de

complications qui sont parfois graves et mettent en jeu le pronostic

vital. L'objectif de ce travail est de déterminer le taux de mortalité

intra-hospitalière et d’identifier les facteurs de risque de mortalité

afin d’établir des mesures correctives visant l’amélioration continue

de la qualité des soins. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective

descriptive portant sur l’étude des dossiers de tous les patients

hospitalisés dans le service de Néphrologie durant l’année 2013.

Nous avons analysé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques

et évolutives de tous nos patients. Pour identifier les facteurs de

risque associés à la mortalité, nous avons procédé par une analyse

statistique uni puis multivariée. Résultats : Durant l’année 2013,

nous avons admis 630 patients âgés de 49±18 ans, sans

prédominance de sexe (sex-ratio de 1,05). Les hospitalisés

présentaient une insuffisance rénale chronique terminale dialysée

(7%) ou non (27,3%) dans 34,4% des cas, une insuffisance rénale

aiguë dans 19,5% et un syndrome néphrotique dans 17%. Le diabète

sucré a été noté chez 13,7% des admis. L’hémodialyse a été indiquée

dans 42,7 % des cas. La durée moyenne de séjour était de 10±11

jours. 85 malades (13,5%) ont présenté 220 complications de type

infectieux (66%), neurologique (16,3%), hémorragique (11,8%) et

thrombo-embolique (5,9%). Un transfert en réanimation était

nécessaire chez 5,9% des patients. Le taux de mortalité dans notre

série est de 7,5%. Un choc septique était en cause dans 40,4% des

cas et un choc hémorragique dans 12,7% des cas. En analyse

univariée, plusieurs facteurs sont associés à un risque de décès alors

qu’en analyse multivariée seuls le diabète sucré, la nécessité de

dialyse ou de soins de réanimation durant les premières 24heures, la

survenue d’une complication neurologique et le séjour en

réanimation sont prédictifs de décès. Conclusion : La sévérité des cas

hospitalisés et les comorbidités influencent la mortalité intra-

hospitalière qui est proposée comme un indicateur de la qualité des

soins à l’hôpital. La réduction ou l’éviction du décès intra-hospitalier

passe par une évaluation des pratiques professionnelles et la mise en

place des revues de morbi-mortalité.

RESUMES COMMUNICATIONS AFFICHEES

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41

P9- Vascularite rénale peu symptomatique associée à une

sclérodermie systémique : quand faut-il y penser ?

A Izem (1); T Benhabib (2); S Saliba (2); M Souid (2); C Veyssier Belot

(1) Service de d'Hémodialyse, CHI de Poissy - St-Germain en Laye,

Poissy

(2) Service d'Hémodialyse, Centre Hospitalier Intercommunal

Poissy/St Germain en Laye, Poissy

Introduction : L'association d'une sclérodermie et d'une vascularite

a été rarement décrite. En revanche, la polyangéite microscopique à

pANCA de type anti-MPO semble s'associer de façon non fortuite à

la sclérodermie. Matériel & Méthodes : Nous rapportons le cas

d'une sclérodermie associée à une glomérulonéphrite extra

capillaire (GEC) pauci immune à P-ANCA anti MPO en faveur d'une

poly angéite microscopique. Résultats : Mme D âgée de 59 ans,

porteuse saine du virus de l'hépatite B (HBV) et considérée guérie

d'un adénocarcinome sigmoïdien, est suivie depuis 7 ans pour des

arthralgies chroniques et une sclérodermie cutanée limitée. Le

tableau se complique en février 2013 par l'apparition d'une

hématurie macroscopique devenue par la suite microscopique (735

hématies /mm3) dont l'origine urologique est éliminée. On met en

évidence une protéinurie à 2.4gr/ 24h sans insuffisance rénale ni

HTA. L'hémogramme est normal, il existe des AAN positifs à 1/1280,

des anticorps anti tissus négatifs, et des P- ANCA de spécificité anti

MPO positifs (1/80).La biopsie rénale montre une GEC pauci

immune de type vascularite nécrosante avec des lésions nécrotiques

actives. Après présentation au staff clinico-pathologique, revue de la

littérature et avis du centre référent des vascularites, on décide

d'entreprendre un protocole d'induction fait de 4 cures

hebdomadaire de rituximab associé à une corticothérapie per os

avec décroissance rapide, à l'entécavir et à un contrôle

coloscopique systématique. Ce choix a tenu compte de l'antécédent

néoplasique et du portage chronique de l'HBV. L'évolution est

favorable avec négativation de la protéinurie et disparition

l'hématurie macro et microscopiques.Une surveillance du taux CD19,

des paramètres biologiques urinaires, des P-ANCA et de l'activité

HBV est maintenue. Discussion : L'apparition d'un syndrome

glomérulaire dans notre cas est une indication à la réalisation d'une

biopsie rénale. Ceci a permis de faire le diagnostic d'une association

peu décrite dans la littérature, sclérodermie - vascularite à ANCA et

ainsi l'instauration rapide d'un traitement spécifique. Conclusion :

Bien que rare, l'association sclérodermie et vascularite a déjà été

décrite. Elle mérite d'être recherchée en raison de son évolution

potentiellement défavorable et implique l'intervention de centres de

références afin d'opter pour le schéma thérapeutique adéquat.

P10- Profil des patients hospitalisés en néphrologie en 2013

M. Ezziani, N.Tazi, H.Mbarki, T.Sqalli

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : La discipline néphrologique regroupe plusieurs

domaines d’activité et la prise en charge du patient présentant une

néphropathie peut se faire en ambulatoire ou en hospitalier, « à froid

» ou en urgence. Le but de ce travail est de faire une revue des

hospitalisations dans notre service et de préciser les champs de notre

activité. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive

incluant tous les patients hospitalisés dans le service de néphrologie

durant l’année 2013. Nous avons analysé le profil épidémiologique et

clinique des patients admis, les différents soins reçus, les principales

complications intra-hospitalières ainsi que le devenir de ces patients.

Les différents diagnostics ont été classés en catégories selon la

codification de l’ERA-EDTA. Résultats : En 2013, nous avons pris en

charge 1006 patients en hôpital de jour et 630 en hospitalisation

classique. L’âge moyen des hospitalisés était 49 ± 18 ans sans

prédominance de sexe. L’hospitalisation était urgente dans 44,7%

des cas. L’hémodialyse a été indiquée chez 42,7% des malades. Les

patients dialysés présentaient une IRA dans seulement 12 % des cas,

alors qu’elle s’agissait d’une IRCT pour le reste. Une biopsie rénale a

été réalisée chez 24,6% des malades. La durée moyenne

d’hospitalisation était de 10±11 jours. 220 complications sont

survenues chez 85 malades (13,5%) et l’infection occupe la première

place (66%) suivie des complications neurologiques (16,3%). 7,5% des

patients sont décédés et un choc septique était en cause dans 40,4%

des cas. Les pathologies que présentent nos patients selon la

codification ERA-EDTA sont dominées par les glomérulonéphrites

secondaires et les maladies de système (30,6%), suivies par les

glomérulonéphrites primitives (24,6%), alors que les pyélonéphrites,

les néphrites interstitielles, les néphropathies héréditaires et

familiales, les maladies congénitales et les maladies vasculaires ne

représentent que moins de 5% chacune et 15,6% ensemble. la

catégorie « autres » dans la classification représente 29,2% des

pathologies. L’analyse de l’activité du service montre qu’elle est

consacrée dans 44,8% des hospitalisations à la prise en charge de

l’IRC (7% : complications chez des hémodialysés chroniques, 27,3% :

initiation de l’hémodialyse chez des patients en IRCT, 10,5% : IRC en

complication) et dans 39,7% seulement à la néphrologie clinique.

Conclusion : Une amélioration (en quantité et en qualité) de l’accès

aux différents traitements de suppléance rénale permettrait aux

services de néphrologie de mieux canaliser leurs ressources pour

développer la néphrologie clinique et la transplantation rénale.

P11- Atteinte rénale au cours de la drépanocytose : à

propos de 5 cas.

F.Oubahaybou, S.Mekhdar, B. Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : La drépanocytose est une cause croissante de maladie

rénale chronique. Des avancées importantes ont été réalisées ces dix

dernières années dans la caractérisation des manifestations rénales

associées à cette hémoglobinopathie ainsi que sur les mécanismes

physiopathologiques impliqués dans leur survenue. Matériel &

Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur une

période de 12 années [2001-2012] colligeant les patients

drépanocytaires ayant une atteinte rénale. L'objectif de notre travail

est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et

évolutives de ces patients. Résultats : Il s'agit de 3 hommes et 2

femmes âgés en moyenne de 31 ans [17 à 40 ans] atteints d'une

drépanocytose homozygote dans 4 cas et hétérozygote dans 1 cas.

L'atteinte rénale a été révélée après un délai moyen de 8 ans dans 2

cas et en même temps que l'hémoglobinopathie dans 3 cas. Les

circonstances de découverte de la néphropathie étaient un

syndrome néphrotique dans 2 cas, une insuffisance rénale (IR)

associée à une protéinurie dans 2 cas et à l'occasion d'une

hématurie macroscopique dans 1 cas. L'examen clinique a révélé des

signes d'insuffisance cardiaque dans 1 cas et un ictère dans 1 seul

cas. La TA était normal dans tous les cas. L'examen aux bandelettes

réactives a montré une protéinurie chez tous les patients, associée à

une hématurie dans 2 cas. à€ la biologie : 2 patients avaient une

fonction rénale normale, l'IR était aiguë dans 1 cas et chronique dans

2 cas avec une créatininémie moyenne de 18,1 mg/L. Les

manifestations rénales étaient une hyalinose segmentaire et focale,

une GNMP, et une néphropathie lupique classe V avec lésion de MAT

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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42

associées chez un patient. L'évolution était défavorable dans 3 cas (2

IRC et 1 cas d'IRCT après un délai de 1 an) et 2 patients ont gardé une

fonction rénale normale. Conclusion : L'atteinte rénale au cours de la

drépanocytose est fréquente. Elle doit être recherchée

systématiquement et précocement chez tout patient drépanocytaire.

De larges études multicentrique concernant l'atteinte rénale au cours

de cette hémoglobinopathie restent requises pour avoir des données

réelles sur l'ampleur du problème et permettrait d'envisager des

mesures préventives.

P12- Apport de la ponction biopsie rénale au cours des

néphropathies lupiques.

Mikou, H. Mbarki, N.Tazi, M.Ezziani, T.Sqalli

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : L'atteinte rénale au cours du lupus érythémateux

systémique (LES) est fréquente. L'apport de la biopsie rénale (PBR)

dans la néphropathie lupique (NL) est considérable en matière de

diagnostic, de pronostic, et aussi dans le choix thérapeutique. Elle

permet de préciser les lésions histologiques rénales et leur étendue,

d'établir leur classification et de déterminer les signes d'activité et

de chronicité. L'objectif du travail est d'établir le profil de l'atteinte

rénale du lupus dans notre service de néphrologie, de préciser les

différentes indications de la PBR, de décrire les différentes lésions

histologiques et les classer selon classification internationale ISN/RPS

2003. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective menée

au sein du service d'anatomopathologie en collaboration avec le

service de néphrologie d'une période de quatre ans depuis Janvier

2009. Ont été sélectionnées toutes les PBR concluant à une NL à

partir du registre d'anatomopathologie du service de néphrologie.

Les données relatives aux aspects démographiques, cliniques et

paracliniques ont été recueillies des dossiers médicaux des patients.

Les données relatives aux différents aspects histo-immuno-

pathologiques ont été recueillies des comptes rendus des biopsies

rénales. L'analyse statistique a été effectuée par le laboratoire

d'épidémiologie et recherche clinique en utilisant le logiciel SPSS

version 17.0. Résultats : Nous avons inclus dans notre étude 34

biopsies concluant à une NL parmi les 514 PBR réalisées au service

de néphrologie durant la période de 4 ans, soit 6,61%. La moyenne

d'âge est de 34±11,6 ans (17-70) avec une prédominance féminine

(85,7%). 40% des patients avaient un LES connu dont 6 avaient une

NL ancienne. La présentation initiale était dominée par : le syndrome

néphrotique (54%), les anomalies du sédiment urinaire (protéinurie

et/ou hématurie (37%) et l'insuffisance rénale (63%). Les patients

avaient à leur admission à la fois des signes cutanés, articulaires,

immunologiques et hématologiques dans 31,4% des cas alors qu'une

HTA est observée chez 13 patients. La principale indication de biopsie

était l'existence concomitante d'une protéinurie, hématurie et d'une

insuffisance rénale (54%). Selon la classification ISN/RPS 2003, la NL

était classée I dans 23% des cas, II (5,5%), III (20%), IV isolée ou

associée à une classe V (40%), V isolée (11,5%). Des signes d'activité

étaient décrits dans 51,5% des biopsies contre 40% de lésions

chroniques. Des lésions vasculaires étaient présentes dans 31% des

cas dont 1 cas de vascularite lupique. En immunofluorescence, les

dépôts suivants étaient retrouvés : IgA (28%), IgG (54%), IgM (48%),

C3 (71%), C1q (60%). En analyse univariée, aucune corrélation

significative n'est retrouvée entre les lésions histologiques et la

présentation clinico-biologique et immunologique. Conclusion : La

néphropathie lupique est sévère dans la série des biopsies, avec une

fréquence élevée des formes prolifératives. La recherche de

stigmates d'atteinte rénale au cours de l'évolution de la maladie et

l'élargissement des indications de biopsie rénale pourrait améliorer

le diagnostic et la prise en charge ultérieure de la NL.

P13- Syndrome de Senior Loken : A propos de deux cas.

F.Oubahibou, S.Makhdar, N.Mifdal, El Khayat, M. Zamd,

G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

IBN Rochd-Casablanca

Introduction : Le syndrome de Senior-Loken est une maladie oculo-

rénale autosomique récessive très rare caractérisée par l'association

d'une néphronophtise, et d'une dystrophie rétinienne. La prévalence

mondiale est estimée à 1/1.000.000. Plusieurs cas ont été rapportés

dans différents pays dans le monde. Nous rapportons la première

observation d'une famille Marocaine. Matériel & Méthodes : il s'agit

de deux enfants d'une même famille, issu d'un mariage consanguin,

un garçon et une fille, âgés respectivement de 16 ans et 15 ans,

ayant un syndrome de Sénior Loken. Résultats : les deux patients

sont atteints de l'amaurose congénitale de Leber depuis l'âge d'un

an. Le fond d'œil et électrorétinographie ont révélé la présence d'une

rétinite pigmentaire. Une étude génétique a été effectuée devant la

découverte récente d'une insuffisance rénale chronique ayant révélé

une mutation dans le gène IQCB1à l'état homozygote chez les deux

patients et à l'état hétérozygote chez chacun des parents.

Actuellement un des deux patients a bénéficié d'une transplantation

rénale avec une bonne évolution (le nadir de créatinine à 9 mg/l).

Discussion : Le syndrome de Senior-Loken est une ciliopathie

génétiquement hétérogène très rare. Les mutations de 7 gènes

différents ont été rapportées .Un bilan rénal et ophtalmologique sont

recommandés. Un bilan hépatique pour exclure une fibrose

hépatique et un examen neurologique sont aussi recommandés chez

le nourrisson. Le diagnostic génétique du syndrome de Senior-Loken

repose sur l'analyse mutationnelle des gènes impliqués. Conclusion :

la prise en charge précoce de ce syndrome peut retarder la

progression vers l'insuffisance rénale chronique terminale et réduire

les complications secondaires

P14- Evaluation de l'application des recommandations

nationales sur les glomerulopathies primitives dans un

service universitaire marocain.

N.Mifdal, F.Oubahaybou, K.Mabrouk, A.Jebli, S.Elkhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.Benghanem Elgharbi, B.Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du

CHU Ibn Rochd- Casablanca.

Introduction : Les néphropathies glomérulaires sont des affections

rénales avec lésions initiales et prédominantes au niveau

glomérulaire. Elles peuvent être primitives ou secondaires et sont la

principale cause d'insuffisance rénale chronique (IRC). Afin

d'instaurer une prise en charge adéquate, plusieurs

recommandations aussi bien nationales qu'internationales ont été

élaborées. L'objectif de notre travail est d'évaluer l'application des

recommandations nationales sur les glomérulopathies primitives

dans un centre universitaire. Matériel & Méthodes : C'est une étude

rétrospective menée dans notre établissement entre Janvier et

Décembre 2012. Sur l'ensemble des patients biopsiés durant la

période d'étude, nous avons inclus ceux ayant une glomérulopathie

primitive. Ont été exlus les patients ayant une autre cause de

glomérulopathie à la ponction biopsie rénale. Nous avons étudié les

données socio-démographiques (âge, sexe, ...) ; cliniques (pression

artérielle, diurèse, bandelette urinaire...) ; paracliniques (biologique,

radiologique et histologique) ; thérapeutiques et évolutives de

chaque patient. Nous avons ensuite évalué la conformité de ces

RESUMES COMMUNICATIONS AFFICHEES

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paramètres avec les recommandations nationales pour chaque

glomérulopathie. Résultats : Sur 151 patients biopsiés, 113 soit

74,83% avaient une glomérulopathie primitive dont : lésion

glomérulaire minime (LGM) : 26,5%, glomérulonéphrite extra-

membraneuse(GEM) : 25,7%, hyalinose segmentaire et focale (HSF) :

16,8%, glomérulonéphrite aigue post-infectieuse (GNA postInf) :

12,4%, glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d'IgA (GN à IgA) :

11,5%, glomérulonéphrite membrano-proliférative (GNMP) : 7,1%. La

moyenne d'âge était de 37 ans [13 ; 67] avec une prédominance

masculine (sex ratio à 1,8).

Concernant le bilan diagnostique, il a été conforme à 56,6% ; 36,8% ;

68,9% ; 85,7%, 69,2% et 75% pour la LGM, L'HSF, la GEM, la GNA

post-infectieuse, la GN à IgA et la GNMP respectivement. Pour la PEC

thérapeutique, la conformité a atteint 100% pour la LGM ; 84,61%

pour la GN à IgA et seulement 50% pour la GNMP. Pour le suivi, il a

été respecté dans près de 93% pour la LGM et la GN à IgA ; 80% pour

l'HSF et la GNA post-infectieuse ; 58% pour la GEM et que 37,5%

pour la GNMP. Pour l'évolution, 41% des patients avaient une

rémission totale ; 20,5% une rémission partielle ; 7,7% ont évolué

vers l'IRC dont 66% étaient terminales ; 2,6% des patients sont

décédés et 23,1% avaient une évolution imprécise. Discussion : Nos

résultats seront discutés en les comparants avec d'autres

recommandations européennes dans le cadre de l'évaluation de la

pratique professionnelle. Conclusion : A la fin de cette étude, on

conclue qu'aucune glomérulopathie primitive n'est conforme à 100%

aux recommandations nationales en termes de bilan diagnostique,

prise en charge thérapeutique ou suivi sauf pour le traitement de la

LGM.

P15- Diététique et lithiase urinaire : place de le natriurèse.

N. Tazi, M.Ezziani, G.Elbardai, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : Depuis 20 ans, les concepts de traitement médical et

de prévention de récidive de la lithiase urinaire se sont

considérablement modifiés. Ils reposent sur une enquête étiologique

indispensable pour chaque patient lithiasique. Le bilan de première

intention systématique chez chaque patient lithiasique comprend un

bilan biologique sanguin et urinaire. On s’intéressera dans cette

étude à la natriurèse chez les patients lithiasiques et sa relation avec

la récidive lithiasique. Matériel & Méthodes : Cette étude

prospective menée depuis octobre 2013 a été conçue pour évaluer le

rôle de la natriurèse chez les patients lithiasiques en consultation de

néphrologie. Le bilan initial a été prescrit de façon systématique et

prospective, aux patients pris en charge pour lithiase n’ayant pas eu

de bilan métabolique antérieur. Le bilan était associé à l'enquête

clinique et nutritionnelle habituelle. La natriurèse devait être

effectuée deux à trois mois après la fin de l'épisode aigu, en régime

libre, habituel. L'évaluation de la créatininurie des 24 heures à partir

de la formule de Cockroft (incluant l’âge et le poids du patient) avait

pour objectif la validation de la qualité du recueil d'urines. La

comparaison entre primo lithiasique et récidiviste est effectuée par

test de chi-deux. Résultats : Pendant 4 mois, sur les 82 patients pris

en charge pour un épisode lithiasique, 12 patients étaient

hospitalisés, 3 patients avaient une crise de colique néphrétique

datant de moins 4 semaines. Une lithotripsie extra corporelle récente

a été prescrit chez 9 patients, 8 bilans n'ont pas été jugés

interprétables en raison d'une créatininurie inférieure à la normale,

ce qui traduisait un défaut de recueil des urines. Finalement, la

natriurèse est validée chez 50 patients. L’âge moyen de notre

échantillon est de 47±13,4 ans avec un sex-ratio de 0.92. Dix-neuf

malades ont un premier calcul et 31 patients sont en récidive de

lithiase. Les patients chez qui nous retrouvons une natriurèse > 150

mmol/24h, sont au nombre de 33 (66%), sans différence significative

entre primo lithiasiques et récidivistes. Un apport hydrique

insuffisant (< 2 litres/jour) est retrouvé chez plus de la moitié des

malades, de façon plus importante chez les récidivistes (p= 0,01).

Discussion : Une natriurèse élevée est définie par un seuil supérieur

à 150 mmol/j, indiquant un apport en sel > 9g/j. Ce facteur concourt

à majorer la calciurie, qui représente un des facteurs lithogènes

majeurs dans le bilan de première intention. Notre travail, basé sur la

comparaison de la natriurèse entre primo lithiasiques et récidivistes,

a abouti à une adaptation des conseils diététiques. L'absence de

différence statistiquement significative concernant la natriurèse

n'exclut pas que cette anomalie puisse être, en moyenne, plus

importante chez les récidivistes. Conclusion : L’enquête étiologique

de première intention est réalisée en ambulatoire. Elle est simple,

peu coûteuse, et repose avant tout sur un recueil des urines de 24

heures qui est hautement recommandée et représente aujourd’hui la

base de la prise en charge médicale d’un patient lithiasique.

P16- Aspect clinique, anatomo-pathologique et facteurs

pronostiques de la néphropathie à IgA.

F.Oubahaybou, S.Makhdar, B.Lify, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,

Benghanem.M, Ramdani.B

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : La néphropathie à IgA est la glomérulonéphrite

primitive la plus répandue au monde. Elle est responsable d'une

insuffisance rénale progressive évoluant vers l'insuffisance rénale

terminale dans près d'un tiers des cas. La présentation et l'évolution

clinique, ainsi que l'aspect en microscopie optique de la biopsie

rénale peuvent être extrêmement variables rendant toute

classification histologique difficile. L'objectif du présent travail est

d'évaluer l'aspect clinique, histologique et les facteurs pronostiques

sur une analyse rétrospective d'une cohorte de patients suivis dans

notre unité pour une néphropathie à IgA. Matériel & Méthodes :

Notre cohorte inclue 52 patients, atteints de néphropathie à IgA

(NIGA) attestée par une biopsie rénale, et suivis dans notre

institution entre 2000 et 2012. Résultats : Il s'agit de 37 hommes et

15 femmes (sex-ratio = 2,'). L'âge moyen est de 31,63 ans [9-67 ans],

Nous avons noté la présence, lors de l'hospitalisation ; une

protéinurie chez tous nos patients avec une moyenne de 2,9 ± 2,19

g/24h, une hématurie macroscopique dans 34% des cas

hypertension, une artérielle (HTA) dans 19% des cas et une

insuffisance rénale dans 61% des cas et un syndrome néphrotique

dans 23 % des cas. L'examen en microscopie optique a montré une

prolifération mésangiale dans 44 % des cas et une prolifération

extracapillaire dans 15,8 %des cas, avec une HSF dans 17% des cas et

une lésion de MAT chez 2 patients. L'immunofluorescence a mis en

un dépôt d'IgA uniquement mésangial dans 78 % des cas, mésangial

et membranaire dans 22 % des cas, un dépôt d'IgM dans 30,7 % des

cas, un dépôt d'IgG dans 19 % des cas et un dépôt de C3 dans 67 %

des cas. La rémission a été obtenue chez ¬57,6% des patients, 9,6%

ont évolué vers l'IRCT. Les facteurs de mauvais pronostiques étaient :

le syndrome néphrotique, l'insuffisance rénale, la coexistence de

dépôt d'IgG et d'IgM ainsi que le recours à la dialyse. Conclusion :

Le pronostic de la néphropathie primitive à IgA fut longtemps

considéré comme favorable, alors qu'actuellement elle représente la

première cause d'insuffisance rénale terminale par

glomérulonéphrite primitive chronique nécessitant le recours aux

techniques d'épuration extra rénale. La progression vers

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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l'insuffisance rénale terminale est maintenant évaluée à un tiers des

cas. La rapidité de cette progression dépend de plusieurs facteurs

dont le type de dépôt et sa localisation.

P17- Intérêt de la bio banque d’ADN dans le domaine de la

néphrogénétique : Expérience d’un service de néphrologie.

S. Jaafour(1), M.A. Lazrak(1), K.Sekkouri(1), B.Doukkali(1), K.Oldim(2),

T.Sqalli(1)

(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU

Hassan II-Fès

(2) Laboratoire de Génétique, CHU Hassan II- Fès

Introduction : La néphrogénétique est une discipline qui s’intéresse à

l’étude et à l’identification des gènes impliqués dans le

développement d’une maladie rénale ou néphropathie. L’objectif de

notre travail est la mise en place d’une DNA-thèque ou banque

d’ADN au sein du service de néphrologie et de l’unité de génétique

médicale. Elle aura un intérêt dans la recherche des gènes de

prédisposition aux néphropathies, mais a aussi des applications dans

le domaine de la pharmacogénétique qui s’intéresse à l’étude du rôle

des facteurs génétiques dans la réponse individuelle aux

médicaments. Matériel & Méthodes : Notre étude est prospective

incluant tous les patients porteurs de néphropathies, hospitalisés

dans notre formation ou vus en consultation pendant une période de

six mois (septembre 2011 - février 2012). Tous les patients ont donné

leur consentement pour participer à l’étude et au stockage de leur

ADN. Ont été exclus les patients âgés de plus de 65 ans, les enfants

de moins de 16 ans, et ceux porteurs d’insuffisance rénale

fonctionnelle. Les patients inclus ont bénéficié d‘une consultation

génétique avec établissement d’un arbre généalogique complet et

réalisation de prélèvements sanguins pour étude moléculaire. Pour

cela, nous avons prélevé pour chaque patient : deux tubes secs

contenant chacun 5ml de sang pour réaliser des stockages de sérum;

un flacon de 5cc acheminé à l’unité de génétique médicale pour

réaliser une extraction d’ADN. Résultats : Nous avons inclus 265

patients dont 54% sont des femmes. L’âge moyen est de 46,7 ± 13,3

ans. Cinq catégories de néphropathies ont été identifiées : 41 % de

néphropathies glomérulaires, 16 % de néphropathies vasculaires, 16

% de néphropathies diabétiques, 6 % de néphropathies interstitielles

et 4 % de polykystoses rénales. Nous avons abouti en fin de notre

travail à la mise en place d’une DNA thèque de 265 prélèvements

appartenant aux patients inclus dans l’étude. Par ailleurs nous avons

stocké aussi 265 sérums des mêmes patients au sein du service de

néphrologie. Conclusion : La constitution des bio-banques d’ADN

joue un rôle central en recherche clinique et translationnelle. Elle a

aussi un intérêt diagnostique ainsi que des applications

pharmacogénétiques.

P18- Prise en charge de l'hypertension artérielle au cours de

la maladie de Takayasu: à propos de 9 cas.

K.Flayou, A.Ibrahimi, A.Zniber, I.Bentaleb, R.Drissi, Y.Bensaid,

H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N. Ouzeddoun.

Service de Néphrologie et de chirurgie vasculaire, CHU Ibn Sina,

Rabat.

Introduction: La maladie de Takayasu (MT) est une panartérite

inflammatoire primitive des vaisseaux de gros et de moyen calibre

d'étiologie inconnue et de pronostic réservé à long terme.

L'hypertension artérielle (HTA) constitue une complication fréquente

de la MT. Ses mécanismes sont multiples et restent dominés par

l'HTA réno-vasculaire. Le but de notre travail est d'étudier le profil

épidémiologique et thérapeutique de l'HTA au cours de la MT.

Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une

période de 15 ans et comporte 9 patients présentant une HTA

sévère révélatrice ou associée à la MT. Les dossiers sont colligés au

sein des services de Néphrologie et de Chirurgie Vasculaire. Nous

avons analysé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques,

biologiques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives des patients.

L'HTA est définie par une pression artérielle systolique (PAS)

&#8805; 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD)

&#8805; 90mmHg selon la définition internationale de l'OMS, de

l'ANAES et de la JNC IV. Résultats : Il s'agit de 7 femmes et de 2

hommes dont l'âge moyen est de 32,8 ± 7,3 ans. La PAS est de191 ±

3,2 mm Hg, la PAD de 108 ± 2,14 mmHg. L'anisotension artérielle

entre les deux membres supérieurs est notée dans 55,5% des cas. Les

manifestations cliniques sont dominées par des signes

neurosensoriels dans 66,6% et les lombalgies dans 33,3% des cas.

L'examen clinique note un souffle abdominal dans 2 cas, un souffle

carotidien dans 3 cas, un souffle iliaque dans 1 cas et une abolition

des pouls fémoraux chez un patient. L'angioscanner réalisée chez un

patient et l'artériographie chez 5 patients ont objectivé une

thrombose de l'aorte avec un aspect grêle des artères rénales (AR)

dans 2 cas, une thrombose ou une sténose serrée de l'AR dans 4 cas

et un anévrysme aortique englobant les AR dans 1 cas. Les

antihypertenseurs sont prescrits chez tous les patients (en

monothérapie dans 3 cas, en bithérapie dans 3 cas et en trithérapie

dans 3 cas) associés à la corticothérapie orale (1 mg/Kg) dans tous

les cas et au méthotrexate dans 1 cas. L'angioplastie endo-luminale

des artères rénales est réalisée chez 2 patients et 2 autres ont

bénéficié d'un pontage prothétique synthétique. Un suivi moyen de

12 mois, la PAS est de 144 ± 11,3 mmHg et la PAD est de 89 ±

10,5mmHg. Seule une patiente est décédée suite à un état de choc

hémorragique. Conclusion : L'HTA est fréquente au cours de la MT.

Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adaptée

contribueraient à changer le pronostic parfois mauvais chez ces

malades jeunes.

P19- Profil clinique et évolutif de la glomérulonéphrite aigue

post infectieuse.

I.ElHasni; G.ElBadaoui; A.Zniber; K.Flayou; L.Benamer; H.Rhou;

R.Bayahia; Z.AlHammany*; N. Ouzeddoun.

Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale- Hopital Ibn

Sina Rabat.

*Service d'anatomie pathologique Hopital d'Enfants Rabat - CHU

Introduction : La glomérulonéphrite aigue post infectieuse (GNAPI)

est une atteinte inflammatoire aigue non suppurative d'origine

infectieuse des capillaires glomérulaires. Son évolution est souvent

spontanément favorable. Le but de ce travail est de décrire le profil

clinique et évolutif de la GNAPI afin de dégager les différents facteurs

pronostiques qui déterminent cette évolution. Matériel &

Méthodes : Etude rétrospective de 32 cas de GNAPI colligés dans le

service pendant 11 ans (2002 - 2012). Nous avons précisé les

données démographiques, cliniques, biologiques, histologiques et

évolutives de chaque patient. L'insuffisance rénale est définie selon

la formule de MDRD comme modérée (30<Cl créatinine<60ml/min)

à sévère (Cl créatinine<30ml/min). L'évolution favorable est définie

par la disparition du syndrome néphritique initial avec une fonction

rénale normale ou stable. Résultats : L'âge moyen de nos patients est

de 33 ± 16 ans avec une prédominance masculine : sex ratio= 3,40.

Une infection récente est retrouvée chez 16 patients (50%). Treize

patients (40%) présentent un syndrome néphritique. La fonction

rénale est normale chez 3 patients, alors que 9 patients présentent

une insuffisance rénale modérée et 20 patients une insuffisance

rénale sévère. La protéinurie moyenne est de 3,8 ± 2,7 g/24h. Cette

RESUMES

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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protéinurie est néphrotique chez 15 patients (46%). Elle montre une

prolifération endocapillaire chez tous les patients, associée à une

prolifération extracapillaire dans 17 cas. Nous avons prescrit une

antibiothérapie adaptée chez les patients qui présentent des

infections concomitantes. Une corticothérapie sous forme de bolus

de méthyl prédnisolone relayé par une corticothérapie orale

dégressive est indiquée chez 17 patients qui présentent une GNA

maligne. Après un suivi moyen de 12 mois, l'évolution est favorable

chez 26 patients. Cependant, 6 patients sont au stade d'insuffisance

rénale terminale. L'analyse statistique montre 2 facteurs de risque

associés à l'évolution défavorable à savoir : l'insuffisance rénale

initiale (p=0,0001) et le débit abondant de la protéinurie (p=0,008).

Discussion : L'évolution de la GNAPI dépend de plusieurs facteurs

pronostiques : cliniques, biologiques et histologiques. Certains sont

retrouvés dans notre série. La meilleure prise en charge est

préventive par le traitement précoce et adaptée de tout foyer

infectieux. Un suivi à long terme de nos patients est nécessaire pour

évaluer l'efficacité de notre prise en charge thérapeutique.

Conclusion : La GNAPI est actuellement de plus en plus rare. Son

évolution est souvent spontanément favorable, mais un suivi plus

prolongé (10 ans) est nécessaire pour évaluer son pronostic à long

terme.

P20- Diabète insipide néphrogénique héréditaire lié à l'X.

A. Ndiyae(1), A.Tadmouri(2), F.Diallo(1), I.Samri(3), F.Z. Batta(1),

F.Z.Souilmi(4), T.Sqalli(1).

(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU

Hassan II-Fès

(2) Service d’Endocrinologie, du CHU Hassan II de Fès

(3) Laboratoire de Génétique, du CHU Hassan II de Fès

(4) Service de Pédiatrie, du CHU Hassan II de Fès

Introduction : Le diabète insipide néphrogénique congénital est une

maladie rare, à caractère héréditaire, caractérisée par une incapacité

du rein à concentrer l’urine, secondaire à une résistance du tube

collecteur à l'action de la vasopressine. Les formes de transmission

liée à l'X (90 % des cas) s'expriment chez le garçon, dès la période

néonatale en général, par une polyurie et une polydipsie. Matériel &

Méthodes : Nous rapportons deux observations de diabète insipide

néphrogénique chez deux garçons de la même famille. Résultats : Il

s’agit de deux frères âgés de 7 et 19 ans présentant chacun depuis

l’âge de 6 mois un syndrome polyuropolypdypsique. L’examen

clinique trouve 2 patients normotendus ; en euvolémie clinique avec

une polyurie importante à 8l/24h pour le plus jeune frère et 10l/24h

pour l’ainé avec une vessie augmentée de volume chez les 2 frères.

L’osmolarité plasmatique est normale alors que l’osmolarité urinaire

était effondrée chez les deux patients. Par ailleurs, on ne note aucun

désordre électrolytique. L‘IRM est revenue sans anomalies

encéphalique expliquant la polyurie. L’épreuve de restriction

hydrique retrouvait une persistance de la diurèse malgré l’arrêt des

apports hydriques ainsi que l’apparition de signes clinico-biologique

de déshydratation alors que l’osmolarité urinaire restait basse même

après administration de l’arginine vasopressine. Une enquête

familiale retrouvait la présence d’un syndrome polyuropolydipsique

précoce chez 2 cousins maternels ainsi que des décès précoces des

enfants de sexe masculin chez la grande mère maternelle.

Conclusion : Dans les familles déjà caractérisées par la présence d'un

enfant atteint, un diagnostic et un traitement précoces évitent dans

la majorité des cas la survenue d'épisodes sévères de déshydratation

pouvant entrainer le décès à un âge jeune.

P21- Sarcome rénale à cellules claires chez l'enfant: A

propos de 21 cas.

K.Flayou, M.Moutaouakil, M.Belghiti, Z.Alhamany, A.Kisra, H.Rhou,

L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Ibn Sina-

Rabat.

Introduction : Le sarcome rénal à cellules claires (SRCC) appelé

souvent « tumeur rénale métastasant au niveau de l'os », est la

deuxième tumeur rénale maligne de l'enfant après le

néphroblastome. Cette tumeur est associée à un taux élevé de

rechutes et de métastases. Le but de notre travail est d'étudier le

pronostic sous traitement de ce SRCC. Matériel & Méthodes : Nous

rapportons une série de 21 cas de SRCC prouvés histologiquement

parmi 599 tumeurs rénales (3.5 %) diagnostiquées à l'hôpital

d'enfants de Rabat entre 1990 et 2010.Nous avons analysé les

données cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et

évolutives des patients. Résultats : L'âge moyen au moment du

diagnostic est de 26 mois (7 mois-9 ans). Le sexe ratio est de 1,63. La

masse abdominale est un signe révélateur quasi constant. Aucun de

nos malades n'a présenté un syndrome malformatif ni d'antécédent

familial de tumeur rénale. Le bilan biologique montre une anémie

chez 11 enfants avec un recours à la transfusion de culots

globulaires dans 4 cas. La fonction rénale est normale chez tous les

malades avec une créatinine sérique moyenne à 6,5 ±3 mg/l.

L'échographie a montré une masse rénale localisée à gauche dans 12

cas et à droite dans 9 cas. La distribution en stades est établie

comme suit : Stade I = 7 cas, Stade II = 4 cas, Stade III = 9 cas, Stade

IV = 1 cas. La chimiothérapie préopératoire est systématique chez

tous les malades. Une néphrectomie est réalisée dans 20 cas. Vingt

malades ont reçu une chimiothérapie postopératoire et onze

patients ont reçu une irradiation postopératoire. Un recul médian de

44 mois (2 ans-12 ans), l'évolution est marquée par l'apparition de

métastases dans cinq cas (de siège local dans un cas et osseux dans

4 cas), Onze enfants sont en rémission complète avec fonction rénale

normale, cinq sont perdus de vue et cinq, de stades avancés, sont

décédés. Conclusion : L'agressivité du SRCC et son aptitude à donner

des métastases osseuses imposent un diagnostic et une prise en

charge précoces afin d'améliorer le pronostic vital.

P22- Rémission au cours des glomérulopathies primitives :

à propos de 140 cas.

K.Flayou, I.Bentaleb, M.Belghiti, J.Dione, Z.Al hamany*, H.Rhou,

L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzedoun.

Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn

Sina-Rabat

*Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina-

Rabat.

Introduction : La fréquence de la rémission au cours des

glomérulopathies primitives (GP) est variable en fonction du type

histologique et de la précocité de prise en charge thérapeutique. Le

but du travail est d'évaluer le profil évolutif des GP et de déterminer

les facteurs pronostiques de mauvaise évolution. Matériel &

Méthodes : Notre étude est rétrospective à partir d'une cohorte de

177 patients suivis pour GP sur une période de 6 ans. Nous avons

inclus les cas de GP avec rémission complète (RC) sous bloqueurs du

système rénine angiotensine et/ou sous traitement

immunosuppresseur en fonction du type histologique. Nous avons

étudié les paramètres clinico-biologiques, histologiques,

thérapeutiques et l'apparition de rechute au cours du suivi. La RC est

définie par une protéinurie inférieure à 0,3g/j avec une fonction

rénale normale. La rechute est définie par la réapparition d'une

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RESUMES

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protéinurie supérieure à 3 g/j. Résultats : Parmi les 177 malades

avec GP, 140 ont présenté une rémission, complète chez 89 patients

soit 50,3% des cas et partielle chez 51 patients. L'âge moyen est de

37,9±14,9 ans, le sexe ratio de 1,6. La protéinurie moyenne à

l'admission chez les patients en rémission est de 6,17±4,5 g/. La

créatine sérique moyenne à l'admission est de 19,2±25,6 mg/l soit

une clairance moyenne de 89,3±45,8 ml/min. Sur le plan

histologique, la GP la plus associée à une RC est la hyalinose

segmentaire et focale suivie par la glomérulonéphrite extra-

membraneuse. Le délai de rémission est en moyenne de 8±10 mois.

Nous notons 26,5% de rechute avec un délai moyen de première

rechute de 7,9 ±9,8 mois. L'évolution de la GP vers l'insuffisance

rénale a concerné 9% des patients. Aucun cas de décès n'est noté

dans notre série. Conclusion : Le risque de rechutes au cours des GP

en rémission est fréquent d’où l'intérêt d'une surveillance

rigoureuse au long cours de ces patients.

P23- Spectre clinico-biologique du syndrome de lyse

tumorale dans un service de Médecine interne.

S. Dahri(1), G.Berrady(2), M.Arrayhani(1), W.Bono(2), T.Sqalli(1).

(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU

Hassan II-Fès

(2)Service de Médecine interne du CHU Hassan II de Fès

Introduction : Le syndrome de lyse tumorale (SLT) est un syndrome

clinico biologique compliquant surtout les hémopathies malignes à

temps de dédoublement rapide. Ses conséquences majeures sont

l'insuffisance rénale aiguë (IRA) et les troubles du rythme cardiaque

pouvant engager le pronostic vital immédiat. L’objectif de notre

travail est la description du spectre clinico-biologique du SLT, ainsi

que des différentes modalités thérapeutiques adoptées. Matériel &

Méthodes : Notre étude est descriptive, analytique et prospective,

réalisée sur une période de 3 mois. Sont inclus, tous les patients âgés

de plus de 18 ans, chez qui le diagnostic de SLT a été posé soit à leur

admission soit au cours de l’hospitalisation. Pour tout SLT

diagnostiqué, nous étudions le profil clinico-biologique des patients,

en recherchant les facteurs de risque de sa survenue, son type et son

caractère inaugural ou pas. En absence de protocole établi pour la

prise en charge du SLT au sein du service, nous rapportons pour

chaque patient les modalités thérapeutiques établies notamment

l’indication d’une épuration extra rénale (EER). D’autres variables

sont recueillies à savoir la survenue de mortalité intra hospitalière

toute cause confondue et la survenue d’une IRA. Résultats : Nous

avons colligé 18 cas de SLT dont l’âge moyen est de 52±16 ans avec

un sex-ratio de 1.25. Les facteurs dépendants de l’hôte favorisant la

survenue de l’IRA sont trouvés chez 15 patients avec une

désyhdrataion extra cellulaire chez 61% des cas, une injection

récente de produits de contraste iodés chez la moitié des cas et une

oligurie chez 3 patients. Au bilan biologique à l’admission, nous

avons objectivé un cas d’IR préexistante, 66% de patients avec une

hyperuricémie, un seul cas d’hypocalcémie asymptomatique et par

ailleurs, aucune hyperkaliémie. Tous nos patients sont atteints

d’hémopathie maligne, lymphomateuse dans 61% des cas et classée

à haut risque de SLT dans la moitié des cas. Le SLT est inaugural chez

5 patients. Il est spontané dans 83.3% des cas et compliqué d’une IRA

dans 61% des cas avec une échographie rénale normale chez 8

patients sur 11. La fonction rénale s’est normalisée chez 36% des

patients avec un délai moyen de normalisation de 4 jours. Dans cette

étude, le taux de mortalité intra-hospitalière toute cause confondue

est de 38.8%. Presque la totalité des patients, même à haut risque de

SLT n’était pas sous traitement préventif. Néanmoins, tous les cas de

SLT sont mis sous traitement curatif avec une hyper diurèse adoptée

chez tous les patients et un volume de solutés de remplissage

3.6±0.893 L/j dans les premières 48 heures. La durée moyenne de

réhydratation est de 4±2.4 jours. L’alcalinisation est prescrite chez

cinq patients. L’apport calcique par voie orale est indiquée chez un

patient avec une hypocalcémie symptomatique. Devant

l’hyperuricémie objectivée chez tous les patients, l’allopurinol est

administré dans tous les cas, avec un délai de prise après le

diagnostic de SLT de 0 à 4 jours. Quant au recours à l’EER, il n’a été

noté que chez deux patients devant une hyperkaliémie menaçante

dans le 1er cas et une IRA avancée avec hyperphosphorémie dans le

2ème cas. Conclusion : Le syndrome de lyse tumorale est un

syndrome majeur pouvant mettre en jeu le pronostic vital des

patients. L’essentiel est de repérer les malades à risque qui doivent

bénéficier de mesures préventives simples bien codifiées et efficaces.

P24- Apport de scintigraphie rénale dynamique au MAG3

avec injection simultanée du diurétique dans l'évaluation du

retentissement fonctionnelle des pathologies urologiques.

S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M. Kebbou

Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd -Casablanca

Introduction : La scintigraphie rénale dynamique au Benzoyl

mercaptoacétyltriglycine (MAG3) est une exploration isotopique

fonctionnelle non invasive qui présente un grand intérêt dans

l'évaluation de la fonction rénale relative tout en explorant la

perméabilité des voies urinaires excrétrices. L'injection simultanée

du diurétique permet d'augmenter le nombre de patients capables

d'achever l'acquisition dynamique sans perturbation en raison de la

miction, et de pallier au problème de double injection souvent posé

chez les enfants. Le but de ce travail est d'évaluer la capacité de la

SRD au MAG3 avec injection simultanée du diurétique à évaluer le

retentissement fonctionnel des pathologies rénales obstructives.

Matériel & Méthodes : Nous rapportons, à travers ce travail,

l'observation de 24 patients présentant une UHN décelé à

l'échographie. Une scintigraphie rénale dynamique avec épreuve

d'hyper diurèse au furosémide a été réalisée. L'injection du

furosémide a été réalisée simultanément au produit radioactif. Notre

étude s'est intéressée surtout à l'analyse de la fonction rénale

relative et de la perméabilité des voies excrétrices. Résultats : Sur les

24 cas étudiés, le sex-ratio était égal à 1,3, la moyenne d'âge était de

7,67ans (extrêmes entre 7 jours et 16 ans). Les données de la

scintigraphie rénale dynamique ont permis de classer nos patients en

quatre groupes. Groupe I : comprenant douze patients (50%) avec

une fonction rénale altérée; groupe II : représenté par douze patients

(50 % des cas) avec une fonction rénale relative normale. Parmi les

patients présentant une fonction rénale altérée 83% présentaient

une altération du drainage dont 20% avec une stase importante, et

58% une stase modérée. Un patient montrait un rein muet.

Conclusion : La scintigraphie rénale dynamique avec injection

simultanée du diurétique permet en un seul examen de

diagnostiquer l'altération du drainage et d'en évaluer le

retentissement sur le parenchyme rénal, contribuant ainsi à une

meilleure prise en charge thérapeutique.

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P25- Atteinte rénale au cours des vascularites et facteurs

pronostiques.

O. Nascimento, H. Mahamat, Y. Bikinga, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani,

Service de Néphrologie, Dialyse et de Transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd-Casablanca

Introduction : Les vascularites systémiques sont des affections

caractérisées par une atteinte inflammatoire de la paroi vasculaire.

Elles peuvent être graves et engager le pronostic vital, en particulier

en cas de manifestations multiviscérales telles que l'atteinte rénale.

L'objectif de notre étude est d'évaluer les facteurs prédictifs du

pronostic rénal. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective

analytique multicentrique portant sur tous les patients porteurs de

vascularite systémique, colligés au service de médecine interne, de

rhumatologie et de néphrologie durant la période allant de janvier

2000 au décembre 2013. Nous avons étudié les données

épidémiologiques, cliniques, biologiques, histologiques,

thérapeutiques et évolutives. L'analyse statistique a été réalisée à

l'aide du logiciel SPSS. 17.0. Résultats : Il s'agit de 54 patients, ayant

un âge moyen de 54 ± 21 ans et un sex-ratio H/F de 1. L'atteinte

rénale a été révélatrice dans 81% des cas. L'examen à l'admission a

retrouvé : un syndrome œdémateux dans 31% des cas, une

hypertension artérielle dans 20%, une oligo-anurie dans 20%, une

protéinurie positive dans 98% et un sédiment urinaire actif dans 90%.

L'insuffisance rénale a été notée dans 70% des cas, avec une

insuffisance rénale rapidement progressive dans 52%. La ponction

biopsie rénale a été réalisée chez 83 % des patients. L'étude

histologique a objectivé des croissants cellulaires, fibro-cellulaires et

fibreux respectivement dans 61 %, 22 %, 9% des cas et la nécrose

vasculaire dans 11% des cas. Le diagnostic retenu était une

granulomatose de Wegener dans 18.5% des cas, un purpura

rhumatoïde dans 26%, la glomérulonéphrite extracapillaire pauci-

immune dans 17%, une polyangéite microscopique dans 7%, une

maladie de Goodpasture dans 5.6%, une cryoglobulinémie dans 5%.

Le traitement était basé sur la corticothérapie dans 91% des cas, le

cyclophosphamide dans 17% et le mycophenolate mofetyl dans 3%.

26 patients ont nécessité l'épuration extra-rénale. Les facteurs de

mauvais pronostic rénal statistiquement significatifs sont : l'âge

(p=0.03), l'oligo-anurie (p= 0.04), l'insuffisance rénale rapidement

progressive (p< 0.0001), la créatinémie initialement élevée

supérieure à 50 mg/l(p<0.0001), le recours à l'hémodialyse

(p<0.0001), et le pourcentage élevé de croissants cellulaires (p=0.04).

Conclusion : L'atteinte rénale au cours des vascularites est fréquente.

Afin d'améliorer la réponse rénale, une prise en charge

thérapeutique rapide et urgente s'impose devant toute suspicion de

vascularite.

P26- Profil de la glomérulonéphrite membranoproliférative :

A propos de 47 cas.

Khanoussi.A, Naciri. M , Fadili.W ,Louad.I

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU

Med VI -Marrakech.

Introduction : La glomérulonéphrite membranoproliférative (GNMP)

est une glomérulopathie chronique de l'adulte jeune se caractérisant

par un polymorphisme clinique et biologique. Sur le plan étiologique,

elles peuvent apparaitre comme primitives, ou secondaire à diverses

pathologies. Son pronostic est en règle défavorable en l'absence de

traitement. L'objectif de ce travail est d'étudier le profil

épidémiologique, clinique, histologique, thérapeutique et évolutif de

la GNMP. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective de 47 cas

ayant une GNMP prouvée histologiquement colligés dans le service

sur une période de 5 ans (2008-2013). Nous avons analysé les

données démographiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et

évolutives de la maladie. Résultats : L'âge moyen était de 32 ans,

68% étaient des hommes. Les signes rénaux étaient à type

d'hématurie (96%), d'insuffisance rénale (IR) (78%), de syndrome

néphrotique impur (63%) ou pur (19%), de syndrome

glomérulonéphritique aigu (18%). Une hypocomplémentémie était

présente dans 60,5% des cas. La GNMP était primitive (83 ,7%) ou

secondaire à un lupus (5 cas), une endocardite bactérienne (2 cas),

une hépatite C (2cas), une hépatite B (1cas). Le traitement a été basé

sur une corticothérapie orale (37 %), précédée de bolus de

corticoïdes (13%) et associée au cyclophosphamide (15,6%).

L'évolution a été marquée par la rémission complète (32,5%), la

stabilisation (8,9%), l'aggravation (5,6%) ou l'évolution vers

l'insuffisance rénale chronique terminale (11,2 %) dans un délai

moyen de 3 ans. Discussion : Dans notre série, La GNMP est

primitive dans 83,7% des cas, elle touche l'adulte jeune avec

prédominance masculine, L'hématurie microscopique et l'IR sont

fréquentes. Un suivi plus prolongé est nécessaire pour évaluer le

pronostic rénal à long terme. L'évolution dépend essentiellement

des facteurs pronostiques cliniques, biologiques et histologiques.

Conclusion : La GNMP est une lésion glomérulaire qui reste

fréquente dans notre contexte, souvent primitive, de pronostic

réservé, d'o๠l'intérêt d'un dépistage et d'un traitement précoce

P27- Profil de la hyalinose ségmentaire et focale (HSF) : à

propos de 42 cas.

M.Naciri, A.Khanoussi, W.fadili, I.Laouad

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU

Med VI -Marrakech.

Introduction : La HSF est une entité anatomo-clinique regroupant un

ensemble hétérogène d'affections néphrologiques. Il s'agit d'une

lésion histologique glomérulaire caractéristique mais peu spécifique

compliquant l'évolution de plusieurs néphropathies. L'objectif de

notre travail est de décrire le profil clinique et évolutif de la HSF afin

de dégager les facteurs pronostiques qui influencent l'évolution de

cette affection. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective de 42 cas

d'HSF colligés dans le service de néphrologie sur une période de 4

ans (2010-2013). Nous avons analysé les données épidémiologiques,

cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives.

Résultats : L'âge moyen de nos patients est de 34,6 ± 15,6 ans avec

une prédominance masculine : sex ratio = 1,8. Le syndrome

néphrotique est le principal motif de consultation. 4 patients (9,5%)

avaient présenté un syndrome néphrotique au cours de l'enfance.

L'obésité est notée chez 3 patients (7,1%). La protéinurie est

retrouvée chez tous les patients avec une protéinurie moyenne de

7,6 ± 5,2 g/24h. Cinq patients (11,9%) présentent une insuffisance

rénale fonctionnelle et 11 malades (26,2%) avaient une insuffisance

rénale organique. La créatininémie médiane est de 59,1 mg/l [25-

235]. La biopsie rénale, réalisée chez tous les patients, a montré la

présence d'une hyalinose segmentaire et focale. L'atrophie tubulaire

est retrouvée dans 16 cas (38,1%), la fibrose interstitielle dans 10 cas

(23,8%) et des lésions de collapsing dans 3 cas (7,1%). La

corticothérapie a été instaurée chez 37 patients (88,1%). L'évolution

est favorable dans 83,7% des cas après un suivi moyen de 1 an.

L'analyse univariée a permis de retenir 2 facteurs de mauvais

pronostic à savoir : la créatininémie initiale (p = 0,008), la

protéinurie abondante (p = 0,027). Discussion : Dans notre série,

l'évolution de la HSF primitive est souvent favorable sous

corticothérapie et traitement néphroprotecteur et anti-

protéinurique. Un suivi plus prolongé serait nécessaire pour évaluer

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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le pronostic rénal à long terme. L'évolution dépend essentiellement

des facteurs pronostiques cliniques, biologiques et histologiques.

Conclusion : La HSF est une lésion glomérulaire non spécifique

souvent primitive et dont le pronostic dépend essentiellement de la

créatininémie initiale et de la protéinurie.

P28- Qu'en est-il de la glomérulonéphrite extra

membraneuse du sujet âgé ?

F.Oubahaybou, N. Mifdal, S. Mekhdar, S.El Khayat, Zamd.M,

Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : Les avancées dans le domaine de la santé ont permis

l'allongement de l'espérance de vie qui est estimée en moyenne à

71,22 ans actuellement. Par conséquent, un nombre plus important

de glomérulopathies est diagnostiqué chez les sujets âgés. L'objectif

de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique,

thérapeutique et évolutif de la glomérulonéphrite

extramembraneuse (GNEM) chez les sujets âgés plus de 65 ans.

Matériel & Méthodes : Notre travail est une étude rétrospective

menée sur une période de 13 ans allant de janvier 2000 à décembre

2012, incluant tous les patients âgés de plus de 65 ans ayant une

GNEM dont le diagnostic a été confirmé histologiquement

(microscopie optique et immunofluorescence). Résultats : Nous

avons recensé 20 cas de GNEM pour un total de 161

glomérulopathies diagnostiquées par PBR chez des patients âgés

plus de 65 ans durant la même période ; soit une fréquence de 12,

4%. La moyenne d'âge était de 68,25 ans, avec une prédominance

masculin ; le sexe ratio à 2 ,33 (14H/6F). Le syndrome néphrotique

reste le signe révélateur le plus fréquent (75%), associé à une

hypertension artérielle dans 65% des cas, à une hématurie

microscopique dans 40%des cas et à une insuffisance rénale dans

45% des cas. L'étude histologique a retrouvé un type I dans 70%,

type II dans 30%, avec des lésions tubulointerstitielles dans 45% des

cas. Le bilan étiologique a révélé une syphilis dans 2 cas, une

néoplasie dans 1 cas, une hépatite virale B dans 1 cas, le caractère

idiopathique a été retenu dans 80 % des cas. Tous nos patients ont

bénéficié initialement d'un traitement symptomatique pendant un

délai de 4 à 6 mois ; fait d'un IEC ou ARA II, diurétique, antiagrégant

plaquettaire et statines. Nous rapportons après un recul moyen de

12 mois l'évolution chez seulement 15 cas. La rémission complète a

été observée dans 45% des cas, cinq patients (25%) ont gardé une

protéinurie non néphrotique avec une évolution vers l'IRC. un

patients (5%) a gardé une protéinurie néphrotique, ce patient a été

mis sous Corticothérapie associée au cyclophosphamide avec une

évolution vers l'IRC. Discussion : Les anomalies rénales découvertes

chez les sujets âgés sont souvent considérés comme le résultat du

vieillissement rénal. Cependant les données de la littérature notent

la fréquence des glomérulopathies primitives. Conclusion : La GNEM

est une pathologie fréquente, elle représente 15 à 20% des

glomérulonéphrites primitives de l'adulte. L'allongement de

l'espérance de vie fait que sa prévalence est en augmentation

mêmes chez le sujet âgé durant ces dernières années, ce qui donne à

la biopsie rénale tout son intérêt chez cette tranche d'âge.

P29- Néphropathies glomérulaires : qu'en est-il de la région

du sud marocain ?

Z.Ait Lahcen , M.Jabrane, W.Fadili , I.Laouad

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU

Med VI -Marrakech.

Introduction : les néphropathies glomérulaires constituent un

problème clinique fréquent, aussi bien dans la pratique de ville qu'en

milieu hospitalier. Le profil épidémiologique reste difficile à

déterminer dans notre pays vu l'absence de registres nationaux. Le

but de notre étude est de connaitre la fréquence des néphropathies

glomérulaires dans notre contexte ; décrire leurs différentes

caractéristiques démographiques, clinico-biologiques, histologiques,

étiologiques et évolutives. Matériel & Méthodes : Nous avons mené

une étude rétrospective descriptive et analytique portant sur tous les

patients atteints d'une néphropathie glomérulaire colligés dans notre

formation entre janvier 2009 et décembre 2013. Résultats : Il s'agit

de 293 patients, la moyenne d'âge était de 32,5ans &#61617; 14,7

ans ; avec un sexe ratio H/F de 1,2. Le délai moyen de consultation

était de 1,3 mois avec des extrêmes de 04 jours et 3ans. Le syndrome

oedémateux était la présentation clinique la plus fréquente à

l'admission (82,0%), suivi de l'insuffisance rénale (11,3%). Les

indications de la PBR étaient dominées par le syndrome néphrotique

(65,5%), les anomalies du sédiment urinaire (8,5%) et le syndrome de

glomérulonéphrite rapidement progressive (10,5%). Les

glomérulopathies primitives étaient prédominantes (63,2%), alors

que dans les formes secondaires la néphropathie lupique

représentait (18,5%), les vascularites (3,5%) et l'amylose (2,9%).

L'évolution a été marquée par une rémission complète dans 20,8%

des cas, la mort rénale a été notée dans 12,3% des cas. En analyse

multivariée, l'insuffisance rénale sévère à l'admission et la fibrose

interstitielle étaient significativement associées à l'évolution vers

l'insuffisance rénale chronique terminale. Conclusion : L'incidence

des néphropathies glomérulaires varie d'une région à l'autre et d'un

pays à l'autre en fonction de la politique de biopsie rénale, la

maitrise de leur épidémiologie permettrait une meilleure prise en

charge.

P30- Thrombose de la veine rénale par excès en Facteur VIII

M. Belarbi(1), Z. Chahbi, S. Kaddouri, H. Qacif (2), N. Zemraoui (1), M.

Zyani(2)

(1) Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne -

Marrakech

(2) Service de médecine interne, hôpital militaire Avicenne -

Marrakech

Introduction : L'excès en facteur VIII est actuellement reconnu

comme cause de thrombophilie. Nous rapportons l'observation

exceptionnelle o๠cet excès a été identifié comme seul responsable

d'une thrombose de la veine rénale. Matériel & Méthodes : Une

femme de 43ans, diabétique de type 2 sous insuline, consultait en

mai 2012 pour une hématurie totale, associée à des lombalgies

gauches et à un syndrome fébrile. Résultats : L'examen clinique

montrait une fièvre à 38°C et une sensibilité du flanc gauche, sans

autre anomalies décelables. Les examens biologiques montraient à

l'admission une légère anémie hypochrome microcytaire à 11 g/dl,

un taux de plaquettes et un taux de leucocytes normaux, une

protéine C réactive à 40 mg/l. La fonction rénale était préservée, le

reste du bilan sanguin comprenant la fonction hépatique, la

glycémie, l'électrophorèse des protéines était normale. L'examen des

urines montrait une hématurie importante sans leucocyturie. La

protéinurie de 24heures était à 0.19g. L'uroscanner objectivait la

présence d'une anomalie de perfusion du rein gauche associé à un

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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thrombus de la veine rénale étendu à la veine cave inférieure,

concluant ainsi au diagnostic de thrombose de la veine rénale

gauche. L'enquête étiologique de thrombophilie avait objectivé un

excès isolé en facteur VIII qui était à 230 % (60%-150%). la patiente

n'avait pas d'antécédents familiaux similaires. Elle fut traitée par

héparine avec relais par un anti vitamine K oral à vie. L'évolution

était satisfaisante avec disparition de la thrombose, sans récidive

cinq mois après le début du traitement. Conclusion : Les étiologies

inhabituelles de thrombophilie héréditaire, parmi lesquels l'excès en

facteur VIII, devraient être mieux connues et étudiées dans leurs

aspects physiopathologiques et génétiques. Le bilan d'une

thrombose veineuse est de plus en plus enrichi par les différents

dosages de facteurs prothrombotiques. La découverte de l'une de

ces étiologies doit poser l'indication d'un traitement anticoagulant à

vie, afin d'éviter les récidives.

P31- Association psoriasis et LGM :A propos d'un cas

D.JP.Dione, K.Flayou, F.En-niya, H.Jmahri, M.Belrhiti, H.Rhou,

L.Benamar, Z.Al Hamany*, R.Bayahia, N.Ouzeddoun

Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn

Sina-Rabat

*Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina-

Rabat.

Introduction : Le psoriasis est une dermatose inflammatoire

chronique d'étiologie inconnue. Elle représente environ 5 % de

l'ensemble des dermatoses et peut s'accompagner d'atteintes extra-

cutanées, essentiellement articulaire. Les atteintes rénales au cours

du psoriasis sont rares essentiellement : l'amylose et la néphropathie

à Ig A. Matériel & Méthodes : Nous rapportons l'observation

clinique d'un patient âgé de 43 ans, porteur d'un psoriasis non traité

depuis 20 ans, admis pour prise en charge d'un syndrome

néphrotique Résultats : Le patient avait comme antécédent un

tabagisme chronique estimé à 20 paquets années. L'examen clinique

trouve des œdèmes des membres inférieurs avec des lésions

érythémateux squameuses de psoriasis au niveau du tronc, coudes et

genoux, sans signes inflammatoires locaux. Le bilan montre un

syndrome néphrotique avec protéinurie à 5g/24 heures sans

hématurie microscopique et avec une fonction rénale normale. La

biopsie rénale trouve des lésions glomérulaires minimes. La

coloration Rouge Congo est négative et en immunofluorescence :

absence de dépôts d' l'IgA. Les fractions C3 et C4 du complément

étaient normales. La recherche des anticorps anti nucléaires anti

DNA natifs, Anca, anti MBG, est négative. Les sérologies hépatites

B,C ,HIV, syphilis et toxoplasmose sont négatives Le patient est traité

par une corticothérapie orale avec bonne évolution clinique et

biologique :régression des œdèmes et négativation de la protéinurie

au bout d'un mois. Discussion : Une quarantaine de cas d'atteinte

rénale au cours d'un a été décrite dans la littérature. En dehors des

cas d'atteintes rénales secondaires au traitement du psoriasis,il s'agit

d'amylose rénale secondaire dans 80 % ou de quelques cas de

glomérulonéphrites mésangio prolifératives avec dépôts d'Ig A. La

physiopathologie de cette affection n'est pas connue, mais fait

intervenir un mécanisme auto-immun. La particularité de notre cas

réside sur les résultats de l'histologie rénale. En effet la survenue

d'un syndrome néphrotique a type de LGM au cours d'un psoriasis

n'est pas décrite. Par ailleurs aucune cause secondaire n'a été

retrouvée. Conclusion : Bien qu'elle soit rare, l'atteinte rénale doit

être recherchée au cours du psoriasis. Dans ce cas la pratique de

l'histologie rénale a conduit au diagnostic d'une atteinte rénale à

type de LGM.

P32- Hyperthermie maligne d'effort et défaillance

multiviscérale chez un jeune sportif

M. Belarbi(1), N. Zemraoui(1), O. Maoujoud(2), M. Asserraji(2)

Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne-

Marrakech

Service de néphrologie-hémodialyse, premier centre médico-

chirurgical-Agadir

Introduction : L'hyperthermie maligne d'effort (HME) fait partie des

principales causes de décès dans le sport. Cette complication peut

être évité si elle est reconnue et traitée rapidement et correctement.

Nous rapportons un cas inhabituel de défaillance multiviscérale

causée par une HME en raison d'une activité sportive intense dans

un environnement chaud et d'un manque de soins de santé

primaires. Matériel & Méthodes : Patient de 35 ans, sportif, sans

antécédent pathologique particulier, était admis dans notre hôpital

pour des douleurs et faiblesse musculaires ainsi que des urines

foncées, trois jours après une course de six heures lors d'un

marathon, dans une journée très ensoleillée. Résultats : L'examen à

l'admission trouvait un patient déshydraté, hypotendu à

75/40mmhg, fébrile à 38,5°C avec des douleurs musculaire intense à

la palpation. Le bilan biologique avait objectivé une rhabdomyolyse

(CPK: 40175 Ui/l), insuffisance rénale aiguë (Urée : 1,11 g/l ;

créatinine : 110 mg/l), hyponatrémie à 117mmol/l, hyperkaliémie à

7,15mmol/l, acidose métabolique grave à 3 mmol/l, une coagulation

intravasculaire disséminée (CIVD) et insuffisance hépatique aiguë, la

CRP était à 9mg/l. Le patient était admis en réanimation avec prise

en charge en hémodialyse après stabilisation de son état

hémodynamique. Une imagerie par résonnance magnétique

musculaire réalisé avait montré un hypersignal T2 au niveau des

cuisses reflétant la rhabdomyolyse. Malheureusement, au bout de

huit jours de soins intensifs, le patient est décédé dans un tableau de

choc septique et une défaillance multiviscérale. Conclusion : L'HME

est une pathologie grave pouvant se compliquer d'une défaillance

multiviscérale et engager le pronostic vital. Notre observation illustre

l'importance de la logistique médicale et des soins de santé primaires

lors des grandes manifestations sportives pour prévenir ce type de

complications.

Insuffisance rénale aigue

P33- Insuffisance rénale aigue chez les adultes infectés par

le VIH : Aspects épidémiologiques et évolutifs

B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2),

H.Lamdini(2), S.El Khayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1),

Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2)

(1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd- Casablanca

(2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine

(VIH) est une affection globale qui peut atteindre tous les organes du

corps humain y compris le rein. Le but de notre travail est de

déterminer le profil épidémiologique et évolutif de l'insuffisance

rénale aigue (IRA) survenue chez les adultes infectés par le VIH.

Matériel & Méthodes :Il s'agit d'une étude rétrospective sur 10 ans

déroulée dans le service des maladies infectieuses. Ont été inclus les

patients infectés par le VIH et présentant une IRA définit comme

suite : créatininémie 5mg/l et/ou une réduction de 25% du débit de

filtration glomérulaire (DFG) par rapport à la valeur initiale. Les

données ont été colligées à partir des dossiers informatisés et

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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50

analysées sur le logiciel Excel. Résultats : Nous avons colligé 223

patients soit une incidence de 7%. La moyenne d'âge était de

43±11ans avec une prédominance masculine (139M/84F). Le diabète

et l'HTA étaient retrouvés respectivement dans 12 cas (5,38%) et 10

cas (4,48%), la co-infection par le virus de l'hépatite B ou C dans

9,4%. La majorité de nos patients était au stade C soit 127 cas (57%).

La moyenne de CD4 était de 193 cellules/mm3 et celle de la charge

virale était de 652505 copies/ml. 147 patients (66%) étaient sous

traitement antirétrovirale dont 16 (9,4%) avaient une charge virale

indétectable. La créatininémie moyenne était de 30,6±22,7 mg/l soit

un DFG moyen de 46,7±24ml/min et celle de l'urée de 1,44±1,29g/l,

la protéinurie moyenne était de 4,79±3,57g/24h, l'albuminémie

moyenne était de 40±10g/l, la protidémie moyenne était de

56,4±22g/, l'hématurie était présente dans 8,9% des cas. L'origine

fonctionnelle était retrouvée dans 40,77%, La cause obstructive dans

8,5%, la cause organique révélée par un syndrome néphrotique dans

3,13% des cas et l'origine médicamenteuse dans 8,07%. 13 patients

ont nécessité le recours à l'hémodialyse. 6,27% des cas ont évolué

au stade terminal et 68% des malades ont présenté une infection

opportuniste. Conclusion : La fréquence des infections récurrentes et

de l'exposition aux médicaments néphrotoxiques joue un rôle

important dans la survenue de l'IRA chez les sujets infectés par le

VIH, d'o๠l'intérêt de la prévention afin d'éviter le passage vers

l'insuffisance rénale chronique voir terminale.

P34- Place de la ponction biopsie rénale en cas

d'insuffisance rénale aigue chez le sujet infecté par le virus

de l'immunodéficience humaine.

B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2),

H.Lamdini(2),N.Bennani(3),S.ElKhayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1),

Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2)

(1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,

CHU Ibn Rochd- Casablanca

(2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca

(3) Service d’Anatomopathologie, CHU Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : L'atteinte rénale est fréquente au cours de l'infection

par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Elle peut prendre

plusieurs formes cliniques et anatomopathologiques. Le but de ce

travail est d'évaluer la place de la ponction biopsie rénale (PBR) dans

le diagnostic des atteintes rénales associées. Matériel & Méthodes :

Il s'agit d'une étude rétrospective sur 11 PBR réalisées chez 11

patients infectés par le VIH et présentant une atteinte rénale. Les

caractéristiques cliniques, biologiques (protéinurie de 24h,

créatininémie, protidémie, albuminémie et hématurie) et évolutives

sont analysées. Les indications de la PBR sont notées ainsi que les

traitements employés. Résultats : L'âge moyen est de 36,2±11ans. La

majorité sont de sexe masculin (72,7%), 64% sont alcoolo-tabagique,

27,3% des malades sont hypertendus, 27,1% sont Co infectés par le

virus de l'hépatite C. L'indication de la PBR la plus fréquente était un

syndrome néphrotique impur dans 10 cas et pur dans un cas. La

diurèse moyenne était de 1517±906 ml/24h, la moyenne de la

créatininémie était de 30,6±22,7mg/l, de l'urée 1,3±1,09 g/l, de la

protidémie 57,6±19g/l, de l'albuminémie 25±7g/l et de la protéinurie

de 24h 4,8±3,83 g/24h. 44,4% des patients ont été pris en

hémodialyse. La PBR a objectivé une glomérulonéphrite

endocapillaire post infectieuse dans 2 cas, une glomérulonéphrite

membrano-proliférative rapidement progressive dans 1 cas, une

amylose rénale dans 3cas, une hyalinose segmentaire et focale dans

2 cas, une nécrose tubulaire aigue dans 1 cas, une néphropathie liée

au VIH associée à une néphrite granulomateuse tuberculoïde non

nécrosante dans 1 cas et une néphropathie liée au VIH dans 1 cas. 4

malades sont décédés, 2 malades sont déclarés chronique terminale

et 5 malades ont une amélioration de la fonction rénale. Conclusion :

La PBR chez le sujet infecté par le VIH permet de déterminer le type

de l'atteinte rénale, d'instaurer le traitement adéquat et de préciser

le pronostic. Rares sont les facteurs de risque qui ont pu être mis en

évidence. Le dépistage est donc fondamental, une bandelette

urinaire et une créatininémie suffisent pour dépister la plupart des

anomalies rénales.

P35- Quel effet de la maladie rénale chronique sous-jacente

sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë surajoutée ?

G. El bardai, N. Tazi, N.Kabbali, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : Malgré les progrès réalisés dans la connaissance de la

physiopathologie et dans la prise en charge globale des patients

souffrant d’insuffisance rénale aigue (IRA), le pronostic reste

généralement médiocre avec une mortalité élevée. Plusieurs études

ont montré qu’une maladie rénale chronique sous-jacente (MRC)

augmente nettement le risque d’IRA. Dans cette analyse nous

étudions l’impact de la MRC sur le pronostic de l’IRA. Matériel &

Méthodes : Étude prospective étalée sur 7 mois (septembre 2012-

mars 2013) incluant l’ensemble des patients admis aux différents

services du CHU et présentant une IRA organique, fonctionnelle ou

obstructive, y compris les cas d’accutisation sur fond de chronicité.

L’IRA est définie et classée selon les critères de la classification Acute

Kidney Injury Network (AKIN). Le statut de maladie rénale chronique

est déterminée à l’admission des patients, et définie par une

élévation de la créatinine sérique, protéinurie et / ou une

échographie rénale anormale dans l'année avant l'hospitalisation. Les

données cliniques, biologiques, thérapeutiques et pronostiques ont

été analysées et comparées chez les patients avec ou sans

antécédents de maladie rénale chronique. Résultats : 210 patients

atteints d'IRA ont été admis au CHU durant la période de l’étude,

dont 33 (15,7%) présentaient une MRC sous-jacente. Il n'y avait pas

de différence d'âge entre les deux groupes comparés. Nous avons

noté plus d’HTA et de diabète dans le groupe avec MRC (p <0,001),

alors qu’il n’y avait pas de différence significative concernant

l'insuffisance cardiaque et la maladie coronarienne. La comparaison

des deux groupes a montré que l’IRA pré-rénale était

significativement plus fréquente chez les patients avec MRC sous-

jacente (69,9% vs 42,3%, P = 0,003). La sévérité de l’IRA selon les

stades AKIN était similaire dans les deux groupes, ainsi que la durée

d’hospitalisation et le recours à l’hémodialyse. Les patients atteints

de MRC sont plus susceptibles d'évoluer vers une IRCT dialyse

dépendante à leur sortie (42% vs 25% p <0,001), alors que la

mortalité est significativement plus importante chez les patients sans

antécédents de MRC (32% vs 12,1% p=0,013).Conclusion : Même si

l’évolution vers l’IRCT est plus fréquente en cas de MRC sous-jacente,

la mortalité apparait moins importante par rapport aux patients sans

antécédents de MRC. Ceci suggère un effet protecteur de la MRC sur

la survie de ces patients en cas d’IRA.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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51

P36- Profil épidémiologique et pronostique de l'insuffisance

rénale aigue obstructive: Etude prospective multicentriques.

F.oubahaybou, M.bourial, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,

Benghanem.M, Ramdani.B

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : L'insuffisance rénale aiguë (IRA) obstructive est une

situation clinique fréquente. D'étiologie multiple et peut nécessiter

l'hémodialyse en urgence ou de façon programmée. Le but de ce

travail est de déterminer les divers aspects épidémiologiques,

étiopathogéniqes, et pronostiques de l'IRO au Maroc. Matériel &

Méthodes : Etude multicentrique, prospective, incluant tous les cas

d'IRAO définie selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus par

les néphrologues du 1erseptembre 2012 au 28 février 2013. L'étude

univariée est réalisée par le test de chi2, l'étude multivariée par

régression binomiale, p est significatif si< 0.05. Résultats : Il s'agit de

102 patients, le sex-ratio est de 1,6, l'âge moyen est de 58 ,7 ans

avec des extrêmes allant de 6mois à 90 ans. L'obstacle sur les voies

urinaires est tumoral dans 31% cas, lithiasique dans 4,9% cas, un

adénome prostatique dans 4,9 % cas, infectieux dans 0,9% des cas,

une uropathie malformative dans 2,9% cas. 51 patients ont eu une

séance d'hémodialyse en urgence et 41 patients ont eu une séance

d'hémodialyse programmée. L'indication d'une séance

d'hémodialyse était l'hyperkaliémie dans 38,2% cas, l'urémie dans

19,6% cas, la transfusion en préopératoire dans 14,7%, l'acidose

métabolique dans 1,9% cas. Parmi ces patients 62 patients ont été

opérés, 90 patients ont eu un drainage des voies urinaires.

L'évolution a été marquée par le décès de 8 patients, une

normalisation de la fonction rénale dans 20,5% des cas, une

évolution vers la chronicité dans 47% des cas et vers l'IRC terminale

dans 4,9% des cas. Selon l'étude univariée, les facteurs de risque de

mortalité étaient la défaillance neurologique, la défaillance cardio-

vasculaire, l'hyperkaliémie> 6,5 et le recours à la dialyse.

Conclusion : L'existence d'une obstruction aiguë des voies urinaires

doit être évoquée devant toute anurie, même sans douleur associée.

Lorsqu'un diagnostic d'uropathie obstructive avec IRA est

formellement établi, le traitement urologique s'impose de toute

urgence et constitue un véritable sauvetage rénal.

P37- Insuffisance rénale aigue et leptospirose : à propos de

79 cas.

I.Tazi, F.Ouaddi, K.Mabrouk, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : La leptospirose est une anthropozoonose due à des

bactéries spiralées du genre Leptospira. C'est une maladie de

répartition mondiale qui représente un problème de santé publique

majeur dans de nombreux pays. Elle peut atteindre plusieurs

organes. L'atteinte rénale constitue l'une des complications les plus

courantes de la leptospirose, elle est précoce et multifactorielle.

Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective à

propos de 79 cas de leptospirose avec insuffisance rénale, colligés

sur une période de 6 ans, entre Janvier 2008 et Décembre 2013. Pour

tous nos malades nous avons analysé les caractéristiques cliniques,

biologiques, thérapeutiques et évolutives. Résultats : L'âge moyen

est de 40.2 ans (16-70 ans) avec une nette prédominance masculine

(71/8), 36 cas ont une profession à risque (45.5%), et 40 cas un

contact avec les rats (50.6%). Sur le plan clinique, l'ictère est présent

dans 74 cas soit 93.6 %, avec une forme ictéro-hémorragique

typique chez 35 cas soit 44.3%. L'oligo-anurie est notée chez 22

patients. Sur le plan biologique, une thrombopénie est présente dans

83.5 %, et l'hyperleucocytose dans 88.6 %.Une cytolyse hépatique est

notée chez 72 % des cas, une hyperbilirubinémie totale dans 68.3 %

des cas, tandis que la créatininémie moyenne est de 52.8 mg/l. La

maladie est confirmée par la sérologie de Martin et Petit chez 22

patients. Sur le plan thérapeutique, l'antibiothérapie utilisée est la

pénicilline, la ceftriaxone et cycline chez 43, 27 et 2 cas

respectivement. 44 % des cas ont nécessité un séjour en

réanimation. Le recours à l'hémodialyse a été nécessaire chez 17

patients, avec une moyenne de 2.8 séances/patient. L'évolution est

défavorable chez 15 patients qui sont décédés dans la majorité des

cas par choc septique ou atteinte respiratoire sévère. Par contre, elle

est favorable dans 69.6 % des cas chez qui nous avons noté une

récupération rapide de la fonction rénale avec une créatininémie

moyenne à la sortie de l'hôpital de 12.59 mg/l. Discussion : Les

résultats de notre étude ont confirmé les données rapportées dans la

littérature concernant les manifestations cliniques et biologiques

protéiformes de la leptospirose. Avec les différentes manifestations

de la leptospirose, les cliniciens doivent maintenir un indice de

suspicion élevé afin de faire le bon diagnostic, puisque le test

sérologique initial est souvent négatif (17.7 % dans cette étude).

L'insuffisance rénale est une complication sévère nécessitant le

recours à l'épuration extrarénale dans 6 à 49% des cas (21% dans

notre série). Cependant, le pronostic de la maladie reste

généralement bon, la mortalité globale étant de l'ordre de 4 %.

Conclusion : La leptospirose avec insuffisance rénale est une maladie

sévère et peut être de mauvais pronostic. Les signes et les

symptômes évocateurs de la leptospirose doivent être connus par

tout médecin afin de mettre en place un traitement adéquat et

précoce pour améliorer les résultats.

P38-Fièvre boutonneuse méditerranéenne avec insuffisance

rénale aiguë : à propos de 10 cas et revue de la littérature.

A. Izem; K. Mabrouk; D. Amer Mohamed; S. El Khayat; M. Zamd; G.

Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : La fièvre boutonneuse méditerranéenne (FBM) ou la

rickettsiose est une infection bactérienne à Rickettsia conorii

survenant principalement autour du bassin méditerranéen. En

dehors de la forme éruptive classique, la FMB est responsable

d'atteintes viscérales diffuses dans 10 à 20 % des cas notamment sur

terrain fragilisé. L'atteinte rénale au cours de ces formes est mal

connue et fréquemment considérée comme étant fonctionnelle ou

liée à une nécrose tubulaire et/ou une vascularite nécrosante. Le but

de notre travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique,

thérapeutique et évolutif de l'atteinte rénale au cours de la FBM.

Matériel & Méthodes : C'est l'étude rétrospective de 10 cas de FBM

avec insuffisance rénale aigue (IRA), hospitalisés dans le service de

maladies infectieuses entre 2010 et 2013. Nous avons analysé les

paramètres démographiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques

et évolutifs. Résultats : Cinq patients (50%) sont d'origine rurale et

ont rapporté un contact avec les chiens. L'âge moyen était de 48.4

ans [32;60 ans]. Tous les patients étaient de sexe masculin et tous

ont présenté une éruption maculo-papuleuse fébrile, associée à un

syndrome méningé dans 20 % des cas. On a noté la présence d'une

hématurie (2 cas) et d'une protéinurie (3cas). Un seul patient a

nécessité une prise en charge en réanimation pour une forme grave

de FBM. Tous nos patients présentaient une IRA. Elle était oligo-

anurique (1 cas) ou à diurèse conservée (9 cas) avec une moyenne

de crétininémie à 37.18 mg/l [14 ; 134mg/l]. L'hémodialyse a été

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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52

indiquée chez un seul patient dont la ponction biopsie rénale avait

objectivé une néphrite tubulo-interstitielle aigue. La prise en charge

thérapeutique comprenait une réhydratation et un traitement

antibiotique à base de cyclines (9 cas) ou de fluroquinolones (1cas).

L'évolution était favorable avec normalisation de la fonction rénale

chez tous les patients. Discussion : L'insuffisance rénale au cours de

la FBM peut être de différents mécanismes. Survenant précocement

au cours de la majorité des rickettsioses sévères, elle fait suite à une

déshydratation, est de type fonctionnelle modérée et disparait après

une réhydratation précoce. Toutefois si le diagnostic est tardif,

l'évolution se fait vers la nécrose tubulaire aiguë. Par ailleurs,

quelques rares cas néphrites tubulo-interstielles ou de

glomérulonéphrites extracapillaires ont été rapportés. Conclusion :

Les atteintes rénales au cours de la rickettsiose sont de plus en plus

documentées, leurs mécanismes sont différents, leur pathogénie

reste mal élucidée et le pronostic est conditionné par le type de

l'atteinte rénale et par la précocité du traitement.

P39- Insuffisance rénale aiguë compliquant un paludisme

grave : à propos de 3 cas.

K. Mabrouk; A.Izem; O.Nascimento; S.El Khayat; M.Zamd; G.

Medkouri; M.Benghanem; B. Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du

CHU Ibn Rochd-Casablanca

Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) constitue un des

critères majeur de gravité du paludisme selon la définition de

l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Plasmodium

falciparum est reconnu comme une cause importante d'IRA dans les

zones de grande endémie. Sa survenue peut engager rapidement le

pronostic vital. Le but de notre travail est d'attirer l'attention sur

cette complication grave du paludisme dont l'issue peut être fatale si

elle n'est pas identifiée à temps et prise en charge rapidement et

correctement. Matériel & Méthodes : Nous rapportons 3

observations de paludisme grave compliqué d'insuffisance rénale

aigue (IRA), chez des adultes séjournant en Afrique subsaharienne et

négligeant la chimioprophylaxie, pour lesquels l'altération brutale de

la fonction rénale était le critère de gravité dominant. L'IRA est

définie selon les critères de la classification AKIN (Acute Kidney Injury

Network). Résultats : Il s'agissait de deux hommes âgés de 33 ans et

60ans et d'une femme âgée de 39 ans. Le tableau clinique était

dominé par une IRA chez les 3 malades. L'IRA était associée à un

neuropaludisme chez un malade. Le délai d'apparition de l'IRA était

retardé de 5 à 15 jours après le début de l'accès palustre. L'anurie

était présente chez 2 malades. L'augmentation de la créatininémie

était supérieure à 3 fois la normale, imposant le recours à

l'hémodialyse chez les 3 malades, classés ainsi au stade III de la

classification AKIN. Chez les 3 malades, l'anémie, la thrombopénie et

la cytolyse hépatique étaient présentes ; et la goutte épaisse révélait

la présence de Plasmodium falciparum. Des perfusions de quinine

étaient administrées chez nos 3 malades. L'évolution était favorable

chez deux malades avec récupération de la fonction rénale au bout

de 12 jours et un mois ; par contre elle était fatale dans un cas.

Discussion : L'IRA au cours du paludisme relève de plusieurs

mécanismes. Elle peut être fonctionnelle, liée à un état de choc en

cas d'insuffisance circulatoire ou à une déshydratation par

hyperthermie ou par pertes digestives. Elle peut également être

organique, en rapport avec une nécrose tubulaire aigue (NTA)

résultant de l'obstruction des capillaires et des veinules post-

capillaires par les hématies parasitées. La NTA reste la principale

manifestation rénale causée par Plasmodium falciparum, mais des

glomérulonéphrites aiguës et des atteintes tubulo-interstitielles sont

aussi décrites sous des formes souvent frustes. Conclusion : L'IRA

secondaire à une NTA peut être le tableau clinique dominant d'un

accès palustre grave. C'est est une complication redoutable au cours

du paludisme. Son pronostic dépend de la précocité du diagnostic et

du traitement par quinine mais reste sévère avec une mortalité non

négligeable malgré l'épuration extra-rénale.

P40- Insuffisance rénale aiguë et cancer : épidémiologie et

facteurs de pronostic.

G. El bardai, M.A, Lazrak, M. Ezziani, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une complication

fréquente et sévère chez les patients atteints de cancer. Elle

provoque des interruptions du traitement et augmente la durée et le

coût d’hospitalisation ainsi que la mortalité. Si l’IRA du patient

cancéreux est le plus souvent multifactorielle (sepsis, déshydratation,

causes toxiques...), certaines étiologies nécessitent une prise en

charge plus adaptée. Matériel & Méthodes: C’est une étude

prospective sur une période de sept mois (septembre 2012-mars

2013) incluant l’ensemble des patients admis dans différents services

du centre hospitalier universitaire connus porteur d’une pathologie

cancéreuse et présentant une IRA retenue selon les critères de la

classification Acute Kidney Injury Network (AKIN). Nous avons

analysé les paramètres démographiques, cliniques, biologiques et

évolutifs afin de décrire les différents mécanismes de cette IRA, et les

facteurs de gravité et de mortalité qui lui sont associés. Résultats :

parmi les 210 patients présentant une IRA, 35 (16,2%) patients

avaient une pathologie cancéreuse associée. L’âge moyen était de

56,12 ± 16,9 ans, avec un sexe ratio H/F de 1,12. La majorité des

patients (81%) avait une IRA sévère classée stade 3 d’AKIN. Le

mécanisme de l’IRA était dominé par l’origine obstructive retrouvée

chez 61,7% des cas. L’IRA organique a été noté chez 20,5% (néphrite

tubulo-interstitielle) et l’IRA pré-rénale chez 17,8%. Parmi nos

patients, 26,4% étaient sous chimiothérapie, et 11,4% ont présenté

un syndrome de lyse tumorale. En ce qui concerne l’évolution, la

durée moyenne d’hospitalisation était de 15,8 ±18 jours. Le recours à

l’hémodialyse était nécessaire dans 29,4% des cas. Seuls 17,6% ont

récupéré une fonction rénale normale alors que 38% ont évolué vers

l’IRCT. Le taux de mortalité était de 23,5%. L’analyse de nos données

a montré que l’origine obstructive de l’IRA et le recours à

l’hémodialyse étaient significativement liés au décès. Conclusion :

l’IRA est fréquente chez les patients cancéreux avec un taux de

mortalité relativement élevé. La prise en charge de ces patients

restant calquée sur celle des patients non cancéreux, des études plus

approfondies sont nécessaires afin d’améliorer nos connaissances

ainsi que la prise en charge et le pronostic de nos patients.

P41- Les aspects histologiques de l'insuffisance rénale aigue : à

propos de 170 cas.

Z.Lahlou, Z.Houmaid, N.Aazair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,

Benghanem.M, Ramdani.B

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : La biopsie rénale (BR) est indispensable au diagnostic

histologique d'un grand nombre d'insuffisances rénales aigues (IRA)

parenchymateuses. Elle guide le traitement étiologique, et contribue

à établir le pronostic rénal. Le but de notre travail est d'étudier le

profil histologique des IRA. Matériel & Méthodes : Etude

rétrospective portant sur les patients admis dans notre formation

entre janvier 2008 et décembre 2011. Ont été inclus les patients

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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53

ayant présenté une IRA définie selon les critères de la société

marocaine de néphrologie. L'IRA en transplantation rénale a été

excluse. Nous avons étudié les données démographiques, les

indications et les résultats anatomopathologiques de la BR. Toutes

les biopsies ont été réalisées par voie percutanée avec recours à

l'échoguidage en temps réel et aux pistolets automatiques. Les

techniques de microscopie optique et d'immunofluorescence étaient

systématiquement utilisées. Résultats : Nous avons colligé 704 cas

d'IRA, le taux des IRA biopsiées était de 24,14%. La médiane d'âge

était de 34 ans avec un sexe ratio H/F de 0,8. Les indications étaient

la présence de signes extra-rénaux orientant d'emblée vers une

maladie générale ou une vascularite avec localisation glomérulaire

ou interstitielle dans 27%, le syndrome de GNRP dans 25,29%, le

syndrome glomérulaire dans 15,29 %, le syndrome de

glomérulonéphrite aigue avec évolution atypique et une IRA sans

facteur déclenchant évident dans 11,7 % chacune, le syndrome

néphrotique dans 4,7 %, la persistance d'une anurie au-delà de trois

semaines d'évolution dans 4,32%. Les résultats histologiques étaient

dominés par la glomérulonéphrite (GN) lupique dans 23,2%, suivie de

la GN extracapillaire dans 20,2%, et de la GN endocapillaire dans

7,8%. La microangiopathie thrombotique et la néphrite interstitielle

ont été observées chez 6,5% des patients chacune, et la nécrose

tubulaire aigue chez 5,4%. La hyalinose segmentaire et focale et la

néphropathie amyloïde ont été recensées dans 4 ,7% chacune, et la

tubulopathie myélomateuse dans 4%.On a noté également une GN

membranoproliférative, une néphropathie à IgA, et une lésion

glomérulaire minime chez 3% chacune.La néphropathie diabétique

et la glomérulosclérose ont été relevées dans 1,7% chacune, la GN

extramembraneuse dans 1% et la néphroangiosclérose maligne dans

0,6%. La BR était non concluante dans 3%. Conclusion :Du faite de

l'irréversibilité de nombreuses formes de glomérulonéphrits et de

néphropathies interstitielles aigues non traitées, la tendance actuelle

est à réaliser la biopsie le plustôt au cours de l'évolution, dès que la

cause de l'IRA n'apparait pas clairement au terme d'une évaluation

soigneuse.

P42- Profil de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle au Maroc.

H. El Oury, M. Bourial, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.

Benghanem, B. Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Roch - Casablanca

Introduction :L'insuffisance rénale aigue fonctionnelle (IRA-f) est une

situation fréquente rencontrée en milieu hospitalier constituant un

problème de santé mondial. Au Maroc, l'ampleur et l'incidence de

l’IRA et plus particulièrement fonctionnelle restent mal connues.

Le but de ce travail est de décrire l'incidence et les caractéristiques

épidémiologiques, étiologiques, pronostiques et évolutives de l’IRA-f

au Maroc. Matériel & Méthodes : Il s'agit d’une étude prospective,

multicentrique, à visée descriptive et analytique, menée sur 6 mois,

du 1er septembre 2012 au 28 février 2013, concernant tous les cas

d'IRA fonctionnelle au Maroc, rapportés par les néphrologues (ayant

voulu participer à l'étude) et répondant aux critères diagnostiques

établis par les recommandations 2012 du KDIGO. L'étude univariée a

été réalisée par le test de chi2, et l'étude multivariée par régression

binomiale, le p était significatif si <0.05. Résultats : 209 patients ont

été inclus, dont 55% étaient de sexe masculin. L'âge médian était 62

ans et la moyenne d'âge de 57 ans. Plusieurs co-morbidités ont été

retrouvées : 31% des patients étaient hypertendus, 28,7%

diabétiques et 14,8% avaient un antécédent cardiaque. Les patients

étaient admis essentiellement aux services des urgences et de

réanimation, dans un tableau de défaillance viscérale dans 60% des

cas, 38,2% étaient hypotendus et 19,2% étaient oligo-anuriques. Sur

le plan biologique : la créatininémie médiane était à 32 mg/l, une

hyperkaliémie >6.meq/l a été notée dans 11,4% et une urémie>3.5g/l

dans 9,5%. Sur le plan thérapeutique: 19% des patients ont eu

recours à la dialyse. L'évolution a été marquée par une

normalisation de la fonction rénale dans 37,8 % des cas, une

évolution vers la chronicité dans 32% des cas, vers l'IRC terminale

dans 4,3% des cas et le décès dans 15.3%. Les principales étiologies

retrouvées étaient : la déshydratation dans 63,1%, le sepsis dans

37,8% et l'insuffisance cardiaque dans 19,1%. En analyse univariée,

les facteurs de risque de mortalité de l'IRA-f étaient : la chirurgie

antérieure, le séjour en réanimation, l'hypotension artérielle,

l'anurie, la présence d'une défaillance viscérale, le recours aux

drogues vasoactives, la ventilation mécanique et l'urémie>3.5 g/l. En

analyse multivariée, les facteurs de risque étaient : la chirurgie

antérieure, l'anurie et la défaillance viscérale. Conclusion : Au cours

de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle, le pronostic vital et rénal

peuvent être engagés. La prévention chez les patients à risque et la

prise en charge précoce restent les meilleurs moyens pour améliorer

la survie des patients en réanimation et d'éviter la transformation de

l'IRA fonctionnelle en IRA organique (nécrose tubulaire aigue).

P43- L'insuffisance rénale aigue acquise en milieu intra hospitalier

au Maroc-enquête nationale.

S.Mahmal, M.Bourial, S.S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd,

G.Medkouri, B.Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction :L'insuffisance rénale aigue est un facteur de risque

majeur de morbidité et de mortalité en milieu hospitalier. Ses

étiologies sont multiples et son incidence est variable. Au Maroc,

toutes les études menées sur l'IRA-ih sont monocentriques et

rétrospectives. L'objectif de notre étude est de déterminer la

prévalence de l'IRA-ih, son profil étio pathogénique, ainsi que ses

facteurs pronostic. Matériel & Méthodes : Etude multicentrique,

prospective, incluant tous les cas d'IRA intra hospitalière définie

selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus par les

néphrologues du 1er septembre 2012 au 28 février 2013. L'IRA-Ih est

définie par sa survenue dans un délai de 24heures après

l'hospitalisation. L'étude univariée est réalisée par le test de chi2,

l'étude multivariée par régression binomiale, p est significatif si

<0.05. Résultats : Ont été inclus 95 patients, leur âge médian était

de50ans [3 mois - 90ans], dont 52.6% étaient des hommes. L'IRA-ih

était acquise en postopératoire et dans les services de réanimation

et de cardiologie dans respectivement 21.1%, 32.6% et 14.7% des

cas, après un délai médian de 48heures [24heures - 32jours].

Comorbidités : le diabète est retrouvé chez 20% des patients, l'HTA

et un antécédent cardiaque dans 17.9% des cas chacun, l'IRC dans

10.5% des cas, la chirurgie avant l'admission dans 21.1% des cas.

Cliniquement, 17.9% étaient oligo-anuriques, 51.6% avaient une

défaillance viscérale essentiellement cardiovasculaire et respiratoire.

Biologiquement, la créatininémie médiane était de 34mg/l [11-

246mg/l], l'urémie médiane était de 1.27g/l [0.3-3.9g/l]. L'IRA-ih était

essentiellement aux stades 3 de la classification AKIN dans 48.4% des

cas. Elle était fonctionnelle dans 35.8% des cas et organique dans

64.2% des cas (NTA dans 53.7% des cas). Le recours à la dialyse s'est

imposé dans 35.8% des cas. 36.8% des patients sont décédés, 26.3%

ont normalisé leur fonction rénale, 23.2% ont évolué vers l'IRC et

4.2% vers IRC terminale. D'après l'analyse univariée, les facteurs de

risque de mortalité étaient la chirurgie avant l'admission, le séjour en

réanimation, l'anurie, le stade 3 de l'AKIN, la présence de 3

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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défaillances viscérales, la NTA, le sepsis. Les facteurs de risque

indépendants étaient la défaillance respiratoire et le séjour en

réanimation. Conclusion : De part cette étude, la nécessité d'une

surveillance de la fonction rénale s'impose chez les patients les plus

susceptibles de développer une IRA-ih, essentiellement dans les

milieux à risque, afin d'en guetter l'apparition et d'établir une prise

en charge adéquate visant à réduire les complications qui en

découlent

P44- Insuffisance rénale aigue par rhabdomyolyse après chirurgie

bariatrique : Une entité à connaitre.

EL Hasni; S. El Housni. Z. Amal; L. Benamer; H. Rhou; R. Bayahia; N.

Ouzeddoun.

Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina

-Rabat

Introduction : La rhabdomyolyse après chirurgie bariatrique est une

entité de plus en plus décrite. Selon la littérature, elle se voit dans

1,4 à 75% des cas, et elle peut engager le pronostic vital. Matériel &

Méthodes : Nous rapportons le cas d'insuffisance rénale par

rhabdomyolyse après une chirurgie bariatrique d'évolution

rapidement fatale. Résultats : Madame E.F, âgée de 35 ans, ayant

comme antécédents un diabète sous régime et une obésité morbide

(BMI=45 kg/m2). Elle a bénéficié d'une cholecystectomie et d'une

chirurgie bariatrique sous coelioscopie, l'opération est

techniquement difficile et a duré 9 heures, mais sans événement

intra-opératoire. A J+2 du post opératoire, elle présente une

insuffisance rénale aigue anurique (la créatininémie a passé de 7 mg/

l à 38 mg/l) avec une hyperkalièmie à 6,74 meq/l , une acidose à 18

meq/l et une rhabdomyolyse importante ( CPK à 151 965 UI/l). Le

taux d'hémoglobine est à 13,5 g/dl. A l'échographie, les reins sont

de taille normale sans dilatation pyélocalicielle. La patiente a

bénéficié de séances d'hémodialyse quotidiennes. L'évolution est

rapidement fatale, elle décède à J+5 du post-opératoire dans un état

de choc septique par lâchage des sutures. Conclusion : L'insuffisance

rénale par rhabdomyolyse après une chirurgie bariatrique est de

mauvais pronostic avec un taux de mortalité de 20%. Les principaux

facteurs de risque sont le diabète, l' HTA, une chirurgie prolongée et

les positions chirurgicales extrêmes.

P45- Epidémiologie, étiologie et pronostic de l'insuffisance rénale

aigue gestationnelle.

Z.Lahlou, S.Amine, A.Rhair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,

Benghanem.M, Ramdani.B

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) est une complication

évitable de la grossesse, elle est souvent la conséquence d'une

mauvaise prise en charge. Elle reste fréquente et coûteuse dans les

pays en voie de développement. Le but de ce travail est d'étudier

l'épidémiologie, les étiologies et le pronostic des IRA gestationnelles.

Matériel & Méthodes : Etude rétrospective menée dans notre

formation entre janvier 2008 et décembre 2011. Ont été incluses les

patientes admises à la maternité ou à la réanimation obstétricale

ayant une IRA gestationnelle. Les patientes avec une insuffisance

rénale chronique terminale (IRCT) ont été exclues. Les données

cliniques, obstétricales, biologiques, thérapeutiques et évolutives ont

été étudiées. La fonction rénale a été réévaluée à la sortie des

patientes. La récupération totale de la fonction rénale a été définie

par une créatinémie inférieure à 80umol/l, et la récupération

partielle par la persistance d'une insuffisance rénale non terminale.

Résultats : Nous avons recensés 61 cas, soit 8,66% des IRA recensées

durant cette période. 18% avaient un suivi médical correct. L'âge

moyen était de 31±17 ans. La parité médiane était de 2 et 14,75%

étaient primipares. L'anurie était présente chez 25% des patientes.

Le taux médian de créatinémie était de 558 umol/l. Les étiologies

étaient dominées par l'éclampsie-pré-éclampsie dans 43 cas (72%),

avec 15 cas de de HELLP syndrome et 8 cas d'hématome

rétroplacentaire. Le choc hémorragique était la seconde cause (dans

9 cas soit 14,75%) compliquant l'atonie utérine, l'hématome

rétroplacentaire et la rupture utérine. La biopsie rénale a été réalisée

dans 6,5% des cas, concluant à une microangiopathie thrombotique,

une néphropathie lupique, une nécrose tubulaire aigue, et à une

néphropathie interstitielle aigue. La dialyse a été indiquée chez

78,6% patientes. Les indications étaient dominées par l'anurie dans

35 % des cas. Le taux de décès était de 14,7% avec un délai médian

de 8 jours (extrêmes : 2 à 14). La majorité des décès était secondaire

à un choc hémorragique. Parmi les survivantes la récupération totale

de la fonction rénale est survenue chez 23% patientes, et 9,6%

patientes ont évolué vers l'IRCT alors que 67,4% ont gardé une

insuffisance rénale. La mortalité foetale périnatale était de 35%. En

analyse univariée les facteurs associés au décès sont : l'anurie, l'état

de choc, l'IRA intrahospitalière, le type de l'IRA, et l'injection de

produits de contraste iodés. Conclusion : La mise en place d'une

politique visant à généraliser le suivi strict de la grossesse dans notre

pays, s'avère nécessaire pour cibler les parturientes à haut risque, et

optimiser leur prise en charge, afin de baisser l'incidence de l'IRA

gestationnelle.

P46- Insuffisance rénale aiguë en intra-hospitalier : épidémiologie

et facteurs pronostiques

I.Karimi, N.Benabdellah, R.Elharraqui, F.elalaoui ismaili, A.Chamlel,

S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya service de néphrologie hémodialyse;

CHU Mohammed VI- Oujda

Introduction :L'insuffisance rénale aiguë est une pathologie

fréquente, greffée d'une morbi-mortalité importante. Elle engage le

pronostic vital du patient à court terme et le pronostic fonctionnel à

plus long terme. L'objectif de cette étude était d'évaluer

l'épidémiologie et le pronostic de l'IRA, et d'essayer de déterminer

des facteurs prédictifs de mortalité ou de non-récupération de la

fonction rénale. Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une

étude prospective dans notre centre hospitalier, étalée sur une

période de 6 mois (janvier 2013 à juin 2013), incluant les patients

qui présentaient une IRA avec ou sans recours à l'épuration extra-

rénale. Afin de déterminer les degrés d'insuffisance rénale, nous

avons utilisé définition AKIN. Pour chaque malade ont été recueillis

l'âge, le sexe, la catégorie de la maladie (malade médical, malade

chirurgical), le terrain , le motif d'admission, le délais de survenue de

l'insuffisance rénale aiguë par rapport à l'admission, le tableau

clinique, les examens biologiques, les défaillances viscérales

associées. Résultats : Notre étude a inclus 92 patients, l'âge moyen

de nos patients était 52,1±20 ans. 69% patients avaient au moins un

antécédent pathologique connu. Une oligoanurie a été observée

dans 22% des cas et l'OAP dans 21% des cas, 18 patients présentaient

des troubles de conscience. Sur le plan biologique, la créatininémie

était de 69±52mg/l.'urée sanguine était de 2,11±0,8g/l. 10% des

malades avaient une hyponatrémie, et 37% avaient une

hyperkaliémie. L'IRA était de cause médicale dans 75,5 % des cas, de

cause chirurgicale dans 19,2% et gynéco obstétricale dans 5,3% des

cas. L'IRA était pré rénal dans 29,2%, rénale dans 45,8 % et obstructif

dans 25% des cas. Une NTA a été incriminée dans 10% cas, Le

syndrome glomérulaire aigu était présent dans 25% des cas. La

biopsie rénale a été réalisée chez 15,4 % des malades. En cours de

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l'hospitalisation, 6,7 % des patients présentaient une sépticémie, une

thrombophlébite de membre inférieure est survenue dans 5% des

cas, et une infection urinaire chez 11,7% des malades. Le traitement

par épuration extra rénale était indiqué chez 34% des malades. La

durée d'hospitalisation a été de 12,4+ 7,8 jours .51,7% de la

population avaient une récupération de fonction rénale, 33,3% des

patients ont gardé une IR résiduelle évoluant vers une IRT chez 11 %

des malades.La mortalité hospitalière a été de 15%. Les causes

prédominantes de décès étaient les infections. Conclusion : La

morbimortalité chez les patients pris en hémodialyse pour IRA reste

élevée. Les facteurs qui influencent le plus le pronostic de ces

patients, restent le terrain clinique et le délai de prise en charge en

hémodialyse.

P47- Profil clinique, étiologique et évolutif de l'insuffisance rénale

aigue au service de néphrologie

El Amrani.M, El Farouki.M.R, ZAJJARI.Y, Bahadi.A, Aatif.T, Kabbaj.D,

Benyahya.M

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, HMIMV-

Rabat

Introduction : L'insuffisance rénale aigue est fréquente en milieu

hospitalier, ses caractéristiques étiologiques, cliniques et évolutives

diffèrent d'un service à l'autre. Matériel & Méthodes : Etude

prospective sur 12 mois incluant tous les cas d'IRA admis au service

de néphrologie dans le but de déterminer le profil clinique,

étiologique et évolutif de cette affection. L'IRA est définie par

rapport à la fonction rénale antérieure, sur les données biologiques,

morphologiques ou évolutives, puis stadifiée selon la classification

RIFLE. Résultats : Vingt-deux patients ont été colligés, dont 14

femmes et 8 hommes d'âge moyen de 40,3 ans recrutés des

urgences dans 40,9% des cas et hospitalisés durant 21 jours en

moyenne. La prise de médicaments néphrotoxiques était

l'antécédent le plus fréquent (31,8%). La diurèse était conservée

dans 50% des cas et les manifestations digestives rapportées dans

68,2% des cas. Le taux moyen de créatinine était de 45,9 mg/l et

celui de l'urée à 1,47 g/l. La ponction biopsie rénale était réalisée

dans 45,5% des cas. L'IRA était organique dans 59% des cas,

fonctionnelle dans 31,8% des cas et obstructive dans 9,2% des cas.

L'hémodialyse était nécessaire chez 4 patients avec un nombre

moyen de 10,75 séances. La classification RIFLE a réparti nos malades

en 4 stades : « Risk » 31,8%, « Injury » 18,2%, « Failure » 36,4%, «

Loss » 13,6%. Le suivi mensuel a montré une récupération de la

fonction rénale dans 77,3 % des cas au troisième mois.

Conclusion :L'IRA dans notre service est dominée par les causes

organiques et caractérisée par un pronostic rénal et vital satisfaisant

à court et moyen terme.

Dialyse

P48- Survie de la fistule artério-veineuse native

O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, M.Amouzoune, S.El Khayat,

M.Zamd, G.Medkouri,

M. Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : La fistule artério-veineuse native demeure l'accès

vasculaire de référence chez l'hémodialysé, en raison de sa fiabilité,

sa durabilité et d'une incidence de complications plus faible. Le but

de notre étude est d'évaluer la survie de la première fistule artério-

veineuse, et de dégager les facteurs de mauvaise survie de cet abord

vasculaire.Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective

analytique réalisée au centre d'hémodialyse du CHU Ibn Rochd de

Casablanca, incluant 100 patients hémodialysés. Ont été exclus les

patients ayant thrombosé leur fistule artério-veineuse (FAV) en post-

opératoire immédiat. Les principaux variables analysés sont : le

diabète, le tabagisme, l'hypotension intradialytique; la notion, le site

et la durée de portage du cathéter veineux central temporaire

jugulaire ou sous-clavier du même côté que la FAV native, le délai de

ponction après confection de la FAV. L'analyse statistique a été

réalisée à l'aide du logiciel SPSS 18.0.Résultats : Cent patients

hémodialysés ont été inclus, avec un âge moyen de 42±13 ans et un

sex-ratio H/F de 0.9. Parmi les cent FAV, 59 étaient fonctionnelles. La

survie de la fistule artério-veineuse native était de 93%, 35%, 16%,

3% à 1, 10, 15, 20 ans, respectivement. Le site anatomique de la FAV

native était radio-radiale gauche dans 75% des cas. La perte de la

FAV était secondaire à une thrombose dans 63% des cas et à une

sténose dans 61% des cas. Les facteurs prédictifs de mauvaise survie

étaient : les épisodes fréquentes d'hypotension intra dialytique

(p=0.006), la notion et la longue durée de portage du cathéter

veineux central temporaire jugulaire ou sous-clavier du même côté

que la FAV native (respectivement p= 0.01, p=0.02) et le tabagisme

(p=0.02).Conclusion : La survie et la qualité de vie en hémodialyse

dépendent d'une dialyse adéquate par un bon accès vasculaire. La

survie de la première FAV varie dans la littérature entre 10 et 36 % à

10 ans. Dans notre série, elle est de 35 % à 10 ans, influencée par

l'hypotension intradialytique et la longue durée de portage du

cathéter veineux central temporaire jugulaire ou sous-clavier.

P49- Traitement de l'infection par hépatite C en hémodialyse par

l'interféron pégylé alfa 2b : efficacité et tolérance (résultats

préliminaires).

Zenasni.N, Noto-Kadou-Kazab.B, Adnani.I, Rhair.A

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : L'hépatite C demeure la principale infection virale chez

les hémodialysés chroniques. Sa gravité réside dans le risque

d'évolution vers la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire. Le but

de notre travail est d'évaluer l'efficacité et la sécurité du traitement

de l'hépatite C chez l'hémodialysé par l'interféron pégylé alfa2b en

monothérapie. Matériel & Méthodes : Nous avons mené une

étude prospective depuis Août 2013 incluant tous les patients

hémodialysés ayant une infection par l'hépatite C traités par

l'interféron pégylé alfa2b dans le cadre du programme d'accès aux

soins de l'hépatite C établi par le ministère de la santé. Nous

rapportons les caractéristiques clinico-biologiques des patients et les

données sur leur infection par hépatite C avant le traitement ainsi

que le protocole thérapeutique et de suivi. Résultats :6 patients (2F

et 4H) ont été traités par l'interféron pégylé alfa2b durant cette

période. L'âge moyen de nos patients est de 37,6ans ±9,8;

l'ancienneté en hémodialyse est de 16ans ±6,3, la néphropathie

causale est indéterminée (3cas), diabétique (1cas), lupique (1cas) et

GNC (1cas). La durée de l'infection par l'hépatite C est de 11,8ans ±

5,4 ; les génotypes du virus de l'hépatite C sont : 1b (3cas), 2a/c (2

cas) et 4 (1cas). Les stades de fibrose hépatique des patients évaluée

par le fibroscan sont : F0-F1, F2, F2-F3 (2 cas chacun). L'hémoglobine

(Hb) moyenne avant traitement était à 12,1 g/dl ± 2,3. La dose

prescrite du peg-interféron alfa2b allait de 0,5 à 1µg/kg/sem, avec

une durée fixée à 48SEM pour les génotypes 1 et 4 et à 24 SEM pour

le 2a/c. Actuellement, après un recul de 23 SEM : deux patients sont

à leur 23ème SEM de traitement, une patiente à sa 11ème SEM et

trois ont arrêtés le PegINF après 8, 14, 15 SEM du traitement

respectivement pour : psychose (1cas), infection dans un contexte de

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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neutropénie et d'altération de l'état général (1cas) et arthralgies avec

impotence fonctionnelle, dépression et pneumonie (1cas). Pour la

réponse virale : après 12 SEM du traitement, deux patients ont une

PCR négative et une patiente l'a diminué de 3log ce qui nous définit 3

cas de réponse virale précoce sur 6. Conclusion : A la base de ces

résultats préliminaires, l'efficacité du peginterféron alfa2b est jugée

pour l'instant sur la réponse virale précoce (50%) et sa tolérance sur

le taux d'arrêt du traitement (50%). Les résultats finaux seront

rapportés après la fin du protocole thérapeutique prévue dans

quelques mois.

P50- Evaluation du profil phosphocalcique des patients

hémodialysés

O. Nascimento, I. El Adnani, B. Lify, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

Casablanca

Introduction : L'appréciation des perturbations de l'homéostasie

Phosphocalcique se fait grâce à des indicateurs biologiques

nécessaires au suivi de ces patients et dont les valeurs cibles sont

fixées dans les recommandations KDIGO.Le but de ce travail a été

d'évaluer la conformité des données biologiques des patients

hémodialysés aux recommandations. Matériel & Méthodes : Il s'agit

d'une étude transversale réalisée en 2013 au sein de notre centre

d'hémodialyse, Les données épidémiologiques, biologiques et

thérapeutiques ont été recueillies des dossiers des patients.

Résultats :Quatre-vingt-cinq patients hémodialysés ont été inclus

dans cette étude. L'âge moyen était de 44.6 ans; la sex-ratio M/F

était de 0,39. La néphropathie causale la plus prépondérante était les

glomérulopathies et les néphropathies héréditaires (30.5%).Le KT/V

était en moyenne à 1,6. Les taux moyens de conformité des

indicateurs biologiques aux recommandations KDIGO étaient à

67,4%pour la phosphatémie (25 et 45g/l), 78,9% pour la calcémie (85

et 95mg/l) 66,3% pour la parathormone (150 à 675 pg/mL).

Conclusion : Connaitre et se référer des recommandations KDIGO

permet une prise en charge optimale et une amélioration de la

qualité de vie des patients hémodialysés périodiques.

P51- Facteurs influençant l’évolution du taux d’anticorps anti HBs

chez les hémodialysés chroniques vaccinés contre l’HVB.

S. Jaafour, M.A. Lazrak, N.Tazi, K.Sekkouri, H.Hanin, M.Arrayhani,

T.Sqalli

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : L'hépatite virale B (HVB) est une infection fréquente

en hémodialyse chronique. Parmi ces particularités chez les

hémodialysés, une dysfonction du système immunitaire, associée à

une baisse de la réponse immune aux vaccins, traduite par une

diminution plus rapide des taux d’anticorps (Ac) par rapport aux

sujets sains. L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs

influençant l’évolution du taux des Ac anti-HBs chez après

vaccination chez les hémodialysés chroniques. Matériel &

Méthodes : C’est une étude prospective incluant 78 hémodialysés

chroniques, tous vaccinés contre l'hépatite B à une dose de 40 µg

d'Euvax® par voie sous-cutanée, selon un schéma M0, M1, M2, M6.

Nous avons évalué leur réponse au vaccin à la fin du protocole en

dosant le taux initial d’Ac anti-HBs. Nous avons ensuite réalisé une

surveillance de ce titre à 6 mois puis à un an, tout en déterminant le

nombre de rappels réalisés pour chaque patient durant cette

période. Nous avons par la suite analysé les paramètres

démographiques, cliniques et biologiques afin de soulever les

facteurs influençant la fluctuation de ce taux. Résultats : L’âge

moyen de nos patients est de 48,1±16,3 ans avec un sex-ratio de1,1 .

La durée moyenne de dialyse par semaine est de 10,1±0,5 heures. Le

tabagisme est présent chez 28,2% des patients et 44,9% sont

hypertendus. L’anémie est présente chez 52,6% avec un taux moyen

d’hémoglobine de 9,6±2,1g/dl. L’état nutritionel est satisfaisant chez

75,6% avec une albuminémie moyenne de 39,73±7,5g/l. 51,3% des

patients présentent un état inflammatoire chronique (CRP≥10mg/l).

L’hyperparathyroïdie secondaire est présente chez 61,5% des

patients avec une PTH moyenne de 927±720 pg/ml. L’anticorps anti

HVC est positif chez 28,2% des patients. 85,9% des patients

présentent une réponse vaccinale satisfaisante contre le VHB avec

une moyenne du taux initial d’Ac anti HBs de 240,5±293 UI/ml. Le

contrôle sérologique à 6 mois et à un an a permis de définir deux

groupes de patients en suivant la cinétique de leur taux d’Ac: Le 1er

groupe comporte 37 patients ayant diminué leur taux d’Ac et

nécessité un ou plusieurs rappels durant cette période et dont les

moyennes des taux initial, à 6 mois et à un an sont respectivement

de 240±311, 372±348 et 347±359 UI/ml. Le 2ème groupe comporte

30 patients dont la cinétique est restée stable sans avoir recours à

des rappels et dont les moyennes des taux initial, à 6 mois et à un an

sont respectivement de 476±153, 645±224 et 597±282 UI/ml.

L’analyse statistique en analyse univariée a permis de retenir un taux

initial > 100 UI/ml comme facteur lié à une bonne évolution du taux

d’Ac alors que l’hypertension artérielle et l’anémie sont des facteurs

de résistance à la vaccination anti-HBV. Conclusion : Une vaccination

systématique avant le début de la dialyse et le respect des règles

d’hygiène restent la meilleure prévention contre l’infection virale B

en hémodialyse. Un contrôle sérologique régulier est indispensable

et permet d'indiquer à temps la nécessité d’une revaccination ou un

simple rappel.

P52- La grossesse en hémodialyse: Expérience d'un centre de

dialyse.

M.R El Farouki, M.Hassani*, A.Bahadi, M.Benyahia

Service de néphrologie,Hôpital militaire Mohammed V- Rabat.

*Service de gynécologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat

Introduction :La grossesse chez l'hémodialysée chronique est un

événement rare, désiré, précieux et souvent non planifié et le

pronostic fœtal a été longtemps considéré comme très médiocre.

Une amélioration constante du taux de mortalité périnatale chez les

femmes enceintes atteintes d'insuffisance rénale chronique

terminale est actuellement rapportée. Matériel & Méthodes : Il

s'agit d'une étude rétrospective s'étalant d'Avril 2000 à décembre

2013 colligeant 11 grossesses chez 11 patientes. Les paramètres

suivant ont été recueillis : Données cliniques et biologiques,

paramètres de dialyse et données obstétricales. La durée de dialyse

hebdomadaire est de 16h à 24h, par une membrane synthétique.

L'anticoagulation utilisée est une HBPM (2000ui). On a procédé à

une surveillance du poids sec, de l'état clinique, de l'âge gestationnel

et de la tension artérielle. Résultats : L'âge moyen est de 33 ans et

l'ancienneté en hémodialyse est de 36 mois. L'hémoglobine

moyenne au début de la prise en charge est à 8,9 g/dl.

L'hypertension artérielle est présente chez 6 patientes. L'âge

gestationnel moyen au diagnostic est de 14 semaines d'aménorrhée

(SA). Le terme moyen des grossesses est de 29,5 SA. Six grossesses

ont été viables avec un poids de naissance moyen à 2250 g. Deux

grossesses ont été compliquées d'avortements tardifs, une

compliquée d'un avortement précoce, et deux morts fœtales in

utéro. Conclusion : La grossesse chez l'hémodialysée est un

événement rare nécessitant une prise en charge multidisciplinaire

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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entre néphrologue, obstétricien et néonatologiste afin d'aboutir à

une naissance à terme et sans complications maternelles ou fœtales.

P53- L'impact des variations hydro-électrolytique au cours de la

dialyse sur l'espace QRS.

I.Esqalli, M.OssilAmpion, M.Chettati, H.Knidiri, W.Fadili, I.Laouad

Service de Néphrologie, hémodialyse, greffe rénale ; CHU Med VI-

Marrakech

Introduction : La moitié des décès chez les hémodialysés sont

d'origine cardiovasculaire notamment par des troubles de rythme

cardiaque. Le trouble de conduction intra ventriculaire défini par un

élargissement de l'espace QRS est une anomalie qui s'accompagne

d'un risque accru de mortalité. Certains facteurs déclenchant,

notamment la dyskaliémie, doivent être reconnus et pris en compte

avant la séance d'hémodialyse pour éviter la survenue de troubles du

rythme. Le but de cette étude est d'évaluer l'implication des

variations hydro électrolytiques au cours d'une séance d'hémodialyse

dans l'apparition de l'élargissement du complexe QRS. Matériel &

Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale concernant 37 patients

hémodialysés chroniques depuis au moins 3 mois. On a exclu les

patients connus porteurs d'un trouble de rythme intraventriculaire.

Nous avons réalisé un bilan biologique incluant les taux d'urée, de

créatinine plasmatiques, la natrémie et la kaliémie avant et après la

séance d'hémodialyse. L'enregistrement de l'électrocardiogramme a

été réalisé au début et à la fin de la séance d'hémodialyse.

Résultats : Notre étude a inclus 37 patients hémodialysés (21

femmes/ 16 hommes). L'âge moyen est de 42,5± 9,4 ans. La

néphropathie initiale est indéterminée dans 59,45% des cas. La durée

moyenne en hémodialyse, au moment de l'étude, est de 143± 54

mois. La durée du complexe QRS a considérablement augmenté au

cours de la dialyse (avant la dialyse : 80 ± 7,6 ms, après la dialyse :

110 ± 8,0 ms, p < 0,001). Une diminution significative et continue de

la kaliémie a été détectée au cours de la séance d'hémodialyse

(avant dialyse : 6,4± 0,82, après dialyse : 4,21± 0,42 mmol / l, p <

0,002). Par contre, les taux sériques de sodium n'ont pas changé. Les

concentrations plasmatiques de l'urée et de la créatinine ont

diminué de manière significative au cours de la séance

d'hémodialyse. Une corrélation négative significative a été trouvée

entre la diminution de la concentration plasmatique de potassium et

l'augmentation de la durée du complexe QRS (p = 0,02). Conclusion :

Nos résultats confirment que les variations métaboliques au cours

de la dialyse peuvent conduire à un risque considérable d'arythmies

cardiaques.

P54- Qu'en est-il du profil psychologique des patients

hémodialysés?

O. Nascimento, I. El Adnani, A. Sabti, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : L'insuffisance rénale chronique terminale entraine une

modification des habitudes de vie et des désordres sur le plan

familial, relationnel, socio-professionnel ainsi que psychologique. Le

but de notre travail est d'étudier le profil psychologique de nos

patients hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude transversale

menée en février 2013 dans notre unité d'hémodialyse. Nous avons

réalisé un entretien avec nos patients à l'aide des échelles de

dépression et d'anxiété de Hamilton, comportant respectivement 21

et 14 items. Les scores sont respectivement de 10 à 13 pour les

symptômes dépressifs légers, de 14 à 17 de légers à modérés et plus

de 18 de modérés à sévères. Pour l'échelle d'anxiété, le seuil admis

pour une anxiété significative est de 20. Résultats :Nous avons colligé

108 patients dont l'âge moyen était de 42 ± 12 ans, une sex-ratio

H/F de 0,9 et une moyenne d’ancienneté en hémodialyse de 14 ± 6.5

ans. Les patients sont mariés, célibataires, veufs, divorcés

respectivement dans 31, 58, 8 et 3% des cas. La majorité de nos

patients n'ont pas de profession (77%), 6% sont retraités et 17% ont

une activité professionnelle. Selon les échelles de Hamilton, la

dépression a été objectivée chez la majorité de nos patients (90% des

cas). Le syndrome dépressif était modéré à sévère dans 77% des cas,

léger à modéré dans 13% et léger dans 10% des cas. Le score moyen

de dépression chez nos patients était de 16. L'anxiété a été retrouvée

chez 64% des patients dont 27% sont des hommes et 37% des

femmes, avec un score moyen de 22. Seulement 6.5 % de nos

patients sont sous antidépresseur et 7% sont traités par anxiolytique.

Conclusion : Plus de la moitié de nos patients présentent un

syndrome anxio-dépressif, sans suivi par un psychiatre ou un

psychologue. Ce qui démontre de l'importance d'un

accompagnement et d'une prise en charge thérapeutique

psychologique de l'hémodialysé afin qu'il puisse survivre avec sa

maladie et ses contraintes.

P55- Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des

calcifications des artères coronaires chez l'hémodialysé.

M. El Amrani, MR. El Farouki, Y. Zajjari, M. Benyahia

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital

militaire Mohamed V- Rabat

Introduction : Les maladies cardiovasculaires représentent la

première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce

terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus

précoce et progressent plus rapidement que dans la population

générale. Matériel & Méthodes :Quarante-neuf patients en

hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne

de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85

mois ont bénéficié d'un dépistage avec quantification des

calcifications des artères coronaires (CAC) par cardioscanner 64

barrettes ultra-rapide, et des calcifications de l'aorte abdominale

(CAA) par radiographie abdominale sans préparation (ASP) de

profil.Résultats :Les CAA sont présentes dans 51% des cas, et les CAC

dans 69,4% des cas. Les CAC sont présentes chez 88% des patients

porteurs de CAA. Il existe une différence significative du score

calcique coronaire (SCC) entre les patients avec et sans CAA (394,6 vs

58, p=0,003). De même, le score calcique aortique (SCA) est

significativement plus bas chez les patient sans CAC en comparaison

avec les patients porteurs de CAC (0,4 vs 5,35, p=0,006). Il existe une

corrélation significative positive entre le SCC et le SCA. Discussion :

Nos résultats confirment la fréquence accrue des calcifications

vasculaires chez l'hémodialysé. Plusieurs études ont démontré que

les CAA sont corrélées aux CAC qui constituent un prédicteur de

mortalité globale. De plus la sévérité de ces calcifications représente

un prédicteur majeur de morbimortalité cardiovasculaire d'o๠la

nécessité d'un dépistage précoce et d'un suivi régulier vu le risque de

progression. Conclusion : Le recours à l'ASP constitue un moyen

fiable et peu onéreux pour le dépistage des calcifications vasculaires

en hémodialyse. Des études en cours, étudient l'intégration du SCA

dans la stratification du risque cardiovasculaire du patient dialysé,

notamment en attente d'une transplantation rénale.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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P56- Activité physique chez le patient hémodialysé chronique

Z.Houmaid, N.Aazair, A.Rhair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : Les patients hémodialysés chronique présentent

souvent une perte musculaire et une fatigue excessive, conduisant à

une réduction de l'activité physique (AP) ayant des conséquences

graves. Plusieurs études ont montré un risque de décès plus élevé

chez l'hémodialysé sédentaire d'o๠l'intérêt du maintien d'une AP.

Le but du travail est d'évaluer l'AP chez nos patients hémodialysés

chroniques ainsi que les facteurs conduisant à sa réduction. Matériel

& Méthodes : Une étude transversale au centre d'hémodialyse de

notre formation. Pour évaluer l'AP de nos patients on a eu recours

au Questionnaire de Baecke : un indice d'activité de travail (IAT), un

indice d'activité sportive (IAS), un indice d'activité de loisir (IAL). Les

caractéristique cliniques, biologiques ainsi que démographiques sont

soulevées. Résultats : Notre étude a inclus 95 patients. L'âge médian

était de 42 ans (19- 94ans), avec une prédominance féminine (52%

sont des femmes).la médiane d'ancienneté en hémodialyse est de

14ans (1-36ans), 75% avaient plus de 7 ans en hémodialyse et 50%

plus de 14ans. 12,4 % des patients n'ont aucune activité physique.

70,3% des patients rapportent des difficultés à effectuer des efforts

physiques importants (courir, tâches ménagères, soulever un objet

lourd). 17,3% des patients déclarent avoir une activité physique et

sportive régulière (voyage, marche, foot-ball). La diminution de

l'activité physique est corrélée de faà§on significative à l'âge

avancée, anémie, l'indice de masse corporelle bas, l'ancienneté en

hémodialyse et les affections cardio-vasculaires.Conclusion : Les

études portant sur les effets d'un exercice physique régulier pratiqué

par les hémodialysés mettent en évidence une amélioration de la

capacité physique, du profil lipidique et de la tolérance au glucose.

De ce fait, le maintien d'une activité physique chez le patient

hémodialysé, apparait comme une source importante de bénéfices

et doit donc être encouragée.

P57- Dialyse chronique en urgence : profil épidemio-clinique et

devenir des insuffisants rénaux chroniques terminaux dialysés en

urgence

K. Mabrouk ; F. Ouaddi ; A. Izem ; S. El Khayat ; M. Zamd ; G.

Medkouri ; M. Benghanem ; B. Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd-Casablanca

Introduction : Dans notre pays, la prise en charge de l'insuffisance

rénale chronique terminale (IRCT) en termes de coût social et

humain particulièrement élevé, est un véritable enjeu de santé

publique. Ceci conduirait à des situations d'hémodialyse en urgence

des patients en IRCT et des hémodialysés chroniques. Le but de notre

travail est de décrire le profil épidémio-clinique et évolutif des

patients en IRCT se présentant pour une hémodialyse dans un

contexte d'urgence. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective sur

12 mois (Janvier 2012 à Janvier 2013), incluant tous les patients IRCT

admis aux urgences et nécessitant des séances d'hémodialyse (HD)

en urgence. La notion de prise en charge en urgence est définie par

la nécessité d'une séance d'HD réalisée immédiatement après une

évaluation par un néphrologue en raison du risque vital. Les

caractéristiques suivantes sont étudiées : sexe, âge, motif

d'hospitalisation aux urgences, néphropathie causale, profil des

patients IRCT, indication de l'HD en urgence, moment de l'admission,

abord vasculaire, nombre de séances moyen et évolution. Résultats :

93 patients recensés, prédominance masculine 55,91%. L'âge moyen

était 51,7ans.Le motif d'hospitalisation était : détresse respiratoire,

troubles de conscience, hyperkaliémie et anémie mal tolérée dans

respectivement 44,08%, 38,7%, 12,9% et 4,3% des cas. 64,5%

consultaient d'eux-mêmes ; 18,3% adressés par un généraliste et

17,2% par un néphrologue. La néphropathie causale était

indéterminée dans 56,98% des cas, diabétique dans 39,78% des cas,

polykystose dans 3,22% des cas. 39 patients (41,93%)étaient des

hémodialysés chroniques, ayant une ancienneté moyenne en HD de

24,57mois, dont 14 (35,9%)dialysés dans le cadre du partenariat

public-privé, 13 (33,4%)en privé et 12 (30,7%)en public. 54

patients(58,06%) étaient initiés à l'HD, dont 19 (35,2%)connus IRCT

jamais dialysés et 35 (64,8%)déclarés IRCT par notre centre. Les

indications d'HD en urgence étaient : une hyperkaliémie dans 50,53%

des cas, une confusion urémique et un œdème aigu du poumon dans

35,48% des cas chacun, une acidose dans 25,8% des cas et une

transfusion dans 14% des cas. L'admission pendant le weekend dans

35,48% des cas. L'abord vasculaire était un cathéter fémoral, une

fistule et un cathéter jugulaire dans respectivement 52,7% ; 33,33%

et13,97% des cas.Le nombre de séances moyen était 1,72. La

mortalité était de 19,3% ; 34,4% adressés au médecin traitant et

46,3% vers un centre et branchés au circuit d'HD chronique.

Discussion :Le retard de découverte de l'IRC qui n'est diagnostiquée

qu'à un stade très avancé, le coût trop élevé des séances, le refus

des patients à débuter l'hémodialyse à temps, les écarts de régime,

l'absence d'éducation thérapeutique, seraient des situations qui

mèneraient à l'hémodialyse dans un contexte d'urgence .La PEC du

patient IRCT est complexe. Un suivi médical spécialisé est essentiel et

doit être associé à une approche éducative pluri professionnelle

centrée sur les patients. Conclusion :La dialyse dans un contexte

d'urgence est associée à des résultats défavorables. Elle est

consécutive à un faisceau de causes médicales, socio-économiques

et organisationnelles. Ce constat invite à penser que la maladie

rénale chronique justifie l'élaboration d'un programme médical

garantissant la continuité des soins. Précisons pour terminer qu'une

gestion optimisée de la dialyse est rentable pour le patient et pour la

société.

P58- Hémodialyse et infection rétrovirale : expérience de notre

service.

K. Mabrouk ; A. Izem ; F. Ouaddi ; S. El Khayat ; M. Zamd ; G.

Medkouri ; M. Benghanem ; B. Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du

CHU Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Les patients bénéficiant d'hémodialyse constituent un

groupe à risque pour les affections virales transmissibles par le sang

via les générateurs ou par un mécanisme de contamination de

l'environnement. Pour le virus d'immunodéficience humaine (VIH), le

risque est limité par l'absence de transmission à partir de

l'environnement et la faible résistance du virus aux procédés validés

de désinfection des générateurs. Le but de notre travail est de

décrire l'expérience de notre service en matière de dialyse des

patients VIH positifs, notamment les aspects techniques, et de

déterminer leur profil clinico-biologique et évolutif. Matériel &

Méthodes : Etude rétrospective sur 4 ans (Janvier 2010-Decembre

2013) incluant tous les patients VIH positifs, connus ou non connus

porteurs de VIH et qui ont bénéficié de séances d'hémodialyse. Les

caractéristiques suivantes ont été étudiées : l'âge, le sexe, l'origine

géographique, le statut viral, la coinfection virale, le motif

d'hospitalisation, la symptomatologie clinique, l'indication de l'HD, la

voie d'abord, le nombre de séances et l'évolution. Résultats : Neuf

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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patients séropositifs étaient dialysés, 6 femmes et 3 hommes. L'âge

moyen était de 42,11 ans. Six marocains et trois d'origine

subsaharienne. L'infection rétrovirale était connue chez 5 patients et

diagnostiquée à l'admission chez les 4 restants. Le sepsis était le

principal motif d'hospitalisation. Aucun malade n'avait une

coinfection hépatitique B ou C. L'insuffisance rénale (IR) était

oligoanurique dans 7 cas (77,8%). Un syndrome néphrotique et un

syndrome glomérulaire étaient notés. Le taux de créatinine moyen

était 97,06mg/l. Les indications d'hémodialyse étaient :

hyperkaliémie, confusion urémique, acidose, œdème aigu du

poumon dans respectivement 66,7% ; 44,44%; 33,33% et 22% des

cas. Il s'agissait d'une IR aigue chez 7 patients et d'une IR terminale

chez 2 patients. La voie d'abord était un cathéter fémoral dans 8 cas

et jugulaire dans un cas. Le nombre de séances moyen était 4,55

séances. Une biopsie rénale réalisée chez une patiente révèle une

néphropathie associée au VIH (HIVAN). Six décès étaient notés dont

5 par choc septique. Sur le plan technique, les patients sont dialysés

en salle commune. Le même personnel prenait en charge les patients

séropositifs et séronégatifs. Les patients séropositifs étaient dialysés

sur des générateurs de nouvelle génération qui bénéficient d'un

système de désinfection thermochimique. Le circuit interne et les

surfaces externes étaient désinfectés après chaque séance. Le circuit

extracorporel était à usage unique et éliminé après chaque séance

selon les règles en vigueur. Discussion : Les praticiens de

l'hémodialyse sont préoccupés par le risque de transmission virale de

patient à patient lors des procédures mises en oeuvre dans leurs

unités de soins. L'incidence du VIH en hémodialyse est identique à la

population générale. Le VIH a un risque de transmission très faible,

vu l'absence de transmission à partir de l'environnement et la faible

résistance du virus aux procédés validés de désinfection des

générateurs. Conclusion : Des recommandations pour la prise en

charge des patients en hémodialyse doivent être élaborées et

appliquées pour assurer une meilleure prévention des

contaminations virales, en insistant sur de bonnes pratiques de

désinfection des générateurs. L'une des stratégies de prévention de

la transmission nosocomiale de pathologies virales est de réserver

des générateurs à des malades connus comme potentiellement

infectants.

P59- La chirurgie non liée à la dialyse chez l’hémodialysé chronique.

M. Ezziani, N.Tazi, T.Eyeni, H.Hanin, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : Le recours à la chirurgie chez le patient dialysé est de

plus en plus fréquent. Cette recrudescence peut être expliquée par le

recrutement de patients âgés, par l’augmentation de l’espérance de

vie et par les pathologies associées nécessitant un traitement

chirurgical. Le but du travail est de décrire les différentes indications

chirurgicales chez les patients hémodialysés chroniques, les

préparations nécessaires au geste chirurgical ainsi que les suites post

opératoires. Matériel & Méthodes : Il s’agit d’une étude

rétrospective mono centrique portant sur les dossiers de 86 patients

en hémodialyse périodique. Nous avons colligés 23 interventions

chirurgicales chez 14 malades en excluant les actes chirurgicaux

intéressant les fistules artérioveineuses (33 cas), les

parathyroïdectomies (6 cas), les transplantations rénales (2 cas) et

les manœuvres interventionnelles endoscopiques (3 cas). Résultats :

L’âge moyen de notre population est de 55±18 ans avec une

prédominance féminine (8 femmes et 6 hommes) et une ancienneté

moyenne en hémodialyse de 95 ± 52 mois. La néphropathie initiale

est indéterminée dans 43% des cas (6 patients), hypertensive dans

21% (3 cas), diabétique dans 7% (1 patient), une maladie kystique

rénale et une néphropathie interstitielle chronique dans 14% des cas

chacune (2 patients). Les indications chirurgicales étaient multiples :

traumatologique dans 11 cas (48%), digestive dans 6 cas (26%),

cardiovasculaire dans 2 cas (9%), ophtalmologique dans 2 cas (9%),

urologique dans 1 cas (4%) et cervicale dans 1 cas (4%).

L’intervention chirurgicale était programmée dans 91% des cas et

urgente dans 9% des cas. Une séance d’hémodialyse avec

anticoagulation à l’héparine standard a été réalisée la veille du geste

chirurgical dans 91% des cas. Une transfusion sanguine était

nécessaire dans 30% des cas. L’anesthésie était générale dans 78%

des cas, locorégionale dans 13% des cas et locale dans 9% des cas.

Les suites post opératoires étaient simples dans 82,5% des cas,

l’infection locale a été retrouvée dans 13% des cas, un décès (4,5%) a

été soulevé par coagulation intravasculaire disséminée suite à une

chirurgie de remplacement valvulaire aortique. La durée moyenne

d’hospitalisation était de 6 ± 4jours. Conclusion : La chirurgie reste

de recours fréquent chez le patient hémodialysé chronique. Elle

nécessite une prise en charge multidisciplinaire et une surveillance

stricte puisque l’hémodialysé chronique est un patient à risque

tenant compte des pathologies cardiovasculaires et hématologiques

associées.

P60- Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc: Expérience de 7

ans.

K. Flayou, F. En Niya, A. Abouzoubair, S. Hacib, N. Ouzeddoun, H.

Rhou, R. Bayahia, L. Benamar.

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn

Sina- Rabat.

Introduction : La dialyse péritonéale (DP) est une méthode de

suppléance de plus en plus utilisée dans notre centre depuis Juillet

2006. Le but de notre travail est de rapporter l'expérience de notre

unité sur une période de 7 ans afin d'en évaluer les résultats et de

dresser les perspectives. Matériel & Méthodes : Notre étude est

rétrospective sur une période de 7 ans (de juillet 2006 à Avril 2013)

portant sur tous les patients en DP et se basant sur les données

générées par le Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française

(RDPLF). Le nombre total de prescriptions est de 97, dont 90 est un

système double poche Baxter® pour une durée cumulative

d'utilisation de 1851,5 mois et 7 est un système Home Choice avec

une durée cumulative de 15,18 mois. Résultats : Il s'agit de 74

patients d'un âge moyen de 44,6 ans, le sexe ratio est de 1,96. Un

antécédent de diabète est noté dans 23% des cas. Quatre-vingt-neuf

pour cent des patients sont autonomes avec une prédominance des

patients instruits. La qualité de DP est évaluée par un Kt/v moyen à

2.2 ±1.4 et une clearance de créatinine moyenne à 201,2 ±

81,2ml/min. Le nombre total de péritonites est de 88 épisodes

depuis l'ouverture de l'unité, le germe le plus incriminé est

représenté par le Staphylocoque Epidermidis (17,05%) et Aureus

(15,9%). Au terme de l'étude, 29 patients sont restés en DCPA et 1

en DPA, 17 patients sont décédés, 24 sont transférés en

hémodialyse et 3 transplantés. Les causes de transfert en

hémodialyse sont représentées par les péritonites récidivantes et

réfractaires dans 7cas, la perte d'UF dans 5 cas, le

dysfonctionnement de cathéter dans 3 cas et des causes non

médicales dans 9 cas. Conclusion : La DP est une technique simple et

anodine qui doit avoir plus de place dans le traitement intégré de

l'insuffisance rénale chronique terminale dans notre pays.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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60

P61- Ecologie et facteurs prédictifs de péritonites en dialyse

péritonéale : expérience de 7 ans.

K Flayou, I. Bentaleb, J. Dione, H. Jmahri. N. Ouzeddoun, H. Rhou, R.

Bayahia, L. Benamar.

Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn

Sina- Rabat.

Introduction : La péritonite infectieuse (PI) est la principale

complication de la dialyse péritonéale (DP). Le but de notre travail

est d'étudier les différentes caractéristiques et les facteurs de risque

de PI chez les patients traités par DP. Matériel & Méthodes : Notre

étude est rétrospective sur une période de 7 ans (juillet 2006 - mai

2013) et porte sur tous les patients en DP ayant présenté 88

épisodes de PI en se basant sur les données générées par le Registre

de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF). Le diagnostic de

PI est retenu, si au moins deux des trois critères suivant sont

présents : douleurs abdominales ou liquide péritonéal trouble,

nombre de leucocytes supérieur à 100 par mm3 et culture

bactériologique ou examen microscopique positif. Résultats : Il s'agit

de 74 patients d'un âge moyen de 44,6 ans (extrêmes 14-81 ans)

ayant présenté 88 épisodes de PI, le sexe ratio est de 1,96. Quatre-

vingt-neuf pour cent des patients sont autonomes avec une

prédominance des patients instruits. La néphropathie initiale est

dominée par la néphropathie diabétique dans 31% des cas suivie par

la polykystose rénale (14,9% des cas) et indéterminée dans 35% des

cas. Quatre-vingt-huit cas de PI ont été notés avec un taux moyen

de 1 épisode /21,17 mois /patient. La PI est secondaire à des fautes

d'asepsie dans 47,3% des cas, à l'infection du site d'émergence dans

2,7% des cas, à une tunellite dans 5,4% des cas, à une rupture de

cathéter dans 1,35 % des cas, endogène dans 4,05% des cas et

inconnue dans 39,2% des cas. Les bactéries les plus souvent en

cause sont de type Cocci Gram positif dans 37 cas (Surtout le

Staphylocoque Aureus et Epidermidis) et de type bacilles gram

négatif dans 22 cas. La culture est négative dans 22 cas. Seuls 8

épisodes sont notés au cours de la dernière année. L'évolution de la

péritonite est favorable dans 92,04% des cas. Un transfert définitif

en hémodialyse est nécessaire dans 7 cas devant des PI récidivantes

et aucun cas de décès n'est noté dans notre série. Conclusion : La PI

est fréquente dans notre série mais parfaitement contrôlée par un

diagnostic précoce et une prise en charge adaptée. Une meilleure

éducation des patients avec des mesures de prévention

permettraient d'améliorer les résultats.

P62- Les troubles sexuels chez l'hémodialysé chronique (A propos

de 73 patients).

H. Bourouhou, Y.Karbache, H.Alaoui, K.Alaoui, F.Dami, G.Gassongo,

K.Sekkouri, H.Hanin, M.arrayhani, T.Sqalli.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan

II-Fès

Introduction : L'insuffisance rénale chronique constitue un véritable

problème de santé publique au Maroc. Elle entraine une atteinte de

l'intégrité physique et psychique du patient hémodialysé chronique

(HDC) pouvant aboutir à des troubles sexuels chez les deux sexes.

Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une enquête transversale portant

sur 73 hémodialysés chroniques des deux sexes. L'évaluation de la

sexualité était basée sur les scores internationaux : IIEF chez

l'homme et FSFI chez la femme, ainsi qu'un dosage hormonal

(testostérone, œstradiol, prolactine, LH, FSH) et un bilan biologique

(Hémoglobine, ferritine, bilan lipidique). L'objectif de notre travail

était de déterminer la fréquence et les aspects de la dysfonction

sexuelle (DS) chez nos patients HDC et de déterminer les différents

facteurs prédictifs des troubles sexuels dans cette population.

Résultats : L’âge moyen de nos malades était de 45 ans (extrêmes:

18 et 75) avec un sex-ratio de 0,56. La néphropathie initiale était

principalement la néphropathie diabétique et la

néphroangiosclérose. La durée moyenne de dialyse était de 102

mois. La prévalence de la dysfonction sexuelle était de 78% tous

grades confondus. L'évaluation du profil hormonal chez ce groupe de

patients avait montré une baisse de la testostéronémie chez les

hommes (2,66±0,43 ng/ml) et une augmentation de l'œstradiol chez

les femmes (63,94±31,9 pg/ml). Le taux plasmatique des

gonadotrophines LH et FSH et de la prolactine étaient élevés

(36,12±8,49mUI/ml ; 27,34±7,66mUI/ml, 359,4±6,85pg/ml). L'âge

(p<0,0001), la durée de la dialyse (p=0,003), l’anémie (p=0,031), la

perturbation du bilan hormonal (p=0,02) étaient significativement

liés à la DS chez les dialysés des deux sexes. Conclusion : La DS

représente un problème sérieux et important à rechercher chez

l’hémodialysé chronique. Une prise en charge optimale de la DS chez

nos patients hémodialysés permettrait certainement d'améliorer leur

qualité de vie.

P63- Evaluation des connaissances du personnel paramédical sur la

préservation du réseau vasculaire.

L. laraki, N. Olga, F. Oubahaybou, S.El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri,

M.Benghanem, B.Ramdani.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : L'épuisement du capital vasculaire n'est pas

exceptionnel chez nos patients en insuffisance rénale chronique

terminale lors de la création d'un abord vasculaire. D'o๠la nécessité

de la préservation du capital vasculaire chez tout patient en

insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) ou susceptible

d'évoluer vers l'IRCT. Le but de notre étude est d'évaluer les

connaissances et pratiques du corps infirmier sur la préservation du

réseau vasculaire. Matériel & Méthodes : C'est une étude

transversale réalisée en Décembre 2013 ayant intéressé les infirmiers

qui exercent dans 5 services du centre hospitalier universitaire o๠la

majorité des patients hospitalisés ont une maladie rénale chronique

ou une maladie générale susceptible de se compliquer d'atteinte

rénale à long terme. Résultats : Cinquante-quatre infirmiers ont été

recensés. Leur âge moyen était de 32±10.6 ans, avec un sex-ratio H/F

de 0.6. L'ancienneté professionnelle était de 12.4±10.6 ans. 76% des

infirmiers étaient sensibilisés sur la préservation du capital vasculaire

tandis que 24% ne le sont pas. Le membre supérieur droit a été

ponctionné dans 41% des cas et le membre supérieur gauche dans

15%. Les 2 membres ont été ponctionnés sans distinction dans 44%

des cas. Le dos de la main et le pli du coude ont été ponctionnés à

des proportions comparables respectivement dans 51 et 48% des

cas. Avant toute ponction veineuse périphérique, le patient a

bénéficié d'une préparation dans 70% des cas. La dilatation veineuse

par utilisation d'alcool et le réchauffement ont été notés

respectivement dans 6 et 20% des cas, et l'emploi de garrot dans

85% des cas. Les venojects et les épicrâniennes étaient utilisés

respectivement dans 85 et 80% des cas. 96% des infirmiers ne

prennent pas la tension artérielle au niveau du membre comportant

la fistule artério-veineuse. 75% des infirmiers ont été sensibilisés sur

la préservation de la fistule artério-veineuse. Conclusion :La

préservation du réseau vasculaire est primordiale pour la survie de

nos patients. D'o๠l'intérêt de la sensibilisation du personnel

paramédical et de l'utilisation des cathéters veineux de petit calibre.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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61

P64- Les troubles anxio-dépressifs chez l'hémodialysé.

Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S,

S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : L'hémodialyse induit tant de perturbations

psychologiques qui sont souvent négligées (l'angoisse de la mort, les

frustrations liées au temps, au régime, et d'autres sentiments

d'incapacité et de dépendance). Le but de notre travail est d'étudier

la prévalence de l'anxiété et la dépression chez nos hémodialysés

chroniques et établir les facteurs de risque de survenue de ces

troubles. Matériel & Méthodes : Etude transversale réalisée sur des

patients adultes en hémodialyse périodique dans notre centre en

Décembre 2013. Deux tests ont été réalisés en collaboration avec un

psychiatre, il s'agit des échelles de dépression et d'anxiété de

Hamilton. Nous avons également étudié les paramètres

anthropologiques, les co-morbidités, le profil sérologique et les

paramètres de dialyse. L'analyse a permis de dégager les facteurs de

risque de survenue de dépression et d'anxiété. Résultats : Notre

étude a inclus 60 patients adultes hémodialysés chroniques, l'âge

moyen est de 40±11 ans, le sex-ratio H/F est de 0,93 ; les patients

sont célibataires, mariés, veufs, divorcés dans respectivement 63%,

27%, 7%, et 3% des cas. 85% de nos patients sont sans profession ;

l'ancienneté en hémodialyse moyenne est de 168±84 mois, 23% de

nos patients ont un antécédent de suivi chez un psychiatre pour

dépression et 5% sont suivis actuellement pour dépression. 41% de

nos patients ont des troubles anxio-dépressifs avec une

prédominance masculine dans 56% des cas, l'anxiété a été retrouvé

chez 39% des patients dont 1 cas d'anxiété majeure, la moyenne du

score de l'anxiété est de 10±2, la dépression est retrouvée chez 12%

des cas dont 1 cas de dépression modérée, la moyenne du score de

dépression est 11±2. Les deux troubles psychologiques sont corrélés

entre eux (p=0,012). La prise de poids inter-dialytique et l'état

inflammatoire sont corrélés au score d'anxiété (p=0,033 et p=0,041

respectivement). En revanche, notre étude n'a pas retrouvé de

facteurs de risque de survenue de la dépression ni de lien significatif

entre l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle (IMC), le profil

sérologique et les troubles psychologiques. Conclusion :Une

population considérable de nos patients hémodialysés chroniques

(41%) présente des troubles anxio-dépressifs d'o๠l'intérêt d'une

collaboration néphrologue-psychiatre afin de proposer aux patients

hémodialysés un soutien psychologique et garantir une meilleure

qualité de vie.

P65- Intervention chirurgicale chez nos hémodialysés : Quelles

particularités et quels risques ?

B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, M.HadiAtorayhi, K.Sabi, D.G.Teuwafeu,

M.Mahamat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem,B.Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : Toute intervention chirurgicale n'est pas anodine et

donc nécessite pour cela des précautions pré et post opératoires.

L'insuffisant rénal chronique et surtout l'hémodialysé est un sujet

avec souvent beaucoup de morbidité notamment les troubles de

l'hémostase, l'immunodépression, qui peuvent à priori majorer les

risques post opératoires. De même le métabolisme des médicaments

étant modifié, il se pose aussi le problème d'élimination des

médicaments anesthésiques. Objectif : Décrire le profil

épidémiologique, les indications, la prise en charge pré et post

opératoire ainsi que les complications des interventions chirurgicales

chez nos hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude transversale

menée du 15 au 30 Décembre 2013 dans notre centre incluant tous

les patients ayant déjà fait l'objet d'une intervention chirurgicale. Ils

ont été soumis à un questionnaire portant sur les données

sociodémographiques, les données sur les interventions chirurgicales

dont ils ont déjà fait l'objet. Les informations ont été complétées par

celles qui sont consignées dans les dossiers médicaux. Les

interventions concernant la transplantation rénale et les abords

vasculaires n'ont pas été incluses dans notre étude. Résultats : Sur

98 hémodialysés interrogés 29 (29,6%) ont déjà fait l'objet d'un

total de 46 interventions chirurgicales soit une moyenne de 1,6

interventions par patient. La moyenne d'âge était de 43,24ans avec

une moyenne d'ancienneté en hémodialyse de 190 mois. Dans

l'ordre décroissant on avait : la chirurgie traumatologique (51,72%)

dont 53,33% de syndrome de canal carpien et 26,7% de fractures ; la

chirurgie abdominale (31%) dont 33,33% d'appendicites ; la chirurgie

gynécologique (20,7%) avec 66,7% de kystes de l'ovaire, la chirurgie

ORL (17,24%) pour hyperparathyroïdie ; la chirurgie cardiovasculaire

(6,9%) pour péricardite. Il s'agissait dans 82,8% d'interventions

programmées et dans 17,2% des urgences. L'anesthésie était :

générale dans 55%, locorégionale dans 25% et locale dans 20%. En

post opératoire, les suites ont été simples dans 72,4%, les

complications infectieuses dans 10% dont une (1) péritonite

postopératoire, les hémorragies post opératoires dans 17,2%. Pour

les interventions programmées, tous les patients ont bénéficiés

d'une séance d'hémodialyse supplémentaire 24heures avant

l'intervention dont 51,7% sous héparine standard. La reprise des

séances d'hémodialyse était effective dans 82,7% avant les 36

heures. La reprise de l'anticoagulant s'était faite dans 82,7% après

une (1) semaine. Conclusion : Les interventions chirurgicales

paraissent fréquentes chez l'hémodialysé avec des indications

diverses mais dominées par les complications du métabolisme

phosphocalciques. Les risques paraissent également moindre surtout

lorsque des précautions pré et post opératoires sont prises.

P66- Tuberculose chez l'hémodialysé : profil épidémiologique,

diagnostic, thérapeutique et évolutif.

B.Noto-Kadou-Kaza,J.Badibanga,G.Imangue,K.Sabi,D.G.Teuwafeu,

E.Amekoudi,Y.Binkinga,S.ElKhayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Bengha

nem,B.Ramdani

Introduction: Les hémodialysés chroniques sont des sujets plus

exposé à la tuberculose par rapport à la population générale du fait

de nombreux facteurs notamment l'immunodépression. Il se pose

souvent des problèmes diagnostic à cause de l'anergie cellulaire

chez ces patients, de même que le problème d'adaptations de dose

et d'effets secondaires des antis bacillaires. Objectif : déterminer le

profil épidémiologique, diagnostic, thérapeutique et évolutif de la

tuberculose chez nos hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude

rétrospective (2005-2012) portant sur les dossiers des patients

hémodialysés dans notre centre traité pour tuberculose. Les données

épidémiologiques, cliniques, radiologiques ont été recueillies de

même que celles concernant la recherche de Bacille de Koch(BK)

dans les liquides biologiques, la recherche de lésions histologiques

spécifiques et les paramètres sur le traitement et sur l'évolution.

Résultats : La tuberculose a été notée chez 9 patients soit

9,2%(9/98). L'âge moyen était de 44ans avec un sexe ratio de 2 en

faveur des femmes. Les antécédents de tuberculose étaient notés

dans 4 cas (44,44%). L'infection survenait en moyenne 64,66 mois

après le début de la dialyse. La tuberculose extra pulmonaire

prédominait avec 8 cas (88,88%) et composée de formes

péritonéales, pleurales et ganglionnaires dans respectivement

44,44% ; 33,33% ; 11,11% des cas. Aucune spécificité dans la

manifestation clinique. L'IDR et la recherche de BK étaient négatives

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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62

dans la totalité des cas. Seuls 6 cas (66,66%) étaient confirmés à

l'histologie. La guérison était obtenue dans la totalité des cas. La

récidive a été observée dans 11,11% deux(2) ans après le traitement.

Conclusion : L'incidence de la tuberculose demeure toujours élevée.

La mise en évidence de BK reste toujours difficile. L'évolution reste

favorable lorsque le traitement est bien conduit.

P67- Evaluation des paramètres de qualité en hémodialyse

O. Nascimento, A. Sabti, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : L'approche qualité et le principe d'adéquation en

hémodialyse reposent sur une évaluation clinique et para clinique

régulière. L'objectif de notre étude est d'évaluer les paramètres

adéquats d'hémodialyse chez les patients en hémodialyse périodique

de notre unité. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective

analytique intéressant les patients en hémodialyse périodique de

notre unité, ayant bénéficié d'une évaluation clinique (poids sec,

tension artérielle, prise de poids inter dialytique, nombre de séances

par semaine, abord vasculaire), biologique (bilan phosphocalcique,

hématologique et nutritionnel) et la dose de dialyse. Nous avons

réalisé une analyse comparative de ces paramètres entre les

périodes de 2010 et 2013 à l'aide du logiciel SPSS 17.0. Ont été

exclus les patients qui n'étaient pas notre centre en 2010.

Résultats :Il s'agit de 95 patients, ayant une médiane d'âge de 42 ans

(extrêmes : 19 à 94 ans), un sex-ratio H/F de 0.9 et une ancienneté

moyenne en hémodialyse de 14 ans. La néphropathie causale était

une glomérulopathie dans 32% des cas, héréditaire dans 32% et

diabétique dans 3 % des cas. 34% des patients avaient un rythme de

3 séances de dialyse par semaine en 2010 versus 80% en 2013. La

fistule artério-veineuse était l'accès vasculaire chez 87% en 2010

versus 85% en 2013. La moyenne de la dose de dialyse était à 1.7 en

2013. On note une baisse significative de la prise de poids inter

dialytique passée de 2.8 à 2.4 Kg en 2013 (p<0.0001), de la moyenne

de la pression artérielle systolique pré-dialytique de 11.5 à 11.3

cmHg (p<0.0001), de la moyenne de la pression artérielle diastolique

pré-dialytique de 7 à 6 cmHg (p<0.0001). L'hémoglobine est passée

de 9.2 à 10.1 g/dl (p<0.0001), la ferritinémie de 456 à 509 ng/ml

(p<0.0001). On note une normalisation de la calcémie à 88 mg/l en

2013 (p=0.0001), une phosphatémie passée de 43 à 39 mg/l en 2013

(p<0.0001). La parathormone était en 2010 à 533 versus 570 pg/ml

en 2013 (p=0.0001). L'albuminémie était passée de 41 à 43 mg/l en

2013 (p=0.0001). Conclusion : Notre étude montre que la qualité des

soins en hémodialyse a connu une nette amélioration en 4 ans. Une

approche thérapeutique plus individualisée optimiserait la prise en

charge de nos patients en hémodialyse périodique.

P68- Les manifestations cutanéo-muqueuses chez les patients en

hémodialyse.

M.Miftah(1), M.Tangara(1), N.Ouzeddoun(1), H.Rhou(1), F.

Ezaitouni(1), R.Bayahia(1), L.Benamar(1)

W.Raffas(2), B.Hassam(2)

(1) Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale-CHU Ibn

Sina- Rabat

(2) Service de dermatologie-CHU Ibn Sina- Rabat

Introduction : les manifestations cutanéo-muqueuses sont

fréquentes chez les patients en hémodialyse (HD). Le but de cette

étude est d'évaluer la fréquence des problèmes dermatologiques

chez ces patients, d'en préciser la nature et d'en déterminer les

facteurs favorisants. Matériel & Méthodes : Etude prospective

réalisée du 1er Mars au 30 Avril 2013. Elle a intéressé 40 patients en

hémodialyse chronique au centre hospitalier universitaire Ibn Sina de

Rabat. Tous ces patients ont eu un interrogatoire et ont été examinés

par le même dermatologue. Des biopsies cutanées ont été réalisées

le cas échéant. Résultats : Chez nos 40 patients, l'âge moyen est de

45±10.46 ans, avec un sexe ratio homme/femme à 0.64. La

principale néphropathie initiale était d'origine indéterminée. Quatre-

vingt-quinze pour cent de nos patients présentent au moins une

seule manifestation cutanéo-muqueuse. La x2rose (78.3%) est

l'atteinte la plus fréquente, suivi par le prurit (39.1%),

l'hyperpigmentation brunâtre des zones photo exposées (34.8%), le

teint terreux (32.6%), la leuconychie (32%). La xérose, le lentigo, la

leuconychie et le « half and half nail » sont associés à un âge avancé.

Une relation significative est observée entre la durée en HD et

l'hyperpigmentation des zones photo exposées. Le prurit est associé

à un produit Ca-PO élevé ainsi qu'à un taux sérique élevé de

ferritine. Conclusion : Notre étude montre que les atteintes cutanéo-

muqueuses sont fréquentes chez les patients en HD. L'identification

de ces atteintes ainsi que leurs facteurs favorisants permet une

meilleure prévention et prise en charge.

P69- Intérêt de l'automesure de la pression artérielle chez les

hémodialysés chroniques.

B.Doukkali (1); S.Dahri (1); H.Bourouhou (1); S.Jaafour (1); A. Najdi

(2); T.Sqalli (1)

(1)Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU

Hassan II- Fès

(2)Laboratoire d’épidémiologie, CHU Hassan II- Fès

Introduction : L'hypertension artérielle (HTA) est très fréquente chez

les hémodialysés chroniques (HDC). La surcharge du volume

extracellulaire reste son étiologie la plus fréquente. L'objectif de

notre travail est de déterminer l'intérêt de l'automesure tensionnelle

(AMT) à domicile chez nos HDC en pré et post dialyse, tout en

analysant les facteurs de risque de survenu de l'HTA.Matériel &

Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive et analytique, menée

chez 84 patients hémodialysés chroniques durant le mois de mars

2013. La mesure de la pression artérielle (PA) est effectuée par deux

méthodes : la mesure conventionnelle au centre et l'automesure,

pendant une semaine. La non-observance est définie par la

réalisation de moins de 50 % des mesures demandées. Ont été exclus

les patients non observant, les HDC présentant une hypotension

artérielle chronique et les patients non consentants. Nous nous

sommes basés sur les dernières recommandations des KDOQI pour la

définition de l'HTA chez l'HDC. Résultats : Parmi les 84 patients, 60

répondaient aux critères d'inclusion. Leur moyenne d'âge est de

49,60 ± 15,89 ans et le sex-ratio de 1. L'ancienneté en hémodialyse

est de 7 ± 4,76 ans. La néphropathie initiale est hypertensive dans

16,3 % des cas et 8,2% sont mis sous traitement antihypertenseur.

Neuf patients gardent une diurèse résiduelle. Le taux d'hémoglobine

moyen est de 9,92 g/l et 54,7 % des patients sont sous

érythropoïétine. Par mesure conventionnelle au centre, PA pré-

dialytique moyenne est de 130/70 mmHg et la PA post-dialytique

moyenne est de 135/70 mmHg. Par ailleurs, en automesure, la PA

moyenne est de 130/60 mmHg. Les sensibilités, spécificité, VPN et

VPP des valeurs de PA en pré-dialyse sont respectivement de 71,42%,

58,3 %, 25 % et 91,3 % alors qu'en post-dialyse, elles sont

respectivement de 14,2 %, 86 %, 16 % et 83,8 %. En analyse

univariée, les facteurs liés à l'HTA sont : un taux d'hématocrite bas

(p=0,01), l'ancienneté en hémodialyse (p=0,03) et une

hypoalbuminémie (p=0,05). Conclusion :Les valeurs de PA en

prédialyse sont plus spécifiques que les valeurs post-dialyse pour

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dépister l'HTA chez les patients dialysés. Bien qu'il existe une bonne

corrélation entre les valeurs moyennes de pression artérielle pré et

post-dialytiques et la PA moyenne interdialytique, l'ATM reste la

méthode de référence pour adapter le traitement antihypertenseur

et évaluer son efficacité, une fois le poids sec ajusté.

P70- Apport du Citrate de Sodium 4% en verrou de cathéters

d’hémodialyse.

D .T. Eyeni Snomono, S.K.Alaoui, F.Diallo, M.Arrayhani, T. Sqalli.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.

Introduction : En raison de ses propriétés anti thrombotiques,

antibactériennes, son coût réduit par rapport à l'héparine, le citrate

de sodium est une alternative à l'héparine non fractionnée en verrou

des cathéters veineux centraux d'hémodialyse. Notre étude a pour

objectif d'évaluer l'efficacité clinique, les risques et le coût du verrou

au citrate de sodium 4% par rapport au verrou hépariné des

cathéters d'hémodialyse. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude

monocentrique, prospective, randomisée qui a inclus des patients

hémodialysés dans un contexte d'urgence dans le service de

Néphrologie du CHU Hassan II de Fès. Après randomisation, les

patients étaient repartis en deux groupes dans lesquels les cathéters

étaient verrouillés soit par une solution de citrate de sodium 4% soit

par de l'héparine non fractionnée. Nous avons étudié les

complications thrombotiques, infectieuses, hémorragiques et le coût

de chaque type de verrou. Le recueil et l'analyse statistique des

données ont été faits avec les logiciels Excel 2007 et Epi info 3.5.2.

Résultats : 47 patients ont constitué notre population dont 22

hommes et 25 femmes. L'âge moyen était de 48,7±15,8 ans. Vingt-

trois cathéters ont été verrouillés après chaque séance

d'hémodialyse avec du citrate de sodium 4% et 22 avec de l'héparine

non fractionnée. Entre les deux groupes, il n'y avait pas de

différence significative dans le dysfonctionnement d'origine

thrombotique des cathéters (p=0,4) ainsi que dans la survenue

d'événements infectieux (bactériémie ou infections liées aux

cathéters). Les facteurs de risque infectieux retrouvés dans les deux

groupes ont été une durée de cathétérisme à 10 jours (p<0,001) et

un nombre de séances &#8805; 5 sans changement de cathéter (p<

0,001). Aucune complication hémorragique locale n'a été retrouvée

dans le groupe à verrou citraté 4%. L'usage du verrou citraté 4% a

permis une économie de 54% par rapport au coût du verrou

hépariné.Discussion :Le citrate de sodium 4 % a des propriétés

antimicrobiennes et anti thrombotiques ; notre étude ainsi que

d'autres montrent qu'il est aussi efficace que l'héparine dans le

maintien de la perméabilité d'un cathéter. Mais cette efficacité

n'est pas supérieure à celle de l'héparine. Notre étude ne prouve pas

la supériorité du verrou citrate de sodium 4% par rapport à celui de

l'héparine dans la survenue des événements infectieux Cependant,

vu que le citrate est nettement moins cher et entrainerait moins de

complications hémorragiques locales, il peut être considéré comme

un meilleur verrou des cathéters d'hémodialyse. Conclusion : Le

citrate de sodium 4 % a des propriétés antimicrobiennes et anti

thrombotiques ; notre étude ainsi que d'autres montrent qu'il est

aussi efficace que l'héparine dans le maintien de la perméabilité

d'un cathéter. Mais cette efficacité n'est pas supérieure à celle de

l'héparine. Notre étude ne prouve pas la supériorité du verrou citrate

de sodium 4% par rapport à celui de l'héparine dans la survenue des

événements infectieux Cependant, vu que le citrate est nettement

moins cher et entrainerait moins de complications hémorragiques

locales, il peut être considéré comme un meilleur verrou des

cathéters d'hémodialyse.

P71- Anticoagulation en hémodialyse aigue.

T. Eyeni. Sinomono, F. Diallo, M.Ezziani, T.Sqalli

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.

Introduction : La coagulation du circuit est l'une des principales

causes d'arrêt des séances d'hémodialyse. Elle augmente le coût, la

charge des soins et réduit l'efficacité de l'épuration extra rénale.

Notre étude a pour objectifs de déterminer l'incidence et les facteurs

de risque de coagulation du circuit en hémodialyse aiguë. Matériel &

Méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique transversale,

descriptive et analytique. Elle porte sur les séances d'hémodialyse

réalisées en urgences. Les données ont été recueillies dans les

registres de suivi des séances d'hémodialyse et leur analyse faite

avec les logiciels Excel 2007 et Epi Info 3.5.2. Résultats : 233 séances

sont rapportées dans notre étude. La coagulation du circuit a

retrouvée dans 20 séances soit 8,6 %.Les facteurs de risque de

coagulation du circuit (p <0,05) sont : une durée de séance

supérieure à deux heures, une transfusion sanguine en cours de

séance, un dysfonctionnement de la voie d'abord. Des rinçages du

circuit avec du sérum physiologique ont été réalisés dans 15

séances avec circuit coagulé (75%) du fait d'un risque hémorragique

élevé. Conclusion : La coagulation du circuit en hémodialyse n'est pas

fréquente dans notre étude. L'usage des rinçages du circuit avec du

sérum physiologique dans les situations à risque hémorragique élevé

n'est pas efficace ; ainsi un accent particulier devrait être accordé

aux autres méthodes anticoagulantes alternatives à l'héparine.

P72- Dépression et dysfonction érectile en hémodialyse chronique.

F. Alalaoui Ismaili*, A. Chemlal*, I. Karimi*, S. Bekkaoui*, S. Fellahi*,

I. Haddiya*, A. Barki, Y. Bentata*

* Service de néphrologie-hémodialyse, CHU Oujda- Maroc

Service d'urologie, CHU Oujda -Maroc

Introduction : La dysfonction érectile est un désordre sexuel

fréquent chez l'homme. Son incidence varie de 41 % à 93 % en

hémodialyse chronique. Elle reste lier à des facteurs psychologique

et organique. Le but de cette étude est de déterminer les facteurs de

risque de la dysfonction érectile chez les hémodialysés chroniques

(HDC). Matériel & Méthodes : Etude transversale menée en Janvier

2014 et qui a concerné les patients adultes hémodialysés chroniques.

La dysfonction érectile a été évaluée par le questionnaire IIFL-5 «

International Index of Erectile Function-5 » dans sa version abrégée,

les troubles anxio-dépressifs ont été évalués par l'échelle de Beck «

BDI : Beck Depression Inventory » dans sa version arabe validée.

Nous avons également étudié les paramètres anthropologiques, les

comorbidités, le profil sérologique, la qualité de dialyse, l'état

nutritionnel, désordres phosphocalciques, l'anémie, l'état

inflammatoire et la prise médicamenteuse. Résultats :Le

questionnaire a été proposé à 50 patients HDC dont 3 ont refusés de

participer à l'étude. L’âge moyen des patients était de 47,29 ± 13,93

ans, 86% étaient des patients mariés, la médiane d'ancienneté en

hémodialyse était de 31 [9 - 57] mois. 24.8% des patients avaient une

néphropathie diabétique et 50% avaient une néphropathie

indéterminée. 40 % avaient une diurèse résiduelle. 55,2 % avaient

une dysfonction érectile dont 16,7 % légère, 9,5 % modérée et 19 %

sévère. 76,6 % avaient des troubles dépressifs dont 36,2 % légers,

38,3 % modérés et 2,1 % sévères. Les troubles anxio-depressifs,

l’âge,le diabète, l'ancienneté en HD, l'anémie et le profil lipidique des

patients n'ont pas été retrouvés comme facteur de risque de la DE

en analyse univariée. Conclusion : La dysfonction érectile reste

fréquente chez les hommes HDC et influence sévèrement la qualité

de vie de ces patients. L'identification des facteurs de risque et la

prise en charge adéquate de cette dysfonction érectile devraient

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permettre d'améliorer la qualité de vie et particulièrement celle de la

vie conjugale des hémodialysés chroniques.

P73- Les Complications liées aux cathéters veineux tunnelisés en

hémodialyse chronique: expérience d'un centre marocain

A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah,

S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata

Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI - Oujda

Introduction : Les cathéters veineux tunnelisés (CVT) sont largement

utilisés en dépit des recommandations internationales qui

préconisent la fistule artério veineuse (FAV) native comme abord

vasculaire de choix en hémodialyse chronique. Ils représentent une

alternative intéressante chez les patients avec impossibilité de

confection de FAV ou en attente de maturation de celle-ci. L'infection

des cathéters est la complication la plus fréquente et la plus

redoutable nécessitant une prise en charge précoce et spécifique.Le

but du travail était d'identifier les complications précoces et tardives

des cathéters veineux tunnelisés en hémodialyse chronique.

Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective

et multicentrique (Novembre 2010 - Novembre 2013). Ont été

inclus tous les patients présentant une IRCT et ayant bénéficié de la

pose d'un CVT par la même équipe de chirurgiens vasculaires et

ayant un suivi moyen minimal de 3 mois. Les différents paramètres

démographiques et clinico-biologiques ont été analysés et nous

avons étudié les facteurs prédictifs de survenu de complications.

Résultats : 43 abords vasculaires prothétiques permanents ont été

réalisés chez 38 patients dont 32 adultes et 6 enfants. L'âge moyen

était de 49±20 ans. 53,5% étaient de sexe féminin.L'ancienneté en

hémodialyse était de 12[3-57] mois. La néphropathie initiale était

diabétique dans 46,5% et 7% était myélomateuse. 20% des patients

avaient une hépatite virale c. 37,2% avaient une cardiopathie.La prise

en charge urgente en hémodialyse était dans 69,8% des cas. L'abord

vasculaire initialétait un cathéter veineux central chez 97,7% des

patients. Les complications primaires étaient notées dans 11,6% des

cas alors que les complications secondaires étaient observées dans

34,9% des cas. Le dysfonctionnement du cathéter était noté dans

16,3% des cas, l'hémorragie dans 9, 3% et l'infection chez 30,2% des

patients dont 69,23% avaient présenté un sepsis sévère.Le décès

était noté chez 23,3% des patients dont 97,7% étaient non liés

directement à la pose du cathéter. Conclusion : Les abords

vasculaires restent associés à de graves complications et greffés

d'une lourde morbi-mortalité. L'infection des cathéters est la

complication la plus fréquente et la plus redoutable nécessitant une

prise en charge précoce et spécifique.Le respect rigoureux lors de la

manipulation des CVT restent seuls garant d'une meilleure survie de

ces abords vasculaires.

P74- Inflammation et dénutrition et leurs conséquences chez les

hémodialysés chroniques

A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah,

S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata

Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI - Oujda

Introduction :La mortalité des patients hémodialysés chroniques

(HDC) demeure très élevée à cause des comorbidités, notamment

celles liées à la dénutrition et à l'inflammation chronique. En effet, il

existe une relation étroite entre les paramètres nutritionnels et ceux

de l'inflammation d'une part, et la morbi-mortalité en hémodialyse

d'autre part. L'objectif de ce travail est d'explorer l'état nutritionnel

et inflammatoire de nos patients (HDC) et analyser la morbi-

mortalité qui en résulte. Matériel & Méthodes : Etude prospective

monocentrique incluant tous nos patients HDC, pris en charge dans

notre centre d'HD pour une durée supérieure à 3 mois. Les

paramètres étudiés étaient d'ordre démographique, clinique,

biologique notamment l'état inflammatoire et nutritionnel (CRP,

albumine, pré albumine, cholestérol total,triglycérides et HDL

cholestérol), l'équilibre phosphocalcique (calcémie,phosphorémie et

PTH intacte), la qualité de dialyse évaluée par le KT/V, en plus des

paramètres évolutifs.L'étude statistique est réalisée par SPSS 20.

Résultats : 104 hémodialysés chroniques dont 53 hommes et 51

femmes.L'âge moyen était de 47,5±16,48. 85 ,57% étaient de bas

niveau intellectuel, 72,1% étaient de bas socioéconomique avec une

ancienneté moyenne en hémodialyse de 68,74±54,47 mois.

L'analyse des paramètres biologiques a retrouvé une hémoglobine

moyenne de 9,44±1,77 g/dL, un bilan phosphocalcique caractérisé

par une PTH1-84 moyenne de 341±306 pg/mL avec une calcémie

moyenne de 92,27±12,35 mg/l et une phosphorémie moyenne de

47,84±16,52 mg/l. On a noté une qualité de dialyse caractérisée par

un KT/V moyen de l'urée de 1,44 ± 0,23. L'état inflammatoire et

nutritionnel étaient caractérisés par une CRP moyenne de 12 ,4± 9,8

mg/L, une albuminémie moyenne de 41,28±5,23 g/L, préalbumine

0,32±0,8 un cholestérol total moyen de 1,6±0,42 g/L, un HDL

cholestérol moyen de 0,35±0,1 g/l et un taux de triglycérides moyen

de 1,6±0,69 g/l. L'IMC moyen était de 21,7±2,77 Kg/m2,

l'amaigrissement a représenté 35,6% et la dénutrition a représenté

58,7% dont 19,1% présentaient une dénutrition sévère. Chez les

patients dénutris, l'inflammation a représenté 60,3%, les

complications cardiovasculaires ont représenté 51,28% et la

mortalité était de l'ordre de 5,12%. Conclusion : La prise en charge

de l'inflammation chronique et de la dénutrition chez les

hémodialysés est primordiale pour prévenir leurs conséquences

cardiovasculaires et nutritionnelles et leur impact sur le devenir des

patients afin d'améliorer la survie de cette population.

P75- Prévalence et facteurs prédictifs de survenue d’hypertrophie

ventriculaire gauche en hémodialyse

I.Karimi(1),R.Elharraqui(1), N.Benabdellah (1), F.Elalaoui ismaili(1),

A.Chamlel(1), S.Bekaoui(1), Y.Bentata(1),T El houari(2) ,I.Haddiya(1)

(1) Service de néphrologie, Hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda

(2) Service de cardiologie, CHU MohammedVI- Oujda

Introduction : Les Complications cardiovasculaires sont la principale

cause de morbi-mortalité chez les patients en hémodialyse

chronique, en particulier l'hypertrophie ventriculaire gauche (HVG).

Celle-ci est fréquente et multifactorielle. Sa prévalence est de 60-

90% en hémodialyse chronique. Le but de notre travail est de décrire

la prévalence de l'HVG dans notre population et de déterminer ses

facteurs de risque. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude

prospective, qui s'est étalée sur une période de deux ans. Nous

avons inclus les patients hémodialysés chroniques de 3 centres. Les

patients ont bénéficié d'un examen échocardiographique

transthoracique, effectué 24 heures après la séance d'hémodialyse

par le même opérateur. Afin de dégager les facteurs de survenue

d'HVG, nous avons comparé les paramètres démographiques,

clinico-biologiques, dialytiques et échocardiographiques entre les

patients avec une masse ventriculaire gauche (MVG) normale et

ceux avec HVG. Résultats : Notre étude a porté sur 103 patients, qui

répondaient aux critères d'inclusion, L'âge moyen était de 47 ± 15.

54% de nos patients étaient des femmes, 19% des patients étaient

tabagiques. La néphropathie initiale était diabétique dans 15% des

cas , 53% de nos malades étaient hypertendus, 38,5% des malades

ont une dyslipidémie, 78 % sont anémiques et 56,7% des patients

avaient une hyperparathyroïdie secondaire, l'ancienneté en

hémodialyse était de 102,4±41,9 mois, 53% de nos patients avaient

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65

un rythme de 3 séances par semaine, l'abord vasculaire est dominé

par les fistules artério-veineuses natives (96%), l'HVG était détectée

dans 61%, après analyse statistique, avec les différents paramètres

démographiques, cliniques et biologiques, les facteurs identifiés

étaient l'anémie et l'hypertension artérielle. Conclusion : La

prévalence de l'HVG est élevée dans notre étude. Les facteurs de

risque d'HVG recueillis sont l'anémie et l'hypertension artérielle. Une

surveillance régulière en hémodialyse chronique axée sur le contrôle

des facteurs de risques, notamment un bon équilibre tensionnel,

permettent de prévenir la survenue de cette complication.

P76- Les facteurs de risque de l'inflammation chronique chez

l'hémodialysé chronique.

A.Chemlal, R.Elharraqui, F.Elalaoui, I.Karimi, N.Benabdellah,

S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya

Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda

Introduction : L'inflammation chronique chez les hémodialysés est

une cause fréquente de surmortalité cardiovasculaire. Le but de ce

travail est d'étudier l'état inflammatoire chez un groupe

d'hémodialysés chroniques et de rechercher les facteurs associés de

cette inflammation. Matériel & Méthodes : Etude prospective

incluant tous nos patients HDC, prise en charge dans notre centre

d'HD pour une durée supérieure à 3 mois. Nous avons comparé

deux groupes de patients avec (G1 = 46 patients) et sans

inflammation chronique (G2 = 58 patients) (définie par une CRP

supérieure à 10 mg/L en dehors de tout épisode infectieux aigu) Les

paramètres étudiés étaient d'ordre démographique, clinique,

biologique notamment l'état inflammatoire et nutritionnel (CRP,

albumine, pré albumine,cholestérol total,triglycérides et HDL

cholestérol), l'équilibre phosphocalcique (calcémie,phosphorémie et

PTH intacte), la qualité de dialyse évaluée par le KT/V, en plus des

paramètres évolutifs. Résultats : 104 hémodialysés chroniques dont

53 hommes et 51 femmes. L'âge moyen était de 47,5±16,48, 85 ,57%

étaient de bas niveau intellectuel, 72,1% étaient de bas

socioéconomique avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de

68,74±54,47 mois. L'analyse des paramètres biologiques a retrouvé

une hémoglobine moyenne de 9,44±1,77 g/dL, un bilan

phosphocalcique caractérisé par une PTH1-84 moyenne de 341±306

pg/mL avec une calcémie moyenne de92,27 ±12,35 mg/l et une

phosphorémie moyenne de 47,84±16,52 mg/l. On a noté une qualité

de dialyse caractérisée par un KT/V moyen de l'urée de 1,44 ± 0,23.

L'état inflammatoire et nutritionnel étaient caractérisés par une CRP

moyenne de 12 ,4± 9,8 mg/L, une albuminémie moyenne de

41,28±5,23 g/L, un cholestérol total moyen de 1,6±0,42 g/L, un HDL

cholestérol moyen de 0,35±0,1 g/l et un taux de triglycérides moyen

de 1,6±0,69 g/l. L'analyse univariée a montré que la dénutrition est

corrélée à l'inflammation chronique chez nos patients. En revanche,

l'anémie est l'hyperparathyroïdie n'ont pas été retenus comme

facteurs de risque. Discussion : L'inflammation chronique chez

l'hémodialysé est un problème fréquent qui a des conséquences

multiples : la malnutrition, la résistance de l'hématopoïèse à

l'érythropoïétine, l'augmentation du risque de morbidité

cardiovasculaire et de la mortalité globale. Conclusion :

L'inflammation chronique chez les hémodialysés est une cause très

fréquente de surmortalité cardiovasculaire et globale d'o๠l'intérêt

d'une prise en charge primordiale de cet état morbide.

P77- La mise en hémodialyse en urgence des patients en

insuffisance rénale chronique terminale dans l'Oriental Marocain: «

le pourquoi du comment ».

El harraqui.R, Chemlal.A, Alaoui Ismaili .F, Karimi.I, Benabdellah.N,

Bentata.Y, Haddyia.I

Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda

Introduction : L'initiation de la dialyse dans des conditions d'urgence

engageant le pronostic vital constitue un facteur péjoratif de

mortalité. But de notre étude : Nous nous sommes intéressées aux

circonstances dans lesquelles nous débutons l'hémodialyse dans

notre contexte. Matériel & Méthodes : Nous avons mené une

étude prospective sur huit mois au sein du CHU d'Oujda sur

l'ensemble des patients chez lesquels nous avons dû commencer la

dialyse en urgence. Nous avons étudié les paramètres cliniques et

biologiques de ces patients, leur provenance, l'urgence de dialyse,

leur évolution. Résultats : 97 patients ont été colligés, avec une

moyenne d'âge de 47,5 [20-76] ans, un sexe ratio de 50H/47F et un

DGF moyen de 4,6ml/min. Les indications de dialyse étaient : un

syndrome urémique fait de troubles digestifs sévères dans 32,9% des

cas (n=32) de troubles de conscience dans 16,4% des cas (n=16) avec

un GCS inférieur à 12/15 chez 7 patients, une hyperkaliémie

menaçante dans 26,8% des cas (n=26) avec signes électriques pour

15 patients, et un œdème aigu des poumons dans 23,7% des cas

(n=23). Seuls 47 patients provenaient d'Oujda. 77,7% (n=75)

bénéficiaient d'un suivi régulier auparavant, dont 62 par un

néphrologue (7 à notre consultation et 55 à titre privé), et 13 par

généraliste. Seuls 22 patients se savaient porteurs d'une IRC au stade

de dialyse : 15 étaient dialysés sporadiquement et avaient une fistule

artério-veineuse. Le délai de début de la première séance (nocturne

dans 34% des cas) était de 205 [55-520] minutes. Les causes de

retard ont été: le délai de procuration du cathéter, d'édition du bilan

d'hémostase et d'arrivée de l'infirmier d'astreinte. Le nombre moyen

de séances par patient durant l'hospitalisation est de 8 [1-22]. On

note : 15 décès (15,4%) et 43 infections (44,3%), dont 17 liées au

cathéter. Au terme de leur hospitalisation, 6 patients avaient obtenu

une place officielle en centre. Les autres n'avaient pas de point de

chute à leur sortie. Conclusion:La mésinformation des patients, le

nombre insuffisant de centres d'hémodialyse, le non développement

de la dialyse péritonéale et le faible accès à la transplantation rénale

préemptive, sont autant de facteurs qui contribuent à la mise en

hémodialyse de nombreux patients dans des situations

catastrophiques. En revanche, la disponibilité des cathéters à

l'hôpital afin de ne plus solliciter les familles des patients est un but à

se fixer.

P78- Le traitement chirurgical de l'hyperparathyroïdie secondaire

chez l'hémodialysé chronique

I.Esqalli, H.Knidiri, z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad

Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI-

Marrakech

Introduction : L'hyperparathyroïdie secondaire est une complication

fréquente de l'insuffisance rénale chronique. La prise en charge

chirurgicale intervient dans des formes particulièrement sévères et

résistantes au traitement médical. Cependant, les indications de la

parathyroïdectomie ne sont pas bien définies, raison pour laquelle sa

fréquence est très variable d'un centre à l'autre. Le but de cette

étude est de préciser la fréquence de la parathyroïdectomie chez le

patient hémodialysé, de préciser les indications du traitement

chirurgical et d'apprécier l'évolution à court et à long termes.

Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective concernant

14 patients hémodialysés chroniques, parathyroïdectomisés sur une

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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période de quatre ans. Nous avons analysé les paramètres cliniques,

biologiques et radiologiques en pré- et postopératoire. Résultats :

L'âge moyen des patients au moment de l'intervention étaient de

47±12 ans. Le sex-ratio était de huit hommes/six femmes. La

néphropathie Initiale était indéterminée dans 11 cas (78,5%). Le

tableau clinique était varié, dominé par les douleurs osseuses chez

13 patients, des manifestations neuromusculaires chez 10 malades,

un prurit dans 6 cas, et des fractures chez 1 seul patient. Sur le plan

biologique, la calcémie et la PTH moyennes avant le geste sont

respectivement de 104±8 mg/l et de 2121±107 pg/ml. L'indication de

la parathyroïdectomie a été posée chez ces 14 patients devant la

résistance au traitement médical et devant la persistance des signes

cliniques d'hyperparathyroïdie. Le geste chirurgical programmé chez

tous les patients était une parathyroïdectomie subtotale des 7/8. En

postopératoire immédiat, la symptomatologie clinique était dominée

par des paresthésies chez 6 patients, des crampes chez 3 malades, et

aucun patient n'a présenté des crises convulsives ou des crises de

tétanie. Sur le plan biologique 6 malades ont présenté une

hypocalcémie. Après un an d'évolution, on a noté la disparition du

prurit et des manifestations neuromusculaires dans tous les cas. 4

patients gardaient des douleurs osseuses. La calcémie moyenne était

de 84±13 mg/l (66 à 100 mg/l). Le taux moyen de la PTHi était de

445±102 pg/ml (22 à 1788 pg/ml). Conclusion : La

parathyroïdectomie est un moyen thérapeutique efficace pour

freiner l'hypersécrétion de la parathormone avec des résultats

cliniques, biologiques et radiologiques satisfaisants. Cependant, la

prise en charge précoce des anomalies phosphocalciques avec les

nouveaux médicaments et le développement de la transplantation

rénale permettraient de diminuer sa prévalence.

P79- Connaissances et observance au régime diététique et à la

restriction des fluides chez les hémodialysés chroniques.

Z. El Ghali, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad.

Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI-

Marrakech

Introduction : L'adhérence au régime diététique représente une

pierre angulaire dans la prise en charge de la maladie rénale

chronique notamment au stade terminal. L'objectif de notre travail

était d'évaluer le niveau des connaissances des hémodialysés

chroniques en termes de nutrition en hémodialyse et d'analyser le

degré de leur observance au régime et à la restriction des fluides.

Matériel & Méthodes : il s'agit d'une étude transversale

multicentrique menée auprès des patients adultes hémodialysés

chroniques depuis plus d'un an, évaluant par le biais d'un

questionnaire, les connaissances et les attitudes des patients. Les

données démographiques, cliniques et biologiques ont été

recueillies auprès des malades et à partir des dossiers médicaux. Les

éléments objectifs d'observance analysés étaient : la prise de poids

interdialytique et bilan prédialytique des 3 derniers mois : urée,

potassium, phosphore, albuminémie et bilan lipidique. Résultats :65

patients ont été inclus avec un âge moyen de 48±3,7 ans et un sexe

ratio de 0,67. 66,2% étaient instruits et 20% diabétiques.

L'ancienneté en hémodialyse était de 10±6,5 ans, la diurèse

résiduelle était conservée chez 29,2%, la prise de poids

interdialytique moyenne était de 2,46±0,96 Kg et la fonction rénale

résiduelle moyenne de 7,4±3,08ml/min/1,73m². 96,9% des malades

ont été informés sur le régime mais 33,8% étaient non satisfaits des

informations données. Tous les patients pensent que le respect du

régime améliorerait leur qualité de vie mais 63% ne le respectent

pas. 44,6% des malades connaissent la quantité de liquides

autorisée, 15,3% pensent que la restriction concerne l'eau

uniquement et 40% boivent au moins 1l/j. Les aliments considérés

interdits étaient ceux riches en potassium pour 64,6%, en phosphore

pour 53,8%, en sel pour 47,6% et en protéines pour 35,3%. Les fruits

secs, certains fruits frais et le chocolat étaient les seuls aliments

contenant le potassium pour 46,1% des patients. 32,3% respectent

les méthodes de cuisson des légumes et 29,2% consomment plus

d'un fruit /jour. Les aliments riches en phosphore étaient moins

connus. Les taux moyens d'urée, de kaliémie, de phosphorémie et

d'albuminémie étaient respectivement: 1,47±0,64g/l,

5,45±1,15mmol/l, 43,3±15,44mg/l et 41,5±4,55g/l avec dyslipidémie

chez 44,6%. Conclusion : les connaissances de nos hémodialysés sur

leur régime sont très limitées ce qui retentit sur leur conduites

alimentaires. Des efforts supplémentaires en termes d'éducation

diététique doivent être déployés.

P80- Initiation des enfants à l’hémodialyse.

M. Ossilampion, G.H. Mahoungou, A. Khanoussi, M. Naceri, W. Fadili,

I. Laouad

Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI-

Marrakech

Introduction : La dialyse pédiatrique évolue au fil des années

améliorant la prise en charge des enfants en insuffisance rénale

chronique terminale (IRCT), dont le traitement de suppléance

préférentiel est la dialyse péritonéale avec la greffe rénale comme

aboutissement. L'objectif de notre travail était de décrire le profil

épidémiologique, clinique et les difficultés à l'initiation à

l'hémodialyse des enfants en insuffisance rénaleMatériel &

Méthodes : Il s'est agi d'une étude rétrospective menée au centre

d'hémodialyse allant du mois de mai 2010 à février 2013. La collecte

des données s'est faite par l'analyse des dossiers des enfants initiés à

l’hémodialyse dans le centre. Résultats :L'effectif total des malades

était de 30 malades avec un âge moyen de 10,83 ans avec des

extrêmes allant de 3 ans à 15 ans , la prédominance était féminine

avec un sexe ratio H/F à 0,87.Les étiologies étaient IRC dans 76,6

pour cent avec 7 cas de néphropathie indéterminée, causes

obstructives (6 cas), glomérulonéphrites extracapillaires (2 cas),

tumeurs rénales ( 2 cas) , vessie neurologique (1 cas), hyalinose

segmentaire et focale (1 cas) , syndrome néphrotique

corticorésistant (1 cas) , tuberculose rénale ( 1cas) , syndrome

polymalformatif (1 cas) , polykystose rénale ( 1 cas) et insuffisance

rénale aigue dans 23,33 pour cents avec 4 cas de syndrome

hémolytique et urémique , 2 cas de glomérulonéphrite aigue et 1 cas

de lymphome. Toutes les indications à la dialyse étaient urgentes

avec 21 cas de syndrome urémique majeur, hyperkaliémie (20%),

œdème aigu du poumon (13,3%), acidose sévère (10%). L'abord

vasculaire initial était un cathéter fémoral dans 28 cas et un cathéter

jugulaire dans 2 cas. Le déroulement des séances était généralement

satisfaisant avec une moyenne d'heure pour la première séance à

1h13 avec un taux d'ultrafiltration moyen à 0,84 kilos ; les

principales complications per dialytiques étaient : cathéter

dysfonctionnel (76%), hypotension (62%), convulsions (33%),

vomissement (22%) et 2 décès. La fistule a été confectionnée chez 19

malades avec une moyenne de maturation de la fistule à 44,4 jours

et 3 malades ont bénéficié de cathéter tunnélisé. La transplantation

rénale n'était prévue chez aucun malade.Discussion :La prise en

charge de l'enfant insuffisant rénal se confronte dans notre contexte

à des problèmes logistiques et financiers ; en effet le bas niveau

socio-économique de tous les enfants empêchaient d'envisager la

possibilité de dialyse péritonéale, l'hémodialyse elle se confronte à

de nombreux problèmes logistiques, abords vasculaires

dysfonctionnels, dialyseur inadapté, complexité des complications

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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perdialytiques rendant l’hémodialyse pédiatrique difficile.Le projet

de greffe rénale pédiatrique est pour l'instant inexistant

contrairement à la plupart des séries de la littérature qui rapportent

des cas importants de greffe rénale. Conclusion : L'absence de projet

de greffe rénale et la difficulté du traitement de suppléance de

l'enfant alourdit le pronostic de l’enfant insuffisant rénal

P81- Gestion de l'irathérapie pour carcinome papillaire de la

thyroïde chez un hémodialysé.

Zenasni.N (1), Houmaid.Z(1), Rhair(1), Taleb(2), S.ElKhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

(1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,

CHU Ibn Rochd- Casablanca

(2) Service de médecinenucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : Le traitement recommandé du carcinome papillaire de

la thyroïde associe la thyroïdectomie totale, le curage ganglionnaire

cervical et l'irathérapie en cas de tumeur à haut risque évolutif.

Cependant, l'irathérapie chez l'hémodialysé anurique présente un

défi en matière de radioprotection puisque l'élimination de l'iode

131 est essentiellement rénale ; d'o๠un risque d'exposition

important à la radioactivité par le personnel soignant.Matériel &

Méthodes :Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 37 ans

hémodialysé depuis 9 ans sur néphropathie à IgA, anurique, chez

qui nous avons découvert un carcinome papillaire de la thyroïde au

bilan pré-greffe rénale et pour lequel il a bénéficié d'une

thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire : classé p T2 N1b

avec indication d'une irathérapie. En collaboration avec le service de

médecine nucléaire, nous avons opté pour la dialyse péritonéale

continue ambulatoire (DPCA) pour gérer l'élimination de l'iode

radioactif. Notre objectif est de décrire l'ensemble de la procédure

utilisée. Résultats : Pendant le mois qui précède l'irathérapie, le

patient a été switché en DPCA (4 échanges par jour de 2litres) avec

bonne tolérance et efficacité. Durant son hospitalisation qui a duré 3

jours (même durée qu'un sujet à fonction rénale normale) dans une

chambre protégée en médecine nucléaire et qui s'est déroulée sans

incidents, notre patient a reà§u une activité de 50Mci d'iode 131

(50% de la dose habituelle). A sa sortie, le débit de dose émis à un

mètre par le patient était de 25 microsievert par heure ce qui est

comparable avec les sujets à fonction rénale normale. Par la suite,

notre patient a continué sa DPCA à domicile pendant 15 jours avant

de retourner se dialyser dans son centre d'hémodialyse. La

scintigraphie du corps entier post irathérapie a objectivé un résidu de

fixation cervicale intense sans métastases à distance ce qui confirme

la réussite de la procédure d'irathérapie.Conclusion :La collaboration

entre néphrologues et spécialistes en médecine nucléaire est

primordiale pour choisir la méthode adéquate pour la gestion de

l'irathérapie chez l'hémodialysé, afin de garantir sa guérison tout en

minimisant le risque d'exposition du personnel soignant à la

radioactivité.

P82- Evaluation rétrospective des cathéters centraux d'hémodialyse

posés en urgence dans un service de néphrologie.

M.M'jabber, F.Ouaddi, I.Tazi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.Benghanem, B.Ramdani.

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : Les cathéters centraux d'hémodialyse, sont un abord

vasculaire incontournable dans un contexte de dialyse en urgence,

soit en cas d'insuffisance rénale aigue (IRA) ou chez les insuffisants

rénaux chroniques au stade terminal (IRCT) sans abord vasculaire

permanent. Ces cathéters exposent les patients à un risque

infectieux et thrombotique.Matériel & Méthodes : De janvier 2012 à

Décembre 2012, 203 patients ont bénéficié de la mise en place de

cathéters centraux d'hémodialyse au service de néphrologie. Nous

avons mené cette étude, afin d'évaluer les indications de la pose de

cathéter, le site, le nombre et l'évolution, chez ces patients.

Résultats : Parmi 203 patients inclus dans notre étude, 99 femmes et

104 hommes soit un sexe ratio de 1,05. L'âge moyen des patients est

de 38,8 ans (4,5 - 82ans). L'indication de pose de cathéter chez 141

patients était l'IRA alors que 62 patients étaient des IRCT dont 75%

admis pour initiation à l'hémodialyse et 25% admis avec

dysfonctionnement de l'abord vasculaire. Le nombre total de

cathéters était de 229, soit une moyenne de 1,12 cathéter/patient,

dont 66% étaient fémoraux (85% droit et 15% gauche), et 34%

jugulaires droits. Les cathéters étaient mis en place pour une période

de 1 à 23 jours soit une durée moyenne de 5,6 jour/malade chez les

IRA, et de 1 à 36 jours soit une durée moyenne de 3 ,6 jour/malade

chez les IRCT. La mise en place d'un deuxième cathéter, était

indiquée chez 13% devant l'apparition de complications de type :

Infection dans 51%, thrombose dans 19% et dysfonctionnement dans

23%.Les cathéters ont étaient retirés, chez les patients IRA après une

amélioration de la fonction rénale dans 76% des cas ou décès dans

31%.Les cathéters ont étaient retirés, chez les patients IRCT, avant le

transfert à un autre centre d'hémodialyse dans 66%, après pose d'un

cathéter tunnélisé dans 16%, devant le repli en dialyse péritonéale

dans 1,6% ou en cas de décès dans 17%. Discussion :On observe un

taux croissant de recours aux cathéters veineux centraux comme

accès vasculaire en hémodialyse même chez les IRCT au profit de la

FAV native .Ceci est dû à l'augmentation du nombre de patients

hémodialysés pris en charge tardivement souvent en urgence, ainsi

qu'au vieillissement de la population dialysée avec la difficulté de

création d'abord vasculaire permanent. L'infection représente la plus

fréquente complication des CVC. Les facteurs de risque associés à

une incidence élevée d'infection sont : le terrain d'immuno-

suppression, les conditions d'insertion en urgence, le site d'insertion,

le manque d'asepsie, la durée de mise en place.Conclusion : La

gravité des complications liées aux CVC, surtout infectieuses et

thrombotiques, nous incitent à réaliser dans un deuxième temps

une étude prospective des conditions de pose de CVC, et ses

complications afin d'accorder nos pratiques à celles des

recommandations de bonnes pratiques des accès vasculaires.

P83- Evaluation des connaissances et des pratiques du personnel

médical et paramédical des centres d'hémodialyse vis à vis des

accidents d'exposition au sang.

S.Mahmal(1),M.Bourial(1), K.Rhafoune(1), S.El Khayat(1), M.Zamd(1),

G.Medkouri(1),M.Benghanem(1),B.Ramdani(1),M.Jarmoune(2),

B.Benali(2), A.Khôlti(2).

(1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,

CHU Ibn Rochd- Casablanca

(2) Service de médecine de travail. CHU Ibn Rochd. Casablanca.

Introduction : L'accident d'exposition au sang (AES) se définit comme

tout contact avec du sang ou du liquide biologique contenant du

sang par effraction cutanée ou par projection sur une muqueuse ou

une peau lésée. Situation fréquente en pratique courante, les AES

représentent un risque de transmission de bactéries, virus et

parasites chez le personnel médical et paramédical essentiellement.

En hémodialyse, ce risque est omniprésent mais son incidence reste

indéterminée. Le but de ce travail est d'analyser les gestes à risque,

l'ampleur des AES et les connaissances relatives à la conduite à tenir

en cas AES et les précautions à prendre. Matériel & Méthodes :

Etude prospective, multicentrique, menée auprès de 100 participants

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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(personnel médical et paramédical) volontaires, recrutés au niveau

des centres d'hémodialyse de la préfecture du Grand Casablanca et

relevant de la santé publique. Cette étude a été menée au niveau du

service de médecine de travail avec la collaboration du service de

néphrologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Les données

quantitatives et qualitatives ont été rapportées respectivement en

moyennes et en pourcentages. Résultats : Nous avons inclus 52

médecins et 48 personnels paramédicaux, leur moyenne d'âge était

33.8 ans, l'ancienneté professionnelle et l'ancienneté dans le poste

étaient en moyenne estimées à 8.6 et 7 ans respectivement. Les

gestes à risque d'AES, dont les prélèvements sanguins, les sutures,

les injections, les ponctions de fistules artério-veineuses, la

manipulation des déchets, le nettoyage des locaux et la

désadaptation des aiguilles à la main, étaient pratiqués

quotidiennement. Les circonstances et les facteurs de contamination,

jugés à risque maximal d'AES, étaient respectivement la pratique de

sutures chez un séropositif et l'absence de port de gants. Le risque de

transmission de l'hépatite B et C et du VIH était mal évalué par les

participants, alors que 64% ont déjà été victime d'un AES (1 à 10

fois), majoritairement par piqûre et en cas d'urgence. Le statut

sérologique des malades était le plus souvent inconnu. Parmi les

participants, 14% ont déclaré l'AES. Concernant la conduite à tenir

dans l'immédiat, 79% laveraient et désinfecteraient la plaie tandis

que 52% contacteront un médecin spécialiste, 50%, 41% et 43%

réaliseraient une sérologie initiale dans les 8 jours pour le VIH, l'HVB

et l'HVC respectivement. Un délai de 3 mois pour affirmer ou non la

contamination par le VIH, l'HVB et l'HVC a été rapporté

respectivement par 34%, 38% et 30% des participants.Conclusion :

Des efforts soutenus visant l'information et la formation du

personnel médical et paramédical vis à vis des AES sont toujours

nécessaires, ceci permettrait ainsi de réduire le nombre des AES ou

dans le cas échéant d'en améliorer la prise en charge.

P84- Sujet âgé hémodialysé : Entrée en dialyse...entrée en

dépendance.

Abouamrane.LM (1), Aabbassi.B (2), Ait Faqih.S (1), Dridat.M (1),

Adali .I (2), Elmanoudi.F (2), Asri.F (2), El-Khayat.S (1), Zamed.M (1),

Medkouri.G (1), Benghanem.G.M (1), Ramdani.B (1).

(1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,

CHU Ibn Rochd- Casablanca

(2) Service de psychiatrie, CHU Ibn Rochd, Casablanca

Introduction : Parmi les patients hémodialysés, les patients âgés

constituent aujourd'hui le groupe le plus important. Les pertes liées à

l'avancée en âge, aux pathologies chroniques puis à l'entrée en

hémodialyse fragilisent le psychisme de ces sujets (réaménagement

de l'identité, troubles relationnels, remise en question de l'estime de

soi, dépendance physique et psychique altérant la qualité de vie).

Nous proposons une définition de nouvelles perspectives de soin

pour apaiser, accompagner les patients âgés hémodialysés et leur

assurer une meilleure qualité de vie globale sur le plan physique,

moral et social. Matériel & Méthodes : Etude descriptive et

transversale réalisée dans l'unité d'hémodialyse du CHU de ...

auprès de 16 patients âgés de plus de 60 ans. Pour ce on a choisi 4

échelles spécifiques pour cette tranche d'âge et qui sont : SF36 pour

apprécier la qualité de vie, AGGIR pour évaluer le besoin d'aide pour

les activités courantes, ALD Kartz et IADL pour évaluer l'autonomie

ou la dépendance par rapport à l'entourage. Résultats : Les sujets

âgés de plus de 60 ans représentaient 16% des patients du centre,

avec une nette prévalence féminine (sexe ratio H/F= 0,33).

L'ancienneté moyenne en hémodialyse était de 10,56 ans. La

dénutrition appréciée par l'albuminémie était faible (6,25%), et

aucun patient ne présentait d'escarre. Parmi les seize patients, huit

patients avaient une hémoglobine <10 g/dl et un patients recevait de

l'érythropoïétine, aucun patient n'était sous antidépresseurs. Le

niveau de santé perceptuelle et de la qualité de vie restent inférieur

à la moyenne au questionnaire SF36 dans 70% des cas marqué

surtout sur le score physique. La prévalence des symptômes

douloureux invalidants n'était pas très représentative (18%) tandis

que les symptômes psychiques étaient fréquents (41% faits

d'anxiété et de tristesse) .l'autonomie reste satisfaisante (scores

moyens des ADL de kartz à 5 sur 6 et IADL Lawton à 46%); la grille

AGGIR note que le besoin d'aide chez nos patients était surtout

nécessaire pour les activités lourdes astreignantes comme les

déplacement à l'extérieur alors qu'il était moins marqué pour les

soins quotidiens ( toilette, habillage....).Conclusion :Nos résultats

confirment l'altération de la qualité de vie des patients dialysés. Nous

recommandons de définir de nouveaux objectifs de soins : adapter la

prise en charge en cas de perte d'autonomie, préserver les relations

avec l'entourage en prévenant l'épuisement de l'aidant familial

principal et en veillant au soutien social, tenir compte des

particularités de la personne âgée dans le dépistage de ses plaintes.

P85- Douleur chronique chez l'hémodialysé : Prévalence,

caractéristiques, impact et prise en charge.

B.NotoKadouKaza, N.Belhadi, S.AitFaqih,Y.Binkinga,K.Sabi,

S.ElKhayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Benghanem,B.Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : Si la prise en charge de l'insuffisant rénal chronique a

connu d'énormes progrès ces dernières années, ils persistent

d'autres problèmes qui finissent par altérer la qualité de vie de

l'hémodialysé. Parmi ceux-ci figure en bonne place la douleur (DL)

chronique qui est un phénomène multidimensionnel avec des

composantes physique, psychologique et social. Cependant peu de

travaux y sont consacrés. De même sa prise en charge n'est pas

codifiée.Objectif : Evaluer la prévalence, les caractéristiques,

l'impact, les facteurs de risques et la prise en charge de la douleur

chez l'hémodialysé. Matériel & Méthodes: Etude prospective

transversale menée du 1ier au 15 Décembre 2013 incluant 88

patients de notre centre. Ils ont été soumis à un questionnaire

portant sur les caractéristiques sociodémographiques, les

caractéristiques de la douleur, son retentissement sur la vie

quotidienne, les divers traitements effectués. La douleur est

chronique si elle persiste plus de 3 mois. L'intensité a été évaluée à

l'aide de l'échelle visuelle. Résultats : L'âge moyen de nos patients

était de 45,7ans avec une prédominance féminine (57%) et une

moyenne d'ancienneté de dialyse de 162mois. La prévalence de la DL

était de 51%. Elle était continue, fréquente, intermittente dans

respectivement 26,7%, 53,3%, 20%. Son intensité était modérée,

sévère, très sévère dans respectivement 48,9%, 44,4%, 4,4%. La DL

était d'origine ostéoarticulaire dans 73,3% des cas et retentissait sur

l'activité quotidienne dans 77,8%. Elle était prise en charge dans

86,7% par l'antalgique associée dans 22,22% à la kinésithérapie et

dans 11% au traitement local traditionnel. La prise de l'antalgique

était quotidienne, la plus part des jours dans respectivement 30,8%,

53,8%. L'antalgique était de niveau 1 dans 46% et de niveau 2 dans

53,8%. L'amélioration était obtenue dans 53,8% des cas et la faible

efficacité était estimait à 38,5%. La douleur était significativement

favorisée par l'hyperparathyroïdie (p=0,02).Conclusion :La Dl

chronique est non seulement fréquente chez les hémodialysés mais

aussi retentit majoritairement sur la vie quotidienne des patients. Sa

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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prise charge parait insuffisante. D'autres protocoles doivent être

envisagés en vue d'optimiser dans le futur la prise en charge.

P86- Réinsertion professionnelle et scolaire de nos hémodialysés :

Qu'en est-il ?

B.Noto-Kadou-Kaza,N.Zenasni,D.Amer

Mohamed,K.Sabi,D.G.Teuwafeu,G.Imangue,E.Amekoudi,S.El

Khayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Benghanem,B.Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : Les avancées multiples dans les techniques

d'hémodialyse ont permis d'améliorer la qualité de vie physique afin

de leur permettre théoriquement une réinsertion professionnelle.

Cette réinsertion professionnelle des hémodialysés se heurte

parfois à des difficultés tenant à la réticence de certaines

administrations ou de certaines entreprises à employer des sujets

«handicapés» et exposés à des interruptions de travail imprévisibles.

Objectif : Evaluer l'impact de l'hémodialyse itérative sur l'activité

professionnelle et scolaire de nos patients. Matériel & Méthodes :

Etude transversale menée du 16 au 29 Décembre 2013 dans notre

centre. Les patients hémodialysés depuis aux moins 3 mois, ne

présentant aucune affection intercurrente invalidante, et exerçant

ou non une activité professionnelle ou scolaire avant leur mise en

dialyse ont été inclus dans l'étude et soumis à un questionnaire avec

leur consentement. Résultats : L'enquête avait inclus 98 patients, 46

hommes (47%) et 52 femmes (53%) avec un âge moyen de 44 ans

(19-93 ans). La durée moyenne de dialyse était de 14 ans. Avant le

début d'hémodialyse, l'activité professionnelle des patients était

repartie comme suit : cadres supérieurs 1%, cadres moyens 5,1%,

commerçants et artisans 17,3%, agriculteurs 2%, ouvriers qualifiés

6,1%, ouvriers sans qualification 17%. Les scolaires représentaient

21,43% et les sans-emplois 29,6%. La perte de profession était de

62,32% dans un délai moyen de 27mois. Parmi eux 30,23% avaient

été victime de licenciement, 69,78% avaient volontairement arrêté

leur emploi à cause des contraintes liées à la dialyse. La réinsertion

avait concernée 29,6%. Actuellement seul 12,24% continuent à

exercer un emploi. Conclusion: Il existe un véritable problème de

réinsertion professionnelle de nos patients hémodialysés. Des efforts

doivent être consentit en vue de création des structures spéciales

chargées de la réinsertion professionnelle des patients dès leur mise

en dialyse.

P87- Qualité des soins en hémodialyse : Enquête satisfaction

patients.

Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S,

S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : L'approche de l'enquête satisfaction patients est une

composante indispensable de l'évaluation de la qualité des soins et

par conséquent l'édification de tout système de management qualité

au niveau d'un établissement hospitalier. En hémodialyse, cette

enquête permettra d'évaluer le niveau de respect des normes

communément reconnues en matière de soins et aussi le niveau de

satisfaction des attentes du patient. Matériel & Méthodes : L'objectif

de notre travail est d'évaluer le niveau de satisfaction chez les

patients hémodialysés chroniques et de rechercher les facteurs liés à

la non- satisfaction. A travers une enquête, nous avons évalué la

satisfaction de 60 hémodialysés périodiques à l'aide d'un

questionnaire appelé questionnaire de satisfaction des patients

dialysés élaboré par le réseau NEPHROLOR (SDIALOR) permettant de

connaitre l'opinion des patients hémodialysés sur la qualité des soins

reçue en dialyse. Résultats : Il s'agit de 60 hémodialysés périodiques

qui ont répondu au questionnaire, dont l'âge moyen est de 40 ans ±

11,6. Le sex-ratio H/F est de 0,93. L'ancienneté en hémodialyse est

de 13,8 ans ±7,6. La néphropathie initiale est indéterminée chez 56%

des cas. Plus de la moitié des patients ont eu leur première séance de

dialyse réalisée en urgence. 3% des malades sont inscrits sur la liste

d'attente de greffe. Presque 90 % des patients ont eu besoin d'aide

pour remplir le questionnaire. Plus de 90 % des malades sont

satisfaits à très satisfaits de l'organisation des soins, de l'attention

portées par leurs néphrologues et de la gestion de leurs problèmes à

tout moment. Tandis que 60% des patients sont non satisfaits des

informations données à propos des différentes options de

suppléance rénale notamment la transplantation rénale.

L'accessibilité du centre d'hémodialyse est une cause de non-

satisfaction chez presque 41% des patients.Conclusion :Notre étude

démontre la faisabilité de la mesure de la satisfaction chez le patient

hémodialysé, et nous a permis de repérer certaines pistes

d'amélioration pour une satisfaction meilleure.

P88- Réactivation du lupus systémique chez l'hémodialysé

chronique : à propos de 3 cas.

O.Nascimento, I.El Adnani, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : Malgré les multiples avancés sur la prise en charge de

la néphropathie lupique, 10 à 20% des cas évolueront vers

l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). Paradoxalement, ces

patients ayant un risque infectieux et cardiovasculaire majoré par la

maladie et les thérapeutiques immunosuppressives, ont un pronostic

excellent en traitement de suppléance. De plus, en général, l'activité

clinique et sérologique de la maladie s'amoindrirait en dialyse sans

disparaitre, avec persistance d'évènements extrarénaux.Matériel &

Méthodes : Nous rapportons 3 cas de réactivation du lupus

érythémateux disséminé chez les patients en hémodialyse

périodique au sein de notre unité.Résultats :Nous avons observé

durant la période de 2002 à 2013, trois cas de poussée aigue de

lupus chez des patients porteurs d'un lupus erythémateux disséminé

avec atteinte rénale confirmée antérieurement par une biopsie

rénale. Leur âge moyen était de 43 ans, toutes de sexe féminin, avec

une durée moyenne en hémodialyse de 9 ans. Le nombre de

poussées en dialyse était de 2 dans 1 cas et 1 chez deux patientes.

L'atteinte lors de la réactivation était dans tous les cas articulaire et

hématologique. Au bilan biologique, on note un test de Coombs

direct positif dans 2 cas et la baisse de la fraction C3 du complément

dans 1 cas. Les anticorps anti-nucléaires et les anticorps anti Sm

étaient positifs dans tous les cas.Conclusion :Notre étude montre

que la qualité des soins en hémodialyse a connu une nette

amélioration en 4 ans. Une approche thérapeutique plus

individualisée optimiserait la prise en charge de nos patients en

hémodialyse périodique.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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70

Transplantation

P89- Leuconeutropenie due au Tacrolimus : A propos d'un cas.

H. Jmahri, K. Flayou, F. En-niya, J.P. Dione, M. Belrhiti, L. Benamar,

N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.

Service de Néphrologie, Dialyse, et Transplantation, CHU IBN SINA-

Rabat

Introduction : les leuconeutropénies sont fréquentes, surtout aux

premiers mois en post-transplantation rénale. Elles sont

multifactorielles, leurs principales causes sont : les toxicités

médicamenteuses, et les infections virales. Matériel & Méthodes :

Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 46 ans, transplantée

en juillet 2013 du rein d'un donneur vivant apparenté (frère). Le

protocole d'immunosuppression est le suivant : Thymoglobuline

(ATG) + Mycophénolate mofetil (MMF) + tacrolimus+ corticoïdes.

Résultats : à J48, la patiente est asymptomatique, et présente une

leuconeutropénie isolée. La dose du MMF est réduite de moitié, et

une PCR du CMV dans le sang est réalisée (pas de réplication).

Devant l'aggravation rapide de la leuconeutropénie, MMF et

ganciclovir sont arrêtés en premier, puis triméthoprime-

sulfaméthoxazole et oméprazole en second lieu. A J53, la patiente

est sous tacrolimus et corticoïdes seuls, et le taux des GB est baissé à

800, et à 50 pour les PNN, d'o๠l'introduction du G-CSF pendant 3

jours. A J56, la patiente a une neutropénie fébrile à 38°C avec des

PNN à 40, le tacrolimus est arrêté, le myélogramme montre une

moelle en régénération, et le bilan infectieux est négatif. La patiente

est traitée par céftriaxone, ciprofloxacine et fluconazole. 48 heures

après arrêt du tacrolimus et sous GCSF, les GB sont à 7990 et PNN à

6240.Discussion :l'incidence des leuconeutropéniea près

transplantation rénale varie entre 11 et 55.5% selon les séries. Elles

augmentent l'incidence des infections bactériennes.Dans la majorité

des cas, plusieurs molécules leucopéniantes sont utilisées, posant le

problème d'imputabilité extrinsèque.Les antiprolifératifs (MMF) et

acide mycophénolique (MPA), largement utilisés, représentent la

cause médicamenteuse dominante de neutropénie. Le valganciclovir,

ATG, sont aussi souvent incriminés.Le tacrolimus étant le moins

incriminé. Il a été retiré en dernier devant l'aggravation de la

leuconeutropénie malgré l'arrét des autres médicaments.

Conclusion : Les leucopénies sont fréquemment observées au

décours des transplantations rénales. Leurs moments de survenue

après transplantation et les traitements utilisés sont des

renseignements importants pour l'analyse étiologique.

P90- Infection à CMV malgré à l'arrêt du traitement prophylactique

: A propos de 5 cas.

H. Jmahri, J.P. Dione, K. Flayou, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar,

N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation ; CHU IBN SINA-

Rabat.

Introduction : En transplantation rénale, l'infection à CMV est une

complication infectieuse redoutable, elle nécessite une surveillance

rapprochée de ce virus par la détermination de sa charge virale par

PCR en temps réel quantitative. Le but de ce travail est de mettre en

évidence l'intérêt du monitorage de la charge virale du CMV dans la

surveillance des transplantés rénaux sous traitement

prophylactique.Matériel & Méthodes : Cette étude rétrospective,

sur 15 mois, inclue 20 transplantés rénaux. La charge virale est

évaluée par PCR quantitative en temps réel, réalisée

systématiquement avec monitorage hebdomadaire à J15, J21, J30,

puis mensuel jusqu'à 6mois en post-greffe. Nous avons analysé les

paramètres démographiques, le statut sérologique du donneur et

receveur pour le CMV, les protocoles de l'immunosuppression, et les

rejets aigus. La PCR est positive à partir de 1.49log. L'infection à

CMV est définie par: Fièvre>38°C, leucopénie, thrombopénie ou

cytolyse, et PCR positive.La maladie à CMV est définit par: infection

à CMV avec localisation viscérale. Résultats : L'âge moyen des

patients est de 30 ans, avec un sexe ratio 9H/11F. 17 Patients ont un

statut sérologique IgG positif pour le CMV en pré greffe

Donneur+/Receveur+.Le traitement immunosuppresseur est à base

de : sérum anti-lymphocytaire (14 patients) ou basiliximab (6

patients) comme induction, associé aux corticoïdes, Mycophénolate

mofetil (MMF), et cyclosporine (11 patients) ou tacrolimus (9

patients). Tous les patients ont reçu une prophylaxie antivirale

pendant 3 mois à base de valaciclovir (7 patients) ou valganciclovir

(13 patients), Après l'arrêt de la prophylaxie, 5 transplantés ont

positivé leur charge virale avec un délai moyen de 2 mois : 2 avaient

une infection à CMV et 3 une maladie à CMV avec des signes

digestifs et pulmonaires. Ces derniers sont traités par ganciclovir

intraveineux puis relais par voie orale : valaciclovir (2 patients) ou

valganciclovir (3 patients). Discussion : L'infection à CMV, est

l'infection virale la plus fréquente en transplantation rénale. Elle est

responsable d'une mortalité élevée surtout au cours des primo-

infections, et d'une morbidité importante : Surinfections

bactériennes, risque de rejet, diabète.Un contrôle de la charge virale

par PCR à l'arrêt du traitement prophylactique permet de dépister

précocement l'infection à CMV.Conclusion : Le monitorage de la

charge virale par PCR est impératif, surtout après l'arrêt de la

prophylaxie. Le traitement prophylactique doit être prolongé à 6

mois.

P91- Hépatite aigue et nodules spléniques révélant une tuberculose

hépatosplénique et une toxicité de la ciclosporine chez un

transplanté rénal

H. Jmahri, F. Berkchi, K. Flayou, J.P. Dione, F. En-niya, M. Belrhiti, L.

Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA-

Rabat.

Introduction : La fièvre chez l'immunodéprimé est une urgence

diagnostique et thérapeutique. Son association à une atteinte

hépatosplénique fait craindre un sd lymphoprolifératif ou un cancer

mais ne doit écarter une cause infectieuse ou toxique. La

particularité de notre observation est son association à une hépatite

toxique en rapport avec la ciclosporine (CsA), effet secondaire

rarement décrit dans la littérature. Nous rapportons le cas d'un

transplanté rénal ayant présenté un syndrome fébrile avec nodules

spléniques révélant une tuberculose hépatosplénique, la persistance

de la cytolyse hépatique malgré le traitement fait découvrir une

hépatite médicamenteuse secondaire à la toxicité de la CsA.Matériel

& Méthodes : Mr. E.K., âgé de 28 ans, transplanté rénal pour la

2ème fois depuis un mois ; est hospitalisé pour un tableau de fièvre

hectique évoluant depuis une semaine. Le patient est sous

mycophénolate mofétil, ciclosporine, prednisone, oméprazol et

fungizone.Résultats :L'examen clinique note un subictère

conjonctival et une pointe de rate isolés. Les analyses biologiques

montrent un syndrome inflammatoire (CRP à 64 mg/l), une cytolyse

hépatique modérée et une fonction rénale normale. Le scanner

abdominal retrouve des nodules splénique avec discrète

hépatomégalie. Les analyses microbiologiques de première intention

ainsi que les sérologies des germes atypiques et les PCR du CMV, de

l'HVB et de l'HVC sont revenues négatives. L'échographie cardiaque

transthoracique ne montre pas d'endocardite. Le scanner thoracique

ne montre pas de lésion particulière. Une ponction biopsie hépatique

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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71

(PBH) échoguidée a retrouvé des lésions d'hémosidérose sans

granulome. Le dosage du Quantiféron est revenu fortement positif à

27 ng/ml. Le patient a été traité par antibiothérapie majeur

initialement associée à des quinolones sans amélioration de la

symptomatologie. Devant la persistance du sd fébrile depuis plus

d'un mois et le quantiféron positif, le traitement antibacillaire a été

commencé, ce qui a permis l'obtention de l'apyrexie et la régression

du syndrome inflammatoire. En raison de la persistance de la

cytolyse hépatique et son aggravation, les traitements

hépatotoxiques ont été arrêtés notamment l'oméprazole et la

fungizone. La ciclosporine a été incriminée en dernier lieu vu

l'aggravation de la cytolyse hépatique (10 fois la normale) ainsi que la

cholestase (13 fois la normale). Le switch au sirolimus et l'arrêt de la

CsA ont permis l'amélioration spectaculaire du bilan

hépatique.Discussion :La tuberculose est l'une des nombreuses

infections opportunistes chez les transplantés rénaux, elle est due

soit à une réactivation d'une infection latente ou une infection de

novo. Son association à une hépatite toxique fait la particularité de

notre observation. Un seul cas d'hépatite cholestatique secondaire à

la CsA a été rapporté. La CsA est la cause probable dans notre cas

puisque les autres causes d'hépatite aiguë sont écartées et que la

guérison complète est obtenue après le retrait de la CsA. La CsA peut

induire une toxicité hépatique, imposant son interruption si la

cytolyse hépatique persiste.Conclusion : La base moléculaire de la

toxicité de la CsA est inconnue, et plusieurs questions fondamentales

persistent. Des tests hépatiques réguliers seraient donc nécessaires

pour la surveillance des patients sous ciclosporine.

P92- Le donneur du rein: suivi à moyen et long terme.

S.El houssni; A.Ibrahimi; I.Bentaleb; L.Benamar; N.Ouzeddoun;

R.Bayahia; H.Rhou.

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA-

Rabat

Introduction : Devant la pénurie d'organes, la greffe à partir d'un

donneur vivant (DV) est une option raisonnable avec un taux faible

de complications. La transplantation à partir d'un DV place celui qui

donne au centre de la démarche qui aboutira à l'indication de ce

type de greffe. Le but de notre travail et de décrire le profil

épidémiologique des DV et leurs évolutions immédiate et à moyen

terme. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective

entre juin 1998 et juillet 2013, incluant tous les DV suivis dans notre

centre. Nous avons analysés les données démographiques et clinico-

biologiques à partir des dossiers médicaux, ainsi que l'évolution

postopératoire immédiate, une année et cinq ans après le don du

rein. Résultats : Soixante-sept DV sont colligés, tous des DV

apparentés, l'âge moyen est de 41,74±11,34 ans, 46 femmes et 21

hommes. La médiane de suivi est de 5 [2- 7] ans. Le donneur est une

mère dans 32,8% des cas, sœur dans 26,9%, un frère dans 22,4%, un

conjoint dans 4,5%, une cousine dans 1,5%, un père dans 6%, un fils

dans 1,5% et une fille dans 1,5%. Une néphrectomie gauche est

réalisée dans 89,3%des cas. Les complications postopératoires sont

une infection de la paroi dans 4 cas (6%), un pneumothorax dans 3

cas (4,5%), une infection urinaire dans 3 cas (4,5%), une

pneumopathie dans 2 cas (3%), une prostatite chez un DV (1,5%) et

une hémorragie avec transfusion sanguine peropératoire dans un

cas(1,5%). Aucun décès n'est noté. Avant le don, la clairance

moyenne de la créatinine selon MDRD (Cl MDRD) est à

93,87±16,67ml/min. Après une année, elle baisse à 62,73±15,2

ml/min. Après 5 ans, la Cl MDRD est à 66,95±9,87 ml/min. Il existe

une différence statiquement significative entre les Cl MDRD avant,

une année et 5 ans après le don (p<0.001). Aucun cas de protéinurie

n'est noté. L'hypertension artérielle est présente chez 10,4% des DV.

En analyse multivariée, l'âge est le seul facteur de risque associé à la

baisse du DFG (p=0,003).Conclusion :Dans notre travail, les

complications post-opératoires restent mineures, et la fonction

rénale à court et moyen terme reste stable. Ce résultat est obtenu

grâce à une évaluation médicale exhaustive et rigoureuse du

donneur.

P93- Malakoplakie cutanée après transplantation rénale: une entité

rare à ne pas méconnaitre

S. Ait Elhaj, A. Aladlouni, J. Peltier, A. Hertig, E. Rondeau

Introduction : La malakoplakie est une maladie inflammatoire

granulomateuse multisystémique chronique rare, caractérisée par la

présence de plaques molles uniques ou multiples pouvant toucher

différents organes. La prévalence est inconnue mais plus de 700 cas

ont été rapportés dans la littérature. Dans la majorité des cas, la

malakoplakie touche les voies urinaires et des cas d'extension

locorégionale (rétropéritonéale et ganglionnaire) ont été rapportés.

L'atteinte d'autres organes est possible et le tube digestif est la

seconde localisation la plus fréquente. Les autres localisations sont

plus rares. Nous rapportons un cas de malakoplakie génitale et

cutanée abdominale chez un transplanté rénal. Matériel &

Méthodes : Nous rapportons un cas clinique de malakoplakie

génitale et cutanée de localisation abdominale chez une transplantée

rénale. Résultats :Il s'agit d'une patiente de 63 ans, diabétique,

hypertendue et transplantée rénale à 2 reprises dont la 2ème

transplantation était réalisée après un protocole de désimmunisation

vu que la patiente était hyperimmunisée, qui a consulté pour des

lésions cutanées tumorales ulcérées en regard du greffon rénal.

L'examen clinique trouvait des nodules ulcérés en regard du greffon

au niveau de la fosse iliaque gauche, de base indurée, avec des

lésions d'âge différent dont certaines sont en voie d'ulcération. Le

scanner abdomino-pelvien a montré une infiltration de la paroi

abdominale sous cutanée, et du col utérin, avec une importante

rétention endo-utérine. L'analyse histologique des lésions était en

faveur d'une malakoplakie, sans prolifération tumorale. Les

prélèvements bactériologiques locaux et les hémocultures étaient

positifs à Escherichia coli, associée par la suite à Pyocyanique.

L'examen bactériologique des crachats a montré une mycobactérie

atypique intracellulaire, dont la recherche sur les prélèvements

cutanés était négative. Un traitement actif sur les germes

intracellulaires par l'Amikacine, l'éthambutol, et la Clarythromycine,

associé à la baisse progressive de l'immunosuppression

permettaient une diminution importante des lésions (trois mois de

recul). Discussion :La malakoplakie est une inflammation

granulomateuse viscérale ou cutanéomuqueuse en réponse à une

infection bactérienne à Gram négatif, le plus souvent à Escherichia

coli. Il s'agirait d'un défaut de bactéricide acquis des macrophages.

Une immunodépression est fréquemment présente. Le diagnostic de

malakoplakie cutanée est rarement évoqué cliniquement car l'aspect

est peu spécifique. L'histologie permet d'affirmer le diagnostic. Les

diagnostics différentiels sont les néoplasies, les autres

granulomatoses, les infections (fongiques, tuberculose). Le

traitement n'est pas codifié et repose sur une antibiothérapie

prolongée active sur les germes intracellulaires éventuellement

complétée par un geste chirurgical, et la baisse de

l'immunosuppression. Conclusion : La malakoplakie est une

granulomatose rare de diagnostic histologique qu'il faut savoir

évoquer chez l'immunodéprimé.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

Page 72: EDITORIAL - nephro-maroc.comnephro-maroc.com/wp-content/uploads/2016/04/livre_congres2014.pdf · Professeur Rabia BAYAHIA Présidente de la SMN EDITORIAL . 2 BUREAU DE LA SMN : Président

72

P94- Les complications chirurgicales des transplantations rénales.

N.Aazair, F.El mountahi, Z. Houmaid, M.Lemrini, S Lidbi, S.El khayat,

M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse et de Transplantation rénale,

CHU Ibn Rochd-Casablanca

Introduction : La transplantation rénale est actuellement considérée

comme le traitement de choix des patients en insuffisance rénale

chronique terminale. Elle a contribué à une amélioration

significative de la survie de ces patients, elle joue un rôle

économique non négligeable car elle réduit le coût inhérent à

l'hémodialyse itérative. L'objectif de ce travail est de déterminer les

facteurs de risque des complications chirurgicales lors de l'activité de

transplantation rénale dans notre formation. Matériel & Méthodes :

Etude rétrospective des patients transplantés rénaux à partir de

donneurs vivants et cadavériques de Janvier 2007 à Septembre 2013

dans notre centre hospitalier universitaire. Nous avons recensé les

caractéristiques propres au receveur, au prélèvement, au donneur

ainsi qu'au greffon. Les complications chirurgicales ont été colligées

ainsi que leur prise en charge et évolution. Résultats : Quatre-vingt-

dix dossiers ont été analysés avec un suivi moyen de 26,31+/- 17,15

mois. 21 complications chirurgicales ont été recensées : sténose des

artères rénales (26,3%), thrombose de l'artère (19%), lymphocèle

(14,2%), infections pariétales (14,2%), fuites urinaire (9,5%),

Thrombose veineuse (1 cas), malrotation du greffon (2 cas), nécrose

de l'uretère (1 cas), sténose de l'uretère (1 cas), urinome (2 cas). 6

donneurs étaient en état de mort encéphalique (28,5%) et 15

donneurs vivants (71,42%). Tous les donneurs vivants ont bien

évolué, 19 receveurs ont été repris chirurgicalement, 15 receveurs

ont bien évolués (71,4%), 4 receveurs sont retournés en hémodialyse

(19%), 2 receveurs sont décédés (9,5%). L'analyse statistique de

notre série n'a pas mis en évidence de facteurs de risque significatifs

semblant influer sur l'incidence des complications chirurgicales.

Conclusion :Les complications chirurgicales de la transplantation

rénale demeurent redoutables. La rapidité du diagnostic et la prise

en charge adéquate de ces complications est nécessaire afin d'éviter

les répercussions sur la survie des patients et des greffons.

P95- La greffe rénale préemptive : expérience du CHU de

Casablanca.

H. El Oury, N. Aazair, M. Mjaber, S.S.EL Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd-Casablanca

Introduction : La transplantation rénale préemptive est reconnue

pour être le traitement de choix de l'insuffisance rénale chronique

terminale. Elle offre un gain significatif pour le patient en termes de

qualité de vie et de survie du greffon et pour la société en termes

d'économie. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective menée sur

186 greffes rénales réalisées dans notre formation entre 1990 et

2013 mettant en évidence 6 cas de greffes préemptives. Nous avons

recensé les caractéristiques propres aux receveurs, aux donneurs, au

prélèvement et au greffon. Résultats : Toutes nos patientes étaient

de sexe féminin, de haut niveau intellectuel et social. L'âge moyen

était de 36 ans avec une durée de suivi moyenne avant la

transplantation de 50 mois. En moyenne, le DFG au moment de la

transplantation était de 10,20 ml/min avec un déclin de la fonction

rénale de l'ordre de 6,64 ml/min/an. La greffe a été suggérée dans 5

cas par le néphrologue et dans un cas par la patiente. Les principales

comorbidités étaient l'HTA et l'hyperparathyroïdie (67%). Le

donneur était vivant dans 83% et en EME dans 16%. Les principales

complications étaient médicales (83%) et chirurgicales (50%).

Actuellement, après un recul moyen de 29 mois, toutes nos patientes

sont sous immunosuppresseurs avec un nadir moyen de la créatinine

de 10 mg/l et un DFG moyen de 59,3 ml/min. Elles ont toutes gardé

le même statut professionnel avec une grossesse à terme.

Conclusion : Les greffes rénales préemptives restent rares. Le

dépistage précoce de la maladie rénale chronique et la sensibilisation

du personnel médical sont indispensables afin de promouvoir cette

pratique et d'assurer une équité à tous les niveaux

socioéconomiques.

P96- Influence de l'âge du donneur sur l'évolution de la

transplantation rénale.

N.Aazair, Z.Houmaid, N.Zenasni, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd-Casablanca

Introduction : La progression du nombre d'insuffisants rénaux

chroniques terminaux nécessitant un traitement de suppléance dans

notre pays et la pénurie de donneurs en état de mort encéphalique

impose le recours à des donneurs vivants dits marginaux. Le but de

cette étude est de déterminer l'influence de l'âge avancé des

donneurs sur les résultats de la greffe rénale Matériel & Méthodes :

Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique de 63

transplantations rénales réalisées entre 2008 et 2013. Les receveurs

ont été divisés en 2 groupes selon l'âge du donneur : - Groupe 1 (G 1)

: âge du donneur inférieur à 50 ans (moyenne : 36 ans) : 41 cas. -

Groupe 2 (G 2) : âge du donneur supérieur ou égal à 50 ans

(moyenne : 54 ans) : 22 cas. L'étude statistique était réalisée par le

logiciel SPSS18. Résultats : L'âge moyen des receveurs était de 37 ans

(13-65 ans) pour le groupe 1 et 28 ans (11-52 ans) pour le groupe 2.

Le recul moyen de la transplantation rénale était de 33 mois dans les

2 groupes. Les deux groupes étaient comparables concernant le rejet

aigu (G1 : 2% ; G2 : 0%), les complications vasculaires (G1 : 9.75% G2:

4,54%) et la reprise retardée de la fonction rénale (G1 : 12,19%, G2 :

13,6%). Les complications urologiques étaient plus fréquentes dans

le groupe de donneurs âgés de plus de 50 ans (G1 : 7,31% G2 :

22,72%). La créatinine moyenne à 1 an était de 10,7 mg/l dans le G1

et de 14,5 mg/l dans le G2. Le pourcentage de perte du greffon à 1

an est de 4.8% dans G1 et 9% dans G2. Conclusion :La

transplantation rénale à partir de donneurs âgés semble avoir des

résultats satisfaisants à condition qu'ils soient sélectionnés en

fonction de critères bien définis afin d'éviter les complications aussi

bien chez le donneur que chez le receveur.

P97- Facteurs de risque de l'infection post-transplantation rénale.

O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, G.Imangue, S.El Khayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : Les complications infectieuses post-transplantation

rénale sont fréquentes, pouvant être à l'origine de perte de greffon

et de décès. L'immunosuppression est un facteur largement reconnu

d'infection. Le but de notre étude est d'évaluer la prévalence et les

facteurs de risque de l'infection chez nos greffés rénaux. Matériel &

Méthodes : Etude analytique rétrospective, incluant tous les patients

de notre unité, transplantés rénaux depuis au moins 1 an. Nous

avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques,

paracliniques ainsi que les protocoles thérapeutiques à partir des

dossiers médicaux. L'analyse statistique comparative entre le groupe

de greffés rénaux présentant l'infection et le groupe témoin a été

réalisée avec le logiciel SPSS 17.0. Résultats : Soixante-huit greffés

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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73

rénaux ont été inclus, avec un âge moyen de 44±11 ans et une

prédominance masculine (sex-ratio de 1.9). La prévalence de

l'infection était de 70% des cas; avec 39.7% de type bactérien, 48.5%

de type viral et 11.2% de type parasitaire et mycosique. 68% de nos

patients avaient présenté l'infection dans la première année de

greffe dont 33% entre 2 et 6 mois. En analyse univariée, l'infection

était significativement associée à la moyenne des taux résiduels de

ciclosporine au cours de la première année de greffe rénale (moy

T0Ciclo) de 155±40 µg/l (p=0.02) et à la reprise lente de la fonction

du greffon rénal définie par une créatininémie > 30 mg/l à J7 post-

transplantation rénale (p=0.04). L'analyse multivariée a confirmé que

le risque de survenue de l'infection était significativement corrélé à

la moy T0Ciclo (p=0.02) et à la reprise lente de la fonction du greffon

rénal (p=0.03). Discussion : L'étude française réalisée par C. Borni

Duval et Coll. a mis en évidence une association entre une exposition

élevée au MMF et l'infection à BKV. Dans notre série, l'infection en

post-transplantation rénale était significativement corrélée au taux

résiduel de ciclosporine. Dans l'étude américaine faite par Lee JR et

Coll., la reprise retardée de la fonction du greffon était

significativement associée au risque d'infection. Ce qui concorde

avec nos résultats. Conclusion : Nos résultats confirment que les

infections post-greffe rénale sont très fréquentes. Leur principal

facteur de risque est l'immunosuppression. D'o๠la nécessité

d'optimiser les stratégies de gestion de l'immunosuppression et de

renforcer les différentes mesures préventives.

P98- Transplantation rénale à partir de donneurs vivants âgés

>60ans : Pénurie d'organe, nouvelle perspective?

S.Makhdar, F.Oubahaybou, N.Mifdal, S.El Khayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

Casablanca

Introduction : La demande croissante des malades insuffisants

rénaux candidats à la transplantation conduit de façon pressante à

chercher de nouvelles stratégies visant à augmenter les possibilités

de greffe. L'utilisation des reins de sujets âgés est une solution

d'autant plus évidente que l'on assiste au vieillissement de la

population des donneurs. Le but de notre travail est d'évaluer

l'impact de l'âge du donneur sur la fonction du greffon. Matériel &

Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective comparative menée

entre 2005 et 2013, incluant les patients transplantés rénaux au sein

de notre service. Sept patients ont reçu des reins de donneurs âgés

sup à 60 ans, constituant le groupe d'étude (groupe 1).Le groupe de

contrôle (groupe 2) est composé de vingt-trois patients ayant reçu

une greffe de rein à partir de donneurs idéaux, âgés de 18 à 45

ans.Les bénéficiaires ont été analysés, selon la reprise retardée de la

fonction rénale, le nadir de créatinine après la transplantation, le

nombre d'épisodes de rejet aigu et chronique .Résultats :L'âge

moyen des donneurs était de 65 ans dans le groupe 1 et 35 ans dans

le groupe 2. La fonction retardée du greffon a été observée dans

deux cas dans le groupe 1 (28%) et dans trois cas dans le groupe 2

(13%). Le nadir de la créatinine est 13,8 mg/l pour le groupe1 et 12,2

mg/l pour le groupe 2. Le rejet aigu a été observé dans un seul cas

dans le groupe 1 (14%) et dans un seul cas aussi dans le groupe 2

(4%) Par contre, Le rejet chronique a été observé dans deux cas dans

le groupe 1 (28%) et dans sept cas dans le groupe 2 (30%). Aucune

différence significative n'a été observée en terme de survie des

patients / greffe. Conclusion : La transplantation rénale est le

meilleur traitement à proposer aux malades conduits à

l'hémodialyse. La greffe rénale à partir d'un donneur vivant âgé est

avantageuse comparativement à la poursuite de dialyse et devra

connaitre un développement raisonné.

P99- Prévalence et facteurs de risque de l'infection urinaire post-

transplantation rénale.

O.Nascimento, M.Hadi alTorayhi, B.Noto-Kadou-Kaza, S.ElKhayat,

M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : Les infections urinaires sont fréquentes en post-

transplantation rénale. Les pyélonéphrites aigues précoces ou

récidivantes peuvent entrainer la détérioration de la fonction du

greffon rénal. L'objectif de notre étude est de déterminer la

prévalence et les facteurs de risque de l'infection urinaire en post-

greffe rénale. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive

et analytique portant sur tous les greffés rénaux de notre unité. Deux

groupes ont été définis en fonction de la présence ou non d'infection

urinaire. Les paramètres démographiques, clinico-biologiques,

radiologiques, thérapeutiques et évolutifs ont été étudiés dans les

deux groupes. Un modèle de régression logistique multivariée a été

utilisé pour faire ressortir les facteurs associés à l'infection urinaire.

Résultats : Nous avons colligé 182 greffés rénaux dont l'âge moyen

était de 39± 10.8 ans, et le sex-ratio H/F de 2.1. La prévalence de

l'infection urinaire était de 15.4% chez nos greffés rénaux. Les

infections urinaires surviennent dans 61% des cas au cours des 3

premiers mois, 17% des cas entre le 3ème et le 6ème mois, 14% des

cas entre le 6ème et le 12ème mois et dans 11% des cas au-delà de

12 mois. Les germes les plus fréquemment isolés sont : l'escherichia

coli dans 67.9% des cas, le klebsiella dans 21% des cas ; dans la

même proportion, le pseudomonas blase + et l'acinetobacter : 14.3%

des cas. L'évolution après antibiothérapie était favorable dans 64 %

de cas. L'infection urinaire était significativement corrélée au sexe

féminin (p<0.0001), à la néphropathie initiale interstitielle

(p<0.0001), à la durée en hémodialyse (p=0.0001), au donneur en

état de mort encéphalique (p=0.01), aux antécédents de

malformations de l'appareil urinaire (p=0.002), aux ATG ou à la

thymoglobuline (p=0.002), au tacrolimus (p=0.04), aux complications

chirurgicales urétéro-vésicales en post-greffe rénale (p=0.0001) et à

la reprise lente de la fonction du greffon définie par une

créatininémie > 30 mg/l à J7 post-transplantation rénale (p=0.0001).

Les transplantés ayant bénéficié d'une greffe préemptive font moins

d'infection urinaire comparativement à ceux qui étaient

hémodialysés (p=0.001).Conclusion :Notre étude montre que les

infections urinaires sont plus fréquentes au cours des trois premiers

mois après transplantation rénale. Le sexe féminin, la néphropathie

initiale interstitielle, la durée en hémodialyse, les antécédents de

malformations de l'appareil urinaire, les complications chirurgicales

urétéro-vésicales en post-greffe rénale, le traitement d'induction par

les ATG et la reprise lente de la fonction du greffon rénal sont les

facteurs les plus fréquemment associés à l'infection urinaire.

P100- Don d'organes cadavérique : pourquoi tant de refus?

Zenasni.N, Rhair.A, Noto-Kadou-Kaza.B, S.El Khayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : Différentes recherches dans le monde ont analysé les

refus de familles. Certaines raisons sont difficilement modifiables

comme les volontés de la personne décédée. Lorsque les volontés ne

sont pas connues, les familles peuvent être influencées par la

situation entourant la demande de don ou par différentes raisons

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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74

personnelles ou circonstancielles. Au Maroc, les données concernant

le refus des familles restent encore mal connues puisque la greffe

rénale à partir d'un donneur en état de mort encéphalique (EME) n'a

commencé qu'il y a 3 ans. Objectif : Analyser les conditions entourant

le refus des familles ainsi que les raisons évoquées. Matériel &

Méthodes : Des données sur les refus des familles ont été compilées

de Septembre 2010 à Septembre 2013 par l'unité de coordination de

prélèvement d'organes dans notre formation. Les informations

recueillies portaient sur la façon de faire la demande (la personne qui

a fait la demande, l'endroit et le moment de la demande) et la ou les

raisons invoquée(s) par la famille. Des données démographiques

concernant le donneur et le répondant ont aussi été répertoriées.

Résultats : 28 refus familles ont été enregistrés parmi les 54

donneurs potentiels dans notre formation. Pendant cette même

période, il y a eu 10 donneurs réels (reins et cornées). Toutes les

demandes ont été faites par le réanimateur et la coordinatrice

ensembles dans un bureau au niveau de la réanimation (79%) ou

dans le couloir (21%) après l'annonce du diagnostic de décès

neurologique. Dans 85% des cas, l'abord de la famille a été fait à

travers deux entretiens de durée moyenne de 20 minutes. La

majorité de ces familles sont de bas niveau socio-économique (79%)

et 21% de niveau moyen. Seulement 10% des familles qui ont déclaré

avoir déjà entendu parler du don cadavérique. Nous avons noté 8

désaccords entre les membres des familles parmi les 28 refus. La

principale raison de refus évoquée par les familles était l'atteinte à

l'intégrité du corps après la mort (75%). Conclusion : Différentes

raisons influencent la décision des familles face au don d'organes.

Des campagnes de sensibilisation sur le don d'organes et

l'importance d'exprimer nos volontés face au don pourraient avoir

un impact sur la décision des familles.

P101- La Néphrectomie avant la transplantation rénale chez les

patients atteints de polykystose rénale autosomique dominante.

Z.Houmaid, A.Rhair, N.Aazair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

Casablanca

Introduction : La polykystose rénale autosomique dominante de

l'adulte (PKRAD) est la plus fréquente des néphropathies héréditaires

représentant 10 % des causes d'insuffisance rénale chronique

terminale. La prévalence de la PKRAD est estimée à 1 pour 1000 et

évolue vers l'insuffisance rénale dans près de 50 % des cas. Ainsi, 10

% des indications de transplantation rénale (TR) sont des PKRAD.

Notre objectif est de préciser les indications, les complications et la

place de la néphrectomie pour PKRAD de l'adulte par rapport à la TR.

Matériel & Méthodes : Entre janvier 2000 et décembre 2013, nous

avons étudié les dossiers de 8 patients atteints de PKRAD suivis

dans notre institution. Parmi eux, 5 patients ont eu une

néphrectomie principalement en préparation à la greffe. La décision

de néphrectomie était prise en fonction de l'examen clinique et des

données tomodensitométriques. Résultats : Les indications de la

néphrectomie étaient pour une préparation à la greffe rénale dans

deux cas (25 %) ; pour des complications urologiques sévères dans

deux cas (25%) à savoir un cas d'hémorragie intra-kystique et un

cas d’infection intra-kystique ; et pour une douleur dans le cas qui

reste. Nous avons réalisé 5 néphrectomies, tous en pré-

transplantation. Le taux de néphrectomie était alors de 62 %. Le

poids médian des reins était de 2100 grammes. La durée opératoire

moyenne était de 120 minutes. La durée moyenne d'hospitalisation a

été de 5 jours. Nous n'avons pas noté de complications après

l'opération. La durée moyenne entre la néphrectomie et la TR était

de 12 mois. Conclusion :La question de néphrectomie pour PKRAD

avant la TR Reste d'actualité. En l'absence de complication

urologique, la néphrectomie, dont la morbidité est non e, ne doit

être réalisée que lorsque les reins sont très volumineux et gênent

l'implantation du greffon. Le développement des greffes préemptives

pose la question de la néphrectomie concomitante à la greffe qui

mérite d'être débattue.

P102- Facteurs de risque de l'anémie à un an de transplantation

rénale.

O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

- Casablanca

Introduction : L'anémie en post-transplantation rénale tardive n'a

pas été bien évaluée dans la littérature, malgré sa grande prévalence

et sa morbi-mortalité. Le but de notre étude est de déterminer la

prévalence et les facteurs prédictifs de l'anémie, afin d'assurer une

meilleure prise en charge de nos patients. Matériel & Méthodes :

C'est une étude analytique rétrospective incluant tous les

transplantés rénaux, avec un suivi minimum d'un an. Nous avons

étudié les données démographiques, cliniques et biologiques des

donneurs et receveurs. L'anémie a été définie par un taux <12 g/dl

chez la femme et < 13 g/dl chez l'homme. Il s'agit dans tous les cas

d'une première transplantation. L'analyse comparative des patients

anémiques avec le groupe témoin a été réalisée grâce au logiciel

SPSS 17.0.Résultats :Il s'agit de 64 greffés rénaux dont 55 à partir de

donneurs vivants et 5 en état de mort encéphalique. La moyenne

d'âge de nos patients était de 40.4±11.3 ans, avec une prédominance

masculine (sex-ratio H/F à 1.8). La prévalence de l'anémie est de

40.6% des cas. L'analyse statistique a permis d'identifier les facteurs

de risque de l'anémie tels que le sexe masculin (p=0.004) ; la

dysfonction rénale du greffon avec une moyenne de DFG à 47±16.2

ml/min (p=0.004) ; l'urée avec une moyenne de 0.64±39 g/l (p=0.02) ;

la reprise lente de la fonction rénale du greffon définie par une

créatininémie > 30 mg/l à J7 post-transplantation rénale (p=0.003).

Nous n'avons pas observé de corrélation statistiquement significative

entre l'hypertension artérielle, les antihypertenseurs (IEC et ARA II),

les immunosuppresseurs, l'absence ou la présence de comorbidités

et le risque de présenter une anémie. Conclusion : L'anémie en post-

transplantation rénale tardive est fréquente. Le principal facteur de

risque reste la dysfonction rénale du greffon. La prévention des

facteurs de risque et la correction de l'anémie sont primordiales afin

d'améliorer la survie du greffon rénal et la qualité de vie du

transplanté rénal.

P103- Les complications iatrogènes après transplantation rénale.

A.Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

Casablanca

Introduction : Les anticalcineurines et les corticostéroïdes (CTC)

jouent un rôle important le traitement en transplantation rénal (TR)

cependant leurs effets indésirables ont incité à une politique de

minimisation surtout dans l'air des nouvelles molécules

immunosuppressives. Le but de notre travail : décrire les

complications liées à l'administration des anticalcineurines et les

corticostéroïdes après une transplantation rénale. Matériel &

Méthodes : Etude rétrospective descriptive allant du janvier 2008 au

décembre 2013 mené dans notre formation, toutes les

complications potentielles des anticalcineurines et de la CTC ont été

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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75

recherchés chez tous nos greffés. Résultats : 90 dossiers ont été

explorés dont les complications ont été retrouvé chez 31cas soit

33%. L'âge moyen est de 38.05ans, le sexe ratio H/F est de

1.14(16/14). Tous nos patients sont transplantés une seule fois et

tous étaient sous corticostéroïdes et anticalcineurines. Les

complications infectieuses avaient un taux très élevé chez nos

patients 62%, 8cas de diabète soit 25%, les complications vasculaires,

avec l'hypertension artérille comme chef de fil, ont représenté 34.4%

et les complications osseuses étaient faible juste chez 2cas(0.8%)et le

surpoids chez 55% des cas. Conclusion : Par le biais d'une

augmentation du risque infectieux, de la fréquence de l'HTA, de

l'hyperlipidémie et de l'intolérance au glucose, les corticostéroïdes

associes à des anticalcineurines augmentent sans nul doute la

mortalité d'origine infectieuse et cardiovasculaire. Cependant les

bénéfices d'une baisse des doses et d'un sevrage de corticoïde

doivent être pondérés par les risques de rejet aigu et chronique.

P104- Le Traitement d'une récidive d'HSF sur le greffon rénal : à

propos d'un cas.

A.Rhair, Z.Houmaid, N.Znasni, F.Ouaddi S.Elkhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

Casablanca

Introduction : La récidive de La hyalinose segmentaire et focale sur

le greffon rénal représente 30à 50% des cas de glomérulonéphrite

de récidive, ce qui a limité pendant des années la transplantation des

patients ayant une HSF idiopathique au Maroc. Ces récidives peuvent

être traitées par des options thérapeutiques lourdes associant

échanges plasmatiques, Cyclosporine A en IV et stéroïdes. Notre

objectif est de rapporter l'expérience de notre établissement

concernant la prise en charge de la récidive d'une HSF chez un greffé

qui est une première au Maroc. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une

observation médical d'un greffé rénal en mai 2013 ayant comme

néphropathie initiale une HSF qui a précocement après la

transplantation. Résultats : Il s'agit d'un jeune homme de 29ans

ayant une HSF collapsante confirmée à la ponction biopsie rénale,

hémodialysé depuis janvier 2012 à raison de 3fois/semaine sans

événements immunogènes, le greffé à garder une importante

protéinurie à 12g/24h même en dialyse pour laquelle on l'avait mis

sous IEC et AINS jusqu'à un taux de protéinurie à 2g/24h, il a été

greffé fin avril 2013 à partir d'un donneur apparenté sa mère HLA

semi-identique. En post greffe il n'y avait pas de reprise immédiate

de la fonction du greffon avec un nadir de créatinine à 19mg/l avec

une protéinurie stationnaire à 4g/24h. Au 3ème (M3) la protéinurie

est passée à 9g/24h avec un retentissement sur le protidogramme.

Notre protocole thérapeutique était le suivant : EP 3fois/semaine

pendant 3semaines ; 2fois/semaine pendant 3semaines ;

1fois/semaine jusqu'à 3mois puis une fois par mois pendant une

année avec injection du rituximab à raison de 375mg/m2 après la

3éme échange avec une bonne évolution : protéinurie à 0.360g/24h;

protides :69g/l ; albumine :37.5g/l et créatinine à 16mg/l.

Conclusion :Bien que notre expérience en matière du traitement de

la récidive d'HSF est débutante mais les résultats sont

encourageants. Les limites restent dominer par l'absence d'un

consensus du traitement et son cout qui reste élevé et qui dure

environ un an.

P105- Evaluation de l'Activité physique chez le greffé rénal

A.Houmaid, N.Aazair, F.Elmountahi, S.Elkhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

Casablanca

Introduction : La Greffe rénale (GR) une nouvelle vie qui s'ouvre

devant tout patient souffrant d'insuffisance rénale chronique

terminale. Les personnes greffées peuvent reprendre une activité

physique (AP): des activités scolaires, professionnelles et sociales

tout à fait normales. Les enfants et les adolescents retrouvent une

croissance normale. Notre objectif est décrire la qualité de l'AP des

patients greffés rénaux et les principaux facteurs

déterminants.Matériel & Méthodes : Une enquête transversale

réalisée auprès d'un groupe de 63 patients porteurs d'un greffon

fonctionnel depuis au moins un an suivis dans notre service, comparé

à un groupe (GH) de 95 patients hémodialysés chroniques. Le recueil

des données a été réalisé sur la base du Questionnaire de Baecke: un

indice d'activité de travail (IAT), un indice d'activité sportive (IAS) et

un indice d'activité de loisir (IAL). Les caractéristique cliniques,

biologiques ainsi que démographiques ont été soulevées. Résultats :

Notre étude a inclus 63 patients. L'âge moyen était de 34±13,67 ans,

avec une prédominance masculine, sexe ratio, Le recul moyen de la

TR était de 33 mois. Tous les patients % déclarent avoir repris une AP

après la GR. 85% des greffés déclarent avoir une AP régulière

(activés professionnelles, scolaires, marche, football) contre 16,4%

seulement chez le groupe des Hémodialysés. 24% rapportent des

difficultés à effectuer des efforts physiques importants (courir,

soulever un objet lourd) contre 68% dans GH, 1% seulement des

greffés sont sédentaires. La diminution de l'activité physique est

corrélée de façon significative à l'âge avancée, l'anémie et les

affections cardio-vasculaires. Conclusion : La pratique d'une activité

physique régulière est vivement conseillée après la greffe. Elle

contribue à prévenir l'apparition d'une surcharge pondérale et

d'accidents cardio-Vasculaires.

P106- Fertilité et contraception après transplantation rénale.

H. EL Oury, Z. Humaid, F. Ouaddi, S.S El khayat, M. Zamd, G.

Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd

Casablanca

Introduction : Au cours de l'insuffisance rénale chronique terminale,

l'axe hypohalamo-hypophyso-ovarien est altéré, ce qui engendre des

irrégularités menstruelles, l'anovulation et l'infertilité. Après

transplantation rénale (TR) cet axe relance rapidement ses fonctions,

la fertilité est ainsi retrouvée chez la plupart des patientes, ce qui

rend toute contraception nécessaire après TR et notamment

pendant les deux premières années post greffe. Le but du travail est

de comparer la fertilité et la sexualité avant et après la TR et de

déterminer la place de la contraception dans la prescription de la

greffe rénale. Matériel & Méthodes : On a inclus toutes les

patientes, en âge de procréer, transplantées rénales au CHU..., entre

une période allant de 2002 à 2013 et ayant répondu à un

questionnaire concernant leur activité génitale, sexuelle et l'usage

de moyen de contraception avant et après transplantation rénale.

Résultats : 40 patientes ont été incluses dans cette étude. Avant

transplantation rénale : 66 % rapportaient des cycles mensuels

irréguliers, 47 % avaient des rapports sexuels avec leurs conjoints,

13% ont été conseillé par leur néphrologue traitant de l'usage des

contraceptifs et 30 % étaient sous contraception. Après

transplantation rénale : 20 % avaient des cycles irréguliers, 60%

étaient en activité sexuelle, 23 % ont été conseillé d'utiliser des

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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76

moyens de contraception, 36 % étaient sous contraception : les

moyens les plus utilisés étaient les méthodes de barrière, la ligature

des trompes et les pillules oestro-progestatifs.

Le nombre de grossesse après transplantation était de 13, la majorité

de ces grossesses était planifiée. Conclusion :La transplantation

rénale améliore la fertilité des patientes dont la majorité, en activité

sexuelle, n'est pas sous moyen de contraception. Cette constatation

nous renvoie au risque élevé de grossesse après TR notamment les

deux premières années, d’où la nécessité d'une contraception

efficace en post greffe grâce à une collaboration entre néphrologue

et gynécologue.

P107- Y a-t-il un impact de la diurèse résiduelle sur les

complications urologiques post- transplantation rénale?

Zenasni.N, Rhair.A, Belhadi.N, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri,

M. Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Les patients en insuffisance rénale terminale (IRT) ont

souvent de longues périodes d'hyperurémie et de dialyse, entrainant

une oligoanurie et une atrophie vésicale et d'éventuelles

complications urologiques après la transplantation (TR). Notre

objectif est d'observer l'évolution clinique de la transplantation

rénale en fonction du volume de la diurèse résiduelle des receveurs.

Matériel & Méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement 62

patients en insuffisance rénale terminale qui ont eu une

transplantation rénale entre Janvier 2008 et Décembre 2013. Tous

les patients ont eu une mesure de la diurèse résiduelle lors du bilan

pré-transplantation et qui a été réévaluée avant la transplantation.

Les patients ont été classés en deux groupes: les patients avec une

diurèse inférieure à 250 mL (n = 30, groupe I), et ceux ayant plus de

250 mL (n = 32, groupe II). Les patients ayant des antécédents de

malformation des voies urinaires inférieures, traitée par dérivation

trans iléale ou entérocystoplastie ont été exclus. Résultats : Le sex-

ratio, l'âge lors de la TR, le taux d'anticorps anti HLA, l'âge du

donneur, l'ischémie froide n'étaient pas différents entre les deux

groupes. Le temps de dialyse était plus long dans le groupe I

(p=0,001). Nous avons observé 3 (10%) complications urologiques

dans le groupe I (1fistule urinaire et 2 sténoses urétérales) et 1 (3%)

dans le groupe II (1 sténose urétérale). Cette différence n'était pas

significative (p = 0,14). à 3 ans, la survie du greffon était de 93% et

96% respectivement dans le groupe I et II (NS). Conclusion : Malgré

que notre étude n'a pas pu démontrer l'impact d'une diurèse

résiduelle de 250 ml sur les complications urologiques post-

transplantation rénale, d'autres équipes ont pu avoir des résultats

différents, impliquant une stratégie chirurgicale tenant compte de ce

paramètre. Ce qui suggère la nécessité d'autres études à plus grande

échelle pour confirmer cette hypothèse.

P108- Place de l'exploration urodynamique dans le bilan pré greffe

rénale : à propos de 6 cas.

K.Belhaj(1), S. Zahi(1), S.Meftah(1), S.Lahrabli(1), N.Belhadi(2),

N.Zenasni(2), M.Dridat(2), K.Assad(2)

(1) Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale,

CHU Ibn Rochd - Casablanca

(2) Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : La transplantation rénale est le traitement de choix de

l'insuffisance rénale terminale. Elle augmente la qualité et

l'espérance de vie comparativement aux autres techniques de

suppléance. Dans tous les cas, le receveur comme le donneur

devront bénéficier d'un bilan pré-greffe à la fois clinique, biologique,

radiologique et fonctionnelle. Objectif de l'étude est de déterminer la

place du bilan urodynamique (BUD) dans le bilan pré-transplantation

rénale du receveur. Matériel & Méthodes :Il s'agit d'une étude

rétrospective sur 2 ans, portant sur les patients chez qui un BUD a

été effectué dans le cadre d'un bilan pré-greffe rénale. Résultats :Il

s'agit de 6 patients chez qui une exploration urodynamique a été

réalisée au sein du service de médecine physique et de réadaptation,

on note une prédominance masculine (83%), l'âge moyen est de 17

ans avec des limites d'âge allant de 4 ans à 43 ans,tous les patients

étaient au stade d'insuffisance rénale chronique terminale avec 2

patients ayant un antécédent de valves de l'urètre postérieur, 2

patients suivis pour reflux vésico-urétéral. Le BUD avait objectivé une

décimètrie normale chez 2 patients, la cystomanometrie était

normale dans 22% des cas, avait objectivé une hypotonie

detrusorienne dans 23% des cas, une hypertonie dans 11% des cas,

une mauvaise compliance vésicale dans 11 % des cas, une

hyperactivité vésicale dans 11% des cas, une petite capacité vésicale

dans 22 % des cas. La profilométrie a mis en évidence une

insuffisance sphinctérienne chez une patiente. Conclusion :Avant de

décider de l'inscription d'un patient insuffisant rénal sur la liste

d'attente d'une transplantation rénale, il convient de rechercher les

facteurs pouvant contre-indiquer la transplantation ou devant être

corrigés au préalable. Le receveur doit bénéficier d'un bilan

morphologique et fonctionnel dont le bilan urodynamique pour

préciser la faisabilité du geste chirurgical de la transplantation et

détecter des pathologies associées qui pourraient affecter la survie

du greffon ou contre-indiquer la greffe.

Maladie rénale chronique

P109- Evolution du taux d'anticorps anti Hbs après vaccination

contre l'hépatite B chez des insuffisants rénaux non dialysés

M.A.Khalfaoui, A.Tahiri, M.Rafia, S.Elkheyat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.Benghanem, B. Ramdani

Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : L'immunodéficience, modérée chez les patients en

insuffisance rénale chronique, explique une susceptibilité plus

grande aux infections virales notamment l'hépatite virale B,

malheureusement ces malades répondent mal à la vaccination

contre l'hépatite B. En outre, leur taux d'Ac protecteurs décroit plus

rapidement que dans la population générale. Nous avons étudié la

décroissance du taux d'AcHbs chez des insuffisants rénaux

chroniques non dialysés et vaccinés contre l'hépatite B. Matériel &

Méthodes : Nous avons mesuré le taux d'Ac Hbs tous les 3 à 6 mois

chez des insuffisants rénaux non dialysés suivis en consultation et

ayant été vaccinés avec succès contre l'hépatite B (Ac Hbs>10UI/ml).

Résultats :40 patients âgés de 48±11 ans, ayant une clairance à

28±13 ml/min dont 57,5% d'hommes et 42,5% de femmes ont été

suivis en moyenne 12 mois (min 6 mois / max 18 mois).La

néphropathie initiale était une néphropathie diabétique chez 18

patients (45%), la néphroangiosclérose chez 11 patients (27,5 %), et

enfin des glomérulonephrites chroniques chez 7 patient (17,5%) et 4

patients avec une néphropathie indéterminé. Le taux d'Ac au début

du suivi était en moyenne à 260 UI/ml. Ce taux baissait en moyenne

de 30 UI/ml par mois. Le seuil de 10 UI/ml en-dessous duquel les

patients ne sont plus protégés était atteint en 10 mois en moyenne.

Parmi les facteurs étudiés (clairance, sexe, poids, diabète,

albuminémie, protidémie, type de néphropathie) aucun n'était

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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prédictif de la vitesse de diminution des Ac. Discussion : La

diminution du taux d'Ac Hbs est rapide chez les insuffisants rénaux ce

qui rend nécessaire un suivi sérologique régulier d'autant plus que

rien ne permet de prédire la vitesse de décroissance pour un patient

donné. Notre étude permet de donner une estimation du rythme de

la surveillance et du délai avant une nouvelle vaccination en fonction

du taux initial d'Ac. Conclusion : Les insuffisants rénaux perdent leur

protection contre l'hépatite B en 12 mois en moyenne ce qui rend la

surveillance sérologique nécessaire.

P110- L'anémie en prédialyse: prévalence et facteurs de risque.

A.Cherkaoui, A.Zniber, G.El Badaoui, S.Belmokhtar, N.Ouzeddoun,

F.Ezzaitouni, R.Bayahia, L.Benamar

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA-

Rabat

Introduction : L'anémie est une complication fréquente de

l'insuffisance rénale chronique. En plus des causes connues comme

la carence en fer et le défaut de synthèse de l'érythropoïétine,

l'augmentation de l'hépcidine au cours de l'IRC est responsable d'une

diminution de l'absorption digestive du fer et du défaut de sa

libération des réserves participant ainsi à la genèse de l'anémie.

L'objectif de notre travail est de déterminer la prévalence de

l'anémie en prédialyse et ses facteurs de risque. Matériel &

Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective incluant tous

les patients suivis en consultation de PEC de la MRC et dont le DFG

est inférieur à 60 ml/mn/1,73m2 estimé selon la formule de MDRD.

Nous avons relevé à l'admission les caractéristiques cliniques,

biologiques (hémoglobine, ferritine, CST, créatinine, parathormone,

CRP) et thérapeutiques (prise de fer oral ou intraveineux, d'EPO et de

statine).L'anémie définie par un taux d'Hb inférieur à 11g/dl selon

les KDIGO 2012. Ont été exclu tous les patients ayant reçu une

transfusion sanguine trois mois auparavant ou ayant bénéficié d'un

ttt par fer ou EPO. Résultats : Durant une période de médiane de 12

mois [3-24mois] 97 patients ont été colligés. L'âge moyen de nos

patients est de 63,4 ± 15 ans. La néphropathie initiale est diabétique

dans 55,7% des cas, vasculaire dans 20,6% des cas, interstitielles

dans 17,5%, glomérulaires dans 3,1%. Elle est indéterminée dans

4,1% des cas. A l'admission, une anémie est retrouvée chez 76,3%

des patients avec une Hb moyenne à 9,5±1,08g/dl. La férritinémie

médiane est à 99ng/ml et un CST moyen à 16,8±9%. La prévalence

de l'anémie en fonction du DFG est de 27,4% dans le stade 3 de la

MRC, de 39,7% dans le stade 4 et de 32,9% au cours du stade

terminale de l'IRC. Nos patients n'avaient pas de syndrome

inflammatoire, la CRP médiane est à 4mg/l. En étudiant les

différents facteurs de risque de l'anémie en analyse multivariée, il

ressort que le diabète (p=0,011) et la carence martiale (p=0,024)

constituent des facteurs de risque de l'anémie. Cependant la prise de

statine est associé à un moins risque d'anémie (p=0,003).

Discussion : L'anémie est fréquente chez les IRC en prédialyse, elle

est plus sévère selon le niveau du DFG. Dans notre étude, nous

remarquons que le traitement par statine constitue un facteur

protecteur de l'anémie chez les patients IRC (p=0,003).Cet effet est

retrouvé dans l'étude Jupiter, dans laquelle le traitement par

rosuvastatine améliore le taux d'hémoglobine des patients

anémiques avec syndrome inflammatoire. Ceci est dû à la

diminution de l'expression de l'ARNm de l'hépcidine ainsi que de ses

taux sériques ce qui pourrait donc agir positivement sur

l'érythropoïèse. Conclusion : L'anémie est une complication

fréquente de l'IRC, sa prévalence augmente avec la sévérité de l'IRC.

L'hépcidine joue un rôle important dans sa genèse par le défaut de

l'absorption intestinale du fer et de sa libération entrainant une

résistance à l'érythropoïétine. Le traitement par statine pourrait être

à l'avenir une des voies d'inhibition de l'hépcidine.

P111- Contraception et insuffisance rénale chronique terminale.

El Oury, I. Tazi, N. Zenasni, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.

Benghanem, B. Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : La grossesse au cours de l'insuffisance rénale

chronique terminale (IRCT) expose à de nombreuses complications

maternelles et fœtales. Il est donc nécessaire de programmer au

mieux les grossesses en assurant une contraception efficace. La

contraception est très controversée chez l'hémodialysée, il existe

peu d'écrits sur ce sujet. Le but du travail est de recenser le nombre

de patientes sous contraception et d'identifier les mesures

contraceptives utilisées en comparant ces données avec la

littérature. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective

multicentrique à visée descriptive concernant 188 patientes

hémodialysées au service de néphrologie au CHU Ibn Rochd et aux

centres d'hémodialyse privés de Casablanca. Résultats : Parmi 188

patientes hémodialysées, 78% étaient aménorrhéiques avec une

moyenne d'âge de 49 ans (37 ans - 93 ans), 20% étaient en période

d'activité génitale avec une moyenne d'âge de 39 ans (21 ans-47

ans), le plus souvent des cas avec des cycles irréguliers , le 1/3 avait

une activité sexuelle. La majorité des grossesses se déroulaient avant

la période d'insuffisance rénale chronique terminale, avec 4 cas

d'interruption médicale de grossesse et 2 cas de MFIU au cours de la

période de dialyse suite à l'absence d'utilisation de contraception.

Environ deux tiers des patientes étaient sous moyens contraceptifs,

prescrits dans la majorité des cas par les gynécologues traitant. Les

néphrologues discutaient rarement du dysfonctionnement sexuel, de

l'infertilité, des irrégularités mensuelles et de la contraception avec

leurs patientes en période de pré-ménopause. Les moyens

contraceptifs les plus utilisés étaient les pilules œstro-progestatifs,

les méthodes de barrière et les ligatures des trompes. Pour les

complications liées aux contraceptifs, on note un seul cas de

perforation utérine suite à la mise en place d'un dispositif intra

utérin. Conclusion : Malgré que la fertilité soit réduite chez les

patientes dialysées, suite au dysfonctionnement gonadique et à

l'aménorrhée, il existe toujours un risque de fécondation chez ces

patientes. Vu l'impact de la grossesse au cours de l'hémodialyse sur

le pronostic maternel et fœtal, les moyens de contraception doivent

être suggérés aux patientes non désireuses de conception grâce à

une collaboration entre néphrologues et gynécologues.

P112- Etiologies des hémorragies digestives hautes chez

l'insuffisant rénal chronique (IRC).

B.Noto-Kadou-Kaza, I.El Adnani, D.G.Teuwafeu, N.EL Hammani,

N.Belhadi, K.Sabi, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd,

G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Les atteintes digestives au cours de l'IRC sont

fréquentes et parmi elles les hémorragies digestives extériorisées ne

sont pas négligeables. Le tractus digestif haut est le plus souvent

touché. Objectif : Evaluer les lésions digestives hautes des

hémorragies digestives au cours de l'IRC. Matériel & Méthodes:

Etude rétrospective (2012-2013) incluant tous les IRC admis aux

urgences pour hémorragies digestives hautes ayant bénéficié d'une

fibroscopie œsogastroduodénale (FOGD). Les données

épidémiologiques, cliniques et endoscopiques ont été recueillies à

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES

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78

partir des dossiers médicaux Résultats : 44 patients IRC étaient

admis pour hémorragie digestive dont 34 (77,27%) hémorragies

hautes. Parmi eux les hémodialysés représentaient 55,88%. Il y avait

une prédominance masculine avec 61,76% avec un âge moyen de

57,3ans. Les mélénas étaient le motif le plus fréquent d'admission

dans 55,88% devant les hématémèses 47%. L'atteinte gastrique était

la plus prédominante avec 67,6% suivie des lésions du bulbe 38,2% et

de l'œsophage 32,35%. La FOGD avait retrouvé les lésions :

pangastrite 32,35%, polype gastroduodénal 32,35%, œsophagite

29,41%, bulbite 20,6%, gastrite fundique 14,70%, ulcère bulbaire

11,76%, gastrite antrale 8,8%, duodénite 5,88%, hernie hiatale

5,88%. Un seul cas de varices oesophagiennes avait était retrouvé de

même qu'un seul cas d'angiodysplasie bulbaire. Conclusion : Les

lésions digestives hautes au cours de l'IRC peuvent toutes se

compliquer d'hémorragie digestive. D'o๠il importe de procéder à

leur dépistage précoce afin d'éviter la survenue de telles

complications qui peuvent être fatales pour le malade.

P113- Profil épidémiologique et lésionnel des hémorragies

digestives chez l'insuffisant rénal chronique : étude comparative

avec le sujet à fonction rénale.

B.Noto-Kadou-Kaza,I.ElAdnani, N.El Hammani, K.Sabi, D.G.Teuwafeu,

M.Mahamat, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,

M.G.Benghanem, B.Ramdani

Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU

Ibn Rochd - Casablanca

Introduction : Les complications digestives sont fréquentes au cours

de l'insuffisance rénale chronique(IRC) et sont souvent responsable

des saignements extériorisés qui parfois peuvent engager le

pronostic vital du patient. Objectif : Déterminer le profil

épidémiologique et lésionnel des hémorragies digestives chez les IRC

et faire une comparaison avec les sujets à fonction rénale normale.

Matériel & Méthodes : Etude rétrospective (2012-2013) incluant

tous les IRC admis aux urgences pour hémorragies digestives et qui

ont bénéficié d'une endoscopie. Les données épidémiologiques,

cliniques et endoscopiques ont été recueillies à partir des dossiers

médicaux. Les lésions ont été comparées à celles d'un échantillon

statistiquement comparable de sujets à fonction rénale normale

admis pour la même cause. Résultats : Sur 1685 patients admis pour

hémorragie digestive, 44 étaient IRC soit 2,61% dont 59%

hémodialysés avec un âge moyen de 58,28ans et une prédominance

masculine 63,6%. L'hémorragie digestive haute était prédominante

avec 77,3%. Les mélénas étaient le motif principal d'admission

52,27% suivie des hématémèses 47,72% et des rectorragies 25%. La

FOGD avait retrouvé les lésions : pangastrite 32,35%, polype

gastroduodénal 32,35%, oesophagite 29,41%, bulbite 20,6%, gastrite

fundique 14,70%, ulcère bulbaire 11,76%, gastrite antrale 8,8%,

duodénite 5,88%. La colonoscopie avait révélé les lésions : polype

60%, colites 40%, angiodysplasie 20%. L'âge avancé était

significativement associé à la survenue des hémorragies digestives

p=0,02. Il n'y avait pas de différence significative de lésions avec les

non IRC. Conclusion : Les lésions digestives au cours de l'IRC peuvent

aboutir à l'hémorragie digestive surtout chez l'hémodialysé. L'âge

avancé constitue un facteur de risque. Il n'y a pas de différence

lésionnelle avec les non IRC.

P114- Apport de la scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-MIBI

dans l'exploration de l'hyperparathyroïdie chez l'insuffisant rénal

chronique.

S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M.Kebbou

Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca

Introduction : La scintigraphie parathyroïdienne au Sestamibi

marqué par le technetium-99m (99mTc-MIBI) est un moyen

d'imagerie fonctionnelle permettant l'exploration optimale des

hyperparathyroïdies secondaire chez les patients en insuffisance

rénale chronique (IRC) grâce notamment à la méthode en double

phase. L'objectif de notre étude est de rapporter l'expérience du

service de médecine nucléaire du CHU Ibn Rochd de Casablanca dans

l'exploration des hyperparathyroïdies secondaires en cas d'IRC par la

scintigraphie au 99mTc-MIBI avec méthode en double phase.

Matériel & Méthodes : Ce travail se porte sur l'observation de 16

patients adressés pour une hyperparathyroïdie étiquetée

biologiquement chez des patients en IRC dialysés entre janvier 2010

et septembre 2013. Résultats : Sur les cas étudiés, l'âge moyen était

de 37 ans (±8); le sex-ratio était égal à 0,31 (17H/54F). La

scintigraphie au 99mTc-MIBI était revenue négative chez 18,75% des

patients, dans 81,25% des cas l'examen a objectivé la présence de

plage de captation évoquant un adénome ou une hyperplasie

parathyroïdienne. Aucun cas d'adénome parathyroïdien ectopique

n'a été objectivé. Conclusion : La scintigraphie au 99mTc-MIBI est

d'un très grand apport dans l'exploration des hyperparathyroïdies,

pouvant affirmer le caractère multiple et surtout ectopique du

processus parathyroïdien. Ceci permet une meilleure sélection des

patients pour le geste chirurgical de manière à limiter les

réinterventions.

P115- Profil épidémiologique des cas incidents d'insuffisance rénale

chronique terminale.

S.El Houssni, S. Merzouk, H. Miara, L. Benamar, H.Rhou, N.

Ouzeddoun, R. Bayahia

Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA-

Rabat

Introduction : La maladie rénale chronique terminale (IRCT)

constitue un problème majeur de santé publique, vu l'accroissement

de son incidence, de sa morbi-mortalité surtout cardiovasculaire et

du cout élevé qui l'accompagne. Près d'une fois sur deux,

l'insuffisance rénale terminale est secondaire à une hypertension

artérielle ou à un diabète. Le but de notre travail est de décrire le

profil épidémiologique des cas incidents d'IRCT diagnostiqués dans

notre service et de préciser les morbi-mortalités associées. Matériel

& Méthodes : Etude prospective sur une période de 6mois, incluant

tous les cas incidents d'IRCT. Nous avons relevés les données

cliniques et biologiques suivants : âge, sexe, néphropathie initiale,

suivi néphrologique, Motif de consultation, mode de suppléance,

abord vasculaire, sérologie virale, taux d'hémoglobine, comorbidités,

et survie. Résultats : Nous avons colligés 135 cas, 68 femmes et 67

hommes, l'âge moyen est de 53,3 ± 18,9 ans. Seulement 23,7% des

patients ont eu un suivi néphrologique. L'hypertension artérielle est

notée dans 55,6% des cas, la cardiopathie ischémique dans 16,3%

et le diabète dans 25,9%. Les circonstances de découverte étaient

essentiellement les vomissements (28,1%) et l'altération de l'état

général (27,4%). Une ponction biopsie rénale est réalisée dans 21,5%

des cas. La néphropathie initiale est indéterminée dans 43%,

diabétique 25,2%, glomérulaire 19,3%, lithiasique dans 5,2%,

polykystose rénale dans 3% et vasculaire dans 2,2% des cas. L'anémie

est observée dans 86,6%, ayant nécessité une transfusion dans

28,1% des cas, L'hépatite virale B est positive chez 3 patients et les

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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anticorps anti-hépatite virale C sont présents chez 6 IRCT. Le recours

à la dialyse en urgences est noté dans 55,6% des cas, par un cathéter

central temporaire dans 97,8% des cas. 28,1% des patients ont

présenté des infections essentiellement pulmonaires (52,6%) et

urinaires (29%). 13,3% des patients sont décédés. Conclusion : Dans

notre travail, l'IRCT touche plus les femmes (50,4%), à un âge

relativement jeune (53 ans. La néphropathie initiale est surtout

indéterminée (43%). L'intérêt du dépistage et du suivi néphrologique

précoce de la maladie rénale chronique, pour ralentir sa progression

et, le cas échéant, préparer le patient à la suppléance.

P116- Les infections urinaires chez les patients insuffisants rénaux

chroniques hospitalisés au service de néphrologie: profil

bactériologique et facteurs de risque.

A.Chemlal, F.Elalaoui, I.Karimi, R.Elherraqui, N.Benabdellah,

S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata

Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI -Oujda

Introduction : L'infection urinaire est fréquente et particulière dans

sa prise en charge diagnostique et thérapeutique chez les insuffisants

rénaux chroniques. Les prélèvements bactériologiques sont

précieux, indispensables et permettent d'instaurer un traitement

adapté. L'objectif de ce travail est de déterminer le profil

bactériologique et les facteurs de risque des infections urinaires

chez les patients insuffisants rénaux chroniques hospitalisés au

service de néphrologie. Matériel & Méthodes : IL s'agit d'une étude

prospective (Septembre 2012-janvier 2014) incluant tous les patients

ayant une insuffisance rénale stade 3,4 et 5, hospitalisés au service

de néphrologie et ayant développé une infection urinaire

documentée. Résultats : 46 épisodes d'infections urinaires chez 43

patients ont été colligés. L'âge moyen était de 48 ± 21 années et

60,4% étaient de sexe féminin. 16,7%, 16,7% et 62,5% des patients

avaient une insuffisance rénale stade 3,4 et 5 respectivement

(selon la formule MDRD). 62,5% de nos patients étaient de bas

niveau socioéconomique. Le diabète était noté dans 35,4%,

l'hypertension artérielle dans 33,3% et la lithiase rénale dans 16,7%

des cas. 25% ont bénéficié de la pose d'une sonde urinaire au cours

de l'année précédant l'épisode actuel et 27,1% ont bénéficié d'une

pose de sonde urinaire au cours de l'hospitalisation actuelle. 33,3%

des patients avaient un sepsis. Le germe isolé était un Escheria Coli

dans 58,3% et un Klebsiella dans 29,2%. Le candida albicans a été

associé dans 4,2% des cas. 16,7% des bactéries étaient une BLSE. Le

germe isolé était résistant à l'amoxicilline-acide clavulanique dans

83% des cas, à la céphalosporine de 3éme génération dans 25,5% et

aux quinolones dans 29,8%. L'antibiotique prescris en première

intention était une ceftriaxone dans 50%, une ciprofloxacine dans

31,3% et un aminoside a été associé dans 22,9%. Le recours à la

dialyse était noté dans 52,1% et le décès dans 10,4% des cas. La

médiane d'hospitalisation était de 11[7-15] jours. Conclusion :

L'émergence des germes urinaires multi résistants pose un grand

problème en pratique quotidienne. Il est à l'origine de la

prolongation de la durée d'hospitalisation et en conséquent d'une

morbidité plus importante. Le meilleur traitement reste la

prévention par un dépistage précoce des infections urinaires

notamment chez le patient insuffisant rénal et le respect des bonnes

pratiques de prescription des antibiotiques.

P117- La référence tardive au néphrologue des patients porteurs

d'une néphropathie diabétique

A. Khalfaoui, A. Tahiri, M. Hissein Ali, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.

G, Benghanem.M, Ramdani.B

Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU

Ibn Rochd- Casablanca

Introduction: La néphropathie diabétique est la première cause

d'insuffisance rénale chronique terminale dans le monde, sa prise en

charge nécessite une collaboration étroite entre le diabétologue et le

néphrologue. L'objectif de notre travail était d'évaluer le profil des

diabétiques présentant une atteinte rénale et de préciser le degré de

l'atteinte rénale lors de la première consultation en néphrologie.

Matériel & Méthodes : C'est une étude prospective incluant tous les

patients diabétiques qui ont été vus pour la première fois en

consultation entre Avril 2012 et Avril 2013. Nous avons analysé les

caractéristiques démographiques, le type et l'ancienneté du diabète,

le stade la maladie rénales chroniques et les complications du

diabète. Résultats : 98 patients ont été colligés, l'âge moyen est de

60,5 ans. Le sex-ratio est de 0,4. La majorité des patients (97,9%) ont

un diabète type 2. Et ils ont été adressés par des médecins

généralistes (58,17%) ; seulement (33,67%) ont été adressé par des

diabétologues et le reste soit (8,16 %) par d'autres spécialistes.

L'ancienneté du diabète était de 10,8 ± 6.2 ans. Le taux moyen de

l'HbA1c était de 8,78 ±1,33. L'hypertension artérielle a été présente

chez 44,88 % des patients et 32,65% avaient bénéficié d'une

exploration cardiovasculaire, 22% avaient déjà consulté en

ophtalmologie pour des atteintes rétiniennes. Sur le plan rénal, 71,42

% des patients avaient une IRC (avec Stade III b (52,05%) et Stade IV

(41,83%)) et 6,12 % étaient au stade terminal, la protéinurie a été

positive chez (43,87%) des patients, l'anémie a été retrouvé chez

(36,73%), et les troubles phosphocalciques chez (50%). Il n'y avait

aucune indication à la ponction biopsie rénale chez tous ces patients

Conclusion :La référence tardive des diabétique avec atteinte rénale

demeure très fréquente dans notre contexte, ce qui rend la prise en

charge difficile vue les complications de l'IRC et ses stades avancés,

les raisons de ce transfert tardif des patients diabétique en

consultation de néphrologie doivent être recherchées et corrigées.

P118-L'indice de masse corporel influence-t-il le déclin du débit de

filtration glomérulaire chez les patients diabétiques type 2 avec

néphropathie diabétique

F. Elalaoui ismaili, A. Chemlal, S. Bekkaoui, I. Karimi, I. Haddiya, Y.

Bentata

Service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda

Introduction : La néphropathie diabétique (ND) est associée à un

risque élevé de progression vers l'insuffisance rénale chronique

terminale (IRCT). Si l'obésité a été identifiée comme un facteur de

déclin du débit de filtration glomérulaire (DFG) dans la maladie

rénale chronique, son rôle dans la progression de la ND reste sujet à

controverses. L'objectif de ce travail est d'étudier le déclin du DFG en

fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) chez les patients

diabétiques de type 2 présentant une ND. Matériel & Méthodes :

Etude prospective menée sur cinq ans dans la région de l'oriental

marocain. Trois groupes d'IMC ont été distingués: normal, surpoids

and obésité. Au sein de chaque groupe d'IMC, nous avons identifiés

en fonction de l'évolution: les progresseurs (DFG<5ml/min/an) et les

non progresseurs (DFG>5ml/min/an).Résultats :292 patients ont été

colligés. 44.8%, 32.9% et 22.3% des patients avait à l'admission un

surpoids, une obésité et un poids normal respectivement. Les "

progresseurs" représentaient 29%, 45% et 34% des patients avec

poids normal, surpoids and obésité respectivement. La médiane de

COMMUNICATIONS AFFICHEES

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80

déclin du DFG n'était pas statistiquement différente entre les trois

groupes d'IMC. En analyse multivariée, les facteurs de risque de

progression vers un déclin du DFG étaient à l'admission le DFG initial

et la protéinurie dans les trois groupes d'IMC, l'hémoglobine dans le

groupe poids normal, le recours à l'insuline et la rétinopathie

diabétique dans le groupe surpoids et le recours aux antidiabétiques

oraux et les antécédents d'accidents de co-morbidité cardio-

vasculaires dans le groupe obésité. Conclusion : Nos résultats

montrent que le déclin du DFG dans la ND liée au diabète type 2

n'est pas influencé directement par l'IMC et que les facteurs de

risque contribuant à ce déclin varient d'un groupe d'IMC à l'autre.

P119- Profil clinique et biologique à l'admission des patients

diabétiques type 2 lors de la première consultation en néphrologie.

F. El alaoui ismaili, A. Chemlal I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata

Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Oujda, Maroc

Introduction : Le diabète type 2 (DT2) est une pathologie fréquente

et grave. Il reste associé à un risque élevé de progression vers

l'insuffisance rénale chronique terminale et de mortalité

cardiovasculaire. L'objectif de ce travail est d'évaluer les paramètres

cliniques et biologiques des patients présentant un DT2 lors de la

première consultation en néphrologie .Matériel & Méthodes : Etude

transversale incluant tous les patients DT2 ayant été adressés à la

consultation de néphrologie. Ont été exclus tous les patients DT2

présentant une autre pathologie (en dehors de l'HTA) pouvant être à

l'origine d'une maladie réale et/ou cardiovasculaire, les patients DT2

avec insuffisance rénale chronique terminale à l'admission et les

patients DT1. Résultats : 404 patients DT2 ont été colligés. A

l'admission, l'âge moyen était de 60±10 ans, 62,6% était de sexe

féminin, la médiane d'ancienneté du diabète était de 8 (3 - 12,7) ans.

44.1% avaient une rétinopathie diabétique. 15.3% avaient des

antécédents de comorbidités cardio-vasculaires. 60,6% des patients

étaient hypertendus, l'IMC était de 29,03 ± 4,75 kg/m² et 40,7%

avaient une obésité. La clairance de la créatinine estimée par la

formule MDRD était de 85 (58 - 1105) ml/min/1.73m2 et 27,5%des

patients avaient une clairance < à 60 ml/min/1.73m2. L'excrétion

urinaire d'albuminurie était positive dans 90,6% des cas avec 63,4%

au stade de micro albuminurie et 27,2% au stade de macro

albuminurie. Le taux de cholestérol était de 2,0 ± O,45 g/l.

L'hémoglobine glyquée était de 8,50 ± 1,8%. Conclusion : Les

patients restent référés à un stade assez tardif de leur néphropathie

diabétique puisque presque le un tiers des patients présentaient une

insuffisance rénale chronique à l'admission et le contrôle des

différents paramètres cliniques et biologiques influençant la

progression de la néphropathie restent médiocre.

P120- Facteurs de risque de déclin de la fonction rénale dans le

diabète de type 2

A. Chemlal, F. Alalaoui ismaili, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata

Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Oujda, Maroc

Introduction : Le diabète type 2 (DT2) est une pathologie fréquente

et grave. Il reste associé à un risque élevé de progression vers

l'insuffisance rénale chronique terminale et constitue dans certains

pays la première cause de mise en dialyse. L'objectif de ce travail est

de déterminer les facteurs de risque de déclin de la fonction rénale

dans le DT2.Matériel & Méthodes : Etude prospective incluant tous

les patients DT2 ayant été adressés à la consultation de néphrologie.

Ont été exclus tous les patients DT2 présentant une autre pathologie

pouvant être à l'origine d'une maladie réale et/ou insuffisance

rénale chronique terminale à l'admission. L'insuffisance rénale

chronique était définie par une clairance de la créatinine < à 60

ml/min/1.73m2 persistante plus de trois mois. Résultats : 398

patients DT2 ont été colligés. A l'admission, l'âge moyen était de 60 ±

10 ans, 62,6% était de sexe féminin, la médiane d'ancienneté du

diabète était de 8 (3 - 12,5) ans. 44.1% avaient une rétinopathie

diabétique. 30.1% avaient une neuropathie clinique. 10.9% avaient

des antécédents de pathologies cardiaques. 60,6% des patients

étaient hypertendus. 20.8%, 38.4% et 40,7% avaient respectivement

un poids normal, un surpoids et une obésité. A l'admission 27,5% des

patients avaient une IRC. En analyse multi variée, seules l'âge des

patients (OR 1.04, IC 1.02 - 1.07, p<0.001) et le débit d'excrétion

urinaire d'albumine (OR 1.00, IC 1.001 - 1.003, p<0.001) ont été

identifiés comme facteurs de risque indépendant de l'IRC dans le

DT2. Conclusion : Le débit d'excrétion urinaire d'albumine reste l'un

des facteurs de risque majeurs de déclin de la fonction rénale dans

le DT2. Contrôler ce paramètre de façon précoce et solide permet de

ralentir la progression vers les stades avancés de l'IRC.

COMMUNICATIONS AFFICHEES

RESUMES