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Le Saint-Nicolas d’Issy 1 L’AUTORITÉ ET L’ÉCOLE Manifestations, violences, guerres, racisme, grèves… tels sont les titres qui pourraient résumer l’actualité de ces dernières semaines : une actualité qui inscrit l’école et les jeunes dans une société troublée, ballottés par des informations et des désinformations massives. Alors que la famille vole en éclats, que la police se fait caillasser, que les juridictions sont discutées, on demande à l’école de faire autorité entre 8h30 et 17h30. L’autorité revient à l’ordre du jour : « Les Français réclament plus d’autorité à l’école » tel est le résultat d’un sondage récent organisé par le quotidien Le Figaro. D’après ce sondage donc, 56 % des Français se disent satisfaits de l’école mais attendent plus de discipline. Il faut, en effet, repenser et renforcer le rôle de l’école dans une société tourmentée. L’école doit trouver les moyens de faire respecter les règles par l’autorité restaurée et par la force de conviction. Dans un monde paradoxal, à la fois globalisé et farouchement individualiste, il faut trouver les mots, toucher juste, recourir à des communications adaptées et efficaces pour réussir un climat d’école propice aux apprentissages. Il faut savoir capter l’attention des jeunes et la garder. Il importe que nos élèves adhèrent au règlement du « vivre ensemble » et le respecte, qu’ils en comprennent la nécessité. Les échanges doivent être nourris, sincères et cadrés. Au cœur de notre mission, à Saint-Nicolas, nous devons créer les conditions pour que l’école soit : Un espace où chacun est accueilli, respecté, apprécié, reconnu. Ce qui exige un environnement agréable, des locaux adaptés, un projet éducatif au sein duquel l’écoute et l’accompagnement sont prioritaires. Un espace où nos jeunes peuvent prendre des responsabilités, ce qui suppose des délégués élèves actifs et efficaces. Un espace ouvert vers le monde, sur d’autres cultures, sur des échanges linguistiques. Un espace de réflexion où les élèves peuvent exprimer leurs questions afin que chaque jeune participe à l’apprentissage de la citoyenneté. Enseigner ce que sont les institutions mais surtout inculquer le respect d’autrui. Un espace dans lequel les élèves peuvent pratiquer leur sport favori ou l’activité artistique favorite grâce à l’aménagement du temps scolaire. C’est ensemble, Parents et Educateurs, que nous devons nous mobiliser pour poser un cadre de référence clair et cohérent aux jeunes accueillis par Saint-Nicolas. Dans quelques jours nous accueillerons une nouvelle fois Celui qui ouvre nos esprits et nos cœurs à l’Espérance. L’émerveillement que nous éprouvons devant l’enchantement de Noël se reflète dans la merveille de chaque naissance et nous invite à reconnaître l’Enfant Jésus dans tous les enfants, qui sont la joie de l’Eglise et l’espérance du monde. Puisse, cette joie, habiter en nous, Parents et Educateurs, chaque jour un peu plus. C’est ainsi que les jeunes verront que nous sommes heureux de les guider vers la Vie. Joyeux Noël à toutes nos familles ! Gabriel Andrei Chef d’établissement Édito rial

Éditorial - St Nicolas · Congrégation des Frères des Écoles Chrétiennes : ... Luc Breton est le Conseiller Principal d’Éducation de l’ensemble du Groupe Scolaire, Thomas

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Le Saint-Nicolas d’Issy • 1

L’AUTORITÉ ET L’ÉCOLE

Manifestations, violences, guerres, racisme, grèves… tels sontles titres qui pourraient résumer l’actualité de ces dernièressemaines : une actualité qui inscrit l’école et les jeunes dansune société troublée, ballottés par des informations et desdésinformations massives.Alors que la famille vole en éclats, que la police se fait caillasser,que les juridictions sont discutées, on demande à l’école de faireautorité entre 8h30 et 17h30.L’autorité revient à l’ordre du jour : « Les Français réclamentplus d’autorité à l’école » tel est le résultat d’un sondage récent

organisé par le quotidien Le Figaro. D’après ce sondage donc, 56 % desFrançais se disent satisfaits de l’école mais attendent plus de discipline.Il faut, en effet, repenser et renforcer le rôle de l’école dans une sociététourmentée.L’école doit trouver les moyens de faire respecter les règles par l’autorité restaurée et par la force de conviction.Dans un monde paradoxal, à la fois globalisé et farouchement individualiste,il faut trouver les mots, toucher juste, recourir à des communications adaptées et efficaces pour réussir un climat d’école propice aux apprentissages.Il faut savoir capter l’attention des jeunes et la garder. Il importe que nosélèves adhèrent au règlement du « vivre ensemble » et le respecte, qu’ils encomprennent la nécessité.Les échanges doivent être nourris, sincères et cadrés.Au cœur de notre mission, à Saint-Nicolas, nous devons créer les conditionspour que l’école soit :

Un espace où chacun est accueilli, respecté, apprécié, reconnu. Ce quiexige un environnement agréable, des locaux adaptés, un projet éducatifau sein duquel l’écoute et l’accompagnement sont prioritaires.Un espace où nos jeunes peuvent prendre des responsabilités, ce quisuppose des délégués élèves actifs et efficaces.Un espace ouvert vers le monde, sur d’autres cultures, sur des échangeslinguistiques.Un espace de réflexion où les élèves peuvent exprimer leurs questionsafin que chaque jeune participe à l’apprentissage de la citoyenneté.Enseigner ce que sont les institutions mais surtout inculquer le respectd’autrui.Un espace dans lequel les élèves peuvent pratiquer leur sport favori oul’activité artistique favorite grâce à l’aménagement du temps scolaire.

C’est ensemble, Parents et Educateurs, que nous devons nous mobiliserpour poser un cadre de référence clair et cohérent aux jeunes accueillispar Saint-Nicolas.

Dans quelques jours nous accueillerons une nouvelle fois Celui qui ouvrenos esprits et nos cœurs à l’Espérance.L’émerveillement que nous éprouvons devant l’enchantement de Noël sereflète dans la merveille de chaque naissance et nous invite à reconnaîtrel’Enfant Jésus dans tous les enfants, qui sont la joie de l’Eglise et l’espérancedu monde.Puisse, cette joie, habiter en nous, Parents et Educateurs, chaque jour unpeu plus. C’est ainsi que les jeunes verront que nous sommes heureux deles guider vers la Vie.Joyeux Noël à toutes nos familles !

Gabriel AndreiChef d’établissement

É d i t o r i a l

2 • Le Saint-Nicolas d’Issy

A C T U A L I T É S

Comme il est de tradition en cette réunion deprérentrée, un point est fait sur les départs et lesarrivées du personnel, ensuite une célébration est

proposée par l’équipe d’animation pastorale accompagnéepar le Père Franck JAVARY, notre prêtre référent.Dans son discours d’accueil le chef d’établissement asouligné le bon recrutement réalisé par le Groupe Solairepour cette nouvelle année scolaire. Nous accueillons 98

élèves de plus que l’année 2006-2007. Cela s’expliqueprincipalement par :• le succès des classes bilingues de 6e et des classes études

et sports ;• l’ouverture de deux Sections de Technicien Supérieur

«Technico-Commercial » et « Après Vente Automobile » ;• l’ouverture d’une nouvelle classe en terminale

générale.• l’impact positif auprès des jeunes et des familles des dif-

férentes manifestations de promotion de l’établissement :Portes Ouvertes, Salons post 3e et Post Bac…

• le nouveau projet de l’internat.

Ensuite, il s’est réjouit des bons résultats obtenus par nosélèves aux examens. « Pour la première fois Saint-Nicolasobtient deux années de suite des résultats aussi bons. C’estla récompense du travail sérieux réalisé par l’ensemble denotre équipe éducative ».Mais, ajoute-t-il « je sais que vous pouvez mieux faire.En conservant comme priorité le sens du service. C’estévidemment un souhait et non pas un constat de carence carl’implication de beaucoup de professeurs dans les activitésscolaires et extra scolaires est appréciée par la Direction ».Le chef d’établissement insiste, ensuite, sur la notiond’engagement « je l’ai dit à plusieurs reprises, s’engager àl’ensemble scolaire Saint-Nicolas - AAPM, c’est s’engager à

Rentrée 2007Le lundi 3 septembre avaitlieu la traditionnelle réunionde prérentrée du personnel.C’est un moment privilégiépour le chef d’établissementGabriel ANDREI pour définirles grandes lignes éducativesainsi que les travaux réalisésou en cours d’élaboration.

Le Saint-Nicolas d’Issy • 3

servir: servir l’école, mais tout d’abord sans doute chacune et chacun d’entre nous, et en premier lieu les élèves. Cet engagement nous permettra de concrétisernotre attachement au message évangélique et de rendre vivante notre fidélité à latradition lasallienne »« Il faut favoriser un climat de confiance, d’attention, dans une relation éducativechère à Saint Jean Baptiste de La Salle. Écoute, disponibilité, valorisation sont desmots importants »Gabriel ANDREI invite l’ensemble de la communauté éducative à construire l’esprit associatif vecteur de rencontres et de connaissances mutuelles, à impliqueraussi les élèves dans nos structures : les élèves délégués de classe, le Bureau desElèves, la future association des étudiants. Mettons tout en oeuvre pour qu’ils sesentent à l’aise, accueillis, écoutés.Donnons pour conclure la parole au Frère Álvaro Rodriguez, Supérieur de laCongrégation des Frères des Écoles Chrétiennes : « Notre mission consiste aussi àaider à maintenir vive la recherche de solutions aux inquiétudes existentielles desjeunes que nous éduquons. Notre mission est de les aider à acquérir une juste échellede valeurs qui donnera du sens à leur vie humaine. Notre mission est de faire ensorte que les jeunes intègrent dans leur personne la rationalité et l’émotion, les sentiments et les instincts, la volonté et la fragilité. Je crois qu’il faut nous interrogerhonnêtement sur ce que sont réellement nos établissements d’éducation et nosautres œuvres apostoliques devant ce besoin de quelque chose de plus manifesté parles jeunes d’aujourd’hui ».

Mouvement dans le personnel

Nous abordons cette année avec quelqueschangements dans les structures ; des nouveauxvisages apparaissent également.Tout d’abord au Conseil de Direction : PatrickSALVADOR est dorénavant Directeur Adjoint,Sœur Claire-Cécile ZIMMERMANN est la nouvelle Directrice des Études du Collège et Hervé GIRARD le nouveau Responsable de l’Internat.Luc Breton est le Conseiller Principal d’Éducation de l’ensemble du GroupeScolaire, Thomas INGLEBERT et FabriceDERET sont nommés respectivementConseillers Principaux d’Education du Collège et des Lycées.

NOUVEAUX PERSONNELSEvan COLLING responsable informatique,Aurélien MOREL entraîneur de la section « étude et sport basket » et surveillant d’externat, Jean Robert ALIGNY surveillantd’externat, Aude BON, Somaya ABDEL BAR,Pierre LE MORVAN, Vincent DIOP nouveauxsurveillants d’internat.Christelle FAUCHE, Karim BARCHICHE animateurs, Sophie POUËT, Margaux LAUTIÉet Catherine PASCO, à l’administrationRaeid GHEBREYAL, à la Pastorale.

NOUVEAUX PROFESSEURSBlaise ATSIN, Kamel BOUAZIZ, Moudjibou BOUSSARI, Yang CHARLE XU, Yvan COLLETTE, Sylvie DE SOUZA, Aurélie DORNIER, Marcel FOYEMTCHA,Christine FOURNIOU, Sabrina GENTILI,Charles GILBERT, Agnès LEBOUTEILLER,Claire LE GOFF, Eric LE GOFF, Priscilla LOWE,Alexandre MARTIN, Dominique MERCIER,Magdalena NELZY, Pierre NOIRBUSSON,Jasmine SANSON, Marcel SEKWENDA NSIMBA,Fabrien TOUBOULIC, Evelyne VAR

PROFESSEURS AYANT QUITTÉ L’ÉTABLISSEMENTDavid BARBAROUX, Hajer CHEHIMI, Thierry DECHAUME, Stéphanie HEIM,Baptiste LEVY, Charles MARTIN-PREVEL,Florence PHILIPPE, Al-Noor PIRANI,Emmanuel STANEK, Sabine SCHWARTZWEBER,Sophie TABURET, Grégory TARON, Olivier TRUCK,Nicolas VARDON, Christophe SIMON

DÉPARTS EN RETRAITEJean-Roger MATHE, directeur des Études du Collège, professeur de mathématiques, Eric MAZET, professeur de Lettres, Théodore FABIUS, professeur de PhilosophieMaurice ROUCHETTE, professeur deMaintenance

Projets pour la rentrée 2008

Un nouveau projet d’aménagement de la cour du 2e étage est à l’étude, en lien avec l’Œuvre de Saint-Nicolas, afin d’accueillir trois nouvelles salles de classes pour les étudiants.Développement du réseau informatiqueOuverture d’un Baccalauréat professionnel MVA en 3 ans.

Travaux réalisés pendant les vacances d’été

la cafétéria des élèves a été entièrement refaitecréation d’un foyer pour les élèvesaménagement d’un nouveau laboratoire de langues, multimédiacréation de deux cabinets d’histoire-géographie avec ordinateur et vidéo projecteurcréation d’un pôle, pour les étudiants, composé de 3 salles sur le plateau technologiqueréalisation de plusieurs travaux d’entretienaménagement des nouveaux bureaux pour certains responsables

[ [

290 au Lycée Professionnel

238 au Lycée Général et Technologique

381 au collège

Effectifs : 1204 élèves dont 265 élèves internes

Saint Nicolas en chiffres�295 en Unité de Formation

par Apprentissage

4 • Le Saint-Nicolas d’Issy

A C T U A L I T É S

Claire Cécile, vous venez d’arriver à Saint-Nicolas etvous êtes nommée Directrice des études du collège.Peut-on savoir rapidement qui vous êtes ?

Question difficile ! Il est plus facile de répondre à laquestion « qu’avez-vous fait avant ? » Que répondre àvotre question ? Je dirais d’abord que je suis religieuse,-Xavière – depuis 17 ans. Ma congrégation n’est pasune congrégation enseignante. Nous entrons en généralavec un métier et il nous arrive souvent de le pour-suivre. Ce qui donne dans une même communautéune variété d’activités, de relations et de préoccupa-tions. Certaines travaillent dans l’Eglise d’autresdans la société civile. Les liens communautairessont pourtant forts autour du charisme de laréconciliation et du désir de rejoindre ceux qui sontloin de l’Eglise. Je vis dans une communauté qui a laparticularité d’être la communauté de formation, oùdes novices se préparent pendant deux ans à êtreXavière. Vous voyez que la transmission n’est passeulement d’ordre scolaire !

Quel est votre parcours ?

J’ai été pendant 15 ans professeur d’histoire-géographie dans le public dans des zones difficiles,

voire très difficiles, en collèges et en lycées. Par la viereligieuse, j’ai été amenée à changer de nombreusesfois d’établissement. Cela m’a demandé à chaquefois de m’adapter à de nouvelles manières de faire, àde nouveaux collègues, à de nouveaux élèves, à descontextes différents. J’ai cependant apprécié de resterdans deux établissements assez longtemps pourmener toute sorte de projets et d’actions.En dehors du travail, j’ai eu beaucoup d’engage-ments divers ces dernières années : la formation à laprière dans des groupes différents, la formation deslaïcs en responsabilité sur notre diocèse de Nanterre,de l’accompagnement spirituel, sans oublier des études théologiques et philosophiques à mi-temps(puis à temps complet). Comme je m’apercevais aufur et à mesure que l’enseignement de ma matière neme suffisait plus – même si elle est très intéressante –j’ai commencé à me poser des questions. La réponseest venue bizarrement de mes chefs d’établissementqui m’ont carrément interpellé sur cette fonction, àlaquelle je n’aurais pas osé penser. Mais finalement,je me suis rendue compte que cela rejoignait mon désir de faire grandir les personnes - jeunes et adultes.Evidemment, j’ai pris plusieurs années pour réfléchir !

Et pourquoi Saint- Nicolas ?

Le hasard ou certainement la Providence a bien fait leschoses. Jean-Roger MATHÉ partait à la retraite. Unposte se libérait. Le projet éducatif lassalien me conve-nait parfaitement. J’ai retrouvé écrites des choses queje portais en moi, sous forme d’intuition, appuyée parl’expérience humaine et spirituelle. La dimensiond’ouverture de l’école à tous, de respect dans le regardporté sur chacun (en lien avec la prière), un certainaccompagnement des jeunes mais aussi des familles,et en particulier des élèves en difficulté, tout cela me remplit de joie. De plus, j’apprécie beaucoup laprésence discrète mais efficace des Frères, dont ledévouement pour les jeunes provoque l’admiration. Jeme sens proche d’eux dans la manière d’appréhenderl’éducation : la croissance du jeune passe par desmatières profanes aussi bien que par le cathé.J’apprécie aussi que l’heure de culture des religionssoit obligatoire. Actuellement, je trouve qu’il y a unvide inquiétant sur les questions les plus fondamen-tales, si le jeune ne fréquente pas une aumônerie. Laquestion religieuse dans le public est taboue car elle

Sœur Claire-Cécile ZIMMERMANNNouvelle Directrice des études du Collège

Entretien avec

Le Saint-Nicolas d’Issy • 5

touche aux questions délicates de la laïcité, même s’ils’agit de connaissances religieuses et non de foi. Or,comment éliminer du champ éducatif ces questions quitouchent au sens de la vie ? J’assure deux heures parsemaine de culture religieuse dans deux classes différentes (ou plutôt dans deux demi-groupes) et jeconstate l’intérêt des élèves pour cette heure. Souvent ilsposent beaucoup de questions qui débordent le sujet.

Pouvez-vous nous parler davantage de votre travail et de vos découvertes comme Directrice des étudesdepuis que vous êtes à Saint-Nicolas ?

D’abord je me rends compte tous les jours davantage de la variété mais aussi de la charge de travail qui m’incombe. La dimension éducative est très présente :les entretiens avec les élèves et les parents sont mon pain quotidien. Mais il y a également les réunions deréflexion avec les professeurs pour mettre en place unepolitique positive d’orientation, ou les aides individua-lisées, ou le brevet informatique. Il y a aussi toute unepartie d’organisation et d’administration sans oublier lesrecherches en tous genres pour continuer à se documenter.

Chaque jour apporte son lot d’urgences et je dois me répéter souvent au cours de la journée : « Dans les urgences,quelle est celle qui dépasse les autres ? » Cela demande uneorganisation de tous les instants pour ne pas perdre le fil.Les rencontres m’apportent beaucoup et j’ai parfois lajoie de voir que cela aide parfois certains élèves.J’apprécie aussi les rencontres avec les parents qui m’apprennent à regarder autrement l’élève. Mais il estsouvent difficile de trouver du temps pour mener à bientout cela et il m’arrive souvent d’emporter du travailpour les soirées ou les week-ends.

Je suis marquée aussi par le dynamisme de l’établisse-ment qui ne recule devant aucunes difficultés. Il n’y apas de problèmes sans solutions. On ne baisse pas lesbras, on se retrousse les manches. Je pense que la pré-sence invisible du fondateur et de l’esprit lassallien per-mettent de déplacer quelques montagnes. L’esprit fra-ternel dans l’équipe de direction (qui dans mon par-cours scolaire m’est jusque-là totalement inconnu) etl’engagement de la part de tout le personnel pour semettre au service des élèves permettent d’innover sansheurts : les classes bilangues dès la 6ème avec l’introduc-tion du chinois (!), l’investissement important dans lesport, permettent à des élèves de profils très différentsde s’épanouir.

Je m’étonne aussi de la disponibilité de certains collègues qui ne comptent pas leurs heures et qui acceptent de faire des remplacements de courte durée.C’est encore tout à fait nouveau pour moi.

Quels sont vos objectifs pour cette année ?

Je pensais arriver très doucement en me mettant plutôt dans une posture d’observatrice la premièreannée mais je me suis aperçue que les idées nouvellesétaient acceptées. Du coup, j’en ai profité pour en mettre quelques unes en application dès cette année :

Pour les objectifs éducatifs : le suivi du comportementdes élèves par des mesures graduées à partir de rapportsécrits, d’entretiens réguliers avec les élèves et les parents jusqu’à la mise en place de la dernière réunion(la commission éducative), qui réunit tous les profes-seurs, la famille et l’élève; essayer de mettre en place unepolitique positive de l’orientation dès la 4ème afin que lesélèves puissent se motiver pour leurs études. Faire le lien avec la pastorale ; de même avec l’internat que ce soit pour le travail, le comportement ou pour lesactivités d’animation.

Pour les objectifs pédagogiques : stimuler le travail pluridisciplinaire et la réflexion pour atteindre lesobjectifs des compétences à chaque niveau et mettre enplace des mesures d’aides personnalisées. Pour créer unpeu d’émulation et encourager les élèves à travaillerdavantage, proposer dès la 4ème des devoirs communsréguliers. Enfin, pour permettre aux familles de mieuxsuivre leur enfant, les bulletins trimestriels sont remisen mains propres dans le cadre de rencontres indivi-duelles de parents-professeurs.

Tout cela est ambitieux…

C’est sûr ! Et je passe soussilence d’autres objectifsincontournables comme ledéveloppement des techniquesde l’information. Il me semble que le bon moyen d’atteindre ces objectifs est de travailler à un climat d’ensemble où chacun, élèvecomme adulte, se sente reconnu, soutenu, encouragé.Vous pouvez comprendreainsi que je ne peux jamais me dire que mon travail est fini !

La dimension éducative esttrès présente : les entretiensavec les élèves et les parentssont mon pain quotidien.

“”

Accueil des familles

6 • Le Saint-Nicolas d’Issy

A C T U A L I T É S

Ils y passent des temps forts de travail (2 heures d’études surveillées tous les soirs) mais aussi destemps d’animation dont ils sont eux-mêmes les

acteurs.Chaque élève a la possibilité de trouver son rythmede travail mais aussi de détente.Ce qui est le plus important, c’est de trouver la recettepour réussir son année scolaire, pour s’épanouir etapprendre à vivre ensemble.L’internat s’est aussi un lieu d’apprentissage de la vieen groupe, du respect des autres, de l’échange et du

dialogue.À partir de cette ren-trée, l’encadrementest assuré par mon-sieur Hervé GIRARD,nouveau Responsabled’Internat, aidé parune équipe de 6maîtres d’internat,deux animateurs etdeux élèves surveil-lants.Les élèves occupent

des chambres de 1, 3 ou 5 lits.Des chambres spécifiques permettent l’accueil, àchaque étage, des jeunes à mobilité réduite.Les études surveillées du soir se déroulent avant etaprès le dîner.

Les élèves alternent les temps en études et diversesactivités : sport, détente, foyer, cinéma, sorties…En effet, chaque mercredi après-midi une palette trèslarge d’activités leur est proposée.Par ailleurs, avant la première étude du soir et aprèsle dîner, jusqu’à 20 heures, le temps est à la détente.C’est le moment propice pour les rencontres, les discutions, les parties de cartes, de billards ou debaby-foot dans la cafétéria et au foyer.Les télévisions grand écran de la rue piétonne, de lamezzanine et de la cafétéria permettent de se détendreet de s’informer grâce aux journaux télévisés.Chaque élève peut bénéficier d’une soirée film heb-domadaire.Des temps de réflexion, de partage et de prière sontproposés aux internes tout au long de l’année, en lienavec l’équipe d’animation pastorale.L’extinction des feux est à 21h30 pour les collégienset à 22h30 pour les lycéens.

Internatou la vie après les cours…

261 élèves – garçons et filles –vivent à Saint-Nicolas du lundimatin au vendredi soir, par choix,par nécessité ou en réponse à un besoin, un service… loin des soirées familiales. Saint-Nicolas est un deuxième « chez eux ». Chez eux, car ils sont accueillis de la 6e

au Bac +2.

Hervé Girard, responsable de l’Internat

Hervé GIRARD souhaite « créerà l’internat des temps et deslieux pour que chacun soit toujours à l’écoute de l’autreafin qu’ensemble on fasse toutpour que l’internat soit un lieude vie, un lieu d’éducation ».[ [

Soirée Baby-foot

Le Saint-Nicolas d’Issy • 7

REMISE DES DIPLÔMES

Le vendredi 26 octobre en fin d’après-midi,dans l’auditorium, notre groupe scolaire a organisé la remise des diplômes de la promotion 2006-2007 des Baccalauréats Général,Technologique et Professionnel.

L ors de la cérémonie, le Chef d’établissement, GabrielANDREI, a félicité les heureux lauréats et a souligné les bons résultats obtenus par le cru 2006, en hausse

par rapport aux années précédentes. Il a tenu à remercierles équipes éducatives pour leur engagement auprès desjeunes, équipes qui peuvent être fières, aujourd’hui, de voirleur travail quotidien ainsi récompensé. L’éducation dansun établissement scolaire est toujours un travail d’équipe.

À l’issue de la cérémonie, jeunes diplômés et enseignantsse sont retrouvés autour du verre de l’amitié.Ils ont échangé sur les orientations suivies et le Président de l’Association des Anciens de Saint Nicolas, GeorgesRADENEN, a pu leur distribuer des documents concernantl’adhésion à l’association.

Les élèves ont élu leurs délégués pour chaque classe débutoctobre et ensuite le Bureau des Elèves a été élu lors d’uneréunion générale à l’auditorium.

� LE BUREAU EST COMPOSÉ DE :

PrésidentAdrien MANGEOL Tle STrésorierAlain MEBE NGO’O Tle Pro AVice-présidenteDounia YANAOURI 3ème DSecrétaireMaëlys HAMADACHE 4ème DAdjointeDiana SPITERI 4ème D

Kevin SSOSSE 2nde Pro AAnthony MUIE 3ème DP 6 AAdham KOTB 2nde BSamir TOUM 1ère ES

Le rôle du Bureau des élèves au sein et à l’extérieur du groupescolaire est important. En effet, son président est le porte-paroledes élèves qu’il représente auprès de la direction de l’établisse-ment et dans les différentes manifestations organisées.

Le Bureau a donc un rôle d’intermédiaire et d’interlocuteur.Les élèves ont leurs représentants dans différentes commis-sions : internat, restauration, vie scolaire…

Les projets ne manquent pas pour cette année scolaire 2007-2008 :

• fonctionnement du foyer des élèves• participation à l’organisation de la fête de l’école,

des Portes Ouvertes• actions de solidarité : Croix Rouge…

des élèvesBureau

Le nouveau

Le chef d’établissement et le directeur adjoint avec le bureau des élèves

Patrick Salvador et un heureux lauréat

8 • Le Saint-Nicolas d’Issy

A C T U A L I T É S

Dans tous les établissements d’enseignement privé, ilexiste une Association de Parents d’Elèves (APEL),lien précieux entre la direction de l’établissement,

l’équipe éducative et les familles. Comme toutes les associations de loi 1901, cette association est constituée demembres élus lors de l’Assemblée Générale annuelle. Le16 octobre dernier, les parents des élèves scolarisés au seinde l’établissement St-Nicolas ont reconduit l’équipe existante et élus de nouveaux membres. Cette nouvelleéquipe est désormais au nombre de 22 représentants deparents d’élèves, tous bénévoles.

LES NOUVEAUX ÉLUS, REJOIGNANT L’ÉQUIPE EN PLACE

Alain ABBEYS, parent correspondant en 3eA, classe de son fils Léo-Paul

Dominique ALGLAVE, parent de Baptiste en 6°A et coordinateur collège 6e/5e

Mme BAROUDI, parent correspondant en 6eB, classe de son fils Badis

Augustin KEMADJOU, parent correspondant en 1eS

Caroline LAMY, parent d’Auriane en 6eA

Danielle LE MASNE, parent correspondant en 6eB, classe de son fils Pierre

Jeanne PERRET, coordinatrice du Lycée Général et Technologique, parent correspondant en 2eB

Philippe ROUSSEAU, parent correspondant du lycée professionnel

Laurence RIEHL, parent correspondant 6eA, classe de son fils Thibault

Elisabeth VERNET-CRISTIANI, parent correspondanten 4eC, classe de sa fille Petra

Lors du premier Conseil d’Administration qui a suivil’Assemblée Générale (en date du 12 novembre 2007), lacomposition et le nombre des commissions qui travail-lent sur les diffréents dossiers ont été revus. Voici larépartition des membres aux différentes commissions :

COMMISSION PRÉVENTION SANTÉ

Cette commission créée dans le précédent exercice parCarole MATZ-AUCLAIR a traité le thème « l’arrêt dutabac », d’autres thèmes pourront être abordés cetteannée comme la violence physique ou verbale, l’addic-tion, la prise de risque ou encore l’utilisation de défibrillateurs cardiaques. Cette commission travailleen lien étroit avec l’infirmière scolaire, le médecin scolaire et les structures de la Ville spécialisées.Participants : Carole MATZ-AUCLAIR, Alain ABBEYS,Isabelle GIRBE, Caroline LAMY, Murielle LE MAY,Laurence RIEHL, Eric SOUDY.

COMMISSION RESTAURATION

La commission permet de vérifier si les repas sontéquilibrés, chauds, copieux en déjeunant ou dînantponctuellement avec les élèves sans prévenir. Enremontant les souhaits ou simples informations desenfants, la commission restauration a permis de créerdes repas à thèmes. Participants : Alain ABBEYS,Jacques BLUY, Murielle LE MAY, Jeanne PERRET,Philippe SOILLY, Eric SOUDY, Elisabeth VERNET-CRISTIANI

COMMISSION CONFÉRENCES

Cette nouvelle commission permettra de mettre enplace la logistique pour tout ce qui est événementiel à St-Nicolas afin d’aider Odile POUET qui assurait cettelourde charge l’an passé.

Présente au quotidien au sein de l’établissement

Corinne LegrandPrésidente de l’APEL

L’Association de Parentsd’élèves de St Nicolas

Le Saint-Nicolas d’Issy • 9

Cette commission a pour but notamment de répondre à l’organisation d’un cycle de conférences destiné aux parents etmise en place en partenariat avec l’école Sainte-Clotilde et l’association des Familles catholiques d’Issy et de Vanves. Cettecommission composée de Dominique ALGLAVE, CorinneLEGRAND, Odile POUËT, Philippe SOILLY a pour vocation deproposer des thèmes à aborder, d’organiser ces conférences et degérer la logistique nécessaire à la réalisation de ces rencontres(invitations, tracts, boîtages, diffusion de l’information auprèsde toutes les écoles des environs, structures accueillant desenfants, paroisses). Les membres de cette commission outre lapréparation des conférences, assurent l’accueil des intervenantset des participants et organisent en fin de conférence un potd’amitié qui, souvent, prolonge de façon conviviale les débatsqui suivent ces rencontres.Les thèmes traités au cours de ces conférences sont variés et detrès grande qualité. Ainsi, nous avons eu le plaisir d’accueillir àSt-Nicolas le 7 juin dernier, le père Potez pour une conférencesur l’ « Amour en vérité » et le 18 octobre Chantal Piganeau quia débattu autour de la « Pédagogie du progrès » d’après lestravaux d’Antoine de la Garanderie ; une centaine de personnesétaient présentes malgré les grèves de transports qui paraly-saient la région parisienne en Octobre !D’autres conférences sont programmées au cours de l’année2008 et la prochaine conviera les pères avec le Père Oswald pourparler de l’importance de leur rôle au sein de la famille. Nous nemanquerons pas de vous communiquer toutes les prochainesprogrammations.

COMMISSION INTERNAT

Cette commission permet d’identifier les différents besoins desélèves au sein de l’internat. L’APEL a permis et participé, entreautres choses, à l’achat l’an dernier d’un téléviseur écran plat.Des visites régulières sont effectuées afin de vérifier la propretédes locaux, le respect des consignes et sentir l’ambiance quirègne dans l’internat en discutant avec les internes. Participants :Carole MATZ-AUCLAIR, Jean-Claude ROBIN, Philippe SOILLY,Florence TOUTEE, Elisabeth VERNET-CRISTIANI.

COMMISSION VOYAGES – ÉCHANGES

Commissions qui analyse les demandes d’aides financièresfaites par les professeurs. Cette année, la commission a pourvocation de mettre en place, avec les professeurs volontaires,des échanges interclasses étrangers. Cette idée d’échanges aété proposée par Caroline LAMY, nouveau membre.Participants : Alain ABBEYS, Caroline LAMY, Danielle LEMASNE, Odile POUËT, Laurence RIEHL.

COMMISSION PASTORALE

Cette commission participe avec la Pastorale, à la préparationdes messes à St-Nicolas, aux différentes manifestationsreligieuses à St-Nicolas, à la préparation des sacrements des

enfants, à l’accompagnement des enfants en retraite,Participants : Dominique ALGLAVE, Corinne LEGRAND,Murielle LE MAY, Laurence RIEHL, Philippe ROUSSEAU,Philippe SOILLY.

JED (JEUNES EN DIFFICULTÉ)

Cette commission se substitue absolument pas à une quelconqueorganisation sociale ou psychologique. Elle peut éventuellementrencontrer les familles ou les jeunes en difficulté qui le souhaitent(par l’intermédiaire de l’établissement) et les diriger vers desorganisations spécialisées. Les membres de cette commissionpeuvent éventuellement servir d’intermédiaire entre les familleset le corps enseignant. Participants : Danielle LE MASNE,Philippe ROUSSEAU, Elisabeth VERNET-CRISTIANI.

PARENTS-CORRESPONDANTS

Concernant les parents délégués voici les coordinateurs deniveaux, tous membres élus de l’APEL et siégeant au Conseild’Administration :Pour le Collège :Dominique ALGLAVE, coordinateur collège 6°/5°Isabelle GIRBE, coordinatrice collège 4°/3°Pour le Lycée :Jeanne PERRET, coordinateur Lycée Général et Technologique Philippe ROUSSEAU, coordinateur Lycée Professionnel

Odile POUËT

L’ensemble des membres de l’APEL reste à l’écoute

de toutes les familles de l’établissement pour

vos suggestions, remarques et demandes. L’APEL n’est pas

un groupe de parents élus vivant en autarcie mais travaille en étroite

collaboration avec la direction de l’établissement, avec l’UDAPEL

(instance départementale) et l’URAPEL (instance nationnale)

pour permettre à tous les enfants scolarisés

à Saint Nicolas de travailler dans les meilleures conditions

tout en s’épanouissant et s’ouvrant

au monde qui les entoure !

[ [

www.st-nicolas.org � [email protected]

10 • Le Saint-Nicolas d’Issy

P A S T O R A L E

Du nouveau à la PastoraleCe qui est ancien est à priori connu : le catéchisme, la préparation au

baptême, première communion, profession de foi et confirmation ; Les tempsforts sont orientés vers un approfondissement de la foi pour les élèves ducatéchisme ou ouverts à tous avec des thèmes qui ouvrent l’esprit des jeunes etcontribuent à une formation humaine.

En revanche, ce qui est nouveau mérite d’être présenté : en premier les élèves,même ceux de « l’année dernière » sont d’une certaine manière des nouveaux, ilsont grandit et ils ont mûrit. Le contenu des animations : durant les heures decatéchisme des classes de 4e et de 3e , nous préparons avec Philippe Soilly, un clipmusical réalisé par les jeunes sur le thème du Gospel : « Oh Happy day ! »Aussi, nous avons commencé une nouvelle action avec les lycéens : « Le ClubSolidarité ». Une vingtaine de lycéens s’est engagé dans des actions de solidaritédiverses, ponctuelles ou annuelles ; Chacun selon son rythme et sa sensibilité.Nous vous parlerons davantage de ses deux activités dans le prochain numéro.

L’équipe pastorale n’a paséchappé à certains changements.Vincent Diop et Olivier Truck nousont quittés et nous sommes sûr quece qu’ils ont donné aux jeunes et à lapastorale portera ses fruits. Pourcette année, nous sommes trois ani-mateurs : Mme Nabbout, Mr Bouryet Mr Gabryel qui vient de nousrejoindre. Père Javary, prêtreaccompagnateur de Saint-Nicolas etcuré de la paroisse Saint-Etienne àIssy-les-Moulineaux, continue àassurer un soutien spirituel bien précieux auprès de nos jeunes. Aussi, nousavons la joie de compter sur l’aide des bénévoles soit pour la catéchèse avecFrère Pierre, Sœur Marie-Andréa et Mr Besson. D’autres professeurs nousaident dans le cours de culture religieuse, qu’ils soient remerciés.

A.NABBOUT

La rentrée des 4e

Ce début d’année était très riche pour lesjeunes de classe de 4e.

Un après-midi de découverte, de détente et deprière a été proposé aux de classe de 4e

inscrits au catéchisme. Après un pique-niquepris ensemble au parc Jean-Paul II à Issy-les-Moulineaux, nous sommes partis découvrirl’histoire des missions étrangères de Paris.Qu’avons-nous découvert ? 350 ans d’histoireet d’aventures en Asie ! Notre visite à durer1h30 c’est beaucoup et pas assez pour faire letour d’une histoire si riche. À notre arrivée, nous avions été accueillis àl’entrée, par notre guide, qui nous a introduitdans la crypte où sont présents les portraitsdes 23 missionnaires martyrs au Vietnam, en Corée et en Chine et qui ont déjà été canonisés. La salle des Martyrs fait mémoire à ses missionnaires par une exposition detableaux, des manuscrits, des vêtements, desustensiles d’époque qui rendent vivant l’exposé parfois complexe de notre guide.C’était une visite dense et émouvante.Le bon goûter pris sous un soleil splendidedevant la Seine et dans le jardin de NotreDame de Paris était le bienvenu. Quelques jeuxprévus pour les plus jeunes ont fait quandmême la joie de nos ados. Les nouveauxélèves commencent à se sentir intégrer dansle groupe des anciens et la bonne humeurcommunicative entre nouveaux et anciens.Pour terminer l’après-midi en beauté« spirituelle » nous sommes partis à piedpour participer à la prière du soir au sein dela communauté monastique de Jérusalem.Notre traversée, de quelques rues parisiennes,n’est pas passé inaperçue puisque quelquescourageux n’ont pas hésité à chanter à tue têtetout le long du trajet. « La prière de soir» dans lestyle monastique nous a permis un moment deméditation et de paix très apprécié par lesjeunes. C’était étonnant de voir des jeunes aussivifs entrer naturellement dans le silence etn’être pas pressé d’en « sortir » pour chahuter.Nous sommes sortis avec l’écho dans lecœur de cette prière :

Donne moi un cœur ouvert et simple,Une âme attentive et silencieuse.

A.NABBOUT

Ils vont leur chemin, Seigneur, ces garçons et ces filles.Tu m’as mis sur leur route durant cette année scolaire.

Donne-moi de les rejoindre comme tu m’as rejointdans mon histoire, respectant les méandres de ma vie.Apprends-moi, Seigneur, à rejoindre ton désir sur eux.

À ne pas me figer sur ce qu’ils sont,mais à me fixer sur ce qu’ils ne sont pas encore.

À être l’agriculteur qui respecte leur terreau et les délais de leurs moissons.

Que je puisse leur dire, comme tu me le dis si souvent :“Lève-toi et marche”.

Jacques Maréchal

“”

Le Saint-Nicolas d’Issy • 11

Clovis, saint Rémi, des rois deFrance, Charles VII, Jeanned’Arc, la cathédrale Notre

Dame, la basilique saint Rémi… etpourquoi pas le champagne pétil-lant ? Autant de clichés qui attirentles touristes et à juste titre : que dechefs d’œuvre !Mais beaucoup ignorent un certaingroupe scolaire du Sacrée cœur et lamaison natale de Saint Jean Baptistede La Salle, sauf nous, adultes etenfants du catéchisme qui, par troisfois avons demandé asile audirecteur de cet établissement pourpréparer notre célébration, baptêmepremière communion et professionde foi de fin d’année.

Oui, nous sommes bien allés àReims le 6-7-8 juin 2007. Après unpèlerinage à la maison natale deJean-Baptiste de la Salle, en pleincentre ville, pilotés par un frère,nous avons visité la cathédrale dontle parvis est en restauration. À l’in-térieur, l’atmosphère était parfuméepar l’encens d’une cérémonie évo-quant l’ambiance qui devait régnerlors du sacre des Rois de France.Après cette promenade dans Reims,nous étions accueillis au Sacré cœur,dans un cadre verdoyant. VincentBancoud, l’adjoint en pastorale etles maitres d’internat nousattribuèrent des chambres laisséesvacantes par les élèves en examen.

Le repas du soir à 19h00 fut appréciéaprès une journée de métro, train,bus marche à pied. Mr Dupuis,directeur de l’établissement etMonsieur Andreï qui nous avaitrejoints, étaient parmi nous, complé-tant l’accueil chaleureux et le réconfort.Une veillée, dans le cadre de verdureexceptionnel, nous brancha sur lethème de notre retraite : « les aven-turiers de la foi ».Jeudi, nous étions repartis en groupepour approfondir la réflexion, pourpasser d’un atelier à l’autre.Le midi, le Père Javary nous rejoignitpour enrichir nos « pensées profondes ».Une journée complète de discussions,de prières et de détente et la veillée à la chapelle, nous avaient transforméset nos rêves nocturnes en furentenrichis.Le vendredi fut aussi riche en activitésmais après le repas de midi il fallaitpenser au départ. Une mauvaise

nouvelle de la SNCF jeta le trouble :ce n’était pas une grève mais un accident sur la voie ! Néanmoins noussommes sains et saufs pour la veilléeavec les familles. Ce fut une soirée departage et de préparation à la céré-monie du samedi matin.Le samedi, à 10h00, nous étionsnombreux à entourer nos jeunes, enaubes ou sur leur trente et un, dansl’Église Saint-Benoit.Une réelle ambiance de recueillementrégna sur l’assemblée grâce à une préparation soignée, à une émotionintense et à des consignes strictesconcernant l’utilisation d’appareilphotographique réservée à la fin de lacérémonie.La joie se lisait sur tous les visages ;l’esprit Saint devrait y être pourbeaucoup. Souhaitons qu’il continueraà souffler en tempête pour apporter,comme aux apôtres, lumière, force etfidélité.

Notreretraiteà Reims

Les aventuriers de la foi“ ”

12 • Le Saint-Nicolas d’Issy

P A S T O R A L E

« À mon âge, j’ai envie de … mon rêve serait de… » Qui n’a pas prononcé sesparoles dans sa jeunesse et qui plus âgé ne les a pasentendu dans la bouche des plus jeunes ?

Ainsi l’objectif de ce temps fortavec les 4e était de permette ànos jeunes d’exprimer leurs

attentes, leurs rêves ; Et de découvrirpar les témoignages entendus que nouspouvons réaliser nos rêves, que la routeparfois n’est pas aisée mais elle vaut lapeine d’être parcourue !Pendant deux après-midi des 2 et 4octobre, par groupe de classes, lesélèves de 4e ont vécu un temps departage et de témoignage autour duthème « de leur rêves ».Dans le cadre « champêtre » du parcJean Paul II, à Issy-les-Moulineaux,nous avons déjeuné. Le temps n’étaitpas franchement au rendez-vous ; Maisquand les copains sont là, on ne craintpas les gouttes de pluies ni la grisailledu jour.

Pour réaliser ce temps departage nous avons commencépar des témoignages.

Le premier groupe à entendu letémoignage de Sœur Marie-ThérèseEsneault, visiteuse de prison. Elle atémoigné de son action auprès des prisonniers. Par l’aromathérapie (unethérapie par l’odorat) cette thérapieaide des prisonniers à retrouver unéquilibre, à s’ouvrir à la vie et y trouverun sens. Cette action elle en a « rêvé ».Son témoignage portait sur les diffi-cultés de la mise en œuvre de son projet et la lutte qu’elle a entreprispour le faire accepter par la hiérarchie carcérale.Le 2e témoignage celui de FrançoisLehoux un jeune de 24 ansporte sur la réalisation, il y a quelques années,d’un projet d’aide humanitaire auxPhilippines. Les jeunes ont découvertavec lui la possibilité de réaliser le rêved’un projet et tout le travail nécessairepour le mettre en œuvre.

Pour un échange plus facile, des petitsgroupes de sept à dix jeunes autourd’animateurs ont discuté de leur rêve.Une mise en commun s’est faite à l’intérieur de chaque groupe. Par la suite,chaque groupe a exprimé la mise encommun sous une forme ou l’autre soitpar des photos et des images soit ou pardes paroles et des mots, et ceci devanttout le groupe réuni. Ainsi nous avonsdécouvert les centres d’intérêts, les désirset les rêves des uns et des autres.

Nous ne pouvons ignorer la part derêve dans la vie de l’adolescent.L’oublier serait négliger l’une de leursgrandes richesses. Car un rêve peutouvrir sur des possibles et orienter par-fois l’avenir comme l’était le discours le plus célèbre de Martin Luther King « I have a dream » qui a fait briller l’espérance d’un monde meilleur.

A.NABBOUT

Je m’appelle Raid Ghebreyal

Je suis né à Ismaïlia, une ville sur le Canal du Suez, en Egypte.Je suis ingénieur de formationpuis, j’ai fait des études de philosophie et de théologie au Centre Sèvres à Paris, chez les pères Jésuites. J’ai travaillé pendant quelquesannées au Caire et cette année,je commence ma première année à Saint-Nicolas en tantqu’animateur en Pastorale.

Aux pays de nos rêves

Présentation

TEMPS FORT CLASSE DE 6E ET DE 5E

13 février

PRIÈRE LASALLIENNE ANIMÉE PAR SAINT NICOLAS11 mars

ASSIETTE FRITES POUR LE TEMPS DU CARÊME14 mars

TEMPS FORT POUR LES LYCÉENS.4 avril

COURSE CONTRE LA FAIM POUR LE COLLÈGE16 mai

RASSEMBLEMENT DES JEUNES DE 4E ET 3E À VÉZELAY17 et 18 mai

JOURNÉE POUR LES 6E ET 5E

À LISIEUX24 mai

RETRAITE DE BAPTÊME ET DE PROFESSION DE FOI4,5 et 6 juin

LA MESSE DE CÉLÈBRATION DES BAPTÊMES ET DE LA PROFESSION DE FOI7 juin

AGENDA 2008

Le Saint-Nicolas d’Issy • 13

L ’intervention de M. Gérard Gobry, Directeur de l’Institutde formation à l’Etude et à l’Enseignement des religionsde Dijon, s’est déroulée en deux temps : après un exposé

magistral, ponctué par une brève intervention de M. Van DerMeer, il a répondu aux diverses questions des enseignantsprésents dans l’assistance. Il a, tout d’ abord, mis l’accent sur la difficulté, propre à l’Enseignement Catholique Français, de concilier deux pôles :la mission confiée par l’Eglise, d’une part, et les programmesimposés par l’Education Nationale, d’ autre part.Selon M. Gobry, il est important de souligner la nuance entrecatéchèse et culture religieuse. Tous les enseignants, quelle

que soit leur spécificité, peuvent aborder des thèmes concernantla culture religieuse, c’est-à-dire la culture des religions, alors quela catéchèse s’adresse à ceux qui sont demandeurs. Il revient auChef d’établissement de gérer l’équilibre entre la catéchèse etle fait religieux.M. Gobry propose trois niveaux pour aborder la religion :- « Le Religieux pour parler de religion », c’est-à-dire, traiterdes religions avec une vision uniquement religieuse.- Considérer les textes sacrés comme des textes historiques. - Enfin, un troisième niveau qui consisterait à concilier cesdeux manières d’aborder le fait religieux et à adopter, par conséquent une vision anthropologique des attitudesreligieuses, en évoquant tous les cultes, même non religieux.Notamment les rites sociaux qui, de nos jours, se substituentfréquemment aux rituels religieux, en particulier dans ledomaine du sport. Car, selon M. Gobry, « l’homme ne sait pas vivre sans rituel ».Ce troisième niveau permettrait de « redonner de la vie » au fait religieux.La vraie mission du professeur, selon Gérard Gobry, est « de mettre à disposition de nos élèves le plus de chancespossibles de rencontres avec la connaissance et avec la foi…Être, avant tout un médiateur ».

S.GARNIER

Conférence de M. Gobry

ENSEIGNEMENT ET FAIT RELIGIEUX

Mercredi 24 Octobre 2007[ [

Une conférence sur le thème « Enseignement et fait religieux » s’est déroulée le Mercredi 24 Octobre, à l’initiative de la Direction Diocésaine, et plus particulièrement des Directeurs des établissements Sainte Marie de Clamart, Sainte Jeanne d’Arc de Sèvres, Notre Dame de Francede Malakoff, Jeanne d’Arc deColombes, et Saint Nicolas d’Issyqui accueillait les enseignants dans ses locaux

Gérard Gobry, Directeur de l’Institut de formation à l’Etude et à l’Enseignement des religions de Dijon

Pourquoi ces forumsd’expériences ?Pour créer ouretrouver unedynamique d’innovationpartagée qui a faiten son temps le

succès des écoles des Frères. En effet, leterme “ensemble et par association” dansson contexte originel, traduit le fait que lesfrères travaillant “ensemble” à l’intérieurd’une même communauté se retrouvaientaussi “par association”, entre communautésvoisines, pour mutualiser leurs initiatives pédagogiques. Faire vivre des réseaux locaux à identitélasallienne entraîne logiquement le renou-vellement d’une pratique de mutualisation. Pour activer et consolider le sentimentd’appartenance à un réseau d’éducateurs. Pour stimuler la créativité pédagogique,mettre en valeur les réalisations originalesdes uns, révéler les compétences spécifiques des autres, Pour partager un temps fort à la fois spirituel et pédagogique avec les autrescommunautés lasalliennes de la région. Pour permettre à tous les partenaires denos écoles lasalliennes à la recherche demoyens éducatifs originaux et efficaces etquel que soit leur engagement personnel,de participer à ces échanges.

Horaire prévisionnel Date : vendredi 1er février 2008 de 9h à 15h30

08 h 30 à 09 h 00 : Accueil des participants.09 h 15 : Lancement de la journée

par Michel Bertet09 h 40 : Première série d’ateliers10 h 40 : Pause-café11 h 20 : Deuxième série d’ateliers12 h 20 : Conférence du Frère Nicolas Capelle13 h 15 : Célébration eucharistique14 h 00 : Repas

14 • Le Saint-Nicolas d’Issy

Vie du réseau

À venir…Forum d’expériences 2008Vendredi 1er février 2008, à Saint-Nicolas

La première Université Lasallienne d’automne s’est déroulée à Saint Nicolas du 27 au 29 octobre 2007.

Le premier week-end des vacancesde la Toussaint a été studieuxpour près de 200 personnes

(chefs d’établissements, frères,enseignants, animateurs en pastoralescolaire, parents d’élèves) venues detoute la France.L’objectif principal est de toujoursmieux comprendre et de mieux fairevivre le Projet Éducatif Lasallien,auprès des enfants et jeunes qui noussont confiés.

Les trois grands thèmes proposésont été :• Bioéthique et éducation • L’Église• La société et l’éducation.

Une éducation au service de la personne.Les participants ont ensuite rejoint,selon leur choix, l’un des trois ate-liers proposés, en vue de permettrel’élaboration d’une réflexion à lafois personnelle et collective.Durant les trois jours, chaque atelier,

animé par des universitaires spécial-istes, était organisé en temps d’infor-mations, d’analyses et de partagesd’expériences, donnant lieu à deséchanges profonds et fructueux.Des échanges portés aussi par lestemps de prière en ouverture dechaque journée, et l’Eucharistie qui aressemblé, dimanche en fin d’aprèsmidi, intervenants et participants.C’est le Frère Nicolas Capelle,Visiteur Provincial, qui a ouvert cesjournées de travail en situant cette“Université Lasallienne d’automne”dans le mouvement lasallien, auplan national et international etdans l’évolution générale des questions de pédagogie, de société,de sciences, de foi...

Le discours du Secrétaire Généralde l’Association La Salle, ÉtienneRoulleaux Dugage, a clôturé l’uni-versité le lundi en fin de matinée,eta donné rendez-vous à l’ensembledu réseau lasallien pour la deuxièmeédition de l’Université d’Automnequi, à la même période du début devacances de Toussaint 2008, pro-posera une réflexion et des débats, surla promotion de la justice.

Universitélasallienned’automne

Lieux : locaux de l’Ensemble Scolaire Saint-Nicolas à Issy-les-Moulineaux.

Public : Ce rassemblement concerne tous les personnels des établissementslasalliens. Que chacun s’y sente invité.

Saint Jean-Baptiste de La Salle

Le Saint-Nicolas d’Issy • 15

Ànoter, la présence parmi nousde deux Jeunes VolontairesLasalliens : un jeune colombien

et Thomas VIDOT. Il est originaired’Australie et accompagnera nos élèvestout au long de l’année en tant qu’assistanten langue anglaise.

Cette soirée s’est achevée par un dîner fort sympathique !

B. JULIEN

Quand les Anciens invitent les Nouveaux…Une vingtaine d’enseignants et éducateursse sont retrouvés le 11 octobre 2007 pour partager un temps deréflexion et de convivialitéautour de Jean-Baptiste de La Salle, notre Fondateur.

Thomas Vidot, à gauche sur la photo

Le mot du Président

16 • Le Saint-Nicolas d’Issy

A S S O C I A T I O N D E S A N C I E N S E L È V E S D E S A I N T - N I C O L A S

� Chers amis,

L’AESN vous propose un peu d’histoire avec lesquelques articles qui suivent :

sur l’Oeuvre de Saint Nicolas, par Alain Amiot.sur l’AAPM dans la tourmente pendant la dernière guerre par Serge Dovillez .un condensé du 73e Congrès de la Fédération de la ligne Maginot par Gérard Dalmontet enfin, un compte-rendu de la visite annuelle à la maison de retraite des Frères d’Athis – Mons

QUELQUES NOUVELLES-Nous avons malheureusement appris le décès, courantoctobre, de notre ami Marcel Languedocq, ancien

responsable de l’amicale des anciens de l’A.A.P.M. Unedélégation l’a accompagné jusqu’à sa dernière demeure.- Le dvd tant attendu des années 50 / 60 sur Saint-Nicolas est enfin sortie. Un autre pourrait voir le jourpour les années suivantes.D’autres projets sont en cours. Nous vous en parlerons

lors de notre Assemblée générale qui se tiendra le 19janvier 2008 dans les locaux de l’établissement.

D’ici là, je vous souhaite à toutes et à tous d’agréablesfêtes de fin d’année.Bien amicalement à vous.

Le Président Georges Radenen

Marcel LANGUEDOCQ nous a quittés !

le 24 octobre, nous étions quelques anciens à assister à la cérémonie religieuse de Marcel LANGUEDOCQ enl’église NOTRE DAME DU ROSAIRE à la porte de Vanves, berceau de la jeunesse de Marcel.

Qui était-il : ancien apprenti à l’A.A.P.M., rue Vercingétorix, il était sorti muni d’un C.A.P. d’ajusteur et a tou-jours gardé le contact et fut rapidement membre des anciens élèves. Ses proches amis ont su, lors de leursdiverses interventions, montrer son attachement aux autres : ses activités bénévoles, du temps de son ado-lescence, pendant la période sombre de l’occupation et par la suite, auprès des handicapés et d’autres person-nes marquées par la vie.

Devenu responsable du petit groupe d’anciens, nous retiendrons de lui, sa faculté de vouloir faire la jonctiondes anciens de l’A.A.P.M. de la Porte de Vanves et les anciens de l’A.A.P.M. de Saint-Nicolas. Il fut l’interfaceidéale pour ce rapprochement. Nous lui en rendons hommage et nous en sommes reconnaissants.Nous pensons à sa femme, à ses enfants et à ses proches, dans ces moments difficiles.

Serge DOVILLEZ - Georges RADENEN

Miettes d’histoire

Le Saint-Nicolas d’Issy • 17

Le nombre des enfants augmentant, il fallut trouver unlocal plus vaste. Ce fut Vaugirard, dans une maisonsurnommée « La Guinguette », le loyer s’en montait à

1.200 francs. Mais bientôt, il y avait 70 enfants. Sans sortir deVaugirard, on trouva une autre maison, on l’obtint au prix de5.000 francs par an. Plus tard, on rentra dans Paris et on s’établitrue de Vaugirard, où se trouve aujourd’hui l’établissement de Saint-Nicolas. Par raison deprudence, M. de Bervanger s’effaça et M. leComte Victor de Noailles devint le Directeur.En 1832, M. le Comte de Victor de Noailles fitle voyage à Rome, en compagnie de M. l’abbéde Bervanger, ils furent reçus en audience parGrégoire XVI qui approuva leur œuvre, labénit et daigna conférer au fondateur le titrede Monseigneur.

En 1837, Monseigneur de Bervanger achetaune partie du parc d’Issy et établit une nouvelle école dont lesplus grands élèves prenaient des leçons de jardinage. Le secondSaint-Nicolas était fondé.En 1842, devant les difficultés de tous genres dont la questiond’argent et l’affaiblissement de sa santé, Monseigneur voulantà tout prix sauvegarder son œuvre, prit le parti de la remettreentre les mains de l’Archevêque de Paris, son Eminence leCardinal Morlot. « Prenez-la », lui disait-il, et faites la vivre,je vous la donne et cède sans en rien garder et sans condition.Ne faites pas attention au père mais sauvez l’enfant.Touché d’une offre si généreuse, le Cardinal réunit plusieurs desnotabilités catholiques de l’époque et leur proposa d’établir,sous la forme légale, une société qui put accepter cette donationet soutenir cette œuvre si importante et si coûteuse à la fois.Cette société fut fondée ; elle est à l’origine du conseil de l’œuvre et elle obtint la reconnaissance d’utilité publique.

Mais ce qui laissait le plus à désirer était le corps enseignant.Le cardinal pensa à ses voisins du boulevard des Invalides, lesFrères des Ecoles Chrétiennes.Le très honoré Frère Philippe, supérieur général, parutd’abord effrayé d’une telle proposition, mais sur les instancespressantes du cardinal et si l’on en croit certaines confi-

dences, sur la parole auguste du monarquelui-même (Napoléon III), le Frère Philippeacquiesça à la demande. Ce fut le 12 février1859, que les Frères firent leur entrée.En 1862, l’œuvre de Saint-Nicolas agranditencore son champ d’action. M. l’AbbéMullois avait créé, à Igny, un orphelinat agricole, la situation de cet excellent prêtredevenant difficile par suite de ses généreusesimprudences, il l’offrit à l’œuvre de Saint-Nicolas.

En 1864, s’éteignit doucement et pieusement, plein de jourset de mérites, le vénéré fondateur. Il fut inhumé dans lachapelle de la maison d’Issy.En 1901, à Buzenval, une nouvelle maison fut ouverte dans lasuperbe propriété, offerte à l’œuvre par M. le Duc de Cadore.Le nombre des élèves des quatre maisons de Saint-Nicolass’élevait alors à près de 3 500.Puis, ce fut 1904, le départ des Chers Frères, la guerre de 1914-1918, le retour des Chers Frères et Saint-Nicolas continue à vivre dans chacune de ces quatre maisons.

Frère BASILETiré du Bulletin des anciens élèves N°132 de juin 1950

Miettes d’histoire

L’ŒUVRE DE SAINT NICOLAS

En 1827, l’Abbé de Bervanger réunit sept petits garçons, plus ou moins abandonnés. Il les logea dans une mansarde du faubourg Saint-Marceau, sous la garde d’un bon ménageouvrier. Le mari surveillait ce petit monde et lui enseignait certains travaux manuels, destinés à donner à ces enfants de l’adresse et de l’endurance. La femme était la maman activeet soigneuse. L’abbé s’occupait de leur catéchisme et de leurpremière communion. Tel fut le berceau de cette œuvre quidevait, plus tard, devenir si importante. Il l’avait mise sous la protection du patron des enfants, le grand saint Nicolas.

Documents fourni par Alain Amiot

l’Abbé de Bervanger

18 • Le Saint-Nicolas d’Issy

A S S O C I A T I O N D E S A N C I E N S E L È V E S D E S A I N T - N I C O L A S

D ès la déclaration de guerre, l’encadrement décide d’évacuer la région Parisienne, Maîtres et élèves se déplacent par petits groupes vers une usine aban-

donnée près de Lisieux, chez un industriel à qui les travauxd’atelier étaient réservés(*)Une installation complète fût réalisée en très peu de temps.Dortoir, salle d’étude, atelier, réfectoire, sont aménagés pendant que d’autres élèves déménagent les machines etinstallations de la rue Vercingétorix.Des camions faisaient la navette entre Paris et Saint-Germainde Livet.

Dès leur arrivée, les élèves après la mise en place du matériel,reprenaient les cours et les travaux d’atelier.L’organisation de la vie de tous les jours était confiée àMonsieur et Madame GOBIN qui surent suppléer auprès desjeunes, l’éloignement des familles, dans un contexte et unavenir inquiétant.Tout a tourné à plein rendement, de la progression destravaux préparatoires au C.A.P. des 3emes années, le rythmenormal était retrouvé.

Dès mai 1940, les événements bousculent le déroulement de l’organisation des examens. L’Académie de Caen, dont dépendaitl’école, délègue des Inspecteurs et l’avancement des épreuves estdécidé, les examens étant organisés et passés sur place.

En juin 1940, devant la poussée allemande, l’évacuation fûtdécidée et l’exode vers le Sud commença.Après bien des péripéties, les jeunes se retrouvèrent àArgenton le Château – berceau de la famille Gobin, puis,rejoignit la région parisienne.A la signature de l’armistice, Monsieur GOBIN remonte àParis et retrouve intactes, les installations et le matériel laisséssur place.Après intervention auprès des autorités de l’époque, lematériel resté en Normandie, est rapatrié et installé dans leslocaux parisiens retrouvés.Le 18 novembre 1940, l’Ecole fonctionnait de nouveau.

Durant l’occupation allemande, l’A.A.P.M. donna asile etenseignement, à 160 jeunes.

Témoignages recueillis au fil du temps auprès de Messieurs GOBIN, COCHEGRUS, DUSSSAULT,HERDENBERGER – Professeurs et Monsieur BOURREAU – élève.

Serge DOVILLEZ

(*) l’organisation des travaux d’atelier fera l’objet d’un prochain

article

LA GUERRE DE 39/40« Les élèves et les professeurs de l’A.A.P.M. dans la tourmente »

Ayant eu la chance de connaître des protagonistes, contemporainsde cette période, élèves et professeurs, je vais danscette rubrique « histoire » de notre bulletin, évoquer cette sombre période.

Vue aérienne d’Argenton le Château

Le Saint-Nicolas d’Issy • 19

Comme nouveau PorteDrapeau du groupement 07, je découvre une imposanteréunion d’anciens combat-tants, une grande fraternitéd’armes par l’accueil reçupar les autres porte drapeauxtrès nombreux. 236 groupe-ments sur 250 affiliés.

Déroulement du Congrès Assembléegénérale

Allocution d’ouverture par le Président Fédéral Maurice GambertRapport moral et d’activité par le secrétaire général Alain ClercRapport financier par le vice-présidentdélégué Bernard Mercadier

Les repas sont servis dans les salonsde l’hôtel Concorde LafayetteLe samedi, au cours de la séance plénière,après les votes des motions, nousrecevons des personnalités.

Nous étions 600 participants,plus de 170 Drapeaux.En intermède, nous avons leplaisir d’applaudir la chorale

« des demoiselles de France »élèves de l’Institut de la Légion d’Honneur.

Devoir de mémoire : la FédérationMaginot subventionne des voyages surles lieux de mémoire à l’attention declasses de collèges et lycées, elles par-ticipent à un concours, la remise desprix se fait aux lauréats chaque annéeen Janvier.Nous avons la responsabilité commeanciens combattants de transmettreaux jeunes générations des valeurs desolidarité , de fraternité et de liberté.Partout et toujours, il faut rappeler labarbarie sanglante et la sauvagerieindicible, comme le sacrifice des hérosqui les ont combattues et se sont levésavec courage, contre l’insupportable.Je pense également à tous les combat-tants morts au champ d’honneur, dansl’accomplissement de leur devoir, commeaux victimes civiles de tous les conflits.Ensemble , nous oeuvrons sans relâchepour une connaissance approfondie etsincère de l’Histoire, pour promouvoir lesDroits de l’Homme et lutter contre les poisons du racisme, de l’antisémitisme etde toutes les formes d’intolérance. C’est

la seule voie qui nous permet d’armer lesjeunes générations contre la résurgence,toujours à craindre, de la violence, dumensonge et de la haine.

Gérard Dalmont Porte drapeau des amicales

de St Nicolas- AAPM

73e Congrèsde la Fédération André Maginot

au Palais des Congrès à Paris

Une vue d’ensemble de l’assemblée

Jean Bouchard Serge Baudinot Gérard Dalmont

La chorale « des demoiselles de France » élèves de l’Institut de la Légion d’Honneur.

PERSONNALITÉS PRÉSENTES

• Le PDG de la française des jeux

• Christophe Blanchard – Dignac ;

le président des gueules cassées

• Général Chauchard du Mottay ;

• le préfet Rémy Enfrun Directeur général de l’ONAC ;

• le professeur Françoise Forette ;

• un maire-adjoint représentant le Maire de Paris Bertrand Delanoë ;

• le Secrétaire d’État à la Défense Alain Marleix, chargé des Anciens Combattants.

20 • Le Saint-Nicolas d’Issy

A S S O C I A T I O N D E S A N C I E N S E L È V E S D E S A I N T - N I C O L A S

C haque année, pour rendre hommage aux Frères desÉcoles chrétiennes, l’Union des amicales des Saint

Nicolas, présidé par Serge Baudinot, effectue une visite àla Maison de retraite d’ Athis- Mons. Pour ma première

participation en tantque Président de notreassociation à cette réunion festive, je suispleinement satisfait.Je demande à GérardDalmont de m’accom-pagner ; Ce dernierétant devenu PorteDrapeau de l’Union.Après une réuniond’assemblée, où nouspréparons les futuresmanifestations, nous

assistons à la messe célébréepar le Père Brunetti et animépar le Frère Jean-PierreGuittard (Directeur de laMaison de Retraite).

Cette célébration est suivied’un repas. Entourés des différents prêtres et frèresrésidants à la communauté,je retrouve à cette occasion leFrère Louis Gibert, ancienChef de Division des 4e/3e

dans les années 65 - 69 à Saint-Nicolas d’Issy.Que de souvenirs ressurgissent de ma mémoire. Lesimages et films du temps passé apparaissent comme sic’était hier. J’en profite pour faire quelques photos etpromet au Frère Louis que nous nous reverrons.Après le repas, quelques discours appropriés et un

cadeau pour tous les pensionnaires, nous nous diri-geons au cimetière d’Athis-Mons pour y déposer unegerbe au carré réservé aux sépultures des Frères desÉcoles Chrétiennes.

Après un moment de recueillement, nous nousséparons, non sans nous dire à l’année prochaine. Cettejournée restera gravée dans ma mémoire.Merci à vous.

Georges RadenenPrésident

MAISON DE RETRAITE DES FRERES Athis-Mons 6 Octobre 2007[ [

Visite annuelleà la MAISON DE RETRAITE DES FRÈRES

De gauche à droite : Frère Etienne Mulmann, Gérard Dalmont, Père Pierre Brunetti

Repas dans la salle à manger des frèresMaurice Orville, Frère Jean-Pierre Guittard, Frère Pilot

Dépôt d’une gerbe au carré des frèresoffert par l’union des Amicales des Saint Nicolas

Frère Louis Gibert

Le Saint-Nicolas d’Issy • 21

@@INTERNET et les ANCIENS

Site de traductionhttp://french.ircfast2.com/lv/start/translator.htm Traductions gratuites avec multiple choix de langues

Dictionnaire de mots croiséshttp://www.amo.qc.ca/cgi-bin/pub/FRODico/dico.outCe dictionnaire de mots croisés vous permet de cherchertous les mots qui correspondent à une configuration spécifique de lettres. Par exemple, une recherche à partirde « ***e*s » vous donnera la liste de tous les mots de 6 lettres ayant un « E » en quatrième position et un « S » ensixième position. L’étoile * signifie que la lettre est inconnue.

Dictionnaire des synonymeshttp://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgiL’originalité du dictionnaire réside dans l’obtention desdifférences de sens par une analyse mathématique desrelations synonymiques.

Le Quidhttp://www.quid.fr/Le Quid ne sortant plus en livre, une bonne façon d’avoirtoutes les informations à portée de main d’un seul clic

Dictionnaire Informatiquehttp://www.dicofr.com/Même si vous maîtrisez le langage informatique, jetez toutde même un œil sur ce site.Vous y apprendrez sûrement quelque chose.On y dénombre plus de 4000 définitions en anglais ou enfrançais, renfermant des hyperliens qui renvoient vers

d’autres termes.Ce dictionnaireest aussi une his-toire illustrée del’informatique.

Un site Aide mémoirehttp://www.pense-malin.com/Pense-Malin a été créé et développé en 1999 par uneéquipe motivée et passionnée, pour répondre à la demandedes nouveaux internautes à la recherche d’un agenda per-sonnel électronique avec rappel par Email de tous lesévénements importants de la vie.

Un site pour Professeurs, Parents, Collégiens, Etudiants

http://www.lewebpedagogique.com/Partagez la connaissance , est la devise de ce site péda-gogique qui s’adresse aux professeurs, aux parents, auxcollégiens et aux lycéens. Il met à la disposition de tous denombreuses ressources utiles et gratuites, des cours, descorrigés, des documents.Le web pédagogique propose ainsi des blogs animés par desprofesseurs. On y trouve de quoi réviser et préparer le bac,mais aussi le Capes et des cours pour les élèves de primaireet de maternelle. Ces blogs abordent les sujets scolaires pardes angles originaux, collant souvent à l’actualité. Chaqueprofesseur peut y ouvrir son blog et offrir ses connaissancesà un large public.

Un site pour Professeurs, Parents, Collégiens, Etudiants

http://www.ina.fr/archivespourtous/Au sein de sa rubrique archive pour tous, l’institut nation-al de l’audiovisuel propose une section intitulée Après lescours, destinée aux élèves et aux professeurs, de la sixièmeà la terminale. On y trouve des documents d’archivesaudiovisuels en lien avec les programmes scolaires. La con-sultation de ces extraits est gratuite. Des filtres permettentde sélectionner les vidéos par nivaux et par matières. Aconsulter aussi , les jalons pour l’histoire du temps présent,sorte de chronologie en images, des années 40 à nos jours,qui regroupe des archives audiovisuelles dans le domainede la culture, de la politique, de l’histoire et de l’économie.

Un site comparateur de Prixhttp://www.acheter-moins-cher.com/Comparateur de prix indépendant “Acheter moinscher.com” spécialiste du relevé des prix et de l’achat en ligne

Les anciens vous proposent :

INTERNET et les ANCIENS

��

S P O R T S>

22 • Le Saint-Nicolas d’Issy

La « section Études et sports »du Groupe scolaire est unestructure qui permet aux

élèves de pratiquer le footballdeux fois par semaine grâce àdes horaires aménagés. En effet,

les élèves sont libérés à 15h30 leslundis et vendredis et les séances

se déroulent au stade municipald’Issy-les-Moulineaux.

Fabrice Piccinonno, enseignant d’EPSet entraineur, encadre cette activité.

Les élèves sont au nombre de 30 répartis surles quatre niveaux du collège.

L’objectif est d’apporter à ces élèves un tempsde pratique supplémentaire qui vient s’ajouterpour certains aux entraînements qu’ils ont en club. Ils ont également la possibilité de participer, par l’intermédiaire de l’associationsportive, aux compétitions organisées parl’UNSS et l’UGSEL et donc d’avoir une activité sportive quasi quotidienne.

Fabrice Piccinonno

à Saint-NicolasDe futurs champions

Le Saint-Nicolas d’Issy • 23

Tennis de table et badmintonEntraînement depuis début septembre avec tournoisinternes et formation à l’arbitrage.

FootballEntraînements , matchs amicaux en benjamins et mini-mes pour constituer les équipes de Championnat qui acommencé le 12 novembre 2007.

BasketEntraînement et formation à l’arbitrage .Début duchampionnat pour les benjamins, minimes et cadets àpartir du 12 novembre 2007 .

Le cross du districta eu lieu le mercredi 17 octobre 2007 à VANVES et a rassemblé 11 établissements scolaires. 25 élèves de notre association sportive ont couru sousles couleurs de Saint- Nicolas et on peut noter les placesde Clément LESUEUR classé 6e en Cadet, Isaac TUDILU24e en minime et Rémy FORBIN 45e en benjamin.

LES ACTIVITÉSDE L’ASSOCIATIONSPORTIVE ST-NICOLASOLYMPIQUE

Le volley-ballDéjà ouverte l’année dernière pour une vingtained’élèves, la pratique du volley-ball est proposé àun groupe de 6e/5e, initiés à l’activité et désireuxde progresser. L’entraînement se déroule le jeudimidi de 12h30 à 13h30 au gymnase du groupe scolaire. Cette activité sera amenée à évoluerdès la rentrée de septembre 2008 en la proposanten classe « étude et sport » en plus du basket etdu foot.

J.C. Gruel[ ]ACTIVITES SPORTIVES SUPPLÉMENTAIRES

24 • Le Saint-Nicolas d’Issy

F O R M AT I O N

La société Atlas Copco,spécialiste mondial del’air comprimé organiseun concours pour l’édition2008, ouvert aux élèves et apprentis de la filièreautomobile.

Le projet pédagogique proposé est unhommage au « Design italien ». Les pistessont nombreuses : design automobile,design industriel, design d’ameublementet objets d’intérieur.

Le travail sur le volume peut faire appel àtous les matériaux et technologies utiliséspar un professionnel de l’automobile.L’œuvre doit s’inscrire dans un volumemaximal de 45x45x45 (L x l x h, en cm).

Dans le cadre de leur ppcp*, les élèves deTer proB réaliseront un vase design d’intérieur. Les proportions de ce vasesont en relation avec le nombre d’or ou

nombre divin étudié en mathématiques.En arts appliqués, une étude sera faite afind’harmoniser les couleurs en relation avecle cercle chromatique.Ne manquez pas le prochain numéro…nous vous présenterons notre réalisation.

JF Salopek

Art et carrosserieun mariage réussi

PHILOSOPHES EN HERBEUne fois par semaine, Madame Le Goff, professeur de philosophie,organise, avec les élèves de 6e D, des “rencontres philosophiques”. Au cours de ces discussions philosophiques, des thèmes variésont été, à ce jour, abordés tels :L’argent fait-il le bonheur ?.La violence peut-elle régler lesconflits ?...

“ Je suis parfois étonnée par la maturité de certaines de leurs remarques”, déclare le professeur. “C’est une expérience très enrichissante pour eux et pour moi.”

Ces discussions se déroulent endehors du carcan de la salle de classe, dans des espaces ouvertschoisis librement.

Les objectifs de ces rencontres sont que ces jeunes collégiensapprennent à fixer leur attention, se concentrer, réfléchir avant de parler,s’exprimer clairement, s’écouter et serespecter. Une très belle initiative !

Le 14 novembre,Madame Le Goff a participé, à l’UNESCO, au 7e Colloquesur les nouvelles pratiques philosophiques.Ce colloqueétait consacré àl’enseignement

de la philosophie à de jeunes élèves.Elle en revient pleine de projets pour atteindre ses objectifs.Quant au 6e D, c’est avec beaucoupde fierté, qu’ils déclarent le mardi :

“Maintenant, nous avons philo !! “

G.WILDBERGER

*projet pluridisciplinaire à caractère professionnel

www.atlascopco.fr

Le Saint-Nicolas d’Issy • 25

LA TAXE D’APPRENTISSAGEInvestissement dans la formation des jeunes

MODE D’EMPLOI• Par votre OCTA, Organisme Collecteur de la Taxe d’ApprentissageIndiquez le nom de notre établissement, Saint Nicolas AAPM et son code établissement : 92 13 01• Par votre Expert Comptable• Par ASP, Au service de la Profession, notre organisme référent à compétence nationale et interprofessionnelle : www.asponline.org

Fini le bordereau papier à remplir, nous vous proposons de passer par un traitement internet de vos dossiers de taxe d’apprentissage, ASP est le premier collecteur à vous le proposer

Choisissez l’application qui vous correspond :Vous faites vous-même votre déclaration, Valoritaxe ou EasytaxeVous êtes une entreprise avec plusieurs sites ou filiales, EffitaxeVous êtes un cabinet d’expertise comptable, Logitaxe

Vous pouvez nous verser la taxe d’apprentissage au titre de :Catégorie A : Lycée général et technologique : BAC TECHNO Catégorie A : Lycée Professionnel BEP / BAC PROCatégorie B : BTSQuota : UFA Unité de Formation par l’Apprentissage AFORPA

La taxe d’apprentissage a pour objetde faire participer les employeurs au financement des formations technologiques et professionnelles.Ceux-ci peuvent s’en acquitter en effectuant, directement ou par l’intermédiaire d’organismescollecteurs, des dépenses libératoiresde la taxe.

Depuis de nombreuses années, le versement de laTaxe d’Apprentissage est une aide précieuse,pour le Lycée Saint Nicolas, au financement de

nouveaux équipements industriels et moyens péda-gogiques qui nous permettent de coller en permanenceaux évolutions technologiques.

Saint Nicolas est, grâce au soutien des entreprises parte-naires, toujours plus proche des nouveaux savoirs pouvantainsi adapter ses formations aux besoins des entreprises.

Nos 650 élèves et apprentis comptent sur nous, et sur vous.

Nous profitons de cet encart pour remercier tous lesparents et chefs d’entreprise qui nous ont aidés cetteannée par un versement à leur nom ou celui de leurentreprise.

La collecte 2006 a permis de cofinancer :Des machines, des fournitures et d’outils pour le plateau technologiqueDes fournitures et équipements pour les laboratoires Des sorties pédagogiques et des visites techniques,voyages d’études

“ ”

POUR FAIRE BÉNÉFICIER SAINT NICOLAS DE TOUT OU PARTIE DE VOTRE TAXE D’APPRENTISSAGE

26 • Le Saint-Nicolas d’Issy

F O R M AT I O N

Pour découvrir le monde de l’entreprise, rien nevaut une visite pour se rendre compte des réalitéset pour s’informer sur comment et pourquoi une

production est organisée.La visite avait été préparée par les élèves qui avaientrédigé des questions aussi diverses que possible pourconnaître l’histoire de l’entreprise, son statut, sonorganisation, son fonctionnement, seséquipements, ses fabrications, les métiers, lesinvestissements, le chiffre d’affaire etc.…Comme l’entreprise Henkel était situéeà 70 kms de notre école et que le groupede DP3 comprenait moins de 15 élèves,nous avons fait le trajet avec la camion-nette de l’établissement conduite parun chauffeur remarquable en la personne de MrDovillez, notre ex-directeur du lycée professionnel.Arrivés dans l’usine, nous avons été accueillis par Mr Pacini, Responsable du secteur sécurité- hygiène del’entreprise et nous nous sommes retrouvés dans unesalle de direction pour une présentation sur grand écrande l’entreprise Henkel, groupe international, présentdans 125 pays avec 50 mille salariés dont 2000 en France.L’entreprise fabrique des produits détergents, ménagers,sanitaires, cosmétiques et des colles.

Les élèves ont appréciés les explications claires et précis-es de Mr Pacini et ont posé de nombreuses questionsnotamment sur l’application de SHEQ (Sécurité,Hygiène, Environnement, Qualité) Puis, ce fut la visite guidée des chaînes de production.Les élèves ont été stupéfaits, éblouis par tant d’automa-tisme. Ce sont des cartons plats qui deviennent desboîtes sans interventions humaines. Des bidons en plas-tique qui circulent sur des tapis roulants et qui se retrou-vent remplis de liquide, puis bouchonnés, étiquetés,soulevés pour être positionnés dans les boîtes en cartonqui sont fermées, scotchées. Boîtes qui sont soulevéespour être rangées sur des palettes. Une fois la palettechargée, un robot vient entourer les boîtes d’un filmplastique pour terminer les emballages. Et enfin, c’est sur des tapis roulants que les palettes circulent pour êtreorientées vers des sorties pour l’expédition.

Les réactions des élèves fusent : Yohann, lepouce levé « M’sieur, incroyable, super,j’en crois pas mes yeux, trop fort ».

Les élèves regardent avec étonnement tousces robots ou ces machines qui remplacentles humains.L’entreprise produit 132 mille tonnes par an deproduits d’entretien avec un effectif de 155salariés qui travaillent avec le régime des 3/8.Nos élèves sont repartis ravis, très satisfaits

d’avoir vu cette production. Il est évident que certainsapprentissages ne peuvent pas se faire en classe.Au moment de partir, notre guide a distribué à chaqueélève un grand sac contenant des bidons de produitlessive, vaisselle et adoucisseur.Les élèves pourront ainsi utiliser des produits qui leurrappellent une visite et aussi des systèmes complexespour une fabrication.

Y. GABÉ

Cette visite, tant attendue par les élèves de 3e, a étéorganisée dans le cadre du programme officiel de l’option DP3 (Découverte professionnelle 3 heures, au collège)

HENKELune visite très enrichissante

Le Saint-Nicolas d’Issy • 27

Le développement durable au quotidien

� Soyons citoyensLa définition la plus connue du développement durable a étédonnée en 1987 : c’est un développement qui répond auxbesoins du présent sans compromettre la capacité des généra-tions futures à répondre à leurs besoins. Le sommet de Rio en1992 a confirmé la position centrale de l’homme qui doitrespecter les générations présentes et futures, préserver l’envi-ronnement, améliorer les conditions de vie. Les nécessairesadaptations de la société semblent nous dépasser, pourtantelles résulteront des efforts de chacun d’entre nous.

� Maîtrisons nos comportementsL’exposition présentait le déroulement d’une journée ordinaireen 8 phases, du petit-déjeuner de 7h00 du matin au coucher de23h00 : se laver et comprendre comment ne pas gaspillerl’eau, se déplacer et prendre conscience des méfaits des gazproduits par les moteurs, apprendre et se préparer à faire faceaux enjeux futurs de la planète, travailler et maîtriser les pollutions engendrées par nos activités, acheter et choisir lesproduits recyclables, manger et éviter l’épuisement desressources alimentaires, habiter et réduire sa consommationénergétique, se détendre et pratiquer des activités respectant

l’environnement et les communautés locales. Ainsi au fur et àmesure de leur parcours, les élèves ont constaté que leursgestes les plus banals n’étaient pas sans influence sur lasociété et sur l’environnement. Ils ont été sensibilisés auxnotions d’économie d’énergie, de gestion des déchets, de protection de l’environnement.

� Soyons concretsLe temps n’est plus à la réflexion mais à l’action, nous devonsadopter les bons comportements, être des citoyens respon-sables dès aujourd’hui. À la suite de cette visite, certains élèvesont proposé de s’engager sur un thème, celui des économiesde papier. Si leur motivation persiste, ils pourraient passerprochainement dans les classes pour sensibiliser à leur tourleurs camarades…À sa petite échelle, notre établissement contribuerait ainsi à lalutte contre le changement climatique : une tonne de papierrecyclé permet, en effet, d’économiser 2,5 tonnes de bois et lesarbres ainsi épargnés contribuent à absorber plus encore deCO2, gaz majeur responsable des effets de serre.

V. CORTALE

Conscients des enjeuxécologiques actuels, les élèves de Bac 1 B et ceux de 2 PRO B n’ont pas hésité dès la 1re semaine de la rentrée 2007 à se rendre à pied,économie d’énergieoblige, sur le Parc de l’Ile St Germain où l’exposition « Le développementdurable au quotidien »était organisée par leConseil Général desHauts-de-Seine.

Les élèves de Bac 1B et 2 PRO B au Parc de l’Île St-Germain

28 • Le Saint-Nicolas d’Issy

F O R M AT I O N

D. CHABRIERA. VIEIRA

Bac PRO 1A

30 • Le Saint-Nicolas d’Issy

D I M E N S I O N I N T E R N A T I O N A L E

Ouverture sur une Europe professionnelle et culturelle grâce au P.P.C.P.

Du 28 avril au 5 mai un séjour culturel en Roumaniea permis de rappeler - ou d’apprendre – à nos élèveset leurs accompagnateurs, les rudiments de la géo-graphie et de l’histoire roumaines. Magnifique pays( Transylvanie, Valachie, Moldavie ) la Roumanie,traversée par les peuples venus d’Asie centrale, sou-mise à plusieurs Empires, située au carrefour deséchanges entre Orient et Occident, est une enclavelatine dans un monde slave. Elle a su préserver uneidentité bien particulière, enrichie de multiplesapports culturels : cités médiévales, villes saxonnesaux façades colorées, châteaux baroques, monastèreset églises orthodoxes peints ( dont les fameux bleusde Voronet – lapis lazuli ) que nous avons eu le bon-heur de visiter.Nous allons résumer la beauté de l’environnement,des hauts sommets des Carpates au delta du Danubeet jusqu’à la côte de la mer Noire.

Départ donc le 28 avril pour Bucarest - baptême del’air pour nombre de nos élèves – Réception àBucarest par le frère Antxon Andueza, directeur del’Ecole Professionnelle « La Salle » à Pildesti. Il seranotre guide tout au long du séjour, facilitant les visites et la communication.Rappelons que Bucarest est faite d’un fascinantmélange des superbes bâtiments à l’architecturechargée, de styles français et rococo et de quartiersentiers d’immeubles en béton où nous avons pu voirdes panneaux de publicité recouvrir des pansentiers, cachant les fenêtres.Entre les deux guerres mondiales, les habitants deBucarest se plaisaient à appeler leur ville « le petit Paris », dû aux immenses avenues et reproduction de monuments parisiens. Ce séjour culturel a permis de nombreuses visites mémorables, à com-mencer par la « Place de la Révolution » (d’oùCeausescu a tiré sur la foule), le célèbre « MuséeNational Satului » (musée du paysan) où se côtoienttous les styles de maisons paysannes roumaines (églises de bois 18e à une expo. du communisme),la visite du « Palais du Parlement » à Bucarest, mons-tre architectural, dernier vestige du pouvoir deNicolaie Ceausescu, et le superbe palais « Cotroceni »,cadeau du roi Ferdinand 1er à son épouse Marie,aujourd’hui musée.

Le Projet Pluridisciplinaire à CaractèreProfessionnel (P.P.C.P.) a permis, cette année encore, à une classe de Bac Pro. 1re année d’aller à la découverte d’autres cultures.La découverte d’un environnement culturel et professionnel et l’apprentissage d’une languene pourront que leur être positif en termed’expérience, du développement de leurautonomie et du sens des responsabilités.Ainsi, un groupe de la classe « Bac Pro. 1B » a pu s’immerger 15 jours à Cork tout en travaillant dans un garage irlandais, alors qu’un autre groupe a bénéficié d’un séjour culturel d’une semaine en Roumanie, accompagné du chef d’établissement,Monsieur Andreï.De retour à St-Nicolas, nous avons été attentifsà leurs remarques, encore sous le coup de l’émotion, et à ce qui d’après eux pourraientconstituer les points forts et les points faibles,à retenir pour les prochains séjours.

ROUMANIE A cultural trip�

Le Saint-Nicolas d’Issy • 31

D I M E N S I O N I N T E R N A T I O N A L E

Et puis nous avons descenduune partie des Carpates,somptueuse forêt, routes enboucles, paysannes en fichuici et là vendant vin, fromageet charcuterie.

Revenons sur les superbes monastères et églises orthodoxes aux riches vitraux et peintures vives, etleurs icônes.A noter le château de Bran, près de Brasov, haut lieu touristique, pseudo château de Dracula, ville atypiqueoù la légende rejoint l’histoire. Château digne d’unconte de fées avec ses tourelles et murs blanchis à lachaux, ses chambres redécorées style reine Marie,villégiature royale jusqu’à l’abdication de Michel 1er

(1947). Le cruel prince valaque « Vlad Tepes » yaurait trouvé refuge, d’où amalgame avec Dracula.

Le temps fort de ce séjour est bien sûr la visiteguidée (en français) de l’usine DACIA-RENAULT àPitesti – Mioveni. Une ville dans la ville – 2,9 millionsde mètres carrés, 11833 emplois, une production de60 véhicules par heure, travail à la chaîne, autant de femmes que d’hommes dans les ateliers de mécanique et d’assemblage – transport par bus d’unatelier à un autre. Grosse impression sur nos élèves,nos photos en témoignent.A Pildesti, nous avons été accueilli dans l’école profes-sionnelle « La Salle » (couture, menuiserie, plomberie).De nombreux parents et professeurs ont hébergé élèves et accompagnateurs. Accueil extrêmement chaleureux, nourriture abondante, bons vins, hospi-

talité accompagné d’un petit verre de« Tuica » (eau de vie de fruit).Après chaque journée de découverte, les élè-ves devaient studieusement établir un comp-te rendu de leurs impressions. L’ensemble deces réflexions a permis d’établir un suivi duvoyage dès le retour à St-Nicolas.Les idées préconçues que nous avions pu

avoir envers ce pays ont disparu au contact des rou-mains et de leur mode de vie, de leur courage et deleur ouverture sur l’Europe.

« Multumim fratilor scolilor crestine Si famiilorelevitor de la Scoala « La Salle » din Romania.Speràm sà ne revedam càt mai curand ».

L’année scolaire 2007-2008 verra une nouvelle classede Bac Pro. partir en stage quatre semaines, en Irlande, Roumanie, Pologne… ? Nous leur souhaitons bonne chance, « Good luck »,« Mult noroc », « Zyczç szczçscia »…

V. BRECHER,avec l’aide de B. JULIEN

et la classe de Bac Pro.1B

Comment les Anglais perçoivent-ils les Irlandais? Je cite : « Ils ont despommes de terre, des cochons, des chevaux et des églises. Ils parlentbeaucoup, boivent beaucoup, rient beaucoup et travaillent aussi peu quepossible et ils détestent les Anglais ».Comment nos élèves ont-ils perçu les Irlandais dont ils ont partagé le travail et la vie de famille ? De l’avis général, un peuple chaleureux et unpays magnifique. Les familles d’accueil sont à l’écoute et attentives aux désirs de nos français, même si cela leur semblait bizarre. Une totaleliberté dans la maison. Les maisons se ressemblent toutes dans le villagede « Douglas », nous confie Xavier, logé chez M. et Mme Ocean. À l’exté-rieur, prise de connaissance avec les jeunes, difficulté de communication,accent irlandais, etc.Pour Nicolas, bonne famille d’accueil mais mauvais choix de garageauquel notre équipe a rapidement remédié. Vincent a vécu deux jours difficiles d’intégration dans l’un des plus grands garages d’Irlande (kearyes Toyota and lexus) et ensuite bonne communication avecl’ensemble des mécaniciens.

Il semblerait, de l’avis général, que le rythme de travail irlandais soit moinsstressant que celui des français, et que le statut de « mécano » soit parti-culièrement respecté en Irlande.Les week-ends ont permis les sorties à Cork, Middleton, Blackpool - visited’une usine de whisky, des pubs, etc.Pour résumer, nos élèves ont trouvé ce stage de deux semaines trop court,et seraient prêt à repartir.

« Thanks to this, we can better ourselves and select the host families andthe garages. This coming year 2008, we will be able to send our studentsto Ireland for four weeks ! »

IRLANDE An Irish work-placement�

32 • Le Saint-Nicolas d’Issy

D I M E N S I O N I N T E R N A T I O N A L E

L es 12 apprentis français sont donc partis du 12 au30 mars 2007.

La 1re semaine de l’échange a été une semaine « d’inté-gration » : français et allemands ont passé 5 joursensemble en auberge de jeunesse et ont participé à desactivités socio-éducatives : visite de l’usine Karman,visite de Brême, activités sportives de karting,d’escalade, de ski nautique…Les 2e et 3e semaines ont été consacrées au travail enentreprise : les apprentis français ont été immergés en

famille et entreprise. L’an passé, l’entreprise partenaireétait Karman. Cette année, d’autres entreprises commeToyota, Wolswagen, Ford et BMW ont accepté d’intégr-er l’échange.Du 09 au 27 avril 2007, l’UFA a accueilli le groupeallemand. Les 12 apprentis allemands ont été hébergésla 1re semaine à l’internat Saint-Nicolas, puis, pour laplupart, en famille. L’entreprise partenaire en France aété Renault.Dans un 1er temps, Français et Allemands se sont retrouvésautour d’activités socio-éducatives : visite de Paris, TourEiffel, jeu de piste, visite de Versailles. Dans un secondtemps, ils ont partagé leur expérience professionnelle en entreprise.

Après cette seconde édition, force est de constater queles apprentis reviennent de l’échange plus sûr d’eux-mêmes. En effet, avoir relevé le défi de s’intégrer dansun groupe de travail à l’étranger sans une bonne maîtrisede la langue est un moyen de gagner de l’assurance.Maintenant, le souhait de l’équipe est de pérenniser cetteaction. Le partenaire allemand s’inscrit aussi dans cettedémarche. C’est la raison pour laquelle, l’UFA va tenterde mettre en œuvre tous les moyens nécessaires à laréalisation d’un 3e échange.

C. FALZON

Echange européen

Issy-OsnabrückPour la 2e année consécutive,l’UFA a organisé un échangeavec l’Allemagne, en partenariatavec la Chambre des Métiersd’Osnabrück.L’idée est de permettre à des jeunes apprentis de fairevalider 3 semaines d’expérienceprofessionnelle dans un pays del’U.E. par le dispositif Europass.

« Dans ce voyage, rien ne m’a spécialementdéplu. J’en ai tiré que des bonnes choses etprincipalement une relation d’amitié avec desjeunes allemands et une envie encore plusforte de revoir ces personnes et de connaîtred’autres pays »

C. FREISMUTH Bac2MVA

« Pour moi, l’Europe : une union de plusieurspays qui ont énormément à échanger et à s’entraider pour être plus fort. Leur unionest bénéfique sur le plan économique, financieret même scolaire. Nous n’aurions peut-êtrejamais pu effectuer ce voyage si nos deux paysne marchaient pas main dans la main. L’Europe,c’est l’avenir.Pour résumer tout, ce voyage a été pour moiabsolument génial. Tout a été très bien, j’ensuis très heureux et si c’était à refaire, jesuis prêt à partir »

Y. LO TURCO

« Les points positifs du voyage sur le plan professionnel sont que le travail réalisé au seinde l’entreprise Schlingmann était différent decelui que j’effectue quotidiennement dansmon garage Renault. Cependant, celui-ci étaittrès intéressant car cela m’a permis de mefamiliariser avec la carrosserie.Les points négatifs sont l’horaire pourdébuter le travail, car je n’étais pas habituéà commencer aussi tôt et également la com-munication avec les autres employés del’entreprise. »

T. DUBOUST Bac2MVA A

Les récits de voyage rédigés par les Français mettent en exergue le franc succès de l’échange. En voici quelques extraits :

RÉCIT DE VOYAGE[ ]

Le Saint-Nicolas d’Issy • 33

➜ sorties

Au mois de mai, les élèves de 5eA ont rencontré pour la 3e fois la Garde Républicaine.Ce dernier rendez-vous, tant attendu, eut lieu à la caserne des Célestins

Au cours de cette journée les gardesont présenté leurs armes

Les 5eA ont également participé àune séance d’entraînement physique

et ont appris à se défendre en cas d’agression

Arrivé en bas,il a déclaré :

“Maintenant, à vous !”Les élèves se sont regardés, amusés.

Il plaisante, bien-sûr !Mais non,il ne plaisantait pas

“Allez, à vous, qui commence ?”Alors deux téméraires

se sont avancés.

Les élèves ont pu s’entraîner au tir

Ils ont assisté à des simulationsd’arrestations

Ensuite, un garde est descendu,en rappel du 5e étage d’un immeuble.

“ impressionnant !! ”

C’est comme au cinéma !

Quand fauty’aller,faut y’aller !

Autant en finir tout de suite”

Ce n’est pas tous les jours que l’on peutfrapper un gendarme...

34 • Le Saint-Nicolas d’Issy

➜ sorties

D’abord on enfile le baudrier

En bas, tout en bas dans cette petite cour en béton, amis,professeurs, voitures semblent

minuscules.

Et puis...arrive le moment le plus difficile : il faut franchir la fenêtre

Les jambes, les bras, tout le corps se met à trembler.

j’aime bien me déguiser

Jusque là,tout va bien!

Maman,au secours!

Non, non, Monsieur le gendarme,je ne veux

pas vous quitter!

Mais qu’est-ceque je fais là ?

To be or not to be

Le Saint-Nicolas d’Issy • 35

Ils l’ont tous fait ! BRAVO LES 5eA !Un grand merci à la Garde Républicaine pour ces troisjournées, riches d’enseignements et d’émotions.

Enfin c’est le grand saut !

et la descente

On veille à bien frapper le mur avec les pieds

Parfois,on fait un aller retour imprévu par une fenêtre ouverte

Et, enfin, on touche le sol

J’peux pas,j’ai pas d’autorisation

parentale !!!

Promis,Madame,je ne bavarderai plus…j’apprendrai mes leçons,

je....

36 • Le Saint-Nicolas d’Issy

Sortie d’intégration au Mont Saint-Michel

RÉCIT DE VOYAGE[ ]E ncore engourdis par le sommeil, nous affron-

tions le froid matinal pour être à Saint-Nicolasà 6h15… Mais nous fûmes vite réveillés par l’enthousiasme collectif. Ce mardi n’était en effet pascomme les autres : nous partions au Mont Saint-Michel en voyage d’intégration. Après avoirembrassé nos parents, nous montâmes dans le car,le cœur plein d’excitation et d’appréhension.Les langues se délièrent rapidement et le long trajet nous offrit déjà la possibilité de tisser des liens d’amitié avec nos voisins… Le voyage ne futpas silencieux !Quelques heures plus tard, « au milieu d’un désertjaune, encore trempé par la marée en fuite, surgit unmonumental profil de rocher pointu, fantastiquepyramide coiffée d’une cathédrale... ». Nous étionsarrivés au Mont Saint-Michel. Nous levions nosyeux émerveillés vers ce bijou de granit que nousallions gravir. La montée était difficile mais nosefforts furent récompensés par la splendeur de l’ab-baye : salles basses écrasées sous d’imposantesvoûtes ou hautes galeries soutenues par de frêlescolonnes, ce mélange de styles gothique et roman, dedénuement et de raffinement nous apaisa. De là-

haut nous avions une vue imprenable sur la baie…Il nous fallait à présent la traverser !Ce périple imposait une nouvelle tenue vestimentaireassez rudimentaire : nous nous déchaussâmes etenfilâmes un short. Nous scrutions alors l’horizonpour tenter d’apercevoir notre destination : lesGenêts. Il est certain que nous n’aurions pu « arriver àbon port » sans l’aide précieuse du guide dont lescheveux blancs et la peau tannée par l’air marinrévélaient l’expérience. Nos pieds nus s’enfonçaientdans le sable froid et humide. Cette sensation sur-prenante devint vite agréable et nous nous mîmes àcourir, le visage fouetté par le vent mais caressé par lesoleil. Nous nous sentions à la fois perdus dans cetteimmensité et rassurés par un sentiment d’extrême liberté. Quelle joie de pouvoir gambader dans cetespace sans frontières, et surtout de nous enfoncerjusqu’aux cuisses dans les sables mouvants ! Maisnotre course folle allait être interrompue par unerivière dont la traversée fit aussi l’objet d’éclats derire. En file indienne derrière le guide dont le bâtonimposait le respect, nous luttions contre le courant.Quelques minutes plus tard, nous étions sur le sablesec, un goûter à la main.

➜ sorties

Un repas bien mérité

Le Saint-Nicolas d’Issy • 37

el

Le car nous conduisit ensuite au centre d’hébergementqui disposait d’un vaste terrain dont nous profitâmesimmédiatement. Après cette journée palpitante, nousavions hâte de nous installer dans les chambres…Le lendemain, nous partîmes à Vanis Saint léonard afinde découvrir la méthode utilisée dans la baie pourextraire le sel de la mer. Après une visite du musée, nouspénétrâmes dans un atelier qui présentaient les dif-férentes étapes de la « fabrication du sel ». La matinée se termina par une balade dans les herbus, immenseétendue de « prés salés » dominée par le Mont Saint-Michel et recouverte par la mer lors des grandes marées.

Cet espace était peuplé d’une végétation très particulièrequ’il fallait découvrir : nous avions quelques minutes pour cueillir cinq plantes différentes dont le guide nousenseigna les noms et les caractéristiques. Ces plantes,dont la plus célèbre est la salicorne, devaient tolérer la submersion et la salinité.Cette magnifique journée s’acheva par la visite de lafonderie de cloches de Villedieu-les-Poêles. Quelle futnotre surprise en apercevant que la cloche monumen-tale qui nous accueillait à l’entrée de l’atelier avait pournom « Saint-Nicolas » ! La suite ne manqua pas de nousétonner : nous apprîmes par exemple que les clochesétaient faites à partir d’argile, de crottin et de poils d’animal ! Après avoir voyagé à l’époque où le mondevivait au rythme du chant des cloches, nous devionsreprendre la route.

Le retour en car fut animé. Après ce séjour, nous n’étions plus seulement de nouveaux élèves de 6e que larentrée au collège pouvait angoisser ; nous étions des amis, impatients de vivre ensemble une année àSaint-Nicolas.

A. LE BOUTEILLER

Au milieu d’un désert jaune,encore trempé par la marée en fuite, surgit un monumentalprofil de rocher pointu,fantastique pyramide coifféed’une cathédrale...

La traversée de la Baie

U ne immense majorité des Français ignore toutdes étonnantes vertus d’un extrait de luzerneproduit en France, pourtant 1er pays producteur

de luzerne au monde. Mais, dans certains paysd’Afrique, d’Amérique Latine, et jusqu’en Inde, deshommes, des femmes et des enfants victimes de malnu-trition ont retrouvé force et santé grâce à quelquesgrammes quotidiens de ce produit miracle.

La malnutrition est à l’origine d’une très forte mortalité :elle entraîne une vulnérabilité aux maladies infectieuses,elle favorise de nombreux handicaps comme le sous-développement du système neurologique, la cécité, lamaladie du Noma ou gangrène du visage.

Un complément alimentaire révolutionnaire pour lutter contre la malnutrition

Il est impossible à l’homme de consommer dela luzerne naturelle. Pourtant, une fois éliminéela partie fibreuse réservée aux animaux, lagraine déshydratée produit un extrait foliairequi peut, sous forme de concentré sec, êtreapporté en supplément des rations de base desindividus malnutris. La luzerne s’avère alorsêtre un remède efficace contre les carences ali-mentaires dont sont victimes les populationsles plus faibles dans les PED : de nombreusesexpériences ont été menées et ont attesté de ladisparition des maladies qui leur sont liées.

Les extraits foliaires ont fait depuis longtempsla démonstration de leurs possibilités nutri-

tionnelles. En 1975, l’extrait foliaire sort pour la pre-mière fois des 3 usines de France Luzerne, une union decoopératives champenoises.

C’est sur le site de l’une d’elles, à Serre-Champenoise,dans le cadre d’une sortie pédagogique, que se sont rendus le 14 mai dernier les élèves de 2nde Pro C. Cettevisite s’inscrivait dans le cadre du cours d’ECJS pourmieux appréhender la réalité du DéveloppementDurable.

Ils y ont découvert le cycle de la luzerne, de la récolte autraitement final avec la récupération d’extraits foliaires.Les élèves se sont montrés sensibles à l’importance de cecomplément alimentaire, et sont repartis convaincus de ces perspectives thérapeutiques, tant ce produit est efficace et peu onéreux : 2.70 euros par an et par personne pour une prise quotidienne de quelquesgrammes !Nous étions accompagnés par notre documentaliste,Béatrice Julien, qui avait minutieusement réglé lesmoindres détails.

Cette sortie comprenaitégalement deux autres centres d’intérêt à Reims :• la maison natale de St Jean-Baptiste de La Salle,fondateur des Frères Lassalliens auxquels St-Nicolas estrattaché, où les élèves étaient attentifs et impressionnéspar la noblesse des lieux ;• le Musée de l’Automobile où Maurice Rouchette,professeur principal des 2 Pro C et Charles Gilbert, pro-fesseurs de maintenance automobile ont pu montreraux élèves tout leur savoir en matière de mécaniqueautomobile ; la collection comprend en effet tous lesgrands noms de l’automobile, Hotchkiss, Talbot,Doucet, Panhard et Levassor (fournisseurs des famillesroyales), Delahaye, Triumph, Citroën et Peugeot.

V. Cortale

38 • Le Saint-Nicolas d’Issy

➜ sorties

La luzerne, herbe de vie

un publicattentif !

Le Saint-Nicolas d’Issy • 39

L ’objectif pédagogique de cette sortie était de per-mettre aux élèves internes de faire la connaissanced’Issy-les-Moulineaux et de situer leur collège dans

cette ville.Nous avons commencé la promenade historique du cen-tre ville par le Séminaire Saint- Sulpice situé sur l’em-placement de l’ancien logis de la Reine Margot. Puisnous avons traversé le Parc Jean Paul II, ouvert au publicqui fait partie du domaine du Séminaire pour rejoindrel’église Saint- Etienne, au XVIIe siècle, elle constituait lecœur du village d’Issy.Poursuivant notre route, en face de la maison louée en1819 par la famille d’Adèle Foucher, future femme deVictor Hugo, les élèves ont découvert les derniers ves-tiges du château des Conti : un pigeonnier, une fontaineet les communs qui accueillent la Galerie d’Histoire de laVille. Nous avons également remarqué une passerelle quidonne accès au célèbre Musée de la Carte à Jouer.Puis nous nous sommes octroyés une courte pause dansle parc Henri Barbusse, domaine des Conti. Un petitgoûter fut le bienvenu pour redonner des forces à notreéquipe et ainsi monter les nombreuses marches quimènent au Parc Rodin.Nous avons visité le jardin botanique qui regroupe lesdifférentes espèces végétales de la ville d’Issy-les-

Moulineaux et nous avons admiré la superbevue panoramique sur la ville. Puis ce fut ladescente par le Chemin des Vignes pourdécouvrir une plantation de 260 pieds devigne. Et notre circuit touchant à sa fin, nousavons emprunté des ruelles pour rejoindreSaint- Nicolas.Cette après-midi fut réellement très appré-ciée de tous.

A.KERGOYAN, J.C. GRUEL et D.RABEAU

Le jeudi 5 avril 2007, une randonnée fut organisée par l’association « Chemins d’Issyet d’Ailleurs » en collaborationavec J.C Gruel, A.Kergoyan et D.Rabeau, professeurs de la classe de 6e C

Promenade découverted’Issy- les-Moulineaux

40 • Le Saint-Nicolas d’Issy

➜ sorties

Les élèves ont d’abord fait la visite guidée du château deRatilly, forte bâtisse du XIIIe siècle flanquée de six tours.Là, ils ont pu voir “grandeur nature” ce qu’ils avaient

découvert dans leurs cours et livres d’histoire. À l’intérieur du château, ils ont également visité : un atelier de poterie, uneexposition de peinture et un pigeonnier avec ses mille nids.Cette visite fut suivie d’un pique-nique au milieu d’unchamp. Quel bonheur pour ces jeunes citadins de pouvoir sedéfouler dans l’herbe !

Après ce moment de détente : le chantier médiéval deGuédelon où les élèves ont observé des “compagnons” bâtis-sant un château fort selon les techniques et matériaux utilisésau XIIIe siècle.Puis les collégiens sont partis à la découvertedes nombreux ateliers artisanaux disséminés dans les envi-rons du chantier : essarteurs, potiers, cordiers, charpentiers,vannerie, forge,tuilerie….

Les 29 et 30 Mai, deux classes de 5e

étaient en Bourgogne.Ce voyage pédagogique s’inscrivait en prolongement des programmes d’histoire (le Moyen Âge) et defrançais (la littératuremédiévale).

À la découverte

de Guédelon

Le Saint-Nicolas d’Issy • 41

Après cette journée bien chargée, ils ont rejoint le très beaugîte équestre Les Grilles, au bord du lac du Bourdon. Avant etaprès le souper, les élèves eurent l’embarras du choix entre :ballades à travers champs, bois ou le long du lac ; concours dericochets; match sur les nombreux terrains de sport du centreet, bien sûr, les chevaux. Mais la “star”de cette soirée fut ce jeunepoulain d’un jour tenant à peine sur ses pattes.

Le lendemain, après un petit déjeuner copieux et dechaleureux remerciements à la très accueillante hôtesse dugîte, visite de l’imposant château de Saint Fargeau.Le propriétaire de ce château, Michel Guyot, fut à l’initiativedu projet de Guédelon. Mais il est aussi un insatiable collec-tionneur, passionné d’histoire et de beaux objets. Les élèvesont donc pu, au fil des vastes salles et appartements entière-ment aménagés, découvrir les modes de vie aux siècles passés.Dans les greniers, ils ont parcouru quatre siècles de charpentes à trente mètres du sol. Ils ont ensuite traversé lemagnifique parc anglais pour admirer une impressionnantecollection de locomotives à vapeur.

Enfin, ils ont atteint la ferme du château (typique du XIXe

siècle) pour un repas bien mérité.Il ne fut pas facile, ensuite,de les arracher aux nombreux animaux de la ferme pourrejoindre le car qui devait les ramener vers la ville, le bruit, lebéton, les bouchons et la pollution !

Avant le départ, la consigne interdisant tout gadget électronique avait soulevé un “tollé” de protestations. Surle chemin du retour des élèves ont déclaré : “Finalement, ça ne nous a pas manqué du tout, il y avait tant de choses à voir et à faire et c’était tellement bien qu’on n’y a mêmepas pensé ! ”.

Ces paroles furent le plus beau des remerciements pour l’équipe des enseignants.

G. WILDBERGER

Pique-nique à la ferme

La visite au château de Saint-Fargeau

42 • Le Saint-Nicolas d’Issy

sorties

L‘aventure COSMIQUE

Les élèves de première scientifique ont eu l’opportunité devisiter l’expositionsur l’Aventure Cosmique organisée à l’initiative de l’association CLAVIM et l’Espace Icare.

C ette exposition réalisée par le laboratoire AstroParticules et Cosmologie a retracé l’histoire de notre univers à travers le « voyage et le destin » d’un proton, du Big-Bang jusqu’à aujourd’hui.

En parfaite adéquation avec une partie du programme de 1ère S sur lesinteractions fondamentales dans l’univers, cette exposition a permis auxélèves de rencontrer des chercheurs en astrophysique et de leur poser pleinde questions ! Ils ont pu approfondir leur connaissance sur les trous noirs grâce à une activité ludique puis à l’aide des détecteurs de rayonscosmiques, ils ont pu réaliser qu’ils étaient souvent traversés par des rayonscosmiques.

A. DORNIER

Revenus de Rome oùnous avons découvertles fontaines lors d’ unvoyage avec la classede 6e B, nous sommes

partis sur la trace de 25 fontaines, aucœur de Paris ; en compagnie de MmeRabeau et de l’animateur de l’association« Chemins d’ Issy et d’ailleurs ».Tout au long de cette journée, le soleil étaitau rendez-vous. Durant la randonnée,nous avons pris le temps d’observer les différentes œuvres et de faire des croquis. L’eau jaillit et coule et chaquequartier abrite des fontaines de styledifférent.

Une escapade à refaire en famille ousous forme de jeu de piste !

I. Petit

Paris et sesfontaines

Le Saint-Nicolas d’Issy • 43

Nous avons vu les anciennes fortifications deParis sous le Louvre construites sous Philippe-Auguste; le Grand Sphinx qui vient de Tanis.

Les armes : des poignards, une hache, une houe, le crochet de suspension à une planche et un couffin.Les bijoux : des colliers, des bracelets, des boucles d’oreilles, des bagues, des paires de fermoirs séparateurspour les colliers.Des monuments imposants : le grand Sphinx fait engranite et qui vient de Tanis, la chapelle de la tombed’Akhéthétep, dont les murs étaient ornés de peinturesvariées représentant des scènes de chasse et de pêche, lestravaux des champs…. Les techniques de pêche : lesfilets de pêche, trois mulets et des hameçons.Un repas égyptien était composé de pain, d’œufs, devolaille, des légumes (concombre, lentilles…), des fruits(dates, figues, raisin…) et les boissons : bière, vin…LesEgyptiens produisaient des céréales, du blé, de l’orge,du raisin et des figues. Ils étaient très gourmands!Plusieurs formes d’écriture étaient utilisées en Egypte :les hiéroglyphes que connaissaient les scribes, le démo-tique (écriture simplifiée utilisée par le peuple)...

Les matériaux pour lasculpture étaient lagouache, le gabbro, la cora-line, le lapis lazuli, la jaspe(rouge et verte). Lesmiroirs étaient fabriquésen bois ou en bronze .Nous avons vu la momiede Pachéry et des ani-maux momifiés : deschats, un boa, des pois-sons et un crocodile.Nous avons contempléde très nombreux sarcophages ornés depeintures représen-tant les dieux, enparticulier Horus, etdes amulettes des-tinées à protéger lesmorts dans l’au-delà. Et nous avons découvert que dansun sarcophage, on pouvait en emboiter deux ou trois.

Nous avons appris beaucoup de chose et cela nous apermis de voir ce que nous étudions actuellement enHistoire. Cette visite était très agréable et, en plus, ellenous a permis de découvrir l’Egypte ancienne plus endétails. La sortie nous a vraiment plu à tous, même si unélève de notre classe avait déjà vu l’exposition plusieursfois. Mais nous avions déjà presque tous vu le Louvre, etnous y retournerons encore avec plaisir!

Maty Coulibaly et Chloé Mahé B.BLONDEAU

Le jeudi 8 novembre, nous avonsaccompagné la classe de 6e A dans ladécouverte des trésors du départe-ment des « Antiquités égyptiennes »du Musée du Louvre.À partir d’un questionnaire basé sur uncircuit thématique, les élèves se sont

lancés à l’assaut des différentes salles.Ils ont pu ainsi découvrir de nombreuxmonuments, sculptures, statues, bijoux,instruments de musiques, armes, sarcophages, hiéroglyphes, jeux etautres objets qui témoignaient de la viequotidienne en Egypte.

Que d’intérêt et d’enthousiasme dela part des élèves de 6ème A dansleur quête d’informations !Une matinée bien enrichissante !

N. Longuépée et L. RiehlParents d’élèves

Notre classe de 6eA est partie au musée du Louvre le 8 novembre.Nous avons visité le départementEgyptien, accompagnés de Mme Blondeau, notre professeurd’histoire, Mme Petit, Mme Wildberger, ainsi que de deux parents accompagnateurs :Mme Longuépée et Mme Riehl.

Le musée du Louvre

Visite égyptienne au Musée du Louvre

44 • Le Saint-Nicolas d’Issy

CultureD É C O U V E R T E

L’art en Chemin, une exposition, une rencontre….Un vent de Bretagne souffle sur Saint-Nicolas

M ichèle Mathis, artiste peintreIsséenne, est venue pendant 15

jours faire partager sa passion avec nos élèves. Cette exposition s’intitulait « Ar mor ar men adarre, atav »… tous lesbretons comprendront !

Lors de son travail avec nos élèves, elle arecueilli quelques témoignages :

« Elle aime peindre la mer, le ciel, les dol-mens, et le bleu est sa couleur préférée.Cette femme est très courageuse carlorsque sa maman est décédée elle acommencé à peindre. Lorsque je l’aientendu, je me suis dit que cette dame al’air contente de nous voir, car elle avaitenvie de partager sa passion, ses senti-ments ».

Fay Lucile 6e A

« Michèle Mathis a commencé à peindreen 2000, elle aime bien peindre l’océan,et elle a peint 600 tableaux. Son premiertableau représentait l’île d’Oléron. Ellepeint chez elle, et n’a jamais pris de coursde peinture. Elle utilise surtout la gouacheet le pastel. Elle ressent du bonheur quandelle peint, elle met beaucoup de vert et debleu dans ses tableaux. Elle aime bien laBretagne ».

Sébastien Chillet 6e A

Exposition de gouachesMichèle Mathis

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Regardez là-haut !!!Quelle est cette étrange lueur ?Dans cette nuit pleine de douceur,

Une étoile au ciel brille, plus haut que les autres,Une étoile, qui, de sa clarté

Illumine le chemin.

La route de LumièreNous mène à une crècheEt là, dans la pailleRepose un nouveau-né.

Regardez-le, ce tout petitAussi innocent que l’agneau qui vient de naître,

Aussi fragile que la rose qui fleurit à l’aurore,Ce bambin tout petit,

C’est Dieu qui vient sur terreSous les traits d’un petit être assoiffé d’amour.

Si petit sur un tas de paille, et pourtant, son passageChangera le coeur des hommes.Messager d’amourQui laissera se graine dans le coeurDe ceux qui veulent bien l’accueillir.

Laissez les peurs s’envoler de vos espritsOuvrez vos coeurs et vos mains à Dieu,Car c’est lui qui vient en esprit et en corpsLaissez-vous envahir par son soleil et guider par son Amour.

Ce bébé si petit au creux des mains de Marie,Bercé avec tant de douceur et de simplicitéApporte l’espoir à tous ainsi queSa paix et sa joieJésus vient nous sauver

Laurence Moniotte (14 ans) et sa maman

Prière pour Noël

Nelson RolihlahlaMandela, né le 18 juillet 1918 à Mvezo dans l’ancienBantoustan du Transkei à l’est de la province du Cap (actuel Cap-Oriental), est un ancienprésident de l’Afrique du Sud et fut l’un des dirigeants de la luttecontre l’apartheid.

En 1993, il reçoit avec le Présidentsud-africain de l’époque,Frederik Willem de Klerk, le

Prix Nobel de la Paix pour leursactions en faveur de la fin du régimede l’apartheid et l’établissement de ladémocratie dans le pays.Suite à ce combat et à celui qu’il mèneactuellement contre le Sida, c’est unepersonnalité écoutée, particulière-ment en Afrique.

Le prisonnier politique (1962-1990)

Il fut emprisonné en 1962 puis en 1963, et condamné à la détention à perpétuité en 1965 en raison de ses activités politiques clandestines,devant au fil des années, le plus célèbreet l’un des plus anciens prisonnierspolitiques.Il fut en partie libéré le 7 décembre1988 et mis en résidence surveillée. Le5 juillet 1989, il rencontre au Cap leprésident Pieter Botha. Il fut défini-tivement libéré le 11 février 1990 surordre de Frederik de Klerk qui, pourdes raisons politiques, mit fin à la

clandestinité de l’ANC, et le sollicitapour maintenir la paix civile enAfrique du Sud. Les deux hommesont travaillé ensemble pour instaurerla fin de l’apartheid et un régime detransition.

K. ALEXIS

NELSONMANDELA

Nelson Mandela (à droite) et lePrésident américain Bill Clinton,le 4 juillet 1993 à Philadelphie.

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D É C O U V E R T ECulture

Le Saint-Nicolas d’Issy • 47

Solution page 52

QCMSur Nelson Mandela

Question 1Quelle est le président américain affiché sur la photo ?

■■■■ A Jacques Chirac■■■■ B Bill Clinton■■■■ C George Bush

Question 2Quelle est la personne affichée à coté duprésident Clinton ?

■■■■ A Nelson Mandela■■■■ B Nicolas Sarkozy■■■■ C Jean-Marie Le Pen

Question 3Quel prix a-t-il obtenu ?

■■■■ A Le prix Nobel de la Paix■■■■ B Le prix de la Nouvelle Star■■■■ C Le prix du Formule1

Question 4À quelle date fut-il emprisonné ?

■■■■ A En 1528 et 1529■■■■ B En 2007 et 2006■■■■ C En 1962 et 1963

Question 5Quand fut-il libéré en résidence surveillée ?

■■■■ A Le 23 avril 1864■■■■ B Le 7 décembre 1988■■■■ C Le 3 juillet 1247

Question 6Quand fut-il libéré définitivement ?

■■■■ A Le 17 janvier 1687■■■■ B Le 5 juin 2003■■■■ C Le 11 février 1990

Question 7Deklerk et Mandela ont travaillé ensemblepour instaurer quoi ?

■■■■ A La fin de l’apartheid et un régimede transition

■■■■ B La fin de la campagne électorale■■■■ C La fin de la guerre

Lecture de la lettrede GUY MÔQUET“Ma petite maman chérie, mon tout petit frèreadoré, mon petit papa aimé, Je vais mourir !”

A insi commencela lettre d’adieux

écrite par GuyMôquet, ce jeunerésistant fusillé parl’occupant allemand le 22 octobre 1941. “ Certes, j’aurais vouluvivre. Mais ce que jesouhaite de tout moncœur, c’est que ma mort serve à quelque chose ”, poursuit legarçon de 17 ans.Une cérémonie solennelle s’est tenue, dans l’auditorium, lundi22 octobre 2007 au lycée de notre Groupe Scolaire pour rendrehommage au résistant communiste.En présence de monsieur DUCOLONÉ, Déporté Résistant, demadame Geneviève LEBRELL, Déportée Résistante, de monsieurChristian POUJOLS, membre du Conseil Départemental desAnciens Combattants et Victimes de Guerre, de monsieur MarieAuguste GOUZEL, Maire Adjoint d’Issy-les-Moulineaux déléguéaux Anciens Combattants, de leurs professeurs et du chefd’établissement, les lycéens de Saint Nicolas se sont réunispour la lecture de la lettre de Guy Môquet.Pendant la lecture de la lettre, par des lycéens, le silence estlourd.Après la lecture des derniers mots du résistant communistefusillé à 17 ans en 1941 “Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ceque je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve àquelque chose”, les applaudissements qui suivent sont soutenus.Monsieur Guy Ducoloné, ancien résistant et militant commu-niste, prend ensuite la parole. Il veut expliquer aux élèves lesens des mots de celui qui a “donné sa vie pour la France”. “Cen’est pas une lettre triste mais porteuse de courage”, leur dit-il.“Elle nous montre tout le courage qu’ont eu ces hommes et

ces femmes qui ontdonné leur vie pour leurpays ”.La parole est ensuite don-née aux jeunes pour poserdes questions.Parmi les différentes ques-

tions posées : dans quel camp Guy Ducoloné a été déporté ?“Buchenwald, qui signifie bois de hêtre”, répond-il. “Voussavez, à cette époque, il y avait une expression qui disait,vous rentrez par la porte et vous ressortez par la cheminée”.Le silence est plus lourd encore.Après la cérémonie les discutions ont continué en classe avecles professeurs d’histoire.

D É C O U V E R T E

Le Saint-Nicolas d’Issy • 49

Distribution des prix du concours Kangourou

Dans l’auditorium, le 25 mai 2007, les élèvesayant participé au concours de mathématiques

attendent avec impatience leur lot et leur classement.Trois classes de 5e et une classe de 6e sont concernées,le classement est par niveau.

Alexandre Dos Santos, premier de Saint-Nicolas auniveau 5e, se situe au classement national dans les 1 147premiers sur 54 068 participants, il est après le 624e.

Vincent Blossier, premier de Saint-Nicolas auniveau 6e, se situe au classement national dans les 7310premiers sur 86 972 participants, il est après le 4 407.De nombreux cadeaux ont été distribués aux élèves :encyclopédie Kangourou, T-shirt, bande dessinée,atelier de symétrie et rallyes 5.Chaque élève est reparti avec une « règle d’or » et unmagazine « les malices du kangourou ».Malgré la difficulté des questions, nous renou-vèlerons cette expérience le jeudi 20 mars 2008.

D. RABEAU et M. BERNARD

50 • Le Saint-Nicolas d’Issy

D É C O U V E R T E

Quelques jours avant, FlorentFichot (interprète de Lubin) apassé deux heures avec lesélèves à l’auditorium de Saint-Nicolas. Il leur a présenté la

pièce, leur a parlé de sa profession et dela mise en scène.Ensuite, tous ont expérimenté la scène et ont appris à exprimer avec leurcorps,leurs gestes et leurs mimiques dessituations tirées de la pièce. Animateurset élèves se sont quittés, enchantés decette première rencontre.

Le 18 Octobre, au soir, un car déposait les6eA au très beau “Théâtre de l’OuestParisien”(TOP) pour assister à la repré-sentation. Peinture sociale réaliste, comédie noire outragédie bouffonne ? La pièce de Molièrerelève de ces différents registres et la miseen scène d’ Alain Gautré rend parfaitementcompte de cette ambivalence: la tragédiede Dandin est balayée de la scène par les pirouettes clownesques des valets etservantes ; les cruels De Sottenville sont

métamorphosés en véritables bouffons parle jeu des acteurs ; quant à la belleAngélique, elle se raille allègrement de sontriste mari avec le premier galant venu.Tous ces personnages du XXVIIe siècle évoluent en costumes “Belle Epoque” dansun décor où “l’intérieur” est réduit à unefaçade en trompe l’oeil tandis que l’extérieurenvahit l’espace scénique. Bande sonorefantaisiste et éclairage d’opérette partici-pent à cette mascarade....et le tout donne untrès beau spectacle où triomphe le rire.

Après la représentation, les 6eA ont eu leprivilège de rencontrer les acteurs (merciau TOP). Lesin terprè tes ,très touchéspar l’enthou-siasme de leurjeune public,ont signé den o m b r e u xautographes.

G. WILDBERGER

Théâtre de l’Ouest ParisienBoulogne-Billancourt[ ]

Sortie théâtre pour les 6eA qui ont vu

GEORGE DANDINde MOLIÈRE

Florent Fichot avec les élèves àl’auditorium de Saint Nicolas

Les élèves expériment la scène

Témoignages d’élèves

Le Saint-Nicolas d’Issy • 51

Mercredi 24 octobre, nous sommes partis àl’Espace Santé, avec Kevin Bobèche, Maya,Maxime Gély… et Madame Petit, pour participerau vernissage de l’exposition « la peau dans tousses états » et présenter nos réalisations. Nousavons vu le Maire-adjoint qui a pris deux fois laparole, puis il a ouvert le buffet.Puis, tous les gens qui étaient présents nous ontposé des questions.

Philippe Ghilbaud5e C

L’année dernière, j’ai participé à l’atelier orga-nisé par l’association ImaRge. Nous avons faitdes carreaux de céramique. Le thème était « lapeau dans tous ses états ». Nous les avonspeints, puis ils ont été installés devant la ported’entrée de l’Espace Santé jeune d’Issy-les- Moulineaux .Quand nous avons fait cetteactivité, nous n’avons pas tout de suite réaliséà quel point nous avions de la chance de participer à cet atelier.Etaient inscrits dans cet atelier : Pauline,Kévin, Maxime, Philippe, et moi-même.Nous avons travaillé dans une très bonneambiance.Il est vrai qu’au début, nous n’avons pas tropapprécié de manquer les activités du mercrediproposées à l’internat.Mais finalement, nous n’avons pas regretté.

Maya MELZI

Au cours de l’ année 2006-2007, un groupe d’élèves a participéà un atelier modelage mis en place par IMarge en parte-nariat avec l’Espace Santé d’Issy-les-Moulineaux. Chaque

mercredi, les élèves se rendaient à l’atelier IMarge pour réaliser unefresque ayant pour thème « La peau dans tous ses états ».Chaque élève a pu s’exprimer librement sous la houlette des deuxanimatrices, Françoise et Emilie.

Ce partenariat a permis de concrétiser un projet présenté lors duvernissage de l’exposition, le Mercredi 24 Octobre 2007. Les jeunesartistes en herbe ont pu visualiser leurs réalisations.

De nombreuses photos témoignent, parailleurs, du talent de nos jeunes élèves.Nous espérons reconduire cette expérienceet nous en profitons pour adresser nosremerciements aux différents partenaires,et notamment à la Mairie d’ Issy-Les-Moulineaux, pour leur disponibilité et leuraccueil.Ce projet a, avant tout, permis « d’ouvrirl’école à l’art » , et à établir de nouvelles ren-contres.

I.Petit

Nos élèvesont du talent !

52 • Le Saint-Nicolas d’Issy

RÉPONSES : 1. B / 2. A / 2. A / 3. C / 2. B / 3. C / 1. A

QCM Nelson Mandela

Spécialiste des équipements de cuisines professionnelles :• Vente• Installation• Service Après Vente• Contrat d'entretien

SOLUTION DU JEU

Ont participé à ce numéro :

A.Nabbout. V. Brecher. D. Chabrier. A. Vieira Felix. C.C. Zimmermann. O. Pouët. Fr. P. Bloyer. S. Garnier.

B. Julien. JM Bodescot. C. de Bentzmann. V. Cortale. G. Radenen. S. Dovillez. JP Prieur.G. Wildberger. A. Dornier.

A. Le Bouteiller. I. Petit.Y. Gabé. C. Falzon. JF Salopek. D. Rabeau. M. Bernard JC Gruel. F. Piccinonno. A. Amiot.

G. Dalmont. P. Ghilbaud. M.Melzi. B. Blondeau. M. Coulibaly. C. Mahé. N. Longuépée. L. Riehl. D. Bourgouin. K. Alexis

AMICALE DES ANCIENS DE SAINT NICOLAS D’ISSY

NOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Tél . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Année de sortie . . . . . . . . . . . . . . . Classe . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

■■■■ Je souhaite adhérer à l’amicale des Anciensde Saint Nicolas

Ci-joint la cotisation de 16 euros, abonnement du journal de l’école compris

A S S O C I A T I O N D E S A N C I E N S E L È V E S D E S A I N T N I C O L A S