EN ATTENDANT (Lasta)En attendant que le rap me fasse place, je la cherche, je lance un lyrics comme un sacrifice nécessaire, en ne cessant jamais de porter le blase « Ayenalem ». Ca fait long time mais je ne change pas je resterai le même

J’me prosterne, plus mais pas encore assez, cette fois je piétinerai l’instru j’en ai marre de la caresser. Sans défense comme Carrasso, un moteur sans carrosserie, si tu connais l’interprète… tu connais l’auteur aussi.

En attendant que la fumée blanche m’envoie le bon signal, mes pensées me persécutent, je les dissimule c’est déjà pas si mal. Nos quartiers sont décimés par le manque d’espoir et de tune, la précarité tue, c’est pas une question d’étude,

Plutôt une question de chance, celle qu’on a au départ, département par département chacun veut prendre sa part. L’espoir se fait rare comme un jour sans « djokos », mes locos faut qu’on s’évade même si c’est en low coast.

REFRAIN C’est le crew que t’attends pas, mais que t’espères voir venir. On vit qu’une fois, laisse-nous diriger notre avenir. En atten-dant que le beat démarre, un ptit décol-lage s’impose. C’qu’Ayenalem te prépare, ça passe du rap à l’osmose !

(Omega)Explique moi pourquoi après tant de belles choses,L’Homme, ta création n’a pas une vie en rose.Dans le jardin d’Eden la fleur du mal s’est éclose.Les enfants de Jah veulent ouvrir les portes d’Utopie mais elles restent closes.La vie n’est pas une aventure facile,Assombri par la présence du deva ce killa.

Omega commence dans le combat, fait face,Il essaie de parer les paroles de ceux qui laFragilisent, brutalisentVeulent avoir la main mise sur nos vies tel du biz.Ce n’est pas ce qu’on vise, cette bêtise nous martyrise,Ayenalem vous fait cette analyse.Asi la piste lè ayenalem ka déboulé,Défilé de bouls lè sexy gyals ka foulé ,La piste en « opé doble » nou ka divin fool,Nou ka divin fool.

REFRAIN

(Lasta)En attendant l’espoir qu’un jour ça change cousin, on se raconte des his-toires un stylo planqué sous le coussin…

Kudurez..Soukoussez.. On chante juste pour oublier, Lasta- Oméga on va se la jouer Ventura-Blier. Instru bonne a plier, rempli le cendrier, défi le sablier, si mon shrab y est j’y vais aussi.

Cruelle époque nos numéros d’écrou commence par 06, on attend la miséri-corde mais on aime plaire au vice. On fait l’apologie de ce qui nous perd, on tourne l’œil sur ce qui nous tue. Mais quand les chemins se séparent... Il est trop tard je crois que c’est foutu

J’aurais du m’en apercevoir avant de chuter, j’aimerais qu’on puisse à peine se voir et discuterEn attendant que le temps efface mes caprices, j’voulais que le courant passe putain y’avait pas de prise. REFRAIN

EN ATTENDANTLyrics

SOUND BOY(Omega)Somb boy pa vin pou testéSa ki test ayenalem yo tout fin briléSomb boy pa vin testé nouSa ki vin testé nou, yo fin adan an trou

Nou tout vin arrachéSon la sa asi mic ta la ka fai mwen fachéPa fè klash saché ké crew ta la ou pé pa klashéSé faché ou faché, si ou pa la météw adan an sachetNou osi dangéré kon flash, kon flech a an archerJis an rime ou ka rete séché rete figéPa fè goj asi’y médizans aw an ken arrachéHaché, maché maché Kon bout d’chique ké mwen pou crachéPa test ayenalem nou tro fresh pou zo pé chauffé

(Lasta)Trop speed comme le «toqué» du barça, C’est même pas qu’on anticipe, on gère çaComme une bagarre générale dans un bar saleSi t’es pas dans mon délire je me marre seulBaudelaire avait le spleenLes frères ont le cafard et doivent se conten-ter de spliffsEn vrai le psy coute trop cherDédicace au roi du riff et au lyrical troncheurEtats d’âmes de tas d’hommes par le drame inoculéAvançant d’un pas pour mieux reculerOn ne vend pas nos âmes on les dédieDes choses à dire même si tout a été ditOn vit d’allers-retours, jours avec et jours sansAu minimum on se la donne à cent pour centSon du sous sol escalade le buildingBeaucoup de numéros 7 mais y’a plus l’king

(Omega)Alo kon sa timal sé testé ou vé testé mwenOu mété sa kon sa san mem komansé pa jaugé mwenOu malad ou koi di mwen tout dsuite ou chiré o moin

An ké compran é ba zot an chans pou viré loin yoT insiste, tu veux test alor steplé lache du lestJte refile une partie de mes textes paske jvois ktu monte en stressJis an piti zest pou pa pléré kon ti pestMai sav nivo aw toujou tro bas pou vin testé mwenKa ou vlé an diw ? Ké ou sé an bombokloat ? Ké pou’w an pa ni pon respé sa an ka baw sé an klak Jis ou ka komansé direct man pasé a l attak Rouvè dgèl aw pou a yen montré ké dents ou ni ké quatre Aprè an sel lyriks ou ké doubout adan an flak, Flak a sang et a pissa, Sa ké dépend dé violens la Tou sa pa semblé mwen sé pou sa clash man pa ka tchek sa Si an blesséw sorry man pa té vlé sa

(Lasta)Ça va passer, puis ça va revenirOn préfère échouer plutôt que s’enfuirÇa va passer, puis ça va revenirOn préfère échouer plutôt que s’enfuirRésoudre un problème c’est le déplacerAffronter ses peurs c’est les dépasserOn sait que le bien et le mal se sont pacsésOn se console ça ira ça va passer

(Omega)Somb boy pa vin testé nouSomb boy pa vin pou testé

DES KILOMETRESREFRAINDes kms de rimes, sur kms de sonEt dis aux mecs d’se taire, sous le coup de l’émotionKms de torture quand j’kill au mic ce son, c’est sur,On en a fait des kms

(Lasta)Kms de pas perdus, pas perdus pour tout le mondeA marcher dans le vide, alias enfer de la tourmenteDes kms de regards que j’ai pas calculéOn prend du retard quand le THC n’arrête pas d’bullerDes Kms de discours qui m’ont pas mal saouléJ’ai pas misé sur le bon cheval mais sur le sale muletDes kms de gens qu’jremercie trop peuD’me faire ouvrir les yeux chaque fois qu’j’me trompe

J’ai pris le mic en connaissance de Kms de causesC’est ça ma came donc j’me mets pas des kms de doseDes longues distances de carottes politiciennesEt j’me dispense en c’qui concerne les nuits parisiennesC’est Lasta, j’te l’ai écrit des kms de foisLiberté d’expression qui oublie des kms de voixDes kms de big up, auditeurs, auditricesLa forme vous fait sourire pourtant le fond est si triste

REFRAIN

(Omega)Qu’est-ce que j’ai dû me mettre (cher) J’ai souvenir d’avoir descendu des et des mètres à cette soirée avant de m’y mettre Un vrai marathon de danse rire et fumette Le matin arrive toujours en traitre Faut s’y mettre, vider le double décimètre Et voir s’il y a qqch à se mettre sur le dos,

dans le ventre et dans la tête Mètre par mètre je redécouvre le 30m carré, à chercher ces clés mais où ai- je donc pu les mettre ? J’claque la porte et m’en vais oxygéner mon être, la vue floue malgré mes lunettes

REFRAIN

CA TOURNE EN BOUCLE(Lasta)Ça tourne en boucle comme mauvais oeil de Lunatic dans mes enceintesC’est comme ça qu’j’reconnais les anciensC’est plus une question d’âge, juste de conceptTournons la page trop tard pour kiffer Bob Marley en concertÇa tourne en boucle si tu m’dis qu’notre zik t’aimesA demi schizo à force de rapper sous mon nicknameA m’rappeler de qui de quoi je ne sais plusQuand les réponses ne viennent pas j’pense pas qu’les questions s’épuisentJ’ai pas de carrière, juste un parcoursTu connais par coeur, entouré d’4 tours habitées d’atoutsEt j’ai le banlieues blues que j’y sois ou pasQuelques km mais c’est pas l’même combat qu’à Ri-PaComme peut-on être si exposés et isolés à la fois ?Comme des bêtes qu’on contemple à la foireEt t’aimerais tout savoir d’ici sans même y mettre les iepRamène De La Villardière que j’paye ma balayetteC’est pas mon fond d’commerce, jvends nadaLe diable en prada, quand les anges s’dépla-cent au radarMuet devant tant d’art mets l’instru que j’tire sans armePas si festifs que ça on coupe le sky avec une larmeÇa tourne en boucle comme un sample à TisbaLa haine on la transforme en rage, on la cache on ne l’attise pasÇa tourne en boucle comme les thèmes qu’on maitriseComme les traits de l’esprit sur ce système qu’on mépriseOuais l’rap m’a tué car il est fruit de l’époqueAllez freestyle au paradis avec Guru et Nate DoggMoins j’y crois plus j’ai la foi putain de paradoxeDealer de rimes j’espère qu’j’me ferais pas buter par un tox’

Le poids de l’intox a dépassé celui de l’infoLa France était frigide elle est devenue nymphoTous fous c’est plus qu’un fait, est-ce vrai-ment un défautMais même quand je glande, sache que j’enchaine les pauses caféPour pas piquer du zen devant mes constatsQuand les cons s’tapent pour des territoires on appelle ça l’orgueilEt «bien fait pour leurs gueule» j’me le dis même pasAujourd’hui j’rappe sale aujourd’hui la mélo-die m’aime pasBouffer les mêmes plats, fumer les mêmes plantsBounty reverse un coeur noir, mais jsuis quand même blancPar tant de regrets pris en filatureUn effort pour pas qu’devant le défi je me défile à tort Y’a du fil à retordre les gars pour qu’Ayena-tienneEt pour que quel que soit l’but man, on l’ayena-teigneC’est ni la fin ni le début, ni le middleMa femme, ma famille, ma team je connais mes idoles

FULL UP(Lasta)Lasta but not least, car rien ne sert de courir, Oméga est dans la place donc je rap avec le sourire. Ce soir c’est full up, flashé pour excès de pull up, t’a misé sur le bon cheval, tu le sais dès qu’Ayena galope…

De salope sont les bouches qui parlent qu’en mal dans le dos, mais disent c’est de la bou-cherie « los ojos del mundo ». Putain y’a que ta bouche qui parle ; pas ton encéphale, si le talent s’efface, j’arrête avant le « non c’est falsh ».

Pas de place pour les faibles... On fait comment comme on l’est tous ? Ma musique raisonne d’autant plus si tu l’étouffes. Full up c’est la thématique, tendance bordélique face

à l’anti-pop, c’est peut être ta radio mais c’est notre hip hop.

Quand sky sent la coca et met le rap en bocal, y’a street rockaz qui l’ouvre avec de la prod locale. On dit que je suis un faux calme, quand j’ferme des boquas, j’m’en fous d’avoir le beau gab, j’ai la vida loca.

REFRAIN Ayena met la place Full Up.Chaque son sent le Pull Up.Du genre la canicule mais avec la tête sous l’eau.Pas de carrière solo, ni de délit de couleur.On vient comme la caresse juste après la pluie de douleurs.

Des mics macs ou des critiques, rien n’altère ma team.C’est pas de la varièt’Hip-Hop, c’est du rap alternatif.Ne mise pas sur nos gueules, même si tu ne risques pas d’être déçu.Le livret peut faire dix pages. Tu ne risques pas d’être dessus.

C’est 2.0 putain de cerveaux sans files.Les minots rêvent de foutre des baffes à Marlo Stainfield.C’est Ayena-Bonhomme, la grosse frappe de Koeman.Ceux qui se prennent pour des Kings finissent souvent comme des gueux man.

Ca sent le soufre sur la France,Son peuple souffre en silence,L’état profite de sa place et accentue les différences,Fait la sourde oreille quand la petite France,Demande l’égalité des chances.Depuis toujours quelque soit le gouvernement,Les riches deviennent de plus en plus riches,Les pauvres de plus en plus pauvres encore maintenant.Raggassonic nous le disait avant.A croire que ca ne gêne personne perso je trouve ca navrant.

REFRAIN

Je l’entends, au fond de mon esprit s’immisce,Cette petite voix qui me siffle qu’un jour il faudra que je sévisse,Serrer les vis a tous ces vampayas qui pense que tt est permis parce que t’es peace.L’addition serait trop sévère, m’enverrait vers une sale matrice,Qu’on se promet de jamais re-test nos vies sont bien assez tristes.De la plus petite bêtise au véritable coup de pute pur vice,Mes yeux se plissent, le poil s’hérisse.Mais une réponse du même style serait contraire à tout ce que je distille, Titille lyricalement quand une grande gueule me juge sans connaitre le phénomène,Scred, silencieux, mais conscient de la nature humaine, sale, malsaine.L’Homme est imbu de sa personne,L’heure de la fin de l’abus sonne.Des remèdes qu’est-ce que j’en ai bus chaque fois le réveil me sonne.L’évidence est devant nous mais comme des cons on s’évertue,A prendre le chemin qui brise le cou, brise le cœur et porte des coups.

REFRAIN

AN NOU AYREFRAINAn jou lé frè mwen ké di zot an nou ayZo ké mandé mwen mai o la nou kayAn nou ay pren bon temps an nou tailléPas ici dan personnellement an ja twop cailléAn nou descend asi gwada et beauté ayVibes caribean ké rend nou so highPa bizoin pren risk adan l’avion épi thaï an poch awPas l’ile an mwen ja ti ni tay

Si mè des antilles té le cielNou té pé vwey batt’ zailesVoisine ay mere a reggaeGrace ay nou pé fai mizik ensemble pou vi an nou pli belA peine ou rivéL’air la ka fai’w chaviréOu ka réappren respiréA yen ki zeb mérité associé,Pou nou prany cool asi plage laLes fré tracé ayenalem asi sabl’ la

REFRAIN

J’sais pas par ou commencer j’attends déjà la fin du texteApprendre à lutter naitre en 85 à LutèceUn nouveau testament juste après le micro-testMon cœur est une prothèse si c’est pas toi qui le protègeCa vient d’un coup, d’un seul, d’un claque-ment de paupièresJ’attends le déclic pour ne plus fumer comme un pomplardOui tout les faux défis me pompent l’air

Donc je n’attends que le moment où Dieu ferait de moi un bon pèreOn vit sans routine, donc j’écris sans refrainComme le vice en poutine j’fonce à 200 sans freinsPour rapper sans froc? Vas-y non merciSans rancune je remplirai vos cœurs à défaut d’un Bercy

Oméga on va s’barrer sans faire un pas d’plusIci ça grouille, on est tellement pour peu de placesJ’veux voir les mêmes tètes avec changement de décorHistoire d’se réveiller avec un soleil d’écart

REFRAIN

Nou ké pren rythme a soley laMetronome an nou sa ké sé vague laAn ba la zion ké muse an nouSa ké high sa ké ay…

REFRAIN

ON DANSE QUAND MEMEREFRAINC’est ton jour c’est celui d’AyenalemT’as tout compris c’est cette ambiance qu’on aimeHistoire de marcher sur les vies qu’on mèneRetiens bien qu’on sait pas danser mais quand même

J’aime quand le son cogne, quand la basse tapeQuand la soirée coule, que t’es sur que ça va pas se tap’Quand le mic tourne, et les sourires avecJ’apprécie les souvenirs, que nos fous rires évoquentQuand le rap se mêle au dancehall, j’ai besoin d’un microphone pour quitter le solC’est pas un riddim, c’est un cas d’école, monte le son c’est parti mes gars décollent Si le geste est authentiqueJ’apprécie sans limite, voici le principe antiqueUn sport de contact sans adversaireChaque jour de scène j’fêterai mon anniversaireC’est la fiesta, mais j’ai la rage la familleLe doute, l’opulence et la famineJ’ai souvent fait mine pour que rien n’émaneRegarde devant toi tu sauras où on est man

REFRAIN

Dépi an rive asi la Tè’ Sé zot ki té la lè an té pè Pli gran zot té ka baré malhè Gras a sa épi Yohan é Solène nou pa soufè Mem si dé fwa sa té kritik Té ka babié kon histérik Excuse enko an té pou fè Fo souci ban nou favè One love pou zo tout ki veillé si mwen Ki met foss é kè a tracé chimin Pou mwen suiv kon an limiè pou démin One love pou fanmi é zanmi an mwen

REFRAIN