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N°1 5 - février 201 6 - Prix du numéro : 1 .50€

TTrroopp cc''eesstt ttrroopp ??On n'est plus dans les rodomontades oules petites phrases assassines d'unMacron qui se lâche sur le statut desfonctionnaires ou d'un Le Guen qui seplaint qu' i l y ait trop de syndicats dansce pays, comme un autre se serait de-mandé comment on peut gouverner unpays où i l existe plus de 300 fromages.Là on entre dans le dur : la casse dudroit du travai l ! Le Medef en rêve de-puis des décennies, le gouvernementHol lande-Val ls le fait. Notons qu'on yétait déjà sur le terrain sécuritaire avecla déchéance de national ité et la proro-gation-constitutionnal isation de l 'étatd'urgence. Des voix s'élèvent enfin ausein de la gauche qui se dit de gouver-nement pour appeler à de vraies ré-formes, synonymes de progrèséconomique, social, écologique et dé-mocratique. Que ne se sont-el les faitentendre pour appeler le gouvernementà écouter les personnels du second de-gré qui refusent majoritairement la ré-forme du col lège de MmeVal laud-Belkacem ?Le si lence de la ministre qui persiste àrefuser de recevoir l ' intersyndicale dusecond degré qui a encore largementmobil isé contre sa réforme du col lège le26 janvier n'est plus tolérable. Le pré-sident de la Républ ique a fait le choixde la maintenir à son poste lors du der-nier remaniement. Dont acte. Mais celane peut signifier que la mise en oeuvrede la réforme peut continuer son petitbonhomme de chemin et que le gou-vernement peut faire mine d'ignorer leproblème. Pour une raison simple et de

moins en moins contestée :le refus massif de

cette réforme dans la profession lacondamne de fait, car, on ne le redirajamais assez, dans notre secteur plusque dans tout autre, on ne réforme pasefficacement sans les personnels, en-core moins contre eux. La façon dont sepassent la plupart des formations-for-matages le montre bien. La ministre estdonc condamnée à ouvrir des discus-sions pour jeter les bases de la réformedont le col lège a besoin, en écoutantles personnels et leurs représentants.Le plus dramatique est que si el le nes'y résoud pas, c'est nous qui payeronsl 'addition en voyant nos métiers perdreencore de leur sens et nos conditionsde travai l se dégrader. Et aussi les col-lègiens qui seront, en tout cas pour lesmoins favorisés socialement, encoremoins bien préparés à poursuivre leursétudes.Ce numéro de SNES Pays de Loirecontient les appels à candidatures pourle renouvel lement de la CommissionAdministrative Académique, instancedél ibérative qui définit régul ièrement,autour de 5 fois par an, la pol itique duSNES dans l 'académie et mandate nosreprésentants pour la C.A. nationale.Vous trouverez aussi dans ces pagesles appels à candidatures pour le re-nouvel lement des cinq bureaux dépar-tementaux.Ces votes feront suite aux congrès aca-démique et national où les orientationsdu SNES pour les années à venir aurontété débattues et adoptées.

Emmanuel Séchet,le 25 février 2016

Edito

S

P

L

pays de loireLoire Atlantique - Maine et Loire - Mayenne - Sarthe - Vendée

Bul letin de la section académique du SNES15, rue Dobrée – 44100 NANTES

tél . 02 40 73 52 38 fax 02 40 73 08 35e-mail : [email protected] sur le Web : www.nantes.snes.edu

Sommaire

1. . . . . Éditorial2 . . . . Préparation de rentrée3-4. . Réforme du col lège4-6. . Appels à candidatures

départementaux7. . . . . Appels à candidatures

académiques8. . . . . Action - Congrès

le site nationalwww.snes.edu

Retouvez le SNES sur le web

le site académiquewww.nantes.snes.edu

CONGRÈSACADÉMIQUE

JEUDI 10VENDREDI 11

MARSBOURSE DUTRAVAILANGERS

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2 PPRRÉÉPPAARRAATTIIOONN DDEE RREENNTTRRÉÉEESSNNEESSPPAAYYSSDDEELLOOII RREE--nn°° 1155--ff éévvrr iieerr22001166

Le Comité Technique Aca-démique s'est réuni le 14 jan-vier. L'ordre du jour portaitexclusivement sur la prépara-tion de la rentrée 2016 (ré-partition des emplois de ladotation académique entreles collèges et lycées des cinqdépartements de l'académie ;présentation pour vote de lacarte des langues vivantes).

La dotation ministériel le pourl 'ensemble du second degré del 'académie, pour les postes d'en-seignants est de 180 EquivalentsTemps Plein (ETP) qui se répar-tissent comme suit : 15 ETP ré-servés pour abonder les moyensde remplacement (TZR), 15 ETPpour les col lèges, 150 ETP pourles lycées généraux, technolo-giques et professionnels.

Cette augmentation des moyensde l 'académie est sensiblementinférieure à la hausse des effec-tifs, particul ièrement en lycée.Cela se traduit par la poursuited'une forte baisse des taux d'en-cadrement en lycées.

Concernant les col lèges, où lesprévisions d'effectifs sont globa-lement stables, la dotation cor-respond aux évolutions d'effectifsattendues alors que la réformedu col lège devrait faire perdredes postes. En Loire-Atlantiquepar exemple, l 'appl ication strictede la réforme du col lège devraitamener à supprimer 49 ETP alorsque seulement 19 sont créés. Cesont donc 68 ETP supplémen-taires qui sont attribués aux col-lèges du département mais pourla seule rentrée 2016, et rien negarantit que ce sera le cas pourles années suivantes.

La carte académique des langues vivantes re-cense l 'offre de formation que les établ issementsont la possibi l ité de proposer, en LV1, LV2, LV3, enenseignement obl igatoire ou en option, ainsi queles sections bi langues. Concernant ces dernièresqui étaient destinées à disparaître en appl icationde la réforme du col lège, le Recteur a fait le choix,sous la pression des mobil isations, d'en permettrele maintien d'environ les trois quarts. Tous cesmaintiens sont conditionnés à une demande mini-male (environ 12 élèves pré-inscrits) et à la miseen place progressive d'une sensibi l isation à l 'autrelangue que l 'anglais (l 'a l lemand dans la plupart descas) en cours moyen.On constate que la nouvel le carte des langues estloin de répondre à nos revendications de diversi-fication de l 'offre de formation et d'équité territo-riale. 37% des col lèges ne peuvent proposer quel 'espagnol en LV2. Il y a des disparités importantesentre départements, la Sarthe étant particul ière-ment défavorisée. Si la proportion de col lèges REPpouvant proposer au moins une section bi langueest légèrement supérieure à la moyenne aca-démique, seuls trois des neufs col lèges REP+ ontcette possibi l ité.

Pour toutes ces raisons, mais aussi pour acter quela mobil isation des personnels a obl igé le Recteur àinfléchir l 'appl ication de la réforme du col lège, lesélu-e-s FSU au CTA se sont abstenus lors du votede la carte des langues, comme l'élu FO. A l ' in-verse, les élu-e-s SGEN-CFDT et UNSA-éducationont voté contre en regrettant que trop de moyenssoient donnés aux sections bi langue !

Collèges publics pouvant proposer au moins

une section bilangue à la rentrée 201 6

Second degré.La dotation académique de 180 ETP pour 3318élèves supplémentaires attendus, est inférieure àcel le de 2015 (203 ETP pour 3073 élèves supplé-mentaires prévus). On pourrait dire en résuméque, plus i l y a d'élèves moins les moyens aug-mentent, mais ce serait en deçà de la réal ité. Eneffet, nous avions montré l 'an dernier que la dota-tion positive de l 'académie cachait en réal ité unebaisse de moyens puisqu'i l manquait 172 ETP poursuivre la progression démographique. Cette année,le même calcul montre qu'i l manque 170 ETP puis-qu' i l en faudrait 335 pour simplement maintenir lesH/E, et que 165 sont prévus pour les col lèges etlycées généraux, technologiques et professionnels.Il n'y a donc toujours pas d'inversion de la ten-dance. Les conditions de travai l et d'études vontcontinuer à se dégrader dans les établ issements del 'académie.

Carte des LanguesLes documents présentés en CALV sont pour lemoins surprenants en ce qui concerne les classesbi langues. Le nombre de sections maintenues est àla fois très supérieur à ce que l 'appl ication de laréforme laisse prévoir et inférieur à l 'existant. Lesincertitudes sont grandes sur ce sujet. Les discourstenus aux enseignants d'al lemand font peser surceux-ci une pression que nous condamnons. S' i l nefait pas de doute qu'on n'ouvre pas une sectionpour « 2 ou 3 élèves », une chose est de constaterle manque d'inscrits avant la rentrée et d'en tirerles conséquences, une autre est de conditionnerdès aujourd'hui le maintien d'une section au résul-tat d'une « pêche » aux candidats dans les classesde CM2. Ceci vaut aussi pour les LV2.

EXTRAITS DE LA DÉCLARATION LIMINAIRE DE LA FSU(RETROUVEZ L'INTÉGRALITÉ SUR WWW.NANTES.SNES.EDU)

Pour ce graphique, on ne remonte qu'à 2014 car depuiscette année les données concernant les LGT et les LPsont mélangées alors qu'el les étaient séparées avant.

H/E Lycées (LGT+LP)

H/E Collèges

Académie

Loire Atlantique

Maine et Loire

SartheMayenne

Vendée

VendéeLoire Atlantique

Sarthe

Mayen

neMaine et Loire Académie

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SSNNEESSPPAAYYSSDDEELLOOII RREE--nn°° 1155--ff éévvrr iieerr22001166

3CCOOMMPPTTEE--RREENNDDUU DDUU SSTTAAGGEE CCOOLLLLÈÈGGEE,, AANNGGEERRSS LLEE 2288 JJAANNVVIIEERR 22001166

Le 28 janvier, soit deux joursaprès la grève contre la ré-forme du collège qui en amontré une fois de plus le re-jet majoritaire, 90 collèguesse sont retrouvé-es à laBourse du Travail d'Angerspour un stage de formationsyndicale intitulé "Lutter pourune autre réforme du collège"avec la participation de Ca-mille Giraudon, doctorante auCRAPE (Centre de Recherchesur l'Action Politique en Eu-rope - Université Rennes 1) etJosé Tovar, chercheur auGRDS (Groupe de Recherchesur la Démocratisation Sco-laire). Paul Devin, secrétairegénéral du SNPI-FSU (Syndi-cat National des Personnelsd'Inspection) n'a pu partici-per à ce stage comme prévupour des raisons de santé.

Ce stage avait plusieurs objec-tifs : poursuivre l 'analyse de laréforme Val laud-Belkacem, réflé-chir à ce que devrait être une ré-forme du col lège portée par lespersonnels, échanger sur les mo-dal ités de résistance et d'action.Camille Giraudon a présentéses résultats et hypothèsesprovisoires dans le cadre deson travail de thèse en courssur la mise en oeuvre de laréforme Chatel des lycées etses effets sur la profession etle métier enseignant.

El le a notamment étudié les dif-férentes façons dont ont été ac-cuei l l ies les nouvel les injonctionsl iées à l 'accompagnement per-sonnal isé et les différentes mo-dal ités de résistance oud’accommodement à ce nouveaucontexte professionnel . C'est untravai l de terrain dans quatre ly-cées de Bretagne, sur plusieursmois et presque une centained'entretiens, qui a étayé sathèse.Malgré un consensus large dansla profession enseignante sur ledysfonctionnement du systèmescolaire, la solution proposéequ'est l 'AP est un des élémentsde la réforme du lycée qui a créé

le plus de cl ivages et de ré-sistance, du fait notamment dumanque de moyens mais aussiparce que cela s' inscrit dans uneévolution du métier qui fragi l isel 'enseignant. De plus, ce disposi-tif d'aide instal le beaucoup dedisparités dans le système sco-laire : que ce soit entre les éta-bl issements, selon les choixlocaux (groupes à effectifs ré-duits ou pas, détachés des disci-pl ines ou pas, organisation en« barrette » ou pas, par des en-seignants de la classe ou pas …)ou bien entre les équipes.L'étude révèle des constats par-tagés : surcharge de travai l ,d ispositifs chronophages et in-jonctifs, manque de moyens pouratteindre des objectifs ambitieux,formation absente ou loin d'êtreà la hauteur, injonctionscontradictoires, … D'où parfois unsentiment de ne pas être à lahauteur, déstabi l isé, avec lacrainte de mal faire ou de fairedu bricolage, de ne jamais êtredans « les clous » tant les ré-formes changent ! D'autant quece sont les contraintes des dota-tions (DGH) insuffisantes quiinduisent souvent les choix lo-caux. Cette réflexion sur la miseen oeuvre de l 'AP au lycée estparticul ièrement enrichissantedans le cadre de l 'analyse de laréforme du col lège puisque on yretrouve la même volonté defaire prendre en charge un cer-tain nombre de difficultés parl 'enseignant en dehors du cadre

habituel de son exercice et celasans y accorder les moyenspermettant une réel le individua-l isation.Camil le Giraudon nous a éclairéssur l 'évolution des stratégies derésistance qui se sont mises enplace dans les lycées dans uncontexte d'augmentation de l 'au-tonomie des établ issements quiest un autre élément marquantde la réforme du col lège.José Tovar a, lui, exposé sonanalyse de la réforme quetente d'imposer la ministre,en la remettant dans uneperspective historique et enmettant en lumière les lo-giques implicites et explicitesqui la sous-tendent.

Pour lui, dans ce projet, i l y a lesapparences et les réal ités et s' i lest mené au bout, c'est la conti-nuité de la réforme Chatel . Plusencore, cette réforme s'inscrittotalement dans la suite de lastratégie de Lisbonne qui en2000, suite aux préconisations del 'OCDE, donne comme objectif defaire de l 'économie de l 'UnionEuropéenne l’économie de laconnaissance la plus compétitiveet la plus dynamique du monded'ici à 2010, capable d’une crois-sance économique durable ac-compagnée d’une amél iorationquantitative et qual itative del’emploi et d’une plus grande co-hésion sociale. Pour cela, i l fautnotamment arrêter l 'enseigne-

Les 90 stagiaires adressent un carton rouge à la ministre !

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4 RRÉÉFFOORRMMEE DDUU CCOOLLLLÈÈGGEESSNNEESSPPAAYYSSDDEELLOOII RREE--nn°° 1155--ff éévvrr iieerr22001166

RENOUVELLEMENT DU BUREAU DÉPARTEMENTAL DE LOIRE-ATLANTIQUEAPPEL À CANDIDATURES POUR LA CONSTITUTION DES LISTES

201 6 est une année de congrès pour le SNES (académique puis national) ; c'est aussi une année de vote oùl 'expression des syndiqués va renouveler le bureau départemental pour décider de son orientation pour les deuxans à venir.

Mais i l n'y aurait pas de syndicat sans l ’ implication de syndiqués pour défendre les personnels, pour réfléchirensemble et construire les actions de défense et promotion des services publics.

La section départementale et le bureau veil lent, sur la durée de deux ans, à :

- faire vivre les décisions et les mandats que les syndiqués du SNES se donnent en congrès, et lors descommissions nationales, académiques ou départementales ;

- agir pour la défense individuel le et col lective des personnels en soutenant l 'action des sections d’établ issements(S1 ) des collèges, lycées, CIO, à l ’ESPE, et en organisant des actions départementales ;

- organiser des permanences et informer les collègues par tous les moyens possibles (réunions, courriers,éditions de tracts et bul letins, stages et animations des débats en AG etc.) ;

- représenter les personnels dans les instances de l'éducation (CDEN, CTSDL) ;

- construire, animer les initiatives de la FSU 44 ainsi que les actions intersyndicales.

Ce collectif est ouvert. Il a besoin de se renouveler. Ceux qui l’animent aujourd'hui sollicitent ici votrecontribution, votre participation à leurs côtés dans le SNES-FSU-44 pour les deux ans à venir.

Vous pourrez l ire dans ce bulletin les appels à candidatures académiques des deux tendances qui composent notrebureau (« Unité Action » et « École Émancipée »). Si vous vous reconnaissez dans l 'une d'el les, prenez contactavec ses représentants : deux listes départementales de 20 noms chacune seront constituées en mars prochain.

Pour UA : Céline Pella (06 88 68 22 73) ou Thierry Le Bihan (06 62 86 33 74)

Pour EE : Sylvain Marange (06 22 29 61 31 ) ou Catherine Allain (02 40 34 77 03)

ment des discipl ines et travai l lerles compétences. Dans cette lo-gique, la réforme du col lège tra-duit un renoncement à dépasserles échecs du col lège unique.D'autant que dans notre sociétés' instal le en paral lèle, petit à pe-tit, une doxa éducative (point devue dominant) qui rend le sys-tème éducatif responsable duchômage, car inadapté, trop loindu réel, de l 'entreprise, descompétences (placé dans l’utopiedes savoirs), creusant encoreplus les inégal ités (cf. Pisa) et neparvenant pas à résoudre l’échecscolaire de masse (150 000jeunes sortant sans diplôme). Onparle alors de rythmes scolaires,de compétences, de méritocratie,et d' individual isation. La FCPE,quant à el le, parle d'élèves fati-gués, qui ont trop de cours etpas toujours intéressants. Etcette doxa atteint même les uni-versitaires. Mais si on y regardede plus près, ceux qui n'y ar-rivent pas sont les enfants depauvres. Or le GRDS, dans cesétudes, montre que tous les en-fants disposent de l’outi l lageintel lectuel pour réussir desétudes (capables de faire une dé-duction, de conceptual iser, …),mais alors pourquoi échouent-i ls ? La réponse ne peut en aucuncas être : « on n'y peut rien maisles enfants de pauvres on va les

traiter pauvrement » ! Et oncomprend bien alors la violencedes affrontements entre une pro-fession rétive (qui n'accepte pasce qu'on lui propose) et les gou-vernements qui imposent tou-jours la même chose !S'ajoutent à cela la réforme desprogrammes, avec des enjeux di-rectement pol itiques et la cam-pagne des « éducations à . . . »,où l 'on fait par exemple de la ci-toyenneté et de la morale à telpoint qu'on en fait un pro-gramme (EMC). Mais ce sontsurtout des outi ls idéologiquespour que les jeunes soient« conformes » aux attentes de lasociété.Si l 'on revient à l 'esprit de la ré-forme du col lège : l 'essentieln'est pas le latin, les classes bi-langues et tout ce qui est ditmais les EPI qui reposent sur unestratégie pédagogique différentede ce qu'on connaît. On n'abordeplus les savoirs que par les pro-jets en oubl iant que chaque dis-cipl ine a son langagepropre. C'est une véritable révo-lution pédagogique qui cache sesobjectifs réels. Au l ieu de traiteridéalement tous les élèves detous les établ issements de lamême manière, el le vise àappauvrir encore le bagageculturel de ceux qui en ont déjà

le moins quand d'autres y auronttoujours accès par le biais d'en-seignement privé ou de coursparticul iers. C'est une orientationtrès dangereuse car dans unmonde où c'est l ' innovation quicommande l 'économie, i l faut at-teindre pour tous un haut niveaude formation générale.Les débats ont montré une vo-lonté intacte de poursuivre lalutte contre cette réforme et pourl 'ouverture de discussions pourune autre réforme du col lège, quine brade pas les savoirs discipl i-naires, respecte les métiers deconcepteurs et se donne pourobjectif de préparer tous lesélèves à une poursuite d'étudesau lycée et au-delà, pour uneréel le démocratisation du sys-tème éducatif.Après le rebond de mobilisa-tion qu'a constitué la grèvedu 26 janvier, ce stage estune nouvelle étape et la luttedoit se poursuivre par laréunion d'assemblées géné-rales dans les établissementspour débattre des modalitésde poursuite de la mobilisa-tion et, pour mener le débatau-delà de la profession, or-ganiser localement des dé-bats publics avec les parentsd'élèves.

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RENOUVELLEMENT DU BUREAU DÉPARTEMENTAL DU MAINE-ET-LOIRE

APPEL À CANDIDATURES

Pour le SNES, 2016 est une année de congrès académique puis national; c'est aussi une année devote où l 'expression des syndiqués va renouveler le bureau départemental pour décider de sonorientation pour les deux ans à venir.En ayant comme préoccupations majeures de construire et renforcer l 'unité et de développer l 'action,tout en gardant une l iberté d'analyse et de parole dans le débat démocratique, la sectiondépartementale et le bureau vei l lent, sur une durée de deux ans, à :

- faire vivre les décisions et les mandats que les syndiqués du SNES se donnent en congrès, etlors des commissions nationales, académiques ou départementales ;

- agir pour la défense individuel le et col lective des personnels en soutenant l 'action des sectionsd’établ issements (S1) des col lèges, lycées, CIO, à l ’ESPE, et en organisant des actionsdépartementales ;

- organiser des permanences et informer les col lègues (réunions, courriers, édition de tracts etde lettres flash, stages et animations des débats en AG, déplacements dans lesétabl issements. . . . )

- représenter les personnels dans les instances de l 'éducation (CDEN, CTSD, CHSCTD…) ;Sans l’impl ication de syndiqués pour défendre les personnels, pour réfléchir ensemble et construireles actions de défense et promotion des services publ ics, i l n 'y aurait pas de syndicat.Ainsi, ceux qui animent aujourd'hui le bureau du SNES 49 sollicitent votre contribution,votre participation à leurs côtés pour les deux ans à venir pour animer la sectiondépartementale.

Vous pourrez l ire dans ce bul letin les appels à candidatures académiques des deux tendances. Sivous vous reconnaissez dans l 'une d'el les, prenez contact avec ses représentants : deux l istesdépartementales de 20 noms chacune seront constituées en mars prochain.• Contacts pour Unité et Action : joel le. [email protected] ; daniel . [email protected]• Contact pour Ecole Emancipée : [email protected]

SSNNEESSPPAAYYSSDDEELLOOII RREE--nn°° 1155--ff éévvrr iieerr22001166

5AAPPPPEELLSS ÀÀ CCAANNDDIIDDAATTUURREESS -- BBUURREEAAUUXX DDÉÉPPAARRTTEEMMEENNTTAAUUXX

RENOUVELLEMENT DU BUREAU DÉPARTEMENTAL DE LA MAYENNEAPPEL A CANDIDATURES

En cette année de congrès national et académique, le bureau départemental du SNES 53 estrenouvelé, comme les autres instances du SNES-FSU (CA Académique, CA nationale).Cet encart constitue l’appel à candidature pour le bureau départemental du SNES Mayenne. Il s’agitd’un scrutin de l iste sans panachage (vote pour une l iste entière).Tout syndiqué (à jour de sa cotisation) peut faire acte de candidature au sein d’une l iste, composéed'au moins trois adhérents à jour de leur cotisation.Le dépôt d'une l iste doit être accompagné d’un texte de présentation et d’orientation destiné à êtreadressé aux syndiqués de la Mayenne, à la charge du S2.Le dépôt ou l’envoi des l istes de candidats est à faire auprès du SNES 53, 15 rue Saint Mathurin,53000 Laval, au plus tard le lundi 18 avri l dernier délai .Le bureau est l ' instance exécutive de la section départementale, dont l ’instance dél ibérative est leConsei l Syndical des délégués de S1 mandatés par les syndiqués dans les sections, lequel est réunisur convocation du bureau départemental ou à la demande d'au moins un S1.Le bureau se réunit régul ièrement et à chaque fois que cela est nécessaire.Le bureau intervient dans de multiples domaines :

- information et défense des personnels vis-à-vis de l’administration- impulsion et relais des actions locales- organisation des actions départementales et de la vie syndicale en Mayenne- relation avec les autres instances du SNES (académique, national)- participation à la vie départementale de la FSU et dans ce cadre aux diversesinstances départementales (CTSD / CDEN / CHSCTD)

Tout syndiqué non candidat sur une liste existante et souhaitant participer à la viesyndicale départementale peut contacter le secrétariat départemental sortant pour étudierles modalités de son engagement (permanence au local le mercredi après-midi).

Ont participé à la rédaction et à l’élaboration de ce numéro de SNES Pays de Loire :Hélène Bouchoux, Igor Martin, Cél ine Pel la, Emmanuel Séchet.

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RENOUVELLEMENT DU BUREAU DÉPARTEMENTAL DE LA SARTHEAPPELS À CANDIDATURES

6 AAPPPPEELLSS ÀÀ CCAANNDDIIDDAATTUURREESS -- BBUURREEAAUUXX DDÉÉPPAARRTTEEMMEENNTTAAUUXXSSNNEESSPPAAYYSSDDEELLOOII RREE--nn°° 1155--ff éévvrr iieerr22001166

RENOUVELLEMENT DU BUREAU DÉPARTEMENTAL DE LA VENDÉEAPPEL A CANDIDATUREFaire vivre le SNES-FSU dans le département pour y défendre le service publ ic et laïque d'éducation,soutenir les col lègues dans chaque établ issement pour la défense de nos métiers et de nos conditionsde travai l : c'est ce qui porte l 'engagement des mil itants au sein du bureau départemental de Vendée.Ce qui nous rassemble, c'est avant tout la conception d'un syndical isme de masse, plural iste, quiarticule l 'action et la négociation sur la base du meil leur rapport de force possible et qui conjugue ladéfense individuel le et col lective des personnels avec cel le du service publ ic, des l ibertés et de lalaïcité.Se porter candidat pour le bureau départemental, c'est exprimer sa volonté d'agir pour ledéveloppement de ce syndicalisme.> Nous aurons à poursuivre nos actions au plan départemental pour :- Accompagner et informer les col lègues.- Agir pour l 'attribution de moyens horaires suffisants dans les établ issements.- Agir contre les compléments de service qui dégradent les conditions de travai l .- Agir pour les personnels les plus fragi les, ceux qui souffrent de la précarité.- Agir contre les injonctions hiérarchiques qui vont à l 'encontre de notre vision du métier.- Assurer un mail lage complet du département par des col lèges de l 'enseignement publ ic.

> Nous serons présents auprès des col lègues dans les établ issements comme à l 'InspectionAcadémique pour les soutenir dans leurs actions et défendre leurs droits.

> Nous porterons localement les revendications exprimées par la profession :- une transformation ambitieuse du système éducatif pour la réussite de tous les élèves et contreles inégal ités sociales, territoriales et toute forme de discrimination ;- une réel le revalorisation de nos métiers et une baisse de notre charge de travai l .

> Nous traduirons à l 'échel le départementale les décisions intersyndicales.Dans ce cadre nous continuerons à œuvrer au sein de la FSU pour l 'unification du mouvement syndicalporteur d'un projet commun.

Pour que le SNES-FSU soit plus fort, nous vous proposons de participer à la démocratie, auxdécisions et actions de votre syndicat.

Si vous souhaitez être candidat aux élections du bureau départemental du S2 de Vendée,contactez-nous à l'adresse mail suivante : [email protected]

Unité et ActionRejoignez la l iste Unité et Action pour développer un syndical isme déterminé etrassembleur au service du second degré et de ses personnels.

La tendance Unité et Action (U&A) est la tendance majoritaire au sein du SNES-FSU et à ce titre el le le dirige au plan national . Au niveau de notre département,ce sont aussi des élu-e-s U&A qui ont aussi assuré en pratique la direction duSNES-FSU au cours du dernier mandat du bureau (S2).

Que signifie « diriger » le SNES départemental ? Cela consiste à assumer uncertain nombre de tâches nécessaires pour que se matérial ise une réel le pré-sence syndicale de terrain apte à peser sur les décisions concernant nos condi-tions de travai l . Agir au sein du bureau départemental, c'est ainsi :

- décl iner localement les actions nationales du SNES-FSU en rencontrant si be-soin les autres organisations syndicales

- mettre sur pied des réponses offensives à des problématiques locales en l iai-son avec les sections d'établ issement

- définir les stratégies départementales du SNES et de la FSU par la concerta-tion

- participer aux différentes instances où le SNES-FSU peut, grâce à ses élu-e-sfaire entendre sa voix auprès des décideurs locaux et défendre les intérêtsindividuels et col lectifs des personnels ainsi que ceux des usagers (ComitéTechnique Spécial Départemental avec l 'administration de l 'IA, Consei l Dé-partemental de l’Éducation Nationale avec le préfet et les élus départemen-taux, CHSCT D, Commission de réforme. . . )

- Informer les col lègues grâce à différents médias : courriels, publ icationtrimestriel le, site internet, communiqués de presse. . .

- rencontrer, consei l ler et soutenir les col lègues en les recevant lors despermanences ou en se déplaçant dans les établ issements pour y organiser desheures d'information syndicale ou discuter avec les chefs d'établ issement.

Pour que toutes ces missions soient remplies de façon efficiente, nousavons besoin de forces militantes. Si vous vous reconnaissez dans un syn-dicalisme indépendant, offensif mais capable tout à la fois d'être force depropositions et d'acter des avancées, vous avez votre place à nos côtés.Contacts : Ivan Gâche (ivan.gache@gmail . com)

Lionel Quesne (l ionel .quesne1@wanadoo. fr)

Ecole EmancipéeIl nous paraît important demaintenir aujourd’hui sur laSarthe, l ’expression de plu-sieurs tendances afin d’enri-chir le débat démocratique etl ’action du SNES.

Face à cette « nouvel le écolecapital iste » que nous pro-posent les gouvernementssuccessifs, L’Ecole Emancipéedéfend l’idée d’une école pluségal itaire. Nous sommes tousles jours confrontés à cetteidéologie capital iste qui frappeles plus fragi les. Dans notretravai l , nous sommes victimesde la mise en concurrence desétabl issements, de la réduc-tion des moyens, de la pres-sion des directions : c’esttoujours plus de souffrancepour les col lègues et lesélèves.

Vous partagez ces préoc-cupations ?Portez-vous candidat-e surla liste présentée parl’École Émancipée.

en prenant contact avecThierry Maunythierry.mauny@al iceadsl . fr

Martial Châteaumartial . chateau@orange. fr

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L'ECOLEEMANCIPEE

Pour un SNES unitaire et pluraliste,plus fédéral et plus offensif

« Unité & Action » est la tendance majoritaire dans le SNES et la FSU parce qu'el le a vocation arassembler le plus largement possible les mil itant-e-s de tous horizons, à l ' inverse d'une chapel le.C'est si vrai qu'el le accuei l le même des membres « hors tendance » qui s'y retrouventpleinement. Chaque voix peut s'y exprimer et participer à l 'élaboration des mandats et de la

stratégie du syndicat. La CA académique est un l ieu d'échange où s'élaborent, col lectivement et dans le débat d' idéeavec les autres tendances, l 'action de la section académique et son positionnement dans les instances nationales duSNES-FSU.

Les congrès académiques et nationaux du SNES-FSU et le renouvel lement de ses instances dirigeantes s’inscriventdans un contexte pesant. La société est profondément marquée par les attentats de janvier et novembre 2015, maisaussi par les résultats des élections départementales et régionales, sur fond de hausse continue du chômage et dela précarité. A cela s'ajoute la dési l lusion générée par un gouvernement qui n'avait pas été mandaté par sonélectorat pour agir de la sorte.

Dans ce contexte, il est primordial de porter nos exigences de progrès social, de renforcement dessolidarités et de haute ambition éducative. Pour les mil itant-es d'« Unité & Action », cela passe, dansl 'éducation, notamment par le renforcement d'un second degré unifié, la reconnaissance de ses personnels dans leurexpertise et leurs qual ifications, la revalorisation des traitements et l 'amél ioration des conditions de travai l pour lebénéfice de tous les élèves.

C'est en fidél ité à ces exigences qu'« Unité & Action » a mené l 'action du SNES depuis deux ans et veut continuer àle faire. Le SNES-FSU doit poursuivre et intensifier son action en construisant la mobil isation avec les col lègues surplusieurs plans : lutte contre la réforme du col lège, établ issement d'un vrai bi lan de la réforme du lycée, mise enplace rapide du corps des psychologues de l 'Éducation Nationale, concrétisation de l 'actual isation des missions desCPE, élargissement du dispositif de recrutement réservé aux contractuels et bien sûr la batai l le pour les salaires àmener avec l 'ensemble de la fonction publ ique.

Les militantes et les militants « Unité & Action » appellent toutes celles et ceux qui partagent cesambitions à les rejoindre en se portant candidat sur la liste « Unité & Action », pour :

• s' informer, partager, débattre et échanger avec des mil itants de toutes catégories (CPE, COPsy, AED,enseignants en col lège ou en lycée, titulaires ou contractuels, actifs ou retraités) venant de toute l 'académie ;

• participer à la réflexion syndicale sur nos métiers, sur les évolutions du système éducatif ;

• contribuer à la définition de l 'action du SNES-FSU dans notre académie ;

• fortifier le syndical isme que nous défendons : l ibre de toutes accointances pol itiques, recherchant toujours laplus grande participation des personnels et l 'unité d'action la plus large possible.

Contact : emmanuel. [email protected]

Pour un SNES-FSU plus fort, riche de sa diversité et de sonimplantation dans les établissements.

Et pour ne pas accepter sous la «gauche» ce que nous avons combattu sous la droiteSe porter candidat-e sur la listeÉé pour faire vivre la démocratie ausein du SNES académiqueLe droit de tendance est essentielau fonctionnement démocratique etplural iste de la FSU et du SNES.Les mil itant-e-s de l 'Éé participentquotidiennement au fonctionnementet à la construction du SNES, maistoujours en prônant un syndica-l isme de lutte et de transformationsociale capable de défendre sespositions quelle que soit la couleurdu gouvernement. Pour la Commis-sion Administrative Académique(CAA), l 'Éé est à l 'initiative d'uneliste qui devra être composée de 39titulaires et de 39 suppléant-es.

Contre une politique sociale et éducativedélétèreLe quinquennat Hollande a amplifié les ré-gressions initiées par la droite en menant unepolitique fondée sur la concurrence, sur l 'ex-ploitation, sur le contrôle social, sur l 'austéritéet peu respectueuse des préoccupations éco-logiques. Le SNES-FSU doit lutter contre la« nouvelle école capital iste » qui en est le co-rol laire et s'applique à transformer, à moindrecoût, chaque élève en employé efficace et encitoyen obéissant. L’Éé défend une école éga-l itaire, formant des capacités instruites de ré-flexion et d'analyse, s'appuyant sur l 'égal itédes intel l igences des élèves. L'enjeu estconsidérable car en dépend une reprise decontrôle démocratique des puissances qui do-minent aujourd'hui, à rebours du monde deviolence général isée qu'on nous prépare.

Un syndicalisme solidaire, unitaire et of-fensifLes salarié-es du public et du privé subissentdes attaques de même nature. Ensemblenous devons défendre le code du travail , laprotection sociale, les services publics ; maisaussi les droits contre les dérives autoritaireset la répression qui frappe les salariés àGood Year ou à Air France. Pour cela, i l nousfaut un syndicat offensif pour :- mener des campagnes de convictionclaires, pour donner un horizon aux luttes ;- impulser et construire des grèves ainsi queles outi ls démocratiques pour les conduire(AG de grévistes)- s'associer aux mobil isations pour les droits(sans-papiers, femmes, Roms), et contrel 'état d'urgence et la répression du mouve-ment syndical et des zadistes.

Vous partagez ces préoccupations ? portez-vous candidat-e sur la listeprésentée par l’École Émancipée

en prenant contact avec les élu-e-s et les militant-es École Émancipée : Luis Cisternas, Martial Château, Thierry Mauny (72),

Lucie Lefèvre (85), Olivier Crapoulet, Danièle Duchemin, Séverine Duval, Christophe Hélou, Pascale Richert,

Marie-Noëlle Sargenton Callard (49), Catherine Allain, Benoit Bossard, Sébastien Canet, Michel Décha, Amélie de Schepper,

Marie Haye, Olivier Jolly, Ksenia Lemerle, Alain Leroux, Brendana Leroux, Sylvain Marange, Jérôme Ortais, Amélie Sadoc (44).

ou en envoyant un mail à : [email protected] SSNNEESSPPAAYYSSDDEELLOOII RREE--nn°° 1155--ff éévvrr iieerr22001166

7AAPPPPEELLSS ÀÀ CCAANNDDIIDDAATTUURREESS -- CCAA AACCAADDÉÉMMIIQQUUEE

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La FSU soutien les salariés de Go

od-Year,

mais aussi d'Air France victimes

de ré-

pressionanti-synd

icale.

Chaque section d'établ is-sement peut désigner unou plusieurs délégué-esqui bénéficient d'une au-torisation d'absence pourparticiper aux deux joursde Congrès (voir circu-laire spéciale). Ne pashésiter à contacter lasection académique pourplus de renseignements.

8 AACCTTIIOONN // CCOONNGGRRÈÈSSSSNNEESSPPAAYYSSDDEELLOOII RREE--nn°° 1155--ff éévvrr iieerr22001166

N°1 5 – FEVRIER 201 6 – directeur de publication : E. SÉCHET – CPPAP 071 8 S 06747 – Imprimerie spéciale SNES

Jeudi 10 mars

9 H 00

9 H 30

1 2h30

1 4h-1 7h

1 7h3020h00

Commissions de travai l sur les 4 thèmes.

Réunions de tendances

Vendredi 11 mars

matin

après-midi

Reprise dès 8h. Les congressistes qui le souhaitent

sont hébergés sur place.

Thème 3 : Pour une société plus juste, plussol idaire et plus démocratique

Thème 2 : Revaloriser nos métiers

Thème 1 : Réussir, du col lège au lycée

Thème 4 : Pour un syndical isme offensif, rassembléet porteur d'espoir

Ordre du jour indicatif qui sera soumis auvote des congressistes à l’ouverture.

Accuei l

- complément au rapport d’activité- résultats des votes sur les rapports d‘activité etfinancier, académiques et nationaux- débat général

PARTICIPER AU

CONGRÈS ACADÉMIQUE

POURQUOI PAS MOI ?Pour que le SNES-FSU soit, toujours plus,le syndicat de la profession, où s'élaborentles revendications qui fédèrent lemaximum de personnels et font avancernos métiers.

IINNTTEERRPPRROOFFEESSSSIIOONNNNEELL

LLee SSNNEESS eett llaa FFSSUU ddaannss ll ''aaccttiioonnssuurr ttoouuss lleess ffrroonnttss

Pour la FSU aujourd’hui, l 'état d'ur-gence doit être levé car i l porte at-teinte aux l ibertés individuel les etcol lectives.El le refuse le projet de constitutionnal i-sation, dont la mesure de déchéancede la nationalité, qui ne peut que re-venir sur le principe fondamental dudroit du sol ou créer des apatrides. El ledénonce le projet d’inscrire dans lecode pénal des mesures associées àl’état d’urgence. (*)

La FSU soutient l ’action de ses syndi-cats du second degré dans leur actionpour l’abrogation de cette réforme auxantipodes de son projet d’École et l ’exi-gence d’ouverture de discussions surd’autres bases. En lien avec l’inter-syndicale collège, ses syndicatsproposeront un cadre nationald’initiatives afin de continuer lalutte et amplifier la mobilisation(grève, manifestations). La FSU sou-tient les mobil isations et initiatives quise développent en l ien avec les parentset la perspective d'une prochaine mobi-l isation d'ampleur si le Gouvernementne répond toujours pas. (*)

Loi TravailLa FSU est engagée dans la lutte contre la "Loi ElKhomri" avec les partenaires réunis le 23 février quidemandent le retrait de la barémisation des indemni-tés prudhommales dues en cas de l icenciement abusifet des mesures qui accroissent le pouvoir uni latéraldes employeurs. Pour la FSU, "la loi protège le faible"et le rôle de la négociation col lective n'est donc pas derevenir sur les dispositions protectrices de cette loi . Ceprojet de loi n'est pas acceptable. Il doit être rediscutésur d'autres bases, avec l 'objectif d'amél iorer les droitsdes salariés, des jeunes et des chômeurs.

Rendez-vous salarial.Pour le dégel du point d' indice et desmesures de revalorisation significatives,la FSU s'engage avec l ' intersyndicale àmobil iser et appeler à la grève si lespropositions de gouvernement ne sontpas satisfaisantes. (*)

FFOONNCCTTIIOONN PPUUBBLLIIQQUUEE

SSEECCOONNDD DDEEGGRRÉÉ

DDRROOIITTSS EETT LLIIBBEERRTTÉÉSS

(*) extraits des textes adoptés au Congrès National de la FSU au Mans (février 2016)