ELABORATION D¶UN PLAN DE MAINTENANCE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de Licence en Pétrochimie

Intitulé

ELABORATION D’UN PLAN DE MAINTENANCE

PREVENTIVE SYSTEMATIQUE DES WAGONS-CITERNES :

CAS DE LOGISTIQUE PETROLIERE S.A

Présenté par :

RANDRIAMALASON Solonirina Ando Harisoa

Promotion 2016

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

MENTION INGENIERIE PETROLIERE

PARCOURS PETROCHIMIE

Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de Licence en Pétrochimie

Intitulé

ELABORATION D’UN PLAN DE MAINTENANCE

PREVENTIVE SYSTEMATIQUE DES WAGONS-CITERNES :

CAS DE LOGISTIQUE PETROLIERE S.A

Présenté par :


Soutenu le 31 Mai 2017

Membres du jury :

Président : Docteur RARIVOSON Nantenaina, Enseignante à l’ESPA

Rapporteurs : Docteur RAHARIJAONA Tovo Robin, Enseignant à l’ESPA

Monsieur ANDRIAMISE Harinaivo, LPSA

Examinateur : Docteur RAKOTOSAONA Rianasoambolanoro, Enseignante à l’ESPA

Promotion 2016

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

MENTION INGENIERIE PETROLIERE

PARCOURS PETROCHIMIE

ELABORATION D’UN PLAN DE MAINTENANCE PREVENTIVE SYSTEMATIQUE DES WAGONS-CITERNES : CAS DE

LOGISTIQUE PETROLIERE S.A

RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. i

REMERCIEMENTS

Plus qu’à quiconque, je remercie le Seigneur tout puissant pour le temps, la force

et la santé qu’il m’a donnés pendant l’élaboration de ce mémoire. C’est également avec

un sincère plaisir que j’adresse mes remerciements à tous ceux qui ont contribué à la

réalisation de ce travail, notamment :

Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Professeur titulaire, Directeur de l’Ecole

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo ;

Monsieur ANDRIANAIVO Lala, Professeur, Responsable de la Mention Ingénierie

Pétrolière ;

Docteur RARIVOSON Nantenaina, président du jury, Enseignante à l’ESPA et

Docteur RAKOTOSAONA Rianasoambolanoro, Enseignante à l’ESPA qui malgré

leurs nombreuses occupations ont accepté d’examiner ce mémoire

Docteur RAHARIJAONA Tovo Robin, Enseignant à l’ESPA, qui m’a fait

l’honneur de me guider tout au long de l’élaboration du présent mémoire.

Je tiens également à remercier :

Monsieur Abel Koné NANDIOLO, Directeur Général de la société Logistique

Pétrolière, de m’avoir acceptée en tant que stagiaire au sein de la société ;

Monsieur ANDRIAMAHENINA Mamy Nirina, Directeur des Opérations, de

m’accueillir dans sa direction ;

Monsieur ANDRIAMISE Harinaivo, Chef du département Transport au sein de

LPSA, qui malgré ses nombreuses responsabilités a bien voulu accepter d’être mon

encadreur professionnel ;

Monsieur ANDRIAMISA Andy, Responsable du Service Transport Terrestre, pour

son appui majeur qui m’a menée à atteindre mon objectif;

Tout le personnel de la Direction des Opérations, pour leur accueil chaleureux.

Enfin, j’adresse ma profonde gratitude à ma famille, mes collègues et mes amis

pour leur aide et leur encouragement.

Merci à tous



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. ii

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FICHES

INTRODUCTION

PARTIE I. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA SOCIETE

CHAPITRE II. GENERALITES SUR LA MAINTENANCE

CHAPITRE III. MAINTENANCE DES WAGONS-CITERNES

PARTIE II. METHODOLOGIE

CHAPITRE IV. ANALYSE DES NORMES

CHAPITRE V. ANALYSE DES ACTIVITES DE MAINTENANCE DES

WAGONS-CITERNES DE LPSA

PARTIE III. RESULTATS ET RECOMMANDATIONS

CHAPITRE VI. ANALYSE DES PROBLEMES DE LPSA

CHAPITRE VII. ELABORATION DU PLAN DE MAINTENANCE

CHAPITRE VIII. RECOMMANDATIONS

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

REFERENCES WEBOGRAPHIQUES

ANNEXES

TABLE DES MATIERES



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. iii

LISTE DES ABREVIATIONS

AFNOR : Association Française de Normalisation

AMR : Atelier Matériel Remorqué

CND : Contrôles Non Destructifs

COTIF : Convention relative aux Transports Internationaux Ferroviaire

DF : Direction Financière

DHSSEQ-DD : Direction de l’Hygiène, Sécurité, Sûreté, Environnement, Qualité et

Développement Durable

DOP : Direction des Opérations

DRHAJ : Direction des Ressources Humaines et des Affaires Juridiques

Ds : Degré de soins

EN : European Norm

GRT : Galana Raffinerie Terminale

HR : Humidité Relative

HSE : Hygiène – Sécurité - Environnement

ISO : International Organization for Standardization

LCT : Landing Craft Tank

LIE : Limite Inférieure d’Explosivité

LPSA : Logistique Pétrolière Société Anonyme

LSE : Limite Supérieure d’Explosivité

NdP : Notes De Protêt

NF : Norme Française

RH : Ressources Humaines

RID : Règlement concernant le transport International ferroviaire des

marchandises Dangereuses

SML : Service de la Métrologie Légale

SMR : Service Matériel Roulant

SOLIMA : Solitany Malagasy

STT : Service Transport Terrestre

WR : Wagon Réservoir



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. iv

LISTE DES FIGURES

Figure 1. Organigramme de LPSA .................................................................................5

Figure 2. Logigramme de maintenance ..........................................................................9

Figure 3. Vue générale d’un wagon-citerne.................................................................. 10

Figure 4. Trou d’homme et ses équipements ................................................................ 11

Figure 5. Ouverture du trou d’homme .......................................................................... 11

Figure 6. Soupape ........................................................................................................ 12

Figure 7. Clapet de fond .............................................................................................. 13

Figure 8. Vanne ........................................................................................................... 14

Figure 9. Degré de sablage .......................................................................................... 16

Figure 10. WR de LPSA .............................................................................................. 25

Figure 11. Procédure pour les citernes ......................................................................... 26

Figure 12. Répartition des notes de protêt de l’année 2016 .......................................... 33

Figure 13. Taux de disponibilité des WR – Mars 2017 ................................................. 36



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. v

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Différents types de Contrôles non Destructifs ............................................. 19

Tableau 2. Contrôle de la citerne ................................................................................. 27

Tableau 3. Historique des épreuves hydrauliques ......................................................... 28

Tableau 4. Traitement anticorrosion ............................................................................ 30

Tableau 5. Notes de protêt ........................................................................................... 34

Tableau 6. Disponibilité des WR ................................................................................. 35

Tableau 7. Plan de maintenance préventive des wagons-citernes ................................. 39



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. vi

LISTE DES FICHES

Fiche 1.Fiche de travail pour examen de l’état intérieur et extérieur de la citerne ......... 55

Fiche 2. Fiche de travail pour l’épreuve hydraulique .................................................... 56

Fiche 3. Fiche de travail pour la vérification des équipements ...................................... 57

Fiche 4.Fiche de travail pour le traitement anticorrosion .............................................. 58

Fiche 5. Fiche de vie par wagon-citerne ....................................................................... 59



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. 1

INTRODUCTION

Dans un monde de plus en plus concurrentiel, toute entreprise qui se veut être

dynamique doit impérativement disposer d’un système organisationnel. Ce système

consiste à mettre en place un outil de référence à la fois opérationnel et pédagogique

pour la conduite de ses opérations. Ce référentiel a pour objectif de se doter d’un

planning des futures interventions pour savoir qui fait quoi ? A quel moment doit-il le

faire et comment doit-il le faire ? De plus, pour faire croitre la qualité et la quantité d’un

service, la défaillance des machines doit être minimisée.

La société Logistique Pétrolière S.A, spécialisée dans le transport et stockage

des produits pétroliers est propriétaire d’un parc de wagons-citernes ou wagons-

réservoirs (WR). Pour ses besoins de transport, LPSA exploite ces WR en collaboration

avec la compagnie de chemin de fer MADARAIL. A ce titre, la partie infrastructure

appartient à MADARAIL tandis que la citerne qui est l’objet de ce travail est la

propriété de LPSA. Cette dernière fait face aujourd’hui à de nombreux problèmes tant

organisationnels que techniques qui affectent sur ces besoins de transport. En effet, la

Direction des Opérations observe, depuis quelques temps, une augmentation des pannes

des WR et une mauvaise organisation des programmes de maintenance.

Il semblait alors primordial de mettre en place un système qui va programmer la

maintenance des wagons-citernes. Cela explique le choix du thème: « ELABORATION

D’UN PLAN DE MAINTENANCE PREVENTIVE SYSTEMATIQUE DES

WAGONS-CITERNES : CAS DE LOGISTIQUE PETROLIERE S.A». Les objectifs

visés dans ce travail sont : établir un plan de maintenance pour les wagons-citernes,

mettre en place une fiche de travail pour chaque opération de maintenance et établir une

fiche de vie par WR.

Pour cela, le présent mémoire comporte trois parties. Dans la première partie,

nous allons faire une étude bibliographique concernant LPSA, la maintenance et la

maintenance des wagons-citernes. Dans la seconde partie, nous allons voir les

méthodologies employées. La troisième partie sera consacrée pour la présentation des

résultats et des recommandations.




PARTIE I. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE




CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA SOCIETE

Logistique Pétrolière S.A. (LPSA) est une société anonyme de droit malgache

au capital de MGA 19.889.380.000, ayant son siège social à l’immeuble

FITARATRA Ravoninahitriniarivo Ankorondrano 101 Antananarivo. Il s’agit d’une

entité importante au niveau du secteur pétrolier en aval à Madagascar.

I.1. Historique de la société

Historiquement, La société Logistique Pétrolière résulte de la privatisation de la

« SOLIMA ».

Le 25 Juin 1976, une politique de nationalisation des différents secteurs d’activités a été

mise en place par l’ordonnance n° 76-020. Le secteur pétrolier, sous la tutelle du

Ministère de l’Energie a été confié à une société d’Etat nommée SOLIMA ou Solitany

Malagasy.

Au fil des années, SOLIMA détenait le monopole du marché des hydrocarbures. Par

conséquent, l’ordonnance n°93-002 qui porte sur la privatisation du secteur pétrolier à

Madagascar est apparue le 08 Janvier 1993. Cette dernière a été suivie de la sortie du

décret d’application n°93-136 portant sur la fin du monopole de SOLIMA le 24 Mars

1993.

Le 23 Novembre 1998, le Ministère de la Privatisation a lancé un appel d’offre

conformément aux recommandations de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire

International.

Le 26 mars 1999 marque le départage de SOLIMA en différents lots dont :

Le lot « Raffinerie Terminal de Toamasina » est confié à la société Galana

Raffinerie Terminal (GRT) ;

Le second lot, concernant les distributions, est attribué à Total, Shell, Galana

Distribution Pétrolière et Jovenna ;

Le troisième lot se rapportant sur les dépôts aviations est confié à Total

Madagascar ;

Enfin, en novembre 2001, le dernier lot concernant la « logistique » est décerné

à une nouvelle société connue sous le nom de « Logistique Pétrolière ».




Pour coordonner la mise en place de ces nouvelles sociétés, une période

transitoire de 3 années a été définie.

Le 01 Août 2004 marque la libéralisation effective du secteur pétrolier. Cette dernière a

mis un terme à l’intervention de l’Etat pour la fixation du prix ainsi qu’à la période

transitoire.

I.2. Missions et activités de LPSA [12]

Logistique pétrolière SA assure l’approvisionnement de toutes les localités de

Madagascar en hydrocarbures (gasoil, essence sans plomb, pétrole lampant et fioul).

Logistique Pétrolière S.A. (LPSA) a pour mission générale :

D’assurer le transport maritime et terrestre de produits pétroliers

D’assurer les opérations de Réceptions, de Stockage & de Passage

en dépôts

De garantir la mise à disposition de stockages stratégiques

De consentir aux Distributeurs & Importateurs le libre accès

de ses installations essentielles

Pour effectuer sa mission, LPSA compte actuellement 23 dépôts dont 14

dépôts terrestres, 8 dépôts côtiers et un centre de chargement à Toamasina.

Elle dispose également de :

280 camions ;

74 wagons-citernes ;

2 caboteurs de 8000m3

;

1 LCT (Landing Craft Tank).

I.3. Structure et Organisation interne [12]

Comme toute entreprise, Logistique Pétrolière SA établit une structure

hiérarchique dans le but de bien ordonner, organiser et partager les tâches.

Elle compte 4 directions qui sont regroupées dans la Direction Générale à savoir :

Direction des Ressources Humaines et des Affaires Juridiques (DRHAJ)

Direction Financière (DF)

Direction de l’Hygiène, Sécurité, Sureté, Environnement, Qualité et

Développement Durable (DHSSEQ-DD)

Direction des Opérations (DOP)




La figure 1 illustre l’organigramme interne de LPSA

Figure 1. Organigramme de LPSA

Source : Document LPSA

I.4. Présentation du Département d’accueil [12]

Nous avons effectué notre stage dans le département Transports.

Placé sous la Direction des Opérations, ce département a pour mission de

contrôler, ordonner, planifier et déterminer les stratégies d’optimisation pour

l’utilisation des moyens de transport pour le transfert des hydrocarbures venant de GRT

vers les dépôts. Ceci implique le transport par voie maritime, routière et ferroviaire.

Sous la responsabilité directe d’un chef de département, le département transport

se répartit en 4 services tels : le Service Transport Terrestre, le Service Matériel

Roulant, le service transport marine et le Service Approvisionnement et Logistique.

D.G

DRHAJ

Département RH

Département Juridique

D.F

Département Achats

Département Trésorerie

Département Contrôle de Gestion-

Audit

Département Informatique

Département Comptabilité

DHSSEQ-DD

Département HSE

DOP

Département Dépôts

Département Transports

Département Travaux-Projets




I.4.1. Service transport terrestre

Le Service transport terrestre (STT) se charge de toutes les parties techniques du

transport terrestre et l’établissement des contrats. C’est à ce service que nous avons

effectué nos 3 mois de stage.

I.4.2. Service matériel roulant (SMR)

Le SMR s’occupe de l’exploitation des moyens routiers, le contrôle des citernes

et le respect des règlements mentionnés dans le contrat.

I.4.3. Service transport marine

Ce service endosse la partie technique, le contrat et le contrôle des caboteurs de

LPSA. Il s’occupe également de l’approvisionnement des dépôts côtiers de Madagascar.

I.4.4. Service approvisionnement et logistique

Comme son nom l’indique, ce service assure l’approvisionnement en

hydrocarbures des 23 dépôts de l’île. Il traite et planifie les livraisons pour les

compagnies de distribution en se basant sur les quantités en stock.




CHAPITRE II. GENERALITES SUR LA MAINTENANCE

II.1. Définition [1], [5], [13]

La première définition normative de la maintenance est donnée par l’AFNOR en

1994 par la norme NFX60-010 à savoir : « l’ensemble de toutes les actions permettant

de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un

service déterminé ». En 2001, celle-ci a été remplacée par une nouvelle

définition mentionnée dans la norme NF EN 13306 X 60-319 dont : « Ensemble de

toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie

d’un bien, destinées à le maintenir ou à rétablir dans un état dans lequel il peut

accomplir la fonction requise ».

De ce fait, les activités de maintenance rassemblent toutes les opérations de

réparation, d’entretien, de dépannage, de contrôle et de vérification des équipements en

vue de maintenir en bon état l’appareil en question.

II.2. Différents types de maintenance

II.2.1. Maintenance préventive [1], [5], [11], [15]

La maintenance préventive consiste à intervenir sur un équipement dont

l’objectif est de réduire la probabilité de défaillance. On distingue deux sortes de

maintenance préventive : maintenance préventive conditionnelle et maintenance

préventive systématique.

II.2.1.1. Maintenance préventive conditionnelle

La maintenance préventive conditionnelle est basée sur des contrôles et des

surveillances de fonctionnement. Elle est exécutée en suivant les prévisions extrapolées

et de l’analyse des paramètres significatifs de dégradation du matériel. La maintenance

préventive conditionnelle inclut également toute opération d’entretien courant de

premier niveau comme le nettoyage et les graissages.

II.2.1.2. Maintenance préventive systématique

La maintenance préventive systématique regroupe les opérations effectuées

systématiquement, selon une fréquence ou périodicité fixe. Cette périodicité est




déterminée à partir des normes qui doivent être appliquées sur l’équipement ainsi que

les règlements internes en vigueur.

La maintenance préventive systématique ne se limite pas à des surveillances et

des contrôles mais peut aller jusqu’à des révisions. Elle est souvent cadrée par des

fiches de travail et éventuellement par des contrats de prestation.

II.2.1.3. Objectifs de la maintenance préventive

La maintenance préventive constitue de nombreux objectifs à savoir :

Augmenter la durée de vie des équipements

Diminuer la probabilité des défaillances

Optimiser la disponibilité des équipements

Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou de panne

Prévenir et prévoir les interventions coûteuses de la maintenance corrective

Maitriser les coûts de maintenance

II.2.2. Maintenance corrective [11], [14], [15]

La maintenance corrective appelée aussi curative est réalisée lors de la détection

d’une panne. Elle a pour objectif de redonner au matériel les qualités perdues

nécessaires à son utilisation. Elle est souvent effectuée par un personnel habilité soit

par un prestataire de service.

Les différentes pannes et avaries nécessitant une maintenance corrective

entraînent une indisponibilité immédiate des matériels affectés qui aboutit ainsi à une

dépréciation des qualités et/ou quantités des services rendus.

II.3. Organisation de la maintenance [1], [11]

Compte tenu des différents types de maintenance, l’organisation de la

maintenance se traduit comme suit.




Figure 2. Logigramme de maintenance

MAINTENANCE

Maintenance

Préventive

Maintenance

Corrective

Maintenance

systématique

Maintenance

Conditionnelle

Défaillance

Réparation/

Dépannage

Périodicité Etat du bien

Inspection Contrôle Visite

Aucune défaillance Rédaction d’une fiche de vie

matérielle




CHAPITRE III. MAINTENANCE DES WAGONS-CITERNES

Un Wagon-Citerne ou Wagon Réservoir (WR) est un véhicule ferroviaire,

destiné au transport en vrac de matières liquides ou gazeuses.

III.1. Structure des WR

Les Wagons-citernes sont constitués de deux parties bien distinctes :

La superstructure qui sera le sujet de notre travail, comporte la citerne et ses

équipements

L’infrastructure constituée des moyens de traction et de ses propres équipements

tels le roulement, le système de freinage,…

III.2. Equipements de la superstructure [3], [8]

A première vue, la citerne ou cuve d’un WR est formée d’une partie cylindrique

appelée virole, des deux extrémités en forme hémisphériques appelées calottes et de la

partie supérieure ou dôme. A l’intérieur se trouve le brise-lame, un dispositif servant de

cloison partielle pour limiter les mouvements du liquide qui peuvent compromettre la

stabilité du wagon.

Plusieurs éléments forment les équipements d’un réservoir de WR à savoir le trou

d’homme, les équipements techniques et les accessoires.

Figure 3. Vue générale d’un wagon-citerne




III.2.1. Trou d’homme [8]

Il s’agit d’une ouverture par le haut pour le remplissage de la citerne et pour une

inspection interne. Il permet un accès approprié pour un entretien et une réparation à

l’intérieur. Le trou d’homme est formé par un couvercle muni de ses systèmes de

fermeture et des joints.

Figure 4. Trou d’homme et ses équipements

Figure 5. Ouverture du trou d’homme

III.2.2. Equipements techniques [3], [8]

Les travailleurs accédant aux dômes sont exposés au risque de chute de hauteur.

Ainsi, la citerne doit être équipée des équipements de sécurité tels : une échelle d’accès

avec des échelons antidérapants, une rambarde de sécurité et une passerelle en




caillebotis. Tous les équipements se situant sur le dôme doivent être accessibles à partir

de cette passerelle.

III.2.3. Accessoires

III.2.3.1. Soupape [9]

La soupape d’un wagon-citerne est un organe de sécurité. Elle sert

principalement à régler la surpression et la dépression subie par le réservoir.

Pour cela, elle est pourvue d’une pression de tarage ou pression d’ouverture et

des composants ci-après :

Un dispositif mécanique formé par le levier, le ressort,

Un obturateur : le clapet

Un évent de respiration, dispositif facilitant la dilution du produit dans

l’atmosphère.

La position fermée est la position normale d’une soupape. Lorsque la pression

interne du réservoir dépasse la pression de tarage du réservoir, la soupape soulève le

clapet et permet l’évacuation d’un débit gazeux. Pendant toute l’évacuation, le ressort se

comprime et reste comprimé. Dès que la pression interne devient inférieure à la pression

de tarage, le ressort plaque le clapet sur son siège. En cas de dépression interne du

réservoir, la soupape s’ouvre et permet la pénétration de l’air afin d’avoir un équilibre

avec la pression de tarage.

Outre cela, en cas d’accident, la soupape bloque la sortie des liquides pour éviter

le déversement des produits.

Figure 6. Soupape




III.2.3.2. Clapets de fonds [3]

Le clapet de fonds est le premier organe de sectionnement d’un wagon-citerne.

En effet, il s’agit de l’obturateur interne du réservoir. Il a pour fonction d’arrêter le

transfert des produits et d’isoler le réservoir.

Il est formé par un levier de déverrouillage et d’un clapet d’ouverture.

Il est normalement en position fermée et son ouverture nécessite une action sur

son levier. Son fonctionnement suit le principe suivant :

Pour un déverrouillage, il faut actionner le levier de déverrouillage en position

d’ouverture.

L’ouverture du clapet se fait en exerçant une traction vers le bas sur l’anneau à

l’extrémité du câble d’ouverture. Cette ouverture permet le passage des produits.

La fermeture d’un clapet s’obtient en relâchant la traction sur le câble.

Figure 7. Clapet de fond

III.2.3.3. Vanne [3]

La vanne est le deuxième organe de sectionnement du wagon-citerne. Elle est

ainsi l’obturateur externe du réservoir. Elle est notamment utilisée pour le déchargement

des produits à l’intérieur du réservoir. Elle assure également une fonction d’isolement.

En position fermée, la canalisation est obturée. Aussi, elle sert à régler le débit du

liquide.

Pour assurer ses fonctions, elle est formée par les accessoires ci-après :

Un obturateur (clapet)

Un système de raccordement à la tuyauterie. Ce raccord peut-être par vis, ou par

bride ou encore par soudure.




Un système de manœuvre (actionneurs). Les actionneurs peuvent soit être

manuels à l’aide d’un volant ou soit par commande électrique en utilisant

l’électricité comme énergie électrique.

La presse garniture : un dispositif assurant l’étanchéité dynamique.

Les joints assurant l’étanchéité statique.

Figure 8. Vanne

III.3. Maintenance préventive des wagons-citernes

III.3.1. Nettoyage et dégazage de la citerne [2], [17]

Le nettoyage et le dégazage est une opération à réaliser sur les citernes avant tous

travaux à points chauds. Il s’agit d’une maintenance préventive conditionnelle. Cette

opération suit les étapes suivantes.

III.3.1.1. Vérifier la vidange du réservoir

La citerne doit être obligatoirement vidée avant toute opération de dégazage.

Pour une vérification, un agent inspecte la vidange du réservoir et la propreté de

l’intérieur à travers le trou d’homme.

III.3.1.2. Opérations de nettoyage et dégazage

Le nettoyage et dégazage de la citerne vont se procéder comme suit :

Laver les parois intérieures du réservoir avec de l’eau chaude à haute

pression pendant 15 minutes, toujours en restant au niveau du trou d’homme.

Pour effectuer le dégazage, il existe deux manières à savoir la ventilation

naturelle et la ventilation forcée. D’une part, la ventilation naturelle consiste à laisser le




réservoir se décharger de son contenu gazeux en laissant ouvert ses accessoires. D’une

autre part, la ventilation forcée met en application un extracteur d’air approprié au

niveau du trou d’homme.

Ensuite, la concentration de gaz toxiques et explosifs est mesurée au

moyen d’un explosimètre. Le lavage est achevé lorsque le taux de vapeur est inférieur à

5% de la LIE. En effet, l’intervalle d’explosivité est caractérisé par la LIE ou Limite

Inférieure d’Explosivité et la LSE ou Limite Supérieure d’Explosivité. Sous la LIE, le

mélange est trop pauvre en combustible pour amorcer une réaction.

Un personnel équipé pénètrera à l’intérieur de la citerne et reprend le

lavage pour les parties qui n’étaient pas accessibles pendant le premier lavage. Outre le

nettoyeur à haute pression, il se doit aussi de se servir d’une pelle pour enlever les boues

et les rouilles adhérentes.

Après le nettoyage, le taux de vapeur est encore mesuré. Lorsque le

résultat est admissible, le responsable du dégazage enregistre les interventions en

notifiant l’absence de matière explosive dans la citerne.

III.3.2. Traitement anticorrosion [7], [10]

La corrosion est généralement due au mélange de fer, de carbone et d’oxygène

de l’air.

Le traitement anticorrosion consiste à appliquer une peinture sur les surfaces à

traiter. La peinture protège à l’aide d’un film protecteur la surface des structures,

équipements, appareils, tuyauteries et accessoires contre : la corrosion et les agressions

chimiques et mécaniques. Ce traitement est réalisé en suivant une fréquence : c’est une

maintenance préventive systématique.

Pour assurer une bonne adhérence des peintures sur les supports à peindre

appelés subjectile, il est primordial de suivre des étapes.

III.3.2.1. Préparation des surfaces

Toute application de peinture doit obligatoirement être précédée par une

préparation de surface. L’objectif est de garantir une bonne rugosité pour l’accrochage.

Elle consiste à :




Eliminer les contaminants comme les corps gras et les sels. Ils peuvent être

éliminés par le nettoyage par vapeur d’eau à haute pression (environ 300 à 700

bars) ou par dégraissage des corps gras insolubles dans l’eau par solvants.

Dépolir les fonds anciens par ponçage manuel ou mécanique ou par meulage.

Eliminer les rouilles et les fonds anciens. Le choix de la technique employée

dépend de l’adhérence des fonds anciens. Pour les fonds peu adhérents, un

brossage et grattage manuel peuvent suffire. En revanche, pour les fonds très

adhérents, on fait appel au procédé appelé « sablage » ou « décapage à

l’abrasif ». Le type d’abrasif employé est le sable de silice. A l’aide d’un

compresseur à pression, les grains de sable sont tirés sur le subjectile. Selon la

norme ISO 8501-1, le degré de soin est catégorisé comme suit :

Ds 3 : décapage à blanc, degré de soin maximal

Ds 2,5 : décapage très soigné (le plus courant)

Ds 2 : décapage soigné

Ds 1: décapage léger

La figure 9 montre les nuances entre les états de sablage sur les surfaces rouillées :

Figure 9. Degré de sablage

III.3.2.2. Application de la peinture

Avant l’application des peintures, il est nécessaire de se reporter aux conditions

d’applications.

Humidité relative (HR)

Le temps entre le décapage et l’application de la première couche dépend de

l’humidité relative (HR) de l’air :




6 heures si HR<60%

4 heures si HR<75%

2 heures si HR<85%

En effet, une HR trop élevée ralentit l’évaporation, affecte le séchage et

augmente la sensibilité aux décollements. Une HR trop basse affecte la formation du

film protecteur et la qualité du revêtement.

Température du subjectile

La température du subjectile doit être supérieure au point de rosée plus 3°C pour

éviter la condensation. Une température trop faible aboutit à une mauvaise adhérence

des peintures.

Chaque couche dispose de sa propre fonction à savoir : la première couche a une

fonction d’inhibiteur de corrosion ; la seconde, aussi appelée couche intermédiaire

protège la première couche et assure l’étanchéité ; la dernière couche protège

l’ensemble des couches et sert d’écran contre les agressions externes chimiques et

physiques.

III.3.3. Epreuve hydraulique [19]

L’épreuve hydraulique consiste à remplir le réservoir d’eau, puis le fermer. On y

exerce une pression d’épreuve à l’aide d’un tuyau spécifique relié à un appareil de

mesure. La diminution de pression indique la présence de fuite.

Aucun défaut d’étanchéité ne peut être toléré.

III.3.4. Barémage

Le barémage est une méthode utilisée pour estimer la capacité en volume

d’hydrocarbures d’un réservoir. A l’aide de la table de barémage, on établit une relation

entre la hauteur et le volume de produit.

L’opération consiste notamment à

Remplir chaque fois le réservoir d’un volume d’eau de 1000 litres

initialement passée à la jauge d’étalon ;




Relever chaque fois le vide par rapport aux volumes correspondants à l’aide

d’une pige millimétrique ;

Consigner les mesures dans un cahier pour la confection des tables de

barémage.

Vider le réservoir après la dernière mesure.

La capacité maximale est déterminée à partir des résultats écrits dans la table de

barémage. Après l’obtention des résultats, un certificat de barémage est délivré.

III.3.5. Contrôles non destructifs ou CND [4], [16]

Les contrôles non destructifs constituent l’ensemble des techniques permettant

de détecter les défauts d’un réservoir sans le dégrader. Tout CND doit être précédé par

un contrôle visuel.

Les pertes d’épaisseur, les fissures débouchant et non débouchant, les

modifications dimensionnelles sont des exemples de défauts détectés par CND.

Les techniques de CND comprennent le contrôle par ressuage, magnétoscopie,

radiographie et par ultrasons mesure d’épaisseur. Chacune d’elles possèdent ses propres

principes ainsi que ses avantages et inconvénients. Cependant, le type de CND à utiliser

doit être choisi en fonction de la nature de défaut. Une seule méthode ne suffit pas

toujours.

Le tableau 1 illustre le mécanisme de chaque type de CND.

ELABORATION D’UN PLAN DE MAINTENANCE PREVENTIVE SYSTEMATIQUE DES WAGONS-CITERNES : CAS DE LOGISTIQUE PETROLIERE S.A


Tableau 1. Différents types de Contrôles non Destructifs

Source : Auteur

Désignation Principe Avantages Inconvénients

Ressuage Appliquer un solvant de nettoyage sur la surface à contrôler

Appliquer un produit coloré rouge qui, par capillarité pénètre la

fissure

Nettoyer le surplus de colorant

Appliquer un révélateur (poudre fine blanche)

Ainsi, les fissures sont observées à l’œil nu.

CND économique

Facile à mettre en œuvre

Formation des opérateurs facile

Ne détecte que les défauts de

surface

Pas utilisable sur les peintures

Prévoir une ventilation pour la

sécurité des opérateurs

Magnétoscopie Nettoyer la surface par un solvant de nettoyage

Appliquer une fine peinture blanche (révélateur)

Appliquer un produit chargé en particules magnétiques

Appliquer un champ magnétique

Les particules magnétiques dans les fissures perpendiculaires au

champ magnétiques sont accumulées.

CND économique

Détection des fissures de

surface et non débouchant (-

0,5mm)

Uniquement sur les matériaux

magnétiques

Pas de dimensionnement des

indications

Pas utilisable sur les peintures.

Radiographie Utiliser des rayons X ou gamma

Mettre en place un film négatif

Le film s’irradie au travers la soudure, dont l’intensité dépend de la

quantité de matière absorbée

Le film se développe, un contraste apparaît. Les manques de

matière sont clairs.

Détection des défauts au cœur

de la matière

Utilisable pour tous matériaux

Traçabilité et archivage

Règles de sécurité rigoureuse :

balisage et travail de nuit.

Coût élevé et faible productivité

(20 tirs radio par nuit)

Ultrasons

mesure

d’épaisseur

Envoyer une onde sonore et mesurer le temps pour lequel l’onde

revienne

Épaisseur = Distance parcourue/2 = (vitesse x temps)/2

car l’onde parcoure un aller-retour

Interprétation immédiate et

facile

Utilisable pour tous matériaux

Nécessite un bon état de surface




20

PARTIE II. METHODOLOGIE




21

CHAPITRE IV. ANALYSE DES NORMES

IV.1. RID

Le RID ou Règlement concernant le transport International ferroviaire des

marchandises Dangereuses appartient à l’appendice C de la Convention relative aux

Transports Internationaux Ferroviaires (COTIF).

IV.1.1. Composition du RID

Le RID est formé par 7 parties différentes à savoir :

Partie 1 : Dispositions générales ;

Partie 2 : Classification ;

Partie 3 : Listes des marchandises dangereuses, dispositions spéciales et

exemptions relatives aux quantités limitées et aux quantités exceptées ;

Partie 4 : Dispositions relatives à l’utilisation des emballages et des citernes ;

Partie 5 : Procédures d'expédition ;

Partie 6 : Prescriptions relatives à la construction des emballages, des

grands récipients pour vrac (GRV), des grands emballages et des citernes et

aux épreuves qu'ils doivent subir ;

Partie 7 : Dispositions concernant les conditions de transport, le chargement, le

déchargement et la manutention.

IV.1.2. Normes applicables pour les wagons-citernes

Pour connaitre les normes applicables aux wagons-citernes, c’est la partie 6 qui nous

intéresse notamment le chapitre 6.8 qui est « Prescriptions relatives à la construction, aux

équipements, à l‘agrément de type, aux épreuves et contrôles, ainsi qu‘au marquage des

wagons-citernes, citernes amovibles, conteneurs-citernes et caisses mobiles citernes, dont les

réservoirs sont construits en matériaux métalliques, ainsi que des wagons-batterie et

conteneurs à gaz à éléments multiples (CGEM) ».

Ce chapitre concerne les maintenances à effectuer sur les WR, leurs fréquences ainsi

que les dispositions pour le marquage du wagon-citerne.




22

IV.1.2.1. Epaisseur du réservoir

Selon le RID 6.8.2.1.18, l’épaisseur minimale du réservoir doit être de 4,5mm quel

que soit le métal utilisé.

IV.1.2.2. Equipements

Le RID 6.8.2.2.1 stipule que les équipements doivent être disposés de manière à assurer

l’étanchéité du réservoir même en cas de renversement du wagon-citerne.

Selon le RID 6.8.2.2.3, les soupapes doivent être tarées pour pouvoir s’ouvrir à une

valeur de dépression qui ne soit pas supérieure à la dépression pour laquelle la citerne a été

conçue.

IV.1.2.3. Contrôles et épreuves

RID 6.8.2.4.3 : « Les réservoirs et leurs équipements doivent être soumis à des

contrôles intermédiaires tous les quatre ans. »

Ces contrôles incluent :

Un examen de l’intérieur et extérieur de la citerne ;

Une épreuve d’étanchéité du réservoir et de ses équipements ;

Une vérification du bon fonctionnement des équipements.

IV.1.2.4. Marquage

Le RID 6.8.2.5.1 annonce que les éléments suivants doivent s’afficher sur la plaque

signalétique du wagon-citerne :

– Numéro d'agrément ;

désignation ou marque de construction ;

numéro de série de construction ;

année de construction ;

pression d'épreuve (pression manométrique) ;

pression extérieure de calcul ;

capacité du réservoir ;

date et type de la dernière épreuve subie ;

température de calcul ;

matériaux du réservoir et référence aux normes sur les matériaux.




23

En outre, les indications doivent apparaitre sur chaque côté du wagon-citerne :

marquage du détenteur du véhicule ou de l’exploitant ;

capacité ;

la masse limite ;

tare du wagon-citerne ;

code-citerne ;

la date (mois, année) de la prochaine épreuve.

IV.2. Exigences des constructeurs

Lors de l’achat d’un accessoire, une fiche technique est également livrée. Celle-ci

précise les procédures à suivre pour la maintenance de l’accessoire en question, et ce qu’il

faut faire lorsque celui-ci ne fonctionne pas. La fiche technique précise également à quel

moment l’accessoire doit être remplacé.

IV.3. Normes sur le traitement anticorrosion

IV.3.1. Préparation de terrain

Pour la préparation de surface, le degré de sablage à respecter est le SA 2,5. Ainsi,

après chaque sablage, le subjectile doit être contrôlé à l’aide d’un matériel d’inspection appelé

« comparateur ». Ce degré de sablage est mentionné dans la norme ISO 8501-1.

IV.3.2. Application de la peinture

La norme à respecter pour l’application de la peinture est régie dans la fiche technique

de la peinture utilisée. L’entreprise responsable de la peinture doit ainsi se référer à cette

fiche.

IV.3.3. Epaisseur des couches

La norme NFT 30-124 précise les épaisseurs légaux pour chaque couche de peinture

sur les réservoirs et les tuyauteries pour les travaux de maintenance :

Couche primaire : 80µ

Couche intermédiaire : 80µ

Couche de finition : 80µ




24

IV.3.4. Garantie anticorrosion

La garantie anticorrosion couvre les dégradations dues à la corrosion. Pour un degré de

sablage Sa 2,5, la garantie anticorrosion est de 5 ans selon la norme NF ISO 12944 ;




25

CHAPITRE V. ANALYSE DES ACTIVITES DE MAINTENANCE

DES WAGONS-CITERNES DE LPSA

V.1. Wagons-citernes de LPSA

Logistique Pétrolière compte actuellement 74 wagons-citernes pour ravitailler en

hydrocarbures les dépôts de Moramanga, Morarano Chrome, Antsirabe, Soanierana et

Alarobia. Ces 74 WR sont réparties en 54 wagons Ro et 20 wagons Rx. Les Ro ont été déjà

mis en service dans les années 50 et disposent d’un système de freinage à vide tandis que les

Rx, sont des wagons en service depuis l’année 2009 et disposent d’un système de freinage à

air comprimé.

Pour la mise en exploitation de ces WR, LPSA est en étroite collaboration avec la

société MADARAIL où la partie infrastructure appartient à celui-ci. A cet effet, un logo de

MADARAIL et de LPSA devront être inscrit sur chaque côté du WR comme le montre la

figure 10.

Figure 10. WR de LPSA




26

V.2. Maintenance préventive des WR de LPSA

V.2.1. Nettoyage et dégazage

Le nettoyage et dégazage des WR de LPSA sont réalisés soit avant des travaux de

soudure soit avant d’effectuer un travail à l’intérieur de la citerne. En effet, la procédure pour

les citernes stipule que tout WR doit être dégazé avant l’obtention d’un permis de travail.

Figure 11. Procédure pour les citernes

Le nettoyage et dégazage sont effectués par un organisme qualifié à l’Atelier Matériel

Remorqué ou AMR de MADARAIL. Aussi, une opération de dégazage est effectuée par

l’équipe de MADARAIL lors de la constatation d’une défaillance au niveau de la citerne

comme la détection d’une fuite.

V.2.2. Contrôles de la citerne

Différents faits conduisent Logistique Pétrolière à effectuer un contrôle de la citerne à

savoir : après un accident des WR, avant d’entamer des travaux de réhabilitation ou de mise

en conformité, après la mise en œuvre des travaux de chaudronnerie. Ces contrôles se

rapportent sur le contrôle de l’état des viroles, des calottes, de la soudure de la rambarde et de

l’échelle d’accès ainsi que l’état des brise-lames. La méthode de contrôle commence par un

contrôle visuel de l’état général ensuite par une mesure de l’épaisseur des tôles et d’autres

CND peuvent intervenir en cas de nécessité.

Le tableau 2 montre les contrôles de la citerne depuis l’année 2009.




27

Tableau 2. Contrôle de la citerne

N°WAGON Ressuage Magnétoscopie Radiographie Mesure d’épaisseur

45001 23-oct.-09

45002 9-déc.-15 2-déc.-15 29-juil.-15

45003 19-août-14 13-oct.-09

45004 24-févr.-17 18-déc.-15

45008 22-oct.-15 15-sept.-15

45010 13-oct.-09

45013 20-nov.-09

45014 15-oct.-09

45015 29-juil.-15

45016 15-oct.-09

45017 24-févr.-17 5-janv.-16

45051 13-janv.-16

45053 23-nov.-09

45054 13-oct.-09

45057 20-janv.-16

45058 19-janv.-15

45059 18-déc.-15

45066 17-déc.-15

45067 16-déc.-15

45071 14-déc.-16

45074 11-déc.-09

R 45108 7-janv.-16 2-févr.-16

R 45111 5-juin-16 7-juin-16 9-juin-16

R 45113 5-févr.-16 24-mars-16 24-févr.-16

R 45114 23-mars-16 8-avr.-16

R 45118 30-mai-16 6-juin-16 9-juin-16

R 45120 28-janv.-16

Source : Auteur

V.2.3. Contrôle des équipements

A chaque voyage, un personnel de MADARAIL effectue un contrôle des équipements.

Ces contrôles concernent l’état des joints du trou d’homme, l’état de la soupape, le

fonctionnement du câble du clapet de fond et les joints de la vanne. Lorsqu’une anomalie est




28

détectée, LPSA et MADARAIL se mettent d’accord sur les interventions à faire : soit une

réparation, soit un remplacement de l’accessoire.

Aussi, les équipements des WR de LPSA sont contrôlés à la suite des travaux de

réhabilitation en procédant à une épreuve hydraulique.

V.2.4. Epreuve hydraulique

Pour s’assurer de l’étanchéité de la citerne, LPSA fait appel à une agence certifiée

pour effectuer une épreuve hydraulique des WR. Elle est réalisée à l’AMR par un contrôleur

certifié en présence d’un personnel de LPSA. L’épreuve se fait en remplissant d’eau le WR à

une pression de 3 bars qui sera maintenue pendant une heure. Pendant le remplissage ainsi

que pendant le temps de maintien, le contrôleur surveille l’étanchéité du réservoir ainsi que

ceux de la vanne et du clapet de fond qui seront en position de fermeture. Notons qu’avant la

mise sous pression, la soupape doit être démontée.

En absence de fuite, l’agence délivre une attestation d’épreuve hydraulique

mentionnant que le WR est apte à circuler ( Voir Annexe 1). Lorsqu’une fuite est détectée, le

contrôleur inscrit celle-ci dans les résultats pour que LPSA puisse prendre les mesures

adéquates.

Depuis l’année 2005, de nombreuses épreuves hydrauliques ont eu lieu à la suite de

différents motifs (Voir Tableau 3).

Tableau 3. Historique des épreuves hydrauliques

N°WAGON DATE DE

L’EPREUVE

MOTIF DE L’EPREUVE

30002 2013 Contrôle des travaux de réhabilitation en 2013


30004 6-déc.-13 Contrôle des travaux de réhabilitation en 2013


30008 22-janv.-16 Contrôle après remplacement des calottes



30016 2005 Travaux de réhabilitation en 2005







29


45002 29-janv.16 Travaux de réhabilitation suite à suite une cuve coulée

45004 10-mars-17 Contrôle des travaux de mise en conformité en 2017

45008 23-déc.-15 Contrôle après remplacement des calottes




45017 10-mars-17 Contrôle des travaux de mise en conformité en 2017

45053 4-janv.-17 Programme d’épreuve hydraulique des Ro en 2017

45054 4-janv.-17 Programme d’épreuve hydraulique des Ro en 2017

45059 27-févr.-17 Contrôle des travaux de mise en conformité en 2017



45069 3-janv.-17 Programme d’épreuve hydraulique des Ro


45074 5-janv.-17 Programme d’épreuve hydraulique des Ro

45076 19-oct.-16 Programme d’épreuve hydraulique des Ro

R 45101 12-oct.-16 Programme de contrôle des Rx en 2016







R 45108 28-janv.-16 Contrôle des travaux de réparation suite au déraillement



R 45111 10-juin-16 Réparation suite d’un déraillement


R 45113 25-mars-16 Contrôle des travaux de réparation suite au déraillement

R 45114 31-mars-16 Contrôle des travaux de réparation suite au déraillement






30


R 45118 6-juin-16 Contrôle des travaux de réparation suite au déraillement


R 45120 16-nov.-15 Contrôle des travaux de réparation suite au déraillement

Source : Auteur

V.2.5. Traitement anticorrosion

Pour le traitement anticorrosion, LPSA engage une entreprise. La réalisation de

l’intervention se fait par un personnel de l’entreprise en présence d’un bureau de contrôle

qualifié.

Le degré de sablage adopté par LPSA est le Ds 2,5. Après la préparation de surface, la

peinture constitue 3 couches dont l’épaisseur sera mesurée pour vérifier le respect des normes.

C’est également cette même entreprise qui effectue la mise en place de la plaque signalétique.

Les wagons-citernes sont soumis à des traitements anticorrosion lors des travaux de

réhabilitation et des travaux de mise en conformité. Le tableau 4 illustre les WR ayant déjà

fait l’objet d’un traitement anticorrosion depuis l’année 2005.

Tableau 4. Traitement anticorrosion

N° d’ordre N° WR Peinturage

3 30002 sept.-13

4 30003 févr.-06

5 30004 sept.-13

6 30007 sept.-13

7 30008 sept.-15

11 30013 nov.-05

14 30016 nov.-05

15 30019 nov.-05

16 30020 sept.-13

18 30035 nov.-05

19 30042 nov.-05

20 30054 nov.-05

22 45001 sept.-13

23 45002 févr.-16

24 45003 sept.-13

25 45004 déc.-16




31

27 45008 sept.-15

28 45010 2013

29 45013 2013

30 45014 sept.-13

32 45016 sept.-13

33 45017 févr.-17

34 45051 mar-15

35 45053 sept.-13

41 45059 déc.-16

46 45066 janv.-17

47 45067 déc.-05

49 45071 janv.-17

51 45074 sept.-13

62 R 45108 févr.-16

65 R 45111 avr.-16

67 R 45113 févr.-16

68 R 45114 avr.-16

72 R 45118 avr.-16

74 R 45120 janv.-16

Source : Auteur

V.2.6. Barémage

La capacité requise pour les wagons-citernes de LPSA est déterminée à partir d’un

barémage effectué par le Service de la Métrologie Légale ou SML. Celui-ci est réalisé tous les

10 ans ou après des réparations qui incluent un remplacement des tôles. Il est effectué au

dépôt de Soanierana en présence d’un personnel de LPSA et de la SML. Après l’intervention,

la SML délivre un certificat de barémage valable pendant 10 ans. (Voir Annexe 2)




32

PARTIE III. RESULTATS ET RECOMMANDATIONS




33

CHAPITRE VI. ANALYSE DES PROBLEMES DE LPSA

VI.1. Notes de protêt

VI.1.1. Définition

Une note de protêt est une lettre qui contient les anomalies constatées à un wagon-

citerne (Voir annexe 3). Lorsque les agents d’une gare observent une anomalie au niveau de la

superstructure, ils accrochent une étiquette de réforme sur le WR. C’est le personnel du dépôt

qui rédige la lettre de note de protêt faisant part à MADARAIL des anomalies observées. Le

WR sera envoyé à l’AMR pour vérification et pour subir les réparations s’y afférentes.

VI.1.2. Facteurs des notes de protêt

Depuis l’année 2016, la plupart des notes de protêt concernent les fuites de produits.

Nous avons remarqué que plusieurs wagons-citernes de LPSA n’ont pas fait l’objet d’une

épreuve hydraulique. De ce fait, l’étanchéité de ces citernes n’a pas été contrôlées, d’où

l’apparition des fuites.

Aussi, la périodicité requise pour le contrôle de la citerne, le contrôle des équipements

et le traitement anticorrosion n’a pas été respectée, ce qui aboutit à l’apparition des

défaillances et à l’arrêt du wagon-citerne.

La figure 12 montre la répartition en pourcentage des motifs des notes de protêt

pendant l’année 2016.

Figure 12. Répartition des notes de protêt de l’année 2016

VI.1.3. Conséquences des notes de protêt

Les réparations suite à l’apparition d’une note de protêt conduisent à des arrêts des

WR, ce qui réduit le taux de disponibilité des WR et peut nuire aux programmes

70%

12%

8% 10%

Problèmesd'étancheité

Accessoires

Défaillance deséquipements desécurité

Autres




34

d’approvisionnement de LPSA. De plus, certaines réparations peuvent prendre un temps

d’arrêt considérable.

Pour illustrer ce fait, prenons l’exemple des notes de protêt du mois de Mars 2017.

Le tableau ci-après montre les notes de protêt du mois de mars ainsi que la durée

d’immobilisation du WR.

Tableau 5. Notes de protêt

N°

WAGON

Date

d'entrée à

l'AMR

Motif Date de

sortie

Durée

d'immobilisation

(jours)

R30007 02/02/2017 Fuite au niveau de la vanne :

goutte à goutte

01/03/2017 27

R25101 14/02/2017 Présence de perte excessive des

produits

01/03/2017 15

Rx45104 09/12/2016 Clapet de fond bloqué à la

fermeture

01/03/2017 82

R45069 01/03/2017 Axe de couvercle du trou

d'homme cassé

02/03/2017 1

R25102 02/02/2017 Fuite au niveau de la vanne

Manque cadenas du coffret à

vanne

06/03/2017 32

R30016 04/03/2017 Fuite de produit au dôme,

Fuite au niveau de la soupape de

sécurité

21/03/2017 17

R45054 07/03/2017 Fuite au niveau de la soupape de

compression et du trou d'homme

21/03/2017 14

Source : Document MADARAIL

VI.2. Taux de disponibilité des WR

En plus des problèmes au niveau de la superstructure, des problèmes d’infrastructure

peuvent également s’ajouter, ce qui réduit considérablement le taux de disponibilité des WR.

De plus, depuis le lancement des travaux de mise en conformité, nous avons 10 wagons en




35

arrêt, dont 5 sont en cours de travaux et les 5 autres sont en attentes. Prenons le cas du mois

de Mars 2017 où le taux de disponibilité varie de 70 à 80%. (Tableau 7)

Tableau 6. Disponibilité des WR

Date En

travaux

NdP Infrastructure Total WR

Disponible

Taux de

disponibilité

1 10 8 4 22 52 70,27%

2 10 5 4 19 55 74,32%

3 10 4 4 18 56 75,68%

4 10 6 3 19 55 74,32%

5 10 6 3 19 55 74,32%

6 10 6 3 19 55 74,32%

7 10 5 2 17 57 77,03%

8 10 5 2 17 57 77,03%

9 10 5 2 17 57 77,03%

10 10 5 6 21 53 71,62%

11 10 5 6 21 53 71,62%

12 10 5 6 21 53 71,62%

13 10 5 6 21 53 71,62%

14 10 5 5 20 54 72,97%

15 10 5 4 19 55 74,32%

16 10 5 3 18 56 75,68%

17 10 5 3 18 56 75,68%

18 10 5 2 17 57 77,03%

19 10 5 2 17 57 77,03%

20 10 5 2 17 57 77,03%

21 10 5 2 17 57 77,03%

22 10 3 1 14 60 81,08%

23 10 3 1 14 60 81,08%

24 10 3 1 14 60 81,08%

25 10 3 1 14 60 81,08%

26 10 3 1 14 60 81,08%

27 10 3 1 14 60 81,08%

28 10 3 1 14 60 81,08%

29 10 3 1 14 60 81,08%

30 10 3 1 14 60 81,08%

31 10 3 1 14 60 81,08%

Source : Auteur

Ce tableau est interprété par la figure ci-dessous.




36

Figure 13. Taux de disponibilité des WR – Mars 2017

VI.3. Coûts imprévus

Une avarie immobilisant un WR entraine des coûts directs liés à la réparation tels :

Temps passé au coût de main d’œuvre des techniciens ;

Intervention éventuelle d’experts externes ;

L’achat de pièces de rechange.

Des coûts indirects apparaissent également à savoir :

Diminution de l’activité d’approvisionnement ;

Diminution de la qualité de travail de LPSA ;

Reprise ou retouche des pièces.

VI.4. Proposition de solution

Compte tenu des analyses effectuées précédemment, nous avons constaté que LPSA

rencontre les problèmes suivants :

- Le taux de disponibilité des WR est assez faible ;

- Le nombre de note de protêt affecte sur la disponibilité des WR ;

50,00%

55,00%

60,00%

65,00%

70,00%

75,00%

80,00%

85,00%

90,00%

95,00%

100,00%

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31

Date

Disponibilité des WR - Mois de Mars 2017




37

- Les programmes de maintenance ne satisfont pas aux activités de LPSA ;

- L’entretien des WR ne respecte pas la périodicité exigée par le RID ;

- On observe un manque par rapport aux suivis des maintenances de chaque WR.

Ainsi, il nous est indispensable de proposer les solutions suivantes :

Elaboration d’un plan de maintenance préventive ;

Elaboration d’une fiche de travail ;

Elaboration d’une fiche de vie par wagon-citerne.




38

CHAPITRE VII. ELABORATION DU PLAN DE MAINTENANCE

VII.1. Ordre de priorité des wagons-citernes

Pour l’année 2017, Logistique Pétrolière prévoit un programme de mise en conformité

pour 24 wagons-citernes. L’objectif est d’avoir 2 wagons-citernes en arrêt pour chaque mois

de l’année. Pour cette année, les 24 WR faisant part de ce programme sont : 30029 ; 30035 ;

30042 ; 30054 ; 45001 ; 45003 ; 45007 ; 45010 ; 45014 ; 45015 ; 45016 ; 45051 ; 45055 ;

45056 ; 45057 ; 45058 ; 45060 ; 45062 ; 45063 ; 45064 ; 45067 ; 45072 ; 45075 ; 45077.

Pour l’année 2018, nous avons priorisé pour le programme de maintenance les wagons

n’ayant subi ni d’épreuve hydraulique ni de traitement anticorrosion ni de contrôle périodique

récemment. Il s’agit des 24 wagons ci-après: 25101 ; 25102 ; 30002 ; 30003 ; 30004 ; 30007 ;

30008 ; 30010 ; 30011 ; 30012 ; 30013 ; 30014 ; 30015 ; 30016 ; 30019 ; 30020 ; 37001 ;

45002 ; 45008 ; 45013 ; 45053 ; 45054 ; 45069 ; 45074 ; 45076.

Quant à l’année 2019, ce sont les 20 wagons Rx qui seront concrétisés dans la

maintenance préventive. Néanmoins, rappelons qu’en 2016, les 6 wagons Rx déraillés ont été

réhabilités, incluant un traitement anticorrosion. De ce fait, le traitement anticorrosion de ces

derniers sera programmé pour 2020.

VII.2. Contenu du plan de maintenance

Le plan de maintenance est établi sous forme de tableau qui contient le numéro de

chaque wagon-citerne, la désignation des maintenances préventive, la fréquence à respecter,

les références documentaires, la date de la dernière intervention pour un wagon et la

prédiction de chaque maintenance et les intervenants.

Pour programmer la prochaine maintenance de chaque wagon, nous nous sommes

référés à la date de la dernière intervention tout en prenant compte des fréquences requises.

Cependant, pour éviter les immobilisations trop fréquentes d’un wagon, nous avons établi une

correspondance entre la date des futures maintenances. Aussi, pour faire apparaitre chaque

maintenance, nous avons utilisés des couleurs : verte pour l’examen de l’état intérieur et

extérieur de la citerne, orange clair pour l’épreuve, grise pour a vérification des équipements,

bleue foncée pour le traitement anticorrosion et jaune pour le barémage. En outre, le plan est

programmé pour que le nombre de wagon en maintenance ne dépasse pas 24 wagons par an.

Le tableau 7 représente le plan de maintenance préventive des wagons-citernes pour

l’année 2017 jusqu’en 2027.



Tableau 7. Plan de maintenance préventive des wagons-citernes

N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

25101

Examen de l'état intérieur/extérieur de la citerne 4 ans RID 6.8.2.1 Bureau de contrôle

Epreuve 4 ans RID 6.8.2.4 Bureau de contrôle

Vérification des équipements 4 ans RID 6.8.2.2 Bureau de contrôle

Traitement anticorrosion 5 ans RID 6.8.2.5 Entreprise

Barémage 10 ans SML 2007 SML

25102






30002


Epreuve 4 ans RID 6.8.2.4 2013 Bureau de contrôle


Traitement anticorrosion 5 ans RID 6.8.2.5 2013 Entreprise


30003






30004








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

30007



Vérification des équipements 4 ans RID 6.8.2.2 2013 Bureau de contrôle



30008

Examen de l'état intérieur/extérieur de la citerne 4 ans RID 6.8.2.1 2016 Bureau de contrôle





30010






30011






30012








N°

wagon Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

30013






30014






30015






30016






30019








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

30020






30029






30035






30042






30054






37001








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

45001






45002






45003






45004






45007








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

45008






45010






45013






45014






45015






45016








N°

wagon Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

45017






45051






45053






45054






45055








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

45056






45057






45058






45059






45060








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

45062






45063






45064






45066






45067








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

45069






45071






45072






45074






45075








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

45076






45077






R 45101






R 45102






R 45103








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

R 45104






R 45105






R 45106






R 45107






R 45108








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

R 45109






R 45110






R 45111






R 45112






R 45113








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

R 45114






R 45115






R 45116






R 45117






R 45118








N°wago

n Maintenance

Fréque

nce

Réf

documentai

re

Dernière

interventi

on

20

17

20

18

20

19

20

20

20

21

20

22

20

23

20

24

20

25

20

26

20

27

Intervenant

R 45119






R 45120






Source : Auteur




CHAPITRE VIII. RECOMMANDATIONS

VIII.1. Utilisation d’une fiche de travail

Les fiches de travail sont des fiches renfermant une liste d'opérations qu'un agent doit

vérifier méthodiquement si les opérations ont été faites ou pas ; ou alors si les équipements

sont conformes aux normes. C’est pourquoi nous avons rédigé différentes fiches pour la

maintenance préventive des wagons-citernes de LPSA.

VIII.1.1 Fiche de travail pour le contrôle de la citerne

Pour le contrôle de la citerne, la fiche de travail constitue deux parties : la première

concerne les tâches à effectuer pour l’examen de l’état extérieur et la seconde est axée sur

l’examen de l’état intérieur de la citerne. Les contrôles doivent se porter notamment sur l’état

des soudures, la présence de corrosion et la mesure d’épaisseur des tôles.




Fiche 1.Fiche de travail pour examen de l’état intérieur et extérieur de la citerne

VIII.1.2 Fiche de travail pour une épreuve hydraulique

La périodicité de l’épreuve hydraulique est régie dans le RID. Cependant, le bureau de

contrôle qui effectue l’épreuve doit se référer à la norme NF EN 12972.

Intervenant: ------------------

Oui Non

1

2

3

4

5

6

7

8

9 Contrôle de la passerelle

10

Oui Non

1

2

AUTRES REMARQUES

Effectuer une opération de nettoyage/dégazage de la citerne avant tout contrôle à l'intérieur

OBSERVATIONSPlan d'action

ETAT EXTERIEUR

Autres contrôle (CND,…..)

Contrôle de la rambarde de sécurité

Contrôle de l'échelle d'accès

Contrôle de la peinture extérieure

LOGISTIQUE PETROLIERE

Direction des Opérations

EXAMEN DE L'ETAT INTERIEUR ET EXTERIEUR

DE LA CITERNE

Date du dernier contrôle:

Document de

réferénce :

RID 6.8.2.1

WAGON N°: -----------------

Année de mise en service: --------------------

Fabricant: ----------------

Contrôle à effectuer

Contrôle de l'état de la virole

Contrôle de l'état des fonds bombés

Mesure de l'épaisseur de la virole

Mesure de l'épaisseur des fond bombés

Date: ---------------

Inspection visuelle de l'état général

VISA ET NOM DE L'AGENCE DE CONTRÔLE

OBSERVATIONSPlan d'action

Mettre en observation les résultats du contrôle : "rien à signaler" ou "l'état de l'observation"

Cochez "Oui" s'il y a besoin d'un plan d'action

Contrôle à effectuer

ETAT INTERIEUR

Inspection visuelle de l'état général

Vérification de l'état des brise-lames

Fréquence: 4 ANS




Fiche 2. Fiche de travail pour l’épreuve hydraulique

VIII.1.3 Fiche de contrôle des équipements

Concernant les équipements, le contrôleur se doit de se référer à fiche technique.

Celle-ci mentionne les défauts qui nécessitent un remplacement de l’équipement. Dans ce cas,

le bureau de contrôle ainsi que le personnel de MADARAIL et de LPSA procéderont au

remplacement par les pièces de rechanges citées dans le fiche de contrôle ci-dessous.

Oui Non Oui Non

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

VISA ET NOM DE L'AGENCE DE CONTRÔLE

TACHES A EFFECTUER OBSERVATIONS

Mettre en observation les résultats du contrôle

Cochez "oui" s'il y a besoin d'un plan d'action

Inscrire en conclusion si le résultat est satisfaisant ou non satisfaisant

Contrôle de l'étanchéité pendant le temps de maintient

Contrôle de l'étancheité des viroles et des fonds bombés

Démonter la soupape

Fermer tous les organes de sectionnement

Contrôle de l'étanchéité de la vanne pendant l'épreuve

LOGISTIQUE

PETROLIERE S.A


EPREUVE HYDRAULIQUE

Exercer une pression de 3 bars

Référence documentaire :

RID 6.8.2.4

Heure de début d'épreuve:Date de la dernière épreuve :

Date de l'intervention

Lieu:

Intervenant:

Wagon N°:

Capacité:

PLAN

D'ACTION

Heure de fin d'épreuve:

EXECUTION

Conclusions

Contrôle de l'étanchéité pendant le remplissage

Exercer une dépression d'épreuve

Contrôle de l'étancheité du clapet de fond pendant l'épreuve

Remplir d'eau la citerne

Fréquence : 4 ans




Fiche 3. Fiche de travail pour la vérification des équipements

VIII.1.4 Fiche de travail pour le traitement anticorrosion

Quant au traitement anticorrosion, le travail sera achevé lorsque toutes les corrosions

seront éliminées. Pour le marquage, c’est le RID 6.8.2.5 qu’il faut prendre en compte. Pour la

mesure d’épaisseur, le bureau de contrôle se doit de suivre la norme NFT 30-124.

Oui Non

Soupape

Date: -----------------

Intervenant: ----------------

Vannes

Joint

Bride

Bouchon

Clapet de fond

VISA ET NOM DE L'AGENCE DE

CONTRÔLE

Système de verrouillage

Joint de montage

Couvercle

Mettre en observation pour d'autres précisions

Document de référence:

RID 6.8.2.2

Toujours se référer à la fiche technique des équipements

Indiquer l'état de l'équipement dans la colonne "Etat": B pour en Bon état, M pour en mauvais état

Joint

Fonctionnnement

Re-tarage

Trou d'homme

Plan d'actionEtat

Coffret à vanne

Etanchéité

Câble de commande

Etancheité



FICHE DE CONTRÔLE DES EQUIPEMENTS

WAGON N°:

Année de mise en service:

Fabricant:

Dernier contrôle le:

Observations

Fréquence: 4 ans

Pièces de rechange Vannes- Vanne Civacon 4"- Joint klingérite EP 2mm

Clapet de fond

- Clapet de fond CIVACON 4" - Chaine HR "LEVASUD" de dimension 8 mm (pour Ro)- Câble de commande complet ( gaine + cable + levier + 2 colliers de serrage) (Pour Rx)

Soupape

Soupape CIVACON, Soupape SPIRALIS, Petite soupape, Grande soupape ( suivant le modèle)

Trou d'hommeJoint S-TRES 001 de 40mmJoint klingérite EP 2 mm




Fiche 4.Fiche de travail pour le traitement anticorrosion

VIII.2. Utilisation d’une fiche de vie par Wagon-citerne

La fiche de vie contient en général les historiques de chaque wagon. Celle-ci va

permettre de suivre les dernières interventions sur les WR afin de savoir la prochaine

intervention. Elle permet aussi de savoir les anomalies ou d’autres faits marquants des WR.

Document de référence:

Epaisseur de la peinture: NFT 30-124

Plaque signalétique : RID 6.8.2.5

OUI NON OUI NON

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

Cochez "oui" si la tâche a été éxécutée

Mettre en observation les résultats de l'opération et la quantité de produit r utilisée pour avoir effectuer la tâche

Préciser si les normes ont été respectées

WAGON N°:

Année de mise en service:

Fabricant:

Date de la dernière intervention:

Observations

NOM ET SIGNATURE DE L'AGENCE DE

CONTRÔLE

NOM ET SIGNATURE DU

MAITRE D'OUVRAGE

Date de l'intervention:

Lieu:

Durée de l'intervention:

Intervenant:

Description des matériels utilisés:

Degré de sablage: Sa 2,5LOGISTIQUE

PETROLIERE S.A.

Direction des opérations

Application de la peinture : Selon la fiche

technique

TRAITEMENT ANTICORROSION

Contrôle finale de la peinture

Mesure de l'epaisseur de la couche primaire

Mesure de l'épaisseur de la couche intermédiaire

Mesure de l'épaisseur de la couche finition

Application de la couche intermédiaire

Application de la couche finition

Application du logo LP

Marquage de la plaque signalétique

Description de la peinture utilisée:

Application de la couche primaire

Mesure de la température du subjectile

Contrôle du degré de sablage

Nettoyage après le sablage

Mesure de l'humidité relative

EXECUTION

Nettoyage du subjectile par jet d'eau

TACHES A EFFECTUER

Brossage et Ponçage

Conforme

Application du logo MADARAIL

Sablage

Fréquence: 5 ans




Fiche 5. Fiche de vie par wagon-citerne

Date

Date

Date

Date

BAREMAGE

Fréquence: 10 ans

Observations Signature de l'intervanant

FAITS MARQUANTS (Déraillement, réhabilitation,…)

Date Faits et circonstances

TRAITEMENT ANTICORROSION

Fréquence : 5 ans

Observations Signature de l'intervanant

Désignation de l'intervention Signature de l'intervanant

Désignation de l'intervention Signature de l'intervanant

ACCESSOIRES (Soupape, Clapets de fonds, Vannes)

EXAMEN DE L'ETAT INTERIEUR ET EXTERIEUR DE LA CITERNE

Fréquence: 4 ans

LOGISTIQUE

PETROLIERE S.A


FICHE DE VIE

WAGON-CITERNE

WAGON N°:

Date de mise en service:

Fabricant:




CONCLUSION

La maintenance n’a plus aujourd’hui comme seul objectif de réparer l’outil de travail

mais aussi de prévoir et éviter les dysfonctionnements. On est ainsi passé d’une

« maintenance corrective » à une « maintenance préventive » qui se traduit par la définition

d’un programme concernant les interventions à venir en prenant compte des normes en

vigueur.

Cette étude dont l’objectif était l’élaboration d’un plan de maintenance préventive

systématique des wagons-citernes de LPSA nous a montré l’importance d’une bonne

organisation des activités de maintenance. Cette bonne organisation, appelée maintenance

préventive systématique se réfère à des interventions à effectuer sur le wagon-réservoir (WR)

pour l’aider à le maintenir en marche en empêchant les temps d’arrêt imprévus et

l’indisponibilité importante des WR lié aux pannes. Pour y parvenir, il est important, voire

pertinent, de faire une analyse qui s’accentue sur les normes pour chaque maintenance. Cette

analyse nous a permis d’établir le plan de maintenance préventive systématique en suivant la

fréquence ci-après : 4 ans pour le contrôle de la citerne ainsi que pour la vérification des

équipements et pour l’épreuve hydraulique, 5 ans pour le traitement anticorrosion et 10 ans

pour le barémage.

Toutefois, la maintenance préventive systématique comprend beaucoup plus que les

opérations de maintenance. Cela implique également de conserver des registres de chaque

intervention grâce à l’utilisation d’une fiche de vie par wagon-citerne. De plus, pour le respect

des normes, il est primordial de se référer à une fiche de travail.

Le plan de maintenance peut alors être utilisé par la société Logistique Pétrolière S.A.,

plus exactement par le Service Transport Terrestre. Cependant, nous pouvons mettre en

perspective une étude financière pour connaître l’apport financier du programme de

maintenance. Aussi, un logiciel de maintenance préventive pourra améliorer davantage

l’organisation de la maintenance des wagons-citernes.




REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] BA A., « Elaboration d’un plan de maintenance des lignes d’ensachage de la

SOCOCIM. », Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ecole Supérieure Polytechnique,

Département génie mécanique, 2009.

[2] BALAVOINE G, « Mise en œuvre des directives ATEX dans les usines de liants

bitumineux », 2005.

[3] CAUMONT M., « Etude sur les équipements de réservoirs de stockages de liquides et

de gaz liquéfiés », 1998.

[4] COUTURIER P., « Contrôles non Destructifs », IFP Training, 2016.

[5] FOKOUENG FOTIE C., « Mise en place des procédures de maintenance en vue de

l’élaboration d’un plan de maintenance des équipements des dépôts SDCP liquide : Cas du

dépôt de Bessengue. », Ecole Nationale Supérieure de Yaoundé, Département génie

industriel, 2014.

[6] GEELS K., « Metallographic and Materialographic Specimen Preparation », 2007

[7] « PEINTURES ET REVETEMENTS des aciers dans les industries chimique,

pétrochimique et pétrolière », IFP Training, 2014.

[8] « Accès aux dômes des véhicules citernes routiers », INRS, 2010.

[9] LANTERNIER B., « Fiabilité des soupapes de sécurité », 2017.

[10] MAUVERNAY S., « Traitement anticorrosion des équipements métalliques »,

TOTAL Afrique/ Moyen Orient, 2008.

[11] RASOLOMAMPIONONA P., « Maintenance », LPSA, Antananarivo, 2015.




REFERENCES WEBOGRAPHIQUES

[12] http://www.logpetro.com (consulté le 14/02/17)

[13] https://fr.m.wikipedia.ord/wiki/Maintenance (consulté le 15/02/17)

[14] https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maintenance_corrective (consulté le 15/02/17)

[15] https://www.ameliorationcontinue.fr/maintenance-corrective-et-preventive (consulté le

15/02/17)

[16] http://www.confrend.com/controles-non-destructifs/les-cnd-cest-quoi/ (consulté le

18/02/17)

[17] http://www.cuvefuel.com/dégazage-nettoyage (consulté le 18/02/17)

[18] http://fr.m.wikihow.com/souder (consulté le 21/02/17)

[19] http://www.technipipe.com/epreuves-hydrauliques.php (consulté le 23/02/17)

http://www.logpetro.com/

https://fr.m.wikipedia.ord/wiki/Maintenance

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Maintenance_corrective

https://www.ameliorationcontinue.fr/maintenance-corrective-et-preventive

http://www.confrend.com/controles-non-destructifs/les-cnd-cest-quoi/

http://www.cuvefuel.com/dégazage-nettoyage

http://fr.m.wikihow.com/souder

http://www.technipipe.com/epreuves-hydrauliques.php



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. I

ANNEXES



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. II

Annexe 1 : Certificat d’épreuve hydraulique



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. III

Annexe 2 : Certificat de barémage



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. IV

Annexe 3 : Notes de protêt


Dépôt de ___________________

NOTE DE PROTET

A l’attention de :

……………………………………………………………………………………..

Concernant l’opération et le WR suivant :

…………………………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………..

Messieurs,

Lors de l’opération précisée ci-dessus, il a été constaté les anomalies suivantes :

………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………………….

En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir :

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………

Fait à ………………………..le ………………………………

Le Chef de dépôt

Copie : - STT / Siège LPSA



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. V

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ................................................................................................. i

SOMMAIRE ............................................................................................................. ii

LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................ iii

LISTE DES FIGURES ............................................................................................ iv

LISTE DES TABLEAUX ..........................................................................................v

LISTE DES FICHES ............................................................................................... vi

INTRODUCTION......................................................................................................1

PARTIE I. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................2

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA SOCIETE ......................................................3

I.1. Historique de la société ................................................................................................3

I.2. Missions et activités de LPSA .....................................................................................4

I.3. Structure et Organisation interne .................................................................................4

I.4. Présentation du Département d’accueil ........................................................................5

I.4.1. Service transport terrestre .....................................................................................6

I.4.2. Service matériel roulant (SMR) ............................................................................6

I.4.3. Service transport marine .......................................................................................6

I.4.4. Service approvisionnement et logistique ...............................................................6

CHAPITRE II. GENERALITES SUR LA MAINTENANCE ..........................................7

II.1. Définition ...................................................................................................................7

II.2. Différents types de maintenance ...................................................................................7

II.2.1. Maintenance préventive .......................................................................................7

II.2.1.1. Maintenance préventive conditionnelle ............................................................7

II.2.1.2. Maintenance préventive systématique ..............................................................7

II.2.1.3. Objectifs de la maintenance préventive ............................................................8

II.2.2. Maintenance corrective .......................................................................................8

II.3. Organisation de la maintenance ...................................................................................8

CHAPITRE III. MAINTENANCE DES WAGONS-CITERNES .................................. 10

III.1. Structure des WR ................................................................................................... 10

III.2. Equipements de la superstructure ........................................................................... 10

III.2.1. Trou d’homme ................................................................................................... 11

III.2.2. Equipements techniques ..................................................................................... 11

III.2.3. Accessoires ........................................................................................................ 12



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. VI

III.2.3.1. Soupape........................................................................................................ 12

III.2.3.2. Clapets de fonds ........................................................................................... 13

III.2.3.3. Vanne .......................................................................................................... 13

III.3. Maintenance préventive des wagons-citernes .......................................................... 14

III.3.1. Nettoyage et dégazage de la citerne .................................................................... 14

III.3.1.1. Vérifier la vidange du réservoir..................................................................... 14

III.3.1.2. Opérations de nettoyage et dégazage ............................................................. 14

III.3.2. Traitement anticorrosion .................................................................................... 15

III.3.2.1. Préparation des surfaces ................................................................................ 15

III.3.2.2. Application de la peinture ............................................................................. 16

III.3.3. Epreuve hydraulique .......................................................................................... 17

III.3.4. Barémage ........................................................................................................... 17

III.3.5. Contrôles non destructifs ou CND ..................................................................... 18

PARTIE II. METHODOLOGIE ........................................................................ 20

CHAPITRE IV.ANALYSE DES NORMES .................................................................. 21

IV.1. RID ........................................................................................................................ 21

IV.1.1. Composition du RID .......................................................................................... 21

IV.1.2. Normes applicables pour les wagons-citernes ..................................................... 21

IV.1.2.1. Epaisseur du réservoir .................................................................................. 22

IV.1.2.2. Equipements................................................................................................. 22

IV.1.2.3. Contrôles et épreuves ................................................................................... 22

IV.1.2.4. Marquage ..................................................................................................... 22

IV.2. Exigences des constructeurs ................................................................................... 23

IV.3. Normes sur le traitement anticorrosion ................................................................... 23

IV.3.1. Préparation de terrain ......................................................................................... 23

IV.3.2. Application de la peinture ................................................................................... 23

IV.3.3. Epaisseur des couches ........................................................................................ 23

IV.3.4. Garantie anticorrosion ........................................................................................ 24

CHAPITRE V. ANALYSE DES ACTIVITES DE MAINTENANCE DES WAGONS-

CITERNES DE LPSA ................................................................................................... 25

V.1. Wagons-citernes de LPSA.......................................................................................... 25

V.2. Maintenance préventive des WR de LPSA ................................................................. 26

V.2.1. Nettoyage et dégazage ........................................................................................ 26

V.2.2. Contrôles de la citerne ........................................................................................ 26

V.2.3. Contrôle des équipements ................................................................................... 27



RANDRIAMALASON Solonirina Ando H. VII

V.2.4. Epreuve hydraulique .......................................................................................... 28

V.2.5. Traitement anticorrosion..................................................................................... 30

V.2.6. Barémage ........................................................................................................... 31

PARTIE III. RESULTATS ET RECOMMANDATIONS .................................. 32

CHAPITRE VI.ANALYSE DES PROBLEMES DE LPSA ........................................... 33

VI.1. Notes de protêt ....................................................................................................... 33

VI.1.1. Définition ........................................................................................................... 33

VI.1.2. Facteurs des notes de protêt ................................................................................ 33

VI.1.3. Conséquences des notes de protêt ....................................................................... 33

VI.2. Taux de disponibilité des WR ................................................................................. 34

VI.3. Coûts imprévus ...................................................................................................... 36

VI.4. Proposition de solution ........................................................................................... 36

CHAPITRE VII.ELABORATION DU PLAN DE MAINTENANCE............................ 38

VII.1. Ordre de priorité des wagons-citernes ..................................................................... 38

VII.2. Contenu du plan de maintenance ............................................................................ 38

CHAPITRE VIII.RECOMMANDATIONS ................................................................... 54

VIII.1. Utilisation d’une fiche de travail............................................................................. 54

VIII.1.1 Fiche de travail pour le contrôle de la citerne ...................................................... 54

VIII.1.2 Fiche de travail pour une épreuve hydraulique .................................................... 55

VIII.1.3 Fiche de contrôle des équipements...................................................................... 56

VIII.1.4 Fiche de travail pour le traitement anticorrosion ................................................. 57

VIII.2. Utilisation d’une fiche de vie par Wagon-citerne .................................................... 58

CONCLUSION ............................................................................................................................... 60

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ....................................................................................... 61

REFERENCES WEBOGRAPHIQUES ......................................................................................... 62

ANNEXES ......................................................................................................................................... I

TABLE DES MATIERES ............................................................................................................... V


Téléphone : +261342193010

Adresse : Lot 0708 F 96 Andranamba Verezambola Antsirabe 110

E-mail : [email protected]

Titre : « Elaboration d’un plan de maintenance préventive

systématique des wagons-citernes : Cas de LOGISTIQUE PETROLIERE S.A»

Nombre de pages : 62

Nombre de figures : 13

Nombre de tableaux : 07

RESUME

Le présent mémoire est basé sur la mise en place d’un planning de maintenance préventive systématique

des wagons-citernes de Logistique Pétrolière S.A. Pour mener à bien ce travail, nous avons effectué une

analyse des activités de maintenance de ces wagons-citernes. A partir de cet état des lieux et en se

basant sur les normes notamment le RID ou Règlement concernant le transport International ferroviaire

des marchandises Dangereuses. Nous avons présenté les solutions suivantes : un plan de maintenance

préventive, une fiche de travail et une fiche de vie par wagon.

Mots-clés : plan de maintenance, wagons-citernes, RID

ABSTRACT

The present dissertation is based on the implementation of a systematic preventive maintenance

schedule for Logistique Pétrolière S.A. tank wagons. To carry out this work, an analysis of maintenance

activities has been done. Using this check-up and basing on the standards in particular RID or

Regulation concerning the International railway carriage of Dangerous good, we have presented the

following solutions: a preventive maintenance plan, a worksheet and a life sheet for each tank wagons.

Keywords: maintenance plan, tank wagons, RID

FAMINTINANA

Ity asa ity dia mifototra amin’ny fametrahana drafitr’asa mikasika ny fikojakojana ny kalesin-dalamby

fitehirizan-tsolika. Mba hanatanterahana io asa io, dia nandalina momba ny asa fikojakojana ny kalesin-

dalamby fitehirizan-tsolika izahay. Avy amin’ity fanadihadiana ity ary mifototra amin’ny fitsipika

mifehy indrindra fa ny RID na fitsipika momba ny fitaterana iraisam-pirenena ny entana mampidi-doza

aminin’ny alalan’ny lalamby no nanoloranay ireto vahaolana manaraka ireto: ny drafitr’asa mikasika ny

fikojakojana, ny taratasy mikasika ny asa, ny taratasim-piainan’ny kalesin-dalamby fitehirizan-tsolika

tsirairay.

Teny fanalahidy: rafitra mikasika ny fikojakojana, kalesin-dalamby fitehirizan-tsolika, RID

Rapporteurs: Monsieur RAHARIJAONA Tovo Robin

Monsieur ANDRIAMISE Harinaivo

mailto:[email protected]

Documents

ELABORATION D¶UN PLAN DE MAINTENANCE