Janvier 2010

ÉditorialAu MADEP-ACE, nous pensons que les enfants et les adolescents sont capables de découvrir la dignité de chacun et de tout mettre en œuvre pour qu’elle soit respectée.

C’est fort de cette conviction, que toute l’équipe romande du MADEP-ACE vous souhaite une belle année 2010, avec vos proches, vos collègues, les enfants et adolescents du MADEP-ACE.

Vie du MouvementFête Romande des 20 ans de la Convention Internationale des

Droits de l’Enfant

« Permettre aux enfants et adolescents de participer par des initiatives à la vie du Mouvement ». Le MADEP-ACE a mis en pratique cette conviction, à l'occasion de la Fête Romande des 20 ans de la Convention Internationale relative aux Droits de l'Enfant.220 enfants et adolescents accompagnés d'une cinquantaine d'accomagnateurs-trices se sont rendus à Fully (VS) le 21 novembre dernier.

Durant la journée, les enfants et les adolescents ont pu aborder le thème des Droits de l'Enfant à l'aide de différentes activités : un quiz, des sketchs, un débat, des jeux, des témoignages. Ils ont également réalisé une grande fresque commune. Les membres du MADEP-ACE ont également vécu une célébration à l'église de Fully, présidée par Monsieur l'Abbé Guy Oberson, ami du Mouvement.

Voici quelques réactions d'enfants et d'adolescents suite à la journée :

La participation c'est bien car les enfants/ados peuvent faire aussi bien que les adultes.

C'était bien préparé, il y avait de bonnes idées.

J'ai moi-même organisé la fête et je trouve qu'on a très bien préparé.

Merci je me suis bien amusé.

Les photos seront bientôt disponibles sur le site. Un album souvenir sera édité début février, chaque membre du Mouvement le recevra.

Le quiz préparé par les délégué(e)s du Jura Pastoral est disponible sur notre site Internet. Vous pouvez également écouter la chanson que Jacky Lagger nous a offerte.

Global March

Le 10 juin 2009, l’OIT (Organisation Internationale du Travail) fêtait à Genève les 10 ans de la convention 182 concernant l’interdiction des pires formes de travail des enfants et l’action immédiate en vue de leur élimination.

Cela a été pour le MADEP-ACE l’occasion de relancer la Global March Suisse. Avec Terre des Hommes et Enfants du Monde, nous avons décidé de marquer cet anniversaire par 3 actions: (1) reconstituer un groupe de travail (actuellement 13 associations font partie de la Global March), (2) inviter 5 anciens marcheurs ainsi qu’un enfant travailleur (3) lancer deux pétitions pour améliorer les Droits de l’Enfant en Suisse.

Les anciens marcheurs ont eu la possibilité de rencontrer des enfants et des ados en participant à des activités, en se rendant auprès d'associations ou encore en témoignant dans des classes. Le 12 juin, ils ont pu rencontrer les représentants de l’IPEC - section du BIT en charge de projets pour l'éradication du travail des enfants – et de participer à la conférence de l’OIT. Ils ont rencontré le directeur de cette institution Monsieur Juan Somavia.

Ce 12 juin était également la journée du lancement de deux pétitions et de la présentation du programme de sensibilisation en lien avec le bus londonien grimé aux couleurs de la Global March et des dites pétitions. Lors de la récolte de signatures, nombre de personnes ont été stupéfaites d'apprendre que la prostitution des mineurs était autorisée dans notre pays.La loi permet à des ados, dès l'âge de 16 ans de se prostituer. De même, la formation qui est ancrée dans la Constitution n’est pas accessible à tous. On dénombre plus de 700 jeunes à Genève qui ne poursuivent aucune formation. D'autres encore, connus sous la dénomination de « sans papiers», n’ont pas accès à la formation en apprentissage.

La journée du 20 novembre, lors des 20 ans de la Convention relative aux Droits de l’Enfant, nous avons remis à la Chancellerie de Genève les deux pétitions avec 8533 signatures pour l’interdiction de la prostitution des mineurs en Suisse et 8221 signatures pour l’accès à la formation professionnelle pour tous. Nous espérons que le canton de Genève, qui a été précurseur dans l’accueil d’enfants sans papiers à l’école, soit à nouveau avant-gardiste en donnant la possibilité de formation en apprentissage pour ces jeunes.

Concernant la deuxième pétition contre la prostitution des mineurs, nous savons que cette problématique va être débattue assez rapidement au niveau cantonal et fédéral. Nous serons attentifs afin que la modification de la loi ne se fasse pas au détriment de l’ados et que seul l’adulte soit condamné.Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter notre site internet www.madep-ace.ch rubrique travail des enfants et le site www.globalmarch.ch

La Convention des Droits de l’Enfant (CDE) fête ses 20 ans

Quel a été l'engagement du MADEP-ACE durant ces 20 ans ?Cela fait plus de 20 ans que le MADEP-ACE œuvre pour cette convention. Au début, dans les années 1980, le Mouvement a voulu la faire connaître, ensuite nous nous sommes engagés afin que la Suisse la signe et la ratifie. Dans le Mouvement nous nous employons à la mettre en pratique dans toutes les activités proposées à nos membres.Le MADEP-ACE vient de publier un livre sur son engagement pour la CDE; il relate toutes ses activités, ses publications et ses actions pour et avec les enfants. Cette brochure rédigée par Madame Josée Kohler est disponible auprès de notre secrétariat et sera prochainement sur notre site Internet.

Alors les enfants ont-ils tous les droits ?Il faut préciser que la CDE ne demande rien à l’enfant ni à ses parents. Elle est destinée aux États signataires, afin que les lois du pays se conforment à cette Convention et que les 54 articles de la CDE soient appliqués. Le but est de permettre à tous les enfants de grandir dans un cadre juridique préservé. Les enfants ont les droits que l'État veut bien leur donner. Idéalement : une carte d’identité, une formation de qualité, des soins, un logement, une protection spécifique. L’enfant, par contre, quant à lui, devra respecter la législation de son pays.

Quelle est en Suisse l’avancée majeure ?La reconnaissance de l’enfant en tant que personne à part entière. Cela semble banal aujourd’hui que l’on pense à associer l’enfant à des décisions qui le concernent. On lui demande son avis ou encore on lui donne la parole. Voici l'une de nos convictions fondamentales. Cela nous réjouit de voir que l'enfant est considéré comme une personne à part entière. Ce n'est plus ou pas une simple utopie mais un concept bien réel.

Quelles vont être les prochaines actions que le MADEP-ACE va entreprendre ?Cette année nous nous sommes engagés à réactiver la Global March. Nous avons lancé les deux pétitions relatées ci-dessus. Ces pétitions sont déposées et, bien évidemment, nous nous employons à ce que notre pays modifie ses lois en conformité avec la CDE.

Y aura-t-il d’autres débats à venir ?En Europe, le débat est lancé sur la fessée comme moyen d’éducation. Dans plusieurs pays elle est interdite, dans d’autres elle est tolérée.Le sujet est particulièrement difficile car nous touchons directement à la sphère privée de l’enfant, sa famille et plus particulièrement sa maman et son papa. Une approche éducative différente, sans la fessée, semble plus adéquate. A notre société de proposer des formations aux parents.

Et dans les autres pays ?La CDE a vraiment transformé le regard que portent nos sociétés sur l’enfant. Elle oblige les États à progresser dans le respect de l’enfant. Tous les quatre ans, les pays sont évalués par l’ONU. Les ONG sont appelées à dénoncer les manquements et à formuler des propositions. Cette contrainte est un bon moyen de promotion. Les industries n’aiment pas être « épinglées » si elles emploient une main d’œuvre enfantine. Dans de nombreux pays, les conditions de vie vont en s’améliorant; espérons que cela continue et que tous les Enfants du Monde voient leurs Droits respectés.

MIDADE

Déclaration du MIDADE pour le 20ème Anniversaire de la Convention relative aux Droits de l’Enfant

« Pour le respect des droits de l’enfant»Le 20 novembre, les 42 pays qui adhérent au Mouvement International d’Apostolat des Enfants et des Adolescents prendront partout des initiatives pour marquer la Convention Internationale des Droits de l’Enfant : par des Emissions de Radio, communiqués de presse, défilés avec d’autres institutions, lettres de pétition, pièce de théâtre, livres sur des actions menées, dessins sur les droits, brochures pour les parents, forum national, rencontres avec des élus et des ONGS.

Depuis sa création en 1962, le MIDADE mène un combat au niveau international, avec les enfants et les accompagnateurs, pour que les enfants eux-mêmes soient acteurs de leur vie, qu’ils mènent des projets, des actions pour l’améliorer. Avec les autres enfants qui les entourent, ils font reconnaître leurs droits et les défendent, ainsi ils expriment leurs points de vue sur les questions qui les concernent. Contrairement aux engagements de la Convention Relative aux Droits de l’Enfant, encore beaucoup trop d’enfants sont lésés dans leurs droits. Les mouvements du Niger, du Sénégal, du Tchad, de la République Démocratique du Congo constatent que des enfants ne peuvent pas aller à l’école; nombreux à ne pas pouvoir se soigner, dans certains pays beaucoup meurent avant l’âge de 5 ans ; d’autres sont entrainés de force dans les guerres ; d’autres doivent travailler dans les mines d’or ou de charbon.

En Afrique, en Amérique Latine, en Amérique du Nord, en Asie, au Moyen Orient, en Europe, beaucoup d’enfants sont victimes d’exploitation et de violences de toutes sortes. D’autres mouvements observent que les filles ont beaucoup moins de chance que les garçons d’être inscrites à l’école. En Europe, des enfants sont expulsés parce qu’ils ont le tort d’être des enfants sans papiers. « Un enfant maltraité, violenté, exclu, ne peut pas être le réel acteur, ni l’auteur de sa propre vie. Un enfant qui ne participe pas à sa protection devient l’objet passif de soins qu’on veut lui imposer ».

Tous les mouvements adhérents au MIDADE disent que pour assurer l’épanouissement intégral et harmonieux de sa personnalité, « l’enfant doit aussi grandir dans un milieu familial, dans une atmosphère de bonheur, d’amour et de compréhension. » Luc 2,52. Le MIDADE, comme porte-parole des 2.500.000 enfants et de ses 160.000 accompagnateurs, demande que les responsables gouvernementaux respectent les droits de l’enfant et sa famille. Depuis 20 ans, il y a eu des avancées, mais il reste beaucoup à faire. C’est pourquoi, nous affirmons avec force que dans chaque pays, ceux et celles qui ont le pouvoir doivent redéfinir des priorités budgétaires à partir de leur histoire socio-économique et culturelle, afin de mettre en place de véritables politiques qui protègent l’enfant et sa famille.

www.midade.org

FormationLa Ressaisie de Vie des Enfants

C’est un regard porté sur la vie des enfants pour mieux les connaître, y découvrir la présence et les appels de Dieu et faire des propositions adaptées.

UNE DYNAMIQUE A RELANCER

En mai 2005, l’ACE de France, Action Catholique des Enfants, lance un processus afin que la remontée des paroles des enfants parvienne au niveau national.

« Un temps privilégié permet de se mettre à l’écoute de la parole des enfants ».

« Prendre connaissance des paroles des enfants est donc essentiel pour l’ACE, qui veut être le mouvement des enfants »

Pour nous donner goût à la ressaisie de la vie des enfants, l’ACE met à disposition de tous les mouvements du MIDADE, un carnet de bord que vous trouverez sur notre site Internet.

« Pourquoi un numéro spécial de Relais? »

« Pour mettre en lumière une des originalités de notre mouvement qui fait également notre force:

la « Ressaisie de Vie des Enfants».

Toutes personnes intéressées à recevoir un exemplaire peuvent le demander au bureau

cantonal de sa région !

TémoigageMarion Oberli et Sarah Juillerat, étudiantes dans le domaine de la santé et le social et accompagnatrices MADEP sont parties en juillet 2008 en vacances au Sénégal.

Lors de ce séjour en terre africaine, elles ont eu la chance de visiter, puis de travailler dans une pouponnière et un dispensaire.

Cette expérience avec les enfants sénégalais les a passablement touchées. De retour dans le Jura, elles ont partagé leur vécu et les fortes émotions que cela a réveillées en elles.

Les moyens et les matériaux de l’hôpital et du dispensaire sont très restreints. Ainsi, elles ont réfléchi avec leurs équipes MADEP et ont lancé un appel à d’autres enfants madépiens afin d’organiser une vente de pâtisseries.

Vu le nombre d’équipes se sentant concernées par l’égalité dans les soins et par le partage avec les plus défavorisés, 2 ventes ont eu lieu.

En juillet 2009, elles sont reparties travailler en Afrique un mois bénévolement.

L’argent récolté lors des ventes a permis de faire bénéficier la pouponnière et le dispensaire de matériel de soins et divers autres dons.Des sacs de riz pour un village défavorisé ont aussi été achetés.

A leur retour en Suisse, elles sont allées spécialement présenter au camp MADEP leur montage photos et témoigner de leur expérience extraordinaire.

Un texte, une histoire…

Les quatre bougies du petit potier

Il était une fois un potier qui avait trois bons amis. A l'approche de Noël, il voulut leur préparer à chacun un cadeau. Mais pas n'importe quel cadeau, quelque chose qu'il aurait fait de ses mains et qui apporterait un message de son cœur.

Avec un peu de terre, il façonna une colombe et plaça sur son dos une bougie. Il l'alluma et apporta son présent au premier ami en lui disant : "Que la flamme de la paix brûle toujours dans ta maison". Mais cet ami était un étourdi. Il n'a pas fait attention au message que lui portait la colombe. La bougie s'est vite éteinte dans sa maison.

Le potier façonna ensuite une étoile. Il y posa une bougie et l'alluma. L'apportant à son deuxième ami, il lui dit : "Que l'étoile de la confiance t'éclaire dans la nuit". Cet ami était trop méfiant. Il laissa de côté la bougie. Elle s'est éteinte et n'a pas éclairé la maison.

Le potier façonna un soleil pour son troisième ami. Il y posa une bougie et l'alluma et lui donna en disant : "Que le soleil de l'amour te réchauffe chaque jour". Mais cet ami n'avait pas compris qu'aimer est le plus important dans la vie. Alors, sa bougie, délaissée s'est éteinte sans bruit.

Et pour lui, le potier façonna une fleur. Il y posa une bougie, l'alluma, et dit : "Que la fleur de l'espérance ne se fane jamais en mon cœur". Cette fleur avait l'air bien fragile et il y fit très attention.

Quand il revit ses amis, il fut triste de voir qu'ils n'avaient pas bien saisi le sens de ses cadeaux. Mais avec sa fleur si fragile, il put rallumer à chacun leur bougie, en leur disant: "Tant que vivra l'espérance dans un cœur humain, la paix, la confiance et l'amour pourront toujours brûler sur la terre".

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AgendaNous vous rappelons que les 6 et 7 mars 2010 aura lieu le week-end des

accompagnateurs-trices à Echarlens (FR) !

Pour une petite mise en bouche... nous vous dévoilons une partie du programme...

Vous recevrez prochainement une invitation avec un bulletin d'inscription.Nous espérons vous y rencontrer nombreux !

www.madep-ace.chMADEP-ACE Romand Rédaction : May, Lorenzo, Romaine avecch. de la Sitterie 2, 1950 Sion la participation du JUPmadep-ace@madep-ace.ch

Samedi

L'arrivée des participants à Echarlens est prévue à 11h00. Nous ferons connaissance, prendrons nos quartiers dans la maison puis nous mangerons. L'après-midi sera consacrée aux partages, à la réfléxion, à la créativité par petit groupe. Nous terminerons par un temps de célébration tous ensemble.

Le soir, nous partagerons un repas chaud puis...soirée qui se voudra conviviale et chaleureuse.

Dimanche

Après une bonne nuit et un bon déjeuner, place aux légendes en compagnie d'un conteur fribourgeois. Si le temps nous le permet nous irons nous balader à l'extérieur. A midi nous partagerons un repas chaud puis nous célébrerons.

Concours

Combien y-a-t-il de « Sugus » dans ce verre ?

Nous attendons vos réponses par e-mail d'ici le 4 mars 2010 !

La réponse sera donnée lors de notre week-end....