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EHESS Elementos para una sociologia del catolicismo latinoamericano (Eléments pour une sociologie du catholicisme sudaméricain) by Emile Pin Review by: R. B. Archives de sociologie des religions, 9e Année, No. 17 (Jan. - Jun., 1964), pp. 201-202 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30120632 . Accessed: 17/06/2014 08:19 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 188.72.126.41 on Tue, 17 Jun 2014 08:19:47 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Elementos para una sociologia del catolicismo latinoamericano (Eléments pour une sociologie du catholicisme sudaméricain)by Emile Pin

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Elementos para una sociologia del catolicismo latinoamericano (Eléments pour une sociologie ducatholicisme sudaméricain) by Emile PinReview by: R. B.Archives de sociologie des religions, 9e Année, No. 17 (Jan. - Jun., 1964), pp. 201-202Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30120632 .

Accessed: 17/06/2014 08:19

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Une dernibre sdrie d'6tudes qui envisage les probli~mes &thiques s'ouvre par une note sociologique trbs rapide sur les groupes religieux ambricains. Les problkmes 6thiques s'attachent t la crise de la pens6e de Niebuhr ou ? l'influence de l'Am6rique sur le luthdra- nisme et t l'6thique catholique ambricaine.

On voit la richesse de ce numbro, mais on nous permettra de regretter que l'on nous ait pr6sent6 un protestantisme ambricain rela- tivement homogine, alors que, plus que tous les autres, il est fonci~rement h~tbroghne. Sans doute y a-t-il une influence tris certaine de la culture ambricaine (G.W. Forrell souligne par exemple combien elle a marqu6 le luth6ranisme ambricain) mais il eeit fallu le dire plus nettement et en souligner les limites. Enfin cet ensemble aurait mdrit d'etre accompagn6 d'une bibliographie critique qui aurait permis au besoin d'6largir les pro- blames, et heureusement complht6 la fort intbressante note sur ((Quatre revues du Christianisme social de langue anglaise >.

F.-G. D.

197 PFITZNER (Rudolf). Eingliederungsschwierigkeiten bei unga- rischen Exil-Studenten. Eine sozial- psychologische Analysevon Acculturations- Problemen. (Difficultis d'incorporation chez les 6tudiants hongrois en exil. Une analyse psy- cho-sociologique de problkmes d'acculturation). Munich, Magyar Katolikus e gyhz-szociolo- giori intizet, Ungarisches Katholisches Institut fiir Kirchliche Sozialforschung, 1963, polytyp6, 96-IX p. (Rapport no 10).

Fortement motiv6 par sa propre situation, l'auteur - qui a dirig6 en 1958-1959 l'asso- ciation des 6tudiants hongrois de Munich - a dtudiI le problkme sur documents, par contact avec des personnalitds et t travers les rdponses de 98 6tudiants hongrois rifugids en Allemagne

fNdmrale, Suisse et Autriche

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questions. Doublement poldmique, par anti- communisme et par deception ? l'4gard de l'Ouest, ce travail est base sur des msthodes assez l dmentaires, mais contient quelques dldments intdressants, notamment dans le domaine des valeurs.

J. M.

198 PIN (Emile) S.J.

Elementos para una sociologia del catolicismo latinoamericano. (Elements pour une sociologie du catholicisme sud- ambricain). Fribourg, Feres, 1963, 120 p. (Coll. America Latina, Estudios socio-religiosos, 20).

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BULLETIN DES OUVRAGES

Apris la pr6cieuse sdrie des etudes sur le catholicisme dans les divers pays d'Ambrique Latine, qui ne prdtendaient qu'd une socio- graphie, et non t une vdritable sociologie de ce catholicisme, voici enfin un liTvre de sociologie. Certes l'A. le pr6sente avec prudence. Il dit les difficult6s qu'il a rencontrdes; manque de donndes, manque de rigueur technique dans leur 6laboration, absence d'un plan thdorique de la recherche, et il prdsente son ouvrage plus comme un ensemble d'hypotheses ? verifier par des enquites multiplides que comme un ensemble de rdsultats ddfinitifs. En tout cas, il a utilis6 de trbs nombreuses recherches, il les a classdes, conceptualisbes. La bibliogra- phie n'est peut-&tre pas complkte; nous connaissons certaines recherches faites au Brdsil qui ne sont pas utilisdes; mais elles confirment ce que l'auteur nous dit en se fondant sur d'autres enquites. Et s'il nous est permis de faire appel g notre experience dans un domaine oh I'expdrience compte peu, oh il faudrait uniquement des recherches objectives, nous dirions que le tableau d'E. Pin nous parait tout i fait juste.

L'A. part du comportement religieux: le pourcentage des baptimes est eleve, nous n'avons que peu de

donnres pourla communion pascale, en tout cas la proportion des mariages religieux est infirieure t celle des personnes qui remplissent leur devoir pascal; on ne peut tirer grand choses des rares enqu~tes faites sur la pratique dominicale, qui semble (( chose des femmes et des enfants o, sauf au sud du continent; mais si la messe est peu suivie, par contre les diverses ddvotions, les phlerinages ou les missions attirent les foules. Si nous passons des pratiques aux motivations, nous serons amends A distinguer divers types de catholicisme : lo) Un catholicisme populaire qui vise ? l'obtention de rdsultats pratiques (bonne sant6, trouver un epoux) et qui n'a, par consequent, aucune influence sur la vie morale; le rite ne signifie rien n

lui-mrme et

l'Eglise n'est pas l'Assemblie des fils de Dieu, mais une organisation des choses sacrees dont les pr~tres sont les (( techniciens . 20) Un catholicisme culturel, c'est-i-dire que ce n'est pas l'Eglise qui donne la ddfinition du catholicisme, mais la culture traditionnelle du pays; la d6fense de cette culture obbit d'ail- leurs B des motivations diffdrentes suivant les classes sociales, les classes dirigeantes ayant une position conservatrice et voyant dans l'Eglise un ((moyen)) de lutter contre le communisme, les classes populaires demandant au clerg6 de belles < fttes o oi se rassembler et s'amuser. - 30) Un catholicisme indivi- dualiste ; sans doute l'intdriorisation spirituelle existe dans certains secteurs de la population,

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ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

mais elle n'a qu'un caractbre n~gatif: lutter contre le p~ch6 par la confession pour obtenir le salut de son Ame et ce n'est que dans les groupes d'Action Catholique que l'on peut retrouver le vrai visage du catholicisme. - 40) Autrefois l'Eglise 6tait int~gr~e dans la soci~t6 globale, lide aux autres institutions comme la famille, la communaut6 locale, I'6cole; aujourd'hui, avec les transformations pro- fondes des structures sociales, l'Eglise est devenue pour les gens, un groupe, ou une institution, parmi d'autres et les pr&tres sont consid6r~s comme des ((fonctionnaires , les fonctionnaires des choses sacrbes. (Ce dernier, point est un des rares sur lesquels nous ne serions pas tout ? fait d'accord avec l'A., car ce caractbre autonome de l'Eglise par rapport au monde et cette consideration que les pr~tres sont les fonctionnaires du sacr6 nous est apparu trbs nette pour le Br~sil,tout au moins au cours de la seconde moitie de l'6poque coloniale; ii y aurait done 1s pour nous moins un effet des changements structurels contemporains qu'un trait permanent du catholicisme d'Ambrique Latine).

La vision religieuse du monde est marqube par le dualisme, que ce soit dans le provi- dentialisme populaire (on accepte la misbre ou la souffrance parce que c(Dieu l'a voulu,) ou dans le ritualisme (Dieu n'est present que dans le rite, il suffit done de multiplier les d6votions); de toute fagon, on se refuse ?

intervenir dans le monde social, distinct du monde religieux. L'absence d'instruction reli- gieuse entraine d'Itranges d~viations dogma- tiques, par exemple (ochaque Vierge locale est consid~r~e comme une sainte distincte. Si, dans une m~me Iglise, il y a plusieurs statues de la Vierge, beaucoup de fiddles s'imaginent que chaque sculpture repr~sente une personne diff~rente ,. Et il ne faudrait pas croire que cette ignorance n'existe que dans les classes basses; une enqubte menbe & S. Paulo (Brisil) parmi les 6tudiants, que E. Pin ne connait pas, montre des ignorances aussi graves dans les classes instruites. Chose curieuse aussi, le catholicisme s'accompagne d'anti- clkricalisme: tant que le pr&tre remplit ses fonctions d'administrateur des choses sacrbes, il est respectS, ou mime craint, mais lorsqu'il cesse d'etre le fonctionnaire de l'Eglise pour toucher aux choses profanes, la population se tourne contre lui. Faute d'enqubtes pr~cises, le domaine de la moralit6 des chritiens nous est mal connu; certes les Latino-ambricains ont de trbs grandes qualitis, que notre auteur se plait & souligner, mais ici aussi, nous retrouvons le dualisme morale-religion: la foi n'empache pas le bourgeois de sp~culer et I'homme ordi-

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naire de commettre toutes sortes de p~chts contre la chair.

Un chapitre sp6cial sur la situation des Indiens et un autre sur les religions syncr&- tiques comme le Vaudou (mais ce sont des chapitres trbs courts et qui ne nous apportent rien de nouveau sur des sujets trbs 6tudi6s par de nombreux chercheurs) terminent cet excellent ouvrage.

R. B.

199 POUTHAS (Charles H.).

L'Eglise catholique, de l'av~nement de Pie VII & 1'av~nement de Pie IX. Paris Centre de Documentation Universitaire, 1961, 316-III p., polytyp6, 2e 6dition.

I1 6tait important de publier ? nouveau ce cours, dbsormais classique et devenu trop rare. Couvrant une p6riode aussi critique de l'Eglise catholique, c'est un des rares ouvrages traitant les problkmes sans passion. Certes, on trouvera quelques simplifications contes- tables, comme l'6vocation du culte de l'Etre Supreme dans le cadre de la campagne de d6- christianisation, mais, fait suffisamment exceptionnel pour Stre not6, la vie de l'Eglise Constitutionnelle et les efforts de Gr~goire aprbs le 9 thermidor sont pris au s~rieux. Par ailleurs, si la situation en France est au centre des preoccupations de l'auteur, au moins pour la p6riode rdvolutionnaire et imp6riale, ce point de vue particulier est replac6 dans le cadre g6n6ral de la vie de l'Eglise. A partir de 1815 et surtout de 1830, le centre d'int~r~t se d place vers Rome, mais on voit que les incidences de la politique fran~aise sur celle du gouvernement pontifical restent capitales. Mais plus encore que les problkmes de politique eccl6siastique, nous int6ressent les chapitres consacrrs la vie de l'Eglise: hierarchie, ordres religieux, Eglises d'Orient, etc.

F.-A. I.

200

Questions de Sociologie religieuse. Paris, Gallimard, 1963, 144 p. (NO special de Diogine, 41).

Num6ro spdcial ou spdcialisd ? A premiere vue rien, sinon le domaine, ne relie les articles de Mircea Eliade (( Survivances et camou- flages des mythes ,),

de Kostas Papaioannou (o Regnum Hominis, note sur le subjectivisme moderne a), Roland Crahay ((( Structure poli- tique de l'anthropologie religieuse dans la Grkce classique o), Erich Isaac (( Mythes, cultes et dlevage s), Michael Mendelson (c L'utilisa-

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