Eléments de diagnostic :

Consommation foncière et formes urbaines

Le PLU communautaire et la loi Grenelle II

Cette loi renforce la réglementation en matière de développement durable et vise notamment à :

• Réduire l’étalement urbain• Maitriser et motiver les extensions

urbaines• Privilégier la construction dans les limites

de la ville existante pour la modération de la consommation de foncier dans l’agglomération.

BilanLa consommation passée

• Au total, entre 1976 et 2007, 3 300 hectares ont étéutilisés pour les besoins en logements, en équipements et en zone d’activités

• La consommation foncière des dernières années marque un net recul par rapport aux années 1980 et 1990 que ce soit en zones d’habitat ou en zone d’activités.

• La part du foncier consommé dans le tissu est de 66% durant les années 2000, contre 34% tout au long des années 1980 et 1990.

• La part de la maison individuelle a fortement baissé dans le construction de logements

• La densité des logements dans les nouveaux programmes immobiliers a augmenté : 41 logements entre 1976 et 2002 à 58 logements à l’hectare entre 2002 et 2007.

Quelles formes urbaines pour favoriser « l’intensité urbaine » ?

Pourquoi la densité ?

• Pour optimiser la ressource foncière par des formes adaptées à chaque quartier, à chaque rue.• Pour mieux consommer l’espace et pour en consommer moins.

Comment percevons-nous la densité ?

• Une ville dense peut être compatible avec une bonne qualité de vie (qualité des projets architecturaux, favoriser l’intimité, qualité des espaces publics, intégration du végétal dans la ville, etc.)

Un cadre de vie de qualit é pour bien vivre la densité• La nature en ville et les espaces

verts urbains ont une fonction environnementale mais également récréative et de loisirs.

• Les espaces publics apaisésfavorisant les modes actifs : Au-delàde la dimension environnementale, le meilleur partage de l’espace public par les utilisateurs de tous les modes de transport favorisent le lien social.

• Les services, commerces, activités et animations urbaines rendent nos villes vivantes et dynamiques, mais contribuent également à façonner le paysage et la qualité urbaine.

Vos propositions pour enrichir le débat:

• Où construire de nouveaux logements ?- Dans la ville existante ?- En extension, en périphérie ?

• Quelles formes urbaines privilégier ?- Maison individuelles ?- Habitat intermédiaire (maisons mitoyennes, en bande, etc.) ?- Logements collectifs de qualité ?

• Comment concilier développement urbain et préservatio n des espaces naturels et des terres agricoles ?