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Gratuit En attendant bébéEn attendant bébé Gratuit Édition 2 - Septembre 2007 2500 exemplaires Pour une grossesse heureuse et en santé

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Page 1: Gratuit En attendant bébéEn attendant bébé Gratuit Édition 2 - Septembre 2007 2500 exemplaires Pour une grossesse heureuse et en santé

En attendant

bébéGratuit

Édition 2 - Septembre 20072500 exemplaires

Pour une grossesse heureuse et en santé

Page 2: Gratuit En attendant bébéEn attendant bébé Gratuit Édition 2 - Septembre 2007 2500 exemplaires Pour une grossesse heureuse et en santé

Table des matièresDes professionnels vous renseignentLes bienfaits de l’exercice aquatique pour la femme enceinte .3Couche de coton, pourquoi? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4Bébé s’amuse, maman s’entraîne et retrouve la forme . . . . . .5Grossesse et acupuncture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6Bébé à bord! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Mesure de sécurité : siège d’auto pour enfants . . . . . . . . . . . .8Massage avant et après l’accouchement . . . . . . . . . . . . . . . . . .9Torticolis congénital et la chiropratique . . . . . . . . . . . . . . . . .10L’accompagnement à la naissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11La physiothérapie : une solution efficacepour une grossesse plus heureuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12Et la psychologie dans tout ça? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13Les changements de la grossesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Extrait du livre de Michel Odent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15L’accouchement vaginal après une césarienne . . . . . . . . . . . .16La couche de bambou : la Bamboozle . . . . . . . . . . . . . . . . . .17Comment se portent les parents d’un bébé? . . . . . . . . . . . . . .18

Des mères se racontentTémoignage d’une grand-mère :J’ai assisté aux accouchements de ma fille . . . . . . . . . . . . . .19Aimer accoucher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19L’aventure mère-fils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Avoir quatre enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

Des organismes pour la pratique sage-femmeL’humanisation des naissances et le RegroupementNaissance-Renaissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22Le Groupe Objectif sage-femme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23La Côte-Nord, un territoire immense... . . . . . . . . . . . . . . . . .23

Suggestions de notre équipe ................24

Présentation de la Maison des NaissancesLe comité aviseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26L’étudiante sage-femme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26La Maison des Naissances en photos . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27

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Des Professionnels vous renseignent

Seena Blair, éducatrice physiquePEPS Cégep de Rimouski60, rue de L’Évêché Ouest, RimouskiVisitez notre site web : www.cegep-rimouski.qc.ca/peps

723-1880 poste 2551

L’activité physique en piscine est l’une desactivités les plus appréciées durant lagrossesse. À cause de la diminution de lagravité dans l’eau, la future maman profited’une bonne période d’exercices sans lesinconforts d’une activité hors de l’eau(transpiration, fatigue, stress sur lesarticulations, etc.)

Le prénatal en piscine comprend une variétéd’exercices musculaires et aérobiques enplus des exercices de respiration, relaxationet flexibilité. Le tout en douceur et sur unemusique agréable.

Finalement, en plus de tous ces avantages,la future maman aura une opportunité

d’échange avec d’autres femmes enceintes.Quoi de mieux comme activité socialequ’une bonne période d’exercices enpiscine et ce, dans un milieu dynamique etapaisant ? Alors, enfilez votre maillot debain et venez nager avec bébé!

Le programme prénatal en piscine se donneau Peps du Cégep de Rimouski.Horaire : Lundi – 19 h ou Mardi – 19 hCoût : 35 $/5 cours

Nouveauté :• Aqua-forme des nouvelles mamans :Chaque mardi à 15 h• Bain parent-bébé :Chaque mercredi et vendredi à 15 h

Les bienfaits de l’exercice aquatique pour la femme enceinteM

• Amélioration de la posture grâce au renforcement des abdominaux et dorsaux, doncsoulagement des maux de dos.• Sécurité dans l’exécution des exercices.• La femme enceinte étant supportée par l’eau n’a pas à subir les changements d’équilibredus à la grossesse.• Amélioration de la circulation sanguine et soulagement des varices, œdème et hémorroïdes.• Diminution de la constipation par l’exercice régulier.• Adaptation aux changements respiratoires par le développement des muscles de la cagethoracique.• Soulagement temporaire des douleurs au nerf sciatique.• Récupération plus rapide après l’accouchement à cause de la mise en forme durant lagrossesse.• Diminution de la fatigue et de l’insomnie par la relaxation et le bien-être suivant uneséance d’exercices aquatiques.• Facilité à exécuter les exercices, car la gravité est moins grande.• Des poussées plus efficaces lors de l’expulsion du bébé par une musculature accruedes abdominaux.

Voici quelques-uns des bienfaits de l’exercice en milieu aquatique :

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Des Professionnels vous renseignent

Couche de coton, pourquoi?Vous n’êtes pas sans savoir que la pollutionest de plus en plus présente dans notreenvironnement au quotidien. Vous avezdécidé de mettre au monde un petit être etcomme tous les parents vous voulez ce qu’ily a de mieux pour lui. Les parentschoisissent en majorité les couches jetables,mais malheureusement cela coûte cher àl’environnement.

Voici quelques données intéressantes :

Jusqu’à ce que votre enfant soit propre, ilaura utilisé 7000 couches jetables quiprendront de 300 à 500 ans à se détruiredans l’environnement. Saviez-vous qu’uneseule couche de coton peut remplacerjusqu’à 235 couches jetables!

Au Québec, nous jetons 600 millions decouches jetables par année, ce qui correspondà 60 000 tonnes de déchets annuellement. Plusspécifiquement, entre 5000 et 7000 couchessont nécessaires pour rendre un enfant propre,soit près d’une tonne par enfant. Au Canada,cettemême donnée représente 1,7milliards decouches aux ordures, c’est-à-dire 250 000tonnes de déchets.

Selon certaines études, les couches jetablesreprésentent la troisième composante enimportance dans les déchets urbains, après lesjournaux et les récipients de boisson etd’aliment.

La fabrication de couches jetables utilise3,5 fois plus d’énergie, 8 fois plus dematières premières non-renouvelables et90 fois plus de matières renouvelables queles couches lavables. (2)

Il faut 4,5 arbres pour fabriquer la pulpeutilisée dans les couches jetablesconsommées par un bébé de la naissancejusqu’à ses 2 ans et demi. (1)

Il faut une pleine tasse de pétrole brut pourfabriquer le plastique d’une seule couchejetable. (1)

Les couches jetables produisent 2,3 foisplus d’eaux usées (à l’étape de laproduction) et 60 fois plus de déchetssolides que les couches lavables. (2)

La fabrication des couchesjetables demande 200 foisplus d’énergie que le lavagedes couches lavables. (3)

Une couche jetable, portéequelques heures seulement,met entre 300 et 500 ans àse décomposer et encoreplus longtemps si elle estemballée dans un sacplastique non biodégradable!Les sites d’enfouissementssont deplus enplus saturés. (1)

Les couches jetables enfouies contaminentle sol et la nappe phréatique. (3)

En plus d’être écologique, la couche decoton est un produit économique. En effet,elles peuvent vous faire économiser jusqu’à1000$. Sans compter, que vous les aurezpour un deuxième enfant !

En passant, oubliez les carrés de cotond’autrefois, la couche de coton a évolué elleaussi.

Sources(1) http://www.wen.org.uk(2) http://www.bestfootforward.com(3) http://www.encatalogue.com/actesante

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Des Professionnels vous renseignent

Marie-Hélène Dionne,directrice du centre Méditaction et de la Halte Garde Rit

40-44, St-Germain Est, Rimouski

721-2000

De nos jours, la préparation à l’accouchementest très bien établie par divers organismesoffrant une multitude de programmes à lafemme enceinte. Mais après l’accouchement,la période allant de 3 mois à 1 an, laissebeaucoup de zones grises quant à la priseen charge de la santé de maman qui sedévoue principalement au bien-être deson enfant. Le Centre Méditaction, dontla mission est de promouvoir et améliorerla santé globale de toutes les populations,offre maintenant à la nouvelle maman deretrouver la forme durant cette périodeprivilégiée grâce au nouveau Régimed’Assurance Parental Québécois (RQAP)qui permet à la mère d’avoir plus detemps pour elle durant la 1ère annéesuivant la naissance de bébé.

Programmes et services offertsà la nouvelle maman :

Pilates post natal au sol et sur appareilReformer

Le Pilates est une forme d’entraînement quise fait en douceur dans un environnement

«zen» sécuritaire et apportant plusieursbienfaits tels;

• Corrige et améliore la posture enraffermissant et tonifiant les principauxmuscles et les muscles posturaux;

• Développe la souplesse;• Renforcit les abdominaux et le plancherpelvien;

• Diminue le stress grâce à une techniquede respiration;

• Améliore la coordination;• Prévient les blessures causées par unemauvaise posture ou les tensionsmusculaires reliées au port du bébé!

Et pour vous, nouvelles mamans, vous avezla possibilité que votre petit poupons’amuse à la halte-garde-rit, adjacente à lasalle d’entraînement. De plus, si vous avezbesoin d’allaiter votre bébé, une salle estdisponible pour votre confort.

Autres services disponibles, pour vous!

• Massothérapie et physiothérapie;• Introduction au Step et au Spin;

• Pilates au sol et sur Reformer;• Plan d’amaigrissement superviséindividuel ou Brûle-Calories en groupe;

• Programmes personnalisés sur leplateau d’entraînement, sur appareilscardio-vasculaires et musculaires.

Pour tout renseignement, communiqueravec Marie-Hélène Dionne, responsable ducentre Méditaction et de la Halte Garde Ritau (418)721-2000.

Bébé s’amuse, maman s’entraîne et retrouve la forme!

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Des Professionnels vous renseignent

La grossesse est une étape touteparticulière dans la vie d’une femme.C’est le commencement d’une belle etgrande aventure! Afin de se préparer àaccueillir le fœtus, tant de transformations,d’abord énergétiques puis anatomiques,physiologiques et psychiques s’installent.Afin d’assurer le maintien de l’énergievitale nécessaire à la bonne santé,l’acupuncture demeure une alternativenaturelle de choix.

Si chaque enfant à naître est unique, il enva de même pour chaque grossesse. Sicertaines femmes ont une grossesse facilejusqu’à la fin, beaucoup d’autres sontincommodées à un moment ou à un autrede cette période de leur vie.

Étant d’abord une médecine préventive,l’acupuncture peut jouer un rôle efficacedans le suivi de grossesse puisqu’elle agitsur divers aspects et systèmes du corps.Voici quelques exemples de raisons deconsultation : nausées et vomissements,anxiété et angoisse, insomnie, fatigue,constipation, troubles de la circulation :les enflures et lourdeurs des jambes,

varices, les douleurs lombaires, dusciatique… et la plus surprenante etaussi très efficace: le mal positionnementdu foetus entre la 30e et la 34e semaine!

Lorsque la grossesse se déroule bien, unsuivi une fois par mois jusqu’à la fin duhuitième mois et deux à trois fois pendantle dernier mois est souhaitable. Cesdernières séances sont destinées à calmerles anxiétés, à soulager la fatigue et àfavoriser l’assouplissement du périnée etdu col de l’utérus.

En tant qu’acupuncteur, mais aussinaturopathe, je saurai vous suggérerdivers conseils dont l’alimentation, lesproduits naturels (herbes ou suppléments),mouvements, bains etc., qui seront àfavoriser en complément des traitements.Par exemple : utiliser le gingembre afinde soulager les nausées gravidiques. Lalavande, pris lors des 3 dernièressemaines de grossesse, favorise unaccouchement plus facile et moinsdouloureux. En cas de varice, éviter lesbains chauds et surélevés les jambes afinde favoriser le retour veineux, etc.

Faites de votre grossesse une expérienceriche, tout empreinte de la joie et dubonheur d’une naissance!!

Grossesse et acupuncture

Barbara Soucy, B.Sc., Ac., N.D.Acupuncteure, naturopathe

Clinique de Physio-ErgoSylvain Trudel395, boul. Jessop, Rimouski

721-0027

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Des Professionnels vous renseignent

Bébé à bord!Peu demères considèrent leur bébé comme unaccessoire mode. Néanmoins, le portagepourrait bien devenir le truc branché cetteannée!

Le portage remonte à d’anciennes traditions(les Mayas, par exemple, portent leursbébés depuis des siècles), mais les parentsd’aujourd’hui portent leurs bébés afin de joueravec l’aîné, faire une balade, ou savourer uncappuccino.

J’ai porté mes deux filles depuis leurnaissance. «Qu’avez-vous là dedans?», «Çavous fait mal au dos?» sont des questionstypiques entendues au fil des années. Leportage, étant pour moi un mode de vie, jerépondais, convaincue : «C’est un béb黫Mon dosme ferait mal si je l’avais dansmesbras. L’écharpe c’est bien, car ça répartit lepoids». J’ai adoré quemes filles fassent partieintégrante de ma vie quotidienne.

Et la tendance se répand. Même les célébritéstelles Gwen Stefani et Angelina Jolietrimbalent leurs rejetons dans des écharpestendances. C’est définitivement le trucbranché de l’année pour les parents! Avant,on dissimulait la grossesse sous des vêtementsamples, maintenant, on la célèbre. Leportage est assurément la célébration du lienmère-enfant.

Porter bébé :

Est pratique : Le portage permet de marcheren toute confiance sans avoir à s’occuper des

escaliers, des gens, ou de l’étroitesse descorridors. Les coquilles de plastique sontlourdes pour les parents et pas plus confortablespour bébé qui y est balancé à hauteur degenoux. Votre écharpe peut aussi servir decouverture, ou vous permettre d’allaiterdiscrètement. J’ai trouvé mon écharpeparticulièrement pratique lorsque je voyageaisavec bébé!

Aide au développement : Lorsque bébé sedéplace dans une écharpe, il est synchroniséavec votre respiration, vos battementscardiaques, et vos mouvements. Cettestimulation aide bébé à régler ses propresréflexes, et exerce son contrôle del’équilibre. Le contact physique aide lesbébés prématurés à prendre du poids plusrapidement. Il n’y a aucun exerciseur quioffre de tels bénéfices.

Est un bon exercice! C’est difficile detrouver du temps pour s’entraîner en tantque nouvelle maman, mais si vous portezbébé et prenez des marches quotidiennes, çane peut qu’aider.

Aide à l’attachement pour les pères,gardiennes, et grands-parents : Papas,gardiennes grands-parents, et tous ceux quigravitent dans l’univers de bébé n’ont pas leréflexe d’attachement automatique qui vientavec la grossesse, mais ça ne veut pas direqu’ils ne peuvent pas compenser une fois lebébé né. Porter bébé tout près, dans uneécharpe, est un moyen formidable de seconnaître.

C’est amusant! Qui n’aime pas caresser sonbébé et l’avoir « à portée de bec »?C’est aussiamusant pour bébé, car en étant à votrehauteur il interagit avec les autres adultes.

Lyne MorissetteDépositaire de porte-bébé

196, rue HudonRimouski

721-4835

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Des Professionnels vous renseignent

Il est primordial pour la sécurité de bébé envoiture de posséder un dispositif de sécuritéadapté à lui et correctement installé puisqueces mesures de prévention permettent deréduire de 65% les risques de blessuresgraves et de décès. Malheureusement, bienattacher son enfant demeure souvent unetâche délicate. De nos jours, l'utilisation dela voiture est devenu tellement courante etanodine qu'il ne faut pas négliger la facilitéd'utilisation d'un siège d'auto.

Selon la plus récente enquête de la Sociétéde l'assurance automobile du Québec(SAAQ), la plupart des enfants sontattachés dans un dispositif approprié à leurtaille mais dans 50% des cas, soit le siègeest mal installé, ou l'enfant y est malattaché. Bien entendu, de telles lacunescompromettent grandement sa sécurité.Plusieurs facteurs peuvent faire en sorte derendre l'installation d'un siège d'auto pourenfant compliquée; la forme de la banquettearrière, l'espace disponible, le type deceinture présent dans la voiture. Les expertsrecommandent donc de faire des essaisd'installation des modèles pouvant vousintéresser dans votre voiture avant l'achat.

De cette manière, vous saurez alors queltype de siège convient le mieux à votrevéhicule. N'oubliez pas lors des essais deplacer les sièges avant dans leur positionhabituelle afin de vous assurez qu'ils negênent en rien l'utilisation du dispositif deretenue, surtout si vous devez l'orienter facevers l'arrière.

Certains sièges d'auto dits transformablessont conçus pour les étapes 1, 2 et 3. Cetype de siège peut paraître un boninvestissement, mais selon les experts dumagazine Protégez-Vous, il risque fort de nepas faire l'affaire de la naissance à la phase3. Comme le taux de croissance diffèregrandement d'un enfant à l'autre, il estdifficile de prévoir à long terme quelle serala taille de l'enfant. Dans un modèletransformable, le nouveau-né aura l'air deflotter alors qu'un enfant de 5 ans pourraitse retrouver à l'étroit. De plus, même si cesmodèles respectent les normes de sécuritépour chaque étape, ils sont toutefois plusdifficile à utiliser que ceux destinés à unephase spécifique. Les modifications etajustements à effectuer lors du passaged'une phase à une autre sont autant de

risques d'erreurs qui peuvent compromettrela sécurité de l'enfant.

Selon la SAAQ, les principaux problèmes àsurvenir lors de l'utilisation de systèmes deretenue sont le mauvais maniement duharnais et de la pince de poitrine en phase 1,la mauvaise utilisation du harnais et lenon-ancrage de la courroie supérieure quirelie le siège d'auto au point d'ancrage duvéhicule en phase 2 et le mauvais emploi dubaudrier en phase 3. Pour bien installer unsiège et bien y attacher l'enfant, il estprimordial de suivre à la lettre les indicationsdu fabricant.

Si un doute subsiste, communiquez avecnous au 723-1550 ou passez tout simplementà la boutique. Le personnel qualifié etpossédant une attestation CAA saurarépondre à vos questions, vérifier votresiège d'auto, et ce, tout à fait gratuitement.

Mesure de sécurité : siège d'auto pour enfants

Le Rêve du bébé91, boul. Arthur-Buies, Rimouski

Propriétaire : Gilles Ross

723-1550

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Des Professionnels vous renseignent

Marie-France Lavoie, massothérapeute

Massothérapie Marie-France459, de la Bonne Entente, Rimouski

732-2938

Tout au long de la grossesse, les courbes de lacolonne vertébrale s’accentuent et le bassins’élargit afin de faire un passage pour le bébé.Vous faire masser par un professionnel ou uneprofessionnelle peut permettre de diminuer lestensionsmusculaires qui s’accumulent avec leschangements posturaux.De plus, on remarquesouvent que les jambes deviennent enflées ouqu’une impression de lourdeur s’installe. Lacirculation sanguine et lymphatique se fontmoins bien.Heureusement, lemassage permetde drainer les liquides. Il peut aussi, parexemple, soulager une douleur au bas du dos,dans les fesses ou entre les omoplates.

Différents facteurs peuvent nuire au sommeil,le rendant moins récupérateur vers la fin de lagrossesse. On remarque alors une plus grandefatigue et une fragilité émotive. Le massagepeut permettre de décompresser, de s’offrir untemps pour soi, de se détendre, demieux vivredans son corps.

Pour le bébé, lemassage est relaxant. Il se sentbercé et entend la respiration plus profonde desa mère.

Enfin, le massage de la femme enceintepeut se pratiquer sur le ventre, grâce à uncoussin spécial qui libèrera votre torse etvotre abdomen pour vous permettre deprofiter pleinement de ce moment.

Dans une continuité, le massagedans les semaines qui suiventl’accouchement donne un certainrépit puisque le temps consacrépour soi est presque inexistant. Ilest ainsi possible de diminuer lestensions qui n’ont plus leur raisond’être, suite à l’accouchement. Letravail peut avoir été difficile etavoir laissé une grande fatigue etdes muscles endoloris. Vous n’avezpas à être gênée de prendre un petittemps pour refaire votre énergie. Sefaire masser permet égalementd’avoir un sommeil plus profond etrécupérateur. Aussi, avec l’allaite-ment, des tensions s’installentparfois à la nuque et au haut du dos.Le massage vous permettra unemeilleure amplitude de mouvement

dans ces zones raides. Une pause santé vousaidera à refaire le plein d’énergie et à êtreprésente pour votre enfant.

Massage avant et après l’accouchement

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Des Professionnels vous renseignent

Dre Marie-Pierre Beaulieu, chiropraticienne

Centre chiropratique Beaulieu285, rue Saint-Germain Est, Rimouski

724-7445

Torticolis congénital est un terme cliniquedérivé du latin « tortus » qui signifie tordu et« collum » qui signifie cou. Un torticolis estune contraction musculaire prolongée dumuscle sternocléidomastoïdien (SCM). Cettecondition est habituellement diagnostiquéequelques jours jusqu’à quelques semainesaprès la naissance. On distingue quatre typesde torticolis. Toutefois, seulement deux sonttraités couramment par la chiropratique :le torticolis spasmodique aigu acquis ouchronique (ex : traumatisme, infection,tumeur, fragment du disque et complexe desubluxation vertébrale) et le torticoliscongénital (présent à la naissance, pouvantêtre causé par unemalposition intra-utérine dubébé ou par une blessure à la colonnecervicale lors de l’accouchement). Laprésentation classique d’un patient souffrantde ce dernier type de torticolis est :• Tête (menton) tournée du côté opposé• Flexion latérale de la tête du même côtéAussi :• Plagiocéphalie (asymétrie faciale)• Occiput proéminent d’un côté• Contraction du SCM unilatéral• Masse cylindrique palpable au SCM2 à 3 semaines après la naissance

• Diminution de l’amplitude de mouvement

cervical (passif/actif)• Complexe de subluxation vertébralelatérale et rotatoire à C0-C1-C2

Parmi les traitements médicaux pour untorticolis congénital, l’utilisation d’exercicesd’étirement passifs et, pour les cas plussévères, le port d’un collier cervical durant lespériodes d’éveil sont les plus communs.

Du côté de la chiropratique, plusieurs étudesont démontré une réduction significative voirmême une cessation du torticolis congénitalavec les ajustements chiropratiques accompa-gnés d’exercices de réhabilitations appropriés.Une correction des complexes de subluxationvertébrale (malposition vertébrale ou patho-biomécanique) permet au SCM de retrouverunemeilleure flexibilité, unmeilleur tonus et demeilleures amplitudes demouvement pour lesarticulations vertébrales impliquées. La régioncervicale est souvent la plus affectée (occiput-atlas-axis). L’alignement des os du crâne estaussi souvent impliqué, et ce dû à lamauvaiseposition intra-utérine du bébé et/ou à deslimitations desmouvements de la tête du bébé.

Par exemple, après la naissance, un bébé avecde la difficulté à tourner la tête à droite aura

généralement la tête toujours positionnée versla gauche (assis ou couché). De plus, la mèrede l’enfant mentionne souvent que la mise ausein est plus difficile d’un côté (dans cetexemple, mise au sein gauche). Les musclesde son cou se développeront de façonasymétrique et une plagiocéphalie (asymétriedes os crâniens) sera fréquemment observée.

L’évaluationmusculosquelettique chiropratiquedu nouveau-né dès la naissance et au cours dela première année de vie est essentiel. Lacroissance de 0 à 1 an est très rapide,complexe et a un impact majeur sur la santéfuture. L’enfant apprend àmaintenir sa tête, às’asseoir, à ramper, à se tenir debout et àmarcher, tout cela en un an. C’est l’année laplus complexede la croissancede l’êtrehumain.

Toute irrégularité dans le développementmusculosquelettique détecter en bas âgeélimine bien des complications dans lacroissance du squelette. Les traitementschiropratiques sont surs, efficaces, sansdouleurs et adaptés aux nouveaux-nés.

LASANTÉ PAR LACHIROPRATIQUE, C’EST NATUREL!

Torticolis congénital et la chiropratique

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Des Professionnels vous renseignent

Monya PelletierPraticienne en préparationaffective à la naissanceAccompagnante à la naissance

722-6745

Qui est-elle?

L’accompagnante à la naissance est unefemme expérimentée dans ce qui touche lanaisssance et qui est désireuse d’apporterson soutien physique, psychologique etémotionnel à la mère et son conjoint. AuxEtats-Unis on la nomme Doula, un termed’origine grecque qui désigne une femmeexpérimentée qui aide d’autres femmesavant, pendant et après l’accouchement.

Dans son livre Une naissance heureuse,Isabelle Brabant écrit : L’accouchement estune île qu’on ne devrait jamais visiter seule.Pour certaine personne cela va de soi, laprésence constante d’une personneexpérimentée durant l’accouchement,demeure un repère, un phare pour traverserce passage. Pour d’autres, la présence d’unetierce personne signifie le remplacement durôle du père. Quoique légitime, cette peurn’a pas sa raison d’être puisque le rôle del’accompagnante est justement de permettreau couple de vivre cette expérience ensemblesans avoir à se questionner ou s’inquiétersur le déroulement de la grossesse et de lanaissance.

La période prénatale

Durant la grossesse, quelques rencontres sontprévues entre les parents et l’accompagnante.Ces rencontres ont pour but de préparer,autant que peut ce faire, l’accouchement.Dans un premier temps, le couple, s’il ledésire, pourra élaborer un plan de naissanceavec son aide afin de se pencher etd’évaluer leurs choix entourant la naissance.Ces rencontres servent également àconnaître les peurs, besoins et attentes desparents par rapport à l’accouchement, maisaussi envers celle qui les accompagne.Cette étape est importante puisqu’ellepermet à l’accompagnante de s’assurerqu’elle peut répondre à ces attentes et plusimportant encore, de connaître plusintimement les parents et ainsi créer un liende confiance. Enfin, elle prendra le temps

de vous expliquer en long et en large leprocessus de l’accouchement et les réactionsphysiques et psychologiques possibles.Ces informations permettent aux parents decomprendre les principaux passages que lamère et son bébé auront à traverser.

L’accouchement

Consciente de la vulnérabilité dans lequelse trouve les parents, l’accompagnanterassure quant à la normalité du travail etpeut communiquer au personnel hospitalierles besoins uniques des accompagnés. Elleassure une stabilité, une présence constante,ce qui contribue à diminuer l’anxiété de lamère et de son conjoint. Elle suggère desmoyens adaptés à la femme et au couplepour apprivoiser la douleur, les peurs et lesémotions nouvelles. En résumé, elle demeurele repère vers lequel peuvent se tourner lesparents.

Bébé est arrivé!

En période postnatale, l’accompagnantepeut soutenir le couple durant leur transitioncomme nouveaux parents, dans les débutsde l’allaitement, etc. En gros, elle est uneressource pour les 1000 et une questions desparents!

Comment choisir son accompagnante(tiré du livre Une naissance heureuse)

Voici une série de questions qui pourraientvous aider à mieux connaître l’attituded’une accompagnante par rapport à lanaissance, la vision de son rôle auprès devous et du personnel que vous serez appeléeà côtoyer, son niveau d’expérience et deconnaissances.

Étant donné la nature extrêmementpersonnelle de votre rapport, cherchez àretrouver les qualités humaines qui font dela doula une alliée précieuse : la chaleurhumaine, la maturité, la tolérance, unebonne capacité de communication, la

souplesse, une présence rassurante etconfortable.

• Quelle est son expérienced’accompagnement?

• Quelle est sa formation?

• Comment voit-elle son rôle auprès devous et de votre conjoint pendantl’accouchement?

• Combien de fois la verrez-vous pendantla grossesse et après la naissance?

• A-t-elle déjà assisté des accouchementsavec votre médecin ou à votre hôpital?

• Est-elle prête à vous informercontinuellement et à s’inclinerdevant vos choix?

• Sentez-vous qu’elle encourage votresens des responsabilités?

• À quel moment la contacterez-vous?

• A-t-elle une remplaçante si elle n’est pasdisponible?

• A-t-elle la compétence nécessaire pourfaire partie du travail avec vous à lamaison?

• À quel moment juge-t-elle appropriéd’aller à l’hôpital?

• Combien demande-t-elle pour sesservices?

Où trouver une accompagnante?

Au Québec, il existe le réseau québécoisd’accompagnante à la naissance(www.naissance.ca) où vous trouverezdiverses informations concernantl’accompagnement à la naissance ainsi quele nom des accompagnantes faisant partiesde ce réseau.

Vous pouvez également vous informezauprès de votre médecin, sage-femme oudans un des nombreux centre en périnatalitédu Québec.

L’accompagnement à la naissance

Marie-Claude BouchardMassothérapeute à domicileAccompagnante à la naissance

738-2888

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Des Professionnels vous renseignent

Amélie Leblanc, B.Sc., R.C.A.M.T., physiothérapeute, résidente enthérapie manuelle, spécialisée en rééducation périnéale

395, boul. Jessop, 2e étageRimouski (Québec) G5L 1M9

721-0027 poste 240

Durant la période prénatale, la futuremaman vit des moments privilégiésnécessitant des adaptations tant au niveauémotif que corporel. Pendant cesquelques mois, la prise de poids etl’influence des hormones amènentdes changements morphologiques etphysiques qui modifient la posture, lamobilité des articulations, la tensionligamentaire et musculaire ainsi que lerecrutement des muscles.

Pour palier à ces changements, la femmeenceinte pourra avoir recours à laphysiothérapie. Le physiothérapeute estun diplômé universitaire de première ligneformé pour évaluer et traiter l’ensemble dela condition musculo-squelettique. Eneffet, la correction posturale, la mobilisationdes vertèbres, du bassin ou des articulations,les techniques de massage ou d’étirementmusculaire, les exercices et les conseilssont appliqués selon les besoins afin depermettre à la femme enceinte d’êtreconfortable et reposée pour l’arrivée dubébé.

De plus, le physiothérapeute avec uneformation avancée en rééducationpérinéale, pelvienne et abdominale est leprofessionnel de la santé qui a l’expertisepour évaluer la souplesse, la force etl’endurance des muscles du périnée et del’abdomen. Il peut ainsi vous enseignerles exercices et les massages spécifiques àvotre condition pour diminuer et mêmeéviter les risques d’incontinence urinairedurant la grossesse et après l’accouchement.En effet, les muscles du périnée (soutenantla vessie et l’utérus) et les abdominauxsubissent une augmentation de la tensiondue à la prise de poids et à la croissancede l’utérus durant la grossesse. Lesmuscles des sphincters qui entourentl’anus, le vagin et l’urètre sont étroitementreliés au plancher pelvien et, par le faitmême, directement impliqués par ceschangements. Ceux-ci doivent êtresuffisamment forts pour contrer l’effet detension causé par l’utérus et former unpassage ferme pour la naissance du bébétout en étant également souples pourdiminuer les risques de déchirure à

l’accouchement. Les abdominaux superficielsdoivent être assez souples pour diminuerles risques de diastase sévère des grandsdroits (écartement des muscles permettantla croissance utérine) et les abdominauxprofonds (le transverse) doivent être assezforts pour faciliter la poussée lors del’accouchement. Par conséquent, desmuscles en bonne santé facilitent la miseau monde de votre enfant et favorisent leprocessus de guérison des tissus lésésdurant l’accouchement.

Bien que la majorité des troubles urinairesdisparaissent dans les quatre semaines quisuivent l’accouchement, il est connu queplusieurs femmes auront des symptômeslors d’une grossesse ultérieure ou avecl’avancement en âge. Éliminer ou éviterun problème de contrôle urinaire permetde jouir d’une vie plus saine et plusheureuse. Finalement, vaut mieux prévenirque guérir.

Bonne grossesse !

La physiothérapie :une solution efficace pour une grossesse plus heureuse

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Tout comme pour d’autres événements dela vie à haute intensité émotive et énergétique(accidents, décès, maladie), la grossesse etl’accouchement, avec tout ce qui lesentoure, questionnent sur le sens de la vieet peuvent également stimuler nos schémasprécoces inadaptés.

Brièvement, ces schémas sont des thèmesimportants (abandon, exclusion, abus,soumission…) constitués de souvenirs,d’émotions, de sensations corporelles et decroyances concernant soi-même et sesrelations avec les autres. Ils se sont constituésau cours de l’enfance et de l’adolescence,se sont consolidés tout au long de la vie del’adulte et sont aujourd’hui dysfonctionnels.Ces schémas s’apparentent à des filtresimprégnés dans le cerveau (systèmelimbique) à travers lesquels il nous arriveparfois de percevoir et d’interpréter laréalité et les événements que nous vivons.Cela se produit précisément lorsque cesévénements ont pour nous une consonancesimilaire au passé. Nous ajustons ensuiteinconsciemment nos comportements à cesschémas que nous expérimentons à partir detous nos sens.

En psychologie périnatale, on s’intéresse àdes vécus tels l’incapacité à devenirenceinte, les fausses-couches, les avortements,les accouchements surmédicalisés, lescésariennes non-prévues et à leurs impactssur la femme, le bébé, le conjoint, la famille.Malheureusement, bien des personnes quiparaissent émotivement fortes et autonomesou qui sont sans antécédents de maladiementale sont encore souvent laissées à elles-mêmes avec ces épreuves une foisl’intervention médicale ou l’accouchementachevé. Parfois l’accompagnement par desintervenant(e)s sensibles à cette réalitésuffit à l’intégration de ces expériences.D’autres fois, un traitement psychothéra-peutique s’avère nécessaire.

Ces expériences périnatales pouvant sevivre à partir des schémas précoces inadaptés,

leur intégration deviendra parfois difficilevoire impossible. Un trauma avec un tableausymptomatique de dépression post-partum,par exemple, pourrait s’en suivre. « Nicolese retrouve à l’hôpital bien qu’elle désiraitaccoucher à la Maison des naissances. Elleporte le schéma «méfiance-abus », empreintelaissée dans son corps durant son enfance.Outre le stress normal que toute femmevivrait dans un contexte de revirement desituation, Nicole se sent particulièrementsollicitée par ses inquiétudes élevées etn’arrive pas à s’abandonner malgré les soinsappropriés de l’équipe médicale. La peur laparalyse, l’empêche d’exprimer ses besoinset de prendre son pouvoir auprès desintervenants. Chaque acte médical posé surelle, bien qu’elle soit consultée, devientenvahissant voire agressant. Les vieillesmémoires d’abus d’enfance de son schémasont réactivées et elle se comporte à soninsu comme à l’époque, en demeurant figée,subissant des inconforts qui pourraient êtreévités. Nicole se coupe littéralement d’elle-même de sorte qu’elle aura peu de souvenirsde son accouchement qui somme toute s’estobjectivement et relativement bien passé.Elle parlera de son accouchement commeelle en aura entendu parler et se dira qu’enbout de ligne, l’important c’est d’avoir unbeau bébé en santé. Intérieurement, Nicoledemeure toutefois avec un sentimentd’incomplétude, de grande solitude, de rageet avec un goût amer qui pourraient évolueren symptômes dépressifs ou demeurercomme tels, simplement insatisfaisants,décevants. »

L’histoire de vie d’un individu, entre autresson enfance, prend ici son sens, aussi dansson « vécu périnatal ». La consultationpsychothérapeutique visera donc, dans unpremier temps, un travail d’identificationdes schémas développés depuis l’enfance.Nous verrons comment ces vieux schémasréflexes, exacerbés par l’événement actuel,sont venus teinter les croyances de lapersonne sur elle-même et sur ce qu’elleétait entrain de vivre. Le sens donné à son

expérience contribuera à la mener vers cessymptômes dépressifs.

La grossesse et l’accouchement étantdes expériences fondamentalementpsychocorporelles, il m’apparaît logique derepasser par le corps pour la deuxième étapedu traitement.Ainsi, plusieurs outils à viséepsychocorporelle seront proposés au clientpour ce travail. Je préconise par exemplesceux de la Psychothérapie CorporelleIntégrée (PCI) (respiration, mouvement,posture, conscience sensorielle) et ceux dela méthode EMDR (Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires),spécifiquement désignée pour le travaild’intégration des traumatismes. Ces deuxapproches (PCI / EMDR) atteignent lesystème limbique et « retraite » directementl’information de la mémoire des sensationset des émotions bloquées pour redonner unnouveau sens à l’expérience traumatisante.Dans cette même lignée, l’hypnose serait unoutil complémentaire intéressant à considérerpour ce travail d’intégration.

Selon la personne, son histoire et son motifde consultation, cinq à quinze rencontres de60 à 90 minutes seront nécessaires pour untel traitement. Naturellement, chaque individuétant unique, l’évaluation en début deprocessus nous orientera vers l’atteinted’objectifs spécifiques à chacun(e) avecl’utilisation des outils appropriés pourchacun(e).

Enfin, il importe de garder à l’esprit qu’au-delà du but premier de libérer la personnede ses symptômes et malaises coexiste unbut sacré : celui de la rendre plus présente,disponible à elle-même. Elle sera ainsi plusen capacité d’offrir à l’enfant, s’il y a lieu,une présence affective de qualité etd’accroître ainsi la possibilité d’un liend’attachement. La société d’aujourd’hui etcelle de demain ne s’en porteront quemieux…

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Des Professionnels vous renseignent

Tony Fournier, M.A. Psychologue clinicien142, Avenue de la Cathédrale, suite 4Rimouski

732-3014Et la psychologie dans tout ça ?

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Des Professionnels vous renseignent

Isabelle Garneau, sage-femme

Maison des Naissances Colette-Julien40, rue St-Paul, Mont-Joli

775-3636

Fatigue, maux de cœur, constipation,brûlements d’estomac, envie fréquented’uriner, baisse de la tension artérielle etétourdissements, lourdeur des seins,vergetures, hausse de la libido ou baisse dela libido, œdème aux chevilles, prise depoids, émotions en montagne russe,hémorroïdes, souffle court, douleur au dos,etc. Si vous vous reconnaissez parmi cessymptômes c’est sûrement que vous êtesenceinte. Peut-être les avez vous tous, peut-être en avez-vous très peu mais une choseest sûr, la grossesse apporte au corps de lafemme des changements nombreux, variéset parfois merveilleux mais parfoisagaçants. J’ai pensé que comprendre seschangements vous aiderait peut-être àmieux les accepter.

La majorité des changements du corps de lafemme durant la grossesse sont associés àdeux facteurs. Le premier facteur est assezsimple; il s’agit du fait indéniable que lefœtus croit et prend de la place dans leventre de sa mère. Les changementsproduits par ce facteur sont nombreux etfacilement identifiables (il n’y a qu’à penserà la pression du bébé sur la vessie qui donnel’envie fréquente d’uriner, au souffle courtcausé par la compression des poumons ou àla peau qui s’étire produisant parfois desvergetures). Je ne m’attarderais pas sur cefacteur mais plutôt sur le deuxième, car ilest souvent méconnu. Ce deuxième facteurest un moteur puissant de changement. Ils’étend dans tout le corps et peut paraîtrebien subtil. En fait, il crée un bouleversementtotal dans le corps de la femme enceinte etce dès les premiers jours de sa grossesse.C’est l’effet des hormones spécifiques à lagrossesse. Ces hormones expliquent pourquoile corps subit une telle tornade même si lebébé n’est pas plus gros qu’une petite crevette.

Il existe plusieurs hormones qui influencentla grossesse. Il y a entre autre l’estrogènequi est présente avant la grossesse (son nom

vient d’œstrus qui veut dire ovulation), il ale β-hcg (qui est l’hormone que détectent lestests de grossesse), il y a la prolactine (quiveut dire pro-lactation), il y a l’ocytocinequi a surtout un effet sur l’accouchement etl’allaitement, il y a la progestérone(pro- gestérone, donc pro-gestation) qui estprimordiale pour la grossesse…et il y abeaucoup d’autres! Tout un cocktail d’hor-mones qui permettent de soutenir lagrossesse. Les hormones sont en fait desmessagers sécrétés dans le sang, quicoordonnent l’activité des autres organes.Ces hormones ont pour buts de rendre lafemme enceinte apte à nourrire son fœtus,préparent son corps pour l’accouchement,développent sa poitrine la rendant prêtepour l’allaitement et l’aident à accumulerdes réserves de gras qui lui procureront descalories nécessaires pour produire du laitaprès l’accouchement. Bref ces changementsont pour but de créer la vie et de la soutenirpar la suite. Sans les changements hormonaux,il n’y aurait pas de reproduction… sans ceschangements, nous n’existerions pas. Maisles effets des hormones sont complexes etprennent parfois des chemins variésproduisant des symptômes tout aussi variés.Parfois le message envoyé est trèsspécifique et produit un effet limité maisparfois le message influence le corps enentier, produisant de nombreux symptômes.

Le plus bel exemple d’enchevêtrement dessymptômes vient de l’hormone qui a pourbut de relaxer l’utérus pour permettre aubébé de grandir. Je m’explique; l’utérus estun muscle que l’on appelle un muscle lisse(dont nous n’avons pas de contrôle volontaire).Il n’est pas le seul à être ainsi. Les vaisseauxsanguins sont entourés de muscles lisses,tout comme les intestins et le systèmedigestif , les muscles de la vessie etplusieurs autres… la liste est longueincluant des petits muscles comme celui ducristallin (dans l’œil). Ainsi, pendant lagrossesse, les hormones qui envoie leur

message à l’utérus, lui disant de se relaxer,disent aussi à tous ces autres endroits de serelaxer produisant des effets divers. Parexemple, la relaxation des vaisseauxsanguins fait chuter la pression et provoquedes étourdissements chez certaines femmesou une fatigue générale. Les vaisseauxsanguins relâchés peuvent aussi entraîner unaccroissement des varices et des hémorroïdes(qui sont des veines relâchées au niveau del’anus). La relaxation des intestins produitde la constipation. La relation des musclesdu cristallin fait baisser la vue. La relaxationdu clapet entre l’estomac et l’œsophagelaisse parfois remonter de la nourriture cequi cause des reflux gastriques dérangeants.Et tous ces changements ont un lien hormonal!

Les hormones influencent notre corps à demultiples niveaux. L’humeur et la libidosont aussi régularisées par des hormones.Les syndromes prémenstruels ou l’envie defaire l’amour qu’ont plusieurs femmes lorsde l’ovulation le démontre bien. Enceinte,c’est tout un cocktail d’hormones quimodule nos humeurs. Les hormoneschangent aussi l’appétit et c’est bien tantmieux, car il faut nourrir le petit être àl’intérieur de nous. En fait, si la nature apermit à ces symptômes d’exister c’essouvent parce qu’ils sont utiles. Parexemple, le ralentissement de la digestionqu’entraîné par la relaxation des muscleslisses (cité plus haut) permet une plusgrande absorption des nutriments dont lecorps à besoins pour se nourrir et nourrir lefœtus. Parfois le rôle n’est pas clair mais ilfaut faire confiance à son corps et beaucoup,beaucoup, beaucoup s’écouter. Parfois toutn’est pas très clair. La fatigue est biennormale étant donnée le grand changementd’hormone mais le corps aurait-il pu faireautrement? Nous savons que les nauséessont causées par les hormonesmais pourquoi?En utilisant un peu de philosophie, on peutcomprendre que le corps vivant de telschangements demande un ralentissement

Les changements de la grossesse…voir plus loin pour mieux comprendre son corps

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des activités, une plus grande attention à soiet à sa nutrition. Essayez donc de comprendrevos symptômes. Parlez-en à la personne qui

vous suit pendant votre grossesse. Celapourra vous aider à accepter certains petitsmaux de grossesse ou encore mieux à

améliorer votre état en comprenant ce quevos hormones veulent vous dire!!!!!! Votrecorps vous parle…il faut savoir l’écouter.D

Extrait du livre deMichel Odent :«Le fermier et l’accoucheur»Proposé par Christine St-Onge, sage-femmeChapitre XII : la participation du père à lanaissance est-elle dangereuse ?

«Il ne fait pas de doute que la participationdu père est un aspect de la naissanceindustrialisée. Il y a un siècle, quand laplupart des femmes accouchaient à domicile,la participation du père était hors de propos.Tout lemonde savait que l’accouchement étaitune affaire de femmes. On occupait le mari,par exemple en lui faisant bouillir de l’eau,mais il n’était pas impliqué dans la naissanceelle-même. Aujourd’hui, à l’apogée de lanaissance industrialisée, la question est encoreconsidérée comme déplacée, voire stupide.AuXXI ème siècle, tout le monde connaîtl’importance du rôle actif du père dans la«naissance d’une famille». Nombre defemmes ne peuvent même pas imaginerdonner naissance sans la participation de leur«partenaire». Nous avons tous entendu demerveilleuses histoires de «couples donnantnaissance». Les pères sont bienvenus dansles plus conventionnelles des sallesd’accouchement.

Pour interpréter des changements de points devue aussi rapides et radicaux, il convient deles replacer dans leur contexte historique. Ilest nécessaire de rappeler que ce phénomènemystérieux s’est amorcé de façon inattenduedans la plupart des pays industrialisés au coursdes années soixante. C’est alors que le besoind’être assistée par le père du bébé fut ressentipar une nouvelle génération de femmes. C’estprécisément l’époque où de plus en plus denaissances étaient concentrées dans leshôpitaux de plus ne plus grands. La naissancedans d’énormes maternités fut une étapeimportante du processus d’industrialisation.C’est aussi l’époque où la sage-femme devintun membre parmi d’autres d’une équipemédicale de grande dimension (dans les paysoù elle ne disparut pas complètement). Il nefait pas de doute que la participation du pèrefut alors une adaptation à une situationsans précédents. Jamais, dans l’histoire del’humanité, les femmes n’avaient accouchédans d’immenses hôpitaux au milieu d’étran-gers ; quant aux sages-femmes, elles avaienttoujours été indépendantes.

Les témoins actifs de tels bouleversementsdans les attitudes n’ont pas oublié la vitesseavec laquelle de nouvelles doctrines se sontalors établies. Vers 1970, on me disait, parexemple, que la participation du père allaitrenforcer les liens à l’intérieur des couples, etqu’il fallait s’attendre à une diminution dunombre de divorces et séparations... J’ai aussientendu que la présence du père, en tant quepersonne familière, ne pouvait que faciliterl’accouchement et qu’il fallait s’attendre à unediminution du nombre de césariennes...

On ne peut pas préparer une ère nouvelle sansd’abord remettre en cause les théories etcomportements qui, sur le plan historique,sont associés à l’industrialisation de lanaissance. Il nous faut d’abord fairel’inventaire des questions qu’il convient deposer. En ce qui concerne la participation dupère, au moins trois questions s’imposent :

Tout d’abord : est-ce que la participationdu père rend l’accouchement plus facile ouplus difficile ?

Si vous êtes assez âgé pour vous souvenird’une naissance sans personne alentourhormis une sage-femme maternelle,expérimentée et discrète, vous êtes enclin àposer ainsi la question. Notre but n’est pasd’apporter des réponsesmais plutôt d’analyserles nombreuses raisons pour lesquelles le sujetest complexe.

En premier lieu, il existe plusieurs sortes decouples, avec de grandes différences dans ladurée de cohabitation et le degré d’intimité. Ily a aussi plusieurs types d’hommes : certainspeuvent rester discrets quand leur partenaireest en travail ; d’autres ont tendance à secomporter en observateurs, ou en guides,tandis que d’autres encore se comportent enprotecteurs. Au moment même où la femmeen travail doit réduire l’activité de sonintellect (de son néocortex) et «partir sur uneautre planète», l’homme, souvent, ne peutcesser d’être rationnel. Certains prennent un aircourageux, mais en fait leur taux d’adrénalineest élevé et ceci est hautement contagieux.

Le double langage des êtres humains contribueà expliquer pourquoi la complexité du sujetest souvent sous-estimée. Il y a souventcontradiction entre le langage verbal et

non-verbal. Avec des mots, la plupart desfemmes modernes affirment sans hésitationsqu’elles ont besoin de la participation du père;mais, le jour de la naissance, les mêmesfemmes peuvent exprimer exactement lecontraire d’une façon non-verbale. J’ai lesouvenir d’un certain nombre d’accouchementsqui progressaient très lentement, jusqu’aumoment où le père, pour une raison imprévue,fut soudain obligé de s’absenter. Dès quel’homme eut tourné le dos, la femme en travails’est mise à crier, est partie dans les toilettes,et le bébé est né après une courte série decontractions puissantes et irrésistibles (ce quej’appelle le «réflexe d’éjection du fœtus»).

Il convient de prendre aussi en considérationles particularités des différentes phases del’accouchement. Certaines femmes peuventêtre soudain inhibées à cette phase del’accouchement où il est habituel de vider sonrectum... C’est l’occasion de souligner que letype d’intimité qu’une femme partage avecson partenaire sexuel n’est pas de la mêmenature que l’intimité qu’elle peut avoir avecsa mère. C’est souvent entre la naissance dubébé et la délivrance du placenta quebeaucoup d’hommes ont un soudain besoind’activité, au moment même où la mère nedevrait avoir rien d’autre à faire que de regarderson bébé et sentir le contact de sa peau.Répétons qu’à ce stade, toute distraction tendà inhiber la sécrétion d’ocytocine et donc àgêner la délivrance du placenta.

Ensuite : quelle influence la participationdu père peut-elle avoir par la suite sur la viesexuelle du couple ?

Poser cette question , c’est aborder le sujetéminemment complexe de l’attractionsexuelle, qui est mystérieuse. Le mystèrea d’ailleurs un rôle à jouer dans sondéclenchement et son entretien. Il y eut jadisdes déesses-mères. En ce temps-là, pour leshommes, la naissance d’un bébé était entouréede mystères.

J’ai eu l’occasion, dans le passé, de parler de lanaissance de leurs bébés avec des femmes quiétaient elle-mêmes nées à la fin duXIX siècle.Elle ne pouvaient pas imaginer le regard deleur mari alors qu’elle accouchaient : « queserait-il advenu de notre vie sexuelle aprèscela? » était la plus fréquente des réactions.

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Aujourd’hui je suis étonnée par le nombrede couples qui se séparent peu de tempsaprès une naissance merveilleuse, selon lescritères modernes. Le père et la mèrerestent bons amis, mais ils ne sont plus lespartenaires sexuels. C’est comme si lanaissance du bébé avait renforcée leurcamaraderie, tout en affaiblissant l’attrait sexuel.

Enfin, lorsqu’ils ont participé à lanaissance, quelles traces laissent chez leshommes leurs réactions émotionnellessouvent intenses ?

À l’ère de l’industrialisation de la naissance, àune époque où l’on peut accoucher enregardant la télévision, il n’est pas habituel deposer ainsi la question. Pendant les jours

qui suivent une naissance fortement«industrialisée», personne ne s’inquiètehabituellement du bien-être du père. Monexpérience de l’accouchement à domicilem’aconduit à rendre visite à des familles deux outrois jours après la venue du bébé.Ma surprisea souvent été grande lorsque j’ai polimentdemandé comment se portait le père.

Plusieurs fois j’ai appris qu’il était alité parcequ’il avait mal au ventre, un lumbago, unerage de dent, une colique néphrétique, uneczéma généralisé, ou simplement parce qu’ilétait épuisé.... j’en suis arrivé à proposer leconcept de dépression postnatale de l’homme.Celle-ci est fréquente dans un certain contexte,mais elle n’est pas reconnue comme telle.Évoquer une possible dépression postnatale

de l’homme fournit une occasion de rappelerque, dans de nombreuses sociétés, lesréactions émotionnelles du père étaientcanalisées par des rituels. Tous ces rituelsentrent dans le cadre de ce que les anthropo-logistes appellent la «couvade».

Quelles que soient les particularités locales,ces rituels ont pour effet d’occuper le pèrependant que sa femme accouche. Faire ensorte que le père passe des heures à fairebouillir de l’eau peut être considéré commel’un des derniers exemples de couvade.

Quand nos sociétés auront atteint un certainniveau de prise de conscience, la participationdu père à la naissance deviendra un thèmecentral de discussion.»

« Une fois une césarienne, toujours unecésarienne ». Pendant longtemps, ce dicton aprévalu. Aujourd’hui, en 2007, ce discourstient demoins enmoins. Il est même reconnuque l’accouchement vaginal après césarienne,mieux connu sous le nom d’AVAC, estpréférable pour la mère et le bébé.

Le taux de césarienne est en augmentationinquiétante : en effet, de 17% en 1992, il estpassé à 22,7% en 2005-2006. Pendant cetemps, au Nunavut, il est demeuré à… 2,5%!Il est reconnu parmi la communautémédicale(médecins accoucheurs et sages-femmes) queces taux sont préoccupants et qu’il estimportant pour la santé publique de toutmettre en œuvre pour les diminuer. Lesprincipales raisons expliquant l’augmentationdu taux de césarienne sont le fait que lesmédecins suggèrent une césarienne lors deprésentation par le siège et les interventionsmédicales de plus en plus nombreusesauxquelles sont soumises les femmes quiaccouchent, incluant les péridurales et ledéclenchement/augmentation du travail etl’écoute continueducœur fœtal durant le travail.

Il y a plusieurs raisons pour considérerl’AVAC : le sentiment de contrôle sur sonaccouchement est plus grand ainsi que lasatisfaction des mères; l’implication despères également; la récupération aprèsl’accouchement et la mise en route del’allaitement sont plus faciles; le temps deséjour hospitalier est plus court et le taux de

complications maternelles est moindre. Pource qui est du bébé, l’accouchement par lesvoies naturelles est préférable puisque cela leprépare à prendre sa première respiration, cequi diminue les complications respiratoires dunouveau-né et diminue son risque d’êtreadmis dans les unités de soins néonataux.

Le risque le plus couramment mentionné del’AVAC est celui de la rupture utérine,c’est-à-dire lorsque la cicatrice de la césarienneprécédente s’ouvre durant l’accouchement.Bien qu’importante, cette complication estégalement très rare, soit de 0,4 à 1%. Il est ànoter que la rupture utérine peut survenirégalement durant la grossesse ou unaccouchement par césarienne (0,2%).Toutefois, la césarienne est une opérationmajeure, ce qui n’est pas sans risques decomplications non plus : elle ne devrait êtretentée que lorsque les avantages en dépassentles risques (par exemple pour sauver la vie dela mère ou de l’enfant!). Finalement, onconsidère que les femmes désirant un AVACdevraient en avoir la possibilité.

Les taux de succès de l’AVAC varient de 50 à85%. Les principaux facteurs entrant en lignede compte sont… la motivation de la femmeà accoucher naturellement et la confiance dumédecin ou de la sage-femme! Les autresfacteurs favorables sont : lorsque la premièrecésarienne a été effectuée pour des raisonstelles une présentation par le siège ou unedétresse fœtale, soit des raison qui ne sont pas

récurrentes. Le fait d’avoir déjà accouché parles voies naturelles est également un netavantage. Le taux de succès baisse un peulorsque la première césarienne a été effectuéepour un arrêt de progression du travail.

Vous souhaitez vivre un AVAC? Il estimportant d’en discuter durant le suivi prénatalavec votremédecin ou votre sage-femme afinde faire un choix éclairé et de faire le bilan devos facteurs favorables et défavorablespersonnels. Au moment de l’accouchement,l’utilisation d’un minimum d’interventionsmédicales et un accompagnement qualifié,ainsi que le début spontané du travail serontdes facteurs qui augmenteront vos chances desuccès. Il est fortement recommandé dediscuter de votre plan de naissance avec lesprofessionnels vous entourant. Vous souhaitezaccoucher avec une sage-femme? LesAVACfont partie de leur champ de pratique depuis2004. UnAVAC enmaison de naissance ou àdomicile pourrait donc être possible.

Si vous avez eu une césarienne pour votrepremier bébé, le travail lors d’unAVAC ainsique la durée de la poussée s’apparenteront àceux d’un premier accouchement. Si toutefoisvous aviez déjà accouché avant votrecésarienne, votre travail ressemblera à celuid’une femme ayant déjà accouché. Et si vousaccouchez par les voies naturelles, sachez queles risques reliés à l’AVAC seront grandementdiminués lors des accouchements suivants :avis à celles désirant fonder une grosse famille!

Geneviève Guilbault, sage-femmeMaison des Naissances Colette-Julien40, rue St-Paul, Mont-Joli

775-3636L’accouchement vaginal après une césarienne : oui c’est possible!

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Des Professionnels vous renseignent

La maternité n’est pas un problème desanté, mais elle a un impact sur la vitalité dela mère, du bébé, du couple et des autresmembres de la famille dans l’immédiat et àlong terme.

Au Québec, la grossesse et l’accouchementétant sous la responsabilité du Gouvernementde par son système de santé, nous portent àcroire que tout peut se régler par le suivimédical prénatal et postnatal.

Puisque la naissance d’un bébé est associéeà un événement heureux, nous perdonsfacilement de vue qu’il s’agit en fait d’unepériode qui comporte d’importantsbouleversement, ajustements et devulnérabilité pour tous les parents, peuimporte leurs conditions économiques,sociales ou intellectuelles.

Parce que la société québécoise a connu destransformations rapides au cours des vingtdernières années, le contexte familial danslequel nous accueillons un bébé n’est plus lemême. Il n’est pas facile d’accepter les

transformations qu’implique sa venue dansle contexte actuel de technologie, deperformance, de rapidité et où les adultessont habitués de gérer des horaires précis etde tout contrôler.

Ces conditions font en sorte que les parentsont besoin de support, d’information,d’accompagnement, de répit et de partagepuisqu’ils en reçoivent moins de leurfamille immédiate (les grand-parentspeuvent vivre en région éloignée ou encore,être sur le marché du travail).

C’est pourquoi le Centre périnatal EntreDeux Vagues offre différents servicesrépondant aux nombreux besoins desparents en période postnatale.C’est d’abord un milieu de vie oùles parents peuvent se créer unréseau social d’entraide et prévenirainsi l’isolement. Ils peuventparticiper à plusieurs activités(cours de massage bébé, yogapostnatal, introduction des solides,poussette-action, danses latines

avec bébé, etc.) leur permettant dedévelopper des sentiments d’attachement,de confiance, de compétence et d’autonomie.

Pour les parents ayant besoin d’un coup depouce à la maison, des aides périnatalesoffrent un service de relevailles. Si lesparents ont des questionnements, ont besoinde conseils : un service d’écoute téléphoniqueleur est offert par des éducatrices spécialiséesen périnatalité.

Cette panoplie de services a pour objectif depermettre à chaque nouvelle famille devivre une adaptation positive à leur nouvelleréalité et ainsi de vivre heureux et en santé!

Le Centre périnatal : une réponse à de réels besoins en période postnatale.Comment se portent les parents d’un bébé?

Andrée Alain, éducatrice et coordonnatrice aux activités

Centre périnatal Entre Deux Vagues125, René-Lepage Est, bureau 312, RimouskiLucie Thibodeau, Directrice du réseau provincial des Centre périnataux

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Des mères se racontent

Témoignage d’une grand-mère :J’ai assisté aux accouchements de ma fillepar Brigitte Lévesque DupontMaman de Nathalie Dupont, trésorière et secrétaire du comité aviseur de la Maison des Naissances

Lorsque ma fille m’a annoncé qu’elle voulait accoucher dans une maison de naissance, j’ai été surprise, mais j’ai accepté son choix ; pourelle, c’était comme un rêve. Alors elle m’a demandé si j’accepterais d’assister à son premier accouchement. J’ai hésité un peu, mais jeme suis dis : « C’est son choix et c’est ma fille », alors j’ai accepté avec joie. J’étais nerveuse car c’était la première fois que j’allaisassister à l’accouchement d’une autre personne que moi-même. Nathalie a accouché comme une femme décidée avec l’aide d’Isabelle,sa Sage-Femme et Chantale, en tant que seconde. Son conjoint et moi étions également présents. On a rit, on a pleuré et hop ! Dehors demaman bébé Xavier ! Il avait une bonne corpulence pour un bébé naissant. Comme réflexion, j’ai dit lorsque je l’ai vu naître : « Ah non! Il a le nez à son père ! Ahahah ! »

En ce qui concerne l’ambiance à la maison des naissances, c’est très calme et reposant. L’assistante natale est à l’écoute des besoins dela mère et favorise son repos. En passant, chapeau les filles, vous êtes très humaine et extraordinaire !

Par la suite, ma fille est tombée enceinte d’une jolie petite fille qui se prénomme Maïka. (Joli prénom en passant !). Le même scénarioque le précédent s’est produit à la maison des naissances : ambiance chaleureuse, enveloppante et calme. Cette fois par contre, c’est dans

le bain qu’elle a mis au monde son bébé. C’est une expérience extraordinaire.Lorsque tu vois le bébé dans l’eau, tu penses qu’il va se noyer, mais non, aucontraire ! De plus, Maïka était propre lorsqu’elle est sortie du bain ! Jefélicite les sages-femmes pour leur écoute et leur travail d’équipe.

Ce fût deux très belles expériences pour nous tous. Bravo Nathalie pour toncourage et ta sérénité. Merci à son conjoint d’avoir été présent à ces deuxaccouchements, je te remercie de m’avoir fait confiance, je t’apprécieénormément. Nathalie, je t’admire beaucoup et continue de faire confiance àla vie, je suis très fière de toi.

Leurs deux enfants sont en pleine santé et ils aiment beaucoup leur grand-papa et leur grand-maman, et nous en sommes très heureux. Nous sommesaujourd’hui grands-parents de 5 petits-enfants et que Dieu protège notrebelle famille ! Merci mon Dieu de m’avoir fait connaître un tel bonheur !

Aimer accoucherpar Cindy Durand, membre du comité aviseur de la Maison des Naissances Colette-Julien

J’ai écrit ce titre, puis je me suis requestionné. En effet, avec toutes les histoires pénible qu’on entend et le mot douleur qui revientcontinuellement, c’est avec un peu de timidité que j’avance ce titre parce que j’ai souvent l’impression que ça dérange des gens.

Mais, voilà ce que j’ai le goût de dire à propos de mon accouchement…J’ai aimé voir le temps qui s’écroulait seulement en voyant la lumière du jour naître entre les rideaux,puis disparaître un peu plus tard. J’ai aimé synchroniser ma respiration, durant les contractions, aveccelle de mon amoureux qui s’était doucement rendormi. J’ai aimé sentir la tête de mon bébé quiétait de plus en plus près de la sortie. J’ai aimé toucher à cette petite tête lorsque je ne pouvais pasencore la voir, pourtant si près de naître. J’ai aimé lorsque ma sage-femme me parlait doucementpour m’encourager et m’accompagner dans le déroulement de mon accouchement. J’ai aimé sentirl’effet de l’endorphine emplir mon corps à la suite de chaque contraction. J’ai aimé prendre un bainà la chandelle en serrant bien fort mon amoureux contre moi. J’ai aimé sentir le dévouement etl’écoute totale de mon amoureux. J’ai aimé me sentir complètement épuisée tout en ayantl’incroyable satisfaction d’avoir mon bébé dans mes bras. J’ai aimé vivre chaque moment dansl’instant présent.

C’était ainsi, ce n’est que des choses positives que je retiens de cette extraordinaire journée. Jesouhaite à toutes les femmes qui accouchent de vivre pleinement cet événement… d’aimer accoucher.

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Des mères se racontent

L’aventure mère-filspar Émilie Perron, aventurière de mes Premiers Pas vers Gaspé

Je crois profondément à la force naturelle de la mère de donner naissance à son enfant. Cette conviction,je la dois en grande partie à ma mère. Elle est forte, généreuse et dévouée entièrement à ses enfants. C’estgrâce à elle si je me sens toujours si bien entouré de jeunes enfants. Elle avait le don de me fairecomprendre que même des comportements parfois désagréables d’enfants ont leur raison d’être et quenous en tant que parents nous avons l’instinct et l’intuition nécessaires pour les décoder. C’est aveccette grande confiance en nos instincts que mon conjoint Maxime et moi avons accueilli Zachary le2 juillet 2006. Un beau gros garçon de 10 lbs, parfaitement en santé. Je me sentais prête à mettreZachary au monde. Je ne ressentais pas le besoin de me faire dire comment faire ni d’avoir d’interventionextérieure lors d’un acte si naturel. Je me sentais bien dans l’intensité de mon accouchement étant biensupporter par une équipe merveilleuse de sage-femme qui fut discrète et d’une immense générosité.

Dès les premières minutes qui suivirent sa naissance, Zachary m’inspirait une force herculéenne. Je me sentais capable de tout et j’avaisune confiance en moi sans faille. C’est lorsque Zachary avait 4 mois que j’ai décidé de transformer mes rêves en réalité. C’est à cemoment qu’est né le projet de mes Premiers pas vers Gaspé. Je savais, dès le début, que la tâche ne serait pas de tout repos mais jetenais à relever le défi. Pendant 6 mois, à raison de plusieurs heures par semaine et fortement appuyé de Maxime, j’ai mis tout en placepour notre départ le 5 mai. Certain n’y croyait pas. Impossible selon eux de parcourir 1200 kilomètres en 2 mois à pied avec un enfantsde 10 mois. Je n’ai jamais porté attention aux commentaires négatifs, je m’en sentais capable. J’ai vu se dresser devant moi une aventureunique qui a pris tout son sens lors de nos 2 mois sur la route. Principalement nos journées se résumaient premièrement à notre routinedu matin puis 4 bonnes heures de marche sans arrêt pendant la sieste de Zachary suivi d’un bon pic nic pour le dîner parfois suivi encored’un ou deux autres heures de marche et finalement l’arrivée chez notre hôte pour la nuit. Nos hôtes ont principalement été des famillesmembres des comités de parents de maison de naissance ou d’organisme en périnatalité. Malgré des journées souvent exigeantes

mentalement à cause de la promotion que nous avons faite dans les médias et physiquementà cause des conditions météos et de la route difficiles, je n’ai jamais voulu repartir avant lafin officielle du projet. C’étais un objectif auquel je tenais pour ma satisfaction personnelle.Zachary a dû quitter avant la fin pour revenir à Montréal. Pendant les 2 dernières semaines,il m’a beaucoup manqué et je pensais sans cesse à lui. Il me manquait un petit bout. J’auraispu aller le rejoindre et tout laisser tomber du jour au lendemain. Mais j’étais trop près du butet je savais la fierté et le sentiment de valorisation qui m’attendaient à mon arrivée officielleau lieu et à la date prévus depuis le début. L’arrivée à Gaspé fut très forte en émotion.D’aller jusqu’au bout était ma façon de remercier toutes les sages-femmes d’être présentespourpermettre aux mères qui le désirent d’accoucher en leur compagnie, dans le respect etla dignité.

Avoir quatre enfantspar Guylaine Pépin

Laurie-Anne, août 2000. Avoir un enfant, c’est la découverte. La naissanced’un bébé, mais aussi d’un père et d’une mère, qui sont tous trois en processusd’apprentissage.Louis-Gabriel, mai 2002. Avoir deux enfants, c’est le partage. Partage du tempset de l’attention, partage des tâches.Léa-Maude, mars 2005. Avoir trois enfants, c’est l’adaptation. Dorénavant, ilmanque une main à maman pour traverser la rue, il manque une cuisse à papapour bercer avant le dodo.Vincent-Xavier, avril 2007. Avoir quatre enfants, c’est l’expérience et l’entraide.L’expérience des parents à réutiliser les petits trucs et les routines déjà éprouvés,et l’entraide des frères et sœurs aînés, pour que le bébé soit toujours bien.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai voulu avoir une famille de quatre enfants. Mais aujourd’hui, choisir d’avoir une famille nombreuse (bienque cette notion soit très relative, parlez-en à vos grands-mères!) résulte d’une longue réflexion. Beaucoup de questionnements et d’incertitudesliés à la vie quotidienne, aux finances et à l’organisation pratico-pratique font surface dès qu’on dépasse deux enfants (d’ailleurs, je déplore lefait que les tarifs familiaux ne comprennent souvent que deux enfants!). Au-delà de cela, passer de deux à trois ou quatre se fait relativementaisément. Tout est déjà en place, il suffit de multiplier! Quelle différence y a-t-il entre faire deux ou quatre sandwichs? Entre donner deux ouquatre bains? Entre brosser les cheveux de une ou deux têtes?

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Trêve de plaisanteries, avoir une famille de quatre enfants permet de vivre dans une ambiance… familiale! Unebonne organisation quotidienne et une volonté de garder en santé la vie de couple sont deux éléments qui paventla voie au bien-être de tous. Des repas animés de conversations enfantines, des jeux, des rires, de la musiqueemplissent quotidiennement la maison. Évidemment, il y a aussi les pleurs et les grincements de dents, mais lefait de devoir partager, concéder et dialoguer permet aux enfants, dans la mesure de leur âge, de développer uneautonomie dans les relations avec les autres. Il y a également une forme de solidarité qui fait en sorte que l’enfantse sent partie prenante d’un clan, où, il le sait, il aura toujours du support.

Lorsqu’elle a su que j’étais enceinte pour la quatrième fois, ma grand-mère m’a dit ; « Tu vas voir, c’estfacile à partir de quatre. Les grands vont t’aider. » Et c’est vrai. Les enfants ont spontanément le goût departiciper à l’arrivée du bébé et à ses soins, tout en prenant conscience que, s’ils s’impliquent dans la viedomestique de la maison, ils seront gagnants parce que les parents seront plus disponibles pour d’autresactivités. Il faut leur laisser une place, tout simplement. Avoir cinq enfants? Bonne question..

Petite histoire d’un événement ordinaire, ou l’accouchement à domicile.Dimanche, 15 avril 2007. Il est 19h30 et les enfants viennent de se coucher. Le papa et moi décidons de nous faire un « souperd’amoureux » comme notre fille aime les nommer : on va se chercher une bonne bouffe et on s’installe pour regarder la téléensemble (croyez-moi, avec trois bambins, c’est un vrai luxe!). Au moment où la boustifaille arrive, arrivent également les eaux!Aucune course, pas de stress, pas de réveil brutal pour les enfants. Tout est prêt et je suis déjà au bon endroit : j’accouche à lamaison.

Un simple appel à des amis pour s’assurer de leur disponibilité en cas de besoin et (surtout!) pour évacuer un peu de l’excitationqui m’a gagnée. Que nous reste-t-il à faire? Manger notre festin asiatique, en riant de fébrilité. Difficile de se concentrer sur latélé! Ma sage-femme arrive vers 21h30 et, après les préparatifs d’usage, vers 22h15, tout le monde va tout simplement secoucher : moi, dans ma chambre, elle, sur le divan, à proximité, et mon chum dans la chambre d’amis. Je lis un peu, je somnole.Vers 23h15, le travail s’accentue et l’accouchement s’en vient. Ma sage-femme est déjà aux aguets depuis un moment et mon chumme rejoint. Enfin! Je suis heureuse à l’idée de rencontrer enfin notre bébé. Je me sens en sécurité et sereine, puisque j’aimoi-même préparé son arrivée, au plan émotionnel, bien sûr, mais aussi au plan logistique. Je sais que tout est prêt et à portée demain pour que sa naissance se passe harmonieusement. Mais harmonieusement ne signifie pas nécessairement doucement! Lemanque d’espace ne me permet pas de vous raconter les détails (je peux en parler pendant des heures!), mais dès 00h47, Vincent-Xavier est né, après ce qui m’a semblé quelques minutes. Ces quelques minutes, je les ai vécues dans une lucidité étonnante. Jeme sentais en contrôle de mon environnement, dans « mes affaires », en toute intimité avec le papa (en pyjama!) et masage-femme. À 3h30, toute la maisonnée était endormie (sauf moi : adrénaline, quand tu nous tiens!) et ma sage-femme repartait.

Notre fils est né dans sa maison. Sa première couverture lui appartenait. Il a pris sa premièretétée dans le lit de ses parents. Mais le plus important et le plus beau, c’est que la rencontreentre frères et sœurs s’est faite alors qu’il n’avait que cinq heures de vie. En effet, le lendemainmatin, notre fille de six ans se réveille vers 6h00. En me voyant, elle dit : « Maman, ta bedaineest changée. » Et tout à coup, la lumière dans ses yeux! « HO! HO! HA! » Elle était sans mot!Elle s’est précipitée dans ma chambre pour être bien certaine de ce qu’elle venait de comprendre,et s’est dépêchée de réveiller son frère et sa sœur. À 6h00 le matin du 16 avril 2007, toute notrepetite famille, en pyjama, échevelée, était réunie et heureuse. Les mots sont ici trop limités pourbien décrire ce moment unique…

Les enfants étant des enfants, c’était bien beau, l’arrivée du bébé, mais il fallait quand même déjeuner et s’habiller pour aller joueravec les amis! La naissance de leur petit frère n’a jamais entravé leurs activités, puisqu’ils étaient, eux aussi, dans leurs affaires.Comme les enfants l’ont tacitement souhaité, leur routine n’a que très peu été ébranlée.

Il s’agit de mon quatrième accouchement, et de ma seconde expérience à domicile. Je tiens à conclure en disant ceci : oui, c’estsécuritaire. Si ce ne l’est pas, les sages-femmes vous le diront. Elles sont formées pour cela. Il y a un protocole précis, dumatériel complet et des « plans B » en cas de besoin. Aucune improvisation, mais de la liberté pour la mère, le père et le bébé ànaître. Il faut s’informer. Malgré plusieurs arguments qu’on peut entendre, l’accouchement à domicile est une option que l’on peutmaintenant considérer au Québec. Je dis souvent qu’il faut « magasiner » son accouchement. Pour acheter un vêtement, on faitle tour des boutiques. Pourquoi ne pas faire la même chose pour choisir son scénario d’accouchement? L’hôpital, la maison desnaissances ou la maison familiale. À chaque femme et à chaque couple de voir ce qui convient le mieux. Je souhaite que cessentles jugements, les regards réprobateurs et les sous-entendus à peine subtils sur le sens (ou l’absence du sens) des responsabilités.

Un accouchement est un événement ordinaire, dans le sens où (l’histoire de l’humanité, et, plus près de nous, celle du Québec ledémontre) il fait partie de la vie depuis que le monde est monde. Au Québec, dans plusieurs cas, il est possible de garder cet actedans sa plus simple essence, sans artifices ou sans stress superflu. C’est maintenant, après des années de requête et de lutte, undroit que nous avons. C’est à nous de nous en prévaloir.

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Des organismes pour la pratique sage-femme

L

L’humanisation des naissances et le Regroupement Naissance-Renaissance« Naître au Québec n’a jamais été aussipeu naturel. Déjà dénoncé il y a 25 ans, letaux de césariennes ne cesse d’augmenterd’année en année. L’an dernier, plusd’une naissance sur cinq s’est jouée sousle bistouri. Le recours à l’anesthésie souspéridurale a pour sa part grimpé enflèche, y compris chez les femmesaccouchant « normalement ». Une grandepart des naissances se déroulent désormaissous monitorage, et les tests prénataux necessent de se multiplier... Bienvenue Bébé ! »Claudette Samson, Un bébé sur cinq naîtsous le bistouri Le Soleil, 23 juillet 2007Québec (disponible sur Cyberpresse.ca)

Ma première fille est née à l’hôpitalen 1980, l’année de création duRegroupement Naissance-Renaissance(RNR). C’était le début du mouvementd’humanisation des naissances et j’enfaisais partie sans trop m’en rendrecompte. Cette première naissance a étémédicalisée et le personnel de l’hôpitalm’a fait sentir incompétente et dérangeanteavec mon plan de naissance et mes idéesfolles d’accoucher sans péridurale. Mestrois autres enfants sont nés à la maisondans la joie, l’intimité et la quiétude.

Le RNR est né de ce même désir desfemmes de se faire respecter. C’est aussià ce moment que s’est tissé un lien profondentre les femmes et les sages-femmes auQuébec.

C’est pourquoi les actions du RNR seconcentrent sur les dossiers suivants :

• Accessibilité et développement desservices sage-femme partout au Québec;

• Accessibilité à une accompagnante à lanaissance pour toutes les femmes quiaccouchent en centres hospitaliers;

• Promotion de l’entraide et du soutienà l’allaitement maternel;

• Prestations parentales universelles etdécentes et mesures de conciliationmaternité-occupation;

• Promotion de l’Initiative Amis desmères qui proposent 10 conditions quihumaniseraient les pratiques en centreshospitaliers.

Parmi les actions marquantes de cetteannée, soulignons notre participationau colloque annuel de la « Coalition forimproving maternity services » à Atlanta.Le rapport « Evidence Basis for the TenSteps of Mother-Friendly Care » a étédévoilée. Il s’agit d’une revue systématiquedes données probantes qui soutiennent lesdix conditions de « l’Initiative Amis desmères (IAM) ». Le texte « Avoir unenfant : Dix questions à poser » qui a étépublié dans l’édition no. 1 – Noël 2006 devotre revue En attendant bébé, donne unbel aperçu de ce qu’est l’Initiative Amisdes mères. L’Initiative amis des mèressemble offrir des pistes pour contrer cettenouvelle vague de médicalisation desnaissances, car elle réclame un plus grandrespect du droit de la femme d’êtreaccompagnée et incite les hôpitaux à nepas avoir recours aux interventions qui nesont pas basées sur des données probantes.

Nous avons également produit le guide derevendication d’une maison de naissance« Naître au cœur de sa communauté » quia été largement diffusé et qui a facilitél’émergence de groupes de femmes et de

familles qui oeuvrent maintenant pour ledéveloppement d’accès aux services dessages-femmes dans plusieurs régions duQuébec, dont la Montérégie, Kamouraska,Lanaudière, Sept-Îles, etc. Dans le mêmeesprit, le RNR a soutenu Émilie Perronqui a marché de Montréal à Gaspé du5 mai au 30 juin dernier pour faire lapromotion de la pratique sage-femme. LeRNR l’a mis en contact avec des groupestout au long de son parcours. Certainesd’entre vous avez peut-être eu l’occasionde la rencontrer lors se son passage dansle Bas-du-Fleuve.

Plus récemment, nous nous préoccuponsde la nouvelle Politique de périnatalitéqui devrait être publiée en 2007. Cettepolitique soulignera l’importance d’unsoutien continu et d’une présence auprèsdes femmes qui accouchent. Un chapitrecomplet est consacré à la pratique sage-femme, ce qui est une grande avancéepour l’humanisation des naissances. Lavolonté du Ministère de la Santé et desservices sociaux de développer 12nouvelles maisons de naissance (LeDevoir, 22 janvier, 2007) dans le cadre dela mise en œuvre de la nouvelle Politiquede périnatalité augure bien.

Il y a donc encore beaucoup de travail àaccomplir et comme la paix, l’humanisationdes naissances n’est pas « une fin en soi »mais un processus qui touche et transforme lavie de toutes celles et ceux qui y participent.

Lorraine FontaineCoordonnatrice de dossiers politiquesRegroupement Naissance-Renaissance

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La Côte-Nord, un territoire immense...

Des organismes pour la pratique sage-femme

Le Groupe Objectif Sages-Femmes

Le groupe Objectif Sages-femmes semobilise depuis juin 2005 pour qu’unservice sage-femme soit implanté au KRTB(région du Kamouraska, du Témiscouata, deRivière-du-Loup et des Basques).

Le projet est né d’un besoin criant de lapopulation d’ici pour un service sage-femme à proximité. Plusieurs femmes denotre région ont par le passé choisid’accoucher à la maison des naissancesMimosa de St-Romuald. Mais depuis leprintemps 2006, cet option n’est pluspossible vu la longue liste d’attente pour ceservice et la décision du CSSS de l’endroitde favoriser la clientèle de son territoire.Les femmes d’ici n’ont donc plus lechoix du professionnel de la santé quiles accompagne pour la grossesse et

l’accouchement. Par ailleurs, Mont-Joliétant situé à environ 2h30 de La Pocatière,ce choix présente beaucoup d’inconvénientspour la majorité des femmes.

Le projet initial était l’implantation d’uneMaison des Naissances à La Pocatière. Desembûches de taille se sont dressées sur lechemin, de telle sorte que le groupe a dûrevoir l’emplacement de la future Maisondes Naissances. Après avoir longuementmûrie leur réflexion, les membres dugroupe ont décidé de se tourner vers leCSSSde Rivière-du-Loup pour l’implantationd’une Maison des Naissances.

Des démarche sont présentement en coursauprès de l’Agence de santé et de servicessociaux du Bas St-Laurent afin d’évaluer de

quelle façon un service sage-femmepourrait être implanté au KRTB. Plusieursacteurs sont concernés par le projet et laconcertation n’est pas toujours facile.Pour Objectif Sages-femmes, les femmesdoivent pourvoir choisir le professionnelet le lieu pour donner naissance. Il estparfois difficile de faire entendre notrevoix pour l’accouchement hors centrehospitalier vu les préjugés tenaces quant àcette pratique. Mais à l’instar d’autresrégions où l’accouchement en Maison desNaissances et à domicile sont despratiques courantes, nous sommesconfiantes que notre projet prendra formeici, et ce, dans une ambiance propice àces moments porteurs d’une significationprofonde.

Pour plus d’information ou pour signer une lettre d’intention quant à l’utilisation du service sage-femmeau KRTB (région du Kamouraska, du Témiscouata, de Rivière-du-Loup et des Basques),

contactez Barbara Tremblay au (418) 354-7788.

Combien d’entre vous sont venues visiter laCôte-Nord? Un lieu de mer et de forêt, d’airsalin et de moustiques, de pêche et degrands espaces. Un lieu à découvrirassurément. Le territoire s’échelonne sur1234 km de côte (dont une bonne partie estconstituée de plages sablonneuses) habitépar une population de près de 100 000personnes.

En venant de la «Ville» et en découvrant laréalité des Nord-côtières, je m’y suis installéeavec la certitude d’avoir plein de choses àaccomplir. À peine quelques mois aprèsmon arrivée, j’apprenais qu’il n’y avait plusd’accouchement au nord et à l’est de Sept-Îles.Cela veut dire que plus de 150 femmes,chaque année, doivent venir à Sept-Îles,1mois avant leur date prévue d’accouchement.Les compagnies aériennes n’embarquentpas les femmes de plus de 36 semaines degrossesse et les médecins ne veulent pasprendre le risque d’avoir un travail

prématuré chez leurs patientes. Les femmesreçoivent des allocations de séjour variantde 5 à 65$ par jour pour se loger, se déplaceret se nourrir. J’en suis tombée de ma chaise!C’était il y a 3 ans.

Depuis ce temps, en septembre 2006, nousavons ouvert la Maison du Collectif. Nousaccueillons les femmes et leur famille pources dernières semaines si importante de lagrossesse. Évidemment, plusieurs d’entreelles espèrent que des sages-femmestravaillerons ici sous peu et qu’elles pourrontavoir leur prochain enfant en maison denaissance. C’est pourquoi, en juin dernier,nous avons invité Christine St-Onge, sage-femme à la Maison des NaissancesColette-Julien à venir rencontrer la populationet les intervenantes en périnatalité. Cesrencontres nous ont permis de briserplusieurs mythes très solides sur le travaildes sages-femmes et sur le modèle québécoisde maison de naissance.

Notre revendication de maison de naissanceà Sept-Îles ne date pas d’hier. Le Collectiffêtera ses 30 ans l’an prochain et noussavons que la pratique sage-femme faisaitdéjà partie des priorités de l’organisme à sestous débuts. Toutefois, aujourd’hui, nouscroyons fermement que toutes les planètessont alignées. Nous prévoyons une rencontreavec le CSSS et l’Agence de santé àl’automne et nous sommes confiantes qu’ilsne seront pas sourds à notre discours. Avecdes taux de césarienne très élevés et destaux d’allaitement les plus bas au Québec,nous devons agir.

Nous aurons une liste d’appui sur notre siteweb à l’automne. Je vous invite à venir lasigner au www.collectifsante.org.

Ou mieux encore, choisissez la Côte-Nordcomme destination vacances et venez nousvoir pour la signer en personne…

Par France BouffardCollectif de Sept-Îles pour la santé des femmesOBNL en santé sexuelle et reproductiveOn offre aussi l’accompagnement à la naissance et le soutien à l’allaitement maternel(418) 968-2436 ou [email protected] site web collectifsante.org

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Transitions: SoothingMusic forCrying Infantspar Amélie Durette, membre du comité aviseur

Dans le ventre de sa maman, le bébé écoute le battement du cœur de sa mère qui représente pourlui une source de protection et d’émotions positives. Transitions reproduit cette harmonienaturelle qui assure détente et relaxation que ce soit en attendant bébé ou en créant desmoments magiques avec celui-ci dès sa naissance. Tout au long de son existence, la musiquefavorisera l’apprentissage, la détente et la socialisation.

L’accouchement dans l’eaupar Chantal Hamel, présidente du comité aviseur

Je vous propose de réfléchir à la façon dont vous désirez accoucher. J’ai accouché de mon premierenfant dans le confort du grand bain de la Maison des Naissances Colette-Julien. J’ai adoré monexpérience et j’ai apprécié particulièrement le répit de douleur que l’eau du bain m’a donné. Eneffet, les sages-femmes appelle le bain «leur péridurale», c’est-à-dire qu’elles comparent lesoulagement apporté par le contact de l’eau à celui de l’anesthésie. Je pense qu’un soulagementnaturel aussi efficace que celui-ci mérite d’être approfondi et d’être connu. Maintenant quel’accouchement dans l’eau est possible dans notre région, je crois que les femmes doivent maintenantconsidérer cette façon d’accoucher comme un choix et un droit. L’accouchement dans l’eau est toutà fait sécuritaire et la préparation est minime si l’on désire accoucher à la Maison des Naissances.Les sages-femmes peuvent vous en parler davantage si vous prenez rendez-vous avec l’une d’elles.À noter que tous les frais sont couverts par la carte d’assurance-maladie du Québec. Pensez-y, c’estnaturel de vouloir se soulager des contractions et l’eau est un moyen tout à fait efficace!

Suggestions de notre équipeqPour bébé, un jeu merveilleux : Skewish Classicpar Chantal Hamel, présidente du comité aviseur

Voici un petit jouet formidable pour le jeune bébé qui commence à peine à vouloir tenir les objetsdans ses mains. Le jouet est très gros et sécuritaire se qui permet une bonne prise avec les petitesmains de bébé. Quand le bébé de met à mâchouiller les grosses boules, le reste du jouet lui touchetout le reste du visage ce qui lui permet de découvrir la sensation du toucher.Aussi, quelques grossesboules peuvent glisser le long des élastiques, ce qui fait un léger son agréable. Par ses couleurs écla-tantes, bébé est stimulé visuellement. C’est un jouet qui réussit à combler plusieurs besoins de bébé.Par contre, il se peut que votre bébé se fâche légèrement quand une boule va dans son oeil (sans dou-leur réelle), mais moi je trouvais cela très comique de voir ma fille se fâcher un peu. On dit que çaforge le caractère. Vous trouvevez ce jouet dans les magasins spécialisés pour environ 20$. C’est uneexcellente idée-cadeau.

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Suggestions de notre équipe

Collection de l’Hopital Sainte-Justine pour les parentspar Sylvie Lefebvre, membre du comité aviseur

Le CHU Ste-Justine est le centre hospitalier universitaire mère-enfant reconnu pour les soins et larecherche qui y sont effectués. Depuis déjà quelques années, il nous est possible de trouver enlibrairie et dans plusieurs pharmacies les livres de la Collection de l’Hôpital Sainte-Justine pour lesparents au Éditions du Chu Sainte-Justine. Ces ouvrages sont rédigés par des auteurs faisant partied’équipes professionnelles. De plus, le contenu nous est livré dans un langage simple et accessiblece qui facilite la diffusion de l’information concernant plusieurs sujets concernant les parents.

Plusieurs titres se retrouvent sous différents thèmes dont l’adolescence, les difficultés scolaires,l’estime de soi, la famille, la maternité, la parentalité (relation parents-enfants), la petite enfance, lasanté physique et mentale et la société. Si vous souhaitez consulter les titres de la collection, vouspouvez aller à l’adresse suivante : www.chu-sainte-justine.org/editions/index.asp.

Le sommeil de votre enfantpar Annie-France Lévesque, membre du comité aviseur

BACUS,Anne. Le sommeil de votre enfant. Pour comprendre et surmonter ses troubles du sommeil,éditions Marabout, 2005, 283 pages.

Quand notre enfant devrait-il faire ses nuits? Combien de temps doit-il dormir pour sa sieste? Dois-je me sentir coupable de garder mon enfant dans mon lit? Bref, le sommeil de notre enfant est aucœur des questionnements des nouveaux parents à plusieurs reprises. Ce petit livre de référence vientau secours des parents inquiets. Facile à consulter, il nous explique les différents types de troublesdu sommeil, mais aussi nous donne quelques trucs pour différents problèmes reliés au sommeil denotre trésor pour chaque tranche d’âge de son développement, par exemple, les petits lève-tôts, lescauchemars, la routine du dodo, etc. Un bel outil de référence à consulter à différents moments dela vie de notre enfant et qui sauve le sommeil… des parents!

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Une Naissance Heureusepar Amélie Durette, membre du comité aviseur

Sage-femme depuis plus de 20 ans, Isabelle Brabant publie en 2001, aux Éditions Saint-Martin, laversion révisée de « Une Naissance Heureuse ». Ce livre est décrit comme un guide de voyage; ilaccompagne la future maman et le futur papa durant la grossesse et l’accouchement. Grâce à sonexpérience et sa passion, elle a su répondre à un bon nombre de questions, rassurer les femmes etfaire prendre conscience du contrôle et de la confiance que les femmes peuvent avoir durant leuraccouchement. Aucun sujet n’y échappe : les premières réactions d’être enceinte, les choix à fairepour l’accouchement, le début du travail jusqu’à la poussée, les interventions médicales quipourraient survenir à l’arrivée de bébé, l’attachement parents-bébé au lendemain de la naissance etbien plus encore.De magnifiques photos et de touchants témoignages ajoutent à la beauté de cet œuvre. C’est uneexcellente suggestion-cadeau à offrir ou à s’offrir pour vivre «Une Naissance Heureuse».

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La Maison des Naissances Colette-Julien

Le Comité aviseurPar Chantal Hamel, présidente du comité aviseur

Le comité aviseur de la Maison des Naissances Colette-Julien estfier de vous offrir ce deuxième journal sur la grossesse et la vie debébé. Nous tenons à remercier tous ceux et celles qui participent àsa réussite et nous espérons pouvoir offrir cet important outil deréférence en périnatalité pour de nombreuses années encore.

Le comité aviseur est un regroupement deparents ayant utilisé les services de laMaison des Naissances, qui a pour buts depromouvoir les services des sages-femmeset de s’assurer de la satisfaction de laclientèle. Un questionnaire est remis à la findes rencontres post-natales pour que lesclientes fassent l’évaluation de leur suiviavec la sage-femme. Le comité fait un bilanannuel de tous les questionnaires reçus.

Notre équipe est dynamique et innovatrice.Présentement, le comité est formé d’unesage-femme et de 7 autres membres :Annie-France Lévesque, Amélie Durette,

Chantal Hamel (présidente), Cyndi Durand,Sylvie Lefebvre, Guylaine Pépin, IsabelleGarneau (sage-femme) et Nathalie Dupont(secrétaire-trésorière). Les membres sonttoutes de jeunes mamans qui ont le goût defaire découvrir la Maison des Naissancesaux autres femmes enceintes.

Les activités organisées par les membressont nombreuses et diversifiées. Parexemple, la journée «Partie de sucre», le5 à 7 de la journée internationale des sages-femmes le 5 mai, le bébé-bazar du mois dejuin, le pique-nique familial estival pour lesclientes qui ont utilisées les services de la

Maison des Naissances, les cafés-rencontrethématiques et le journal « En attendantbébé… » qui paraîtra à toutes les rentréesscolaires.

Le comité aviseur est fier des activitésproposées pour améliorer la qualité de viedes nouvelles mamans. Briser l’isolement enpermettant aux femmes de revoir leur sage-femmes et de discuter avec d’autres mamansde leur grossesse, de leur accouchement etde leur bébé est un besoin que le comitécherche à combler. C’est avec une bonneéquipe que cela est possible.Merci!

Mon inscription au baccalauréat en pratiquesage-femme à l’Université du Québec àTrois-Rivières, est le résultat d’un longcheminement. Outre une expérience deplusieurs années comme agronome en milieumaraîcher, je suis mère de trois enfants. Mesexpériences de parent et de lamaternitém’ontemmenée àm’impliquer auprès d’organismescommunautaires qui oeuvrent en périnatalité.Mon implication dans ce milieu a particuliè-rement fait écho à mon besoin de côtoyer desmères et mon désir de m’impliquer auprèsd’elles. Je me suis jointe à des groupes quioffrent du soutien à l’allaitement et en font lapromotion : j’ai fait du soutien téléphoniqueauprès desmères et des visites d’allaitement àl’hôpital.

Par ailleurs,mes expériences d’accouchement,d’abord en milieu hospitalier puis à domicilem’ont enrichie sur le plan personnel etinspirée sur le plan professionnel : Je mesentais interpellée par le mouvementd’humanisation des naissances, la promotion

des droits des femmes en période périnatale,l’accessibilité à différents lieux pouraccoucher. Aussi, le suivi sage-femme pourmes 2e et 3egrossesse a réellement répondu àmes attentes et le fait de côtoyer dessages-femmes m’a enchantée et a semé enmoi la toute petite graine de ce qui allaitdevenir un grand rêve: devenir sage-femme!Mais comment pouvais-je m’y prendre, avectrois jeunes enfants et un emploi presque àplein temps?... J’ai alors appris qu’on pouvaitdevenir accompagnante à la naissance, uneoption qui convenait à ma situationpersonnelle et familiale.

J’ai donc entrepris une formation d’accom-pagnante à la naissance au Collège d’étudesen maternité alternative (CÉMA) et j’aiensuite accompagné des couples pendant lagrossesse et l’accouchement, à l’hôpital et enmaison de naissance. Cette activité m’arévélémon désir profond d’œuvrer auprès desmères, des couples, des bébés et de m’investirà temps plein et professionnellement. C’est

alors que j’ai décidé de faire le grand saut dansles études en pratique sage-femme.

Après avoir complété la première année decours sur les bancs de l’université, j’entameles trois années de formation pratique assortiede cours théoriques, qui ont lieu enmaison denaissance (5 stages) et en centre hospitalier(1 stage). Je termine tout juste un premierstage à la maison de naissance Collette-Julienà Mont-Joli, et je suis plus que ravie de toutce que j’y ai appris auprès de la sage-femmeIsabelle Garneau et des parents qui m’ontaccueillie avec grande générosité.

Je peux dire que chacune des étapes de ce longcheminement me confirme que j’ai vraimentfait le bon choix, car jeme sens tout à fait àmaplace dans ce monde de la maternité auprèsdes familles et des sages-femmes.

Vous pouvez obtenir de l’information sur lebaccalauréat en pratique sage-femme àl’UQTR en visitant le www.uqtr.ca.

Sylvie Carignan, Étudiante sage-femme

Maison des Naissances Colette-Julien40, rue St-Paul, Mont-Joli

775-3636

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Tous les frais sont couverts par le régimed’assurance-maladie du Québec

Pour une visite gratuiteet pour rencontrerune sage-femme,

appelez immédiatement!

Maison des NaissancesColette-Julien40, avenue Saint-Paul, Mont-Joli

(418) 775-3636

CLSC – CENTRE D’HÉBERGEMENT•Accueil – Évaluation – Orientation (AEO)•Alcoolisme et toxicomanie•Biologie médicale (laboratoire)•Centre de jour•Clinique de santé (urgence mineure de 8 h à 20 h)•Électrophysiologie (électrocardiogramme)•Enfance/jeunesse/famille•Hébergement de soins de longue durée•Imagerie médicale (radiologie)•Intervention de crise•ITSS – Planning •Maison des Naissances Colette-Julien•Maladies chroniques et promotion des saines habitudes de vie•Physiatrie, rhumatologie et clinique de la douleur•Prêt d’équipements à domicile•Ressources intermédiaires (RI)•Ressources type familial (RTF)•Santé mentale•Services courants de réadaptation•Services courants de santé physique•Services médicaux avec rendez-vous •Soins palliatifs•Soutien à domicile (SAD)•Vaccination

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•Programme en déficience mot rice, visuelle, auditive, de la parole et du langage•Programme en traumatologie•Programme de réadaptation fonctionnelle intensive (RFI)•Programme d’adaptation et intégration sociale (AIS)•Ressources intermédiaires (RI)•Ressources type familial (RTF)•Service d’aides techniques (SAT)

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