Einstein - Plagiaire du Siècle (Richard Moody - Nexus Magazine 2004)

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Le Plagiaire du Sicle

Dans son papier de 1905 sur la relativit restreinte et E = mc2, Einstein a plagi le travail de quelques minents physiciens. Cependant, dans le sicle pass, la communaut scientifique ne s'en est jamais formalise.Reproduit de Nexus Magazine, Volume 11, Number 1 (DecemberJanuary 2004) PO Box 30, Mapleton Qld 4560 Australia. editor@nexusmagazine. com Telephone: +61 (0)7 5442 9280; Fax: +61 (0)7 5442 9381 A partir de la page web dans : http://www.nexusmagazine.com/ Auteur : Richard Moody, Jr 2003 777 Treadlemire Road Berne, NY 12023 USA Email: [email protected] Traducteur : Michel Gendrot Voir sur le mme sujet le site : http://[email protected]. la.relativite

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Rsum Les dfenseurs d'Einstein (1879-1955), ont agi d'une manire qui apparat comme une falsification de l'histoire. Celui qui a t dclar "L'Homme du Sicle" par Time Magazine a crit un long trait sur la relativit restreinte ("Sur l'lectrodynamique des Corps en Mouvement"), sans citer aucune rfrence. Avant qu'Einstein n'crive ce fameux trait, beaucoup des ides prsentes taient connues de Lorentz (par exemple, la transformation de Lorentz) et de Poincar. C'est assez typique chez Einstein. Il n'a pas dcouvert de thories, il se les est simplement appropries. Il a puis un ensemble de connaissances existantes, il a cueilli et choisi les ides qui lui plaisaient et les a entremles ensemble pour fabriquer un conte sur sa contribution la relativit restreinte. Ceci a t fait avec la connaissance pleine et entire et le consentement de ses pairs, et notamment des diteurs des Annalen der Physik. La plus clbre quation de tous les temps est E = mc2. Elle est arbitrairement attribue au seul Einstein (1905). Cependant, la conversion de la matire en nergie et de l'nergie en matire tait connue de Sir Isaac Newton ("Gross bodies and light are convertible into one another...", 1704). Avant Einstein, l'quation peut tre attribue S. Tolver Preston (1875), Jules Henri Poincar (1900) et Olinto De Pretto (1904). Comme Einstein n'a jamais su utiliser correctement E = mc2 (Ives, 1952), il apparat impossible de relier cette quation quoi que ce soit provenant d'Einstein. La prsentation slective par Arthur Eddington des donnes de l'clipse de 1919, de telle sorte qu'elle soit dite avoir confort la thorie de la relativit gnrale d'Einstein, est srement l'un des canulars les plus normes du 20me sicle. Son gnreux appui Einstein a corrompu le cours de l'histoire. Eddington tait moins intress vrifier une thorie qu' tresser une couronne Einstein, le roi de la Science.http://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (2 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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La communaut des Physiciens, involontairement peut-tre, s'est engage dans une sorte de fraude et de conspiration du silence; c'est en restant simplement spectateurs qu'ils ont permis la mise en place d'une hyperinflation de la rputation d'Einstein. Ce silence a bnfici tous les supporters d'Einstein.

Introduction De par sa propre nature, la science est trs cloisonne. En gnral, les chimistes lisent et crivent Chimie, les biologistes lisent et crivent Biologie, et les physiciens lisent et crivent Physique. Mais ils peuvent se faire concurrence pour l'obtention d'une enveloppe donne de crdits de recherche. Ainsi, si des scientifiques veulent plus de crdits pour eux, ils peuvent dcider de faire des croche-pieds. Le moyen qu'ils utilisent pour convaincre le donneur de crdits est de dire qu'ils sont plus importants que toutes les autres branches de la science. Si le donneur de crdits est convaincu, les autres auront plus de mal pour en obtenir. L'un des moyens pour obtenir plus d'argent est de crer un super-hros - un superhros comme Einstein. Le mythe d'Einstein est le produit de la communaut des physiciens, de ses partisans et des mdias. Chaque groupe bnficie normment de l'lvation d'Einstein au statut d'icone. Les physiciens reoivent des millions en crdits de recherche, les partisans d'Einstein sont gnreusement rcompenss et les mdias comme le magazine Time vendent des millions d'exemplaires en plaant Einstein en couverture comme tant "l'Homme du Sicle". Quand le scandale va clater, la communaut des physiciens, les partisans d'Einstein et les mdias vont s'efforcer de minimiser les faits et vont essayer de les retourner positivement. Cependant leurs efforts tourneront court lorsque le papier d'Einstein "Sur l'lectrodynamique des Corps enhttp://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (3 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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Mouvement", sera bien compris pour ce qu'il est : le plus magistral plagiat du 20me sicle.

La Relativit restreinte Jules Henri Poincar (1854 - 1912) fut un grand savant qui a apport une contribution significative la thorie de la relativit restreinte. Le site Internet de l'Encyclopdie de la Philosophie dit que Poincar: (1) "a esquiss une version prliminaire de la relativit restreinte"; (2) "a dclar que la vitesse de la lumire est une vitesse limite" (dans son papier de 1904 publi dans le Bulletin des Sciences Mathmatiques, 28, Poincar cite "une Mcanique entirement nouvelle, o l'inertie augmentant avec la vitesse de la lumire conduira atteindre une limite infranchissable"; (3) suggra que "la masse dpend de la vitesse"; (4) "formula le principe de relativit, selon lequel aucune exprience mcanique ou lectromagntique ne peut faire la diffrence entre un tat de mouvement uniforme et un tat de repos"; et (5) "exploita la transformation de Lorentz ". Il est vident que Poincar tait profondment impliqu dans la relativit restreinte. Mme Keswani (1965) fut amen dire que "Ds 1895, Poincar, l'innovateur, avait pens qu'il tait impossible de dtecter le mouvement absolu", et que "En 1900, il a introduit 'le principe de mouvement relatif' qu'il a plus tard appel par les termes quivalents de 'loi de la relativit' et 'principe de la relativit' dans son livre Science et Hypotheses, publi in 1902". Einstein n'a reconnu aucun de ces travaux antrieurs quand il a crit en 1905 son papier qui ne comportait aucune rfrence. En plus d'avoir esquiss une version prliminaire de la relativit, Poincar a fourni une partie essentielle du concept gnral, savoir sa conception du temps local. Il a aussi invent l'ide de la synchronisation des pendules, ce qui est fondamental pour la relativit restreinte. Charles Nordman a t amen crire, "On verra que lehttp://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (4 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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mrite de la plupart des points qui sont couramment attribus Einstein, revient en ralit Poincar" et "... dans l'opinion des relativistes, c'est la mesure des longueurs qui cre l'espace et la pendule qui cre le temps. Tout ceci tait connu de Poincar et c'est faire injure la vrit de lui en dnier la dcouverte." D'autres scientifiques n'ont pas t aussi impressionns par la thorie de la relativit restreinte "d'Einstein" que ne l'a t le public. Dans Physics in My Generation, Max Born crit : "Un autre lment curieux du fameux papier d'Einstein, 1905, est l'absence de toute rfrence Poincar ou aucun autre" .. "Cela vous donne l'impression d'une toute nouvelle aventure, mais, comme j'ai essay de le montrer, ce n'est videmment pas vrai" (Born, 1956). G. Burniston Brown (1967) a remarqu "On s'apercevra que, contrairement la croyance populaire, Einstein n'a jou qu'un rle mineur dans la dfinition de la formuIe usuelle de la relativit restreinte, que Whittaker a appel la thorie de la relativit de Poincar and de Lorentz". Etant donn que la thorie de la relativit restreinte d' Einstein tait connue dans divers milieux comme tant celle de Poincar et de Lorentz, on aurait pu penser que Poincar et Lorentz auraient pu avoir quelque chose voir avec sa publication. Ce qui est troublant propos du papier d'Einstein est que, alors que Poincar tait l'expert mondial de la relativit, apparemment Einstein n'avait jamais entendu parler de lui, ou pens qu'il y avait lieu de le rfrencer ! Poincar, dans une prsentation publique de Septembre 1904, a fait d'importants commentaires sur la thorie de la relativit restreinte. "Tous ces rsultats, s'ils sont confirms, vont conduire une Mcanique entirement nouvelle, caractrise essentiellement par le fait qu'aucune vitesse ne peut surpasser celle de la lumire, pour la raison que l'inertie croissante du corps en mouvement s'opposera aux causes qui voudraient acclrer le mouvement et que cette inertie deviendra infinie lorsque la vitesse approchera celle de la lumire. De mme, pour un observateur impliqu dans une translation, il ne suspectera pas qu'une vitesse apparente quelconque puissehttp://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (5 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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dpasser celle de la lumire, et ceci serait alors une contradiction, sauf rappeler que cet observateur n'utilise pas la mme pendule qu'un observateur fixe mais utilise une pendule marquant le temps local". (Poincar, 1905)

Einstein, le Plagiaire C'est maintenant le moment de dire carrment ce que fut Einstein : d'abord et surtout, il a t un plagiaire. Il n'a eu aucun scrupule de voler le travail des autres et de le publier comme si c'tait le sien. Il semble vident que cela a t fait dlibrment. Prenez ce passage de Ronald W. Clark dans Einstein: The Life and Times (on n'y trouve aucune rfrence Poincar, juste quelques renvois mineurs). On y lit page 101: "Sur l'lectrodynamique des Corps en Mouvement" ...est sous bien des aspects l'un des plus remarquables papiers scientifiques qui ait jamais t publi. Mme dans sa forme et dans son style, il est inhabituel, avec l'absence de notes et de rfrences qui donnent du poids aux plus srieux dveloppements" ...(!) Pourquoi Einstein, avec son exprience de spcialiste de brevets, n'aurait-il pas prouv le besoin de citer des rfrences dans son article sur la relativit ? On aurait pu penser qu'Einstein, un nophyte, aurait surrfrenc plutt que sousrfrenc. N'aurait-on pas pu galement attendre un meilleur srieux de la part d'un diteur plac devant un long manuscrit qui, de toute vidence, n'avait pas t contrl ? Apparemment, il n'y a eu aucune recherche de contrle de qualit quand il a t publi dans les Annalen der Physik. Des diteurs plus comptents auraient rejet le papier sans mme l'avoir lu. Au grand minimum, on aurait pu attendre de l'diteur qu'il fasse une recherche dans la littrature existante pour dterminer si la prtention d'Einstein la nouveaut tait justifie.http://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (6 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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Max Born a dclar : "Le point qui choque est qu'il ne contient pas la moindre rfrence la littrature antrieure" (Born, 1956). Il indique clairement que l'absence de rfrences est anormal et que, mme avec les habitudes du dbut du 20me sicle, ceci est des plus bizarres, on peut mme dire non professionnel. Einstein a biais et entortill les choses pour viter d'tre accus de plagiat, c'est transparent. Bjerknes, en 2002, signale le passage suivant crit par James MacKaye: "L'explication de la conduite d'Einstein est qu'il veut se cacher derrire Lorentz. Ainsi la thorie d'Einstein n'est ni le refus ni une alternative de celle de Lorentz : a en est seulement la copie et le camouflage. Einstein maintient continuellement que la thorie de Lorentz est bonne, et qu'il n'est en dsaccord que sur son "interprtation". Il n'apparat donc pas clairement si, dans ce cas comme dans d'autres, la thorie d' Einstein est simplement le dguisement de celle de Lorentz, le dsaccord sur l' "interprtation" tant en fait purement verbal. Poincar a crit 30 livres et plus de 500 papiers sur la philosophie, les mathmatiques et la physique. Einstein a crit sur les mathmatiques, la physique et la philosophie, mais prtend qu'il n'a jamais lu les contributions de Poincar sur la physique. Cependant, beaucoup des ides de Poincar - par exemple, que la vitesse de la lumire est une limite et que la masse augmente avec la vitesse - refont surface dans le papier d'Einstein, "Sur l'lectrodynamique des Corps en Mouvement" sans avoir t rfrences. L'attitude d'Einstein de voler la presque totalit de la littrature crite par Lorentz et Poincar pour crire son document atteint le niveau du plagiat. Mais l'ge de l'informatique cette sorte de plagiat ne peut jamais rester indfiniment ignore, bien que la communaut des physiciens n'en ait pas encore pris rellement conscience.http://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (7 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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Dans son papier de 1907, Einstein exprime sa conception du plagiat : "Il m'apparat qu'il est dans la nature des choses que ce qui suit ait dj t partiellement solutionn par d'autres. Malgr cel, tant donn que le sujet concern est ici trait d'un point de vue diffrent je me sens dli d'avoir faire une recherche approfondie dans la littrature ..." Avec cette dclaration, Einstein considre que le plagiat, lorsqu'il est convenablement camoufl est un acceptable outil de recherche. Voici la dfinition du mot "plagier" extrait d'une source inattaquable : le Webster's New International Dictionary of the English Language, Second Edition, Unabridged, 1947, p. 1,878: "Voler ou dtourner et faire passer comme tant siennes, les ides, mots, productions artistiques, etc. d'un autre; utiliser sans le signaler clairement les ides, expressions ou productions d'un autre. Commettre un plagiat". N'est-ce pas exactement ce qu'a fait Einstein ? Reconnatre le mrite d'un autre comporte deux aspects ; dans le temps et dans la forme. Dire 30 ans aprs les faits que Lorentz a tabli les bases de la relativit restreinte (voir plus bas) n'est pas convenable et n'est pas une vraie reconnaissance. Rien de ce que Einstein a pu crire, bien aprs coup, sur les contributions de Lorentz ne peut effacer la ralit du plagiat. La vraie nature du plagiat d'Einstein apparat dans son papier de 1935, "Elementary Derivation of the Equivalence of Mass and Energy", o dans une discussion sur Maxwell il crit : "La question est de savoir si l'indpendance de ces relations est naturelle, parce que la transformation de Lorentz, la vritable base de la thorie de la relativit restreinte... Ainsi, Einstein avoue que la transformation de Lorentz tait la vritable base de son papier de 1905. Quiconque conserve un doute qu'il fut un plagiaire doit se poser la simple question : "Que savait Einstein, et quand l'a-t-il su ?" Einstein a commishttp://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (8 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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un plagiat prmdit, pas un plagiat accidentel qui peut toujours arriver (Moody, 2001).

L'histoire de E = mc2 Qui est l'origine du concept que la matire peut tre transforme en nergie, et vice versa ? Cela remonte au moins Sir Isaac Newton (1704). Brown (1967) dit ce qui suit : "Ainsi, progressivement, est apparue la formule E = mc2, suggre sans preuves relles par Poincar en 1900". Ce qui est certain, c'est qu'Einstein n'est pas l'auteur de l'quation E = mc2. Et la question devient : "Qui est l'auteur ?" Bjerknes (2002) a suggr comme candidat possible S. Tolver Preston, qui " a formul l'nergie atomique, la bombe atomique et la supra conductivit dans les annes 1870, en se basant sur la formule E = mc2". En plus de Preston, un acteur important dans l'histoire de E = mc2, qui mrite crdit, est Olinto De Pretto (1904). Ce qui rend cette date suspecte est le fait qu'Einstein parlait couramment l'italien, qu'il a revu des papiers crits par des physiciens italiens et que son meilleur ami tait Michele Besso, un Suisse italien. Il est clair qu'Einstein, en1905, aurait pu avoir accs la littrature et qu'il pouvait la lire. Dans la phrase "la formule E = mc2 d'Einstein tait une ide italienne" (Carroll, 1999), nous avons une vidence assez claire que De Pretto prcdait Einstein en ce qui concerne la formule E = mc2. En ce qui concerne la comprhension qu'une nergie considrable pouvait tre dgage d'une masse faible, Preston (1875) peut tre crdit de l'avoir su avant mme qu'Einstein soit n. Preston a utilis la formule E = mc2 dans son travail, puisque la valeur qu'il a calcule - savoir qu'un grain peut

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permettre de hisser un objet de 100 000 tonnes une hauteur de 1.9 miles - satisfait l'quation E = mc2. Selon Ives (1952), l'exploitation qu'Einstein a tent de faire de la formule E = mc2 tait fatalement dfectueuse car Einstein cherchait prouver ce qu'il supposait. C'est la mme chose pour le manque de soin avec lequel il a trait les quations de la dcroissance de la radioactivit. Il en ressort qu'Einstein a mlang cinmatique et mcanique, et a limin le neutrino. Le neutrino peut tre une particule mythique accidentellement cre par Einstein (Carezani, 1999). Nous avons deux choix pour ce qui est du neutrino : ou bien il y en a d'au moins 40 sortes, ou bien il y en a zro.

L'clipse de 1919 Il n'y a pas de plus clair exemple de fraude scientifique que celle venue des Tropiques le 29 Mai 1919. Ce qui est particulirement clair, c'est que Eddington a falsifi les donnes de l'clipse de soleil de manire rendre les rsultats conformes aux travaux d' "Einstein" sur la relativit gnrale. Poor (1930), Brown (1967), Clark (1984) et McCausland (2001), tous ont publi les rsultats concernant cette clipse. Ce qui rend les expditions Sobral et Principe si suspectes est le support zl d'Eddington Einstein, comme on peut le voir dans sa dclaration : "En faisant principalement des essais, et finalement en vrifiant la thorie ennemie, notre observatoire national a perptu les plus belles traditions de la science ..." (Clark, 1984). Dans cette circonstance, Eddington n'tait pas apparemment familier des principes de base du scientifique qui tait de collecter les donnes et non de vrifier les thorie d'Einstein. Une preuve supplmentaire de la fraude peut tre dduite des propres dclarations d'Eddington et de la prsentation qui en a t faite par Clark (ibid., p. 285): "Le 29 Mai dbuta avec une forte pluie qui ne se calma seulement qu'aux environs de midi.http://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (10 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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Ce n'est pas avant 1h30 de l'aprs midi, alors que l'clipse avait dj commenc, que l'quipe put jeter son premier regard sur le soleil : Nous avions excuter notre programme de photographies l'aveuglette...". Eddington rvle son vritable prjudice : il tait prt faire n'importe quoi pour prouver qu'Einstein avait raison. Mais Eddington n'tait pas homme se dcourager : "Tout se passait comme si nos efforts, au moins pour ce qui concerne l'expdition de Principe, allaient devoir chouer"; "Nous developpmes les photographies, deux chaque nuit pendant les six nuits suivant l'clipse. Le temps nuageux avait contrari mes plans et j'eus traiter les mesures d'une manire diffrente de ce que j'avais prvu : en consquence je n'avais pu faire aucune dclaration pralable du rsultat" (Clark, ibid.). En ralit, les mots d'Eddington concernant le rsultat remplissent des volumes. Ds qu'il a eu trouv un fragment de preuve ayant quelque consistence avec la thorie de la relativit gnrale d'Einstein, il a immdiatement proclam que c'tait une preuve de la thorie. Est-ce cela la science ? O taient les astronomes quand Eddington a prsent ses conclusions ? L'un d'entre eux a-t-il devant Eddington regard rellement les plaques photographiques ? Poor le fit et il a compltement rfut les conclusions d'Eddington. Cela aurait d stopper n'importe quel scientifique honnte. Voici quelques citations prises dans le commentaire de Poor : "La formule mathmatique avec laquelle Einstein a calcul sa dviation de 1.75 secondes des rayons lumineux passant au bord du soleil, est une formule simple et bien connue de l'optique physique"; "Il n'y a l dedans pas un seul concept fondamental de temps variable, d'espace dform ou tordu, de simultanit, ou de mouvement relatif qui soit de manire quelconque impliqu dans les prdictions ou les formules d'Einstein concernant la dviation de la lumire"; "On a donn une importance imaginaire aux nombreuses et minutieuses expditions qui ont t organises pour les clipses. Leurs rsultats ne peuvent ni prouver, ni dsapprouver la thorie de la relativit" (Poor, 1930).http://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (11 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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Par Brown (1967), nous apprenons que Eddington n'avait pas pu attendre pour informer la communaut mondiale que la thorie d'Einstein tait confirme. Ce sur quoi Eddington se basait tait un jugement prmatur des plaques photographiques. Tout d'abord, les toiles "semblaient" se courber comme elles l'auraient d, selon Einstein, mais ensuite, selon Brown, l'imprvu arriva : quelques toiles pouvaient tre observes se courbant dans une direction perpendiculaire celle prvue tandis que d'autres se courbaient mme dans la direction oppose celle prvue par la relativit. L'absurdit des donnes collectes durant l'clipse de 1919 fut dmontre par Poor (1930), qui attira l'attention sur le fait que 85% des donnes de l'clipse Sud-Amricaine avaient t limines au motif "d'erreurs accidentelles", c'est dire contraires Einstein. Par une trange concidence les 15 % de bons rsultats satisfaisaient aux lois d'Einstein. En quelque sorte, les toiles qui ne suivaient pas les lois d'Einstein taient commodment mises hors jeu temporairement - et c'est ainsi que dbuta le mythe. C'est ainsi que, sur la base d'une poigne de donnes ambiges, 200 ans de thories, d'exprimentation et d'observations ont t mises au panier pour faire place Einstein. Encore maintenant, les expriences discrdites d'Eddington sont toujours considres comme l'Evangile pour Stephen Hawking (1999). On peut difficilement comprendre comment Hawking peut affirmer que " La nouvelle thorie de l'espace-temps courbe appele relativit gnrale a t confirme de manire clatante en 1919, lorsqu'une expdition britannique en Afrique de l'Ouest a observ lors d'une clipse un lger glissement dans la position des toiles prs du soleil. Leur lumire, comme Einstein l'avait prdit, fut incurve lorsqu'elles passrent derrire le soleil. Ce fut une preuve directe que l'espace et le temps se dforment". Hawking croit-il honntement qu'une poigne de donnes, plus soigneusement tritures que le flanc d'un boeuf de Kob, peut constituer une base pour jeter par dessus bord un paradigme qui a survcu http://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (12 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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deux sicles d'examens minutieux ? La vritable question, cependant, est : "O tait Einstein dans tout cela ?". Au moment o il a crit son papier de 1935 il avait srement connaissance du travail de Poor : "Les rels dplacements d'toiles, s'ils sont confirms, n'ont pas la plus petite ressemblance avec les dviations prdites par Einstein : ils ne sont conformes ni pour la direction, ni la taille, ni le taux de dcroissance en fonction de leur distance au soleil". Pourquoi ne les a-t-il pas mentionns et mis un papier sur ce qui contredisait compltement son travail ? Pourquoi les partisans d'Einstein n'ont-ils pas essay de rectifier les fausses donnes de 1919 ? Ce qui les rend si prudents est le fait que, la fois les instruments et les conditions matrielles, ne permettent pas d'effectuer des mesures de grande prcision. Ainsi que le British Institute of Precise Physics l'a signal dans un article Internet paru en 2002, les instruments de vises utiliss dans les expditions n'taient prcis qu' seulement 1/25me de degr. Ceci pour les seuls instruments de vises, alors qu'Eddington prtendait lire des valeurs plus de 200 fois plus prcises... McCausland, en 2001, cite le prcdent diteur de Nature, Sir John Maddox: "Ils [Crommelin and Eddington] taient rsolus mesurer la dviation de la lumire"; "Ce qui n'est pas trs connu, c'est que les mesures faites en 1919 n'taient pas particulirement prcises "; "En dpit du fait que les preuves exprimentales en faveur de la relativit semblent avoir t tout fait fragiles en 1919, la renomme norme d'Einstein est demeure intacte et sa thorie a ds lors t tenue comme tant l'un des plus grands succs de la pense humaine" Il est clair, d'aprs le contexte, que Eddington n'tait en aucune faon intress tester la thorie d'Einstein; il ne voulait que la confirmer. L'un des facteurs qui a motiv Eddigton dans sa dcision de promouvoir Einstein a t que tous deux partageaient une mme vision politique : le pacifisme. Pour suggrer que la politique n'a tenu aucun rlehttp://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (13 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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dans son chaleureux support d'Einstein, il suffit de poser une question: "Eddington aurait-il t si attentif pour supporter Einstein, si Einstein avait t un faucon ? Ceci n'est pas une question innocente. Eddington a tenu trs srieusement son rle de grand faiseur de paix. Il voulait rassembler les scientifiques Britanniques et Allemands aprs la premire guerre mondiale. Quoi de mieux que d'lever l'"ennemi" thoricien Einstein un statut lev ? Dans son zle de faiseur de paix, Eddington a perdu l'objectivit fondamentale qui est la conduite essentielle de tout vrai scientifique. Eddington a cess d'tre un scientifique et, la place, est devenu un avocat d'Einstein. La falsification vidente des donnes par Eddington et consorts est une subversion honte du progrs scientifique et peut avoir gar la recherche scientifique pour une bonne part du sicle. Elle dpasse probablement l'Homme de Piltdown comme tant le plus grand canular de la science du 20me sicle. On peut poser la question : "Quel a t le canular du sicle ?" et rpondre "C'est le rapport de l'clipse de 1919 de la Royal Society qui a dup le monde pendant 80 ans!" McCausland dclare que "Dans son opinion, l'annonce outrecuidante de la confirmation dcisive de la thorie de la relativit gnrale d'Einstein en Novembre 1919 ne fut pas un moment glorieux pour la science, comme on la prsente gnralement, mais l'un des plus graves accidents dans l'histoire de la science du 20me sicle." On ne saurait trop insister sur le fait que c'est l'clipse de 1919 qui a cr Einstein. Elle l'a propuls en une nuit une renomme internationale en dpit du fait que les donnes taient falsifies et qu'elle n'avait rien voir avec la relativit. Cette perversion de l'histoire a dur environ 80 ans et est toujours dfendue par des gens du style Stephen Hawking and David Levy.

Rsum et Conclusions

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Le public croit en gnral que les scientifiques sont les dfenseurs ultimes de l'objectivit et que la rigueur scientifique est la mesure de la vrit. Peu de gens ralisent comment la science est mene lorsqu'interviennent des personnalits. Il semble qu'Einstein ait cru qu'il pouvait se dispenser des protocoles scientifiques. Qu'il pouvait plier les rgles sa faon et s'en dispenser. Les suspendre suffisamment longtemps en attendant que ses ennemis meurent alors que lui et ses partisans gagneraient le lendemain. Dans la science, c'est le dernier survivant qui gagne et qui crit l'histoire. Dans le cas d'Einstein, sa tendance flagrante et rpte de plagiat est tout sauf oublie. Ses partisans ont constamment emprunt les dcouvertes de ses successeurs et les utilisent pour redorer le halo d'Einstein. La rputation d'Einstein repose sur trois pieds. L'un des pieds est le plagiat allgu d'Einstein. Fut-il un plagiaire ? Le second est la communaut des physiciens. Que savent-ils au sujet d'Einstein et quand l'ont-ils su ? Le troisime pied, ce sont les mdias. Sont-ils les instruments de la vrit ou de la dception quand elle viendra ? Seul le temps le dira. La communaut des physiciens repose sur des pieds multiples. Le premier, c'est la stature d'Einstein. Le second, c'est le noyau dur qui culbutera avec la fusion froide. Le troisime, c'est la relativit qui sera remplace par l'Autodynamique. Les autres pieds peuvent tomber tout aussi bien. L'ennui avec des pieds multiples, c'est que si suffisammant de pieds sont scis, l'ensemble s'effondrera. On peut prdire l'effondrement de la physique. La Science elle est une chaise pieds multiples. L'un des pieds est la Physique; le second est l'tude des sciences de la Terre; le troisime la Biologie; et le quatrime la Chimie (i.e fusion froide). Qu'adviendra-t-il, titre d'exemple, si la Physique s'effondre ? La Science va-t-elle prir ?

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Society and Section A of the AAAS, Pittsburgh, December 28, 1934). Hawking, S., "Person of the Century", Time Magazine, December 31, 1999. Ives, H.E. (1952), "Derivation of the Mass-Energy Relation", J. Opt. Soc. Amer. 42:540-543. Keswani, G.H. (1965), "Origin and Concept of Relativity", Brit. J. Phil. Soc. 15:286-306. Mackaye, J. (1931), The Dynamic Universe, Charles Scribner's Sons, New York, pp. 42-43. Maddox, J. (1995), "More Precise Solar-limb Light-bending", Nature 377:11. Moody, R., Jr (2001), "Plagiarism Personified", Mensa Bull. 442(Feb):5. Newton, Sir Isaac (1704), Opticks, Dover Publications, Inc., New York, p. cxv. Nordman, C. (1921), Einstein et l'univers, translated by Joseph McCabe as "Einstein and the Universe", Henry Holt and Co., New York, pp. 10-11, 16 (from Bjerknes, 2002). Poincar, J.H. (1905), "The Principles of Mathematical Physics", The Monist, vol. XV, no. 1, January 1905; from an address delivered before the International Congress of Arts and Sciences, St Louis, September 1904. Poor, C.L. (1930), "The Deflection of Light as Observed at Total Solar Eclipses", J. Opt. Soc. Amer. 20:173-211. The Internet Encyclopedia of Philosophy, Jules Henri Poincar (1854&endash;1912), at http://www.utm.edu/ research/iep/p/poincare.htm.

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Webster, N. (1947), Webster's New International Dictionary of the English Language, Second Edition, Unabridged, p. 1878.

Au sujet de l'auteur : Richard Moody, Jr, est titulaire d'un Master's Degree en Gologie. Il est l'auteur de trois livres sur la thorie du jeu d'checs et a crit pour le Mensa Bulletin. Dans les quatre dernires annes il a effectu des recherches approfondies sur Albert Einstein. On peut le joindre par email l'adresse : [email protected].

Note du webmaster

Je souhaite ajouter quelques mots l'article qui prcde. Mes remarques concernent le climat politique qui prvalait entre la France et l'Allemagne pendant ces annes qui ont prcd la premire guerre mondiale. C'tait rellement un trs lourd climat dont la description ci-aprs peut apporter quelques lumires sur la trs mauvaise attitude du jeune Einstein ( il avait seulement 26 ans). Il a pu avoir t manipul par ses diteurs qui ont dans cette affaire de plagiat une responsablit crasante. De toute vidence, le plagiat par Einstein en 1905 des ides en Poincar n'a pu se faire qu'avec l'entire complicit des diteurs des Annalen der Physik. Il est dj trs invraisemblable qu'Einstein ait pu ne pas connatre les travaux de Lorentz et Poincar. Mais pour ce qui est des diteurs c'est strictement impossible. Comment ces gens appartenant au milieu des ditions scientifiques ont-ils pu commettre une telle filouterie l'gard d'un savant aussi minent et connu mondialement que l'tait Poincar ? Comment ont-ils pu admettre d'diter le papier d'Einstein ne comportant aucune rfrence alors que c'est une rgle absolue pratique internationalement dans des ditions de ce genre, violant ainsi sciemment et dlibrment l'thique de leurhttp://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (18 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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propre profession ? Je crois que la rponse rside dans le climat politique cette poque qui a prcd la premire guerre mondiale, et il n'est pas sans intrt d'en rappeler les circonstances. Ce n'est pas une excuse mais peut tre une explication. .. Au milieu de 1904, la politique mene par Delcass, le ministre Franais des Affaires Etrangres, va de succs en succs : renforcement de l'alliance russe, rapprochement trs marqu avec l'Italie, entente avec l'Angleterre, accord en vue avec l'Espagne. La conclusion, notamment, des accords franco-britanniques du 8 avril 1904 a ulcr l'empereur Guillaume II qui a t compltement tenu l'cart de cette ngociation importante. Quand en octobre, l'Espagne adhre la partie des accords franco-anglais relative au Maroc, l'irritation crot Berlin. Un premier accrochage franco-allemand survient en Janvier 1905 lorsque la France installe au Maroc des fonctionnaires franais pour crer l'administration chrifienne. Le gouvernement allemand dclare qu'il ne se sent nullement engag au Maroc par des accords conclus en dehors de lui. Sur ces entrefaites, le yacht de Guillaume II arrive Tanger le 31 mars 1905. Il fait clairement savoir sa volont de s'opposer aux intrts franais. Le 25 avril 1905, l'ambassadeur britannique Paris, Sir Francis Bertie, remet au gouvernement franais un aide-mmoire spcifiant que si l'Allemagne rclamait un port au Maroc, le gouvernement britannique se concerterait avec le gouvernement franais "pour s'y opposer fermement." En Allemagne, le climat se durcit nettement au point que le mot de "guerre" est propag par des missaires qui parcourent l'Europe avec des bruits alarmants. Le 6 Juin 1905, au cours d'un conseil des ministres dramatique l'Elyse, la question est pose : Faut-il continuer dans le sens du renforcement d'une entente franco-anglaise qui risquehttp://allais.maurice.free.fr/Einstein.htm (19 sur 20)11/05/2006 02:04:49

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d'entraner la guerre ? Pour calmer le jeu, Delcass dmissionne. Le 26 juin 1905, le Prsident des Etats-Unis, Thodore Roosevelt, conseille la France de cder et d'accepter l'internationalisation de l'affaire marocaine. Ce sera la Confrence d'Algsiras. . Il rsulte de ce qui prcde que le climat franco-allemand en 1904 et 1905 tait plus que dtestable. Dj entretenu par la question de l'Alsace Lorraine, tous taient prts en dcoudre et l'on peut tre assur que les opinions publiques des deux pays suivaient ces vnements avec passion. Dans ce contexte, damer le pion Poincar tait une sorte de revanche qu'un petit diteur offrait son pays l'encontre de ces franais qui leur marchaient sur les pieds Mais on peut quand mme ajouter qu'Einstein l'a accept sans le moindre scrupule, et qu'il n'a jamais exprim le moindre remords... En ce qui concerne l'diteur des Annalen der Physik, le physicien Paul DRUDE, il faut savoir qu'il s'est suicid l'anne suivante en Juillet 1906. Tous les savants allemands taient au courant du plagiat commis et il est probable que beaucoup d'entre eux s'en sont indigns. DRUDE a d prendre conscience de l'normit de sa faute et en a tir les consquences. Michel GendrotRetour Sommaire

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One night, probably in 1880, John Swinton, then the preeminent New York journalist, was the guest of honour at a banquet given him by the leaders of his craft. Someone who knew neither the press nor Swinton offered a toast to the independent press. Swinton outraged his colleagues by replying: "There is no such thing, at this date of the world's history, in America, as an independent press. You know it and I know it. There is not one of you who dares to write your honest opinions, and if you did, you know beforehand that it would never appear in print. I am paid weekly for keeping my honest opinion out of the paper I am connected with. Others of you are paid similar salaries for similar things, and any of you who would be so foolish as to write honest opinions would be out on the streets looking for another job. If I allowed my honest opinions to appear in one issue of my paper, before twenty-four hours my occupation would be gone. "The business of the journalists is to destroy the truth, to lie outright, to pervert, to vilify, to fawn at the feet of mammon, and to sell his country and his race for his daily bread. You know it and I know it, and what folly is this toasting an independent press? We are the tools and vassals of rich men behind the scenes. We are the jumping jacks, they pull the strings and we dance. Our talents, our possibilities and our lives are all thehttp://www.nexusmagazine.com/ (2 sur 3)11/05/2006 02:05:14

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property of other men. We are intellectual prostitutes." (Source: Labor's Untold Story, by Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, published by United Electrical, Radio & Machine Workers of America, NY, 1955/1979.)

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1.Accueil

Site Poincar et la RelativitPrface, Table des matires,

AccueilPremire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion. La recherche de la vrit doit tre le but de notre activit : cest la seule fin qui soit digne delle. (H. Poincar, La Valeur de la Science, Flammarion, 1905, p. 19) La croyance absurde dans lautorit est le pire ennemi de la vrit. (A. Einstein, Collected Papers, Vol. 1, p. 310) On ne sait jamais ce que le pass nous rserve. (Alexandre Breffort, humoriste)

Un ouvrage qui vient de paratre sous le titre : Poincar et la Relativit : Question sur la Science expose la gense de la thorie de la relativit partir de documents jusqu prsent inexploits, grce auxquels lhistoire de cette thorie est entirement renouvele. On montre comment et pourquoi le travail de Poincar fondateur de cette thorie, a t plagi et occult, et quelles en ont t les consquences. Cet ouvrage est consultable aux Bibliothques de lAcadmie des Sciences (Institut de France, 23, Quai de Conti, 75006, Paris), de lInstitut Henri Poincar (11, rue Pierre et Marie Curie, 75005, Paris), de lEcole polytechnique (Palaiseau), aux Archives H. Poincar de lUniversit de Nancy II, la Bibliothque nationale. Des exemplaires de cet ouvrage peuvent tre obtenus en sadressant lauteur ([email protected]). Le texte dpos sur le prsent site est un abrg de cet ouvrage. Il comprend une prface qui en explique lhistoire. Ce texte pourra tre complt en tant que de besoin par des extraits de louvrage intgral, des textes originaux et des traductions en diverses langues. Le lecteur particulirement press davoir une ide rapide dune partie importante des rvlations qui y sont contenues pourra consulter son chapitre 4 intitul : Hilbert et Poincar, 1905.http://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/ (1 sur 2)11/05/2006 02:05:33

1.Accueil

Cliquez sur les noms des chapitres et parties pour y accder : Accueil, Prface, Table des matires, Premire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion. .

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2.Prface

Accueil, Prface,

PrfaceTable des matires, Premire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion.

A loccasion du bicentenaire de lEcole polytechnique cre Paris en 1794, dont Henri Poincar avait t llve en 1872-74, nous avions t amen publier en 1994 un article intitul : Poincar et la Relativit. Cet article contient essentiellement une comparaison entre larticle dEinstein, publi en 1905, gnralement considr comme le texte fondateur de la thorie de la relativit, avec des textes antrieurs de Poincar. Cette comparaison nous avait conduit non seulement dmontrer lantriorit de Poincar sur tous les noncs et rsultats tablissant cette thorie, mais encore constater de telles concidences sur tous les points majeurs de celle ci que nous en tions arriv la conclusion suivante : Larticle dEinstein a t gnralement reconnu comme fondateur, parce que la comparaison facile et concluante que nous avons pu faire a t dlibrment empche par loccultation des textes de Poincar, eux mmes faisant suite ceux de Lorentz. Cette conviction a t le fil dAriane qui nous a conduit, aprs la publication de cet article, travers limmense labyrinthe de la littrature se rapportant ce sujet. Cest cette recherche qui a donn lieu la rdaction de louvrage intitul : Poincar et la Relativit : Question sur la Science qui vient de paratre. Pour permettre au lecteur davoir une vue densemble rapide de cet ouvrage de 475 pages, nous en avons extrait une version abrge rduite 63 pages, prsente ci aprs. Elle ne contient ni documents ni rfrences. Mais le lecteur pourra les trouver facilement dans la version intgrale dont le plan est sensiblement le mme que celui de la version abrge.

Cliquez sur les noms des chapitres et parties pour y accder : Accueil, Prface, Table des matires, Premire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion.

http://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/2.Preface.html11/05/2006 02:05:40

3.Table.des.matires

Accueil, Prface,

Table des matiresTable des matires, Premire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion.

Premire partie de labrg Poincar et Lorentz 1. Poincar pr-relativiste : E = mc, 1900. 2. Poincar et la relativit. Deuxime partie de labg Le fil dAriane 3. Planck et Poincar, 1905-1906. 4. Hilbert et Poincar, 1905. 5. Planck et Einstein, 1904-1912. 6. Poincar Gttingen, 1909. 7. Poincar post-mortem. Troisime partie de labrg Une gloire usurpe 8. Grossmann et Einstein, 1912-1913. 9. Beau temps Thodosia, 21 aot 1914. 10. Tonnerre Berlin, oct. nov. 1915. 11. Hilbert et Einstein, novembre 1915. 12. La synthse finale, 1916-1917.

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3.Table.des.matires

13. Einstein entre dans la lgende , 7 novembre 1919. 14 Une gloire presquintacte, 1920-2000+.

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4.Premire.partie

Accueil, Prface,

Premire Partie de lAbrgTable des matires, Premire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion. Cest partir des travaux de H. A. Lorentz que Poincar a labor la thorie quil avait appele : la mcanique nouvelle , et qui est gnralement dsigne sous le nom de : thorie de la relativit .

Poincar et Lorentz

1. Poincar pr-relativiste, E = mc, 1900. 2. Poincar et la relativit.

http://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/4.Premiere.partie.html (1 sur 8)11/05/2006 02:06:01

4.Premire.partie

1. Poincar pr-relativiste, E = mc2, 1900

En 1900, loccasion du 25me anniversaire du doctorat de H. A. Lorentz, ses collgues crivirent en son honneur des articles de physique thorique, qui furent rassembls dans un Festspiele (Recueil jubilaire). La contribution de Poincar, intitule : La Thorie de Lorentz et le Principe de Raction, a sans doute t la plus remarquable, bien que son rsultat essentiel qui tablit la gnralit de linertie de lnergie, nait pas t convenablement comment ni reconnu. Poincar montre, partir des quations de Maxwell, et de Poynting, que lnergie lectromagntique peut-tre regarde comme un fluide fictif dont la densit (cest dire la masse volumique) est K0J (K0 = 1/c2, J : nergie volumique). Appliquant le principe de la constance de la quantit de mouvement, il montre que le centre de gravit du systme form par la matire et le fluide fictif, si celui-ci reste en quantit constante, est rectiligne et uniforme. Sil y a cration dnergie lectromagntique, il faut convenir quelle se forme partir dune provision dnergie de nature quelconque, existant en chaque point o elle se forme. Et, cette condition, le centre de gravit se dplace encore en ligne droite. Mais on aura une certaine inertie vaincre parce que le fluide nouveau empruntant de la vitesse au fluide ancien, la vitesse de lensemble diminuerait si une cause quelconque nintervenait pour maintenir constante la vitesse du fluide fictif . Dans un exemple numrique donn par Poincar, une machine immobile dune inertie d1 Kg envoie dans une direction unique une nergie lectromagntique de 3 MJ, cre partir dune rserve dnergie immobile. Celle ci disparat en empruntant la machine une quantit de mouvement Q ncessaire sa transformation en nergie lectromagntique, soit en units S. I. :

La machine recule donc la vitesse de 1cm/s dans la direction oppose celle qui a t impartie au fluide cr, et le centre de gravit de lensemble machine + fluide fictif reste immobile. Linertie du systme constitu par la machine et lnergie quelle contenait est gale linertie du systme constitu par la machine et lnergie lectromagntique cre. Dans son mmoire dit : de Palerme envoy en juillet 1905 et publi en janvier 1906, Poincar donna une formule de lnergie E de llectron anim dune faible vitesse v quon peut mettre sous la forme E = mc + mv donc gale mc au repos. Cette formule est drive de la transformationhttp://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/4.Premiere.partie.html (2 sur 8)11/05/2006 02:06:01

4.Premire.partie

de Lorentz et elle est donc relativiste. Elle traduit lquivalence de la masse et de lnergie. Le 27 septembre 1905 Einstein fit parvenir aux Annalen un article intitul : LInertie dun Corps Dpend-Elle de son Contenu en Energie ?, sa conclusion tait : Si un corps cde lnergie E sous forme de rayonnement, sa masse diminue de E/c. Cependant H. E. Ives dmontra en 1952 la suite dune remarque critique de Planck de 1907, que la dmonstration dEinstein du 27 septembre 1905 est invalide. Le 17 mai 1906, Einstein fit paratre un autre article sur le mme sujet intitul : Le Principe de Conservation du Mouvement du Centre de Gravit et lInertie de lEnergie. Il crivit dans son introduction : La masse dun corps est modifie de E/c quand son contenu en nergie est modifi de E (). Les considrations formelles ncessaires la justification de cette assertion [sont] dj contenues () pour lessentiel dans [le] Mmoire de Poincar du Lorentz Fest Schrift de 1900. La loi gnrale E = mc a t universellement attribue Einstein et non Poincar, malgr laffirmation contraire dEinstein lui-mme. Cette attribution a t lobjet dune publicit intense aprs lutilisation de la bombe atomique en 1945, quand il fut rvl quil en avait recommand la mise ltude au Prsident des Etats-Unis en 1939.

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4.Premire.partie

2. Poincar et la relativit, 1899-1905

Dans le texte qui suit on trouvera les points principaux de larticle intitul : Poincar et la Relativit paru en avril 1994 dans les circonstances mentionnes dans la prface, rdig partir des seuls faits alors connus de lauteur.

q

Henri Poincar (1854-1912) est n Nancy. Le Professeur de mathmatiques du lyce de cette ville disait de lui : Jai dans ma classe un monstre de mathmatiques . Il fut reu premier au Concours dentre Polytechnique en 1872. Sa carrire fut consacre entirement lenseignement des mathmatiques, de la physique mathmatique et de lastronomie la Sorbonne et lEcole polytechnique. Ses dcouvertes ont fait dire de lui quil tait gal Gauss, ayant domin toutes les mathmatiques de son temps. Il mourut soudainement aprs trois annes de maladie.

q

On rappelle ensuite que les thories de la lumire avaient t, successivement, celle de lmission de Newton, qui la considrait vers 1680 comme constitue de grains spars, abandonne pour celle de Fresnel vers 1820, thorie ondulatoire laquelle Maxwell avait donne en 1865 sa forme lectromagntique, les ondes se propageant dans lther, milieu universel. On chercha alors mesurer la vitesse de la Terre par rapport lther. Certaines expriences prcises 10-4 fois celle de la lumire ne rvlrent rien. Les expriences de Michelson et Morley prcises 10-8 fois celle de la lumire ne rvlrent rien non plus. Une explication de ce rsultat fut que lther tait totalement entran par la Terre dans son mouvement, mais elle ne permettait plus alors dexpliquer laberration des toiles fixes.

q

Lorentz apporta en 1895 la contribution la plus remarquable grce sa thorie des lectrons. Il simplifia les quations de Maxwell, et expliqua lchec des mesures du mouvement de la Terre dans lther par une contraction que subiraient les corps dans leur mouvement dans lther.

q

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4.Premire.partie

Poincar dans son cours de 1899, trouva trange cette proprit de lther, et probable que les phnomnes optiques ne dpendent que des mouvements relatifs des corps matriels en prsence . En 1900 il dmontra que lnergie est doue dinertie selon la formule E = mc. Dans louvrage publi en 1902 intitul : La Science et lHypothse il crivit : Il ny a pas despace absolu (), il ny a pas de temps absolu (). Nous navons pas lintuition directe de la simultanit de deux vnements qui se produisent sur deux thtres diffrents (). Peu nous importe que lther existe rellement (), cest laffaire des mtaphysiciens. q

Lorentz, sensible la critique de Poincar reconsidra sa thorie de 1895, dans un clbre mmoire de mai 1904 intitul : Phnomnes lectriques dans un Systme en Mouvement avec une Vitesse quelconque infrieure celle de la Lumire. Lapport essentiel de ce mmoire consistait dans un double changement de variables faisant correspondre un systme de rfrence fixe dans lther un systme x, y, z, t se dplaant la vitesse v et ce dernier un systme auxiliaire x, y, z, t. Lorentz appela temps local le temps t. Il eut besoin des trois autres hypothses : la loi de correspondance des champs lectrique et magntique du systme fixe avec ceux du systme mobile , ainsi que celle de toutes les autres forces sexerant entre les particules lmentaires des corps pondrables, de telle manire que ces corps soient affects dun contraction physique dans leur mouvepent par rapport lther. Il arriva ainsi la conclusion recherche : limpossibilit de dceler une influence du mouvement de la terre par rapport lther par une exprience doptique. Il donna aussi les formules des masses longitudinale et transversale de llectron en fonction de sa vitesse, diffrentes de celle dAbraham qui avait cr ces notions en 1903 partir de la proprit dinertie de lnergie due Poincar.q

Poincar tudia ce mmoire de Lorentz avant de prononcer une confrence le 24 septembre 1904 au Congrs des Arts et de la Science aux Etats-Unis, intitule : LEtat actuel de la Science et lAvenir de la Physique mathmatique. Il y montra le rle dvolu aux grands principes et les attaques auxquelles ils taient soumis. Il ajouta la liste de ceux ci le principe de relativit , daprs lequel : Les lois des phnomnes physiques doivent tre les mmes soit pour un observateur fixe soit pour un observateur mobile entran dans un mouvement uniforme de sorte que, nous navons et ne pouvons avoir aucun moyen de discerner si nous sommes oui ou non entrans dans un pareil mouvement. Il ajouta : Toutes les expriences jusqu prsent tentes pour mettre en vidence le mouvement de la terre par rapport lther ont chou. Les mathmaticiens sont forcs de dployer toute leur ingniosit et, si Lorentz sen est tir, cest en accumulant les hypothses. Peut-tre devons nous construire toute une nouvelle mcanique que nous ne faisons quentrevoir, o linertie croissant avec la vitesse, la vitesse de la lumire deviendrait une limite indpassable. Poincar, aprs cette confrence rdigea un mmoire envoy au Cercle mathmatique de Palerme enhttp://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/4.Premiere.partie.html (5 sur 8)11/05/2006 02:06:01

4.Premire.partie

juillet 1905 et publi en janvier 1906, dont un rsum contenant les ides principales fut lobjet dune note aux Comptes-Rendus de lAcadmie des Sciences de Paris, le 5 juin 1905, qui fut reue par ses destinataires en Europe vers le 10 juin : Le point essentiel [crivit Poincar dans cette note] cest que les quations du champ lectromagntique ne sont pas altres par une certaine transformation (que jappellerai du nom de Lorentz) qui est de la forme suivante :

(...) [- est la vitesse de translation du systme mobile, la vitesse de la lumire tant prise gale 1] (...)

Lensemble de toutes ces transformations joint lensemble des rotations de lespace doivent former un groupe, mais pour quil en soit ainsi, il faut que l = l. Lorentz lui-mme navait pas pu tablir cette invariance de faon satisfaisante et navait pas recouru au principe de relativit : celui-ci se trouve valid par cette invariance. Lemploi du terme de transformation par Poincar sexplique parce quil est utilis dans la thorie des groupes de transformations de lespace due F. Klein, dans son Programme dErlangen de 1872, alors connu seulement des mathmaticiens de pointe. On voit facilement que lexpression x + y + z - t est un invariant li ce groupe, ce qui signifie que la vitesse de la lumire est la mme dans tous les rfrentiels inertiels. Les bases de la thorie de la relativit taient alors compltes.q

Albert Einstein (1879-1955), n Ulm en Bavire, dans une famille juive qui quitta lAllemagne quand il avait quinze ans. Il fit ses tudes suprieures au Polytechnicum de Zrich de 1896 1900, o il eut H. Minkowski pour professeur, et M. Grossmann pour condisciple. Il eut toujours un grand intrt pour la physique, mais ne sintressa gure aux mathmatiques. Il fut employ au Bureau des Brevets de Berne ds 1902. Il publia plusieurs articles dans la revue allemande Annalen der Physik, dont lun en 1905 sur une thorie de leffet photolectrique inspir de la thorie quantique de Planck publie en 1901, et un autre reu le 30 juin 1905 et publi le 26 sept par cette revue intitul : Sur lElectrodynamique des Corps en Mouvement. Ce sujet tait alors brlant, objet de nombreux articles dont ceux de M. Abraham de 1903, de Lorentz de mai, 1904 de Poincar du 5 juin 1905. Einstein navait jamais rien publi sur cette question et il ne figure dans son article aucune rfrence aux travaux dautres auteurs.

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4.Premire.partie

Nous avons compar, paragraphe par paragraphe, cet article dEinstein aux textes antrieurs de Poincar et de Lorentz, ce qui, selon nous navait jamais t fait auparavant. La conclusion de cette comparaison est la suivante : tous les aspects majeurs de la thorie de la relativit que lon trouve larticle sign dEinstein publi le 26 septembre 1905 se trouvaient dans ceux de Poincar. En voici la liste, dans lordre des paragraphes de larticle dEinstein :

En voici la liste, dans lordre des paragraphes de larticle dEinstein :q

Introduction : la relativit de lespace et la superfluit de lther.q

1 et 2 : La relativit du temps, lgalit de deux dures, qui ne peut tre tablie que par convention ou dfinition, le rglage des horloges par signaux optiques, lnonc du principe de relativit et le nom du principe lui-mme, la relativit de la simultanit.q

3 : La forme de la transformation de Lorentz et le mot de transformation lui-mme.q

4 : La dmonstration de la contraction de Lorentz-Fitzgerald, par la correspondance sphreellipsode sans recours une hypothse sur les forces.q

5 : La formule de composition des vitesses, lappartenance des transformations un groupe.q

q q

6 : La mise en quations des ondes lectromagntiques dans un systme mobile. 9 : Linvariance parfaite des quations de Maxwell par la transformation de Lorentz. 10 : La mme formule que celle de Lorentz de 1904 pour la masse longitudinale de llectron, et une formule diffrente - errone - pour la masse transversale.

Cette comparaison tait suivie du commentaire suivant : Quiconque a connaissance des tapes parcourues par Poincar et Lorentz de 1895 1905 ne peut croire que la thorie a pu surgir tout arme de lesprit dun seul savant et justement au milieu de 1905, (...) en ne citant aucune source Einstein a eu la probit de lauteur prsentant son travail comme une sorte de compilation. (...) Ces constatations donnaient lieu de penser () quEinstein a eu connaissance de louvrage de Poincar de 1901 Electricit et Optique, de la Confrence de Saint Louis, quil a t invit rdiger sans tarder un mmoire Sur lElectrodynamique des Corps en Mouvement, quenfin la note aux C. R. du 5 juin de Poincar parue le 9 juin 1905, lui est parvenue avant la fin de la rdaction de son mmoire.

Comme il a t dit dans la prface, la comparaison facile dont nous venons de donner le rsum, nous avait amen la conviction que celle ci navait jamais t faite parce que les textes de Poincar avaient t occults. Nous avons alors cherch si on pouvait en donner la preuve : ce fut le fil dAriane qui nous a conduit dans la recherche expose dans ce qui suit.

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4.Premire.partie

Cliquez sur les noms des chapitres et parties pour y accder : Accueil, Prface, Table des matires, Premire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion.

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5.Deuxime.partie

Accueil, Prface,

Deuxime partie de labrgTable des matires, Premire partie, Deuxime partie, Troisime partie, Conclusion.

Le fil dAriane 1905-1912

Cette 2me partie principalement consacre au rsultat des recherches entreprises pour apporter la preuve de loccultation de la dcouverte par Poincar de la thorie de la relativit en 19041905, rvle un aspect des institutions scientifiques dans un cas particulirement important.

3. Planck et Poincar, 1905-1906. 4. Hilbert et Poincar, 1905. 5. Planck et Einstein, 1904-1912. 6. Poincar Gttingen, 1909. 7. Poincar post-mortem.

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5.Deuxime.partie

3. Planck et Poincar, 1905-1906

Max Planck (1858-1947), Professeur lUniversit de Berlin depuis 1887 et membre de lAcadmie des Sciences de Prusse, avait un statut quon peut qualifier dofficiel. Son rle a t majeur jusquen 1914. Il dtenait le contrle rdactionnel de la principale revue de physique allemande, les Annalen der Physik, dont le supplment, Beibltter zu den Annalen, publiait deux fois par mois des recensions de tout ce qui paraissait dans le monde en physique. Planck tait dabord un thermodynamicien; il avait russi donner en 1900 une explication thermodynamique la loi du rayonnement du corps noir, fonde sur le quantum daction h, constante universelle, qui devait tre le point de dpart de la thorie quantique. Il connaissait la valeur exceptionnelle des travaux de Poincar en physique : par exemple, il avait cit en 1903 sa contribution au problme de lergodicit, en thermodynamique statistique, que, ni Maxwell, ni Boltzman, ni Gibbs, ni lui-mme, navaient aperue.

Selon le tmoignage de son assistant von Laue, Max Planck avait organis, ds le dbut du premier semestre 1905-1906 lUniversit de Berlin, un colloque inoubliable sur larticle sign dEinstein qui avait paru le 26 septembre 1905 dans les Annalen der Physik, dont il avait approuv la publication. Cet intrt immdiat de Planck pour un article portant sur un sujet aussi considrable que le principe de relativit tait surprenant : il tait sign dun auteur qui navait rien publi sur le sujet, navait aucun titre universitaire, et ne citait aucune source. Et la question se posait alors de savoir si Planck connaissait la note aux C. R. de Poincar du 5 juin 1905 qui anticipait larticle dEinstein. Planck donna ensuite une confrence la Socit allemande de Physique le 23 mars 1906, intitule : Le Principe de Relativit et les Fondements de la Mcanique, en citant Einstein, mais non Poincar. Mais, cette fois, il ne pouvait plus subsister aucun doute sur le fait quil connaissait la note aux C. R. du 5 juin 1905 de Poincar, puisque celle-ci est cite dans un article quil citait lui-mme. Or il ne pouvait viter de citer cet article, publi dans sa propre revue, car son auteur, Kaufmann, dclarait prouver quil fallait rejeter le principe de relativit la suite des mesures quil venait deffectuer.

Une question se posait alors : Planck ayant avait fait silence sur la note de Poincar qui anticipait exactement larticle dEinstein aurait-il pu permettre que le Supplment (Beibltter) aux Annalen der Physik quil contrlait, publit une recension honnte de cette note ? Pour y rpondre nous avons examin soigneusement les volumes de 1905 et 1906 des Beibltter.http://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/5.Deuxieme.partie.html (2 sur 21)11/05/2006 02:06:09

5.Deuxime.partie

Nous naurions videmment jamais entrepris cet examen si nous navions pas eu ces doutes srieux. On trouve dans ces deux volumes trois recensions de textes de Poincar : en janvier 1905, la recension dun article sur lquation des tlgraphistes, et, en fvrier 1905, celle dun article sur les perturbations plantaires, et celle dune note aux C. R. concernant un appareil de mesure, dune importance mineure. Sa note aux C. R. du 5 juin 1905 na donc fait lobjet daucune recension dans les Beibltter, ni en 1905, ni en 1906. On ne pourrait allguer que cest le sujet et le caractre mathmatique de cette note aux C. R. qui en auraient empch la recension dans cette revue, car on trouve dans son volume de 1905 une recension du mmoire de Lorentz de 1904, publie en fvrier 1905 ( partir de la version allemande, plus tardive que la version anglaise du 27 mai 1904), mmoire qui traite, comme on sait, du mme sujet que la note aux C. R. du 5 juin de Poincar, avec un appareil mathmatique comparable. Si lon voulait, tout prix, apporter une explication au silence des Beibltter sur cette note aux C. R. de Poincar, on pourrait invoquer une dfaillance possible des Services postaux, qui nauraient pas fait parvenir cette revue allemande le fascicule hebdomadaire des Comptes Rendus de la sance du 5 juin de lAcadmie des Sciences de Paris, mais cette explication ne saurait, elle non plus, tre retenue, car la revue a publi en novembre 1905 la recension dune note aux C. R. du 5 juin de P. Weiss, Professeur au Polytechnicum de Zrich, portant sur le magntisme, laquelle figurait dans le mme fascicule hebdomadaire de lAcadmie de Paris que la note de Poincar.

La dcision de non-publication ne visait donc ni Poincar en gnral, ni le sujet de sa note, mais sa note elle-mme. Sagissant de Poincar, et du sujet trait, qui tait dimportance fondamentale, une omission aussi extraordinaire ne pouvait procder, ni de linitiative du Directeur des Beibltter, W. Knig, physicien exprimental tranger la physique mathmatique, ni de celle du Directeur des Annalen der Physik, P. Drude. Celui-ci devait en rfrer Max Planck, le responsable de ces revues, qui lavait nomm ce poste en 1900, et qui stait rserv le contrle ditorial des articles de thorie. Si la recension de cette note aux C. R. du 5 juin de Poincar navait pas t interdite, elle aurait pu paratre dans les Beibltter en mme temps que celle de la note de P. Weiss, cest--dire en novembre 1905. Or, publie dans cette revue, place sous le contrle ditorial de Planck, elle aurait alors plong ce dernier dans une contradiction inextricable, au moment mme o il dirigeait lUniversit de Berlin son colloque inoubliable , destin consacrer le caractre fondateur de larticle sign A. Einstein, publi le 26 septembre dans les Annalen quil contrlait. Ainsi, lexamen des volumes de 1905 et 1906 des Beibltter ne laisse plus aucun doute sur le caractre dlibr de lomission de la recension de la note aux C. R. du 5 juin 1905 de Poincar ni sur le fait que cette omission est imputable Planck.

La revue la plus importante, aprs celle des Beibltter, pour les recensions darticles de physique, tait Die Fortschritte der Physik. Celle-ci ne dpendait pas de Planck. Elle publiait deux fois par mois une revue rapide des titres des articles, et, annuellement, des analyses trs compltes, quihttp://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/5.Deuxieme.partie.html (3 sur 21)11/05/2006 02:06:09

5.Deuxime.partie

paraissaient dans le courant du premier semestre suivant lanne analyse. Les Fortschritte publirent, donc, en 1905, la recension du mmoire de Lorentz du 27 mai 1904, et, naturellement, en 1906, celle de la note aux C. R. du 5 juin 1905 de Poincar, dans laquelle les quations de la transformation sont prsentes exactement. Or, ce sont prcisment les mmes quations que Planck avait donnes en mars 1906 pour dfinir le principe de relativit, attribu Einstein, ce qui explique pourquoi les Beibltter nont publi aucune recension de cette note de Poincar. La recension de larticle dEinstein du 26 septembre 1905, galement publie en 1906 par les Fortschritte, contient ces mmes quations. A la suite de cette publication, de nombreuses personnes ayant particip ces recensions, ou les ayant lues, -comme lassistant de Planck, le physicien von Laue- ont pu s'apercevoir de loccultation de la note de Poincar par les Beibltter, de lidentit de lquation fondamentale quelle contenait avec celle dEinstein, et de lantriorit du travail de Poincar, et comprendre alors que, sans cette occultation, la confrence de Planck du 23 mars naurait pas t possible. On a peine croire que ce secret de Polichinelle ne se soit pas rpandu aussitt dans les milieux de la physique thorique allemande.

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5.Deuxime.partie

4. Hilbert et Poincar, 1905

Depuis le dbut du XIXme, sicle le dpartement de mathmatiques de lUniversit de Gttingen avec Gauss, Lejeune-Dirichlet et Riemann avait rayonn sur toute lAllemagne et ltranger. Au dbut du XXme sicle, Flix Klein (1849-1925) en tait le Doyen et David Hilbert (1862-1943) lastre le plus brillant . Klein avait t un mathmaticien extrmement fcond; il avait nonc en particulier en 1872 le Programme dErlangen, qui changeait entirement la faon dinterprter la gomtrie en utilisant la thorie des groupes applique aux transformations de lespace et aux invariants rsultant de ces transformations. Il ait entr en concurrence avec Poincar en 1881-1882, sur un sujet touchant aux quations diffrentielles. Klein stait avou vaincu et avait renonc son activit inventive, mais non son admiration pour son vainqueur, dont la rputation chez les mathmaticiens et, plus tard, chez les physiciens allemands, devint considrable. Klein stait alors consacr son activit denseignant, cherchant notamment dvelopper les applications des mathmatiques aux sciences, en particulier par la mthode, quil instaura Gttingen, des sminaires pluridisciplinaires, dirigs par plusieurs Professeurs mathmaticiens et physiciens. Hilbert avait t tudiant lUniversit de Koenigsberg en Prusse orientale rendue clbre par Kant (1724-1804), o il se lia damiti H. Minkowski. Puis il fut llve de Klein qui lenvoya Paris suivre les cours de Poincar en 1885, et lappela ensuite Gttingen en 1895. Hilbert dj clbre par ses dcouvertes en mathmatiques fit venir H. Minkowski (1864-1909) Gttingen en 1902, depuis Zrich, o il tait professeur de mathmatiques au Polytechnicum, et y avait eu Einstein comme lve, peu assidu, de 1896 1900.

Il se trouve quun ouvrage intitul : The young Einstein, the Advent of Relativity, crit par L. Pyenson en 1985, contient un chapitre intitul : La Physique lOmbre des Mathmatiques, le Sminaire de Gttingen de 1905 sur la Thorie des Electrons. Ce sminaire, dirig par Hilbert et Minkowski, Wiechert et Herglotz, avait eu lieu du 5 juin au 1er aot 1905. Pyenson affirme clairement, ds le dbut de ce chapitre, que le mmoire de Lorentz du 27 mai 1904, la confrence de Saint-Louis de Poincar du 24 septembre 1904, et la note aux C. R. du 5 juin 1905 de Poincar, ont t dlibrment carts des travaux du sminaire. L. Pyenson avait tir ses informations sur le sminaire de Hilbert dun document manuscrit qui en donnait le programme, annot de la main dHilbert, document trouv dans les archives de ce dernier, gardes Gttingen. Grce lobligeance de la Bibliothque de lUniversit de Gttingen, nous avons pu nous-mme faire lexamen dtaill de cette pice, qui confirme ce quen crit Pyenson. L. Pyenson conclut ainsi son chapitre sur ce sminaire :

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5.Deuxime.partie

On peut se demander (...) pourquoi les enseignants de Gttingen ne sont pas arrivs la thorie de la relativit. Ils disposaient dun accs illimit aux travaux publis, et de ressources personnelles. La thorie des groupes faisait partie de latmosphre de Gttingen (). Personne nest arriv cependant aux transformations de Lorentz. Par lobservation du dbut du chapitre, cite plus haut, Pyenson, involontairement sans doute, avait rpondu la question quil pose la fin : si le sminaire de Hilbert nest pas arriv la thorie de la relativit, cest prcisment parce que les trois textes de Lorentz et de Poincar en avaient t carts dlibrment.

Il faut alors expliquer de faon cohrente, comment trois vnements surprenants, et apparamment indpendants les uns des autres, ont pu se produire lt de 1905 :q

loccultation de la note de Poincar du 5 juin 1905 par les Beibltter, placs sous le contrle de Planck.q

le refus dexamen de cette note par le sminaire de Hilbert.q

la rdaction de larticle, dit fondateur de la relativit, o se retrouvent les points essentiels de cette note.

La thorie des lectrons avait t fonde par Lorentz en 1895. Il lavait complte ensuite par divers mmoires. La nouvelle addition quil y avait apporte le 27 mai 1904, la suite notamment des remarques de Poincar, avait pass aussitt pour une avance considrable aux yeux de plusieurs physiciens thoriciens de haut niveau, en Allemagne mme, parmi lesquels Wien, futur Prix Nobel, Max Abraham de Gttingen et Cohn, Professeur Strasbourg. Poincar avait lui-mme longuement analys ce mmoire de Lorentz dans sa confrence de SaintLouis, ds le 24 septembre 1904, et cette confrence, publie en dcembre 1904 Paris, avait ellemme, et dans les moindres dlais, fait lobjet de la sance du 31 janvier 1905 de la Mathematische Gesellschaft de Gttingen, sur linitiative de Klein, et en prsence de Hilbert. Le sminaire de Hilbert sur la thorie des lectrons , avait t annonc le 15 avril 1905. Ds ce moment le programme initial dtudes du sminaire avait d tre arrt dans ses grandes lignes, et devait, naturellement, comprendre les travaux fondateurs de Lorentz sur ce sujet, et tout particulirement son grand Mmoire du 27 mai 1904. Etant donn lobjet mme du sminaire, toute autre faon de faire et t absurde. Dailleurs, il est vraisemblable que la dcision de tenir ce sminaire avait t prise la suite de la publication de ce mmoire, et de lexpos du 31 janvier. LAcadmie des Sciences de Paris publiait les Comptes Rendus de ses sances du lundi ds le jeudi suivant : cette diligence tait justifie par la frquence des services postaux en Europe, cette poque sans tlphone. Le fascicule hebdomadaire des C. R. du 5 juin a donc d parvenir Gttingen ds le samedi 10 juin.http://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/5.Deuxieme.partie.html (6 sur 21)11/05/2006 02:06:09

5.Deuxime.partie

Dailleurs, la revue bimensuelle Die Fortschritte der Physik a cit un extrait de ce fascicule dans son numro paru le 30 juin, ce qui confirme sa distribution en Allemagne vers la date indique, compte tenu des dlais de publication de cette revue. Poincar pouvait aisment se tenir au courant de ce qui se passait Gttingen le ple mondial des mathmatiques par la lecture du mensuel Jahresbericht der Deutschen Mathematiker Vereinigung, o il tait daileurs lui-mme souvent cit, et du Physikalischer Zeitschrift, o il publiait des articles. Ces deux revues taient reues la Sorbonne. Il avait pu ainsi apprendre, dans le numro de fvrier de la premire publication, que Klein avait organis, en prsence de Hilbert, la sance du 31 janvier 1905 de la Mathematische Gesellschaft, un expos sur sa confrence de Saint-Louis du 24 septembre 1904, et, dans le numro paru le 15 avril de la seconde publication, que Hilbert avait dcid la tenue dun sminaire consacr la thorie des lectrons lors du prochain semestre dt de 1905. Aussi avait-il pu rdiger sa note aux C. R. du 5 juin en particulier avec lintention de tenir Klein inform de lavancement de son travail depuis sa confrence de Saint-Louis, huit mois auparavant. Il savait que Klein, le meilleur de ses lecteurs depuis 1881, la recevrait, la lirait aussitt, et la ferait lire Hilbert ds le dbut de son sminaire, car elle tait au cur de son sujet.

Ds la lecture de cette note, Hilbert navait pu manquer de mesurer la supriorit du travail de Poincar sur celui de Lorentz de 1904 quil avait tudi, tout en souponnant que Poincar, en la rdigeant, avait eu lintention de lui montrer que le problme central, qui allait tre discut son sminaire, tait dsormais entirement rsolu. Il savait en effet, depuis le 31 janvier, que Poincar avait, le 24 septembre prcdent, nonc le principe de relativit, et il avait alors, par cette lecture, la rvlation que ce principe nouveau, bouleversant la physique, tait valid, depuis le 5 juin, par un groupe de transformations de lespace 4 dimensions x, y, z, t, qui laissait invariantes les quations de Maxwell. Ce groupe de transformations, dcouvert par Poincar, avait gnreusement t dnomm par ce dernier : groupe de transformations de Lorentz , notion que Lorentz navait jamais utilise. Poincar avait pleinement appliqu le Programme dErlangen de Klein de 1872, et venait ainsi de raliser -de faon magistrale- lidal que Klein, et Hilbert lui-mme, se proposaient datteindre : lapplication des mathmatiques suprieures aux sciences exactes. Cette rvlation rappelait les circonstances douloureuses ou stait trouv Klein en 1881. Hilbert avait dj alors quelques motifs dexaspration lencontre de Poincar, bien involontairement suscits par ce dernier, tout particulirement par la recension, quil avait faite en 1902, de son ouvrage majeur : Sur les Fondements de la Gomtrie de 1899. Poincar y laissait apparatre, au milieu dloges sincres, quelques rticences importantes sur la faiblesse du rle, concd par Hilbert, de lintuition dans la cration mathmatique. Ces rticences semblaient impliquer des doutes propos de la mthode axiomatique de Hilbert, dont celui-ci voulait faire son grand uvre, en physique comme en mathmatiques : ce thme figurait du reste parmi les clbres 23 Problmes, quil avait proposs lui-mme aux mathmaticiens, runis en 1900 Paris, lors du Congrs de Mathmatiques organis par Poincar. On sait quil fallut attendre 1930, pour que K. Gdel, par son fameux thorme dincompltude, dmontre dfinitivement la vanit du projet de Hilbert, dont la rvlation, crit C. Reid, la biographe de Hilbert, en 1969, rendit ce dernier dabord furieux et frustr , ainsi quil avait d ltre, en juin 1905, la lecture de la note aux C. R. de Poincar. Hilbert pouvait, en outre, craindre que cette grande perce de Poincar en Physique mathmatique, sur un sujet aussi fondamental, ne lui assurt, si elle tait divulgue, lattribution certaine du Prix Bolya, qui devait consacrer le plus grand mathmaticien vivant, et qui allait tre

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5.Deuxime.partie

dcern en octobre. Mais ce ntait pas tout : Hilbert devait galement tenir compte de la situation politique du milieu de 1905. Aprs les victoires de la Prusse sur lAutriche en 1866 et sur la France en 1871, et la cration de lEmpire, les progrs conomiques et dmographiques surprenants de lAllemagne en avaient fait la plus grande puissance conomique au dbut du XXme sicle. Comme la observ Raymond Aron le XXme sicle aurait pu tre un sicle allemand. Mais ces succs suscitaient les inquitudes de ses voisins. LAllemagne se voyait menace dencerclement par lalliance franco-russe laquelle devait se joindre fatalement la Grande Bretagne, fidle sa politique de bascule en Europe. En 1905 cependant la France tait affaiblie par ses querelles internes. La dure du service militaire avait t rduite deux ans. Et la Russie aprs sa dfaite terrestre Moukden en mars, et sa dfaite navale Zushima en mai, face aux Japonais tait agite de troubles rvolutionnaires. Ni la Grande Bretagne, ni les Etats-Unis ntaient encore en mesure dintervenir sur le continent. Loccasion tait donc saisir : elle ne se reprsenterait peut-tre jamais plus. Le Gnral von Schlieffen, Chef dEtatMajor, proposa lEmpereur une guerre prventive contre la France. Et cette guerre, rapidement gagne, aurait pu assurer lAllemagne lhgmonie mondiale : lanne 1905 pouvait tre pour lAllemagne lanne du destin. La crise qui avait clat, le 30 mars, entre la France et lAllemagne propos du Maroc tait visiblement un signe prcurseur de cette stratgie. Devant la menace prcise de guerre, le Ministre franais des Affaires trangres, Thophile Delcass, promoteur du rapprochement avec la Grande Bretagne, avait d dmissionner le 6 juin : humiliation sans prcdent dira Georges Clmenceau. Dans cette conjoncture extraordinairement tendue entre la France et lAllemagne, Hilbert pouvait pressentir que le Ministre de la Culture et son Directeur Altdorf, charg des Universits, se seraient indigns de ce quun triomphe aussi considrable de la science franaise eut t permis grce la conscration du travail de Poincar par une Universit allemande, et particulirement par celle de Gttingen, dont le prestige tait incomparable. Le sminaire sur la thorie des lectrons tant dj commenc larrive de la note aux C. R. de Poincar du 5 juin, vraisemblablement vers le 10 juin, Hilbert ne pouvait plus lannuler. Il aurait d alors lajouter son programme, ainsi que la confrence du 24 septembre 1904 de Poincar Saint-Louis, parce que celle-ci prenait alors tout son sens. Pour les raisons que nous venons dexposer, la fois dintrt personnel et dintrt national, fort peu scientifiques, mais parfaitement comprhensibles, il sy est refus. Il sest trouv alors contraint dcarter dlibrment aussi de son programme le Mmoire si important de Lorentz du 27 mai 1904 : en effet il ne pouvait plus en maintenir lexamen sans tomber dans le dilemme suivant :q

ou bien il devrait en tirer les mmes conclusions relativistes que Poincar, sans le citer, mais le plagiat aurait t trop vident,q

ou bien il nen tirait aucune conclusion, mais il courait alors le risque quon constate quil navait rien compris ce qui tait apparu clairement Poincar, humiliation insupportable pour lui. Hilbert avait donc dcid de ne pas rvler la dcouverte de Poincar aux tudiants de son sminaire, mais la rvlation pouvait tre faite par dautres, avec les mmes consquences, quil fallait tout prix viter.

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5.Deuxime.partie

La thse gnralement admise propos de larticle fondateur de larticle fondateur de la relativit, sign par Einstein est que celui-ci laurait rdig solitairement Berne en juin 1905, sans mme connatre le mmoire de Lorentz de 1904, ni aucun autre texte postrieur 1895.Aprs notre comparaison de cet article avec ceux de Poincar publis antrieurement, cette thse nous paraissait insoutenable, comme nous lavons expos dans larticle Poincar et la Relativit, crit en 1994, partir des seuls faits que nous connaissions alors. Nous avions ainsi t conduit admettre que ce texte tait le rsultat dune compilation, notamment du mmoire de 1904 de Lorentz, de louvrage Electricit et Optique de Poincar, de sa confrence de Saint Louis de septembre 1904, et de sa note aux C. R. du 5 juin 1905, sans toutefois avoir la preuve que ces textes taient connus du signataire de larticle. La rvlation du sminaire de juin juillet 1905, de son droulement et de lattitude de Hilbert lgard de la dcouverte de Poincar, nous oblige revenir sur notre hypothse prcdente et adopter la conclusion suivante : La compilation a t faite, non Berne par Einstein, mais Gttingen. En effet cette rvlation nous apporte tout dabord la preuve que les textes principaux objets de la compilation taient connus et compris Gttingen ds le dbut du sminaire. Elle permet ensuite de comprendre, dans le dtail, comment a t rdig larticle fondateur linitiative de Hilbert :q

Ce texte devait ncessairement contenir le principe de relativit la procdure de rglage de horloges et la transformation mais ne devait pas mentionner le mmoire de Lorentz, car il serait apparut alors trop visiblement comme inspir par la note du 5 juin de Poincar, ce que redoutait Hilbert comme on la vu.q

Ce texte ne devait utiliser que des mathmatiques rudimentaires compatibles avec les connaissances supposes limites de son signataire ultime. Mais il contient cependant les termes de transformation et de groupe, alors inconnus des physiciens dans le sens o ils taient employs, sauf de ceux de Gttingen. Ils ntaient pas indispensables pour un expos simplifi, mais le rdacteur na pu cependant sempcher de les placer discrtement dans le texte fabriqu, de faon faire apparatre aux mathmaticiens qui le liraient, la parent profonde du principe de relativit avec le programme dErlangen de Klein.q

Ltude des effets du mouvement de la Terre sur les ondes lectromagntiques avait t inscrite au programme de la session du sminaire dirige par Wiechert, Directeur de lObservatoire de Gttingen, et les dmonstrations de ces effets, leffet Doppler et laberration, rendues particulirement faciles par la transformation, ont t donnes dans le paragraphe 7 du texte fabriqu. Celle de la pression de radiation sur un miroir en mouvement, traite laborieusement par Max Abraham en 1903 Gttingen, a de mme t traite facilement au 8. Ces dmonstrations ntaient pas indispensables pour asseoir la thorie, mais incorpores au texte fondateur , elles constituaient une preuve de sa rdaction Gttingen. Toutes ces circonstances, qui expliquent la rdaction de ce texte Gttingen, nauraient pu se trouver runies ailleurs, prcisment au moment o il a t rdig. La rvlation du droulement du sminaire de Hilbert permet alors de comprendre le rle de Planck dans cette affaire : Planck, instruit aussitt par Hilbert, aurait t convaincu de limportance capitale de la dcouverte de Poincar et de lintrt de lui faire attribuer une origine germanique : ellehttp://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite/5.Deuxieme.partie.html (9 sur 21)11/05/2006 02:06:09

5.Deuxime.partie

remettait en question la physique et les ides priori de Kant sur lespace et le temps. Aprs la rdaction de larticle fondateur Gttingen la seconde tape de lopration revenait alors Planck. Il fallait en effet que cet article soit publi dans les Annalen der Physik sous une signature convenable, ce qui ntait possible quavec son aide, notamment pour que soient acceptes les corrections invitablement apportes au manuscrit reu le trente juin, rdig rapidement. Puis, Planck, aprs avoir empch la publication dune recension de la note du 5 juin de Poincar dans les Beibltter, devait faire un loge quasi officiel de larticle ainsi protg. La science allemande, dominante et discipline, pserait alors de tout son poids en faveur de la nouvelle thorie et de son auteur ainsi dsign. Nous verrons plus loin pour quelles raisons Einstein a t choisi pour signer cet article.

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5.Deuxime.partie

5. Planck et Einstein, 1904-1912

Le physicien amricain J. W. Gibbs fit paratre Londres en mars 1902 un ouvrage de thermodynamique extrmement novateur. Malgr les difficults quil posait au lecteur, il fut lobjet des plus grands loges de Planck et de Poincar. Einstein fit parvenir aux Annalen le 26 juin 1902 un article de thermodynamique dont la ressemblance avec louvrage de Gibbs a paru tonnante au physicien Max Born. Les deux articles publies en 1903 et 1904 par Einstein, sur le mme sujet, prsentaient aussi des analogies trs fortes avec louvrage de Gibbs. Cependant la conclusion du troisime article, celui de 1904, comportait une remarque qui, bien querrone, navait pu manquer dattirer lattention de Planck, car elle concernait la fluctuation dnergie dun petit volume de rayonnement. Comme on sait, le rayonnement tait alors le thme dtude majeur de Planck. Cest cette poque que Planck et Einstein sont entrs en correspondance, daprs la rvlation quen a faite en 1952 un ami dEinstein, C. Habicht, interrog par un historien suisse, et cette correspondance portait sur la thorie quantique. Quatre ans aprs la publication de sa thorie du rayonnement du corps noir, fonde sur lhypothse du quantum daction h, aucun soutien ntait venu des autres physiciens qui demeuraient sceptiques. Selon la thorie de Planck, lmission et labsorption de la lumire de frquence sopraient par quanta dnergie h . On savait que la lumire est capable darracher des lectrons aux mtaux quelle claire. Mais, en 1902, une dcouverte de Ph. Lenard avait